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Des News En Séries, Le Blog
31 décembre 2009

Dollhouse [2x 08]

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A Love Supreme // 2 13o ooo tlsp.

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   Le précédent épisode laissait présager le meilleur pour celui-ci mais il en a été autrement. Sans crier gare, on nous ressort le fameux Alpha ! Pour la surprise, c'est réussi. Je ne l'avais pas oublié mais je ne pensais pas le revoir maintenant. Ce qui aurait été génial, c'est qu'il amène avec lui une intrigue solide et intéressante. Sa jalousie psychiatrique envers Ballard parce qu'il a passé l'été avec Echo et qu'elle est, selon lui, tombée amoureuse, ne suffisait pas à justifier son retour à mon sens. En plus, les scénaristes ont voulu faire compliqué avec quelque chose de finalement très simple. Tous ces détours à propos des "clients" habitués d'Echo n'avaient pas grand intérêt, si ce n'est celui de retarder l'échéance : à savoir le retour d'Alpha au sein de la dollhouse. No comment sur la manière dont il entre (les chiottes, littéralement, gros foutage de gueule) et incompréhension totale : pourquoi ne tue-t-il pas tous ceux qui se mettent au travers de son chemin ? Il aurait pu facilement buter Adelle. Ok, scénaristiquement parlant, ça aurait été du gâchis, mais j'ai du mal à croire à sa grande méchanceté alors qu'il ne fait pas grand chose concrêtement. Alan Tudyk était plutôt convaincant, chose qui n'est pas bien difficile face à Eliza Dushku et surtout Tahmoh Penikett, mais il a un peu trop voulu imiter le Joker façon Dark Knight façon Heath Ledger. Son costume aidant, c'est vrai.

   Ce qui m'a franchement troué, c'est que tous les protagonistes soient aussi passifs face à Alpha. Ils sont persuadés qu'il est indestructible alors ils ne font rien. Boyd, à part traîner en arrière-plan, ne bouge pas le petit doigt. Topher, il est bien marrant, mais il pense beaucoup trop tard à sa fameuse invention. Pas du tout crédible. Il aurait logiquement dû y penser tout de suite. Et puis Ballard se démène comme il peut et c'est lui qui prend cher au final puisqu'Alpha réussi à effacer sa mémoire, ce qui n'est guère réjouissant pour la suite d'ailleurs, et dévoile au grand jour, enfin surtout à Adelle, les petits plans qu'il avait avec Boyd et Echo. Doit-on considérer que cette intrigue prometteuse est out ? J'ose espérer que non, à moins que l'on nous trouve mieux. Je m'attends de toute façon à un troisième retour d'Alpha d'ici à la fin de la série et n'oublions pas non plus le Dr Saunders. Malgré les engagements d'Amy Acker sur Happy Town (dont ABC tarde d'ailleurs à annoncer le lancement), elle a bien dû trouver un peu de temps pour revenir à la dollhouse ! Pour terminer, une fois encore : mention spéciale à Enver Gjokaj, excellent en psy ! Le peu qu'on l'a vu, Dichen Lachman était géniale aussi. 

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// Bilan // Après une salve d'épisodes denses, Dollhouse fait une pause Alpha bien mal venue et bien mal gérée.

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30 décembre 2009

Ciné Mix [Novembre-Décembre 2009]

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Coup de Coeur  44030378


19193602_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091104_114835   LA ROUTE

   Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent... Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers. (AlloCiné) // Je n'ai pas peur de qualifier La Route de chef d'oeuvre. Tout simplement parce que c'est un film qui m'a bouleversé, qui m'a marqué à jamais, que j'ai trouvé sublissime de bout en bout. Je n'admets même pas qu'on l'ait pu ne pas l'aimer, ne serait-ce qu'un peu. Les paysages désertiques, brumeux, tristes à pleurer : impressionnants et magnifiques ! La prestation de Viggo Mortensen : admirable ! Son meilleur rôle sans doute. Même Charlize Theron, que l'on voit peu, est d'une justesse incroyable. Et j'irai même plus loin : même Molly Parker, que l'on doit voir une minute, tout au plus, est bouleversante. Tout est dans son regard et ce qu'elle représente. Robert Duvall aussi est parfait. Casting impeccable quoi. La lenteur du récit sied parfaitement au propos, et les moments de panique sont d'autant plus prenants et intenses. J'ai tout aimé de ce voyage et il entre sans problème dans le Top 10 de mes films préférés.

Le Presque-Coup De Coeur  44030377


19211318_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091212_104149   AVATAR

   Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des "pilotes" humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora. On confie à Jake une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake... (AlloCiné) // J'étais très récalcitrant à l'idée d'aller voir Avatar, car je ne suis pas client de ce genre de films en général et parce que toute la promotion faite autour du film m'a gavé. Heureusement qu'on ma forcé ! Heureusement ! Avatar est géantissime et est à voir absolument en 3D car il a été pensé pour un tel visionnage et c'est là qu'il prend toute son ampleur. On est comme transporté à Pandora, sans temps morts pendant 2h40, et l'on ne veut plus quitter cette Terre au bout du compte. Les grands personnages bleus auraient pu être ridicules mais ils sont au contraire très attachants. James Cameron a su construire une mythologie incroyable et l'on assiste, les yeux écarquillés, à quelque chose de grand et qui fera date, sans nulle doute. Là où le film pêche, c'est évidemment au niveau de son scénario très manichéen et sans surprise. Pourtant, j'ai trouvé que le message écologique passait bien, sans en faire des tonnes, et tant pis si les méchants humains sont ridicules. Un grand moment de cinéma, une claque énorme ! C'est le début d'une grande aventure je crois...

La belle surprise  44030377


19186115_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091020_060816   LES VIES PRIVEES DE PIPPA LEE

   Pippa Lee s'est construite une vie confortable dans une atmosphère feutrée. Elle est dévouée à son mari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjà adultes. Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparence parfaite s'effrite. Pippa a connu une enfance tumultueuse et délurée où se sont mêlés sexe, drogue et rock'n'roll. Désormais, elle doit donc trouver un équilibre entre sa jeunesse troublée et la femme "trop rangée" qu'elle est devenue. Sa rencontre avec un mystérieux jeune homme va lui permettre de trouver un nouveau sens à sa vie... (AlloCiné) // Ce que cette Pippa Lee peut être attachante ! Robin Wright Penn en a fait du chemin depuis Santa Barbara, c'est peu de le dire ! Elle délivre ici une prestation sobre et juste, à faire pâlir certaines grandes reines Hollywoodiennes qui ne jurent que par le botox et qui n'ont même plus d'expression humaine. Un peu gênant quand on est une actrice et que l'on doit faire passer des émotions. La beauté  de Robin Wright Penn est naturelle et ça la rend mille fois plus intéressante... Pour en revenir au film, il est vraiment touchant. Une succession de rires, de drames, d'accalmies et de fantaisies. Même Blake Lively, que je ne porte pourtant pas dans mon coeur, est convaincante en Pippa Lee version ado trash. Beaucoup de seconds rôles surprenants tenus par des acteurs confirmés : Julianne Moore, Winona Ryder, Keanu Reeves, Monica Bellucci, Maria Bello... Un beau film donc, qui aurait mérité un accueil plus chaleureux. Voire un accueil tout court.

La déception  44030376


19181960_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091012_034635   LE VILAIN 

   Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ". S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils. // De la part d'Albert Dupontel, qui a enfanté Bernie, on pouvait s'attendre à un film beaucoup plus noir et beaucoup plus insolent. C'est finalement bien gentillet. Le monsieur semble s'être assagi avec l'âge. Tant pis pour nous ! En tant qu'acteur, en revanche, il tient toujours bien la route. Excellente idée que de s'adjoindre les services de Catherine Frot, même si prendre une vraie vieille actrice aurait été tout aussi bien. Elle est bonne, elle sait toujours ne pas en faire trop. Mais pour le coup, elle n'en fait peut-être pas assez... Ou est-ce son rôle qui n'est pas à la hauteur des espérances ? Le problème du film, c'est qu'il tourne vite à la suite de sketchs plus ou moins inspirés et plus ou moinds drôles. Ils mettent trop de temps à se mettre en place et pendant ce temps-là, on s'ennuie un peu, voire beaucoup sur la fin. Plein de petites trouvailles m'ont plu, comme le coup de la tortue "taguée". On ne passe pas un mauvais moment dans l'ensemble mais vraiment rien de mémorable.

30 décembre 2009

Dollhouse [2x 07]

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Meet Jane Doe // 2 72o ooo tlsp.

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   Une fois encore, Dollhouse nous offre un épisode dense mais pas aussi bien maîtrisé que les précédents. On sent bien que les scénaristes sont en quelques sortes pris de panique parce que la fin approche et qu'ils ont encore beaucoup de choses à dire. On ne peut pas leur en vouloir d'en caser un maximum en 42 minutes mais pour le coup, on aimerait bien que l'ancien format de 48 minutes soit toujours d'actualité. Ce qui m'a gêné pour tout dire, c'est le début de l'épisode. On passe de Echo libre et clocharde à Echo médecin et amoureuse de Ballard. C'est un peu too much. Mais pour ne rien arranger, voilà qu'Adelle n'est plus à la tête de la dollhouse ! Harding (le génial Keith Carradine) la remplace et prend un malin plaisir à l'humilier. Ca fait beaucoup de nouveautés à avaler et on se sent un peu floué : j'aurai aimé assister à la mise en place du plan d'Echo et Ballard et j'aurai aimé voir Harding destituer Adelle de ses fonctions. D'ailleurs, on ne sait pas bien ce qu'elle fait du coup. Au milieu de tout ça, Boyd ne semble pas avoir changé. Il est toujours bon et il fait le lien entre la dollhouse et les deux fugitifs.

   Pour la première fois depuis longtemps, j'ai pris un certain plaisir à suivre les aventures d'Echo. Elle ne m'a pas trop agacé et, même si cette intrigue à la Prison Break-style n'était pas follement passionnante, elle a su m'accrocher de temps à autres. Surtout vers la fin d'ailleurs, quand l'évasion se met vraiment en place. Ballard ne m'a pas été désagréable non plus (même si les tics de Tahmoh Penikett attirent plus encore mon attention que son jeu médiocre) mais j'aurai voulu qu'il soit plus entreprenant avec Echo. Qu'il la baise sauvagement quoi. Je me dis que ça arrivera tôt ou tard, donc autant que ça arrive tôt. Qu'on évacue toute cette tension sexuelle qui n'est que secondaire à la grande histoire ! Bien aimé les scènes d'entraînement, elles m'ont un tout petit peu rappelé le duo Spike/Buffy, lorsqu'ils vivaient leur amour cachés dans les caves de Sunnydale. Un tout petit peu j'ai dis ! Le plan des deux tourtereaux me paraît un peu bancal mais l'on se dirige de plus en plus vers les événements d'Epitaph One, il y a donc des chances qu'il marche...

   Le grand changement de comportement d'Adelle m'a moyennement plu. On sentait dès le début de l'épisode que ça allait se finir comme ça et, en même temps, je trouve que ça a été trop mal amené. Et puis c'était trop rapide. Mais on en revient toujours à ce problème d'urgence avec lequel les scénaristes doivent composer. J'ai toujours un problème avec le jeu d'Olivia Williams mais je me lasse de l'écrire. Je suppose donc que vous vous lassez de le lire. A ce propos, si Eliza Dushku et Tahmoh Penikett étaient plus convaincants (et convaincus ?), tout ça passerait tellement mieux... J'ai encore bien aimé les interventions de Topher, et j'ai adoré le fait que Victor et Sierra soient ses scientifiques. C'était un moyen comme un autre de les intégrer un tant soit peu à l'histoire. L'affaire de la grosse arme de destruction massive, je crois qu'on peut la désigner ainsi, me plaît. C'est avec ce genre de trouvailles que la série montre tout son potentiel. De même, il était bien inspiré de faire réfèrence aux autres dollhouses à travers le monde. Ca donne une ampleur, même factice, à l'entreprise.

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// Bilan // C'est désormais avec intérêt et non bonne conscience sériephilique que je regarde Dollhouse. Il en aura fallu du temps ! La série est toujours pleine de défauts mais elle utilise enfin son potentiel à bon escient.

         

29 décembre 2009

Psychoville [Saison 1]

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   Je poursuis mes aventures au pays des DVDs pas chers et des séries pas cheaps avec Psychoville, probablement l'un des objets télévisuels les plus improbables qu'il m'ait été donné de voir. Et il vient de BBC 2.  Comme quoi, toutes les bonnes séries anglaises ne sont pas sur Channel 4 ! Elle est l'oeuvre d'un duo à l'origine d'une série culte de la fin des années 2000 (passée sur Comédie ! en France) : The League Of Gentlemen, qu'il me tarde de découvrir du coup. Steve Pemberton et Reece Sheasmirth ont apparemment repris les mêmes ingrédients, ceux de la "comedy mystery", mais en pire ! Et ça donne quelque chose d'unique...

  Psychoville narre les tranches de vies de cinq personnages qui vivent aux quatre coins de l'Angleterre et qui n'ont apparemment rien en commun. Pourtant, ils reçoivent tous une même lettre avec l'inscription "I Know what you did". Ca ne vous rappelle rien ? Oui, Souviens-toi l'été dernier évidemment. C'est normal, les scénaristes s'amusent à rendre hommage à leur façon à de nombreux films d'horreur ou de thrillers. Les réfèrences ne manquent pas. Il faudra attendre le dernier épisode de la saison 1, le 7ème, pour véritablement découvrir quel est le lien qui les unit tous. Et cela donne d'ailleurs le meilleur épisode de la série à ce jour, qui se termine par un petit cliffhanger. Une saison 2 a été commandée et arrivera en 2011. Pour patienter, un téléfilm est prévu en 2010. Tout l'intérêt de la série réside dans sa galerie de personnages absolument hallucinante et irrévérencieuse, comme seuls les Anglais savent nous concocter. Nous avons donc Oscar Lomax, un collectionneur de peluches richissime prêt à vendre ses propres yeux pour obtenir une pièce inestimable de sa collection (à mon goût le personnage le moins intéressant, sauf quand il est rejoint par des siamoises perverses); Joy Aston, une puéricultrice persuadée que le baigneur qu'elle utilise pour faire des démonstrations aux futurs parents est son propre enfant, elle est capable du pire pour le protéger (elle est interprétée par l'excellente Dawn French, célèbre acolyte de Jennifer Saunders); Robert Greenspan, un nain-acteur amoureux de la Blanche-Neige idiote de la pièce dans laquelle il joue, il a un passé sulfureux d'acteur porno et, pour couronner le tout, il est télépathe (le plus attachant); David Sowerbutts, un grand dadet retardé fasciné par les tueurs en séries au point d'en devenir un et élevé par une mère tout aussi cinglée que lui, une relation limite incestueuse les lie (mes deux personnages préférés, les plus flippants et les plus drôles); et enfin Mr Jelly, un clown très triste et très en colère depuis qu'il a été amputé de sa main gauche (un peu ennuyeux sur le longueur).

   Le principal défaut de Psychoville, c'est son pilote. Il faut y survivre. Non pas qu'il soit mauvais mais l'univers de la série est tellement différent de ce qu'on a l'habitude de voir qu'un temps d'adaptation est nécessaire. Et puis il ne pose pas clairement les enjeux et se contente de nous présenter les personnages, lesquels ne sont pas encore au top de leur perversité. Le 4ème épisode, un huis clos hilarant entre les serial-killers mère et fils, est le plus réussi de tous mais pas aussi jouissif que le dernier. Il contient notamment une scène chorégraphiée juste énorme. Il aurait fallu que tous les épisodes soient aussi bons pour que l'on puisse considérer la série comme une réussite. En fait, il aurait fallu que chaque épisode se concentre sur un seul personnage et qu'ils se rejoignent tous, comme c'est le cas, dans le dernier. Là, on passe d'une histoire à l'autre avec des enchaînements trop abruptes, parfois frustrants. En tous cas, c'est souvent drôle, très décalé évidemment, et osé. A ce sujet, je m'attendais à pire. Une fois passée la présentation des personnages, ils ne nous surprennent et ne nous dégoûtent plus vraiment. Ou alors on s'habitue à leur folie ? A noter que les créateurs, Steve Pemberton et Reece Shearsmith, interprétent aussi trois des personnages principaux chacun. La performance est à saluer !

So What ?

   Psychoville se doit d'être tentée par les plus curieux des sériephiles car elle est unique en son genre, à la fois grotesque et jouïssive. Elle est malheureusement parfois un peu ennuyeuse mais le format 7x 28 minutes ne peut s'apparenter à un supplice. Mais définitivement, l'essayer, ce n'est pas l'adopter. Ou alors vous êtes vous-même un psychopathe et je ne réponds plus de rien !


// Bonus // Un court teaser !

28 décembre 2009

Music Mix [Octobre-Novembre-Décembre 2009 / Part.1]

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Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


american_idol_adam_lambert_for_your_entertainmentADAM LAMBERT // FOR YOUR ENTERTAINMENT  44030376

   Ex-finaliste d'American Idol, Adam Lambert, ouvertement gay, a pas mal fait parler de lui ces derniers temps grâce à une prestation osée lors des American Music Awards, qui se réduit finalement à une simulation de fellation pas bien méchante. Mais que vaut son premier album ? Il vaut déjà mieux que ce que sa pochette d'une laideur extrême peut laisser penser. Du Quentin Mossimann à l'américaine ? Presque. Disons qu'il a une plus belle voix que le petit français et que c'est un vrai showman et l'on en manque cruellement actuellement. Du Britney Spears au masculin ? Oui, clairement. Il s'est d'ailleurs adjoint les services de Max Martin, l'homme derrière de nombreux succès de la miss. On reconnaît bien son style sur certains titres. Ils se sont tous bousculés pour lui offrir des chansons puisque Lady Gaga, Pink, Linda Perry et des rockeurs issus de The Darkness, Muse et Weezer ont collaboré à l'album. Le résultat est un peu brouillon. For Your Entertainement se veut tantôt dance, tantôt rock, et ne cesse de chercher son identité sans vraiment parvenir à la trouver. Les ballades sont mièvres et ennuyeuses pour la grande majorité. Ce petit a du talent et pourrait avoir une belle carrière sur le long terme mais il va avoir besoin de temps pour affirmer sa personnalité, derrière sa couche de maquillage bien superflue...

Le Meilleur : Music Again, Whatya Want From Me, Pick U Up, Sleepwalker, For Your Entertainment.

Le Pire : Fever (du mauvais Lady Gaga), Soaked, Broken Open, Strut.


untitledALICIA KEYS // THE ELEMENT OF FREEDOM  44030378

   La reine Alicia Keys revient avec un 4ème album encore plus réussi que les précédents. Meilleur que As I Am, ce n'est peut-être pas difficile. Il n'était pas mauvais mais pas mémorable. Meilleur que Songs In A Minor et The Diary of Alicia Keys, c'était déjà plus dur. Il se trouve qu'il n'y a rien à jeter sur son dernier bijou. Rien ! Il y a bien deux-trois titres plus faibles mais tout de même sympathiques. On redécouvre sa voix, plus belle que jamais, et ses talents d'écriture ne sont plus à prouver mais ils se sont affinés. Elle a (un peu) lâché son sacro-saint piano pour découvrir d'autres sonorités qui lui vont bien et cela donne des titres singleisables très efficaces, à l'image de Try Sleeping With a Broken Heart, une perle ! Les mélodies sont superbes, il s'en dégage une grande sincérité et beaucoup d'émotion. On regrettera l'absence de son duo génial avec Jay-Z, Empire State Of Mind, mais elle nous offre une part.II divine. Un bien bel hymne à New York. Son duo avec Beyoncé prouve qu'elle n'a rien à lui envier !

Le Meilleur : Try Sleeping With a Broken Heart, Un-thinkable (I'm Ready), Doesn't Mean Anything, Empire State Of Mind, This Bed, Distance And Time, Pray For Forgiveness.

Le Pire : Nothing (et ce n'est pas un titre de chanson).


Cover_Charlotte_Gainsbourg_IRMCHARLOTTE GAINSBOURG // IRM  44030377

   On peut bien se moquer de la voix fluette et peu assurée de Charlotte Gainsbourg, son album n'en est pas moins bon. Elle a su s'entourer de pointures, Beck en tête, et l'alliance de leurs deux talents ont accouché d'une bien jolie chose, parfois expérimentale, toujours tendre et habitée. On croit écouter un ange, ou un fantôme ? Et c'est beau. La pop/folk va bien à Charlotte et les meilleurs titres de l'album sont dans ce style. Et en même temps, quand il s'agit de se lancer dans une grande tirade proche de la balade, elle s'en sort avec les honneurs. La Collectionneuse est superbe par exemple. Mais Vanities aussi. Au final, on s'ennuie moins que quand elle bossait avec Air, même si c'était loin d'être mauvais. IRM est plus joyeux, plus vivant et super élégant. Une belle histoire en somme.

Le meilleur : La Collectionneuse, Time Of The Assassins, Me And Jane Doe, Heaven Can Wait, Trick Pony.

Le pire : Voyage, Dandelion. Par défaut.


diams_sos_nouvel_album_L_1DIAM'S // S.O.S.  44030376

   J'écoute peu de rap mais j'adore celui de Diam's depuis son premier album. Peut-être parce qu'il a un coté plus variétoche que chez ses collègues. Ses musiques sont souvent super belles, ça fait toute la différence à mon sens. Ses textes, toujours écorchés, toujours à vif, sont très beaux, souvent poétiques, mais il faut bien reconnaître que sur cet album, ils tournent un peu en rond. Le précédent, Dans ma bulle, était plus inspiré. Mais je crois qu'elle s'y ait livré comme jamais et qu'elle a tout dit. Beaucoup de réglements de compte dans S.O.S, envers les journalistes, envers les médecins qui l'ont pris pour folle, envers les cons, envers Sarko (envers les cons quoi !). Ca laisse peu de place à l'émotion pure, à l'amour qu'elle racontait si bien. Trop de haine. Et puis il y a toute cette affaire de sa conversion à l'islam, du port du voile. J'aimerais ne pas prendre en compte ces éléments mais c'est difficile. Elle qui parlait de féminisme... Etrange. C'est un peu la Loana du rap quoi. Je l'aime bien mais elle me fait de la peine. Les titres légers sont peu nombreux sur cet album et pas aussi efficaces que La Boulette, D.J. ou Jeune Demoiselle. Dommage. Mélanie peut mieux faire !   

Le Meilleur : Si c'était le dernier, Enfants du désert, Coeur de Bombe, S.O.S.

Le Pire : Sur la tête de ma mère, I Am Somebody, Rose du bitume.


emilie_simon_the_big_machine_L_1EMILIE SIMON // THE BIG MACHINE  44030378

   Après avoir brisé la glace avec La marche de l'empereur, après avoir pris racine avec Végétal, Emilie Simon s'urbanise dans les rues de New York et nous offre son meilleur album. The Big Machine sonne comme du Kate Bush modernisé, de la musique à la voix. Comme toujours, chaque chanson est un travail d'orfèvre où chaque son, chaque note n'est pas là par le fruit du hasard. Des mélodies complexes, surprenantes; des paroles intelligentes, poétiques. Ca pourrait être froid et cérébral, c'est tout le contraire. Il n'y a rien de plus humain et de plus sincère. On sent que cet album vient du coeur et qu'Emilie Simon en a dans le ventre ! Tantôt rétro, tantôt futuriste, tantôt Times Square, tantôt Brooklyn, cet album est un chef d'oeuvre musical mais également un bien bel objet. Si tous les artistes suivaient son exemple, HADOPI n'existerait peut-être pas. Cet album, on le veut chez soi et pas seulement dans son MP3. On le veut partout et tout le temps !

Le Meilleur : Dreamland, The Cycle, Rainbow, Closer, The Devil At My Door, The Way I See You, Rocket To The Moon, Fools Like Us.

Le Pire : Chinatown, Nothing To Do With You, This Is Your World. Si vraiment il faut en désigner.


gossip_music_for_men_300x300GOSSIP // MUSIC FOR MEN  44030376

   Gossip, c'est le groupe à la mode underground, comme il y a eu récemment MGMT ou The Ting Tings. C'est vachement bien, c'est clair. Mais n'est-ce pas parfois un peu surestimé ? C'est le sentiment que j'ai eu en écoutant l'album. Le son est bon, c'est assez original dans l'ensemble mais toutes les chansons, ou presque, se ressemblent, peu ressortent au final. Chaque titre individuellement est d'ailleurs trop répétitif. Un peu indigeste donc. Le charisme incroyable de la chanteuse et sa voix démentielle font que Gossip en impose mais pour combien de temps ? A écouter avec parcimonie, mais Music For Men fout la pêche et le tube Heavy Cross est imparable ! C'est déjà pas mal !

Le Meilleur : Heavy Cross, Men In Love, Four Letter Word, Love Long Distance.

Le Pire : Dimestore Diamond, For Keeps.

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27 décembre 2009

Spartacus : Blood & Sand [Pilot]

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The Red Serpent // Diffusion le 22 Janvier 2010

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What About ?

L'histoire du légendaire Spartacus, un esclave entraîné au métier de gladiateur qui va lancer la première révolte des esclaves en 73 avant Jésus Christ. (AlloCiné)

Who's Who ?

Imaginée par le duo Robert Tapert/Sam Raimi, déjà responsables des célèbres héroïc fantasys Hercule et Xéna La Guerrière, mais également plus récemment Legend Of The Seeker, Spartacus : Blood & Sand possède un générique d'acteurs pour la plupart inconnus. Le rôle-titre est incarné par Andy Whitfield, un Australien clairement choisi non pour son jeu mais pour sa carrure et sa plastique. Il est entouré de John Hannah, l'anglais héros de la série policière McCallum qui a fait quelques autres bricoles; Craig Parker, qui a participé à toutes les productions du duo, plus Power Rangers Ninja Force (oui oui !), Viva Bianca, qui nous offre ici son pubis à défaut d'autre chose, et Erin Cummings, une collectionneuse de daubes parmi lesquelles Dante's Cove, une série gay dépourvue de scénario, ou encore Amour, Gloire et Beauté. Dernièrement, elle a fait de la figuration dans trois épisodes de la saison 1 de Dollhouse. Voyez donc le niveau ! Pour terminer, car ce serait malhonnête de ma part de ne pas la citer même si elle n'arrive qu'à la fin du pilote : Lucy Lawless, la célèbre Xéna. Pour ne pas la réduire à ce rôle, je rappelle qu'elle a également participé à Battlestar Galactica et à The L Word.    

So What ?

Avant de démolir ce pilote, je dois reconnaître que je n'ai jamais été sensible à l'univers de Raimi et Tapert. Hercule et Xéna m'ont toujours profondément emmerdés et je trouve Legend Of The Seeker ridicule. C'est mon choix, comme dirait l'autre. De la même façon, les histoires de gladiateurs sont loin de me passionner. Je déteste les films Spartacus, 300 et autres. La série étant dans cette veine, il y avait peu de chances pour que ça me plaise et effectivement, ça ne m'a pas plus du tout. De là à dire que les 52 minutes que durent ce pilote ont été une torture, il n'y a qu'un pas. Il se trouve que c'est d'une pauvreté affligeante scénaristiquement parlant, très manichéen avec de biens bons gentils et de bons gros méchants. Mais c'est l'histoire originale qui veut ça. Le jeu des acteurs est à l'image du scénario : extrêmement pauvre. Les dialogues ? On ne peut pas faire plus convenu et plus plat. On nous a annoncé cette série grandiose visuellement. Qu'en est-il ? Oui, pour de la téloche, c'est bien foutu. Ce n'est évidemment pas du niveau de 300, on sent que les moyens sont moindres, mais il y a des efforts de faits. La réalisation par contre est pleine de tics et c'est juste hyper agaçant. On use et abuse des ralentis, que ce soit pendant les nombreuses scènes de sexe, plutôt belles mais redondantes, ou les inombrables scènes de combat, ennuyeuses à souhait. Afin de justifier le "blood" du titre de la série, on fait couler le sang à flot, tout le temps, et ça devient vite risible. Car si les ralentis sont là pour souligner les mouvements du corps, ils sont avant tout utilisés pour montrer le sang gicler des plaies ouvertes. Sur une ou deux scènes, pourquoi pas ? Mais systématiquement, ça perd de son efficacité. Je n'ose imaginer ce que ça peut donner sur 13 épisodes...

En bref, je ne vois pas trop à qui Spartacus : Blood & Sand peut s'adresser, à part les fans de baston et encore. La série possède un certain intérêt visuel mais c'est vraiment tout. Starz, la chaîne du câble qui la diffuse, a visiblement confiance en elle puisqu'elle a déjà commandé une saison 2 avant même la diffusion de la saison 1. La vérité, c'est que ses exigences d'audiences sont très basses et que c'est une série qui prend du temps en post-production donc il était nécessaire de lancer le travail tout de suite pour que la saison 2 ne se fasse pas trop attendre. Ca se fera sans moi en tous cas. No Thanks.


// Bonus // Une bande-annonce pour les courageux !

26 décembre 2009

Dollhouse [2x 05 & 2x06]

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The Public Eye // The Left Hand

2 15o ooo tlsp. // 1 99o ooo tlsp.

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   Incroyable mais vrai ! 3 bons épisodes de Dollhouse à la suite dont ce double-épisode passionnant, qui ferait presque regretter que la série s'arrête bientôt. Si les scénaristes s'étaient réveillés plus tôt aussi... Y'a pas que les dolls qui "fall asleep" ! En tous cas, ils sont awake et ils ont su utiliser tous les personnages à bon escient sauf Sierra, punie d'avoir eu un épisode à elle la fois dernière. On nous introduit même deux nouveaux personnages possiblement récurrents : un qui ne sert pas à grand chose mais qui est interprété par le grand Ray Wise, et un autre interprété par Summer Glau (Firefly, Terminator : The Sarah Connor Chronicles), sorte d'alter-ego féminin de Topher. Tous deux représentent la DC Dollhouse, et ça fait du bien d'aller voir ce qui se fait ailleurs qu'à Los Angeles en matière d'esclavagisme. Des deux épisodes, ou des deux parties du même épisode, comme vous préférez, c'est le premier que j'ai préféré. Plus surprenant. Qui s'était imaginé que la doll n'était pas Cindy mais le sénateur Perrin lui-même franchement ? Une chose est sûre : tout le monde l'avait remarqué la première fois qu'on l'a rencontré et ça ne s'est pas arrangé depuis : l'actrice qui interpréte Cindy (pas eu la curiosité de chercher son nom) est mauvaise comme tout ! Elle m'a un peu gâché le plaisir. Alexis Denisof était parfait en revanche, un peu dénudé en plus. Quoique ses scènes avec Eliza Dushku ne sonnaient pas juste mais ça c'est à cause des dialogues, très bateaux. Dans le même genre, j'ai de plus en plus de mal avec Adelle DeWitt, et Olivia Williams, dont la froideur est surjouée, au point de rendre le personnage parfaitement imbuvable.

   La grande histoire de cet épisode est relativement bien menée, avec ce qu'il faut de rebondissements (peut-être même un peu trop sur la fin, je commençais à m'ennuyer au bout d'1h15), mais le plus intéressant venait bien-sûr de la galerie de personnages. Déjà, l'idée de Topher de transférer son empreinte sur Victor pendant son voyage à D.C. était géniale ! Ca nous a offert quelques scènes vraiment drôles et décalées et la preuve a de nouveau été faite que la vraie révélation de cette série, outre Dichen Lachman, c'est Enver Gjokaj, qui a su jouer Topher à la perfection. Le mimétisme était impressionnant, jusqu'au moindre clignement d'oeil. Le duo Topher/Bennett était très enthousiasmant lui aussi. J'espère qu'on les reverra ensemble. Summer Glau en imposait dans ce rôle. C'est une actrice que je connais mal, ne suivant pas les séries où elle a fait ses armes, mais elle a du talent, c'est indéniable. Le passé de Bennnett est lié à celui d'Echo/Caroline et c'est un élément très intéressant, qui, j'imagine, n'a pas fini de nous réserver des surprises. Caroline est responsable de la "perte" du bras de Bennett, elles étaient les meilleures amies du monde, mais que s'est-il passé vraiment ? Il me semblait qu'avant de devenir une doll, Caroline était une fille bien. Et si on nous avait menti (ou caché un pan de sa vraie personnalité) ? A suivre... Au final de ces aventures, Echo est lâchée dans la nature, Ballard est aux abonnés absents (et si seulement il pouvait le rester !) et Madeleine/November est aux mains de Bennett...

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// Bilan // Un double épisode d'un haut niveau, qui a ses défauts, dont une deuxième partie beaucoup plus prévisible que la première, mais qui nous offre en tous cas un bon moment de télévision. Dollhouse n'est pas encore morte (scénaristiquement), qu'on se le dise ! 

24 décembre 2009

Misfits [Saison 1]

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   Ils sont forts ces anglais ! L'avenir des séries "pour ados" est définitivement en Grande-Bretagne. Les Gossip Girls peuvent aller se rhabiller, tout autant que les Beverly Hillsiens et les Frères Scott, plus tellement ados mais toujours aussi con-cons. Après Skins (dont je vous reparlerais très bientôt), Channel 4 a lancé il y a quelques semaines Misfits, une série pas prise de tête qui en a sous la cape...

Super-Zeroes

   Cinq ados délinquants, parce qu'ils prennent de la coke, sont pyromanes ou violents, doivent partager leurs journées autour de travaux d'intérêt général. Ils n'ont pas grand chose en commun jusqu'au moment où un violent orange leur offre des super-pouvoirs ! Il faut bien reconnaître que ce pitch sonne très cliché et qu'il ne fait pas envie. On ne peut pas s'empêcher de penser à Heroes, mais Misfits n'a rien à voir avec cette bouse infâme. Elle possède d'abord quelque chose que Peter, Claire et les autres n'ont pas et n'auront jamais : de l'humour et du second degré ! Les personnages se moquent eux-même de la situation saugrenue dans laquelle ils se retrouvent alors tout de suite, ça passe beaucoup mieux. Et puis ils sont super attachants et cela en l'espace d'un ou deux épisodes. Passons aux présentations.

   Nous avons d'abord Nathan, le petit couillon typique qui passe son temps à se moquer des autres, à les rabaisser et à faire des blagues foireuses, tournant souvent autour du cul. Eh bien étonnament, il n'est pas lourd. Ou alors on s'habitue. Et il sort régulièrement des énormités qui ne peuvent que faire rire. Derrière sa carapace se cache évidemment un garçon pas si sûr de lui, qui a longtemps souffert de l'absence de son père. C'est le seul du groupe à ne pas découvrir son pouvoir tout de suite. Et sans trop en révéler, la découverte sert de cliffhanger de fin de saison. Assez efficace mais que l'on sent venir trop tôt. Chez les garçons toujours, nous avons Simon qui est, je l'avoue, mon chouchou. C'est celui que je trouve le plus touchant et c'est celui qui bénéficie certainement de la personnalité la plus complexe. Au départ, c'est le geek classique, pas bien dans sa peau, rejeté par les autres, qui ne sait pas parler aux filles mais qui, comme tous les garçons de son âge, a des envies et des besoins à assouvir. Son pouvoir ? Celui de devenir invisible, mais pas vraiment à sa guise, il ne le maîtrise pas encore très bien. Et cela va lui attirer pas mal de problèmes. Est-il fou ? Est-il pervers ? La question est posée. Il est en tous cas fortement perturbé et il a du mal à se contrôler. Et puis il a un beau petit cul. Ca ne gâche rien. Le dernier mec de la bande, Curtis, aurait pu être une star de l'athlétisme et représenter les British aux JO de 2012 à Londres si l'on n'avait pas retrouvé sur lui de la coke un soir de débauche. L'orage va lui apporter le don de voyager dans le passé afin de réparer ses erreurs et parfois celles des autres. L'occasion d'ailleurs de nous offrir un épisode assez exceptionnel (le 4ème) qui nous présente les personnages tels qu'ils étaient avant avec multiples retours en arrière et course-correcting. Très casse-gueule mais vraiment réussi !

   Les représentantes des filles sont très différentes puisque l'on a d'un coté Kelly, l'anglaise typique qui parle fort (avec un accent incroyable), qui a le cuissot bien fourni et qui ne se laisse pas faire; et de l'autre Alisha, une petite bombe en puissance qui sait mener les garçons par le bout de la bite et qui, elle non plus, ne se laisse pas faire. La première obtient le pouvoir classique de lire dans les pensées et la seconde, un don très particulier et pas très utile finalement : celui de rendre les garçons fous de son corps rien qu'en les touchant, quasiment jusqu'au viol ! En gros, ce qu'elle savait déjà faire mais en pire. C'est là toute l'intelligence de la série : elle se sert du prétexte des pouvoirs surnaturels pour dresser jusqu'à l'extrême des portraits réalistes d'adolescents typiques un peu paumés. On retrouve forcément ce qui a fait la gloire de Skins mais associé à du thriller, et même à du gore parfois. L'association est inédite et absolument pas indigeste. C'est drôle, rythmé, prenant et souvent inquiétant. La bande-son est géniale, passant du La Roux à du Damien Rice avec une certaine aisance. Visuellement, ce n'est pas aussi beau et poétique que Skins, c'est plus sale, plus sombre, plus urbain et plus désespéré (qui eut cru cela possible ?) mais c'est parfaitement maîtrisé (le générique est pas mal du tout d'ailleurs).

So What ?

   La première saison de Misfits est courte (6 épisodes) et une deuxième saison a déjà été commandée. Je vous invite donc fortement à la découvrir. On a rarement vu une série aussi complète, qui allie avec intelligence des univers a priori opposés. Le fantastique sert à appuyer le ton réaliste du propos. Une façon de raconter l'adolescence autremement, avec beaucoup de justesse. Une belle surprise pour terminer l'année 2009 en beauté !

 


 

// Bonus // Le superbe trailer pour annoncer la saison 1... On regretterait presque qu'il ne s'agisse pas d'un extrait du pilote.

 

23 décembre 2009

Dollhouse [2x 04]

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Belonging / 2 o9o ooo tlsp.

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   Ah, enfin un vrai bon épisode de Dollhouse ! Le premier de cette saison et peut-être un des meilleurs de la série. La recette de son succès n'a rien de mystérieux : peu d'Echo et des intrigues chorales qui forment autre chose qu'une mission du jour. Elle est pourtant simple ! Pourquoi ne pas l'appliquer à chaque épisode ? Le personnage le plus mis en avant et à partir duquel toutes les intrigues secondaires découlent n'est autre que Sierra, ma petite chouchoute, en partie grâce au jeu de Dichen Lachman, très juste. On découvre un pan de son passé et les circonstances de son recrutement à la dollhouse que l'on nous avait fait miroiter en saison 1. Il a bel et bien été contraint et forcé pour faire plaisir à un client très influent qui était tombé amoureux de Sierra, alors nommée Priya, sans que les sentiments soient réciproques. Il a alors abusé d'elle, jusqu' à la rendre folle à lier et il a trouvé en la dollhouse un moyen de la faire sienne sans qu'elle ne soit plus réticente. J'aime assez cette histoire, d'autant qu'elle prend rapidement un tournant très glauque. La scène où Sierra tue Nolan de ses mains était très violente, très choquante et surprenante de la part d'un personnage si doux la plupart du temps. Le petit stratagème a été organisé par Topher car le monsieur est lui aussi amoureux de Sierra, il a en tous cas un sérieux penchant pour elle et s'il voulait la voir rester, il n'avait pas d'autres moyens que de se débarrasser de Nolan, le tout avec la complicité de dernière miniute de Boyd. En l'espace d'un épisode, Topher et Boyd ont pris une putain d'épaisseur et un capital sympathie impressionnants. J'espère maintenant que tout ne sera pas effacé dès le prochain épisode. Ce ne sont pas des dolls, eux.

   N'y aurait-il pas un peu beaucoup de relâchement à la dollhouse ? On sent que pour les besoins du scénario, il a fallu lâcher du lest, quitte à ne pas toujours être cohérent avec la saison 1. Il faut dire que construire des intrigues autour de légumes n'était pas évident. Maintenant, on laisse Sierra et Victor vivre leur amour au grand jour et c'est beau. Ils sont super mignons tous les deux et la naïveté de leur état les rend encore plus touchants. De la niaiserie assumée en clair et qui fait plaisir à voir. Boyd aussi se lâche et va même jusqu'à dormir avec Echo ! Il découvre qu'elle lit des livres et une fois la surprise passée, il s'en accomode très bien et n'en touche mot à personne, pas même à Adelle. Surtout pas à Adelle ? Elle aussi prend un peu d'épaisseur mais elle en avait déjà. On découvre l'homme qui est au-dessus d'elle, interprété par le toujours-impeccable Keith Carradine, qui ne manque pas de lui rappeler ses incartades avec Victor et visibliment d'autres. D'autres incatardes tout court ou d'autres incartades avec d'autres dolls d'ailleurs ? La question est posée. Le conflit intérieur qui l'habite et tous ses mensonges qu'elle se fait à elle-même sont passionnants à contempler. Comble du bonheur dans cet épisode : l'absence totale de Ballard !      

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// Bilan // Cet épisode de Dollhouse, c'est un peu comme si soudainement les scénaristes avaient tout compris de leurs erreurs ! Il y a tout ce qu'il faut et c'est un plaisir à suivre. Cependant, je ne me fais pas d'illusions : on risque de retomber dans la routine dès le prochain épisode !

21 décembre 2009

Nip/Tuck [6x 10]

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Wesley Clovis // 2 o9o ooo tlsp.

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   Cette courte saison 6 de Nip/Tuck aura été éprouvante, dans le sens où l'on est sans cesse passé d'un bon à un mauvais épisode. Je suis globalement satisfait car les bons épisodes étaient vraiment bons et les mauvais, à part le 9ème, n'étaient pas si mauvais. On ne retrouve pas le niveau des deux premières saisons, bien entendu, mais le sérieux avec lequel certains sujets ont été traités me les ont rappelés. Cet épisode est un très bon exemple. Il me semble que c'est la première fois que le thème de la peine de mort est abordé dans la série et cela a été fait avec beaucoup de justesse, en Nip/Tuck-style évidemment. Je tiens d'abord à saluer l'excellente prestation d'Eric Stonestreet, à mille lieux de son personnage dans la sitcom Modern Family. C'est lui qui incarne le condamné à mort obèse qui, par un twist que j'ai un peu senti venir mais qui a quand même fait son effet, n'était pas coupable ! La symbolique très forte de la fin de l'épisode, lorsqu'il est enfin tué quinze ans après que sa sentence soit tombée, a été parfaitement gérée par les scénaristes et le réalisateur. Cela nous renvoit évidemment au Christ crucifié de par la position du corps et le sang qui coule du ventre. Une image extrêmement choquante, d'autant que le véritable coupable assiste à la scène. Parce qu'il fallait bien qu'il gâche un peu la fête, comme à son habitude, le clan McNamara m'a grandement irrité. Les questions d'éthique que se pose Sean m'ont fait doucement rire dans le sens où il n'a plus d'éthique depuis bien longtemps. En plus, en temps normal, il est prêt à tout pour sauver sa famille alors c'était un peu étrange de le voir refuser le deal qui permettait de sortir Matt de prison. D'un autre coté, il y a eu quelques fulgurances qui m'ont serré le coeur, notamment quand Matt prononce ces terribles mots à son père sous le coup de colère "You're dead to me", ou quand, à l'inverse, il lui dit qu'il l'aime à la fin. En réalité, j'aurai préféré que Sean justifie son premier choix en insistant sur le fait que c'est peut-être en prison que Matt était le mieux. On verra si le temps de la rédemption est enfin venu pour lui dans la dernière saison...

   Kimber m'a beaucoup ému dans cet épisode. Je ne pensais pas redire ça un jour car elle a quand même bien touché le fond elle aussi ces derniers temps. Disons que sa scène avec Liz à l'hôpital était superbe, en partie grâce à Liz car a su trouver les mots justes mais aussi parce que Kelly Carlson n'est pas une mauvaise actrice et que ce rôle lui appartient, lui colle à la peau. Pour en revenir à son intrigue de manière général, j'ai enfin eu ce que je voulais : un vrai avortement ! C'est vrai, le sujet de la grossesse non désiré revient tout le temps dans tout un tas de séries américaines mais elle n'est quasiment jamais traitée via l'avortement à cause de ce foutu puritanisme. Nip/Tuck ose le faire, mais ce n'est pas surprenant venant d'elle. Autre dialogue fort, que l'on doit encoreà Liz d'ailleurs : lorsqu'elle parle franchement à Christian de l'épreuve que Kimber vient de traverser et du mal qu'il lui a fait et qu'il lui fera encore... C'était tellement vrai quoi. Sacrée Liz ! Le retour express de Mario Lopez m'a fait bien plaisir même s'il n'a servi à rien.

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// Bilan // Un épisode assez émouvant qui clôt parfaitement la saison sur une scène inhabituelle dans Nip/Tuck : une table, un repas, une famille, des rires... oui mais beaucoup de faux-semblants aussi ! Le calme avant la tempête des 9 derniers épisodes j'imagine...


// Bonus // Une mini-affiche pour annoncer l'ultime saison (qui commence le 6 Janvier) et une bande-annonce !

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21 décembre 2009

Critiks Récap' [Du 15 au 21 Décembre 2009]

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Cliquez sur les vignettes pour les critiques complètes


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Et le pilote de Men Of A Certain Age

Et Vampire Diaries [Du 1x 02 au 1x 10]


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Nip/Tuck [6x 09]

20 décembre 2009

Dollhouse [2x 03]

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Belle Chose // 2 24o ooo tlsp.

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   A nouveau un épisode correct mais pas très excitant de Dollhouse. Il s'agit d'un loner et c'est là son plus gros défaut. Sachant très bien dès le départ que cette deuxième saison serait sans doute aussi la dernière, je m'attendais à ce que l'équipe de Joss Whedon propose plus d'épisodes "mythologiques" afin d'en dire le plus possible en peu de temps. Mais peut-être n'y a-t-il tout simplement rien à dire ? On se retrouve donc avec un épisode à double intrigues qui finissent par se rejoindre pour n'en faire qu'une. Et quelque part, heureusement parce que ce n'est qu'à partir de ce moment-là que l'on est vraiment pris dans l'action. Et c'est au bout de 25 minutes quoi. Nous avons donc d'un coté un serial-killer dans le coma que la dollhouse se retrouve contrainte et forcée de réanimer car il est le neveu d'un de leurs plus gros clients. De l'autre, nous avons Echo qui, pour ne pas changer, doit faire sa pute pour assouvir les fantasmes d'un homme déviant, en l'occurrence un professeur pervers qui veut se taper une de ses étudiantes et lui mettre une bonne note. N'y a-t-il vraiment que ce genre de missions à raconter ? En tous cas, c'était plutôt amusant puisque Echo jouait une salope oui, mais une salope complètement idiote ! Quelques bons moments de rigolade grâce à cela. Autre moment de rigolade : lorsqu'à cause de problèmes techniques (dont on ne comprend rien), Victor se retrouve dans la peau de la salope Kiki ! Il se met à danser lagoureusement sur le dancefloor et attire les convoitises de tous les homos de l'assistance. L'occasion pour Enver Gjokaj de montrer, si je puis dire, une autre facette de son talent.

   Toute cette comédie fait que l'on se sent beaucoup moins impliqué dans les affaires plus graves relatées dans l'épisode, à savoir Echo qui se retrouve dans la peau du serial-killer. J'avais l'impression d'avoir déjà vu ça quinze fois dans la série, ne serait-ce déjà qu'à l'épisode précédent. Et puis je ne peux pas supporter Ballard, c'est définitif. Il était encore d'une inutilité extrême. Je sais bien que ce que je dis est de mauvaise foi puisqu'il a quand même servi à l''intrigue mais il ne sert pas à la série en général. Son rôle, Boyd aurait pu le jouer. On a juste l'impression que les scénaristes l'ont posé car il fallait bien lui faire faire quelque chose en saison 2. On se serait passé pourtant passé de lui avec plaisir... Une fois de plus je suis resté hermétiques aux petites blagues de Topher mais j'ai apprécié qu'il remette en cause, l'espace d'un instant, la nature de certaines missions. 

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// Bilan // Du Dollhouse classique, moyennement efficace.

20 décembre 2009

The Vampire Diaries [Du 1x 02 à 1x 10]

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   L'inconscience a parfois du bon : dans un grand moment de folie, je me suis remis à The Vampire Diaries. Je n'avais pas du tout aimé le pilote, dont vous pouvez toujours lire la critique ICI, mais à force de lire des avis relativement positifs (et aussi pour des raisons professionnelles j'avoue), je me suis fais un marathon sur un week-end des 9 épisodes que j'avais manqué. Et là, un drame s'est produit : j'ai aimé ! Je ne suis pas en train de dire que c'est la meilleure série de l'année, ou même la meilleure nouveauté de la rentrée; je ne suis pas non plus en train de dire qu'elle est révolutionnaire ou que les acteurs sont formidables et les intrigues passionnantes mais ça fleure bon, et de plus en plus, le guilty-pleasure...

  Avant toute chose : les épisodes 3 et 4 sont à peu près aussi ennuyeux et ratés que le pilote. Il faut donc s'accrocher pour découvrir ce que la série a à offrir de meilleur. D'ailleurs, le 10ème épisode n'est pas bon non plus. Mais entre ces deux passages à vide, je dois reconnaître que je me suis laissé prendre au jeu. D'abord, je dois faire amende honorable sur quelques points que j'avais fortement critiqué et qui se sont largement arrangés par la suite. Je trouvais le jeu de Ian Somerhalder décevant et son personnage beaucoup trop caricatural. Il me donnait l'impression d'un gentil qui voulait se donner l'air d'un méchant sans y parvenir. L'acteur a su apprivoiser son rôle, si bien que Damon devient rapidement un des gros points forts de la série. Il est méchant et il ne manque pas de nous le rappeler à chaque épisode avec ses stratagèmes douteux mais il est drôle ! Et ça, c'est une vraie surprise. Il possède beaucoup de second degré, il a toujours une petite pique à lancer et son cynisme lui donne du charme. On en oublie presque que Ian Somerhalder a vieilli et qu'il n'a plus une aussi belle gueule qu'avant. Une scène m'a d'ailleurs particulièrement marqué : celle où il se bourre la gueule avec Vicki et qu'ils se mettent à danser langoureusement dans le manoir des Salvatore. C'était chaud bouillant. Autre bonne surprise : je reconnais finalement mon Kevin Williamson dans la série. Pas celui qui a créé Dawson malheureusement, les dialogues par exemple ne sont pas à la hauteur, mais celui de Scream ou de Souviens-toi l'été dernier, oui, il est bien là. Sa façon de gérer le suspense, de surprendre et de rendre intriguante et inquiétante une petite ville. Et puis le dernier point qui ne m'avait pas plus dans le pilote mais qui a su me convaincre par la suite, c'est la romance entre Stefan et Elena. Ils ne sont pas si niais, et j'aime beaucoup Elena, en partie grâce à Nina Dobrev qui, sans être excellente, dégage quelque chose de rafraichissant et de dur et doux à la fois. Stefan devient de plus en plus intéressant, à mesure qu'il s'endurcit et nous dévoile son coté sombre. Celui des débuts était beaucoup trop gentil pour être honnête !

   En revanche, je l'avais ressenti dès le pilote et ça n'a fait que s'accentuer depuis : il y a une vraie volonté de créer une mythologie forte autour de la série et c'est prenant. Il y a les petits éléments un peu ridicules et faciles mais qui passent bien comme la verveine ou la bague qui protège du soleil. Mais le plus intéressant vient du passé des Salvatore (et de la fameuse Katherine), et de l'histoire de Mystic Falls. A ce titre, je trouve tout ce qui touche la sorcellerie et le personnage de Bonnie passionnant. Ca apporte un plus incontestable à la série et ça se marie bien aux vampires, finalement. Et puis il n'est pas juste question de lire dans les pensées, ça va plus loin que ça. A coté de tout cela, il y a des personnages qui manquent encore de profondeur, notamment la tante d'Elena, et d'autres que j'aime bien mais qui semblent presque dispensables pour le moment à la grande histoire, à savoir Caroline, mais elle apporte la touche d'excentricité, et Jeremy, qui a perdu beaucoup en perdant Vicki justement. Tuer cette dernière était très surprenant, ça valait sans doute le coup, mais j'aurai quand même aimé la voir évoluer plus longtemps en apprentie-vampire. L'ajout régulier de nouveaux personnages secondaires est une excellente chose.

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// Bilan // Presque malgré moi, je suis à fond dans The Vampire Diaries maintenant... C'est que la CW deviendrait presque une chaîne potable si l'on y ajoute Melrose Place ! 

19 décembre 2009

Dollhouse [2x 02]

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Instinct // 2 1oo ooo tlsp.

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   Plus d'un mois et demi après avoir regardé le Season Premiere, je me relance enfin dans Dollhouse. Même si le visionnage de la série ne m'est plus désagréable, je traîne toujours des pieds. Aucune excitation à l'idée de découvrir un nouvel épisode. Et ce n'est pas celui-ci qui va relancer la machine. Je ne me suis pas ennuyé, le format 42 minutes sied d'ailleurs beaucoup mieux à la série, mais je n'ai pas été plus emballé que ça. Le fait est que Joss Wedhon et son équipe, comme je le craignais, n'ont pas compris qu'il ne fallait pas tout miser sur Echo ! Cet épisode lui est presque exclusivement consacré une fois de plus. Eliza Dushku trouve d'ailleurs le moyen de faire sa chaudasse alors qu'elle nourrit au sein un bébé. Ca m'a halluciné ! Elle est toujours dans la séduction, avec sa petite bouche gourmande demandeuse et ses regards sous forme d'appels au viol. A coté de ça, elle peut être convaincante quand il s'agit de jouer l'hystérie. Etrange actrice. La mission du jour m'a quelque peu dérouté : je m'attendais à un rebondissement mais il n'est jamais venu. On nous joue la carte du suspense quant aux raisons qui ont poussé le client à faire appel à la dollhouse mais le problème, c'est que l'on a tout deviné dès les premières minutes de l'épisode ! Il ne reste donc pas grand chose à se mettre sous la dent à part le nouveau dysfonctionnement d'Echo qui la pousse à transcender sa mission. On aurait pu éviter le passage façon film d'horreur/thriller bas de gamme où Echo menace le client un couteau à la main, pendant que l'orage gronde. C'était limite ridicule et pas plus stressant que ça. Tout cela nous dirige finalement vers un constat : Echo garde en mémoire ce qu'elle a vécu dans ses précédentes missions, en tous cas une partie. Et on nous l'avait déjà dis dans le précédent épisode. So ? Je passerais sur l'inutilité de Ballard.

   J'étais bien content de revoir Mellie/November/Madeleine. On ne sait plus comment l'appeler. Dire qu'au départ ce n'était qu'une porteuse de plats de lasagnes... Je l'aime bien ce personnage et j'aime l'idée d'explorer l'après-Dollhouse. Que devient-on ? Survit-on ? Quels souvenirs garde-t-on ? Les réponses ne sont données qu'en surface mais j'imagine que l'on reviendra sur tout ça plus tard. La scène des retrouvailles entre Mellie et Ballard était pas mal. Il s'est passé quelque chose. Pendant que Sierra (sous-exploitée) et Victor (pas exploité du tout) font de la figuration, le sénateur Perrin, introduit à l'épisode précédent et incarné par Alexis Denisof, nous confirme ce que l'on pensait : il est en fait le nouveau Ballard et il compte bien découvrir la dollhouse, qu'il compare très justement à un réseau de prostitution de luxe d'ailleurs. Il a visiblement des raisons personnelles qui le poussent à mener cette croisade mais elles ne nous sont pas explicitées. C'est en rapport avec sa mère, si j'ai bien compris. Mais le plus intéressant, c'est que sa femme est bien étrange. Sans doute une doll. Le petit génie Topher nous gratifie, de son coté, de ses scènes habituelles moitié-marrantes moitié-irritantes. Et je ne me remets pas de la nouvelle coupe courte d'Olivia Williams. L'est toute pas belle. 

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// Bilan // Malgré une intrigue principale encore faible, cet épisode de Dollhouse se laisse regarder tranquillement.

   

18 décembre 2009

Men Of A Certain Age [Pilot]

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Pilot // 5 4oo ooo tlsp.

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What About ?

Il est sympa Joe. Mais il est aussi très névrosé. Père divorcé de deux enfants, il a toujours rêvé de devenir joueur professionnel de golf. Au lieu de ça, il est gérant de magasin. Ses deux meilleurs amis ne valent pas mieux : Owen est hyper-stressé et Terry est un acteur raté. Ces trois-là sont inséparables et savent se serrer les coudes quand la vie ne leur fait pas de cadeau... (AlloCiné)

Who's Who ?

Men Of A Certain Age repose grandement sur son trio d'acteurs cinquantenaires qui retrouvent ici une seconde jeunesse. Ray Romano, producteur de la série, s'est offert le rôle le plus important. Tous les Américains l'aiment (un peu moins les Français) puisqu'il a été pendant 9 ans le héros de la sitcom Tout le Monde Aime Raymond. Il assure aussi la voix de Manny dans la saga L'âge de glace. Terry est interprété par Scott -Oh Bravo- Bakula, éternel Sam Beckett de Code Quantum, qui s'est plus tard illustré dans le rôle du capitaine de l'Enterprise de Star Trek et dans le rôle du père de Chuck tout récemment. Le troisième larron, Owen, est incarné par Andre Braugher, le moins populaire des trois sans doute, mais figure emblèmatique de Homicide et Gideon's Crossing, vu il y a peu dans Dr. House.

So What ?

     C'est en regardant ce pilote que je me suis rendu compte que je ne suivais aucune série de la chaîne TNT. Elle diffuse actuellement Saving Grace, Leverage, Raising The Bar (récemment annulée), Hawthorne, Dark Blue et The Closer, son grand succès. Ses séries sont trop lisses à mon goût, trop classiques et s'adressent sans doute à une tranche d'âge dont je ne fais pas (encore) parti. Je me suis donc lancé dans cette nouvelle dramédie avec un peu d'appréhension et je dois dire que ces Men Of A Certain Age ont un certain charme, mais pas suffisant pour m'avoir convaincu d'emblée.

Je m'attendais d'abord à quelque chose de plus vivant. Le rythme est très lent et à aucun moment ça ne s'emballe vraiment. Les scénaristes ont choisi de privilégier le portrait intimiste à la présentation en fanfare. C'est tout à leur honneur et le ton de la série est ainsi rapidement donné. Elle ne fera pas dans le "m'as-tu vu" ou le lourdingue. Les héros ont beau être des mecs, leurs seules préoccupations ne sont pas que le cul et le cul. On n'est pas dans Californication quoi. Ils ont de l'humour, mais rien qui soit d'une grande finesse; ils sont un peu losers sur les bords, mais pas au point d'être pathétiques; et ils sont déjà attachants, mais pas encore au point de nous émouvoir. Ils ont tous leurs qualités et leurs défauts en tant que personnages de fiction. Joe est un peu le héros malgré lui, il n'en a pas vraiment la carrure mais il va falloir faire avec. Terry est celui qui nous est le moins sympathique à cause de son petit coté frimeur et dragueur mais c'est celui qui plaira le plus aux femmes. Et Owen est le plus touchant et peut-être aussi celui dont les hommes de 50 ans se sentiront le plus proches. Il a sa petite vie de famille avec sa petite femme, il s'ennuie un peu mais il n'est pas malheureux. Un mec simple, un peu névrosé mais foncièrement bon. Là où je ne suis pas encore convaincu, c'est au niveau de l'alchimie entre les acteurs. Je n'ai pas senti d'étincelle. Ils sont bons individuellement mais ensemble, c'est pas encore ça. Ca viendra sans doute...

Une certaine nostalgie voire mélancolie traverse ce pilote, appuyées par une réalisation sobre et tendrement jaunie. On ressort du visionnage un peu tristes. C'est moche de vieillir, surtout quand, comme ces hommes, on a l'impression d'être passés à coté de notre vie. Une lueur d'espoir vient cependant nuancer le propos à la fin du pilote, laissant penser que la suite de la série sera plus lumineuse. C'est à espérer car je ne suis pas certain que le public ait envie de suivre semaine après semaine une série bien écrite mais déprimante. En bref, je ne déconseille pas Men Of A Certain Age mais je ne la recommande pas non plus chaudement. Elle doit encore faire es preuves. Si elle réussit, on aura enfin trouvé une "buddy série" digne de ce nom (parce que les derniers essais en la matière -Big Shots et Carpoolers- n'étaient pas des réussites). 


// Bonus // Une bande-annonce, agrémentée d'interviews des acteurs !

   

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