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Des News En Séries, Le Blog
27 décembre 2011

Awkward. [Saison 1]

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Saison 1 // 1 980 000 tlsp.

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   Alors que l'année 2011 se termine doucement, un constat s'impose : la meilleure surprise de l'année, ce n'est pas Homeland ou American Horror Story (parce qu'on s'y attendait) ni même New Girl (ah ça certainement pas, mais on en reparlera). Pour moi, c'est Awkward ! C'est l'outsider que personne n'avait vu venir, dont personne n'avait même entendu parler en amont (MTV oblige). Elle est arrivée là, en plein de mois de Juillet, comme si de rien n'était et petit à petit, le bouche à oreille a fonctionné : elle est alors devenue dans le petit monde des sériephiles LA série à ne surtout pas manquer l'été dernier. Comme toujours dans ces cas-là, ceux qui se sont réveillés fin Octobre pour la découvrir ont trouvé qu'on en avait fait tout un foin pour pas grand chose mais que voulez-vous ? Ca se passe toujours comme ça...

  Il ne m'a pas fallu trois ou quatres épisodes pour adorer Awkward. Ma critique des deux premiers épisodes peut d'ailleurs fièrement en témoigner (elle est ICI). La voix-off toujours très inspirée de l'héroïne donne le ton de cette série atypique aux personnages tous plus attachants les uns que les autres, qu'il s'agisse des copines pas toujours très malines de Jenna, de sa mère cinglée, de ses prétendants bizarrement charmants, de sa pire ennemie -une pauvre fille finalement très mal dans sa peau qui se venge comme elle peut- ou de l'incroyable conseillère d'orientation de son lycée, Valerie, qui est sans doute l'un des personnages les plus drôles créés cette année ! Les auteurs l'ont d'ailleurs très bien compris en usant et abusant d'elle, si bien que sur la fin de la saison, après avoir guetté chacune de ses apparitions, on espère juste qu'elle va disparaitre un peu pour mieux revenir. Hormis cette légère overdose, les excentricités de chacun des personnages passent comme des lettres à la Poste et nous surprennent toujours ! Les coups fourrés de Sadie sont toujours bien trouvés, de même que les répliques de sa meilleure amie/toutou, prototype de la blonde sans cervelle. Les caricatures ont beau être accentuées, les portraits parviennent aussi à être fins. Je pense à Matty en particulier, qui n'est pas qu'un beau gosse pas fûté. Il est sans doute la meilleure surprise sur la longueur sans tomber nécessairement dans le pathos. Certes, son frère est diminué mentalement mais on n'en fait pas tout un fromage non plus. Certes, le regard des autres lui fait souvent prendre les mauvaises décisions mais il en a conscience, au moins.

   Contrairement à beaucoup d'ados qui se cherchent, ceux d'Awkward semblent s'être trouvés et s'assument tels qu'ils sont. Ils font souvent preuve de recul et de second degré, quitte à ne pas toujours se prendre au sérieux. Il ne s'en dégage pas forcément un grand réalisme au final mais il y a suffisamment de matière à laquelle s'accrocher pour tenir à eux quand même et, probablement, s'identifier. D'ailleurs, il n'est pas nécessaire d'être ado ou post-ado pour apprécier la série. Je crois que tous les âges peuvent s'y retrouver. Le charme opère sur tout le monde ! Jenna parle comme une vieille fille aigrie/Daria bis parfois ? Pas grave. La scène suivante, elle se comporte comme une ado" normale" avec ses grands et petits tracas. Lacey est étouffante au possible et embarassante ? Oui mais elle sait aussi être tendre et émouvante. Bref, je ne vais pas vous faire un dessin : les protagonistes, contrairement aux apparences, ne sont pas undimensionnels (enfin pas tous). C'est aussi à cela que l'on repère une série bien écrite, aussi divertissante et pas prise de tête soit-elle, l'un n'empêchant pas l'autre. Awkward ne tombe pas dans la facilité non plus du coté de ses intrigues. Un des principaux enjeux de la première saison est évidemment de savoir avec qui Jenna va "finir" : le populaire Matty ou le nerd Jack ? Difficile d'ailleurs de choisir un camp, ils ont tous les deux leurs défauts et leurs qualités et sont quelque part complèmentaires. Jenna devrait sérieusement proposer un ménage à 3 ! On comprend en tous cas son trouble. Pour autant, les scénaristes n'ont pas choisi de terminer la saison sur ce suspense mais plutôt sur la révélation de l'identité de la personne qui lui avait envoyé une lettre anonyme. Ce n'est pas une énorme surprise puisque la liste des suspects s'était considérablement réduite au fil de la saison mais tout de même... Ca donne indéniablement envie d'en savoir plus, sur les motivations du personnage notamment, même si on les devine, et sur l'impact que cela va avoir. 

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// Bilan // Même si maintenant mon visionnage de la saison 1 de Awkward est loin dans le temps, il est encore vif dans mon esprit. Sous ses airs de ne pas y toucher, c'est une série qui marque par son originalité mais aussi, paradoxalement, par sa simplicité. Je me souviens très bien que j'attendais cet été chaque nouvel épisode avec une grande impatience alors qu'ils ne se terminaient pas forcément sur de grands cliffhangers. Son format court (22 minutes) et son efficacité font qu'on ne peut que en redemander ! LA surprise de l'année, donc. 

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11 octobre 2011

The Vampire Diaries [3x 04]

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Disturbing Behavior // 2 630 000 tlsp.

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    Le conseil des familles fondatrices de Mystic Falls a toujours été quelque chose d'abstrait puisque les caméras n'ont jamais pris le soin de s'arrêter en son sein. Cet épisode laissait penser que ce moment était enfin arrivé et que les scénaristes allaient vraiment explorer ce pan de l'histoire qui, à titre personnel, m'intrigue beaucoup. Il faut croire que la CW fait signer une clause dans les contrats de ses auteurs stipulant que les personnages adultes ne doivent pas rester à l'écran sans la présence d'un ado plus de 30 secondes. On assiste donc à la fin du conseil, présidé par Cougar Lockwood, en présence de Damon -qu'aucun ne soupçonne alors que personne ne ressemble plus que lui à un vampire- ainsi que du Shérif Forbes, de son ex-mari -qui est gay, apprend-on, ce qui est assez marrant puisque Jack Coleman, son interpréte, est le premier acteur à avoir interprété un personnage ouvertement homosexuel à la télévision américaine et c'était alors dans le soap Dynastie dans les années 80- et Alaric, lequel trouve ainsi une nouvelle place au sein de la série. L'ancien chasseur de vampires devient un infiltré parmi le Conseil. Le thème de la chasse aux monstres sanguinolents s'élargit d'ailleurs avec l'allusion à un nouveau big bad, craint par Klaus lui-même, pour le moment désigné comme le "Hunter". La mythologie de cette série -comme de beaucoup d'autres d'ailleurs- revient au système des poupées Russes. Chaque grande menace en cache toujours une autre. 

   Il a été beaucoup question du collier d'Elena dans cet épisode qui, on l'apprend, appartenait à la toute première sorcière. Les Originals ne se déclinent donc pas qu'en vampires, mais aussi en sorcières et sans doute plus tard, en loups-garous. C'était logique en fait, on n'y avait juste pas pensé ! La Gloria de Chicago, que j'aimais bien, n'aura donc pas fait long feu après avoir torturé copieusement Stefan. Il est sauvé par Katherine, bien décidée à jouer un rôle dans toute cette histoire. Le retour à Mystic Falls à la fin de l'épisode vient à la fois comme un soulagement et comme une évidence : on savait très bien que Stefan et Klaus n'allaient pas rester bien longtemps éloigné d'Elena, de Damon et du reste de la clique. Le retour de Bonnie ne s'est pas révélé aussi pénible que je l'attendais. On peut même dire qu'elle arrive au bon moment : elle permet de faire légèrement avancer l'intrigue de Jeremy qui stagne depuis le début de la saison -tandis que Matt est encore porté disparu- en nous offrant quelques scènes assez réussies avec Anna (magnifique Malese Jow d'ailleurs) et deux-trois tours de magie divertissants. 

   Tout le monde a décidé de mettre Elena en garde vis à vis de Damon, puisque leur rapprochement est apparemment évident. Pour nous, il ne se résume finalement pas à grand chose mais les scénaristes en gardent sous le pied pour plus tard. Pendant un instant, on en veut donc pas mal à Caroline d'insister sur le passé de Damon et combien il serait mauvais pour elle de succomber à ses charmes. C'est tout ce qu'on attend... Et puis c'est assez ridicule finalement d'entendre des "Damon ne peut changer" alors que Stefan a prouvé, lui, qu'il en était capable. Pouquoi pas Damon, d'autant qu'il n'a pas toujours été comme ça non plus ? Cela dit, il est bien parti pour pencher définitivement du coté obscur de la force. La présence de Katherine dans les parages devrait bien l'y aider. Sinon, je suis un peu déçu par Rebekah, qui n'a servi à rien dans cet épisode sauf dans la scène d'introduction très amusante où on jouait sur les différences entre les tenues des années 20 et celles d'aujourd'hui, et de même pour la musique. Klaus... Mouais, toujours du mal avec lui.

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// Bilan // Je n'aime pas parler d'"épisode de transition" mais celui-ci en est véritablement un. Il pose les bases pour la suite en ramenant tout le monde à Mystic Falls et en nous laissant miroiter des évolutions positives de tous les cotés. Alors vivement le prochain...

24 octobre 2011

Breaking Bad [4x 11, 4x 12 & 4x 13]

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Crawl Space // End Times // Face Off (Season Finale)

1 550 000 tlsp. // 1 730 000 tlsp. // 1 900 000 tlsp.

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    "La lente et violente métamorphose d'un homme ordinaire, désespéré et frappé par la maladie, en criminel de grande envergure, prêt à tout pour protéger son secret et étendre son pouvoir". Voilà comment l'on pourrait résumer Breaking Bad au terme de ses quatre premières saisons, incroyablement riches en émotion, en tension et en virtuosité. Le final est l'aboutissement simple d'une machination extrêmement complexe, brillamment menée par Vince Gilligan et son équipe de scénaristes. Je fais partie de ceux qui, comme Jesse, se sont faits berner par Walt. Je ne le pensais pas capable de toucher à un enfant pour arriver à ses fins. Je me rassure en me disant que tous les risques qu'il a pris étaient calculés et qu'il n'a jamais été question de tuer le jeune Brock. Comment réagira Jesse lorsqu'il apprendra que l'homme qu'il a admiré, détesté aussi mais toujours protégé a laissé mourir l'une de ses petites-amies et failli tuer le fils d'une autre ? Ce jour-là, il n'hésitera certainement plus à appuyer sur la détente. A moins qu'on l'assassine le premier.

   Gus n'avait pas hésité à tuer un gosse en saison 3 pour parvenir à ses fins. Walter prouve aujourd'hui qu'il est capable d'en faire (presque) autant. Il a donc atteint son objectif et peut prendre la place du maître. Lorsque l'on comprend ça, on comprend aussi que Gus n'a plus aucune raison d'exister. Sa mort dans le final ne faisait aucun doute depuis bien longtemps, mais personne n'avait imaginé que la dernière image que l'on aurait de lui serait celle d'un Terminator qui s'effondre définitivement. Un sentiment de malaise et une impression de ridicule m'ont traversé l'esprit à ce moment-là mais, avec du recul, je me dis qu'il ne pouvait pas juste exploser en mille morceaux. Il lui fallait une mort à sa hauteur et celle-là m'a semblé suffisamment marquante pour être valable. Dans le même ordre d'idée, les scénaristes ont bien fait de tuer Ted de façon aussi peu digne. Il était grotesque sur la fin et méritait de mourir bêtement. Avec lui devrait s'effacer une intrigue quelque peu embarrassante sur le long terme. Skyler méritait mieux cette saison, et je m'attendais vraiment à mieux.

   J'avais également fondé beaucoup d'espoir en Hank et j'ai été souvent déçu mais la saison 6 -la dernière- devrait lui offrir enfin le rôle qu'il a tant mérité. Il se pourrait bien que le plus grand ennemi de Walt dans les derniers souffles de la série soit Hank. A moins que son plus grand ennemi soit lui-même. Son égo démesuré pourrait le mener à sa perte. Je m'atttends tout de même à ce qu'il y ait quelqu'un encore au-dessus de Gus, parce que ça marche toujours comme ça et Walt ne peut pas s'en tirer aussi facilement. Et puis on ne sait toujours pas qui est Gus au Chili, si ce n'est quelqu'un d'important. Il a beau être mort, on devrait encore entendre parler de lui un bon moment. Sa disparition va en plus forcément prouver la théorie de Hank et cela devrait lui permettre de mener son enquête pour trouver Heisenberg avec toutes les chances de son coté et de plus grands moyens à l'avenir. Au péril de sa vie ? Arrivera un moment où Walt n'aura pas d'autres choix que de l'éliminer... Evidemment, Saul aura un rôle important à jouer car il est au courant d'absolument tout; et, dans une moindre mesure, Mike, totalement absent des derniers épisodes, devrait venir s'ajouter aux alliés de Walt et Jesse et je m'en réjouis !

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// Bilan // La saison 4 de Breaking Bad, plus encore que la précédente, n'aura cessé de souffler le chaud et le froid, entre de longues scènes interminables pas toujours indispensables et d'incroyables passages d'une intensité rare qui vous nouent le ventre et vous ruinent les ongles des mains. La première partie était laborieuse, souvent ennuyeuse, tandis que la seconde était bien plus forte et passionnante, atteingnant son paroxysme avec l'épisode flashback sur Gus, le suivant et le parfait Salud. Le final, bien que brillant, n'a pas atteint ce niveau de perfection, peut-être parce qu'il n'a pas véritablement su nous prendre par surprise. Les scénaristes ont désormais toutes les cartes en main pour faire de la sixième et dernière saison un chef d'oeuvre. Après être tombé extrêmement bas, Walt est fin prêt à monter au plus haut, avant de retomber, probablement, encore plus bas.

18 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 05]

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Love, Loss & Legacy // 9 970 000 tlsp.

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    J'exige que Catherine Avery, mère de Jackson, devienne si ce n'est un personnage régulier en tous cas un personnage récurrent de Grey's Anatomy ! Il n'est jamais aisé, au bout de huit saisons, de parvenir à créer de nouveaux personnages de passage forts. Les deux prétendants de Bailey, Ben et Eli, en sont d'ailleurs de bien mauvais exemples, ou encore le Dr Stark, actuellement porté disparu. On pourrait la définir comme une version d'Ellis Grey souriante et optimiste. On a même du mal à comprendre par moment pourquoi son fils semble tant lui en vouloir. Elle n'a pas l'air bien méchante. Exigeante, elle l'a sans doute été. Dure également. Mais quand on voit là où Jackson en est aujourd'hui, on ne peut que lui donner raison. Elle a cru en lui et elle a eu raison. Envahissante ? C'est certainement là que réside le plus gros problème entre le fils et sa mère. Aucun femme ne trouve grâce à ses yeux. Aucune ne peut être à la hauteur. Est-ce que Lexie le sera ? Il faudra attendre pour le savoir puisqu'elle est partie en voyage. Jamais personne ne part en vacances dans Grey's Anatomy ! C'est pourtant connu ça... On peut quand même s'estimer heureux d'avoir croisé Chyler Leigh l'espace de quelques secondes ! Puis c'était marrant d'entendre parler d'elle sans arrêt au cours de l'épisode mais de ne jamais la voir. Catherine Avery n'a pas simplement illuminé l'épisode de sa présence, elle a aussi permis de faire avancer plusieurs intrigues, sans compter évidemment l'aprofondissement tant attendu du personnage de Jackson qu'elle ne pouvait qu'apporter. C'est malin de ne pas l'avoir limitée à ça.

   Elle va donc remettre sur le devant de la scène le triangle amoureux Jackson/Lexie/Mark, ce que l'on ne réclamait pas à corps et à cris pour être franc mais si l'histoire pouvait enfin être réglée une bonne fois pour toute... Et puis son passé avec April a permis de relancer la question de la virginité de la jeune médecin. Il serait effectivement temps qu'elle voit le loup et autrement que sur une table d'opération. Le grand cas médical du jour -une transplantation de pénis !- sonnait d'ailleurs très Grey's Anatomy des débuts. C'était agréable: drôle forcément un peu, émouvant aussi mais sans virer dans le pathos, et super tendu (sans mauvais jeu de mot). Une jolie réussite ! On peut remercier Catherine Avery, dont les intéractions avec les autres personnages semblaient parfaitement naturelles, pas forcées, que ce soit avec Mark, Richard, April... Bref, vous l'aurez compris : enthousiaste je suis !

   Il s'est tout de même passé deux-trois choses en dehors de Mme Avery et notamment le retour de Zola au Seattle Grace mais pas forcément de la manière que l'on avait imaginé. En fait si : c'était une évidence que les soucis de santé du bébé allaient revenir sur le tapis rapidement et le timing était ici parfait ! Dans l'adversité, Meredith et Derek se rapprochent encore un peu plus et partagent à nouveau une intimité même si la souffrance domine les deux amoureux. Je suppose que Zola ne va plus tarder à retrouver son chaleureux foyer maintenant. Espérons que les retrouvailles soient à la hauteur de la séparation ! En en parlant de séparation, rien ne va plus pour Miranda qui jette son "toy boy" Eli non pas parce que Ben est revenu dans sa vie mais parce qu'elle ne se sent pas en phase avec elle-même. Moi, ce que je crois c'est que Bailey ne s'est jamais remise de son divorce avec Tucker et fuit désormais l'engagement quelque soit l'opportunité amoureuse qui se présente. Elle en a eu deux et elle les a faites foirer. Les garçons en question ne sont pas à blâmer, ils ont fait de leur mieux. Eli est resté classe jusqu'au bout, ce qui nous fait d'autant plus le regretter surtout qu'il n'a jamais véritablement été exploité scénaristiquement parlant. Les scénaristes semblent être du coté de Ben, qui va vraisemblablement construire un futur avec Miranda, qu'elle le veuille ou non. Pour l'instant elle ne le veut pas, ou se refuse de le vouloir, mais elle ne résistera certainement pas bien longtemps. Ces histoires ne sont pas forcément passionnantes ni bouleversantes mais elles vont à ravir à Chandra Wilson. Sinon, Henry et Teddy ont emmenagé ensemble mais les auteurs n'ont pas vraiment pris la peine de s'étendre sur le sujet et c'est regrettable. Les scènes se déroulant en dehors des murs de l'hôpital sont souvent excellentes, j'aurais bien aimé que l'on participe à la fête...

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// Bilan // Energique et bien écrit, Love, Loss & Legacy s'inscrit dans la tradition Grey's Anatomyenne avec ce qu'elle peut avoir de plus entrainant et d'efficace. 

17 octobre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 14 Octobre 2011]

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Au programme cette semaine : Les "in" et les "out" de la rentrée : Playboy Club, Free Agents, 2 Broke Girls, Whitney, Up All Night... - Les Simpson sont immortels - La famille Bluth d'Arrested Development va enfin revenir ! - La famille Gallagher reprend du service - Des nouvelles du spin-off de Bones et de Game Of Thrones - La saison 2 de Braquo, c'est pour bientôt... - Rencontre au MIPCOM avec Fran Drescher, l'ancienne Nounou d'enfer, Kristen Johnston et Ashley Judd - L'auteur des romans Dexter nous tease sur le prochain opus... et la voix de votre serviteur !

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19 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 04]

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School Of Hard Knocks // 8 240 000 tlsp.

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    Lorsque j'implorais la semaine dernière les scénaristes de Desperate Housewives de fêter cette dernière saison en faisant revenir quelques anciens de la série, ce n'est pas vraiment Danielle, l'horrible et odieuse fille de Bree, que j'avais en tête. A vrai dire, je n'ai pas pensé à elle une seule seconde. En voyant le nom de Joy Lauren apparaître à l'écran en début d'épisode j'ai donc poussé un soupir. Et puis j'ai pensé à Julie, la niaise, et je me suis dis que Danielle, c'était pas si terrible que ça. En fait, au fond de moi, je crois que je l'aime bien cette peste. Elle était agaçante au début et elle n'arrivait pas à la cheville de son frère Andrew, mais quand elle a commencé à apparaître moins elle est devenue bien plus supportable et les auteurs ont su l'utiliser à bon escient. C'était à nouveau le cas pour cet ultime (?) retour en guise de grand pardon. La mécanique est ultra rôdée et super prévisible mais le nouveau business coquin de Danielle nous a reservé de bons moments de rigolade avec une Bree super en forme. Il n'en fallait pas plus !

   J'aurais presque pu en dire autrant de l'intrigue bouche-trou de Gaby. Presque. J'étais même à deux doigts de le faire. C'est vrai que c'était drôle, c'est vrai que le personnage n'a pas perdu de sa fraîcheur -quand il s'agit de nous faire marrer en tous cas- et c'est vrai que le thème du conseil des parents d'élève n'avait pas encore été abordé sous cet angle. Mais Lynette a quand même eu pas mal de storylines de ce type par le passé, souvent réussies d'ailleurs. Gaby n'y a rien apporté de plus, Juanita n'a servi à rien et j'avais même un peu de peine pour elle au bout du compte. C'est quand même elle qui souffre le plus dans cette histoire et c'est à peine évoqué. Alors je ne veux pas non plus trop intellectualiser ce qui ne devrait pas l'être mais je ne peux pas m'en empêcher parfois. Et puis au-delà de ça, Suburgatory a traité du même sujet dans son épisode 3 et c'était beaucoup plus rafraîchissant et original ! 

   Chez Lynette, on peut compter sur l'amie Renee pour détendre l'atmopshère car, pour le moment, la mégère blonde et son éternelle chemise sale n'ont plus du tout le coeur à rire. En effet, Tom a déjà retrouvé chaussure à son pied. Et elle n'est même pas jeune et idiote : elle est du même âge que lui et médecin ! C'est le petit twist sympa qu'on voyait légèrement venir mais qui fonctionne quand même. L'émotion prend le dessus au final, comme toujours, et on se laisse forcément toucher aussi pénible soit devenue Lynette et aussi inintéressant soit resté Tom. Tiens, d'ailleurs, il habite à Melrose Place maintenant ! Sort Of. Ce que j'aurai aimé à ce propos, c'est que Laura Leighton, la femme de Doug Savant dans la vie et l'une des meilleures amies de Marc Cherry, joue enfin dans Desperate et pourquoi pas la nouvelle petite amie de Tom. Je ne comprends pas pourquoi ça ne s'est jamais fait... Dommage. 

   Bon et puis il y a Susan sinon, qui se remet à la peinture de façon à exprimer toute sa rage. Très bien, elle a trouvé son truc à elle pour vivre au mieux le secret : qu'on passe à autre chose la concernant ! Cela devient lourd. A l'entendre, on croirait que c'est elle qui l'a tué le pervers, de ses propres mains ! Faut arrêter : elle a "juste" couvert sa pote. C'est considéré comme un crime, certes, mais ce n'est pas non plus la fin du monde. Comme d'hab', ce cher Mike n'est d'aucune utilité alors qu'il avait l'occasion d'intervenir puisque le sujet le touche plus que jamais. Mais non, il se contente simplement de pardonner. En gros, le cliffhanger de l'épisode précédent est déjà oublié. Le nouveau est nettement plus prometteur : Chuck va pouvoir s'attaquer au cas du père Solis. Il est le premier sur la liste de ses prochaines investigations. A ce stade de la saison, soit il fait rapidement chou blanc soit les auteurs font traîner son enquête en longueur. La perspective n'est donc pas super excitante quand on regarde bien mais peut-être que l'effet dernière saison permettra quelques excentricités... 

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// Bilan // Facile en tous points, désespérement classique, cet épisode est correct parce qu'il parvient, malgré tous ses handicaps, à être drôle. 

23 octobre 2011

Dexter [6x 02 & 6x 03]

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Once Upon A Time... // Smokey And The Bandit

1 710 000 tlsp. // 1 500 000 tlsp.

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   Alors que le Season Premiere nous avait plongé avec humour dans le quotidien de Dexter, entre ses obligations de papa, son métier et ses activités criminelles nocturnes, tout en introduisant le grand thème de la saison -la religion- et le nouveau fil rouge, le second épisode se penche davantage sur Debra, à l'aube d'une nouvelle vie. Exit Quinn : sa demande en mariage a provoqué chez elle tout l'inverse de l'effet escompté. Pas tellement étonnant de sa part, on lui en aurait même voulu si elle avait accepté. Debra n'est pas le genre de femme qui se laisse mettre si facilement la bague au doigt. Et Quinn n'est d'ailleurs pas le genre de mec à chercher à se faire mettre la corde au cou. Elle l'avait changé : il reprend vite ses mauvaises habitudes dans d'autres bras. N'ayant jamais apprécié ce personnage, je ne lui souhaite évidemment que du mal. Qu'il soit encore vivant est déjà bien assez révoltant dans une telle série ! Est-ce que les scénaristes sont allés trop loin en transformant Deb en nouvelle lieutenant de la police de Miami ? On peut dire déjà que l'effet de surprise est réussi puisque tout portait à croire que ce serait Batista qui obtiendrait le poste. C'était même présenté comme un fait établi, la question ne se posait même pas. Mais les relations entre Laguerta et Matthews sont venues tout compliquer et, ma foi, l'idée a beau être saugrenue, je suis prêt à l'embrasser. Debra manquera certainement sur le terrain mais elle pourrait apporter une nouvelle dynamique intéressante au sein du commissariat. Je n'ai rien contre la stagiaire de Masuka, bien au contraire, mais on ne peut pas compter sur elle sur le long terme pour révolutionner la série ! Elle fait office d'amusante distraction. On peut par contre en attendre davantage du remplaçant de Deb au sein des enquêteurs. En une seule scène, il en impose déjà !

   Dexter n'est tout de même pas mis sur le carreau malgré les frasques de sa soeur, souvent traitées avec légéreté et humour, et se retrouve donc à chasser un certain Brother Sam, incarné par Mos Def (la valse des guest-stars ne fait que commencer). Notre héros va se rendre compte à mi-parcours que l'homme s'est repenti et qu'il n'a plus vraiment de raisons de le tuer... pour le moment. Vu l'insistance avec laquelle le personnage est introduit, tout en nuances, nul doute qu'on le reverra plus amplement et là, peut-être Dexter trouvera une bonne raison de passer à l'acte. Il trouve du coup pour l'heure une autre victime à qui il réserve un sort somme toute assez classique. Décevant. De toute façon, il n'a qu'une hâte : retrouver son fils pour lui inventer une dernière histoire... Cute. La métaphore des contes est un artifice peu pertinent dans cet épisode mais cela permet à la narration d'être moins monotone. Pas comme dans l'épisode suivant quoi...

   Dexter s'est déjà posé la question -légitime- de la pérénité de son hobby. Il se la repose à nouveau lorsqu'il est confronté à un serial killer à la retraite qui coule des jours pas très heureux dans un paradis pour vieux made in Miami. La petite différence aujourd'hui, c'est qu'il est père et qu'il craint que son fils ne découvre un jour son secret, à sa mort ou avant. Peut-être que la série se terminera par sa retraite criminelle à lui... En attendant, il parvient évidemment à massacrer ce vieux monsieur qui n'a pas perdu son Dark Passenger malgré des années de repos. La routine de la série prend rapidement encore le dessus. On doit alors se tourner vers les grands meurtriers de la saison 6 pour espérer un peu d'action. Ils nous en offrent à leur manière, derrière un épais voile de mystère. Le duo Travis/Gellar est toujours très prometteur mais les auteurs préférent se concentrer pour le moment sur le premier, forcément moins intéressant, afin de garder le meilleur pour la suite. Le Professeur Gellar est donc de plus en plus inquiétant et intriguant mais tant que Dexter ne croisera pas sa route d'une manière ou d'une autre, il faudra ronger notre frein. On a su le faire par le passé et on a souvent été récompensé...

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// Bilan // Dexter parvient toujours à capter notre attention çà et là mais surtout grâce à quelques intrigues parallèles qui sortent un peu de l'ordinaire car du coté du héros, les scénaristes sont en mode repeat et se reposent sur notre attachement à lui. Les saisons de la série mettent toujours du temps à démarrer, cela fait partie du rituel !

25 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 06]

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Poker Face // 9 540 000 tlsp.

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    Le thème de cet épisode intitulé Poker Face est intéressant : souvent, dans la vie, on préfère se voiler la face, repousser les échéances parce que le conflit fait peur, parce que le conflit fait mal, parce que le conflit peut amener loin dans le rancoeur et le ressentiment et que l'on n'en ressort jamais totalement indemne malgré le soulagement que cela peut procurer sur le moment. Nos héros vont donc choisir de ne pas se parler, de toujours dédramatiser en espérant vivre enfin une journée normale, sans bouleversements, sans heurts. L'entreprise était donc fichue d'avance : comment retenir notre attention quand il ne se passe pas grand chose ? Que serait Grey's Anatomy sans ses grands discours, ses larmichettes, ses moments de complicité ? Une série médicale bien fichue mais ennuyeuse. C'est exactement ce qu'est cet épisode : bien fichu mais ennuyeux.

   Je ne sais pas si le retour en force des cas médicaux en ce début de saison est un choix délibéré pour cacher d'autres faiblesses ou le simple désir de revenir aux fondamentaux mais, au bout de huit saisons, il est nécessaire que les scénaristes comprennent que si les patients qui nous sont présentés ne sont pas attachants d'une façon ou d'une autre alors c'est inutile de leur accorder plus de temps d'antenne. Franchement, le papy fringuant de Karev m'a amusé dans sa première scène mais tout le reste le concernant était royalement chiant. Le patient de Callie et Cristina aurait pu être super intéressant mais il a vite été réduit aux engueulades répétitives de ses parents. Cela illustrait très bien le propos de l'épisode mais on en attendait forcément plus. Quant aux recherches de Bailey avec April et leurs souris, elles m'emmerdent profondément ! On nous a imposé cette intrigue sans intérêt tout à coup, on veut en faire un grand arc de la saison alors qu'il n'y a visiblement rien à en dire ! Je ne vois pas où ils veulent en venir. Alors oui, là encore, c'était marrant par moment et c'est devenu un peu plus intéressant lorsque Meredith est entrée en scène mais il n'y a rien sur quoi on puisse vraiment s'accrocher... 

   Miracle : Lexie est enfin de retour ! Mais depuis quand Derek la déteste au juste ? Pas compris. Awkward April a encore fait des siennes. Moi, je suis client, mais je sais que c'est loin d'être le cas de tout le monde. Je ne sais pas si elle réussira à se faire aimer par ses collègues et par les téléspectateurs un jour mais je la soutiendrais jusqu'au bout ! Sa lente évolution m'amuse et Sarah Drew a l'air de bien s'éclater. Cela dit, j'espère qu'à un moment donné, les auteurs traiteront ce sujet d'un point de vue moins léger, plus dramatique. Cette fille a quand même de vrais problèmes qui la handicapent. Ce serait bien d'en parler avec justesse et émotion. Le trio Callie/Mark/Arizona a été très en retrait depuis la rentrée et il semblerait que l'on se penche sur leur cas à partir de maintenant. Les deux mamans retrouvent enfin un semblant de vie conjugale pendant que le papa joue au baby-sitter. Il a besoin de tirer son coup, clairement, mais personne dans les parages ne peut actuellement devenir sa partenaire de jeu. Un nouveau personnage féminin ne devrait donc pas tarder à faire son apparition... Les quelques interventions de Richard au sein du couple Cristina/Owen m'ont bien fait marrer. Le chief n'a jamais été aussi bon que depuis qu'il n'est plus chief !

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// Bilan // Chaque saison depuis deux-trois saisons, on a droit à deux-trois épisodes hyper médicaux où les frasques des héros sont mises entre parenthèses pour privilégier la médecine. Ce sont souvent les moins bons car ils ne correspondent absolument pas à nos attentes. On dirait qu'il ne sont que des alibis pour prouver à qui veut l'entendre que Grey's Anatomy malgré les coucheries et les bonnes blagues, c'est bel et bien une série médicale ! Wake Up : personne ne la regarde pour ça, personne !

19 mai 2010

Nurse Jackie [2x 07]

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Silly String // 74o ooo tlsp.

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  Après les faiblesses du précédent épisode, il est bon de retrouver une Jackie en grande forme. Enfin, façon de parler. Elle n'est pas du tout dans son assiette et c'est justement ce qui nous intéresse. Pour la première fois il me semble, on assiste à une sévère dispute entre Kevin et elle qui ne restera sans doute pas sans conséquences. Si c'est le cas, ce serait décevant. Le schéma a le mérite de ne pas être trop classique puisque le couple est atypique (quoique de moins en moins, les moeurs évoluent) : c'est Kevin qui "fait la femme" et Jackie qui "fait l'homme". Comprendre par là que c'est Kevin qui reste à la maison pour s'occuper des enfants et c'est Jackie qui bosse comme une tarée. Et cette situation ne peut visiblement plus durer. Se dirige-t-on vers une séparation ? Je l'espère. Ca fera bouger un peu les choses. Cela dit, Eddie me gave. Je n'ai pas spécialement envie de la voir à plein-temps avec lui. L'idéal serait qu'un troisième homme fasse éruption dans sa vie. Ca nous changerait un peu et elle aussi... En tous cas, belle prestation d'Edie Falco et Dominic Fumusa. J'avais quelques réserves sur le talent de ce dernier et il m'a plus que convaincu sur ce coup-là. Et au-delà de ça, ça fait plaisir de voir Kevin se rebeller un peu, bon sang !

   Il s'est passé pas mal de choses au All Saints cette semaine, à commencer par la venue de la petite-amie du Dr O'Hara. On nous a tracé un léger parallèle entre sa situation à elle et celle de Jackie puisque dans les deux cas, il y a tromperie. Eleanor est plus ou moins au courant et fait semblant que ça ne l'atteint pas. Mais... ça l'atteint sérieusement. Vois pas trop l'intérêt de tout ça mais c'est typique de Nurse Jackie, on est habitué maintenant ! Pendant ce temps, une patiente ô combien importante est admise à l'hôpital. L'occasion de retrouver l'actrice Barbara Barrie (Susan ! ) parfaite dans ce rôle de vieille emmerdeuse friquée qui se croit tout permis ! Même le droit de douter des capacités du Dr Twitter ! C'était franchement très drôle, surtout à partir du moment où il lui tâte les seins et que Gloria arrive... Zoey m'a fait bien rire aussi avec sa mission secrète. Elle est irrésistible. Mais ce qu'elle a pris comme melon ! On se demande bien encore pourquoi...   

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// Bilan // Un épisode complet de Nurse Jackie avec tout ce qu'il faut d'humour et de coups de sang.

1 juillet 2010

Breaking Bad [3x 09]

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Kafkaesque // 1 61o ooo tlsp.

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  Kafkaesque ou l'épisode de la métamorphose. On croyait connaître les personnages de Breaking Bad par coeur mais ils réussissent pourtant encore à nous surprendre et à changer la donne. A force d'erreurs, j'ai fini par sous-estimer Walt. J'étais donc heureux de constater qu'il a tout compris au petit jeu de Gus. Cela fait de lui un adversaire et/ou un allié de taille. Walt donnait l'impression depuis quelques temps de ne plus faire le poids. La scène entre Gus et Walt était donc intense, sublimée par le jeu parfait des deux acteurs. Je sais que je me répéte mais je ne me lasse pas de l'écrire. La scène suivante était pas mal non plus car elle prouve que, malgré son intelligence et sa force de conviction, Walt reste détruit de l'intérieur, dévasté. Il a failli comettre l'irréparable dans une pulsion incontrôlable particulièrement effrayante. Son rapport à la mort est toujours aussi complexe et fascinant. Il a besoin de la tutoyer régulièrement pour se sentir vivant. Mais à force de la tester, ne prend-il pas le risque de l'embrasser définitivement ? Plus surprenante encore, l'attitude de Skyler, qui n'en finit pas de prendre de l'envergure. Elle n'est plus la femme à qui l'on ment. Elle est bien plus que ça, elle n'est plus dupe. Est-elle prête à renouer avec Walt ? C'est l'impression qu'elle donne. Mais ne veut-elle pas simplement se venger en lui soutirant le maximum d'argent possible ? Ca ne lui ressemble pas vraiment mais tout est possible après tout. En tous cas, elle a désormais tout compris de Walt. Leur couple passé, potentiel, en ressort grandi.

   Jesse s'ennuie toujours et devenir millionnaire n'y change rien. C'est peut-être même ça qui l'ennuie le plus. Il aime l'argent mais il aime le gagner à la sueur de son front. Au fin fond de sa cave, tout est trop routinier et trop facile. Il trouve donc la parade pour prendre un peu de bon temps : il manigance un détournement de méth avec l'aide de ses inénarables complices Badger et Skinny Pete qui, on le sait, feront tout foirer à un moment donné. On le reconnaît bien là, ma foi, le Jesse Pinkman. En revanche, de là à ce qu'il tente de vendre ses produits aux membres de son groupe de parole qui essayent justement de se détourner de la drogue... Ca je ne l'aurais pas imaginé. Je ne le pensais pas aussi dégueulasse. C'est une perspective alléchante.


// Bilan // Un épisode étonnant qui permet de relancer les intrigues vers de nouveaux horizons prometteurs.

3 juillet 2010

Persons Unknown [1x 04]

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Exit One // 2 9oo ooo tlsp.

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   En préambule, je voudrais simplement dire que les petites audiences réalisées par la série m'attristent. Certes, c'est l'été. Certes, c'est NBC. Mais quand même ! Elle mérite mieux. Une fois de plus, ce quatrième épisode m'a conquis. Il a ses faiblesses, je vais y venir tout de suite, mais dans l'ensemble, la fascination reste intacte. Et les images (les filtres ?) sont magnifiques. Au niveau du mauvais donc, le duo Charlie/Bill fait toujours des merveilles. Voilà que le premier décide de faire chanter le second. Comme s'ils n'avaient que ça à faire ! Bon ok, ils s'ennuient comme des rats morts mais sérieusement, ce plan est tellement foireux... J'aurais préféré voir davantage Moira et Graham qui forment un duo plus intéressant. L'intrigue de Tori n'a pas été passionnante sur toute la longueur mais il y a eu de bons passages comme son numéro de charme avec le Night Manager ou ses larmes face à Bill quand elle s'offre à lui (pour faire enrager son père ?) et qu'il refuse ses avances. Tori reste un personnage particulièrement irritant, du fait de son statut de petite fille riche et capricieuse qui est persuadée que tout tourne autour de son nombril. Sa psychologie laisse à désirer et son départ, assez surprenant, est un soulagement. Mais je ne me fais pas de soucis pour elle : on la reverra sûrement d'ici à la fin de la série. Peut-être même qu'elle reviendra dès le prochain épisode ! Va-t-elle être remplacée ? Ca pourrait être mal de faire entrer du sang neuf dans le village.

   La partie la plus prenante de l'épisode, on la doit au duo Janet/Joe dont l'alchimie se fait doucement ressentir. Leur petit road-trip, si on peut appeller ça comme ça, a été marqué par différents événements bien pensés comme le monster truck noir qui écrase tout sur son passage ou le nid d'abeille dans cette jolie petite cabane abandonnée où il n'aurait jamais fallu rentrer. Bien qu'on se doutait qu'ils allaient revenir à la fin à leur point de départ, surtout eux qui sont les deux personnages principaux, je n'ai pas ressenti une seule seconde d'ennuie ou de baisse de rythme. J'aime assez le fait qu'ils ne se soient pas embrassés, voire pire, ça confère à leur relation quelque chose d'inhabituel. Et puis je n'ai pas envie que les gens couchent ensemble dans cette série ! Ca ferait partie de son originalité. Cela dit, c'était le moment ou jamais. Dans le village, ils seront forcément filmés. Un petit mot pour dire que l'enquête à l'extérieure n'avance pas et m'ennuie. Et bien-sûr, concernant le cliffhanger, je dis bravo ! Ca n'est pas totalement surprenant dans le sens où on s'attend à tout dans Persons Unknown et que ce genre de rebondissement est inévitable, mais le révéler si tôt, c'est osé et prometteur. Joe est-il le seul undercover de la bande ?   

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// Bilan // Persons Unknown n'a pas à rougir de cet épisode. Sans certains parasites, on se serait sans doute davantage amusés, mais l'intérêt et le suspense sont toujours très présents.

Votre Note  


4 juillet 2010

Huge [Pilot]

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Hello, I Must Be Going (Pilot) // 2 53o ooo tlsp.

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What About ?

Sept adolescents venant d'horizons différents sont envoyés dans un camp pour les aider à maigrir. C'est en perdant du poids qu'ils vont découvrir qui ils sont vraiment en faisant un premier apprentissage de la vie, à la recherche de l'amitié, de l'amour et de l'estime de soi...

Who's Who ?

La rebelle et touchante héroïne Willamina (ça ne s'invente pas) est interprétée par la multi-talentueuse Nikki Blonsky, star du film Hairspray, vue également dans un épisode d'Ugly Betty. Autour d'elle, d'autres acteurs de poids (le jeu de mot est facile mais trop tentant) : la jolie Hayley Hasselhoff, fille de David, dont c'est le premier rôle à la télévision; Ari Stidham, dont c'est le premier rôle aussi, et Raven Goodwin, Harvey Guillen et Ashley Holliday. Chez les minces représentants du corps professoral, on retrouve Gina Torres, qui est loin d'être une débutante (Alias, 24, Firefly, Angel, Hercule...), et Zander Eckhouse, qui n'est autre que le fils de James Eckhouse, le papa de Brenda et Brandon dans la première version de Beverly Hills 90210.   

So What ?

Huge n'est pas une série pour ados comme les autres. Pour preuve, on la doit à Winnie Holzman, qui n'est rien de moins que la créatrice et productrice de Once & Again : Deuxième Chance et Angela, 15 ans, deux très belles séries, et sa fille Savannah Dooley, dont c'est la première série (elle n'a que 24 ans). Le talent semble avoir été transmis de la mère à la fille car on retrouve en Huge les qualités d'écriture indéniables qui font d'elle une série profonde et émouvante, à mille lieux de tout ce que l'on nous sert actuellement dans le genre, entre Gossip Girl et ses héroïnes anorexiques et toutes celles qui ont suivi en traçant le même sillon. Mais ne vous y trompez pas : les personnages de Huge, bien qu'obèses, ne sont pas pour autant des anges et ne résument pas à leurs coeurs XXL ! D'ailleurs, ils possèdent probablement beaucoup plus de secrets que les gamines de Pretty Little Liars, et des secrets potentiellement plus réalistes et intéressants à découvrir et à creuser. L'héroïne, Will, est presque une anti-héroïne au début de sa présentation. Elle deal de la bouffe dans un camp pour maigrir, refuse de se plier aux règles et ridiculise même certaines de ses petites camarades. Elle aurait pu être détestable mais elle nous montre rapidement que tout ça n'est qu'une façade, un genre qu'elle se donne, et qu'elle vaut nettement mieux que ça. En vérité, derrière son assurance se cache une fragilité et une sensibilité énormes. D'ailleurs, quand elle s'amuse à faire rétrécir le short de sa nouvelle ennemie (qui deviendra sans doute vite sa meilleure-amie), elle ne rira pas du résultat. Comme si elle avait finalement un peu honte de ses actes. Tout ça pour dire que Will a réussi à être infinement touchante en l'espace d'un épisode, et aussi très marrante car elle a une gouaille incroyable ! Nikki Blonsky est définitivement une bonne actrice. Les autres personnages sont moins appronfondis dans ce pilote mais on sent un grand potentiel en chacun d'eux, qu'il s'agisse de la Precious du camp, celle qui se fait vomir après s'être goinfrée de bonbons ou celui qui a craqué sur la belle blonde qui n'est pas si grosse que ça mais qui se sent énorme. Du coté des profs et des surveillants, on risque d'avoir de bonnes surprises comiques. On retient surtout pour le moment la prestation parfaite de Gina Torres en directrice autoritaire mais à l'écoute, certainement parce qu'elle est une ancienne grosse. Une ficelle certes facile mais qui a du sens. Cerise sur le gâteau (bien dégoulinant, Huge oblige): un petit minet qui va motiver les filles à faire du sport ! On lui lance déjà une intrigue amoureuse avec l'une d'entre elles. Ca va un peu vite, c'est vrai, mais n'oublions pas qu'on est sur ABC Family ! J'aurais aimé qu'il s'intéresse naturellement à une fille un peu plus grosse et moins jolie, histoire de vraiment casser les codes.

En gros, Huge a bien des mérites, dont celui de donner la parole à des personnages, et par extension à des acteurs, qui font partie d'une majorité forcément visible aux Etats-Unis et qui sont pourtant absents de la plupart des séries. A coté de ça, l'ambiance "camp de vacances" et les belles émotions qui ressortent dès le pilote sont autant d'éléments qui donnent envie de donner plus qu'une chance à la série ! Malgré le sujet, elle réussit à ne pas être niaise et à ne pas nous ressortir les poncifs habituels dès qu'il s'agit de parler d'obésité. Mine de rien, c'est une belle réussite ! Ah et j'allais oublier : on ne nous abreuve pas de chansons pop à la mode. Incroyable.

// Bonus //

23 juillet 2010

Covert Affairs [Pilot]

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Pilot // 4 88o ooo tlsp.

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What About ?

   Annie Walker, une jeune femme exceptionnelle qui parle pas moins de six langues, est recrutée par la CIA pour résoudre une affaire épineuse. Marquée par une histoire de coeur malheureuse, elle se plonge à corps perdu dans son nouveau job, qui doit rester secret, même auprès de sa famille...

Who's Who ?

Covert Affairs a la particularité de ne pas avoir une seule tête d'affiche inconnue du grand public. Qui s'intéresse un minimum au cinéma et à la télévision connaît ces acteurs plutôt bons dans l'ensemble mais pas exceptionnels. L'héroïne est incarnée par Piper Perabo, dont tout le monde se souvient pour son rôle dans Coyote Girls (Merci M6 -et W9- qui le rediffusent tous les ans aux cotés d'Allumeuses!). C'était il y a dix ans et depuis, elle n'a rien fait de franchement notable hormis Le Prestige et des apparitions dans quelques séries (New York Section Criminelle et Dr. House). Sa co-star n'est autre que Christopher Gorham, qui a enfin trouvé une série qui ne devrait pas se vautrer, à la différence d'Harper's Island, Jake 2.0, Out Of Practice et j'en passe. Leurs patrons sont interprétés par un duo classe composé de Peter Gallagher (le papa Cohen de Newport Beach) et Kari Matchett (Invasion). Mais ce n'est pas tout puisque Sendhil Ramamurthy de Heroes (absent du pilote) et Eion Bailey (Band Of Brothers, Urgences) sont aussi de la partie. A noter la présence en guest d'Anne Dudek (Big Love, Dr. House) dans le rôle de la soeur d'Annie.

So What ?

Si j'avais été fainéant et malhonnête, j'aurais copié-collé mes critiques des pilotes de White Collar et de Royal Pains pour vous parler de Covert Affairs puisqu'elle est fabriquée exactement dans le même moule que toutes les séries d'USA Network désormais. Ah, il est loin le temps où la série phare de cette chaîne c'était... Pacific Blue, le Alerte à Malibu de la police à vélo. Petit récapitulatif des ingrédients made in USA : des personnages beaux, sexy, amusants, plein de second degré et attachants, associés à des scènes d'action efficaces, des pauses romantiques, des intrigues bouclées et une intrigue fil-rouge plus ou moins passionnante. Depuis Burn Notice, ça marche à fond. Alors la chaîne creuse le sillon jusqu'à ce qu'elle l'épuise et elle a sûrement encore un peu de marge. Ca fait vraiment penser aux séries des années 70-80 très divertissantes mais hypra-creuses qu'on a fuit pendant longtemps mais qui reviennent à la mode dans des versions modernisées. C'est typiquement ce qui m'ennuie à la télé, personnellement. Il manque tout de même un ingrédient important : le soleil. On troque les décors dépaysants de Miami dans Burn Notice ou des Hamptons dans Royal Pains contre la grisaille de Washington DC. C'est bête à dire mais ça fait une grosse différence à l'arrivée !

Le pilote de Covert Affairs ne m'a pas ennuyé (malgré sa durée scandaleuse de 1h05) mais je sais parfaitement que je ne pourrais pas la suivre de manière hebdomadaire sans m'endormir à chaque fois. Trop plan-plan, pas assez ambitieux... On ne peut que penser à Alias puisqu'Annie Walker est clairement une sous-Sidney Bristow, avec une Piper Perabo convaincante et qui vaudrait presque Jennifer Garner. Le problème, c'est qu'on nous montre tout de suite tout ce dont elle est capable, les rôles qu'elle peut endosser de la ravissante idiote à la badass. Elle ne sera certainement jamais surprenante. Et elle ne porte même pas de perruques ! La partie "ménagères" avec romance contrariée n'est vraiment pas inspirée. Cela dit, je pensais que le fameux ex d'Annie serait son nouveau collègue et qu'il s'agirait du cliff super prévisible du pilote, et c'est en réalité plus original que ça. De là à dire que ça donne envie d'en savoir plus... euh, non. Pas vraiment. Quant aux personnages secondaires, ils sont sympathiques, notamment celui de Christopher Gorham, mais ça s'arrête là. Ils sont trop familiers. On les connaît par coeur avant même de faire leur rencontre.

En bref, Covert Affairs est peut-être la moins efficace de toutes les séries super efficaces de USA Network. Malgré le charme et la conviction des interprétes, malgré l'humour, c'est trop léger, trop facile. Dispensable donc mais vouée au succès populaire !   

29 juillet 2010

[Saison 2010/2011 - Comédie] 5- Mr. Sunshine/Episodes

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What About ?

Mr. Sunshine - Le directeur d'un stade de San Diego traverse la fameuse crise de la quarantaine...

Episodes - Un couple de scénaristes anglais ayant connu un certain succès en Grande-Bretagne décident de traverser l'Atlantique pour adapter leur série aux Etats-Unis. Leurs premiers pas dans l'industrie de la télévision américaine, dirigée par des financiers et des investisseurs, se révèlent bien plus compliqués qu'ils ne l'avaient prévu. Et comme si cela ne suffisait pas : ils sont forcés de remplacer leur acteur principal par un certain... Matt LeBlanc !

Why ?

Retrouver un ancien Friends, c'est toujours un événement mais ce n'est pas systématiquement un gage de succès et de qualité. On se souvient du retour raté de Courteney Cox avec Dirt, dont on se serait amplement passé et elle aussi, ou encore de son deuxième retour semi-raté avec Cougar Town cette année. On pourrait parler aussi de The Comeback pour Lisa Kudrow, qui était une excellente série mais qui n'avait pas besoin de durer au-delà d'une saison, ou de Studio 60 On The Sunset Strip pour Matthew Perry, aux cotés du grand Aaron Sorkin, qui ne méritait pas d'être un tel bide. Mr. Sunshine a donc pour atout son casting, qui ne se résume pas à Matthew Perry puisqu'on y compte également Allison Janney (A la maison blanche, et c'est la fameuse "Mother" de Lost) et Andrea Anders, bien capables de lui voler la vedette. A vrai dire, c'est déjà le cas dans la bande-annonce, qui n'est par ailleurs pas tellement enthousiasmante. Je prédis à Mr. Sunshine un destin à la Better Off Ted. Autrement dit : une sitcom de bureau de qualité qui n'intéresse malheureusement personne. Mais je me trompe peut-être et je l'espère sincérement. L'option "série ratée qui cartonne" me paraît peu envisageable en revanche.

Du coté d'Episodes, il est plus facile d'être confiant. Matt LeBlanc n'a jamais été mon Friends préféré et je le considère même comme le moins talenteux de tous mais il a un fort capital sympathie, c'est indéniable. De plus, les exigences d'audience de Showtime n'étant pas si élevées, il y a moyen de s'en sortir convenablement. La série en elle-même fait preuve d'originalité dès sa bande-annonce avec ce mélange de fiction et de réalité qui amène à des scènes disons... cocasses et décalées ! Se dirige-t-on vers un deuxième The Comeback ? J'ai bien l'impression. Et ma foi, il y a pire. Un regret toute fois : que la charmante Claire Forlani ait été remplacée dans la série.

// Bonus // Les bandes-annonces :

13 juillet 2010

Breaking Bad [3x 11]

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Abiquiu // 1 32o ooo tlsp.

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   Après un épisode spécial de toute beauté, Breaking Bad fonce la tête la première vers sa fin de saison. Je suppose que l'on nous prépare quelque chose d'énorme mais, pour le moment, difficile de dire ce vers quoi l'on se dirige précisément. Qui va en sortir meurtri ? Hank ? Il est déjà dans un sale état mais on peut toujours faire pire. Ses quelques scènes de l'épisode étaient fortes, vu son état psychologique, mais disons qu'on est un peu en dehors de ce qui nous intéresse vraiment. La chasse à l'homme, le business, tout ça... Il est en colère, il en veut au reste du monde et s'en prend logiquement à la personne qui lui est la plus proche : Marie. Classique et toujours un peu rageant. Mais compréhensible. Pendant ce temps, Skyler se transforme peu à peu en une autre femme. Toujours battante mais prête à défier la loi désormais. Je ne pensais pas que son implication dans les affaires de Walt prendraient tant d'ampleur mais c'est ce que j'ai toujours souhaité et c'est clairement ce qu'il fallait faire avant que le personnage ne devienne antipathique (je sais que beaucoup la trouve antipathique depuis longtemps mais pas moi). Et puis c'est l'occasion pour Anna Gunn de changer un peu de registre et prouver qu'elle est capable de mieux, qu'elle peut tenir tête à un Bryan Cranston sans aucun souci. J'aime ça. Sa rencontre avec Saul est mémorable tant elle l'a mouché en deux secondes. Saul, qui a toujours été amusant tout en étant intelligent, commence à montrer ses limites. Et sa mysoginie ne fait plus aucun doute. Pour lui, si une femme prend part aux magouilles, c'est la ruine assurée ! Personnellement, je crois qu'au contraire Skyler va devenir une alliée de poids.

   Les scénaristes n'ont pas oublié Jesse et lui offre d'ailleurs la scène d'ouverture, qui se trouve être un flashback de la période où Jane était encore en vie. Il en ressort une évidence : Jane était un personnage charismatique et passionnant qui a disparu trop tôt. Mais c'est aussi pour cela que sa mort était si terrible. Aucun regret ! Dans cet épisode, Jesse lui trouve une remplaçante, si l'on peut dire. Il s'agit également d'une ex-droguée et elle ressemble à Jane à bien des niveaux. La petite différence, en attendant d'autres plus grandes, c'est qu'elle a un fils. C'est à partir de ce moment-là que Jesse renonce à l'utiliser pour vendre sa merde. Vous voyez, il n'est pas complètement pourri. Là où ça devient carrément passionnant, c'est quand on apprend qu'elle est liée au meurtre par un enfant survenu en saison 2. On s'en souvient encore tous, c'était particulièrement choquant. Ainsi, une fois de plus, Jesse se dirige vers le chemin le plus dangereux...

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// Bilan // Une mise en place efficace pour une fin de saison que j'espère explosive, histoire d'atteindre le niveau de la saison précédente...

3 août 2010

Weeds [6x 01]

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Thwack (Season Premiere) //

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   Nancy -Bitch- Botwin est de retour comme chaque été ! Mais avec un peu de retard cette année puisque Showtime a eu l'étrange idée d'attendre le mois d'Août pour lancer la sixième saison. Ce sera le 16 Août prochain avec la nouveauté The Big C dont je vous reparlerais évidemment. Comme d'habitude, le Season Premiere est dispo sur le net quelques jours avant. Je me suis jeté dessus parce qu'ils me manquaient tous un peu. Je me souviens pourtant que le dernier épisode de la saison 5 ne donnait pas spécialement envie de revenir malgré un cliffhanger surprenant. Shane tuait Pillar à coup de maillet de criquet ! Quand même ! Conséquence : les Botwin sont en fuite et ce sera visiblement le grand arc de cette saison. On commençait à avoir fait le tour de Renmar et du Mexique, ça ne fera pas de mal de goûter à de nouveaux horizons. On ne peut pas le nier : la série a un don pour se réinventer. Du moins dans l'esprit et dans les décors. Parce que le fond reste toujours le même : Nancy est complètement paumée et accumule les erreurs, en entraînant dans sa chute tous ceux qui l'entourent, enfants, amis et dommages collatéraux.

   Cet épisode assure donc la transition entre l'ancien Weeds et le nouveau Weeds. Il ne se passe rien de très intéressant dans le fond, il s'agit juste de préparer en vitesse le départ mais tout l'intérêt réside comme souvent dans les dialogues et dans la mise en scène. Les premières minutes qui réunissent Nancy, Shane puis Silas sont particulièrement réussies et truculentes. On nage en pleine absurdité tant Shane semble satisfait de son geste et Nancy pas si étonnée. Elle ne prend même pas la peine de lui faire la morale. Elle sait que c'est bien inutile et puis de toute façon la tournure des événements l'arrange bien. C'est ça qui est assez incroyable quand on repense à la saison 1 et ce que sont devenus tous les personnages depuis... Certains sont devenus particulièrement pathétiques, mais c'est ce qui fait leur charme. Les autres, eh bien ils assurent encore même dans l'adversité la plus totale. A partir du moment où Andy apparaît, c'est triste à dire mais l'ambiance est moins bonne. Les répliques sont moins inspirées et on sent que les scénaristes sont pressés d'en finir avec l'histoire Andy/Audra qui est loin d'avoir tenu ses promesses. Lupita me fait bien rire mais elle disparaît mystérieusement en cours de route et tous les autres personnages sont absents, à commencer par Celia, l'excellentissime Celia qui a su le rester malgré tout ce que les scénaristes lui ont fait subir. Je ne me souviens plus très bien de l'état dans lequel on l'avait laissé. Elle s'était transformée en sosie de Nancy je crois et avait décidé d'unir ses forces avec Isabelle, Dean et Doug. Quelque chose comme ça... Il faudra attendre le prochain épisode pour en savoir plus, du moins j'espère. Une chose est sûre : Elizabeth Perkins a lâchement quitté la série et ne devrait pas apparaître cette saison. Elle va laisser un grand vide et c'est là ma plus grande crainte quant à cette saison 6...


// Bilan // Weeds revient en bonne forme avec une Mary-Louise Parker toujours au top en femme éternellement dépassée par les événements. La saison 6 est synonyme de nombreux points d'interrogation et ce n'est pas dans ce Season Premiere que l'on trouve la moindre réponse. Qu'importe, on s'amuse beaucoup !

20 juillet 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 12- Hawaii Five-O

Pendant six semaines, découvrez mes classements des nouveautés dramas et comédies de la saison prochaine que j'attends le plus.

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What About ?

  Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l'assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l'unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaï.

Why Not ?

A la base, Hawaii Five-O correspond un peu à tout ce que je déteste : c'est avant tout une série policière, de CBS qui plus est, donc avec des éléments feuilletonnants a priori peu nombreux et peu consistants. C'est un remake d'une série des années 70 et l'idée même de la faire renaître laisse à désirer. Etait-ce bien nécessaire ? Ca ne plaira pas aux nostalgiques de la série originale qui n'y trouveront pas leur compte et ça rebutera les jeunes, malgré les efforts de la chaîne, qui risquent de la trouver ringarde par essence. Pour autant, elle fait figure de favorite pour la saison prochaine... 

Why ?

Le pilote est, paraît-il, très réussi et très efficace. La presse américaine le dit, les services acquisition des grandes chaînes françaises aussi... C'est que ça doit être vrai ! Cela dit, l'efficacité sans âme, c'est pas pour moi. Hawaii Five-O a pour elle de beaux avantages et c'est précisément ceux-là qui me rendent enthousiasTe de voir au moins le pilote, et la suite si je suis convaincu. D'abord coté production, on retrouve pas moins que les créateurs de Fringe, également scénaristes d'Alias et du Star Trek de J.J. Abrams : Roberto Orci et Alex Kurtzman. Je suis curieux de voir comment ils ont pu se lancer dans quelque chose de très différent de leurs travaux précédents. Ensuite, la série sera tournée en décors naturels à Hawaii et ça, forcément, en grand fan de Lost que je suis, ça me rendra nostalgique à coup-sûr. Et puis le casting, quand même, n'est pas si dégueulasse. En parlant de Lost, on y retrouvera Daniel Dae Kim (Jin). Certainement pas mon acteur préféré mais je prendrais du plaisir à le revoir, c'est certain. Scott Caan et Grace Park inspirent la sympathie. Quant à Alex O'Loughlin, malgré ses deux échecs précédents, je suis comme CBS : je crois en lui ! Parce qu'il est sublime oui, essentiellement. Ca ne fera jamais mal aux yeux de le contempler pendant 42 minutes. Et puis en guest, on retrouvera de temps à autres Jean Smart. Et je l'adore !

So What ?

Hawaii Five-O s'annonce fun et sympathique. Etant donné qu'elle a de grandes chances de devenir LE Hit de la saison prochaine, je suis aux aguets.

// Bonus // Le générique !

5 août 2010

[Saison 2010/2011 - Comédie] 4- Better With You/Happy Endings

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What About ?

Better With You - Deux sœurs sont chacune à un stade différent de leur vie sentimentale. La première est heureuse, épanouie grâce à une relation de longue durée. L'autre vient de tomber enceinte, précipitant son mariage avec son petit-ami...

Happy Endings - Comment un groupe d'amis peut-il résister à la séparation de deux d'entre eux le jour de leur mariage au pied de l'autel ?

Why ?

Cette année, les comédies de couples et de potes (et parfois les deux en même temps) reviennent en force. Bien-sûr, toutes les chaînes espérent secrétement avoir trouvé le nouveau Friends. Faut pas le dire trop fort, ça porte la poisse ! Mais l'envie est clairement là. Alors j'aurais pu vous parler de Friends With Benefits (NBC), Perfect Couples (NBC) et Mixed Signals (FOX), qui entrent toutes dans cette catégorie, mais leurs chances de survie sont tellement minces qu'il vaut mieux passer sous silence leur existence dès maintenant. En plus, elles ne seront diffusées qu'à la mi-saison. On a bien le temps de voir venir !

Celles d'ABC ont l'avantage certain d'avoir pour compagnons Modern Family, le succès d'estime de la saison dernière, et The Middle, qui n'a pas à rougir ni de sa qualité ni de ses performances. Better With You aura la chance d'être coincée en sandwich entre les deux sitcoms. Si elle ne marche pas là, elle ne marchera nulle part ! J'avoue que je suis irrémédiablement attiré par cette série depuis que le projet a été annoncé il y a plusieurs mois maintenant. Y'a des trucs qu'on sent bien, comme ça, sans trop pouvoir l'expliqué. Le casting m'a conforté dans mon idée dans le sens où Jennifer Finnigan et Joanna Garcia ne sont certainement pas de grandes actrices mais elles sont pétillantes et jolies, soit les qualités principales requises quand on joue dans une sitcom. J'allais oublier l'adjectif "drôles" mais à vrai dire, ça tient plus aux scénaristes qu'à elles. Au casting, on retrouve également Josh Cooke, qui est un sacré poissard avec pas mal de séries annulées à son actif, mais qui formait un très bon duo avec Jennifer Finnigan en 2005 dans la courte mais bonne Committed. L'alchimie ne devrait pas avoir disparu. Et puis Debra Jo Rupp (Kitty dans 70's Show) en duo avec Kurt Fuller : je crois que c'est une évidence. Ils ne peuvent qu'être drôles ensemble puisqu'ils le sont séparément systématiquement. A mi chemin entre la comédie de couples et la comédie familiale, la série a ses chances de convaincre le public. Ce qui risque peut-être de la desservir, c'est son format classique multi-caméras avec tournage en public et rires en boîte.

Quant à Happy Endings, difficile de parier sur son destin puisqu'elle ne sera diffusée qu'à partir de la mi-saison dans une case encore inconnue (mais en remplacement de Cougar Town, ce serait vachement bien). Du coté du casting, rien de flamboyant, il faut bien l'admettre. Un des frères Wayans, le pauvre Zachary Knighton qui n'était pas très bon dans FlashForward, les deux blondes Elisha Cuthbert, fille de Jack Bauer dans 24 quand même, et Eliza Coupe, vue l'année dernière dans l'ultime saison de Scrubs... Au niveau de l'histoire, rien qui soit d'une grande originalité non plus. Vous allez me dire, qu'est-ce que fout la série dans le classement alors ? Eh bien le trailer m'a fait rire, même si on doit y voir tous les meilleurs gags du pilote. Il y a donc à mon avis un certain potentiel. A voir si ça peut tenir sur la longueur et si la bande-annonce n'est pas trompeuse...

// Bonus // Les trailers :

10 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 9- Game Of Thrones

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What About ?

Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l'équilibre des saisons. Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume de Winterfell, appartenant aux Starks, une famille controversée que de nombreux ennemis veulent détrôner. Soldats et sorciers, manants et assassins unissent leurs forces dans une bataille aux rebondissements et aux trahisons multiples...

Why ?

Heroïc-fantasy. Voilà un genre qui ne me plaît pas du tout. Aux dirigeants de HBO non plus, de leur propre aveu tout récemment. Il faut dire qu'en la matière, la dernière née n'est autre que Legend Of The Seeker, une série super cheap annulée au bout de deux saisons. Un supplice pour qui aime vraiment la télévision. Elle était même pire que ses aînées Hercule et Xéna, loin d'être des chef d'oeuvres elles aussi. On pourrait également classer dans cette catégorie l'horrible Spartacus : Cul et Sang et son futur spin-off, les godes dans l'arêne. En clair, Game Of Thrones part avec un gros handicap, heureusement rattrapé par tout le reste.

  La série s'appuie d'abord sur un roman qui a passionné les foules : Le Trône de Fer. Je ne l'ai pas lu et ne compte pas le faire pour garder la découverte totale. Peut-être une fois que la série sera finie, si j'ai été convaincu. En tous cas, tous ceux qui l'ont lu sont très enthousiastes et attendent ce projet avec une grande impatience. Ce soulèvement populaire, moi, ça me motive. Et puis HBO bien-sûr. De la part de cette chaîne, on sait non seulement que les moyens seront là mais en plus qu'il y aura du fond. Le spectacle promet d'être beau, impressionnant et subtile. En plus, il n'y actuellement rien de semblable à la télévision. Il n'y a jamais eu d'ailleurs. Un mot sur le casting, pas aussi impressionnant que les autres concoctés par la chaîne mais avec, tout de même : Sean Bean, Lena Headey, Nicolaj Coster-Waldau, Alfie Allen, Peter Dinklage... Là où je me méfie, c'est que j'ai réussi à m'ennuyer devant Le Seigneur des Anneaux (les trois), et pas qu'un peu. Alors aussi bonne pourra être la série, il n'est pas dit que j'apprécie... Rendez-vous au Printemps 2011 !

Et vous, attirés ? Impatients ? 

// Bonus // Très court mais prometteur teaser :

14 août 2010

Rubicon [Pilot & 1x 02]

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Gone In The Teeth (Pilot) // The First Day Of School

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What About ?

Will Travers, un homme hanté par la disparition de sa femme et de son fils lors de l'attaque du World Trade Center, est un brillant analyste pour une agence gouvernementale à New York. Lorsque son patron, qui est aussi son beau-père, meurt dans la collision de deux trains, Will découvre que tout cela n'a rien d'accidentel. Une conspiration, qui pourrait être mondiale, est en marche et il en est malgré lui l'un des pions...

Who's Who ?

Will Travers est incarné par le charismatique James Badge Dale, un habitué des seconds rôles (24, Rescue Me, The Black Donnellys), qui méritait bien qu'on lui fasse confiance, surtout après sa prestation récente dans The Pacific. So I Heard. Il partage l'affiche avec l'inexpressive Jessica Collins (The Nine), l'amusant Dallas Roberts (The L Word), l'amusant mais plus inquiétant Christopher Evan Welch et l'inquiétant tout court Arliss Howard. A noter également la présence imposante de Miranda Richardson (Harry Potter). Rubicon met donc en scène des acteurs peu connus mais qui gagnent à le devenir...

So What ?

  AMC a encore frappé. Après Mad Men (que je regarderai un jour, c'est promis) et l'excellentissime Breaking Bad -on va passer sous silence l'épisode The Prisoner qui n'a pas convaincu tout le monde, loin s'en faut, mais moi oui- la chaîne câblée américaine destinée aux CSP+++ impose son style avec Rubicon. Si les années 60 enfumées et les déserts arides sont loin, la lenteur est leur dénominateur commun. Will et chacun des protagonistes de ce casse-tête pour téléspectateurs avisés traînent le poids de leurs solitudes dans un New York entre ombre et lumière. La mélancolie rampe entre les couloirs froids et les rues sombres. Chaque regard a son importance, chaque silence en dit long. La musique, sublime et rétro, digne des vieux films noirs, souligne majestueusement une ambiance pesante et paranoïaque, presque étouffante. L'art de Will, celui de trouver dans le moindre détail de l'existence et du quotidien un sens caché, un secret, est fascinant tout en laissant perplexe. Et si cette série était trop intelligente pour nous ? Le pilote, nébuleux, a l'élégance de ne pas nous prendre par la main, de nous laisser le choix de suivre ou non Will dans sa quête de vérité, à nos risques et périls. Je mentirais en disant qu'au long de ces deux premiers épisodes, je ne me suis pas ennuyé. Il faut clairement s'accrocher, se laisser porter sans s'effacer, s'impliquer. Puis tenter de rassembler les pièces de ce puzzle qui s'annonce gigantesque à notre rythme et à celui de Will, aussi lent soit-il. Pour l'heure, les pièces sont peu nombreuses et floues. Le suicide qui ouvre l'épisode est à garder à l'esprit à chaque instant. Il est sans doute essentiel. Cette narration à indices et probables fausses pistes me fait penser à un Damages plus ampoulée et moins chaleureux. Je ne dirai pas un mot de plus sur Rubicon. Inutile de palabrer, c'est une série d'envergure qui prendra tout son sens lors de sa conclusion et qui requiert notre plus grande dévotion en attendant. Ca me fait penser à une série culte qui s'est arrêtée récemment mais j'ai perdu son nom... Vous voyez ce que je veux dire ?

// Bonus // Un trailer :

26 juillet 2010

Breaking Bad [3x 13]

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Full Measure (Season Finale) // 1 56o ooo tlsp.

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   Ca me crève le coeur de ne mettre que trois étoiles au final de Breaking Bad, qui reste l'une des meilleures séries actuelles, mais je me dois d'être honnête et fidèle à mon ressenti : comme pour l'épisode précédent, j'ai été déçu. J'en profite pour ne pas remercier ceux qui m'ont assuré que le cliffanger était énorme ! Il est fort et intéressant mais il n'est pas surprenant et il ne vaut pas celui de l'année dernière qui résultait d'un schéma construit tout le long de la saison avec génie. Celui-ci est plus brut, plus direct et souffre aussi de la comparaison avec le cliffhanger précédent qui était limite plus réussi car plus surprenant. Ce qui s'est passé là était inévitable. Les rôles se sont inversés. Jesse n'est plus le bad guy. Sa stupidité l'a souvent amené à faire de mauvais choix, en particulier cette saison, mais au final, c'est à Walt qu'il faut en vouloir. Et puis si l'on remonte dans le temps, si Walt n'avait pas laissé mourir Jane de toute façon, la suite aurait été complètement différente et certainement pas à son avantage. L'évolution des deux personnages est le gros point fort de cet épisode et de cette saison, et l'image finale d'Aaron Paul en larmes, tirant malgré lui, est puissante. C'est indéniable. Tout comme de nombreuses scènes de cet épisode, notamment celles qui incluaient Mike. Cette fin de saison l'a fait monter en puissance et j'espère qu'il sera important en saison 4. En plus, il est un peu responsable de tout ce qui se passe suite à son conseil à Walt d'adopter la Full Measure et non les Half Measures... Gus est très présent aussi, il en impose toujours autant mais il a prouvé qu'il n'était pas infaillible non plus. Il n'aurait pas dû sous-estimer Walt, surtout après ce qu'il a été capable de faire à l'épisode précédent !

    Si ce final doit souffrir de quelque chose, c'est bien de l'absence totale de Hank et de Marie. Enfin surtout de Hank. Il a été tellement important dans la première partie de la saison et tellement inutile dans la deuxième. C'est vraiment dommage. Les scénaristes sont vraiment passés à coté de quelque chose. Ils se rattraperont sans doute plus tard mais je ne peux m'empêcher d'être déçu. Je ne m'étais pas imaginé de scénarios précis, juste qu'il aurait son importance dans le final. De même, après la "montée en grades" de Skyler, je pensais qu'elle aurait à voir avec le cliffhanger de fin de saison. Même pas. Elle n'apparaît quasiment pas. La scène d'ouverture de l'épisode est pas mal mais on se demande bien ce qu'elle vient faire là. Elle aurait plus eu sa place en début de saison, lorsque Walt n'était même pas autorisé à entrer chez lui. J'ai comme l'impression que les scénaristes ne savaient pas trop quoi mettre et se sont rabattus sur la première idée venue. Sinon, ce qu'il faut retenir de l'épisode outre sa fin, c'est bien la scène façon western du début, avec le face à face Walt/Gus en présence de Mike. Ca c'était flippant et intense.

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// Bilan // Le succès critique de Breaking Bad n'est pas monté à la tête de ses auteurs. Cette saison maîtrisée et sans surrenchère particulière en est la preuve. Ils auraient pu en faire des tonnes, ils ont privilégié la cohérence et l'évolution des personnages. Si la première partie de la saison a été particulièrement réussie, étonnante et éprouvante, la deuxième a été plus calme, plus prévisible et moins choquante. La tension a baissé d'un cran. Elle reprendra de plus belle en saison 4, c'est certain. Mais pour l'heure, une petite déception me traverse. La série n'en reste pas moins surlecultante. Vivement l'été 2011 ! Dieu que c'est loin...

19 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Actrice dans une Comédie

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J'ai beau être très content de ce cru 2009/2010, Christina Applegate manque grandement... Non ?

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Dans la catégorie "Meilleur Actrice dans une Comédie" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Toni Collette (United States Of Tara), Edie Falco (Nurse Jackie), Tina Fey (30 Rock), Jane Lynch (Glee), Mary-Louise Parker (Weeds) et Amy Poelher (Parks And Recreation).

Elles auraient pu être nommées également : Jenna Elfman (Accidentally On Purpose), Jayma Mays (Glee), Julia-Louis Dreyfus (Old Christine), Cobie Smulders (How I Met Your Mother)...   

Elles n'avaient pas leur place ici : Kaley Cuoco (The Big Bang Theory), Teri Hatcher (Desperate Housewives), Eva Longoria (Desperate Housewives)...   

24 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Actrice dans un Drama

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Voilà certainement la catégorie que je préfère et aussi celle qui m'a donné le plus de fil à retordre. Un calvaire de faire un choix entre une dizaine d'évidences...

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Dans la catégorie "Meilleure Actrice dans un Drama" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Glenn Close (Damages), Calista Flockhart (Brothers & Sisters), Julianna Margulies (The Good Wife), Katey Sagal (Sons Of Anarchy), Chloé Sevigny (Big Love) et Chandra Wilson (Grey's Anatomy).

Elles auraient pu être nommées aussi : Sally Field (Brothers & Sisters), Rachel Griffiths (Brothers & Sisters), Jeanne Tripplehorn (Big Love), Ginnifer Goodwin (Big Love), Sandra Oh (Grey's Anatomy), Lauren Graham (Parenthood), Connie Britton (Friday Night Lights)...

Les nommer, elles ? Certainement pas : Eliza Dushku (Dollhouse), Katherine Heigl (Grey's Anatomy), Anna Paquin (True Blood)... 

9 août 2010

Persons Unknown [1x 09]

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   Si cet épisode est meilleur que le précédent, sans difficulté, il n'en est pas moins décevant. Bien malgré moi, je crois que j'ai lâché l'affaire. Persons Unknown ne me fascine plus. Quelque chose s'est rompu mais je ne sais pas quoi. Ca vient peut-être du fait que l'on voit de plus en plus tout ce qui se passe derrière le décor du Village et de moins en moins nos héros, dont il n'y a visiblement plus rien à tirer. Cette femme qui semble à la tête de l'organisation (on imagine qu'il y a encore plus important dans la hièrarchie) est une pâle-copie d'une certaine Nina Sharp, que les fans de Fringe connaissent bien. Elle serait rousse, le copiage serait avoué. Le problème, c'est que l'actrice n'est pas très charismatique. Et ce n'est pas en renversant le pauvre café apporté par son assistance qu'elle va réussir à nous glacer le sang... Un autre visage important de la machination apparaît et l'on devrait le cotoyer davantage au moins dans le prochain épisode puisqu'il va prendre la place du Night Manager habituel, tué par Joe. Lui aussi manque un peu de charisme mais je demande à voir... En revanche, Jason Wiles m'a impressionné pour la première fois de la série. Ses pétages de plomb à répétition étaient assez réussis. Et la transformation physique de l'acteur est assez bluffante aussi. Je pense surtout à la scène où il est sur le point de lâcher la main de Janet, alors suspendue dans le vide. A ce moment précis, il était excellent ! Ca a donné de l'intensité à des scènes qui en manquaient grandement.

   Les points faibles ne varient pas : au risque de me répéter, le périple de Renbe et Kat m'a profondément ennuyé. Le summum étant le moment où ils se déclarent leur flamme dans la forêt. J'ai beau avoir un coeur de ménagère, ça m'a semblé bien ridicule. Leur arrivée près du Village n'est pas étonnante. On la sent venir de loin, mais elle a le mérite de relancer l'intérêt. Il reste quatre épisodes pour nous prouver que tout ce chemin parcouru n'était pas inutile.

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// Bilan // J'ai perdu la foi en Persons Unknown mais j'irai bien entendu jusqu'au bout. Ca reste agréable à regarder... 

15 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Second Rôle Féminin dans une Comédie

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Les femmes qui sont à mourir de rire à la télévision sont tellement nombreuses... Autant dire que j'ai galéré ! Je précise que si Betty White n'est pas nommée, c'est parce que Hot In Cleveland a commencé trop tard pour être prise en compte.

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Dans la catégorie "Meilleur Second Rôle Féminin dans une Comédie" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Portia De Rossi (Better Off Ted), Rosemarie De Witt (United States Of Tara), Jane Krakowski (30 Rock), Busy Phillips (Cougar Town), Sofia Vergara (Modern Family) et Merritt Wever (Nurse Jackie).

Elles auraient pu être nommées, ça s'est joué à un éclat de rire près : Elizabeth Perkins (Weeds), Julie Bowen (Modern Family), Jane Adams (Hung), Anne Heche (Hung), Eve Best (Nurse Jackie), Megan Mullally (Party Down) et Madison de la Garza alias Juanita (Desperate Housewives).

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