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Des News En Séries, Le Blog
28 février 2013

Grey's Anatomy [9x 16]

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This Is Why We Fight // 8 750 000 tlsp.

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    Il va sans dire que ceux qui ne sont pas convaincus par l'intrigue de la revente du Seattle Grace n'ont pas pu se passionner pour cet épisode, qui y était entièrement consacré. J'en suis pour ma part très fan, j'ai donc globalement apprécié ce qui a été fait, même si je me dois d'émettre une grosse réserve, disons d'ordre technique : des décisions comme celles qui sont prises ici par tous les acteurs financiers du deal ne peuvent pas, dans la réalité, se régler aussi rapidement, en l'espace de 24h. Et un homme comme celui que nos chers médecins cherchent à rencontrer puis à convaincre ne se laisse certainement pas approcher de cette façon et si vite ! Trois rendez-vous dans la même journée, vraiment ?! Bien entendu, c'était une excellente manière de faire monter la pression et de stresser autant les protagonistes que nous face à notre écran, mais ça manquait de réalisme et c'est dommage pour une intrigue qui sonnait jusqu'ici très vrai. Il fallait de toute façon que ça avance d'une manière ou d'une autre et ainsi permettre de nouveaux rebondissements. On peut dire que la manière dont l'affaire se résout -temporairement à mon avis- est on ne peut plus surprenante ! On a maintenant l'habitude que Catherine Avery revienne de temps en temps faire un coucou à Richard et à son fils -et c'est toujours un plaisir- donc on ne s'est pas vraiment méfié d'elle. Et là, vlan, elle rachète le Seattle Grace à travers la fondation de son père et confie les clés à Jackson ! On ne l'avait vraiment pas vu venir ce coup-là. Doit-on vraiment prendre tout ça au sérieux ? Je crois que malgré toute la bonne volonté de Catherine, elle s'attaque à une entreprise d'une ampleur qui la dépasse un peu. Et puis c'est trop facile. Quand bien même cela aboutirait, il y aurait des dommages collatéraux. C'est évident. Reste à savoir lesquels... Lla perspective de voir Jackson prendre de l'envergure, en le sortant de ses historiettes romantiques, est également la bienvenue !

   Toutes les scènes réunissant Derek, Meredith, Arizona, Callie, Cristina et leur conseiller étaient très réussies, amusantes et rythmées. On versait par moment dans l'exagération -le coup de l'hélicoptère était-il vraiment nécessaire ?- mais ça ne m'a pas dérangé outre mesure. En revanche, on n'a pas eu assez de Dr Cahill à mon goût, par manque de temps sans doute. Les jours du personnage dans la série semblent comptés et je n'ai vraiment pas envie de la voir partir, pour tout dire. Je m'y suis bizarrement attaché. Je voudrais en savoir plus sur elle. Je voudrais qu'elle s'épanche, et qu'elle se penche dans le lit d'Owen... Tout ça tout ça. Avec son dernière cachotterie en date, ses chances avec lui s'amenuisent et je crois qu'elle l'a bien compris à son grand désarroi. Je suis d'ailleurs presque déçu que le Chief ait accepté aussi rapidement les explications de Cristina. En fait, l'inverse n'aurait pas été logique, mais une partie de moi aurait eu envie d'un peu plus de drama quand même à ce sujet-là. Bon OK, une grosse partie de moi supporte assez mal qu'ils soient en bonne voie de former à nouveau un couple solide. Je ne voulais pas ça ! Je ne suis pas content Shonda... 

   Suivre la panique des internes était une super idée par contre. Déjà, Heather en espionne pour Meredith, c'était très bon. Voir qu'en plus un véritable lien entre elles se tisse fait franchement plaisir à voir. En l'espace de 16 épisodes, ils se sont quand même tous très bien intégrés. Tous sauf celle dont on oublie le nom, parce qu'elle est moche et antipathique au possible: Leah. J'ai toujours des doutes quant à l'utilité de Shane sur le long terme, mais ses quelques scènes avec April, dans cet épisode, étaient bonnes. Jo m'a touché quand elle a avoué qu'Alex allait terriblement lui manquer si un jour elle devait quitter les lieux. On s'appoche tout doucement de la véritable naissance de leur couple, à moins qu'un coup du sort vienne tout chambouler et les emmener sur des chemins amoureux différents... Et en dehors des internes, Bailey a assuré le quota émotionnel dans ses scènes médicales et surtout celles avec Richard. Leur lien indéfectible et sans trace de confusion amoureuse inspire le respect. 

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// Bilan // This is why we love Grey's Anatomy

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27 février 2013

The Vampire Diaries [4x 15]

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Stand By Me // 2 910 000 tlsp.

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   Le déni n'est pas un thème très télévisuel. Cet épisode de The Vampire Diaries en est la preuve. Chacune à leur niveau, les héroïnes de la série nient l'évidence. Et nous, pendant ce temps-là, on s'ennuie, on s'agace, on perd patience. Enfin pas complètement, car ce qui les sauve, c'est l'émotion qu'elles dégagent. Les larmes d'Elena ne nous font plus beaucoup d'effet, étant donné qu'elle passe son temps à pleurnicher à intervalle régulier depuis la première saison. Souvent à juste titre, d'ailleurs. Mais là, quand même, on a envie de lui pardonner parce que 1/ Elle perd la toute dernière personne de sa famille qu'il lui restait 2/ Elle fait ainsi le deuil définitif de son humanité. Bref, elle a de très bonnes raisons de se retrouver dans cet état. Le meilleur passage, il est quand elle péte un plomb et qu'elle arrose sa maison d'essence. Elle va jusqu'au bout de son délire et met le feu à ce qui la rattachait encore aux siens. C'est poignant. Le regard de Damon et Stefan quelques secondes plus tôt en dit long sur la situation dans laquelle eux-même se retrouvent : ils veulent aller dans le même sens mais ils ne le connaissent pas, ce sens. Que faire ? Matt, ce cher Matt, n'est pas oublié dans un coin pour une fois. Il apprend lui aussi la mort de Jeremy et ça lui fait forcément quelque chose. Ils étaient devenus potes dernièrement. Son craquage dans la voiture était sans doute un peu too much après tout ce que l'on venait de nous montrer en matière de désespoir mais il avait bien le droit de craquer lui aussi. Donc, maintenant c'est sûr : Jeremy est bel et bien mort. Bravo aux scénaristes d'avoir osé. Merci de ne pas revenir en arrière, par contre... 

   Car c'est encore possible ! Crazy Bonnie, contrairement à Elena, ne termine pas l'épisode en regardant la vérité en face. Sa peine est tellement immense qu'elle l'aveugle complètement. La sorcière, bien aidée par ce satané Shane, a bien l'intention de faire revenir à la vie tous les morts qui ont jalonné sa vie, sa grand-mère et Jeremy en tête ! Y arrivera-t-elle ? Probablement pas. Mais elle risque de mettre un sacré bordel. Elle est peut-être en train de devenir bien malgré elle le pire ennemi de la bande. L'ombre de Willow n'est pas loin... La surprise de l'épisode, c'est qu'après avoir tourné autour du pot un long moment, on nous révèle que... Shane EST Silas ! Je me disais aussi... Aucune annnonce ce casting n'avait eu lieu pour l'incarner. Je m'étais dit qu'il allait falloir attendre encore longtemps avant de le découvrir, mais tout s'explique maintenant. Inutile de dire que je suis très déçu. L'idée n'est pas inintéressante, mais Shane avait déjà du mal à convaincre en petite frappe alors en big bad de très grande envergure, j'ai comme un GROS doute ! Le déni s'invite aussi chez Caroline, qui passe son temps pendue au téléphone alors que Tyler est parti et qu'il ne répond pas ses appels. C'est d'une tristesse infinie, d'autant que c'est profondément humain, toute vampire qu'elle soit devenue. Du côté de Rebekha, pour une fois, on brasse beaucoup d'air. Je ne sais même plus comment elle termine l'épisode...

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// Bilan // Sur la longueur, ce bel épisode nous plonge malheureusement dans un certain ennui. Mais les dernières minutes sont magnifiques, bien que la réalisation en fasse des tonnes pour accentuer l'émotion. Et puis on ne le dit pas assez souvent mais, dans sa globalité, la distribution de The Vampire Diaries assure. 

26 février 2013

Cult [Pilot]

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You're Next (Pilot) // 860 000 tlsp.

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What About ?

Le journaliste d'investigation Jeff Sefton enquête sur la disparition de son frère, Nate. Obsédé par une série télévisée intitulée "Cult", ce dernier se sentait menacé depuis peu. Un pressentiment que ne prenait pas au sérieux Jeff, jusqu'à maintenant. Avec l'aide de Skye, une assistante de production du show de plus en plus suspicieuse quant aux intentions de Billy Grimm, le leader de "Cult", il met à jour les secrets et les zones d'ombre de cet univers entre fiction et réalité...

Who's Who ?

Créé par Rockne S. O'Bannon (Farscape). Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck, Gossip Girl). Réalisé par Jason Ensler (Hart Of Dixie). Avec Jessica Lucas (Melrose Place Nouvelle Génération), Matthew Davis (Vampire Diaries, Damages), Robert Knepper (Prison Break, Heroes), Alona Tal (Supernatural, Veronica Mars)...

What's More ?

 A l'origine développé pour la WB en 2005, le script avait reçu la commande d'un pilote et le premier rôle avait été offert à Matt Bomer, qui est depuis devenu la star de White Collar mais qui n'avait à son actif à l'époque que ses rôles dans Tru Calling et dans le soap Guiding Light. Mais quelques semaines plus tard, les dirigeants de la WB annonçaient l'arrêt de la chaîne pour s'associer à UPN, sa concurrente principale, et former ainsi la CW. Cult ne correspondait alors plus à la ligne édoriale de ce nouveau network et a été abandonné. Warner Bros., le producteur, y croyant dur comme fer, ne l'a pas laissé tomber pour autant et l'a retravaillé pour la CW, qui n'en a toujours pas voulu, l'a ensuite proposé à ABC, qui l'a également refusé au final, jusqu'à ce qu'il réatterrisse chez la CW, qui a changé entre temps de président. Cult a trouvé grâce à ses yeux, ce qui a amené à la commande d'un pilote puis d'une série ! (Vous pouvez reprendre votre respiration !)

So What ?

    Bon eh bien voilà. Cult est la preuve vivante -mais déjà un peu morte quand même- que les idées les plus originales ne sont pas toujours les meilleures ! Mais le plus improbable dans la série finalement, ce n’est pas tant le pitch de base, déstabilisant et alambiqué avec cette mise en abîme ultime du show dans le show, mais le fait que la CW veuille nous faire croire que sa version fictive possède une série qui ait une résonance incroyable dans le pays, vu par des dizaine de millions de téléspectateurs, capable de paniquer les foules sur internet et les réseaux sociaux comme feu-Lost, mais en pire, et que son service marketing soit aussi efficace pour la promouvoir ! Genre le gourou de la secte a droit à ses propres spots publicitaires dans les stations-service ! Certes, c'est bien là que les héroïnes vulgos de Gossip Girl et 90210 auraient eu leur place, ou alors en calendrier coquin dans la cabine des routiers de passage... On ne peut pas reprocher aux dirigeants de la chaîne de ne pas avoir d'humour et de second degré. Parce que là, il leur en fallait beaucoup pour oser se lancer dans cette étrange aventure !

  De toute façon, à partir du moment où le casting de la série, a été assemblé, il paraissait évident que l'on allait avoir affaire à quelque chose de cheap, de mal joué et de so CW. Jessica Lucas, quoi. Pourquoi elle ? Remarque, je m'étais tellement préparé à la trouver horriblement mauvaise que sa prestation ne m'a pas paru si catastrophique que ça ! Alona Tal ? Mouais. Elle n'a pas de charisme. Elle est juste mignonette. Matthew Davis ? Il était correct dans Vampire Diaries, mais il a dû mal à tenir une série sur ses épaules. Là encore, c'est un problème de charisme, encore plus flagrant lorsqu'il se retrouve face à Robert Knepper. L'acteur a beau délivré toujours le même type de prestation puisqu'il accepte toujours le même type de rôles -et en même temps, il ne serait pas crédible en gentilhomme- il dégage quelque chose de puissant qui écrase tout sur son passage. Si Knepper est un James Purefoy moins subtil, Davis est très très loin d'être ne serait-ce qu'un "petit Kevin Bacon". Mais on ne va pas commencer à comparer Cult et The Following. C'est juste amusant de constater qu'elles sont nées la même année, et qu'elles ont commencé à quelques jours d'intervalle. Les similitudes dans le thème et même à travers certains rebondissements existent, mais l'exécution n'a absolument rien à voir. Leur plus gros point commun au fond, c'est que quoi qu'elles fassent, elles ont du mal à paraitre crédibles. Elles se donnent toutes les deux du mal pour ça. Mais il n'y en a qu'une qui s'en sort à ce petit jeu-là. Et ce n'est pas Cult

   Au bout du compte, c'est la fausse série Cult que l'on aurait aimé voir, puisqu'elle semble si fascinante, pas la vraie !

What Chance ?

 Avec un coup d'envoi sous le million de téléspectateurs, même dans la case maudite de la CW (le mardi 21h), Cult ne devrait pas aller au-delà de la saison 1. En la plaçant là, c'est à se demander si la CW avait vraiment envie de lui laisser une chance. Y'avait-il un duo moins incompatible que Hart Of Dixie/Cult ? La chaîne aurait dû la tenter après Arrow ou même Vampire Diaries. Ce n'est pas comme si Supernatural était une jeunette qui avait encore besoin d'un coup de pouce... Même le vendredi avec Nikita elle aurait été mieux lotie ! 

How ?



25 février 2013

Resurrection [Pilot Script]

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RESURRECTION (aka FOREVER aka THE RETURNED)

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Drama // 42 minutes

Ecrit par Aaron Zelman (Damages, The Killing US). Adapté du roman éponyme à paraître de Jason Mott. Pour Brillstein Entertainment, Plan B & ABC Studios. 57 pages.

Le petit Jacob, un américain de 8 ans, est retrouvé au beau milieu d'un champ en Chine. Un agent du service de l'immigration est chargé de le ramener dans le village d'Aurora où il a grandi. Lorsqu'il frappe à la porte de la maison familiale, ses parents n'en croient pas leurs yeux : leur fils est mort bien des années plus tôt et celui qui se présente à eux lui ressemble pourtant comme deux gouttes d'eau, comme s'il n'avait jamais vieilli. Rapidement, les Garland et leur entourge découvrent que le phénomène est mondial. S'agit-il d'un miracle ou le signe annonciateur de l'apocalypse ?

Avec Omar Epps (Dr House), Kurtwood Smith (That 70s Show), Frances Fisher (Titanic), Matt Craven (NCIS, Justified), Samaire Arsmtrong (Newport Beach, Dirty Sexy Money), Nicholas Gonzales (Newport Beach, Melrose Place 2.0), Mark  HildrethDevin Kelley... 

 

   Alors, The Returned, plagiat éhonté de nos Revenants Français ? On s'est légitimement posé la question en découvrant le projet, dont le pitch de base n'est pas sans rappeler celui de la création de Fabrice Gobert pour Canal +. La réponse est... non ! J'ignore si l'auteur du livre dont ce scénario est adapté a vu ou non la série, mais une chose est sûre : il n'en a pas gardé le meilleur ! On est clairement plus proche des prometteurs 4400, devenus rapidement décevants, qu'autre chose... 

   Oubliez d'abord l'ambiance intimiste, confinée voire claustrophobique du petit village montagneux à la Twin Peaks. The Returned se déroule essentiellement dans une bourgade américaine de taille moyenne, entourée de grands espaces, mais qui est assez peu décrite par l'auteur. Elle ne semble donc pas être un personnage en soi. Le réalisateur, Charles McDougall (Sex & The City, Desperate Housewives, Big Love) a toute la liberté pour rendre cet endroit plus mystérieux et plus fascinant qu'il ne l'est sur le papier. Et j'aurai tendance à lui faire confiance. Pas de lac articiel ni de barrage impressionnant, mais des champs, une forêt, une rivière et un petit pont de bois. Un endroit qui respire la simplicité en somme, la joie de vivre. En apparence ? Sans doute. Il s'y est évidemment déroulé des événements tragiques, qui nous sont dévoilés par petits morceaux au fur et à mesure du pilote. Comment est mort le petit garçon ? Etait-il tout seul ? A-t-on cherché à l'aider ? Ce que je regrette, et je préfère en parler tout de suite, c'est que l'on ne s'intéresse dans ce premier épisode qu'à un seul revenant : Jacob Garland. Il n'en existe pas encore d'autres à notre connaissance. J'ai peur que l'on s'achemine vers une formule facile un épisode = un nouveau revenant. En attendant, le petit garçon fait évidemment énormément penser à Victor. Lui aussi est muet au départ, mais comme il ne faut pas perdre de temps, il retrouve rapidement l'usage de la parole jusqu'à se confesser en fin d'épisode. La grande scène de retrouvailles n'est pas aussi réussie et subtile (et drôle quelque part !) que celle de Camille et ses parents dans Les Revenants. Mais si les acteurs sont bons, elle pourrait être larmoyante à souhait. De manière générale, il se dégage de toute façon une grande mélancolie de ce script. C'est sans doute ce qui le rend spécial. La série sera-t-elle tout aussi spéciale ?

    On perd en authenticité et en caractère lorsque l'on se penche sur les autres personnages, plus caricaturaux. Martin Bellamy, l'agent du service de l'immigration, semble faire office de héros. Il est un peu l'homme ordinaire qui se retrouve confronté, bien malgré lui, à des phénomènes extraordinaires. On nous dit que c'est le hasard qui l'a amené jusqu'à Aurora -le nom de la ville va d'ailleurs changer puisqu'elle porte le même que la ville où une tuerie a eu lieu récemment- mais je suis à peu près sûr que l'on découvrira quelques temps plus tard que tout a été calculé, qu'il a été "choisi". D'ailleurs, sa patronne, Catherine Willis, ne semble pas nette. Fait intéressant et pas si anecdotique que ça : Bellamy est black. Après Scandal (et Deception plus pour très longtemps), cela fait du bien de voir que la télévision américaine fait quelques efforts pour ne pas rester majoritairement "blanche". D'ailleurs, The Returned frappe fort aussi du côté de la moyenne d'âge de ses personnages puisque la moitié d'entre eux ont plus de 50 ans ! Le shérif de la ville, on ne peut plus classique d'ailleurs, a la cinquantaine; les parents de Jacob, la soixantaine; et personne n'a moins de 30 ans ! Il y a aussi un prêtre, d'une quarantaine d'années, qui vient nous bourrer de sous-texte religieux bien peu subtiles dont on se serait volontiers passé. Mais il est louche, alors ça donne de l'espoir pour la suite. Le premier rôle féminin pourrait être attachant. Gail fait partie de la famille Garland, elle a perdu sa mère quand elle était plus jeune. Une mère qui reviendra sans doute la hanter... Elle se rapproche évidemment de Martin au cours de ce premier épisode. Ils finiront ensemble... Vous l'aurez compris, bon nombre de choses sont prévisibles dans les relations entre les personnages. C'est dommage, d'autant que l'aspect mystérieux n'est pas assez accentué à mon goût. Il y a toutefois un personnage étrange et chauve, qui fait furieusement penser à un Observer, pour ajouter un peu de piquant à tout ça ! 

   Le script du pilote de The Returned souffre évidemment grandement de la comparaison avec Les Revenants. Il n'est pas aussi délicat, aussi fascinant, aussi singulier. C'est d'ailleurs la première fois qu'une série française, sur un thème équivalent, fait mieux qu'une série américaine ! C'est historique. Mais en se débarrassant de ces comparaisons, il est évident qu'au même titre que S.H.I.EL.D. ou Gothica, ABC tient là un projet différent, prometteur, qui mérite bien plus de voir le jour qu'un énième cop-show classique ou qu'un soap sans ambition. 

 

Ah, au fait, si vous êtes passé à côté des Revenants (je ne vous félicite pas), ma review garantie 100% sans spoilers vous donnera peut-être envie de leur donner une chance. Ca se passe par ICI.

24 février 2013

Tueurs En Séries ["Top Of The Lake", "Hannibal", "Bonnie & Clyde"...]

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Au sommaire : - Les premières images d'"Hannibal" - Emile Hirsch devient Clyde Barrow et il nous en parle - Des news de "Grimm" et "Warehouse 13" - Pleins feux sur "Top Of The Lake" en compagnie de Jane Campion et Holly Hunter - Et un bêtisier venu de l'espace !

 

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23 février 2013

Venice / Westside [Pilot Script]

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VENICE / WESTSIDE

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Drama // 42 minutes

Ecrit par Byron Balasco (FBI: Portés Disparus, FlashForward). Produit par McG (Newport Beach, Fastlane, Chuck) et Ilene Chaiken (The L Word). Pour Warner Bros. Television. 61 pages.

A Venice Beach, en Californie, deux familles rivales, qui ont fait fortune ensemble, se sont livré une bataille sans merci pendant plus d'une décénnie pour prendre le contrôle du quartier. Lorsqu'en sortant de prison, Chris Carver retrouve les siens, il tombe nez à nez avec Sophie Nance, son amie d'enfance, qui n'est autre que la fille de celui qui les a ruinés. En entamant une relation amoureuse contre l'avis de tous, ils déterrent la hache de guerre. Dès lors, rien ne va plus sous le soleil...

Avec Jennifer Beals (The L Word, Lie To Me, The Chicago Code), Odette Annable (Dr House, Breaking In), Bruce Greenwood (The River)... (casting en cours)

 

   Si ABC cherchait la compagne idéale pour Revenge, elle l'a certainement trouvée en Venice. Le décor est à peu de choses près le même : de belles et grandes maisons qui longent l'océan, des plages à perte de vue, les bureaux design d'une  entreprise familiale, un restaurant un peu plus modeste... Au fond, que l'on soit dans les Hamptons ou à Venice Beach, sur la côte Est ou sur la côte Ouest, les problèmes des riches et des moins riches sont toujours les mêmes. Ils veulent de l'argent, toujours plus d'argent, soit parce qu'ils n'en ont jamais assez, soit parce qu'ils n'en ont plus, soit parce qu'ils n'en ont jamais vraiment eu. Venice commence comme un soap. Comme n'importe quel autre soap. On pense à Newport Beach, parce que le héros, Chris, a un petit côté Ryan Atwood; et que Sophie est certainement une Marissa en puissance, si toutefois Marissa avait su faire du surf comme une pro. Car oui, le surf prend une place importante dans la série avec quelques séquences clipées que l'on redoute d'avance pour leur potentiel aspect on ne peut plus cliché.

   La galerie de personnages est sans surprise : il y a le papa super méchant, accompagné du fils super méchant en plein apprentissage; le papa mort tué par les méchants, et sa veuve esseulée qui a deux-trois choses à se reprocher; la petite amie bitchy, le frère rebelle, la soeur innocente, l'oncle embarrassant qui ne passera pas la saison... et je pourrais continuer comme ça un petit moment. Tout comme Americana l'an passé (lire la review du script), il s'agit d'un pilote tout sauf original, qui se contente d'aligner les codes du genre et les rebondissements classiques, en prenant pour référence l'histoire de Roméo et Juliette, sans bien sûr en garder l'aspect le plus intéressant : le tragique. Même avec un casting quatre étoiles, en supposant que la chaîne parvienne à attirer de grands noms, la série ne pourra pas faire oublier sa bien maigre ambition de départ. Rien de ce qui est mis en place ne donne particulièrement envie de voir la suite. Mais si le pilote est bien réalisé et si les acteurs ne sont pas mauvais, on tient peut-être là un divertissement honorable. On penche toutefois a priori plus du côté de Deception que de Revenge, laquelle n'est pourtant pas exempte de défauts ! Et quand on voit les résultats réalisés par cette dernière récemment, on se dit qu'ABC a plutôt intérêt à miser sur un autre cheval...

22 février 2013

Once Upon A Time [2x 14]

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Manhattan // 7 610 000 tlsp.

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    Les scénaristes de Once Upon A Time ont-ils trop attendu pour réunir Rumplestiltskin et son fils ? Je le crains. On avait déjà compris, même si on ne pouvait en être certains, que Neal Cassidy était en réalité le fameux Baelfire. Ce qui veut donc dire que Rumple est aussi le grand-père de Henry. C'était donc relativement pénible par moment d'assister aux révélations progressives pour les personnages alors que nous, nous le savions déjà. En plus, le rapprochement tout à fait inédit entre Gold et Henry n'était pas des plus subtiles dans ce contexte. Mais je dois dire que la scène où le petit garçon est le seul personnage à agir en adulte dans la pièce était intéressante. Bon, comparer Emma à Regina était un peu exagéré de sa part, mais on le comprend. J'adore ce petit. Je ne l'ai jamais trouvé énervant, contrairement à d'autres. Il évite pour moi tous les écueils des personnages d'enfant dans les séries. Il est intelligent, mais ce n'est pas un génie non plus. Il ne se comporte pas comme un adulte, même s'il s'en donne parfois les airs. Il garde sa part de naïveté. J'aurais préféré que l'on passe plus de temps à explorer les réactions des uns et des autres plutôt qu'à les mettre en place. La réunion de Rumple et Baelfire ne m'a pas particulièrement touché, d'autant que je ne suis pas très fan de l'acteur, Michael-Raymond James. Sa vue m'est relativement désagréable. L'ex de la fille de Blanche Neige est un beauf. C'est triste quand même, non ? Mais le contraste avec Charming n'est pas idiot dans l'idée. Bon et puis Manhattan en fond vert, ça fait toujours de la peine...

   Du côté de Storybrooke, c'était pas franchement l'éclat'. A part le plaisir de découvrir une Cora façon madame tout le monde, je ne sais pas très bien quoi en retirer. Je ne suis pas très content de l'évolution de Regina, qui se fait complètement avoir par sa mère, même si c'est typique. J'ose espérer que c'est un leurre et qu'elle mijote simplement un plan dans l'ombre. Le mystérieux monsieur qui la voit user de sa magie pour fouiller dans le sac de Belle, ce n'était pas du grand cliffhanger. Ni même de nous faire croire que Gold serait capable de tuer son petit fils ! Bon sang, soyez sérieux. Quant aux flashbacks à Fairytale Land, ils m'ont globalement semblé inutiles. Disons que c'était bien de nous montrer que Rumple n'est pas devenu méchant simplement parce qu'il a été poussé à bout par les autres, à force d'être traité de lâche; mais parce que sa naïveté lui a joué des tours -futur parallèle avec Henry ?- mais ce n'était pas non plus passionnant. Le Seer était une distraction un peu trop grandiloquente à mon goût. En tout cas, maintenant, on sait qui lui a dit qu'il fallait que la malédiction ait lieu et, surtout, pourquoi il ne fallait pas que ce soit lui qui la jette. Cette pièce du puzzle nous manquait. 

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// Bilan // La logique aurait voulu que cet épisode important par son contenu soit mémorable. Mais il ne l'est pas. Il se déroule tranquillement, sans surprise, et ne nous amène pas bien loin. Et ça commence à faire beaucoup de ratés en saison 2... 

21 février 2013

Super Clyde [Pilot Script]

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SUPER CLYDE

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Greg Garcia (My Name is Earl, Raising Hope). Pour CBS Television Studios. 40 pages. 

 Clyde, le doux mais névrosé employé d'un fast-food, décide de devenir un super-héros lorsqu'il hérite de 100 000 dollars de son oncle excentrique qui vient de mourir. Il veut mettre cet argent au profit du bien et espère par la même occasion soigner son problème d'anxiété et son agoraphobie. Mais il doit aussi s'occuper de son grand frère et de sa grande soeur, encore plus immatures que lui... 

Avec Rupert Grint (Happy Potter), Justine Lupe (Harry's Law), Tyler Labine (Invasion, Reaper),  Stephen Fry, ... (casting en cours)

 

   Mesdames, messieurs, Greg Garcia did it again ! Si vous avez aimé Earl et que vous êtes dingue de Raising Hope, il y a à peu près 0 chance pour que Super Clyde ne vous plaise pas. Le scénariste applique la même recette de loufoquerie et de tendresse que dans ses deux autres oeuvres. On pourrait presque les voir comme une trilogie d'ailleurs, mais ne nous avançons pas trop ! Ce pilote est quand même destiné à CBS... et au-delà du fait que les places sont chères sur le network, cette série n'a rien à y faire ! C'est très bien que la chaîne cherche à de diversifier, mais y'a-t-il vraiment une chance pour qu'elle ose préférer ce projet, forcément plus coûteux et ambitieux, à une énième sitcom de Chuck Lorre (Oui, je pense à toi Mom) ? 

   Si Clyde est bien le héros de cette comédie, ne nous y trompons pas : il y est surtout question d'une famille "larger than life", de deux frères et une soeur, qui n'ont plus de parents, ni d'oncle, certes, mais qui savent occuper l'espace ! Leur passé nous est d'abord raconté sous forme de flashbacks, lesquels sont introduits malicieusement par des vignettes façon comics, puisque Clyde en est évidemment un lecteur assidu. Comme Garcia sait si bien les écrire, ils sont le fruit d'un savant mélange de nostalgie douce-amère et de blagues potaches, qui nous font instantanément adhérer aux personnages. Leur bêtise et leur naïveté les rend touchants. Ce pourrait être des cousins des Chance. Ils évoluent dans le même univers, celui qui n'appartient qu'à l'auteur. Randoph, l'ancien homme à tout faire de l'oncle, vit désormais avec eux et apporte aussi sa touche d'excentricité, ainsi qu'un peu d'ironie. La formule de la série se déploie à deux niveaux : d'un côté Clyde, qui se lance des missions pour aider son prochain, mais qui se fourre du coup illico presto dans les ennuis (ici, la femme qu'il est censé aider le prend pour un stalker); et de l'autre sa soeur Faith, une ancienne obèse qui cherche à se venger de ses anciens camarades d'école à l'aide d'une petite liste qui n'est pas sans rappeler celle d'un certain Earl... Entre les deux, il y a Duke, le grand frère, qui assure les pitreries et qui cultive un sens prononcé pour le mauvais gôut; et l'intérêt amoureux de Clyde, une certaine Jolene, assez peu présente mais so sweet

   Super Clyde a tout de la comédie attachante feel-good. Le seul reproche qu'on peut lui faire finalement, c'est de ne pas être si originale que ça dans son originalité !

20 février 2013

The Vampire Diaries [4x 14]

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Down The Rabbit Hole // 2 310 000 tlsp.

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   A une autre époque, quand Vampire Diaries avançait encore à un rythme effréné, cet épisode et le précédent n'en auraient formé qu'un seul. La délocalisation sur l'île était une très bonne idée, mais les scénaristes n'avaient clairement pas tant de choses à en dire que ça. Alors ils ont commencé à meubler astucieusement mais pas très dscrétement dans Into The Wild et ils n'ont carrément fait que ça dans Down The Rabbit Hole, jusqu'à nous amener à la conclusion choquante de cet arc : la supposée mort de Jeremy. Je me méfie toujours avec les décés dans cette série, puisqu'ils sont rarement irréversibles, mais on dirait bien que, cette fois, c'est la bonne pour le petit Gilbert ! Tué par le doppleganger de sa soeur, voilà qui est ironique. Il va quand même falloir nous expliquer bien proprement comment Katherine a pu être au courant de tout ça depuis le départ et quel est son intérêt là-dedans, si ce n'est pour négocier avec Klaus bien entendu... Je ne pense pas que l'on regrettera Jeremy bien longtemps, étant donné qu'il a été absent la moitié de la série et inutile le reste du temps, mais c'est tout de même rageant qu'il meurt quand il commence à devenir enfin intéressant. Oh, je me dis que ça n'aurait pas duré de toute façon... Les conséquences vont être désastreuses pour Elena, qui va forcément encore passer pas mal de temps à pleurnicher, mais sur le long terme, c'est sans doute ce qui la rendra plus intéressante. Elle n'a plus de famille maintenant. A quoi bon vouloir encore redevenir humaine ? Elle ne peut que continuer à s'assombrir jusqu'à devenir, peut-être, une Damon au féminin ! On en est encore en loin, mais j'ai le sentiment que c'est ce à quoi les auteurs aspirent. Et avouons que ce serait osé de faire de l'innocente héroïne des débuts un monstre... Je la vois déjà assassiner son double. Je la vois vampire pendant que son cher et tendre redevient humain. Cette histoire de "cure", tout compte fait, elle est pas si mal, non ? Enfin bref, je ne sais pas pourquoi je m'emballe ! Il est sûrement encore vivant Jeremy, ou il ressuscitera.

   Alors que le spin-off se prépare toujours, je me demande justement si ce n'est pas Klaus qui va redevenir humain ! Ne serait-ce pas un point départ intéressant pour The Originals ? Au cours d'une conversation somme toute instructive, Caroline avoue plus ou moins qu'elle ne veut pas redevenir la fille qu'elle était avant. Et ça tombe assez bien, car nous ne le voulons pas non plus. La séparation d'avec Tyler m'a touché, superficiellement. La musique était belle, Candice Accola était convaincante mais... cela fait combien de fois au juste qu'ils se quittent ? On en a soupé... Pas grand chose de nouveau à signaler du côté de Rebekah et Stefan. J'apprécie toujours grandement leur complicité, surtout qu'elle est systématiquement mise à rude épreuve, mais Elena entre les deux a bien cassé l'ambiance comme elle sait le faire. Damon et l'un des "Five", Galen, n'ont pas eu ce problème. Ils ont donc pu laisser libre cours à leur imagination pour s'envoyer des vannes et se marrer. Leurs scènes n'étaient au fond que du remplissage, mais du remplissage sympathique, inoffensif. Ah et Bonnie était là, sa grand-mère a fait une apparition aussi, mais on s'en fiche Bonie, on s'en fiche ! Cesse de tenter d'exister, s'il te plait. 

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// Bilan // On a beau tourner un peu en rond sur cet île, on s'y sent bien et on aimerait que la fine équipe de Vampire Diaries y pose ses valises encore quelques temps. Le retour à Mystic Falls, on le redoute un peu. Fini les beaux paysages. En attendant, on profite, même si on se fiche un peu de nous. 

19 février 2013

Grey's Anatomy [9x 15]

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Hard Bargain // 8 570 000 tlsp.

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   "All Along it was a fever (...) 

    Pardon si je m'égare dans cette review. Mais après avoir vu ce magnifique épisode de Grey's Anatomy, le meilleur de la saison 9 jusqu'ici, j'ai ressenti le besoin d'écouter une petite dizaine de fois de suite la chanson Stay de Rihanna, qui est passée au cours d'une scène à ma grande surprise. Ce n'est pas vraiment le genre d'artiste que l'on a l'habitude d'entendre dans la série, encore moins quand le titre en question est en train de se transformer en hit. J'en suis en tout cas intoxiqué et il m'a mis dans un état émotionnel proche de la dépression. J'exagère, bien entendu. Mais Grey's Anatomy a le pouvoir, encore aujourd'hui, de nous faire ressentir des émotions fortes, qui ne font que prendre de l'ampleur selon l'état psychologique dans lequel on se trouve lorsqu'on la visionne. Je crois que c'est pour ça que je ne cesserai jamais de la regarder, même quand elle sera terminée. Comme quelques autres, elle m'accompagnera toujours. Je vous avais prévenu que j'allais m'égarer...

   Dans une ambiance sombre et pluvieuse, rappelant vaguement un polar où tout le monde comploterait en secret, nos chers médecins sont plus que jamais dans la tourmente alors que le rachat de l'hôpital est sur le point d'être signé. La scène d'ouverture est saisissante, confrontant les points de vue divergents des uns et des autres avec angoisse et fureur. Si Callie et Derek font front, soutenus par une Meredith qui ne se mouille pas trop, Arizona est catégoriquement contre le plan qu'ils sont en train d'élaborer, à savoir : racheter eux-même le Seattle Grace avec l'indemnisation conséquente qui leur a été versée suite au crash. La solution à laquelle nous avions évidemment tous pensé et qui est ici, d'une certaine manière, remise en question face à sa complexité. Pendant ce temps-là, Cristina copule joyeusement avec Owen et ne donne par conséquent pas (encore) son avis sur la question. D'emblée, je me suis rangé du côté d'Arizona, qui exprime extrêmement bien, avec rage et sincérité, les raisons qui font que cette entreprise est à la limite de l'absurde et de la bêtise. La culpabilité de Derek et son besoin constant d'héroïsme sont finement pointés. Pour autant, comme elle et comme Cristina par la suite, je me suis laissé séduire par l'idée. Non pas qu'elle me paraisse moins folle à la fin de l'épisode. Mais elle me parait vitale pour eux. Cet hôpital est leur point de repère, leur boussole. Ils seront perdus sans lui, livrés à eux-même. Ils pourraient s'en sortir, bien entendu. Mais le combat mérite d'être mené, quelle qu'en soit l'issue. En prenant le partie d'entrer davantage dans le détail des procédures, les auteurs parviennent à rendre les enjeux encore plus forts qu'il ne l'étaient, à les ancrer dans la réalité et notre attention n'en est que plus soutenue. L'intervention de Bailey, bien que rapide, est très pertinente; et le point de vue d'Owen n'est pas délaissé, fort heureusement. On est avec la petite bande, mais on est avec lui aussi. Leurs combats respectifs sont de toute façon les mêmes, ils sont nés de la même envie et du même besoin. Et il y a de la culpabilité des deux côtés. Même l'avis des infirmières, les grandes oubliées de la série, est montré. Quant au docteur Cahill, elle donne quelques clés sur le petit mystère qui l'entoure, ce qui la rend touchante. Cette partie est au final on ne peut mieux maîtrisée. Avec ce qu'il faut d'humour aussi avec les affiches de Derek partout dans les couloirs !

   Les autres intrigues n'ont pas la même intensité, c'est vrai, mais elles ne sont pas faibles pour autant. Elles reposent essentiellement sur la sympathie que l'on a pour les personnages, ou plutôt la sympathie que l'on se découvre pour eux ! Je n'en ai toujours pas pour Alex -et je n'en aurai jamais- mais je le redis comme la semaine dernière : sa relation hésitante avec Jo me plait. Il est très agréable de les voir apprendre à s'apprivoiser. Et puis elle, elle est... je l'aime beaucoup et puis c'est tout ! Pour April et Matthew, j'ai été victime d'une prémonition. Dès le début de l'épisode, en le voyant troublé, dire un peu n'importe quoi face à elle, j'ai eu la sensation d'une April-bis au masculin. Je me suis dit qu'ils s'étaient drôlement bien trouvé et là, ça m'a frappé : et s'il était vierge "lui aussi" ? Eh bien ça n'a pas raté. Il se réserve pour le mariage. Comme April... il y a quelques mois. Malgré le mensonge de cette dernière, j'ai trouvé tout cela très mignon, très léger. Même la scène entre la jeune femme et Jackson a presque réussi à me faire regretter leur couple. En même temps, contrairement à beaucoup d'entre vous, je les ai longtemps soutenus. Ce n'est pas du tout le moment de les remettre ensemble. Mais quand ils seront plus mûrs l'un et l'autre, peut-être que... Et puis je terminerai par une romance que je sens poindre, mais je me trompe peut-être complètement : Cahill ne serait-elle pas en train de tomber amoureuse d'Owen ? Sa déclaration d'admiration ressemblait à s'y méprendre à une déclaration d'amour ! Et je dois dire qu'avec les nouvelles complications qui attendent le couple Owen/Cristina, je ne serai pas du tout contre... Et par la même occasion, ça sentirait pas un peu mauvais la rupture entre Callie et Arizona ? Oh mon Dieu je n'espère pas... Mais je crois que ce rachat, surtout s'il foire, va laisser des traces au-delà des murs du Seattle Grace, dans les foyers de chacun...

"(...) I want you to stay"

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// Bilan // C'est ça un beau et grand épisode de Grey's Anatomy. C'est une ambiance particulière, chaleureuse, de la tension et de l'émotion, de la bonne musique aussi. C'est un ensemble solide, tangible. C'est le pendant et c'est l'après. 

18 février 2013

Mixology [Pilot Script]

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MIXOLOGY

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Comédie // 22 minutes.

 Ecrit par Jon Lucas & Scott Moore (Very Bad Trip). Pour ABC Studios. 32 pages.

Dans un bar branché de Manhattan, le Mix, cinq filles et cinq garçons qui ne se connaissent pas encore tous, qu'ils soient clients ou employés, sont à la recherche de l'amour, pour un soir ou pour toujours...

Avec Mercedes Masöhn (666 Park Avenue), Kate Simses, Blake Lee, Andrew Santino...

 

   Encore une comédie sur un groupe d'amis dans la vingtaine/trentaine ? Oui ! Mais Mixology cherche dès le départ à se distinguer avec un concept fort puisque chaque épisode se déroule au cours d'une même soirée, dans le même bar (vive les économies budgétaires !). L'intérêt de ce premier épisode, et sans doute des suivants si elle est commandée, c'est que les héros ne se connaissent pas tous. On assiste, en direct, à la création de leur amitié et, pourquoi pas, à la formation de couples. Ils évoluent dans un premier temps par petits groupes, qui se croisent grâce à une narration à la How I Met Your Mother avec flashforwards de quelques minutes et flashbacks allant de quelques minutes à quelques années. De cette manière, le lecteur (futur téléspectateur) ne s'ennuie jamais. Le rythme est très soutenu et donne une impression d'effervescence constante. 

   D'un côté nous avons Jessica et Janey, deux soeurs, l'une étant une jeune célibataire un peu naïve et l'autre une mère de famille divorcée qui cherche le nouvel homme de sa vie sur internet. Ce soir-là, justement, elle s'apprête à rencontrer en vrai l'un d'entre eux, Ron, dont elle connait finalement peu de chose, si ce n'est qu'il lui a envoyé... une photo de sa bite (décrite comme "très veineuse" par Janey, un peu choquée) ! Le ton de la série est très décomplexé. J'ai parfois pensé à Don't Trust The B****, au moins pour cet aspect-là. Puis il y a Bruce, Cal et Tom, trois potes très différents "en chasse". Le premier est décrit comme laid et du genre embarrassant, le second comme mignon, doux, mais pas très fûté, et le troisième comme un beau garçon qui n'en a pas conscience et qui ne se met donc pas en valeur. Avec eux, on tombe dans le cliché inévitable du groupe de mecs un peu lourdingues, mais certaines de leurs répliques sont vraiment bonnes. Et puis... ils parlent de Sex & The City ! Ensuite il y a Kacey et Dominic, une serveuse et le barman en chef, surnommé le "Mixologist", dont, malgré leur 20 ans d'écart environ, émane une véritable tension sexuelle. Sauf que l'on assiste ici à leur rupture. Une rupture pas très classique : Kacey largue Dominic et Dominic prétend en être soulagé parce qu'il s'apprêtait à en faire autant... On assiste à une autre rupture en flashback, celle de Tom et d'une certaine Laura. Elle est plus classique pour le coup, mais étonnamment émouvante. A plusieurs reprises, ces morceaux de passé ajoutent très efficacement une douceur à la série bienvenue et apportent beaucoup aux personnages, tout de suite plus attendrissants. Nous avons également Maya et Liv, deux amies et colocataires qui deviennent les cibles des garçons. En particulier Maya, dont Tom s'entiche. Leurs scènes sont vraiment drôles et enlevées. Les Ross et Rachel de la série, ce sont eux ! Petit bémol sur les personnages : pas de gay ou de lesbienne (déclaré en tout cas). Je sais bien qu'il ne faut pas que ce soit une obligation, mais dans une série qui cherche à montrer le mécanisme des moeurs modernes, ça manque un peu.

    Je ne sais franchement pas ce que ABC peut faire de Mixology, si ce n'est l'associer à Happy Endings si celle-ci bénéficait miraculeusement d'une saison 4, mais il était clairement impossible de passer à côté de ce script intelligent, amusant et touchant. Il pourrait se transformer en une comédie d'amis réussie, très loin des échecs de ces dernières années en la matière (Perfect Couples, Friends With Benefits, Mixed Signals et j'en passe). Add it to your mix, ABC ! 

17 février 2013

Looking [Pilot Script]

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LOOKING (aka LORIMER)

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Dramédie // 26 minutes

Ecrit par Michael Lannan David Marshall Grant (Brothers & Sisters, Smash). Produit par Sarah Condon (Bored To Death). Pour HBO. 35 pages.

Patrick, Dom et Agustin, trois homosexuels trentenaires, tentent de se faire une place au soleil à San Francisco. Le premier cherche désespérement l'homme de sa vie, alors que les propositions ne manquent pas,; le deuxième enchaîne les conquêtes, mais ne s'en satisfait plus; et le dernier s'apprête à emménager avec son copain, bien qu'il ne soit pas tout à fait sûr de lui...

Avec Jonathan Groff (Glee), Frankie Alvarez et Murray Bartlett.

 

   Je me suis lancé dans la lecture de Lorimer (titre provisoire) avec l'espoir -sans doute trop ambitieux- que ce soit GAYS, la version homo de GIRLS. Après tout, son créateur, un débutant remarqué grâce à un court-métrage dont la série est adaptée, aurait pu être le nouveau Lena Dunham ! A priori, il ne le sera pas, que la série voit le jour ou non. Il a sûrement beaucoup de talent, mais à en juger sur ce premier script, il n'a pas la même finesse que la nouvelle papesse de HBO, ni le même sens du réalisme. Cela dit, les deux séries iraient potentiellement très bien ensemble. Elles s'adressent plus ou moins à la même génération et s'intéressent à un petit groupe d'amis auquel on pourrait facilement s'attacher au bout de quelques épisodes.

   Mais les héros sont beaux. Trop beaux. Les personnages secondaires aussi. Normalement, aucun d'entre eux ne nous collera sa petite bite sous le nez pendant 26 minutes chaque semaine. Alors que les seins dégoûtants de Lena, on les connait déjà par coeur ! Et c'est curieusement... attirant ? Lorimer est osée parce que faire une série rien qu'avec des homos, même sur le câble, ça l'est par essence, encore aujourd'hui. Il y en aurait eu d'autres sinon. On n'en a plus eu depuis Queer As Folk, terminée il y a huit ans; et The L Word, achevée il y en a 4 ! Et si ces séries ont marqué, c'est plus par leur singularité que par leur excellence. Dans les deux cas, en caricaturant un peu, c'était des soaps, sauf que les gens qui couchaient ensemble étaient du même sexe. Cela ne les a pas empêché d'aborder des sujets graves, mais c'était rarement fait avec une grande subtilité. Lorimer est dans le même esprit, voire plus superficielle encore car son format de 26 minutes risque de l'empêcher d'aller au fond des choses. Si Patrick est un personnage qui parait d'emblée intéressant et profond, ses deux comparses ne semblent là que pour le divertir, et nous par la même occasion. L'ensemble manque d'émotion. On attend ce moment où l'on va sortir de la caricature, une fois les personnalités de chacun posées, mais il n'arrive pas. Les soirées branchées s'enchaînent, puis les réveils ensoleillés... nul doute que leur vie nous fera un peu rêver, mais sauront-ils nous toucher ? Et puis l'auteur veut absolument ancrer la série dans la modernité, ce qui n'est pas une mauvaise chose à la base, sauf que ça se voit trop. Facebook, Twitter, Grindr... et d'autres trucs que je ne connaissais même pas sont cités. C'est un peu lourd. 

   Malheureusement, Lorimer ne sera pas LA voix ni même UNE voix d'une génération de gays. Elle possède son charme et pourrait être tout à fait plaisante, mais elle n'a ni l'allure ni la finesse d'une série de HBO sur le papier. Je mise beaucoup sur la réalisation, qui pourrait beaucoup lui apporter. Sur les interprètes aussi, même si le choix de Jonathan Groff pour incarner Patrick me laisse circonspect. Mais rien que pour le symbole, elle mérite d'exister. 

16 février 2013

Glee [4x 14]

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I Do // 5 130 000 tlsp.

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   Crazy Glee continue. Cette semaine encore, des couples improbables se forment, d'autres se font et se défont, avec en toile de fond le mariage de Will et Emma, qui n'aura finalement pas lieu. C'est fou comme tout le monde n'en avait rien à faire, des personnages aux scénaristes. Une fois qu'Emma disparait de l'église, on ne la revoit plus et on en parle quasiment plus. Nouvelle preuve, s'il en fallait une, que ce couple n'intéresse plus personne depuis bien longtemps. Mais alors pourquoi ne pas les avoir marié une bonne fois pour toutes ? Pourquoi faire traîner en longueur l'inévitable ? Pourquoi avoir inventé ce baiser entre Emma et Finn pour ne rien en faire, du moins pour le moment ? Tout ça me dépasse un peu. C'était la complication de trop. L'épisode n'avait pas besoin de ça. Il aurait pu fonctionner exactement de la même manière si le mariage s'était déroulé comme prévu. Ce que je retiens de l'avant-cérémonie, c'est surtout les répliques de Sue -en robe de mariée- qui étaient hilarantes. Et ne me lancez pas sur Will, qui ne m'avait pas DU TOUT manqué ! Le montage sur la chanson Getting Married Today était parfait (Jayma Mays a sacrément assuré), sauf quand Matthew Morrison jouait au ténor de supérette. Amber Riley m'a impressionné avec sa voix d'enfant de choeur ultra aigüe. Bref, le plus intéressant, c'était quand même l'after, avec free booze !

   Pour une fois, le retour des anciens et le mélange avec les nouveaux paraissaient tout à fait naturels, l'événement du jour réunissant logiquement tout le monde à Lima. A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé les scènes entre Finn et Rachel, surtout celle avec les pétales de fleur et les "She Loves Me. She Loves Me Not". C'était niais, mais inspiré. Et on sentait la pression monter au fur et à mesure. C'était vraiment très réussi. Un petit côté Dawson et Joey, avec tout le discours sur l'évidence, sur l'inéluctable finalité de leur histoire ? Oui, je crois. Je suis beaucoup moins fan de la conclusion de l'épisode, entre Brody qui est en fait un gigolo -ce qui ne m'étonne pas du tout vu son comportement depuis le début- et qui va donc briser le coeur de Rachel, et cette grossesse imprévue qui est l'histoire la plus éculée des séries pour ados -après le triangle amoureux- et que Glee nous a déjà servi par le passé avec Quinn, en plus ! Bien sûr, tout l'intérêt de la chose va être de savoir qui est le père... Du moins, c'est l'intérêt que les auteurs y voient. Moi, d'ores et déjà, tout ce qui m'intéresse, c'est de savoir si elle va le garder ce bébé (ou nous faire une fausse couche bien pratique). Cela ne collerait absolument pas avec ses ambitions et son histoire avec sa propre mère biologique si elle n'avortait pas. Mais on est dans Glee, pas dans Parenthood. Et sur la FOX, s'il vous plait. Les chances sont maigres pour qu'elle en arrive là. Allez, peut-être que le test s'est planté ! En tout cas, moralement, le message est encore très limite : tiens, petite traînée, tu as couché avec deux hommes différents en l'espace de très peu de temps, alors voilà ta punition !" Sinon, le duo Rachel/Finn sur We've Got Tonite était sympathique. 

   Signe du grand paradoxe "Gleeien" habituel, tout le monde couche avec tout le monde dans cet épisode, et le montage avec les chambres d'hôtel était d'ailleurs très bien trouvé. L'idée la plus curieuse ? La partie de jambes en l'air Santana/Quinn ! Non mais franchement ? Je veux bien croire que nous vivions dans une époque où les gens sont plus ouverts et curieux dans leur sexualité -et vraiment, tant mieux !- mais dans le microcosme du lycée de McKinley, ça fait pas un peu beaucoup ? J'espère que ce ne sera que l'histoire d'une nuit un peu folle. Il faut que ce ne soit que ça ! Après avoir été tout et n'importe quoi, faire de Quinn une lesbienne serait vraiment toucher le fond du manque d'idée. Autant remercier Dianna Agron et la laisser faire des miracles -ou pas- ailleurs. C'est une de celles qui a à mon avis le plus de chance de réussir dans ce métier... Puis elle est tellement belle ! Pendant ce temps, Blaine et Kurt ont remis le couvert et je dois dire qu'on ne nous les avait jamais montrés aussi sexués ! C'était rafraichissant. Par contre, l'attitude de Kurt m'a un peu surpris. Est-il vraiment du genre à faire ça à son ex, le reprendre puis le jeter ? Leur duo sur I Just Can't Get Enough était pas mal, mais la chanson a tendance à me taper sur le système. Et Chris Colfer aussi. La rencontre entre Betty et Artie m'a beaucoup plu. C'était drôle et punchy. Osé aussi. C'est pas tous les jours que l'on nous montre deux handicapés dans le même lit, qui se font des blagues sur le sexe qu'ils viennent de faire en plus ! Et puis il y a eu toute la partie Jake/Marley/Ryder, qui était d'une pauvreté abyssale en terme de subtilité. C'était atroce de voir, à chaque fois, Ryder terminer ses scènes avec la mine triste, comme si on avait pas compris la première fois. Jake s'est révélé assez minable, ce qui m'embête un peu parce que je l'aimais bien. Ryder m'a laissé finalement assez indifférent. J'ai eu du mal à le trouver attendrissant tant c'était forcé. Et Marley est encore passée pour une girouette. Elle vaut mieux que ça, mais elle se laisse pourtant toujours faire. Le morceau You're All I Need To Get By ne m'a pas plu. Comme le veut la tradition, l'épisode s'est terminé sur une chanson collégiale. Excellente idée que de miser sur Ellie Goulding et son Anything Could Happen pas très connu auprès du grand public. Mais j'ai quand même de plus en plus de mal avec ces scènes finales...

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// Bilan // Plus que potable, cet épisode était franchement cool. La mise en scène était inspirée. Mais parmi les bémols : des prestations musicales assez plates et encore des intrigues très bancales. 

15 février 2013

Tueurs En Séries [L'espionne Melissa George au micro]

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Au sommaire : - "Do No Harm", "The Hour" et "Being Human" annulées - "Supernatural", "Arrow", "Vampire Diaries" et "Mr Selfridge" renouvelées - Un nouveau teaser de "Game Of Thrones" - Le retour de "Futurama" - Des nouveaux dans "The Good Wife" et dans le spin-off de "NCIS: Los Angeles" - On répond à vos questions : "Castle", "Homeland" & "Falling Skies" - Le trailer de "Top of The Lake" - Melissa George nous parle d'"Hunted" et d'"'Alias" - Un love-souvenir de Mark Greene dans "Urgences"...

 

14 février 2013

Once Upon A Time [2x 13]

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Tiny // 7 080 000 tlsp.

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   La pemière apparition de Jorge Garcia dans Once Upon A Time n'avait pas franchement été concluante. Je craignais donc le pire pour cet épisode lui étant consacré. On ne peut pas dire que mes inquiètudes aient été totalement balayées, mais c'était moins pire que prévu. Le problème de l'histoire d'Anton, puisque c'est son prénom, c'est qu'elle est extrêmement prévisible de bout en bout. Le géant est naïf, c'est de notoriété public. Alors il passe son temps à se faire avoir, à Fairytale Land comme à Storybrooke, et nous on l'observe un peu dépités. D'autant que l'acteur n'a pas son pareil pour jouer le pauvre malheureux à qui l'on a envie de faire un gros câlin pour le rassurer. Cela dit, c'est à peu près tout ce qu'il sait jouer. La colère, c'est clairement pas son truc. Et les fonds verts, ça ne lui va pas très bien au teint. Je me passerai de tout commentaire sur l'aspect visuel de Tiny. Je dirai simplement qu'une fois encore, les auteurs ont été ambitieux et ils auraient tort de s'en priver. L'équipe chargée des effets-spéciaux fait quand à elle ce qu'elle peut avec les moyens qu'on lui donne... *

   Ce qui était cool, c'est que le géant a été amené à rencontrer pas mal de personnages et il en est (presque) toujours ressorti quelque chose de vaguement solide. Par exemple, James, le jumeau maléfique de Charming, avait un certain charisme; et le duo qu'il formait avec Jack -devenu une femme histoire de créer une surprise totalement factice, et interprétée par la très moyenne Cassidy Freeman en plus- donnait du rythme aux flashbacks. Le face à face avec Regina était vraiment trop facile. Celui avec son père, incarné par Abraham "Kubiac/Jerry" Benrubi, avait assez peu d'intérêt au fond mais il fonctionnait bien. Et puis pardon de le dire, mais Charming et Snow m'ennuient terriblement en ce moment et les voir courir dans les rues de Storybrooke avec Anton à leurs trousses ne m'a pas scotché, sincèrement. Non, ce qui était intéressant au bout du "conte", c'est que le personnage permette d'insister sur l'idée qu'un retour dans le pays des contes de fée ne constituerait pas forcément un progrès, que tout n'était pas aussi rose qu'ils croient s'en souvenir, qu'il y avait aussi de la souffrance. Au fond, il y avait de la magie, oui, mais pas tant de bonheur que ça. Pas plus qu'à Storybrooke en tout cas...

   Pendant ce temps-là, on a suivi le parcours d'Emma, Henry et Mr Gold de la pancarte de Storybrooke à leur décollage en avion. C'était lent et pas très intéressant. Bien sûr, c'était amusant de les voir dans ce contexte, surtout le vilain sorcier complètement désorienté, mais fallait-il que ça plombe autant l'épisode ? J'aurais préféré que l'on aille plus directement au but. Là encore, la prévisibilité est malheureusement de mise. A ce stade, on se doute bien que Baelfire est l'homme avec qui Emma a fait les 400 coups, l'homme qui est le père de Henry. En gros, ça ne pouvait pas tomber mieux qu'ils soient partis tous les trois ! How convenient. On nous dira bien sûr que c'est le destin, ou que Gold savait déjà tout, qu'il avait, comme toujours, tout prévu ! Allez, je termine quand même sur une note positive : Lost était encore partout ! Il faut dire que c'était l'occasion parfaite. La compagnie Ajira Airlines a évidemment répondu présente; et Belle, sur son lit d'hôpital, regardait un épisode d'Exposé. Et j'ai du manquer d'autres clins d'oeil. Je compte sur vous pour me les signaler.

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// Bilan // Encore un épisode de Once Upon A Time sans grande saveur. On essaye pourtant activement de nous changer les idées, en s'intéressant à un nouveau personnage ou en nous embarquant dans une aventure qui nous est familière, mais ça ne fonctionne pas. Nos héros ont perdu leur modjo

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