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Des News En Séries, Le Blog
3 octobre 2011

How To Be A Gentleman [Pilot]

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Pilot // 8 980 000 tlsp.

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What About ?

 Andrew Carlson, chroniqueur dans un journal, est un homme bon, poli et gentil, expert des bonnes manières, bourré de principes, donc quelque peu inadapté au monde moderne. Lorsque son rédacteur en chef lui demande de rendre ses articles plus sexy, il engage une vieille connaissance de l'époque du lycée, Bert Lansing, héritier d'un club de fitness, pour lui apprendre à devenir un "vrai" mec...

Who's Who ?

 Créée par David Hornsby (Philadelphia). Avec David Hornsby, Kevin Dillon (Entourage), Dave Foley, Mary Lynn Rajskub (24), Rhys Darby (Flight Of The Conchords), Nancy Lenehan (Worst Week)...

So What ?

   Je pensais qu'avec Whitney, on avait touché le fond cette année an matière de comédie. Et je le pense toujours d'ailleurs. Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est que How To Be A Gentleman soit aussi mauvaise. Pour aller encore plus loin, je crois me sentir capable de m'infliger un deuxème épisode de la sitcom de NBC. En revanche, il ne me reste pas assez de force pour donner une deuxième chance à celle de CBS.

   Sa médiocrité est d'autant plus embarrassante que les comédiens de Gentleman possèdent une certaine réputation. Je ne suis pas fan du tout d'Entourage mais il parait que Kevin Dillon y est excellent dans le rôle de Johnny Drama, considéré comme culte par certains. Je ne suis pas non plus sensible à l'humour de Philadelphia mais c'est de là que vient le créateur et acteur principal de cette nouveauté. Ils forment un duo mal assorti absolument grotesque. A la limite, Andrew réussit à être amusant dans l'intro -originale- et de temps à autre. Mais alors Bert... C'est le type de personnage que je déteste à la base de toute façon et Kevin Dillon a l'air très à l'aise dans le rôle, comme s'il était vraiment comme ça dans la vie. Mais j'ignore à quel moment il fallait rire à ses interventions, même si le vrai-faux public a tenté de me guider. Les gags le concernant étaient d'une pauvreté abyssale. A la limite, les personnages secondaires réussissent mieux leurs tentatives mais s'ils restent globalement inoffensifs. Je suis assez fan de la mère, Nancy Lenehan étant excellente. Mais elle avait mieux à faire dans Worst Week. Je connais mal Mary Lynn Rajskub mais j'ai une certaine tendresse pour elle. Après avoir fait des guests dans Raising Hope et Modern Family, je trouve ça triste qu'elle se retrouve là-dedans. On ne lui a vraiment rien proposé de mieux ? J'ai du mal à le croire. Avec le peu de matériel offert, elle parvient tout de même à tirer le pilote vers le haut. Quant à Rhys Darby, il est naturellement drôle. Son étrange charisme, sa voix et ses expressions faciales font tout. Les scénaristes se sont reposés sur cela et n'ont pas cherché à lui donner, en plus, de bonnes répliques. Dommage. Et si je ne parle finalement que du casting dans ma critique, c'est parce qu'il n'y a vraiment rien d'autre à dire.

   How To Be A Gentleman est une tromperie de bout en bout : le titre est mensonger, puisque ce n'est pas le gentleman qui inculque les bonnes manières au beauf de service mais le beauf de service qui apprend au gentleman comment gagner en virilité; le casting est enthousiasmant sur le papier mais totalement décevant à l'écran; et le propos... c'est la grande tendance de cette année dans les comédies -quand elles ne sont pas emmenées par des femmes- qui consiste à décrypter l'homme moderne, écrasé par les femmes, qui tente de trouver sa nouvelle place dans la société en bombant du torse, en prétendant qu'il a la plus grosse et en se ridiculisant au bout du compte. Même l'homme des carvernes semblait plus évolué... un propos dépassé et machiste en somme. 

What Chance ?

 Aucune. Avec un lancement encore plus raté que celui de Shit My Dad Says l'an dernier, la sitcom est déjà condamnée. Tant mieux : il faut libérer ces bons acteurs. Ils méritent mieux que ça... Rules Of Engagement va-t-elle encore revenir à la rescousse ?

How ?

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25 octobre 2011

Ringer [1x 05]

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Par UglyFrenchBoy

A Whole New Kind Of Bitch // 1 710 000 tlsp.

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   On peut pardonner beaucoup de choses à Ringer. Au vu de la genèse du projet, de son diffuseur et surtout de son interprète principale (dont l’aura et le capital sympathie sont incommensurables), il est facile de faire abstraction de quelques maladresses. Suite à un récent débat avec Btvs27, celui-ci est venu à la conclusion suivante: « La surconsommation des séries a eu le mauvais effet d’annihiler toute patience aux spectateurs et tout repère. A force de tout voir tout de suite, ils attendent de chaque série la même chose ». Une question se pose alors : qu’attendre de Ringer ? Un thriller efficace ? Pas vraiment. Une série novatrice ? L’originalité n’est pas l’une de ses qualités. Un divertissement de bonne facture ? Il est certes encore trop tôt pour se prononcer, après tout seuls six épisodes ont été diffusés, mais à ce stade, celui-ci a eu moins le mérite de créer une forme de frustration à chaque fin d’épisode. Un bon cliffangher peut-il pour autant pallier des défauts toujours présents ? J’ai décidé d’arrêter de me lamenter chaque semaine sur le dispositif du loft de Siobhan (au moins il a le mérite de rester identique depuis l’épisode 2)  ou de la réalisation et de me concentrer sur d’autres points, à commencer par le contenu…

   Là où le bât blesse c’est l’incohérence de certains éléments importants, et dans le cas suivant un élément presque fondamental. Selon Sarah Michelle Gellar, le script du pilote de Ringer était déjà écrit en 2009. Une série en préparation depuis deux ans et qui repose sur l’usurpation d’identité entre deux jumelles n’a semble-t-il pas prévu de signe distinctif entre les deux sœurs. Il semble évident que tôt ou tard celui-ci aurait été exploité. Les producteurs, eux, assurent que depuis le début un plan sur trois saisons a été élaboré. On ne peut donc être que déçu par cette brûlure au poignet dans un cours de cuisine particulièrement étonnante puisque ni Andrew ni Henry n’ont remarqué son absence au bras de Bridget. Sans compter que cette facilité scénaristique a été totalement improvisée à la dernière minute : le bras droit de Siobhan n’a aucune trace dans ses scènes parisiennes comme l’atteste la capture d’écran ci-dessous…

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   Abstraction faite de cette incohérence, place à l’inconséquence des personnages. Dans ce cinquième épisode, notre chère Bridget doit ainsi faire face à deux nouvelles menaces. En plus de la mafia sur son dos et d’un agent du FBI pour le moins entreprenant, elle doit affronter sa belle-fille, Juliet. Celle que l’on avait laissée dans les bras de sa belle-mère à côté d’une cuvette de toilette (présentée de la sorte la scène peut paraître tout sauf touchante…), revient à la charge plus provocante et indisciplinée que jamais. La raison ? La demoiselle a appris de la bouche de sa mère qu’Andrew avait une liaison avec Siobhan alors qu’ils étaient toujours mariés. Le jeu du « Je te déteste moi non plus » devient lassant surtout quand la résolution du problème se résume à quelques mots, pas forcément convaincants, et surtout déjà formulés. A croire qu’entre le début et la fin de l’épisode Bridget est devenue persuasive puisqu’il en sera de même avec Gemma, la « deuxième menace » donc, désormais au courant de la liaison entre son mari et Siobhan. On notera qu’une relation adultérine de plusieurs années a été découverte seulement deux semaines après l’arrivée de Bridget dans la peau de sa sœur. A croire que le mensonge n’est pas son fort.

   Tout au long de l’épisode, Gemma va changer d’attitude et d’approche. D’abord, elle réfute l’identité de Bridget, puis accepte un déjeuner avec elle avant d’y couper court et de l’envoyer paitre. Puis, se rend à son domicile et lui propose de coucher avec Henry pour prouver son infidélité. Ainsi, elle pourra empêcher son futur ex-mari de toucher le moindre centime ou d’obtenir la garde des enfants (toujours absents à l’écran) puisque les deux tourtereaux avaient prévu une  « infidelity clause » sur leur contrat prénuptial. La rousse s’improvise donc demi-proxénète. Après une première tentative d’excuses vaines, Bridget rencontre son nouveau sponsor. A nouveau un lien est fait entre l’addiction aux substances illicites et sa situation d’usurpation d’identité. Le parallèle n’est pas toujours évident à comprendre, mais le conseil prodigué est: quel que soit le choix à faire, il faut toujours garder sa dignité. Siobhan, elle, ne l’aurait pas appliqué n’hésitant pas à utiliser son corps pour parvenir à ses fins, comme en témoigne ses prouesses parisiennes. Même si on ne sait pas si Bridget fait réellement l’amour avec Andrew, celle-ci ressent, à la différence, des sentiments à son égard. Dans le cas présent, elle décide donc de rester « digne » et refuse le chantage de Gemma. En lieu et place, elle propose de nouvelles excuses, à peu près similaires à celles faites quelques heures auparavant. Curieusement, celles-ci ont l’effet escompté. Gemma renonce… Du moins jusqu’à ce qu’elle apprenne que Henry a été mis au courant de ses intentions. Un cercle sans fin ? Pas vraiment, l’éventuel décès de la jeune femme viendra clore cet épisode. Mais Gemma est-elle vraiment morte ? L’actrice Tara Summers n’étant, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, pas régulière, une réponse affirmative est envisagée. Force est de constater que les scénaristes ont réussi à attiser notre curiosité pour une semaine supplémentaire et le téléspectateur se pose de nouvelles questions. N’est-ce finalement pas là les prémices d’un divertissement réussi ?  

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// Bilan // Toujours des incohérences. Les relations entre les personnages sont souvent mal exploitées. Mais, au milieu de ça, ou du moins à la fin, les scénaristes proposent une nouvelle surprise. La série a au moins le mérite de réussir la plupart de ses cliffanghers. A ce stade, ces ruses permettent de faire abstractions des maladresses. Jusqu’à quand ?

21 octobre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 21 Octobre 2011]

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Au programme cette semaine : Renouvellements, annulations et confirmations en pagaille - La CW nostalgique de Veronica Mars et du Buffyverse - Ryan Phillippe dans la saison 5 de Damages - On répond à vos questions : une convention sur les séries en France & Teen Wolf sur France 4 - Les premières images de Bag Of Bones - Pleins feux sur la saison 2 de "Rookie Blue" en compagnie de Gregory Smith et Charlotte Sullivan - Découvrez The Walken Dead, une BA parodique comme on les aime...

16 mars 2012

Avant-première: Missing [Pilot]

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Pilot // Article publié à l'origine le 14 Octobre 2011

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What About ?

 Une ancienne agent de la CIA dont la vie a été bouleversée par un événement tragique voit le sort la frapper à nouveau dix ans plus tard lorsque son fils disparait dans d'étranges circonstances alors qu'il suit des études à Rome. Commence alors pour elle une course contre la montre dangereuse à travers l'Europe...

Who's Who ?

 Créée par Gregory Poirier (Benjamin Gates, Fausses Rumeurs...) et produite par Gina Matthews (Jake 2.0., The Gates). Avec Ashley Judd (Heat, Le Collectionneur, Double Jeu...), Cliff Curtis (Die Hard 4, Les rois du désert, Training Day, Trauma), Adrianno Giannini (Ocean's Twelve, A la dérive), Sean Bean (Game Of Thrones, Le Seigneur des Anneaux), Nick Eversman, Keith Carradine...

So What ?

   Ce que vous allez lire là, je vous le dis avec fierté mais en toute humilité : c'est de l'EXCLU MONDIALE. J'ai fouiné un peu sur la toile et je n'ai pas encore trouvé d'autres reviews du pilote de Missing à ce jour. La série ne débutera qu'à la mi-saison sur ABC (mais l'été reste encore une option plus qu'envisageable). Le pilote a été projeté en avant-première à une poignée de privilégiés il y a quelques jours lors du MIPCOM (marché international des contenus audiovisuels) à Cannes et j'ai eu la chance d'être de la partie. La première saison, dont le tournage s'est achevé il y a seulement deux semaines, ne comprend que 10 épisodes et c'est certainement l'une des plus grandes forces de la série qui, dès le pilote, ne perd pas de temps pour faire avancer sa trame principale à un rythme effrené. 

   Si je devais classer la série dans une catégorie, je dirais qu'elle est un "thriller d'action" comme on en a peu vu à la télévision jusqu'à maintenant; et si je devais jouer au petit jeu des comparaisons, je dirais qu'elle se rapproche plus de 24 et de Prison Break dans la forme mais sa vraie source d'inspiration, c'est clairement le cinéma d'action des années 90 dont Ashley Judd, l'actrice principale, était justement l'un des visages féminins les plus connus. Plus proche de nous, disons qu'on est assez proche d'un Taken. C'est typiquement le genre de programme qu'il faut regarder en mettant son cerveau au placard, chose que je n'ai pas totalement réussi à faire. Les maladresses et surtout les facilités sont nombreuses au cours de ce premier épisode. L'héroïne tombe par exemple pile sur ce qu'elle cherche lors du visionnage d'une vidéo de surveillance alors que l'événement en question s'est déroulé plusieurs jours plus tôt. Beaucoup de chance... Les scénes de course-poursuites et de combats sont nombreuses. Ashley Judd -enfin sa doublure- fait de la moto à toute vitesse dans les rues de Rome, se fait balancer avec une violence inouïe contre des armoires, assomme un homme, en tue un autre... tout ça en l'espace de quelques minutes ! J'avais très peur que la réalisation soit cheap du fait qu'il s'agisse d'une coproduction et c'est souvent ce qui est arrive malgré les sommes engagées mais mes craintes ont vite été balayées. Tout est convaincant, à défaut d'être bluffant. Absolument rien n'a été tourné en studios avec fonds verts. L'équipe a vraiment sillonné l'Europe, l'idée étant de visiter une ville par épisode sachant que le pilote se déroule déjà entre la capitale italienne et Paris. Tous les décors sont donc naturels, bien filmés et pas trop clichés. Cela change d'un Alias qui ne bougeait pas de Los Angeles (no offense). Ashley Judd -soeur cachée de Katherine Heigl ?- est plutôt bonne, aussi bien quand elle doit courir après les méchants que quand elle doit pleurer, mais les scènes d'émotion restent grossièrement écrites et ça, elle n'y peut rien. Les personnages masculins ont tendance à être trop unidimensionnels et leurs relations avec l'héroïne hyper clichées. 

   Missing aura certainement beaucoup de mal à se faire une place sur ABC car la chaîne ne possède pas d'autres séries équivalentes à l'heure actuelle et le drama s'adresse peut-être à un public plus masculin que d'habitude, mais elle pourrait en tous cas être un divertissement efficace, pas prise de tête et possiblement addictif. 

How ?

8 septembre 2011

Hot In Cleveland [Saison 2]

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Saison 2 // 2 080 000 tlsp. en moyenne

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    Parmi les qualités impérativement requises pour devenir le parfait petit sériphile, il faut assumer tous ses plaisirs, même les plus inavouables, et oublier même le sens du terme "Guilty Pleasure", désormais utilisé à tort et à travers et qui ne signifie donc plus grand chose. Je confesse ainsi sans la moindre once de honte que je prends beaucoup de plaisir non-coupable à suivre les tribulations des colocataires plus du tout has-been de Cleveland. La saison 2 de la sitcom "Numéro 1" du câble, dixit la chaîne TV Land, n'est pas meilleure ou moins bonne que la première. La proposition est la même : on y adhère ou on y adhère pas. En revanche, le succès aidant, on sent que quelques moyens supplémentaires ont été apportés. Concrétement, de nouveaux décors ont été construits (quitte à ne les utiliser qu'une fois) et le budget costumes, botox et maquillage a explosé ! Cela n'empêche pas Hot In Cleveland de rester cheap et ringarde dans l'âme, cela fait partie de son ADN et c'est aussi tout pour cela qu'on l'aime. Tout comme les répliques que l'on sent venir à dix kilomètres...

   A coté des épisodes lambdas, les scénaristes se sont amusés à concocter des épisodes spéciaux mettant en scène les héroïnes dans une ferme amish par exemple, et cela a donné l'un des meilleurs épisodes de la saison, ou en musiciennes et chanteuses pour une "battle of the bands" beaucoup moins réussie. Je me souviens aussi du début de la saison avec Betty White au tribunal puis en prison, avec quelques moments mémorables à la clé. Victoria Chase s'est grimée en "Grand-Mère Elka/Yeta", Melanie a pris quelques cuites tandis que Joy a cherché par tous les moyens à ne pas se faire expulser des Etats-Unis. Les invités se sont à nouveau succédés, parmi lesquels Joe Jonas, dont la confrontation avec Betty White était tout à fait savoureuse, mais aussi Jennifer Love Hewitt, qui formait un sacré duo avec Wendie Malick, une apparition très brève de Mary Tyler Moore pour le clin d'oeil, et quelques autres encore. Le pasteur incarné par Cedric The Entertainer aura peut-être droit à son spin-off. Même si le personnage était effectivement très marrant, je le vois mal faire tenir une sitcom sur ses épaules. Par contre, qu'il revienne régulièrement dans Hot In Cleveland, pourquoi pas ? 

   C'est autour du remariage d'Elka que tournent les derniers épisodes de la saison, une bonne idée qui permet à nouveau d'utiliser un maximum les talents de Betty White, sans qui la série n'aurait certainement pas la même saveur. On a d'ailleurs pu le constater lors de deux épisodes auxquels elle n'a pas ou peu participé. Je me suis inquiété pour sa santé. Mais peut-être était-elle seulement occupée sur un film ? On s'est même retrouvé avec un épisode best-of au beau milieu des inédits, qui était d'ailleurs assez sympathique, mais cela sous-entend qu'il y a bien eu un problème. Simple retard dans la production ? La saison 3 est attendue dès le 30 Novembre prochain (un beau cadeau pour mon anniversaire en somme) et j'ai vraiment hâte de retrouver la petite bande ! Il y a des séries que l'on regarde simplement pour la bonne humeur qu'elles dégagent. C'est exactement cela que me procure Hot In Cleveland, avec un brin de nostalgie aussi. Les Big Bang Theory et autres Oncle Charlie valent ce qu'elles valent (pas grand chose pour moi mais beaucoup pour d'autres), mais elles n'auront jamais ce "petit truc" en plus qui fait toute la différence : Betty White ! 

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9 septembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 09 Septembre 2011]

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Au programme cette semaine : Entourage tire sa révèrence : hommage à Vince, Drama et les autres - Michael Shannon et Jason Bateman répondent à nos questions sur Boardwalk Empire et le film Arrested Development - Mike Tyson frappe fort sur HBO - Réunion The Shield dans Sons Of Anarchy - Les premières images de la nouvelle et dernière saison de Desperate Housewives - Les Walking Dead coupés en deux - Les Misfits partent à Vegas - Misha Collins (Supernatural) dans une websérie religieuse et sanglante...

 

27 septembre 2011

Person Of Interest [Pilot]

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Pilot // 13 330 000 tlsp.

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 What About ?

 Mr. Reese, un ex-agent paramilitaire de la CIA présumé mort et devenu un sans-abri qui erre sans but dans les rues de New York, est recruté par Mr. Finch, un millionnaire reclu, lui-même présumé mort, pour travailler sur un projet top-secret visant à protéger des personnes en danger de mort, dans le dos du Gouvernement...

Who's Who ?

 Créée par Jonathan Nolan (MementoLe prestige, The Dark Knight) et J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe). Avec Jim Caviezel (Le Prisonnier 2009, La Passion du Christ), Michael Emerson (Lost, Saw), Kevin Chapman (Rescue Me, Brotherhood), Taraji P. Henson (Boston Justice, Eli Stone)...

So What ?

   Alors qu'Unforgettable, l'autre nouveau drama de CBS, n'est qu'un énième cop-show au twist bancal qui n'apporte strictement rien, Person Of Interest propose enfin une alternative à ce que les téléspectateurs connaissent déjà par coeur en offrant une formule efficace et ambitieuse, qui consiste non pas à résoudre des crimes mais à les empêcher; des héros charismatiques, suffisamment mystérieux pour que leur histoire nous importe et pas que le temps de quelques épisodes; et l'ouverture vers une mythologie comparable à ce que l'équipe de J.J. Abrams a fait avec Fringe. On commence "petits bras" afin d'accrocher le téléspectateur, puis on montre les muscles une fois qu'ils sont acquis à notre cause. Voilà enfin une série policière de network qui prend des risques et transcende le genre auquel elle appartient. Pas trop tôt...

   Person Of Interest raconte avant tout l'histoire d'une machine secrète inventée par le Gouvernement américain après les attaques du 11 Septembre, dont le mécanisme consiste à entasser dans des banques de données gigantesques toutes les informations reçues grâce aux caméras de surveillance et aux micros cachés à travers tout le pays, et ici, plus particulièrement à New York. Cela est censé permettre en premier lieu d'éviter de nouvelles tragédies comparables à la destruction des tours jumelles, mais celui qui a conçu la bête s'est rendu compte qu'elle pouvait avoir une autre utilité. Il se transforme alors en Zorro des temps modernes avec son nouvel équipier afin de combattre le crime et sauver des vies, ce que tous deux n'ont pas pu faire par le passé avec des êtres qui leur étaient chers. On se retrouve alors au beau milieu d'une jungle de visages, de corps et de voix inconnus dans la paranoïa la plus totale. La réalisation, correcte mais pas incroyable, retranscrit bien cette sensation d'étouffement. L'aspect addictif de la série se dévoile peu à peu, ainsi que toutes les possibilités qu'elle est capable d'engendrer, en plus d'une critique politique succincte mais intéressante.

   Ainsi, Person Of Interest ne se contente pas d'être rythmée et prenante, elle est aussi... intelligente ! Jim Caviezel, peut-être un peu trop en dedans dans ce pilote, et Michael Emerson, encore trop proche de Benjamin Linus, sont néanmoins très convaincants et leur duo possède un potentiel énorme qui ne demande qu'à être exploité. On en sait suffisamment pour que notre curiosité soit piquée, mais trop peu pour s'en contenter. C'est souvent comme cela qu'une grande série commence...

What Chance ?

 CBS a pris un véritable risque en proposant la série le jeudi à 21h en lieu et place de ses sacro-saints Experts premiers du nom, lequel a été payant la première semaine mais risque de ne pas l'être sur la longueur, surtout si elle venait à se complexifier...

How ?

17 septembre 2011

Whitney [Pilot]

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Pilot // Diffusion à venir

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What About ?

Whitney réalise que son couple a sombré peu à peu dans l'ennui. Ils ne font plus l'effort de se faire beau l'un pour l'autre, le sexe se fait de plus en plus rare, et les disputes de plus en plus nombreuses. Déterminée à y remédier, Whitney passe à l'action et accumule les désillusions, jusqu'à se retrouver aux urgences. Après tout, pourquoi se prendre la tête ? Même s'il n'est pas parfait, son couple fonctionne et l'amour est toujours là !

Who's Who ?

Créée par Whitney Cummings (vue dans Tell Me You Love Me). Avec Whitney Cummings, Chris d'Elia (Glory Daze), Zoe Lister (Salt, Very Bad Cops), Jane Kaczmarek (Malcolm, Raising The bar), Rhea Seeborn (Franklin & Bash, Head Cases), Dan O'Brien...

So What ?

    Qui connaissait Whitney Cummings il y a encore trois mois ? Personne. Qui se rappellera encore d'elle dans trois mois ? Personne ! Voilà l'entrée en matière qui je m'attendais à écrire avant d'avoir vu le pilote de Whitney. Vous savez, cette nouvelle série de NBC écrite, produite et jouée par cette femme inconnue. Sauf que maintenant que je l'ai vu, j'ai deux certitudes : 1/ La sitcom est aussi mauvaise qu'elle en avait l'air sur le papier et dans la bande-annonce 2/ Whitney Cummings a la capacité de devenir une star de la comédie US (à la télé en tous cas), si toutefois on la laisse entre de bonnes mains, et donc de préfèrence pas les siennes. Sa prestation ici n'est pas éblouissante mais elle a indéniablement quelque chose qui la rend sympathique et craquante, donc possiblement attachante au bout de quelques épisodes. 

   Il en existe des tas de sitcoms multi-caméras pas très drôles et prévisibles, qui forcent bien comme il faut sur les rires enregistrés en post-production. CBS en a même fait sa marque de fabrique avec succès. On s'attendait moins à cela de la part de NBC. Cependant, les séries en question bénéficient toujours d'une petite originalité, un mini truc qui fait que le sentiment de déjà-vu n'est pas total. Je pense à Mike & Molly, qui est une comédie romantique tout à fait classique, mais dont les héros sont gros/obèses (je vous laisse en décider). Je pense aussi à Happily Divorced, qui fonctionne comme des tas d'autres comédies de couple sauf que le mari est maintenant gay. Dans le cas de Whitney, il n'y absolument rien qui soit original. Des héroïnes comme elle, on en déjà connu des tas. Christina Applegate et Jenna Elfman, entre autres, peuvent en témoigner. Des maris comme lui, emasculés et simplets, il y en a à la pelle à la télé ! C'est même la grande mode. Des amies de l'héroïne -idiotes ou pochtrones- et des amis du héros -machos, dragueurs, lourds et pervers- c'est presque obligatoire, vu qu'il n'y a pas vraiment mieux à faire. Venant de la chaîne qui a quand même diffusé pendant de longues années Dingue de Toi, une des meilleures comédies de couple qui existe, si ce n'est la meilleure, c'est sacrément triste. NBC, comment en es-tu arrivée là ? Vous remarquerez donc que j'ai soigneusement évité d'évoquer dans ma critique la scène de l'infirmière coquine, prévisible à la ligne de dialogue près de bout en bout. Comme le reste d'ailleurs, globalement. Je ne cache pas que deux-trois vannes m'ont fait sourire, notamment quand la mère de Whitney, jouée par l'excellente Jane Kaczmarek, débarque. Mais c'est trop peu. Comme on s'en doutait, Whitney est totalement dispensable. Circulez : y'a rien à voir !

   

What Chance ?

 Quelle mouche a piqué NBC ? Pourquoi diffuser cette chose après Parks And Recreation et The Office, qui sont d'un niveau bien bien supérieur ? Sans prendre trop de risques, je crois que l'on peut dire que Whitney sera vite déprogrammée au profit de 30 Rock, laquelle reviendra ainsi plus vite que prévu ! En gros, elle assure l'intérim pendant que Tina Fey s'occupe de son nouveau né. Quitte à choisir, Up All Night aurait eu bien plus sa place dans cette case du jeudi 21h30...

How ?

20 minutes de blagues résumées en 4 minutes :

 

5 août 2011

[Desperate Housewives] Wisteria Lane ferme ses portes

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Hallelujah !

   Je n'ai pas pour habitude de traiter des news sur le blog (malgré son titre... je vous raconterai un jour son origine d'ailleurs...) mais celle qui vient de tomber est bien trop énorme pour ne pas vous en toucher deux mots. Desperate Housewives s'arrêtera en 2012. La rumeur courait, j'avais l'intime conviction qu'ABC prendrait cette (bonne) décision mais on ne peut jamais être sûr de rien. Je pensais qu'ils attendraient de voir les audiences des premiers épisodes de la saison 8 avant de prendre une décision ferme et définitive. Peu importe maintenant : c'est ainsi et c'est un grand soulagement pour moi et j'espère pour tous les fans de la série.

   Pourquoi ? Parce que très très peu de séries en danger ont eu la chance de connaître leur sort avec 9 mois d'avance (et là je repense avec émotion à la famille Walker...). Lost l'a eu, avec encore plus d'avance d'ailleurs. Je n'ai pas d'autres exemples en tête mais cela a bien dû arriver. Les scénaristes, sans Marc Cherry dans les pattes en plus, n'auront donc aucune excuse s'ils rataient la dernière saison. D'autant que le cliffhanger de fin de la saison 7, je le répéte, était excellent et ne pouvait qu'introduire le dernier souffle des ménagères désespérées. Je soupçonne de toute façon le créateur de connaître la fin de la série depuis le début et j'espère qu'il ne changera pas d'avis. Les premières idées sont les meilleures. J'imagine que Mary Alice a encore quelques secrets bien enfouis à nous révéler... Cela permettra aussi de faire revenir quelques personnages qui ont marqué la série et je pense en particulier à Katherine. Ce serait dommage que Dana Delany ne fassent pas un petit coucou à ses anciennes camarades, de préfèrence en compagnie de Julie Benz. J'aimerais beaucoup revoir le pédophile Artz aussi, mais je ne me fais pas d'illusions. Une trève entre Cherry et Nicollette Sheridan pour une dernière apparition fantômatique ? Ce serait sympa. Susan Mayer se tirera-t-elle une balle dans la dernière scène du Series Finale ? Je prierai pour cela jusqu'en Mai 2012. Malgré tout le mal que j'ai pu dire sur la série ces dernières années, ici et ailleurs, je lui souhaite une belle mort car elle est et restera culte pour longtemps !

   Toutes mes pensées vont en ce jour à Marc Cherry, ce génie ! (ou pas) Vous pouvez déposer vos condoléances en commentaires.

1 septembre 2011

Shameless US [Saison 1]

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Saison 1 // 1 020 000 tlsp.

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    Je vous ai déjà parlé de Shameless US à deux reprises sur le blog, d'abord pour l'excellent pilote (ICI) puis pour le deuxième et le troisième épisode (ICI). Tout au long de la saison 1, les qualités de la série de Showtime sont restées les mêmes, ce qui rend ma tâche difficile puisque je n'ai pas grand chose de nouveau à en dire. Je dois quand même avouer que j'ai trouvé le schéma de certains épisodes un poil répétitif, surtout en milieu de saison. Mais c'est, je crois, la seul critique que je sois capable de faire. Tout le reste sera dithyrambique. Je garde néanmoins toujours en tête qu'il s'agit d'un remake, pour le moment assez proche de l'original paraît-il. Le mérite est donc moindre.

   La plus grande force de Shameless est d'avoir réussi à rendre tous ses personnages -sauf celui de Frank- instantanément attachants. Ils l'ont été du premier au dernier épisode, sans discontinuer. Je suis d'ailleurs incapable de dire qui sont mes préférés. Ils sont tous différents mais tous excellents, et les acteurs offrent des prestations formidables à tous les coups ! Si je devais fonctionner par affinités, je dirais que celui qui me parle le plus est Ian. J'ai d'ailleurs adoré le passage, dans le final, où il fait son coming-out à sa grande soeur. Le "I Know" de cette dernière pour seule réponse, accompagné d'un sourire bienveillant, se suffisait à lui-même. Puis, après un long silence, elle n'a pas oublié d'ajouter "You're still on my shit list", et on reconnaît bien là l'humour de la série, toujours présent aussi sérieux soit le sujet abordé. Même le suicide du père de Karen, autre moment fort du final, a quelque chose d'"amusant". Ce choix de se jeter dans l'eau gelée, un poids autour des pieds... Bon d'accord, dis comme ça, c'est juste glauque. Mais Shameless racontée "juste comme ça", de toute façon, c'est effectivement glauque. Il faut le voir pour le croire : le rythme, l'énergie, la musique, le montage et la modernité contribuent à faire de cette série un rendez-vous télévisuel complet, un plaisir large et riche. On est aussi ému qu'hilare tout au long des épisodes. Il n'est JAMAIS question de misérabilisme et, malgré tout ce que les Gallagher peuvent vivre de dur et de négatif, ils ont un don pour rester positifs et bienheureux.

   Un des épisodes les plus marquants de la saison est celui du retour de la matriarche. J'espérais que les producteurs fassent appel à une actrice connue pour l'interpréter. Dans mes fantasmes les plus fous, j'aurais adoré qu'ils réunissent William H. Macy et Felicity Huffman (mari et femme) à l'écran mais je suppose qu'il n'en a jamais été question pour tout un tas de questions financières et logistiques. N'empêche que ça aurait eu de la gueule ! Pour tout dire, je n'ai même pas retenu le nom de l'actrice choisie mais sa prestation ne m'a pas impressionné. J'en attendais davantage. En même temps, à la base, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'on découvre ce personnage dès la saison 1. Je pensais qu'ils garderaient cette cartouche pour plus tard. D'ailleurs, j'ai beau adorer la série, je me demande comment ils vont faire pour tenir aussi longtemps que la série originale si, d'aventure, elle va jusqu'à la saison 8 (voire plus) ! Pour revenir à cet épisode un instant : la fin était parfaitement bouleversante. Le couple formé par Fiona et Steve a connu bien des rebondissements au fil des épisodes mais il n'a jamais perdu de son piquant et de son romantisme. Emmy Rossum et Justin Chatwin sont vraiment très convaincants ensemble. Je ne serais pas étonné qu'ils forment aussi un couple dans la vie... Concernant Lip, je n'ai pas eu un coup de coeur immédiat pour lui mais sa relation avec Karen a pris de l'ampleur au fur et à mesure et, dans le final, ils m'ont définitivement conquis !

   Et puis il y a Frank. Et il me pose vraiment problème. Je ne peux pas dire que je ne l'aime pas, ni même que je le déteste. Il ne me laisse pas indifférent non plus. C'est juste qu'il est... Frank. Je n'ai jamais vu à la télévision un père aussi peu digne et aussi vulgaire. Mais il n'est pas bête ! Il a même de la suite dans les idées quand il est à peu près lucide (donc rarement). Jamais les scénaristes ne portent de jugement sur son comportement. Au contraire même, puisqu'ils le laissent aller toujours plus loin. Il couche quand même avec la petite amie mineure de son fils ! Cette liberté scénaristique-là n'a pas de prix, même sur le câble. C'est très très fort. Les moments où j'aime le plus Frank sont ceux où il est accompagné de Sheila. Cette dernière vaut de toute façon le coup quelles que soient les occasions. L'adjectif "cinglée" ne lui suffit même pas. Elle est incroyable. Je l'adore. Joan Cusack s'éclate et ça se voit. Bon et puis il y a les voisins, Kevin et Veronica, qui ne sont pas indispensables mais qui m'amusent pas mal aussi. 

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// Bilan // Shameless US aurait pu se contenter d'être drôle et très irrévérencieuse et elle aurait déjà été très bonne. Mais elle a eu la bonne idée d'être aussi intelligente et fine, émouvante sans être larmoyante. Cela fait d'elle non seulement l'une des meilleures nouvelles séries de la saison 2010/2011 mais aussi l'une des meilleures séries familiales jamais créées. N'ayons pas peur des mots !

7 septembre 2011

New Girl [Pilot]

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Pilot // 10 220 000 tlsp.

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What About ?

Jess Day, une jeune femme naïve et étrange, est malheureuse en amour depuis que son petit ami l'a trompée puis quittée. Elle s'installe alors en colocation avec trois garçons un peu attardés. Parviendront-ils à lui redonner le sourire ?

Who's Who ?

Créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanel (500 Jours Ensemble, Weeds, GiganticMax Greenfield (Veronica Mars, Greek, Ugly Betty)Jake M. Johnson (Sex Friends), Lamorne Morris, Hannah Simone...

So What ?

   Annoncée comme "la meilleure nouvelle comédie de la saison" par de nombreux journalistes américains, présentée par la FOX comme "le pilote de sitcom de la chaîne ayant obtenu le plus fort taux de satisfaction auprès du public test depuis de nombreuses annnées" et dotée d'un trailer très efficace et rythmé, New Girl entame sa première (et dernière ?) rentrée avec une réputation qui doit faire pâlir bon nombre de ses concurrentes ! Et pourtant, sa position n'est pas tant à envier que cela. Je pense que beaucoup de téléspectateurs impatients  comme moi vont être déçus du résultat. Ce pilote méritait-il autant de louanges ? Je ne pense vraiment pas. Ou alors toutes les autres comédies lancées cette saison sont abominables...

   A la vue de la bande-annonce, j'étais persuadé que Zooey Deschanel allait en faire des caisses et m'agacer au bout de seulement quelques minutes. C'est, en quelques sortes, l'inverse qui s'est produit : j'ai trouvé sa prestation mollassonne, sa voix à peine audible et son personnage... très fouilli. Certes, elle nous est présentée alors qu'elle est en plein "emotional mess", ce qui peut expliquer ses soudaines sautes d'humeur, mais elle n'en est pas moins incohérente. J'ai eu l'impression, à chaque scène, de découvrir une Jess différente, qu n'avait rien à voir avec la précédente. Elle est tour à tour une jeune femme peu sûre d'elle qui se cache derrière ses grosses lunettes pour pleurer, puis une chanteuse ratée qui commente en chanson les moments les plus insignifiants de son quotidien, pourquoi pas en esquissant des pas de danse ridicules, ou encore une sage qui sait tout sur les femmes et qui peut ainsi conseiller ses colocataires maladroits. Cependant, elle peut se vanter de ne ressembler à aucune autre célibataire à la recherche de l'amour de la télévision. Si certaines de ses mimiques sont amusantes, ses répliques sont extrêmement pauvres. Comme si la créatrice avait absolument tout miser sur sa star et avait oublié de lui donner des choses à dire, et à faire. Zooey Deschanel est douée et charmante mais elle n'a certainement pas obtenu ici le rôle de sa vie !

   Que dire des nouveaux hommes de sa vie ? Voyons voir... Le premier, Nick, est probablement celui avec qui Jess vivra, tôt ou tard, une relation amoureuse. Il n'est pas idiot, il a les pieds sur Terre, c'est donc naturellement le plus attachant des trois. Schmidt est... stupide ? Sans intérêt ? Lourd ? Oui, un peu tout ça. Et l'acteur choisi ne m'inspire pas confiance. Ses précédentes prestation n'étaient déjà pas terribles... Et puis il y a Coach, qui passe son temps à gueuler sur tout le monde. J'aime bien Damon Wayans Jr. mais je crois que je le préfère largement dans Happy Endings ! Grâce à ses engagements sur la comédie d'ABC, il sera donc "remplacé" dès le second épisode par un autre acteur (noir aussi pour les quotas) mais dans un nouveau rôle. On peut le voir comme une chance pour la série de s'améliorer ne serait-ce qu'un tout petit peu... 

   En jonglant avec les réfèrences pop-culturelles (Le Seigneur des Anneaux, l'overdose de Dirty Dancing, la chanson "One Of Us" de Joan Osborne...), New Girl cherche la modernité là où elle ne raconte finalement qu'une histoire vieille comme le cinéma : une jeune fille plus intelligente que la moyenne apprend à des garçons plus idiots que la moyenne ce que veulent les femmes, tandis qu'eux se chargent de la dévergonder. En attendant que le casting parvienne à trouver une alchimie, les acteurs enchaînent les bides alors qu'on attend, curieusement, que les rires enregistrés du public ne se déclenchent. Sauf qu'il s'agit d'une single-camera et non d'une multi-camera et cela en devient presque problèmatique. Je ne pensais pas dire cela un jour... On ne peut décemment pas détester cette New Girl, mais l'essayer, pour le moment, ce n'est pas l'adopter.

What Chance ?

    Coincée entre Glee et Raising Hope, New Girl devrait, au moins pour son lancement, séduire. Ensuite, je pense que ça va vite se tasser, à moins qu'elle ne s'améliore. Ses scores sur les 18/49 ans devraient pouvoir la sauver et lui permettre d'obtenir au moins une saison complète. De toutes les nouvelles comédies de la FOX, c'est en tous cas la seule qui a vraiment une chance de s'en sortir. Le public plus âgé sera trop occupé à suivre les affaires du NCIS: Los Angeles et les tangos de Dancing With The Stars, par contre. Il n'est de toute façon clairement pas visé !

How ?

12 août 2011

The Big C [2x 06]

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The Little C // 570 000 tlsp.

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    J'ai du mal à comprendre pourquoi cette saison 2 de The Big C est moins bonne dans le sens où tous les personnages semblent beaucoup plus réels aujourd'hui, même si pour moi ils l'étaient déjà, qu'en saison 1. Paul en est le meilleur exemple. Je le trouvais juste "gross", à peine drôle, légèrement touchant par moment mais je ne comprenais absolument pas ce que Cathy pouvait bien faire avec lui. Aujourd'hui, ils forment le couple le plus assorti au monde, je les trouve géniaux ensemble. Leur façon de gérer la crise familiale autour des morpions apportés par Adam et sa hooker ne pouvait pas être plus drôle et responsable. Cathy qui crie, qui fait les gros yeux puis qui se cache dans son t-shirt... parfaite interprétation de Laura Linney, entre étonnement, honte et colère. Sean est également un personnage en voie de normalisation, même s'il restera toujours des restes de son étrangeté. Et là, c'est beaucoup moins intéressant. Il avait beau en faire trop en saison 1, son étrangeté pouvait bien paraître forcée, il nous faisait vraiment rire et il était, à mon sens, nettement plus attachant que maintenant. Il fait tout un tas d'effort pourtant, mais j'ai vraiment l'impression qu'il fonce tout droit dans le mur et demander en mariage Rebecca est juste la plus mauvaise idée qu'il ait eu ! Oui, sur le coup, elle est séduisante, Cathy est elle-même ravie mais... ils sont trop heureux pour que cela puisse durer. 

   Andrea n'était, à un épisode près (celui de l'église), qu'une machine à répliques tordantes. Aujourd'hui, elle devient un personnage à part-entière qui ne perd pas pour autant sa gouaille. Je pensais que les scénaristes essaieraient de la coller à Adam, ce qui ne me plaisait pas tellement, mais ils ont heureusement trouvé une meilleure idée : lui coller un collègue étranger de Paul ! Ca a toutes les chances de donner quelque chose d'intéressant. En ce qui concerne Adam, je ne blâmerais pas les auteurs pour l'avoir rendu aussi détestable car je crois qu'il fallait en passer par là. Et ce n'est pas fini. En six épisodes, il s'est déjà bien lâché (au sens propre comme au sens figuré). Ce qu'il a dit à sa mère dans cet épisode était cruel mais pardonnable. En revanche, j'espère que sa petite amie Mia ne reviendra pas sur sa décision ! Ca, c'est impardonnable. En ce qui concerne Cathy, j'ai absolument adoré son intrigue de l'épisode qui permettait de prouver encore une fois combien elle est une excellente "brave bitch". Les dernières images la montrant heureuse et conquérante en courant avec ses nageuses m'ont beaucoup touché.

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// Bilan // Pour le meilleur et moins souvent pour le pire, les personnages de The Big C évoluent constamment. Une trop grande place leur est peut-être accordée mais Cathy ne serait rien sans eux après tout. Ils méritent bien que l'on s'intéresse à eux...

3 août 2011

The Big C [2x 05]

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Cats And Dogs // 510 000 tlsp.

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    Malgré les absences conjuguées d'Andrea et de Rebecca (la deuxième semaine consécutive pour celle-ci), ce Cats And Dogs était un délice. On peut remercier pour ça le nouveau pote de Cathy, Lee, avec qui il ne se passera normalement jamais rien d'ordre amoureux et/ou sexuel puisqu'il lui annonce qu'il est gay au cours d'une scène mémorable (on ne se lasse pas des crises de rire de Laura Linney). Mais alors à quoi va-t-il bien pouvoir lui servir ? Des amis, elle en a déjà quelques uns, surtout si l'on considère son mari comme son meilleur ami, mais des amis qui partagent la même souffrance liée à la maladie, non. C'est le premier. En cela, leur discussion sur leur futur enterrement était aussi touchante qu'amusante.  On constate par la même occasion l'évolution de Cathy. La saison dernière, elle voulait mourir comme un oiseau, cachée; aujourd'hui, elle imagine une grande fête avec -c'est le détail qui tue- une fontaine de chocolat ! De plus, ses délires bouddhistes l'aideront peut-être à se calmer en cette période où la colère la ronge. Dans tous les cas, on est gagnant car ce personnage apporte indéniablement sa pierre à l'édifice. Le passage du "braquage" était très drôle aussi, très Big C dans l'âme.

 

   Les deux intrigues parallèles de Sean et Adam ne sont vraiment devenues intéressantes que lorsqu'elles se sont rejointes : Sean a ainsi prouvé qu'il pouvait être un adulte responsable après s'être ridiculé au parc et Adam... Adam a juste prouvé qu'il était vraiment aussi con qu'il en avait l'air ! Deux choses à retenir: on peut payer une pute avec un vase un peu cher, elle acceptera; marcher avec une tenue de dominatrice 100% cuir, c'est pas facile: à éviter. Les déboires de Paul sont peu passionnants à suivre jusqu'à la scène finale, mignonne comme tout, qui nous rappelle combien il est le compagnon idéal, malgré son physique repoussant.

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// Bilan // De bons dialogues, de bons acteurs et le tour est joué ! Tant pis si les situations dans lesquelles ils se retrouvent ne sont pas des plus inspirées.

30 juillet 2011

The Big C [2x 04]

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Boo! // 620 000 tlsp.

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   L'épisode sur le sexe, c'est fait. L'épisode sur Halloween, c'est cette semaine et c'est forcément moins fun. Quoique. A vrai dire, ce "Boo!" cumule les maladresses, dont la première, la plus grande, porte un nom : Sean. Moi j'aimais bien le Sean clochard dégueulasse qui se lavait sans aucune pudeur sur un parking, quand il se lavait. J'aime bien aussi le Sean étrangement calme et romantique découvert il y a peu en compagnie de Rebecca. Comprendre le Sean sous médication. Mais le Sean paniqué qui prend une vieille chouette pour Marlene qui, certes, en était une belle dans son genre, je ne l'aime pas. Je le trouve stupide et pas drôle. La seule scène réussie de cette intrigue, c'est celle dans laquelle Andrea intervient. Elle doit avoir un pouvoir magique Gabourey Sidibé. La tenue d'ange... Quel grand moment ! Cela dit, je lui en veux quand même un peu d'avoir conforté Sean dans ses fantaisies. C'était pas très malin. La symbolique de l'envol de l'oiseau à la fin était... comment dire... d'une simplicité déconcertante. Et ce n'est pas un compliment. Puis ce qui m'a le plus agacé, c'est qu'il ne fouille pas avant le grenier. Un détail sans doute, mais qui démontre que cet épisode n'était pas soigné. Il ne faut pas que les scénaristes se sentent obligés de développer à outrance chacun des personnages secondaires. C'est Cathy la star, c'est Cathy qui a un cancer. C'est elle la "brave bitch". Vous ne serez donc pas étonné que j'estime les passages consacrés à Adam superflus et peu engageants mais pas inintéressants, surtout qu'on veut clairement nous amener quelque part. Reste à savoir où et surtout quand...

   Sans surprise, il faut donc se tourner vers notre héroïne pour tirer le meilleur de cet épisode. Sa colère ne faiblit pas et elle s'en prend un peu à tout le monde. Sa nouvelle vie n'est déjà pas follichonne mais la voilà en plus embarquée dans une journée pourrie, émaillée de mauvaises nouvelles à n'en plus finir. Que son traitement soit repoussé d'une journée, c'est agaçant mais pas dramatique. Que Paul se fasse virer par contre, c'est autrement plus problèmatique et je me demande si les scénaristes ne sont pas allés trop loin. Ca fait beaucoup et c'était assez mal amené. Mais quel pied de voir Oliver Platt se mettre dans tous ses états, plus injurieux que jamais ! De manière générale de toute façon, Paul est un personnage que j'apprends peu à peu à aimer après m'avoir laissé une drôle d'impression en saison 1. Il est attachant à sa manière et le duo qu'il forme avec Cathy est de plus en plus efficace en toutes situations. J'aime bien aussi le petit nouveau, Lee, incarné par Hugh Dancy. Mais à la place de Paul, je me méfierais de lui. Je ne sais pas si les scénaristes feront de lui le nouvel intérêt amoureux de Cathy mais pourquoi le choisir si mignon et si charmant alors si ce n'est pas leur intention ? Un sympathique moche aurait tout aussi bien fait l'affaire, s'il s'agissait juste d'égayer un peu ses chimios. Curieux donc de voir la suite des événements mais je pressens que Cathy refusera ses avances, s'il en fait. Histoire de ne pas en faire un Lenny 2, le partage de la maladie en plus. 

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// Bilan // The Big C est en train perdre son âme en accordant plus d'importance aux personnages secondaires qu'à Cathy. Ils ont tous beaucoup d'énergie à revendre et ils font souvent rire mais l'impression de passer à coté de l'essentiel est tenace. 

31 août 2011

The Big C [2x 09]

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A Little Death // 620 000 tlsp.

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    Comme la semaine dernière, j'étais à deux doigts de décerner les sacro-saintes quatre étoiles à cet épisode de The Big C. Mais, comme la semaine dernière, il y a une décision scénaristique qui m'a dérangé. Se débarrasser (momentanément) de Lee est une chose -une triste chose qui me fait bien de la peine- mais en faire maintenant de même avec Rebecca, ça je ne peux pas l'accepter ! Je ne dis pas que son personnage est primordial, d'autant que la série était déjà parfaite avant qu'elle n'arrive, mais se passer des services de Cynthia Nixon et effacer en un épisode seulement l'histoire d'amour de Sean et Rebecca, c'est se tirer une énorme balle dans le pied. Je ne voudrais pas être trop dramatique non plus, je pense quand même qu'elle reviendra assez rapidement. Si ce n'est pas avant la fin de cette saison, ce sera dans la prochaine. En attendant, je m'inquiète beaucoup pour Sean. Que vont-ils faire de lui ? Il avait si bien évolué... 

   Y-a-t-il vraiment des gens quelque part sur cette Terre qui fêtent en grandes pompes la mort d'un bébé foetus (et qui font du morphing sur Photoshop pour voir à quoi l'enfant aurait ressemblé) ? J'ai comme un gros doute. Des gens qui plantent des arbres à cette occasion, ça me paraît effectivement plus plausible. Peu importe de toute façon, l'idée était aussi dérangeante que grandiose ! The Big C a ainsi pu revenir sur ses thématiques principales autour de la vie et de la mort, car tout l'intérêt de la chose était de mettre notre héroïne dans une situation peu banale, que l'on fantasme tous un peu : assister à son propre enterrement ! Je comprends maintenant pourquoi les scénaristes avaient fait ce choix étrange de nommer le futur bébé Cathy. Ce n'était pas juste parce que c'était un peu fou et pas très étonnant de la part de Rebecca: ils avaient déjà cette brillante idée derrière la tête ! Cathy a donc pu se rendre compte qu'elle était populaire et que même ses vieilles amies qu'elle n'avait plus revu depuis ses années lycée/fac avaient fait le déplacement. Mais la plus belle scène, outre l'éloge funèbre poignant parfaitement exécuté par Laura Linney, est celle où Cathy et Paul s'allongent dans un cimetière à l'emplacement où ils pourraient reposer après leurs morts. Cuir au soleil pour l'éternité ? Une belle perspective d'avenir je dois dire. Je veux la même ! 

   Le retour express de Tina, la "rugby slut", n'était pas essentiel et on savait très bien comment cela allait se passer mais le dialogue était fun. Sinon, je suis très heureux que Parker Posey soit associée au personnage d'Adam, cela va peut-être lui permettre d'obtenir enfin une intrigue intéressante qui ne verse pas dans le grotesque. Je soupçonne même une éventuelle émotion poindre à un moment donné. On ne connait pour le moment pas grand chose de cette femme, si ce n'est qu'elle est barrée, qu'elle ressemble à une femme de 30 ans qui ne veut pas grandir et, surtout, que son père est atteint d'un cancer du poumon. Ils ont fait connaissance sur un tchat pour enfants de parents malades. Voilà comment Adam gère aussi bien la situation ! Il en parle avec des inconnus. Une romance va-t-elle naître entre eux ? Je ne sais pas si j'aimerais cela. Cathy, en tous cas, va détester ! De leurs cotés, Andrea et Myk coulent des jours heureux et font l'amour ensemble pour la première fois... dans une camionnette... à la sortie des funérailles. 

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// Bilan // A Little Death enchaîne les situations improbables et osées avec une énergie et une émotion qui ne peuvent pas laisser indifférent. The Big C continue de briller nonchalamment. 

17 août 2011

The Big C [2x 07]

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Goldilocks and the bears // 490 000 tlsp.

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   "Soulmate. Not only is it a cliché, it's the reason millions of women are sitting at home and single." Cette vision pessimiste de l'amour, et très "CarrieBradshawienne" des jours de pluie, est au centre de cet épisode à nouveau très réussi de The Big C. Un hymne à toutes les formes d'amour ? En quelques sortes. Il y a d'abord l'amour adolescente, symbolisée par Adam, qui s'en veut terriblement d'avoir tout fait foirer avec celle qu'il pensait être l'amour de sa vie, jusqu'à ce que son oncle bienveillant, en phase de retrouver toute sa tête à l'idée de devenir père, ne lui explique comment se passent vraiment les choses dans nos petits coeurs d'artichauts. Retiendra-t-il la leçon ? Mais l'amour adolescente est également représentée par la toujours très en haute en couleurs Andrea, qui sort pour la première fois avec le collègue de Paul et qui est toute émerveillée par ce qu'elle vit, au point de ne pas se rendre compte que le garçon qu'elle a en face de lui est un voleur (un peu goujat sur les bords en plus... il dit tout vouloir en très gros, ce n'est quand même pas très... fin de sa part). Andrea a beau être une fille vive et intelligente, ce coup-ci, elle a loupé le coche ! Mais je ne la vois pas s'apitoyer sur son sort très longtemps si d'aventure elle venait à découvrir le pot aux roses...

   La diversité, ce n'est pas ce qu'il manque dans le bar où Lee entraîne Cathy et Paul : des bears partout, qu'ils soient panda ou que sais-je encore (pas retenus toutes les subtilités). Lee n'est pas du genre à s'attacher. Il l'avait déjà annoncé deux épisodes plus tôt mais il le met cette fois en pratique. On ne se permettrait pas de juger, mais c'est tout de même un peu violent de le voir agir ainsi... d'autant qu'il a clairement beaucoup d'amour à donner et il sait y faire ! Il va en faire l'étrange démonstration dans une scène finale tout à fait "awkward" où Cathy se caresse dans son bain au son de sa voix... Cet homme a un drôle de pouvoir, "mole-mate" ou pas. La soudaine apparition de Marlene m'a fait pousser un râle de déception avant que je ne me rende compte que l'utilisation qui en était faite, cette fois, était pertinente. Et puis les scénaristes se sont retenus de la faire apparaître à tous les épisodes. Ils peuvent bien aussi se faire plaisir de temps en temps, si ça leur tient tant à coeur. Les dernières secondes, magnifiques, représentent bien l'amour conjugual dans tout ce qu'il a de plus sain, de plus beau et de plus... naïf ? Cathy aime son mari, à n'en pas douter, mais comment interpréter ce qu'elle a fait juste avant, qu'il l'a conduite à fondre en larmes ? L'amour est une chose bien compliquée, qu'on ne saurait expliquer...

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// Bilan // Les meilleurs épisodes de The Big C sont ceux où les dialogues sont truffés de bonnes idées, du début à la fin -et c'est le cas ici- et ceux où l'on peut passer d'un ton à un autre, du plus trivial au plus sérieux en passant par le plus émotif, avec aisance et naturel -c'est aussi le cas ici-. Me happy.

19 juillet 2011

Weeds [7x 01 & 7x 02]

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 Bags (Season Premiere) // From Trauma Cometh Something

1 19o ooo tlsp. // 62o ooo tlsp.

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   Weeds inaugure sa septième saison (oui, déjà) avec une scène mémorable très drôle et d’une facilité déconcertante qui permet à notre Nancy adorée de quitter la prison dans laquelle elle est maintenant enfermée depuis trois ans pour New York et un centre de réhabilitation, nouveau lieu de ses futures frasques à base de bombes et, très certainement, d’herbes. La dramédie nous revient comme elle nous avait quitté, malgré le bon dans le temps, avec tous les défauts qui la caractérisent (goût prononcé pour l’over the top et les résolutions faciles) et toutes ses qualités aussi (une Mary-Louise Parker parfaite, des rebondissements rock’n’roll et surprenants, des délires à la pelle…) Weeds n’a pas changé mais elle a su constamment évolué en prenant des risques et en changeant de décors. Si bien que je voyais cette saison comme la dernière avant qu’elle ne commence et je ne suis plus tout à fait certain après avoir visionné ces deux épisodes qu’il soit judicieux de dire adieu aux Botwin cette annnée. Ils ont encore beaucoup d’aventures à nous raconter…

   Le Season Premiere est évidemment très introductif, puisqu’il a pour mission de nous présenter ce que sont devenus nos héros pendant les trois ans que nous n’avons pas passés avec eux. Les scénaristes n’ont pas tellement le temps d’approfondir mais fournissent tout de même un panorama crédible (pour du Weeds) des situations de chacun. Ainsi, les bras cassés de Nancy sont restés à Copenhague tout de ce temps. Silas est devenu mannequin, Shane marionnettiste, Andy guide touristique avec des aspirations politiques et Doug… est resté Doug. Je pensais qu’on était débarrassé de lui mais non. Il est encore et toujours là. C’est la seule mauvaise nouvelle de cet épisode. Le plus étonnant dans l’affaire, c’est la relation amoureuse de Shane avec une femme plus âgée, et visiblement hystérique. C’est toujours très difficile de le voir autrement que comme le pré-ado qui se fait expliquer les meilleures techniques de masturbation par son oncle. Alexander Gould a beau avoir grandi, littéralement, et s’être laissé poussé la barbe, il fait toujours jeune et je ne l’imagine absolument au lit avec une femme. Mais passons. C’est dans l’absurdité que Weeds est la plus convaincante après tout !

   Quant à Nancy, on ne saura pas grand-chose de son passage en prison, si ce n’est qu’il ne l’a pas traumatisée, ce dont on se serait douté puisque tel un caméléon, elle sait s’adapter à toutes les situations ; et qu’elle y a vécu une histoire d’amour avec sa compagne de cellule, mais il semblerait que ce soit plus pour tromper l’ennui et préparer son plan post-prison qu’elle s’y soit attachée. A la fin de l’épisode, les scénaristes ont atteint leur objectif : Nancy est libre, et pas seulement parce qu’elle n’est plus enfermée entre quatre murs, aussi et surtout parce qu’elle apprend la mort d’Esteban. C’est un grand soulagement pour tout le monde mais, de mon coté, un doute subsiste quand même quant à la véracité de cette information. On ne présente aucune preuve à Nancy, elle ne cherche elle-même pas vraiment de confirmation… C’est un peu louche, mais j’espère me tromper, la série a besoin de nouveaux dangers. Le second épisode n’en créera pas vraiment de nouveau, si ce n’est que Nancy a déjà su s’attirer pas mal d’emmerdes, à la fois auprès de celui qui s’occupe de son centre de réinsertion, un personnage qui aime parler en rimes et qui devrait nous faire marrer un moment, mais aussi vis-à-vis du frère de sa petite amie de prison, qui fait du trafic de grenades et avec qui elle devrait logiquement s’acoquiner incessamment sous peu. Nancy restant toujours Nancy. Sinon, sa nouvelle copine de chambrée tarée et obsédée nous promet des moments savoureux, surtout en compagnie d’Andy. Il a trouvé un nouveau joujou ! Les aventures de Silas au pays de la mode new yorkaise s’annoncent moins délirantes mais j’ai beaucoup aimé sa scène dans le bureau d’une ponte du mannequinat, parce qu’elle était émouvante et que j’ai trouvé Hunter Parrish très juste. L’acteur a vraiment su faire évoluer son jeu. L’autre séquence émotion implique Nancy, sa sœur et le petit Stevie qui a grandi et qui appelle sa mère « tata ». Dur.

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// Bilan // L’état de grâce dans lequel Weeds se trouve depuis la saison 6 semble vouloir perdurer. Les scénaristes ont trouvé un nouveau terrain de jeu prometteur qui donne le sentiment que Nancy et sa bande n’ont vraiment pas dis leur dernier mot ! Voilà une série qui ne subit pas les affres du temps, sans doute parce qu’elle a toujours su se renouveler sans jamais se trahir.

5 août 2011

Tueurs En Séries [Episode du 5 Août 2011]

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Au programme cette semaine: Hommage aux héroïnes irremplaçables de Sex & The City en attendant le prequel, les premières images du mockumentary Death Valley de MTV avec vampires, loups-garous et zombies, la présence en guest de Neil Patrick Harris et Sofia Vergara qui imaginent la rencontre au sommet entre Barney et Gloria, le retour des Contes de la Crypte, de Bored To Death...

 

8 juillet 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 3- Alcatraz

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What ?

Des prisonniers et des gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz réapparaissent trente ans après leur disparition dans des circonstances étranges. Une équipe d'agents du FBI mais aussi une flic, Rebecca Madsen, mettront alors tout en oeuvre pour les retrouver et comprendre les circonstances étranges de leur disparition.

Who ?

Créée par Elizabeth Sarnoff (LostDeadwood), produite par J.J. Abrams. Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy), Jorge Garcia (Lost), Parminder Nagra (Urgences), Santiago Cabrera (Heroes), Sam NeillRobert Forster...

Where ?

 FOX.

When ?

 Le lundi à 21h, à la mi-saison, après ce qui semble être la huitième et dernière saison de Dr. House.

Why ?

 Parce que J.J. Abrams, cela va sans dire (encore que Persons Of Interest, son autre nouvelle production de la saison prochaine pour CBS, ne me tente pas du tout). Parce que l'île d'Alcatraz est un lieu chargé d'histoire et de mystère, il y règne une atmosphère incroyablement pesante, c'est donc l'endroit parfait pour imaginer une grande fresque à la sauce Abramsienne. Parce que Fringe est en fin de vie et qu'il n'est jamais trop tôt pour chercher la relève. Parce que le casting est essentiellement constitué de visages que l'on connait, et, qu'éventuellement, on apprécie. C'est toujours plus engageant. Parce que je fais confiance à J.J. pour avoir trouvé en Sarah Jones le potentiel d'une Keri Russell, d'une Jennifer Garner, d'une Evangeline Lilly ou d'une Anna Torv. Parce que l'un des meilleurs élements de Lost, le réalisateur Jack Bender, vient de rejoindre le projet en tant que co-producteur. 

Why Not ?

 Parce que ceux qui ont considéré la fin de Lost comme une trahison (ahem) seront réticents à se lancer dans ce nouveau projet, parce que la FOX ne donne pas l'impression d'y croire plus que ça et parce que les conditions de diffusion risquent de ne pas être optimales, un flop à la Undercover n'est pas à écarter. Et parce que le projet semble avoir un coté "loner" légèrement repoussant, qui ne demande qu'à être balayé comme Fringe l'a fait avec brio.

How ?

What About You ?

27 juillet 2011

Switched At Birth [Pilot]

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This Is Not A Pipe (Series Premiere) // 3 300 000 tlsp.

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What About ?

Deux adolescentes découvrent qu’elles ont été échangées à la naissance. L'une vit dans un quartier pauvre avec sa mère célibataire tandis que l'autre a grandi dans une famille aisée en compagnie de ses deux parents et de son frère...

Who's Who ?

Créée par Lizzy Weiss (Cashmere Mafia). Avec Vanessa Marano (Dexter), Katie Leclerc, Lea Thompson, D.W. Moffett (Hidden Palms, Friday Night Lights), Constance Marie (George Lopez, Demain à la une), Lucas Grabeel (Smallville)... 

So What ?

Avec Greek, la trop courte Huge et aujourd'hui Switched At Birth, ABC Family a su prouver qu'elle valait mieux que l'idée ultra-conservatrice que l'on se fait d'elle. Même Pretty Little Liars n'est pas entièrement à jeter. Reste le point noir Secret Life. Cette nouveauté réussit là où Huge avait échoué : obtenir une certaine profondeur dans la peinture réaliste de l'adolescence, tout en gardant les ingrédients qui ont fait la renommée de la chaîne familiale. Les acteurs et les actrices sont beaux, la richesse des uns fait partie intégrante du show, la pauvreté factice des autres également. Les parents sont bons, même quand ils ne donnent pas cette impression au premier abord. Ils sont aimants. Et les héroïnes sont attachantes, parce qu'elles sont plus intelligentes que la moyenne, souvent drôles, douées d'ironie et lumineuses. Les téléspectateurs de la chaîne ne sont donc pas bousculés dans leurs habitudes, mais l'histoire qu'on leur raconte est sans doute un peu mieux écrite que d'habitude.

Le point de départ de la série est assez original. En tous cas, ça n'avait encore jamais été fait. Pour des raisons d'efficacité, les scénaristes ne prennent malheureusement pas le temps de rendre la situation crédible. Tout se passe très vite et les deux enfants échangés et leurs familles respectives se rencontrent au bout de seulement 5 minutes d'épisode. A aucun moment un recours en justice n'est évoqué, contre l'hôpital et le personnel de l'époque. Dans un pays procédurier comme les Etats-Unis, c'est particulièrement étonnant ! Personne ne pense non plus à faire appel à un psy, alors qu'ils en ont clairement tous besoin. On pourrait également se plaindre de cette opposition riche/pauvre vue et revue, d'autant que la jeune fille élevée dans le luxe est devenue une rebelle (façon ABC Family ou CW) et la jeune fille élevée dans les quartiers malfamés est brillante... oui mais elle est sourde. Et mine de rien, ça change tout. D'abord parce que c'est assez osé de proposer une série avec une handicapée dans l'un des deux rôles principaux. L'effort est à saluer. Ensuite parce que cela implique qu'elle est "différente", tout comme son "opposée" mais pour d'autres raisons. C'est cela qui les rapproche et c'est cela qui rend le discours sur l'adolescence plus universel. Tous les adolescents, pour une raison ou pour une autre, se sentent différents. Les questions que se posent ces jeunes filles peuvent s'appliquer à toutes celles et tous ceux qui regardent la série. Pas besoin d'avoir été échangé à la naissance pour cela. Qui suis-je ? Que vais-je devenir ? Qui aurais-je pu être si... ? On rejoint finalement le propos de Huge mais via un chemin plus facile d'accès. Daphne est très rapidement attachante, elle respire la joie de vivre malgré sa surdité et l'annonce de la nouvelle. Elle est l'héroïne parfaite. Elle est adorable. Katie Leclerc est une belle révélation. Puis j'adore la voir exécuter le langage des signes. C'est sans doute la plus belle langue qui soit ! Bay est moins enthousiasmante dès le départ mais elle est drôle et Vanessa Marano parvient à ne pas la rendre trop énervante malgré un comportement cliché de fille pourrie-gâtée, qui cache simplement une souffrance. La fin du pilote donne indéniablement envie de voir la suite. Comment va se passer la cohabitation ? Daphne et Bay vont-elles devenir amies ? Quid de leurs vies amoureuses ? Pas de gros suspense à l'horizon, pas de terrible secret, mais une jolie petite série simple, feel-good, comme on en a trop peu.

22 mai 2011

How I Met Your Mother [6x 24]

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Challenge Accepted (Season Finale) // 7 15o ooo tlsp.

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    Toute la saison durant, les scénaristes de How I Met Your Mother n'ont eu qu'un seul et unique but: faire mûrir leurs personnages, et plus particulièrement Barney et Marshall, bien plus et mieux mis en avant que leurs acolytes. C'est une initiative louable, étant donné qu'une sitcom fait en général très peu évoluer ses héros. Ce fut cependant relativement maladroit pour Barney, qui n'a pas vraiment réussi à nous émouvoir, sans doute parce que Neil Patrick Harris n'est pas très crédible dans le drama, et puis parce que cette quête du père a trop traîné en longueur pour finalement aboutir sur pas grand chose. L'histoire de Marshall et de la mort de son père était bien plus brillante et touchante.

   Ted, lui, nous a fait subir sa dulcinée de l'année, Zoé, un personnage que l'on aimerait avoir déjà tous oublié. Malheureusement, il a fallu en remettre une dernière couche dans ce final. La jeune femme est restée muette mais sa seule présence a suffit à m'irriter, moi qui croyais m'en être débarrassé. Barney et Robin aussi d'ailleurs. Ils ont donc passé tout l'épisode à tenter de retrouver Ted pour le faire changer d'avis, en évitant une déclaration enflammée dont lui seul a le secret et qui aurait pu porter ses fruits. Très rapidement, on comprend que le but caché est de faire se rapprocher les deux anciens amants. Faisant toujours partie des fervents défenseurs de leur couple, j'ai évidemment été déçu que cela ne débouche que sur une déclaration à... Nora. Encore une fois, je ne comprends pas pourquoi les scénaristes n'ont pas fait en sorte de nous la rendre plus attachante. On la connaît à peine et on devrait se réjouir pour Barney et elle ? Ou même simplement s'y intéresser ? Il y a du boulot de ce point de vue là en saison 7 puisque de toute évidence, un triangle amoureux Robin/Barney/Nora se prépare. Avec qui Barney va-t-il se marier ? C'est le cliffhanger sur lequel on nous laisse et, franchement, ils auraient pu trouver mieux. On avait tous compris depuis un bon bout de temps que ce serait lui le marié. Pour la crédibilité de la série, il y a tout intérêt que ce soit Robin... et pas de cérémonie interrompue par une Robin en furie s'il vous plaît ! Déjà vu un million de fois.

   Marshall et Lily ont écopé d'une intrigue absolument pas drôle, essentiellement à base de vomi. Etant émétophohe sur les bords, je n'ai pas ri mais j'avais en plus la nausée ! Merci bien... L'aboutissement était évident dès le début de l'intrigue: Lily allait découvrir qu'elle était enceinte. Ca n'a pas raté. Le problème, c'est que cet événement aurait dû avoir lieu, au pire, en milieu de saison, pas à la fin. C'est la preuve la plus évidente que les scénaristes ne savent plus quoi inventer et étirent en longueur le plus possible certaines intrigues. Cet enfant, on en parle depuis plus d'une saison. Heureusement, en saison 7, enfin, Lily sera enceinte et le couple pourra nous offrir des histoires un peu plus diversifiées et, soyons fous, peut-être même amusantes ! En conclusion : Ted, le héros, a, comme lors du précédent final, un rôle extrêmement minime à jouer. C'est très regrettable. Au moins autant si ce n'est plus que l'apparition de Chi McBride, qui, à ce tatif-là, ne peut même pas être qualifiée d'anecdotique !

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// Bilan // La conclusion de la saison 6 d'How I Met est à l'image de cette petite blague en cours d'épisode qui m'a laissé un goût amer : "And that's how I Met Your Mother... I'm joking : that's just a chick !": c'est du sympathique foutage de gueule. Je n'en attendais pas moins d'une série qui a perdu toute sa saveur et toute son originalité au fil des années. Si je n'étais pas si curieux et pas si fan de Robin, je crois que j'aurais laissé tomber depuis longtemps Ted et ses enfants...

14 avril 2011

How I Met Your Mother [6x 20]

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The Exploding Meatball Sub // 6 8oo ooo tlsp.

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    Je me suis surpris à rire à plusieurs reprises au cours de cet épisode d'How I Met, mais ce qui m'a fait plaisir par-dessus tout, c'est de ré-entendre I Will Remember You de Sarah McLachlan, ici utilisée à des fins comiques pour illustrer le départ de Marshall de GNB. Les scénaristes continuent de faire évoluer le personnage, qui fait tout de même une petite rechute en cours d'épisode en faisant preuve d'une trop grande naïveté, avant de se rattraper in extremis. On ne peut pas dire qu'il s'agissait de l'intrigue la plus amusante mais Barney est venu la dynamiter avec succès ! Son histoire totalement puérile mais totalement Barneyène de sandwich aux boulettes de viande explosif m'a franchement fait marrer et j'en suis ravi : il est rare maintenant que je réussisse à rentrer dans les délires du dragueur. Sans doute, justement, parce que cette fois-ci, ce n'était pas ses talents de dragueur qui étaient mis en avant mais son imagination sans bornes.

   L'intrigue croisée de Lilly et Ted était beaucoup moins efficace mais elle avait son charme. Enfin merci Lilly surtout. Je ne suis pas fanatique du personnage mais j'avoue que je l'ai trouvé touchante pour une fois et pas simplement neuneu. La morale de l'histoire l'était, elle, un peu mais il y avait du vrai. Un couple, ça se lance des challenges mais ça se soutient aussi, avant tout. Le gros problème finalement, c'est de l'illustrer avec le duo ô combien insignifiant Ted/Zoey. Rien n'y fera jamais : je n'aime pas cette fille et son militantisme à la con, et je ne les aime pas ensemble non plus. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que la rupture imminente est amorcée. On peut d'ores et déjà dire que les scénaristes nous auront bien emmerdé avec elle pour vraiment pas grand chose... Ah et puis Robin était là. Elle est devenue une SIF, ou "une sans intrigue fixe". Mais elle m'a amusé le peu qu'on l'a vue avec le peu qu'elle a dit.

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// Bilan // Pas l'épisode le plus inventif, ni le plus drôle, mais sympathique quand même, et plutôt cohérent entre les différentes intrigues.

8 avril 2011

Tueurs En Séries [Episode du 8 Avril 2011]

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Au programme cette semaine : Eva Green, Joseph Fiennes et Jamie Campbell Bower nous ouvrent les portes du royaume de Camelot, John Barrowman nous tease la saison 4 de Torchwood, Schwarzy is back dans la peau de The Governator, les premières images des aventures outre-Atlantique du Doctor Who, des nouvelles de Haven et de Brothers & Sisters... (et ma voix)

 

30 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 7- The River

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What ?

Un aventurier célèbre, star de la télévision, est porté disparu lors d'un voyage au fin fond de l'Amazonie. Son équipe et ses amis partent alors à sa recherche à bord d'un bateau qui remonte l'Amazone et qui va bientôt faire des rencontres pour le moins effrayantes...

Who ?

Créée par Oren Peli (Paranormal Activity). Avec Eloise Mumford (Lone Star), Thomas Kretschmann, Joe Anderson, Paul Blackthorne, Leslie Hope...

Where ?

ABC.

When ?

A la mi-saison dans une case non-communiquée (là où il faudra boucher un trou en somme).

Why ?

 Parce que l'histoire est suffisamment mystérieuse pour donner envie de voir au moins le pilote. C'est un des rares pitchs vraiment "originaux" de la saison. On peut aussi considérer que c'est l'une des rares "série-concept" de la saison. Parce que le tournage à Hawaii nous procurera forcément un certain dépaysement, tout en nous rappelant les belles heures de Lost, avec sans doute des décors communs. Parce que l'équipe créative a prouvé qu'elle était franchement douée. Parce que, visuellement, le tournage avec beaucoup plus de caméras qu'à l'accoutumée assure, là encore, une certaine originalité.

Why Not ?

 Parce que je sens que la série ne trouvera sa place que dans la grille d'été, avec un destin à la Persons Unknown. Parce que le casting ne rend pas fou d'impatience. Parce que les moyens ne seront peut-être pas suffisants pour éviter un aspect cheap. Parce que le concept tient plus de la mini-série de 8 épisodes que d'une saison complète. En même temps, elle risque bien de ne durer que 8 épisodes, mais sans dénouement, ce serait sans intérêt...

How ?

What About You ?

5 avril 2011

Body Of Proof [Pilot]

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Pilot // 13 94o ooo tlsp.

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What About ?

Megan Hunt est une brillante neuro-chirurgienne de Philadelphie reconvertie en médecin légiste, suite aux répercussions d'un accident de voiture qui a failli lui coûter la vie. Dotée d'un tempérament volcanique, elle n'a pas son pareil pour faire parler les corps des victimes. Tous ces indices associés à un flair certain lui permettent d'avoir un temps d'avance sur la police et de résoudre des affaires de meurtre...

Who's Who ?

Créée par Chris Murphey. Avec Dana Delany (China Beach, Pasadena, Kidnapped, Desperate Housewives), Jeri Ryan (Shark, Newport Beach, Boston Public, Star Trek: Voyager), Nicholas Bishop, John Carroll Lynch (Fargo, Carnivàle, Juste Cause), Windell Middlebrooks, Geoffrey Arend...

So What ?

 Je vais commencer cette critique en ouvrant une grande parenthèse : mais qu'est-ce qu'ont foutu Steven McPherson et les membres de son équipe ces dernières années avec ABC ? C'est eux qui ont déniché, la même année, les hits que l'on connaît tous (Desperate Housewives, Grey's Anatomy, Lost) et, plus tard, quelques perles comme Brothers & Sisters ou Modern Family. Mais depuis deux ans, c'est un cataclysme. Non seulement les projets choisis ne sont pas bons dans l'ensemble, mais, en plus, ils sont programmés n'importe comment avec des grilles qui laissent franchement à désirer. J'espère que son successeur, Paul Lee, sera à la hauteur et réussira à recréer la magie de 2004... En attendant, je ne comprends pas pourquoi Body Of Proof n'a pas été programmée dès la rentrée sur ABC. Combien de nouveautés étaient bien plus mauvaises et sans avenir ? Au hasard, il y a déjà My Generation et The Whole Truth ! Le score du pilote de la série tend à prouver qu'elle était attendue et qu'elle méritait d'être mise en avant plus tôt. Je lui prédis un avenir à la Castle. Avec Dancing With The Stars en lead-in, ABC ne cherche-t-elle justement pas à nous refaire le coup de la série policière sympathique qui finit par convaincre le public à force d'acharnement ?

En tous cas, le pilote de Body Of Proof m'a fait à peu près le même effet que celui de Castle. Je me suis tout simplement dit que c'était un des rares cop shows que je pourrais tolérer à l'occasion ! Je n'aime pas ça, mais quand les héros ne se prennent pas trop au sérieux, que l'humour tient une place importante et que les dynamiques fonctionnent bien, ça passe. Dans les faits, je n'ai pas regardé le moindre épisode de Castle depuis le premier mais j'ai quand même de la sympathie pour elle. Un peu comme une personne cool que l'on rencontre à une soirée, à qui l'on prend le numéro de téléphone mais que l'on ne rappelle jamais. Cela dit, si je rencontrais Megan Hunt, je crois que je la rappelerais. Ce petit bout de femme a réussi à m'émouvoir en très peu de temps. J'ai parfaitement conscience que tout est réuni pour que l'on soit touché par son histoire et qu'il n'y a rien de subtil et de novateur dans tout ça, mais Dana Delany est tellement convaincante, tant dans les scènes dramatiques que comiques, que je me suis laissé emporté avec plaisir dans sa première enquête. Alors bien sûr, un médecin légiste qui résout des affaires criminelles avec une facilité déconcertante et au nez et à la barbe de personnes dont c'est le métier, ça peut énerver, ça peut même paraître ridicule et ça peut surtout lasser à la longue. Toujours est-il que je l'ai trouvée captivante dans ses théories, ses intuitions et ses convictions. Les personnages secondaires sont quasiment tous séduisants à leur façon. Nicholas Bishop, sosie de Simon Baker, et Dana Delany forment un duo attachant, et je suis à peu près sûr que leur histoire a le potentiel de tenir autant en haleine les téléspectateurs que celle de Castle et Beckett. Non parce qu'on se doute bien qu'il va vite y avoir anguille sous roche. Nous ne sommes plus dupes. Combien de séries policières nous ont fait le coup avant ? Oui, à peu près toutes. Et puis c'est la première fois, je crois, que j'apprécie à peu près un personnage incarné par Jeri Ryan.

Body Of Proof ne fait preuve d'aucune originalité si l'on se réfère aux dernières séries policières à succès telles que Bones ou Castle, ou encore à la médicale Dr. House par certains aspects, mais elle est efficace, portée par une Dana Delany toujours convaincante, dans tous les registres, qu'elle envoie valser ses collègues, qu'elle découvre un indice, qu'elle interroge un suspect, qu'elle craque dans sa voiture, face à sa fille ou seule chez elle... Elle a ce supplément d'âme que je cherche tant, toujours, et qui me donnerait presque envie de me lancer pour de vrai dans une série policière. Vais-je sauter le pas ? 

 

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