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Des News En Séries, Le Blog
30 septembre 2012

The Neighbors [Pilot]

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Pilot // 9 220 000 tlsp.

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What About ?

Une famille tout ce qu'il y a de plus "normale" emménage dans une copropriété toute aussi normale en apparence. Mais il s'avère que tous les habitants sont en réalité des aliens, installés sur Terre depuis dix ans, dans l'attente d'instructions de leur planète. Les Weaver sont les premiers humains qu'ils ont l'opportunité de rencontrer. Les deux communautés découvrent que la pression du mariage et les problèmes liés à l'éducation des enfants sont communs à toutes les planètes... (AlloCiné)

Who's Who ?

 Créé par Dan Fogelman (Crazy, Stupid, Love, Cars). Avec Jami Gertz (Twister, Une famille presque parfaite, Ally McBeal, Urgences...), Lenny Venito (La Guerre des Mondes, Men In Black II), Simon Templeman (Voilà!), Toks OlagundoyeTim JoClara Mamet...

What's More ?

 Avant de devenir The Neighbors, le projet a porté les titres de Wonderful World et Down To Earth (mon préféré). 

So What ?

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   Le traumatisme Work It est encore dans tous les esprits, quelques mois plus tard. Les amoureux de la sitcom et de l'humour ne pardonneront jamais ABC de leur avoir infligé ça. C'est peut-être pour ça que The Neighbors a été accueillie avec autant de méfiance par la Terre entière dès les upfronts de mai. Sans oser le dire trop fort, moi je ne l'avais pas trouvé si horrible que ça la première bande-annonce dévoilée à l'époque. Pour être franc, je l'avais même trouvée prometteuse. En fait, je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps. Je vous regarde droit dans les yeux, amis lecteurs sériephiles, et je vous l'avoue : j'ai apprécié le pilote de The Neighbors, qui est bien loin de la catastrophe annoncée. Sont attachants ces aliens cinglés !

   Ce n'est pas la première fois que les extra-terrestres s'invitent à la table familiale : tout le monde se souvient de Alf (que j'ai toujours trouvé ridicule... allez comprendre), ou peut-être de 3ème planète après le soleil, si vous faisiez partie de ces chanceux qui avaient Série Club à la fin des années 90. Il y a aussi eu Loin de ce monde, dont je garde un souvenir très tendre. Et puis Mork And Mindy également, la sitcom -spin-off de Happy Days- qui a révélé Robin Williams dans les années 70 mais qui n'a jamais été diffusée chez nous. Il incarnait justement un alien, et il tombait amoureux d'une humaine. Et ils vécurent heureux et eurent un bel enfant. Et puis je me suis abstenu de citer Salut les Musclés et leur extra-terrestre Hilguege mais oui, il y eu ça aussi... En d'autres termes, The Neighbors, aussi originale soit-elle, n'a rien inventé !

   Elle fonctionne un peu de la même manière que Suburgatory, lancée l'an dernier sur ABC et qui est tout à fait recommandable. Les voisins de Tessa ne sont finalement pas si différents de ces aliens. Leurs obsessions et leurs excentricités ne sont pas tout à fait les mêmes, mais ils se comportent de façon tout aussi déroutante. Sur le long terme, on peut supposer que le but de The Neighbors est à la fois de se moquer gentiment de l'American way of life et de faire passer un message de tolérance, banal peut-être mais qui correspond parfaitement aux valeurs du network de Disney. Cela dit, je ne suis pas certain que les enfants y trouvent vraiment leur compte. Pas mal de blagues, sans être d'une intelligence incroyable, requièrent un minimum de culture générale. Par exemple, si l'auteur n'avait pas insisté lourdement dessus, je n'aurais pas compris que les aliens portaient tous un nom de sportif américain connu, parce que je suis complètement nul en nom de sportif américain connu (et en nom de sportif tout court). Par contre, j'ai tout à fait compris la réplique à double sens qui m'a fait éclater de rire : "I fear our little Dick may have exposed himself again!". Le coup des larmes de liquide vert m'a bien plu aussi. Evidemment, pour se laisser prendre au jeu, il ne faut pas être trop regardant sur les effets-spéciaux, qui ne sont pourtant pas si mauvais pour un budget de comédie. Il ne faut pas non plus s'attendre à des prestations comiques incroyables. Les comédiens qui incarnent les aliens sont plutôt bons, voire très bons. Petit coup de coeur perso pour la mère de famille. Ceux qui interprètent les humains sont moins impressionnants. Jami Gertz et Lenny Venito forment néanmoins un couple simple et sympathique, façon The Middle. Je pense que la série peut tenir sur la longueur. Il y a plein de thèmes à explorer, plein de situations incongrues dans lesquelles embarquer les familles, d'un coté comme de l'autre. Il y a matière à faire de The Neighbors une comédie marquante. 

   Je ne suis pas fou, vous savez. Je n'étais sous l'influence d'aucune drogue en regardant le pilote de The Neighbors. J'ai été sincèrement convaincu par cette entrée en matière excentrique, qui n'a pas oublié d'être attachante. Jamais une comédie n'aura autant mérité d'être qualifiée d'OVNI !

What Chance ?

 Cela fait maintenant 4 ans que l'on attend qu'ABC se décide enfin à diffuser une série familiale aux cotés de Modern Family et non une série "de potes" comme Cougar Town puis Happy Endings et plus récemment Don't Trust The B-----. Maintenant qu'ils se sont enfin décidés, on verra si ça fonctionne mieux. Pour le moment, l'effet curiosité et gros lead-in ont permis d'offrir un bon démarrage à The Neighbors mais rien n'assure que cela va durer. Au pire, la chaîne a toujours dans ses cartons The Family Tools et surtout How To Live With You Parents (For The Rest Of our Life), familiales également, pour prendre la relève...

How ?


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29 septembre 2012

Partners [Pilot]

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Pilot // 6 560 000 tlsp.

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What About ?

Partenaires en affaires et amis de longue date, Charlie et Louis - l'un est gay et l'autre hétéro - sont engagés chacun de leur côté dans une relation de couple sérieuse. Soit quatre personnes impliquées dans trois relations...

Who's Who ?

 Sitcom créée par David Kohan et Max Mutchnick (Will & Grace, Good Morning Miami).Avec David Krumholtz (Numb3rs), Michael Urie (Ugly Betty), Sophia Bush (Les Frères Scott), Brandon Routh (Chuck, Superman Returns), Tracy Vilar...

What's More ?

Les créateurs se sont basés sur leur propre expérience pour écrire la série. Eux aussi sont meilleurs amis et partenaires professionnels de longue date, et l'un est hétéro, l'autre homo.

Le projet leur a toujours tenu énormément à cœur, si bien que la version 2012 est en réalité leur troisième tentative ! En 2007 d'abord, ils produisent un pilote sans titre pour CBS qui raconte le quotidien de deux scénaristes, l'un hétéro, l'autre homo, et de leurs assistants sexy. On retrouve au casting Brian Austin Green, Jay Mohr et Jessica Capshaw. La chaîne n'est pas convaincue et ne donne pas suite. Le duo retente sa chance la saison suivante, en 2008, mais pour ABC cette fois. A nouveau, un pilote est commandé et il porte un titre : Fourplay. L'histoire est plus proche de celle de Partners et met en scène Alan Tudyk, Ty Burrell et Josh Cooke dans les rôles principaux. Là encore, le projet n'est pas commandé en série. La chance leur sourit finalement 4 ans plus tard avec CBS.

Le concept de Partners peut paraître original et pourtant, une série portant le même nom et racontant une histoire similaire a été proposée en 1995 sur la FOX. Elle n'a pas rencontré le succès et n'a duré qu'une saison mais les similitudes sont frappantes : les deux héros, meilleurs amis, joués par Jon Cryer et Tate Donovan, étaient aussi architectes et la copine de l'un d'entre eux se prénommait également Alicia ! De plus, le réalisateur du pilote était le même que celui dePartners : James Burrows. Les créateurs n'ont pas caché qu'ils étaient fan dushow et qu'elle les a inspirés. Faute avouée à moitié pardonnée ?

L'excellente Molly Shannon faisait partie du premier pilote tourné, mais elle a été éjectée de la deuxième version. L'assistante, RoRo, prévue en tant que régulière au départ n'est finalement plus que récurrente.

(AlloCiné)

So What ?

    L'expression anglaise "Third Time's the charm" ne s'applique définitivement pas à Partners. C'est la troisième fois, comme vous avez pu le lire ci-dessus, que le duo de créateurs tente de mettre sur pied ce concept, il est vrai, assez alléchant sur le papier. Pour la première fois, ils ont réussi à obtenir une commande en série. Je me demande si les précédentes versions étaient vraiment pires que celle-là... Partners est en tout cas la preuve vivante qu'une bonne idée de départ ne suffit pas pour faire une bonne série. Pourtant, s'il y a bien des scénaristes qui paraissaient capables d'en faire un hit, c'est eux,  les têtes pensantes de l'hilarante Will & Grace. Analysons donc le pourquoi du comment de cet échec, que je ne qualifierai toutefois pas de "cuisant" car je n'ai pas passé un moment profondément désagréable en compagnie de Louis et Charlie.

   D'abord, c'est inévitable, il le faut le dire : Partners aurait pu naître à la fin des années 90 ou au début des années 2000. Elle ne porte aucune trace de modernité en elle -ce qui est en profond désaccord avec le propos- et cela ne vient pas uniquement de son format multicaméra. Regardez 2 Broke Girls, elle sonne très actuel malgré ce "handicap". Ou regardez Hot In Cleveland, elle a su en faire un atout pour jouer sur la nostalgie de la bonne vieille sitcom "réconfortante" où les vannes fusent pour notre plus grand plaisir. Ici, le manque de rythme est flagrant et les bonnes blagues font vraiment défaut. Il y en a quand même deux ou trois, qui font volontiers sourire, mais ce n'est pas suffisant. Et puis, surtout, les créateurs n'hésitent pas à faire du recyclage. Vous vous souvenez quand Jack se frottait avec gourmandise aux seins de Karen dans Will & Grace ? Eh bien Louis fait pareil avec son assistante, RoRo. Et je ne connais pas cette Tracy Vilar mais elle a encore du chemin à parcourir avant d'arriver ne serait-ce qu'à la cheville de Megan Mullally... Bref, j'espère que c'était plus un hommage, un clin d'oeil, qu'un manque d'inspiration. Je ne parle même pas des références datées ou épuisées (West Side Story, Clay Aken...), qui n'aident vraiment pas à se sentir à l'aise !

    Ensuite, la distribution laisse franchement à désirer. Le meilleur, sans conteste, c'est Michael Urie, qui fait du Michael Urie certes -ou du Marc St James (Ugly Betty) si vous préférez- mais qui parvient à rendre son personnage extraverti parfaitement attachant en une vingtaine de minutes seulement. Les meilleures répliques sont les siennes. On nage en plein cliché, bien entendu, mais ce n'est pas un problème pour moi. J'adore The New Normal après tout ! Je suis déjà moins convaincu par David Krumholtz, mais c'est plus son personnage, pas très intéressant, sans relief, que l'acteur qui en est à mon avis responsable. Globalement, le duo fonctionne bien en tout cas. Si Partners n'était centrée que sur eux deux, on passerait presque un bon moment ! Sauf que ça se gâte quand leurs deux moitiés respectives entrent en scène. Sophia Bush n'est pas une bonne actrice de drama -mais il est vrai que jouer pendant tant d'années dans un mauvais drama n'aide pas à démontrer l'étendue de son talent- et apparemment pas une bonne actrice de comédie non plus ! Elle est sans doute très sweet, et elle est mignonne comme tout, et sa voix rauque a du charme, tout ça je veux bien l'admettre. Mais elle n'est pas drôle ! Elle n'est pas Debra Messing. Le clou du spectacle, on le doit à Brandon Routh. Le voir dans Partners, ce n'est pas seulement se dire qu'il n'est pas du tout au place, c'est aussi réaliser que sa carrière suit une trajectoire tragique : il est passé de nouveau Superman et gros espoir d'Hollywood à second rôle dans une sitcom classique et pas drôle. 

   Enfin, pointons du doigt le plus gros problème de ce pilote : il ne possède aucune subtilité. Je ne parle pas de subtilité dans l'humour, car ce n'est pas un gage d'hilarité, mais de subtilité dans la présentation des personnages et de leurs relations. Pourquoi les faire dire "Ah ah ah... Louis et Charlie se comportent comme un petit couple... et ah ah ah, ils oublient qu'ils sont déjà en couple... et ah ah ha, on est donc quatre personnes impliquées dans trois relations ! Gros LOL ! Cheers !". Pourquoi ne pas simplement nous montrer sans le souligner combien ils sont unis les uns aux autres, bon gré mal gré, et combien cela peut être amusant pour nous de suivre leurs aventures semaine après semaine ? Le simple fait de mettre dès le pilote Louis et Charlie au bord de la rupture professionnelle et amicale gâche tout. 

   Partners est une association vouée à l'échec, on ne peut plus décevante. Elle manque de tout : d'humour, de légèreté, de folie, de modernité, de subtilité... et son casting finit de gâcher le peu de potentiel qu'il lui restait. Le "Will &... Jack" du pauvre en quelque sorte !

What Chance ?

La série a pris un si mauvais départ qu'il semble peu probable que 1/ Elle monte en puissance au fur et à mesure 2/ CBS le lui en laisse la chance. Ce sera sans doute la première nouvelle comédie annulée cette saison !

How ? 

Le générique vachement sympa de Partners
28 septembre 2012

Tueurs En Séries [Dexter et Downton Abbey sont de retour !]

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Sommaire: Retour sur les moments forts des Emmy Awards, avec la rafle d'"Homeland" - "Treme", "Army Wives", "White Collar" & Co. renouvelées - Poppy Montgomery se souvient - Tous les projets alléchants de la chaîne FX - On répond à vos questions : "Merlin", "Once Upon A Time" - Pleins feux sur "Dexter" - Le casting de "Downton Abbey" nous parle de la saison 3...

 

27 septembre 2012

Revolution [1x 02]

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Chained Heat // 9 210 000 tlsp.

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   Après un pilote laborieux, Revolution poursuit sur sa lancée et ne parvient toujours pas à convaincre en deuxième semaine. Il semblerait que la phase d'exposition ne soit pas terminée, ce qui se comprend quelque part vu le nombre de personnages mais quand même, on s'ennuie pas mal... Une chose sur laquelle les auteurs souhaitent insister : les morts ne leur font pas peur ! Afin de laisser libre court aux pulsions meurtrières de Charlie, notre héroïne, on explique dès maintenant et à coup de flashbacks -longuets- pourquoi elle n'aura plus de regrets à l'avenir à exécuter ceux qui se mettent en travers de son chemin. C'est l'occasion de revoir Elizabeth Mitchell et de nous offrir le cliffhanger attendu : elle n'est pas morte ! D'ailleurs, pour l'anecdote, dans le premier pilote présenté en mai dernier, il y avait le cliff que l'on connait ainsi que celui-ci. Je ne sais pas si affaiblir le premier épisode et lancer un faux suspense était nécessaire... Entre deux scènes de combat ayant pour but de créer un peu d'action avant de repartir en randonnée, les auteurs ont tâché de donner un peu plus de temps d'antenne à Giancarlo Esposito, dont le personnage, Neville, est le (seul) point fort de la série actuellement. Monroe aussi est un peu plus présent mais il n'impressionne pas autant, voire pas du tout. Le mystère qui l'entoure est trop faible pour véritablement intéresser et si ça doit être lui le grand méchant, il y a de quoi s'inquiéter !

   Curieusement, ce sont les seconds couteaux Aaron et Maggie qui s'en sortent le mieux : lui parce qu'il a de bonnes répliques qui font sourire et détendent un peu l'atmosphère. Comme Hurley en son temps dans Lost, il prend la place du téléspectateur et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, notamment en matière de théories. Elle parce que la scène où elle parle de ses enfants est très touchante et ne peut que nous parler : la dématérialisation des photos à cause des iPhones et autres appareils photo numériques est bien triste quand on y pense. Voilà, c'était la minute "c'était mieux avant" signée Revolution. A part ça, Nora, la petite nouvelle, a l'air sympathique et Nate, qui ne s'appelle pas Nate, agace déjà grandement. Danny, le petit frère, est toujours aussi insipide. Et Miles... Billy Burke est vraiment mauvais comme un cochon. 

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// Bilan // Randonnées, tortures, menaces et larmes sont au menu de ce deuxième épisode de Revolution où il pourrait bien se passer n'importe quoi de toute façon : pour le moment, on n'est vraiment pas attachés aux personnages. Ce qui leur arrive nous importe peu. C'est à cause des acteurs, c'est à cause de leur manque de profondeur, c'est à cause de l'écriture approximative...  Bref, la série a encore tout à prouver mais je suis prêt à lui laisser encore une chance. La base a toujours du potentiel !

26 septembre 2012

How I Met Your Mother [8x 01]

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Farhampton (Season Premiere) // 8 660 000 tlsp.

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   Les auteurs de How I Met Your Mother ne s'en cachent plus : cette 8ème saison risque bien d'être la dernière de la sitcom et ils ont écrit ce Season Premiere comme si c'était le dernier. En cas de renouvellement pour une 9ème saison -ce qui arrivera bel et bien à mon avis- ils trouveront un moyen de continuer l'aventure, quitte à ce que la quête de la "mother" cède sa place à une autre et tant pis si le titre n'est plus d'actualité ! Des tas de possibilités s'offrent à eux :

- "What happened after I met Your Mother", ou la vie après la rencontre, jusqu'à la naissance des enfants. L'idée la plus simple et sans doute la moins intéressante.

- "How I Met Your Father", qui serait un pari risqué puisque un spin-off dévoilant tout le parcours de la mère avant de rencontrer Ted. Ca réglerait le problème des renégociations salariales, remarque. Mais bon courage pour faire adhérer le public à une nouvelle bande... C'est une mission (quasi) impossible. 

- "How I Lost Your Mother", qui raconterait comment Ted et la mère en sont venus à se séparer. Ce serait triste. Mais pas autant que mon intuition depuis plusieurs mois : celle que la mère est en fait morte !

- "Oh, by the way kids, I left some stuff out !", ou une compilation de tout ce que Ted a oublié de raconter à ses enfants, mélangeant différentes époques. Ce serait tout à fait dans l'esprit de la série.

   En attendant, on peut dire que l'on n'avait jamais été aussi proche de LA révélation. Et de voir enfin le bout du tunnel permet de sentir de nouveau impliqué par cette histoire qui ne nous intéressait plus tellement depuis longtemps, tant on savait son dénouement lointain. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'intrigue improbable de Ted et Victoria s'est dénouée grâce aux sages paroles de Klaus (sur un super morceau intitulé The Funeral et signé Band Of Horses). Enfin, techniquement, l'affaire n'est pas encore tout à fait réglée mais ça ne saurait tarder. Victoria n'est pas la bonne pour Ted non plus et il le sait très bien. La partie Ted/Victoria était en tout cas la plus divertissante de l'épisode alors pourtant qu'elle partait très mal. L'obsession de Ted pour que la jeune femme laisse un mot à son fiancé quitté était touchante et ses pitreries pour l'aider à réparer son acte peu courtois étaient amusantes. L'intervention d'Andrea la Géante, la soeur de Klaus, était un plus sympathique. 

   Je suis malheureusement un peu moins convaincu par le triangle amoureux Robin/Barney/Quinn. La dernière est sur un siège éjectable, on le sait tous. On ne sait pas comment ça va arriver précisément mais ça va arriver, et dans pas longtemps parce que Becki Newton ne va bientôt plus être disponible ! Ca gâche du coup le plaisir alors que le duo avec Barney fonctionne très bien et que le personnage a totalement trouvé sa place au sein du groupe. Ce qui n'est pas le cas du mec de Robin, joué par Michael Trucco. Et lui, je sais pas pourquoi, je sens qu'on va se le coltiner un moment ! Ah lalala... Pauvre Quinn. Le monologue de Barney de 52 secondes sur le passif Ted/Robin/Barney (c'est un vrai soap en fait cette série !) était un excellent moment, parfaitement exécuté par Neil Patrick Harris, même si je les soupçonne d'avoir un peu triché sur le montage... Concernant Marshall et Lily, on ne peut être que déçu par leur utilisation dans ce Season Premiere. Le running gag de la fatigue des jeunes parents, déjà pas très original en soi, s'est très vite épuisé. Et puis les visions du couple étaient paresseuses. Les auteurs auraient pu faire preuve de plus d'imagination en ne nous mettant pas systématiquement le coup de l'aquarium et des poissons. J'ai quand même ri de bon coeur. J'ai confiance pour la suite de la saison les concernant : ce sont les seuls dont on ne sait pas trop ce vers quoi ils se dirigent. Ce sera sans doute rien de spécial mais il y a moyen de nous surprendre au moins. Ce sera plus dur pour les autres...

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// Bilan // How I Met Your Mother démarre sa 8ème et peut-être dernière saison sur un épisode pas hilarant ni super émouvant mais correct. On sent que la fin est proche et c'est ça qui nous touche le plus finalement...

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25 septembre 2012

Les Emmys & Me

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   Que seraient les Emmy Awards sans le vent de révolte qui fait systématiquement suite à l'annonce du palmarès ? Si on aime ce genre de cérémonies, c'est surtout pour les débats enflammés qu'elles engendrent chaque année. Non ? Et puis c'est toujours l'occasion d'affirmer haut et fort sa sériephilie. C'est à celui qui se couchera le plus tard pour regarder l'événement en direct, c'est à celui qui aura fait les meilleurs pronostics et chacun est évidemment persuadé que son chouchou est le meilleur de tous les meilleurs et que s'il n'est pas récompensé, c'est forcément une honte intergalactique. Et l'académie des Emmys, c'est rien que des gros bâtards d'abord ! Je dis ça, mais je suis le premier à être révolté et m'enflammer hein. Sauf cette année. Ce n'est pas que les gagnants me conviennent tous, loin de là, mais ça me lasse un peu tout ça. Je crois que je deviens amer. De manière de plus en plus flagrante, le lobbying, les gros sous et tout plein de trucs bien dégueulasses qui n'ont rien à voir avec l'artistique semblent s'inviter aux Emmys (et c'est évidemment la même chose pour toutes les cérémonies équivalentes en cinéma et en musique). En avoir conscience, c'est se gâcher un peu le plaisir. J'aurais préféré rester dans l'ignorance...

   Avant de parler des gagnants, il me semble important de citer ces séries et des acteurs qui n'ont même pas été nommés alors qu'elles le méritaient. Cela dit, il faut bien se faire une raison : il n'y a pas de place pour tout le monde ! On peut quand même s'étonner de l'absence totale de Boss, dont la critique dit pourtant beaucoup de bien. Les professionnels de la télévision ont l'air moins subjugués. A moins qu'ils n'apprécient guère la star du show, Kelsey Grammer, aussi bien à cause de ses dérapages réguliers que de ses opinions politiques, dont il ne fait pas le secret. La personnalité sulfureuse de Kurt Sutter ne plait pas non plus. Il n'était pas déjà pas nommé avant de balancer sur les Emmys alors maintenant qu'il les a copieusement insultés à plusieurs reprises, tout espoir est perdu. Les Sons Of Anarchy sont les persona non grata de la cérémonie. Les Golden Globes sont un peu plus indulgents à son égard, ça compense. Le fait que The Good Wife n'ait pas été nommée cette année dans la catégorie "Meilleur Drama" est assez honteux et incompréhensible, d'autant que c'était la seule représentante restante des networks. Et puis n'oublions pas Fringe. La moyenne d'âge des votants étant d'approximativement 82 ans, la science-fiction ne parvient jamais à se faire une place, pas même quand elle est de cette qualité (parce qu'on comprend aisément que Sanctuary soit boudée par exemple). Et que dire de ce pauvre John Noble, qui ne gagnera jamais de gros prix pour sa composition d'une sensibilité extrême dans la peau de Walter Bishop ? C'est vraiment trop injuste. On pourrait aussi citer Justified, Community, Enlightened, Shamless US, oserais-je même parler de Don't Trust The B---- ? En fait, je crois que beaucoup de mystères peuvent être résolus en prenant en compte l'âge des votants. Oui, j'insiste. Je ne parle même pas de la catégorie sociale. C'est une évidence et pour le coup, c'est inévitable.

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   Venons-en aux résultats. Le triomphe de Homeland me ravit. Oui, c'est toujours un peu énervant quand une seule série rafle les prix les plus importants, mais quand c'est aussi mérité, peut-on vraiment se plaindre ? Il était impossible que Claire Danes ne remporte pas sa statuette. C'est un peu plus suprenant pour Damian Lewis, mais c'est tout aussi mérité. Et moi qui suis quasiment un anti-Mad Men par principe plus que par expérience, ça me rend fou de joie qu'elle cède enfin son trône et qu'elle passe à coté d'un record. Je veux dire : elle est peut-être super cette série, mais de là à marquer à ce point ? Soyons sérieux ! Il y a eu des oeuvres bien plus importantes dans l'histoire de la télévision qui ont gagné bien moins de prix.  Ce qui m'a plu aussi, c'est que Downton Abbey reparte quasiment bredouille. Pour le coup, je comprends tout à fait qu'elle ait pu recevoir tant de distinctions par le passé, mais il faut savoir raison garder. Maggie Smith n'a pas volé son prix, mais c'est le genre d'actrices qui est de toute façon récompensé à tous les coups, plus à l'égard de sa carrière que pour le rôle pour lequel elle est nommée. J'ai presque envie de dire que c'est pareil pour Jessica Lange, mais elle était quand même exceptionnelle dans American Horror Story et les prestations de ses concurrentes vraiment pas aussi solides et marquantes. Je pensais que Sherlock allait créer la surprise. Il n'en a rien été. Mais ce n'est que partie remise à mon avis... Sinon, le seul discours qui m'a ému de la soirée c'est celui d'Aaron Paul. Pas juste parce que je l'aime beaucoup. Parce qu'on sentait vraiment son émotion, sa joie. Chez les autres, je ne sais pas... C'était si souvent prévisible que le coeur n'y était pas tout à fait. Bon et puis je ne parle pas de la qualité de la cérémonie dans son ensemble, qui laissait vraiment à désirer. Pour la première fois, j'ai abandonné mon visionnage en cours de route. 

   Coté comédies, j'ai beau être un fervent défenseur de ABC, je reconnais que le nouveau triomphe de Modern Family est un peu exagéré. La 3ème saison était un peu moins bonne que les précédentes. Celle qui le méritait vraiment le prix de la "Meilleure comédie" pour son audace, sa fraîcheur et sa modernité, c'était Girls. Lena Dunham elle-même n'a pas remporté la statuette de la "Meilleure actrice de comédie". Les votants ont préféré la décerner à Julia Louis-Dreyfus. Je l'aime beaucoup mais Veep, sérieusement ? La nomination était déjà un peu exagérée alors carrément gagner... Cela dit, j'était persuadé que ce serait pour Zooey Deschanel. On a évité le pire ! Bien évidemment, Amy Poehler le méritait aussi grandement. Et Parks And Recreation de manière générale n'était pas assez représentée. Mais le clou du spectacle, quand même, c'était la victoire de Jon Cryer en "Meilleur acteur de comédie". Il était d'ailleurs le premier surpris ! Il est vrai que la liste n'était de toute façon par hyper excitante (Don Cheadle, Alec Baldwin, Jim Parsons, Larry David) mais Louie C.K. quoi ! Louis C.K. ! Les Emmys et l'humour, en gros, ça fait deux ! Et c'est là-dessus que je concluerai cet article qui n'est pas vraiment un coup de gueule. Qui n'est pas grand chose en fait. Je voulais écrire un peu sur les Emmys pour me défouler mais comme je le fais après tout le monde, je me dis que ce n'était peut-être pas nécessaire, d'autant que je n'avais rien de très pertinent à dire. Mais merci quand même de m'avoir lu et à l'année prochaine !

 

Les meilleurs moments de la cérémonie : 


24 septembre 2012

Glee [4x 02]

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Britney 2.0 // 7 460 000 tlsp.

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   Glee, tu m'agaces. J'étais bien décidé à t'abandonner après ta saison 3 catastrophique mais force est de constater que tu reviens solide et presque plaisante. J'ai comme la désagréable impression que je ne parviendrais pas à te lâcher de sitôt. Diable que tu peux être agaçante parfois, pourtant ! Mais pas cette fois, enfin pas beaucoup. Mais un peu quand même...

   Je sais que ce deuxième "hommage" à Britney Spears n'a pas plu à tout le monde, en particulier à ses fans et à son entourage, mais je n'ai pas franchement été choqué pour ma part. Je trouve même assez intéressant de se pencher sur les moments les plus sombres de sa carrière plutôt que de se contenter d'en faire une éloge banale. D'autant que refaire deux fois la même chose n'aurait eu aucun intérêt. Le premier épisode, celui dans lequel elle apparaissait, évoquait surtout le phénomène qu'elle a engendré à l'époque de sa percée, l'influence qu'elle a eu sur toute une génération, l'exemple qu'elle a été au début de sa carrière, "la petite chérie de l'Amérique" comme on l'appelait (c'est Taylor Swift aujourd'hui). Sauf que son histoire ne s'est pas arrêtée là. Elle est plus riche, plus complexe et plus torturée que ça. Elle a eu de gros passages à vide. Les tabloïds n'ont pas raté une occasion de nous le montrer. Elle aurait pu totalement sombrer comme la plupart des enfants stars. Mais non : elle s'en est sortie, elle a remonté la pente petit à petit et elle offre désormais une image plus saine, plus épanouïe. On retrouve un peu la Britney que l'on a aimé dans X-Factor, du peu que j'en ai vu. Elle ne sera plus jamais la même, plus tout à fait, mais son parcours reste admirable. A la fin de cet épisode, on ne se dit pas "Mon Dieu mais quel déchet !", mais plutôt : "Mon Dieu mais quel parcours !". La légende n'est pas égratignée. Juste légèrement bousculée. Et c'est comme ça que l'on préfére Glee, non ? Piquante mais pas méchante.

   Le véritable reproche que je ferai volontiers, c'est qu'on insiste bien plus sur les dérapages de Britney Spears, enfin ici Brittany S. Pierce (y compris la désastreuse prestation de Gimme More aux MTV Video Music Awards et la séquence pétage de plombs/rasage de crâne, doublée de coups de parapluie), que sur la morale de l'histoire. Le personnage annonce que la star l'a inspirée. Oui, mais aucune prestation ne nous est proposée pour l'illustrer. Dommage. Un meilleur équilibre positif/négatif aurait certainement éviter une polémique. Mais une polémique, quand on en est à sa saison 4 et que le public se détourne peu à peu, ça ne fait jamais de mal... Du coté des performances, le résultat est mitigé. 3 m'a beaucoup plu dans cette version épurée, d'autant que je n'ai jamais accroché à l'originale. Hold It Against Me était sans intérêt, et totalement gratuite. Womanizer a été amenée avec une subtilité proche du néant et le passage était loin d'être inouabliable. Le mash-up Boys/Boyfriend était hautement sympathique et bien trouvé. Tout l'inverse de Crazy/You Drive Me Crazy, bien peu mélodieux. Everytime était un joli moment, même si cette "Marley McPhee" ne m'inspire toujours pas des masses. Enfin, le Oops... I Dit It Again de Rachel à New York était génial, surtout du point de vue de la mise en scène. 

   Je n'ai pas vraiment parler des storylines jusqu'ici. Je préfére garder les choses qui fâchent (vraiment) pour la fin. Deuxième épisode de la saison et on nous colle déjà un triangle amoureux inspide, composé de Marley, Jake et la cheerleader ridicule, Kitty. Les auteurs ont beau jouer à l'auto-référence avec une scène rappelant les premiers -et uniques- émois de Rachel et Puck, on ne peut décemment pas valider l'initiative. La venue de Mark Salling était un tout petit peu drôle mais, dans l'idée, d'une facilité déconcertante pour amener son frère au Glee Club. Bon, au moins, maintenant c'est fait ! A NYADA, on ne croit pas une seule seconde que Rachel et Kurt puissent se payer une telle surface à New York, même si celle-ci est délabrée. Enfin faussement délabrée, juste ce qu'il faut pour faire super cool en fait. Cassandra dévoile pendant ce temps-là ses failles, qui sont exactement celles que l'on imaginait évidemment. La séquence YouTube était très marrante cela dit. Les raisons de son comportement très dur vis à vis de Rachel sont elles aussi aussi évidentes que prévues : elle veut préparer ses élèves à la dure réalité de Broadway, celle qu'il l'a fait tant souffrir... bla bla bla. Par contre, j'ai bien aimé le rapprochement entre Rachel et Brody. C'est toujours aussi prévisible, bien entendu, mais mignon. Surtout l'histoire du mur en fait. Mais tout cela n'est que provisoire : Finn n'est plus très loin... 

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// Bilan // Pendant que Brad Falchuck, le scénariste de cet épisode, rendait un hommage original et mordant à Britney Spears -sans tomber dans la méchanceté et la moquerie gratuites- à travers une Brittany toujours amusante mais lassante, il en oubliait d'offrir quelque chose de consistant et d'inédit aux autres personnages. Glee est toujours très fragile mais en ce début de saison 4, mais elle tient debout pour le moment...

23 septembre 2012

Top Séries 2011/2012 [Dramas]

 

TOP DRAMAS

 Cliquez sur les blocs pour accéder à la critique (quand elle existe)

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1. HOMELAND - Saison 1

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2. THE GOOD WIFE - Saison 3

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3. BREAKING BAD - Saison 5

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4. THE NEWSROOM - Saison 1

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5. GIRLS - Saison 1

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6. DAMAGES - Saison 5

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7. THE KILLING (US) - Saison 2

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8. SCANDAL - Saison 1

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9. FRINGE - Season 4

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10. GREY'S ANATOMY - Saison 8

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11. PARENTHOOD - Saison 3

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12. THE BIG C - Saison 3 / ENLIGHTENED - Saison 1

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13. THE L.A. COMPLEX - Saisons 1 & 2

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14. ONCE UPON A TIME - Saison 1 / AMERICAN HORROR STORY - Saison 1

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15. HARRY'S LAW

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Elles ont manqué le classement de peu : Revenge, True Blood, Weeds, Smash, The Slap, Teen Wolf, Bunheads et The Vampire Diaries.

Elles se sont bien défendues mais... : Pan Am, Private PracticeHit & MissGCB et Ringer

Pas encore assez solides : Dallas et The Walking Dead

Plus assez solides : Dexter, Skins et Misfits

Vraiment pas assez solides : Glee et Desperate Housewives

En retard dans mon visionnage : Shameless US

Abandonnée faute de temps, à reprendre un jour : Boss, Longmire et Game Of Thrones

Je l'aurais bien remise parce qu'elle me manque : Big Love

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Quel est votre top à vous ?

 

22 septembre 2012

Top Séries 2011/2012 [Comédies]

TOP COMEDIES

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1. DON'T TRUST THE B---- IN APARTMENT 23 - Saison 1

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2. RAISING HOPE - Saison 2

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3. PARKS AND RECREATION - Saison 4

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4. AWKWARD. - Saison 2

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5. HAPPY ENDINGS - Saison 2 / COUGAR TOWN - Saison 3

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6. MODERN FAMILY - Saison 3

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7. SUBURGATORY - Saison 1

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8. HOT IN CLEVELAND - Saison 3

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9. 2 BROKE GIRLS - Saison 1

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10. HOW I MET YOUR MOTHER - Saison 7

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Pas assez solide : Up All Night

Vraiment pas assez solide : New Girl

En retard dans mon visionnage : 30 Rock & Louie

Abandonnée faute de temps mais appréciée : The Middle

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Quel est votre top à vous ?

21 septembre 2012

Golden Blog Awards [Votez !]

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Dans un excès d'optimisme, doublé d'une crise d'égo, j'ai décidé de m'inscire aux Golden Blog Awards 2012, qui récompensent les meilleurs blogs de la toile hexagonale à travers différentes catégories. A défaut d'en avoir une réservée aux séries TV (bah oui, quand même, ça ne valait pas le coup...), Des News En Séries se retrouve classé coté Cinéma. Je vous invite à voter pour lui, si le coeur vous en dit ! Merci d'avance les petits z'amis.

 

21 septembre 2012

Tueurs En Séries [Adieux à "Damages" et "Weeds"]

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Au sommaire : Notre hommage à la discrète mais néanmoins excellente "Damages" qui vient de s'achever après 5 saisons, avec Glenn Close en guest, s'il vous plait - L'hommage des objets de "Weeds" à la comédie qui vient de se terminer après 8 ans - Petit tour du coté du Festival de la Fiction de La Rochelle avec Hervé Hadmar au micro qui évoque ses projets - Une nouvelle bande-annonce de "The Walking Dead" saison 3 - La bande de "Cougar Town" annonce son retour en chanson...

 

 

19 septembre 2012

Weeds [8x 12 & 8x 13 - Series Finale]

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It's Time, part 1 & 2 (Series Finale) // 1 280 000 tlsp.

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   "Little Boxes On The Hillside..." Cette rengaine, comme les Botwin, me manquera. J'avais pris l'habitude qu'ils rythment mes étés avec leurs aventures complétement folles aux quatres coins des Etats-Unis, jusqu'au Mexique et même Copenhague ! Quant on prend du recul sur tout ce qui s'est passé en huit ans, ce que nous invite à faire le générique de la dernière saison, on se rend compte à quel point la dramédie satirique sur les banlieues américaines, née quelques mois seulement après Desperate Housewives, a évolué au fil des années sans perdre trop d'adicité, en même temps que ses personnages ont grandi; combien elle a su se réinventer saison après saison, sans avoir peur de changer totalement de décor; combien rien ne laissait finalement présager qu'elle dure si longtemps (c'est beaucoup huit ans pour une série du câble) ! L'oeuvre de Jenji Kohan a forcément essuyé quelques échecs, certaines salves ayant été moins bonnes que d'autres, certains délires n'ayant pas eu l'effet escompté et certains personnages secondaires n'ayant pas été à la hauteur de la bande principale. Mais Weeds forme au bout du compte un ensemble cohérent et ce dernier épisode permet de conclure dignement mais pas brillamment cette improbable série familiale, car c'est ce qu'elle est avant tout. 

   Je sais que ce double épisode final n'a pas fait l'unanimité et je dois avouer que j'ai moi-même beaucoup de réserve à son égard. J'ai mis un peu de temps avant de rentrer dedans, déstabilisé par ce saut dans le temps inattendu qui ne semblait pas nécessaire. Sur le coup, j'en ai un peu voulu à l'équipe créative. Puis en y réfléchissant bien, j'estime qu'ils ont été fidèles à eux-même : ils ont réinventé l'univers de la série une dernière fois en la transportant dans un futur pas si lointain du nôtre où l'iPhone en est à sa 20ème version et est plus fin que fin. Le problème ne vient pas tant de l'idée mais de l'exécution. On a beau nous dire que nos héros ont vieilli, il ne suffit pas de coller une barbe à Silas et une moustache -ridicule- à Shane pour nous le faire croire. Retrouver un Stevie devenu presque un homme n'est pas évident non plus étant donné qu'on l'a très peu vu petit et que l'on n'a pas pu s'attacher à lui comme à ses frères. Mais réunir tout le monde pour sa bar mitzvah est assez malin. Et puis on a notre Nancy sur qui le temps ne semble pas avoir d'emprise. Elle est toujours aussi fraîche, même si maintenant elle porte une fourrure à l'occasion, comme les vieilles dames riches. Tout cela est assez superficiel en somme et renvoit une impression bizarre de futurisme bien peu crédible. Pour compenser, la nostalgie marche à plein régime avec des apparitions de tout plein de personnages cultes de la série, provenant de périodes différentes, et des mentions de la plupart des absents, comme Isabelle par exemple, apparemment devenue un homme selon son père. J'ai trouvé ça un peu naze pour tout dire, et j'ai encore en travers de la gorge l'absence totale de Celia dont on aura espéré le retour jusqu'au bout. Elizabeth Perkins doit être sacrément fâchée avec les producteurs... A moins que ce soit eux qui lui en veulent et qui ne lui ont même pas proposé de revenir... Je ne sais pas si l'on saura la vérité un jour. Mais, pour sûr, un final avec Celia aurait eu une autre gueule !

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   Un des retours les plus étonnants est celui du fils de Doug, joué par Justin Chatwin, étant donné qu'il n'était présent que dans le pilote, mais il y avait une certaine importance dans mes lointains souvenirs. Il vient boucler la boucle et occupe un temps d'antenne conséquent avec son père, que l'on aurait certainement préféré dévolu à quelqu'un d'autre, certes, mais pour une fois que Doug peut profiter d'une intrigue plus sérieuse, on ne va pas cracher dessus. C'était un peu maladroit mais drôle (les kidnappings à répétition). On retiendra surtout la scène entre Nancy et le jeune homme, qui éclaire intelligemment la situation de notre héroïne, forcée à faire un bilan de son parcours à ce moment charnière dans la vie d'une mère où son dernier enfant quitte le nid et qu'elle se retrouve alors seule, face à ses démons. Du moment où on l'a quittée à l'épisode précédent, à Regrestic, en pleurs, abandonnée par Andy, jusqu'à ce jour, elle a vécu le tumulte habituel avec, entre autres, la mort de son nouveau mari, le rabbin Bloom, une tradition respectée; elle a eu du succès dans ses affaires en contrepartie en ayant gagné le pari de la légalisation et a pu élever Stevie dans de bonnes conditions en lui apportant tout ce dont il avait besoin, toute l'attention qu'il méritait quitte à le surprotéger, une manière pour elle de se racheter après avoir été une mauvaise mère avec ses deux autres progénitures. En clair, Nancy n'a pas refait les mêmes erreurs et a enfin retenu sa leçon ! Mais Meghan est là pour lui rappeler aussi qui elle a été, et le mal qu'elle a pu faire à son Silas.

   Ce dernier m'a touché lorsqu'il a déclaré que sa petite vie avec sa sa femme, son enfant, ses plantes et sa planche de surf lui suffisait. Il semble avoir atteint le bonheur et s'il y en a bien un qui le méritait dans la série, c'est lui. Ce n'est pas du tout la même histoire pour Shane, qui est resté collé à Ouelette tout ce temps et a sombré dans l'alcool. J'ai toujours un peu de mal à voir Alexander Gould comme un adulte car ce n'est pas encore l'image qu'il renvoit, même avec un postiche de moustache. Et je ne suis pas certain qu'il soit devenu un bon acteur au fil des années. Il est passable. Shane a lui aussi eu droit à son passage émouvant avec Nancy, mais il était bref et pas vraiment rassurant pour son avenir. On sent bien qu'il ne tiendra pas ses promesses et, quelque part, je préfère cette perspective. Un happy-end général ne serait vraiment pas dans l'esprit de Weeds, d'autant qu'Andy aussi semble heureux ! On ne le voit pas dans son nouveau contexte familial, lui aussi a fondé une famille, mais il renvoit l'image de quelqu'un d'enfin apaisé. La meilleure décision qu'il pouvait prendre, comme on s'en doutait tous, était de s'éloigner de Nancy. Il a osé et il ne peut pas le regretter. Le constat est terrible pour Nancy. Mary-Louise Parker était formidable lors de cette scène. On avait rarement vu l'héroïne à ce point effondrée. Elle a toujours été vaillante, même dans les pires moments. Ce qu'on peut regretter dans ce final, c'est certainement l'absence d'Andy, qui n'arrive que vers la fin et qui ne nous offre pas un dernier monologue de taré. Mais il fallait le préserver pour cette dernière scène, rendre sa venue aussi événementielle pour nous que pour Nancy. Le dernier plan-séquence m'a beaucoup plu. Il n'était pas d'une originalité folle mais la chanson "With Arms Outstretched" était un bon choix pour conclure de manière douce-amère. Pendant quelques instants, l'émotion qui se dégageait à l'écran était palpable et n'était pas seulement celle des personnages mais aussi celle des acteurs, très clairement, entre rires et larmes au coin de l'oeil. 

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// Bilan // Weeds aura drôlement bien vécu, toutes ces années. En se réinventant sans cesse, en ne se donnant aucune limite tant dans la narration que dans l'humour et parfois dans la vulgarité, elle aura marqué les esprits. On retiendra d'elle qu'elle était libre et qu'elle était unique. Elle n'était certainement pas parfaite et a essuyé quelques échecs, vécu quelques périodes difficiles et offert une conclusion en demi-teinte mais elle a toujours su se relever, jusqu'au bout. Il y a en tout cas une chose qu'elle n'a vraiment pas réussi : me donner envie de fumer de l'herbe ! Adieu les Botwin.

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18 septembre 2012

The Mob Doctor [Pilot]

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Pilot // 5 100 000 tlsp.

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What About ?

Une jeune chirurgienne est partagée entre deux mondes : la médecine, au sein de laquelle elle espère faire carrière, et la mafia de Chicago, à laquelle elle est liée à cause d'une grosse dette dont elle ne parvient pas à s'acquitter...

Who's Who ?

Drama créé et produit par Rob Wright (Drop Dead Diva, Charmed) et Josh Berman (Vanished, Drop Dead Diva). Réalisé Michael Dinner (Justified, Les années coup de coeur). Avec Jordana Spiro (My Boys, Harry's Law), William Forsythe (Boardwalk Empire), Zach Gilford (Friday Night Lights, Off The Map), Zeljko Ivanek (Damages, The Event, Heroes, Big Love), James Carpinello, Jesse Lee SofferJaime Lee Kirchner (Mercy)...

What's More ?

 Rien. C'est bien malheureux à dire mais rien. Ah si : la série se déroule à Chicago et est tournée à Chicago ! C'est assez rare pour le souligner. Par exemple, The Good Wife se déroule aussi à Chicago mais est tournée à New York.

So What ?

    Cela fait des années que producteurs, scénaristes et chaînes de télévision se creusent la tête pour trouver un moyen de renouveler le genre de la série médicale après les succès de St Elsewhere dans les années 80, Urgences dans les années 90 et Grey's Anatomy dans les années 2000. Mais trouver la formule magique n'est pas aisée, comme nous le prouve tous les ratés successifs portant les noms de Three Rivers, Miami Medical, A Gifted Man... et ce ne sont que celles qui ont vu le jour. Il y a chaque annnée des tas de projets développés en ce sens qui finissent à la poubelle. Parmi les plus intéressantes, il y avait Weekends At Bellevue, commandée justement par la FOX il y a deux ans. Elle mettait en scène Lauren Ambrose, l'inoubliable Claire de Six Feet Under, dans le rôle d'une jeune psychiatre recrutée à l'hôpital Bellevue de New York pour superviser l'unité psychiatrique tous les week-ends. Elle était elle-même victime de troubles et de pulsions suicidaires depuis la mort de sa mère un an plus tôt. J'ai eu l'occasion de lire le script cet été et il m'a franchement bluffé. Je ne doute pas que la FOX avait de bonnes raisons de ne pas lui donner sa chance mais là, au moins, on était dans une configuration inédite et prometteuse. Les prémices de The Mob Doctor sont originaux eux aussi, je peux bien lui reconnaitre ça. Mais prometteurs ? Pas le moins du monde ! Ce ne sera certainement pas LA série médicale des années 2010. Mais ça, on l'avait de toute façon compris dès la lecture du pitch...

   Faire original, c'est bien. Eviter le ridicule, c'est mieux ! Et The Mob Doctor est profondément ridicule, malgré ses tentatives grossières de se donner des grands airs. La réalisation est léchée. C'est certain. Mais l'utilisation grandiloquente de la voix-off de l'héroïne en préambule est d'une rare prétention. "I'm not your typical doctor" dit-elle. Ah bon ? Moi je crois bien que si. On te retire tes problèmes avec la mafia et tu es un médecin comme les autres, en tout cas un médecin de télévision comme les autres, avec ses doutes et ses idéaux habituels. Cela ne fait que creuser un écart encore plus grand entre ce que la série a à raconter et ce qu'elle prétend pouvoir raconter. La précédente création du duo, Drop Dead Diva, souffre un peu du même problème : elle voudrait être une bonne série judiciaire en plus d'être une comédie sympathique, louchant gravement du coté d'Ally McBeal. Elle ne parvient pas à atteindre tous ses objectifs, sans doute parce que ses scénaristes ne sont pas David E. Kelley et que trop d'ambition tue l'ambition. Mais, au moins, elle ne se prend pas trop au sérieux. The Mob Doctor voudrait être Les Soprano de la série médicale. Rien que ça. Bah forcément, ça coince. Parce que ce n'est pas possible. Parce que Josh Berman et Rob Wright, malgré tout le respect que je leur dois -par principe- ne sont pas David Chase et Terence Winter. Et parce qu'en plus, on est sur la FOX et pas sur le câble alors la morale doit triompher et l'héroïne ne doit surtout pas aller trop loin. C'est sans doute pour cela que lorsqu'on lui propose un deal pour s'extirper enfin de cette galère, elle le refuse. Et aussi parce que sinon, il n'y aurait tout simplement pas de série. Voyez comme tout ça est bancal ! Les créateurs doivent être de sacrés bons orateurs pour avoir convaincu les dirigeants de la chaîne qu'ils tenaient là un bon concept...

    En s'éloignant un peu de l'histoire principale tout à fait abracadabrantesque et parfois franchement incompréhensible en plus d'être bidon, un autre constat s'impose : tous les personnages secondaires, à peut-être une ou deux exceptions près, sont aussi peu attachants et originaux que Grace. On a la collègue dont les dents rayent le parquet qui n'est même pas une "bonne" bitch. On a le petit ami qui est craquant juste parce qu'il est incarné par Zach Gilford mais, objectivement, il est sans relief. On a son élève rebelle, profondément agaçant pour le plaisir de l'être. On a la mère, caricature de la mère, et le frère, caricature du frère. Et on a, attention, roulement de tambours, le redoutable mafieux Paul Moretti (peut-on faire un nom moins cliché ?), interprété par cet horrible acteur qu'est Michael Rapaport (peut-on faire moins charismatique ?). Au final, je sauverai la petite infirmière qui sauve la mise de Grace dès qu'elle peut, essentiellement parce qu'elle est toute jolie et toute gentille, autrement dit des raisons de haute importance; le vieux mafieux à la retraire, joué par William Forsythe, parce que lui il a du charisme et lui il est bon; et bien entendu le chef de l'héroine parce que sa connivence avec la jeune femme fait plaisir à voir et que l'on aime profondément Zeljko Ivanek même dans une mauvaise série, même avec un mauvais rôle ! Je n'ai pas vraiment parlé de Jordana Spiro. Je dois avouer que je ne comprends pas ce que tout le monde lui trouve (elle a été très demandée ces dernières années lors de la saison des pilotes)Mais en admettant qu'elle ne soit pas mauvaise, je ne pense pas qu'il faille de toute façon lui confier les rènes d'une série. Elle s'en sortirait mieux dans un ensemble show

   Si je résume : rien ni personne ne peut réellement sauver The Mob Doctor du naufrage. Elle n'aurait jamais dû voir la lumière du jour. A moins que le chef de la FOX ait une dette envers Berman et Wright ? Ah mais voilà, c'est ça ! Tout s'explique ! 

What Chance ?

Comment dire ? Elle n'en a strictement aucune ! C'était déjà très mal parti avant que ça commence, mais la première audience a confirmé ce que beaucoup pensait et ce dont j'étais moi-même persuadé : The Mob Doctor ne passera pas l'hiver. Et pour tout dire, probablement pas l'automne non plus ! Je lui laisse encore deux semaines grand maximum...

How ? 

17 septembre 2012

Glee [4x 01]

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The New Rachel (Season Premiere) // 7 410 000 tlsp.

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   Que les choses soient claires : Glee reste une série moyenne, moralisatrice et partiellement ridicule, mais que ce soit lors du précédent Season Finale ou lors de ce Season Premiere, il se dégage une certaine cohérence, une efficacité et une émotion qui font que l'on passe un bon moment malgré l'écriture on ne peut plus grossière. Assurément, le fait que ce retour se fasse avec moins de personnages, quelques anciens et quelques nouveaux, et dans deux lieux différents, permet de renouveler l'intérêt. Mais jusqu'à quand ? On passe du fin fond de l'Ohio au coeur de New York sans difficultés au cours de ce premier épisode, mais je ne pense pas que cela puisse tenir sur la longueur, même si Kurt rejoint finalement Rachel. D'ailleurs, je crois qu'au bout du compte ce sont les scènes au sein de l'école NYADA qui m'ont le plus plu. C'est agréable de retrouver Rachel dans un autre univers, où elle n'est plus la star et où elle va devoir en baver encore plus que d'habitude pour atteindre ses objectifs. Kate Hudson, en prof sadique, est d'ailleurs une très bonne surprise ! Je suis d'emblée moins fan du nouvel intérêt amoureux de madame, trop beau trop musclé et trop tout, pour être intéressant et les perspectives de leur future histoire d'amour hyper compliquée ne me rejouissent guère. On sait parfaitement ce qui va se passer : elle va d'abord refuser ses avances, puis elle finira par céder, et c'est le moment que choisira Finn pour se manifester, voire pour rendre une petite visite à sa dulcinée. Et ce sera très compliqué et très triste. Il ne serait pas étonnant qu'il arrive plus ou moins la même chose à Kurt et à Blaine en parallèle, sauf que je parie que sera Blaine qui fera des bêtises le premier ! Bref, ce spin-off à New York n'aurait certainement pas été fameux s'il avait existé en tant que tel mais à l'intérieur même de Glee, il a une véritable raison d'être... jusqu'à nouvel ordre.

   A McKinley, c'est une autre histoire. On ne s'ennuie pas mais on roule des yeux à de nombreuses reprises. Déjà à cause de l'intrigue principale du jour dans laquelle les petits chanteurs, vainqueurs aux précédents nationals, se montrent particulièrement agaçants : sous prétexte qu'ils ont enfin réussi quelque chose, ils traitent les autres comme de la merde et retournent donc la situation jusqu'ici établie. Cela passe par se moquer d'une femme de cantine obèse, qui se trouve être, évidemment, la mère de l'un des nouveaux personnage prénommé Marley Rose. C'est franchement pathétique quand on y pense mais tout rentre dans l'ordre dès la fin de l'épisode avec la petite morale à la con qui n'a pas changé depuis la première saison. Il y a une nouvelle chef des cheerleaders sinon, Kitty. On l'a trop vu pour le moment pour se forger une réelle opinion mais la qualifier de pâle copie de Quinn semble raisonnable. Le nouveau bad boy, et c'est là que l'on voit l'imagination débordante des scénaristes, n'est autre que... le frère de Puck ! Mais ce dernier ne connait pas son existence, ça permettra plus tard de le faire revenir au moins pour ça. Seule bonne idée : Unique/Wade fait maintenant partie des One Direction New Directions ! Il/Elle avec ses grands airs de Beyoncé me fait rire. Je suis preneur. A part ça, ils n'ont rien trouvé de mieux que de lancer une course à la nouvelle Rachel. Ben oui, ça aurait été trop beau d'avoir enfin des numéros musicaux équilibrés ! Donc c'est officiellement Darren Criss qui prend la relève, même si en saison 3 il avait déjà bien monopolisé l'attention. Une pensée pour cette pauvre Jenna Ushkowtiz (Tina) dont l'heure de gloire semblait enfin être arrivée et qui va pourtant encore devoir faire de la figuration la plupart du temps... C'est d'ailleurs à cela que Sue est réduite dans cet épisode, nous montrant un court instant sa progéniture et puis c'est tout. Comme d'hab', Will ne se montre pas plus utile tandis qu'Emma a disparu et Beist aussi. Et les adieux de Kurt et son père sont déchirants. On peut toujours compter sur eux.

   Là où l'épisode fonctionne particulièrement bien, c'est du coté des prestations. On n'échappe évidemment pas à Call Me Maybe, le tube de l'été. Il nous reste forcément en tête mais on ne peut pas dire que la reprise soit très réussie, surtout lorsque tout le monde chante en même temps. C'est la cacophonie et ce n'est pas très agréable à l'oreille. En revanche, Never Say Never, que je ne connaissais pas, fonctionne bien, de même que la superbe Chasing Pavements, même si son interprète, Melissa Benoist, se contente de faire du Katherine McPhee. Comprendre par là de l'inspide chou-mignon. Le mash-up Americano/Dance Again est très réussi. Encore une fois, Kate Hudson impressionne. Quant au New York State Of Mind, il était parfait du coté de Lea Michele et beaucoup moins intéressant quand le tour de Melissa Benoist est venu, pour les raisons suscitées. Et puis elle ne tient pas la comparaison. Ce n'est pas elle la nouvelle Rachel ! 

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// Bilan // En repartant presque à zéro et en ajoutant une sorte de show dans le show, Glee parvient pour le moment à faire diversion. Mais les promesses qui nous sont faites dans ce Season Premiere ne sont pas très excitantes. Visiblement, on nous racontera en saison 4 la même chose qu'en saison 1, 2 et 3, et sans grandes variations.  Reste à savoir combien de temps durera l'état de grâce et à quel point on peut se montrer indulgent. Pour le moment, Glee ça redevient presque hype !

16 septembre 2012

Hit & Miss [Mini-Série]

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6 épisodes // Crée par Paul Abbott (Shameless, State Of Play, Exile). Avec Chloë Sevigny (Big Love, Boys Don't Cry, American Psycho, Melinda et Melinda...), Jonas Armstrong (Robin Bood, Prisoners Wives), Karla Crome (Misfits), Vincent Regan (Mistresses), Peter Wight, Reece Noi, Jorden Bennie...

Mia est une tueuse à gages avec un très lourd secret : transsexuelle, elle découvre qu'elle a engendré - dans son ancienne vie - un enfant. Elle reçoit un jour une lettre de son ex qui lui annonce qu'elle est en train de mourir d'un cancer et qu'elle a besoin de lui -ou d'elle- pour s'en occuper à sa mort, ainsi que de ses autres enfants. Mia part alors en direction du petit village où ils vivent et y fait des rencontres surprenantes...

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   Hit & Miss est typiquement le genre de série dont on sait avant même qu'elle ne commence qu'elle a tous les atouts pour plaire à la critique : une actrice principale extrêmement talentueuse qui approche le mainstream sans jamais l'atteindre tout à fait (jusqu'à American Horror Story ?) et qui choisit toujours des rôles difficiles et différents, un créateur anglais très recommendable et un sujet innovant et osé qui aurait pu prêter à la controverse. J'étais moi même persuadé, adorant Chloë Sevigny et appréciant l'idée et l'effort, d'adorer chaque seconde de la série, devenue mini-série tout récemment puisque la chaîne Sky Atlantic n'a mystérieusement pas souhaité la renouveler malgré des audiences correctes et des ventes à l'étranger satisfaisantes (elle a été diffusée sur DirecTV aux Etats-Unis et elle le sera chez nous sur Canal +). Je lui trouve pourtant énormément de défauts, bien plus que je ne l'aurais souhaité, mais je suis quand même globalement convaincu par l'ensemble, séduit par certains pans de l'histoire, très touché par d'autres. C'est juste qu'elle aurait pu être meilleure à mon sens...

   D'abord, le nombre d'épisodes ne me satisfait pas : quatres auraient pu suffire, tant certaines scènes sont redondantes et les enjeux peu nombreux. Paradoxalement, dans l'idéal, une douzaine d'épisodes aurait été parfaite, si toutefois certaines intrigues et certains personnages avaient été plus approfondis et si l'univers global de la série avait été élargi. L'un des défauts de Hit & Miss est justement son rythme étrange et son manque d'ambitions scénaristiques, en totale contradiction avec son sujet qui lui l'est, ambitieux. J'avais par moment l'impression d'assister à une juxtaposition de scènes qui avaient certes un lien les unes avec les autres mais qui étaient toujours trop courtes, peu dialoguées voire pas dialoguées du tout et qui se ressemblaient, parfois à s'y méprendre. Comme si l'auteur n'allait jamais au bout des choses et n'avait finalement pas grand chose à raconter. Cela ne retire en rien l'émotion qui peut se dégager de nombre d'entre elles. Quant à la mise en scène, très contemplative, elle est absolument parfaite de bout en bout, que ce soit lors des passages fortement appuyés par la musique, permettant de souligner la beauté des paysages de la campagne anglaise et de leur mélancolie inhérente, ou de ceux qui font la part belle à la danse, les seuls respirant d'ailleurs une certaine joie de vivre, même furtive, et une cohésion familiale retrouvée, même superficielle. Parmi les instants qui m'ont le plus touché, il y a ceux où la petite Leonie parlait à sa mère comme si elle était toujours vivante; ceux où Riley abîmait son corps afin d'exprimer sa douleur autrement que par des mots; celui où Ryan se déguisait en fille, exprimant son trouble ressenti face à ce père qui ne semblait pas être un homme; et puis bien évidemment tous ceux dévoilant l'intimité de notre héroïne, seule face à son miroir, torturée. Des scènes souvent étranges, symboliques, qui se comprennent au fur et à mesure de la saison, notamment lors du dernier épisode lorsque l'on rencontre un peu trop tard sa famille, surtout son frère et sa mère. S'il étaient arrivés un ou deux épisodes plus tôt, on serait moins facilement tombé dans la routine et dans l'ennui...

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   Mia étant une tueuse à gages, elle est régulièrement amenée à tuer et se transforme dans ces moments-là en une machine de guerre, froide et précise. Là encore, les premières scènes de ce type sont assez impressionnantes, bien qu'assez classiques dans leur mise en oeuvre; puis on s'en lasse rapidement car chaque nouveau carnage ressemble au précédent. Bien sûr, ils ont une importance dans le récit et ils en disent long sur le personnage et sur son rapport à la vie et à la mort mais j'aurais aimé que l'on bascule dans le thriller de temps à autres, que les deux mondes dans lesquels Mia évolue se rejoignent plus souvent et autrement que par la présence d'abord bienveillante puis pesante d'Eddie et celle plus tardive et mal exploitée de Levi. De tous les enfants, c'est sans doute à lui que le scénariste a finalement prêté le moins d'attention. Il n'a jamais vraiment réussi à évoluer au fil des épisodes, restant ce gamin rebelle et irritant, là où sa soeur, Riley, a elle avancé dans son rapport avec Mia tout en s'enfonçant toujours un peu plus dans son rapport avec elle-même. John, son amant, manquait clairement de dimension tant il n'a été qu'une pourriture du début à sa fin, aussi bien avec Mia, qu'avec Riley ou sa propre femme. J'ai toujours beaucoup de mal avec ce type de "monstres" du quotidien, dont on ne perçoit pas une once d'humanité. Ils ne paraissent pas réels. Ou alors je suis trop naïf et idéaliste pour accepter cette réalité... Toujours est-il que Hit & Miss a parfois manqué de nuances et de subtilités non pas dans la description de ses personnages mais dans le développement de ses intrigues. Tout s'est fait de manière relativement mécanique. La qualité exceptionnelle de la distribution a cependant permis de faire oublier les faiblesses d'écriture. 

   Mais la série a également tenté, en plus de tout le reste, d'imposer une histoire d'amour -il en fallait bien une- forcément atypique. Et elle a plutôt réussi même si les surprises n'ont pas tellement été au rendez-vous. Tout s'est passé plus ou moins comme on l'imaginait, à part peut-être le dernier obstacle, lorsque Ben va voir ailleurs et que Mia s'en rend compte alors qu'ils n'étaient techniquement plus ensemble. Mais cela ne reste pas d'une grande originalité. Les scènes d'amour étaient peut-être un peu trop pudiques à mon goût aussi. Je trouve que cette réserve ne colle pas forcément avec le propos et surtout pas avec le reste de la série, qui n'hésite pas à "montrer" plutôt qu'à "dire". Les rapports entre Riley et John étaient très crus par exemple. Les scènes solitaires de Mia aussi. Pourquoi pas celles-là ? Elles méritaient autant si ce n'est plus d'attention, de force et de soucis du détail. Le parcours de Ben était en tout cas très touchant et Jonas Armstrong, que je ne connaissais pas vraiment, m'a beaucoup plu.  Il avait une bonne alchimie avec Chloë Sevigny. Je ne sais pas s'il a l'intention de faire carrière outre-Atlantique, mais je lui prédis beaucoup de succès s'il se lance ! Hit & Miss lui aura peut-être permis de se faire remarquer... 

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// Bilan // Portée par une Chloë Sevigny impeccable, qui parvient sans mal à entrer dans la peau d'un transsexuelle et d'une tueuse à gages et à faire passer tout un tas de sentiments contradictoires, Hit & Miss est une oeuvre audacieuse, originale, extrêmement soignée sur la forme et bouleversante sur le fond, mais malgré tout perfectible. Les épisodes se suivent et se ressemblent trop. Certaines bonnes idées ne sont pas exploitées à leur plein potentiel, d'autres arrivent trop tard. Et puis il y a ce cliffhanger de fin de saison, qui ne connaîtra jamais de résolution car la série n'a pas été renouvelée. Comme certaines de ses intrigues, elle laisse donc un goût d'inachevé. Ce que je vais dire va probablement déplaire mais je vais quand même oser : elle aurait certainement été plus réussie si elle avait été américaine. Pas nécessairement plus riche, car elle l'est déjà très, mais plus rythmée, plus équilibrée... ce qu'elle a perdu en efficacité, elle l'a toutefois sans doute gagné en justesse et en authenticité. Hit & Miss will be missed.

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