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Des News En Séries, Le Blog
11 novembre 2009

Brothers & Sisters [4x 07]

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The Wig Party // 9 o8o ooo tlsp.

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   Cette étape du cancer de Kitty était inévitable : elle perd ses cheveux. Comme toujours, tout en douceur, la série nous présente une réalité de cette maladie sur un ton parfaitement dramédique. C'est triste évidemment, mais pas tant que ça. La présence de Sarah et de Nora permet de rendre les choses plus légères, le sourire timide de Calista Flockhart que l'on connaît bien, au moment où elle sort de la salle de bains, le crane rasé, est finalement encore plus bouleversant que ses larmes. Et ses larmes ne ressemblent pas à des larmes d'actrice mais à des vraies larmes, les miennes, les vôtres... Je crois que je vais créer LA pétition qui fera trembler l'académie des Emmy Awards "Un Emmy pour Kitty" ! Who's In ? Non mais il y a un moment où l'on ne peut plus ignorer le talent incroyable de Calista Flockhart, surtout quand on reconnaît celui de Sally Field et de Rachel Griffiths. Ce n'est pas comme si les académiciens avaient quelque chose contre la série. So what ? Ce que je regrette un peu dans cette intrigue, c'est que Robert ne soit quasiment pas intervenu. J'attendais le moment où il la prendrait dans ses bras mais visiblement, ses ambitions politiques reprennent déjà le dessus. Il pense plus à sa campagne qu'autre chose mais je crois que c'est ce que Kitty souhaite. Que la vie continue... On ne peut pas non plus dire qu'il ne soit pas là pour elle.

   La gala de charité organisé par la fondation de Nora contre le cancer a permis de réunir une bonne partie des personnages sans qu'ils ne se sautent à la gorge pour autant. Mais cela a surtout permis à Nora de trouver un nouveau prétendant. Elle a un peu tendance à les collectionner depuis le début de la série : l'homme à tout faire des Walker, le professeur de littérature, Isaac, Roger, j'ai même cru un moment qu'il allait se passer quelque chose avec le père de Ryan, et puis maintenant ce docteur, Simon, interprété par Jon Tenney (The Closer, La Famille Green). Je ne peux pas dire que je l'apprécie pour le moment, on le connaît trop peu. Le fait qu'il soit plus jeune que Nora le différencie des autres mais sinon, c'est plus ou moins toujours le même genre d'homme. J'espère qu'il ne sera pas que de passage dans sa vie malgré tout... Et un mot pour dire que Sally Field était absolument resplendissante dans cet épisode !

   Bonne surprise que de retrouver le père de Scotty le temps d'un épisode et, plus généralement, d'offrir une intrigue solo au personnage. C'est rare. Cela sert surtout à régler le problème d'argent du couple Walker-Wandell qui va maintenant pouvoir avoir un bébé ! Toujours pas fana de cette storyline, d'autant que je ne trouve plus nos deux tourtereaux aussi mignons qu'avant. Je ne saurai pas bien dire pourquoi. Par contre, c'est une surprise même si on le sent venir au bout de quelques minutes : Rebecca est enceinte ! Et là, ça fait beaucoup trop d'intrigues bébé d'un coup. Kitty a eu le sien il n'y a pas si longtemps, c'était Tommy avant elle. Cela fait partie de la vie d'une famille, mais bon, stop quoi ! Je n'ai pas l'impression que cette grossesse arrivera à termes. Une fausse-couche ? Un avortement ? Je l'avoue : j'adorerai que la série ose aborder ce thème, mais je doute qu'ABC laisse faire les scénaristes. De toute façon, ce serait surprenant que Rebecca choisisse cette option. Certes, ce n'est pas du tout le bon moment... Je serai déjà content si cette possibilité était évoquée directement en tous cas.

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// Bilan // La force émotionnelle de cet épisode repose en grande partie sur le trio Sally Field-Calista Flockhart-Rachel Griffiths, qui fait comme toujours des merveilles. Les autres personnages sont un peu en retrait, pas au meilleur de leur forme, mais ce n'est pas déplaisant de les suivre pour autant.

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12 novembre 2009

Dexter [4x 07]

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Slack Tide // 1 76o ooo tlsp.

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   Après une première moitié de saison en fanfare, c'était à craindre : le rythme ralentit drôlement pour ce 7ème épisode. Je ne me suis pas ennuyé car l'enquête puis le meurtre du jour étaient plaisants. Je ne sais pas si l'adjectif est adéquat. Mais il faut reconnaître que quasiment aucune intrigue n'avance. C'est même pire, certaines reculent... Celle de Debra par exemple. De retour à son poste, elle n'a toujours qu'une idée en tête : découvrir l'identité du Trinity Killer. Problème : si elle la découvre, Mitchell va se retrouver en prison et Dexter ne pourra plus rien faire. La saison serait alors terminée. On peut donc parier que l'enquête de Debra n'aboutira pas tout de suite, voire pas du tout. Qu'à cela ne tienne : le moment semblait parfait pour ressortir l'autre enquête de Debra, très personnelle aussi, sur le passé trouble de son père. Oui mais problème là aussi : si Debra se penche sur le bon dossier, de fil en aiguille elle découvrira qui est vraiment la mère de son frère et qui est vraiment son frère. Et si cela est envisageable en fin de saison, ça ne l'est pas tout de suite maintenant. Dexter a de la chance : il met la main sur le dossier de sa mère et le réduit en bouillie. Sauf la photo de sa mère, qu'il garde précieusement dans un tiroir de son bureau. Inutile de dire que cette photo aura une importance capitale par la suite. Si Debra ne tombe pas dessus, on peut imaginer que Quinn, lui, ait cette chance. Car ça y est, il ne fait plus aucun doute que Quinn va se la jouer Doakes 2.0 ! Il commence à suivre Dex dans ses soirées... Mais n'est pas Doakes qui veut ! Je doute que Quinn découvre le vrai visage de Dex. Par contre, il pourrait bien finir comme Doakes s'il fouine trop... Ca a le mérite de lui donner un semblant d'intérêt. On aurait aimé que cela arrive plus tôt !

   L'enquête de l'épisode... mais, depuis quand a-t-on une enquête de l'épisode dans Dexter ? On n'est pas chez les Experts et Dexter Morgan n'est pas Horacio Caine, Dieu merci ! Pourtant, au fond, l'enquête n'est pas plus intéressante que dans n'importe quelle série policière classique. Puisque l'action se situe à Miami, on mélange jolies nanas pas malignes et crocodiles et le tour est joué ! Finalement, cette affaire est prétexte à faire commettre l'irréparable à Dexter : le meurtre d'un innocent. A vrai dire, ce n'est pas la première fois que cela arrive. Il a déjà tué un innocent au début de la saison 3. La seule différence, c'est qu'il s'agissait d'un accident. Là, il l'a fait de son plein gré et il y a même mis tout son coeur. Je ne vois pas trop ce que cela peut apporter en fait. J'imagine que Dex s'est débarrassé du corps. Il n'y aura donc certainement pas d'enquête sur ce meurtre. Quant aux états d'âme du Serial-Killer, ils me passionnent, certes, mais le voir rongé par la culpabilité n'est pas une perspective qui m'excite... Pendant ce temps, le Trinity est toujours en liberté et il s'amuse comme il peut dans son garage. Dex continue de récupéter tout plein de conseils sur la vie de famille et, pour le moment, ça semble marcher puisque Rita est souriante et les enfants s'amusent. Une scène magistrale quand même : lorsque Dex tue la biche sous les yeux de Mitchell, apeuré. Ne se sent-il pas un peu trop en confiance ? L'affaire Prado ne lui a donc pas servie de leçon ?

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// Bilan // Le temps est à l'accalmie du coté de Miami. Dexter vogue tranquillement sur la mer et on se laisse bercer avec lui... A quand l'orage ?

25 novembre 2009

Californication [3x 09]

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Mr. Bad Example // 77o ooo tlsp.

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   Comment les dirigeants de Showtime peuvent-il encore laisser cette série à l'antenne sans honte ? Ca me dépasse et, en même temps, tant de médiocrité me fascine ! Comme d'habitude, arrivé à ce stade de la saison, je sature. Je me force à regarder les derniers épisodes puis je promets que l'on ne m'y reprendra plus mais la curiosité est toujours plus forte. Les personnages s'enfoncent de plus en plus dans la nullité ambiante mais cette année ce n'est pas Hank ni même Charly. La roue tourne. Non, les scénaristes ont décidé de s'attaquer à Sainte Marcy ! Elle devient proprement ridicule à travers la concrétisation de ses fantasmes adolescents avec Rick Springfield. Ce dernier est d'ailleurs un sacré raté, encore un personnage inintéressant et imbuvable comme la série sait en créer à la pelle. Il fait atrocement penser au rockeur de la saison dernière, Ashby, mais en pire. Tout ce qui ressort de cette intrigue nulle, c'est l'amour de Charly pour sa femme. Pour passer outre toutes ses erreurs, il doit vraiment l'aimer très fort, même si lui aussi a bien merdé fut un temps. La présence de Sue devient anecdotique et sa seule réplique de l'épisode n'est pas drôle. Il ne suffit pas de prononcer "shit hole" pour faire rire la galerie. Enfin je crois. Mais j'imagine que dans la salle d'écriture, les auteurs doivent bien s'amuser. Tant mieux pour eux hein...

   Becca et Chelsea se disputent après l'affaire "Hank et ses drôles de dames" et elles en viennent même aux mains mais pas de chance : on n'assistera pas à cette scène qui aurait pu être amusante. Au lieu de ça, on nous bassine avec des dialogues pseudo-philosophiques entre Hank et Felicia. Plus ennuyeux tu meurs. Le Doyen devient de plus en plus bizarre mais il n'est toujours pas drôle. C'est juste sympathique de voir Peter Gallagher dans ce registre qui le change grandement de The OC où il était l'homme parfait. Karen sort de nulle part, comme si l'éventuel renvoi de sa fille de l'école était un motif suffisant pour qu'elle traverse tout le pays en quelques heures. Ok, là je suis un peu de mauvaise foi mais c'est vraiment très gros. Hank, de son coté, est toujours très passif. Il balance deux-trois vannes et aide son pote à trouver de la coke. Ce passage était censé être drôle j'imagine. Je n'ai pas ri. Du tout. Même le fleshlight n'a pas réussi à me dérider. Et pourtant... ! Vous ne savez pas ce qu'est un fleshlight peut-être ? Eh bien c'est un objet de forme phallique dans lequel l'homme peut introduire son sexe turgescent et opérer un mouvement de va-et-vient simulant l'acte sexuel jusqu'à la jouïssance. Appellez-moi Robert ! 

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// Bilan // Ben c'est à chier. Mais pas comme d'habitude car à vrai dire, c'est pire encore !

   

12 octobre 2009

FlashForward [1x 03]

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137 Sekunden // 9 ooo ooo tlsp.

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   Pour son troisième épisode, FlashForward nous fait voyager ! Et j'aime ça. Etant donné que le blackout a été mondial, il est bon de le rappeler en montrant régulièrement d'autres pays que les Etats-Unis d'une manière ou d'une autre. Le premier voyage nous a transporté à Munich en Allemagne, à la rencontre d'un prisonnier de guerre, Nazi, qui prétend posséder des informations capitales sur le blackout. Je dois dire que j'ai beaucoup pensé à un épisode de la saison 1 de Fringe, lorsqu'Olivia et Peter partent à la rencontre de David Robert Jones. Petite sensation de déjà-vu donc, mais une intrigue qui débouche sur une révélation intéressante : les corbeaux meurent. Mais avant cela, nos deux agents du FBI, Mark et Janis, se posent des questions d'éthique, classiques, qui ralentissent sans doute un peu le rythme mais qui sont nécessaires dans un pareil cas. Le fait d'évoquer le nazisme puis la kaballe ancre la série dans une réalité de croyances, de folies sans doute, et cela correspond tout à fait à l'idée que je me fais d'elle. Elle prouve ainsi qu'elle est capable de parler à la fois au grand public et à un public peut-être plus pointilleux, en quête d'un sens plus profond à cette grande histoire. La suite nous dira si cela n'était qu'esbrouffe...

   Le second voyage est directement relié au premier. Il nous emmène au Sud de la Somalie... en 1991 ! Là-bas, comme lors du blackout de 2009, il y eut un jour où les corbeaux sont tous morts au même moment. Un petit garçon berger a pu le constater et a également vu dans le ciel une forme suspecte, qui ressemblait à un corbeau géant mais blanc. Tout cela nous amène à une conclusion très simple : il y a déjà eu un blackout en 1991 mais localisé dans un petit village d'Afrique. Il devait s'agir d'un test grandeur nature de la part de ceux qui sont à l'origine du blackout. Mais les villageois ont-ils eu un flashforward à cette occasion ? A en croire l'expression de l'enfant, non. Il ne s'est pas écroulé. Mais peut-être était-il légèrement en dehors de la zone touché ? L'idéal serait que Mark vienne enquêter dans ce village dès le prochain épisode mais je ne sais pas pourquoi, je ne le sens pas.

   A coté de cette grosse intrigue relativement passionnante, il y avait toutes les petites intrigues, celles qui servent à montrer que la série sait aussi se faire tendre voire romantique car l'amour est tout ce qu'il nous reste en ce bas monde. Oui, le message est aussi simple que cela. Demetri retrouve sa petite-amie (interprétée par la magnifique Gabrielle Union) et celle-ci lui annonce qu'elle s'est vue en robe blanche sur une plage à ses cotés dans son flashforward. Et là, il y a comme un problème. Soit c'est une grosse menteuse, et c'est pour le moment l'hypothèse qui me paraît la plus crédible, soit Demetri est vraiment un être hors-norme qui n'a pas vécu la même chose que le milliard d'autres terriens. En admettant qu'elle mente, quelle en est l'utilité ? Se rassurer ? En tous cas, le morceau de flash que l'on nous montre ne comprend pas Demetri. Elle est seule et sa robe blanche pourrait ne pas être une robe de mariée. Peut-être a-t-elle un peu extrapôler, tout simplement ? Les petites-amies et femmes sont à l'honneur puisque celle du chef s'est vue dans un flash mère d'un petit garçon de six-sept ans alors qu'elle n'en a pas à l'heure actuelle, 6 mois plutôt donc. Vraisemblablement une adoption, celle de l'enfant d'un des collègues morts de son mari. Pour le moment, je ne vois pas trop où cela peut nous mener et en quoi c'est intéressant. Et puis il y a le pote de Mark des alcooliques anonymes qui est toujours persuadé que sa fille est vivante puisqu'il l'a vue dans son flash. Et là, stupeur : elle est bel et bien morte. WTF ? En tous cas, niveau émotion, les scénaristes ont assuré. Ce n'est pas forcément ce que l'on préfère dans la série mais c'est bien aussi d'en avoir un peu.

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// Bilan // Un troisième épisode de FlashForward un peu moins rythmé que les deux précédents, qui se perd dans des histoires secondaires trop sentimentales sans doute nécessaires, mais qui continue d'intriguer et même de fasciner.   

       

28 novembre 2009

Cougar Town [1x 09]

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Here Comes My Girl // 5 5oo ooo tlsp.

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   Cougar Town n'échappe pas à son épisode spécial Thanksgiving et il est l'occasion de réunir tous les personnages chez Jules, de la même manière que le barbecue d'il y a deux ou trois semaines. C'est dans un contexte comme celui-là que la sitcom est bonne. Moins elle se concentre sur Jules, mieux c'est ! C'est sans doute un peu triste et un aveu d'échec de la part des scénaristes mais l'important, c'est qu'elle s'améliore et que l'on prenne enfin du plaisir à la regarder, non ?

   La relation mère-fils Jules-Travis a enfin été remise en avant. La série possédant une liberté de ton qui lui permet d'aller un peu plus loin que d'autres sitcoms plus classiques, la scène où Jules tente en vain de prouver à son fils et sa copine qu'un préservatif c'est fragile était vraiment amusante et peu ordinaire. De même lorsque Jules propose à Travis de lui montrer comment on met une capote en s'aidant d'un rouleau à patisserie, et lui de répondre que sa virilité risquerait d'en prendre un coup. Le fond était le même que depuis le début de la série : Jules fait bien malgré elle honte à son fils et plus que de raison. Je crois que n'importe qui à la place de Travis réagirait de la même façon. L'alchimie entre Courteney Cox et Dan Byrd est bonne, je le dis depuis le début, j'espère qu'ils vont continuer à miser dessus. Pendant ce temps-là, de manière bien peu subtile et décevante, Grayson a découvert que Jules était la femme qu'il lui fallait. Problème : Bobby s'est rendu compte au même moment qu'il se remettrait bien avec son ex-femme. Comme toujours avec les mecs de la série, on tombe dans le lourd et le pas drôle. Le match de basket contre... des enfants était une idée amusante malgré tout, ainsi que la culpabilité d'Andy, incapable de choisir entre ses potes ou sa femme. J'espère que les scénaristes ne vont pas déjà rendre Grayson amoureux-transi de Jules. Leurs petites querelles de voisinage teintées de tension sexuelle ont encore de quoi alimenter la saison. Un petit mot enfin pour dire que Laurie a beau être coincée dans son rôle de catin alcoolo, elle est la plus drôle de Cougar Town !

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// Bilan // La série laisse entrevoir son potentiel peu à peu mais il lui manque toujours quelque chose... A coté de ça, les deux autres sitcoms de la soirée d'ABC, Modern Family et The Middle, ont offert deux épisodes exceptionnels !

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12 octobre 2009

Grey's Anatomy [6x 04]

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Tainted Obligation // 14 13o ooo tlsp.

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   Que faire lorsque son actrice principale est enceinte ? Il y a deux solutions : soit on trouve un moyen de la faire disparaître totalement pendant un temps, soit on lui trouve une intrigue qui lui permettra d'être moins présente. C'est pour cette seconde option que Shonda Rhimes a opté concernant Ellen Pompeo, notre petit bout de botox préféré devant enfanter (à vrai dire, c'est fait, mais pas à l'époque du tournage). Ce qui m'a paru être une très mauvaise idée au premier abord était en fait presque excellente : le retour de Thatcher. Oui, ça fait peur. Ca rappelle de mauvais souvenirs de mauvais épisodes de Grey's Anatomy. Voilà que l'alcoolique notoire a besoin d'un foie ! Evidemment, Lexie n'est pas compatible avec son père mais Meredith, elle, l'est. A son plus grand bonheur bien entendu. C'était l'occasion de retrouver une Meredith bien cynique qui en viendrait presque à souhaiter la mort de son père pour être débarrassée de ses obligations. Bref, tout ça sentait le vieux, ce n'était pas palpitant. Là où c'est devenu plus intéressant et même très touchant, c'est lorsque Meredith accepte l'opération non pas pour son père, qu'elle ne considère d'ailleurs pas comme tel et elle n'a de cesse de le répéter, mais pour sa soeur, Lexie, qu'elle a appris à connaître et à aimer. Les quelques scènes les réunissant étaient vraiment très touchantes. Qui aurait cru il y a deux ans que les soeurs Grey nous feraient cet effet ? En tous cas, Meredith est désormais alitée pour un mois, juste le temps qu'il faut pour qu'Ellen Pompeo accouche et nous revienne plus "fraîche" que jamais. Bien pensé.

   La fusion est toujours dans tous les esprits et particulièrement dans celui de Cristina qui est prête à tout pour opérer et montrer ce qu'elle vaut ! Tout cela me semble encore très factice puisqu'elle est sans doute la plus douée de tous ses petits camarades. Le chief a tout intérêt à la garder. Malgré cela, on a eu quelques scènes vraiment très drôles, notamment quand elle drague ouvertement un médecin ou, bien-sûr, lorsqu'elle doit intervenir dans une opération du pénis. L'intrigue légère de cet épisode consacrée à ce petit vieux qui n'a plus d'érections était mine de rien plus profonde qu'il n'y paraissait. Combien de séries ont osé traiter du thème encore tabou de la sexualité des personnages âgées ? Pas beaucoup. Même si c'était sur un ton comique, le message est passé. Au passage, Shonda Rhimes nous a encore prouvé qu'elle était une grande fan d'Everwood en invitant Tom Amandes en guest. Le pauvre homme mérite mieux que les quelques apparitions qu'il a pu faire ces derniers temps dans plusieurs séries mais au moins il ne tombe pas dans l'oublie. Autre intrigue légère et surprenante : Alex peut être drôle ! C'est arrivé combien de fois en six ans ? Deux ou trois fois grand maximum. Face aux forces de la nature, il n'est pas le grand dur que l'on connaît bien. J'aime toujours autant les scènes qui se passent en dehors de l'hôpital. C'est simple et champêtre ^^

   Pour la première fois depuis son retour à l'hôpital en tant que médecin, Izzie a été confrontée à un cas de cancer incurable. Comme le sien quoi. Sauf que finalement il ne l'était pas. Après nous avoir sorti les poncifs habituels sur le thème "il y a toujours de l'espoir", on en arrive à ce qui nous intéresse : Izzie ne peut pas être à la fois médecin et patient au Seattle Grace. "Il faut choisir" comme lui rétorque Owen. Etant donné que Katherine Heigl va être absente une partie de la saison, on peut imaginer ce qu'elle va choisir, ou ce que l'on va choisir pour elle... Sinon, Callie est de retour à l'hôpital après un court séjour sans grand intérêt au Mercy West. Honnêtement, je ne comprend pas pourquoi l'avoir fait partir pour si peu de temps. Vu que je l'adore, je suis content qu'elle reste en tous cas.

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// Bilan // Un bon épisode de Grey's Anatomy, encore un ! Lorsque l'on se tient un peu au courant de l'actualité des coulisses de la série, c'est même passionnant de voir comment les scénaristes travaillent pour que les intrigues coïncident avec les exigences ou les obligations des uns et des autres.

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1 décembre 2009

Ugly Betty [4x 07]

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Level (7) With Me // 3 4oo ooo tlsp.

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   Encore raté ! Décidément... Cette semaine dans Ugly Betty, absence totale des Suarez ! Pas de crise de jalousie d'Hilda, pas d'hystérie made in Justin, pas de bons sentiments façon Ignacio. Autant dire que cet épisode aurait pu être génial ! Mais il ne l'a pas été. Vraiment pas. La faute à qui ? La faute à Daniel Meade ! Cela fait maintenant 8 épisodes que sa Molly est morte et on continue à nous emmerder avec son deuil. Dans une autre série, ça ne m'aurait pas forcément dérangé. Mais dans Ugly Betty, on veut du fun, de la folie, et pas des intrigues déprimantes remplies de guimauve. Puis les acteurs, Eric Mabius en l'occurence, n'ont pas la carrure pour interpréter ce genre de tragédie. Toute cette histoire de secte était donc à l'apogée de sa nullité. C'était invraisemblable, mais dans le sens négatif du terme. Les rares tentatives de faire rire sont toutes tombées à l'eau. Dylan Baker était insupportable, Jamie-Lynn Sigler inutile et les statagèmes de Betty pour sortir son ex-patron de ce mauvais pas ennuyeuses. Le seul truc qui m'a plu, c'est la "thérapie" très rapide d'Amanda avec Mrs. Meade. Vraiment drôle pour le coup et dans l'esprit de la série (première version). La relation entre Amanda et Matt avance très doucement. Le fait d'offrir une relation séreuse à Amanda est une bonne idée à la base mais avec l'insipide Matt, ça perd de son intérêt.

    L'intrigue soapesque de Wilhelmina et sa fille Nico avait du potentiel mais il a été gâché, on ne sait comment. Peut-être parce que Wilhelmina fait un peu trop preuve d'humanité et qu'elle manque définitivement de verve, peut-être parce que Nico n'est pas assez garce dans l'attitude. Il aurait fallu que ce soit traité de manière plus outrancière. La présence de Mark permet d'ajouter quelques instants de drôlerie mais c'est tellement bref et tellement déjà vu. Le coup de Wilhelmina en jogging quand même, j'approuve !

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// Bilan // Deux des intrigues principales de ce début de saison 4 s'achèvent ici, dans une certaine nullité, et l'on se demande bien ce que les scénaristes vont nous inventer d'ici à ce que la série soit définitivement annulée, au grand soulagement de tous, ABC y compris...

23 novembre 2009

Pigalle, la nuit [Saison 1]

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De quoi ça parle ?

Ce qui ne devait être qu'un simple voyage d'affaires à Paris se transforme en enfer pour Thomas, un français qui vit à Londres et qui, dans un club de strip-tease, reconnaît sous les traits d'une danseuse sa soeur Emma. Elle s'évanouit dans la nature avant même qu'il ne puisse lui parler. Parti à sa recherche, il va s'enfoncer dans les méandres d'un Pigalle sulfureux et violent dont nul ne peut sortir indemne...

Alors ?

   Oubliez tous vos préjugés : Pigalle, La Nuit réussit là où toutes les autres séries françaises ont toujours échoué. De mémoire de sériphage, je n'ai jamais ressenti une telle implication et un tel plaisir face à une série française. Je dois avouer que je ne me suis pas vraiment penché sur les créations de Canal Plus, d'abord parce que je ne possède tout simplement pas la chaîne, ensuite parce qu'un univers comme celui d'Engrenages ou de Braquo ne m'a jamais attiré, à tort ou à raison. Dans Pigalle, pas de flics. L'intrigue au coeur de la série (la disparition d'une strip-teaseuse) aurait pu amener une enquête policière classique mais les scénaristes, Hervé Hadmar et Marc Herpoux (Les Oubliées), ont choisi d'emprunter un sentier beaucoup moins emprunté et beaucoup plus sombre...

Avez-vous déjà vu une série française avec une ambiance soignée, à la fois fascinante et inquiétante ? Probablement pas. Pigalle, La Nuit s'ancre d'abord dans la réalité d'un quartier, qui en fait même son personnage central, comme un monstre qui avale inéxorablement ses proies, des âmes les plus naîves aux âmes les plus tourmentées. Le réalisateur a choisi de tourner la série dans l'effervescence véritable du quartier, allant jusqu'à filmer ses personnages au milieu de la foule de touristes et de badauds. L'impression de réalisme est parfaitement saisissante. A travers un personnage dont on sait peu de choses (même arrivé à l'épisode six), plusieurs scènes oniriques absolument superbes offrent un autre point de vue sur Pigalle, plus fantasque, plus mystérieux, plus fascinant encore. Elles m'ont fait penser dans l'esprit à Eyes Wide Shut de Kubrick. Le travail sur les couleurs est très réussi, même si le quartier offre naturellement une certaine diversité de ce point de vue grâce aux néons rouges et bleus des sex-shops.

   Avez-vous déjà vu une série française véritablement passionnante, qui vous ferait tuer père et mère pour voir l'épisode suivant tout de suite ? Probablement pas. Grâce à ses multiples intrigues et ses nombreux personnages, Pigalle réussit à maintenir l'intérêt tout au long des huit épisodes qui composent sa 1ère saison, sans temps mort (quoique l'épisode 3 a ses faiblesses) et sans prévisibilité. On se lie rapidement aux personnages, certains ne se dévoilent que petit à petit tandis que d'autres sont très présents au départ puis savent s'effacer le moment venu. Le suspense est toujours au rendez-vous et certaines scènes sont extrêmement prenantes, deux m'ont d'ailleurs pas mal marqué quand j'y repense. Une d'elles se passe en dehors de Pigalle, dans une forêt... Je n'en dis pas plus mais c'est quelque chose ! Et puis je me dois de le caser quelque part : pour ceux qui s'attendent à voir une série où il y a beaucoup de sexe, je vous arrête tout de suite : ce n'est pas le propos de la série, et quand bien même il y a quelques scènes chaudes, elles ne sont jamais vulgaires ni gratuites.

Avez-vous déjà vu une série françaises où tous les acteurs sont impeccables et où tous les dialogues sonnent justes ? Probablement pas non plus. Le casting est impressionnant sur le papier car des acteurs comme Jalil Lespert, Simon Abkarian ou Catherine Mouchet sont rares à la télévision et n'ont plus rien à prouver de leur talent. Mais d'autres acteurs moins connus ou débutants livrent des prestations parfaites. Je pense en particulier à Sara Martins dont le personnage, Fleur, est devenue peu à peu mon préféré; ou encore à Armelle Deutsch, peu présente du fait de son rôle (celui de la disparue) mais qui fascine par sa beauté et son mystère à chacune de ses apparitions. Il n'y a pas vraiment de seconds rôles car la plupart des personnages sortent à un moment donné de l'ombre. Ils cachent tous des secrets et des souffrances et leurs coeurs battent au rythme de celui du quartier, jusqu'à ce que d'ailleurs certains cessent de battre...

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Verdict ?

Pigalle, La Nuit fait partie de ces quelques rares séries qui donnent de l'espoir en la fiction française, en alliant le fond et la forme. Ses créateurs ont tout compris et ne cherchent jamais à copier les américains même si l'on sent comme une inspiration Twin Peaksienne au loin. L'atmosphère unique et fascinante est là, les intrigues passionnantes et complexes sont là aussi et les acteurs donnent le meilleur d'eux-même en campant des personnages inédits à la télévision française, qui peuvent être les pires salauds et être attachants et qui peuvent multiplier les erreurs mais en qui on a envie d'accorder notre confiance quand même. Je pourrais parler pendant des heures de cette série qu'il serait un crime de ne pas regarder, que ce soit en direct sur Canal Plus à partir de ce soir ou plus tard en DVD. J'espère vous avoir convaincu...


// Bonus // Je vous invite à découvrir la série en images et à travers quelques extraits d'interviews dans l'émission Tueurs En Séries d'AlloCiné de cette semaine !

18 novembre 2009

Brothers & Sisters [4x 08]

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The Wine Festival // 10 2oo ooo tlsp.

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   Ne pouvant pas être parfaite, Brothers & Sisters nous prouve avec cet épisode qu'elle n'est pas à l'abri d'un faux pas de temps en temps. Cela dit, des faux pas comme ça, j'aimerais en voir plus souvent dans d'autres séries... Le niveau reste quand même très haut ! Je crois que le principal problème de cet épisode, c'est qu'il ne réunit pas vraiment les membres de la famille Walker, ils évoluent chacun dans leur bulle malgré l'événement du jour : un festival de vin qui permet à Ojaï de gagner un prix pour son nouveau cru ! Tout le monde n'est pas au rendez-vous mais quelque part, c'est plus réaliste ainsi. Les affaires d'Ojaï ont contribué à planter l'épisode car elles ont pris plus de place qu'à l'accoutumée. Le fait que l'entreprise sorte enfin la tête de l'eau, même si c'est rapide et peu vraisemblable, était primordial. Malheureusement, Ryan vient tout faire capoter avec son méchant copain. J'ai un vrai problème avec ce que les scénaristes ont fait de Ryan. Quand il n'est pas invisible, il est transparent ! A peu de choses près, ça revient donc à la même chose. Sa haine pour les Walker reste injustifiée, tout comme les motivations de son acolyte. Il serait grand temps que tout cela soit clarifié. J'en viens à espérer que Ryan disparaisse de la série et ça me fait mal au coeur parce qu'il avait vraiment du potentiel, Luke Grimes étant convaincant qui plus est.

   Cette semaine, le cancer de Kitty est traité sur un ton assez léger. Il est question de perruque déclencheuse de libido. C'est amusant et très émouvant sur la fin lorsque Kitty dévoile son crâne nu à Robert. Trois petites scènes ont suffit. C'était parfait. Pourquoi en faire des tonnes lorsqu'on peut faire mouche en quelques minutes seulement ? Et j'en viens donc à Rebecca, qui aurait elle aussi mérité que l'on s'attarde un peu moins sur son cas. Sa grossesse est une intrigue importante, bien-sûr, mais on repousse l'annonce faite à Justin un peu trop à mon goût. Et puis je ne suis pas fan du Justin légèrement égoïste, qui, parce qu'il fait des études prenantes, n'a plus une minute à consacrer à sa chère et tendre. Il avait prévenu mais c'est plutôt le genre de garçon qui fait des efforts d'habitude. D'ailleurs, j'ai hâte de voir sa réaction quand il va apprendre la nouvelle. En temps normal, il aurait certainement sauté de joie, mais là j'ai comme un gros doute... Par moment, Rebecca m'a fait penser à Amy d'Everwood. Je l'aimais beaucoup mais il faut reconnaître que parfois, elle était chiante. Le syndrôme Joey Potter. J'espère qu'elle ne va pas devenir comme ça, elle ne le mérite pas. Le sujet de l'avortement est évoqué mais à demi-mot, comme il est de coutume de le faire sur ABC. Estimons-nous heureux que cette solution ne soit pas purement et simplement écartée, comme elle a pu l'être dans d'autres séries de la chaîne.

   La "lune de miel" entre Sarah et Luc se transforme en lune de fiel. Leur séparation m'a fait beaucoup de peine. Même si les reproches de Luc à l'encontre de Sarah étaient parfaitement justifiés, j'ai trouvé son départ trop précipité et je le croyais plus persévérant. C'est l'image que je me faisais de lui en tous cas. Maintenant, je suppose que les choses ne vont pas s'arrêter là entre eux. Il reviendra ou elle ira le chercher ! Elle a intérêt du moins. Je n'ai pas du tout apprécié que dans leurs conversations, Sarah et Nora parlent de Joe en des termes si peu élogieux. Depuis quand est-il devenu un monstre ? Ok, il y a eu une passe difficile mais c'était un bon père et il a longtemps été un bon mari aussi. Du coté de Nora justement, ça avance avec son nouveau prétendant, Simon. Le thème de la différence d'âge est traité plus en profondeur qu'à l'épisode précédent et, même si l'on comprend les réticences de Nora, on a envie qu'elle se laisse aller, comme elle le fait au moment où elle ferme le clapet de cette pimbêche d'Angie. J'espère que les scénaristes prévoient quelque chose de sérieux entre Simon et Nora. Il est grand temps qu'elle garde un homme plus d'un mois ! Enfin, Kevin et Scotty héritent également d'une historiette, toujours au sujet de leur futur enfant et cette fois, il s'agit de choisir la parfaite donneuse. C'est sans grandes surprises mais amusant, notamment lorsqu'ils tentent de la jouer aux fléchettes !         

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// Bilan // C'est clairement l'épisode le plus faible de la saison car le moins subtil et le moins dans l'esprit de la série. Toutefois, on ne s'ennuie pas et la fin est comme souvent très émouvante !

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9 décembre 2009

Brothers & Sisters [4x 10]

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Nearlyweds // 10 9oo ooo tlsp.

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   Les Walker sont toujours plein de surprises. L'avantage avec Brothers & Sisters, c'est que son goût pour la discrétion (mais est-ce un choix ?) fait que l'on ne nous monte pas la tête à coup de "best episode ever" ou de "the event of the year" et les spoilers sont même assez rares. Grâce à cela, on n'a pas l'impression de connaître tout de l'épisode avant même de l'avoir regardé. De plus, les scénaristes sont suffisamment intelligents pour ne pas tomber dans le prévisible et le déjà vu. Des mariages dans Brothers & Sisters, on en a vu depuis 4 ans ! Il y a d'abord eu Robert et Kitty, la classe incarné, puis Kevin et Scotty, un moment de bonheur partagé et quelque chose de finalement assez "osé", le tour de Rebecca et Justin est arrivé. Le petit dernier de la famille a décidé de se la jouer drama king, forcément. Il doute de sa capacité à être un bon mari et un bon père, il doute de lui, comme d'habitude, et il est incroyablement touchant, comme d'habitude. J'ai aimé la façon dont a été traitée sa détresse parce que cela sonnait juste. De la même façon, l'impuissance et le désarroi de Rebecca étaient tout ce qu'il y a de plus touchant et de plus simple. Emily Vancamp a su ne pas en faire des tonnes et les auteurs ont su lui écrire des scènes et des répliques émouvantes mais pas tire-larmes. Bien-sûr, les larmes ont coulé à flot sur mes petites joues mais on ne m'a pas forcé la main. Ce mariage aura-t-il finalement lieu ? C'est à se le demander. D'un coté, je trouvais un peu dommage que la famille ne parte pas à Hawaï comme c'était prévu. Le coup de l'ouragan semblait plus masquer un manque de budget qu'autre chose. Mais je garde encore espoir qu'une autre cérémonie ait lieu plus tard là-bas ! Quand je pense que l'équipe d'Ugly Betty est partie aux Bahamas... Un mot pour dire quand même que l'accident de voiture qui fait soudainement réaliser à Justin ce qu'il vaut vraiment était un peu facile.

   Le deuxième retour de Tommy m'a réjouit d'une certaine façon. D'abord parce que je ne m'y attendais pas vraiment même si c'était logique qu'il soit là pour l'anniversaire de son frère, ensuite parce qu'il n'a pas fait de la figuration : son intrigue à lui a avancé aussi, ou reculé selon les points de vue. Vouloir emmener sa fille avec lui était parfaitement compréhensible, ne pas prévenir Julia était irresponsable, preuve qu'il a encore beaucoup à apprendre avant de se racheter définitivement une conduite. Sa querelle avec Kevin avait un léger goût de "been there, done that" mais leur relation complexe me plaît. Kevin étant le père biologique de sa fille, il y a toujours une sorte de jalousie, de honte, dans son comportement. Bref, je me rends compte que, même s'il n'est pas bouleversant ni vraiment attachant, Tommy est intéressant et c'est déjà pas si mal. C'est fou le temps que je mets à comprendre certaines choses parfois... Un personnage qui a pour le moment malheureusement beaucoup moins de profondeur, c'est le "Mr Handsome" de Nora. Derrière son beau sourire, on ne sait toujours pas s'il s'y cache de la bonté ou de la laideur. Il est de plus en plus louche mais je préfère croire que les scénaristes se jouent simplement de nous. On a déjà avec Ryan notre quota de méchants pas crédibles. Je termine par le cancer de Kitty qui reprend de plus belle après une légère accalmie pendant quelques épisodes. Que dire si ce n'est me répéter ? Le talent et la justesse sont là, de tous les cotés. Ils vous prennent par les tripes et l'émotion ne peut que vous envahir. J'ai fondu en larmes devant les mots de Robert à Kitty dans la salle d'attente. C'était concon mais assumé comme tel donc finalement très beau st surtout sincère.         

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// Bilan // "The things we are the most afraid of are the things that makes us the happiest" (Nora à Justin)

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3 février 2010

Brothers & Sisters [4x 14]

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The Pasadena Primary // 7 65o ooo tlsp.

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   Après un légère zone de turbulences, Brothers & Sisters nous revient avec un très bon épisode dominé par le rire et la légéreté. Ca fait du bien de voir les Walker heureux et posés. L'intrigue de Kitty aurait pu être méga-lourde si les scénaristes avaient choisi de la traiter sous un angle plus dramatique. Elle aurait pu faire une crise pas possible en apprenant que Kevin ne la supportait pas (dans un premier temps) dans sa décision de prendre le siège de Robert au Sénat. Au lieu de ça, elle a eu une réaction intelligente, d'adulte et c'est ce que j'aime avec Kitty. La plupart du temps, elle réfléchit avant d'agir et de s'indigner. C'est peut-être la seule Walker à le faire d'ailleurs. Les hommes de la famille sont beaucoup plus sanguins et Sarah, eh bien Sarah ça dépend de son humeur et du sujet. Sur Ojaï, elle a vite tendance à s'exciter. Pour le reste, sa vie amoureuse notamment, elle est un peu comme Kitty. Nora vire en général dans l'hystérie assez rapidement et j'allais oublier Saul. C'est de lui que Kitty doit tenir. Il est la sagesse (et la discrétion) incarnée. Bref, je continuerai la psychanalyse des Walker plus tard. Le quiproquo sur l'idendité de celui-qui-a-voté-non était très amusant et il a permis : 1/ D'offrir à Scotty un semblant d'histoire à lui 2/ De faire bon usage du duo Nora/Robert, toujours excellent. Par ailleurs, c'était une bonne idée cette réunion d'école de Kevin. J'aime bien quand on revient sur son enfance et son adolescence, que ce soit à travers une vanne de ses frères et soeurs ou quelque chose de plus consistant. Peut-être qu'il me rappelle un peu moi. Sauf que je n'étais pas gros. Précision importante. Je préfère en tous cas ce Kevin-là à celui qui agace tout le monde avec son obsession de la perfection (très Walkerienne) et son égoïsme inébranlable. Et puis pour finir, c'était bien de mettre l'intrigue "mère-porteuse" un peu de coté.

   Dans le genre léger et réjouïssant, les petites aventures de Sarah au pays des adultes étaient brèves mais très amusantes ! Une chose se confirme : Roy n'est pas fait pour elle. Il n'est pas fun, je le répéte ! Et on peut être un adulte responsable tout en étant fun. Le comble du bonheur a évidemment été quand Sarah a reçu un texto de Luc. Il est officiellement de retour dans la course, comme je l'espérais, et je crois qu'on peut miser sur sa présence dans le prochain épisode ou le suivant. Cette intrigue file droit là où je le souhaitais donc me happy. Pendant ce temps-là, il y en a une qui ne s'amusait pas beaucoup, c'est l'amie Holly. Ses scènes étaient assez chiantes pour tout dire jusqu'aux deux dernières, bien soaps comme je les aime. Quand on en abuse pas, pourquoi bouder son plaisir ? Alors Holly a-t-elle couché avec ce vieux porc de Denny ? Les paris sont ouverts ! Tel qu' on la connait et vu son état en rentrant chez elle, je serai bien tenté de dire qu'elle a succombé. Puis c'est bien plus intéressant pour la suite. Denny va pouvoir éventuellement la faire chanter s'il apprend qu'elle va se marier avec David (au passage, encore un mariage ! Un peu relou quand même). En tous cas, je comprends mieux pourquoi les producteurs ont casté cet acteur-là. Il rend cette scène encore plus répugnante qu'elle ne l'est déjà sur le principe. J'aurai préféré qu'elle couche avec Ryan, ça aurait été plus marrant. Mais comme il s'est évanouï dans la nature...   

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// Bilan // Plein de petites scènes qui mettent en valeur l'alchimie entre les acteurs et leur don pour la comédie, une petite dose de soap moyennement maîtrisée mais qui relance l'intérêt et des intrigues qui ne se cherchent plus mais qui se trouvent : on peut dire que cet épisode est réussi ! Vous remarquerez que j'ai soigneusement évité le sujet Rob Lowe. Trop douloureux pour le moment.

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1 décembre 2009

Brothers & Sisters [4x 09]

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Pregnant Pause // 8 8oo ooo tlsp.

Opération Crossover : L'excellent critiqueur Tao du site Critik En Séries organise depuis plusieurs semaines des crossovers entre différents blog séries, une initiative originale à laquelle je suis ravi de participer. Vous lirez donc exceptionnellement sa critique ici même et la mienne sur son site ! Enjoy...

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   Souhaitez moi la bienvenue sur Des news en séries. Un univers parallèle où il n’y a plus de lait dans le frigo de Nora et où Robert devient un marrant. Je l’avais toujours pris pour le personnage le plus normal de la série. 4 ans plus tard, le sénateur McCallister a été contaminé par le reste des Walker. Sa belle mère couche avec un homme son âge ? Good for her ! Son beau frère ne veut pas avoir d’enfants, il ne peut pas le blâmer. En fait lui non plus n’en voulait plus avant Evan. L’épisode n’est pas bien marrant mais il y a de bonnes touches d’humour par ci par là bien appréciables. Scotty est tout content d’aller se masturber dans les toilettes du centre de dons de sperme, la douche sexy de Nora et Simon vire presque au plan à trois avec Kitty et Holly se lamente car elle devient vieille devant le regard amusé de son ex rivale.

  Le secret de Rebecca sort du placard. C’est déjà un miracle de l’avoir gardé pour elle durant deux épisodes. La complicité entre Kitty et Rebecca s’affirme et je suis content de voir enfin cela exploité à l’écran. Il y a une belle alchimie entre les deux actrices et ça me fait toujours quelque chose de voir Ally McBeal et Everwood se télescoper de cette façon. Les quiproquos au sujet de la grossesse sont classiques mais très efficaces. Je plains Holly, elle est la dernière a être au courant. J’ai trouvé touchant de mettre d’abord David dans la confidence, ça donne un peu plus de poids au personnage qui mis à part errer dans la cuisine d’Holly toute la journée n’a pas l’air de faire grand chose. Justin réagit mal sur le moment pour ensuite retomber. Rebecca est dans la même situation. Elle est surprise et ne sait pas comment réagir. C’était une bonne idée de creuser le doute et de ne pas tourner ça directement en fin heureuse. J’aurai néanmoins vraiment voulu que Rebecca refuse cet enfant. Ça aurait été un point de vue quasi inédit et une problématique très forte à développer. Je ne vois néanmoins pas Rebecca aller au bout de cette grossesse. J’ai bien aimé voir Rebecca réagir de façon incontrôlée face à Kitty et Justin au moment d’aborder la grossesse et le mariage. On la sent prête à basculer et ça rejoint la dernière scène d’Holly dans le final de la saison 3 quand elle disait s’inquiéter pour sa fille et son comportement. On fait durer le suspense jusqu’au bout. Vont ils ou pas se marier ? Quoi qu’il en soit, on semble déjà amorcer la deuxième phase pour Rebecca.

   Luc parti, on se concentre sur le nouvel homme de la maison, docteur Simon. Les suspicions de Sarah sont justifiées. Sa mère se plonge dans une aventure avec un homme inconnu et plus jeune. Il est normal de voir sa fille s’inquiéter, y compris pour rien. Et là les craintes de Sarah et de Kevin semblent se confirmer. Ça devient plus intéressant car on instaure un genre de mystère autour du personnage de Simon et ça pourrait créer des surprises. Qui est il, que veut il ? A condition qu’il ne soit pas le 25e fils caché de William ou de Saul, ça me va. Un seul fantôme diabolique c’est assez. Il ne s’agit plus d’une simple romance et c’est imprévisible. On relie aussi d’une certaine façon Simon à Luc. Sarah est un peu jalouse de sa mère. Ça devrait être à elle de vivre une folle romance avec un bel homme. Elle est un peu frustrée et on retrouve la Sarah post divorce se replongeant dans la travail. J’espère que sa romance avec Luc ne va pas se limiter à cela et qu’ils finiront par se revoir et consolider leur amour. Comme pour Robert, on recentre aussi le personnage de Saul cette année. Il est dans la position du confident. Pour Nora, Kevin, Justin. On gomme un peu sa sexualité pour finalement lui donner quasiment le rôle d’un prêtre. Toujours présent pour écouter ses semblables. Ce n’est pas une critique, je trouve que ça lui va bien. Et ça correspond bien au rôle de l’oncle qui n’est à la fois pas un père, ni un ami.    

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// Bilan // La série continue sur sa lancée. C’est toujours aussi bon. Chaque histoire avance à son rythme. Il y a un tel attachement au casting et les histoires sont fluides et naturelles sans verser de façon exagérée dans le soap. Bref on pouvait avoir des craintes au sujet de la saison 4 de Brothers and sisters et épisode après épisode la série se consolide. Alors oui, j’ai toujours été un grand fan des Walker mais cette année, je crois que la série a trouvé un nouveau équilibre la rendant plus forte et plus sûre d’elle même.

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20 août 2009

Dexter [4x o1]

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Living The Dream //

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   Dexter est de retour un peu avant l'heure ! Alors que le Season Premiere est programmé sur Showtime pour le 27 Septembre, une fuite interne sur le site de la chaîne nous permet de le voir déjà avec un mois d'avance. Une très bonne surprise donc, presque aussi bonne que l'épisode. Rappelons en quelques mots la déception qu'a été la saison 3 : un Dexter heureux, sans doute un peu trop; des intrigues principales moins prenantes, moins bien ficelées et moins subtiles; des intrigues secondaires parfois discutables et qui n'ont jamais mené à rien; le personnage de Miguel Prado qui a pris beaucoup trop de place; et puis heureusement, plein de bonnes choses aussi. La saison 3 fait figure de parenthèse enchantée et, comme la dernière scène du Season Finale le laissait présager, un retour à la noirceur s'amorce en ce début de saison 4.

   On avait quitté Dexter alors qu'il était souriant et semblait épanouï, on le retrouve éreinté, désabusé et en manque de meurtre. Les scénaristes ont eu la bonne idée -pas très surprenante en même temps- de faire un bond dans le temps de quelques mois afin de nous épargner le supplice de l'accouchement et tout ce qui va avec. Le bébé est donc là depuis quelques semaines; la petite famille a emménagé dans une nouvelle maison toute orange qui respire le bonheur, au beau milieu d'un quartier résidentiel tout ce qu'il y a de plus accueillant avec des voisins souriants et tout plein de palmiers; bref, Dexter se retrouve propulsé dans un monde qui ne lui ressemble pas mais qui lui permet d'enfouir encore un peu plus profondément son lourd secret. Le bébé ne faisant pas ses nuits, il ne dort pas beaucoup, ce qui explique son état de délabrement avancé. La première scène de l'épisode est très réussie car elle concentre à la fois l'humour et l'horreur qui caractérisent la série. On veut nous faire croire que Dexter va à nouveau tuer après une longue période d'abstinence, on découvre en parallèle qui pourrait être sa prochaine victime, et puis finalement, Dexter ne fait que se balader en voiture dans une tentative désespérée de faire s'endormir le nouveau-né. La supposée victime est en fait le nouvel ennemi de Dex : le Trinity Killer. Il tue une femme avec délection puis se baigne dans son sang. Autant dire que ce nouveau serial killer est très prometteur, il n'a pas intérêt à nous décevoir. Il est interprété par John Lithgow, surtout connu pour son rôle de patriarche dans la très bonne sitcom 3ème planête après le soleil (qui n'a jamais eu droit à une reconnaissance suffisante en France), qui prouve ainsi qu'il est capable de tout jouer, même les pires sadiques. Réjouissant !

   Tout va très vite dans ce Season Premiere, à l'inverse des trois premières saisons où les intrigues se mettaient en place doucement. Difficile pour le moment de dire si c'est une bonne chose mais, au moins, on nous propose du neuf de tous les cotés. Le neuf, on le trouve parfois en recyclant le vieux. Le retour de l'agent Frank Lundy, désormais à la retraite, est une excellente idée. Il était parti trop vite à la fin de la saison 2, on ne pouvait pas en rester là. Non seulement son histoire avec Deb avait été avortée mais, en plus, il a toujours semblé porter des soupçons sur Dexter. Je vais sans doute trop vite en besogne mais je l'imagine déjà percer le secret de Dexter et en informer Deb. Ce qui obligera Dex à le tuer, évidemment. Je ne m'enlève pas l'idée de la tête que cette saison, un personnage important apprendra qui est vraiment Dex. Le contraire serait décevant, non ? En attendant, la chasse au Trinity Killer s'annonce passionnante. Ce qui l'est un peu moins, à première vue, c'est les multiples histoires d'amour qui se profilent. Quinn, sur qui j'attends toujours une révélation surprenante, flirte avec une journaliste. Espérons que cela rejoigne l'enquête de la saison. Batista n'est plus avec sa flic mais carrément avec sa patronne : notre chère Maria. Je ne m'attendais pas à ça mais ça me paraît pas mal, du moins si les scénaristes tiennent tant à ce que ces deux personnages aient une vie amoureuse. Les saisons précédentes, leurs histoires étaient trop à part du reste des intrigues. En les mettant ensemble, on réduit logiquement le nombre de scènes inutiles. Reste maintenant à rendre leur relation crédible. Elle ne l'est qu'à moitié pour l'instant. Et puis Deb se prépare aux feux de l'amour. Elle est avec Anton et a même emménagé avec lui mais le retour de Lundy va certainement tout chambouler...

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// Bilan // Si Dexter, le personnage, nous revient épuisé, Dexter, la série, nous revient en grande forme ! Ce Season Premiere pose les bases d'une intrigue principale qui s'annonce passionnante, il réussit à surprendre çà et là même si l'on reste globalement dans quelque chose de convenu mais dans la continuité des deux premières saisons.   

5 décembre 2009

FlashForward [1x 10]

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   Ce nouvel épisode de FlashForward était attendu comme le messie et les scénaristes ne se sont pas ratés cette fois-ci : il était très bon. Riche en rebondissements, il a véritablement fait avancer les intrigues qui avaient tendance à stagner ou à se faire eclipser par des historiettes pas très intéressantes ces derniers temps. L'enjeu était de taille puisqu'il s'agit du dernier épisode de 2009, mais surtout du dernier épisode jusqu'au... 4 Mars ! Rajoutons à cela un public globalement déçu par les prémices de la série et qui la déserte de semaine en semaine et vous obtenez ce qui s'appelle "un épisode pivot". Il n'était pas sans défauts et le plus gros à mon sens est de faire de notre héros, Mark Benford, un zéro qui ne réfléchis jamais avant d'agir, un bourrin quoi. Même s'il a toujours eu cette tendance depuis le premier épisode, ça devient franchement gonflant et contre-productif. Heureusement, il est "puni" : le voilà virer ! Et quelque part, cela pourrait être bénéfique à son enquête. Puisqu'il ne lâchera rien de toute façon, le voir évoluer en dehors du FBI sera sans doute plus intéressant et moins étouffant. Maintenant, je ne me fais pas trop de soucis pour lui : il retrouvera sa place au FBI tôt ou tard. Par exemple s'il réussissait à résoudre le mystère D. Gibbons en solo. Il est sur une piste grâce Nhadra Udaya et il ne va pas la lâcher ! Ce "nouveau" personnage apporte d'ailleurs une information pas si suprenante mais qui fait malgré tout son petit effet sur le coup : c'est Mark qui tuera Demetri dans le futur (au mois de Mars justement...) ! Autant dire que si ça se réalise, plus la peine de se poser la question du pourquoi de sa rechute dans l'alcoolisme. Et ça devrait bien se réaliser puisque l'on nous révèle également la vérité sur le flash de Zoey : elle n'est pas à son mariage mais à l'enterrement de Demetri. Les quelques scènes de Gabrielle Union étaient très réussies. Une véritable émotion passait et ce n'est pas si souvent dans la série jusqu'ici. Dommage que l'on soit amené à perdre ces deux personnages dans un futur proche...

   Revirement de situation du coté des "méchants". Contrairement à ce que je pensais, Simon a laissé Simcoe annoncer au monde entier qu'ils étaient les responsables du blackout. Problème : ils ne le sont probablement pas et Lloyd, à la manière de Mark, s'est précipité sans réfléchir. Quant à Simon, il reste une sacrée énigme. S'il a tendance à s'adoucir, on ne comprend toujours pas bien ce qu'il veut vraiment. Il a souvent l'air sincère mais il n'inspire pas confiance malgré tout. Et puis on a déjà vu de quoi il était capable... Doucement mais sûrement, Lloyd et Olivia se rapprochent. Ils se font même un petit câlin d'adieu sans savoir alors que Lloyd va être kidnappé quelques minutes plus tard. Il y a fort à parier qu'Olivia va s'occuper de son fils en son absence et on voit donc se dessiner de plus en plus clairement le flash dans la casa Benford. Parmi les intrigues mineurs, on peut parler de Janis dont l'envie d'avoir un enfant est de plus en plus grande. Je trouve dommage que sa copine (qui ne l'est plus certes) ait totalement disparu. La baby-sitter offre un gros machin Japonais à Bryce. On se demande pourquoi on nous montre cela tant c'est inintéressant. Et je crois que c'est tout. Et c'est déjà pas mal !

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// Bilan // Avancées significatives et multiples rebondissements sont au programme de ce bon épisode, annonciateur d'une accélération des événements pour la suite et fin de la saison. J'ai plus que jamais envie de la découvrir. Le cliffhanger est un peu faiblard mais le reste est à la hauteur. Rendez-vous le 4 Mars... 

8 février 2010

Grey's Anatomy [6x 13]

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State Of Love And Trust // 12 55o ooo tlsp.

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   Contrairement à une autre série que je ne citerai pas et qui en est aussi à sa 6ème année, Grey's Anatomy évolue toujours, cherche à se renouveler et elle est actuellement en pleine transition. Cette saison ressemble à un laboratoire où l'on teste plein de choses, où l'on avance doucement mais sûrement. Alors il y a forcément quelques ratés parfois mais l'esprit originel de la série est bien là et c'est tout ce qui compte. A ce titre, le départ tant attendu du Chief est vécu comme un soulagement même s'il n'est pas définitif. Je l'imagine mal revenir dans quelques temps mais tout est possible. Derek prend logiquement sa place et ses débuts ne sont pas aussi difficiles que prévu. Il tient à marquer sa différence et surtout à marquer des points auprès de ses amis et collègues. Sa première grande décision est surprenante et peu crédible mais je ne peux que m'en réjouïr : il ré-engage les deux virées de la fusion, dont April (Sarah Drew) qui était le transfert de Mercy West le plus intéressant ! Quand on voit en plus le peu d'intérêt qui est porté aux trois autres, Jackson étant un peu à part, c'est très bien comme ça. Si Reed et Charles pouvaient dégager à la fin de la saison, ce serait parfait ! D'autant que Teddy creuse son trou au Seattle Grace même si elle est encore très dépendante du triangle amoureux qui l'unit à Cristina et Owen. Ca semble partie pour durer et tant mieux puisque c'est excellent. L'animalité d'Owen associée à l'insécurité de Cristina fait encore des miracles. Le petit discours de Cristina à la fin de l'épisode était bouleversant et c'est dans ces moments-là que Grey's marque sa différence : psychologie de comptoir ou non, elle soigne ses personnages à l'extrême et n'oublie jamais leur passé. Ainsi, Cristina évoque à nouveau Burke alors qu'il est partie depuis des lustres et c'est tout simplement... normal ! Pour la partie comédie, les brûlures "sexuelles" aux fesses ont assuré !

   Il était temps d'offrir quelque chose de consistant à Bailey et qui ne ressemble pas de près ou de loin à des larmes. Elle en a trop versé. Shonda Rhimes, à défaut de lui offrir Taye Diggs, offre à Chandra Wilson un partenaire de choix en la personne de Jason Winston George. Bien content de le retrouver après l'arrêt d'Eli Stone où il était très bien. L'intrigue médicale qui leur permet de faire connaissance n'était pas accessoire, elle était même particulièrement terrible et originale (même si Nip/Tuck l'avait déjà fait en plus trash, câble oblige): une patiente se réveille en pleine opération ! La description de ce que cette personne a vécu était d'ailleurs assez traumatisante. C'est, avec la peur de ne jamais se réveiller, une des choses que l'on redoute le plus juste avant d'entrer en salle d'opération. Eh bien ça peut arriver ! Grrrr. Ca fait froid dans le dos. Pour nous redonner un peu de baume au coeur si je puis dire, on nous laisse entendre que Mark pourrait bien revenir vers Lexie après s'être rendu compte qu'il avait réagi comme un sale con. On peut d'ailleurs remercier Callie qui est toujours de bon conseil et dont l'amitié est précieuse. Le duo Mark/Callie est toujours un gros point fort de la série, d'autant qu'Arizona y a trouvé sa place. Celle-ci est de plus en plus souvent associée à Alex, lequel reste une énigme pour moi. Je sais que je ne l'aime pas mais j'ai de plus en plus de mal à savoir pourquoi. Je ne cherche plus à comprendre. Je sais juste que s'il n'était plus là, ça ne me froisserait pas. Un peu comme la Diva qui brille par son absence une fois de plus.   

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// Bilan // Les scénaristes s'en sortent toujours avec brio pour jongler de personnage en personnage, pour écrire des dialogues tantôt amusants tantôt émouvants et pour introduire de nouvelles têtes sans en avoir l'air. Il y a quand même vraiment beaucoup de monde au Seattle Grace et il faudra tôt ou tard faire du ménage...

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4 mars 2010

LOST [6x 06]

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Sundown // 9 2oo ooo tlsp.

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   L'Ennemi s'est-il emparé de mon corps cette semaine pour me faire subir un terrible flash-maybe où je donne trois étoiles à un épisode de Desperate Housewives et seulement deux étoiles à un épisode de Lost, un monde à l'envers quoi ? C'est en tous cas ma seule et unique théorie de la semaine car cet épisode, aussi bon soit-il sur la fin, m'a profondément ennuyé et n'a pas suffisamment offert à mon goût de matière pour théoriser et se triturer l'esprit. Il m'a en tous cas surpris dès la première scène ! Je m'attendais à ce que le parallèle saison 1/saison 6 soit respecté et que l'épisode soit donc consacré à Jin et Sun. En plus, le titre "Sundown" faisait clairement référence à "House Of The Rising Sun". Le miroir est brisé et ça me déplaît, d'autant plus que le centric était du coup sur Sayid et celui-là, je ne l'aime pas beaucoup. Pour la première fois depuis le début de la saison j'ai trouvé les scènes de flash-maybe longues et ennuyeuses. Comme quoi, notre attachement aux personnages joue beaucoup dans nos perceptions des épisodes. De plus, je ne sais pas si c'est Naveen Andrews qui en l'unique responsable mais je trouve que l'émotion n'était pas du tout au rendez-vous, contrairement aux flashs de Locke et de Jack par exemple. Je reconnais en revanche que les transitions entre le présent et ces flashs étaient moins abruptes et que la pertinence des parallèles était plus au rendez-vous que les semaines passées.

   Dans le flash-maybe, Nadia, la fameuse, n'est pas mariée à Sayid, comme on pouvait s'y attendre, mais à son frère, Omar. C'est d'ailleurs lui qui les a poussés dans les bras l'un de l'autre alors qu'il est pourtant amoureux d'elle. En cela, on peut dire que les flashs sont innovants puisque jusqu'ici, que ce soit Jack ou Locke, leurs vies semblaient plus belles. C'est tout le contraire pour Sayid. Sa vie est un peu moins moche parce qu'il est quand même près de Nadia, mais ils ne sont pas ensemble et surtout, il est toujours un tueur. C'est sa constante. Quoiqu'il fasse, il se retrouve toujours à tuer pour le compte de quelqu'un d'autre. Autre surprise, il croise sur sa route... Keamy ! Vous vous souvenez de la grosse brute arrivée par le cargo en saison 4 ? Eh bien c'est lui que Sayid tue pour protéger son cher frère. Je ne m'attendais pas à la revoir celui-là et ce n'est pas vraiment une bonne surprise car il est définitivement insupportable. Puis je trouve l'acteur, Kevin Durand, terriblement mauvais. Bref, j'étais assez content que Sayid le tue au final. Que faut-il retenir de tout ça ? Pas grand chose, si ce n'est que Sayid est définitivement un bad guy. On ne s'étonnera donc pas de le voir rejoindre le clan de l'Ennemi. Comme la photo promotionnelle de groupe représentant la cène le laissait entendre, il est à la place de Judas. Il trahit ses compagnons d'infortune pour embrasser définitivement son coté obscur. Je dis définitivement parce qu'il est quand même mort pendant deux heures le bougre... Dernier point important à soulever : Jin apparaît dans le flash ! La dernière fois qu'on l'avait vu, il était embarqué par les agents de sécurité de l'aéroport à cause d'une montre. Le voilà maintenant sans Sun ligoté dans un frigo. Ma petite théorie (bon finalement je me laisse aller) c'est que Keamy travaille pour Widmore -comme dans la réalité- et que le père de Sun, Mr Paik, étant lié à Widmore, cette montre n'a pas été placée là par hasard. Jin devait être embarqué. Reste à savoir pourquoi. C'est assez excitant finalement car c'est la première fois qu'il semble y avoir une ligne directrice dans les flashs. Ca me fait d'ailleurs me poser beaucoup de questions au sujet de Jin. Il n'était entouré que de bad guys dans ce flash et sur l'île, il a peut-être rallié le camp de l'Ennemi. So Jin is a bad guy finalement ? Ah et autre chose encore : vous n'avez pas eu l'impression que Sayid se souvenait de l'île ? Si c'est le cas, on touche quelque chose de très significatif !      

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   Sur l'île, c'est un festival de grand n'importe quoi pendant une bonne moitié de l'épisode. Dogen ordonne à Sayid de partir, puis change d'avis quelques minutes plus tard. Que s'est-il passé entre-temps ? A notre connaissance, Dogen a juste appris que Hurley et Jack avaient disparu. Qu'est-ce que ça change au cas Sayid ? Moi pas comprendre. Lorsque Sayid demande à Dogen pourquoi il ne le tue pas, l'expert en arts-martiaux donne une réponse pour le moins étrange qui ne répond absolument pas à la question et qui semble placée là juste pour nous faire comprendre un truc. Un truc important certes mais alors super mal amené ! Ainsi, c'est Jacob qui a profité d'un moment de faiblesse de Dogen (la mort de son fils) pour le faire venir sur l'île. Mais ce que l'on comprend à demi-mots, c'est que c'est Jacob qui est responsable de la mort du fils de Dogen, comme il était sans doute responsable de la mort de Nadia lorsqu'une voiture l'a renversée, et comme il était peut-être responsable aussi de la mort du mari de Juliet, écrasé par un bus. Ses méthodes ne sont pas très diversifiées d'ailleurs. Cela ne veut dire qu'une seule chose : Jacob n'est pas le Good Guy qu'il prétend. Si ses intentions sont éventuellement bonnes, pour atteindre son but il a recours à des méthodes qui sont dignes de celle de son Ennemi ! Le parallèle entre l'Ennemi qui promet à Sayid qu'il reverra Nadia s'il rejoint ses rangs et cette histoire de Jacob qui fait une promesse similaire à Dogen au sujet de son fils est on ne peut plus claire ! Du coup, j'ai encore envie de théoriser et de dire que les flashs-maybe sont en fait le résultat des promesses de l'Ennemi. Effectivement, Sayid retrouve Nadia mais pas comme il l'espérait. Bon, c'est très bancal car ça n'explique pas les vies heureuses de Locke et Jack.    

   Pour en revenir au grand n'importe quoi, j'ai moyennement apprécié la facilité avec laquelle Kate entre dans le Temple, tout comme Claire. On y entre vraiment comme dans un moulin et ça démystifie complètement le lieu. En plus de ça, je ne comprends pas du tout comment expliquer l'entrée de l'Ennemi dans le Temple. Cela correspond au moment où Dogen est tué par Sayid. Mais alors qu'est-ce que Dogen avait de si spécial qui empêchait l'Ennemi d'entrer ? Moi pas encore comprendre, deuxième édition. Bon d'ailleurs, Dogen est-il vraiment mort ? Pas sûr. Sayid s'est bien réveillé. Pourquoi pas lui ? Assez content que le binoclard ait péri avec lui. Il était agaçant. S'ils se réveillent, vont-ils changer de camp ? L'Ennemi aura alors fait deux pierres deux coups. Ilana débarque également au Temple accompagnée de Sun et Lapidus. D'un coté, c'est pas plus mal. Ca permet d'avancer plus vite et de faire se rejoindre enfin les personnages. Mais de l'autre, c'est tellement soudain que ça m'a paru forcé. Dans le même genre, j'aimerais savoir si Ilana a raconté des choses à ses acolytes parce qu'ils ont l'air de savoir exactement ce qu'ils font, ils foncent. Savent-il au moins pourquoi ? Quant à cette pauvre Sun, j'ai vraiment de la peine pour elle. Tout comme Michael avait été réduit à sa phrase culte "They Took My Son", Sun est devenue "Where's My Husband?". Je crains que cela dure encore un moment car ils se retrouvent maintenant dans deux camps différents. Vous allez voir que Jin va mourir pile au moment de leurs retrouvailles... Cruels scénaristes ! A noter pour finir en vrac que le face à face entre Claire et Kate était assez décevant alors qu'il s'annonçait prometteur la semaine dernière. J'aurais au moins voulu qu'elles se tirent les cheveux quoi ! Miles prend le relais de Hurley quand il n'est pas là. Il apporte la touche d'humour nécessaire (en parlant de Claire : "Acting Weird, Still Hot Though". Mais à part ça, on se demande pourquoi il a survécu contrairement à Faraday et Charlotte. Ca va pas tarder à mon avis. Sawyer n'est pas là mais Jack apparaît furtivement dans un flash lorsque Sayid est à l'hôpital. Et puis un mot sur le regard de dédain de Locke vis à vis de Kate : terrifiant !   

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// Bilan // J'ai horreur de ces épisodes de Lost super chiants tout du long mais géniaux les dix dernières minutes, qui font que l'on ne sait plus très bien quoi en penser. J'entends déjà les mauvaises langues dire que la série a toujours fonctionné comme ça. Mais je ne suis pas du tout d'accord. Les fins sont souvent plus intenses mais c'est normal. Ca n'empêche pas le reste d'être passionnant. Pas cette fois. Il y avait quand même de bonnes choses, des idées intéressantes, et puis cette scène finale au ralenti qui clôture le chapitre "Temple" était superbe avec cette chanson intitulée "Catch A Falling Star", très inhabituelle pour la série. J'ai l'impression que les choses sérieuses commencent vraiment maintenant. Les deux clans rivaux sont réunis, la guerre peut donc commencer !

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21 avril 2010

Breaking Bad [3x 03]

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I.F.T. // 1 33o ooo tlsp.

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   L’épisode précédent m’avait déçu, j’ai retrouvé dans cet épisode tout ce que j’aime dans Breaking Bad : cette suite de scènes fortes, tendues comme des strings, ces fulgurances de mise en scène, cette violence, cette émotion… J’aurais pu me plaindre du peu de temps d’antenne dont a encore bénéficié Jesse mais je ne le ferais pas car j’ai trouvé chaque seconde de ses apparitions nécessaires et douloureuses. Il a beau avoir pris sa revanche envers ses parents, il est maintenant seul dans sa grande maison à pleurer la perte de l’être-aimé. Il ne sait que faire. Il tourne en rond et il écoute inlassablement le message de répondeur de Jane jusqu’à ce qu’il s’efface et le libère quelque part de l’emprise qu’elle avait encore sur lui au-delà de la mort. Il peut désormais revenir à ses bonnes vieilles habitudes, encouragé par Saul. On attend fébrilement que Walter le rejoigne. Et tout rentrera dans l’ordre.

   Si les affrontements entre Walter et Skyler commençaient à me lasser, ils ont pris une toute autre envergure dans cet épisode, nous offrant des scènes incroyables de tension poussées à leur paroxysme. Je ne peux pas ne pas évoquer le passage d’une dizaine de minutes à la mise en scène brillante, où Walter, contre le gré de Skyler, reprend ses quartiers dans la maison familiale. Plutôt que de souligner le jeu parfait de Bryan Cranston, bien qu’on ne s’en lasse pas, je tirerais mon chapeau à Anna Gunn qui lui tient tête admirablement. La peur de Skyler était palpable, son désarroi aussi. Comprenant que sa stratégie ne fonctionne plus, elle en change et nous surprend tous je crois en couchant avec son patron. Cela la démangeait depuis longtemps, et lui aussi. Mais se servir de cela pour pousser Walter dans ses derniers retranchements était juste l’idée la plus intelligente qui soit. Cette femme est loin d’être idiote. Je n’en ai jamais douté mais je tenais à le dire quand même.

   La drogue peine à retrouver une place au sein de la série mais les scénaristes égrènent les pierres en attendant de se lancer dans la construction de l’édifice. La scène introductive de l’épisode était d’une violence rare et revenait sur les circonstances qui ont amené de bien malfaisants personnages à fixer la tête du mafieux Tortuga sur une tortue ! Souvenez-vous qu’elle a explosé la saison dernière, nous laissant avec un Hank traumatisé. C’est sur cela que l’on revient surtout car Hank ne va visiblement pas mieux. Il aura lui-même un accès de violence choquant dans un bar, manquant de tuer ses adversaires. Pendant ce temps-là, les choses s’éclaircissent autour des compères bottés, qui sont en fait les cousins de Tuco (aurais-je dû le comprendre plus tôt ?), et sur l’implication de Gustavo dans l’affaire. Pour le moment, il protège Heisenberg dont il attend encore quelque chose. Mais pour combien de temps ? Pas sûr que les cousins soient très patients…

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// Bilan // J’ai le sentiment que des trois premiers épisodes de la saison 3 de Breaking Bad, c’est ce dernier qui ressemble le plus à la série que j’aime tant. Les intéractions entre les personnages sont plus nombreuses et plus fortes, l’émotion déborde et tout semble se remettre en marche de tous les cotés. Et puis le réalisateur n’a pas paressé ! De magnifiques plans à nouveau, de belles couleurs. Breaking Bad c’est aussi un plaisir esthétique de tous les instants.

19 avril 2010

Ugly Betty [4x 20]

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Hello Goodbye (Series Finale) // 5 41o ooo tlsp.

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  Je ferais à ce dernier épisode d'Ugly Betty exactement le même reproche qu'à l'épisode précédent qui préparait le terrain : c'était pas mal mais ça manquait terriblement de folie et d'extravagance. Ce qui a fait l'idendité puis le succès de la série, c'était son esprit "soap ultime" qui reprenait les codes du genre en les détournant avec humour, mais également son goût pour l'excentricité, les tenues et les personnages hauts-en-couleurs et une réalisation inspirée pour les transitions entre chaque scène notamment. On ne retrouve pas tout ça dans cet épisode et c'est bien dommage. J'espérais que la série retrouverait pour son final tout ce qu'elle a perdu en cours de route mais c'était peine perdue. Le précédent épisode ne présagait rien de bon à ce niveau-là de toute façon. C'est évidemment l'émotion et les bons sentiments qui ont été mis en avant, comme toujours depuis la fin de la saison 2. Le problème, c'est que, pour ma part, je n'ai pas été ému ni même touché par tous les happy-ends que les scénaristes nous ont concoctés. Sans doute parce qu'ils étaient trop attendus, dépourvus de rebondissements et précipités aussi. C'est d'autant plus dommage que ABC a prévenu suffisamment en avance la production pour qu'une fin plus consistante soit élaborée. C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire mais bon, en même temps, on savait déjà au début de la saison 4 que ce serait logiquement la dernière. Ils ne sont pas naïfs à ce point j'espère !

   Ma principale déception revient à l'intrigue de Wilhelmina qui se termine avec une facilité déconcertante. Oui, elle s'est momentanément retrouvée dans le coma. C'est mieux que si elle avait été totalement épargnée. Mais elle en ressort gentille et ça c'est franchement moche. De toute façon, les scénaristes nous y avaient préparés. Elle devenait de plus en plus sympathique et de plus en plus compréhensive. La suite était presque logique. J'espérais quand même qu'un dernier événement la ferait rebasculer dans les feux de l'enfer. Même pas ! Sa méchanceté légendaire est quand même récompensée, quelque part, puisque Daniel lui laisse les clés de Mode et reprend sa liberté. On peut dire qu'elle a gagné. Même Claire Meade a décidé de lui fiche la paix. Plus j'y repense et plus je trouve ça décevant. Je ne parlerais même pas de l'énième retour de Connor, assez prévisible et pas du tout crédible, qui replonge une dernière fois Wilhelmina dans un grand dégoulinage de bons sentiments et d'amour éternel. Beurk.   

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   Pour ce dernier épisode, on était également en droit d'attendre du grand Marc et du grand Amanda, et de préférence ensemble. On n'y a pas vraiment eu droit, même si l'enterrement du chien d'Amanda était très marrant, ainsi que le monologue de Marc à une Wilhelmina endormie. Sans eux, la série n'aurait pas été ce qu'elle a été. Elle n'aurait pas été aussi drôle et parfois aussi irrévérancieuse. Ce sont les deux personnages qui me manqueront le plus. Une sitcom/spin-off les réunissant aurait été enthousiasmante. On leur offre évidemment des happy-endings peu émouvants malgré les efforts de Becki Newton et Michael Urie. Amanda retrouve enfin son père biologique mais ça sort un peu de nulle part, ce n'est pas à la hauteur de toute la grand éqoque Fey Sommer/Gene Simmons. Et puis Marc trouve le courage de... de quoi d'ailleurs ? De danser avec Troy. Sous-entendu qu'ils sont désormais ensemble. Là aussi, ça sort un peu de nulle part. Troy nous a été mal introduit en milieu de saison. Marc n'en voulait pas. Il en a soudainement voulu et hop ! Emballé c'est pesé ! Bof. J'aurais bien aimé un retour de Cliff plutôt. Ca aurait été sans doute été plus émouvant... Pas grand chose à dire sur les Suarez. Tout le monde est heureux, même ce pauvre Ignacio qui va maintenant habiter seul puisque ses deux grandes filles prennent leur indépendance. Il va sans doute devenir rapidement obèse si elle se fait autant à bouffer pour lui tout seul que lorsqu'ils étaient quatre. Il ne sert un peu qu'à ça Ignacio : faire à bouffer. Je suis nostalgique de la période où cette grosse femme noire le harcelait. Qu'est-ce que c'était marrant ça !

   On en vient à notre chère Betty, à qui l'on offre une jolie fin quand même puisqu'elle accepte de quitter Mode pour ce job à Londres. Il aura fallu attendre quatre ans pour qu'elle évolue enfin vraiment. Ca fait plaisir. Les scénaristes ont bien géré cette partie-là de l'épisode même si sa petite fête d'adieu n'était pas exceptionnelle. Son départ de la casa Suarez était un beau moment pour le coup, avec le reflet de l'ancienne Betty dans la vitre. Et on vient à la toute fin, sans Henry, sans Gio, sans Matt, sans gros lourdeaux donc. Mais avec... Daniel ! Il s'est découvert des sentiments pour Betty à l'épisode précédent et quitte un peu tout pour ses belles lunettes. Il la rejoint plus ou moins à Londres. On nous sort une carte rare dans Betty, celle de la sobriété et du non-dit. Sont-ils ensemble à la fin de la série ? Un peu, mais pas vraiment. C'est à chacun de s'imaginer sa popre fin, telle qu'il la souhaite. J'aime bien cette idée. C'est mieux que de nous imposer un couple Betty/Daniel avec gros baiser baveux à la fin, qui aurait semblé ridicule qui plus est car il est bien difficile de les imaginer ensemble quand même... Une histoire entre eux aurait été intéressante sur la longueur de la saison 4, ou celle d'une éventuelle saison 5. Là, c'était précipité, pas le temps d'explorer quoi que ce soit. On ne sait finalement pas ce que peut ressentir Betty à ce sujet même si on imagine qu'elle est flatée...

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// Bilan // Et c'est ainsi que s'achève la si jolie vie de Betty. J'aurais beau dire tout le mal que je peux des deux dernières saisons, et surtout de la troisième, je dois reconnaître qu'Ugly Betty m'a fait passer des moments sympas, que j'aurais voulu encore plus sympas c'est vrai. La série ne me manquera pas, certains personnages juste un peu. Goodbye Betty !


// Bonus // Deux de mes scènes préférées de la série.

Quand Marc et Amanda chantent et dansent Dreamgirls !

Quand Amanda chante Milkshake, THE SCENE de la série pour moi !

22 février 2012

Glee [3x 13]

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Heart // 6 990 000 tlsp.

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   Avec tout le respect que je dois à Whitney Houston, une grande artiste, il faut bien reconnaître qu'elle a drôlement bien choisi son moment pour nous quitter : entre les Grammy Awards et l'hommage de Glee à son mythique I Will Always Love You, ça ne pouvait pas mieux tomber ! Elle aurait certainement été fière de la prestation d'Amber Riley en tous cas, respectueuse et émouvante. C'est juste dommage qu'elle soit là pour soutenir une intrigue amoureuse vraiment pas à la hauteur, qui ne méritait pas une telle grandiloquence. Le duo Sam/Mercedes ne fonctionnera donc jamais et les scénaristes seraient bien inspirés de passer à autre chose maintenant. Les deux personnages méritent respectivement mieux. A vrai dire, dans cet épisode, tous les personnages méritaient mieux. On peut encore à la limite se contenter de l'intrigue fun créant de nulle part un triangle amoureux autour de Arty, Sugar et Rory. Ils sont peu mis en avant habituellement. C'était sympa aussi de faire chanter Tina et Mike Chang, à qui ça n'arrive pas souvent. Mais pour le reste...

   ... c'était tout simplement mal écrit et prévisible. A commencer par ce "God Squad" un peu glauque et dont on avait jamais entendu parler avant, qui n'était qu'une excuse pour introduire le gagnant du Glee Project, à qui la production avait alors promis 9 épisodes. Si mes comptes sont bons, il faut donc, contractuellement, qu'il apparaisse dans 8 des 9 derniers épisodes de la saison 3. C'est sans doute pour cela que l'on amorce le départ de Rory. Chacun son tour... Le ficelles sont tellement visibles que ça en devient gênant. Que vaut ce Samuel Larsen alors ? Pas grand chose pour l'instant. Il a sans doute beaucoup de talent et sa prestation dans Heart était correct mais rien qui ne le fasse particulièrement sortir du lot. L'idée du "Teen Jesus" n'était pas mauvaise mais elle a été très mal exploitée en la mêlant à Santana et Brittany, désormais en couple (première nouvelle !), accompagnée de plein de bons sentiments. On savait très bien qu'il allait accepter de chanter pour le couple lesbien. Où était le suspense ? "Love is Love After All" : une conclusion tellement facile... Je suppose qu'une romance entre lui et Quinn est à prévoir. Il faut bien lui trouver quelque chose à faire et quelqu'un à aimer à McKinley. La storyline de Kurt était prévisible de bout en bout elle aussi. On savait que ce n'était pas Blaine derrière le costume du gorille et derrière la signature "Admirateur secret" (ce qui n'aurait eu aucun sens) et il n'y avait qu'une autre possibilité : Karofsky. Ca n'a donc pas raté. Enième retour du personnage, pour dire plus ou moins encore et toujours la même chose. A moins que les auteurs aient la bonne idée d'approfondir son histoire en le faisant se suicider par exemple, mais ce serait sans doute trop osé pour la FOX, je ne vois pas l'intérêt de ces redites incessantes. L'arrivée triomphale de Blaine à la fin ne m'a pas beaucoup plu. Ca va, c'est bon, c'est pas une star.

   On en vient à la partie qui m'a déçu parce que j'en attendais beaucoup et non pas parce que le résultat était foncièrement mauvais : la rencontre des papas de Rachel. Je n'ai pas à me plaindre du casting, Jeff Goldblum et Brian Stokes Mitchelle étaient très bien et formaient un bon duo. Mais ça s'arrête là. Pas d'étincelles particulières. Pas de grands moments. Pas de fous rires. J'ai ressenti un peu d'embarras par contre, parfois. Ce dîner était vraiment très étrange et les différentes tentatives de faire de l'humour tombaient souvent à plat. Mais le plan du couple était ingénieux, bien qu'il n'ait malheureusement pas fonctionné (ça aurait été trop facile en même temps). Rachel et Finn étaient très agaçants comme d'habitude.

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// Bilan // Ces derniers temps, Glee rate à peu près tout ce qu'elle entreprend. Ce spécial St Valentin était aussi raté que le spécial nöel. Que vont donner les troisièmes regionals dans le prochain épisode ? Le pire est à craindre.

19 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 19]

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Support System // 8 850 000 tlsp.

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   Ce n'est pas la première fois que je me fais la remarque mais c'est peut-être la première fois que je l'écris (ma mémoire étant défaillante, je me trompe peut-être) : Grey's Anatomy est très frustrante parfois dans le sens où la plupart de ses meilleures scènes se déroulent en dehors de l'hôpital. C'était le cas ici et on avait envie de suivre Teddy, Arizona, Callie et Bailey dans leur "Ladies' Night", on avait envie d'assister aux révisions chez Meredith, on avait envie de rester plus longuement auprès de Cristina malgré l'atmosphère si pesante... Cet épisode donnait envie de sortir du cadre de la série médicale. C'est dire à quel point on est attachés aux personnages. Cela ne veut pas dire que ce que l'on nous a offert ici n'était pas bon, c'est juste que ça s'est arrêté pile au moment où l'on se sentait le mieux avec eux, et on sait que l'épisode suivant ne reprendra pas là mais plus tard, sans mention de ce qui s'est passé parce que ce n'était pas important. Juste des moments de vie banaux. 

    L'épreuve que Cristina et Owen traversent est horriblement banale, dans le fond. Beaucoup de couples y ont été confrontés. Dans toutes les séries soapesques, c'est l'un des passages obligés, souvent visités et revisités. Grey's Anatomy elle-même l'a déjà traité, évidemment. Le contraire aurait été étonnant au bout de 8 ans. Mais l'impact ici est extrêmement forte. Le téléspectateur ne peut que ressentir cette douleur lancinante. Le piège se referme sur le couple et sur nous en même temps. On souffre avec Cristina, mais on souffre aussi avec Owen. C'était important de nous montrer comment les événements s'étaient réellement déroulés. Ce serait trop facile de ne faire d'Owen qu'un monstre sans rien expliquer. Ce qui ne veut pas dire que l'on excuse son attitude. Simplement, il y a deux points de vue derrière toute histoire. Nous avons eu les deux sous les yeux. J'ai forcément été un peu déçu au départ d'apprendre que c'est avec une inconnue qu'Owen a fauté. Je m'étais déjà imaginé tout un plan diabolique des auteurs. Ils ont finalement opté pour la solution la plus crédible. On ne peut pas leur en vouloir. Ils ont même réussi à ne pas rendre cette femme détestable. Il y avait beaucoup de nuance dans tous les sens, particulièrement dans le jeu de Sandra Oh. Elle est définitivement formidable et si Grey's Anatomy n'était plus boudée par les cérémonies de récompense, l'actrice aurait bien mérité une nouvelle nomination pour sa prestation. Ses scènes avec Owen étaient puissantes, notamment celle dans la salle de bain où elle se rend compte de l'absurdité de la situation -elle, la grande chirurgienne en devenir qui est en larmes sur le sol à cause d'un homme- mais celles avec Meredith, au téléphone, étaient peut-être encore plus émouvantes. L'amitié qui les unit toutes les deux est tellement bien rentranscrite...

   A coté de ces allers et retours dans le temps un peu confus par moment, il était nécessaire de miser sur la comédie et la légéreté. Mark en chief d'un jour était excellent. Cela fait bien longtemps que le personnage n'avait pas été aussi drôle et... utile ! J'ai beaucoup aimé aussi l'affaire de la "Ladies' Night" parce qu'elle osait montrer à quel point l'être humain peut être égoïste parfois. Ce n'est pas nouveau dans Grey's Anatomy, puisque tous les personnages sont égocentriques, mais c'était quand même étonnant de la part d'Arizona, qui s'est bien rattrapée in extremis, et de Bailey, que l'on prend un pied fou à découvrir sous un autre jour, celui de la femme amoureuse. Elle était vraiment hilarante avec son Ben (qui l'est, lui, beaucoup moins). Les manigances d'April, Alex et Jackson pour utiliser les capacités de mémoire extraordinaires de Lexie étaient amusantes aussi dans leur genre, mais on a vu mieux. On est surtout content de voir tous les personnages intéragir. Le seul cas médical du jour était correct. Il était surtout une belle occasion de mettre Richard en avant, dont l'intérêt que les auteurs lui portent dernièrement est assez suspect. Je continue à croire que la saison 9 se fera sans lui...

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// Bilan // Bien que les enjeux de la fin de saison ne soient pas encore dévoilés, cet épisode de Grey's Anatomy est très réussi, aussi bien dans sa gravité que dans sa légéreté.

23 février 2012

Grey's Anatomy [8x 15]

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Have You Seen Me Lately? // 8 310 000 tlsp.

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  Et encore un crossover de gâché entre Grey's Anatomy et Private Practice. Le pire (ou le meilleur ?) c'est que vu l'état du spin-off actuellement en terme d'audiences, il se peut qu'il s'agisse aussi du dernier. Derek aurait eu une belle occasion de se rendre à Los Angeles il y a de ça quelques épisodes (excellents) pour soutenir sa soeur qui était alors en très mauvais état (je vais éviter de spoiler pour ceux qui n'ont pas encore vu les épisodes en question) mais non, il est resté bien au chaud dans son hôpital à Seattle. Alors c'est Amelia qui vient, à la base pas vraiment pour se réconcilier avec son frère mais on sait très bien que c'est là où les scénaristes veulent nous amener. Le cas médical ? Un simple prétexte puisque la patiente n'apparaît même pas à l'écran. Difficile alors de donner envie aux téléspectateurs de Grey's de poursuivre avec Private. N'était-ce pas le but pourtant ? De toute façon, les intéractions d'Amelia avec le reste du casting se limitent à Derek et Lexie, laquelle fait d'ailleurs une excellente médiatrice et donne un peu plus d'intérêt à ces scènes peu engageantes. Comme je le disais dans cet article imaginant le sauvetage de Grey's Anatomy afin qu'elle perdure, un transfert d'Amelia (et d'Addison et Sam) en cas d'annulation de Private serait bienvenue. La mini Shepherd n'aurait pas trop de mal à s'intégrer je pense...

   Le crossover était tout à fait anecdotique mais, à vrai dire, le reste de l'épisode aussi globalement. Il était routinier et un peu lent au démarrage. Les divers passages montrant Cristina et Owen en thérapie de couple n'ayant pas aidé, il faut bien le dire. J'adore leur intrigue, je n'ai aucun problème avec ça, mais les auteurs sont clairement dans une impasse. Ils savent certainement où ils veulent aller mais pas forcément comment. Ils ont malheureusement choisi une voie trop empruntée. Du coup, les scènes étaient répétitives et les personnages en devenaient franchement antipathiques. Que cela cesse, et vite ! Les cas médicaux des uns et des autres étaient plutôt amusants, la palme revenant clairement à Bailey. Un peu plus et elle aussi devenait énervante cela dit. Les scénaristes ont su s'arrêter à temps. Son opposition à Mark était originale d'une certaine façon puisque les deux personnages sont rarement amenés à dialoguer. En revanche, Arizona et Alex travaillent souvent de pair ces temps-ci. C'est vrai que leur duo fonctionne relativement bien. C'était à nouveau le cas ici. Mais l'intrigue dans son ensemble n'était pas passionnante. Si encore on avait connu un peu cette médecin interne sortie de nulle part... De toute façon, tout ce qui touche à Karev a tendance à me repousser, même quand c'est bien écrit. C'est comme ça. A part ça, super scène entre Callie et Richard, très décalée et surprenante. Le duo Callie/Meredith était pas mal non plus dans son genre et un cas médical loufoque comme celui-ci, ça nous avait manqué !

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// Bilan //  Un épisode quantitavement bien fourni en intrigues, surtout médicales, mais qualitativement un peu faible. La saison 8 de Grey's Anatomy a besoin d'un petit coup de pied dans la fourmilière pour être relancée jusqu'à son dénouement.

10 août 2012

The Smart One [Pilot Script]

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Ecrit par Donald Todd (Samantha qui ?). Produit par Ellen DeGeneres. Pour Warner Bros. Television et ABC. 37 pages.

L'histoire de deux sœurs constamment en conflit : une femme brillante doit travailler pour sa sœur, une ex-reine de beauté, présentatrice météo à ses heures, devenue maire d'une grande ville. La situation est d'autant plus rageante que sa rivale est moins intelligente mais bien plus populaire. Leur mère essaye tant bien que mal de les réconcilier, en jouant constamment un double jeu...

Avec Portia de Rossi (Ally McBeal, Better Off Ted), Malin Akerman (Mon Comeback, 27 robes), Jean Smart (Samantha qui ?, Femmes d'affaires et dames de coeur), David Arquette (Scream)...
 
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Selon Moi
 
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   Avant même d'avoir lu le script de The Smart One, rien qu'en connaissant la distribution -un trio Jean Smart/Portia De Rossi/Malin Akerman c'est exceptionnel !- je savais qu'il ne faudrait pas grand chose pour que je sois conquis. Pourquoi ces actrices se seraient-elles lancées dans ce projet s'il n'avait pas été bon ? Après l'avoir lu, je suis encore plus triste à l'idée que la comédie ne voit jamais le jour. Elle le méritait vraiment. Ce n'est pas un hasard si les networks, à la base, se sont battus pour en obtenir les droits. Ce n'est pas un hasard non plus si, lorsque NBC a décidé d'abandonner le projet -à mon avis pour une raison bien précise sur laquelle je reviendrai- ABC s'est empressée de le récupérer ! Ce que je ne comprends pas et n'admets pas, c'est que la série ait pu être refusée par la chaîne de l'alphabet une fois le pilote tourné. Qu'est-ce qui a pu se passer pour qu'un aussi bon script avec d'aussi bonnes actrices -et un excellent réal, Michael Fresco, qui avait déjà officié sur ceux de Better Off Ted, Raising Hope et Suburgatory, en tous points exemplaires- ait pu déboucher sur un refus ? Pour ceux qui suivent un peu les "primetime pilot panic" du site Deadline, elle n'était même jamais mentionnée. Du coup, je pencherai pour des problèmes en coulisses, d'éventuelles mésententes entre les actrices... Quelque chose comme ça. 
 
    Rien que la première scène teaser valait le détour : on découvrait les deux héroïnes enfants/ados au cours de l'une de leurs nombreuses querelles. Elles n'étaient pas d'accord sur la manière de vendre leurs citronnades, l'une penchant pour une approche disons "marketing" élaborée et l'autre pour une approche beaucoup plus directe consistant à montrer ses seins ! Je vous laisse deviner laquelle a le mieux marché. Pendant tout le pilote, c'est la soeur intelligente qui se fait systématiquement voler la vedette par l'idiote du village, laquelle se lance en politique pour le meilleur et pour le pire. Et j'en viens à la raison pour laquelle, à mon avis, NBC a finalement décidé de ne pas aller plus loin avec The Smart One : elle était trop proche, plus dans le thème que dans la forme, de Parks And Reacreation ! Et elles n'auraient même pas fonctionné en duo. A l'inverse, ABC pouvait plus facilement l'associer à une série comme Don't Trust The B----- grâce à ce petit plus irrévérencieux qui dénote un peu. The Smart One m'a toutefois fait penser à une autre série encore : Veep, que HBO a lancé récemment. C'est plus ou moins la même idée sauf que l'une est destinée au câble, avec tous les avantages que cela comporte, et l'autre s'inscrit dans un contexte familial, plus mainstream. Peut-être que l'aspect politique aurait peiné à convaincre les téléspectateurs d'ABC, étant donné qu'il prend une place très importante dans le pilote. Mais The Smart One était une comédie intelligente et drôle qui méritait vraiment sa chance (surtout quand on voit ce qui a été pris à la place...).
 
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Selon UglyFrenchBoy
 
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   Sur le papier, The Smart One est classique. Mettre en perspective les différences entre deux soeurs, l'une intelligente, l'autre dénuée de toute forme de réflexion mais touchante dans sa volonté d'accomplir de nombreuses choses, n'est pas ce qu'il y a de plus ambitieux. L'environnement de la politique, car il est question surtout d'une élection municipale est, elle aussi, déjà vue. On retrouve donc l'ingénue à un poste à responsabilité et sa soeur, talentueuse, jalouse de ce succès non mérité. On comprend vite que les deux femmes sont complémentaires, même si incapables de s'entendre. Vient s'ajouter la matriarche dans l'équation, peu encline à prendre parti pour l'une de ses filles. En d'autres termes : tout se joue sur la dynamique du trio féminin.

   C'est là qu'on devine que la série avait finalement beaucoup de potentiel. Un pilote réalisé par Michael Fresco et écrit et produit par Donald Todd, l'homme derrière Samantha Who, ne laisse présager que du bon sur le rendu final. Surtout si on prend en compte le casting avec une Jean Smart qui excelle dans ce registre, une Portia de Rossi dont le rôle promet quelques réminiscences de son ancien personnage de Nelle Porter, et une charmante Malin Akerman, que l'on sait déjà à l'aise sous les traits de la blonde candide. A cela s'ajoute des seconds rôles prometteurs, dont la petite Bailey aux répliques particulièrement efficaces. La série méritait donc totalement sa place sur la grille de ABC. Une diffusion de paire avec Don't Trust the B---- in Apartment 23 aurait été d'ailleurs cohérente.

   Le point fort de cette comédie, c'est aussi ses flashbacks sur la relation entre les deux filles étant plus jeunes, notamment le teaser qui introduit parfaitement la personnalité des deux héroïnes. Une scène presque hilarante sur le papier qui aurait pu être culte si ABC avait donné sa chance à ce projet. Dommage. On passe à côté d'un portrait de famille désopilant et foncièrement attachant.

4 mai 2012

Grey's Anatomy [8x 21]

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Moment Of Truth // 9 450 000 tlsp.

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   Le temps d'un épisode, afin de passer leurs examens, nos héros quittent la pluvieuse Seattle pour la venteuse San Francisco. On ne verra rien de la ville californienne, si ce n'est l'intérieur d'un hôtel luxueux, mais l'atmosphère est tout de même différente. Pour April et Jackson, l'escapade ressemble plus à une nuit à Las Vegas qu'à une veille d'examens studieuse. Ils boivent, ils se battent et... ils couchent ensemble ! L'idée parait saugrenue sur le papier car ce n'est pas un couple sur lequel on misait un seul centime et le résultat l'est à peu près tout autant. L'avant était vraiment fun, le passage à l'acte vient un peu tout gâcher. Toutefois, l'intrigue pourrait être sauvée par la révélation finale de Kepner : elle est restée vierge jusqu'ici par fidélité à Jesus. Voilà qui mérite une explication. Le thème de la foi (en Dieu en tout cas) n'a pas vraiment été traité dans la série jusqu'ici, il me semble. Why not ? Et puis le simple fait qu'ils aient tous les deux une intrigue est une bonne chose à l'approche de la fin de la saison. Dans le même genre mais en beaucoup moins étonnant, Richard et Catherine Avery se laissent aller à une soirée romantique et coquine. On ne peut pas s'empêcher de trouver ça très moche pour Adele mais la réaction de Richard est humaine. On ne sait plus très bien qui plaindre à vrai dire. 

   Pendant ce temps, d'autres s'amusent moins : Meredith est malade comme un chien et Cristina ne va pas tellement mieux, moralement. La configuration est parfaite pour réunir les deux amies, bien que séparées par un mur, et les faire parler de leur avenir. Elles se rendent alors compte qu'elles pourraient ne plus vivre dans la même ville, ne plus que se parler au téléphone. Une perspective aussi horrible pour elles que pour nous. Grey's sans les dark & twisted sisters, ce n'est plus Grey's. La série peut changer et évoluer encore mais pas sans elles. Sans Alex en revanche... je préfère ne pas y croire. Arrivera-t-il in extremis pour passer son examen ? Je le sens. Ou alors Richard fera des pieds et des mains pour lui sauver la mise. Il y a forcément quelqu'un qui ratera son examen mais je ne mise pas sur Alex, plutôt sur Jackson ou April... L'intrigue médicale du bébé de Morgan a touché à sa fin en parallèle, sur la mort logique du bébé. Bien évidemment, c'était poignant. Mais mon non-attachement aux deux protagonistes ne m'a pas permis d'être plus ému que de raison. 

   Au Seattle Grace, les rengaines sont toujours les mêmes. Y'a-t-il encore quelque chose à dire sur les sentiments de Lexie à l'égard de Mark ? J'en doute. Du moins pas tant qu'ils ne seront pas ensemble une bonne fois pour toutes. La scène entre Lexie et Derek à la fin de l'épisode était cependant très réussie. On n'a pas tellement l'habitude de voir le duo dans ce registre. Bailey m'a fait beaucoup rire en intervenant bien malgré elle dans les querelles de Hunt et Teddy. La partie fun était réussie. La partie drama un peu moins. Le conflit est voué à se résoudre rapidement alors que je pensais qu'il était plus intéressant de l'inscrire sur la durée, d'en faire une sorte de paramètre permanent. On verra comment les choses tournent mais ça ne m'étonnerait pas tellement qu'à terme, les auteurs tentent de les remettre ensemble... C'est peut-être ce qui semblait le plus naturel depuis le départ !

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// Bilan // Plein de promesses, cet épisode de Grey's Anatomy n'en a pas tenu autant qu'espéré mais il était plutôt réussi dans l'ensemble et équilibré surtout. Il y a juste des intrigues qui tardent un peu trop à trouver une conclusion ou une nouvelle ouverture...

 

2 mai 2013

Grey's Anatomy [9x 21]

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Sleeping Monster // 8 240 000 tlsp.

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    Le concept du Sleeping Monster, très bien expliqué par Bailey en voix-off, est probablement ce que je retiendrais de cet épisode moyen, pas à la hauteur des enjeux exposés à l'épisode précédent. Ils trouvent une résolution bien trop rapide à mon goût, qui entraîne certes des répercussions psychologiques sur quelques personnages, mais qui oublie de donner de l'envergure à cette fin de saison. Comme un virus qui s'insinue lentement sous votre peau jusqu'au au plus profond de votre chair, certains sentiments vous envahissent et finissent par vous paralyser. C'est ce qu'expérimente Miranda Bailey tout au long de ces 42 minutes et certainement au-delà. Au fur et à mesure qu'elle doit revenir avec précision sur les opérations qui ont coûté la vie à deux de ses patients, qu'elle doit justifier le moindre de ses gestes, le doute s'installe dans son esprit alors qu'elle est pourtant une chirurgienne irréprochable et que c'est probablement la seule chose dont elle est consciente et fière. Quand il s'agit de son physique, de ses amours et de son rôle de mère, elle est bien moins sûre d'elle et ça on le sait depuis longtemps. Comme d'habitude, la composition de Chandra Wilson est impeccable. Les prix qu'elle a remportés pour ce rôle sont loin maintenant, mais il est toujours bon de lui offrir régulièrement le matériel dramatique qu'elle mérite. Elle a tenu l'épisode à bout de bras et je me demande, maintenant, ce que l'avenir lui réserve. N'y aurait-il pas de la démission dans l'air ? Ce que je regrette, c'est que l'affaire n'ait pas pris d'ampleur. Tout portait à le croire, du père de famille -marié à une Katherine Heigl de 60 ans- qui s'était rendu compte du petit manége de la "CDC" à la jeune patiente future journaliste -sosie de Jennie Garth pré-Beverly Hills- qui a passé Callie et Arizona sur le grill. On ne peut pas vraiment parler de montée en pression à ce niveau-là, mais je m'attendais quand même à ce que ça débouche sur quelque chose de grave. Et je suppose que le communiqué de presse censé être envoyé à la fin n'y changera rien. Les faits seront oublié au prochain épisode. Il n'en restera plus que les conséquences. Et encore. Sur Bailey uniquement...

   Chez Alex Karev, c'est le sentiment amoureux qui l'envahit et c'est quelque chose auquel il n'est toujours pas habitué car il a tout simplement rarement aimé. Et quand il a osé, il a toujours été déçu. J'appelle ça le karma, mais c'est un autre débat... Cette histoire n'avance pas assez rapidement. On l'étire trop en longueur. On sait bien que son rival va vite disparaître de toute manière. D'abord parce que son interprète Charles Michael Davis sera l'un des Originals de la CW, ensuite parce que c'est typiquement le genre de personnage qui ne reste pas longtemps, comme la dernière petite amie d'Alex, les prétendants de Bailey et tous ces autres que l'on a oublié. Il n'y aura peut-être pas beaucoup de happy end quand la saison s'achèvera, mais j'en prédis un pour le couple Alex/Jo. Par ailleurs, je constate que la jeune femme ne tient pas du tout ses promesses. Depuis qu'elle en est réduite à être un intérêt amoureux, il ne lui arrive plus rien d'autre. Pendant ce temps-là, Leah fait son trou et elle ressemble de plus en plus à Meredith. Je ne vois qu'une solution pour la rendre intéressante : qu'elle se révèle être une psychopathe schizophrène qui idolâtre l'héroïne au point de vouloir la tuer -et lui voler son bébé- pour prendre sa place ! Allez je déconne... Quoique ! On a bien eu un truc du genre dans Private Practice après tout...

    April, c'est les remords qui la ronge et comme toujours dans ces cas-là, elle s'épanche auprès de Jackson. Qui n'en a rien à faire obviously ! Vous comprenez, depuis qu'il gère l'hôpital, il a autre chose à faire que d'écouter ses jérémiades. Ou alors il en a juste marre... un peu comme nous quoi ! Le retour et les excuses (?!) de Matthew le gentil ambulancier viennent heureusement mettre un terme à notre douleur... temporairement j'imagine. La April va se marier pour les mauvaises raisons dans peu de temps. On le sait, on le sent. Dernière "contaminée" de la semaine : Cristina. Elle a compris qu'elle était en train de perdre Owen peu à peu. Son désir d'enfant a été ravivé comme jamais par son petit patient et cette fois, même s'il n'a encore rien exprimé à ce sujet, il n'en démordra. Et elle, on lui fait confiance pour ne pas céder. Si elle imagine déjà la fin de leur histoire, c'est parce qu'elle sait pertinemment qu'elle ne changera pas d'avis. Sa décision est irrévocable. Enfin j'espère que je ne suis pas en train de m'en convaincre tout seul. Rassurez-moi ! En tout cas, ça c'est émouvant. Assister consciemment à la fin de son histoire d'amour, c'est affreux. La dernière scène partagée par Cristina et Alex était mignonne. Et ça nous changeait de celle, devenue traditionnelle, de Meredith et Derek dans le lit conjugal qui s'aiment si fort. Parce que l'amour c'est beau. Les enfants c'est le bonheur. Et les maisons en fond vert, ça coûte pas cher. 

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// Bilan // Grey's Anatomy se refuse encore à donner de l'ampleur à ses intrigues et préfère rester en surface. Shonda Rhimes a beau annoncer un final surprenant et explosif, il n'y a aucun signe avant-coureur de cela à ce stade. 

7 mars 2013

Once Upon A Time [2x 15]

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The Queen Is Dead // 7 390 000 tlsp.

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    Et si Snow devenait méchante ? C'est vers cette perspective réjouïssante que nous amène cet épisode solide -enfin- de la saison 2 de Once Upon A Time. Pile au moment où l'on pensait les Charming perdus à tout jamais dans leur monde de niaiserie, une lueur d'espoir vient raviver la flamme. Il y a encore du boulot pour rendre le Prince Charmant moins charmant, mais notre héroïne, elle, n'est plus blanche comme neige. De vilaines pensées l'ont envahie et, on l'espère, ne la lâcheront pas de sitôt. Encore une fois, l'excellente Bailee Madison a rayonné dans tous ses flashbacks, son jeu étant toujours plus proche de celui de Ginnifer Goodwin, comme si elle était sa fille ou sa soeur jumelle qui n'aurait pas vieilli. A chaque fois, je n'y peux rien, elle me fascine et me bouleverse. Pour jouer la mère de Blanche Neige, c'était une très bonne idée de faire appel à Rena Sofer. Physiquement, il y a là aussi un vrai lien de parenté. C'est bluffant. Je suis moins fan de son jeu à elle dans cet épisode. Elle n'a pas su trouver le ton juste, versant presque dans la caricature, mais en même temps elle a été payée pour pleurer, tousser et mourir. Alors... Tous ces passages dans le passé, en plus d'être émouvants, nous ont grandement éclairé sur Snow. J'étais ravi de constater qu'elle a eu sa période capricieuse, où elle ne traitait pas forcément les domestiques avec respect -pauvre Mrs Patmore !- mais sa chère maman a su la remettre dans le droit chemin et elle a gardé ses conseils au plus près de son coeur. C'est ce qui l'a amené jusqu'ici et elle constate avec effroi qu'être bonne et aimante ne réussit pas toujours. Les manigances de Cora et Regina sont assez classiques dans le fond, et on a tendance à s'en lasser, mais elles savent encore surpendre de temps à autres, comme lorsque Cora jette littéralement Johanna par la fenêtre ! Et tous les crimes que Cora a commis pour donner le pouvoir à sa fille... Cela explique bien des choses ! Les auteurs ont fait du très bon boulot pour lier intelligemment les destins de chaque personne les uns aux autres. 

   A New York, on prépare malicieusement la suite des événements en ajoutant l'arrivée de Hook aux ingrédients déjà mis en place, très familiaux et familiers. Cela devrait amener "naturellement" Baelfire à rejoindre Storybrooke, chose qui n'était pas gagnée au départ. Le Capitaine Crochet est un vrai bon personnage qui a une capacité rare chez les hommes de la série en dehors de Rumplestiltskin -qui n'est pas son rival par hasard- il ré-flé-chit ! Et il est très doué. Il aurait pu sauvagement assassiner son ennemi. Non ! Il l'empoisonne. C'est plus classe et l'agonie est assurément plus lente et douloureuse. Concernant le comportement de Henry dans cet épisode, j'émet quelques réserves. J'aime bien ce gosse et je me plais à le répéter mais son attitude envers sa mère est un peu too much. Une ligne de dialogue ridicule comme "New York pizza is cheesy, delicious, and doesn’t lie", on s'en passerait volontiers ! Et puis Emma subit encore et toujours tout ce qui se passe autour d'elle. Elle agit deux fois par saison à peu près. De préférence dans le Season Premiere et dans le Season Finale. C'est trop peu. 

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// Bilan // Parce qu'il est émouvant et vraiment bien écrit, ce 15ème épisode de la saison 2 de Once Upon A Time est l'un des meilleurs cette année, si ce n'est le meilleur, et l'un des plus réussis depuis que la série est née. On se dirige peut-être vers une suite et fin de saison à la hauteur de celles de la première...

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