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Des News En Séries, Le Blog
2 décembre 2012

Revolution [1x 09 & 1x 10]

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Kashmir // Nobody's Fault But Mine (Mid-Season Finale)

7 020 000 tlsp. // 8 540 000 tlsp.

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   Kashmir. On pourrait considérer cet épisode comme un épisode de transition, ou, pour les esprits les plus chagrins, comme un épisode de remplissage. Je ne le vois pas comme ça. Il est l'occasion d'approfondir encore un peu plus nos héros en les confrontant, à travers des hallucinations, à leurs plus grandes peurs et cela les rend forcément plus touchants pour nous qui avons parfois un peu de mal à nous attacher à eux justement. Cet épisode est donc nécessaire, voire même essentiel. D'ailleurs, c'est certainement un hasard, mais Last Resort a offert la semaine précédente un épisode partant plus ou moins du même principe, et a tout aussi bien réussi son coup ! Nora, la première à subir les conséquences du manque d'oxygène dans les souterrains, hérite de la vision la plus... la moins... bref, elle croit se faire dévorer par un alligator dans les eaux boueuses. Moi aussi j'ai très peur des crocodiles, alors je me suis senti concerné. Mais, au-delà de ça, on va dire que c'était surtout pour introduire la mécanique de l'épisode en nous faisant sursauter. Et puis le précédent épisode lui était dédié après tout. Chacun son tour. La vision d'Aaron est exactement celle que l'on pouvait imaginer, en rapport avec sa femme qu'il a abandonné. Emouvant. Celle de Charlie concerne son père mort, et c'est touchant là aussi, bien que redondant. Visuellement, le réalisateur n'a malheureusement pas fait preuve d'une grande imagination pour rendre ces scènes encore plus fortes. C'est à Miles que l'on doit les passages les plus intéressants et les plus palpitans, alors qu'il se retrouve face à un Monroe suffisamment séduisant par ses arguments pour qu'il envisage de quitter la Milice et reprendre ses bonnes vieilles habitudes. On se doute bien que c'est impossible à ce stade. Il n'y a absolument aucun véritable enjeu, mais ça marche quand même.

   A côté de ça, le retournement de situation en cours d'épisode concernant le personnage incarné par Reed Diamond n'est pas surprenant une seule seconde. D'abord parce que l'acteur est abonné à ce type de rôles; ensuite parce qu'on connait maintenant la formule de la série qui offre un nouveau méchant chaque semaine. Cela ne pouvait qu'être lui. Il apporte quand même un peu d'action là où l'ensemble est assez introspectif donc plutôt lent. Cela évite de sombrer dans l'ennui. Sans surprise, tous les figurants meurent les uns après les autres. Charlie est blessée, mais ce sera la seule conséquence de la bataille. Une conséquence sans grande importance en plus. Tous les personnages ont été à un moment donné écorchés et s'en sont vite remis. Du côté de Monroe, on écoute du Led Zeppelin, histoire de donner un certain cachet à cet épisode un peu spécial; et on rend Rachel encore plus badass que prévu. Le meurtre qu'elle commet de sans froid est glaçant. 

   Nobody's Fault But Mine. Je le craignais et c'est exactement ce qui s'est passé : en écrivant et en tournant cet épisode, les scénaristes de Revolution ne se doutaient probablement pas que la série partirait en pause pendant quatre mois. Résultat : on attendait un cliffhanger énorme, qui donne super envie de revenir, mais on se retrouve avec un cliffhanger seulement correct, qui m'a d'ailleurs fait penser à du Prison Break dans l'esprit. On en a eu d'autres aux épisodes précédents qui étaient plus forts. J'aurais presque préféré qu'il s'achève sur la confrontation entre Miles et Monroe, qui était clairement le point culminant de l'épisode, celui qui m'a fait retenir mon souffle quelques minutes. Justement parce que j'attendais qu'il se déroule quelque chose de très marquant, je croyais en la possibilité que Miles tue vraiment Monroe. J'y ai cru jusqu'au bout. Il était à deux doigts de le faire, mais les auteurs n'ont pas eu de couilles et ont préféré le laisser s'enfuir, beaucoup trop facilement à mon goût en plus. Sans cesse, on nous rappelle combien le héros a été impitoyable par le passé -Rachel s'en occupe cette semaine lors de ses retrouvailles émouvantes avec sa fille- mais on aimerait bien qu'il lui reste encore un peu de ça parfois. Idem avec Neville : là aussi l'affrontement était intense, mais tout ça pour finalement les enfermer dans un placard... Sérieusement ? Après tout ce qu'il vous a fait, vous auriez pu l'exécuter ! Je dis ça, mais je n'ais pas du tout envie de la série perde Giancarlo Esposito ou Kim Raver. Alors que David Lyons... Cela dit, honnêtement, il était parfait dans cet épisode et il n'avait pas Esposito pour lui faire de l'ombre dans des scènes communes; dans les flashbacks, il a même été très convaincant, notamment lorsqu'il se retrouve en larmes face à Billy Burke. Dommage que ces scènes-là étaient mal insérées dans le récit. C'est le seul reproche que je leur ferai. Si leur mission principale était de faire monter la pression et d'éclairer la relation complexe entre les deux personnages, alors c'est réussi. Ce serait arrivé plus tôt, on aurait même davantage apprécier les précédentes interventions de Monroe. 

   Encore une fois, Rachel s'est montrée impressionnante lors de l'évasion. Elle d'ailleurs buté Strausser bien comme il faut. Une dimension "amoureuse" a été ajoutée au personnage, puisque l'on sous-entend à plusieurs reprises qu'elle a eu une aventure avec Miles à une époque lointaine et que celui-ci tient encore beaucoup à elle. Je n'y avais pas du tout pensé avant, surtout que la série s'appuie assez peu sur les relations amoureuses (et tant mieux), mais c'est assez logique en fin de compte. Un triangle amoureux, avec deux frères... On en reparlera en temps voulu ! Nora a fait de la figuration dans cet épisode, ce que je regrette un peu. Charlie s'est montrée à la hauteur de Miles, à la hauteur de sa mère aussi. Le personnage a très bien évolué et je n'ai plus du tout envie de la frapper. Je suis conquis par l'actrice en plus. Aaron a eu son rôle à jouer avec la bombe, et c'était ma foi sympathique de penser à lui. Quant à Danny... on va lui donner le bénéfice du doute pour l'instant ! Maintenant qu'il rejoint le groupe, il va peut-être gagner en épaisseur. Mais j'avoue que ça ne m'aurait pas dérangé qu'il périsse au moment de l'évasion. Ironiquement, ça aurait eu de la gueule : ça fait dix épisodes que la bande le cherche et quand ils atteignent enfin leur but, il meurt connement. Ah ça m'aurait plu ça... et ça aurait donné un caractère plus événementiel à ce mid-season finale...

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// Bilan // Revolution méritait de partir en pause prolongée sur un plus gros boom que celui-là. Preuve qu'elle a encore pas mal de chemin à parcourir avant d'être celle que l'on attendait depuis le début. Mais, au fil des dix premiers épisodes, elle a su se construire une mythologie simple mais intéressante, avec des personnages qui ont gagné en potentiel au fur et à mesure jusqu'à devenir attachants pour certains. Je suis optimiste pour la suite car le potentiel est enfin là. Suffit de le saisir pleinement maintenant ! En espérant que NBC n'ait pas tout gâché avec sa programmation controversée...

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29 août 2012

Weeds [8x 08 & 8x 09]

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Five Miles From Yetzer Hara // Saplings

770 000 tlsp. // 680 000 tlsp.

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   Nancy Botwin poursuit son chemin ennuyeux vers la rédemption alors que la fin de Weeds est de plus en plus proche au cours de ces deux épisodes à nouveau moyens, sauvés par quelques répliques, quelques passages tendres, quelques souvenirs d'un passé glorieux. Je continue à penser, à tort peut-être, que les scénaristes naviguent à vue et ont commencé la saison en sachant comment ils voulaient terminer la série mais en ignorant comment y arriver. Après tout, c'est comme ça que la plupart des séries sont écrites mais, dans le cas d'une dernière saison pour une série d'une câble, on s'attend forcément à ce qu'un soin plus grand soit apporté. Jenji Kohan a peut-être la tête ailleurs, dans son nouveau projet. Ou alors elle s'est rendue compte qu'elle n'avait vraiment plus rien à dire. En cela, l'intrigue de Shane est une illustration parfaite. L'idée d'un Botwin au sein de la police, ou d'un policier chez les Botwin, avait de la gueule... quand Nancy avait encore le nez dans ses affaires louches. Mais maintenant qu'elle est en dehors de tout cela malgré les tentations, où est l'intérêt ? Je crois tout simplement que les auteurs n'avaient pas encore décidé d'emprunter cette voie pour l'héroïne au moment où ils ont pensé à la ré-orientation de son fils. Du coup, ils se retrouvent à devoir meubler avec une romance mignonnette qui n'a pas tellement sa place dans Weeds. Pas en l'état du moins. Le travail effectué sur Silas est beaucoup plus probant, même si on commence maintenant à tourner en rond. Le road-trip en Caroline du Sud avec sa mère ressemblait un peu à celui qu'ils avaient effectué la saison précédente pour aller chez Heylia (oui, la disparue). Nancy est longue à la détente mais elle commence à comprendre qu'il faut qu'elle laisse son fils faire ses propres choix, même quand ils sont mauvais, et voler de ses propres ailes, quitte à tomber. La petite incursion dans le monde du tabac a permis de traiter un sujet que la série avait omis d'aborder jusqu'ici. Elle le fait malheureusement sans punch et avec un peu trop de naïveté. Ce n'est pourtant pas son genre...

   Du coté d'Andy, les auteurs ne cessent de faire des pas en avant puis des pas en arrière, si bien que l'on ne sait vraiment plus sur quel pied danser. Jill n'est finalement plus sa promise. La pauvre femme a confondu grossesse et ménopause. Elle n'a ainsi jamais attendu d'enfant Botwin. On s'était pourtant fait à l'idée. Eux aussi. Ce rebondissement ne m'a pas plu du tout, alors même que l'idée de base ne m'avait guère convaincu elle-même pourtant. La séparation n'en était pas moins émouvante en tout cas. On ne sait pas bien quel est l'avenir de Jill au sein de la série, enfin dans les quelques épisodes restants mais si ce que l'on a vu d'elle dans le 8ème épisode doit servir de conclusion à son arc alors c'est une belle conclusion. Il n'y avait pas mieux que de terminer sur une comparaison entre sa vie à elle et celle de sa soeur. Constater à quel point elles sont différentes mais en même temps si proches. Ce n'est pas d'une originalité folle mais ça fonctionne, d'autant que Mary-Louise Parker et Jennifer Jason Leigh sont parfaites. Depuis la scène de fin, j'ai en tête jour après jour le guilleret "Ne me quitte pas" de Regina Spektor (qui n'a rien à voir avec le grand classique de Jacques Brel). Jill partie, Andy ne tarde pas à se trouver une nouvelle prétendante. C'est pire que dans How I Met Your Mother... Il jette cette fois son dévolu sur une serveuse tout à fait ravissante et souriante. Elle nous est présentée comme une évidence pour lui. D'où le mariage en guise de cliffhanger. Nouvelle erreur ou début du bonheur ? 

   Pendant ce temps-là, Nancy continue de prendre du bon temps avec son rabbin de voisin. Leur histoire ne soulève pas un enthousiasme fou. Après tous les hommes que notre héroïne a connu, qu'est-ce qui rend celui-ci plus intéressant ? Rien, a priori. Mais sa quasi-normalité correspond bien à la nouvelle Nancy. Si le but des scénaristes est de finir la série en casant tout le monde, ils ne pouvaient pas s'y prendre moins subtilement. Mais j'ose espérer qu'ils ont des projets plus ambitieux. Sauf pour Doug bien entendu. A moins qu'il ne termine avec une clocharde. Il ne mérite pas tellement mieux de toute façon. Cette énième intrigue ridicule du personnage fait autant rouler les yeux que rire. C'est donc une semi-victoire. 

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// Bilan // Dans la banlieue d'Old Sandwich, on s'ennuie grave. On en vient naturellement à regretter Agrestic et les débuts tonitruants de Weeds. C'était forcément mieux avant, surtout plus drôle et plus piquant. Mais les personnages ont aujourd'hui plus de bouteille et ont évolué -à l'exception de Doug- de manière tout à fait satisfaisante. On ne peut que le constater épisode après épisode en cette 8ème et dernière saison. Elle n'offre pas grand chose de plus à mon grand dam...

17 août 2012

Weeds [8x 05, 8x 06 & 8x 07]

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Red In Tooth And Claw // Allosaurus Crush Castle // Unfreeze

480 000 tlsp. // 640 000 tlsp. // 560 000 tlsp.

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   Je déclarais lors de ma review précédente que j'en voulais pas à Weeds de calmer un peu le jeu dans la dernière ligne droite, quitte à ennuyer, mais, après ces trois épisodes, nous en sommes à la mi-saison et le flou le plus total continue de régner quant aux intentions des scènaristes. Alors je leur en veux quand même un peu. On a vraiment l'impression qu'ils ne savent pas où ils veulent aller, et surtout sur quoi ils veulent terminer, alors ils nous entrainent d'intrigue en intrigue avec bien peu d'aisance et de moins en moins d'efficacité. Le divertissement reste convenable mais on rit moins, beaucoup moins. Il y a toujours des passages qui sauvent le tout, comme les facéties d'Andy avec la fille en roller toute nue dont on retiendra surtout le monologue brillant, très très Weeds, avec un Justin Kirk au meilleur de sa forme (surtout quand on a vu peu de temps avant le pilote d'Animal Practice où il tient le rôle principal...). Son cours face à des enfants turbulents et pas très réceptifs était moins réussi. Il faut dire que toutes les réfèrences religieuses m'ont vite perdu. Il devait y avoir des trucs drôles là-dedans, mais je n'ai pas tout compris. Cela dit, son coup de bluff était amusant. En cette saison 8, Andy évolue vraiment bien. La grossesse de Jill, bien pratique et pas très inspirée, a en tout cas le mérite de le motiver à rentrer pour de bon dans le droit chemin. Ce n'est certainement pas la femme la plus stable qui soit mais ils se sont bien trouvés. Nancy bout intérieurement mais garde ce qu'elle pense pour elle. Pendant combien de temps va-t-elle se retenir ? Brièvement, on évoque le lien compliqué qui unissait Andy à son père. J'aurais aimé que ce sujet pas encore exploré le soit enfin. 

   Nancy poursuit sa quête de la "bonne vie", même si les tentations sont nombreuses sur son chemin. C'est un grand pas en avant pour le personnage, c'est indéniable, mais cette rédemption devient légèrement barbante pour nous. Terminer chaque épisode sur la même expression de Mary-Louise Parker, satisfaite et énigmatique à la fois, devient lassant. Je sens que l'on se dirige vers une fin très ironique : Nancy sera devenue une bonne mère, une femme bien sous tout rapport, mais la petite balle encore logée dans sa tête se déplacera et la tuera violemment d'un coup d'un seul. En attendant, elle sait rester elle-même malgré les nouvelles cirsconstances légales qui l'entourent. La scène avec les muffins était parfaite. C'était bien elle, dans toute sa splendeur. Lorsque Stevie est dans les parages, que ce soit à cause du foot ou de l'ami qu'on lui impose, on s'amuse un peu moins. Les autres enfants Botwin sont de toute façon en général synonymes d'ennui maintenant : Shane et Ouelette, c'est loudingue; Shane et sa copine, c'est un peu niais (et en plus, je n'arrive pas à accepter que le garçon ait grandi et qu'il soit en âge d'avoir une amoureuse, de boire, de faire l'amour... j'ai le même sentiment avec mon propre frère !); et Silas, c'est des promesses jamais tenues. On évoque la possibilité qu'il puisse avoir une relation homosexuelle. Okay, c'était assez mal amené et "juste pour rire" mais je commençais à trouver l'idée intéressante. Mais non, tuée dans l'oeuf. Puis  voilà qu'on le prend pour un strip-teaser à l'épisode suivant mais on ne le voit pas en action ! Damn it ! Du coté de Doug... on nage toujours en plein délire qui n'a ni queue ni tête. C'est fatiguant de le répéter systématiquement mais c'est vrai et c'est bien tout ce que l'on peut en dire malheureusement. 

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// Bilan // Mouais. Weeds mérite mieux que ce foutoir pour son ultime saison. Je n'ai pas envie de rester sur un goût amère alors je continue sincèrement d'espérer que la suite sera meilleure et la fin à la hauteur de cette grande comédie !

5 février 2011

V [2x 04]

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Unholy Alliance // 5 29o ooo tlsp.

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   J'ai été horrifié de découvrir qu'il ne s'agissait que du 4ème épisode de la saison 2. J'avais l'impression d'en avoir vu plus que ça, ce qui me rassurait. Certes, il n'y en a que 10 cette année mais c'est déjà beaucoup trop. J'avais commencé la saison avec une sorte d'optimisme trouvée dans l'énergie du désespoir, mais je déchante un peu plus chaque semaine malgré les efforts des scénaristes que je suis capable de reconnaître. V ne sera jamais une bonne série. Les bases sont trop bancales et les personnages trop lisses. Ils ont fait ce qu'ils ont pu pour redresser la barre mais ça ne sert plus à rien. Je ne vais pas abandonner alors que les prochains épisodes seront certainement les derniers, ce serait trop con. Par contre, il va me falloir trouver encore quelques forces pour surmonter ce désastre. Franchement, il n'y a qu'une seule scène qui m'a plu : celle de l'énième face à face entre Diana et Anna dans la cave. Ce n'était pourtant pas du grand art, ni dans le jeu des actrices, ni dans la qualité des effets-spéciaux et encore moins dans la profondeur des dialogues. Mais c'était agréablement kitsch. Les producteurs ont bien fait de rappeler Jane Badler. C'est sûrement la seule bonne décision qu'ils auront su prendre...

   Non parce qu'ils se sont mis de sacrés bâtons dans les roues tous seuls, comme des grands. Déjà, le thème est récurrent dans mes critiques mais je suis bien obligé de le marteler : quand est-ce que cette putain de résistance va prendre du poids ? Je ne vais pas nier et dire que les choses n'ont pas évoulé. Mais ce n'est pas assez rapide. A quoi bon prendre son temps quand il ne nous reste que 6 épisodes pour (peut-être) tout boucler ? Ce serait dommage que tout soit trop facile pour Erica et sa petite bande mais les laisser respirer deux secondes, le temps de construire enfin quelque chose, ce serait peut-être pas mal non plus. Là, on se tape encore un enlèvement, encore un nouveau protagoniste dont on ne sait pas s'il sera un ami ou un ennemi au final, et puis Erica doit se coltiner un nouveau co-équipier, à peu près aussi intéressant que tous les autres personnages. Il joue un double-jeu, chose qui n'est pas surprenante une seule seconde. Alors oui, il a plus de potentiel que Malik mais désolé, il m'énerve à peine arrivé. Puis je n'aime pas beaucoup Jay Karnes, son interprète, pour ne rien arranger. Hormis ce problème autour de la résistance, il y a bien sûr celui de la bonté de l'âme, nouvelle obsession d'Anna qui la rend tout bonnement ridicule alors qu'elle avait réussi à garder jusqu'ici une certaine crédibilité. Une vicoire de Diana semble de plus en plus évidente, et que l'on ne vienne pas nous faire croire que le mec qu'elle a tué était son seul allié. Elle doit en avoir bien plus qu'Anna au final ! Je vous passe mes commentaires évidents sur le voyage au Vatican. Du grand n'importe quoi qui n'était malheureusement pas que visuel.   

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// Bilan // Tout n'est pas mauvais dans V, c'est ce qui m'empêche de la condamner définitivement, mais l'ennui combiné à mon désintérêt le plus profond pour les héros suffisent à me faire passer de sales quart d'heures. J'amerais tellement que la suite et fin de la saison remonte le niveau. Il suffirait de lâcher les loups, y aller à fond...

2 avril 2010

Tueurs En Séries [Episode du 2 Avril 2010]

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Au programme cette semaine : Forest Whitaker nous parle de son personnage dans le spin-off d'Esprits Criminels, Frédéric Diefenthal confirme (ou pas) une suite pour Flics, 24 est annulée et Castle est renouvelée (promo sexy à la clé), un point sur les séries achetées en France (Modern Family, Glee, The Good Wife, Vampire Diaries...) et découverte de Treme...

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29 novembre 2009

Glee [1x 11]

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Hairography // 6 1oo ooo tlsp.

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   Je me plaignais depuis quelques temps de numéros musicaux moins inspirés, cet épisode au contraire m'a comblé de ce point de vue-là ! Absolument fan du Papa Don't Preach de Dianna Agron/Quinn Fabray; très ému sur la version "sourde" d'Imagine même si elle avait un coté totalement surréaliste; amusé par la prestation des bad girls de la Jane Adams Academy sur le Bootylicious des Destiny's Child; admiratif devant la simplicité de True Colors; moins convaincu en revanche par le Crazy In Love du Glee Club mais en même temps, c'était un peu le but de proposer une prestation moyenne donc... En tous cas, l'idée des perruques était absolument nulle et n'a strictement rien apporté, à part peut-être son heure de gloire à cette sublime idiote de Britney. Elle me fait beaucoup rire dans le cliché de la cheerleader plus stupide que stupide. La "rediffusion" de You're the One That I Want façon Rachel+Finn, on s'en serait passé volontiers.

   A vrai dire, les prestations musicales m'ont tellement plu que j'ai envie d'être indulgent avec cet épisode dont les storylines étaient somme toutes moyennes. C'est-à-dire que le bébé de Quinn est une brillante idée à la base mais c'est un peu la seule de ce début de saison donc on l'étire en longueur et ça devient plus ridicule qu'autre chose. Quinn est toujours très émouvante, et dans un sens, Terri aussi. Mais il serait temps que Finn et Will apprennent la vérité, si les scénaristes comptent la leur faire apprendre un jour. Je ne serais pas contre une découverte tardive une fois le bébé né mais alors il faudrait sérieusement trouver autre chose à raconter en attendant. Ce ne sont pas les personnages qui manquent ! A nouveau, on a joué avec le quatuor Quinn/Puck/Rachel/Finn pour offrir des scènes plus ou moins drôles, mais il y a toujours quelque chose d'attachant et de lumineux qui se dégage et ça suffit à mon bonheur. J'ai moins aimé les petits stratagèmes de Kurt. Ils étaient faciles et je pense qu'il est capable de mieux. Ceux de Sue n'étaient pas non plus très inspirés. Pour la première fois, je ne l'ai même pas trouvé drôle. Elle était juste affligeante. Quant à la venue d'Eve en guest, elle était plus anecdotique qu'autre chose mais le passage de Will dans son lycée était bien décalé.

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// Bilan // De très bons numéros musicaux ont suffit à me faire passer un très bon moment. Bien-sûr, si les intrigues étaient plus variées, ça ne ferait de mal à personne...


// Bonus // Papa Don't Preach par Dianna Agron. J'aurai aimé vous proposer les images et pas seulement le son mais la FOX fait la chasse aux vidéos maintenant et c'est très agaçant...

3 décembre 2009

Dexter [4x 10]

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Lost Boys // 1 8oo ooo tlsp.

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   Curieusement, cet épisode m'a donné mal à la tête. Voir Dexter courir dans tous les sens m'a donné le tournis. Ca ne manquait pas de rythme, c'est sûr, mais comparé aux précédents épisodes, ça allait même limite trop vite, comme si les scénaristes s'étaient soudain souvenus qu'il ne restait ensuite plus que deux épisodes pour boucler toutes les intrigues. Ce déséquilibre me gène un peu. Le bon point, c'est que les passages soapesques dont on nous a habitué depuis le début de la saison sont quasiment absents. Laguera et Batista se jettent toujours des regards qui en disent long mais ça s'arrête là et ça suffit. Quant à Rita, elle n'a pas eu l'occasion de papoter, ou plus si affinités, avec son voisin chaud du slip.

   Le Trinity Killer donc. Je l'ai trouvé beaucoup moins fascinant dans cet épisode. Ses délires avec le petit garçon ne m'ont pas paru aussi bien amenés que précédemment. Et puis ça manquait un peu de suspense. La quête de Dexter a été trop longue et Arthur n'a pas fait grand chose à part jouer au petit-train. Je l'aurais voulu plus cruel. Par exemple, je ne m'attendais pas à ce qu'il se contente de droguer le gamin. Je pensais qu'il le tuerait vraiment, d'une façon plus... violente disons. Pas que je prenne un pied fou à voir un mec tuer un enfant hein. Mais c'est le genre de choses qui peuvent arriver dans Dexter. C'est aussi pour cela que l'on regarde la série. En revanche, c'était très surprenant d'apprendre que le Trinity porte finalement très mal son nom puisque ses rituels ne sont pas au nombre de trois, comme le croyait Lundy, mais au nombre de quatre ! Concernant l'implication de la journaliste Christine dans tout ça, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus tordu vu comme Arthur a tendance à mener à la baguette sa petite famille. Il n'a rien demandé à Christine : elle a tiré sur Lundy et Debra de son plein gré pour protéger son papa. Mais pourquoi au juste le défend-t-elle ainsi ? Il nous manque peut-être une partie du puzzle. En gros, je n'ai pas été très convaincu par ses explications. Debra a fait du bon boulot par contre. C'est bien la fille de son père ! Discrétement, le passé de celui-ci refait d'ailleurs surface à travers cette vieille pute qui a des choses à dire à Debra. Espérons que cela fasse avancer son enquête sur son père, ça commence à bien traîner. A part ça, le parallèle entre Arthur et sa vie de famille et Dexter et la sienne est toujours intéressant, à défaut d'être passionnant.

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// Bilan // Malgré son rythme particulièrement soutenu, je n'ai pas accroché à cet épisode. Je l'ai trouvé décevant à bien des égards et je suis inquiet pour la suite des événements. Sera-t-elle à la hauteur des espérances ?

2 octobre 2009

Cougar Town [1x 02]

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Into The Great Wide Open // 9 25o ooo tlsp.

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   Après un pilote que j'ai trouvé franchement raté, Cougar Town ne pouvait que s'améliorer. Ce second épisode était encore loin d'être hilarant mais, au moins, il n'était pas irritant. Jules se rend compte qu'elle n'a pas assez profité de sa jeunesse, elle décide donc de passer un week-end de folie avec sa jeune collègue et une pote à elle. Là encore, tout semblait trop forcé pour être naturel et je crois que Jules ne deviendra intéressante que quand elle sera elle-même puisque jusqu'ici, elle joue à la fille "cool" et encore jeune dans sa tête. Elle doit très vite se rendre à l'évidence : elle n'a plus 20 ans et ce genre de petites fêtes, ce n'est plus de son âge. Triste constat que l'on avait senti venir à des kilométres. Je retiens quand même une très bonne idée : la soirée de Jules passée en revue à travers des photos prises sur le portable de Laurie. Ca donnait pour le coup un aspect réaliste à l'entreprise et puis ça au moins, c'était amusant. En revanche, je n'ai pas beaucoup aimé les scènes avec la voisine de Jules. Je l'avais trouvé marrante dans le pilote mais là, elle cassait plus l'ambiance qu'autre chose. Ca va être difficile de faire évoluer ce personnage bien trop ancré dans son quotidien de mère de famille et d'épouse. Quelques mots sur la prestation de Courteney Cox quand même : elle est plus sobre et ça passe mieux ! 

   J'avais détesté le fils de Jules dans le pilote, il m'a été plus agréable cette fois-ci. J'ai toujours un problème avec la grosse tête de l'acteur et sa voix, mais il a eu droit à quelques passages marrants et deux-trois bonnes répliques. Malheureusement, dès qu'il est avec son père, ça devient nul à chier. Parce que son père est un boulet. Et puis leurs scènes semblaient trop déconnectées du reste. Quant aux passages avec le voisin de Jules, ou plutôt son "paper buddy" devrais-je dire, disons qu'il y a toujours du potentiel. Ca manque toujours de naturel et on ne comprend toujours pas pourquoi ils se détestent tant. Mis à part ça, c'est assez fun.

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// Bilan // La sitcom est toujours pleine de défauts mais il y a un mieux. L'ambiance est moins hystérique et Courteney Cox est un peu plus convaincante. 

25 septembre 2009

Glee [1x o4]

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Preggers // 6 6oo ooo tlsp.

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   "All The Singles Ladies (...) Put your hands up !" : voilà le leitmotiv de cet épisode ! Je soupçonne Ryan Murphy d'être secrétement fan de Beyoncé parce que pour nous gaver à ce point de son tube Single Ladies en 40 minutes, il faut vraiment aimer ça ! Ca tombe bien pour moi : j'adore ça ! La première scène de l'épisode dans laquelle Kurt nous refait le clip de la chanson accompagné de danseuses est très surprenante au départ, voire déstabilisante, et puis c'est le rire qui l'emporte car le ridicule est totalement assumé et le sera d'ailleurs tout le long de l'épisode. Pour aller jusqu'au bout du délire, ils auraient quand même pu faire mettre un body à Kurt ! Sûrement ravis de leur trouvaille, les scénaristes ont décidé de faire dans la surrenchère et c'est ensuite devant l'équipe de foot du lycée que Kurt se lance dans la choré endiablée. Là encore, c'est ridicule, on a même un peu honte pour lui mais on se marre comme des baleines parce que c'est franchement hilarant et tellement improbable. Le summum est atteint lorsque ce sont les joueurs de foot qui s'y mettent en plein milieu d'un match ! J'ai ri, mais j'ai ri ! Un grand bravo donc. Ce qui était fort appréciable aussi, c'est qu'au-delà de ce gros délire, il y avait un peu de fond. L'intrigue de Kurt et de son père était très touchante et assez réaliste. Malgré ses grands airs de diva et ses poses exagérément féminines, Kurt est très attachant.

   Tandis que Terri continue de mentir sur sa non-grossesse à Will, Quinn, la pom-pom girl et petite-amie de Finn, apprend qu'elle est enceinte. Je ne m'attendais pas à ça. Il se trouve que le père n'est pas Finn mais Puck, qui baise apparemment beaucoup de tous les cotés. Cette intrigue un peu osée devrait prendre une tournure soapesque puisque Terri a l'intention de récupérer le bébé de Quinn et le faire passer pour le sien. C'est n'importe quoi mais pourquoi pas ? Je suis quand même un peu déçu par la prestation de Jessalyn Gilsig jusqu'ici. Elle n'en fait pas assez, je préfère quand elle est hystérique et ultra-vulgaire dans Nip/Tuck. Les interventions de Sue à la télévision étaient très amusantes, par contre les caprices de Rachel m'ont gavé. Je l'amais bien jusqu'ici mais il va falloir qu'elle se calme. Et puis ce serait bien que le glee club soit enfin stable au bout de 4 épisodes et qu'il en ressorte quelque chose. J'imagine que les scénaristes gardent cela pour plus tard dans la saison, histoire de ne pas griller leurs cartouches trop vite.

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// Bilan // Un épisode qui part dans le grand n'importe quoi assumé et qui devient rapidement jouissif ! Toutes les intrigues ne se valent pas mais l'ensemble est toujours très agréable à suivre.


// Bonus // Le clip de Single Ladies façon Kurt !

9 septembre 2009

[Saison 2oo9/2o1o] ABC

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Une fois de plus, c'est du coté de ABC, au niveau des networks, que l'on trouve les nouvelles séries les plus excitantes, les plus originales et cette année, les pilotes qui ont le plus plu aux critiques de la presse américaine. Malheureusement, ça ne veut pas dire pour autant qu'elles vont cartonner...


Elles reviennent...

LOST (Saison 6) : Il y aura un avant et un après Lost, à n'en pas douter. Pour son ultime saison, on attend évidemment beaucoup de la série culte, des réponses notamment, et toujours plus de moments forts, de rebondissements, de prises de risque et d'émotion. Autant dire que les producteurs et l'équipe de scénaristes ont une pression incroyable. La seule pression qu'ils n'ont plus, c'est celle de l'audience. Quoi qu'il arrive, l'aventure touchera à sa fin cette année. Ce serait mieux (et mérité) que les téléspectateurs perdus au fil des saisons reviennent en masse, surtout pour le final, mais il ne faut pas trop se faire d'illusions. C'est une série qui prendra sans doute encore plus d'ampleur en DVD.

Desperate Housewives (Saison 6) : La série de Marc Cherry s'enfoncera-t-elle encore un peu plus dans la médiocrité qui l'a grandement animée la saison passée ? C'est la seule question que je me pose sur Desperate Housewives qui me donne un tant soit peu envie de revenir. Ce qu'il va advenir des héroïnes, je m'en moque complètement maintenant, à force de déceptions. On peut lui reconnaître une force indéniable : on revient toujours, quoi qu'il arrive. Mais jusqu'à quand ?

Grey's Anatomy (Saison 6) : Après la série qui n'arrête pas de s'améliorer, après celle qui n'arrête pas de décevoir, il y a celle qui laisse perplexe, qui plaît ou qui déplaît selon les épisodes. La saison 5 de Grey's Anatomy m'a plutôt plu dans l'ensemble, malgré quelquec couacs. J'attends de la saison 6 du sang neuf, un retour plus prononcé vers la comédie et la dose d'émotion habituelle. Les premiers épisodes n'ont pas intérêt à décevoir : ils vont sans doute définir les audiences de la saison et il y a un coup à jouer puisque Les Experts sont en petite forme...

Ugly Betty (Saison 4) : A mon avis, ABC aurait mieux fait de déplacer la série sur sa chaîne du câble ABC Family. Car dans le ton, elle ressemble de plus en plus à Secret Life Of The American Teenager, et de moins en moins au soap délirant qu'elle était lors des deux premières saisons. Et puis la déplacer au vendredi, c'est la tuer à petit feu.

Brothers & Sisters (Saison 4) : Les trois premières saisons étaient parfaites alors je suis confiant quant à la qualité de la quatrième saison. En plus, elle ne change pas de case horaire malgré les rumeurs, elle a donc une chance de survivre encore quelques temps si ses audiences ne bougent pas. Can't Wait To See The Walker's Back

Mais aussi Castle (Saison 2), Better Off Ted (Saison 2), Scrubs (Saison 9) et Private Practice (Saison 3).


Elles arrivent...

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COUGAR TOWN

Une mère, fraîchement débarquée dans la quarantaine, tente de garder son sex-appeal... et d'élever son fils de 17 ans.

Avec Courteney Cox, Josh Hopkins, Busy Phillips, Brian Van Holt...

Indice de réussite : 40%

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MODERN FAMILY

Quand les familles voisines Pritchett, Delgado et Dunphy acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs vies, elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient tant en révéler... Jay Pritchett a rencontré la très sexy Colombienne Gloria Delgado le jour où sa femme l'a quitté. Leur différence d'âge est pour lui un challenge de tous les jours. Sa fille, Claire, a elle-même bien du mal à gérer sa vie de famille depuis que son mari, Phil, est persuadé d'être en phase avec ses enfants adolescents alors qu'il ne fait que les embarrasser ! Quant au frère de Claire, Mitchell, il vit avec son petit-ami Cameron et ils viennent d'adopter Lily, une petite Vietnamienne...

Avec Ed O'Neil, Sofia Vergara, Julie Bowen, Ty Burrell, Jesse Tyler Ferguson...

Indice de survie : 35%

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FLASHFORWARD

Un blackout total de 2 minutes et 17 secondes provoque le chaos à travers le monde. Pendant cette courte durée, chaque personne est confrontée à une vision du futur qui va changer sa vie à jamais...

Avec Joseph Fiennes, Sonya Walger, John Cho, Dominic Monaghan...

Indice de réussite : 70%

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EASTWICK

Trois jeunes femmes espiègles et indépendantes se morfondent dans la très puritaine petite ville d'Eastwick ou jadis furent brûlées maintes sorcières accusées de commerce avec le Diable. Nos trois belles se réunissent tous les week-ends et babillent gaiement à bâtons rompus de tous et sur tout. Jusqu'au jour où un extravagant personnage, un certain Daryl van Horne, s'installe dans la demeure la plus somptueuse de la ville...

Avec Lindsay Price, Rebecca Romjin, Jaime Ray Newman, Sara Rue...

Indice de réussite : 20%

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HANK

Après avoir perdu sa place, un puissant business man de Wall Street renoue avec sa famille, non sans mal...

Avec Kelsey Grammer, David Koechner, Ryan Wynott...

Indice de réussite : 25%

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THE MIDDLE

Oubliez les sportifs, les stars de cinéma, les politiciens... Les parents sont les vrais héros ! Et de ce point de vue, Frankie est même une super-héroïne ! Avec son mari et ses 3 enfants, elle vit à Jasper, en Indiana, depuis toujours. Cette petite famille fait partie de la majorité : la classe moyenne.

Avec Patricia Heaton, Neil Flynn...

Indice de survie : 30%

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THE FORGOTTEN

L'Identity Network est un groupe de détectives amateurs travaillant sur des affaires laissées de côté et dont les victimes sont la plupart du temps non-identifiées...

Avec Christian Slater, Michelle Borth, Rochelle Aytes...

Indice de survie : 50%

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V

Des extraterrestres débarquent sur Terre avec des intentions pacifistes. Une "invasion" qui n'est pas du goût de tout le monde ! Erica Evans, agent à la Sécurité Intérieure, n'apprécie pas de voir son fils rejoindre les rangs des Visiteurs. Ces étrangers ne cacheraient-ils pas de sombres motivations ?

Avec Elizabeth Mitchell, Scott Wolf, Joel Gretsch, Lourdes Benedicto...

Indice de survie : 60%

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COPPER

Cinq amis policiers font leurs armes au commissariat de Toronto...

Avec Gregory Smith, Missy Peregrym, Eric Johnson...

Indice de survie : 35%

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HAPPY TOWN

Alors que le calme semblait revenu, après une série de kidnappings survenus 7 ans plus tôt, une petite ville est bouleversée lorsqu'un nouveau crime se produit...

Avec Geoff Stults, Amy Acker, Lauren German, Sam Neill, Robert Wisdom...

Indice de survie : 40%

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THE DEEP END

Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne...

Avec Billy Zane, Ben Lawson, Tina Majorino, Matt Long, Clancy Brown...

Indice de survie : 30%

Le choix est large ! A vous de voter et de commenter vos choix ;-)

24 août 2009

Hung [1x o7]

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"The Rita Flower" Or "The Indelible Stench" //

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   Depuis quelques épisodes, je trouvais que Hung avait légèrement perdu de son charme initial. Ce 7ème épisode rétablit les choses avec une jolie intro et une belle conclusion, sur des petites musiques pop mélancoliques qui font de l'effet. Oui, c'est un peu facile, mais je m'en fous, j'aime ça. Deux intrigues principales composent l'épisode, l'une sur Ray, plutôt légère, l'autre sur Tanya, plutôt lourde. Hormis une petite scène, Jessica n'est pas présente (et elle ne manque pas) et pas l'ombre d'un visage porcin d'un des deux enfants. Même s'ils ne me dérangent pas plus que ça habituellement, je reconnais que sans eux, le rythme est plus soutenu.

   L'intrigue de Ray n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de nous amuser et la mission est pleinement réussie. Ca commençait mal pourtant sur une nouvelle dispute avec Tanya. Ca devient redondant. J'ai hâte que le business soit véritablement lancé et qu'il marche pour que l'on puisse passer à autre chose. On comprend très rapidement quel va être le but de la dispute : faire prendre conscience à Ray qu'il n'est rien sans Tanya. Sans marketing et management, sa queue ne suffit pas. Ses tentatives pour trouver des clientes tout seul sont foireuses mais c'est amusant. Après avoir fait des apparitions hebdomadaires anecdotiques suite à l'affaire des cookies-messagers, la femme du voisin de Ray trouve enfin ce qu'elle cherchait : un bon coup de bite ! Hung nous offre alors sa scène de cul la plus crue depuis son lancement, avec des seins, des fesses et des plans rapides mais sympathiques sur le pubis fourni de Thomas Jane. La fonction "pause" de mon ordinateur n'a jamais autant servie ! Par ailleurs, Ray réalise que sa relation avec Jemma va au-delà du simple échange de bons procédés pute/client et il est prêt à passer à l'étape supérieure avec elle, sans billets verts donc. La grande claque qu'il va se prendre, mon dieu... Cela lui servira de leçon !

   L'intrigue de Tanya était très émouvante, comme souvent dès qu'il s'agit de sonder l'âme de ce personnage complexe et attachant. Un soir de beuverie, elle fait la rencontre d'un jeune homme fort sympathique, qui décide rapidement de lui faire retrouver l'inspiration. Il se trouve que Tanya, poète, souffre du syndrôme de la page blanche depuis déjà deux ans... Il ne va pas réussir, du moins pas directement, mais il insuffle indéniablement à Tanya une vent de fraîcheur, et à la série aussi. Jusqu'ici, les scénaristes de Hung ont su créer des personnages secondaires vraiment intéressants. La mère de Jessica est très drôle mais on ignorait que celle de Tanya aussi ! Elle est cruelle mais hilarante. Le genre de mère qui rabaisse sa fille à longueur de journée et qui ne se rend pas compte de tout le mal qu'elle lui fait. J'espère qu'on la reverra à l'occasion.

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// Bilan // La force de la série semble de plus en plus évidente : ses personnages, qu'il s'agisse des deux protagonistes principaux, ou la majeur partie des personnages secondaires. Ils sont soit drôles, soit émouvants, souvent les deux et toujours attachants. Alors même si les intrigues ne suivent pas toujours et que le propos reste limité, on suit avec grand plaisir Hung

   

21 mai 2009

Glee [1x o1]

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   Cela fait des mois que l'on entend parler de la nouvelle série musicale de la FOX. Le pilote est-il à la hauteur du buzz ? Je ne vais pas vous mentir, j'ai été un peu déçu. Mais il faut reconnaître une chose : quand on a vu l'extended trailer de 4 minutes, on a vu le meilleur de l'épisode (les meilleurs répliques et les meilleurs passages musicaux). C'est ce que je craignais et c'est arrivé...

What About ? 

Tout commence le jour où un professeur d'espagnol décide de s'occuper de la chorale de son lycée du Midwest, une des pires des Etats-Unis puisqu'elle n'a jamais gagné le moindre concours. Mais les ados et les enseignants sont bien décidés à ce que les choses changent !

Who's Who ? 

Parmi les visages connus du casting, il y a Jessalyn Gilsig, fidèle à Ryan Murphy. C'était elle la Gina de Nip/Tuck, on l'a également vue dans Heroes, Prison Break, Boston Public, Friday Night Lights... Elle interpréte ici la femme du héros (Matthew Morrison), une grognasse qui péte plus haut que son cul. Ca lui va à ravir. Elle est excellente ! Jayma Mays (Ugly Betty, Heroes...), quant à elle, tient le rôle de la prof un peu coincée et maniaque, très à cheval sur la propreté, et certainement un peu fleur bleue. Jane Lynch (Party Down, The L Word...) est une prof de sport autoritaire mais tordante. Le reste du casting est composé d'inconnus ou de semi-inconnus, surtout castés pour leurs voix incroyables et leur talent fou !

    So What ?

Ce pilote m'a donné du baume au coeur. C'est vraiment rafraîchissant, amusant, pas prise de tête et surtout absolument pas prétentieux. C'était ma crainte initiale. J'aime beaucoup ce qu'a fait Ryan Murphy jusqu'à présent, Nip/Tuck en tête, et j'attendais de lui une série qui soit à mille lieux de High School Musical. On ne peut pas dire pour le moment que Glee s'en démarque tant que ça mais les personnages ne sont pas lisses et c'est déjà un grand soulagement. Ils sont même très attachants très vite, même ceux qui auraient pu sembler agaçants. Je pense en particulier à Rachel, la diva de la bande, qui m'a bien plu malgré ses gros défauts. En revanche, ils sont tous très caricaturaux. Il y a la black qui se la joue Beyoncé ("I'm Beyoncé, I ain't no Kelly Rowland" !), le gay souffre-douleur des garçons populaires, tout comme l'handicapé (mais on voit tellement rarement de personnages handicapés...), la cheerleader catho, le footballeur macho et stupide, et j'en passe. Chaque personnage correspond à un stéréotype et c'est énervant. Un peu plus de nuances auraient été bienvenues. J'imagine que c'est un point de départ et qu'en rencontrant plus en profondeur les personnages, toutes ces lignes soigneusement tracées vont s'effacer progressivement. A ce propos, on ne sait pas bien si la série va se contenter d'être drôle et légère ou si le dramatique aura aussi sa place. Je l'espère... Au sujet des passages chantés, au-delà du fait qu'il s'agisse de playback avec passages enregistrés en studio au préalable (mais c'est pareil pour tous les films du genre), ils sont géniaux ! Les chanteurs ont des voix superbes et les réorchestrations de tubes que l'on connaît bien passent super bien. La palme dans cet épisode revient à Rehab, mais Don't Stop Believin' en fin d'épisode est simplement magnifique. On My Own est pas mal non plus. L'ensemble est plein d'énergie et ça vous laisse le sourire aux lèvres. En conclusion, Glee doit encore faire ses preuves mais elle a tout pour réussir... comme la chorale du lycée McKinley ! Il me tarde d'être à la rentrée pour en voir davantage.


// Bonus // L'audio de Don't Stop Believing... J'adore !

1 novembre 2012

Ainsi Soient-Ils [Saison 1]

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Saison 1, 8 épisodes // 1,2 millions de téléspectateurs en moyenne

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 Septembre 2011, Paris. Cinq jeunes candidats à la prêtrise sont sur le point de changer radicalement de vie. En entrant au Séminaire des Capucins, ils vont apprendre à suivre la voie de Dieu et devenir ses ministres. D’où viennent-ils ? Quelles expériences de joie, de douleurs ont-ils vécu ? Autant de questions qui hantent le Père Fromenger, directeur légendaire du Séminaire, et son dévoué bras droit, le Père Bosco, lorsqu'ils accueillent José, Raphaël, Yann, Guillaume et Emmanuel dans leur nouveau monde.


En partageant leurs espérances, leurs doutes, leurs épreuves quotidiennes, nous découvrons un monde fascinant, mystérieux, l’Eglise, qui nous mènera jusqu’au Vatican et ses coulisses politiques. Une plongée haletante dans un univers secret.


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   Pardonnez-moi mon Père, mais j'ai péché. Il ne faut pas jurer, je le sais, mais je vous le jure pourtant : j'étais prêt à défendre de tout mon coeur et de tout mon être Ainsi Soient-Ils, cette nouvelle tentative ô combien honorable d'Arte de relever le niveau de la fiction télé française. Et Dieu sait qu'elle en avait besoin. Je le confesse, le premier épisode, si prometteur, avait fait monter en moi un désir presque inédit. J'en voulais encore. Plus. Tout de suite. Rapidement, alors que je soulageais mes envies grâce aux épisodes suivants, le doute a commencé à m'habiter. Puis le doute a fait place à la colère. Et la colère à la résilience. Ainsi Soient-Ils n'est pas le bijou que j'attendais, pas la série magistrale que j'espérais. Mais elle a le mérite d'exister, elle. Elle a réussi occasionnellement à me faire vibrer, c'est vrai. Et je suis prêt à lui pardonner ses péchés. Mais laissez-moi d'abord vous les exposer. 

    En préambule, par souci d'honnêteté, je me dois bien entendu de rappeller combien il était casse-gueule et osé de se lancer sur un tel sujet, et combien il était risqué pour la chaîne et les producteurs de faire ce pari, qu'ils ont d'ailleurs réussi audimatiquement parlant grâce à une promotion efficace. Si la série est si fascinante dans ses premiers instants, c'est parce qu'elle nous raconte une histoire, des histoires devrais-je dire, singulières et inédites. Elle nous fait entrer dans un monde qui nous est étranger, qui répond à des codes bien spécifiques qu'il faut apprivoiser, mais jamais elle ne nous prend de haut. Elle nous accompagne dans cette découverte, nous prend la main et nous ouvre son coeur. De tous les parcours qu'elle nous propose de suivre, celui d'Etienne Fromenger, le Père en chef du Séminaire des Capucins, est le plus abouti et le plus puissant, jusque dans les dernières minutes du dernier épisode. C'est le moins manichéen aussi. Cet homme de foi n'est pas un Saint. Il a fait des erreurs par le passé et il en paye plus que jamais le prix aujourd'hui. Il est orgueilleux, certes, mais il est terriblement attachant. S'il ne fallait retenir qu'une prestation dans Ainsi Soient-ils, ce serait celle de Jean-Luc Bideau, naturellement charismatique malgré un sens du dramatique dans la voix un peu trop poussé. Son acolyte et second, le Père Bosco, devenu progressivement un traître, n'a pas tenu toutes ses promesses mais s'est transformé en un antagoniste de choix, détestable parfois, rongé tant par la maladie que par l'ambition et l'arrogance. Le ciel semblait sans cesse lui tomber sur la tête, d'où un sentiment de lourdeur procuré par l'interprétation de Thierry Gimenez, trop théâtrale. Le Père Cheminade, le professeur d'hébreux, est la caution comique au sein du Séminaire. On le voit peu mais il est toujours de bon conseil. La soeur Antonietta, seule présence féminine, aurait mérité qu'on lui accorde un plus grand rôle. Elle se contente ici de dire quelques âneries de temps en temps et elle s'acharne à ne pas exister. Le tableau des "adultes" est complété par l'incroyable Michel Duchaussoy -mort depuis et qui manquera énormément à la saison 2- dans le rôle de l'éminent Monseigneur Roman, le représentant des évêques de l'Eglise de France honoré par le Pape, qui a pris pour cible Fromenger. Leurs face à face, rares, sont toujours très intenses. Le premier est d'ailleurs le point culminant du premier épisode, comme le dernier celui du dernier épisode. J'aime à dire que Duchaussoy est à Ainsi Soient-Ils ce que Maggie Smith est à Downton Abbey. Ses apparitions se ressemblent mais sont toujours jouissives. Ce sont deux vieilles peaux remplies de haine qui ne manquent d'humour en aucune circonstance. Mais, au-delà de ça, il est le point d'entrée vers la partie la plus ambitieuse de la série, curieusement la plus réussie et sans aucun doute la plus fascinante aussi, celle qui nous entraîne dans les arcanes du pouvoir religieux, de Paris jusqu'à Rome. Lors de ces passages-là, la série atteint des sommets, même si tout n'est pas toujours limpide et qu'il manque aux non-initiés comme moi quelques clés pour comprendre tous les tenants et tous les aboutissants. 

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    Mais la raison d'être de la série, son argument le plus commercial, son attrait principal auprès des jeunes et ce qui m'avait personnellement le plus intrigué dès que le projet a été annoncé, est malheureusement son plus grand échec. C'est du parcours de ces cinq candidats à la prêtrise que j'imaginais le plus d'émotion et le plus de profondeur. Ma déception est à la hauteur de mes attentes. Les scénaristes n'ont pas réussi à rendre ces héros aussi attachants qu'ils auraient dû l'être. Ils ne sont pas parvenus à en faire des personnages complexes. La plupart d'entre eux se réduisent à une problèmatique basique, qui n'est jamais dépassée ni transcendée. Ainsi, Yann, le scout breton prude et naïf restera tout du long... prude et naïf. J'ai cependant beaucoup de sympathie pour lui. Sa sensibilité m'a touché. Et ses passages "musicaux" étaient divertissants, tout comme nombre de ses répliques. La chanson "Mademoiselle ne pense qu'à mon cul (...)" trotte encore régulièrement dans ma tête. Une sorte de plaisir coupable... José, l'ex-taulard en plein repenti, m'a séduit grâce au jeu de Samuel Jouy, de loin le plus juste de la bande. Toutefois, le personnage s'est perdu sur la fin de la saison dans cette histoire de sans-papiers guère passionnante et clichée, dont les enjeux ont été mal définis dès le départ et qui n'a réussi que dans la dernière ligne droite à susciter un quelconque intérêt. Mais c'était déjà trop tard. Il méritait mieux, c'est certain. Heureusement, la façon dont la saison se termine pour lui est particulièrement réussie. José a souvent été associé à Raphaël, en jouant sur une opposition riche/pauvre facile et stérile. Mais il s'agit probablement des deux seuls personnages dont il ressort une amitié crédible au bout du compte. Le groupe est finalement assez peu souvent réuni, sauf dans le très bon épisode de noël, et quand ils le sont, ça sonne un peu faux. Je pense notamment aux scènes chez Guillaume, tôt dans la saison, qui voulaient nous imposer une amitié qui ne pouvait pas déjà exister après si peu de temps. De la même manière, et c'est certainement le plus gros raté de la saison, l'histoire d'amour entre Guillaume et Emmanuel sort de nulle part dans le 5ème épisode. Dès le 6ème, Emmanuel assure même que Guillaume est la personne qu'il aime le plus au monde ! C'est proprement hallucinant. David Baïot, dont le jeu est déjà très fragile en temps normal, n'est absolument pas convaincant dans les moments d'intimité entre les deux personnages. La chasteté de ces passages est d'ailleurs regrettable. Le contraste entre l'engagement des deux garçons auprès de Dieu et des scènes de sexe aurait été du plus bel effet et aurait donné bien plus de force à l'intrigue. Bref, on ne croit pas du tout à leur histoire. J'en suis extrêmement déçu. On notera que Guillaume, en dehors d'Emmanuel, est en plus relativement inexistant. Je termine par Raphaël, un personnage qui me plaisait bien au départ, mais dont l'héritage familiale a pris beaucoup plus de place qu'il ne fallait. Le suicide de son frère était une excellente idée -très mal mise en scène en revanche- et a permis de provisoirement relancer l'intrigue mais l'ennui a vite repris sa place. Je retiens quand même la prestation très correcte de Clément Roussier (même s'il me fait vraiment trop penser à Patrick Bruel quand il était jeune, y compris dans la voix). En fait, je pense que la série aurait vraiment gagné à se structurer différemment en consacrant un épisode à un personnage, éventuellement en faisant appel à des flashbacks, et en intégrant les autres séminaristes au récit. C'était le seul moyen d'approfondir chaque portrait et d'atteindre, peut-être, ce but : nous expliquer comment ils en sont arrivés là, pourquoi ils ont choisi d'entrer au Séminaire. Car, au fond, au terme de la première saison, je ne le sais toujours pas (sauf dans le cas d'Emmanuel, qui dit lui même avoir inconsciemment cherché à se cacher) et ça me chagrine. 


// Bilan // Ainsi Soient-Ils a beau être indiscutablement l'une des séries françaises les plus réussies de ces dernières années -plus ambitieuse sur le fond que sur la forme- elle est loin, très loin, d'être divinement parfaite. On rêvait d'un chef d'oeuvre, on a eu le croquis de ce qui aurait pu en être un. 

Qu'il en soit ainsi. Amen.

22 septembre 2012

Top Séries 2011/2012 [Comédies]

TOP COMEDIES

 Cliquez sur les blocs pour accéder à la critique (quand elle existe)

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1. DON'T TRUST THE B---- IN APARTMENT 23 - Saison 1

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2. RAISING HOPE - Saison 2

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3. PARKS AND RECREATION - Saison 4

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4. AWKWARD. - Saison 2

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5. HAPPY ENDINGS - Saison 2 / COUGAR TOWN - Saison 3

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6. MODERN FAMILY - Saison 3

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7. SUBURGATORY - Saison 1

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8. HOT IN CLEVELAND - Saison 3

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9. 2 BROKE GIRLS - Saison 1

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10. HOW I MET YOUR MOTHER - Saison 7

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Pas assez solide : Up All Night

Vraiment pas assez solide : New Girl

En retard dans mon visionnage : 30 Rock & Louie

Abandonnée faute de temps mais appréciée : The Middle

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Quel est votre top à vous ?

23 décembre 2010

Cougar Town [2x 02 à 2x 10]

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   On ne dirait pas comme ça mais Cougar Town est une sitcom difficile d'accès. Elle ne s'adresse pas aux esprits faibles et aux paresseux. Le téléspectateur lambda serait naturellement tenté de ne plus jamais suivre la série après en avoir vu un épisode, surtout s'il s'agit d'un des tous premiers de la série. Vu la courbe descendante des audiences, on peut d'ailleurs en tirer quelques conclusions sur le public américain, mais ce n'est pas le sujet... Voilà la marche à suivre pour apprécier Cougar Town à sa juste valeur :

   Leçon N°1 : ne regardez pas un seul épisode. Aussi curieux que cela puisse paraître, et c'est un conseil que je donne rarement, Cougar Town s'apprécie par paquets de trois voire quatre épisodes ! Il faut un petit temps d'adaptation avant de se sentir vraiment à l'aise avec cette bande de fainéants alcooliques. C'est une question de rythme aussi. Celui de cette sitcom est particulier avec beaucoup de vignettes, souvent courtes, régulièrement des passages "clipés" et parfois jusqu'à quatre intrigues différentes traitées en parallèle. Pas facile de s'y habituer quand on est un fidèle des sitcoms dites classiques.

   Leçon N°2 : Fermez les yeux dès que le personnage de Bobby incarné par Brian Van Holt apparaît à l'écran. Il est le boulet ultime, celui qui casse l'ambiance quand il entre dans une pièce, celui qu'on aimerait assommer à coup de poêle. En clair, c'est le débile profond censé nous faire marrer mais qui ne provoque chez nous que pitié. Et si sa présence ne gâche heureusement pas tout, c'est bien parce que les scénaristes l'utilisent de moins en moins. Le bon point, c'est que quand il lui arrive d'être drôle au détour d'une petite réplique ou touchant, ça fait tout de suite beaucoup d'effet tant c'est surprenant. Tristement, son fils, Travis, lui ressemble de plus en plus. Mais grâce à son départ à l'université (à 20 minutes de chez sa mère), les scénaristes ont trouvé un bon moyen de renouveler ses intrigues dans un décor un peu différent. L'ado ne m'agace plus trop, même si on aurait pu lui trouver une copine un peu moins "ravissante idiote".   

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   Leçon N°3 : levez votre verre ! C'est presque une philosophie de vie made in ABC dont se moque constamment le show : les personnages boivent -du vin rouge- à longueur de journée et ne font quasiment rien d'autre. Ils ne bossent jamais, une critique à laquelle les producteurs répondent en intro de l'épisode 10 où les personnages expliquent tout simplement que leurs vies professionnelles sont bien trop monotones pour en parler. C'est devenu petit à petit un gimmick, vraiment très drôle, avec en apothéose une scène hilarante tout en ralenti où Jules est en extase totale avec son Big Joe, qui sera plus tard remplacé par Big Carl. Absurde et déjanté. Un peu osé aussi au fond car après un épisode de la série, on a juste envie de boire. On boit aussi beaucoup dans Brothers & Sisters ou Private Practice mais c'est plus discret. 

   Leçon N°4 : faites attention aux génériques ! Bill Lawrence est facétieux, les clins d'oeils sont nombreux (sympa la venue de Zach Braff de Scrubs via une application iPhone - autre gimmick excellent). J'aime le recul qu'il a sur son propre travail et sa capacité à rire même de ses erreurs parmi lesquelles, le titre original et le remaniement de la série en cours de route qui l'a rendu obsolète. On a donc droit à chaque générique à un sous-titre très inspiré dont je vous dresse la liste : "Badly Titled Cougar Town", "Not what the show is", "100% Cougar Free", "Titles Are Hard", "Modern Cougar Town", "It's okay to watch a show called Cougar Town", "Regretfully we give you Cougar Town", "All I Want For Christmas is a new tittle".

   Leçon N°5 : Sortez les mouchoirs ! Bien qu'il y ait eu au cours de la saison 1, surtout vers la fin, quelques jolis moments d'émotion dans la série tournant autour du thème de l'amitié, la saison 2 réussit à deux reprises à être hyper émouvante et je m'attendais à tout sauf à ça ! Il y a d'abord la venue du père de Jules à l'occasion d'Halloween qui se termine dans les larmes avec un très bel échange. C'est l'occasion en plus pour Courteney Cox de prouver qu'elle n'a pas qu'un talent pour la comédie pure. Elle sait pleurer et toucher et ça n'a pas souvent été exploité dans Friends. L'autre beau moment a lieu lors de l'épisode spécial Thanksgiving (les épisodes spéciaux réussissent à la série visiblement) lorsque Jules et Grayson s'avouent leurs sentiments réciproques avec difficulté. Qui aurait cru Cougar Town capable de ça ?   

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// Bilan // Cougar Town, à l'image du vin que les personnages s'enfilent à longueur d'épisodes, se bonnifie avec le temps. Je ne sais pas si c'est sa médiocrité de départ qui donne du coup cette impression d'excellence en ce début de saison 2 mais je prends beaucoup de plaisir à suivre la série désormais et c'est inespéré. Elle n'a pas la finesse de Modern Family ni l'efficacité de The Middle mais elle n'a plus à rougir de ce qu'elle est. Elle s'est forgée une belle idendité et les personnages sont tous -ou presque- devenus attachants à leur façon tout en sortant un peu du cliché auquel ils appartenaient initialement. Mention spéciale à Ellie, la plus tordante et la plus cruelle, et à Grayson, dont les mimiques m'amusent énormément. Chapeau également à Courteney Cox qui a accepté de ne plus être la star de la série mais de partager son temps d'antenne et le non-succès avec les autres ! 

24 septembre 2010

Cougar Town [2x 01]

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All Mixed Up (Season Premiere) // 8 32o ooo tlsp.

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   Je préfère vous le dire tout de suite : je n'ai aucune raison valable d'avoir regardé le premier épisode de la saison 2 de Cougar Town avant le pilote de The Event ou le retour de Glee. Ca m'a pris comme ça, comme une envie de pisser. Il fallait que je me le fasse avant de me coucher ! C'était peut-être l'impatience de retrouver le temps de quelques scènes Courteney Cox et Jennifer Aniston puisque cette dernière était l'invitée de marque de l'épisode. Ou pas. J'ai beaucoup aimé Friends en son temps mais je n'en suis pas vraiment nostalgique. Elle s'est arrêtée un an trop tard pour moi. Mais là n'est pas le sujet ! En psy baba cool un peu barrée, Jennifer était au top ! Bon on sentait qu'elle découvrait un peu ses répliques en même temps que nous mais passons. Mais les scénaristes ont tellement misé sur elle qu'ils ont un peu zappé que Courteney était en face. L'une brillait, l'autre était juste contente de retrouver sa bonne vieille copine. Dans tous les cas, c'était plus réussi que la venue de Lisa Kudrow. Je l'adore elle aussi mais son rôle de dermato psycho-hystéro n'était pas des plus réussis. A quand une réunion Courteney/Jennifer/Lisa ? Je suis sûr que techniquement et scénaristiquement ce serait possible. Dans le même genre, je sens bien un petit crossover Cougar Town/Mr. Sunshine plus tard dans la saison. Avouez que ce serait sympa. Et tant pis si la sitcom doit utiliser Friends pour buzzer. C'est mieux que de ne pas buzzer du tout. Cela dit, le résultat audimatique n'a pas été tellement concluant.

   Comme le générique l'a malicieusement fait remarquer, il s'agit de "(Still) Cougar Town", en clin d'oeil aux discussions de changement de titre de la série qui n'ont pas abouties. On retrouve donc les mêmes défauts qu'en saison 1 : les filles d'un coté, les garçons de l'autre. Je n'aime pas tellement ce schéma qui, en voulant ratisser large, perd un peu tout le monde. Pour ma part, j'ai toujours un peu de mal avec les délires de Grayson, Andy et Bobby, quoique le Hug Contest de la fin était bien trouvé. Le drinking game était pas mal non plus. Très original ! Pour les petits happenings de ce genre, les auteurs sont assez bons. Pour le reste, beaucoup moins. Le duo Laurie/Travis était très sympa, comme d'hab'. Bon et puis Ellie n'était pas si présente que ça mais en forme. La fin de l'épisode est agaçante. Une petite musique tristoune et les personnages qui se serrent dans leurs bras et qui s'aiment très fort : mouaiiiis. Je pardonne pour cette fois parce que c'était le retour, la joie, tout ça. Mais que ça ne se reproduise plus systématiquement !         

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// Bilan // Un Season Premiere illuminé par la présence de Jennifer Aniston et très sympathique dans l'ensemble. Rendez-vous cet hiver pour un petit état des lieux de la saison 2 de Cougar Town...

14 septembre 2010

Hellcats [Pilot]

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A World Full Of Strangers (Series Premiere) // 3 o2o ooo tlsp.

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What About ?

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux...

So What ?

Non mais au secours quoi ! Je ne vais pas faire une tartine sur le pilote de Hellcats car il n'en vaut vraiment pas la peine, comme la plupart des autres séries de la CW à vrai dire. Laissez-moi juste le temps de vous expliquer pourquoi il est si mauvais. Avant toute chose, si la série a vu le jour, c'est clairement grâce au succès de Glee. Elle veut s'inscrire dans la même mouvance tout en oubliant que ce qui a le fait succès de Glee, du moins au début, ce sont ses personnages extravagants et son ton décalé, parfois osé. Ici, il n'y a rien de tout ça. Ce n'est pas juste classique, sans originalité et sans surprise, c'est carrément super ringard ! J'imagine que les pom-pom girls ne sont pas passées de mode aux Etats-Unis, et elles ne le seront sans doute jamais, mais toute la vague de teen movies de ce style, c'était il y a 10 ans ! Alors bien-sûr, il y a eu High School Musical entre temps qui a été un succès planètaire malgré sa "médiocrité efficace". Sans compter tous les navets type "Sexy Dance", qui trouvent un public (d'adolescentes un peu co-connes de 12 ans et demi). Et puis il faut avouer que toutes les séries de Disney Channel ne sont pas plus réussies mais pourtant fonctionnent. Et si l'on se base sur le score du pilote (mais la chute est à venir), la CW n'a pas fait un si mauvais calcul. Le truc, c'est que la série aurait pu être bien écrite malgré son thème hyper léger. Elle aurait pu être fun. Elle aurait même pu être attachante. Tout ça n'est pas incompatible.

Au lieu de ça, on nous sert des scènes ridicules : l'héroïne qui danse sur son vélo, dans la rue, puis dans son salon; ou qui improvise trois saltos sur la pelouse du campus après avoir appris qu'elle était admise chez les Hellcats; ou qui plus généralement accompagne chacun de ses mouvements par un rictus peu gracieux sur son visage. Elle est rebelle alors elle use de second degré avec son meilleur-ami supra ring' lui aussi, qui semble tout droit sorti des années 80, et dont elle est sans doute secrétement amoureuse, à moins que l'idiote ne s'en soit pas encore rendue compte. Enfin vous voyez le genre. C'est ça pendant 40 minutes. Un défilé de clichés, servi avec des ralentis ridicules pour faire durer le massacre. On ne nous épargne même pas la scène du peignoir volé. Un classique de chez classique. A ce moment-là, j'ai eu sacrément honte pour toute l'équipe de la série. De la bitch ? Rassurez-vous, il y en a. Mais de la soft façon Gossip Girl et 90210 bien-sûr. L'action se situe à Memphis ? Oui et alors ? Les gens n'ont pas d'accent et les décors naturels sont passe-partout. Les acteurs et les actrices ? Malgré mon affection pour Sharon Leal et Gail O'Grady, je suis dans l'obligation de constater que ça pèche même à ce niveau-là. La star du show n'a pas de charisme dès lors qu'elle arrête de danser, ses nouvelles "copines" ne sont pas meilleures et la galerie de personnages masculins, plus que légère, n'offre même pas un plaisir des yeux. Leurs corps ne sont pas dégueulasses mais leurs têtes... ils sont vilains quoi ! Si même sur ça, la CW se rate, mais où va le monde ? Je vous le demande. Pour ma part, Hellcats, c'est plié. Je ne me suis pas fait chier pendant le visionnage du pilote mais strictement RIEN ne m'a donné envie de revenir en deuxième semaine. Pire, ça m'a presque rendu impatient de retrouver Glee ! Je préfère perdre mon temps à faire quelques abdos et quelques pompes sur ma moquette. Ce sera plus utile et moins atroce.      

What Else ?

Une bande-annonce bien-sûr. De 30 secondes. Et je vous assure que c'est bien suffisant. L'essentiel y est résumé. Pas la peine de regarder le pilote.

14 septembre 2010

Hung [2x 10]

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"Even Steven" Or "The Luckiest Kid In Detroit" (Season Finale) // 2 3oo ooo tlsp.

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   A mon grand regret, je ne me sens plus la force de défendre corps et âme Hung. Je ne peux que donner raison aux détracteurs de la série aujourd'hui : son charme a fané. La saison 2 a brassé beaucoup d'air. Là où je pensais que la saison 1 jouait simplement la carte de la lenteur pour mieux introspecter, il n'y avait qu'un grand vide artistique en réalité. Un manque d'ambition, accompagné d'un manque d'idées. C'est sans doute un peu la faute de HBO qui n'a pas souhaité mettre la main au portefeuille. N'offrir que 10 épisodes de 26 minutes, c'est ce qui s'appelle être radin. Que raconter en si peu de temps ? Comment faire évoluer les personnages tout en restant crédible ? J'ai encore envie de prendre la défense des scénaristes qui ont quelques circonstances atténuantes. Mais ils ont voulu trop en caser en trop peu de temps. Ils se sont perdus en conjecture avec des histoires secondaires peu inspirées, pas essentielles. Je pense forcément à Mike et Frances en disant cela. Je les aime bien. Ce n'est pas le problème. On leur a juste porté plus d'attention qu'ils ne méritaient. Le pire, c'est que l'on ne met pas un point final à leur intrigue dans ce Season Finale. Mike va-t-il reconquérir le coeur de sa belle vieille ? Il faudra apparemment attendre pour le savoir. Sauf qu'on s'en fout (un peu). Je ne peux pas faire autrement que d'évoquer les enfants Drecker. On leur avait promis plus de temps de parole pour cette saison 2 et ça n'était qu'un leurre. Ils restent toujours des mystères et je crois de toute façon que leur singularité ne sera jamais expliquée/exploitée. Dès lors, il aurait été presque préférable qu'ils n'existent pas. Darby était transparente. Quant à Damon, il a toujours eu droit à des scènes intéressantes coupées en pleine action. Que s'est-il passé quand il a pris la main de Tanya ? On ne le saura pas tout de suite. Dommage de nous faire languir pour si peu. Ce n'est pas très vendeur au final.

   Cela fait un petit moment que je ne suis plus en amour avec Tanya. Elle me fait toujours rire de temps à autres mais sa gaucherie et ses éternelles excuses ont eu raison de moi. Le personnage méritait mieux que ça. Là encore, son potentiel n'a pas été exploité. Il n'y a bien que sa rivalité avec Lenore qui avait un intérêt mais elle n'aurait pas dû durer aussi longtemps. Lenore, d'ailleurs, est quasi-absente de cet épisode, quasi-muettre. Ca ne lui ressemble pas et ça ne fait que renforcer ce sentiment d'un final désincarné où tout le monde est là, inconscients. Il n'y a que Jessica qui s'en sort à merveille dans cet épisode. Elle vole complètement la vedette à Ray à tel point que j'ai cru à un moment donné que c'était elle l'héroïne de la série. Et puis Anne Heche ose bien plus que Thomas Jane. Sans nous montrer clairement sa choupinette, elle nous a livré de lourds indices sur sa constitution : un peu de peau et pas de poils. J'aime beaucoup cette actrice et je crois que j'aurai préféré ne pas en voir autant. Ca la démystifie un peu. Bon c'est pas une diva intouchable non plus hein... Jessica est la seule qui a réussi à être émouvante grâce à ce grand élan de liberté qui s'est emparé d'elle. Je l'ai trouvé rayonnante. Elle s'est mise à revivre. C'était beau. Face à elle, Ray a même repris quelques couleurs. Mais pas longtemps. Néanmoins, si la saison se termine sur une scène un peu faible, elle a le mérite d'être positive et de remettre les compteurs à zéro.

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// Bilan // Un Season Finale plein de promesses. Seront-elles tenues ? Mais aussi un Season Finale plein de déceptions. Tout ça pour ça ? Hung reviendra l'été prochain pour une troisième saison et elle a tout intérêt à se remettre en question. Son beau potentiel a été réduit à néant par un manque de tout. Nous méritons bien mieux, nous qui lui sommes resté fidèles malgré tout.

1 mars 2010

Music Mix [Janvier-Février 2010]

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Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


Amel_Bent_____Ou_Je_Vais____2009__www_FRURap_ruAMEL BENT // OU JE VAIS  44030376

   Depuis la Nouvelle Star, j'ai toujours eu un faible pour Amel Bent. Outre sa superbe voix, elle est d'une grande humilité et reste fidèle à elle-même alors que le succès aurait pu facilement lui tourner la tête, comme elle a tourné la tête à beaucoup d'autres. Ce troisième album n'est pas son meilleur, il est en dessous du premier et surtout en dessous du troisième que j'avais trouvé particulièrement émouvant et marquant. Les mélodies sont un peu moins inspirées, les paroles moins touchantes et surtout, le style de l'album n'est pas bien défini. Ce n'est pas du R'n'B, pas de la variété française typique... C'est un peu idiot de vouloir absolument l'identifier et le ranger dans une case, je le reconnais. Mais cela participe au fait qu'il soit si inégal. Reste malgré tout quelques beaux titres, des refrains accrocheurs et une voix qui ne perd pas en émotion.

Le meilleur : Un Bout de Papier, A trop t'aimer, Le Mal de Toi, Où je vais, Famille décomposée

Le pire : Je ne suis pas elle, Forte.


Florence_and_the_Machine_CDFlORENCE + THE MACHINE // LUNGS  44030378

   Cet album est sorti en Juin 2009, il a ravi la presse britannique mais il a fallu du temps avant qu'il n'atterrisse sur nos ondes françaises. C'eut été scandaleux de passer à coté de ce petit bout de femme qui a du coffre et du coeur, et beaucoup de talent à revendre. Son premier album, Lungs, est d'une richesse émotionnelle incroyable, doublé d'une production soignée (limite trop parfois tant les instruments se superposent). Elle possède, comme on dit, une vraie signature vocale mais sa voix peut agacer sur la longueur. Elle a tendance à un peu trop "crier" mais ça fait partie en même temps de la puissance de certains morceaux alors... Les paroles sont loin d'être idiotes, ce qui ne gâche rien, et un véritable univers, très organique, commence à se dessiner. Un coup de maître !

Le meilleur : Dog Days Are Over, Howl, Between Two Lungs, Rabbit Hearse, Cosmic Love, Blinding, Hardest of Hearts...   

Le pire : None.


echoLEONA LEWIS // ECHO  44030375_p

   Autant vous le dire tout de suite : j'ai une dent contre Leona Lewis et ce pour deux raisons. La première parce que j'ai l'impression qu'elle essaye de se donner de grands airs de diva, particulièrement inspirés de Mariah Carey, mais ça ne lui va pas. Et puis si elle a une belle voix, il n'y a pas de quoi tomber à la renverse non plus. La deuxième raison est toute simple : oser reprendre d'excellents titres pop/rock comme Run de Snow Patrol ou sur cet album Stop Crying Your Heart Out d'Oasis pour en faire de la soupe navrante devrait être passible de prison. Le pire, c'est que certains ignorants pensent que ces chansons sont les siennes. J'ai tout de même essayé d'écouter cet album sans a priori et force est de constater qu'Echo ne vaut pas grand chose. Les mélodies sont souvent accrocheuses, certes, mais tout sonne terriblement creux et on a l'impression d'avoir déjà entendu tous ces morceaux. Quant à la seule tentative hors ballades, Outta My Head, elle est digne de Cascada : horripilante et inécoutable.

Le meilleur : Happy, I Got You, Alive, Naked.   

le pire : Outta My Head, Stop Crying Your Heat Out, Lost Then Found, Brave, Can't Breathe.


2s8gtv9KE$HA // ANIMAL  44030376   

   Le moins que l'on puisse dire, c'est que Ke$ha n'est pas du genre à prendre des pincettes pour dire ce qu'elle a à dire ! Résultat : son premier album est à son image, d'une grande vulgarité. Inutile de s'amuser à traduire les paroles, on comprends très rapidement que tout tourne autout du cul, de la baise, du sexe. Etonnament, en admettant que l'on veuille bien rentrer dans son jeu, il y a quelque chose de rafraîchissant dans tout ça et on admire presque sa liberté de ton. Plusieurs morceaux sont dans le même esprit que le premier single Tik Tok, c'est-à-dire hyper faciles de tous les points de vue mais diablement efficaces ! Vocalement, la sale gosse est très limitée et je crains des prestations catastrophiques en live mais si l'énergie est là, ma foi... Cet album est fait pour se lâcher ! En tous cas, je ne peux pas m'enlever une image de la tête à l'écoute de cet album : j'ai l'impression d'entendre Amanda d'Ugly Betty chanter ! La voix est similaire. Pensez à son inoubliable version de Milkshake... Bref Ke$ha ne fera pas long feu mais elle se sera bien amusée.         

Le meilleur : Tik Tok, Blah Blah Blah, Backstabber, Take It Off, Your Love is My Drug...   

Le pire : Stephen, V.I.P., Dinosaur


quentin_mosimann_exhibitionQUENTIN MOSIMANN // EXHIBITION  44030375_p

   Ce garçon est insupportable. Il est d'une prétention incroyable. C'était déjà le cas avec son album "concept" précédent consistant à reprendre des daubes des années 80 en version jazzy, c'est encore pire avec ce second album "festif" où tout sonne faux, sauf peut-être sa voix. Il a décidé de se la jouer "mec de la night" hyper branché qui drague tout ce qui bouge, qui se croit irrésistible et qui se tape au final une fille différente par soir. Ce ne peut être qu'un personnage puisqu'il n'est sexy que dans sa tête et ce besoin de prouver sa soi-disante virilité cache forcément quelque chose. La plupart des morceaux prêtent donc à rire avec ces sons "électro" faciles, sans aucune ambition, et ces paroles d'une connerie invraisemblable. Les jeux de mots débiles se suivent et se ressemblent. Quand il calme enfin ses ardeurs mégalo, on se retrouve avec des ballades super niaises. Quand est-ce que Quentin Mosimann comprendra qu'il est meilleur à mixer dans une salle des fêtes pour un mariage que derrière un micro sur scène ou en studio ? C'est un peu violent, je sais. Mais il tend le bâton pour se faire battre franchement...

Le meilleur : Toc Toc, I Love I Love, Vibrer (pour leur efficacité), Gainsbourg Zéro-Dix (Un hommage à Gainsbourg qui a dû le faire se retourner dans sa tombe mais c'est le meilleur titre de l'album, c'est dire le niveau...).

Le pire : Made In Paris (imbuvable), Golden Boy (insupportable), Gimme A Break (honteuse), Pas compliqué (les rimes sont infâmes), Je la vois (dans toutes les filles).      


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   En principe, qui aime la musique ne peut que fondre à l'écoute de Shark In The Water, un titre très réussi qui a révélé V.V. Brown, une sorte de Amy Winehouse lucide et belle. De nombreux morceaux de l'album sonnent joliment rétros, comme I Love You par exemple, une déclaration simple et superbe, ou Quick Fix, très sixties, très rock'n'roll.  Chaque chanson refléte une ambiance, elles sont toutes différentes mais elles se complètement bien et forment un ensemble cohérent et forcément très riche. On a parfois l'impression d'écouter des gold qui n'auraient pas pris une ride. S'ils étaient sortis il y a 30 ans, ils seraient sans doute devenus des classiques. Le point faible de l'album est aussi un point fort : V.V. Brown n'a pas forcément une voix très reconnaissable si l'on compare à tout ce qui se fait dans le genre mais elle n'en est pas moins excellente.

Le meilleur : Crying Blood, I Love You, Shark In The Water, Back In Time, Quick Fix...   

Le pire : L.O.V.E.      

30 mars 2013

The Hundred / The 100 [Pilot Script]

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THE HUNDRED / THE 100

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Jason Rothenberg. Adapté du roman de Kass Morgan. Pour Warner Bros. Television, Alloy Entertainment & The CW. 61 pages.

Après une apocalypse causée par l'Homme lors d'une troisième Guerre Mondiale, les 318 survivants recensés se réfugient dans des stations spatiales et parviennent à y vivre et à se reproduire, atteignant le nombre de 4000. Mais 97 ans plus tard, le vaisseau mère, The Ark, est en piteux état. Une centaine de jeunes délinquants emprisonnés au fil des années pour des crimes ou des trahisons sont choisis comme cobayes par les autorités pour redescendre sur Terre et tester les chances de survie. Dès leur arrivée, ils découvrent un nouveau monde dangereux mais fascinant...


Avec Eliza Taylor (Neighbours), Eli Goree (Emily Owens, MD), Thomas McDonnell (Suburgatory), Henry Ian Cusick (Lost, Scandal), Paige Turco (Damages, Person Of Interest), Isaiah Washington (Grey's Anatomy), Bob Morley (Neighbours, Home & Away), Kelly Hu (Arrow, Vampire Diaries), Marie Avgeropoulos (Cult, The Inbetweeners US)...

 

   Cette année, je le répéte : la CW ne se fiche vraiment pas de nous. L'ère Dawn Ostroff est loin. Jamais l'ancienne présidente du network n'aurait commandé un pilote comme celui de The Hundred. Jamais ! Mark Pedowitz, son remplaçant, est bien plus ambitieux, ce qu'il a tenté de prouver cette saison avec Arrow et Cult. On va dire que la mission est à moitié remplie.  Entre The Selection, Reign, Oxygen et The Tomorrow People, qui ont tous des atouts indéniables -mais aussi quelques défauts plus ou moins grands- et dans des styles différents, les décisions finales risquent d'être difficiles à prendre, surtout si l'on considère que le spin-off de Vampire Diaries, The Originals, est quasi-certain de faire partie de la grille de rentrée. Il ne restera donc probabement que trois places... Une chose est sûre : après avoir lu le script de The Hundred, c'est sans aucun doute celui que j'ai le plus envie de voir se matérialiser en série. Mais c'est aussi le plus ambitieux et donc, à première vue, celui qui coûtera le plus cher. Autant dire que ce n'est pas gagné !

   Je ne sais pas si mon synopsis rend tout à fait justice au pilote. Sans doute pas. La notion d'aventure qui se dessine dans la dernière ligne est très importante. C'est précisément son plus gros point fort. Mais la détailler serait aussi vous priver de quelques surprises savoureuses. Peut-être que je ne devrais pas dire ça, ça va tout de suite mettre la barre trop haut, mais je le fais quand même : toutes proportions gardées, j'ai parfois pensé à Lost en lisant ce script. Il faut dire qu'on parle ici d'un groupe de "survivants" pas vraiment soudés, qui se crashent -non pas en avion mais en navette...- au beau milieu d'un endroit où la nature est hostile, où les menaces sont nombreuses et où il règne une atmosphère étrange... Il y a quelques moments de grâce aussi. Ceux où ces jeunes gens contemplent une nature qu'ils n'avaient connu jusqu'ici qu'en dessins ou en photos. Leur première averse de pluie. Leur premier bain dans une rivière... disons peu accueillante. Et puis cette nuit étoilée, où les arbres et les plantes se mettent à scintiller. Pour ceux qui l'ont vu, ça ressemble à une scène du film L'Odyssée de Pi, lorsque le héros se réveille sur une île qui brille de mille feux. Bien sûr, ici, le rendu ne sera pas le même. Je suis d'ailleurs un peu inquiet quand à la réalisation. Elle a été confiée à celui qui a commis le -pas si mauvais- pilote d'Emily Owens, MD. C'est quand même un tout autre univers. Et puis surtout, le tournage se déroule à Vancouver. Ce qui veut dire beaucoup de fonds verts. Pour les scènes -assez nombreuses- se déroulant sur The Ark, je comprends. Mais pour les séquences d'extérieur, si on a une forêt à la Once Upon A Time, donc jolie mais sans sentiment d'espace, d'immensité, ça va gâcher l'esprit du script, qui a quelque chose d'épique, d'impressionnant. Hawaii aurait mieux convenu...

   Parmi les autres bonnes nouvelles que j'ai à vous apporter : The Hundred évite de trop accentuer l'aspect romantique inhérent à tout projet développé par la CW ! Il y a évidemment quelques approches amoureuses, mais ça reste léger. Attention, je n'ai pas dit subtil... Concernant les personnages, on évite les trop grosses caricatures de manière générale. L'héroïne est... comme celles de The Selection, The Tomorrow People, Reign et Oxygen : jolie, curieuse, intelligente, brave, touchante... le package complet. Seules les interprètes peuvent permettre de faire la différence. A la place de la CW, j'aurais casté Aimee Teegarden dans tous les pilotes. Mais bon... On a aussi la mère courage, finalement pas si courante dans les shows de la chaîne. La mère est souvent morte, dépassée par les événements, trop égoïste ou inexistante. Ici, elle a un rôle important à jouer et elle est aimante, dévouée, obstinée. Les vilains représentants de l'autorité sont relativement discrets dans ce premier épisode, mais ils ne sont clairement pas secondaires quand on prend un peu de hauteur et que l'on imagine ce à quoi va ressembler la saison. Henry Ian Cusick ne devrait avoir aucun mal à être convaincant dans son rôle. J'ai envie de dire la même chose de Isaiah Washington. Mais je le déteste tellement... Il serait parfait dans la peau de son personnage si ce dernier était profondément détestable. Malheureusement, il montre à quelques reprises des signes inquiétants d'humanité... Concernant la tripotée de délinquants qui constitue la grande majorité des protagonistes, disons que les rôles sont bien répartis : il y a celui qui les fait toutes craquer, celui qui est un peu geek, celui qui est trop méchant, ceux qui suivent aveuglément le trop méchant parce qu'ils n'ont pas de personnalité ni de cerveau en état de marche, quelques filles plus rares mais qui se font toujours remarquer par leur beauté... Bon voilà, faut quand même que ce soit vendeur. Et puis ils sont tellement nombreux que de nouvelles têtes peuvent émerger régulièrement, au fur et à mesure que d'autres disparaîtront. 

   Une fois le premier acte passé -un peu mou, qui sert à introduire une histoire somme toute complexe- The Hundred nous embarque dans un voyage haletant entre l'Espace et la Terre ferme, qui regorge de moments forts et de promesses pour l'avenir. Sans doute l'un des pilotes les plus ambitieux tous networks confondus cette saison, qui parvient à mélanger space opera, teen soap et show d'aventure avec aisance, naturel et même un peu de subtilité. Que demande le peuple ?

1 septembre 2012

Scruples [Pilot Script]

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Ecrit par Bob Brush (Les années coup de coeur, Demain à la une) et Mel Harris. Adapté du roman de Judith Krantz. Produit par Tony Krantz et Natalie Portman. Pour Warner Bros. Television et ABC. 57 pages. 

Au début des années 80, le parcours de trois jeunes ambitieux dans le milieu de la mode, qui allient leurs forces pour survivre dans un monde où le pouvoir, le sexe et la vengeance sont rois. Billy Ikehorn vient de perdre son mari, un riche millionnaire âgé, et utilise l'argent qu'il lui a légué pour lancer sa boutique de luxe à Beverly Hills. Valentine O'Neill, une styliste débutante française, la rejoint, accompagnée de Spider Elliott, un photographe qu'elle a rencontré à New York et pour qui elle a développé des sentiments...

Avec Claire Forlani (Rencontre avec Joe Black, Camelot), Karine Vanasse (Pan Am), Chad Michael Murray (Les Frères Scott), Gary Cole (The Good Wife, Desperate Housewves), Boris Kodjoe (Undercovers), Jessica McNamee (Je te promets - The Vow), Gilles Marini (Brothers & Sisters), Aiden Turnen (All My Children), Mimi Rogers (X-Files, Austin Powers)... et la voix de Lindsay Wagner (Super Jaimie, Scruples).

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Selon moi

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   Je n'ai pas lu le roman de Judith Krantz, ni vu la mini-série qui l'a adapté dans les années 80 avec Lindsay Wagner, Barry Bostwick et notre nationale Marie-France Pisier, j'ai donc découvert l'univers de Scruples au fil des pages de ce script et j'ignore franchement s'il est respectueux de matériau de base. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'ABC n'a probablement rien raté en ne transformant pas l'essai en série. Le casting un peu bas de gamme n'a rien dû arranger. On notera toutefois que le rôle de la narratrice, car il y a une voix-off imposante dans la série, est justement tenu par Lindsay Wagner. Un clin d'oeil sympathique. Au-delà de ça... disons que je n'ai pas détesté ce que j'ai lu. Mais je n'ai pas adoré non plus !

   La principale qualité de Scruples, justement, c'est de raconter une histoire. C'est bête à dire mais il y a plein de séries qui ne racontent rien. L'histoire d'une ascension, l'histoire d'une autre époque, d'un autre Hollywood, l'histoire d'une nostalgie, l'histoire de gens talentueux, promis à un bel avenir mais qui doivent suer sang et eau pour y arriver. La voix-off se charge de donner un souffle épique à un récit qui manque un peu de rythme et de surprise. Elle commente l'action et la met surtout en perspective en donnant quelques indices sur ce qui arrivera plus tard, au-delà du pilote. Elle fait des promesses, en quelque sorte. Du coup, on a vraiment le sentiment que l'essentiel n'est pas là. Que ce qui compte vraiment arrivera plus tard. Evidemment, quand on lit le script et que l'on sait déjà qu'il n'y aura pas de "plus tard", l'effort parait particulièrement vain. Ca partait d'un bon sentiment en tout cas... Le pilote nous introduit efficacement aux différents protagonistes et parvient assez rapidement à nous faire adhérer au duo Valentine/Spider. J'imaginais très bien Karine Vanasse et Chad Michael Murray se donner la réplique avec panache. D'ailleurs, je ne porte pas particulièrement le monsieur dans mon coeur mais il aurait sans doute été plus efficace que Mike Vogel dans Pan Am. Ca n'aurait sans doute rien chang2 au destin de la série. Quoique plus de jeunes filles s'y seraient peut-être intérEssées. D'ailleurs, dans Scruples comme auparavant dans Dawson et Les Frères Scott, il se retrouve à poil au bout de 10 minutes.

   Je suis plus suspicieux sur le choix de Claire Forlani dans le rôle principal. Je ne doute pas de son charisme mais le rôle méritait certainement d'être attribué à un visage plus connu des téléspectateurs. En tout cas, Billy est un personnage intéressant, dont on ne sait jamais vraiment si elle a un bon ou un mauvais fond. Les sous-entendus sur l'homosexualité de son mari sont d'ailleurs savoureux. Ce n'est jamais dit clairement, sans doute parce que l'époque ne le permet pas, et c'est intéressant. Malheureusement, au-delà de ça, les conflits entre Billy et les avocats de son mari sont assez ennuyeux à suivre. Sur le long terme, je ne vois pas ce qui aurait pu en ressortir de bien. Sans doute du soap pas très inspiré. La mode sert finalement plus de décor qu'autre chose, mais c'est bizarrement que le sujet est abordé de manière plus frontale que Scruples est plus prometteuse. Le personnage d'Harriet Toppington, une Anna Wintour avant l'heure, tenu par Mimi Rogers -que je suppose parfaite pour ce rôle-, annonçait de bons moments de bitchiness. L'apparition de Gilles Marini dans les dernières secondes, dans un rôle très mystérieux, offrait un cliffhanger intriguant...

   Si je devais comparer Scruples à Americana (lire la critique du script), qui était sa concurrente principale lors de la saison des pilotes, je dirais qu'il se dégage de la première une atmosphère beaucoup plus travaillée, plus classe et plus sexy, quelque chose d'un peu moins facile et d'un peu moins classique aussi mais, en terme d'efficacité instantanée, c'est la deuxième qui s'en sort le mieux. Dans les deux cas, on ne peut pas dire que l'on perde grand chose, si ce n'est un retour de Karine Vanasse à la télévision et ça, c'est triste.

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Selon UglyFrenchBoy

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   Juger Scruples sur le seul script, sans prendre en compte le casting, les producteurs engagés et le livre (ne parlons pas de la mini série) dont ce projet est issu est un exercice difficile. On ignore si le travail d'adaptation de l'ouvrage est fidèle ou, à l'inverse, si des pans entiers du roman ont été recopiés. Par exemple, « In L.A., a wound to the ego never heals. The only cure is revenge » vient-il de la plume de Judith Krantz ou des scénaristes Bob Brush & Mel Harris ? Quel que soit le mérite de ces derniers, ce pilote est plutôt réussi.

   Le schéma narratif est faussement complexe : le récit se situe à la fin des années 70 et s'autorise quelques flashbacks, mais les scènes sont introduites, commentées et parfois conclues par une narratrice dans le présent, autrement dit à notre époque. Avec son recul, celle-ci, ou plutôt Maggie, puisqu'il s'agit d'un personnage secondaire, accompagne le lecteur/téléspectateur. Un procédé peu révolutionnaire mais efficace. Il permet, notamment, d'aborder l'évolution du rapport à la célébrité et, dans une moindre mesure, celui à l'argent. En d'autres termes, à thématique égale, Scruples est un peu la version intelligente d'Americana. Ce dernier est, disons, plus académique et va droit au but en reprenant à la lettre tous les codes du genre.

   À la différence de sa concurrente lors de la saison des pilotes, Scruples peut compter sur un scénario qui soigne le portrait de son héroïne. La présentation de Billy Winthrop Ikehorn est dense et complexe. On ne sait pas vraiment si on peut s'autoriser à ressentir de l'empathie pour elle. Son rapport au deuil est intéressant. Elle n'est pas du genre à être une veuve éplorée, au risque de paraître insensible et arriviste, mais a été une femme aimante et fidèle. Cette ambivalence est particulièrement bien explorée à travers le regard de ses interlocuteurs : croqueuse de diamants pour certains, femme d'affaires émérite et dévouée pour d'autres. Bien sûr, Billy a ses failles, mais elles ne sont pas explorées et devaient faire l'objet des prochains épisodes au vu des événements du dernier acte. Une chose est certaine : incarner Billy nécessite beaucoup de charisme. L'actrice choisie doit littéralement crever l'écran. Je ne suis pas spécialement convaincu du choix de Claire Forlani. J'espère qu'un jour des extraits paraitront sur la toile pour se faire une idée plus précise.

   Ce pilote ne se résume pas qu'à Billy Winthrop Ikehorn, même si elle occupe la majorité des scènes. Les autres protagonistes ne méritent pas spécialement d'être cités, à l'exception du duo Spider et Valentine, respectivement interprétés par Chad Michael Murray et Karine Vanasse. Isolés, les deux personnages sont, sur le papier, joués par les bonnes personnes. Le problème étant que pour leurs scènes communes, une véritable alchimie est nécessaire. La dynamique de leur relation est un des points forts de ce pilote (« Look at us. One unemployed, one unemployable. We're... » « ... hopeless » « deplorable » « ridiculous » « Did we mention drunk ? »). Peut-être même pour cette seule raison, le pilote aurait eu le mérite d'être vu. Est-ce un argument suffisant pour avoir la légitimité d'occuper l'antenne d'ABC ? Peut-être pas...

18 mai 2011

Grey's Anatomy [7x 21]

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I Will Survive // 9 63o ooo tlsp.

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   En aurait-on fini avec l'attachante Happy Meredith ? Cet épisode marque un tournant pour l'héroïne de Grey's Anatomy puisque son bonheur presque insolent des dernières saisons, la fausse couche mise à part, est sur le point d'éclater. Elle aurait pu devenir la chef des résidents et elle était très bien partie pour, elle aurait pu adopter un enfant avec Derek, et c'était sur le point de se concrétiser malgré ses peurs, mais elle a commis une faute professionelle, considérée comme grave, et je vois mal le final arranger la situation. Vous savez parfaitement tout le mal que je pense d'Alex mais là, il devient officiellement LE connard de la télévision cette saison, en exposant le secret de Meredith à Owen. Je doute fortement que celui-ci le garde pour lui. Ce que je trouve dingue de la part d'Alex, c'est que depuis le début de la série Meredith a toujours été là pour lui. Doit-on lui rappeler qu'elle l'héberge sous son toit, en plus. Et malgré tout, par jalousie, frustration et méchanceté, il la dénonce. Il est IMMONDE. Si seulement il pouvait partir rejoindre Lucy en Afrique... J'avoue que le coup que cette dernière lui a fait est amplement mérité et surprenant. Enfin pas tant que ça quand on sait qu'il fallait de toutes urgences une porte de sortie pour l'actrice engagée sur le Charlie's Angels d'ABC, mais de cette manière, j'avoue que c'est très bien trouvé. On ne la regrettera pas particulièrement de toute façon...

   Cristina était en très grande forme dans cet épisode en s'opposant une fois de plus fermement à Teddy et en ne laissant jamais rien entamer sa bonne humeur et son enthousiasme. Sandra Oh est capable d'insuffler une énergie folle à son personnage. Je me demande parfois si elle n'est pas trop bonne pour la série, en fait. Ses prestations sont toujours largement au-dessus du lot et donnent presque l'impression que ses partenaires sont mauvais (ce qui n'est pas vrai). En tous cas, il ne m'a pas fallu un peu de temps et d'alcool pour reconnaître qu'Owen avait raison sur toute la ligne: Cristina n'est pas faite pour le poste de chef des résidents. C'est pas ça qui la fait vibrer. Elle se serait ennuyée, et nous avec elle sans doute. Le problème maintenant, c'est qu'il n'y a que Meredith qui est une bonne candidate. A la grande limite, après réflexion, April pourrait éventuellement s'en occuper. La paperasse ne lui fait pas peur, elle est très méticuleuse et organisée, elle tient à ce que les règles soient toujours respectées... mais elle risque facilement de se faire marcher sur les pieds. Quoiqu'elle a prouvé en tenant tête à Cristina et en complotant dans son dos qu'elle n'était pas si naïve et si... gentille. Mais tout de même. Ce ne sera pas Jackson, le chef des résidents. Il aurait pu en avoir les épaules, mais il n'a pas confiance en lui et le poids de sa famille lui pèse lourdement sur les épaules. C'est un thème qui a toujours été effleuré le concernant, jamais vraiment exploré. Le moment est peut-être venu ? Ce serait bien. C'est toujours un peu la dernière roue du carrosse actuellement. Pour finir, j'aime beaucoup le triangle "amoureux" Henry/Teddy/Andrew, même si ce dernier mériterait un développement plus poussé. Ca viendra peut-être... s'il ne part pas pour l'Allemagne... Very Unlikely.

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// Bilan // Toutes les scènes de cet épisode n'impliquant pas Cristina manquaient de rythme et on ne peut pas dire non plus que l'émotion était à son comble, globalement. Rien de dramatique toutefois, si seulement il ne s'agissait pas du pré-final...

5 mai 2011

Fringe [3x 21]

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The Last Sam Weiss // 3 517 ooo tlsp.

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    Le titre de cet épisode a beau se rapporter au personnage de Sam Weiss, ce n'est absolument pas vers lui que tous les yeux étaient tournés. Je dirais même que sa présence est quasiment anecdotique. On apprend très peu de choses sur lui et sa famille, à part qu'elle s'intéressait de très près depuis plusieurs générations au manuscrit prophétique qui annonçait l'utilisation de la Doomsday Machine. Walter, Astrid et les autres auraient sans doute pu se débrouiller sans lui, les scénaristes aussi. Disons que ça donnait un intérêt soudain à un personnage qui n'en avait pas vraiment eu et c'était déjà bien pensé de leur part. Hormis cette déception qui n'en est pas vraiment une, ce pré-final de Fringe était absolument fantastique ! C'est plus que jamais le cas de le dire car la série embrasse dorénavant sans hésitation le genre auquel elle appartient en ajoutant aux mondes parallèles les voyages dans le temps. On est en plein coeur des thématiques habituelles traitées en science-fiction mais Fringe y apporte son regard singulier et profondément humain. Les scènes de l'épisode qui m'ont le plus marqué étaient d'ailleurs celles où les personnages laissaient parler leur coeur. La conversation entre Walter et Olivia sur les capacités de cette dernière était bouleversante. La séparation entre Olivia et Peter également, avec cet "I Love You" déchirant de simplicité. Encore une fois, et je prends de l'avance : pourquoi John Noble (et Anna Torv) ne sont pas nommés dans les cérémonies de récompenses ? Ca devient embarassant pour la crédibilité de celles-ci...

  En faisant en sorte, comme lors de l'épisode précédent, que rien ne se passe comme prévu, la surprise est de mise à tout instant et pour les personnages et pour nous. Rien de tel pour se laisser embarquer sans jamais s'ennuyer. L'espère de chasse au trésor d'Olivia et Sam ne sonnait pas tout à fait comme une intrigue Fringienne, on se serait même cru par moment dans Alias (qui n'a pas pensé à Rambaldi face au manuscrit ?), mais je ne vois pas ça comme une trahison à la série que l'on a aimé. C'est plus une façon d'étendre ses capacités et son champ de vision. Elle peut aussi jouer dans cette cour-là. Elle est riche de ça, et de tant d'autres choses... Le plus excitant finalement, c'est tout ce que l'on nous laisse imaginer sur la suite des événements, sur le final en particulier et sur la future saison 4 de façon plus générale. J'ai ma théorie mais elle n'est pas très précise et franchement imparfaite. Je pense que les deux mondes vont se rejoindre suite à l'activation de la machine, ce qui va causer des dommages immenses évidemment. Imaginez un monde où l'on peut croiser à tout moment son double ! Ce serait donc non pas la fin d'un monde mais de deux mondes mais aussi la naissance d'un nouveau monde, synthèse des deux précédents. La saison 4 a donc de grandes chances d'alterner scènes dans le présent (2011) et scènes dans le futur (à partir de 2021 jusqu'à...). On se rapproche petit à petit de Lost, tiens. Quel va être le rôle de Peter dans tout ça ? Impossible de le dire pour le moment, tout est encore trop flou. On peut au moins parier sur une chose : il va très certainement faire la rencontre de son fils, âgé d'une dizaine d'années. Parmi nos héros réguliers, certains seront probablement morts. Mais qui ? Une nouvelle histoire, dans la continuité de l'actuelle, est sur le point d'être écrite et c'est excitant...

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// Bilan // Les scénaristes de Fringe sont-ils conscients des risques qu'ils prennent et des attentes immenses qu'ils sont en train de créer ? Je n'espère pas pour eux. Ca doit donner le vertige. C'est d'ailleurs cette exacte sensation que j'ai ressenti en regardant cet épisode : il m'a fait perdre l'équilibre, il m'a fait me poser mille questions. Dieu que c'est bon d'avoir encore à l'antenne une série capable de provoquer cet émoi-là.

2 mars 2011

Glee [2x 14]

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Blame It On The Alcohol // 1o 58o ooo tlsp.

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  Les scénaristes de cet épisode de Glee ont-ils bu afin d'être raccord avec le thème abordé, à savoir l'alcool chez les jeunes et les moins jeunes ? Je crois bien que oui. Ils étaient en grande forme et se sont lâchés bien comme il fallait. J'avais très peur qu'ils se la jouent moralisateurs, ce qui aurait été... imbuvable. Mais ils ont opté pour un discours réaliste, en adéquation avec ce que vivent les ados d'aujourd'hui. Ce n'était pas Skins non plus, bien sûr. Mais Skins a tendance à tomber dans l'excès inverse en exagérant ou en généralisant une réalité. Pas de message anti-alcool donc mais quelque chose de plus subtil. Boire, oui. Mais pas au point de mettre la vie d'autrui ou même la sienne en danger. S'amuser avec modération. Un discours pas vraiment attendu sur la FOX, encore moins à 20h. Preuve que, quand elle veut, la série peut se muer en divertissement intelligent. La soirée chez Rachel était un grand moment, fun et bien balancé. Même le petit discours de Finn à l'attention d'une Rachel bourrée m'a séduit. Le jeu de la bouteille, c'est culte et ça m'a rappelé mes (pas si) tendres années. Je suis rassuré : ça ne se démode apparemment pas ! Le début de romance entre Rachel et Blaine était intéressant pour tout ce que cela a provoqué chez chacun des protagonistes (et leur duo était vraiment pas mal). Je me suis surpris à ne pas être agacé ni par elle, ni par lui, ni même par Kurt. Son histoire avec son père et l'acceptation de son homosexualité était d'ailleurs encore une fois admirablement traitée. C'est la seule intrigue qui bénéficie d'autant de soin. 

   La petite virée de Will et Beiste dans un bar ambiance country était tout à fait plaisante, même si la chanson interprétée était inécoutable, tout ce que je déteste. L'amitié qui est née entre ces deux-là est belle. J'ai bien cru à un moment donné que ça allait basculé dans le n'importe quoi avec un baiser volé mais les scénaristes ont su se tenir. Jusqu'à quand ? Et puis par rapport au thème de l'alcool, c'était plutôt bien vu de ne pas jouer les hypocrites et de montrer que les adultes ne se comportent pas nécessairement mieux que les ados en la matière... Sue nous a encore offert du grand Sue et Jane Lynch m'a franchement impressionné, ce que je ne croyais plus possible après tout ce qu'elle nous a déjà fait. En fait, Sue devient extrêmement violente. Je pense en particulier à la scène où elle pousse le coach de la chorale concurrente, qui était quand même assez flippante. Le message de Will qu'elle fait écouter à tout le lycée, c'était un peu plus classique mais ça m'a bien fait marrer. Le final sur le Tik Tok de Ké-dollar sign-A était excellent. Heather Morris nous a encore prouvé qu'elle maîtrisait à la perfection les imitations des bitchs de la pop. Y'a juste un truc que je ne comprends pas : pourquoi le public est-il en délire à la fin de la prestation alors qu'il déteste, on nous l'assène, le Glee Club ? Réussiront-ils à être populaires un jour ? Je ne dirai rien sur la texture et la couleur du vomi de Brittany, pas réaliste pour deux sous, mais je suppose que c'était fait exprès... Et je ne dirai rien non plus sur la mise en scène des chorégraphies qui s'est grandement éloignée de la promesse de départ, à savoir quelque chose de réaliste, là encore. Ils en font un peu trop. C'est sympa en général, mais où vont-ils s'arrêter ? On va bientôt se retrouver avec le dispositif de Madonna ou de U2 dans le théâtre du lycée quoi !        

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// Bilan // Voilà un épisode tout à fait enthousiasmant qui permet de rappeler que Glee a encore, au milieu de tous ses défauts, quelques qualités.

27 février 2011

V [2x 07]

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Birth Pangs // 5 14o ooo tlsp.

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   De New York à Honk Kong en passant par Bangkok, Erica ne nous avait pas menti : elle est déterminée à prendre la relève d’Eli Cohn et sortir de sa cave la Cinquième Colonne. Grâce à d’heureuses coïncidences, la voilà à l’autre bout du monde avec Hobbes sur la piste du médecin-visiteur responsable de la débilité profonde de Tyler, puisque c’est elle qui l’a privé d’une partie de son ADN et donc d’une partie de ses neurones. La course-poursuite, de courte durée, aura eu le mérite de prouver à nouveau qu’ABC a décidé de sortir le porte-monnaie pour offrir des effets-spéciaux crédibles qui ne peuvent que servir le récit. La chute de la femme était assez impressionnante. Je ne m’attendais plus à ça dans V. L’autre mérite, si l’on peut dire, c’est que la tension sexuelle minime entre Erica et Kyle a été suggérée de manière plus évidente. Je ne suis pas pour qu’ils forment un couple, à vrai dire je m’en fous même pas mal, mais j’imagine que c’est ce qu’attend une partie du public et les scénaristes auraient été bien inspirés de se servir de cette arme à ménagères bien plus tôt ! C’est bête que ça arrive deux jours après qu’Erica ait perdu son ex-mari, dont elle était apparemment toujours très attachée

 

   Dans le même temps, les grands projets d’Anna depuis son arrivée sur Terre paraissent un peu plus clairs. Juste un peu. Sidney, qu’on désespérait de revoir, en profite pour prouver qu’il peut avoir une utilité parfois. En gros, il est le scientifique qui explique clairement au groupe et aux téléspectateurs ce que les visiteurs ont mijoté. Je serais incapable de dire si j’ai été convaincu par ses découvertes mais, en regardant un peu en arrière, il paraît évident que les scénaristes improvisent. Au tout début, c’est Tyler qui était fasciné par les extraterrestres et qui est venu vers eux, et non l’inverse. Alors peut-être que son patrimoine génétique le prédisposait, je ne sais pas, mais j’ai comme un gros doute. Ca tient moyennement debout. C’est beaucoup plus convaincant et intéressant, comme d’habitude, à l’intérieur du vaisseau. J’aime beaucoup Lisa et ce qu’elle devient depuis la fin de la saison 1 (sauf son incompréhensible attachement à Tyler). A bien y regarder, on pourrait la résumer à une pute dont le maque serait sa propre mère, Anna, sauf que sa situation ne lui plaît pas et qu’elle aimerait que les choses changent. Elle ne semble pas avoir l’ambition de prendre la place de sa mère, c’est ce qu’il la rend attachante et touchante. On ne peut pas ressentir la même chose pour sa grand-mère, Diana, puisqu’elle, elle respire le mensonge et la trahison. Elle se sert évidemment de Lisa pour sortir enfin de son exil et reprendre sa place de Reine. Plus ça va, plus je me dis que Lisa les écrasera toutes les deux, sans même le vouloir. Et la série se terminera sur son départ et celui de tous les aliens… Ce serait naze comme fin mais je ne vois de toute façon pas comment ils vont réussir à conclure dignement la série (s’ils en ont l’occasion).

 

   A part ça, on découvre, non sans un petit haut-le-cœur, que Ryan est toujours vivant mais Anna annonce clairement qu’il ne leur sert plus à rien. Ses jours sont donc comptés et, si saison 3 il y a, je ne le vois pas en faire partie. Qu’il rejoigne une bonne fois pour toutes sa Valerie ! Avec la grosse mise en avant d’Erica depuis deux-trois épisodes, et on ne s’en plaint aucunement, Father Jack et surtout Chad passent totalement au second plan. C’est triste pour ce dernier qui méritait mieux et dont le personnage n’a jamais vraiment été exploité comme il se devait. Il reste trois épisodes pour changer la donne mais je n’y crois pas trop. Joshua, que j’aimais bien à l’époque de la saison 1, est de retour et Anna se sert de lui de manière pertinente. C’est quand même plus difficile de l’apprécier maintenant qu’il est passé du mauvais coté. J’ai bon espoir qu’il revienne à la raison dans un ultime rebondissement.

 

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// Bilan // Maintenant que la Cinquième Colonne, et surtout Erica, s’assument, V prend enfin l’envergure qu’elle méritait. Elle n’en est pas pour autant écrite plus subtilement, mais il y a de l’idée et du rythme. Je ne m’ennuie plus. Peut-être que bientôt j’irai jusqu’à m’amuser mais pas aux dépens de la série ?

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