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Des News En Séries, Le Blog
10 janvier 2011

Grey's Anatomy [7x 11]

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Disarm // 11 64o ooo tlsp.

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   Lorsqu'une saison se termine sur un épisode aussi fort que celui de la fusillade, l'après, la saison suivante, est toujours difficile à gérer. Grey's Anatomy, au cours des dix premiers épisodes de la saison 7, a pris son temps pour en développer les conséquences, des blessures qui se referment à celles qui se creusent un peu plus. Les scénaristes ont fait de l'excellent boulot qui s'achève dans ce 11ème épisode mais malheureusement de manière un peu moins habile. Le moment est venu de cicatriser pour de bon et pour cela, une nouvelle fusillade a lieu dans une université de Seattle. Les personnages se retrouvent face à leurs souvenirs douloureux et leurs démons. Cristina est enfin de retour et c'est sans doute celle qui bénéficie de la meilleure intrigue de l'épisode. Après le grand magasin, le bar et la pêche, qui étaient de très amusantes et émouvantes parenthèses, la revoilà les mains pleine de sang à tâter du pouls. Ca lui fait autant de bien qu'à nous. C'est comme ça qu'on l'aime. La réconciliation avec Meredith se fait naturellement, sans grand dialogues dramatiques. Un choix judicieux. C'est très naturellement également que Mark et Lexie officialisent leurs retrouvailles. La tempête est passée. Qu'est-ce qui les attend maintenant ? Un enfant ? Je sens que les soeurs Grey font se battre pour mettre bas en premier !

   Alex va bien et la fusillade est clairement derrière lui. Il trouve donc le temps de se battre avec le Dr Stark une fois de plus. Difficile de rester de marbre face à un connard pareil cela dit. Mais je suis très déçu. Peter MacNicol n'est pas utilisé comme il devrait. Ce médecin est détestable mais il n'a pas vraiment de répondant, il n'est pas cynique... Une sorte de Dr. House Bis, voilà ce qu'on attendait de lui ! Mais il n'est pas encore parti puisqu'il va devoir faire équipe avec Arizona, qui sera accessoirement sous ses ordres. C'est plutôt prometteur. Ce ne sera pas le seul combat d'Arizona qui va aussi devoir reconquérir Callie, celle-ci persistant à refuser ses excuses. Je suis désolé de le dire mais j'ai beau adorer ces deux personnages, je trouve qu'on tourne autour du pot inutilement. Il va falloir que Callie avoue son "infidélité", je mise beaucoup là-dessus. Si en plus elle est enceinte (ce que je ne souhaite pas)... En tous cas, la maternité réussit drôlement bien à Jessica Capshaw, plus rayonnante que jamais. Paradoxalement, elle ressemble de plus en plus à Ellen Pompeo. Allez comprendre !

   Dans cet épisode, j'ai trouvé Bailey en petite forme. Le rapprochement entre son patient et le pas-du-tout-regretté Charles était trop forcé pour être crédible et touchant. Le duo April et le Chief était plutôt pas mal mais sous exploité, et Owen n'a pas servi à grand chose. Je n'ai pas été non plus été très convaincu par le lien entre Meredith et "la femme qui attend son mari". Trop facile. C'était un peu plus subtil du coté de Jackson mais rien n'y fait, j'ai du mal à accrocher avec le personnage. Tant qu'on ne lui offrira pas une romance de toute façon... La transition est toute trouvé avec Teddy, désormais mariée à son patient. Même si la cérémonie était sous glamour, on l'a bien compris, j'aurais aimé qu'on nous en montre un morceau quand même. Je n'aime pas quand des moments aussi importants ne se déroulent pas sous nos yeux. Comme on est parti, je sens qu'un vrai et beau mariage sera célébré plus tard, quand les deux tourtereaux seront tombés amoureux. A moins que le personnage ne meurt, mais vive la redite ! En parlant de redite, l'idée du patient qui est en fait le tireur, ça sentait gravement le réchauffé. On se souvient du serial killer dont s'était chargée Meredith en saison 5. Les cas médicaux commencent à tourner sérieusement en rond. C'est sans doute le seul département où la série ne réussit pas à se renouveler.       

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// Bilan // L'épisode part d'une bonne idée mais son exécution n'est pas à mon goût. J'ai ressenti l'urgence de la situation mais pas les émotions que je recherchais. Le premier chapitre de la saison 7 de Grey's se referme sur une légère déception, mais elle n'efface pas l'excellence des épisodes précédents.

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12 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 12]

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Where Do I Belong? // 12 83o ooo tlsp.

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   Quelques secondes après avoir terminé cet épisode, il m’a paru comme une évidence de lui accorder deux étoiles. Et puis plus j’y réfléchis, moins je suis convaincu. Je tiens à rester sur ma première impression mais ne vous étonnez pas si mes commentaires ne sont finalement pas en adéquation avec la note attribuée. Disons simplement qu’il était efficace à défaut d’être bien écrit.

  Laissez-moi d’abord évoquer l’éléphant dans la pièce : la poupée de Gaby, Princess Valerie. Sérieusement ? J’avais trouvé ça ridicule la semaine dernière mais je pensais sincèrement que ce n’était qu’une première étape pour montrer que Gaby sombrait peu à peu dans la folie. J’étais loin d’imaginer qu’on y aurait encore droit cette semaine en allant encore plus loin dans le grotesque ! Que dire si ce n’est que ça aurait pu être un excellent « Jump The Shark » sauf que, pas de chance, ça fait bien longtemps que la série l’a sauté le requin ! J’étais vraiment gêné d’assister à cette mascarade. C’était humiliant pour Eva Longoria. Je n’ai toujours pas compris la scène du déjeuner avec Bob et Lee, en quoi cela pouvait lui faire de la peine. Gaby se comporte comme si ses deux filles n’existaient pas. J’avoue avoir ri de bon cœur au moment où Celia se relève avec le bras de la poupée dans la bouche. Mais c’était le seul. Atterrante de bout en bout cette intrigue. La bonne nouvelle, c’est qu’elle est finie ! Prochaine étape : Gaby kidnappe une enfant qui ressemble vaguement à Grace ? Je l’imagine déjà en train de la maquiller comme un camion volé, les yeux injectés de sang et de haine, alors que la petite est attachée dans la cave. Si avec une idée comme ça Marc Cherry ne m’engage pas…

   Je vais être un peu plus indulgent avec Lynette et sa soudaine immaturité, même si je persiste et signe : on la met dans la même situation il y a trois ou quatre saisons, elle réagit totalement différemment. Bien sûr elle aurait cherché à se venger mais forcément de manière plus inventive et intelligente. On en est quand même rendu au point où c’est Renee qui est obligée de lui faire comprendre qu’elle perd complètement les pédales ! D’ailleurs, je n’ai pas compris pourquoi Lynette avait pardonné si vite à Renee et pas à Tom mais passons… Sinon, c’était étonnant de voir tous les enfants Scavo réunis dans la même pièce au même moment, cela a conféré à cette scène une tonalité nostalgique particulièrement émouvante. Les excuses de Tom étaient classiques et pas plus inspirées que les stratagèmes de sa femme mais mon cœur balance toujours un peu pour la stabilité que ce couple représente. C’est si rare. Personne ne veut les voir séparés. C’est inconcevable plus de trois épisodes. Mais le coup du gâteau laxatif, c’était quand même un peu… à chier.

   Certainement pour la première fois depuis le début de la saison, Bree n’a pas été associée à Keith mais à… Beth ! Ca change un peu et la première scène avec le révérend était super bien dialoguée. C’est toujours très agréable de voir ressurgir l’ancienne Bree. L’ensemble de l’intrigue n’était pas une grande réussite mais on peut déjà s’estimer heureux de retrouver un semblant d’intérêt pour le fil rouge de la saison. Le cliffhanger sur le retour de Zach n’est pas hyper étonnant mais il suscite au moins l’intérêt : quel est son but dans l’histoire ? Pourquoi vouloir nuire à Bree ? S’est-il associé à Beth, ou est-ce un acte solitaire ? Il va falloir plus que ça pour nous tenir en haleine d’ici à la fin de la saison mais au moins, on a un tout petit peu envie de revenir à l’épisode suivant ! A part ça, Renee qui se moque de la coupe de cheveux de Beth, c’et vraiment l’hôpital qui se fout de la charité !

   La storyline de Susan ne m’a pas fait le même effet malheureusement mais la tentative d’émouvoir était à deux doigts de fonctionner ! Il aurait suffit que ce soit cohérent en fait. Or, ça ne l’était pas. Sophie qui confie à sa fille qu’elle a commencé à être heureuse et a changé ses priorités lorsqu’elle est née, désolé mais c’est complètement faux. Elle a toujours eu un comportement hyper égoïste et elle aura beau dire tout ce qu’elle voudra, cancer ou pas cancer, ça ne changera rien à ses actes passés. Enfin bref, je chipote. C’était quand même assez émouvant pour du Susan, parfois drôle aussi avec, ô surprise, les interventions de la laide Julie. Après, engager Valerie Harper (grande actrice de télévision inconnue chez nous) pour si peu, ça me déçoit.

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// Bilan // Outre l’intégralité de l’intrigue de Gabrielle et les maladresses qui se sont glissées dans celles des autres, on peut dire qu’il s’agit là d’un épisode correct de Desperate Housewives, avec tous les sous-entendus que cela implique de ma part...

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26 janvier 2011

Fringe [3x 10]

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The Firefly // 4 87o ooo tlsp.

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  Jusqu’ici, j’ai toujours trouvé les Observers extrêmement fascinants mais ma curiosité commence à s’émousser. Je m’attendais vraiment à ce que l’on en apprenne enfin davantage sur eux et ça n’a pas du tout été le cas. Du tout du tout. En fait, on nous a rabâché à longueur d’épisode ce que l’on savait déjà, dont le fameux discours sur l’effet papillon et les actes de Walter qui ont eu d’évidentes conséquences. Dès lors, le parallèle avec Roscoe Joyce, qui a lui aussi perdu son fils, paraissait trop facile. Jusqu’à ce que les histoires se rejoignent tardivement, mais le mal été fait. Bien sûr, il y avait une belle émotion entre John Noble et le guest du jour, Christopher Lloyd, qu’on prenait beaucoup de plaisir à revoir d’ailleurs et qui était particulièrement juste, mais on joue encore et toujours sur le même thème, le frisson n’est plus le même. La place des Observers dans tout ça n’était pas très claire, leur plan trop flou. Je sais que le mystère et le suspense sont deux ingrédients essentiels de la série et pourtant, cette fois, ça ne passait pas. J’avais trop envie de savoir, trop envie de comprendre tout, tout de suite. Pardonnez-moi.

   Pour la première fois depuis bien longtemps, Olivia est passée au second plan. Son traumatisme se lit toujours sur son visage et sa douleur vis-à-vis de Peter est flagrante. Il y avait un joli dialogue entre les deux « amoureux », si toutefois on peut les considérer comme tels. Au-delà de ça, disons qu’on sent que la situation ne va pas évoluer tout de suite de façon à faire un grand coup d’éclat en fin de saison, dans un sens ou dans un autre. Que doit-on retenir de cet épisode au final ? Pas grand-chose, si ce n’est que les Observers vont peut-être s’installer plus durablement dans le paysage et nous offrir enfin des réponses. Mais pas tout de suite. Pas encore.

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// Bilan // Au regard de cette excellente saison 3, cet épisode n’est pas au niveau. Il se laisse regarder quoi. Un peu comme si les scénaristes avaient cru que la seule présence exceptionnelle de Christopher Lloyd suffirait à captiver.

6 février 2011

Shameless US [1x 02 & 1x 03]

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Frank The Plank // Aunt Ginger

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   Après un pilote que j'ai estimé parfait dans le fond comme dans la forme, Shameless US aurait pu me décevoir en s'attardant sur des historiettes sans grand intérêt, simplement destinées à nous amuser, ou en se contentant de reproduire le même schéma à l'infini, sans surprendre. Point du tout. Shameless US regorge de surprises pour qui n'a pas vu la série originale. Je suis toujours emballé, plus que jamais même. Et pourtant, le deuxième épisode m'a fait douter. Ce n'est pas qu'il n'était pas bon, mais il était une sorte d'extension longuette du premier, surtout centrée sur Frank, le patriarche alcoolique, à qui l'on a finalement donné la parole entre deux soubresauts. William H. Macy a pu démontrer toute l'étendue de son talent, c'est le gros point positif. Mais le personnage de Frank n'en est pas sorti grandi, bien au contraire. L'accueil triomphal que sa famille lui réserve après sa disparition de quelques jours m'a scié. C'est leur père, ils l'aiment. Ca je peux le comprendre. Surtout quand il s'agit de la petite Debbie, extrêmement touchante dans sa dévotion. Mais quand même : il a frappé un de ses fils ! Il est allé vraiment loin. Au fond, il a bien mérité ce qui lui arrive en fin d'épisode, avec une Sheila en très grande forme. J'avais compris que cette femme était barrée mais pas à ce point-là ! On reconnaît bien là l'humour anglais, dans tout ce qu'il a de gras et overzetop. Ca passe ou ça casse. Ici, ça passe étonnamment bien. Il faut dire que Joan Cusack se donne du mal. Le dialogue autour du pénis de Frank était excellent. Entre autres. Le reste m'a moins emballé, notamment l'intervention exagérée de Steve. On ne sait pas encore très bien sur quel pied danser avec lui. Bon ou mauvais garçon ? Mais j'en veux en fait surtout aux scénaristes d'avoir déjà mis à mal le couple qu'il forme avec Fiona. Un peu tôt, non ?

   Le troisième épisode, particulièrement bon, répare ce couac. Il amorce en tous cas une réconciliation au cours d'une bien jolie scène, entourée de d'autres bien jolies scènes. En fait, la fin de cet épisode est excellente car super émouvante. La bande-son n'est pas étrangère à cette réussite. Mon petit coeur bat déjà très fort pour tous ces personnages qui, chacun à leur façon, parviennent à être drôles, extravagants et touchants en un rien de temps. Même Frank. Je commence peu à peu à m'habituer à lui. Sans doute parce qu'il fait des efforts et qu'il se calme un peu sur l'alcool. On le voit donc les yeux ouverts, capable d'aligner quelques mots (de préfèrence des insultes, il ne faut pas trop lui en demander) et puis il est malin comme un singe le bougre ! Il a plein de défauts mais pas celui d'être idiot. Pas totalement en tous cas. J'ai littéralement adoré toutes les scènes avec la fausse tante Ginger, puisque la vraie est morte et enterrée... dans le jardin, sauf aux yeux des autorités qui continuent de lui verser de l'argent, récupéré immédiatement par Frank depuis plusieurs années. La vieille actrice était tout bonnement à mourir de rire et sa relation avec Debbie n'a pas eu besoin de beaucoup de temps d'antenne pour être émouvante. Les scénaristes se sont davantage attardés sur Ian et sa nouvelle amie, qui est d'abord passée par la phase ennemie jurée. Je trouve que le boulot qui est fait autour du personnage de Ian est irréprochable. Son tourment est réaliste, on comprend aisément son malaise et sa souffrance mais aussi ses réticences à parler librement de qui il est vraiment, que ce soit à sa famille, son père tout particulièrement, ou à ses amis, que l'on imagine par conséquent peu nombreux.      

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// Bilan // Ce qui est bien avec Shameless US, c'est qu'il est impossible de la rapprocher d'une autre série familiale déjà existante. Elle est unique en son genre, presque improbable. Elle ne se contente pas d'être divertissante et rythmée, elle est aussi profonde et poignante. Réussir en seulement trois épisodes à en dire autant sur une dizaine de personnages, c'est un tour de force, c'est rare. Showtime a réussi son pari et le public a l'air d'apprécier en plus. Pourvu que ça dure ! Rendez-vous en fin de saison pour un bilan complet de cette première saison. 

15 février 2011

The Vampire Diaries [2x 14]

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Crying Wolf // 2 79o ooo tlsp.

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   Jusqu'aux dernières minutes, cet épisode était bon. Mais le départ de Tyler en guise de conclusion a calmé mes ardeurs. Pas que je sois fanatique du personnage, ni de l'acteur et encore moins du déroulement brouillon de son intrigue, mais il a quand même apporté quelque chose de nouveau cette saison et c'était à peu près le seul. De toute façon, on est tous d'accord : il va revenir dans trois épisodes tout au plus, non ? C'est inquiétant pour les prochains par contre, puisque il n'y a pas d'autre très grosse intrigue en cours. Cela dit, l'affaire des doppelgangers peut continuer sans lui. On peut d'ailleurs remercier un des loups-garous, pote de Jules, de nous avoir remis les pendules à l'heure au sujet de la pierre de lune car, soyons honnêtes, on n'avait pas tout compris ! Puis c'était fait avec humour. Que demander de plus ? Le départ de Tyler a un mérite : mettre -provisoirement ?- un terme au triangle amoureux avec Matt et Caroline. Cela dit, ces deux-là ont encore leurs problèmes à régler, et pour être honnête, Matt est bien gentil mais c'est avec un bad-boy que l'on a envie de voir évoluer Caroline. Ou avec Tyler. Il pourrait justement se transformer en bad-boy pendant son voyage et l'affaire serait dans le sac ! C'est un peu tout l'inverse de Jeremy qui est devenu un trop gentil garçon. On est quand même content de le voir enfin embrasser Bonnie à pleine bouche. Laquelle a enfin trouvé une utilité dans cet épisode en hypnotisant Luka. Les aveux de celui-ci rendent d'ailleurs sa présence et celle de son père bien plus claire et bien plus intéressante par conséquent. Dans le même esprit, le premier vrai face à face entre Elijah et Damon valait le détour ! Il y a vraiment quelque chose à faire avec ce nouveau personnage avant que le fameux Klaus ne l'éclipse logiquement.

   Tante Jenna va-t-elle enfin découvrir la vérité sur les amis d'Elena et sur le sombre passé d'Alaric ? Le suspense dure... Okay, ce n'est pas très excitant mais cela pourrait aussi vouloir dire que ses jours sont comptés. Ceux de Jenna j'entends. Et ça, ça me plaît. Les interventions d'Oncle John beaucoup moins. C'est physique, il m'agace à chaque apparition. Le cliffhanger de l'épisode précédent qu'il avait initié ne trouve pas d'écho dans celui-ci, mais le retour de Katherine pourrait servir à combler le vide laissé par Tyler. Toute la partie se déroulant dans la maison au bord du lac m'a beaucoup plu. Les accents bucoliques sont les premiers reponsables, mais aussi l'agilité d'Elena qui sait désormais comment se débrouiller en cas de course-poursuite. Elle n'a pas totalement réussi son coup mais c'était bien tenté !          

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// Bilan // Après quelques semaines de flottement, Vampire Diaries reprend du poil de la bête. Mais la bête s'en est allée...

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21 février 2011

V [2x 05 & 2x 06]

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Concordia // Siege

5 4oo ooo tlsp. // 5 43o ooo tlsp.

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  Le projet Concordia était l'opportunité rêvée pour que la Cinquième Colonne passe enfin à l'action et montre ce qu'elle a dans le ventre. L'a-t-elle saisie ? En partie, oui. Pour leur première action d'envergure, Erica et sa bande n'y sont pas allés de main morte. Objectif: assassiner Anna, carrément ! A ce stade de la saison, on se doutait bien que la Reine ne serait pas touchée, tout du moins mortellement. On n'est donc pas tellement surpris que Marcus se fasse tirer dessus à sa place. L'enchaînement des événements ne laisse de toute façon pas tellement de place à la surprise. Je ne vais pas m'amuser à relever toutes les incohérences tant elles sont nombreuses, comme d'habitude, mais elles n'étaient apparemment pas suffisantes pour me gâcher mon plaisir cette fois-ci. Les dix minutes, environ, occupées par la fusillade et sa mise en place étaient prenantes, pour ne pas dire... passionnantes. Mais tout ce qui se passe avant est ennuyeux, et tout ce qui se passe après, téléphoné. Les trop nombreuses scènes avec Tyler viennent nous rappeler à quel point les personnages sont tout sauf attachants dans cette série. Ryan n'est pas tellement gâté non plus. On ne sait toujours pas comment il a réussi à duper les siens, ou plutôt : comment les siens ont réussi à se faire rouler dans la farine aussi facilement. Le fait que la Fifth Column Task Force du FBI se pose des questions sur Erica arrive comme un soulagement. On se demandait là aussi comment l'idée n'avait pas pu leur traverser l'esprit avant, mais il faut avouer qu'Erica sait y faire en la matière et elle a drôlement assuré pour cacher sa réelle implication...

   Si l'on peut consiédérer Siege comme un bon épisode de V, c'est justement parce qu'Erica réussit à obtenir enfin et légitimement son statut d'héroïne. A plusieurs reprises, j'ai cru reconnaître la combative et déterminée Juliet de Lost. Elizabeth Mitchell était parfaite, en particulier sur la fin quand elle doit faire face à la mort de son ex-mari (que l'on voyait arriver à des kilomètres) et au départ de Tyler. La toute dernière scène où elle fait preuve d'une détermination qu'on ne lui connaissait pas vraiment aurait pu être géniale si la réalisation n'avait pas été aussi grandiloquente. Et puis, dans le fond, c'est bien beau de vouloir enfin passer à l'offensive, mais c'est le genre d'annonce qui est faite tous les trois ou quatre épisodes pour un résultat souvent médiocre. Qu'est-ce qui va changer cette fois ? Je me le demande. Ils sont toujours aussi peu nombreux à première vue. Et ils ne sont pas devenus plus intelligents. Le renvoi de Father Jack de l'église est un non-événement, comme à chaque fois qu'il arrive quelque chose au personnage. La petite scène habituelle avec Diana était plus réussie que les précédentes car elle laissait entrevoir qu'elle aussi allait passer à l'action. S'associer à Lisa n'est pas une mauvaise idée. Mais je me demande en fait comment Diana, de sa cave, peut être au courant de la rivalité entre Lisa et sa mère. Enfin on touche là aux incohérences dont j'ai fait mention plus haut et sur lesquelles il faut fermer les yeux. Je ne parlerai donc pas du nouveau bras droit d'Anna qu'on nous impose tout à coup alors qu'on ne le connaissait pas il y a deux épisodes. Et puis je préfère ne pas parler de Kyle dont je ne comprends absolument rien du passé et des intentions.

   Une petite remarque pour terminer : mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? La production a-t-elle enfin investit dans une équipe créative digne de ce nom pour se charger des effets-spéciaux ? Ceux de l'explosion par exemple étaient très bons. On n'est pas tellement habitué, donc ça saute forcément aux yeux. La réalisation était un peu plus inspirée que d'habitute également. Pour une fois, la série marque des points coté visuel. Mieux vaut tard que jamais !       

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// Bilan // V trouve enfin un nouveau souffle, tout en tournant encore et toujours en rond. C'est assez curieux comme sensation. Mais à chaque fois que l'on a l'impression d'avancer, on recule à l'épisode suivant...

10 mars 2011

V [2x 08]

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Uneasy Lies The Head // 5 o4o ooo tlsp.

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   Il n'est jamais facile de parler d'amour dans une série fantastique. Il se passe bien trop de choses à coté pour que l'on puisse se pencher sur les sentiments des protagonistes plus de deux minutes. Certaines ont tout de même réussi.Fringe, par exemple. Battlestar Galactica aussi. V ne fait évidemment pas partie de ce cercle de privilégiées. On en a déjà eu la preuve avec Tyler et Lisa, et Ryan et Valerie en saison 1. Les scénaristes ont sorti leurs énormes sabots depuis deux épisodes. Après avoir longuement amorcé une relation entre Erica et le prêtre Jack, ce qui aurait été "osé", ils ont fait le choix facile de faire s'énamourer Erica et Hobbes et quoi de plus clair qu'une scène de "sexe" un peu bestiale, sortie de nulle part et pas très cohérente avec le reste des intrigues pour illustrer le propos ? J'ai d'ailleurs adoré le plan sur le portrait de la famille Evans à ce moment-là. Que doit-il nous faire comprendre ? Qu'Erica est une vilaine garce ? Qu'il faut laisser le passé derrière soi et avancer ? Mystère. En guise de signe annonciateur qui ne trompe pas : Erica a vu Hobbes torse nu quelques heures plus tôt et elle n'a forcément pas pu résister face à cette montagne de virilité, tout en muscles et en voix profonde. Mais au secours quoi !! Les oppositions d'ordre moral et religieux entre Jack et le reste de la Cinquième Colonne est inintéressant au possible. Cela ne fait que renforcer notre quasi-haine pour Jack. Il vole en plus du temps d'antenne à ce pauvre Scott Wolf, dont le personnage est totalement inexploité. L'introduction de sa co-présentatrice n'a, pour le moment, servi strictement à rien. C'était tout aussi nul et mal écrit du coté de Tyler, ô surprise, et Lisa. Il la voit qui le trompe, et il ne se révolte pas plus que ça. Ce garçon est un légume, interprété par une courge.

   Pendant que la Résistance s'amuse à déjouer les plans d'Anna avec détermination mais sans les bonnes idées qui sont censées aller avec, sur le vaisseau mère, Diana est toujours autant visitée mais cela n'aboutit toujours pas à grand chose. Elle réussit simplement à convaincre Ryan qu'il lui faut quitter les lieux, même sans sa fille alors qu'il avait juré quelques minutes plus tôt qu'il ne l'abandonnerait jamais. C'était amusant de le voir s'installer dans son super suppositoire volant et s'enfuir par un passage secret. L'occasion rêvée pour les chargés aux effets-spéciaux de nous montrer toute l'étendue de leurs talents. Ils ne se sont pas foutus de nous... C'est un peu comme la machine qui récupère les ADN. Tout un cinéma pour un résultat médiocre, absolument pas impressionnant. Pourquoi ne pas faire tout simplement profil bas en évitant toute fioriture ? Du coté d'Anna, c'est toujours un maximum de menaces pour O actions. Le seul élément intéressant dans tout ça, c'est le retour de Marcus, dont le secret révélé à demi-mots en fin de saison 1 va être enfin exploité. Reste à savoir comment...   

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// Bilan // V est décidément une série bien singulière : c'est à l'approche de la conclusion de la saison, et prions pour elle, de la fin de la série, que le rythme ralentit. Les scénaristes se prennent les pieds dans le tapis en se concentrant sur tout ce qui ne nous intéresse pas ou plus, et en retardant un maximum le passage aux choses sérieuses. Y'a-t-il encore un pilote dans ce foutu vaisseau ?  

19 mars 2011

V [2x 10]

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Mother's Day (Season Finale) // 5 51o ooo tlsp.

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   Malgré quelques scènes jouïssives sur lesquelles je reviendrai, je ne peux que déplorer, et peut-être pour la dernière fois, la médiocrité des scénarios de V. Ce final était sans doute l'un des épisodes les plus mal écrits de la série... et de l'histoire ! Il était truffé d'approximations et d'incohérences. La série nous y a habitués sur la longueur mais un tel concentré de bêtises en 42 minutes, c'est fascinant et déprimant à la fois. Les séries de SyFy ne sont pas toujours des chef d'oeuvres, pour comparer ce qui est comparable, mais, avec moins de moyens et plus d'idées, ils réussissent au moins à faire des divertissements regardables et qui ne versent pas systématiquement dans le ridicule. Evidemment, je me dois de rappeler en préambule que les scénaristes ont dû composer avec un handicap de taille : une réduction d'épisodes drastique. C'est pour cela que je ne m'attarderai pas sur la vitesse avec laquelle les événements s'enchaînent. On passe de l'annonce d'un plan ô combien foireux à son exécution immédiate. Habituellement, il faut au moins trois épisodes avant que l'idée ne fasse son chemin.

   Comment Erica a-t-elle sérieusement pu croire que Lisaallait réussir à tuer sa propre mère sans vergogne alors qu'elle est fragile et qu'Anna est la plus grande manipulatrice de l'histoire de l'humanité ? Et comment tous ses petits camarades ont pu la laisser faire sans broncher ? C'est invraisemblable. La scène de matricide raté était affligeante. On se serait tout simplement cru dans un épisode des Feux de l'amour avec ce plan-séquence typique des daytime soaps. On notera au passage que les scènes se déroulant en extérieur ont toutes été tournées au même moment : il pleut des cordes et les personnages sont habillés de la même façon. J'en profite aussi pour dire que, sans les plans larges sur le ciel de New York, la série pourrait avoir lieu n'importe où. Il n'y a rien qui la relie directement àBig Apple. C'est peut-être voulu cela dit, pour rendre l'ensemble plus universel. Oui, je profite de cette critique pour balancer tout ce que je n'ai pas pu caser dans mes reviewsprécédentes. Au risque d'en faire un roman... Pour en revenir aux stupidités de cet épisode, j'étais surpris de constater que Ryan pouvait se ballader comme bon lui semblait dans le vaisseau, à partir du moment où la Reine n'était pas là. Elle doit emmener tout son service de sécurité avec elle dans ses déplacements. Je ne vois pas d'autres explications. On ne reviendra pas sur Joshua qui a retrouvé toute sa mémoire d'un coup d'un seul, ni sur Diana qui réussit plutôt facilement à s'extirper de sa cave après y avoir passé tant d'années. Tout ce qui tourne autour de la fille de Ryan et de la félicité ne m'a pas du tout convaincu, en partie parce que la jeune actrice n'était pas juste du tout, ensuite parce que c'est quand même super facile. Mais le fait que l'enfant stellaire ait des pouvoirs nous renvoit directement à la première série. C'est peut-être elle qu'il faut blâmer pour le coup. Il fallait bien que cet enfant ait quelque chose de spécial de toute façon. Ce sera donc ça. Le cliffhanger qui en découle est un peu décevant, surtout avec cette vue sur les vaisseaux tout noirs et tout effrayants qui n'en finissent plus d'arriver...

  La découverte d'une organisation secrète, menée par les deux collègues d'Erica et l'ancien Mike Donovan de la première version joué par Marc Singer, est à la fois la meilleure chose qui pouvait arriver à la série et en même temps la plus belle manière de nous prouver que tout ce que l'on a vu jusqu'ici n'était que du flan. La Cinquième Colonne n'a jamais rien réussi. Les scénaristes partent de ce constat d'échec pour repartir sur des bases plus solides (a priori). J'ai quand même l'impression d'avoir suivi deux saisons pour rien, du coup. En plus, on se demande pourquoi Dupont et Dupont n'ont pas compris plus tôt qui était vraiment Erica. Ca nous aurait épargné bien des misères. Là où l'épisode devient intéressant, c'est quand il s'acharne sur les boulets de la série qui auraient du disparaître depuis longtemps. Je m'attendais à la mort de Ryan, c'était même devenu une obligation de le tuer à ce stade. Je ne pensais pas que ce serait sa fille qui l'exécuterait en lui tordant le coup. Quand on y pense, cette scène est assez dérangeante mais elle s'accorde bien avec la première série. La relation qu'a instauré Anna avec Amy peut être mise en parallèle avec les jeunesse Hitleriennes, si l'on part du principe que les méthodes d'Anna ne sont pas très éloignées de celles d'Hilter. Et son discours face à son peuple va bien dans ce sens. En cherchant bien, on peut donc trouver du fond à toute cette mascarade mais n'est-ce pas surinterpréter cette "oeuvre" ? La mort de Tyler est évidemment un soulagement pour tout le monde. On l'a tellement attendue... Elle est en plus bien gore et bien perverse. Pas mal pour du 21h sur ABC ! Cela dit, je n'adhère pas du tout à l'intrigue inventée autour de l'oeuf. C'est totalement incohérent. Il a fallu attendre un temps fou pour que Lisa puisse enfin s'accoupler avec Tyler et sa jumelle y arrive à peine née ! Bref, passons. Ca n'en était pas moins jouissif ! La mort de Diana m'a moins plu. Il fallait bien que l'une des Reines meurt et on voyait mal Anna disparaître, mais les scénaristes auraient pu s'arranger pour lui rendre la tâche plus difficile.Au final, Jane Badler n'aura jamais été exploitée comme il se devait.

   Grosse déception : Father Jack est toujours vivant, mais il a enfin été touché par la grâce. Malheureusement pas celle qu'il attendait. Hobbes ? Il a disparu après avoir sauté Erica. Je lui avais imaginé un rôle plus important. Chad ? Il a été démasqué par Anna ! Comment la Cinquième Colonne a pu croire qu'il suffisait de trafiquer des voix pour tromper l'ennemi ? Son emprisonnement pourrait amener de bonnes choses si la série devait revenir. On imagine aisément Anna le manipuler plus que jamais et faire de lui, enfin, son porte-parole universel. Marcus ? Déception là encore. Son aveu aurait logiquement dû être un sacrifice mais Anna a inexplicablement choisi de le garder en vie... Ah et je tenais à relever cette réplique géniale : "That's How You Kill Your Mother".

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// Bilan // Comme une série qui ne veut pas mourir, V n'amorce pas l'ombre d'une conclusion dans ce dernier chapitre de la saison 2. Sans doute parce que la vraie bataille, maintes fois reportée, ne commence que maintenant, les scénaristes lancent de nouvelles pistes plus ou moins prometteuses. Comme à la fin de la saison 1 en somme. Et on a vu le résultat... Je ne crois sincèrement pas en l'existence d'une saison 3, en tous cas sur ABC, mais je sais que si elle venait à voir le jour, je serais curieux de voir ce qu'elle pourrait donner. De façon médiocre et totalement incohérente, l'équipe a quand même réussi à se débarrasser des principaux défauts de la série (la Cinquième Colonne, Ryan, Tyler). Tout espoir d'amélioration est donc encore permis. Mais il en faudra du courage pour se replonger dans V...   

21 mars 2011

The Event [1x 08 & 1x 09]

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For The Good Of Our Country // Your World To Take

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    Après Simon et Sterling, c'est au tour du vice-président Raymond Jarvis d'obtenir son épisode, émaillé de flashbacks plus ou moins intéressants. Je regrette toujours que la série ait perdu la (dés)tructure de ses premiers épisodes, qui rendait l'ensemble moins monotone. For The Good Of Our Country s'efforce à nous présenter à la fois comment Jarvis a obtenu son poste et quelle est la nature de sa relation avec le président Martinez, et comment il est devenu l'un des pions d'une conspiration encore très floue. Le véritable rôle du vieux Dempsey, interprété par l'excellent Hol Hollbrook, est cependant un peu plus clair : il n'est pas l'ennemi pervers que l'on imaginait. Il agit pour la bonne cause, si l'on peut dire. Celle de son pays, comme le titre de l'épisode l'indique. Et du monde peut-être aussi, mais on s'interdit de l'évoquer. Vous savez le problème dans tout ça, le truc qui risque vite de me faire décrocher ? C'est le syndrôme Prison Break (ou 24, comme vous préférez). Les retournements de situation interminables, les personnages qui ne sont pas ceux que l'on croit, et qui retourne leur veste à de multiples reprises selon le sens du vent. Ca me gonfle. Ca empêche de s'attacher aux personnages, à force de tous les soupçonner lorsqu'un climat de paranoïa s'installe. The Event n'a pas encore atteint le point de non-retour, et ne l'atteindra sans doute jamais vu que sa vie risque d'être courte. Mais je regrette son penchant pour ce type de rebondissements. 

   Sean et Leila retrouvent peu à peu leur place de héros après avoir été écartés quelques épisodes. Les scénaristes n'avaient visiblement pas grand chose à dire les concernant dans le premier épisode puisque l'on doit se contenter d'une blessure et de la recherche d'un médecin de toute urgence. La détermination et le courage de ces deux-là ne sont plus à prouver. Alors on s'ennuie un peu. Dans le deuxième épisode en revanche, le rythme s'accélère un peu puisqu'ils sont fin prêt pour partir à la recherche de la petite Samantha, toujours perdue quelque part avec des gamines qui ont des têtes de vieilles. Ils ne vont pas apprendre grand chose mais la course-poursuite dans les hautes-herbes était palpitante et particulièrement bien réalisée. C'est bien de savoir s'en contenter.

   Un peu comme dans V où il faut toujours se tourner vers les visiteurs pour passer les meilleurs moments, c'est avec les extra-terrestres que The Event fascine le plus. La lutte de pouvoir entre Sophia et son fils est évidemment infiniment plus passionnante et mieux écrite que les aventures d'Anna et ses sbires. Les portraits des deux protagonistes sont approfondis, autant que faire se peut. Ils ne sont pas unidimensionnels. Les interprétes sont excellents. Toutes les conditions sont réunies pour les rendre attachants. Je ne portais pas tellement d'intérêt à Thomas jusqu'ici mais je suis prêt à raviser mon jugement.

 

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// Bilan // The Event a réussi à confectionner en peu de temps de solides portraits d'hommes et de femmes. Le problème à l'heure actuelle est que les intrigues qui les accompagnent ne sont pas dignes d'intérêt, pas toujours à la hauteur. Je crois encore beaucoup en la série. Pas en son succès, qui n'arrivera plus, mais en sa qualité.  

24 mars 2011

The Event [1x 10]

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Everything Will Change //

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    Ayant un retard considérable sur The Event, je me dois de replacer cet épisode dans son contexte : il a été diffusé juste avant la longue pause dont a été victime la série. Une pause imposée à la production par la chaîne. Sa fin n’a donc pas été spécialement pensée pour tenir en haleine les téléspectateurs. Du moins, pas plus que d’habitude. Découvrir que le père de Leila est un extra-terrestre est une réelle surprise. Je ne l’avais en tous cas pas envisagé. Avec du recul, c’est assez logique. Sa présence dans l’avion s’explique plus clairement, ainsi que ce qu’on lui a demandé de faire (à moins qu’il ne mente depuis le début). Mais surtout, on comprend tout de suite mieux pourquoi nos chers visiteurs souhaitent mettre la main sur Leila et pourquoi ils gardent rageusement Samantha : elles sont a priori le fruit d’une union entre un extra-terrestre et une humaine. Des êtres hybrides donc. Elles ne sont pas uniques pour autant. L’homme qui ne veut pas parler à Leila et Sean malgré leur insistance est également le père d’une enfant hybride. Est-ce que ces enfants ont quelque chose de spécial ? Sans doute, sinon ils ne les étudieraient pas de la sorte. Leila a pourtant l’air tout à fait normale… A partir de maintenant, on peut officiellement dire que la cavale des jeunes amoureux et toutes les autres intrigues se rejoignent. Ca ne peut qu’être une bonne pour la cohérence des événements à venir.

 

   Dans sa mécanique, cet épisode était très classique. La série a définitivement perdu ce qui la rendait un peu différente de ce que l’on a déjà vu (mille fois). Je ne vais pas le répéter chaque semaine mais les aventures de Sean et Leila auraient très bien pu avoir lieu dans Prison Break, les aliens mis à part. On est exactement dans le même type de rythme et de rebondissements. Du coté des petits bonhommes pas verts, justement, on avance lentement mais sûrement. Ils ont réussi à transmettre un message via satellite aux leurs. Les effets-spéciaux étaient plutôt pas mauvais. Mais c’est sûr que voir ça quand on ressort d’une saison entière de V… c’est autre chose disons. La partie politique  m’a franchement ennuyé. Certainement parce que le président Martinez ne m’est toujours pas sympathique. Il me laisse plus indifférent qu’autre chose et il n’y a rien de pire. Ses conseillers énigmatiques sont bien plus intéressants que lui mais trop en retrait maintenant que leurs épisodes sont passés.

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// Bilan // Malgré quelques doutes il fut un temps, je ne compte pas abandonner The Event. Je me souviens qu’à cette même période, FlashForward m’ennuyait profondément la saison dernière (avant de remonter la pente). C’est plutôt bon signe…

26 mars 2011

Grey's Anatomy [7x 17]

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This Is How We Do It // 1o 281 ooo tlsp.

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    Cela faisait un mois que Grey's Anatomy avait disparu du petit-écran. Un mois durant lequel le Japon a tremblé et a été submergé, TF1 a ouvert son Carré Viiip, Marine Le Pen a été désignée présidente du Front National, Elizabeth Taylor (la vraie, pas la chienne de Charlotte dans Sex & The City) nous a quittés, Heather Locklear, Christina Applegate et Ginnifer Goodwin ont rejoint des pilotes en vue de la saison prochaine... Bref, il s'est passé des tas de choses mais pas vraiment au Seattle Grace, où la vie suit son cours tranquillement. Arizona et Mark ne s'entendent toujours pas. Ils se battent cette fois -ci autour de l'organisation de la baby shower de Callie (et oui, il faut qu'elle accouche avant la fin de la saison, le temps doit passer plus vite...) alors que sa grossesse se déroule plutôt bien. Elle passera l'épisode le sourire aux lèvres, en montrant sa dentition parfaite, jusqu'à l'accident de voiture en guise de cliffhanger. Il aurait pu être génial si et seulement si on ne l'avait pas vu venir à des kilomètres (eh oh Arizona, tu conduis, regarde devant toi, pas à droite !), si la scène avait été tournée en décors naturels et non avec un écran qui défile derrière et si on nous avait évité la coupure brusque avec le classique son de freins puis de ferraille. Ridicule et pas digne d'une des séries les plus regardées aux Etats-Unis qui est donc censée avoir des moyens (et qui n'a pas si souvent l'occasion de les débourser en dehors des salaires des nombreux acteurs). Une introduction ratée à l'épisode musical qui suivra la semaine prochaine, en espérant que Shonda Rhimes ne s'est pas ramassée. On l'attend au tournant...

   Les relations amoureuses des uns et des autres n'ont pas beaucoup évolué en un mois. April et le Dr. Stark dînent régulièrement ensemble mais la première souhaite qu'ils restent au stade de l'amitié tandis que le second en veut plus. Qui va gagner ? D'un point de vue soapesque, ce serait plus avantageux qu'il se passe quelque chose voyez-vous. Et puis je veux les voir s'embrasser. Ce sera un peu dégoûtant, ça peut être marrant ! Leur début d'histoire fait en tous cas déjà parler. La scène au cours de la Baby Shower l'illustrait parfaitement, Grey' Style. Alex et sa blonde se contentent de boire des bières sur le parking de l'hôpital où la raclure (j'ai envie de le surnommer ainsi) a garé sa caravane. Cette femme ne m'inspire pas et je hais qu'elle découvre petit à petit combien la raclure a souffert et combien cela fait de lui le grand homme qu'il est apparemment devenu. Rachael Taylor étant l'une des trois nouvelles Drôles de Dames de ABC, cette affaire est vouée à l'échec. Rien n'est donc fait pour que je puisse m'y intéresser. Bailey et son Eli suscitent davantage ma curiosité. On n'a tellement pas l'habitude de voir le petit gland tout noir s'agiter de la sorte, tout en regards de braise ! Je suis fan de cette Miranda là aussi. Eli a quelque chose. Pourvu que ça dure... Lexie et Jackson assurent le minimum syndical mais ils le font bien : shirtless et moites. Comme un air du Grey's Anatomy des débuts. C'est très agréable mais pas très profond pour l'instant. Tant que cela ne débouche pas sur une prise de conscience de Lexie, qui se rend compte qu'il n'y a que Mark qui compte...

   C'est finalement vers les patients qu'il faut se tourner pour une fois afin de se procurer quelques émotions fortes. Du rire d'abord, grâce au mari de Teddy, qui a bien du mal à cacher ses sentiments pour sa "femme" lorsqu'il est sous l'emprise de médicaments. Evidemment, les choses deviennent plus sérieuses et plus émouvantes chemin faisant mais Teddy n'a pas l'intention de se laisser aller. Pas tout de suite du moins. L'une des patientes de Meredith et Derek, atteinte d'Alzheimer et supportée magnifiquement par son fils, aurait pu me faire verser une petite larme. C'était simplement touchant. Mais le meilleur revient à n'en pas douter à Adele et Richard, qui doivent désormais se battre contre la maladie main dans la main. Loretta Devine était absolument bouleversante. Je me suis soudainement souvenu pourquoi je l'aimais tant : elle est capable de passer du rire aux larmes en l'espace de quelques secondes et elle est aussi douée dans les deux domaines. Mais une Adele en cachait une autre au cours de cet épisode ! Le programmateur musical de la série a eu la bonne idée d'utiliser deux morceaux de la chanteuse portant ce prénom, issus de son dernier album, encore meilleur que le premier : l'entraînant Rumour Has It et le magnifique Someone Like You.  

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// Bilan // Même si cet épisode est finalement assez routinier et parfois maladroit, il délivre, sans temps mort, des prestations convaincantes ainsi que quelques scènes amusantes et d'autres bouleversantes.


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11 avril 2011

The Event [1x 11 & 1x 12]

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And Then There Were More // Inostranka

5 23o ooo tlsp.

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    Je poursuis mes critiques de The Event, toujours avec un retard considérable, et ces deux épisodes se doivent donc d'être replacés dans leur contexte : ils ont été diffusés sur NBC après trois mois de pause. Cela se ressent dans l'écriture car, clairement, les scénaristes ont choisi de passer à la vitesse supérieure en se débarrassant une bonne fois pour toutes du superflu et des intrigues qui ont trop duré. Je pense évidemment d'abord à la cavale de Sean et Leïla, dont la fin avait été amorcée à l'épisode précédent, et qui trouve ici un terme. Non seulement Leïla retrouve sa soeur Samantha, accompagnée de ses copines vieilles comme le monde, mais aussi son père ! En quelques scènes, il lui explique qui il est vraiment mais l'essentiel sera raconté hors-caméra. L'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous, ce qui est bien dommage puisque les acteurs sont bons. C'était une de ses forces à la base, c'est ce qui lui permettait de se différencier de pas mal d'autres séries du genre (FlashForward ? V ?), mais les scénaristes ne s'attardent plus vraiment là-dessus. Ils préférent l'action, à moins qu'on leur ait demandé de changer de fusil d'épaule vu les résultats d'audience catastrophiques... Que va-t-il désormais advenir des Buchanan ? Je me le demande franchement. Si le père a clairement un rôle important à jouer dans le futur, cela semble moins évident pour les deux soeurs. Quant à Sean, il prend la tangente. Pour aller où ? Pour faire quoi ? Il ne doit pas encore le savoir lui-même, et ça, ça m'intrigue...

   Du coté du gouvernement, la tension grimpe d'un cran grâce à l'arrivée d'un nouveau personnage incarné par la (gonflée) Virginia Madsen en Sénatrice arriviste qui veut comprendre ce qui se trame dans son état d'Alaska. On ne peut pas dire que ses manipulations soient particulièrement captivantes pour le moment mais il y a du potentiel. Pendant ce temps-là, l'opposition entre Thomas et Sophia se dessine plus clairement. L'un souhaite faire venir les siens sur Terre, et leur envoie ainsi un message pour les prévenir, tandis que l'autre veut repartir avec les siens chez eux, comme il en a toujours été question avant la scission. Pour le moment, c'est le fils qui l'emporte sur sa mère. Cette dernière n'a d'ailleurs plus beaucoup d'alliés (connus) à part Simon. Thomas parvient à faire libérer les prisonniers d'Inostranka, non sans violence. Toutes les scènes qui se déroulaient là-bas étaient excellentes, tant du point de vue de la réalisation et des décors que du jeu des acteurs. C'est assez rare que l'action soit accompagnée de bons jeux d'acteurs et de bons dialogues quand on y pense. The Event nous offre ça. Le duo Zeljko Ivanek/Clea DuVall était particulièrement efficace. On les quitte blessés au milieu du désert blanc... Et le président Martinez dans tout ça ? Hum. Toujours aussi inutile.

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// Bilan // Lorsque The Event prend la décision de passer à la vitesse supérieure, elle ne le fait pas à moitié ! Cela s'explique sans doute à la fois par l'urgence de la situation (il fallait à tout prix redresser la barre pour reconquérir le public) et l'envie d'en raconter le plus possible avant que la sanction funeste ne tombe (car elle tombera forcément). Sa mort anticipée lui va si bien... 

26 avril 2011

Glee [2x 17]

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A Night Of Neglect // 9 8oo ooo tlsp.

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    Après un épisode spécial chansons originales, puis six semaines de pause, Glee revient en prenant à nouveau un risque : toutes les chansons de cet épisode n'ont pas été piochées dans le Top 50 ou dans la liste des tubes incontournables de ces trois dernières décennies. Ce sont des titres moins connus, voire pas connus du tout, qui méritaient tout autant d'être mis en avant que le dernier Gaga ou le best-of de Cindy Lauper. C'est bien d'avoir osé et ça s'accorde à peu près avec le thème du jour : "la nuit des rejetés". Cela dit, si Turning Tables d'Adele n'est pas (encore ?) un tube, il est quand même extrait d'un album qui se vend actuellement comme des petits pains à travers le monde. Un succès mérité d'ailleurs. J'adore cette chanson donc la version de Gwyneth Paltrow, copiée-collée de l'originale, m'a forcément plu. Je ne connaissais pas la chanson de Lykke Li I Follow Rivers mais la prestation, très courte, de Tina m'a convaincu aussi. Jack Johnson, c'est pas tellement mon truc, et les danses qui se ressemblent toutes de Harry Shum Jr. non plus, mais l'association était plaisante à regarder. Pour une fois qu'il ne dansait pas comme un dératé derrière le Glee Club, je ne vais pas me plaindre ! En revanche, All By Myself faisait un peu tâche parce que c'est une chanson culte pour le coup ! La prestation de Charice était à tomber mais alors je ne comprends absolument pas pourquoi les scénaristes l'ont fait revenir pour si peu. Je trouve ça nul de leur part, vraiment. Ce petit personnage, Sunshine, a un vrai potentiel. Pourquoi ne pas l'exploiter ? La négliger de la sorte, c'est drôlement ironique vu le sujet de l'épisode !

   Dans cet épisode, pas de Lea Michele ou de Darren Criss gonflants, ils laissent un peu leur place aux autres et ça fait du bien. Du coup, c'est l'occasion ou jamais pour Mercedes de sortir de l'ombre. Sa prestation musicale n'était pas mémorable mais ses autres scènes étaient amusantes (le duo avec Lauren fonctionne à merveille) et touchantes aussi (dans la voiture avec Rachel). La rapide apparition de Kurt prépare en douceur son retour à McKinley mais ce que l'on retient de ce passage, c'est surtout l'excellente Santana. Holly Hollyday, elle, s'en va à nouveau. On va la regretter, c'est certain. Elle a beaucoup apporté ces derniers temps. Un personnage comme celui-là, on a deux choix : soit on le laisse filer pour mieux le faire revenir de temps en temps sans l'user, soit on le garde coûte que coûte et on l'abîme inéluctablement. Ce départ signifie aussi le retour du couple Will/Emma, ce qui me laisse songeur. Certes, dans cet épisode, leur scène était très émouvante, mais combien de temps avant qu'ils ne redeviennent agaçants ? On peut éventuellement compter sur Terri, prête à mettre un grand coup de pied dans la fourmilière, poussée par une Sue toujours plus machiavélique, pour changer la donne. J'ai adoré la première scène, très prometteuse, parodiant les ligues de super-héros à merveille: avec Sue en chef de file, et trois bras cassés en guise de super-zéros. Pas de bol: la suite n'était pas du tout à la hauteur.

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// Bilan // Si la série allait un jour jusqu'au bout de ses idées, ce serait pas mal non ? Parce que les lancements prometteurs qui se transforment rapidement en pétards mouillés, ça devient une sale habitude. Dans le même genre, je n'arrive pas à me faire au décalage entre les petits moyens du Glee Club, soit disant, et les prestations en compagnie de chorales gospel et d'orchestres philarmoniques. C'est un postulat qui n'était pas celui de départ, c'est pour ça que ça me dérange autant.

25 avril 2011

United States Of Tara [3x 04]

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Wheels //326 ooo tlsp.

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    L'accouchement de Charmaine, mouvementé et "fucked up" -pour reprendre l'expression préférée de la principale intéressée- semble aussi marquer la fin de son règne. Tara reprend sa place d'héroïne multiple et se voit refuser l'accès à sa petite nièce. On ne peut que comprendre Charmaine. Et si Buck s'emparait de Tara au moment où elle garde l'enfant ? Il n'y a bien qu'à Alice à qui elle pourrait faire confiance. Et encore... Cette situation particulièrement blessante a une résonance particulière chez Max qui encourage sa femme à reprendre son traitement. Mais qui accepterait de redevenir un légume, et, en quelques sortes, renoncer à sa vie ? Les meilleures séries sont celles où l'on est incapable de prendre partie pour tel ou tel personnage. Tout le monde a de bonnes raisons d'en vouloir à l'autre. Cette vision non-manichéenne est bien plus réaliste et subtile que ce que pas mal d'autres séries nous servent à longueur d'années. Max va-t-il finir par s'enfuir ? Il répond lui-même à cette question, des trémolos dans la voix : non, parce qu'il aime sa femme, quoi qu'il arrive. Le tendre témoignage d'un amour profond...

   La scène la plus réussie de l'épisode est sans aucun doute la dernière, lorsque Tara convoque tous ses alters dans une même pièce de son esprit afin de redéfinir les règles. Elle se heurte évidemment à de nombreuses protestations. Le résultat est non seulement une belle prouesse technique, mais aussi la preuve irréfutable que Toni Collette est une actrice hors-norme. Elle nous offre autant d'émotions que de personnages. Le réveil en pleine salle de classe est douloureux. Pendant ce temps, Kate campe à l'aéroport. Quelques scènes amusantes qui la conduisent à une conclusion un peu tardive : pourquoi pas devenir hôtesse de l'air ? Elle aurait pu y venir dès l'épisode précédent et surtout, pour nous, je ne vois pas bien ce que l'on va y gagner. Mais admettons... Quant à Marshall, il découvre les joies de la partie à trois. Ca fait un petit choc quand même. On est passé d'une période où il n'avait pas de sexualité à proprement parlé à une période où il semble très actif en la matière ! Curieux donc, mais original. On ne voit pas ça souvent, surtout quand il s'agit d'ados !

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// Bilan // Bien que Marshall soit mis sur le bas coté cette saison, ce qui me pose foncièrement un problème, tout le reste est extrêmement bien écrit. Tara me ravit toujours.

8 mai 2011

Glee [2x 18]

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Born This Way // 8 62o ooo tlsp.

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    La plus grosse erreur de cet épisode, qui est à imputer à la FOX et non aux scénaristes de Glee, c'est d'avoir voulu le rallonger à la dernière minute pour contrer le lancement de The Voice sur NBC. Non seulement ça n'a pas fonctionné car l'audience n'a pas été bonne, mais en plus elle manquait sérieusement de rythme cette fausse spéciale Lady Gaga. Le solo de Kurt, par exemple, sur un enième standard de Broadway, était interminable d'ennui. Je ne remets même pas en cause la prestation, c'était juste trop long. Ca devient même embarrassant à un moment donné de regarder les personnages en regarder un autre chanter, en faisant des mines réjouies et/ou attendries. Heureusement, les autres passages musicaux étaient plus sympas et plus sobres aussi. Ma préférence va de très loin au I Feel Pretty/Unpretty de Lea Michele et Dianna Agron. Pour une fois, les directeurs musicaux se sont creusés la tête pour proposer une version inédite de la chanson originale, et non pas un vulgaire copier-coller façon chorale. C'était réussi et super mignon. Somewhere Only We Know aurait pu être géniale... mais sans les insupportables Warblers. Quant au passage Barbra Streisand il était franchement rafraichissant parce qu'on sentait vraiment que toute la troupe et les figurants s'amusaient beaucoup. Juste dommage que c'est une grande surface qui a été choisie comme décor. Already Done Guys ! Ah et j'allais oublier du "principal" : la cover de Born This Way de Gaga ! Pour tout dire, je ne suis vraiment pas fan du titre et ce n'est pas la troupe de Glee avec sa version caricaturée qui risquait de me faire changer d'avis ! Donc non, je n'ai pas adhéré, mais ce n'était pas atroce.

   Le message de l'épisode, sur le respect des différences, était tout sauf nouveau pour la série mais les scénaristes ont trouvé un moyen cette fois-ci de le traiter avec un peu plus de profondeur, même si on n'a pas échappé à la guimauve habituelle. La meilleure trouvaille, c'est sans aucun doute celle des t-shirts-slogans sur le numéro final, où l'on se surprend à appuyer à plusieurs reprises sur pause pour être bien sûr de ne pas en rater un. Et ça valait le coup, parce que c'était vachement drôle ! Les intrigues ont bien avancé mine de rien et certains personnages en sont ressortis grandis. Je pense à Quinn en premier lieu. Même si son passé de laideron portait l'inscription "ridicule" du début à la fin, son duo avec Lauren fonctionnait à merveille et ça fait toujours du bien de la voir chanter et sortir de sa coquille. Ca n'arrive pas si souvent. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai réussi à apprécier Rachel le temps de cet épisode, mais sa présence ne m'a en tous cas pas irrité. Bravo pour la campagne anti-chirurgie esthétique pour les adolescentes ! Le retour de Kurt, attendu, s'est déroulé sans encombre. Je ne suis vraiment pas certain que son passage chez les Warblers aura été bénéfique pour le personnage mais c'est bon de le voir retourner aux bercails. Santana est depuis quelques épisodes dans une forme olympique. Je ne pensais pas qu'elle avait autant de potentiel. Son capital sympathie était insoupçonné aussi. La "libanaise" pourrait bien dynamiter la fin de saison... Mais alors ce que j'ai préféré et de loin, c'est le traitement de la maladie d'Emma. Non seulement c'était hyper touchant et Jayma Mays était parfaite, mais en plus ils se sont retenus de traiter de la relation amoureuse entre elle et Will en parallèle. De beaux moments.  

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// Bilan // Au-delà de toutes les leçons sur le paraître, sur la beauté intérieure, sur l'acceptation de soi, qui ne sont pas nouvelles et qui ne sont pas subtiles ici; au-delà des intermèdes musicaux qui ont nourri la plupart du temps le récit; au-delà des intrigues qui avancent et qui s'approfondissent; ce qu'il faut retenir de cet épisode c'est que Glee sans Sue Sylvester, c'est moins hystérique, plus posé (et moins drôle ?) mais c'est bien aussi.

3 mai 2011

United States Of Tara [3x 05]

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Dr. Hatteras' Miracle Elixir // 33o ooo tlsp.

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    Cet épisode de Tara était bon mais il lui manquait son petit moment tendre et poétique. Quoiqu'on pourrait considérer la réconciliation entre Tara et Charmaine comme telle. Je suis assez content que les scénaristes n'aient pas choisir de les tenir éloignées l'une de l'autre trop longtemps. Ca n'aurait pas pu marcher sur le long terme, on aime trop les voir ensemble. Cela dit, je ne sais pas du coup ce qui nous attend au sujet de Charmaine. Va-t-on continuer à suivre ses premiers pas en tant que mère ou va-t-on rapidement passer à autre chose ? Je pencherais bien pour la seconde option. Elle est quand même beaucoup moins fun maintenant, il ne lui reste plus que l'hystérie. Ca pourrait vite devenir énervant, d'autant que Neil, c'est un personnage attachant à la base mais depuis qu'il est heureux, on s'amuse aussi moins avec lui. Ca avance grandement du coté de Tara, en revanche, qui, en plus d'avoir mis en oeuvre le pacte passé avec ses alters et, ici, en particulier Alice, en passe plus ou moins un autre avec son professeur. La méthode du Dr. Hatteras doit encore faire ses preuves et Tara va devoir prendre des risques mais le jeu en vaudra peut-être la chandelle... Curieux de voir ce que ça peut donner. Il est d'ailleurs très fort ce monsieur : il a quasiment convaincu Max en une rapide conversation ! C'était pourtant pas gagné.

  Max toujours bénéfie désormais de sa propre intrigue, au sujet de son boulot, mais cela prend tellement peu de place dans l'épisode que j'ai bien failli ne même pas le mentionner. Il n'y a rien à commenter pour le moment en fait. Ce n'est pas bien plus glorieux pour Kate qui s'envoie en l'air le temps d'un vol test. Est-ce que cela va la vacciner contre la profession d'hôtesse de l'air ? Hum... Est-ce que ça nous intéresse vraiment ? Tout ce que je retiens, c'est que c'était très drôle, comme souvent avec ce personnage, mais qu'il s'agit plus d'expérimentations et d'interludes que d'une intrigue de fond passionnante. Ca viendra peut-être... ou pas. Ca commence à démarrer pour Marshall en revanche. La partie à trois oubliée, -on ne sait d'ailleurs pas véritablement ce qui s'est passé- l'heure est à la tromperie : il a craqué sur Noah et l'embrasse à plein bouche dans le dos de Lionel. Ce qui nous conduit à une séparation un peu légère, mais assez typique de cet âge, que je vis presque comme un soulagement d'ailleurs. Je n'ai rien contre ce Lionel mais Noah semble plus discret, plus sympathique et plus en adéquation avec Marshall tout simplement. Par la même occasion, les scénaristes en profitent pour rattacher son projet "cinématrographique" à l'intrigue principal de la série en faisant intervenir l'histoire de Tara. Intéressant et pas idiot du tout...

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// Bilan // Les intrigues de la saison évoluent de manière positive même s'il ne s'agit que de petits touches dans le cas de certains personnages. Tout cela n'est pas parfait mais on s'en approche. L'avantage avec Tara, c'est que l'on varie toujours entre le bon et le très bon (le dernier Season Premiere mis à part) !

16 mai 2011

United States Of Tara [3x 06 & 3x 07]

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The Road To Hell Is Paved With Breast Intentions // The Electrifying & Magnanimous Return Of Beaverlamp

32o ooo tlsp // 29o ooo tlsp.

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    United States Of Tara sait manier la légéreté et la profondeur comme aucune autre série (Bon, Ok, j'ai deux-trois exemples de shows qui le font aussi bien). La fragilité et l'insouciance, voilà ce qui caractérise chacun des membres de la famille Gregson. Marshall est sans doute le plus grave de tous. Il est celui qui est le plus conscient, celui qui a le plus les pieds sur Terre, cela le fait d'autant plus souffrir. Plonger dans le passé de ses parents, de la naissance de leur couple à la naissance de leur fille, réveille en lui des peurs bien légitimes. Et s'il devenait comme sa mère ? Et s'il ne trouvait pas un homme aussi patient que son père pour l'aider ? Plutôt que de se réfugier dans les bras de son nouveau petit ami, il serre très fort ceux de Lionel. Est-ce que cela signifie qu'il est toujours amoureux de lui, comme le blond péroxydé le dit clairement ? Ou est-ce qu'il se sent tout simplement plus en confiance avec lui qu'avec l'autre ? Est-ce que les deux questions ne se rejoignent pas ? Je suis en tous cas ravi que les scénaristes prennent enfin le temps de se pencher sur le cas de Marshall, qui méritait bien ça. 

   Kate s'est trouvée une nouvelle bulle de bonheur grâce à son métier d'hôtesse de l'air. C'est vrai que si elles étaient toutes aussi fraîches, souriantes et drôles... Non non, je n'ai absolument rien contre ces femmes hein. Même pas eu de mauvaise expérience. Kate, c'est juste autre chose. Elle sublime tout ce qu'elle touche et irradie. Je l'aime. Bref. Je me demandais quand est-ce qu'elle allait trouver un nouveau prétendant. C'est chose faite : il s'appelle Evan, il est marié et il est papa. Autant dire qu'elle n'a encore pas choisi la facilité après le cinglé et le gosse de riche arrogant. Mais je comprends qu'elle se soit attachée à lui. Il est étrangement charmant cet homme. Du coté de Charmaine, peu de choses à dire. La visite de sa mère, Beverly, ne bouscule pas l'ordre établi contrairement à ce que j'avais imaginé. Pas de grandes révélations cette fois, juste une petite un peu triste : le père de Tara et Charmaine est mal en point. Il est en maison de repos (de retraite ?). La scène était touchante, tout comme celle où Tara ose parler à sa mère quelques instants habillée en Buck. Trop courte cependant, pas le temps d'attraper véritablement l'émotion.

   Le Dr. Hattaras me déçoit. Lui non plus ne semble pas capable de soigner Tara, de son propre aveu. Etait-ce simplement la déprime qui parlait suite à un drame survenu à l'un de ses patients ou un excès de sincérité à l'égard de Max ? Je pensais d'ailleurs que ces quelques mots plein de pessimisme (mais de réalisme sans doute) allaient provoquer la fuite du bon père de famille. Je l'imaginais déjà planter son groupe lors de la soirée et disparaitre. Eh bien non. Pas cette fois. Je pense malheureusement que c'est ce qui finira par arriver. Cliffhanger de fin de saison ? On semble nous y préparer. Concernant Tara directement, il semblerait que ses pulsions suicidaires se soient réveillées, comme à l'époque de la fac. Sa grossesse l'avait sauvée en quelques sortes, mais qu'est-ce qui pourra la sauver aujourd'hui ? Qui est cet alter qui lui fait du mal ? Est-ce lui qui disait "You will not win" sur l'enregistrement d'Hattaras ? Si la machine fonctionne plutôt bien depuis le fameux pacte passé entre chacun d'entre eux, ce parasite pourrait bien tout changer. C'est rassurant : on se serait bien ennuyé sans lui ! J'ai une toute petite remarque à faire au sujet de Toni Collette : elle est toujours mon actrice préférée et je la trouve toujours formidable dans la série mais, dans l'épisode 6, j'ai eu l'impression, et je ne sais pas si c'est moi, qu'elle perdait pied et que son interprétation de Tara manquait de précision, comme si les alters revenaient tous d'une façon ou d'une autre alors qu'ils ne devaient pas être présents.

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// Bilan // Les Gregson vivent comme dans une bulle qu'ils se sont inventée dans leurs esprits (malades). Que va-t-il se passer quand elle va éclater ? Quelle sera l'étendue des dégâts ?

20 juillet 2011

True Blood [4x 01& 4x 02]

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She's Not There (Season Premiere) // You Smell Like Dinner

5 42o ooo tlsp // 2 9oo ooo tlsp.

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    La saison 4 de True Blood ne pouvait pas mieux commencer ! J’en suis le premier étonné mais oui, je peux le dire : j’ai aimé ce premier épisode, et j’ai également apprécié le second. Ils étaient très denses, ils ont bouleversé l’ordre établi et ils m’ont touché aussi de temps à autres. J’ai d’abord eu la très étrange sensation de retrouver des personnages que je n’avais plus vus depuis longtemps et qui m’avaient manqués alors que, techniquement, j’ai fini la saison 3 il y a seulement trois jours. Peut-être est-ce dû à ce bond dans le temps, une technique souvent utilisée mais rarement maîtrisée, qui m’a paru ici une excellente idée, particulièrement bien amenée. L’année qui s’est écoulée entre la saison 3 et la saison 4 pour nous correspond à l’année passée sans Sookie pour les habitants de Bon Temps. Mais pour tout dire, il ne s’est pas passé tant de choses que ça en son absence, pour chacun d’entre eux. On nous évite juste quelques pénibles passages inévitables, comme l’accouchement d’Arlene par exemple ou toutes les étapes de formation de Jason jusqu’à ce qu’il devienne officiellement shérif. Le bébé est né et n’est pas très net, à moins que l’esprit malade de la rousse ne lui joue des tours ; et le toyboy à l’accent ridicule porte l’uniforme comme personne. Il se paie même le luxe d’aider Andy Bellefleur, devenu accro à la V. J’ai bon espoir que ce dernier ne termine pas la saison vivant, plus que jamais. Ou alors c’est un boulet que l’on traînera jusqu’au bout…

    J’ai apprécié les quelques passages introduisant le monde des fées lors de la saison précédente et c’est définitivement un univers que j’espérais voir exploré plus en profondeur. Je ne suis pas certain que l’on y retourne de sitôt, mais la dizaine de minutes qui lui a été consacré dans le premier épisode a été passionnante et fascinante. Cela dit, je n’avais plus vraiment l’impression d’être devant True Blood mais face à « Harry Potter » meets « The Walking Dead ». La production a mis les moyens, même si on reste avec un budget de télévision évidemment. Soudain, la série paraissait moins kitsch. Un répit de courte durée. De nombreuses questions sont posées sur les origines de Sookie et de ses comparses et surtout sur la survie de cette espèce apparemment en voie d’extinction à cause des vampires, et j’espère que des réponses seront données. La seule chose qui me dérange en fait, c’est que cela me paraît vraiment trop déconnecté du reste pour pouvoir prendre un jour une place prépondérante. Alors que la nouvelle grosse intrigue consacrée à la sorcellerie trouve tout de suite un sens.

    En premier lieu parce que Lafayette, Jesus et peut-être même bientôt Tara y sont impliqués bon gré mal gré ; et ensuite parce que ces sorciers-là, à leur faible niveau, semblent avoir beaucoup d’emprise sur Eric. Ce qui signifie donc que des sorciers plus expérimentés pourraient être extrêmement dangereux. Je suis rarement fan de tout ce qui touche à la magie noir mais je sens que je pourrais y adhérer cette fois-ci. Il faut dire que Fiona Shaw, en maîtresse du cercle, est particulièrement convaincante, à la fois drôle et effrayante. Elle est, pour le moment, le seul nouveau personnage qui sort véritablement du lot. Mais la future nouvelle petite amie de Sam se défend bien, avec des arguments qu’elle n’a pas mis longtemps à dévoiler. Je ne parle pas seulement de ses seins, et de son corps parfait en général, mais aussi de sa monstruosité à elle. Elle n’est pas un shapeshifter, elle est encore plus puissante que ça puisqu’elle peut prendre une apparence humaine aussi, pas seulement animale. Arrêtez-moi si j’ai mal compris… Le barman semble s’être enfin entiché d’une femme digne de ce nom ! Et il a oublié Tara. Laquelle l’a oublié dans… les bras d’autres femmes. Une Tara lesbienne, quand on y pense, après toutes ses déceptions avec les hommes, c’est la suite logique. Mais ça ne durera sûrement pas. J’ai toujours beaucoup aimé ce personnage, je le précise à chaque review et je le répète encore, mais la saison 3 l’avait trop abîmée. Elle semble enfin avoir séché ses larmes et son nouveau ‘elle’ m’inspire. Je ne peux pas en dire autant de Jason. Il est ma seule véritable déception de ces deux premiers épisodes, essentiellement à cause de Crystal et sa bande, dont j’aurais préféré que l’histoire s’achève silencieusement pendant l’année que l’on a ratée. Une brève explication aurait fait l’affaire…

    Si les vampires se font peu à peu grignoter l’antenne par les autres créatures du show, ils n’en restent pas moins le moteur. Eric a bien failli se faire devancer par Bill dans l’intérêt qu’il représente, l’horrible ex-fiancé de Sookie ayant mis, il faut bien le reconnaître, le paquet pour se distinguer. Heureusement, la fin du second épisode vient réparer ce terrible constat. Cela étant dit, je ne suis pas certain d’avoir bien saisi ce qui lui était arrivé : se la joue-t-il à la Angel, genre je suis toujours vampire mais j’ai retrouvé mon âme (ce qui faciliterait grandement un rapprochement avec Sookie…) ou a-t-il simplement oublié qu’il était un vampire et doit donc réapprendre à vivre dans son corps (ce qui serait assez ennuyeux a priori) ? La première solution a beau être un peu facile, elle me séduit (genre beaucoup beaucoup). Bill assume de plus en plus son statut de grosse enflure, ce qui le rend tout de suite plus intéressant, moins tiède. Je ne m’attendais pas à le voir devenir Roi de Louisiane, et surtout pas qu’il détrône aussi facilement la Reine. Nous voilà donc privés définitivement du talent de Evan Rachel Wood, sous-exploitée jusqu’au bout. Mais une nouvelle ère s’ouvre, en compagnie de Nan Flanagan. J’aime l’idée qu’un personnage resté dans l’ombre depuis le début de la série prenne tout à coup une telle importance. Ca donne l’impression, à tort ou à raison, que tout a été finement pensé et j’adore ça. Je terminerai par Jessica et Hoyt, dont je suis heureux de l’évolution. Ils s’engueulent, mais ils s’aiment. C’est actuellement le couple le plus « normal » de la série en somme. Les attirances de Jessica pour le sang des autres hommes, c’est déjà plus difficile à… avaler mais n’est-ce finalement pas… humain ?

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// Bilan // Il ne faudrait pas que le reste de la saison 4 de True Blood soit aussi bonne que ces deux premiers épisodes, je risquerais d’en devenir fan et je ne veux pas. J’ai tenu bon jusqu’ici…

23 juillet 2011

Nurse Jackie [3x 03 > 3x 12]

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Saison 3 // 576 ooo tlsp. en moyenne

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   La saison 3 de Nurse Jackie avait mal commencé, comme en témoigne ma critique peu élogieuse des deux premiers épisodes de la saison, et dix épisodes plus tard, le bilan est absolument catastrophique ! Le niveau a dramatiquement chuté et je suis d’autant plus en colère que les téléspectateurs ont encore préféré cette année regarder Nurse Jackie plutôt que United States Of Tara. Résultat : il y en a une qui est renouvelée mais qui ne le mérite pas, d’autant qu’elle n’a déjà plus rien à dire, et l’autre est annulée alors qu’elle était excellente et qu’elle avait sûrement encore de belles histoires à raconter. C’est injuste, incompréhensible et franchement rageant.

    Alors que la saison 2 était très décevante du point de vue de l’héroïne et de sa non-évolution, elle tenait encore la route du coté de la galerie de personnages secondaires malgré quelques ratés (le départ de Momo, l’arrivée de Sam, la petite forme de Zoey…) En cette troisième année, même eux n’ont pas réussi à la sauver. A vrai dire, je crois que je ne regarde plus la série que pour Zoey. Dans le final encore, elle m’a fait éclater de rire avec son cri de cinglée après avoir fait la rencontre des filles de Jackie. Sa folie douce peut sauver une mauvaise scène. La performance de Merritt Wever est à saluer car, à mon avis, c’est elle qui fait 80% du travail, pas les scénaristes. Je suis toujours assez client d’O’Hara mais elle a tout de même été très en retrait cette saison, quasi-uniquement liée à Jackie, sans histoire à elle. Et comme il s’agissait la plupart du temps de les faire se disputer… Mon chouchou, le Dr. Cooper, m’a pas mal déçu. Jusqu’ici, il arrivait encore à me faire rire et je dirais même que ce sont tous ses défauts et tous ses caprices énervants qui le rendaient attachants mais je ne marche plus. Sa réaction suite à la séparation de ses mamans, c’était le summum de la puérilité et de la bêtise, tout comme son mariage soudain, inutile, prévisible et très mal géré scénaristiquement. Bref, je misais tout sur Gloria, ma dernière cartouche mais malheureusement, là encore, ce fut la débandade : entre son combat contre l’obésité qui n’a pas été marrant longtemps et son obsession pour les statuts de la chapelle, je ne sais pas ce qui était le plus mal trouvé. Elle est parvenue à me faire sourire voire rire de temps à autres mais ce n’était pas suffisant. Reste donc Thor, toujours cliché, toujours pas drôle ; Eddie, moins psychopathe donc plus à sa place; et Sam, toujours sans intérêt et les auteurs n’ont même pas cherché à lui en trouver un pour tout dire. Un petit nouveau a tenté de se frayer un chemin dans les derniers épisodes, il avait un certain potentiel, mais apprendre que lui aussi était addict, c’était juste trop. Tous les infirmiers et infirmières de New York sont-ils accros ? 

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   On en vient à cette bonne vieille Jackie qui ne change désespérément pas. Ce n’est même plus la peine d’espérer. J’ai pourtant cru en début de saison que l’on allait se diriger petit à petit vers une sorte de rédemption, ou au moins une tentative. Mais non. Elle reste droite dans ses boîtes, fière de ce qu’elle est et absolument pas motivée à se sortir de l’enfer dans lequel elle est entrée. O’Hara se sera donné du mal pour l’aider mais ça n’aura pas été suffisant. Le pire dans tout ça, c’est que les personnages à être au courant de son addiction sont maintenant plus nombreux mais elle arrive pourtant, encore et toujours, à s’extirper de n’importe quelle situation délicate, que ce soit par son ingéniosité ou grâce aux pirouettes super faciles et pas crédibles du tout imaginées par l’équipe de scénaristes. Que Gloria jette finalement le test d’urine, c’est juste super énervant. Le cas Kevin est encore un autre problème, qui n’a pas su être réglé correctement. Sa rébellion a été de courte durée et son aveu final, sous forme de cliffhanger, était d’une part relativement prévisible grâce à quelques indices pas très discrets disséminés au courts des derniers épisodes, et d’autre part super agaçant puisque Jackie trouve le moyen de se faire passer pour une victime. Alors oui, elle se retrouve du coup dans une situation inédite, où elle est libérée de son mari et d’une certaine pression, qui pourrait déboucher sur une saison 4 enfin différente, mais je me suis déjà fait avoir trois fois, je ne me ferais pas avoir une quatrième fois ! Tout ce que j’ai trouvé d’intéressant et surtout de bien écrit, c’est les quelques passages consacrés à la petite Grace. C’était trop redondant par rapport aux deux premières saisons, certes, mais néanmoins émouvant et traité avec beaucoup de justesse. Edie Falco n’a jamais été aussi bonne que dans ces moments-là. Le reste du temps, elle est en pilotage automatique et on ne peut pas lui en vouloir : on ne lui donne rien de nouveau à jouer ! 

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// Bilan // Nurse Jackie est en train de prendre exactement le même chemin que sa cousine Californication : une première saison accrocheuse puis les suivantes qui ne font que se répéter en rendant, en plus, leurs héros détestables. La série n’est plus vraiment drôle, plus tellement médicale (pas un seul cas ne m’a marqué cette année), quasiment plus émouvante, carrément plus profonde. Elle n’est plus grand-chose, juste l’ombre d’elle-même. Peut-elle encore être sauvée ? Tant que les téléspectateurs continueront à la suivre aussi assidument, je ne vois pas pourquoi les auteurs se remettraient en question. Dès lors, aucune amélioration n’est possible. Il serait préférable que la saison 4 soit la dernière et qu’elle conclut, aussi dignement que possible, cette histoire d’une femme à qui tout pouvait réussir mais qui a préféré tout détruire, toute seule, comme une grande. La vraie vie, pourtant, c’est bien une dramédie. Et prends ça dans les dents Jackie ! 

8 août 2011

Weeds [7x 05 & 7x 06]

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Fingers Only Meat Banquet // Object Impermanence

680 000 tlsp. // 710 000 tlsp.

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   A la fin du 6ème épisode, Nancy promet à son avocat qu'elle aura bientôt de meilleures histoires à lui raconter. Est-ce un aveu de la part de la créatrice et productrice, Jenji Kohan, qu'elle n'est d'abord pas satisfaite de ce début de saison 7 (auquel cas elle est la seule) et surtout qu'elle n'est pas prête de laisser tomber Weeds ? Coincidence ou pas : cette semaine, le nouveau directeur de Showtime a clairement fait comprendre qu'il n'avait pas l'intention de virer la série de sa grille de sitôt ! On peut donc d'ores et déjà dire qu'il y aura une saison 8. Il y a deux ans, j'aurais trouvé que c'était une très mauvaise nouvelle. Aujourd'hui, je suis ravi et confiant. Nancy a encore plein de bonnes histoires à nous raconter...

   Si je devais citer les deux gros défauts de ces deux épisodes, ce serait en premier lieu le cloisonnement des intrigues, qui n'existait quasiment plus en saison 6 du fait de la cavale du clan Botwin, ce qui a clairement aidé la série à remonter la pente. Ici, Nancy et Silas sont sur la côte Ouest et nous offre le meilleur, tandis que Shane, Andy et Doug galèrent sur la côte Est et peinent à nous passionner. Shane est le gros dommage collatéral de la nouvelle histoire entre sa mère et son frère. Il a dû mal à se placer dans tout ça, ses pulsions meurtrières semblent faire partie du passé... Que lui reste-t-il à part un don très développé pour l'observation ? La deuxième partie de la saison a tout intérêt à lui offrir mieux que ça. Concernant Doug, que dire si ce n'est que je le vois comme une sorte d'exutoire pour les scénaristes. Ils peuvent tout se permettre avec lui, même les pires saloperies donc le voir se faire branler par des "masseusses" avec son patron, ça rentre tout à faire dans ce cadre, vulgaire et pas vraiment drôle, mais forcément ahurissant quand on y pense. On est à la télé américaine quoi, câble ou pas câble ça reste super osé... Andy alterne entre comédie et drama dans le premier épisode, avec une réflexion sur la mort assez intéressante et inattendue dans une série comme celle-ci. Malheureusement, Lindsay Sloane est déjà sur le départ et elle n'a pas été exploitée à sa juste valeur. Dans le second épisode, Andy part dans une nouvelle direction, avec une nouvelle idée de business pas franchement prometteuse. Mais l'association avec Shane peut, elle, se révéler intéressante pour l'évolution des deux personnages. 

   Là où les auteurs se surpassent, c'est en Californie avec un retour aux sources auquel on ne pouvait pas s'attendre et qui a été géré à merveille ! J'avais perdu espoir de revoir un jour Heylia et la série ayant prouvé qu'elle pouvait tout à fait survivre sans elle et Conrad, je ne m'en formalisais pas. C'est en la retrouvant que je me suis rendu compte combien elle avait manqué. La présence de Dean m'a paru peu pertinente à la base, trop forcée, mais ce n'était pas une mauvaise idée tou compte fait. Rien que pour la scène avec les tapettes à mouche ! Le face à face entre Nancy et Heylia ne déçoit pas, les deux femmes étant parfaitement conscientes des faiblesses de leur adversaire : la solitude de l'une, la fucked-up life de l'autre. Elles finissent par se rendre compte qu'elles ont besoin l'une de l'autre et une nouvelle collaboration est donc en marche. "On ne change jamais vraiment" dit Heylia. Allégorie pour parler de la série ?  En parallèle, c'est évidemment la colère de Silas pour Nancy qui s'exprime plus que jamais avec en point d'orgue, enfin, quelques mots sur la réelle identité du fils, dont le père biologique n'est pas Judas. C'était intense. J'ai  beaucoup aimé aussi cette scène où Nancy est coincée dans le paradis d'herbes de Heylia, incapable de sortir de peur que les pièges posés un peu partout ne se referment sur elle. N'est-ce pas, là aussi, une métaphore de ce que le personnage vit et a toujours vécu ? Dans le premier épisode, le combat acharné de Nancy pour revoir Stevie était très touchant et évidemment très drôle. Sa soeur est devenue une sacrée enflure, y'a pas à dire !

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// Bilan // S'il n'existait pas une telle différence de niveau entre les intrigues de Nancy et celles des autres personnages, je crois que l'on tiendrait là la saison la plus aboutie et profonde de Weeds !

22 août 2011

Weeds [7x 07 & 7x 08]

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Vehement V. Vigorous // Synthetics

690 000 tlsp. // 670 000 tlsp.

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    Weeds et sa bande de scénaristes sont montés cette saison dans une montagne russe. Entre les bons voire très bons épisodes s'intercalent des pièces moins réussies. Les épisodes 7 et 8 sont clairement les plus faibles de la saison jusqu'ici. Surtout le 7, qui est d'un ennui total. Voir Nancy en tenue sportive aux couleurs criardes (avec casquette) et talons aiguilles sur un terrain de baseball ne suffit pas. Pas de chance : ils avaient tout misé là-dessus. Notre héroïne qui séduit un homme mûr riche ? On a déjà vu ça des dizaines de fois. Je n'ai pas trouvé d'alchimie particulière entre Mary-Louise Parker et Aidan Quinn, mais il faut dire que le personnage de ce dernier ne comporte absolument aucun intérêt. J'espère qu'il ne restera pas trop longtemps dans le coin. C'est-à-dire qu'après tout ce que Nancy a connu en matière de dangers, et je pense surtout aux cartels mexicains, les hommes new yorkais en costume font bien pâle figure. C'est sans doute pour cela que l'on ne la sent pas particulèrement inquiéte par les derniers rebondissements. Dans le second épisode, le retour de sa compagne de cellule en prison, Zoya, pimente l'intrigue principale de façon un peu plus enthousiasmante. Le trio formé avec Dimitri peut être intéressant -à cet égard, la scène où Nancy se prostitue presque juste pour avoir son sac d'herbes sous les yeux pervers du garçon en dit long sur le personnage mais si rien n'est nouveau sous le soleil-, d'autant que la famille Botwin se retrouve désormais entièrement impliquée. Si seulement ils pouvaient rester tous ensemble jusqu'à la fin de la saison...

   ... car le moins bon de ces deux épisodes est à imputer,  encore une fois, aux intrigues secondaires, trop cloisonnées et même pas amusantes. Le pétage de plomb de Doug ne m'a pas intéressé mais il avait le mérite de... soulager. Son patron était vraiment trop énervant. Un truc qui m'a quand même fait beaucoup rire, c'est quand il confond le référant de Nancy avec le bras droit de U-Turn (back to Season 3). Son racisme primaire ne me lassera jamais ! Le stage de Shane se déroule sans que l'on y trouve un quelconque intérêt. Je suppose que le flic pourra servir aux Botwin en temps voulu mais en attendant, les auteurs auraient pu trouver plus consistant pour nous faire patienter. il n'y a même pas de répliques fortes à se mettre sous la dent. Rien. Le nouveau commerce d'Andy n'amuse que lui. Je crois que c'est, de tous les personnages, celui qui est le moins gâté cette saison. Un nouveau flirt est à prévoir avec la jeune fille incarnée par Michelle Trachtenberg. Pour le moment, je ne lui trouve rien d'original. Mais elle sera cinglée à n'en pas douter ! Reste à voir comment cela va s'exprimer... Silas n'est pas le moins bien pourvu mais, dès qu'il s'éloigne de sa mère, l'intérêt de sa présence reste très limité. Ses combats de boxe en sous-sol et entre mannequins avaient au moins une valeur symbolique (vis à vis du combat qu'il mène jour après jour auprès de sa mère, après une suite de K.O.) mais c'est bien tout. Et ce n'est pas assez. Rendez-nous Heylia !

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// Bilan // Deux épisodes de Weeds remplis d'imperfection, mais dont le plus grand défaut est de ne pas avoir réussi à être drôles. 

25 août 2011

Private Practice [4x 12 > 4x 22]

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Saison 4 // 7 630 000 tlsp. en moyenne

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    Cela ne m'avait pas frappé jusqu'à cette année mais je trouve qu'Addison, héroïne de Private Practice, a beaucoup de points communs avec Meredith, héroïne de Grey's Anatomy. Elles prennent justement bien souvent des allures d'anti-héroïnes, en préférant l'ombre à la lumière. La tristesse, la mélancolie et le cynisme font partie intégrante de leurs personnalités. Toute bonne héroïne de série qui se respecte a ses démons, ses hauts et ses bas, ses faiblesses mais elles deux vont bien plus loin, ce qui ne les empêchent pas d'être attachantes, bien au contraire. C'est parfois en détestant certaines de leurs attitudes ou certains de leurs choix qu'on les apprécie d'autant plus. Elles sont bien plus humaines qu'une Ally McBeal, par exemple. Je l'ai adorée et elle était un personnage exceptionnel mais elle ne s'inscrivait pas dans notre réalité mais celle fantasmée par David E. Kelley. J'ai d'ailleurs souvent regretté que Private Practice ne s'en rapproche pas davantage, d'autant que le double épisode pilote inséré dans Grey's Anatomy avait des allures d'Ally McBeal (l'ascenseur qui parle, les filles qui bavent devant le standardiste Dell...).

   Cette saison, Addison, comme quasiment tous les autres personnages d'ailleurs, aura connu plus de tourments encore qu'à l'accoutumé. Sa mère s'est mariée avec une femme; puis cette femme, malade, est morte; puis sa mère s'est suicidée pour rejoindre sa bien-aimée... En croyant être miraculeusement tombée enceinte, son désir de maternité l'a rattrapée, ce qui l'a conduite à rompre avec Sam, avant de finalement le retrouver. Et je ne parle évidemment pas de tous ses cas de conscience médicaux. C'était évidemment too much et c'est le plus gros défaut de cette saison qui n'a cessé de multiplier les drames en perdant ce qui lui restait de comique. Mais Addison en ressort plus forte, en tant que femme et en tant que personnage, et c'est sans doute la saison qui a le plus approfondi qui elle était vraiment. Elle a enfin trouvé les réponses qu'elle cherchait sur qui elle était vraiment et ce qu'elle voulait vraiment dans la vie. C'est une belle évolution. La remise en question n'a pas été sans difficultés et j'avoue, parfois, avoir ressenti une déception la concernant. J'avais du mal à la reconnaître. L'épisode de l'enterrement de sa mère était en tous cas très beau et très émouvant. Kate Walsh a pu rappeler combien elle était bonne (ce que l'on a tendance à oublier par habitude). Ses scènes avec son père et son frère, et sa dernière scène avec sa mère, étaient magnifiques. Il manquait peut-être un Derek ou une Callie dans l'assistance mais on mettra cela sur l'emploi du temps chargé des acteurs. Kate Walsh a d'ailleurs été absente deux épisodes : un pour des raisons inconnues, l'autre parce qu'elle était en train de chanter (très discrétement) dans l'épisode musical de Grey's Anatomy

   Les exigences des actrices de la série (pour des raisons familiales sans doute très justifiées) ont conduit à des apparitions/disparitions un poil énervantes. Amy Brenneman n'a pas toujours été là, comme la saison dernière, et Audra McDonald a surtout été présente dans le derniers tiers d'épisodes, afin de préparer son départ de la série puisqu'elle ne sera plus régulière l'an prochain (et à mon avis, il ne faut pas s'attendre à la revoir plus de deux ou trois épisodes). Naomi est un personnage avec lequel je n'ai jamais vraiment réussi à accrocher mais ces derniers temps, ma foi, je commençais doucement à mieux la comprendre. J'étais très surpris que ce soit elle qui "récupère" Betsy au final, comme si les scénaristes voulaient s'en débarrasser. En début de saison, je n'aurais pas apprécié qu'Addison l'adopte mais, en fin de saison, ça aurait eu un sens. Les auteurs souhaitent peut-être montrer tout le processus d'adoption, qui occupera forcément le personnage un bon moment. A ce propos, j'aurais aimé que l'on donne davantage la parole à Sam dans tout ça. Addison a pu s'exprimer longuement sur son désir d'enfant mais Sam, lui, n'a jamais vraiment eu d'arguments convaincants quant à son non-désir d'enfant. Oui il est déjà père et même grand-père mais où est le problème au bout du compte ? Concernant la relation entre Naomi et Fife, tout est allé très vite étant donné que le mec est tombé amoureux d'elle en l'espace de deux nuits, et la bague à l'aéroport était vraiment de trop !

   Après le drame vécu par Charlotte, encore une fois brillamment incarné et raconté, je pensais que les scénaristes la laisseraient, elle et Cooper, un peu tranquilles mais ils ont pourtant eu un problème par épisode jusqu'à leur mariage à Vegas, tout mignon. J'ai plutôt été pris par leurs histoires même si c'était clairement trop. J'ai aussi apprécié que le viol de Charlotte et ses conséquences soient traitées sur la longueur, avec une sorte de cas médical final pour lui permettre, vraiment, de passer à autre chose même si le traumatisme ne s'effacera jamais vraiment. C'est le personnage de la série qui a le plus évolué, positivement. Le couple Violet/Pete reste toujours un gros point faible, même si, de temps à autres, ils sont parvenus à m'émouvoir. Le fait est que Violet, tout comme Addison, tout comme Charlotte et tout comme Naomi, n'est pas le genre de femme que l'on a l'habitude de voir à la télévision. Elle agit toujours de manière très égoïste, bien que les circonstances la poussent naturellement vers les choix qui privilégient son bien-être à elle, avant celui de sa famille et de ses collègues. Elle m'a souvent mis en colère. Je regrette que Pete soit finalement si faible face à elle. Son intrigue à lui, avec sa mère, a trouvé une belle conclusion après avoir été ennuyeuse dans la première partie de la saison. Du coté de Sheldon, pas grand chose à signaler même si sa précense me réjouit toujours. Son histoire avec Alex Kingston m'a bien plu et j'espère qu'on la reverra. Cette actrice est géniale ! Amelia a dû attendre les trois derniers épisodes pour obtenir sa propre intrigue, qui consiste à la faire replonger dans son addiction, et ce n'est pas très intéressant. Les scénaristes n'ont jamais vraiment cherché à nous la faire apprécier, donc ce qu'elle vit, pour le moment, on s'en fiche un peu. Surtout quand c'est aussi prévisible... Mais elle est une confidente, comme Sheldon, qui a sa place dans la série.

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// Bilan // Private Practice a offert sa saison la plus consistante, celle qui a le plus fait évoluer ses personnages jusqu'à une remise en question générale qui servira de point de départ intéressant pour la saison 5 (la dernière ?) mais elle a abusé du drama, les scénaristes s'étant sans doute rendus compte que c'est ce qu'ils faisaient le mieux suite aux réussites "mort de Dell/viol de Charlotte". Il arrive un moment où trop, c'est trop. Les parenthèses comiques se sont réduites come peau de chagrin alors que c'est une part importante de l'ADN de la série. Private Practice a perdu son équilibre mais a aussi beaucoup gagné en parallèle. 

26 septembre 2011

Glee [3x 01]

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The Purple Piano Project (Season Premiere) // 9 210 000 tlsp.

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    C'est la rentrée à McKinley High et les petits Gleeks m'agacent déjà. En fait, je n'avais absolument pas envie de les retrouver après une saison 2 très moyenne, mais la curiosité étant toujours plus forte que tout chez moi, je me suis lancé. Et puis l'arrivée de nouveaux scénaristes au sein de l'équipe, alors qu'ils n'étaient que trois pour les deux premières saisons, me donnait un peu d'espoir. Il est pour le moment assez difficile de juger si cela a été bénéfique ou non à la série mais dans ce Season Premiere, le scénario est à nouveau très pauvre. On verra bien sur la longueur... Les quinze premières minutes se déroulent sans aucune chanson, un choix surprenant mais judicieux. Comme lors du premier épisode de la saison 2, on nous propose d'abord un rapide bilan de l'été de nos héros avec quelques changements à la clé mais rien de révolutionnaire. Sam et Lauren ont quitté le Glee Club. Si l'on sait ce qui s'est passé en coulisses avec Chord Overstreet, les choses sont moins claires au sujet d'Ashley Fink. Ce n'est de toute façon pas une grande perte. Des petits nouveaux sont évidemment introduits et de manière relativement naturelle. Mercedes a un nouveau petit ami, mais on ne le voit que quelques secondes. Le fait que la chorale soit à la recherche de nouveaux membres permet forcément l'arrivée de nouvelles têtes, dont celle d'une certaine Sugar, que j'adore déjà. On peut la résumer en parlant d'une Rachel sans talent et atteinte du syndrôme -très à la mode- d'Asperger. Pourquoi pas ? Vanessa Lengies est une actrice que j'aime bien grâce à American Dreams. On verra bien si les scénaristes sauront s'en servir correctement. Et puis sans suspense aucun malgré quelques targiversations, Blaine quitte les Warblers pour rejoindre le Glee Club et son cher et tendre. Ils sont mignons tous les deux mais je regrette que leur relation soit présentée avec autant de pudeur. Comme s'il ne fallait surtout pas choquer. Mais on en revient aux grands paradoxes de Glee... Le numéro de Darren Criss était très réussi, le plus sympa de l'épisode même. 

   A part ces quelques nouveautés, la série n'a pas changé. Elle possède toujours les mêmes défauts et toujours les mêmes qualités, même si j'ai de plus en plus de mal à les apprécier à leur juste valeur. A partir de la 16ème minute, les numéros s'enchaînent à la vitesse de la lumière avec Rachel, comme toujours, en vedette principale. Heureusement, Mercedes, Brittany, Santana et Kurt ont aussi leur mot à dire. Des prestations très féminines en somme. Les garçons se réservent pour plus tard. Pas particulièrement fan des choix de chansons, trop musicals à mon goût. Je préfère la pop. Tandis que Kurt et Rachel se lamentent sur leur avenir incertain de manière plutôt émouvante (je suis sûr que le spin-off à New York verra le jour), Finn se demande ce qu'il va bien pouvoir devenir et on s'en fout totalement. Quant à Quinn, elle est devenue... punk ! Les auteurs adorent changer le personnage tout le temps, si bien qu'il n'a finalement aucune identité propre. C'est peut-être voulu, pour souligner combien elle est perdue. Ou alors c'est juste un manque d'idée et une incapacité depuis le départ à la définir. On apprend au passage que Tina, Arty et quelques autres ne sont pas en dernière année. Ils resteront donc au-delà de la saison 3. J'ai l'impression que c'est du rafistolage de dernière minute mais bon, passons... 

   Qui pensait sérieusement que Sue allait devenir gentille ? Heureusement pour tout le monde, elle a décidé d'aller encore plus loin cette année en ne s'attaquant pas directement au Glee Club mais à tout l'enseignement de l'art dans l'état de l'Ohio. Elle compte ainsi se présenter aux élections et fare entendre sa voix. L'idée parait assez ridicule mais ça peut donner de bons moments. Le seul moyen de ne pas lasser avec ce personnage, c'est de le faire aller toujours plus loin. Retrospectivement, ce n'est pas ce que je pensais l'année dernière. Mais j'y ai bien réfléchi et c'est la solution qui me semble la plus pertinente. Par contre, il faudra sûrement se séparer d'elle aussi à la fin de la saison 3 ! Mr Shue a décidé de reprendre du poil de la bête, motivé par Emma avec qui il vit enfin une relation presque épanouie, le sexe mis à part, et ce serait sympa qu'il devienne enfin un rivale de taille pour Sue. Une entreprise bien difficile, surtout avec le peu de charisme de Matthew Morrison, mais c'est bien d'essayer hein... Beist est toujours dans les parages et c'est une excellente nouvelle. Hâte de la voir à l'oeuvre. A part ça, cette histoire de pianos violets était sans intérêt. 

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//Bilan // Retour moyen pour Glee. J'espérais que la série change enfin, évolue, mais ce n'est pas vraiment le cas avec ce premier épisode. Rien de très enthousiasmant ne semble se préparer pour aucun des personnages. Il n'y a que la petite nouvelle, Sugar, qui me réjouit. Autant être franc avec vous : si les deux-trois prochains épisodes sont du même accabit, je m'arrêterai là pour le moment.

27 septembre 2011

Grey's Anatomy [8x 01 & 8x 02]

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Free Falling (Season Premiere) // She's Gone

10 380 000 tlsp.

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    Quel est le secret de Grey's Anatomy pour avoir encore plein de choses à raconter sur ses personnages après huit saisons ? Simplement en les faisant évoluer et grandir. C'était tout l'objectif, plus qu'avant encore, de la saison 7 et ce sera sûrement aussi celui de cette saison 8 qui démarre sous les meilleurs auspices. Tandis qu'un trou béant dans une rue de Seattle emporte avec lui un couple au bord de la crise de nerfs, les amoureux du Seattle Grace se retrouvent, eux aussi, au bord du précipice. On avait laissé Meredith et Derek séparés, on les retrouve dans la même situation quelques semaines plus tard alors que la garde de Zola est en jeu. Non seulement ses parents adoptifs ne sont déjà plus ensemble mais, pour couronner le tout, sa mère vient de se faire virer ! Après 1h30 d'épisode, elle retrouvera finalement son job grâce au sacrifice du Chief, dont on prépare clairement le retrait progressif. Cette intrigue était sans aucun doute la plus réussie de l'épisode car elle était émouvante sans être tire-larmes et elle sonnait juste. On sait parfaitement que Meredith et Derek se retrouveront rapidement mais, depuis qu'il ne sont plus des boulets, on se surprend à vraiment tenir à eux. C'est un beau retournement de situation qui m'émerveille encore trois saisons plus tard. Un sacré gouffre séparait aussi Cristina et Owen mais ce dernier a fini par comprendre, grâce à ses patients et grâce à Meredith, que sa femme était plus importante que sa frustration et sa déception. Je suis ravi que Shonda Rhimes ait réussi à traiter de l'avortement de l'un des personnages principaux d'une série de network malgré le tabou persistant dans la société et la télévision américaines. ABC l'a laissée faire cette fois. On progresse...

   D'autres couples occupent l'espace mais de façon plus discrète : Teddy est folle amoureuse de son malade de mari, Henry, et ça se voit tant elle est rayonnante malgré ses inquiétudes sur sa santé; Arizona, Callie et Mark ne se lassent pas de sourire comme des niais à leur enfant; Jackson et Lexie ont une vie sexuelle épanouie... Bref, tout va plutôt bien pour tout le monde, pour l'instant. Un répit est toujours le bienvenu. Combien de temps maintenant avant que l'état d'Henry ne se dégrade ? Combien de temps avant que le trio infernal ne se dispute ? Combien de temps avant que le petit couple n'explose ? En attendant, Bailey est en forme olympique et balance répliques cultes sur répliques cultes. Serait-elle vraiment de retour ? Karev tente de se racheter une conduite. Ce n'est certainement pas moi qui vais lui pardonner, mais je crois qu'il s'en fout. Meredith est bien trop gentille avec lui. La résolution de leur conflit est trop facile mais y'avait-il un quelconque intérêt à ce qu'il dure ? April est une nouvelle chef des résidents débordée et désordonnée mais j'ai bon espoir qu'elle fasse entendre sa voix un jour. Sarah Drew a-t-elle le charisme suffisant pour s'en sortir ? C'est moins sûr. Et puis Jackson trouve enfin suffisamment de confiance en lui pour prouver qu'il peut être un leader et un excellent chirurgien. J'aimerais bien qu'il se révèle presque aussi bon que Cristina, histoire de créer une rivalité entre eux. 

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// Bilan // Grey's Anatomy nous avait quittés l'an passé sur un épisode faiblard, le moins bon Season Finale de l'histoire de la série -hormis celui de la saison 1 qui n'en était pas vraiment un- et elle nous revient en cette 8ème année avec un Season Premiere solide, pas le meilleur qu'elle ait offert, certes, mais qui n'a rien d'inintéressant ou de décevant. Les intrigues actuelles n'ont pour le moment pas de grandes perspectives d'avenir mais les personnages sont toujours aussi attachants et c'est une raison largement suffisante pour entamer cette nouvelle saison avec sérénité. On essaiera juste de ne pas trop penser aux audiences en chute libre qui pourraient précipiter la fin de la série plus tôt que prévu...

4 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 03]

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Take The Lead // 10 200 000 tlsp.

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    Ce qui devait arriver depuis plusieurs saisons maintenant est enfin arrivé dans cet épisode : Richard cède sa place de Chief, non pas pour quitter l'hôpital définitivement mais pour redevenir "simple" chirurgien afin d'avoir plus de temps pour s'occuper de sa femme malade. Il a choisi d'offrir le poste à Owen Hunt, sans qu'aucun argument ne soit avancé. C'est comme ça et chacun doit composer avec cette nouvelle donne en tête. Bailey est la seule qui se révèle affectée par cette décision, pas tant par jalousie -même si elle a du espérer obtenir ce poste depuis le temps qu'elle est son bras droit- mais plus par fidélité pour l'homme. Elle s'en prend alors bêtement à Owen et leurs intéractions sont amusantes, bien que le grand roux se montre un peu fade et mou. Comme à chaque fois qu'il n'est pas associé à Cristina ou anciennement à Teddy, en fait. Sa vie amoureuse est néanmoins également traitée et les scénaristes marchent sur des oeufs après l'avortement osé du dernier épisode. Cristina et Teddy doivent repartir à zéro après leurs déboires et cette complicité en voie de reconquête est très plaisante à suivre. Les choses ne se passent pas aussi simplement pour Derek et Meredith, dont la souffrance transpire à chacune des répliques. Monsieur Grey est toujours amoureux de sa femme, il l'aime et il la déteste à la fois. C'est un sentiment partagé dans chaque mariage, je crois, mais peut-être pas après aussi peu de temps ! Ils parviennent toutefois à un bon compromis : ils ne travailleront plus ensemble mais continueront de vivre leur histoire, en espérant que ce soit en présence de Zola. Le couple ressortira certainement encore plus fort de cette (ultime ?) épreuve... Ultime parce que l'on ignore toujours, et les scénaristes aussi, si Ellen Pompeo et Patrick Dempsey seront toujours de la partie l'an prochain. Mais ce dernier a été plutôt clair sur la question...

   Placé sous le signe de la chirurgie, cet épisode se concentre davantage sur les médecins que sur les patients. Je m'en suis rendu compte à la fin de l'épisode, ça ne m'a donc pas dérangé. Il y avait tant à dire de toute façon... Désormais en 5ème année, le petit groupe qui se montre plus soudé que l'on pouvait s'y attendre, gagne en responsabilité au bloc opératoire. Ce sont eux désormais qui performent et les chirurgiens chevronnés qui les chaperonnent. Le duo Cristina/Teddy est le plus convaincant de tous sur un "simple" cas d'appendicite, finalement pas si simple que ça pour l'une comme pour l'autre. De quoi remettre leurs egos respectifs à leur place ! Alex et Richard jouent davantage sur l'émotion. Allergique au premier, j'ai toujours du mal à lui trouver un quelconque intérêt. Le chemin de Jackson s'annonçait radieux la semaine dernière mais il ne fallait pas se réjouir trop vite : le garçon a encore beaucoup de mal à se faire confiance et abandonne au dernier moment Aizona et Sloan. Ses angoisses prennent toujours le dessus. Quelle sera donc la solution -scénaristique- pour le sortir de cette impasse ? Pendant ce temps-là, April gère un peu mieux ses nouvelles responsabilités de chef des résidents. Pour l'autorité et le respect, il faudra repasser dans quelques épisodes mais la progession est nette et elle me ravit. J'ai confiance en elle, moi. Vous aurez peut-être remarqué que Lexie est totalement absente cette fois. Shonda Rhimes a expliqué récemment pourquoi : l'actrice a demandé des vacances prolongées pour s'occuper de ses enfants. Ca me chagrine un peu quand même, ce genre de comportement : elle est grassement payée pour jouer dans la série, elle n'est pas la seule mère du casting, elle n'est pas enceinte actuellement... A moins que l'on ignore une information importante, elle pourrait juste faire son métier quoi. C'est de bien mauvaise augure si la série devait reposer sur ses épaules dans le futur !

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// Bilan // Un épisode qui jongle bien entre les nombreux personnages et qui rappelle dans la scène de fin que, si certains protagonistes principaux ont changé, l'esprit de la série est toujours le même. 

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