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Des News En Séries, Le Blog
30 juin 2008

Pas de Secrets Entre Nous [Pilot]

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Encouragées par le succès de Plus Belle La Vie, les chaînes françaises ont toutes des projets de séries quotidiennes. France 3 avait surpris son monde en lançant sa chronique Marseillaise et les débuts du feuilleton avaient été plus que médiocres. Le public est venu petit à petit et le résultat aujourd'hui fait des jaloux : 6 millions de téléspectateurs en moyenne ! Tandis que TF1 prépare son Seconde Chance et que France 2 essuie son premier échec en la matière (Cinq Soeurs), M6 a choisi de profiter de l'été pour lancer Pas de secrets entre nous. Alors, enfin le renouveau tant attendu de la fiction française ?

Eh bien non. Ca ne sera encore pas pour cette fois ! Cependant, quelques efforts ont été faits. D'abord au niveau de la bande-son. James Blunt débute et clotûre le pilote avec son mignonnet Carry You Home. On se la joue à l'américaine et effectivement, ça fait son petit effet. Cela permet de donner une certaine envergure à deux scènes finalement très anodines. Les Américains usent de ce stratagème, pourquoi pas nous ? La plutôt bonne série La Vie Devant Nous, française je précise, avait déjà bien compris cela il y a maintenant 5-6 ans. Elle utilisait du Stereophonics à tirelarigot. Le problème c'est que payer des droits, ça coûte cher. Du coup, on retrouvait toujours les même chansons d'épisodes en épisodes et ça devenait lassant. En sera-t-il de même avec Pas de secrets entre nous ? Autre bon point : les acteurs. Alors attention, je ne dis pas qu'ils sont formidables ! Mais je trouve leur jeu un peu plus naturel que ceux des acteurs de Plus Belle La Vie. Peut-être que ça vient des dialogues un peu mieux écrits aussi ? Là encore, attention, je ne dis pas que les dialogues sont excellents ! Simplement, on a déjà connu bien pire. Toujours pour se la jouer à l'Américaine, on s'autorise quelques réfèrences à la culture pop et la culture série plus particulièrement (Urgences est citée par exemple). C'est appréciable. Et puis ma foi, les décors ne font pas trop carton pâte. On est loin du garage et de la cafét' d'Hélène et les garçons. Heureusement, me direz-vous. Quelques scènes tournées en extérieur, ça rend la chose un peu moins statique. Quelques toutes petites excentricités dans la réalisation (un bus passe et hop, on se retrouve dans un autre lieu). Et puis les vues de Paris qui entrecoupent chaque scène sont plutôt jolies. Voilà donc pour les points positifs.

Du coté du négatif, pas mal de choses à dire, évidemment. D'abord le générique. Il est interprété par un certain Gaël Faure, ex-candidat à La Nouvelle Star et on dirait du Christophe Maé. Certes, c'est ce qui marche super bien en ce moment mais ayez pitié de nos oreilles ! Au delà de ça, un générique plus punchy, tant dans la musique que dans la forme, aurait été bien plus efficace. Là, c'est franchement pas engageant. L'autre problème de ce premier épisode, c'est qu'il présente très mal les personnages. Certes, on est dans un format 26 minutes mais quand même. Certains personnages censés être principaux ne sont présents que 2 minutes à peine. Impossible d'ailleurs de se souvenir de leurs prénoms. Puis alors je ne sais pas qui a eu l'idée de prendre Marie Fugain pour jouer le rôle d'une mère qui a une fille adolescente mais il a visiblement bien fumé la moquette. Elle ne peut pas être crédible dans ce rôle, elle fait beaucoup trop jeune. Quand elle parle à sa fille, on dirait une grande soeur. Petit détail qui passera sûrement avec le temps. Au niveau des intrigues, à aucun moment on ne suggère que chacun des personnages posséde un secret. Or, c'est l'idée de départ. Et concernant les deux "secrets" exposés dans cet épisode, en plus d'être ultra classiques, ils sont révélés comme ça, sans aucun mystère. On sait de but en blanc de quoi il s'agit, ou presque. Du coup, ça ne donne pas spécialement envie de revenir voir la suite des événements.

Pas de secrets entre nous se place peut-être un cran au-dessus de la médiocrité habituelle des séries françaises mais on est encore très loin du compte. Finalement, la série devrait être ni plus ni moins un Plus Belle La Vie numéro 2, l'aspect inter-générationel en moins. Aucune véritable originalité, rien qui ne donne envie de revenir. M6 a déjà une solution de rechange : un autre feuilleton quotidien intitulé Paris XVI, en tournage actuellement.   

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27 juin 2008

Swingtown [1x o4]

27037726Cabin Fever

Audience : 5 7oo ooo. 

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On l'espérait tous sans trop y croire et c'est finalement arrivé : Janet s'est lâché ! Bain de minuit, partie de twister collé-serré, space cake ... La totale ! Ah ça faisait drôlement plaisir de la voir dans cet état second. J'avais un peu peur que le lendemain matin elle regrette ses petits écarts et en fasse toute une histoire mais visiblement non, elle est plutôt contente de son week-end et elle s'est peut-être même faite une nouvelle amie ! Après quelques engueulades logiques, Trina et Janet ont trouvé un terrain d'entente. Contre toutes attentes, c'est Roger qui a été le plus difficile à convaincre. Il a fallu que Susan le travaille au corps. Je me demande même si l'on est pas en train de nous créer un début de romance entre eux. Ce serait couillu. Pour le coup, tout le monde va véritablement finir par coucher avec tout le monde dans cette série. Bon, concernant Janet, il y a quand même un truc qui risque de casser cette nouvelle belle entente dans les prochains épisodes : elle ne sait pas encore que Susan, Tom, Trina et Bruce ont couché tous ensemble. Elle est bien naïve de ne pas y avoir pensé mais bon. Quand elle le saura, ça risque de très mal se passer. On peut faire confiance à Roger pour faire une bourde à un moment ou à un autre.

Les histoires des ados sont toujours aussi peu passionnantes, malheureusement. Les reviews se succédent et je répéte inlassablement la même chose : c'est gnan gnan du coté de Laurie et de son prof, en plus d'être convenu et totalement prévisible. Le thème du féminisme a été légérement abordé au cours des dialogues et c'est bien le seul truc à peu près intéressant que l'on peut en retirer. Du coté de Samantha, B.J et Rick, rien de bien nouveau. Sam et B.J continuent de se rapprocher sous l'oeil réprobateur de Rick. Il se sont amusés à entrer par effraction dans la maison des Decker en leur absence pour profiter de leur mini-bar et surtout de leur piscine. C'est gentillet, c'est mignonnet, mais c'est bien tout.

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// Bilan // Très bon épisode à l'ambiance moite et câline. C'est la fin de l'été à Chicago et l'on profite des derniers rayons de soleil pour s'amuser, pour se lâcher et pour aimer toujours un peu plus fort. Cette jolie chronique sur les années 7o continue de m'enchanter. Pas vous ?

26 juin 2008

Pretty/Handsome [Pilot Pre-Air]

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Bob est un homme à qui tout réussit en apparence : marié, deux enfants, gynécologue réputé qui vit dans une banlieue chic, il fait craquer ses patientes car il est pretty handsome. Mais il possède une faille. Une faille qui le ronge jour après jour. Une faille qui l'empêche de faire encore l'amour à sa femme après tant d'années de mariage. Le trouble de Bob, c'est qu'il n'est pas né dans le bon corps. Il se sent femme, dans la peau d'un homme. Il se déguisait en fille quand il était petit garçon. Il foullait dans la garde-robe de sa mère et se prenait à rêver d'être un(e) autre. Aujourd'hui, il aime à porter de temps en temps des culottes de femmes, une maigre compensation face à ce mal-être de plus en plus pesant. Le jour où il va se retrouver face à un patient qui a subi les même troubles que lui mais qui est passé à l'acte en devenant un homme alors qu'il était une femme, Bob va comprendre que sa vie n'est pas la sienne et qu'il va lui falloir la trouver coûte que coûte s'il veut vivre encore.

Ryan Murphy, à qui l'on doit déjà la méconnue Popular et la classique Nip/Tuck, signe ici probablement sa plus belle série. Oh, avant de parler de série, il faudrait déjà que la chaîne FX se prononce sur le sort de cet excellent pilot. Pour le moment, seuls 3 scripts supplémentaires ont été commandés. L'apparition de ce pre-air sur la toile n'est sûrement pas une coïncidence : FX essaye peut-être de connaître l'avis des internautes sur le pilot avant de commander une saison entière. Vu les réactions que j'ai pu lire ci ou là, c'est très bien parti ... Pretty/Hansome aurait dû s'appeler à la base 4oz. Ceci correspond au poids moyen d'un pénis. Finalement, ce nouveau titre n'est pas pour me déplaire. Il est ambigü et ambivalent, tout comme le personnage de Bob. Joseph Fiennes est extrêmement convaincant dans ce rôle de travesti/Transsexuel en devenir. Quand il est déguisé en infirmière, à l'occasion d'une soirée déguisée d'Halloween, il est belle. Il est magnifique. Comme quoi un bel homme fera forcément une belle femme. Et inversement. La beauté n'a pas de sexe. En l'espace de ce pilot d'1 heure, on est déjà très attaché à Bob, ainsi qu'à tous les autres personnages. Le brio de ce premier épisode, c'est qu'il présente tous les personnages de manière très fluide, naturelle, et chacun a son histoire propre. Il n'y a pas seulement Bob et sa famille qui doit gérer sa crise d'identité mais il y a Bob, sa famille, ses patients et ses amis, qui ont tous quelque chose à raconter. Sa femme se sent délaissée par lui et est sur le point de le tromper avec un ami de son fils; son fils, justement, a mis enceinte sa petite-amie et ensemble, ils ont décidé de ne pas parler de sa grossesse, d'accoucher l'enfant seuls et puis l'abandonner; l'autre fils qui a 1o ans et qui est une sorte de petit génie commence à ressentir ses premiers émois; le père de Bob, gynécologue lui aussi, saute sa secrétaire car il n'aime plus sa femme. VOilà pour les personnages principaux. Chacune des histoires est traitée avec sérieux et simplicité. Sauf peut-être celle du père de Bob, un peu artificielle pour le moment et pas très originale surtout. Carrie-Ann Moss, dans le rôle de la femme de Bob, est extraordinaire.

Il se dégage de ce pilot une grande mélancolie, les magnifiques musiques au piano y sont sûrement pour quelque chose, et il y a cette sobriété que l'on ne connaissait pas à Ryan Murphy. Espérons qu'il la garde pour les prochains épisodes, si prochains épisodes il y a. On connaît son goût pour le trash et l'exagération. Le sujet de Pretty/Handsome mérite d'être traité avec sérieux et sobriété. On parle de transexualité avant tout mais il est aussi question de la société Républicaine ridicule. J'espère que chaque saison contiendra un nombre d'épisode restreint. Une dizaine par saison serait amplement suffisant, afin de n'avoir rien à ajouter de superficiel histoire d'occuper un peu de temps d'antenne. Cet épisode ayant été tourné il y a un bon moment maintenant, un certain nombre d'acteurs sont partis vers d'autres projets et ne pourront donc pas figurer au casting final de la série. Adieu donc Robert Wagner, Mike O'Malley et quelques autres. Cette série a toutes le chances de devenir une belle réussite, j'attends avec impatience la suite. Et en attendant, je vais écouter en boucle la chanson qui clôture l'épisode : Bohemian Rhapsody de Queen.

EDIT: Après relecture de cet article, je ne suis pas content de moi. J'ai l'impression de ne pas avoir suffisamment bien rentranscris l'excellence de ce pilot ... Alors je vous le dis : Pretty/Handsome est pretty awesome !

24 juin 2008

Critiks Récap' [Du 19 au 25 Juin]

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(Cliquez sur les étoiles pour les critiques complètes)

Fringe [1x o1] Pilot Pre-Air 26925250

Swingtown [1x o3] Double Exposure 26925250

True Blood [1x o1] Pilot Pre-Air 26928844

Weeds [4x o2] Lady's A Charm 26928844

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C'est fou ce que le personnage de Nancy a perdu en sympathie depuis la saison dernière ! Et ça ne va pas en s'arrangeant. Elle était au départ une mère responsable, soucieuse du bien-être de ses enfants et c'est ce qui l'avait conduite à vendre de la drogue (même si elle aurait pu trouver autre chose de plus légal). Et maintenant, c'est une demi-pute, qui passe son temps à siroter des Ice Latte et à jouer de ses charmes pour arriver à ses fins (bien que ça ne marche pas toujours). Ses enfants ? On dirait qu'elle s'en tape un peu quand même. Cette évolution n'est pas inintéressante mais elle m'échappe et me fait décrocher (je dois être un des rares vu les belles audiences réalisées pour le season premiere) Après un épisode pas mal, en voici un passable. Si les dialogues n'étaient pas aussi bons, je crois que j'aurais quitté la famille Botwin depuis longtemps ! Puis l'humour pipi-caca, c'est marrant deux minutes mais ça commence à devenir lourd (en l'occurence la grand-mère qui chie dans ses couches). Reste le petit voyage de Nancy à la frontière mexicaine, plutôt pas trop mal. On reste dans le pipi-caca puisque le moment fort consiste à voir Nancy pisser dans son gobelet, faute de mieux, face à un petit garçon éberlué. Mais bon. Puis ça commence à devenir beaucoup moins drôle pour Celia en prison. On joue sur le cliché des prisons pour femmes infestées de lesbiennes affamées avec Celia qui se fait doigter de toutes parts (c'est trivial, je sais, mais c'est ainsi ...) Petite pensée émue en repensant au torse divin de Silas (le seul truc intéressant le concernant actuellement). Weeds poursuit sa descente aux enfers, ça reste encore plaisant à suivre mais pour combien de temps ?

Secret Diary Of A Call-Girl [1x o2] Episode 2 25624450

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Décidemment, je n'accroche toujours pas. Déjà que je m'étais pas mal ennuyé devant le pilot mais alors là, j'ai vraiment failli piquer du nez. Je trouve les pérégrinations de Belle très glauques et pas intéressantes pour un sou. Et comme je ne la trouve pas attachante non plus, malgré une performance correcte de Billie Piper, ça a du mal à passer. Les dialogues sont sans reliefs, les personnages aussi. Tout ça manque encore de profondeur, d'humour et d'émotion pour moi.

22 juin 2008

Amy MacDonald [This Is The Life]

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Je ne sais pas grand chose d'Amy McDonald. Je sais qu'elle est Ecossaise, qu'elle a une vingtaine d'années et qu'elle a un talent fou ! Décidemment, on est gâté ces temps-ci. On a eu Kate Nash, Duffy, Adele, maintenant Amy MacDonald ! Cette fois-ci, il s'agit de pop/folk dans la plus pure tradition. Une guitare sèche, quelques accords et une voix entre celle de Kate Nash pour l'accent et celle de Dolores O'Riordan (The Cranberries) pour le coté rauque. C'est un album parfait pour l'été : pêchu, entêtant, intelligent. Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas envie d'en faire des lignes et des lignes pour vous expliquez le pourquoi du comment. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à analyser. Il suffit d'écouter et de se laisser bercer. Parmi les titres les plus réussis, citons : This Is The Life, le premier single, Run, le second, mais aussi Let's Start a Band, avec son ambiance Western et son intensité qui va crescendo, L.A parce qu'elle est touchante et Poison Prince parce qu'elle dépote bien. En écrivant cet article, j'écoute justement l'album et une comparaison vient de me sauter aux oreilles : son univers est très proche de celui de KT Tunstall ! A la diffèrence des albums de cette dernière où j'adore la moitié des chansons et en déteste l'autre moitié, celui d'Amy McDonald est très cohérent, quitte à ce que certaines chansons se ressemblent un peu trop, et plus léger, plus dépouillé. Un album à emporter avec soi au soleil pour mieux le déguster.


Le clip de This Is The Life

Run

L.A

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21 juin 2008

Swingtown [1x o3]

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Audience : 6 2oo ooo.

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On va jouer à un petit jeu : retrouvez l'erreur sur la capture d'écran ci-dessus ! Je vous laisse quelques secondes de réflexion (...) Time is up ! Alors, vous avez trouvé ? Il s'agit bien-sûr du logo de CBS en bas de l'écran. Qui aurait cru voir un jour sur cette chaîne très conservatrice des couples nus dans une piscine en train de pratiquer l'échangisme ? Impossible n'est pas Swingtown ! Autant l'épisose précédent était assez plan-plan, autant celui-ci nous permet de retrouver ce qui faisait le sel du pilot : du cul ! Oh bien-sûr, du cul plus suggéré qu'autre chose. Mais quand même ! Après un épisode de réflexion, Susan a compris que goûter à l'échangisme une fois, c'était être condamné à le pratiquer toute sa vie ! Alors d'un commun accord avec son mari, maintenant ils ne s'interdiront plus rien. Comme par exemple faire l'amour devant une caméra ! Voilà qui est très actuelle avec toutes ces sex tapes des stars qui font surface sur le net. Eh bien dans les années 7o, on pratiquait déjà ce genre de chose. Qui n'a jamais testé franchement ? C'est marrant ! (Allez, c'est l'été, on se lâche !) N'empêche qu'au début de l'épisode, quand j'ai vu Tom se trimballait avec sa caméra, je ne comprenais pas bien où on voulait en venir. A vrai dire, je n'avais pas fait tilt sur le fait que c'était l'apparition des premières caméras de ce genre à l'époque ! Swingtown réussit en effet quelque chose de difficile : faire du neuf avec du vieux. Quand on regarde la série, l'ambiance des années 7o est clairement identifiée et parfaitement réussite mais en même temps, ça reste très actuel.

Ce que l'on attendait avec une certaine impatience est arrivé dans cet épisode : la confrontation Trina/Janet. Et elle n'est pas décevante du tout ! La pendaison de crémaillère des Miller était une parfaite toile de fond. Tout était relativement prévisible, à part peut-être le fait que Janet ne parte pas en courant de la fête, découragée. Même si les jeux coquins de Trina et ses amis libertins ne l'enchante guère, elle finit par y trouver son compte. Je doute qu'on la voit un jour partouzer mais en tous cas, elle essaye de comprendre et de ne plus juger les moeurs qui ne sont pas les siennes mais qui ne sont finalement pas si terribles que ça. Son amitié pour Susan est un élément très important dans cette acceptation. Elle ne veut pas perdre son amie alors elle fait quelques concessions. Tout ce petit monde peut désormais cohabiter gaiement ! Ah oui mais non. C'est au tour de Roger de faire sa tête de mule. Il suprend Trina et Bruce en train de s'embrasser. Ce n'est pas sur la bouche mais dans son axe de vision, ça y ressemble fortement. Les explications de Bruce n'y pourront rien changer : il part furieux de la soirée et rentre se bourrer la gueule à la bière. Ce qu'il le dérange, ce n'est pas tant les supposées tromperies de Bruce mais plutôt sa liberté. C'est de la jalousie quelque part. Au sein de son foyer il manque cruellement de liberté avec une femme presque frigide, très bigote, qui voit rouge quand son fils vend au noir ses Playboy cachés dans la cave ! (Ce qui amène une scène assez marrante avec les deux pères qui tentent de faire la morale à leurs jeunes fils) Il envie cette liberté et nulle doute que dans les prochains épisodes, c'est avec Janet que ça va se compliquer, pas avec Bruce.

Du coté des enfants et des ados, ça reste encore assez ennuyeux. Laurie flirte toujours avec son professeur et cette fois, il passe enfin à l'étape supérieure : le bisou ! Allons bon. D'ici quatre ou cinq épisodes il devrait la déflorer comme il se doit. En attendant, comme elle l'écrit sur le mur de manière très fleur bleue : DS+LM=Love. On nous ajoute à cela une bonne dose de déjà vu avec des discours sur la littérature, sur Jack Kerouac (depuis le temps, je n'ai toujours pas lu le fameux Sur La Route, j'ai honte). Ca pourrait être joli et poétique mais c'est juste super gnan gnan. Quant à la petite Samantha, elle a toujours dû mal à vivre avec le fait que sa mère soit une catin de première. Du coup, elle rejette l'amour en bloc. Elle ne veut pas des sentiments de B.J. Elle finira bien par succomber la bougresse. Un bon point parce qu'elle joue très bien quand même.

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// Bilan // Un 3ème épisode sous le signe de la fête et de la libération sexuelle qui se sirote bien agréablement entre deux bains de soleil. On en redemenderait presque une gorgée !

18 juin 2008

Critiks Récap' [Du 11 au 18 juin 2oo8]

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(Cliquez sur les étoiles pour les critiques complètes)

Men In Trees [2x 19 Series Finale] Taking The Lead dnesblog4starsjj0B

Weeds [4x o1] Mother Thinks The Birds Are After Her dnesblog4starsjj0B

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Nancy et sa toute sa clique sont de retour ! Malgré une mauvaise saison 3, on prend du plaisir à retrouver ces visages devenus familiers. Peut-être aussi parce que c'est une des rares séries inédites de l'été ... Il y a du changement dans l'air ! Adieu Agrestic, bonjour Tijuana ! Nancy quitte les quartiers résidentiels pour les favelas sud-américaines, enfin ce qui s'en rapproche. Que va-t-elle y faire exactement ? Ca reste encore assez mystérieux. Guillermo lui dit qu'elle va devoir faire la "American Lady" mais à part ça ... Sûrement du deal toujours. En attendant, elle s'installe avec Shane, Silas et Andy dans la maison de la mère de son ex-mari, Judas. Le problème c'est qu'elle est très mal en point (du genre à avoir tout plein de tubes dans la bouche et du caca collé au cucul) et que c'est le beau-père de Nancy, donc le père d'Andy et Judas, donc le grand-père de Shane et Silas (vous me suivez toujours ?) qui occupe les lieux pour s'occuper de ... si vous avez bien tout compris vous connaissez la réponse ... je vous laisse encore quelques secondes de rélfexion ... Oui ! Sa mère ! Le beau-papa n'a pas l'air commode. Il déteste Nancy, qu'il appelle affectueusement "not-Francy", et il déteste encore plus son fils, le seul qu'il lui reste, en le surnommant "not Judas". En clair, ce monsieur nous promet de belles crises de rire ! Tandis que l'on apprend que l'on ne reverra pas dans la série les personnages de Heyliah et Conrad, sûrement en fuite aux aussi (et qui pourraient faire l'objet d'un spin-off selon les dires de la productrice), on suit les aventures de Celia et les policiers à Agrestic. La ville est toujours en feu et elle est accusée par ses "amis" (Doug et les autres) d'être la patronne du petit business de marijuana. Elle ne perd pas pour autant son humour et nous sort des répliques toujours bien senties. Alors voilà, ce season premiere est plutôt pas mal et les changements opérés étaient nécessaires pour relancer une intrigue qui patiner sérieusement. Il faudra encore attendre avant de dire si la voie choisie est la bonne mais on passe un bon moment en attendant. La partie Agrestic est moins intéressante, trop déconnectée du reste et je crains que ça devienne plombant à la longue ...

Swingtown [1x o2] Love Will Find A Way dnesblog3starsmq2B

Secret Diary of a Call-Girl [1x o1] Episode 1 dnesblog3starsmq2B

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Les premières minutes du premier épisode de Secret Diary of a call-girl sont assez réjouissantes. La ravissante Belle s'adresse aux télespectateurs face caméra pour nous présenter sa petite vie, celle d'une call-girl qui fait ce métier parce qu'elle aime le sexe et non pas pour payer son loyer ou d'éventuelles dettes. La série marque un point en ne tombant pas dans le misérabilisme souvent lié aux histoires de putes. En même temps, une call-girl c'est une pute de luxe. Ca n'a finalement pas grand chose à voir avec la fille paumée qui vend ses charmes au fond d'une camionnette crasseuse. Résultat: l'ambiance est assez proche d'un Sex & The City mais qui ne se passerait pas à New York mais à Londres. Les dialogues sont crus, le sexe est évidemment traité sans tabou. Mais pour des raisons que j'ignore, je n'ai pas vraiment accroché. Le personnage de Belle me semble pour le moment trop vague, elle n'est pas attachante. Peut-être qu'elle manque de failles au premier abord, elle paraît trop sûre d'elle. J'imagine que c'est une carapace que l'on sera amené à casser petit à petit. Il faut dire que le format 22 minutes ne me semble pas très adapté à ce type de séries. Ca marche pour Weeds parce que c'est très rythmé et qu'il y a beaucoup de personnages. Ca marche pour Sex & The City parce que là aussi, on passe d'un personnage à un autre sans temps morts. Ca ne marche pas tellement pour Californication parce que la série est surtout basée sur un seul personnage, Hank Moody. Même problème pour Secret Diary ... Ca manque de rythme et les bavardages face caméra sont finalement assez lourds, à la longue. Du coté de la réalisation, bien des séries anglaises nous ont habituées à mieux. J'espère que les prochains épisodes seront plus convaincants, d'autant que l'idée de base me plaît beaucoup.

17 juin 2008

Damages [Saison 1]

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Lorsque j'ai réalisé mon top des meilleures nouveautés de la saison (ICI), je n'avais pas encore vu la totalité de la première saison de Damages. Je l'ai terminée il y a quelques minutes et je peux donc maintenant officiellement annoncer que c'est la meilleure nouveauté de la saison, devant Pushing Daisies. Tout mais vraiment tout est admirable dans Damages. A commencer par la glaçante et glaçiale Glenn Close qui n'a peut-être jamais eu un aussi bon rôle, même au cinéma. Et pourtant, elle a une belle carrière derrière elle. C'est une des premières stars du cinéma qui tente l'aventure de la télévision. D'autres ont suivi et suivront. On peut par exemple citer le grand William Hurt qui apparaîtra prochainement et pour la première fois dans une série télévisée. Devinez laquelle ? Justement Damages ! Il campera le rôle d'un nouveau client de l'impitoyable Patty Hewes, qui partagera avec elle bien des secrets, dans la saison 2 à venir sur FX (On parle de Janvier 2oo9). Glenn Close est donc un atout majeur de la série et ce n'est que le premier d'une longue, très longue liste.

Damages commence sur l'ouverture des portes d'un luxueux ascenseur, accompagnée d'un "cling" qui ne cessera de résonner tout au long des 13 épisodes qui composent cette première saison. Derrières ces portes, Ellen Parsons, une jeune avocate fraîchement diplômée. Elle est couverte de sang, elle semble totalement désorientée, apeurée. Elle se faufile à travers la foule des rues bondées de New York. Que s'est-il passé ? C'est là tout le mystère de la série. On remonte alors immédiatemment six mois plus tôt, au jour où Ellen a été embauchée dans le cabinet d'avocats le plus puissant de la ville, dirigé d'une main de fer par l'énigmatique Patty Hewes. Ses débuts sont tellement prometteurs qu'on lui confie rapidement un rôle à jouer dans le procès Frobisher, une grosse affaire centrée autour d'un magnat de la finance accusé d'avoir escroqué pas moins de 5 ooo de ses employés. Ce qu'Ellen ne sait pas, c'est que si elle a été engagée par Patty, c'est parce que sa future belle-soeur, Katie Connor, est un témoin fondamental de l'affaire. Je ne dirais pas un mot de plus sur l'intrigue car ce serait gâcher le plaisir de ceux qui après avoir lu cette review se jetteront littéralement sur cette première saison. J'ai le droit de rêver, non ?

Regarder Damages, c'est la promesse de ne pas s'ennuyer une seule seconde tout au long de ces 13 épisodes palpitants (et encore, le mot est faible). Comme Ellen, on comprend rapidement qu'il ne faut faire confiance à personne. PERSONNE. Tous les personnages ont quelque chose à cacher et sont prêts à tout pour garder leur secret bien enfoui. Les coups bas, les manipulations, les retournements de situation sont au programme. La cohérence aussi. Jamais la série ne tombe dans la facilité, au contraire. Elle se complexifie au fur et à mesure que l'intrigue prend de l'ampleur mais jamais elle ne nous laisse dans l'incompréhension la plus totale. C'est une des grandes qualités de la série : elle est très ambitieuse mais elle n'est pas pour autant élitiste, c'est-à-dire reservée à une frange de télespectateurs avertis qui ont un Q.I particulièrement plus élevé que la moyenne. Bien sûr, on est souvent dans le flou et la série nous fait nous poser continuellement des questions, elle s'amuse de nous en nous menant en bateau en même temps que les personnages mais on ne perd jamais le fil, on nous met en évidence un certain nombre d'indices mais toujours avec subtilité. Certains indices sont des leurres et nous mène sur une fausse piste. Damages devient rapidement un jeu de pistes, un puzzle, que l'on veut résoudre à tous prix, quitte à engloutir les épisodes les uns après les autres, à une vitesse folle.

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En termes de réalisation, il n'y a pas à dire : c'est du grand art ! La photographie des flashforwards (car oui, il y en a beaucoup qui parsément le récit et qui constituent souvent le meilleur des épisodes) est admirable. Je pense surtout aux images de Patty dans sa maison au bord de la mer. Mais chut, j'en dis déjà trop ! Outre Glenn Close, le casting est excellent. Rose Byrne, qui interpréte le rôle d'Ellen, est une véritable découverte. Elle n'a rien fait d'exceptionnel avant mais ce rôle boostera forcément sa carrière. Ellen est un personnage assez décevant au premier abord. Elle se révèle au fil des épisodes beaucoup plus redoutable que l'on imaginait. On s'attache beaucoup à elle même si ses choix nous laisse souvent perplexes. Dans l'ombre de Patty, on sait que tôt ou tard, elle deviendra comme son mentor : un monstre de froideur et de génie. Et puis il y a Tate Donovan, alias Tom Shayes, un partenaire fidèle de Patty qui entretient de bonnes relations avec Ellen. Tate Donovan ne m'a jamais convaincu dans The OC. Je ne pensais pas qu'il pourrait être si bon ! Cependant, rétrospectivement, c'est un des personnages les moins intéressants. Ted Danson, que l'on connaît pour ses rôles dans Cheers et Becker, deux sitcoms cultes, s'essaye à un nouveau registre qui lui va comme un gant. Il campe un Arthur Frobisher impressionnant et inquiétant. On guette chacun de ses coups de sang avec une certaine impatience. On peut également citer Zelikjo Ivanek (oui, c'est parfaitement inprononçable), dans le rôle de l'avocat de Frobisher. C'est un adversaire à la hauteur de Patty et un personnage dont l'histoire est passionnante. Là encore, je n'en dirais pas plus mais c'est je crois mon personnage préféré de la série après Patty. On notera également les apparitions de Michael Nouri (The OC encore) qui interpréte le mari de Patty qui aura j'espère un rôle plus important à jouer dans les saisons à venir (FX a signé pour deux saisons supplémentaires). Un personnage continue de m'intriguer énormément, même à la fin de la saison, c'est le fils de Patty. Il est présent ponctuellement et une vraie storyline est développée autour de son personnage mais elle semble très à part du reste de la série. Pourtant, un mystère le concernant reste à élucider et mon petit doigt me dit que ce jeune homme sera très important en saison 2.

Il y aurait tant à dire sur Damages ... Je terminerais simplement en vous implorant, vous qui ne l'avez pas encore vue, de profiter de l'été pour vous lancez dans le visionnage de cette première saison en tous points magistrale ! Cette série mérite d'être plus connue. Canal + l'a diffusée récemment et a d'ailleurs orchestré une promotion jusqu'ici jamais tentée pour une série américaine avec des affiches 4x3 dans le métro Parisien par exemple. Elle y a cru. Les critiques ont été dithyrambiques, comme partout ailleurs dans le monde, et pourtant j'ai le sentiment que beaucoup trop de gens sont passés à coté. Lancez-vous, vous ne le regretterez pas ! Et un conseil : ouvrez l'oeil ! Le moindre détail est important ... 

16 juin 2008

[Bilan 2oo7-2oo8] Les Réussites

Pour terminer en beauté les bilans de la saison télévisuelle 2oo7-2oo8, parlons des réussites ! Et il y en a eu quelques unes, malgré la grêve et malgré le vieillissement d'un certain nombre de séries ...

lost_season_4_poster1. LOST dnesblog5starsqq3B

S'il y a bien une série qui se bonnifie avec le temps, comme le bon vin, c'est LOST ! La 1ère saison était très bonne, elle posait les bases de quelque chose qui s'annonçait grand et audacieux. Puis vint la saison 2 qui en rebuta plus d'un car jugée trop claustrophobique, trop bavarde, pas assez ceci, pas assez cela. J'en garde un bon souvenir personnellement même si j'admets retrospectivement que c'était la moins bonne, avec un certain nombre de couacs et d'épisodes ennuyeux. Puis il y a eu la saison 3 et ses six premiers épisodes qui en ont divisé plus d'un. Là encore, j'avais beaucoup aimé mais pas autant que ce qui a suivi. Tous les derniers épisodes de la saison sont grandioses. Quant à la saison 4, plus courte, elle remplit parfaitement sa mission : rassembler petit à petit les pièces du puzzle et nous donner enfin des réponses. Elle est la preuve que les scénaristes savent où ils vont depuis le début (même si bien sûr il y a une part d'improvisation), elle est extrêmement cohérente avec les saisons précédentes et même les épisodes entre eux se répondent admirablement bien. Certains personnages historiques sont un peu mis de coté afin d'en mettre d'autres plus en avant. On évite évidemment pas les erreurs, ou du moins ce qui ressemble à des erreurs, à commencer par la mort de Rousseau, une véritable déception. Le principe du flashforward est extrêmement bien utilisé même s'il montre parfois certaines limites (moins de suspense à propos de certains personnages). Le final est à la hauteur de la saison : énorme et relance l'intérêt, bien que ce ne soit pas vraiment nécessaire. Le seul véritable point faible de cette saison finalement, c'est que c'est l'antépénultième. Après LOST, le néant ... Toutes les reviews de la série sont à découvrir ICI.

dexter_season_2_poster12. Dexter dnesblog5starsqq3B

Dexter, c'est typiquement le genre de série qui brille par tant d'excellence qu'à coté aucune autre (à part LOST) ne semble faire le poids. Rien n'est laissé au hasard. Jamais. Tout est extrêment cohérent. La première saison était tellement bonne que l'on pouvait craindre une baisse de niveau pour la suite, eh bien pas du tout ! La saison 2 est aussi bonne que la première. La seule légère déception pourrait venir du season finale qui verse parfois dans la facilité et ne réussit pas toujours à suprendre, ou pas dans le bon sens en tous cas. Michael C.Hall est toujours formidable, les acteurs qui l'entourent sont tout aussi convaincants. L'atmosphère si particulière de la série reste intacte et la réalisation est impeccable. Difficile de lui trouver des défauts franchement. Le dernier épisode ressemble à un nouveau départ, un retour à zéro et en ça, il fait un peu peur. Que vont-ils bien pouvoir raconter dans la saison 3, sachant qu'au niveau de la psychologie de Dexter, tout semble avoir été dit, a priori. Vu la qualité des deux premières saisons, on peut être confiants je pense. Pour entrer dans l'univers du serial-killer le plus attachant qui soit, c'est par ICI

B000R7HRRA_01__SCLZZZZZZZ_3. Brothers & Sisters dnesblog4starsjj0B

Une série qui réussit à vous faire passer du rire aux larmes avec autant de dexterité ne peut qu'être une série d'exception. On s'était attaché à la famille Walker la saison passée, on s'y accroche cette saison encore avec toujours autant de plaisir. Alors bien sûr, on a parfois eu un peu peur du chemin que certaines storylines prenaient, notamment l'affaire Rebecca. Mais les scénaristes ont toujours su parfaitement retomber sur leurs pieds. Les acteurs sont toujours excellents et leur alchimie créve une fois de plus l'écran. Les personnages délaissés de la saison 1, à savoir Tommy et Julia, prennent en épaisseur tandis que Saul obtient enfin une histoire à lui. La politique prend toujours une place importante dans le show et fait écho avec l'actualité, à savoir la course pour la Maison Blanche. L'homosexualité est un thème plus présent que jamais, traité comme jamais il ne l'a été auparavant dans un soap grand public. Ca s'applaudit. Reste à espérer que la saison 3 soit à la hauteur, en gardant cet équilibre fragile entre comédie et drame. Tout sur l'année de la famille Walker ICI.

big_love_poster4. Big Love dnesblog4starsjj0B

Big Love est une série qui a beaucoup d'amour à revendre. C'est un peu le dernier joyau de HBO (en espérant que la saison à venir permette à la chaîne de retrouver de sa splendeur d'antan). Je regrette qu'elle soit finalement si peu connu, même par les sériphiles. Il est vrai que la saison 1 n'était pas parfaite. On peut même dire qu'elle était parfois ennuyeuse. Mais la saison 2 est un cran au-dessus et répare les erreurs précedemment commises : plus d'humour et de légéreté, plus de drame aussi, ça n'est pas incompatible. La qualité de l'écriture est toujours très élevée et les comédiens se surpassent. Chaque femme vit "son heure de gloire", sans que l'une empiéte sur le temps d'antenne de l'autre. Les ados, dont les histoires avaient été trop peu creusées en saison 1, sont également très présents. La plongée dans le camp mormon de Juniper Creek est toujours aussi passionnante. C'est de coté là que la série apporte plus qu'une autre, on touche presque au documentaire et on en apprend beaucoup sur les pratiques de ce peuple. Les affaires de Bill restent le point faible de la série même si cela a été beaucoup mieux géré cette saison. L'arrivée d'une quatrième femme dans la vie de Bill relance la série et laisse présager du meilleur pour la saison 3. Il faudra patienter au moins jusqu'à Janvier 2oo9 pour la découvrir. Il me tarde ... Pour vous frottez à la polygamie vous aussi, c'est ICI.

Il faut bien avouer que la saison a été globalement décevante avec des séries phares en baisse de régime (Desperate Housewives qui ne se reléve toujours pas, Grey's Anatomy qui régresse, Prison Break qui tombe plus bas que terre ...) Quelques nouveautés ont fait très bonne impression mais aucune n'a su s'imposer comme nouveau grand phénomène (quand on voit ce qu'est devenue Heroes, c'est peut-être pas plus mal pour elles) et puis évidemment la grève est venue tout pertuber en raccourcissant les saisons de quelques épisodes et en chamboulant les télespectateurs dont beaucoup ont préféré se tourner vers le câble et leurs enregistreurs numériques, plutôt que de regarder la télé live. Résultat, au niveau des audiences, ça n'a pas été la joie non plus. Reste à espérer que la saison 2oo8-2oo9 sera riche en bonnes nouveautés (et on va justement en parler sur le blog dans les jours prochains) et que les séries phares reléveront la tête ! 

Votre top à vous, il ressemblerait à quoi ?

15 juin 2008

Swingtown [1x o2]

swingbanld3PINKLove Will Find A Way

Audience : 7 ooo ooo.

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Bien que je désapprouve la diffusion de ce petit bijou en plein été, je dois reconnaître que c'est une petite fraîcheur qui sied bien à la saison estivale. C'est avec plaisir que l'on se replonge dans le Chicago des années 7o dans ce second épisode. Autant donner tout de suite son défaut principal : rien n'avance par rapport au pilot. Le couple Miller poursuit sa découverte du Chicago chic et branché en passant une soirée dans un night-club où les filles sont déguisées en lapin, avec leurs nouveaux amis, les Decker. Ils font également la rencontre d'un autre couple libertin, charmant au demeurant mais qui semble encore plus chauds que les Decker. D'ailleurs, Sylvia semble avoir taper dans l'oeil de Bruce. Le problème, c'est que lui et sa femme ont passé un pacte, au grand désespoir de Trina : plus d'échangisme ! Une fois pour tester, ok, mais pas deux. Pourtant, ça avait l'air de leur avoir plu. La preuve : Susan est rayonnante depuis lors. Un peu trop même. Je veux bien croire que ça l'ait libérée mais elle passe rapidement d'un extrême à l'autre. Au départ, elle était quand même assez coincée. Ce changement d'attitude n'est pas super crédible mais après tout, il faut bien avancer. On sent déjà poindre les problèmes : Susan va vouloir arrêter l'échangisme tandis que Bruce va vouloir continuer. Elle va accepter pour lui faire plaisir mais leur couple va en pâtir. Affaire à suivre ! C'est intéressant en tous cas et on ne le répétera jamais assez, c'est surprenant pour du CBS ! Au niveau des images, ça reste cependant très soft jusqu'ici.

Là où la série n'avance vraiment pas par rapport au premier épisode, c'est à propos des Thompson. Janet ne reconnaît plus sa meilleure amie dans ces nouvelles pratiques et décide de rompre tout contact. Malgré l'insistance de son mari et de celle de Susan, elle va camper sur ses positions. Quant à leurs nouveaux voisins, ils ne lui plaisent pas non plus. Le repas qu'elle organise pour eux se transforme en catastrophe. Bon, pour cet épisode, ça passe. Le personnage de Janet est très intéressant. Celui de Roger est trop lisse. Mais je me demande bien comment leur storyline peut avancer. J'imagine très mal Janet changer d'avis sur l'échangisme et une fois réconciliée avec les Miller, que va-t-il bien pouvoir se passer ? On va attendre et faire confiance aux scénaristes ...

Du coté des enfants et des ados, rien de nouveau se passe non plus. Aaron continue d'observer son étrange voisine et fait plus ample connaissance avec celle dont il va bien finir par tomber amoureux, Samantha. Cette petite me plaît bien. Elle est un peu sauvage, torturée, très garçonne. une relation à la Dawson et Joey est en train de se nouer et même si c'est plus ou moins déjà vu, j'apprécie le fait que Swingtown passe des adultes aux enfants avec une certaine dextérité. Pour le moment, le personnage de Rick reste en retrait, sa storyline est mise de coté. Quant à la grande fille Miller, elle est toujours sous le charme de son professeur et celui-ci lui rend bien, bien qu'il ait une copine. C'est marrant, Shana, avec sa passion pour la littérature, fait elle aussi penser à Joey Potter. Ou peut-être que c'est moi qui suis omnubilé ?

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// Bilan // Un copier-coller du premier épisode qui ne manque cependant pas de charme. L'ambiance des années 7o reste le point fort de la série et les personnages deviennent peu à peu attachants

12 juin 2008

Men In Trees [2x 19 Series Finale]

mitbancw8pinkTaking the Lead

Audience : 4 5oo ooo.

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Eh voilà. Premier décès du blog (ceux de Traveler et de Hidden Palms ne comptent pas !). Ma chère et tendre Men In Trees, ma petit chouchoute que je défends corps et âme depuis maintenant deux ans, est désormais terminée. Plus de magnifiques vues aériennes de l'Alaska, plus de Marin Frist pour nous donner des conseils sur l'amour (que l'on oublie aussitôt après les avoir entendus), finies les 42 minutes hebdomadaires de détente et de fraîcheur made in Elmo. Moi en faire un peu trop ? Oui, bien sûr, ce n'est qu'une série ! Oui, bien sûr, je m'en remettrais. N'empêche que cette série a joué un rôle primordial dans ma petite vie ces deux dernières années : elle m'a remontée le moral quand ça n'allait pas fort ! Elle m'a fait sourire quand j'avais juste envie de pleurer. Elle m'a même fait rire ! Chaque série apporte son petit quelque chose, Men In Trees apportait un peu de douceur dans ce monde de brutes. J'espère qu'un jour un intégrale sortira en DVD (en France) afin que je puisse la regarder de temps en temps, quand elle me manquera et que j'aurai besoin d'elle. Sex & The City joue déjà ce rôle mais Men In Trees pourrait la seconder. Vous ai-je déjà dit que la créatrice et scénariste de Men In Trees, Jenny Bicks, a travaillé 6 années durant sur Sex & The City ? Bon, e vais arrêter mon élogne funèbre là. Et ce dernier épisode alors ?

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Taking The Lead ressemble vaguement, très vaguement à un season finale. Jenny Bicks avait promis que deux fins avaient été tournées : une si la série continuait, une si la série s'arrêtait. Je serais bien curieux de voir l'autre fin parce que celle-ci reste quand même très basique. Avant d'en arriver là, on peut d'abord parler de Sam et Jane. Tout l'épisode est construit autour du thème du girl power puisque les femmes de la séries ont toute le point commun de ne pas se laisser faire et de prendre souvent l'ascendant sur les hommes de leurs vies. C'est le cas de Jane qui n'a de cesse de rappeler à Sam qu'il n'est qu'un pauvre éboueur tandis qu'elle gagne très bien sa vie. Au cours de leur road-trip très amusant à travers les Etats-Unis pour rejoindre l'Alaska, Jane fait une fixette sur la supposée pingrerie de son cher mari. Il faut dire que monsieur accumule les coupons de réduction afin de manger moins cher dans sa chaîne de resto préférée, la très distinguée Potatoville. C'est le royaume de la pomme de terre ! Tu peux les fourrer avec tout ce que tu veux ! Ca m'a donné bien faim cette histoire. Toujours est-il qu'en fait, Sam n'est pas pingre, il est juste économe. Son compte en banque est bien plein, ce qui va lui permettre d'offrir une grande et belle maison à son couple et ses futurs enfants. Du coup, Jane fond et comme toujours avec deux-là, c'est l'amour qui triomphe, au-delà des différences et des préjugés ! Ah, c'est beau !! Complêtement cucul mais beau. Je n'ai jamais caché mon amour pour le personnage de Jane, mon favori de la série avant même Marin. Elle va tout particulièrement me manquer avec son humour grinçant et ses petites lunettes. La concernant, on regrettera simplement sa mise à l'écart par rapport au reste des histoires, du fait de sa situation géographique. En même temps, retrouver New York de temps en temps était une bouffée d'air frais (aussi étrange que cela puisse paraître). 

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Dans ma review de l'épisode précédent, je vous ai fait part de ma crainte d'un final cousu de fil blanc, où Annie et Patrick se remettraient forcément ensemble in the end. Quelle ne fut pas ma surprise quand Annie repoussa pour la dernière fois Patrick après sa déclaration très émouvante ! Jusqu'au bout j'ai cru qu'elle changerait d'avis mais non, elle reste avec Irvin. Comme j'adore être supris, cette fin me convient tout à fait. Patrick reste seul, en même temps avec son nom de famille, Bachelor, il ne pouvait en être autrement. Je me doute que pas mal de fans du couple Annie/Patrick ont été déçus par cette issue innatendue mais bon, on ne peut pas contenter tout le monde et c'est culotté de décider de ne pas contenter la majorité ! Le numéro de danse Annie/Irvin était parfait. Je suppose que les acteurs ont travaillé dur pour obtenir ce résultat, chapeau !

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Si l'idée du talent show me laissait un peu perplexe au départ, j'avoue finalement que c'était une très bonne idée. C'était l'occasion de réunir tous les personnages (ou presque) ensemble une dernière fois, autour d'un événement sympathique, tout à fait dans l'esprit de la série. Ca change des éternels mariages et autres naissances qui ponctuent souvent les season/series finale des séries de ce type. Ce fut donc l'occasion de retrouver une Celia en pleine forme, ravie de devoir porter une robe courte et d'être pour une fois celle qui assiste Dick et non pas celle qui le dirige ! Leur couple a toujours permis des scènes très drôles, on n'y échappe pas dans cet épisode. Il en est de même pour Mai et Buzz, réconciliés depuis peu, qui entonne ensemble un Ain't No Mountain High Enough (titre judicieusement choisi) inaudible mais drôle. On connaît l'énergie communicative de Mai dans le domaine ! Encore un personnage qui va me manquer.

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Il y a deux autres couples qui se sont faits un peu plus discrets ces derniers temps mais dont il faut bien parler un peu, à commencer par Sara et son pasteur de copain, Eric. Le début de leur relation était intéressant puisque non-conventionnel (le pasteur et la catin), puis ça s'est ensuite enliser dans du guimauve sans grand intérêt. Le personnage de Sara était bien plus intéressant quand elle était pute. Puis sa relation d'amitié avec Marin a été du coup mise de coté. Dans cet épisode, les fantasmes de Sara pour son collègue médecin étaient drôles mais ça s'arrête là. On pouvait s'attendre à mieux avec l'introduction qui avait été faite du personnage. On bâcle tout ça vite fait bien fait à la fin de l'épisode avec une demande en mariage innatendue mais finalement pas du tout étonnante. En ce qui concerne Ben et Theresa, pas un mot sur son éventuelle grossesse dont il est question depuis un moment (ou alors j'ai raté quelque chose). Un peu dommage. Mais bon, il ne faut pas oublier que la série n'était pas sensée s'arrêter là, la saison aurait dû compter initialement 27 épisodes (les 5 gardés de la première saison et les 22 de la saison 2). La grève a encore fait des siennes et voilà. Même s'il y a une fin correcte, on sent bien que certaines storylines ne sont pas allées jusqu'au bout d'elles-même. A noter l'excellente prestation du trio Marin/Sara/Theresa on stage ! Elles étaient ravissantes et ça faisait plaisir de les voir réunies.

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J'ai gardé le principal pour la fin : Marin et Jack, le couple mythique de la série, les Dawson & Joey d'Alaska, les Meredith et Derek (en moins chiants) d'Elmo ! On pouvait bien sûr espérer mieux pour le dernier épisode qu'une vulgaire engueulade du fait que Marin gagne plus d'argent que monsieur et que c'est elle qui porte la culotte à la maison. Mais au fond, c'est tout à fait dans l'esprit de la série : relater un événement simple et anodin de la vie d'un couple auquel les teléspectateurs(trices) peuvent s'identifier facilement. Pas du grand art donc, pas de grande émotion non plus, mais quelque chose de sympa qui amène tranquillement la morale de l'épisode et donc de la série. En amour, les hommes et les femmes sont égaux. Il n'y a pas de chef. L'amour est une délicate danse où chacun a son rôle à jouer afin de tenir toujours en équilibre. L'amour n'est pas parfait, il exige de faire des concessions : mettre de coté ce qui nous agace chez l'autre et se concentrer sur ce qui nous plaît. Parce que de toute façon, l'Homme n'est pas fait pour vivre seul. Et c'est ainsi que les hommes perchés dans les arbres ont trouvé leur fruit.


// Bilan // Un series finale honnête, pas parfait mais très plaisant à suivre. Un Adieu à Elmo et ses habitants avec un petit pincement au coeur. On en vient même à pardonner certains défauts. Men In Trees n'est certainement pas une série ni orginale ni révolutionnaire. Elle rentre dans la catégorie des séries simples et touchantes qui vous séduit par sa fraîcheur et son charme si particulier. Toute la différence d'avec les autres séries romantiques du genre c'est qu'elle a su jouer avec l'humour à la perfection, elle a su rendre les personnages, des plus simples aux plus extravagants, très attachants, elle n'a jamais joué la prétentieuse, elle a fait son petit bonhomme de chemin tranquillement, avec son petit lot de fidèles. Peu de gens se souviendront d'elle, probablement, mais elle aura toujours une place spéciale dans mon coeur. Goddbye Elmo !   

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11 juin 2008

30 Rock [Saisons 1 & 2]

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Je répare mon erreur en parlant enfin de cette excellente sictom, 3o Rock, sur le blog ! 3o Rock, c'est le diminutif donné au célèbre immeuble du 3o Rockfeller Plaza où siège le network américain NBC. On peut aussi traduire le titre par "La trentaine, ça déménage" (Moui bon, je vous ai pondu ça vite fait). Tina Fey (la brunette sur l'image ci-dessus) a pendant longtemps été une figure emblèmatique de la mythique émission Saturday Night Live (SNL pour les intimes), où une star invitée se retrouve propulsée au sein d'une suite de sketchs souvent très drôles, et elle a quitté le programme il y a deux ans pour lancer sa propre sitcom. Elle a emmené avec elle, Tracy Morgan, autre star de l'émission. Les présentations étant faites, les choses sérieuses peuvent commencer !

Si vous vous êtes toujours demandé ce qui se passait dans les coulisses d'une émission de télévision alors 3o Rock va vous ravir ! Liz Lemon (Tina Fey) est la scénariste en chef d'une émission intitulée le Girlie Show avec en vedette une certaine Jenna (Jane Krakowski, Elaine dans Ally McBeal), actrice de seconde zone privée de neurones qui enchaîne les bides au cinéma. Le train-train des deux femmes va être bouleversé le jour où Jack Donaghy va devenir leur nouveau patron. Sa particularité ? Il est à la fois directeur des programmes de NBC (sur la côte Est) et directeur du département micro-ondes de General Electric ! Il va insister pour que Liz intégre au show Tracy Jordan, un acteur à l'égo surdimensionné qui fait caprices sur caprices. Si l'on ajoute à cela une équipe de scénaristes de bras cassés et un groom complêtement à la masse prénommé Kenneth, on obtient 3o Rock, la sitcom la plus déjantée du moment ! 

La sitcom brille d'abord par son impertinence. Elle ne se gêne pas pour multiplier les dialogues politiquement incorrects et il lui arrive même de se moquer de sa propre chaîne ! J'aime à dire que 30 Rock est également une sitcom pour sériphiles. En effet, elle cumule les réfèrences aux grandes sitcoms qui ont fait les heures de gloire de NBC il y a de ça quelques années. On peut citer en vrac Friends, Seinfeld, Will & Grace, Dingue de Toi, Frasier et bien d'autres. D'ailleurs, Jerry Seinfeld et David Schwimmer ont participé à la série en tant que guest stars, tout comme le politique écolo Al Gore. C'est un peu la sitcom ultime, chouchoute des critiques (et qui ne survit que grâce à eux puisque ses audiences sont très basses). Les acteurs sont formidables, mention spéciale à Alec Baldwin qui interpréte avec brio un Jack complêtement fêlé. Ses scènes avec Tina Fey sont toujours drôlissimes. Celle-ci apporte un aspect girlie à la sitcom avec tous ses problèmes pour trouver un mec et ses crises de boulimie à mourir de rire. Elle est très attachante, même quand un running-gag la présente comme raciste ! Mais mon chouchou à moi, celui qui me fait mourir de rire à chacune des ses apparitions, c'est Kenneth ! Il n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche, son expression suffit à provoquer les fous rires. Mais quand il ouvre la bouche, c'est encore meilleur ! Il mériterait presque son spin-off à lui tout seul, c'est dire ! Le gros point noir (pardon pour le jeu de mot involontaire), c'est ce cher Tracy Jordan. Il est terriblement agaçant, il parle fort, il est loin d'être drôle à chaque fois. Je pense que les producteurs l'ont compris puisqu'en saison 2, il est un peu plus discret, laissant place à d'autres personnages plus intéressants à mon sens, notamment la trop peu exploitée Jenna. Mais c'est vraiment le seul reproche que je ferais à la série. Bien sûr, tous les épisodes ne sont pas du même niveau. Certains sont un peu moins drôles que d'autres mains l'on passe en général un très bon moment.

3o Rock, c'est la sitcom ultime qui se moque de la télé, qui en use et en abuse et qui n'a peur de rien ! Irrévérancieuse et déjantée, elle est très bien écrite et offre à coup sûr 22 minutes de bonheur. La VF de Canal + est à éviter malheureusement.

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Ah ... Kenneth ... !

10 juin 2008

LOST [Bilan Saison 4]

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J'ai gardé le meilleur (à mon sens) pour la fin ! Il est temps de juger la saison 4 de LOST. A-t-elle correspondu à vos attentes ? Avez-vous eu les réponses que vous attendiez ? Vous êtes plutôt Jack ou plutôt Sawyer ? A vous de vous exprimer à travers les votes et les commentaires !

9 juin 2008

Saez [Varsovie-L'Alhambra-Paris]

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Avec God Blesse, son second album, un double, Saez avait déjà fait très fort. Le suivant, Debbie, était moins réussi, il est d'ailleurs passé innaperçu. Avec Varsovie-L'Alhambra-Paris, un triple album cette fois, Saez réalise une pièce magnifique, d'une beauté incroyable. Ce mec a un talent fou et tant pis s'il nous donne envie de nous défenestrer, nous jeter d'un pont ou nous droguer de médicaments jusqu'à ce que mort s'en suive ...

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Varsovie

"J'y peux rien, moi je n'ai que des larmes à leur dire" Saez va au devant des inévitables critiques qui lui reprocheront de proposer un album dépressif, dès le second titre de celui-ci, intitulé Ceux qui sont en laisse. Effectivement, cet album respire tout sauf la joie de vivre. Il semble très autobiographique, très personnel. Saez a vomi sur le papier toute sa souffrance et tous ses ressentiments. Mais contrairement à la phrase que je viens d'écrire, lui, il le fait avec une superbe plume, pleine de poésie. On pourrait le comparer à tous ces poétes maudits qui ont envahi la littérature. Je ne suis pas certain que la comparaison lui fera plaisir, je ne suis pas certain non plus qu'il lira ma critique de toute façon. Au fil de ses turpitudes, Saez voyage et regarde passer la vie. Dans Varsovie, qui est à la fois le titre du premier disque et le titre de la première chanson de ce premier disque, il renoue avec ses amours passés, à savoir le charme de l'Est. Déjà dans God Blesse, il avait écrit une magnifique chanson sur St Petersbourg. Ici, il décrit son arrivée à Varsovie, sa vision de la ville, des gens qui la peuple. C'est comme si nous y étions. Très descriptif et très beau. Il y a une véritable montée en puissance, plus l'émotion le (et nous) gagne. Précisons que ce titre, comme la plupart de l'album, est très dépouillé. Une simple guitare sèche et la voix étrange et belle de Saez. "Le jour se lève, sur la campagne (...)" Saez a quitté Paris pour oublier une déception amoureuse, visiblement très grande et très douloureuse. Il pense à elle, loin là-bas. Il part parfois dans des délires religieux ("Je suis le christ, juste un con planter là d'avoir trop aimer (...)"), la vodka aidant. Dans Que tout est noir, il tente une imitation plus que réussie de Barbara. Tant dans les textes que dans la voix. On assiste à une mise à nue de l'artiste qui ne cessera plus jusqu'à la fin du triple album. Dis-moi qui sont ces gens rappelle Brel. J'ai souvent penser que Saez était le nouveau Brel, cet album le confirme plus que jamais. Le rock adolescent a laissé place à la variété française haut-de-gamme. Ce premier disque est donc d'une tristesse qui fait froid dans le dos, suffit de lire les titres des chansons : Je suis perdu, Anéanti, On meurt de toi ... C'est beau mais c'est éprouvant. Et un peu long aussi.

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L'Alhambra

Après les pleines enneigées de Pologne, le chanteur poursuit son voyage initiatique dans le rouge de l'Espagne et passe par Grenade et son Alhambra. Il ne va pas vraiment mieux mais le noir et le gris ont laissé entrer un peu de couleurs. Il compose d'abord la Chanson pour mon enterrement et y parle un peu de son enfance, du catéchisme inutile, de sa peur du noir "Il y aura des fleurs dressées en cathédrale, et des robes en couleurs, non pitié pas de noir (...)" ... Saez a toujours eu des tendances suicidaires. J'veux m'en aller sur son premier album, J'veux qu'on baise sur ma tombe, comme ultime provocation sur God Blesse. Ce garçon est quand même drôlement dérangé. C'est pour cela qu'il est si attachant. Il nous offre avec Je cherche encore une magnifique mélodie qui ne nous quitte plus et il dépose discrétement un petit brin d'espoir. Après avoir imaginé sa mort, il renaît peu à peu et se dit que peut-être l'amour reviendra. Les bars du port fait penser dans son thème à Amsterdam, l'inspiration est impossible à nier. La première chanson de l'album dont le rythme est entraînant. On s'imagine bien l'écouter une nuit alcoolisée au bord de l'eau. A l'Alhambra, le discours politique prend place. Un constat amer sur la société, espagnole ou française peu importe. La chance des espagnols, c'est qu'ils ont le flamenco. Quand on perd son amour, on devient fou. On écrit de très belles choses aussi, surtout quand on a du talent. Puis on les chante et on les crie. Saez hausse le ton et la guitare se fait plus séche et plus agressive. Le moment d'évoquer la misogynie assumée du chanteur. Les filles, que dis-je, les femmes, en prennent pour leur grade sur cette chanson. Elles n'avaient qu'à pas le quitter, après tout. "Faut pas leur en vouloir ce ne sont que des filles, et que bien trop souvent elles oublient d'être gentilles (...) Les filles c'est comme la mer, ça dépend de la lune, ça va et ça revient s'écraser sur la dune". C'est si joliment dit qu'on aimerait lui pardonner mais à plusieurs reprises, il parle des femmes comme de vulgaires chiennes, manipulatrices et infidèles. Et je n'aime pas ça. L'abattoir, On s'endort sur les braises et Tango terminent ce second disque sur des mélodies envoûtantes, légérement hispanisantes. La douleur est toujours vive et on se demande si le bout du tunnel est encore loin ... "Je sais que je suis glauque avec mes chansons tristes, mais j'emmerde le monde et le monde me le rend bien, c'est un peu comme si nous étions quittes".

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Paris

Retour à la case départ, retour à Paris. Changement d'ambiance. Si la peine est toujours là, elle se fait plus modérée et laisse place à d'autres tourments. Le tourment d'une génération déçue, déchue. Il appelle à la rebellion dans Jeunesse lève-toi, premier single.  Comme il l'a souvent fait d'ailleurs (Fils de France, sa chanson post-premier tour des présidentielles de 2oo2, par exemple). "Puis ce que c'en est sonné la mort du politique, l'heure est aux rêves, aux utopiques, pour faire nos ADN un peu plus équitables, pour faire de la poussière un peu plus que du sable dans ce triste pays, tu sais un jour où l'autre il faudra tuer le père, faire entendre ta voix ! Jeunesse lève-toi !" Un discours qui mériterait d'être davantage entendu ... On n'a pas la thune évoque sur fond de musique entraînante une jeunesse sans le sou, qui dort dehors mais qui garde espoir. S'en aller complête ce tableau revendicateur, qui mêle habilement amour, politique et espoir. Saez reprend du poil de la bête. Ce dernier disque est plus urbain et plus enjoué. Plus commercial au final. Ce n'est pas pour rien qu'il est également vendu seul. Il fait du bien après les deux premiers disques et il permet de déposer les boîtes de médicaments, le revolver ou le couteau, on ne se suicidera pas aujourd'hui. Les instruments sont plus nombreux même si la guitare domine toujours. Le cavalier sans tête fait penser à du Raphaël réussi (sachant que Raphaël s'est toujours pas mal inspiré de Saez !) et Des marées d'écume ressemble à du Goldmann classique. Putains vous m'aurez plu indique le retour de la misogynie latente : "Je commence à croire que les hommes qui ont pris d'autres hommes pour amour ont règlé la question, après tout dis-moi qu'est-ce qu'elles ont de plus que nous, si ce n'est cette force qui fait qu'elles vous oublient, cette horreur au fond d'elles (...) Je ne cautionne pas du tout, m'enfin ... Saez insére une intro en fin d'album, puis nous indique que Toi, tu dis que t'es bien sans moi, un petit bijou. En fin de compte, ça ne va toujours pas mieux.

Ce tryptique musical est renversant de beauté, il s'écoute en solitaire, dans le calme le plus complet, il se savoure. Saez offre un nu intégral, dont il est l'auteur unique de A à Z. Despéré, il nous touche au plus profond avec ses mots et sa poésie. Le témoignage d'un homme "à l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux". Peut-être mon album préféré tant il m'a touché et me touche encore, tant il me hante.


On a pas la thune

On s'endort sur les braises

Toi tu dis que t'es bien sans moi

Tous les textes des chansons de l'album sont disponibles gratuitement sur ce lien : http://www.jemarchenu.com . Je vous encourage vivement à y jeter un oeil si vous aimez les mots.

8 juin 2008

[Bilan 2oo7-2oo8] Les Déceptions

Après les meilleures nouveautés de la saison, voyons voir quelles séries m'ont déçu cette année ... A vous de me dire si vous êtes d'accord ou non en commentaires !

prison_break_ver4_poster1. Prison Break dnesblog2starslc1B

Peut-on vraiment parler de déception compte-tenu du fait que l'on se doutait, avant même qu'elle ne commence, que cette saison 3 serait la saison de trop ? En tous cas, de toutes les séries que j'ai suivi cette année, c'est celle devant laquelle je me suis le plus ennuyé ! La première saison était excellente. Bien sûr, les ficelles étaient déjà grosses mais grâce à cet atmosphère carcéral si bien rendu et ce suspense à la 24, on pouvait les pardonner. La saison 2 m'avait déjà déçu, trop de cliffhangers artificiels et de facilités scénaristisques, sans parler des expressions monolithiques des deux acteurs principaux. Mais il y avait encore du bon, on restait pris par l'action et les divers retournements de situation entretenaient l'intérêt. La saison 3 aurait pû être bonne, d'ailleurs les premiers épisodes étaient pas mal. La prison de Sona était un décor intéressant, qui pouvait apporter plein de bonnes choses. Mais très vite, on a assisté à un remake de la saison 1 en mille fois moins bien fichu. Ce qui se passait à l'extérieur de la prison pour Lincoln était sans grand intérêt. Beaucoup de scènes inutiles. Si on ajoute à ça des acteurs de moins en moins convaincants, certains personnages devenus de véritables boulets, des retournements de situation attendus et un suspense moins bien entretenu, on se retrouve avec une série sans saveur qui verse régulièrement dans le ridicule. Il n'y a plus rien pour cacher les facilités scénaristiques maintenant. On ne parlera pas du Jump The Shark avec la mort de Sara (même pas vraie !) qui a fait plonger les audiences dans les abîmes. La saison 4 part sur de très mauvaises bases et je crois que l'on peut dire que cette fois, PB vit ses derniers instants (sous respirateur artificiel). C'est triste de voir une série avec un si grand potentiel mourir ainsi.

poster2. Nip/Tuck dnesblog3starsmq2B

Ca fait bien longtemps que j'ai fait mon deuil de Nip/Tuck, le vrai, celui des deux premières saisons : audacieux, intelligent et provoc'. Il ne reste plus que la provoc' maintenant ! La saison 3 avec le découpeur, tant décriée, ne m'avait pas déplu. La saison 4, avec du recul, était pas si mal. Pas mal de bonnes idées (le trafic de reins, une certaine évolution chez le personnage de Christian ...) jusqu'au final très bon, sauf sur les dernières minutes. Elles remettaient tout à plat, gâchant tout ce qui avait été construit pendant la saison. Le départ à Los Angeles aurait pû être une excellente chose si on n'avait pas l'impression que la série se passait toujours à Miami. Bien sûr, on s'est un peu servi d'Hollywood dans les storylines mais le meilleur de la saison n'est vraiment pas venu de là. La saison 5 a été extrêmement inégale. De bons voire très bons épisodes, entrecoupés d'épisodes franchement mauvais, à commencer par celui qui était censé parioder la télé-réalité et qui n'avait ni queue ni tête. Certains personnages sont en fin de vie, Julia notamment. On ne sait strictement plus quoi raconter sur elle. On la fait devenir lesbienne et on a autant de mal à y croire que tous ceux qui l'entoure. Cela aura au moins servi à amener le personnage d'Eden, excellente dans son genre (celui de la petite pute perverse). Nip/Tuck est devenue un pure guilty-pleasure qui ne vit que de surrenchère dans la provocation. Je regretterais toujours l'intelligence des débuts ... A noter qu'en raison de la grève, la saison 5 a été interrompue en plein milieu de sa diffusion. Les tournages ont repris récemment pour une diffusion pas avant Janvier 2oo9 ! Peut-être que la fin de la saison permettra de relever la barre !

desperate_housewives_saison_413. Desperate Housewives dnesblog3starsmq2B

On en a déjà parlé sur le blog, je vais donc être bref : une bonne première moitié de saison, puis la tornade en point d'orgue. Après, du beaucoup moins bon. Finalement, c'est à peu près le même schéma que la saison 3 ! De bons épisodes avant Bang puis du franchement mauvais. Entre le personnage que je ne peux plus voir en peinture (Gaby pour ne pas la nommer) et ceux qui patinent (Bree en tête), pas évident de se sentir intéressé par ce qui arrive à Wisteria Lane. Heureusement, l'arrivée de Katherine a permis de bousculer un peu l'ordre établi. Dommage que son mystère fil-rouge perde en saveur au fil de la saison. Le bond de 5 ans prévu pour la saison 5 va être décisif : ça passe ou ça casse ...

howmotherpromo01lq34. How I Met Your Mother dnesblog3starsmq2B

Ne vous méprenez pas, j'adore toujours autant How I Met Your Mother ! Seulement, il faut bien avouer que cette saison 3 a été un peu laborieuse, en demi-teinte. Il y a eu d'excellents épisodes (Slapsgiving, Sandcastles in the sun ...) et une tripotée d'épisodes aussi vite vus qu'oubliés. On passera sous silence les apparitions d'Enrique Iglesias en début de saison, rarement vu quelqu'un jouer aussi mal. On peut parler par contre de Britney Spears qui s'en est très bien sortie ainsi que de Sarah Chalke, alias Stella, la peut-être future Mme Ted Mosby. Du coté des personnages historiques, Ted est toujours aussi drôle et les producteurs l'ont bien compris puisqu'il a été particulièrement mis en avant, voire même un peu trop, laissant peu de place aux autres pour briller. Ted s'en est bien sorti, encore heureux, c'est le héros principal ! Lily, Marshall et Robin ne peuvent malheureusement pas en dire autant. Non seulement on les a peu vu mais on leur doit aussi les moins bons épisodes. A coté de ça, j'ai encore bien ri devant la série cette saison et elle reste une des meilleures sictoms actuelle ! Espérons juste une saison 4 plus enthousiasmante encore.

A vous les studios !

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