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Des News En Séries, Le Blog
23 août 2010

Persons Unknown [1x 10]

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Identity // 1 34o ooo tlsp.

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   Difficile de rester scotché devant une série qui ne semble plus rien avoir à offrir depuis plusieurs épisodes déjà. NBC ne facilite pas la tâche en intégrant à trois reprises de grosses pub pour The Event, une de ses nouveautés sur lesquelles elle mise le plus, qui prennent 1/3 de l'écran. La parfaite distraction pour décrocher et s'imaginer ce à quoi The Event ressemblera, pendant que trois cons n'essayent même plus de sortir de leur village mystérieux. Pour être tout à fait honnête, j'ai hâte que Persons Unkwnown se termine et que l'on connaisse le fin mot de l'histoire. Je ne le sens pas. Et je m'ennuie de plus en plus. Je n'en veux pas aux scénaristes d'avoir laissé honteusement Renbe et Kat dans leur coin, ils essayent de repousser le moment à plus tard comme ils peuvent. Le problème, c'est que dans un endroit comme celui-ci, truffé de caméras, ils auraient dû être repérés depuis longtemps. A la limite, si c'était intentionnel, ça passerait. Mais je ne crois vraiment pas que ce soit le cas. Ils poursuivent donc leur enquête à l'intérieur même du village sans que personne ne s'en rende compte. Et comme si ça ne suffisait pas, le guignol Italien a réussi à entrer dans le village aussi ! Y'a un truc qui cloche quand même... Et puis alors ce cliff' ridicule sur le nouveau night manager qui est fou amoureux de Janet ! De qui se moque-t-on ? Ce personnage, somme toute assez prometteur, va donc se résumer à cela ? Et puis, qu'est-ce qu'ils trouvent tous à Janet ? Je ne comprends pas ! Autant Kate dans Lost, je pouvais comprendre. Mais Janet ? Elle n'est pas si jolie et elle passe son temps à pleurnicher. Et puis alors si le but des scénaristes est de nous faire vouloir à tous prix le retour du couple Janet/Joe, c'est complètement raté. Je ne les veux plus ensemble. Mais à la limite, ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent, ça m'est égal. Tant que ça se termine ! J'ai l'impression de regarder la saison 3 de Prison Break, c'est dire...

   Le seul passage un tant soit peu intéressant, c'est la remise de cadeau. Ca permet d'en apprendre un tout petit peu plus sur les personnages de départ et nous rappeler qu'ils furent attachants pendant environ cinq épisodes. Je ne crois toujours pas à la relation Graham/Moira mais ils sont mignons et émouvants quand ils se racontent leurs histoires. C'est juste le fait qu'ils se tiennent la main qui cloche, et qu'ils se prennent dans leurs bras intensément. Erika se fait bien discrète, c'est dommage. Et Bill et Charlie sont toujours aussi peu présents mais c'est déjà trop ! Quant aux dialogues, notamment ceux avec le très pédant Ulrich, je ne les supporte plus. C'était marrant au début. Plus maintenant.

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// Bilan // Le charme de Persons Unknown n'opère plus du tout sur moi. Il y a toujours de bonnes idées, de bonnes amorces d'intrigues mais elles sont toujours mal exploitées et la plupart des personnages sont devenus au mieux antipathiques au pire transparents. 

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15 septembre 2010

Nikita [Pilot]

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Pilot // 3 57o ooo tlsp.

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What About ?

Ex-criminelle devenue agent secret au sein d'une organisation mystérieuse, Nikita se retourne contre ses employeurs, quand ceux-ci font assassiner l’homme qu’elle aime. Un drame qui lui ouvre les yeux, lui faisant réaliser que la Division transforme des jeunes désorientés en machine à tuer pour servir d’obscurs desseins. Alors que Nikita se promet de détruire la Division, Michael, l'agent qui l'a créée, responsable depuis de nouvelles recrues, est chargé de la "ramener" !

So What ?

Tiens. Ce que je viens de voir était vraiment le pilote d'une série de la CW ? Ca n'en a pourtant ni le goût (l'acidulé) ni l'odeur (la merde). Honnêtement, ABC, USA ou la FOX auraient pu nous pondre la même chose. Elles l'ont fait d'ailleurs, mais il y a plusieurs années. Toutes les surprises sont bonnes à prendre en tous cas en cette rentrée et celle que nous réserve Nikita est plutôt bonne dans l'ensemble. Ne comptez pas sur moi pour suivre avec assiduité cette série et vous en écrire des reviews semaine après semaine, mais si le coeur m'en dit, je visionnerais peut-être les épisodes suivants plus tard dans l'année ou l'été prochain.

Dans le genre "pilote efficace et rythmé qui présente correctement les personnages, qui plante habilement le décor et qui pose franchement la situation", Nikita se défend bien. Le contrat est rempli. Seul les options "originalité et subtilité" lui font défaut. Il ne faut pas trop en demander non plus. En réalité, les créateurs de la série ont réussi à faire un mélange digeste de la série originale La Femme Nikita avec Alias et Dollhouse. On retrouve des éléments de toutes ces séries d'espionnage au féminin. On notera d'ailleurs le clin d'oeil en scène d'ouverture au film original : le Nikita de Luc Besson. Bien-sûr, c'est beaucoup moins violent. Mais c'est cool d'y avoir pensé. C'est aussi une façon d'assumer l'héritage là où d'autres l'auraient royalement ignoré. Si je résume : l'histoire de base, on l'a prise à La Femme Nikita. Le coup du petit-ami mort que l'on souhaite venger, ça vient d'Alias (une pensée pour Covert Affairs qui a repris l'idée à sa sauce cet été sauf que le petit-ami n'est pas mort : il a disparu). Et puis la voix-off en début et fin d'épisode et le thème de la manipulation viennent tout droit de Dollhouse, qui n'avait elle-même pas inventé grand chose à part l'ennui et la déception. Le gros avantage, c'est que Maggie Q est beaucoup plus charmante et talentueuse que Eliza Dushku, qui certes n'avait pas mise la barre très haute. Les scènes en maillot de bain ou en soutif sont là pour appâter le chalan, d'autant que le public testostéroné bien burné concerné n'a pas ses habitudes sur la chaîne. On ne leur en voudra pas de mettre toutes les chances de leur coté.

Le reste du casting est passable. Disons que Shane West (Once & Again, Urgences) n'a jamais été très inspiré mais ce rôle-là en particulier ne lui va pas particulièrement bien. Lyndsy Fonseca doit encore faire ses preuves mais elle s'en sort pas si mal pour une fille qui a commencé comme boulet dans Desperate Housewives. Son rôle a le mérite d'attiser la curiosité, de donner plus d'envergure à l'ensemble. Melinda Clarke (Newport Beach) est au rendez-vous et c'est appréciable de la retrouver, surtout que pour une fois on ne mise pas que sur sa plastique de cougar. J'ai pas tellement d'avis sur les autres. Xander Berkeley (24) notamment, qui ne me fait ni chaud ni froid. Question budget, on sent bien que J.J. Abrams n'est pas derrière mais le résultat est très correct. La série manque d'une unité visuelle propre mais elle copie bien. Les scènes d'action sont assez réussies mais bon, c'est pas du tout mon truc. Je suis facilement impressionnable du coup. Et puis on sent qu'il y a un plan derrière tout ça, une petite ambition. Quelque chose qui donnerait presque envie de s'accrocher en somme même s'il y a plus primordial que Nikita. En résumé : plus dispensable et déjà-vu tu meurs. Pour les amateurs du genre, ce sera sans doute un divertissement fréquentable. Pour la CW, c'est sans doute, si ça continue de "marcher" (à son niveau donc), une ouverture vers une évolution de sa cible et peut-être une montée en gamme, toute relative...      

What Else ?

Bah un trailer pardi !

17 septembre 2010

Parenthood [2x 01]

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I Hear You, I See You (Season Premiere) // 7 6oo ooo tlsp.

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   Même si pendant l'été, les Walker m'ont beaucoup plus manqué que les Braverman, je suis content de retrouver ces derniers. Ils nous avaient quitté sur un joli petit épisode sans cliffhanger, ou presque. Ils nous reviennent avec la même simplicité. Ce n'est pas forcément ce que je préfère -les gros cliffhangers c'est quand même le pied- mais ça a son charme. La saison 2 démarre donc tranquillement, sans bouleversements majeurs et c'est sans doute mieux comme ça. Le nouveau leitmotiv de Zeek, c'est "I Hear You, I See You". Le fruit d'une thérapie de couple qui semble fonctionner, du moins en apparence. Je doute que ce soit si simple que ça. En attendant, Zeek est beaucoup plus supportable et il réussit même à être drôle avec cette histoire de fuite qui ne restera pas dans les annales mais qui a le mérite de mettre enfin en avant Joel, le grand discret de la saison 1. Il commence à en avoir marre de jouer l'homme parfait qui reste sagement à la maison pendant que sa femme travaille. Il fallait bien que ça arrive tôt ou tard. Un deuxième bébé ? Si le gosse est aussi amusant que sa soeur, je veux ! Enfin d'ici à ce qu'il puisse parler, la série sera finie depuis bien longtemps... Les dialoguistes ont réussi à rendre originales la scène classique de l'enfant qui demande à ses parents comment on fait les bébés. L'option choisie par Julia est la franchise. Elle va vite se rendre compte de son erreur ! Très marrant.

   La star du show, c'est Lauren Graham et les producteurs ne s'en cachent plus. C'est elle qui ouvre et cloture l'épisode. Et c'est elle qui m'a le plus touché. Si le jeu de l'actrice y est pour beaucoup, il faut reconnaître que le personnage de Sarah ne peut qu'inspirer la sympathie. Le passage où elle demande à Joel de lui fabriquer un bureau était drôlement émouvant. Ce n'était pourtant pas grand chose. La voilà propulsée stagiaire dans l'entreprise de son frère, vous savez, l'autre star du show, un dénommé Peter Krause. Pourquoi pas ? A ma grande surprise, j'ai plutôt apprécié la prestation de William Baldwin, le petit nouveau de la bande qui va certainement séduire Sarah on ne sait comment. Et ce n'était pas gagné. Je ne suis pas fan de l'acteur. Quoiqu'il arrive, il passe après Jason Ritter, et je vois mal comment ce Gordon Flint pourrait être plus intéressant et attachant. Il me laisse une impression bizarre quand même, il cadre mal au style de la série. C'est un personnage de soap on dirait. Pas de série familiale "réaliste".

   Dax Shepard s'est coupé les cheveux ! Hourra ! Il est quand même plus agréable à regarder comme ça, même si les cheveux courts ce serait bien mieux. Cela dit, après y avoir réfléchi tout l'été, j'ai compris pourquoi il ne les coupait pas court : parce qu'on le confondrait (encore plus) avec Zach Braff dont il est le sosie. Le départ de Jasmine et Jabbar en fin de saison dernière ne m'inspirait pas tellement et je sens au loin l'intrigue boulet pointer le bout de son nez. A moins qu'ils ne reviennent vivre en Californie rapidement. Le Skype-Sex c'était marrant. Le reste, c'était ni émouvant ni drôle. D'un coté, Crosby faisait de la peine et de l'autre, Jasmine était anormalement agaçante. Elle avait un comportement étrange, qui ne lui ressemble pas tellement de ce que l'on sait d'elle. Toujours est-il que les scénaristes ne la jouent pas fine en lançant une intrigue amoureuse entre Crosby et Gaby, la divine "infirmière" de Max. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser et quelle team choisir... Dernière intrigue sympatoche : les incompréhensions et les disputes entre Kristina et Haddie. Classique de chez classique mais efficace, avec ce qu'il faut de tendresse sur la fin. Un dernier mot pour dire qu'Apple a visiblement financé cet épisode. C'était presque génant ce placement de produit une scène sur deux ! Ca ne correspond pas tellement à l'esprit de la série en fait.   

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// Bilan // Parenthood revient avec un Season Premiere dense mais simple, qui résume parfaitement ce qu'est la série et qui plante suffisamment bien la situation pour ne pas perdre d'éventuels nouveaux téléspectateurs. Je ne peux pas dire que j'en sors avec un enthousiaste fou mais je suis content.

5 septembre 2010

[DNES Awards 2009-2010] Le Palmarès - Partie 2

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Votre Meilleur Acteur dans une Comédie est... JIM PARSONS (38%)

Neil Patrick Harris (34%) - Alec Baldwin (11%) - Steve Carrell (9%) - Jay Harrington (6%) - Jason Schwarztman (2%)

Mon Choix : Jason Schartzman

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Votre Meilleure Actrice dans une Comédie est... TONI COLLETTE (43%)

Jane Lynch (25%) - Mary-Louise Parker (15%) - Tina Fey (9%) - Amy Poehler (5%) - Edie Falco (3%)

Mon Choix : Toni Collette

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Votre Meilleur Acteur dans un Drama est... MICHAEL C. HALL (39%)

Matthew Fox (19%) - John Noble (14%) - Bryan Cranston (11%) - Aaron Paul (9%) - Kyle Chandler (8%)

Mon Choix : John Noble

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Votre Meilleure Actrice dans un Drama est... CHANDRA WILSON (29%)

Calista Flockhart (26%) - Julianna Margulies (14%) - Katey Sagal (12%) - Glenn Close (11%) - Chloé Sévigny (8%)

Mon Choix : Calista Flockhart

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MODERN

Votre Meilleure Comédie est... MODERN FAMILY (31%)

The Big Bang Theory (29%) - United States Of Tara (27%) - Better Off Ted (6%) - Parks And Recreation (4%) - 30 Rock (3%)

Mon Choix : United States Of Tara

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Votre Meilleur Drama de Network est... GREY'S ANATOMY (26%)

Lost (25%) - Brothers & Sisters (22%) - Fringe (11%) - Friday Night Lights (10%) - The Good Wife (6%)

Mon Choix : Lost

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Votre Meilleur Drama du Câble est... DEXTER (48%)

Breaking Bad (18%) - Damages (11%) - Sons Of Anarchy (9%) - Mad Men (7%) - Big Love (6%)

Mon Choix : Big Love ex-aequo avec Breaking Bad

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La grande gagnante de ces DNES Awards 2009/2010 est sans conteste Modern Family avec 4 prix. Puis viennent Lost, Dexter et Grey's Anatomy, avec deux prix chacune. Ont également été récompensées : United States of Tara, True Blood et The Big Bang Theory.

A l'été prochain !

Et j'en profite au passage pour vous remercier de votre fidélité : le cap des 500 000 visiteurs vient d'être dépassé ^^

20 septembre 2010

The Vampire Diaries [2x 02]

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Brave New World // 3 ooo ooo tlsp.

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   Ils n'ont pas traîné et l'ont fait : Caroline est morte et s'est transformée en vampire grâce au sang de Damon qui coulait dans ses veines au moment où Katherine l'a attaquée ! Les scénaristes ont trouvé un bon moyen de se rattraper après l'échec (scénaristique) de la transformation de Vicki Donovan en saison 1. Je suppose qu'ils iront jusqu'au bout cette fois. Ils ont tout intérêt. La jeune femme va donc passer une bonne partie de l'épisode à découvrir sa nouvelle condition et tenter de l'apprivoiser, aux dépens de Matt, plus déboussolé que jamais. Je pense que le garçon ne va pas découvrir tout de suite la vérité, ce qui n'est pas forcément une bonne chose. Caroline redevient le centre d'intérêt après avoir été transparente dans toute la seconde partie de la saison 1, à partir du moment où Damon ne s'est plus intéressé à elle en fait. Et ça fait du bien. C'est un personnage que j'affectionne dans la série. Elle avait un statut particulier et le perd pour en trouver un autre. Bien vu. Ce changement bouleverse évidemment tout le monde, à commencer par Elena mais elle restera plus observatrice des événements qu'autre chose. Que peut-elle faire de toute façon ?

   Stefan, quant à lui, va logiquement se retrouver dans la position du "coach" et aider Caroline a accepté sa mort et sa renaissance, sa future nouvelle vie, tandis que Damon ne pense qu'à la tuer. Les mots blessants de Katherine à l'épisode précédent l'ont bien reboostés. Il redevient sans pitié et c'est comme ça qu'on l'aime. Stefan va tout de même réussir à calmer le jeu. A moins que ce ne soit les beauc yeux d'Elena ? Bonnie est également présente, bien décidée à se venger de Damon. Elle a bien failli le faire brûler vif ! La scène était pas mal. J'aime toujours quand Bonnie met sa rage à profit. Le reste du temps, comparé aux autres, elle devient un peu ennuyeuse. En bref : la pression monte pour tout le monde ! La saison démarre fort de ce point de vue là.

   Chez les Lockwood en revanche, c'est plus calme. Pas autant que dans le Season Premiere mais les scénaristes font exprès d'avancer doucement. On ne confirmera encore pas que les hommes de la famille sont des loup-garous. Mais Mason prouvera qu'il est comme son neveu, du genre à avoir les yeux qui brillent quand il est énervé, doublé d'une force herculéenne. J'ai été surpris d'apprendre que Damon et Stefan ne croyaient pas aux loup-garous. C'est étonnant de leur part. Ils n'en ont alors jamais rencontré ? De toute façon, je ne vois pas trop où est le suspense là-dedans. Que pourraient-ils être d'autre ? Des shapeshifters comme dans True Blood ? Je ne pense pas. En attendant d'avoir des réponses concrétes, ce serait pas mal de rendre Mason plus attachant. Il ne l'est pas du tout pour le moment et on ne comprend vraiment pas où il veut en venir. Il y a cette histoire de pierre translucide. Pourquoi vouloir la récupérer à tout prix maintenant ? Un mot enfin sur Jeremy, qui se cherche toujours. Tout ce qu'il y a retenir, c'est que Steven R. McQueen s'est enfin coupé les cheveux (pas encore assez courts). Ben oui, désolé de ne pas avoir mieux à commenter.    

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// Bilan // Un second épisode presque aussi solide que le Season Premiere. Les enjeux de la saison 2 sont renforcés de manière très convaincante. Dommage que l'audience soit à la baisse. Ce n'est absolument pas mérité !

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7 septembre 2010

The Big C [1x 03]

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There's No "C" In Team // 88o ooo tlsp.

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   De mémoire, il me semble que The Big C vient de réaliser un record sur DNES : celui de la nouvelle série qui réussit à enchaîner trois épisodes à quatre étoiles dès son lancement ! Beau record donc qui, peut-être, se poursuivra la semaine prochaine avec l'épisode 4. En attendant, j'ai décidé de ne pas parler du jeu de Laura Linney, toujours parfait, dans cette review, parce qu'elle doit avoir les oreilles qui sifflent et les chevilles qui enflent. Je préfère évoquer la prestation de Gabourey Sidibé, qui m'éclate. Pour le moment, elle n'est utilisée que comme ressort comique mais elle fait ça si bien qu'il serait incensé de s'en plaindre ! Elle a un potentiel émotionnel fort, comme elle l'a prouvé dans Precious, et il sera certainement exploité en temps et en heure. Le passage relativement dégoûtant sur la fabrication des mini-saucisses (dont je rafolle par ailleurs - et je dirais même qu'un apéritif sans mini-saucisses, c'est comme la terre sans eau, ou un corps humain sans un coeur... ce n'est pas viable) était très amusant. C'était aussi l'occasion de creuser un peu plus le personnage du frère, assez intéressant au demeurant, et de sa copine, drôle à son insu. Ils vont bien ensemble même si le premier baiser est un peu choquant. On n'a pas tellement l'habitude de voir un clochard s'acoquiner avec une demoiselle. C'est presque aussi sale qu'un père qui embrasse sa fille sur la bouche vous voyez. Mais The Big C réussit à le faire passer comme une lettre à la Poste.

     Le thème de la solitude, finalement assez banal, a été traité avec une grande justesse et amené avec subtilité. L'image du tandem avait quelque chose de très poétique et de très émouvant. Cathy faisait peine à voir pendant son repas avec un verre de vin pour seul compagnon. On pourrait lui reprocher d'avoir presque choisi cette solitude en ne révélant pas son secret à ses proches mais on ne va pas revenir là-dessus : l'angle choisi est infiniment plus original et risqué. Et jusqu'ici, ça paie. Le vernis craque malgré tout puisque la voisine acariâtre est la première à découvrir, grâce à son chien Thomas (je me rappelle du nom de son chien mais pas du sien... ah oui, Marlene !) que Cathy a un cancer. Voilà qui devrait cimenter leur amitié quoiqu'elles en disent. C'était tout de même nécessaire que l'héroïne puisse s'épancher au moins auprès d'une personne. Et le groupe de paroles, c'est clairement pas son truc. Il faut dire que quand on voit comment celui où elle se rend présente le cancer, l'envie de fuir est plus forte que tout quand il nous reste encore un minimum de lucidité. Je ne suis pas certain que ce soit très intelligent de tourner en dérision ce système qui, dans la vraie vie, est important pour un malade mais bon... A part ça, je suis toujours très fan des scènes entre Cathy et son mari. La déclaration d'amour de ce dernier était drôlement maladroite mais poignante. Alors que l'on adopte continuellement le point de vue de Cathy, on décroche forcément à ce moment-là en se disant que, peut-être, Cathy n'est pas aussi bonne qu'on le voudrait. 

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// Bilan // The Big C est la perfection faite série.

19 septembre 2010

Life Unexpected [2x 01]

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Ocean Uncharted (Season Premiere) // 1 65o ooo tlsp.

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   Lorsque j'ai écrit ma review du dernier épisode de la saison 1 de Life Unexpected, j'ignorais si la série serait renouvelée ou non. Et j'aurai eu de la peine qu'elle ne le soit pas. Elle l'a été (pour 13 nouveaux épisodes seulement) et j'avais vraiment envie de prendre du plaisir à retrouver Lux et ses parents. Cela n'a pas été tout à fait le cas. Lux, qui m'a pourtant pas mal agacé par le passé, est celle que j'ai vraiment été heureux de revoir. En revanche, Cate et Baze m'ont saoulé. J'en ai marre de les voir se tourner autour. "We'll always be broken" aurait été une bonne conclusion au triangle amoureux que l'on nous sert depuis déjà trop longtemps mais c'était sans compter sur les scénaristes qui ne veulent pas lâcher le morceau. Cela dit, on devrait momentanément passer à autre chose grâce à l'arrivée de plusieurs nouveaux personnages.

   Je ne suis pas contre le fait d'apporter un peu de sang neuf au casting mais, d'un autre coté, je trouve un peu dommage de ne pas chercher à exploiter un peu mieux certains personnages qui sont là depuis le début, de manière régulière ou récurrente. Je pense à la soeur et à la mère de Cate, que j'aime bien et qui risquent d'être encore trop discrètes. Mais aussi aux potes de Baze qui sont là mais qui ne servent à rien. Surtout Jamie (oui, je me souviens de son prénom !) qui apparaît, puis disparaît puis réapparaît sans que l'on s'en soucie vraiment. Pourquoi avoir créé ce personnage pour l'utiliser si peu au final ? 'fin bref. Les petits nouveaux ne sont pas forcément tous prometteurs mais c'est sans doute un peu trop tôt pour être définitif. Si Ryan et Cate quittent un triangle amoureux, c'est pour en retrouver un autre ! Enfin techniquement ce n'est pas encore le cas mais c'est clairement ce qui se profile. Cate se fait virer de son show matinal et est remplacée par une certaine Kelly Campbell. Elle a le mérite d'être atypique et amusante mais elle semble destinée au rôle de "la méchante". Pas très exaltante comme perspective. Et puis il y aussi Paige, qui, cliffhanger alert !, est en fait la soeur de Ryan. Ca tombe mal : elle vient de coucher avec Baze et mettre accessoirement feu à son bar, qui est ravagé (un truc que je n'ai pas du tout aimé - à quoi bon accabler à ce point Baze ?). Sinon, il y a une certaine Julia qui rôde dans les parages et qui partage un mystérieux secret (amoureux ?) avec Ryan. Conclusion : Ryan va enfin prendre de l'importance. Espérons que les scénaristes soient inspirés. J'ai un peu peur quand même...

   L'arrivée du dernier nouveau personnage est un grand soulagement. Elle signe par la même occasion le départ (encore temporaire ?) de Bug. Je ne l'ai jamais aimé celui-là -la caricature du bad boy pas intéressant- mais il méritait sans doute une sortie un peu plus travaillée. La demande en mariage en début d'épisode était très maladroite. Elle n'avait aucun sens en fait. Ce n'est pas le genre de Bug. On sent bien que les scénaristes n'ont pas cherché à se creuser la tête. Ils avaient juste envie de le voir partir. Lux fait donc la rencontre d'un certain Eric, incarné par Shaun Sipos, que la CW a réussi à garder après l'arrêt de Melrose Place 2.0. Ce n'était pa forcément le meilleur mais j'ai néanmoins de la sympathie pour lui. Comme Lux, je suis tombé sous son charme... jusqu'à ce qu'on apprenne qu'il est prof dans son lycée ! Peut-on faire plus classique que ça ? Je ne vais pas dire que je m'y attendais mais là n'est pas la question. C'est dommage de ne pas réussir à sortir des sentiers battus...

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// Bilan // Life Unexpected confirme avec ce deuxième et sans doute dernier Season Premiere qu'elle ne réussira jamais à se démarquer de ses prédecesseurs, mais aussi qu'elle n'a pas perdu de sa maladresse et de son charme.

21 septembre 2010

Boardwalk Empire [Pilot]

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Boardwalk Empire //4 8oo oo tlsp.

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What About ?

La chronique sombre et violente du développement d'Atlantic City dans les années 20, lors de l'émergence des premiers casinos dans un climat de Prohibition, qui donnera naissance à la Pégre. Nucky Thompson, le trésorier du parti Républicain -qui dirige la ville- est en réalité celui qui tire toutes les ficelles et qui joue sur plus d'un tableau à la fois pour arriver à ses fins. Argent sale et corruption sont au rendez-vous, en passant par Chicago et New York...

Who's Who ?

Créée par Martin Scorsese et Terence Winter (Les Soprano). Pilote réalisé par Martin Scorsese. Avec Steve Buscemi (Fargo, Reservoir Dogs, Armageddon, The Big Lebowski, Les Soprano, 30 Rock) dans le rôle de Nucky Thompson, Michael Pitt (Dawson, Le Village, Funny Games, The Dreamers, Last Days) dans le rôle de Jimmy Darmody, Michael Shannon (8 Mile, Vanilla Sky, World Trade Center) dans le rôle de Van Alden, Stephen Graham (Public Enemies, Gangs Of New York, Snatch)  dans le rôle d'Al Capone, Kelly MacDonald (Neverland, No Country For Old Men, Dans la brume électrique) dans le rôle de Margaret, Anna Katarina (The Game, Star Trek, Batman Returns) dans le rôle de Isabelle Jeunet...

So What ?

Des armes à feux, des tâches de sang, des chattes touffues, des nains boxeurs... Boardwalk Empire, c'est un peu tout ça et plus encore. Après des mois de préparation, LA série la plus attendue de l'année (pas par moi, pas par les américains, mais par le petit monde de la Télévision) est enfin arrivée sur HBO à grands coups de bandes-annonces tonitruantes, d'affiches alléchantes et de critiques dithyrambiques. C'est LA série qu'il faut aimer. Le cas échéant, vous n'êtes qu'un con inculte. Un peu comme une certaine Mad Men quoi. Alors je suis bien obligé de reconnaître mille qualités à ce pilote et il ne fait aucun doute que la suite sera aussi réussie. Mais entre nous soit dit, je me suis un peu ennuyé pendant ces 1h15 et si on ne m'avait pas jeté autant d'argent à la figure, je crois que je me serais endormi, repu après mon dîner consistant.

   Première surprise : on nous colle un générique dès le premier épisode ! En général, on attend le deuxième. Première déception en même temps. Il est beau, je ne vais pas dire le contraire, mais il n'est pas très recherché finalement pour une série de ce standing. Je m'attendais à mieux. Deuxième surprise : on nous fait le coup du flash-forward pour revenir ensuite sur les jours qui ont précédé "l'événement", qui n'est rien qu'une vulgaire embuscade à première vue. Je déteste ce procédé et, là encore, je m'attendais à mieux de la part de l'équipe de scénaristes. Je viens donc de blasphémer par deux fois. Laissez-moi me rattraper en vous disant combien la prestation de Steve Buscemi est brillante ! Voilà un acteur qui donne une profondeur incroyable à un personnage qui n'en manquait déjà pas sur le papier. Il est charismatique, effrayant et sympathique à la fois. Il n'a rien du héros habituel. Il n'est pas "bon". Il est complexe et nul doute que le suivre dans ses coups bas sera passionnant. Face à lui, Michael Pitt, que j'adore depuis... toujours, ne démérite pas. Loin de là. Il n'est pas aussi impressionnant bien-sûr mais il a une présence et une prestance dignes des plus grands. Certains le voient comme le Leonardo DiCaprio du pauvre. La comparaison n'est pas idiote mais donner l'impression qu'il n'en est qu'une pâle copie est injuste. Quant à son personnage, il a quelque chose de fascinant et de brutal qui ne manque pas d'intriguer. Si l'on doit ne retenir qu'une chose de Boardwalk Empire c'est sans conteste ses personnages.

Le pilote de la série aurait coûté 20 millions de dollars, ce qui double les records de Lost et de Fringe. Ca se voit à l'écran. Les décors sont nombreux et majustueux, sans doute fidèles à ce qu'était Atlantic City à cette époque; les costumes sont authentiques, parfois sublimes; les figurants sont partout, ce qui donne une impression d'effervescence constante; et la réalisation de Mr. Scorsese est impeccable, dans la plus pure tradition de ses oeuvres passées. On se croirait effectivement au cinéma, sauf que le miracle va se répéter au minimum 12 fois, et très certainement beaucoup plus de fois encore. L'Histoire de la série est suffisamment riche pour tenir sur la longueur. Les thèmes évoqués dans ce pilote et certainement appronfondis par la suite sont extrêmement nombreux : le traumatisme de la guerre, la corruption politique, la prostitution, le crime organisé... un des personnages secondaires n'est autre qu'un certain Al Capone d'ailleurs... Il y a une matière incroyable qui procure une sensation étourdissante. Cette pièce sera majeure ou ne sera pas ! Finalement, je n'ai strictement rien à reprocher à Boardwalk Empire. C'est juste pas mon truc. Comme The Pacific par exemple. Ca ne me touche pas. Ca ne m'emporte pas. Mais je résisterai cette fois et tenterai de suivre toute la saison un, histoire de me donner bonne conscience et de m'assurer que je ne passe pas à coté de quelque chose qui pourrait me plaire en insistant un peu...      

What Else ?

Au cas où vous l'auriez ratée, une bande-annonce de la série.

28 septembre 2010

The Vampire Diaries [2x 03]

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Bad Moon Rising // 3 56o ooo tlsp.

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   The Vampire Diaries est d'une efficacité rare et sait jouer avec la frustration à merveille. Après deux épisodes qui ont fait monter en puissance les Lockwood, le temps des révélations est venu. Problème : on savait déjà (presque) tout. Oui, Mason est bien un loup-garou et Tyler finit par le découvrir de ses propres yeux. Le chemin pris pour en arriver là est d'une facilité déconcertante (une petite fête, la pleine lune...) mais bizarrement, ça fonctionne quand même super bien. On a su nous éviter une transformation ridicule à la Being Human, le peu de moyen étant certainement l'explication la plus plausible, et on a su rejoindre judicieusement l'intrigue de Tyler et Mason à celle de Caroline, Matt et Stefan. Logiquement, dès le prochain épisode, on en saura plus sur les origines des Lockwood. J'aimerais d'ailleurs assez qu'on nous sorte quelques flashbacks de derrière les fagots. Ca avait réussi à la saison 1 et aux Salvatore. Alors pourquoi pas aux Lockwood ? Le parcours initiatique de Caroline dans le monde lugubre des vampires se poursuit avec panache et la dose réglementaire de romance. Ce pauvre Matt n'a vraiment pas de chance et je m'inquiète un peu pour son avenir. Que faire de lui ? Je pense que si un personnage doit mourir dans les prochains épisodes, il est le candidat le plus en danger. Katherine pourrait faire des siennes puisqu'elle est de retour pour notre plus grand bonheur ! Encore un cliff' qui donne très envie de revenir. Même si la question ne se posait pas, c'est toujours bon d'entretenir la flamme.

   En revanche, le road-trip d'Elena et Damon s'est révélé assez décevant, contrairement à celui de la saison 1 si vous vous souvenez. Pour ce qui est de la relation entre les personnages et notamment de la haine mélangée à la fascination et l'amour d'Elena pour Damon, on peut dire qu'on a été servi très convenablement, à coup de dialogues assassins et d'humour Damoniaque. En revanche, pas une révélation intéressante à l'horizon. Alaric a plus fait de la figuration qu'autre chose, même si j'étais content de le revoir. Il risque de rejoindre Jenna dans le coin des personnages qui ne servent à rien en attendant le jour où... Et puis cette Vanessa ne m'inspire rien qui vaille. C'est peut-être à cause de l'actrice (Courtney Ford) que je n'aime pas beaucoup à cause de son jeu disons minimaliste. Ou alors c'est le personnage qui n'a vraiment aucun intérêt, jusqu'à la prochaine fois. Pas de Jeremy malheureusement, mais s'ils n'avaient rien à dire sur lui, autant ne pas se forcer. Et puis Bonnie... toujours un peu de peine pour elle. Elle n'est plus qu'un outil bien pratique pour les scénaristes et ça ne la rend pas attachante du tout. Moi qui l'adorais...

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// Bilan // Un épisode prenant mais qui se révèle assez décevant sur le fond. Le prochain s'annonce particulièrement croustillant... et sanglant !

2 octobre 2010

The Big C [1x 06]

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Taking Lumps //

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   A mesure que l'héroïne de The Big C s'ouvre au monde, le charme de la série disparaît. J'aimais bien sa solitude, il ne lui reste plus que le poids du mensonge. Enfin je ne vais pas non plus dire que je suis terriblement déçu et que j'ai passé un mauvais moment devant cet épisode. C'est juste qu'il manque le petit plus qui faisait jusqu'ici toute la différence. Il y avait sans doute trop d'intrigues dans cet épisode pour commencer. Les scénaristes n'ont pas pris le temps de les approfondir et de les sublimer. La liaison entre Cathy et le peintre au gros outil aurait mérité un peu plus que ça. Il y a un court dialogue qui a retenu mon attention (celui où elle dit qu'elle ne peut pas faire ça à Paul, qui est un homme bien qui ne l'aurait jamais trompée - et elle se trompe sans doute) mais c'est tout. En revanche, cette histoire ne va visiblement pas s'arrêter là et ça, ça me plaît. Je préfère mille fois voir Cathy avec n'importe quel autre homme que Paul. Je n'ai foncièrement rien contre lui mais il me dégoûte quand même un peu. Puis il n'est pas si drôle. Puis Cathy a besoin d'explorer une vie sans lui avant de mourir. Comptait-elle lui avouer son infidélité ou son cancer au moment où il lui avoue de son coté le handjob -qui n'en est pas un techniquement (c'était drôle ça) ? L'infidélité très certainement, ce qui rend sa réaction encore plus absurde mais tellement humaine...

  Cette histoire de course de baignoire m'a un peu saoulé. Disons que pour réunir tous les protagonistes, si c'était le but, ils auraient pu trouver mieux, plus significatif, plus fin. Comme dans les épisodes précédents quoi. Non, ce qui était amusant, c'est le comportement de Marlene. Elle passe son temps à râler mais elle est super heureuse d'être là, et le prouve quand elle applaudit à tout rompre la victoire des Jamison. Plus intéressant encore, ce court instant à la fin de l'épisode où son âge la rattrape. Elle a oublié de venir chercher Cathy à l'hôpital et elle constate qu'elle a laissé une pantoufle dans son frigo. Le désastre de la vieillesse. C'était super émouvant en quelques secondes seulement. Un moment de grâce dans cet épisode moyen. Par contre, je suis assez "content" que le cancer commence tout doucement à envahir la vie de Cathy autrement que dans l'idée, la menace abstraite. C'est plus crédible. On avait presque tendance à oublier depuis deux-trois épisodes que The Big C, c'est ça aussi.

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// Bilan // C'est un peu triste de constater que The Big C se complait dans une certaine facilité dans cet épisode. Elle vaut bien mieux que ça et l'a déjà prouvé.

2 octobre 2010

My Generation [Pilot]

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Pilot // 5 17o ooo tlsp.

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What About ?

Dix années peuvent-elles faire la différence ? En 2000, un documentaire suivait le quotidien d'un groupe de jeunes du lycée de Greenbelt, à Austin. Dix ans plus tard, découvrons ce qu'ils sont devenus... L'écart entre les espoirs des futurs diplômés et la vie réelle peuvent être énormes, certains n'ayant pas suivi le chemin escompté. Ce retour vers leur passé pourrait faire ressurgir des regrets. Mais il n'est peut-être pas trop tard pour retenter sa chance et réviser ses priorités...

Who's Who ?

Créée par Noah Hawley (producteur de Bones). Avec Michael Stahl-David (Cloverfield, The Black Donnellys) dans le rôle de Steven Foster, Jaime King (The Class, Kitchen Confidential) dans le rôle de Jackie Fox, Mechad Brooks (True Blood, Desperate Housewives) dans le rôle de Rolly Marks, Kelli Garner dans le rôle de Dawn Barbuso, Keir O'Donnell (Sons Of Anarchy) dans le rôle de Kenneth Finley, Julian Morris (24, Pretty Little Liars, Urgences) dans le rôle de Anders Holt, Daniella Alonso (Friday Night Lights, Les Frères Scott) dans le rôle de Brenda Serrano et Anne Son dans le rôle de Caroline Sung.

So What ?

  A l'heure où j'écris cette review, My Generation vient d'être annulée par ABC après la diffusion de seulement deux épisodes et des audiences extrêmement basses. Triste ? Oui, un peu, mais pas autant que pour Lone Star. Le point commun de ces deux séries c'est qu'elles ont fait le pari de l'originalité. Lone Star surtout sur le fond, My Generation surtout sur la forme. Sur les grands networks, clairement, ça ne paye pas malgré quelques bonnes surprises de temps en temps comme Modern Family l'an passé. Le succès de la sitcom n'est sans doute pas étranger à la naissance de My Generation dans le sens où elle utilise elle aussi l'aspect documentaire pour se différencier du simple drama sur une bande de trentenaires, là où Modern Family tentait d'échapper à la sitcom familiale classique. On ne parlera pas de "mockumentary" ici puisqu'il ne s'agit pas de faire rire (encore que le passage The Bachelor m'a bien fait marrer) mais de montrer combien les destins de ces personnages ont dévié de la voie qui leur était toute tracée, et combien la vie est imprévisible.

D'un point de vue purement esthétique, bien que les allers et retours entre le passé et le présent soient clairement présentés, je trouve que My Generation manque un peu de "grâce". Ils auraient pu soigner davantage la représentation de la chronologie. Et ce n'est pas un détail étant donné qu'on y a droit toutes les cinq minutes ! Par contre, ils s'en sortent très bien pour nous faire croire que l'on est devant un documentaire : interviews face caméra, voix-off, images d'archive, perchiste dans le champ, regards fuyants... Je suis vraiment rentré dedans et je me suis attaché à certains personnages. On joue beaucoup sur la nostalgie, forcément, et la série s'adresse à tous ceux qui ont vécu leur jeunesse dans les années 2000. J'en fais partie, donc les chansons de Britney Spears en fond sonore, ça me parle et pas qu'un peu (oui, j'ai tous ses albums et même quelques singles !). Les personnages sont tous très caricaturaux mais c'est complètement assumé et c'est un point de départ intéressant puisqu'ils sont tout l'inverse 10 ans plus tard. C'est quand même un peu dommage qu'aucun ou presque n'ait "réussi", comme on dit. C'est même un peu déprimant. Et puis chapeau aux scénaristes pour avoir réussi à intégrer des éléments plus sérieux de l'actualité de l'époque dans le récit, comme le 11 Septembre évidemment ou des fraudes financières qui ont poussé au suicide. Ca ne fait que renforcer le réalisme de la série. J'ai eu un plus de mal avec l'engagement en tant que soldat de l'un des personnages mais ça vient sûrement de mon point de vue Européen.

My Generation était vouée à l'échec et son concept limitait naturellement son existence (sans en tous cas tomber dans le drama classique) mais c'est une jolie tentative. J'aurai aimé pouvoir suivre cette poignée de personnages attachants un peu plus longtemps...      

5 octobre 2010

The Vampire Diaries [2x04]

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Memory Lane // 3 18o ooo tlsp.

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   Ah, le retour des flashbacks ! Vampire Diaries a vraiment commencé à décoller en saison 1 au moment de ses premiers épisodes flashbacks et j'ai le sentiment que c'est encore le cas cette saison, même si les épisodes précédents étaient déjà bons dans l'ensemble. Au final, on ne sait rien de plus des véritables intentions de Katherine et je reste persuadé qu'elles existent, mais on a la confirmation qu'elle tient vraiment à Stefan. Jolie scène finale d'ailleurs sur Breathe Again de Sara Bareilles (que j'adore -la chanteuse et la chanson). Sans doute parce que je suis très fatigué (ou très con), je n'avais pas saisi que Katherine se servait de Caroline, mais il me semblait bien que quelque chose clochait, et ça me dérangeait pas mal que l'on ne revoit pas les deux vampires ensemble alors que l'épisode précédent s'était terminé sur leurs retrouvailles. Cela dit, que ce soit l'influence de Katherine ou pas, Caroline a dit des choses vraies. Elena et Stefan n'ont pas d'avenir commun. Un dilemme qui alimentera certainement la série jusqu'au bout... La scène tant attendue du face à face Elena/Katherine s'est révelée très décevante mais j'aime la frustration qu'elle procure. C'est bien de faire monter la sauce encore un peu. Kevin Williamson est excellent pour ça (et pour tant d'autres choses). Puis Nina Dobrev esr géniale. Elle m'impressionne un peu plus à chaque fois.

   Pendant ce temps-là, Damon a drôlement bien pimenté la petite sauterie de Tante Machin. C'était excellent. Cela dit, on tourne encore et toujours autour du pot au sujet des Lockwood et du retour de Mason. Mais ce dernier a encore gagné en intérêt cette semaine. A ce tarif-là, on le trouvera peut-être génial dans deux-trois épisodes ! Jeremy est toujours aux abonnés absents et les personnages de second-plan comme Alaric font peine à voir. Il faudrait leur trouver un truc à faire quand même... Ah et pas de Bonnie non plus mais elle ne m'a pas manqué. Malheureusement j'ai envie d'ajouter.


// Bilan // Encore un épisode super efficace !

6 octobre 2010

Grey's Anatomy [7x 02]

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Shock To The System // 12 53o ooo tlsp.

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  Je ne sais pas si vous avez remarqué la même chose que moi mais tous les épisodes de Grey's Anatomy dans lesquels il pleut sur Seattle sont géniaux ! C'est une constante... depuis 7 ans. Et ça force toujours autant le respect. Si Shonda Rhimes ne vivait pas si loin là-bas, je la demanderais en mariage sur un post-it. Et tant pis si elle est vilaine ! Tant de talent fait tout oublier. Et puis elle n'est pas si vilaine... enfin bref. J'en ai un peu marre de faire des critiques de cette série. C'est trop parfait, trop d'émotion, c'est trop bon. Je suis même incapable de chipoter sur un détail. Même les cas médicaux, qui m'emballent pourtant moins ces derniers temps, m'ont convaincu ici. Certains personnages sont fouillés à l'extrême et c'est remarquable de trouver encore des choses à dire sur eux après tant d'années sans faire de redites. D'autres sont plus discrets mais réussissent toujours à tirer leur épingle du jeu grâce à une bonne réplique bien cinglante ou une petite intrigue amusante qui divertit avec succès. Et puis la roue tourne et chacun a son moment de grande gloire.

   Cristina est certainement LE personnage qui traverse les années sans failles. Je ne me souviens pas qu'elle ait eu une seule mauvaise intrigue depuis le début de la série (hors cas médicaux). Elle a encore réussi dans cet épisode à être infiniment touchante et Sandra Oh y est pour beaucoup. On lui met de l'argent entre les mains et elle en fait de l'or. Son amitié avec Meredith est une des plus belles de la télévision et une des plus palpables aussi. On la sent vivante et réelle. Je suis désolé d'être aussi enthousiaste mais que voulez-vous... L'intro et la conclusion de Meredith étaient géniales, très drôles. Et elle a dit quelque chose qui aurait presque pu passer inaperçu : le nouveau psy est peut-être sympathique et hot, mais est-il compétent ? Je me le demande. Parce que Lexi n'est clairement pas prête, quoiqu'il en dise. C'est d'ailleurs assez plaisant de la voir repousser McSteamy. Il a trop facilement tout ce qu'il veut d'habitude. Du coté du couple "le nouveau" et Teddy, j'avoue être déjà conquis en seulement deux petites scènes. Je trouve que le feeling passe bien et j'ai tellement envie qu'il reste en plus... Je ne parlerai pas du reste parce que ce serait trop fastidieux mais chaque détail de cet épisode était soigné et remarquable, même l'intrigue d'Alex mais c'est vraiment grâce à Bailey ! Une scène = une émotion. Y'a pas de meilleure recette.      

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// Bilan // J'espère que Marc Cherry ne regarde pas Grey's Anatomy. Si c'est le cas, il doit mourir de honte chaque semaine de chaque année...

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10 octobre 2010

The Big C [1x 07]

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Two For The Road // 624 ooo tlsp.

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  Pour la première fois, Cathy a révélé qu'elle était atteinte d'un cancer à un membre de sa famille... avant de se rétracter. Elle l'a dit à son frère et il a fondu en larmes. Elle a dit que c'était une blague. Elle a gagné. J'ai trouvé cette fin d'épisode absolument bouleversante et le reste était déjà pas mal chargé en émotion. Pourquoi Cathy se rétracte-t-elle ? Parce que les larmes de son frère la terrifie ? Parce qu'elle se rend compte à cet instant précis qu'elle est en train de le perdre, que tout ça devient réel plus seulement pour elle mais pour le monde qui l'entoure ? Il y a une part d'égoïsme là-dedans, c'est certain. Cathy est présentée comme une égoïste depuis le début même si c'est bien sûr plus compliqué que ça. Peut-être qu'il fallait cette scène au bord de l'eau pour la comprendre encore un peu mieux et justifier son choix du silence. Après avoir assisté pendant tout l'épisode à leurs chamailleries, à leurs blagues. Après avoir écouté leurs conversations des plus légères aux plus profondes. Après avoir saisi qu'ils s'aiment profondément comme peu de frères et soeurs sont capables de se le dire. Eh bien Cathy ne peut qu'être pardonnée. Et son choix demande bien plus de courage qu'on ne l'imagine, je pense. C'est beaucoup plus simple de l'annoncer et de recevoir l'amour et la compassion de ses proches. Mais alors c'est la mort avant la mort...

   Le petit road-trip de Cathy et Sean était donc génial à chaque instant, tantôt drôle, tantôt touchant. La complicité entre ces deux-là semble si naturelle et si authentique... Laura Linney et John Benjamin Hickey sont exceptionnels. La visite chez leur père a permis à Cathy de lui dire, peut-être pour la dernière fois, tout ce qu'elle avait sur le coeur ainsi que de dire adieu à sa mère, ou ce qu'il en reste. La série réussit ainsi à brasser tout un tas de thèmes passionnants et de creuser les portraits des personnages à l'extrême. Je trouve qu'en simplement 7 épisodes, c'est un véritable tour de force de donner autant et si bien. Les passages avec Paul et son fils n'étaient pas moins intéressants surtout grâce aux interventions de Marlene. On en apprend aussi davantage sur elle. Qu'elle a deux enfants notamment, indignes. Cela dit, si elle leur aboit dessus comme elle le fait tout le temps avec les autres, on peut peut-être les comprendre. C'est un sujet à creuser à l'occasion...   

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// Bilan // La quête de Cathy Jamison est parfaitement passionnante. Dire tant de choses et faire ressentir tant d'émotions en l'espace de 26 minutes, c'est un exercice difficile que The Big C réussit quasiment chaque semaine. Je suis admiratif et emballé comme rarement.

2 novembre 2010

Grey's Anatomy [7x 06]

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These Arms Are Mine // 1o 79o ooo tlsp.

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Le temps de cette critique de Grey's Anatomy, je laisse la plume à un certain UglyFrenchBoy, fidèle lecteur du blog et expert en télé-réalité. Je le remercie chaleureusement pour sa participation, en espérant qu'elle vous plaise autant qu'à moi.


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    Depuis plusieurs années, la télé-réalité emprunte les codes de la fiction, dans sa réalisation, mais également de plus en plus dans l’écriture. Le genre, rebaptisé aux États-Unis « docu-soap » ou « docu-drama », connaît ses heures de gloire sur des chaînes comme MTV, Bravo ou encore E !. Le sens inverse continue, pour sa part, de se développer, entre les mockumentaries (qui s’inspirent uniquement du documentaire sur la forme), les séries construites façon docu-réalité (The Comeback, My Generation) ou encore les épisodes spéciaux d’une production dite « classique ». Pour ce dernier cas, l’exemple d’Urgences vient évidemment en tête avec « Direct aux urgences » (Ambush en VO). Alors, quand Grey’s Anatomy devient Seattle Medical : Road to recovery, difficile de ne pas penser à sa grande soeur… du moins lors de ses premières secondes. Le sentiment est en effet rapidement balayé à mesure que la création de Shonda Rhimes empiète (légèrement) du côté de Boston Med, diffusée cet été sur ABC, tout en gardant son essence. C’est en quoi cet épisode est, à mon sens, une réussite.

    Les conséquences de la fusillade, de loin l’événement le plus marquant dans la vie du personnel du Seattle Grace Mercy West Hospital, continuent d’être traitées avec plus ou moins de réalisme. Déjà six épisodes ont été diffusés pour cette nouvelle salve et le sujet est toujours au cœur de la majorité des intrigues. L’accident, lui, a très probablement médiatisé l’hôpital dans tout le pays. Déjà dans le « season premiere », on se souvient de la voisine de Bailey dans l’avion y faisant référence « Did you know any of those doctors from that shooting ? ». En guise de faux générique cette semaine, la voix-off le confirme : « Several months ago, a gunman roamed these halls, leaving 11 people dead and even more injured. Today, we visit the survivors… ». Ainsi, désireux de donner une nouvelle image à son établissement, le Chief fait appel à une équipe de télévision pour présenter les lieux comme sécurisés. En parallèle, l’émission fictive s’intéresse aux conséquences de la fusillade auprès des chefs de service, titulaires et autres résidents.

   L’idée est bonne, le défi intéressant à relever, mais, surtout parfaitement réussi. Seattle Medical est parfaitement crédible en tant que docu-réalité. Si My Generation misait sur un usage intempestif des effets « immersion », dont les passages de petite et grande focale à outrance, on retrouve ici les mêmes tics de réalisation, mais largement mieux maîtrisés. Quant à Grey’s Anatomy, la série n’est pas absente pour autant. Le dosage drama / comédie est respecté. Et pour ça, on peut remercier à la fois le Chief, qui semble confondre l’émission avec un film d’entreprise, mais surtout Lexie. Depuis le début de cette septième saison, elle apporte une vraie dimension comique (là ou April échoue lamentablement) en l’absence de Cristina dans ce registre, voire l’absence tout court de Mark, personnage particulièrement « au repos » ces dernières semaines. Celui-ci est malgré tout l’auteur d’une des répliques les plus drôles : « He's kinda like my better half. Not the better-looking half, mind you ». La raison principale pour laquelle j’estime cet épisode à trois étoiles c’est qu’il a tout, sur le papier, d’un « stand alone » sans l’être à l’écran. Malgré sa forme, le fond est en effet bel et bien présent : on continue d’explorer le « deuil » de Cristina. Autant dans le précédent épisode, le processus me semblait beaucoup trop long, autant là, Seattle Medical permet un certain renouvellement. Autre point positif, la relation Callie / Arizona n’est pas délaissée et l’on assiste même à un probable départ temporaire du duo (le temps de la grossesse de Jessica Capshaw). Le cas Jackson est également abordé et l’on découvre pour la première fois la façon dont il parvient à gérer le stress post-traumatique. Son enfermement est prétexte à un rapprochement assez subtil avec Teddy, mais on peut également y voir une critique sur l’excès des systèmes de sécurité dans les lieux publics et la psychose qu’ils peuvent engendrer.

    Le point faible qui peut être relevé pour cet épisode est le portrait trop caricatural, mais aussi trompeur, des personnages, particulièrement avec Bailey qui enlace les patients, pleure et fait preuve d’empathie (mention d’ailleurs à Mandy Moore, qui n’a jamais été aussi touchante depuis Walk to remember). Un défaut qui s’avère être en même temps une qualité, les protagonistes de télé-réalité étant souvent « unidimensionnels ». Souci de réalisme ou lacune scénaristique ? Le simple fait de s’interroger mérite que l’on donne à ce « These armes of mine » un certain intérêt et surtout du crédit.

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// Bilan // Fortement déçu par la saison 6 de Grey’s Anatomy, j’avais trouvé avec Mercy une sorte de médicament générique (désolé). Cette dernière avait fait, elle aussi, venir une équipe de télévision pour filmer les coulisses de son hôpital, ou du moins le Dr Briggs (interprété par James van der Beek) faisait l’objet d’un docu-réalité. L’idée n’était pas forcément intéressante et, finalement, ne servait pas vraiment le récit. Quant à Nip/Tuck, son brûlot contre le genre se contentait de cracher dans la soupe pour mieux la faire manger. Avec de tels exemples, autant avoir des appréhensions à l’annonce d’un épisode « docu-réalité » de Grey’s Anatomy. Celui-ci est un succès à tous les niveaux, sur le fond comme sur la forme, tout en rendant plus ou moins hommage à la télé-réalité. Le meilleur épisode de la saison à ce stade.

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4 novembre 2010

The Walking Dead [Pilot]

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Days Gone Bye (Series Premiere) // 5 3oo ooo tlsp.

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What About ?

Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe de d'hommes et de femmes mené par l'officier Rick Grimes tente de survivre...

Who's Who ?

Créée par Frank Darabont et Robert Kirkman. Avec Andrew Lincoln (L'Arnacoeur, Afterlife, Love Actually) dans le rôle de Rick Grimes, Sarah Wayne Callies (Prison Break) dans le rôle de Lori Grimes, Jon Bernthal (The Class) dans le rôle de Shane, Laurie Holden dans le rôle d'Andrea, Emma Bell dans le rôle d'Amy, Robert Singleton dans le rôle de T-Dog, Jeffrey DeMunn dans le rôle de Dale...

So What ?

"Sleeping Dead". L'expression n'est pas de moi mais elle convient parfaitement à mon ressenti quant à ce pilote très attendu qui m'a l'effet d'un somnifère. D'un point de vue purement esthétique, il est superbe. On pense forcément à 28 jours plus tard et Je suis une légende. Je n'aime pas dire qu'on se croirait au cinéma, mais c'est pourtant ça. AMC a fait chauffer le chéquier et ça se voit. Les zombies ne sont pas ridicules. Je dirais même qu'ils ont rarement autant fait flipper visuellement. Un exploit que ça ne paraisse pas kitsch ! En revanche, dans le pilote en tous cas, ils ne font pas grand chose d'autre qu'effectuer une chorégraphie parfaite et dévorer un cheval. Je m'attendais à sursauter à tout moment et ça n'est pas arrivé une seule fois. C'est un peu dommage, ça fait partie du truc. L'ambition d'AMC est claire : renouveler le genre en insufflant son style, qui est synonyme de profondeur et de lenteur. Ca pourrait même parfois s'apparenter à de la prétention, mais je n'irai pas jusque là. J'aime trop Breaking Bad et l'ambiance de Rubicon pour ça. Toujours est-il qu'il ne se passe pas grand chose dans ce premier épisode, qui consiste en grande partie à suivre le héros, Rick Grimes, dans sa découverte du nouveau monde post-apocalyptique après avoir passé plusieurs jours dans le coma. C'est une introduction envoutante, fascinante parfois, mais pas si oppressante et pas si angoissante que je l'aurais souhaité. Peut-être est-ce dû à l'absence de musique, pas si efficace que ça. Certains passages sont soporifiques et c'est là que la série atteint ses limites. En même temps, un pilote d'1h10, c'est beaucoup trop. 

Mais, et c'est important : il y a du fond. Et ce n'est pas si souvent dans les récits de zombie. On ressent la détresse de Rick, ainsi que celle du père et du fils qui l'accueillent, terrifiés et hantés par le souvenir d'une femme et d'une mère devenue morte-vivante. Il y avait dans ces scènes beaucoup d'émotion. Les scénaristes ont clairement des choses à dire mais ils risquent de prendre leur temps. Au sujet des personnages secondaires, ils sont apparus trop peu pour émettre un jugement. Mais l'entrée en matière ne m'a pas paru très efficace. Je dois dire que j'ai quand même été surpris par la relation entre Lori et Shane. Je ne pensais pas que The Walking Dead verserait dans ce genre d'histoire. Je suis plutôt preneur. Une dernière chose : je ne suis vraiment pas fan de la scène d'ouverture, pas subtile pour deux sous, pas très AMC pour le coup. Le message est tellement évident : nous on est sur le câble et on n'hésitera pas à faire gicler la cervelle des petites filles ! Mouais... Le fait que ce soit un flashforward n'a a priori aucun intérêt en plus.      

The Walking Dead, c'est forcément bien parce que c'est unique en son genre à la télévision, parce que c'est impressionnant visuellement et parce que ça repousse certaines limites. Mais ce qui serait encore mieux, c'est qu'elle fasse tout ça sans prétention et avec un peu plus de rythme. Je serais au rendez-vous pour les épisodes suivants quoiqu'il arrive mais il en faudra plus pour me convaincre. Et ne parlez pas déjà de chef d'oeuvre par pitié !   

1 novembre 2010

The Big C [1x 10]

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Divine Intervention // 705 ooo tlsp.

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   Une intervention divine. Il fallait bien ça pour que Cathy tente de réparer les erreurs qu'elle a commises depuis le pilote. Enfin erreurs... Je ne considère pas ses actions de cette façon mais c'est ainsi qu'elles nous sont présentées. L'intervention divine n'est finalement pas celle que l'on croit. La baffe de Marlene est à mon sens le déclencheur, pas une soudaine envie de s'en remettre à Dieu. La rédemption la plus intéressante est certainement celle qu'elle entame avec Andrea. On en découvre beaucoup sur la jeune fille, qui s'est inventée une vie désastreuse alors qu'elle est la petite dernière d'une famille soudée. On est bien loin de Precious donc. Pourquoi a-t-elle menti de la sorte ? Et pourquoi veut-elle faire croire à Cathy qu'elle la déteste alors qu'elle ne parle que d'elle à ses parents ? Sans doute pour attirer l'attention autrement que par son surpoids, et pour excuser un échec scolaire qui n'est dû qu'à sa fainéantise. J'aime beaucoup la Andrea qui se cache derrière une grosse carapace. J'espère la revoir plus souvent, tant qu'elle ne perd pas son humour légendaire. J'ai quand même le sentiment qu'une boucle est bouclée pour le personnage, un peu pour les autres aussi. Ca ressemblait presque à un Season Finale quand on y pense...

   La réconciliation entre Cathy et son ex-future-meilleure-amie s'est faite en douceur, sans temps particulièrement fort. La présence de Cynthia Nixon a suffi à me ravir, mais je reconnais que c'est un peu léger. En revanche, le duo Sean/Rebecca fonctionne très bien ! On en viendrait presque à espérer que leur flirt se prolonge. C'est finalement du coté de Paul que l'épisode ne fonctionne pas du tout. Son histoire avec la catin supporter de rugby n'est pas intéressante tant elle est prévisible, en plus d'être gratuitement vulgaire, un peu à la Californication. C'est digne de Charlie vous voyez. Après un détour par l'église, avec gospel, sourires et larmes, Cathy réalise l'impensable : elle avoue à Paul qu'elle est atteinte d'un cancer. Il faudra attendre le prochain épisode pour connaître sa réaction mais c'est extrêmement surprenant ! Je pensais vraiment que ce serait une des dernières personnes à qui elle l'avouerait avec son fils. Les répercussions seront intéressantes mais je me demande si les scénaristes ne sont pas en train de se tirer une balle dans le pied...   

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// Bilan // Malgré quelques scènes excellentes (le monologue à l'église, le dialogue Cathy/Marlene) et malgré le cliffhanger, j'ai trouvé cet épisode un peu décevant et curieux dans le fond et dans la forme. Cathy est en train de perdre sa liberté chérie alors qu'elle venait à peine de la gagner. Pourquoi partir dans cette direction si tôt ?

13 novembre 2010

The Big C [1x 12]

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Everything That Rises // 8oo ooo tlsp.

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   "When it’s really your time to go, I’ll be waiting on you. But until then, live your life as hard as you can." Rien que pour cette phrase et cette magnifique scène finale, je ne regrette pas que Marlene ait passé l'arme à gauche. C'était totalement inattendu, carrément audacieux aussi puisque les scénaristes perdent là un personnage extraordinaire qui apportait beaucoup tant dans l'humour que dans l'émotion, et tellement poignant. J'ai retrouvé pendant l'espace de quelques secondes, les dernières de l'épisode, ce que je reprochais à la série d'avoir perdu depuis quelques temps : des symboles forts et une réalisation brillante. Le "coucou" de l'horloge sonne comme un "wake-up call" pour Marlene. La dureté de Paul également. Il est temps qu'elle s'en aille car elle n'est plus seulement devenue dangereuse pour elle-même, mais aussi pour les autres, en particulier Adam dans ce cas précis. Elle fait preuve d'un courage exemplaire. The Big C aura parlé de la vieillesse de la manière la plus belle et réaliste qui soit, comme rarement cela avait été fait à la télévision. La perte de mémoire, la perte de contrôle, l'abandon de soi... Marlene nous manquera forcément beaucoup mais c'est une nouvelle page qui se tourne. La série avance à la vitesse de la lumière quand on y pense. J'ignore si c'est une bonne chose sur le long terme mais épisode par épisode, c'est d'une force incroyable !

   Il n'y a rien qui soit à jeter dans cet épisode. J'ai ressenti une émotion dans chaque scène. Le message que Cathy laisse sur le répondeur de Mia, la prétendante d'Adam, était fabuleux. Une fois de plus, Laura Linney a été impeccable. Je ne me lasse pas de la voir si bonne, les larmes aux yeux souvent. Il y avait quelques instants plus légers, avec l'apparition de Liam Neeson en renfort. C'était lui le "Bee Man". J'avoue que c'était très drôle bien que le road trip au Canada avait finalement peu d'intérêt dans le fond. Cathy n'y croyait déjà plus alors qu'à la fin de l'épisode précédent, elle était plus convaincue que jamais. Elle est quand même allée au bout de son aventure en compagnie de son cher médecin, qui en a profité pour lui avouer ses sentiments. "Choose the One Who Lives". Ca aussi c'était déchirant. Il semblerait que Cathy prenne les bonnes décisions désormais après sa période fofolle. Mais est-ce vraiment ce que l'on attend d'elle ? La dernière chose qui m'a beaucoup plu, c'est le nouveau Paul, aux petits soins pour sa femme, sans doute trop, qui lui a confectionné un "Vision Board" du plus bel effet. Ca m'a donné envie d'en faire un. J'aime ce que ça représente, la force que cela apporte. Surmonter les jours, que l'on soit atteint d'un cancer ou pas, reste la plus grande épreuve de la vie...

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// Bilan // Et s'il me manquait des mots ?

18 novembre 2010

The Big C [1x 13]

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Taking The Plunge (Season Finale) // 957 ooo tlsp.

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"Lullaby"

Send a wish upon a star
Do the work and you'll go far
Send a wish upon a star
Make a map and there you are

Send a hope upon a wave
A dying wish before the grave
Send a hope upon a wave
For all this souls you failed to save

And you stood tall
Now you will fall
Don't break the spell
Of a life spent trying to do well
And you stood tall
Now you will fall
Don't break the spell
Of a life spent trying to do well

Send a question in the wind
It's hard to know where to begin
So send the question in the wind
And give an answer to a friend

Place your past into a book
Put in everything you ever took
Place your past into a book
Burn the pages let them cook

And you stood tall
Now you will fall
Don't break the spell
Of a life spent trying to do well
And you stood tall
Now you will fall
Don't break the spell
Of a life spent trying to do well

Send a wish upon a star
Send a wish upon a star

(...)

Sia.

____________

   Au risque de me confondre en niaiseries et de me transformer en drama queen, je ne peux vous cacher que ce dernier épisode de la première saison de The Big C m'a bouleversé, à la fois pour ce qu'il représente, ce mélange d'amertume et d'espoir qui fait le sel de la vie, et pour ce qu'il signifie à titre plus personnel alors que ma propre vie est en train de changer. En espérant qu'elle soit belle... En commençant cette série, je ne pensais pas qu'elle me rendrait si triste et si heureux à la fois. Je ne pensais pas qu'elle serait si bonne même si elle partait avec un atout considérable : Laura Linney. Je ne pensais pas qu'elle me manquerait déjà à peine l'épisode achevé.

   Je n'ai pas envie de faire une critique classique de Taking The Plunge, ce serait le fondre dans la masse alors qu'il est exceptionnel, à l'image de la série. Je n'énumérerai pas tout ce qui m'a plu et tout ce qui ne m'a pas déçu. A vrai dire, je préférerai presque ne rien dire. J'ai peur de gâcher cet instant. Je n'ai pas envie de le salir avec des mots maladroits. Alors je dirai simplement que chaque seconde de chaque scène était merveilleuse, que chaque regard de chaque personnage était éprouvant, que chaque silence de Cathy était une douleur et que chaque minute avant de la retrouver sera terriblement longue. J'espère porter un peu d'elle en moi ces prochains mois car le message de The Big C a beau être le plus simple du monde, il est aussi le plus difficile à suivre jour après jour : profiter de chaque minute comme si c'était la dernière...

   Pour partager malgré tout nos expériences de téléspectateurs, laissez-moi vous dire combien je me suis senti heureux et fier de Sean lorsqu'il a pris la décision de grandir (et de prendre une douche), combien je suis ravi que Cynthia Nixon fasse partie définitivement de l'aventure, combien le passage où Adam découvre tous ses futurs cadeaux m'a déchiré le coeur, et combien la dernière scène m'a arraché ce qu'il en restait, face à une Cathy rayonnante et une Marlene plus vivante que jamais... quelque part... ailleurs... Le choc, le déni, la colère, la dépression et l'acceptation. L'été, l'automne, l'hiver et le printemps. The Big C n'a certainement pas fini de nous émouvoir à la perfection.           

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Il y a Six Feet Under. Puis juste après, il y a The Big C.

31 décembre 2010

Fringe [3x 08]

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Entrada // 5 13o ooo tlsp.

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   Conscient des quelques faiblesses de cet épisode-événement, je ne peux me résoudre à lui accorder moins de quatre étoiles. C'était épique, c'était passionnant, c'était bouleversant, mais ce n'était pas surprenant. Je pardonne les scénaristes qui ont tout de même réussi à construire une grande histoire. Les 8 minutes 30 qui ouvrent l'épisode, tout en silence et en obscurité, habitées par la menace rampante que représente FauxLivia, étaient magistrales. Peut-être les plus intenses de la série à ce jour. Je me méfie toujours de ce genre de grandes phrases que l'on regrette aussitôt après les avoir écrites mais je suis sûr de mon coup cette fois. C'était vraiment bon. Le détail qui tue : le générique bleu-rouge. Pour contre-balancer cette pluie de compliments, je me dois de relever une scène ratée : celle que partagent Broyles et sa femme dans le Central Park exotique. J'ai bien saisi le message sur l'espoir et l'importance qu'il a eu par la suite mais l'émotion a été effleurée. C'était soit trop rapide, soit mal dialogué, soit les deux. Ils sont passés à coté de cette scène en tous cas. Dommage. Broyles était d'ailleurs le véritable héros de cet épisode, ce que le précédent laissait présager. Un héros qui a d'ailleurs donné sa vie pour tenter de sauver son univers, mais qui a pu partir l'esprit tranquille puisque celui qu'il aime le plus au monde -son fils- a retrouvé la paix. J'espère que notre Broyles prendra lui aussi de l'importance dans les prochains épisodes. C'est l'occasion ou jamais.

   Les conséquences de cet épisode risquent d'être nombreuses et cela renforce mon sentiment ces derniers temps que chaque nouvel épisode de Fringe marque un nouveau tournant dans l'Histoire de la série et de sa mythologie. On peut d'abord imaginer que Peter va radicalement changer de comportement. Comment va-t-il agir avec Olivia ? Leur relation va-t-elle repartir à zéro alors qu'elle était prête à prendre son envol ? Je le crains. Et c'est en même temps une belle façon de relancer l'intérêt. Je ne pensais pas dire ça un jour mais je les veux ensemble désormais. Je les veux en pyjamas dans le même lit. Je les veux qui s'embrassent et qui font l'amour. J'ai tellement peur qu'on coupe ses ailes à la série que j'aimerais au moins avant cela que l'on donne une chance à leur couple. Là encore, c'est l'occasion ou jamais. Le retour d'Olivia dans notre Monde ne marque de toute façon pas la fin de la lutte entre les deux univers. On peut même le voir comme une déclaration de guerre officielle ! FauxLivia est sortie indemne, on n'a pas eu de face à face entre elle et son double... autant dire que la suite de la saison est prometteuse. Les deux Walter n'ont pas eu l'occasion de se rencontrer non plus. Ca aussi c'est quelque chose que l'on attend et qui paraît inéluctable. Et puis je crois par ailleurs toujours en réveil d'Astrid. Pour terminer, parce que je ne l'ai pas assez dit dans mes dernières reviews : Walter est toujours aussi tordant. Son histoire où il racontre s'être trompé de maison et donc de femme une fois dans les années 60 (70 ?) m'a bien fait marrer.   

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// Bilan // Il est rare qu'une saison atteigne son apogée au bout de huit épisodes. Doit-on en conclure que le meilleur de la saison 3 de Fringe est encore à venir ?

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6 janvier 2011

V [2x 01]

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Red Rain (Season Premiere) // 6 6oo ooo tlsp.

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   Commencer une saison 2 sur une scène "à la FlashForward" (sans les moyens qui vont avec) qui se révèle être petit à petit un cauchemar d'Erica, c'est couillu tant c'est idiot. Quand on a offert une première saison aussi moyenne, voire mauvaise, on évite d'énerver le public de manière aussi frontale. Un des principaux reproches qui a été fait à la série, c'est son manque d'action, ses lenteurs inutiles et les menaces d'Anna qu'elle peinait à mettre à exécution. Il a fallu attendre le 13ème épisode pour qu'elle se lance enfin et ce Season Premiere donne l'impression que les scénaristes ne savaient pas très bien ce qu'ils allaient faire de son "red sky". L'explication offerte est claire mais peu convaincante, et la résolution est plus que rapide. Quant aux effets-spéciaux, ils sont toujours aussi brouillons ! Et il ne suffit pas de caler un filtre rouge pour faire illusion. Cette série manque vraiment de moyens. Elle ne peut même pas se rattraper sur sa qualité visuelle...

   Dans le vaisseau d'Anna, rien n'a changé. La reine passe son temps à lancer des regards mystérieux et inquiétants devant ses baies vitrées. Elle fait tout un tas de promesses à ses disciples et par sa voix, les scénaristes nous en font à nous. J'espère qu'ils les honoreront cette fois. Ils ne nous ont en tous cas jamais promis de rendre les personnages intéressants et attachants. Ils n'ont donc pas menti. Erica, dont on soupçonnait enfin de l'ambition dans le Season Finale, repart en mode automatique. Ses acolytes sont toujours aussi vides, que ce soit le Père qui ne sert à rien ou le Hobbes qui... ne sert à rien non plus. Chad ? Il va dans la mauvaise direction, celle de la Résistance. C'est beaucoup moins alléchant scénaristiquement parlant. Chez Ryan, il est difficile de déceler une quelconque émotion. Morris Chestnut n'est pas bon hors scènes d'action et on offre de toute façon pas l'occasion au personnage de s'appesantir. Reste Tyler, du coté des humains, qui ne fait pas le poids face au charisme de sa dulcinée et qui reste agaçant par sa seule présence dans une scène.   

   Je dois reconnaître quelques améliorations bienvenues cela dit. D'abord, cette tentative timide d'apporter de l'humour dans les dialogues. Cela passe essentiellement par le nouveau personnage incarné par l'ancien Reaper Bret Harrison. Sa prestation est loin d'être mémorable mais son arrivée dans l'équipe est une bonne chose s'il est utilisé à bon escient. Ensuite, on sent que les producteurs ne lâchent pas le morceau et qu'ils ont envie de croire que la série peut encore marcher. Ils se font des illusions mais c'est bien tenté. A ce titre, l'arrivée de Jane Badler, l'ancienne Diana devenue mère d'Anna, fait son petit effet même si on en parle depuis un moment dans les médias et que la surprise était donc impossible. La scène est kitsch au possible mais digne de l'originale ! De la même manière, ils osent enfin nous montrer les lézards, que ce soit sous forme de squelette ou bien vivants, la peau verte et suintante. Là encore, le travail visuel est très approximatif mais c'est l'intention qui compte, non ? Je ne sais pas pourquoi je suis aussi indulgent...    

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// Bilan // Dans la mesure où les vrais bons épisodes de V n'existent pas (encore ?) et les épisodes corrects se comptent sur les doigts d'une main, on peut considérer que ce Season Premiere correspond à peu près au 3ème ou au 4ème doigt. On a eu droit à bien pire, mais rarement à mieux. Rien de très prometteur pour la saison 2 en somme mais rien d'abobinablement rédhibitoire non plus...

8 janvier 2011

How I Met Your Mother [6x 13]

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Bad News // 1o 15o ooo tlsp.

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   Comme lors de l'épisode précédent, les scénaristes d'How I Met ont choisi de se concentrer sur l'émotion en traitant de sujets graves -la stérilité et la mort- à leur façon. Il en ressort la même impression : on est touché, ému, mais le quota de sourires et de rires est loin, très loin d'être rempli. Barney fait ce qu'il peut mais son running-gag laser-tag ne fait rire que lui. Je ne sais pas si cette obsession régressive était faite exprès, afin de mettre en évidence que lui ne grandissait pas tandis que ses amis oui, mais ce n'était pas drôle. Quant à son doppleganger, disons qu'il était intéressant de voir Neil Patrick Harris dans un autre registre, plus sérieux, mais ça ne comportait pas un grand intérêt. Puis j'avais sans cesse l'impression que l'acteur luttait de toutes ses forces pour ne pas éclater de rire. La partie consacrée à Robin et son nouveau job, très à part du reste de la troupe, ne correspondait pas à du grand Robin. Puis c'est trop facile de faire un best-of Robin Sparkles/Sherbatasky quand on ne sait pas trop quoi raconter. J'espère que cela n'annonce pas une période noire pour le personnage, qui reste encore et toujours mon préféré je le rappelle. Au sujet de Ted, il n'y a rien mais alors rien à dire ! Il était physiquement présent mais absent dans les intrigues et les dialogues. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais tout au long de l'épisode, des chiffres qui correspondaient à un décompte allant de 50 à 1 se sont insérés dans les décors et les accessoires. Idée amusante ! Tout cela pour nous amener à la fameuse "bad news" du titre de l'épisode... 

    Les scènes vraiment poignantes dans How I Met sont rares mais c'est bon de savoir que la série peut se le permettre de temps en temps, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de sitcoms au final. Ce n'a pas toujours été réussi mais cette fois, chapeau à Jason Segel et Alyson Hannigan qui ont délivré une performance de qualité. Les deux étoiles que j'ai donné à cette critique leur sont quasiment dédiées car tout le reste de leur intrigue, qui prenait beaucoup de place il faut bien le dire, n'était pas follichon. On savait bien depuis l'épisode précédent que Lily allait tomber enceinte donc créer un suspense autour de la possible stérilité de l'un des deux n'était pas très judicieux. Tout s'est déroulé comme prévu et sans moments hilarants. Je retiens à la grande limite le passage où les parents de Marshall l'empêchent de se masturber, mais c'était un peu lourd à la longue.   

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// Bilan // Rien que pour LA scène d'émotion finale, cet épisode mérite d'être vu. Elle l'a clairement sauvé étant donné que le reste est limite mauvais, digne de Rules Of Engagement

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20 décembre 2010

Ciné Mix [Octobre - Décembre 2010]

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   HAPPY FEW. 44030377 Ou l'art de nous faire croire pendant 1h30 avec sensualité et désinvolture que l'échangisme, ça peut être excitant et bénéfique. Puis vient la débandade attendue. Original et troublant. LES PETITS MOUCHOIRS. 44030378 Les Bronzés au Cap Ferret, l'émotion en plus. Facile mais bouleversant. THE SOCIAL NETWORK. 44030377 Brillant, fascinant, incroyable. Mais où est le supplément d'âme ? 

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   KABOOM. 44030375_p My Heart Went Kaboom. Mais certainement pas pour le film. Parodier un genre qui est presque parodique en soi, ça ne mène nulle part. BURIED. 44030376 Un exercice de style qui atteint ses limites, une angoisse qui se fait attendre... Mais il fallait oser. POTICHE. 44030377 Pour le jogging de Catherine Deneuve, pour le brushing de Judith Godrèche, pour le décolleté de Karin Viard, pour les pantalons serrés de Jérémie Renier. Et aussi parce que c'est sacrément drôle !      

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   Bébé mode d'emploi. 44030376 Quand la diva Katherine Heigl veut, elle peut. De la part de Greg Berlanti, je m'attendais à mieux. Mais du point de vue du divertissement pur, on passe un agréable moment, c'est indéniable. Burlesque. 44030375_p Une comédie musicale qui ressemblait à un flop depuis sa conception. Le choix de Christina Aguilera dans le rôle principal a fini d'enfoncer le clou. Hormis quelques prestations remarquables et une Cher étonnamment convaincante, ce film n'a rien pour lui. The Tourist. 44030375_p Ennuyeux et inintéressant. Un film sans doute commandé par l'office du tourisme de Venise. 

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   The Kids Are Allright. 44030377 Même si ce film manque grandement de glamour, un parti-pris qui sonne comme une marque d'indépendance un peu crétine, et même si les fameux "Kids" manquent un peu de profondeur, cette histoire est attachante et réaliste.   

18 avril 2011

United States Of Tara [3x 03]

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The Full Fuck You Finger // 406 ooo tlsp.

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    Les femmes Gregson sont définitivement folles (et je n'inclus pas là-dedans Marshall hein). Après la mère, la soeur et la fille, voici la belle-mère ! Comme d'habitude, Frances Conroy incarne à la perfection une timbrée, la mère de Max, qui reste enfermée chez elle depuis que son mari l'a abandonné et qui s'amuse beaucoup avec sa boîte aux lettres en attendant. Ah et l'actrice louche comme jamais mais je n'arrive pas à savoir si c'est voulu, histoire de donner une allure encore plus excentrique au personnage, ou un vrai problème contre lequel elle ne peut rien faire. La scène qu'elle a partagé avec Marshall au beau milieu d'une pièce remplie de décorations de noël m'a beaucoup touché. Cela dit, j'ai dû mal à interpréter la réponse du jeune garçon : lorsque sa grand-mère lui demande ce que ça fait d'être gay, il lui répond que "C'est un peu noël tous les jours". Conviction ? Ironie ? Tentative de la rassurer ? Cette rencontre nous en dit en tous cas long sur Max, le secret et discret Max, parfois un peu transparent même. S'il s'est marié avec Tara, folle à sa manière, ce n'est pas un hasard : sa mère, même si elle ne se transforme pas, est loin d'être nette elle aussi. Il parait que les hommes cherchent toujours en la femme de leur vie quelque chose qui leur rappelle leur mère. Je crois qu'il a trouvé, mais vraiment bien trouvé ! 

   Avez-vous trouvé cet épisode aussi bavard que moi ? Kate n'a pas arrêté ! C'était sa façon à elle d'exprimer à la fois son stress et son excitation. Ca peut être agaçant, surtout pour les gens qu'elle inonde de paroles et qui n'ont rien demandé, mais c'est beaucoup moins nocif que ce que fait sa mère alors... Le monde est contre elle et il se déchaîne : son départ au Japon est rapidement rendu impossible. D'une part, on sent que ce n'est pas le monde qui est contre elle mais les scénaristes, qui veulent absolument la garder avec eux et qui n'ont certainement jamais eu l'intention de la laisser vraiment partir. D'autre part, ces gens sont devins ! Voir cet épisode quelques jours après la catastrophe en Asie, c'est un peu perturbant. Mais ça inscrit aussi la série dans une réalité, sans le vouloir, et ça la rend certainement encore plus forte. J'ai particulièrement apprécié la petite lettre d'adieu que Kate a écrit à sa famille. C'était court mais émouvant.

   Du coté de Tara, c'est un festival ! Charmaine, comme Kate, n'arrête pas de se plaindre. Les hormones ,se défend-t-elle. Tara s'en prend donc plein la gueule et comme elle veut gérer à la fois sa vie de famille, ses nouvelles activités d'étudiante et la baby shower de sa soeur, elle explose. L'occasion rêvée pour voir défiler les alters les uns après les autres. Alice est revenue quelques instants et c'était, comme toujours, très drôle. Puis Buck a commis un ou deux méfaits tranquillement, sans que Max ne s'inquiéte outre-mesure (ce que j'ai trouvé bizarre sur le coup, surtout après ce qu'a fait Buck la saison passée). Et enfin, T. nous a offert du grand T. dans un supermarché. L'hystérie a monté crescendo au fil de l'épisode et se termine de manière gentiment dramatique : Charmaine perd les eaux au moment où T. se fait percuter par une autre voiture. Mais ça aurait bien pu être bien pire : je voyais déjà T. foncer dans Charmaine !

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// Bilan // Un épisode mené tambour battant par une distribution particulièrement inspirée, de la nouvelle venue Frances Conroy, à l'habituelle habitée Toni Collette, en passant par une Brie Larson qui n'a pas à rougir à coté de ses collègues féminines. Fuck yeah !

13 juin 2011

Raising Hope [Saison 1]

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Saison 1 // 6 ooo ooo de tlsp. en moyenne

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    L'an passé, Modern Family créait la surprise, devenant la meilleure comédie familiale lancée ces cinq dernières années. The Middle ne déméritait pas. Ces deux séries ont un point commun : elles détournent les petites scènes de la vie quotidienne avec humour et tendresse. Cette saison, leur cousine barrée, Raising Hope, est née. Elle a réussi à combler un vide laissé par Arrested Development en osant la folie, l'absurde et le politiquement incorrect. Le pilote, très bien réalisé et particulièrement rythmé, n'était pas un leurre : toute la saison est dans la même veine. Malgré quelques faiblesses, qui viennent à mon sens surtout des délires autour du supermarché Howdys, il n'y a que des bons épisodes et quelques très bons épisodes. En la matière, le final est à la hauteur du premier épisode : il y fait abondamment référence, tout en racontant avec ingéniosité comment nos personnages chéris en sont arrivés là où ils en sont aujourd'hui. C'était malin et infiniment touchant.

   Petit à petit, l'éducation de Hope, le propos initial, est abandonnée pour laisser à Virginia et Burt toute la place qu'ils méritent, volant même bien souvent la vedette à Jimmy, qui est très attachant mais qui ne serait pas grand chose sans la galerie de personnages doux-dingues qui l'entourent. D'ailleurs, ses sentiments pour Sabrina, bien qu'attendrissants, n'apportent pas grand chose à l'ensemble la plupart du temps. Mais Lucas Neff est vraiment bon, une belle révélation, et il tient la dragée haute à Martha Plimpton, absolument géniale, et Garret Dillahunt, étonnamment charmant. Ils excellent dans la registre de la comédie alors que ce n'est pourtant pas celui qui les a faits connaître. Je ne suis pas un grand fan de My Name Is Earl, plus par méconnaissance qu'autre chose, mais j'ai le sentiment que Greg Garcia, le créateur des deux séries, a réussi à insuffler ici plus de tendresse et d'émotion. Et ça fait pour moi toute la différence. Maw Maw, qui est sans conteste mon personnage préféré, est le parfait exemple de cette réussite : elle est attachante, et parfois franchement émouvante, tout en étant hilarante et totalement irrévérencieuse. Il fallait oser se servir de la maladie d'Alzheimer de cette manière. Je me souviens de cet épisode où Burt et Virginia l'enferment dans sa chambre et ne la nourrissent qu'à travers un tuyau. C'était choquant quelque part, je n'étais pas certain d'avoir le droit d'en rire, mais c'est l'humour qui l'a finalement emporté. Cloris Leachman, du haut de ses 85 ans, a du mérite ! Je suis également très fan des délires musicaux de Shelley et j'aimerais beaucoup que le personnage soit encore plus présent en saison 2. En revanche, les producteurs ont bien fait de se débarrasser de l'oncle, pas très drôle. Je n'ai d'ailleurs pas adoré l'épisode où il revient avec une bande de polygames. L'idée était géniale mais le résultat pas vraiment à la hauteur. Et Mary-Lynn Rajskub méritait mieux ! D'autres guest sont venus égayer la saison avec plus ou moins de réussite, dont l'ensemble du casting de My Name Is Earl : Jason Lee en rockeur sur le retour, Jaime Pressly en épouse hystérique et Ethan Suplee dans le rôle de son mari "battu". Ca me donnerait presque envie de redonner une chance à cette série tiens... Parmi les meilleurs épisodes de la saison, outre le premiere et le finale, je retiendrais l'épisode Blue Dots, super osé sur le sujet des déliquants sexuels, l'épisode d'Halloween, celui de Thanksgiving, l'épisode sur les germes, celui où Hope tombe malade, ce qui créé un vent de panique chez les Chance car ils n'ont pas d'assurance maladie... Car, sous couvert d'humour, Raising Hope dénonce certaines faiblesses et hypocrisies typiquement américaines. Elle se permet cela aussi. Sans compter les nombreuses réfèrences télévisuelles, même aux séries concurrentes comme... Modern Family ! 

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// Bilan // Raising Hope ou la série qui, cette saison, m'a redonné foi en la comédie, et qui a mis la barre très haut. L'espoir d'un avenir meilleur pour le genre ? En la matière, la saison prochaine pourrait être exceptionnelle... En attendant, les Chance vont me manquer. Je ne m'attendais pas à ça. Ca faisait combien de temps qu'une comédie ne m'avait pas autant amusé et étonné ? Ah oui, depuis Arrested Development (bis repetita) !

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