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Des News En Séries, Le Blog
22 février 2012

The Vampire Diaries [3x 15]

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All My Children // 2 900 000 tlsp.

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   Bam ! On croyait tous -logiquement- que le plan machiavélique et glauque de cette chère Esther allait occuper le reste de la saison jusqu'au final mais non, les scénaristes en ont décidé autrement, quitte à se vautrer un peu. S'ils ont estimé que ça ne valait pas le coup d'étendre cette intrigue trop longtemps, je veux bien leur faire confiance. On sait leur goût pour la rapidité et ça leur a souvent réussi. Mais ça me gène un peu quand même que le travail d'exposition autour d'Esther et des Originals soit si rapidement et si facilement balayé. Qu'Elena serve encore une fois de monnaie d'échange, c'est déjà lourd, mais quand en plus ça se termine, sans surprise, de la même façon -Bonnie servant de dommage collatéral et Damon se sacrifiant- c'est juste ennuyeux (et ennuyant d'ailleurs). Il y avait malgré tout de bonnes choses au milieu de tout ça, notamment les face à face entre Elena et Rebekah, du saut du lit après la nuit d'amour avec Damon à la course poursuite dans la grotte. Les passages incluant Elijah et Elena, ou Elijah et les frères Savaltore ou encore Elijah et sa mère -bref, ceux incluant Elijah- étaient assez réussis aussi, bien que les dialogues ne soient pas toujours à la hauteur. En revanche, Klaus était plus en retrait. Ce n'est pas un mal en soi mais quand on pense que tout ce qui se passe actuellement, c'est à cause de lui, on s'attend à une plus grande implication de sa part. D'un autre coté, on aime bien le voir flirter avec Caroline, qui lui résiste toujours pour le moment, et son duo avec Kol, l'autre frère, n'était pas désagréable à suivre. Ce personnage manque forcément d'épaisseur en seulement deux petits épisodes mais il a un potentiel, finalement. Celui de devenir très vite agaçant. Et c'est mieux que celui d'être transparent (le destin de Finn). Au final, on se doute bien qu'Esther ne va pas en rester là, mais impossible de savoir quel sera son prochain angle d'attaque, ni même s'il va falloir attendre le final pour la voir passer à l'action. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m'étonnerait pas que Jeremy ait un rôle à jouer dans cette histoire. Genre Esther va le chercher là où il est pour s'assurer que, cette fois, Elena, Damon et Stefan ne la trahissent pas. Mais c'est une option parmi de très nombreuses autres...

  J'aimerais bien me pencher quelques instants sur le cas de Bonnie mais, une fois de plus, même quand il lui arrive quelque chose de pretty huge, les auteurs ne lui laissent pas l'occasion de briller un peu. Ou alors ils savent que Kat Graham va de toute façon tout faire foirer avec son jeu. Du coup, elle passe encore pour une idiote pas cohérente dans ses réactions en pleurant sa mère -qui n'est pas morte après tout- alors qu'elle la détestait depuis des années et elle tire la gueule à Elena qui, pour une fois, y est un peu pour rien dans ce qui s'est passé ! Certes, si elle n'existait pas, tout ça n'arriverait peut-être pas, mais si Bonnie n'existait pas... ah... eh bien Vampire Diaries serait une bien meilleure série. Na ! Dois-je vraiment évoquer la storyline du serial killer ? Je me dois de le faire, conscience professionnelle oblige : c'était nul. Déjà que ce n'est pas une grande idée à la base mais si en plus tout se déroule comme on s'y attendait, à quoi bon ? Le Dr. Fell est donc bien louche, ce qui ne veut pas dire qu'elle est directement la coupable. On penche plus pour une intermédiaire et on espère que, du coup, elle déguerpira vite. Cela fait combien de fois au juste qu'Alaric est entre la vie et la mort ? Non parce qu'en faire un cliffhanger avant cinq semaines de pause, c'est totalement anticlimatique (oui c'est un anglicisme ! "Décevant" si vous préférez) !

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// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries manque foncièrement de suspense et de surprise et engendre plus de frustration et de déception qu'autre chose. Mais il se laisse regarder. Le piège de la série se referme toujours sur nous, quoi qu'il arrive !

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26 février 2012

The L.A. Complex [Saison 1]

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   "I Feel Like We're On The Edge Of Something Great" est une réplique de The L.A. Complex et probablement ce que j'aurais pu m'exclamer après avoir visionné le pilote de la série, dont j'avais fait une review très positive et je ne le regrette absolument pas. La suite a été à la hauteur des promesses, même si six épisodes seulement, c'est extrêmement frustrant. En une rapidité hallucinante, tous les personnages sont devenus très attachants. Que va-t-il advenir d'eux ? La série n'a que moyennement fonctionné au Canada, son pays d'origine, et ne fera certainement pas des scores incroyables sur la CW dans quelques semaines. Mais la barre n'étant pas très haute, tout est encore possible. On croise les doigts...

   Raquel. L'actrice trop âgée, prête à tout pour décrocher un rôle. Dès le pilote, je n'ai pas caché que ma préfèrence allait tout naturellement vers elle. C'est probablement le personnage le plus ambigü et surprenant du lot. On ne sait jamais vraiment si elle est sincère ou si un plan se cache derrière ses sourires, ses bonnes actions et ses déclarations d'amour ou d'amitié. Il se trouve qu'elle agit rarement par simple altruisme, mais elle a un bon fond, c'est certain. Elle l'a montré à l'occasion avec Connor d'ailleurs. Son parcours jalonné d'innombrables déceptions est probablement plus authentique que n'importe quel autre... Connor. Alors que le pilote laissait entendre que l'on suivrait son parcours de mannequin (chose finalement pas si courante dans une série), les auteurs ont préféré le confronter à la réalité d'un mannequin devenu acteur grâce à sa belle gueule et ses atouts physiques de taille mais qui n'est pas assez bon pour tenir la distance au sein d'une série médicale à la Grey's Anatomy. Et le propos est finalement encore plus original. C'est sans aucun doute le personnage au parcours le plus sombre et on se pose sérieusement la question de savoir si ce n'est pas la mort qui l'attend au bout du chemin... Sa descente aux enfers est poignante. On regrettera juste qu'il soit trop souvent déconnecté des autres héros. Tariq. J'avoue qu'en regardant le pilote, sans oser le dire, je trouvais un peu dommage qu'il n'y ait pas de personnage homosexuel, ne serait-ce que pour avoir un spectre le plus large possible. On découvre dans le second épisode que c'est lui qui endosse ce rôle et, là encore, les scénaristes n'ont pas choisi un chemin tout tracé, vu mille fois ailleurs. Si le jeune homme s'assume, ce n'est pas du tout le cas de son amoureux... le rappeur star du label où il fait son stage ! Peut-on considérer leur histoire comme réaliste ? Le doute est permis. Les acteurs se débrouillent à merveille pour faire passer les situations même les plus improbables. Il y a quelque chose de franchement excitant dans cette relation sauvage et passionnée, en plus. L'épisode où le couple s'évade à la montagne a toutefois montré les limites de leur histoire. J'aurais vraiment voulu y croire mais c'était too much trop vite. Le tout plein de muscles qui se laisserait presque tenter par un scrapbook... hum. 

   Nick. Le comique qui a du mal à débuter et, effectivement, à aucun moment au cours des épisodes il ne se montre véritablement drôle sur scène. En dehors, en revanche, il l'est vraiment ! A son insu. Je l'aime beaucoup, il m'amuse. Mais je n'arrive pas à m'enlever de la tête que c'est un Seth Cohen bis. Il a les mêmes atouts que le héros de Newport Beach, la même façon de parler (trop), les mêmes mimiques, et il se retrouve plus ou moins dans la même situation à la fin de la saison 1 : lui qui n'arrive jamais à attirer rien qu'un seule fille dans ses filets en a désormais deux qui s'intéressent fortement à lui ! Déjà vu donc, mais sympathique. Abby. Elle est l'une des prétendantes de Nick et, petit à petit, se fond dans la masse après avoir été plus ou moins présentée comme l'héroïne. Je pense que c'est le personnage le plus faible. Elle est "trop parfaite" pour être vraie. Elle a tous les talents (actrice, chanteuse, musicienne). Elle est jeune, jolie, gentille, franche... bref, elle est presque ennuyeuse mais elle trouve quand même le moyen d'être attachante à sa façon. Alicia. A la base, je ne l'aimais pas beaucoup. Elle semblait trop superficielle, la petite danseuse de la bande. A vrai dire, elle l'est. Mais c'est ce qui fait son charme, ça et une certaine innocence. Mais pas tout à fait. Bref, elle est plus complexe qu'il n'y parait. Et son parcours nous entraîne là où on ne l'attendait pas : dans le milieu du porno ! Cela reste assez léger mais, pour une fois, pas de morale à deux balles. Sans être présentée comme un cadre idyllique non plus, l'industrie du sexe -si importante à Hollywood, on a tendance à l'oublier- n'a pas l'air aussi terrible qu'on le dit. On s'y amuse aussi. Très vite cependant, le piège se referme sur Alicia et les conséquences seront intéressantes. Et si elle devenait vraiment une actrice X ?

    Los Angeles. On peut dire qu'il s'agit d'un personnage à part entière. Même si la série n'est tournée qu'en partie dans la cité des anges, les plans de transition et les quelques scènes sur le toit de la résidence font rêver. Enfin, me font rêver du moins. L'énergie de cette ville immense où tout est possible, les pires choses comme les meilleures, est parfaitement retranscrite. Elle vous aspire, elle peut vous détruire, vous porter au sommet... Elle est sans limites. Il est facile d'y entrer mais il est bien plus difficile d'y rester. Les auteurs ont su créer une intimité dans l'immensité grâce à ce Melrose Place bis pour artistes sans le sou. On peut grandement remercier pour cela le petit groupe qui chante plusieurs fois par épisode depuis son balcon. Cela confère une atmosphère très chaleureuse avec une pointe de mélancolie. Les personnages vont et viennent dans cet espace clos où ils se sentent bien, rassurés, protégés, mais où ils ne pourront pas évoluer éternuellement, comme le prouve Raquel lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte. Elle a passé l'âge... Il n'y a pas d'âge pour aimer The L.A. Complex en tout cas ! La série brasse tellemnent de sujets que chacun peut s'y retrouver, même sans avoir l'âme d'un artiste. Les problèmes financiers, l'instabilité émotionnelle, les jeux d'apparence, le besoin d'amour, de reconnaissance, de liberté... cela touche tout le monde et à tout âge de la vie.

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// Bilan // The L.A. Complex aurait pu se contenter d'être sympathique et fun, comme tant d'autres, mais elle ne s'est pas arrêtée là. Elle a choisi d'être sincère, réaliste et authentique, grâce à des personnages vrais, attachants, différents, pas caricaturaux, et en osant parfois plus que n'importe quelle autre série du genre. Elle a absolument tout pour plaire. Elle mérite un parcours plus long... 

28 février 2012

Grey's Anatomy [8x 16]

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If Only You Were Lonely // 9 060 000 tlsp.

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   En découpant intrigue par intrigue cet épisode de Grey's Anatomy, je le trouve finalement pas si mauvais. Disons simplement que l'ensemble n'était ni très équilibré, ni très digeste, et que le tout manquait un peu de punch. Les sorties régulières du Seattle Grace pour assister à la détériotation rapide de l'état d'Adele n'ont certainement pas aidé, mais il s'agissait en même temps des meilleures scènes. Loretta Devine, magistrale comme à son habitude, a trouvé plus que jamais en James Pickens Jr. un partenaire en or. Le moment où il craque était particulièrement bouleversant et le destin du personnage est clairement en train de se jouer alors que celui d'Adele laisse peu de place à l'espoir. Va-t-il laisser sa femme entrer dans une institution spécialisée ou prendre sa retraite pour s'occuper d'elle 24/24 ? La solution la plus raisonnable, on la connaît. Meredith parviendra-t-elle à la lui faire accepter, à moins que ce ne soit un autre personnage ? Et qu'adviendra-t-il de Richard lorsqu'Adele sera partie ? Entre lui et Teddy, ça risque de faire beaucoup de veuvage dans les parages... Teddy, justement, n'est pas gâtée dans cet épisode avec une storyline très secondaire -pour le moment- qui vise à faire monter d'un cran la pression avec Owen. J'étais d'ailleurs surpris que Callie le soutienne. Il en faut bien une, remarque... Il ne peut toujours pas compter sur Cristina qui s'est mise dans la tête qu'il l'a trompée. Et avec Summer Glau s'il vous plaît ! On savait que l'actrice rejoignait la série pour un épisode, mais il semblerait que son arc s'étende finalement à plusieurs passages. C'est à espérer en tous cas car elle n'a même pas ouvert la bouche cette fois ! Je doute que Shonda l'ait engagée pour si peu de toute façon. Je n'ai pas d'affinités particulières avec l'actrice mais elle pourrait être un bon ajout sur le long terme, si son personnage, l'infirmière Emily, venait à être intéressante. Je n'ai aucun doute en tout cas : elle n'est pas la maîtresse d'Owen, quand bien même elle le souhaiterait vivement. Cristina risque de se ridiculiser...

   Penchons-nous maintenant sur le cas d'Alex ! Je parle rarement de lui sur un ton élogieux mais cette semaine, comme la précédente, il se révèle beaucoup plus sympathique qu'à l'accoutumée. Aurait-il enfin mûri ? Il serait grand temps. Ses compagnons de route depuis le début de la série ont entamé leur évolution depuis un moment maintenant. A son tour ! Sa réaction face à Chris, le petit ami de Morgan, n'était pas celle que l'on attendait de sa part. En temps normal, il aurait agi comme un gros con et aurait été encore plus détestable que celui dont il dénonce le comportement. Pas cette fois. Son attitude protectrice et douce envers Morgan était presque émouvante, son envie de transmettre son savoir à Lexie tout à fait inédite et sa façon de rabaisser Chris tout à fait subtile ! Arizona peut être fière de son élève, et de Lexie aussi en passant. La jeune femme ayant une année de moins que ses collègues, elle est toujours en quête de sa spécialité idéale. La pédiatrie lui irait à ravir et la perspective d'un trio avec Arizona et Alex sur le long terme est plutôt enthouasiasmante.

   Malheureusement, pendant qu'Alex se trouve une raison d'exister dans l'univers de Grey's Anatomy, la présence d'Avery est de moins en moins probante. Les scénaristes n'arrivent décidemment pas à écrire pour lui alors qu'il est plein de ressources. L'associer systématiquement à Mark n'aide sans doute pas. Encore, si leur "bromance" était plus assumée, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas -encore- le cas. C'est à peine amusant. Mark n'en ressort pas non plus particulièrement grandi. Pourquoi Julia n'apparaît toujours pas ? Désolé, mais j'ai du mal à me faire une raison. On va bientôt apprendre qu'ils se sont séparés hors champ et on aura jamais rien su d'elle... April apparaît de temps à autre. Je suppose que la grossesse de l'actrice est bien pratique pour expliquer que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle actuellement. Les petites scènes drôles sur les cheveux de Zola m'ont bien fait marrer, sinon.

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// Bilan // Il ne se dégage pas de cet épisode Grey's Anatomy ce qui fait habituellement la force de la série : du rythme, une bonne gestion des nombreux personnages, de l'humour... Seule l'émotion a vraiment répondu présente.

11 mars 2012

Fringe [4x 13 & 4x 14]

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A Better Human Being // The End Of All Things

3 000 000 tlsp. // 3 080 000 tlsp.

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   A Better Human Being. C'est fou comme les scénaristes de Fringe manquent d'idée désormais quand il s'agit de proposer un case of the week un peu original et prenant. Certains, bien que classiques, avaient quand même réussi à me convaincre d'une manière ou d'une autre, soit par leur déroulement surprenant, soit par le parallèle tracé avec certains membres de l'équipe et l'émotion qui pouvait en découler. Mais celui de cet épisode n'avait absolument rien quel que soit le niveau de lecture. L'idée était basique (un schizophréne qui entend les voix de meurtriers... mouais). L'enquête était sans surprise et franchement ennuyeuse. J'attendais le moment où il allait se passer un truc un peu choquant, un peu fou. Ce moment n'est jamais arrivé. Une seule scène avec Astrid a trouvé grâce à mes yeux. La conclusion a en plus été totalement bâclée, passée au second voire troisième plan.  Et ça devient une très mauvaise habitude de la série... Tout l'intérêt de cet épisode qui, je le précise, n'était pas mauvais, reposait entièrement sur les épaules de Peter et Olivia. Les voir "retomber amoureux" d'une certaine manière était très émouvant. Voir Olivia se souvenir pas à pas, surtout. Anna Torv était à nouveau parfaite. Mine de rien, on commence à s'habituer à ce monde alternatif, à s'y sentir comme chez nous. Il faut dire qu'il est tout simplement de moins en moins différent de celui que l'on connait. On doit toutefois faire face à un Walter particulièrement énervé, mais c'est un changement -forcément provisoire- qui n'est pas désagréable, au contraire même. Il en va de même pour cette Nina-là, plus inquiétante que jamais, plus intéressante aussi... Est-ce Nina-nate ? Un shapeshifter

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   The End Of All Things. Les titres des épisodes de Fringe rendent parfois encore plus impatient que les cliffhangers !  Dans ce cas précis, l'enlèvement conjugué d'Olivia et de Nina suffisait à faire monter la pression d'un cran supplémentaire mais un mystérieux The End Of All Things ne pouvait qu'entourer cet épisode d'une aura particulière. On peut facilement le faire entrer dans le top 3 des meilleures pièces de cette saison 4 -qui n'en regorge malheureusement pas autant qu'on le voudrait- même si je suis très reservé sur une partie centrale : la révélation sur les Observers. On attendait de connaître leur véritable idendité depuis tellement longtemps... On savait finalement presque tout. Ils viennent d'un futur très lointain mais sont humains, bien humains et voyagent à travers le temps pour témoigner des événements importants que notre monde a connu, de sa naissance jusqu'à... jusqu'à quoi au juste ? Mais s'il n'y avait que la réponse qui était décevante... Il y a aussi la mise en scène ! Les effets n'étaient pas très à mon goût et je n'ai pas trouvé Joshua Jackson et l'interpréte de September justes. Il n'y a que le passage avec le petit Henry qui m'a touché. Je me suis d'ailleurs demandé pendant un moment si September n'était pas tout simplement Henry... Je pense que c'est une théorie pas totalement stupide, mais y'a-t-il vraiment une théorie à bâtir sur sa véritale identité ? Probablement pas. On sait maintenant tout ce qu'il faut savoir sur lui, et sur eux. Au-delà de ce passage décevant, l'aspect très Saw de l'enlèvement -grâce au génialissime David  Robert Jones- et le clin d'oeil très appuyé à l'excellent épisode de la saison 1 (le meilleur ?) Ability étaient jouissifs. La torture de Nina notamment. Pour le coup, la mise en scène était là vraiment parfaite. La prise de décision finale de Peter avait de quoi bouleverser. On ressent forcément beaucoup d'empathie pour cette Olivia que l'on a appris à aimer mais ce n'est pas la nôtre, ce n'est pas la sienne non plus. Il faut la retrouver, il faut retourner à la maison !

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// Bilan // Deux épisodes mythologiques très forts. Le premier a été gâché par la partie procédurière ennuyeuse au possible. Le second, s'il n'a pas été gâché, a été en tout cas légèrement abîmé par une scène importante, attendue depuis longtemps, qui n'a pas été à la hauteur des espérances. Pourtant, malgré ces défauts, ils s'inscrivent aisément dans ce que la saison 4 de Fringe a eu de meilleur à nous offrir jusqu'à maintenant. Un nouveau grand arc s'ouvre et nous amènera jusqu'à la fin de la saison et peut-être de la série... Le "We have to go back" de Lost se transforme ici en "I have to go home", le nouveau leitmotiv de Peter. Et on est tous derrière lui !

 

29 février 2012

How I Met Your Mother [7x 13 > 7x 18]

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Tailgate // 10 140 000 tlsp.

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46 Minutes // 10 080 000 tlsp.

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The Burning Beekeeper // 9 980 000 tlsp.

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The Drunk Train // 9 010 000 tlsp.

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No Pressure // 9 810 000 tlsp.

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Karma // 9 070 000 tlsp.

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   C'est lorsque je me remets à théoriser sur l'identité de la fameuse "mother" que je me rends compte, plus que jamais, que la comédie a retrouvé de son mordant et de son attrait. L'épisode sur la stérilité de Robin me reste encore en mémoire. Il m'a vraiment chamboulé et désormais, pour moi, la machine est totalement relancée. C'est pourquoi des épisodes comme le 13 et le 14, franchement moyens, passent assez bien au milieu de pièces très réussies. D'ailleurs, 46 minutes était très touchant. Malheureusement, il n'était que ça. Je crois que tout a été dit sur le deuil de Marshall envers son père. Mais revenons-en d'abord à une idée dont je voulais vous faire part, qui m'est venue comme ça d'un coup et je compte bien évidemment sur vous pour me prouver par a+b que je me trompe, que ce n'est pas possible pour telle ou telle raison... Allez-y, n'hésitez pas ! Peut-être même que c'est une théorie populaire, dont j'ignorais l'existence. A vous de me dire... Je pense donc que la mère est MORTE. Pourquoi ? Parce que c'est en fait très curieux, quand on y réfléchit, que Ted raconte la longue histoire de leur rencontre sans qu'elle soit présente. Cela dit, c'est un peu radical, je le reconnais. Elle peut tout aussi bien être plongée dans un profond coma ou elle peut avoir quitté le domicile conjugal après avoir demandé le divorce. Tout est possible. Mais son absence ne peut pas rester sans explication. Il y a quelques saisons, on n'imaginait pas forcément que la série serait capable de nous transporter d'une émotion à l'autre avec autant d'aisance et d'efficacité, donc c'est une théorie, franchement déprimante, que l'on osait même pas imaginer. Ca ne collait tout simplement pas. Mais aujourd'hui, alors qu'How I Met s'est transformée en dramédie, ça me semble beaucoup plus plausible. Moi, en tout cas, ça me plairait énormément. Seul petit bémol : les enfants n'ont pas l'air particulièrement traumatisés. Si leur mère était morte, ils feraient peut-être une autre tête... Ce serait en tout cas le meilleur moyen pour marquer définitivement les esprits ! Réponse dans deux ou trois ans...

   En attendant, les rebondissements vont encore être nombreux et, rien que dans cette poignée d'épisodes, les scénaristes s'en sont donnés à coeur joie ! Ils se sont d'abord débarrassés de Kevin, le petit ami de Robin incarné par Kal Penn. Sa sortie, muette, était plutôt classe et surtout très émouvante, dans le prolongement logique de Symphony of Illumination. On ne le regrettera pas franchement. Il était sympathique mais sa relation avec la jeune femme a toujours sonné un peu faux. Ils ressemblaient bien plus à des amis qu'à des amants, et ça devenait problèmatique malgré l'aspect fun de leur duo. C'est à ce moment-là que Becki Newton, dans le rôle de la strip-teaseuse Quinn, a fait sa première apparition afin de compliquer le retour tant attendu du couple Robin/Barney. Ted s'y est mis aussi, une idée qui m'a paru saugrenue au départ mais qui a finalement été très bien justifiée. Une fois de plus, l'émotion était au rendez-vous. Que vaut Quinn alors ? Elle ne devrait pas avoir de mal à éclipser les dernières guest-stars féminines en date. Elle est drôle, en grande partie grâce au charme de Becki Newton, intacte depuis Ugly Betty -alors quand en plus on l'aime bien à la base et qu'on est ravi de la retrouver... c'est parfait- et son tandem avec Barney ne pouvait pas être meilleur ! Il a enfin trouvé une femme à la hauteur de sa folie. Mais Quinn n'est pas claire. Elle semble cacher quelque chose mais quoi ? J'ai bien l'impression qu'au bout du compte, elle va lui mettre la raclée de sa vie et venger ainsi toutes les femmes qu'il a fait souffrir. Mais si leur histoire pouvait être un peu plus que ça, ce serait encore mieux...

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   Au-delà de l'aspect feuilletonnant de la série extrêmement bien utilisé ces temps-ci, les auteurs font aussi preuve d'une belle imagination pour les intrigues secondaires. La vie de Marshall et Lily dans les suburbs les a drôlement inspirés. Le thriller commenté par Robin façon journal intime ET documentaire animalier était franchement tordant. Je me demande si ce n'est pas Suburgatory qui leur a donné cette idée, le ton étant assez proche. Je suis moins fan du retour "à la case départ" du couple au final, mais c'était super bien justifié. Le jeu des chaises musicales dans l'appartement de Ted n'en finit plus (et celui de Friends, à coté, parait bien pâle). L'épisode The Burning Beekeeper partait quant à lui d'une excellente idée, pas classique dans la forme même pour du How I Met alors forcément terriblement originale comparé aux autres sitcoms. Il a tenu ses promesses, avec une utilisation à peu près digne pour une fois du talent de Martin Short. C'était stressant, bordélique, un peu décevant au moment de la résolution mais très bien pensé. Du très bon boulot. La storyline de la sextape de Marshall et Lilly, le saint graal pour Barney en d'autres termes, était à se pisser dessus. Le principe du "drunk train" était pas mal non plus mais j'ai un peu moins adhéré. Et je crois que c'est tout. Et c'est déjà pas mal pour une seule et même série !

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// Bilan // How I Met Your Mother se porte très bien, merci. J'invite à nouveau tous ceux qui ont abandonné la série il y a queques temps à lui redonner une chance, ce serait dommage de passer à coté de quelques très bons épisodes.

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20 mars 2012

Ringer [1x 17]

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 Par UglyFrenchBoy

What We Have Is Worth The Pain // 1 110 000 tlsp.

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   Je pourrais m’attarder sur Andrew dans cette critique, souligner l’évolution du personnage, son ambivalence, mais aussi sa capacité à être touchant. Je devrais forcément citer « I don't care how much you hate me right now. I'll accept it ‘cause I believe that what we have is worth the pain.» Je pourrais difficilement éviter d’évoquer la dernière scène, plutôt surprenante. Je préfère cependant aborder cet épisode à travers le prisme de trois femmes : Juliet,  Siobhan et… Regina Spektor !

   J’ai une théorie selon laquelle une chanson de Regina Spektor peut conférer de l’émotion (quelle qu’elle soit) à n’importe quelle scène. Depuis longtemps, les titres de l’égérie de l’ « anti folk » sont diffusés dans les séries américaines. Fidelity dans Grey’s Anatomy, Better quand Ted comprend que Stella est plus heureuse sans lui, lors de la quatrième saison de How I met your mother, ou encore Human of the year, en fin du pilote d’Enlightened. Bien sûr, il arrive que la chanteuse soit utilisée à mauvais escient, mais elle pourrait même être capable de faire verser quelques larmes lors d’un épisode de Recherche appartement ou maison. J’ai souvenir, malgré mon aversion pour la franchise des Experts, avoir eu l’épiderme de gallinacé lors d’une scène avec Melina Kanakaredes sur Samson. Pourquoi s’attarder de la sorte sur cette artiste ? Tout simplement parce que son single All the rowboats a fait l’objet d’une promotion un peu inhabituelle, avec une annonce en fin d’épisode, mais surtout la citation de l’interprète par Juliet (« Go back to your Katy Perry, princess.» « For your information, it's Regina Spektor »). La scène en question, quand la fille d’Andrew fait la connaissance d’un garçon, n’était pas spécialement intéressante et débouchait sur la révélation de l’agresseur de Tessa de manière peu subtile et très prévisible. Qu’importe, le morceau fait tout le travail et l’épisode confirme mon attachement pour le personnage incarné par Zoey Deutch.

   What we have is worth the pain, réalisé par le père de l’actrice, met en valeur Juliet. Certaines de ses répliques font mouche, lorgnant du côté de Veronica Mars (« It’s a little break in the education system. I like to call it Saturday »), tout en ayant un air faussement hautain particulièrement appréciable (« Do I know you ? » « No » « Okay. Let’s keep it that way! »). L’archétype de la « pauvre petite fille riche à papa » a évolué. Insupportable, vicieuse (car manipulée par sa mère), elle montre une autre facette d’elle, et l’on sent cette fois une certaine sincérité. On peut d’ailleurs voir un lien entre les paroles de All the rowboats et plusieurs personnages de la série. La chanson évoque en effet des œuvres d’art dans un musée où toutes les peintures sont prisonnières des cadres et se contentent d’être affichées alors qu’elles pourraient être libres. Loin de moi l’envie de comparer Ringer à une œuvre d’art, mais les personnages deviennent  progressivement  moins unidimensionnels, sortant du descriptif strict que l’on a bien voulu leur donner, et ce, pendant trop longtemps. À ce stade, Juliet est l’exemple parfait de cette évolution, même si la palme devrait revenir à Siobhan.

   Ses intentions étaient peut-être déjà connues, mais celle que l’on pouvait réduire à « la méchante jumelle » est devenue un peu plus humaine lors de ses aveux à Henry.  Le personnage affirme avoir droit au bonheur après les épreuves traversées. Je dois avouer que son discours m’a fait penser à une scène de Sexe Intentions où Kathryn Merteuil s’autoproclame « la plus grande baisée pour compte des beaux quartiers ». Toutes deux forcent le respect (à leur manière) au vu des stratagèmes mis en place pour arriver à leurs fins. Siobhan tient ainsi Bridget responsable de la mort de son fils et est incapable de lui pardonner. On peut alors comprendre le cheminement de pensée d’être remplacée par sa sœur face à un mari particulièrement menaçant, aussi tordu cela soit-il. Après tout, cette dernière est recherchée par un ponte de la mafia du Wyoming, et donc condamnée. Dans sa démarche, Siobhan compte également dénoncer les manigances financières de Martin/Charles et semble le faire autant par conviction que par vengeance. Un sens de la justice très particulier qui ne fait qu’accroitre l’intérêt autour de ce personnage, à défaut peut-être de trop d’empathie. 

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// Bilan // Au vu des réactions sur Twitter, je ne pense pas être le seul à avoir apprécié cet épisode. Les fameux « OMG moments » ne manquaient pas, les personnages s’étoffaient davantage et la bande son était une nouvelle fois plaisante. On assistait à une jolie montée en puissance avec des références à des anciens épisodes et quelques incohérences justifiées. Malgré les nombreux sarcasmes dont Ringer fait objet, il parait évident que le tout est plus maitrisé que ce que l’on pourrait penser !

19 mars 2012

Grey's Anatomy [8x 17]

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One Step Too Far // 9 620 000 tlsp.

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   Une série prend toujours de gros risques quand elle entraîne certains de ses personnages principaux sur des voies où l'on aurait préféré ne jamais les retrouver. Grey's Anatomy ne fait pas partie de celles où l'on a envie d'en "adorer détester" un. C'est plutôt réservé aux guilty pleasures et elle n'en est pas un. On se retrouve par contre à devoir détester "pour de vrai" un des héros parfois. Et ce n'est pas facile à accepter. Je m'étais fait une raison pour Derek. J'aime le couple qu'il forme avec Meredith mais je n'aime pas ce qu'il représente individuellement. Plus le temps a passé et plus son charme a fané. Je n'y ai jamais été sensible pour tout dire mais je me rends bien compte de la différence entre hier et aujourd'hui malgré tout. Il avait toutes les bonnes raisons d'être en colère contre Lexie et Meredith cette semaine. Elles ont sérieusement merdé. Mais rien n'y fait, c'est à lui qu'on en veut quand même ! D'un point de vue scénaristique, l'objectif est simple et clair : Meredith avait déjà compris qu'il valait mieux qu'elle laisse tomber la neuro pour éviter les disputes professionnelles avec son mari qui ont forcément des répercussions sur leur vie affective, mais pas Derek. Maintenant, il devrait avoir appris sa leçon. Le plus moche dans tout ça -hormis l'état de cette pauvre patiente bien entendu- c'est la descente aux enfers de Lexie, à qui il n'arrive rien de bien depuis un bon bout de temps ! Les auteurs ont parfaitement le droit de la maltraiter mais j'aimerais qu'ils le fassent... mieux. 

   Doit-on détester Owen pour ce qu'il a avoué avoir fait ? Oui. Oui. Oui. Il multiplie les erreurs depuis qu'il est devenu chief (même si ça n'a rien à voir a priori) et celle-là, plus que toutes les autres, a quelque chose d'impardonnable, surtout au sein d'un couple déjà à ce point fragilisé. On pourrait bien lui trouver des circonstances atténuantes, c'est vrai. La détresse, la haine, le désarroi. On pourrait, mais on ne peut pas. On ne peut que se ranger du coté de Cristina et ce depuis le début de leurs frictions transformées en failles puis en gouffre. Leur histoire ne peut plus repartir. En théorie, la prochaine phrase de Cristina sera "Avec qui ?" Car oui, dans ces cas-là, c'est ce que l'on veut savoir. Même si on ne connait pas cette personne. Ce n'est donc pas l'infirmière Emily (qui a parlé dans cet épisode, houra !). Qui d'autre ? Une fille rencontrée au hasard, que l'on a jamais vu et que l'on ne verra peut-être jamais ? Ou bien une de nos héroïnes ? Et là, si on commence à faire des hypothèses, on se rend vite compte que le champ est réduit. Eliminons d'office Bailey, Meredith, Lexie et Arizona. Malgré un rapprochement récent et douteux avec Callie, je pense que l'on peut tuer l'idée dans l'oeuf. Il nous reste donc : April et Teddy. Cela fait quelques temps que la première n'a rien apporté -j'entends les médisants au loin dire qu'elle n'a jamais rien apporté et je ne vous soutiendrais pas !- et ce serait extrêmement complexe de le justifier s'il s'agissait de la seconde. Pourtant, je crois bien que c'est l'option la plus probable. Deux âmes perdues qui se sont aimées par le passé... la ligne si fine entre l'amour et la haine... peut-être que dans un grand moment de faiblesse commun, ils se sont laissés aller. Ce serait absolument terrible mais je vois très bien Grey's Anatomy oser. On est manque d'intrigue coup de poing en ce moment en plus... Avant d'arriver à cette conclusion choquante, on a eu droit à des scènes correctes mais pas formidables entre Cristina et Emily. Le parallèle avec le cas médical manquait vraiment de subtilité. 

   J'attendais avec impatience le retour probable de Catherine, la mère de Jackson, après sa venue tonitruante au Seattle Grace plus tôt dans la saison. Ce n'était pas aussi fun et tendre que la première fois, mais Debbie Allen a quand même réussi à être géniale et elle me donnerait presque envie de lancer une pétition pour qu'elle rejoigne la série à plein temps la saison prochaine. Tiens, elle ferait une très bonne chief ! Non ? Un autre personnage a été introduit pour l'occasion mais je suis moins sûr d'avoir envie de la revoir même si elle m'a fait plutôt bonne impression. Asha est jolie, sympathique et elle a réussi à décoincer Avery. Elle envisage de poursuivre son apprentissage dans cet hôpital... Les graines sont plantées. On verra si elles germent. Ca ne ferait pas de mal à Jackson en tout cas ! Catherine est le genre de personnage qui est capable d'avoir une bonne alchimie avec à peu près tout le monde, en partie grâce à son humour et son énergie, et son duo avec Richard était particulièrement réussi. Le thème de l'épisode était le flirt et c'est le leur qui avait le plus de sens. Heureusement, il n'a pas abouti. C'eut été vraiment moche pour cette pauvre Adele. Le flirt entre Alex et Morgan ne m'inspire rien de positif. Callie n'en veut pas. Arizona n'en veut pas. Nous n'en voulons pas non plus ! Laissez cette femme repartir et offrez un rôle de plante verte à Karev !

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// Bilan // En principe, à ce stade de la saison, Grey's Anatomy connait un petit creux -comme beaucoup d'antres- juste avant que les enjeux de fin de saison ne se mettent en place. En partant de là, on peut dire que cet épisode est correct. 

24 mars 2012

Private Practice [5x 10 > 5x 17]

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6 690 000 tlsp. en moyenne.

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   L'heure est grave. Private Practice a toujours su m'émouvoir bien comme il fallait, même plus que Grey's Anatomy parfois alors que, paradoxalement, je suis moins attaché aux personnages, mais en cette saison 5, rien ne va plus : je pleure systématiquement à TOUS les épisodes ! Et c'est franchement épuisant. Oui, c'est probablement la série la plus tire-larmes de la télévision actuellement. Je sais combien certains d'entre vous exécrez ce procédé. Moi, quand c'est bien écrit -et c'est le cas ici- je m'en fiche un peu et me laisse emporter. C'est bien évidemment l'intrigue de la maladie d'Erica et des conséquences qu'elle a sur Mason, Cooper et Charlotte qui fait exploser les compteurs lacrymales. Voir un enfant perdre sa maman, c'est forcément pénible mais quand cela s'étale sur une huitaine d'épisodes avec des périodes de chute, de rémission et de rechute, c'est vraiment très dur. Le petit garçon qui interpréte Mason est probablement l'un des meilleurs jeunes acteurs que j'ai pu voir jouer. Ses rires comme ses larmes semblent si sincères ! Les scénaristes sont vraiment cruels envers Erica mais il ne faisait aucun doute, à partir du moment où cette histoire a commencé, qu'elle s'achèverait dans la douleur. Le 17ème épisode nous rapproche encore un peu plus de la conclusion et je la redoute. Chaque réaction de chaque personnage procure une émotion forte, d'autant que les dialogues sont écrits avec brio, mais, en dehors de Mason, c'est Charlotte qui brille le plus. C'est beau de la voir petit à petit prendre le relais dans le rôle de mère (de substitution) du petit homme, s'attacher à lui comme s'il venait de son propre sang, épauler Erica coûte que coûte dans son combat, soutenir Cooper quand il s'effrondre... Elle finira par devenir le personnage le plus marquant de la série si ça continue. C'est en tout cas celui qui a le plus évolué depuis le début, pendant que d'autres tournent un peu en rond. 

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   Quand je dis "d'autres", je pense surtout à Violet et Pete, dont l'histoire tend parfois à m'indifférer. J'ai trouvé la parenthèse de Violet avec son jeune et bel ambulancier divertissante. Ses doutes étaient légitimes. Mais on a trop vu d'histoires de ce genre pour vraiment y adhérer pleinement, surtout quand c'est traité avec aussi peu d'originalité. J'aurais voulu un peu plus de folie peut-être. Mais j'ai parfois tendance à oublier que tous ces héros ne sont plus des adolescents ni même de jeunes adultes. Pete, en tout cas, est un personnage qui reste en retrait quoi qu'il arrive, même quand il est sur le devant de la scène. Sa trop grande pudeur peut-être l'empêche de trouver sa place dans une série où les personnages sont très impudiques finalement. Sam a eu le même problème pendant longtemps mais c'est aussi parce que les scénaristes ne s'efforçaient pas de le mettre en lumière correctement. Il était un peu dans l'ombre de tout le monde, y compris d'Addison dernièrement. C'est tout de même avec elle qu'il était le plus attachant, et c'est aujourdh'ui avec sa première vraie intrigue à lui en cinq ans qu'il offre une autre facette de sa personnalité. Il n'est pas un mari, un amant ou un père ici, il est un frère. Et un excellent frère même ! L'arrivée de Corinne, sa soeur, était forcément surprenante puisque l'on ignorait son existence tandis que lui-même ignorait qu'elle était toujours de ce monde. La production a fait un très bon choix en confiant le rôle à Anika Noni Rose qui prouve à chaque nouvelle prestation que son talent est multiple. Elle était extravagante et drôle dans The N°1 Ladies' Detective Agency, surprenante en Wendy Scott-Carr dans The Good Wife... elle est dans Private encore différente, dans la violence, la dureté, la souffrance... Son mal de vivre est plus que palpable. C'est à nouveau beaucoup d'émotion pour le téléspectateurs. On regrettera juste une impression de répétition un peu trop forte, tant Sam met du temps avant d'admettre que sa soeur a besoin d'être aidée par d'autres personnes que lui. 

   Il y a peu de choses à dire sur Addison dans cette deuxième partie de saison, à mon grand regret. J'étais persuadé à la fin du 9ème épisode que ça y est, elle était enceinte. Je croyais que les scénaristes étaient enfin prêts à embrasser cette idée. Et puis non. Encore raté. Je commence à croire qu'elle ne le sera jamais. Et si la série ne se finissait pas avec Addison dans la salle d'accouchement un bébé -le sien- dans ses bras ? C'est le but que j'avais imaginé que Shonda Rhimes et son équipe s'étaient fixés. Peut-être pas tout compte fait. Peut-être qu'ils ne s'en sont même jamais fixés de précis. Le bébé d'une autre semble en revanche plus probable. Elle finira bien par devenir mère. Est-ce qu'il s'agira de celui d'Amelia, puisqu'elle est enceinte ? Visiblement non. La jeune femme paraît déterminée à le garder et faire d'Addison la marraine de l'enfant, pas la mère d'adoption. Les choses peuvent encore changer mais bon... Amelia a le temps de mourir aussi ! Je pense qu'à ce stade, les auteurs n'ont plus peur de rien et surtout pas du drame de trop ! Au sujet du rapprochement entre Addison et Jake, je ne sais pas quoi penser. Mais je ne suis pas super fan de lui, ça c'est sûr. Il a été très bien introduit et a trouvé sa place au sein de la distribution mais il ne m'inspire pas plus que ça. Je n'ai pas envie que notre héroïne termine avec lui. Il est arrivé trop tard. Pour moi, ce sera Sam ou personne. Je n'ai pas évoqué la venue de Patrick Dempsey dans Private à l'occasion de l'intrigue médicale d'Erica mais le problème c'est qu'elle s'est justement cantonnée à cela. Bien sûr, il y avait tout un propos autour de sa relation avec sa soeur Amelia mais c'était très léger. Il aurait vraiment dû venir lors des épisodes où elle était complètement au fond du trou. D'ailleurs, techniquement, il n'est pas venu. C'est les personnages de la série qui sont venus à lui. Résultat, il n'a même pas pu croiser Addison. Ce n'était pas satisfaisant, pas suffisant. Mais je crains que le problème vienne plus de l'acteur qu'autre chose. Déjà que ça l'emmerde de jouer dans Grey's, alors se rajouter des heures de travail pour aller dans le spin-off !

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// Bilan // Plus on s'approche de la fin possible de Private Practice, plus il est difficile de s'imaginer la voir partir. Elle n'a jamais été aussi bonne qu'aujourd'hui. Je pense quand même toujours qu'il serait préférable de s'arrêter là, sur une bonne note. Mais vu comme les choses sont parties, la fin de la saison 5 ne sera pas écrite comme la fin de la série. J'ai peur du goût d'inachevé, même s'il sera toujours possible, au pire, d'une manière ou d'une autre, de la conclure plus dignement dans Grey's

28 mars 2012

Desperate Housewives [8x 18]

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Any Moment // 8 700 000 tlsp.

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   "Honey: I'm here, You're Queer and I'm Used To It" ! Ceci est la meilleure réplique de cet épisode et je dois dire qu'il y en avait pas mal d'excellentes. Si je devais faire un gros reproche aux storylines d'Any Moment, c'est qu'elles étaient toutes extrêmement prévisibles. Dès la première scène d'exposition, on savait comme elles allaient se conclure. C'est souvent le cas avec Desperate Housewives, certes. Pourtant, cette fois, j'y ai trouvé mon compte. Sans doute parce que il y avait un bel équilibre entre humour et émotion et qu'il s'en dégageait quelque chose de tendre et de sincère. On a souvent l'impression que les auteurs de la série maltraitent leurs personnages avec des histoires qui ne sont pas à la hauteur, ou qu'ils les trahissent en leur refusant toute évolution. Devant cet épisode, j'ai ressenti beaucoup de bienveillance et d'amour. Ou peut-être que je deviens nostalgique à l'approche de la fin...

   On ne se lassera jamais assez de le dire mais Bree est LE personnage qui a le plus évolué au fil de ces huit années. A moins que ce ne soit le seul qui ait évolué ? Son discours de tolérance auprès de son fils, si naturellement maternel, nous renvoyait alors à l'époque de la saison 2, celle où elle abandonnait Andrew au bord de la route parce qu'il était différent et surtout odieux (non parce qu'il ne faut pas l'oublier non plus). Elle en a parcouru du chemin depuis et c'est assurément une belle leçon qu'elle nous offre là. Si seulement elle pouvait être entendue... Si seulement les séries avaient ce pouvoir... Au fond, je crois qu'elles l'ont. Un peu. Ca me rassure de le croire en tout cas. C'était évidemment un plaisir de retrouver Andrew, qui nous avait vraiment manqué malgré ses retours réguliers, et même sa petite amie temporaire a su être touchante lorsqu'elle a avoué à Bree qu'elle savait pertinement qu'Andrew était homosexuel mais qu'elle aimait ce sentiment de normalité, même factice, qu'il lui procurait. Cette illusion d'amour. C'était atrocement triste et plein d'espoir en même temps. Bref, c'était une belle intrigue. Je craignais pourtant le pire au départ... J'espère que la présence d'Andrew chez Bree ne sera pas invisible dans les prochains épisodes. Entre son retour et celui de Julie, il y a comme un air de saison 1 qui se dégage de Wisteria Lane ces temps-ci. C'est agréable.

   Julie, justement, a encore dû faire la maman avant même de le devenir. D'ailleurs, sa grossesse ne semble plus lui poser problème. Comme par hasard... Ca me débecte. Elle a joué le rôle de la mère de sa propre mère mais aussi celui de la mère de son propre frère. C'est elle qui avait raison depuis le début et la détresse psychologique de Susan est une bien trop facile excuse à sa bêtise chronique. Une partie de moi avait donc envie de détester cette intrigue, assez banale qui plus est dans son déroulement. Et puis la scène des pots de confiture est arrivée et là, indéniablement, c'est l'émotion facile qui l'a emporté. C'était important de traiter du deuil à travers M.J. aussi. Je suis content qu'ils l'aient fait. Et puis ça nous a évité que Susan s'apitoie trop sur son sort cette fois-ci. Un répit de courte durée sans doute...

    Chez les Scavo, il y avait de l'espièglerie dans l'air et c'était vraiment fun de voir Lynette et Penny faire équipe pour reconquérir le coeur de Tom alors que les choses sont devenues très sérieuses avec Jane. Je ne m'attendais pas vraiment à ça, d'ailleurs. Je pensais que Lynette allait agir seule, ou éventuellement aidée par Renee. Mais celle-ci était bien trop occupée avec son Ben et sa demande en mariage. Pitié, que la série ne se termine pas sur leur union ! On en veut pas. Enfin on s'en fout disons. Et au fait, pas d'investigation sur le meurtre de Mike ? Rien de plus que la pauvre réplique bâclée de l'épisode précédent ? Et pas de remord de la part de Ben ? Il se sent bien dans sa peau, ça va ? J'ai comme l'impression que si les ménagères s'en sortent au final, en particulier Bree, ce sera "grâce" à lui. Il se dénoncera. A moins que Karen n'abatte sa carte "petite confession avant mon dernier souffle" ? Mais pour en revenir à Lynette, la claque virtuelle qu'elle s'est mangée à la fin était attendue. Elle n'en était pas moins émouvante, comme tout ce qui touche au couple Scavo de toute façon. Notre héroïne n'a peut-être pas été très maligne avec son plan mais elle a réussi, sans nulle doute, à bouleverser Tom. La reconquête est définitivement en marche... et en bonne voie !

    A nouveau, c'est à Gaby que revient la partie la plus faible de l'épisode. Son entrée dans le monde du travail permet toutefois de changer un peu la donne même si, dans le fond, le résultat à l'écran est le même : on s'amuse de ses frasques, de son extravagance, de son incapicité à avoir les pieds sur Terre, mais on regrette toutefois son absence de réalisme. Ce n'est pas étonnant qu'Eva Longoria a tant de mal à émouvoir quand on lui en donne l'opportunité : il n'y a rien de tangible chez Gabrielle. Elle est un personnage et une caricature avant d'être humaine. Je crois qu'il est temps que je fasse la paix avec ce fait. Elle ne sera jamais comme je la voulais. Un peu comme la série dans son ensemble, d'ailleurs. 

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// Bilan // Un beau moment passé en compagnie des Housewives de Wisteria Lane. Tout était presque parfait. 

29 mars 2012

Once Upon A Time [1x 17]

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Hat Trick // 8 820 000 tlsp.

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      "Isn't It About Time?" comme dirait le Chapelier Fou d'Alice Au Pays Des Merveilles à Emma. Il était effectivement temps que l'héroïne reprenne une place plus importante dans le récit et quoi de mieux pour cela qu'une prise d'otage qui aboutit, enfin, sur une prise de conscience ? On sent que la fin de saison approche même si on ignore encore ce qui se profile vraiment. L'histoire imaginée par Lewis Carroll est probablement l'une des plus riches qui soit, elle a été sujette à de multiples interprétations, elle sert de référence à énormément d'oeuvres quand elles n'en sont pas directement inspirées. Bref, Once Upon A Time n'a pas cherché à réinventer le mythe, et il valait mieux, mais s'est contentée, avec brio, d'aligner les clins d'oeils plutôt fidèles à l'original : le lapin était là, la chenille aussi, le labyrinthe, la dame de coeur... il ne manquait plus qu'Alice en fait ! Ce sera certainement pour plus tard. Voilà une carte qu'il était préférable de ne pas abattre trop tôt. Sebastian Stan, dans le rôle du Mad Hatter, était formidable et il n'y aucun parti pris là-dedans puisque je ne l'ai pas vu dans ses prestations précédentes, de Kings à Gossip Girl. Il a su jouer la folie avec finesse et les auteurs l'on bien aidé en lui écrivant une partition parfaite ! Il a été boulerversant et drôle. Voilà un personnage profondément triste et désespéré. 

   Cet épisode m'a d'abord surpris par sa noirceur. On pouvait s'attendre à ce que le voyage à Wonderland soit fait de mille couleurs. Il était propice à l'extravagance et à la légéreté. Pourtant, même si les décors regorgeaient de jolis effets (et on peut dire que le résultat était "moins pire" que d'autres fois), le propos, lui, était tout sauf joyeux. Pas le temps de s'émerveiller avec l'Evil Queen ! Elle est venue dans un but précis et elle ne repartira pas tant qu'elle ne l'aura pas atteint, abandonnant "pour l'éternité, ce pauvre Jefferson. La Dame de Coeur n'est pas très sympathique non plus dans son genre. Pourquoi avoir choisi de ne pas nous montrer son visage ? Toutes les explications sont possibles à ce stade : parce qu'on la connait en fait déjà ? Parce qu'elle n'a justement pas de visage ? Parce que la production n'avait pas réussi à trouver l'interpréte idéale en temps et en heure ou n'avait plus l'argent nécessaire pour payer l'actrice, qui se devait de renom ? M'est avis tout de même que cela prendra tout son sens plus tard. On en restera de toute façon pas là avec elle. Le passage de la tête coupée était hallucinant : ridicule et jouissif à la fois. Inattendu en tout cas, ça c'est certain. Le rendu était tel que le public jeune pouvait toutefois ne pas être choqué. J'ai apprécié cette petite audace. Il en faudrait plus souvent. La prise d'otage à Storybrooke, assez violente par moment, n'était pas non plus des plus attendues dans ce type de série "light". Ca laisse présager de très bonnes choses pour la suite... Un truc qui ne m'a pas du tout plu en revanche : la scène de course poursuite dans le labyrinthe à Wonderland. Elle était baclée; les acteurs riaient aux éclats alors qu'ils étaient censés être effrayés. J'imagine bien que c'était fun à tourner (et encore, devant un fond vert, je ne suis pas sûr que ce soit si amusant que ça pour eux) mais un peu de rigueur quand même !

   Ce qu'on peut en retenir du point de vue de la mythologie, c'est d'abord que Wonderland semble être un monde à part, éloigné de FairyTale Land et évidemment de Storybrooke. Qu'en ce sens, les personnages qui y vivent n'ont pas été frappés par la malédiction de l'Evil Queen, ce qui explique pourquoi Jefferson se souvient de tout, de qui il est et de qui sont Regina et les autres.  Ca n'explique toutefois pas comment il est arrivé là. Du coup, je me suis demandé si le monde imaginaire de Peter Pan serait lui aussi, dans le futur, un autre monde à part ? Peut-être que la réponse pour le retour à FairyTale Land se trouve dans ces "mondes parallèles" ? La perspective qu'Emma puisse avoir des pouvoirs magiques dont elle ignore encore l'existence et qu'elle n'est capable de maitriser est intéressante. Ca me fait un peu penser à Olivia Dunham de Fringe et ses capacités extraordinaires. J'ai beaucoup aimé les dialogues pour une fois, plus inspirés et plus profonds, n'ayons pas peur des mots. Notamment cette théorie de Jefferson sur nous autres, être humains, qui pensons souvent que l'on aimerait qu'une situation se régle "comme par magie" alors que l'on ne croit précisément pas en la magie. J'ai aimé aussi la scène entre Emma et Mary Margaret sur leur attachement l'une à l'autre. Quand on sait qu'elles sont mère et fille, les répliques prennent une toute autre ampleur. Je suis plus dubitafif quand à l'annonce de l'alliance -temporaire ?- Regina/Mr. Gold. C'est un rebondissement qui me fait peur, parce que je ne veux pas que Once Upon A Time tombe dans ce jeu des masques qui tombent et retombent sans cesse avec toujours des visages différents derrière. Le syndrôme Prison Break, pour être plus clair : "je suis de ton coté", "non je suis du tien", "oh et puis finalement non..." et ça n'en finit plus et c'est lourd.  

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// Bilan // Je veux plus d'épisodes de Once Upon A Time dans cet esprit-là ! Plus sombres, plus tristes, plus désespérés. Plus riches. Les rebondissements étaient surprenants, la grande histoire a avancé, l'émotion était constamment présente tout comme le bizarre et l'absurde. 

 

31 mars 2012

Ringer [1x 18 & 1x 19]

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 Par UglyFrenchBoy

That Woman's Never Been A Victim Her Entire Life // Let's Kill Bridget!

1 160 000 tlsp. // 1 110 000 tlsp.

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   « This is not a story about forgiveness… » Voila six mois que la série Revenge nous assène de ce précepte somme toute éternel.  Curieusement, alors que l’on n’attendait plus grand-chose d’elle, Ringer s’approprie parfaitement cet adage jusqu’à atteindre une perversité aussi insoupçonnée que délectable. Il va sans dire que la deuxième partie de saison élève très nettement le niveau de la série et celle-ci se transforme progressivement en un thriller de plus en plus méticuleux et où l’attention du téléspectateur est primordiale. Le portrait des personnages s’étoffe au fil des épisodes et l’enquête policière de l’agent Mochado, très ennuyeuse au début, prend une tournure inattendue. Il est donc question de revanche,  sur le passé, et plus globalement sur soi-même (Bridget), ou sur une personne spécifique suite à la disparition d’un être cher (Machado, Siobhan). Une notion traitée avec une noirceur qui manque cruellement au « Comte de Monte-Cristo à la plage » d’ABC…

   Le personnage de Victor Machado se laisse ainsi engloutir dans sa quête. Faire condamner Bodaway Macawi est devenu une affaire d’obsession travaillant au corps et à l’esprit cet intrépide agent du FBI. Au point où celui-ci est désormais mis à pied. Nestor Carbonell se voit enfin offrir une partition plus intéressante. Il réussit parfaitement à être crédible sous les traits de revanchard que plus rien n’arrête. Le plan du visage en sang face à une foule voyeuriste, qui immortalise son combat en pleine rue, est une réussite : on y voit toute la frénésie de l’homme et, en parallèle, la curiosité malsaine d’une société avide de sensationnel. Celle-ci n’hésite pas à  faire partager sur les plateformes de vidéos en ligne du contenu à la limite du raisonnable. Si le propos n’est pas abordé en profondeur, il en est toujours question quand Machado se sert de cette curiosité pour enregistrer la mort factice de Bridget et ainsi la protéger. J’ai trouvé ingénieux de la part des scénaristes d’avoir ouvert l’épisode « Let’s kill Bridget! » sur un flashforward Le procédé aurait prêté à rire il y a encore deux mois, mais désormais, il intrigue, Ringer étant devenue assez imprévisible. Je l’avoue, lors de la reconstitution de la scène, je me suis même surpris à me demander ce qu’il pourrait advenir de la suite de la série en l’absence de son héroïne.

   Au-delà de la revanche, une question se pose : et si Ringer traitait de la résilience ?  Question légitime à ce stade, même s’il est bien trop tôt pour se la poser de façon définitive. Le travail de deuil passera-t-il par le renoncement du côté de Siobhan ? La vengeance enferme les gens dans leur passé. Elle les rattache à des fantômes, au point de leur empêcher de profiter du présent. C’est ce que Henry cherche à faire comprendre à son interlocutrice.  On doute de la pertinence du discours, mais quand Siobhan regarde sa sœur dans le bar et s’imagine la tuer, les intentions du personnage deviennent floues. À mon avis, les producteurs ne reproduiront pas deux fois une scène et si cette dream sequence (ce n’en est pas vraiment une) est une facilité, employée honteusement dans la bande-annonce (bravo CW !), elle n’est pas forcément là pour tromper le public. Dans son traitement, il est évident qu’il ne s’agissait pas de la réalité. Siobhan a certes échoué dans son mariage et dans sa quête, mais il reste à savoir si elle est capable de vivre pleinement une histoire avec l’homme qu’elle aime, d’apprécier ce qui lui est offert, tout en laissant vivre sa jumelle. La probable arrestation de Henry  risque d’ailleurs de changer la donne.

   Au début de la série, je regrettais l’absence d’un personnage féminin capable de tenir tête à Sarah Michelle Gellar. Je n’ai pas cru un instant au potentiel d’Andrea Roth. Et si je m’étais trompé ? Clairement, Catherine n’a pas la moindre once de morale et est prête à tout pour arriver à ses fins. Mais quelles fins ? Le fait de ne pas connaître précisément son but la rend particulièrement dangereuse. Le dernier plan de « Let’s kill Bridget » m’a rappelé Heather Locklear… Ou du moins Heather Locklear il y a dix ans. Au-delà d’un visage peu naturel en commun, les deux actrices ont cette expression semblable lorsqu’elles sont intriguées. Catherine n’a peut-être pas le charisme d’Amanda Woodward, mais elle peut se montrer finalement plus manipulatrice que son aînée.  Elle semble tirer ici toutes les ficelles. Pour le rappeler, l’épisode répond à des questions laissées en suspend au début de la saison et les flashbacks sont, pour une fois, presque tous indispensables. On a donc peut-être enfin trouvé plus redoutable que Bodaway Macawi…

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// Bilan // Le sentiment (s’il en est un) de revanche est finalement bien exploité à travers tous ses stades, que ce soit via Bridget, Siobhan ou Machado. Après l’épisode 16, ce dernier personnage confirme dans le 19 tout son potentiel. La quête de chacun s’entremêle et même si le genre et le contexte ne permettent pas une observation sur la nature humaine, l’aspect thriller  est désormais suffisamment bien mené pour le clamer haut et fort : oui, Ringer est une bonne série et on ne pas va s’excuser de l’aimer désormais.


10 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 18]

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The Lion Sleeps Tonight // 8 190 000 tlsp.

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   A bien des égards, on pourrait considérer The Lion Sleeps Tonight comme un épisode de remplissage. Il en a la fonction, il en a l'odeur mais au goût, il vaut un peu mieux que ça. Tous les épisodes ne peuvent pas faire des avancées gigantesques dans les intrigues, tous les épisodes ne peuvent pas nous faire nous tordre de rire, tous les épisodes ne peuvent pas nous émouvoir aux larmes... Celui-ci n'a rien fait de tout ça, c'est vrai, mais il nous a quand même diverti et c'est déjà pas si mal ! Déjà, le coup du lion dans les rues de Seattle à l'origine des cas médicaux du jour, c'est du Grey's Anatomy classique, un peu barré, surréaliste... On aime ! J'ai particulièrement apprécié le duo Richard/Avery : c'était très rafraîchissant de les voir se moquer de leurs patients. Ca n'arrive pas si souvent tout compte fait, et là, il y avait franchement de quoi ! En filigrane, on redécouvre un Richard qui endosse à merveille le rôle d'enseignant voire de mentor. Il est bien plus intéressant ainsi qu'en chief.

   Pendant ce temps-là, le Chief en poste ne fait pas grand chose qui soit lié à sa fonction. Les scénaristes ont clairement choisi de ne pas faire avancer le conflit entre Owen et Cristina alors ils meublent comme ils peuvent. Du coté de la jeune femme, c'est silence radio. Ce n'est pas passionnant. De son coté à lui, c'est déjà un peu plus intéressant : il a d'un coté Meredith qui condamne son attitude et qui ne veut même pas en entendre parler, et de l'autre Bailey qui, étonnamment, considère que son erreur est humaine. On la connait moins compréhensive d'habitude. Mais c'est toujours sa maturité qui prime et c'est peut-être le cas ici. Je suis toujours peu convaincu qu'une réconciliation puisse avoir lieu, d'autant que le problème de fond -le bébé- est mis en sourdine à cause de la tromperie mais il est pourtant à la base de tout... Et puis on ne sait toujours pas avec qui Owen a fauté. Si les auteurs venaient à en faire un mystère (en gros, s'ils ne  révélaient pas son idendité dès le prochain épisode) alors on pourrait considérer que la révélation risque de faire très mal... L'option Teddy reste plus envisageable mais après longue réflexion, ce serait vraiment trop trop moche. Je ne suis plus si certain que les scénaristes oseront. En attendant, Teddy apprend dans cet épisode à accepter son statut de veuve. Ce n'était pas absolument bouleversant mais l'émotion était présente. 

   Cela faisait un petit moment que Callie et Arizona coulaient tranquillement des jours heureux avec la petite Sofia... et Mark. Les événements de cette semaine ne devraient pas bousculer tout ça et tant mieux. On les veut heureuses encore longtemps. Le plus longtemps possible dans le cadre d'une série télé où personne ne peut nager dans le bonheur indéfiniment. C'était assez comique de constater qu'avant Callie, Arizona était une slut. Mais je n'ai pas bien compris si elle avait vraiment couché avec toutes les femmes qu'elle citait, ou si c'était juste pour l'agacer. Non parce que ça fait beaucoup quand même. Et je ne pense pas qu'il puisse y avoir autant de lesbiennes au métre carré ! En plus, ça sous-entend qu'elle n'est pas très regardante sur la marchandise... Non vraiment, ça ne ressemblait pas beaucoup à la Arizona que l'on connait. Je comprends le choc ressenti par Callie. Après, en remettant les choses en perspective comme l'a fait Arizona, Callie n'a vraiment pas de quoi se plaindre... Bref, c'était amusant ! Les nouvelles hésitations de Lexie à l'égard de Mark étaient sans grand intérêt. On a déjà assisté à ce genre de scènes dix foix. Qu'on en finisse avec ça ! Puis comme on refuse toujours de nous montrer la fameuse Julia... Pour une fois dans ma vie, je vais défendre Alex : il avait raison de s'inquiéter du comportement de Morgan et de s'éloigner d'elle. Cette fille est une cinglée et il en a connu bien assez pour pouvoir les repérer de loin maintenant ! Okay, elle est dans la détresse la plus totale et elle ne mérite pas d'être traitée comme une moins que rien mais il fallait remettre les choses en place. Cela dit, nulle doute qu'Alex commence à tomber amoureux. Ca sent l'intrigue foireuse à plein nez...

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// Bilan // C'est ce qui s'appelle faire habilement du remplissage et ça marche !

16 avril 2012

Ringer [1x 20 & 1x 21]

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Par UglyFrenchBoy

If You're Just An Evil Bitch Then Get Over It // It's Called Improvising, Bitch! 

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   Avec peu de temps morts, ces deux épisodes proposent l'émergence de l'amorale Catherine. Le premier arrive à convaincre dans l'action, l'autre peut-être plus dans le suspense. Une chose est certaine : Andrea Roth assure dans sa partition. Vindicatif, son personnage sombre dans la folie pour notre plus grand plaisir. Paradoxalement, j'ai trouvé l'actrice plus convaincante avec son sourire machiavélique lors de ce plan où, assise, elle laisse Bridget quitter la pièce péniblement sous l'effet des médicaments, que lorsqu'elle tient en otage Andrew, Bridget et Juliet. La majeure partie de « It's Called Improvising, Bitch » aurait d'ailleurs pu gagner en tension avec ses scènes façon huis clos s'il n'y avait pas les cas de Siobhan et Henry au milieu. La résilience de celle-ci est certes intéressante, mais son évolution tombe un peu à plat et le pénultième épisode aurait très bien pu se passer de « la méchante jumelle » et son accouchement vite expédié. On se doute d'ailleurs qu'elle risque bien de tout perdre lors de la conclusion de la série.

   On peut également reprocher la représentation de « l'homosexualité féminine » (si l'on peut dire). On a la fâcheuse impression que c'est parce qu'elle est bisexuelle (depuis peu ?) que Catherine a des pulsions meurtrières. L'ex-femme d'Andrew avait cependant engagé un homme pour tuer Siobhan avant de connaître Olivia, comme l'expliquent les flashbacks. On s'éloigne légèrement de Basic instinct et ses dérivés: la bisexualité a souvent été associée à la confusion, l'obsession, voire l'absence d'émotion. Plusieurs communautés ont reproché à Hollywood de confondre « biphobie » et « bisexualité ». La relation Catherine / Olivia pourrait elle aussi déranger par quelques aspects, mais vu qu'elle n'est traitée que le temps d'un épisode, on peut difficilement en tirer de telles conclusions. On a toutefois connu plus progressiste. Le bon côté de cette intrigue, au-delà de la surprise (j'avais évoqué cette possibilité sans y croire vraiment), c'est qu'elle permet d'avoir un plan de deux femmes qui s'embrassent. Rien de bien révolutionnaire me direz-vous ? À l'heure où une comédie grand public met en scène un couple gay, parents d'une petite fille adoptée, dont les marques d'affection sont souvent inexistantes et où un prime-time soap particulièrement en vogue procède à une coupe à la seconde même où deux lèvres de garçons sont sur le point de se toucher, voir deux femmes, dont l'une de plus de 40 ans, échanger un baiser en gros plan est un pas en avant.

   L'autre victoire, c'est celle de proposer une dernière scène assez peu tape-à-l'œil. Tout au long de sa diffusion, Ringer aura eu le mérite de réussir ses cliffanghers. Cette fois, pas de fin abrupte pour annoncer la dernière, et probablement ultime, note. Le sort de Catherine Martin est visiblement scellé. L'enquête de Machado ne promet plus aucune révélation. Reste la confrontation très attendue des deux jumelles, même si rien n'indique qu'elle aura finalement lieu. Un peu plus subtile, la dernière réplique « Whose life is so pathetic that they have to live someone else's to be happy? » percute une Bridget qui pourrait ne plus accepter le « confort » de sa situation...

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// Bilan // L'heure des aveux a sonné pour l'héroïne de Ringer et sans doute aussi pour les téléspectateurs : c'est qu'elle risque bien de nous manquer cette série... Dernier épisode la semaine prochaine.

23 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 20]

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The Girl With No Name // 9 820 000 tlsp.

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   "At some point, you just have to let go. Move on... Because no matter how painful it is, it's the only way we grow." Souvent, il est impossible de rester indifférent aux sages paroles de Meredith. Contrairement à celles d'une certaine Mary Alice, on les entend encore. On les écoute encore. Elles font sens. Elles touchent. Elles résonnent en nous bien au-delà de l'épisode...

   Jusqu'ici, la fin de saison de Grey's Anatomy approchait, on le savait, mais rien ne le laissait vraiment présager dans les intrigues. A partir de cet épisode, le compte à rebours semble avoir commencé : tous les internes sont potentiellement sur le départ. L'examen final approche. Certains se font courtiser par d'autres hôpitaux pour les rejoindre. D'autres attendent des propositions qui ne viennent pas... Pas de chance pour nous : ce sont probablement les personnages auxquels on tient le plus qui sont les plus sont succeptibles de partir. Shonda Rhimes et son équipe saisissent parfaitement l'opportunité qui s'offre à eux naturellement alors que les contrats des acteurs principaux, présents depuis le début, arrivent à expiration. Et à ce jour, alors que le tournage est quasiment terminé, les négociations sont toujours en cours. La saison s'achèvera donc certainement sans que l'on sache qui reste et qui part. C'est une perspective à la fois excitante et un peu vaine : on saura très vite au cours de l'été quels seront les acteurs qui reviendront. Mais je ne me fais pas tellement de soucis en même temps : à part Patrick Dempsey, je vois mal les autres abandonner la série. Même Ellen Pompeo, qui doit bien avoir conscience que sa carrière risque de s'arrêter le jour où elle rendra sa blouse. Il y a bien Sandra Oh mais je n'ose y croire... Le suspense demeure pour le moment et les auteurs ont bien l'intention de s'en servir. Et ils n'ont pas tellement le choix de toute façon !

    Tandis qu'Avery se retrouve à nouveau confronté au poids de son héritage familial lors d'un entretion d'embauche, April est quant à elle remise en question à cause de sa personnalité disons... atypique. C'est là que l'on se rend compte que ces personnages, malgré une bonne intégration, n'ont jamais vraiment eu l'opportunité d'être développés face aux "historiques". Ils ont les mêmes problèmes depuis leur arrivée, et pas grand chose d'autre n'est depuis venu se surperposer. Alex est confronté à un problème différent : Arizona veut le garder à ses cotés. Et lui, que veut-il ? On ne le sait pas bien. Lui non plus. Et on s'en fout un peu, en fait... Cristina est presque dans le même cas que lui vis à vis de Teddy mais elle, tout le monde la veut ! J'aurais aimé que l'on s'attarde davantage sur son dîner/entretien. Mais bon, elle avait aussi fort à faire avec Owen. J'ai beaucoup aimé la voir le soutenir à sa façon, de manière naturelle. Parce que leur rupture ne signifie pas qu'elle doit lui cracher dessus jusqu'au restant de ses jours. Le lien qui les unissait au tout départ n'est pas mort. La guerre entre Owen et Teddy refait surface doucement et, contre toutes attentes, c'est lui qui la relance, pas elle. Il faut avouer qu'il n'avait pas tort sur ce coup. Teddy ne peut pas s'en remettre à lui uniquement quand ça l'arrange ! L'apprentissage de Hunt en tant que chief était intéressante pour une fois. J'aime voir Richard le conseiller, sans s'imposer. Mais je ne veux pas que Hunt reste chief alors j'espère que cela ne portera pas ses fruits ! I want Addison back !!! Et puis il y a Meredith, qui n'a potentiellement aucune bonne raison de partir. Et c'est là qu'on sent que les auteurs naviguent à vue et ne savent pas trop quoi inventer pour éloigner la jeune femme, au cas où Ellen Pompeo ne resignerait pas. Il faut bien tenter quelque chose ma foi...

   En matière de lâcher-prise, de "let go", puisque c'est le thème de l'épisode, Richard est confronté à une nouvelle frasque de sa bien aimée Adele : la voilà qui est tombée amoureuse d'un autre patient dans sa maison de repos ! Je ne l'avais pas vu venir ce coup-là. Les auteurs y vont un peu trop fort à mon goût. Je ne suis pas sûr que ce rebondissement soit nécessaire. Mais il faut combler d'ici au final je suppose... Plus ça va, plus je me dis que l'ex-chief ne prendra pas sa retraite quoiqu'il arrive à sa femme : il ne peut pas vraiment s'en occuper 24/24 et si elle mourrait, il n'aurait plus que son travail. C'était en tout cas poignant, comme toujours. L'unique cas médical du jour entrecoupait intelligemment les questions sur l'avenir de chacun. Il était prenant. Vanessa Marano (Dexter, Switched At Birth) est vraiment une jeune actrice très talentueuse. Elle était déjà passée par la case Private Practice l'an dernier d'ailleurs. Son cas aurait mérité plus d'attention sans doute, peut-être en étant développé sur plusieurs épisodes, au moins deux, et penser cela est le signe qu'il était bon ! La panique de Bailey face à cette histoire d'enlèvement d'enfant semblait cacher une révélation. Finalement non. Du coup, son angoisse semblait légèrement exagérée mais Chandra Wilson a pris à bras le corps ce qu'on lui a donné pour briller comme à son habitude. 

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// Bilan // Cet épisode de Grey's Anatomy amorce la dernière ligne droite de la saison dignement. On parle beaucoup de changement, on sent que la série est sur le point d'évoluer, quitte à ce que ce soit douloureux, on nous prépare... si bien qu'il serait presque décevant que la saison 9 soit dans la continuité des précédentes, dans la forme en tout cas mais il est hors de question que le fond change !

1 mai 2012

Glee [3x 17]

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Dance With Somebody // 6 900 000 tlsp.

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   Comme à chaque fois avec ses épisodes hommage, Glee propose un gloubi-boulga de prestations plus ou moins réussies et de semblants d'intrigues plus ou moins bien écrites. Il y a à boire et à manger... et à danser ! Sans conteste, les reprises des titres de Whitney Houston sont bonnes dans l'ensemble et représentent assez bien la carrière de la chanteuse disparue. L'ouverture sur How Will I Know a cappella est mon passage préféré. C'était classe et beau. Dance With Somebody a été remise au goût du jour, façon club, ce qui ne m'a pas choqué outre mesure. Il fallait bien en passer par là. Le résultat m'a paru plutôt convaincant dans son genre. Je suis d'ailleurs étonné que le titre n'ait pas déjà été repris dans ce style par d'autres artistes. Ca marcherait sans doute très fort ! On verra si ça donne des idées... Le It's alright but it's OK par Darren Criss, qui reprenait l'imagerie du clip, m'a plutôt plu aussi. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils pensent à cette chanson en fait, et ça m'a fait plaisir. C'est cette Whitney là que je préfère, mais c'est une question de génération sans doute. Le Have I Nothing repris par Chris Colfer était joli sur les couplets mais les refrains étaient vraiment trop aigüs à mon goût. Le My Love Is Your Love final, malgré son aspect guimauve, était assurément un beau moment. Le Whitney Tribute était donc très sympathique (mais les chansons que je n'ai pas citées m'ont moins plu, voire pas du tout). 

   Passons à l'inventaire des bouts d'intrigues développés ! La querelle entre Kurt et Blaine était un peu brouillonne et caricaturale. Je pense surtout à cette scène où Kurt est hilare en lisant les textos de son prétendant pendant que Blaine est dépité à coté. C'était ridicule et mal joué. Mais la scène de dispute était réussie, de même que celle de la réconciliation. Rien de transcendant, hein. Mais correct quoi. La meilleure scène de l'épisode, on la doit à Kurt (encore) mais surtout à son père. On en a eu des dizaines comme ça et c'était un peu facile de la part des scénaristes de miser encore dessus mais bon, ça fait toujours son petit effet. Du coté de Will et Emma, l'ennui est toujours très présent malgré le propos qui était plutôt pertinent. Will donne tout à ces gamins et l'idée de les voir partir l'effraie. Un peu comme pour les parents des uns et des autres. Il a d'ailleurs été un père de substitution pour certains. Je suis moins fan de tout ce qui concerne le mariage, avancé, how convenient, au mois de Mai... donc pour le final ! Et pas fan non plus de Matthew Morrison qui joue l'émotion, mais c'est pas nouveau. La romance entre Quinn et Jesus, que l'on avait senti poindre, est maintenant sur les rails. Le fait que Quinn ait eu tant de prétendants différents depuis le début de la série fait que l'on ne ressent pas grand chose face à cette nouvelle histoire, d'autant que Joe n'est pas particulièrement intéressant comme personnage. Sa petite discussion avec Sam m'a fait marrer. Son érection inopinée aussi. Mais depuis quand c'est un pote qui te rééduque les jambes quand tu es handicapé ? Le handicap de Quinn est traité comme si elle s'était foulée la cheville... Bref, je crois que j'ai fait le tour de ce que cet épisode nous a offert. 

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// Bilan // Cela arrive de moins en moins souvent mais on peut dire que cet épisode de Glee a été sauvé par ses chansons. Le reste était vraiment très moyen mais pas médiocre. Donc c'est safisfaisant dans un sens...

 

10 mai 2012

Grey's Anatomy [8x 22]

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Let The Bad Times Role // 9 240 000 tlsp.

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   A San Francisco, la pression monte puisque le moment est venu pour Meredith, Cristina, Alex, April et Jackson de passer leurs examens oraux en trois parties. Ce que l'épisode a sans conteste le plus réussi, c'est de nous avoir fait partager au plus près l'anxiété des candidats avant, pendant et après les épreuves ! On pouvait également comprendre l'exaspération des examinateurs à certains moments... Histoire de rendre l'épisode encore plus prenant, on nous annonce dès l'ouverture que l'un des cinq personnages va échouer. J'ai tout de suite misé sur April, parce qu'il me semblait que c'était la solution la plus logique au regard des derniers événements. Cristina est indestructible; Meredith, même malade, ne pouvait qu'assurer; Alex allait forcément attendrir le jury avec son histoire; et Jackson étant un habitué des ratages, il n'allait pas en ajouter un à sa collection simplement à cause de sa mère (il lui faisait des guilis le candidat qui passait son examen dans la pièce d'à-coté ? Non parce que pour être à ce point hilare...). La bonne élève névrosée qu'est April ne pouvait que faire tout foirer, surtout après avoir trahi le petit Jésus qu'elle affectionne tant. Son comportement relevait d'ailleurs presque de la schizophrénie pendant le test (elle a honte d'avoir couché avec Jackson mais recommence aussitôt...) et complètement de l'hystérie. On a l'habitude qu'elle soit bizarre, qu'elle n'agisse pas comme quelqu'un de normalement constitué mais là, quand même, elle a atteint des sommets de grand n'importe quoi ! Les auteurs y sont allés un peu trop fort et ça devenait vraiment super embarrassant à la fin mais je crois bien que j'ai aimé ressentir cela.  J'applaudis Sarah Drew pour sa performance en tout cas. Et aussi Kevin McKidd qui réalisait cet épisode et qui a su insuffler au script énormément d'énergie et de rythme, je présume. Le rendu était tip top. 

   En comparaison, les médecins restés au Seattle Grace ont joué aux petits bras. Bailey m'a bien fait rire avec les potentiels nouvelles recrues de l'hôpital mais c'était trop léger. Ce sont clairement des figurants qui ont été choisis et aucune de ces têtes ne reviendra l'année prochaine. C'était pourtant une bonne occasion d'introduire un nouveau personnage discrètement. Beaucoup de temps a été consacré à Arizona qui recevait la visite d'un ami d'enfance encore cher à son coeur, atteint d'un cancer depuis de nombreuses années. Ce personnage sorti de nulle part et par conséquent pas très attachant au premier abord est surtout un prétexte pour revenir sur le plus grand traumatisme de la vie de la jeune femme : la mort de son frère. C'est une des premières choses que l'on a su sur elle lorsqu'elle a intégré la série mais le sujet n'a jamais vraiment été approfondi. Les auteurs l'avaient sans doute gardé sous le coude pour le jour où ils seraient en panne d'idées la concernant. Ce qui nous importe le plus de toute façon, c'est l'impact que cela va avoir sur son couple avec Callie, si elle en a un du reste. Un petit nuage gris dans un ciel qui a été très bleu tout au long de la saison, ce n'est pas plus mal. Du coté de Lexie et Mark, fini le surplace ! Little Grey avoue enfin sans détour ce qu'elle ressent -toujours- pour Mc Steamy et cela donne lieu à une scène Grey's Anatomyenne tout à fait jouissive et attendrissante. Comment Mark pourrait-il ne pas craquer après ça ? Et puis Julia est ENFIN réapparue à l'écran ! Ca veut donc sans doute dire qu'elle va vite dégager... On pourra difficilement la regretter, même si on le voulait très fort.

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// Bilan // Ce qui se passait à San Francisco dans cet épisode était prenant, stressant et comique à la fois, jouissif même à certains moments; ce qui se déroulait à Seattle n'était pas tout à fait à la hauteur. Let The Bad Times Roll n'en reste pas moins une pièce maîtresse de cette saison 8, sur le point de s'achever. 

10 mai 2012

The Vampire Diaries [3x 21]

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Before Sunset // 2 540 000 tlsp.

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   Funniest 'Vampire Diaries' Episode Ever? For Sure ! Damon a toujours eu les meilleures répliques, et de loin, mais il n'en a jamais eu autant d'excellentes en un seul et même épisode. Un festival ! Ian Somerhalder s'éclatait et nous avec lui. La scène road trip en fin d'épisode entre Stefan et lui, très Supernatural dans l'esprit, était géniale par exemple. Il n'était pas le seul à posséder de bonnes lignes de dialogues : Klaus s'en est donné à coeur joie, de même que Tyler et ça c'est déjà plus étonnant ! "I'm not your bitch anymore". Les auteurs et le réalisateur aussi se sont bien amusés : Evilaric qui traîne Caroline par les cheveux pour l'enfermer dans le lycée sur une musique bien rock, Klaus qui jette tout un tas d'objets sur la maison Gilbert dans le but de faire sortir tout le monde puis qui se retrouve nez à nez avec Damon, un papier enflammé et un réservoir de propane dans les mains... Franchement, ces scènes auraient très bien pu sortir de True Blood ! Elles étaient dans le même esprit : déjantées. Et forcément étonnante dans une série devenue bien plan-plan ces derniers temps.

   Cela n'a pas empêché l'épisode d'être un peu bancal par moment, les scénaristes usant de quelques facilités. On se demande par exemple pourquoi Alaric n'a pas cherché un moyen de piquer les bagues des Salvatore. Il avait tout le loisir de le faire. Ainsi, il n'aurait pas été obligé de rester bloqué dans l'enceinte du lycée le jour venu. Cela permet de retarder l'échéance et de maintenir en vie le personnage jusqu'au final, puisqu'il est maintenant devenu l'ennemi number one. Pendant un temps, Klaus n'a pas d'autre choix que de collaborer avec Damon, Stefan, Bonnie & co. Mais il ne perd pas de vue son objectif et improvise un plan pas idiot pour récupérer le sang si précieux d'Elena, sans avoir à la tuer directement. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Ah oui ! Parce qu'il n'y aurait pas eu de saison 3 sinon. Pas avec lui au centre du moins. Klaus a mis du temps à me convaincre, enfin plus son interpréte, Joseph Morgan, que le personnage lui-même. Mais il y est parvenu. S'il y a bien une chose à laquelle on ne s'attendait pas, c'était de le voir disparaître avant le final ! Les auteurs se sont bien débrouillés pour que l'on baisse nos gardes de ce coté-là. L'effet de surprise était donc réussi, la mise en scène qui allait avec aussi. Dans ces cas-là, on a toujours un peu l'impression que ça va trop vite mais était-il vraiment nécessaire de s'appesantir davantage ? Méfions-nous quand même : rien ne nous assure qu'il est vraiment mort et qu'il ne reviendra pas dans le final ou la saison prochaine, d'une manière ou d'une autre. Vampire Diaries n'est pas du genre à "assumer" ses morts, comme on dit. 

   Les rapports humains et amoureux ont évidemment pris une place importante dans l'épisode, entre le retour d'Abby, un peu léger, les échanges entre Elena et Jeremy, toujours remplis de tendresse, les grandes déclarations de Tyler et Caroline et puis bien sûr les éternels questionnements d'Elena vis à vis de ses deux prétendants. Elle a choisi de ne pas choisir, pour le moment. Mais le final étant tout près de nous et connaissant l'attente qu'il y a derrière son choix chez une certaine catégorie de fans, une réponse -sans doute partielle- devrait être donnée et une décision prise. Et parce qu'il faut bien que la roue tourne, Damon me semble promis à un belle romance dans la saison 4... avant qu'Elena ne rechange d'avis ! Le cliffhanger sur son état de santé n'est en revanche pas très réussi : que peut-on craindre ? On vient de la vider de son sang, elle s'est tapée fortement la tête contre je ne sais quoi, elle a bu un peu d'alcool à la petite fête organisée par ses amis... bien sûr qu'elle allait tomber dans son pot de peinture ! Bien sûr... Le cliffhanger sur les révélations d'Alaric au Conseil n'était pas non plus formidable. Vampire Diaries n'a jamais su exploiter cette partie-là de l'histoire. On ne peut rien en attendre jusqu'à preuve du contraire...

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// Bilan // Fun, fun, fun ! Sans être le meilleur épisode de la série à ce jour -car pas mal de choses laissent quand même à désirer- on peut dire que Before Sunset figure parmi les plus réussis de la saison 3. Il n'introduit pas forcément très bien les enjeux liés au final et ne fait même pas vraiment monter la pression, mais il rassure sur les capacités de Vampire Diaries à nous rendre encore accros !

24 mai 2012

Fringe [4x 20, 21 & 22]

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Worlds Apart // Brave New World (Part 1 & 2 - Season Finale)

3 090 000 tlsp. // 2 730 000 tlsp. // 3 110 000 tlsp.

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   Worlds Apart. Plutôt que de se concentrer sur la traque de Jones, qui aurait certainement été plus palpitante, cet épisode pré-final soigne les adieux de nos héros avec le monde alternatif et leurs doubles. Ca y est, c'est fini.  Plus de Faux-Livia, de Walternate et autres nicknames. Un nouveau chapitre de la mythologie de Fringe se termine, non sans remords. A mon sens, les auteurs n'ont pas su saisir toutes les opportunités qui s'offraient à eux dans cette saison 4. Ce n'est que très tardivement et pour deux ou trois enquêtes seulement que les deux mondes ont pu véritablement collaborer. Là, c'était intéressant. Là on entrait dans le vif du sujet, alors que l'on a fait que tourner autour du pot pendant des semaines avec des "cas du jour" plus ou moins inspirés et rarement subtils dans les parallèles qu'ils traçaient, sans compter qu'ils étaient redondants par rapport aux saisons précédentes en prétextant de les traiter sous un prisme différent. Mais le résultat était le même. En moins bien. Le retour ici de quelques "compagnons de Cortexiphan" d'Olivia se place précisément dans cette catégorie. C'était sans surprise et pas tellement émouvant. 

   L'émotion, on la trouvait en abondance chez Lincoln, quand il a pris la décision de quitter son monde pour rejoindre celui de Faux-Livia, laquelle se transforme en une sorte de lot de consolation. Lincoln lui-même fait plus l'effet d'un placebo à Faux-Livia qu'autre chose. C'est triste mais c'est bizarrement romantique. Ce qui est triste aussi, c'est de ne peut-être plus jamais revoir Lincoln dans la série. C'est un personnage auquel je m'étais vraiment attaché. En espérant revoir Seth Gabel ailleurs très vite. Les adieux entre les deux Walter étaient aussi touchants, d'autant qu'on a très peu vu ces deux-là ensemble. Mais la séparation définitive entre les deux Astrid, aussi anodine soit-elle dans l'épisode, est celle qui m'a le plus attristé. Elles partageaient vraiment quelque chose de fort en quelques rencontres seulement. Elles se sont vraiment beaucoup apportées. Worlds Apart laisse comme un goût amer...

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   Brave New World. J'ai longuement cherché le mot qui conviendrait le mieux pour décrire ce double épisode final de la saison 4 de Fringe et je me suis finalement fixé sur : sage. Trop sage. Est-ce parce que les scénaristes avaient trop peur que la série s'arrête là qu'ils ont préféré ne pas lancer de nouvelles pistes, simplement clôturer convenablement toutes les intrigues en cours et offrir à chaque personnage -ou presque- un "happy-end" ? Ils ont été renouvelés depuis pour une saison supplémentaire donc ils auront l'occasion de se rattraper mais ça ne me rassure pas trop. Si la saison 5 ne reprend pas dans le futur, comme l'épisode Letters Of Transit le laissait supposer (et fantasmer), je ne vois pas bien où ils peuvent nous amener... Olivia et Peter ont eu leur scène d'amour pleine de promesse d'amour éternel, certainement pas la plus émouvante de leur tumultueuse relation mais jolie quand même. On a tellement pas l'habitude de les voir heureux sans nuages à l'horizon ! C'est un soulagement. Ils méritaient bien ça et nous aussi. Une telle patience devait être récompensée ! Lorsque les Bishop ont sauvé Olivia, c'est un des leurs plus beaux moments de complicité et d'émotion que le père et le fils nous ont fait vivre. J'en aurais bien versé une larme si tout n'avait pas été si rapide. La nouvelle  de la montée en grade de ce cher Broyles a inscrit un sourire sur son visage, timide certes, que l'on était peu habitué à voir. Nina a eu sa petite blagounette histoire de dire "On pense à toi hein, vieille rousse". Et puis Astrid était la grande absente. Je ne pensais pas dire ça un jour mais j'aurais presque aimé qu'elle succombe à ses blessures à la fin de la première partie. Il se serait passé quelque chose de fort et d'inattendu. En quelques secondes, John Noble a encore pu nous épater. Et c'est déjà pas mal. 

  La vraie star de ce final, ce n'était pas David Robert Jones, comme on s'y attendait depuis quelques temps, mais... William Bell ! Jones n'était qu'un pion. Ce qui est à la fois rassurant et agaçant. Tout ça pour ça... Le personnage valait mieux que cette mort abrupte, ni impressionnante ni choquante. Pour Bell, on sentait venir la révélation pour la fin de l'épisode mais parce que je n'avais pas du tout entendu parler du retour de Leonard Nimoy dans la série -qui a déjà dit deux fois qu'il prenait sa retraite hein...- je me disais qu'une surprise nous attendait. Soit qu'il n'allait pas apparaitre dans sa forme disons habituelle, soit qu'il n'allait pas apparaitre du tout et qu'une astuce serait trouvée. Il est finalement bien là, en chair, en os et surtout en machoire ! Le pauvre a de plus en plus de mal à jouer, il faut dire ce qui est. Mais le personnage, lui, ne perd pas de son charisme. C'est tout de même regrettable qu'il se transforme en un scientifique exceptionnel qui se prend carrément pour Dieu. C'est d'un classique ! Et c'est même pas étonnant venant de sa part. Il a toujours été plus ou moins comme ça après tout. Il a juste poussé son délire jusqu'au bout ! Et c'est là que le terme "sage" prend tout son sens : visuellement, on a quasiment droit à rien. On reste dans le bureau du monsieur. On attend qu'il se passe un truc fort et rien. Je ne m'attendais à ce que Nimoy se transforme en ninja ou je ne sais quoi -à la Astrid dans la première partie- mais bon. Un peu d'action, c'était trop demander ? L'idée de l'Arche de Noé elle-même n'a pas vraiment été exploitée. Sinon, j'étais content de retrouver Rebecca Mader de Lost -qui multiplie les guests partout mais jamais dans des série que je regarde- d'autant que le délire avec son visage dans le labo de Walter était vraiment très amusant ! Le retour des pouvoirs d'Olivia, c'était un peu facile mais toujours aussi fascinant, surtout maintenant qu'elle le maîtrise davantage.

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// Bilan // S'il y a bien une chose devant laquelle Fringe n'a jamais reculé depuis les premiers épisodes de la saison 1, c'est l'ambition. Elle n'a pas cessé d'oser et de surprendre. Pourtant, le final de la saison 4 s'est contenté, lui, d'offrir un épilogue un peu facile à toute cette grande mythologie qui nous a passionnés tout ce temps. En fait, l'épisode 19 a pour ainsi dire "tuer le suspense". Il aurait presque fallu le proposer en guise de final, en fait. L'équipe de Fringe a cependant la chance de pouvoir conclure de meilleure manière la série avec une 5ème et ultime saison de 13 épisodes, un véritable luxe quand on réalise des audiences aussi abyssales. J'espère que l'opportunité sera pleinement saisie. Fringe est quand même une grande série fantastique, quoiqu'on en dise ! La meilleure depuis son modèle, X-Files ?

25 mai 2012

Glee [3x 19]

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Prom-Asaurus // 6 670 000 tlsp.

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   Oui, je sais, j'ai pris beacoup de retard sur Glee mais il se trouve que la série n'est plus du tout ma priorité pour des raisons évidentes. Toutefois, je dois reconnaître que cet épisode consacré au bal de fin d'année de nos héros était plutôt réussi, bien qu'extrêmement classique dans le genre (puisque toutes les séries pour ados en ont eu au moins un). Hormis les extravagances de Brittany au regard du thème de la soirée qu'elle a choisi elle-même -les dinosaures- on peut dire que c'était un bal tout à fait banal. L'équipe est allée piocher dans les tubes du moment pour soigner la bande-son, ce qui était somme toute assez logique. On a donc eu du Love You Like A Love Song de Selena Gomez -rien à dire sur la prestation ni bonne ni mauvaise, juste inintéressante au possible-du What Makes You Beautiful du groupe One Direction -même sanction, le coté 2be3 du pauvre en plus- et du Big Girls Don't Cry de Fergie, qui date un peu maintenant (pas Fergie hein, la chanson... quoique, les deux en fait) mais qui était un joli moment. Le seul titre à véritablement se détacher était Take My Breath Away -j'aurais juré sur le coup qu'ils l'avaient déjà reprise !- non pas pour son interprétation qui était très fidèle à l'originale mais pour la chanson en elle-même qui intervenait à un moment stratégique où l'émotion devait absolument ressortir, et ça fonctionné correctement, sans provoquer un torrent de larmes chez moi je vous rassure. 

   Le fun n'était pas en reste avec les petits délires sur la coupe de cheveux de Blaine "Jamais son mon gel" Anderson -je n'ai pu que m'identifier à la problèmatique ô combien cruciale à laquelle il était confronté- et avec le retour de la voix intérieure de Becky, toujours une belle trouvaille même en deuxième utilisation. Sue n'était pas très présente, mais elle m'a fait sourire à l'occasion. L'idée du "contre-bal" était aussi vieille que les bals eux-mêmes, mais ça a partiellement marché même si la morale de l'histoire se voyait venir de très très loin. Les passages consacrés à Quinn étaient touchants, en grande partie grâce à la prestation sans fausse note et toute en émotion de Dianna Agron. Finn a eu tendance à la tirer vers le bas à certains moments mais ça vient peut-être du fait que je ne peux plus encadrer ce personnage... Il peut faire ce qu'il veut maintenant, ça n'y changera rien ! Il y a encore un peu d'espoir pour Rachel en revanche et cet épisode ne m'a pas donné envie de lui coller deux claques. Y'a du progrès, pourvu que ça dure !

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// Bilan // Glee a raté cette saison à peu près tous ses épisodes spéciaux mais celui dédié au fameux bal de promotion, sans être une grande réussite, tenait bien la route. 

11 juillet 2012

Weeds [8x 01 & 8x 02]

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Messy (Season Premiere) // A Beam Of Sunshine

810 000 tlsp. // 610 000 tlsp.

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   Nouveau visuel pour le générique de la saison 8 de Weeds, qui retrace à merveille les années passées et le périple des Botwin à travers les Etats-Unis (et même un peu au-delà), jouant déjà la carte de la nostalgie bien normale à l'approche de la fin de la série, et retour de sa rengaine emblématique, Little Boxes, qui nous avait drôlement manqué. Une entrée en matière réjouissante donc, suivie d'une reprise exactement là où nous étions restés à la fin de la saison 7. Qui a été touché par la balle du sniper ? Pas d'entourloupe de Jenji Kohan et ses auteurs : c'est bien Nancy, et pas Andy, Doug, un des fils ou je ne sais quel passant, ou animal ou objet. Non parce que la possibilité pour que ce ne soit pas Nancy était quand même très grande ! Bien évidemment, elle s'en sort, mais il faut attendre le deuxième épisode pour le savoir même si on ne s'inquiète pas franchement pour elle. Je dois dire que les allers et retours dans sa chambre d'hôpital étaient tout à fait hilarants : entre Silas et Shane qui se servaient littéralement d'elle comme d'une table pour manger, après avoir pillé le panier du voisin; Doug qui n'a pas pu s'empêcher de la tripoter en profitant de son état végétatif; et Andy et Jill qui ne se sont pas souciés de sa présence pour copuler. A chaque Season Premiere, c'est ce genre de scènes qui nous rappelle pourquoi on aime et on a tant aimé Weeds : il n'y a qu'elle pour oser tout ça de manière si décomplexée ! J'ignore si Jill sera présente toute la saison mais c'est à espérer : on lui doit les meilleures répliques de ce début de saison. Son duo avec Andy fonctionne toujours très bien et on est forcément impatients de la retrouver face à sa soeur. Ce sont toujours de grands moments. L'intrigue parallèle liée au retour de son mari était assez amusante elle aussi, et terriblement cruelle pour ce pauvre homme, pile comme on aime ! Face au rabin, Andy n'a vraiment pas démérité. C'était un peu trop long mais c'était malin et drôle. Ah oui vraiment, on aime !

   L'identité du sniper nous est révélée rapidement, sans faire traîner un suspense inutile puisque l'on sait de toute façon pertinement que ce ne sera pas le sujet de la saison, quelques minutes après que les fils Botwin aient répertorié les différentes possibilités, celles auxquelles nous avions tous pensés. Il s'agit donc finalement du fils de l'agent Scottson, l'un des nombreux ex-amants de Nancy. Je n'aurais jamais pensé à lui et je suppose que même parmi les fans, c'était une surprise (qui se souvenait de son existence sérieusement ?). Vu le peu d'intérêt que possède le personnage, ce qui est confirmé dans le deuxième épisode, il ne faut pas s'attendre à grand chose de sa part. Si ce n'est que Shane va peut-être pouvoir assouvir ses pulsions meutrières, à moins que la nouvelle Nancy ne l'en empêche ? On va voir ce que va donner l'orientation de l'héroïne sur la longueur -puisque je doute qu'elle ne reprenne pas ses bonnes vieilles habitudes- mais pour le moment, on va dire que c'est sympathique de la voir sourire, s'ouvrir au monde et faire le bien autour d'elle. C'est même très frais. Tant que ça ne dure pas, ça me va ! A part ça, pendant qu'Andy profite de ses instants de bonheur avec Jill -qui ne peuvent décemment pas durer puisque c'est Andy- Silas gère toujours le business et on s'en fout un peu -il fouette sa copine aussi mais on s'en tape encore plus !- Shane, lui, continue ses aventures au sein de la police et Doug évolue toujours dans sa société. Par miracle, la seule scène de l'épisode qui y était consacré était tolérable. Bref, on nous expose la situation pour mieux nous surprendre -on l'espère en tout cas- dès la semaine prochaine... Je n'ai qu'un souhait pour cette saison 8. Enfin deux : je ne veux pas d'un happy ending -ce serait vraiment hors sujet dans Weeds- et j'exige le retour d'Elizabeth Perkins pour au moins un petit épisode ! On ne peut pas faire nos adieux à la série sans revoir une dernière fois Celia. C'est juste inconcevable !

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// Bilan // Sans offrir un début de saison tonitruant, Weeds revient avec deux épisodes très corrects, pas spécialement prometteurs car on ignore tout de ce que nous réserve la suite et aucun indice ne nous est laissé pour phosphorer, mais sympathiques avec le cocktail habituel de scènes provocantes et WTF? et de personnages hauts-en-couleurs qui disent vraiment n'importe quoi par moment mais qui nous font toujours autant rire et qui nous touchent à leur façon vraiment tordue. Je suis indéniablement soulagé que cette saison 8 soit la dernière mais quitter les Botwin n'est pas une perspective qui puisse me réjouir non plus.

26 septembre 2012

How I Met Your Mother [8x 01]

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Farhampton (Season Premiere) // 8 660 000 tlsp.

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   Les auteurs de How I Met Your Mother ne s'en cachent plus : cette 8ème saison risque bien d'être la dernière de la sitcom et ils ont écrit ce Season Premiere comme si c'était le dernier. En cas de renouvellement pour une 9ème saison -ce qui arrivera bel et bien à mon avis- ils trouveront un moyen de continuer l'aventure, quitte à ce que la quête de la "mother" cède sa place à une autre et tant pis si le titre n'est plus d'actualité ! Des tas de possibilités s'offrent à eux :

- "What happened after I met Your Mother", ou la vie après la rencontre, jusqu'à la naissance des enfants. L'idée la plus simple et sans doute la moins intéressante.

- "How I Met Your Father", qui serait un pari risqué puisque un spin-off dévoilant tout le parcours de la mère avant de rencontrer Ted. Ca réglerait le problème des renégociations salariales, remarque. Mais bon courage pour faire adhérer le public à une nouvelle bande... C'est une mission (quasi) impossible. 

- "How I Lost Your Mother", qui raconterait comment Ted et la mère en sont venus à se séparer. Ce serait triste. Mais pas autant que mon intuition depuis plusieurs mois : celle que la mère est en fait morte !

- "Oh, by the way kids, I left some stuff out !", ou une compilation de tout ce que Ted a oublié de raconter à ses enfants, mélangeant différentes époques. Ce serait tout à fait dans l'esprit de la série.

   En attendant, on peut dire que l'on n'avait jamais été aussi proche de LA révélation. Et de voir enfin le bout du tunnel permet de sentir de nouveau impliqué par cette histoire qui ne nous intéressait plus tellement depuis longtemps, tant on savait son dénouement lointain. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'intrigue improbable de Ted et Victoria s'est dénouée grâce aux sages paroles de Klaus (sur un super morceau intitulé The Funeral et signé Band Of Horses). Enfin, techniquement, l'affaire n'est pas encore tout à fait réglée mais ça ne saurait tarder. Victoria n'est pas la bonne pour Ted non plus et il le sait très bien. La partie Ted/Victoria était en tout cas la plus divertissante de l'épisode alors pourtant qu'elle partait très mal. L'obsession de Ted pour que la jeune femme laisse un mot à son fiancé quitté était touchante et ses pitreries pour l'aider à réparer son acte peu courtois étaient amusantes. L'intervention d'Andrea la Géante, la soeur de Klaus, était un plus sympathique. 

   Je suis malheureusement un peu moins convaincu par le triangle amoureux Robin/Barney/Quinn. La dernière est sur un siège éjectable, on le sait tous. On ne sait pas comment ça va arriver précisément mais ça va arriver, et dans pas longtemps parce que Becki Newton ne va bientôt plus être disponible ! Ca gâche du coup le plaisir alors que le duo avec Barney fonctionne très bien et que le personnage a totalement trouvé sa place au sein du groupe. Ce qui n'est pas le cas du mec de Robin, joué par Michael Trucco. Et lui, je sais pas pourquoi, je sens qu'on va se le coltiner un moment ! Ah lalala... Pauvre Quinn. Le monologue de Barney de 52 secondes sur le passif Ted/Robin/Barney (c'est un vrai soap en fait cette série !) était un excellent moment, parfaitement exécuté par Neil Patrick Harris, même si je les soupçonne d'avoir un peu triché sur le montage... Concernant Marshall et Lily, on ne peut être que déçu par leur utilisation dans ce Season Premiere. Le running gag de la fatigue des jeunes parents, déjà pas très original en soi, s'est très vite épuisé. Et puis les visions du couple étaient paresseuses. Les auteurs auraient pu faire preuve de plus d'imagination en ne nous mettant pas systématiquement le coup de l'aquarium et des poissons. J'ai quand même ri de bon coeur. J'ai confiance pour la suite de la saison les concernant : ce sont les seuls dont on ne sait pas trop ce vers quoi ils se dirigent. Ce sera sans doute rien de spécial mais il y a moyen de nous surprendre au moins. Ce sera plus dur pour les autres...

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// Bilan // How I Met Your Mother démarre sa 8ème et peut-être dernière saison sur un épisode pas hilarant ni super émouvant mais correct. On sent que la fin est proche et c'est ça qui nous touche le plus finalement...

7 octobre 2012

Dexter [7x 01]

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Are You...? (Season Premiere) // 2 400 000 tlsp.

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   "Are you... a serial killer?" "Yes, I Am". On avait fantasmé cet échange entre Dexter et Debra depuis la première saison. On savait à l'époque qu'il faudrait être patient avant de l'entendre. On n'imaginait pas nécessairement que notre souhait serait exaucé 6 ans plus tard. Il faut dire que l'on ne pensait pas non plus que Dexter durerait si longtemps. Si mes souvenirs sont bons, le showrunner de l'époque assurait que 5 saisons seraient largement suffisantes pour raconter cette histoire, à l'époque, particulièrement ambitieuse, originale et fascinante. Mais il a été remplacé, la série a battu chaque année ses propres records d'audiences... La preuve que même sur le câble, on n'est pas à l'abri de renouvellements abusifs. Si Showtime ne change pas d'avis, la 8ème saison diffusée l'an prochain sera cependant, enfin, la dernière. Et ils ont tout intérêt à s'y tenir car l'on ne regarde plus Dexter par pure plaisir mais parce qu'on se dit que ce serait trop bête de s'arrêter maintenant alors qu'elle est plus proche de sa mort que de sa naissance. 

   Avant d'entamer le visionnage de cet épisode, mes craintes étaient nombreuses, la première étant que le cliffhanger de la saison dernière, tant attendu, soit rapidement réglé en deux ou trois ruses à la Dexter. On connait son talent sans pareil pour se sortir de n'importe quelle situation, à se demander parfois s'il n'a pas pris des cours à l'Actors Studio dans sa jeunesse. Et on connait les habitudes des scénaristes qui bâclent de plus en plus souvent ce genre de scènes, faute d'imagination. Il a essayé de se défendre notre Dex', il a tenté de dissimuler son "dark passenger" derrière un mensonge, un de plus, mais pas de chance pour lui : Debra est intelligente et a su assembler les pièces du puzzle au fur et à mesure de l'épisode jusqu'à découvrir la vérité, toute la vérité et le confronter sans détour à son horrible découverte. Ce cliffhanger-là est bien plus puissant que le précédent puisqu'il change, lui, à jamais la série, sans rétropédalage possible. Je suis vraiment content que les auteurs soient allés jusqu'au bout de la démarche qu'ils avaient entrepris. Cela aurait dû arriver il y a deux saisons, certes, mais ils l'ont fait ! Après tout, ils avaient une autre option : laisser Debra mener son enquête tout au long de la saison et aboutir à la révélation seulement dans le Season Finale. C'eut été horrible ! Cela dit, je pense que la saison 7 se serait alors terminée par la mort de Debra, assassinée par son propre frère. Et... je crois que c'est ce qui arrivera quoiqu'il arrive. Je le souhaite très fort en tout cas. C'est, il me semble, la suite logique. On peut alors imaginer une saison 8 où l'enquête serait centrée sur son meurtre... 

   Au-delà de Debra, qui ne représente finalement pas un si grand danger que cela dans le sens où elle aime profondément son frère -et on ne va pas revenir sur le "jump the shark" de l'année dernière...- et qu'elle ne le livrerait donc jamais à la police, notre héros est entouré de menaces. Il y a Laguerta d'abord, que l'on pourrait surnommer "l'oeil de lynx" ! Elle a réussi, on ne sait comment, à tomber sur la lamelle de verre que Dexter a l'habitude de garder avec le sang de ses victimes et qu'il a malencontreusement fait tomber dans la panique sur la scène du crime, à l'intérieur de l'église. Voilà qui devrait l'occuper un petit moment. Cela fait tellement longtemps qu'elle n'a pas eu une bonne intrigue... Mais il y a aussi Louis, le stagiaire et petit ami de la soeur de Batista, qui a décelé depuis longtemps que quelque chose clochait chez Dexter, et qui semble être fasciné à l'idée qu'il soit bel et bien celui qu'il croit. Alors il fouille et il ne devrait pas tarder à trouver des preuves tangibles. On ne sait toujours pas avec lui si l'on se dirige vers une intrigue copycat ou vers tout autre chose mais je fonde   beaucoup d'espoir sur ce personnage depuis qu'il a été introduit. Il serait peut-être temps de passer à la vitesse supérieure et d'être un peu plus clair sur ses intentions. Mais, au final, le plus grand danger que rencontre Dexter, c'est lui-même. Il vient de se faire choper par sa soeur, rien que ça, mais il se lance déjà dans un nouveau meurtre ! Il explique d'ailleurs très bien que c'est paradoxalement la seule chose qui puisse le calmer. Problème : ça fait bien longtemps que le méticuleux serial killer accumule les erreurs. Cette fois, il n'en fait pas particulièrement mais il joue avec le feu en s'adonnant à son activité préférée... dans un aéroport ! Sans doute l'un des endroits les plus sécurisés qui puissent exister, a fortiori dans une grande ville comme Miami ! Certes, tout se déroule dans une pièce fermée mais c'est quand même vraiment trop invraisemblable de la part des scénaristes et carrément pas sérieux de la part du personnage ! 

   Parce que c'était sans doute trop beau, il faudra cette année encore se taper une intrigue fil rouge. Après le relatif désastre des deux précédentes, le pire est à craindre, d'autant que le peu qui nous est dévoilé ici est tout sauf intriguant ou réjouissant ! La mafia Russe à Miami ? Voilà ce que l'on nous propose. Ah c'est sûr que c'est inédit... Le choix des acteurs pour incarner cette intrigue permettra peut-être de sauver la mise : Ray Stevenson, Jason Gedrick ou encore Yvonne Strahovski de Chuck ont d'ores et déjà la pression ! A part ça, je n'ai pas parlé d'Angel, Masuka et Quinn mais est-ce bien nécessaire ?

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// Bilan // A défaut d'être excellent, ce Season Premiere de Dexter est libérateur : la série va désormais pouvoir avancer doucement vers sa conclusion sans ménager ses personnages principaux. On l'espère en tout cas. Pour autant, les scénaristes ne semblent pas prêts à se détacher de la sacro-sainte formule du serial killer de la saison, qui a fait ses preuves lors des premières années mais qui a fini par grandement lasser. Rien n'assure donc que cette 7ème saison sera bonne, mais elle débute au moins sur une note réussie et surprenante !

24 octobre 2012

The Vampire Diaries [4x 02]

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Memorial // 2 910 000 tlsp.

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   There's a new vampire hunter in town ! Ce deuxième épisode de la saison 4 de Vampire Diaries, entre deux pleurnicheries d'Elena, nous introduit en effet au nouveau méchant du moment -je n'ose parler du "méchant de la saison", puisqu'il peut très bien disparaitre à tout jamais dans deux épisodes- un certain Connor Jordan, forcément mystérieux par bien des aspects. D'abord parce que ses méthodes de gros bourrin sont assez étonnantes, pour ne pas dire idiotes. On a beau savoir que les habitants de Mystic Falls sont les êtres humains les moins perspicaces du monde, comme il l'ont de nouveau prouvé dans l'excellente scène de l'église, il semble quand même très étrange de sa part de ne pas avancer masqué pour mieux atteindre ses objectifs funestes. Certes, Alaric a prouvé par le passé que la dissimulation n'était pas bien plus efficace... Ensuite, le monsieur n'est visiblement pas tout à fait "normal". Jeremy lui a vu des tatouages sur le bras alors que Matt soutient qu'il n'en a pas. Etant donné que le frère Gilbert voit les morts depuis quelques temps, la question est posée : Connor est-il mort ? Connor est-il un vampire chasseur de vampire ? Les paris sont ouverts ! Espérons qu'une autre option ait été choisie, une option qui nous étonnera tous car personne n'y aura pensé. Le genre de truc qui arrive de moins en moins dans la série en clair... Enfin, le sombre personnage se révèle particulièrement cruel et odieux. Il n'hésite pas à poignarder une jeune fille a priori innocente qui vient de perdre son papa et à la laisser se vider de son sang pendant son enterrement. La grande classe ! Cette April fait une entrée remarquée, indéniablement. Elena et Bonnie restent néanmoins les number one incontestées de la vie de merde.

   Je parlais des pleurnicheries d'Elena tout à l'heure et il faut bien avouer que c'est à elles que la majeure partie de l'épisode a été consacrée. La transition de Caroline s'était relativement bien passée. Celle de sa meilleure amie s'annonce beaucoup plus compliquée. Mademoiselle Gilbert a inventé le concept du vampire boulimique, qui boit du sang, qui ne peut pas s'en empêcher, mais qui le recrache aussitôt ! Cela donne des passages assez hallucinants (à 20h sur un network quand même !!!) où la belle héroïne dégorge des litres de substance rouge vermillon sur sa jolie robe rose puis repeint les toilettes de l'église. C'est gore et c'est diablement fun ! C'est sans doute pour cela que les auteurs se sont sentis obligés d'enrober tout ça de niaiseries grâce à Stefan et Damon, qui se meurent toujours d'amour pour elle. L'opposition entre les deux frères est plus que jamais de retour, ce qui n'inaugure rien de bon en terme de situations inédites pour la suite. Le fait qu'Elena fasse maintenant partie de leur monde aurait dû simplifier les choses mais cela les complique en réalité. On s'y attendait. On se demande quand même pourquoi ce n'est pas Caroline qui s'occupe d'elle pendant sa période de transition. Le baby vampire aurait bien plus à apprendre de sa part. Mais bon, elle a des galipettes à faire avec Tyler, quand toutefois ils ne sont pas interrompus par un nouveau drame. Alors on la comprend un peu... Son intervention finale était en tout cas plus que bienvenue. Souhaitons qu'elle prenne les choses en main à partir de maintenant. Les adieux aux morts en fin d'épisode ne m'ont pas touché plus que ça, certainement parce que l'idée était mal amenée et l'exécution pas terrible, en partie à cause d'acteurs peu convaincus. La série est en train de partir dans un trip religieux qui ne me plait que moyennement s'il doit être appuyé de la sorte. La furtive apparition d'Alaric dans la dernière scène en compagnie de Damon était pas mal en revanche. On notera enfin que c'était un épisode 100% Originals Free et c'était agréable. 

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// Bilan //  Nettement meilleur que le Season Premiere, ce Memorial a réussi à me réconcilier provisoirement avec Vampire Diaries. Je suis toujours fâché mais je suis prêt à pardonner si la suite est au moins de ce niveau, et de préfèrence plus solide encore...

4 novembre 2012

Dexter [7x 04 & 7x 05]

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Run // Swim Deep

2 180 000 tlsp. // 2 280 000 tlsp.

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    Si la formule éculée de Dexter n'était pas si flagrante -une fois de plus- cette saison 7 serait certainement bien plus prenante. Là, ce qui se passe a beau être intéressant et aller dans le bon sens, on sent les rebondissements venir les uns après les autres et le seul suspense concerne Quinn : les auteurs vont-ils enfin se décider à lui régler son compte avec deux balles dans la tête ? C'est ce à quoi, j'espère, cette histoire de corruption va mener. Je ne lui vois aucun autre intérêt. On remarquera que Laguerta et Batista, chacun de leur coté, sortent de l'ombre et reprennent du poil de la bête, afin essentiellement de faire monter la pression chez Deb et de la pousser à prendre une décision là où elle préférerait simplement attendre. Mais attendre quoi ? Dans l'épisode Run, de manière sans doute un peu trop mécanique mais néanmoins émouvante, elle arrive à la conclusion que ce que fait son frère a un sens, que c'est peut-être lui qui a raison et que, peut-être, elle peut vivre avec cela sans pour autant prendre part à ses activités. Elle se dit qu'elle peut fermer les yeux, le laisser faire et occassionnellement lui sauver la mise si le besoin s'en fait ressentir. Une vision totalement naïve de la situation mais compréhensible après le bourrage de crâne très finement mené par Dex. Dans Swim Deep, déjà, Debra ne voit plus tout à fait les choses de la même façon et se rend bien compte qu'elle devra tout le temps lui venir en aide, tout le temps trahir les siens au sein de la police pour ce faire, trahir des amis parfois donc, trahir la confiance de Laguerta... Vivre dans le mensonge continuellement en somme. Harry savait que sa fille était trop bonne, trop juste, pour mener une telle vie sereinement. Il avait prévenu Dexter.

   De manière toujours aussi appréciable pour nous téléspectateurs, Debra se pose des tas de questions et c'est cette fois le sujet de Trinity qui a été abordé sans détour. Elle a même eu l'intelligence de poser LA question : "Did you love her?". Et d'ajouter, avec toute la franchise et la dureté qui la caractérise : "She died because of you. Because you were selfish." Au milieu de tout ça, on ne sait pas très bien où en sont les sentiments confus de Deb à l'égard de son frère. Je parle des sentiments incestueux, bien entendu. Ceux qui nous ont hérissé les poils en fin de saison dernière et qui n'ont plus été évoqués depuis. Les auteurs semblent jouer de temps en temps sur le double sens dans certains dialogues. Ils prennent même un plaisir à réunir le frère et la soeur dans la même chambre d'un motel, sans toutefois pousser le vice jusqu'à les mettre dans le même lit. Mais Dexter se déshabille devant elle et le trouble s'installe inéxorablement... Qu'on le veuille ou non, il faudra que le sujet soit de nouveau abordé tôt ou tard, par souci de cohérence.

   Pendant ce temps-là, Isaak se transforme peu à peu en un adversaire de taille pour Dexter, bien plus inquiétant qu'il n'y paraissait au début. Son potentiel a été parfaitement exploité dans ces deux épisodes. Je pense notamment à cette scène magistralement réalisée où l'on assiste, à travers les déductions de Dexter, au carnage qu'il a perpétué dans le bar. Ray Stevenson ne manque pas de charisme. En plus, on nous explique enfin pourquoi le meurtre de Viktor l'a à ce point touché : ils étaient amants. Enfin c'est en tout cas ce que j'ai compris. Les scénaristes ont préféré laisser planer le doute sans dire les choses clairement, mais je ne vois pas bien quelle pourrait être la nature de leur relation si elle n'est pas d'ordre amoureux. On pourrait éventuellement imaginer que Viktor était le fils caché d'Isaak mais ça colle beaucoup moins. Ce qui semble se profiler autour du personnage est enthousiasmant : et s'il s'acharnait sur les collègues de Dex ? Mike Anderson n'était à mon avis que le premier. Quinn serait une deuxième victime parfaite, mais est-ce qu'il s'arrêtera là ? Bon, okay, je m'emballe un peu. Il ne faut pas trop rêver non plus... Mais la fin de la série approchant, c'est quelque chose que l'on peut définitivement se permettre d'espérer plus fort qu'avant. Allez, je mise sur Batista ! Ou sur sa soeur... Sinon, Yvonne Strahovski a droit à sa scène à chaque épisode, qui n'apporte à chaque fois pas grand chose, si ce n'est un peu de fun. Un tout petit jeu du chat et de la souris commence entre eux deux et passera certainement pas la case bedroom à un moment donné. Sera-t-elle une ennemie ou une alliée au bout du compte ? C'est toute la question... 

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// Bilan // Grâce à une Jennifer Carpenter éblouissante, des "fuck" à n'en plus finir et la relation toujours aussi passionnante entre Debra et Dexter, rondement menée jusqu'ici avec logique, justesse et émotion, la série peut se permettre d'avoir encore quelques faiblesses dans ses intrigues secondaires. L'enquête fil rouge de la saison, quant à elle, monte en puissance et pourrait aboutir sur une réussite si les scénaristes osent perdre leurs réflexes habituelles pour vraiment se lancer...

10 novembre 2012

Once Upon A Time [2x 06]

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Tallahassee // 10 150 000 tlsp.

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   Il était bien construit ce nouvel épisode de Once Upon A Time.  Parfois, on aimerait que les décors le soient autant. Ou qu'ils soient construits tout court. On ne peut pas s'arrêter indéfiniment sur l'aspect visuel de la série, d'autant que tout n'est qu'une question de budget et que la production n'y est pour rien. Et puis, surtout, elle est suffisamment bonne pour que l'on réussisse à passer outre. J'ai même trouvé qu'il y avait eu du mieux en ce début de saison 2. Mais il y a des moments où ça reste quand même gênant, voire très gênant. Et c'était le cas ici. L'ascension du haricot magique passait encore, mais l'apparition du géant dans sa gigantesque taverne pleine de trésors, ce n'était vraiment pas possible. Tous ces fonds verts, ça a complètement perturbé notre Jorge Garcia. Il était mauvais comme un cochon. Pas du tout convaincant quand il était vilain, il l'était un peu plus quand le personnage est devenu gentil parce que, de toute manière, on ne peut pas l'imaginer autrement que gentil Jorge. C'était affreux, ça faisait mal aux yeux, mal au coeur. Et puis son histoire était assez prévisible aussi, peu inspirée. Je vais tenter de bloquer ce souvenir de ma mémoire !

   Malgré tous ces points négatifs, ce voyage dans les nuages n'était pas totalement désespérant non plus. En fait, c'est la complicité et même la tension sexuelle, allons-y, entre Hook et Emma qui a tout sauvé et qui a même rendu l'ensemble assez fun. Emma est peut-être agaçante parfois parce qu'elle est trop amère, mais des "gentils" personnages, c'est de loin la plus intelligente. Bon, Snow n'est pas bête non plus. Telle mère telle fille. Sa méfiance légendaire nous a été expliquée ici à travers des flashbacks vraiment sympas, au cours desquels l'identité du mystérieux monsieur de la première scène de la saison nous a été révélée. En tout cas son identité humaine. S'il a été un jour un personnage de conte de fée -ce qui semble peu probable, mais tout est possible dans Once Upon A Time- alors impossible de deviner qui ! Je serais bien tenté de penser instinctivement à Baelfire, ce qui voudrait dire que Henry serait potentiellement le petit fils de Snow, Charming ET Rumplestiltskin. L'idée est séduisante mais peu probable. Ce Neal Cassidy était donc en fait un bad-boy -on pouvait s'en douter vu le choix de Michael Raymond-James pour l'incarner, abonné à ce genre de rôles- qui a entraîné Emma sur la mauvaise pente, alors qu'elle commençait déjà à faire des bêtises toute seule comme une grande, et qui l'a même plus ou moins envoyée en prison ! Plus ou moins parce que c'est surtout l'oeuvre d'August pour la protéger. Je ne m'attendais pas à revoir le personnage tout de suite. Ravi donc. On suppose que c'est lui qui a envoyé la lettre à Neal. Il faut s'attendre à le voir réapparaître à tout moment à Storybrooke. Peut-être qu'il aura un rôle important à jouer dans le sauvetage d'Emma et de Snow... Qu'a-t-il bien pu montrer à Neal pour le convaincre instantanément de l'existence de la magie ? Voilà un nouveau mystère qu'il me tarde de découvrir. On notera la grosse référence à Lost, encore une oui. Les fans se souviennent forcément de l'épisode de la saison 3 "The Man From Tallahassee" dans lequel John Locke découvrait la vérité sur son père. Et puis la garde de la prison qui parle à Emma porte un collier Dharma Initiative, station The Swan ! (en réalité, des clins d'oeil de ce type, il y en a littéralement à chaque épisode mais je les vois rarement pour ma part). En tout cas, pour en revenir à Emma, le parallèle entre l'abandon dont elle a été victime et celui qu'elle impose à Hook était une belle manière de conclure l'épisode. 

   Pendant ce temps, on ne peut pas dire que Snow et les autres nous aient offert des scènes d'anthologie. La réhabilitation d'Aurora a toutefois été entamée. La voilà frappée de cauchemars inquiétants, dont Henry est également victime à Storybrooke. L'oeuvre de Cora ? Sans doute ! Mais dans quel but et pourquoi eux ? Du coup, on a un peu plus de sympathie pour le personnage, surtout que Snow semble s'y attacher et agir de façon maternelle à son égard. Du coté de Mulan, on a droit à un petit fight pas dégueulasse où la jeune guerrière montre qu'elle n'a pas beaucoup d'états d'âme et qu'elle accorde beaucoup d'importance aux promesses. C'est tout à son honneur, mais ce n'est pas comme ça qu'on va se mettre à l'apprécier...

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// Bilan // Outre les affreux effets-spéciaux dont il est affublé, cet épisode de Once Upon A Time n'est pas le plus solide de cette saison 2, pas le plus passionnant non plus, mais il reste d'un bon niveau. 

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