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Des News En Séries, Le Blog
7 août 2010

Hung [2x 05]

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"A Man, A Plan" Or "Thank You Jimmy Carter" // 2 43o ooo tlsp.

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  Je vous ai déjà dis que je trouvais que Thomas Jane ressemblait comme deux gouttes d'eau à Rocco Siffredi sur le dernier plan du générique de Hung ? J'y pense chaque semaine et il fallait que ça sorte ! L'épisode maintenant. On en est pile à la moitié de la saison (10 épisodes franchement, si c'est pas du foutage de gueule !) et la série est dans le creux de la vague. Je n'ai pas détesté cet épisode qui avait ses bons moments mais je l'ai trouvé très mollasson comparé au précédent notamment, et frustrant. J'attendais vraiment que Ray puisse s'attaquer comme il se doit à la vieille peau, assez touchante par ailleurs, puisque c'est une intrigue qui traîne depuis le Season Premiere, et je j'aime pas du tout le revirement de situation choisi par les scénaristes. Pourquoi vouloir tout à coup mettre en lumière ce personnage ultra-secondaire et inintéressant qu'est Mike ? Dans le fond, lui aussi il est touchant, mais comment dire qu'en s'en fout, tout simplement ? Et puis l'enchaînement des événements est mal écrit, absolument pas crédible. Je sais bien que Ray n'est pas très malin mais de là à envoyer son pote Mike à sa place pour ce date... Je pensais que la "White Whale" s'en offusquerait et pas du tout finalement. C'est vrai que c'était surprenant. Mais je n'adhère pas ! Et si le but était juste de nous faire frissonner au sujet du secret de Ray qui aurait pu être découvert, c'est raté ! Non vraiment, je suis très déçu. En plus, on nous a privé de Lenore, qui n'est quasiment pas apparue, et on n'a pas eu droit ni à du grand Ray ni à du grand Tanya. Le passage face à "Horny Patty" était pas mal mais sinon...

   La partie sur les enfants et plus précisément Damon était plus convaincante. Encore que. Disons que j'aime le thème traité parce qu'il sort complètement de l'ordinaire, qu'il touche aux tabous, mais dans l'exécution, c'est un peu raté. Faute de temps probablement, on n'entre pas au fond des choses et c'est vraiment dommage. Que Damon soit quasiment amoureux de sa propre soeur jumelle, c'est assez fou comme ça. Pourquoi vouloir traiter cela en partie sur le ton de l'humour ? Les délires de Damon qui a pris de la drogue sans le vouloir étaient vraiment de trop étant donné que ce n'était pas drôle et que ça devenait même lourd sur la fin. Par contre, la lecture du poème était un moment très réussi parce qu'aussi gênant pour nous téléspectateurs que pour Darby. Etant donné qu'elle n'est pas du tout réceptive (et on la comprend) je ne vois pas trop où cette intrigue peut nous mener... Sinon, le passage Jessica/Ronnie dans le lit conjugal (puis en dehors) était plutôt amusant. Ronnie confirme qu'il est un bon ressort comique. On ne l'aurait pas cru ! 

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// Bilan // Les scénaristes de Hung donnent parfois l'impression d'être des débutants, comme si c'était leur première série. Ils commettent des erreurs bien regrettables, pourtant faciles à éviter, et ils ont en même temps entre les mains une belle matière, de bonnes idées et une envie indéniable de bien faire. Je préconise donc l'indulgence.   

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30 août 2010

Weeds [6x 02]

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Felling And Swamping // 1 o4o ooo tlsp.

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   Aujourd'hui, les scénaristes de Weeds, Jenji Kohan en tête, peuvent bien faire ce qu'ils veulent : on leur pardonne tout. La série a atteint un tel niveau d'improbabilité que plus rien ne nous choque vraiment. Ca pourrait être problématique mais pas tellement puisque l'écriture des dialogues est toujours le gros point fort, associé au talent des acteurs. Le Season Premiere était de bonne facture et ce deuxième épisode l'est tout autant. La série se ré-invente sous nos yeux et de manière un peu plus crédible que lors de la saison 3. Tout va évidemment très vite et la chance, si l'on peut dire, est une fois de plus du coté des Botwin Newman ! Dans un grand moment d'inspiration, c'est ainsi qu'Andy a choisi de renommer la famille. Il devient Randy, Nancy Nathalie (à la française s'il vous plaît, avec le bel accent de Mary-Louise Parker), Shane devient Shawn et Silas... Mike ! Avec une facilité déconcertante, tout le monde obtient de nouveaux papier d'identité et de nouveaux permis de conduire et c'est parti pour une nouvelle vie. L'option Canada me plaisait bien, mais les blagues sur la prononciation des mots américains à la canadienne nous auraient vite gavé. L'Alaska ? J'aurais adoré ! Je suis fan de cet état. Je veux y finir mes jours et y mourir paisiblement. Bon, c'eut été un peu extrême comme changement de décor mais nettement plus dépaysant ! Ce sera finalement Seattle et sa pluie. C'est autre chose que la Californie et le Mexique mais je suis sûr que ça aura son charme aussi. L'ambiance sera peut-être plus tournée vers la nostalgie, la saison sera peut-être plus dépressive... Ma foi, pourquoi pas ?

   L'épisode est truffé de moments amusants qu'il serait inutile de retranscrire mais je tiens quand même à mentionner la leçon de morale de Nancy à l'encontre de Shane que l'on attendait plus ! Elle s'est complètement foirée, sans surprise. Elle n'est tellement pas légitime. Elle ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs. La petite tape dans les fesses pour finir, c'était ridicule. Eh bien malgré tout ça, je reste fana de Nancy. Enfin Nathalie. Tant qu'elle enlève sa perruque grunge... Moi qui suis par contre moins fan de Silas habituellement, il m'a agréablement surpris. C'est un peu le boulet dans l'histoire mais pas parce qu'il est collant ou idiot (quoique des fois, il est pas très malin). Non, c'est parce que c'est le plus sensé de tous ! Il l'a bien prouvé dans cet épisode mais il choisit de suivre sa famille malgré tout. Jolie scène quand il a les larmes aux yeux, prêt à les abandonner. Hunter Parrish a grandit sous nos yeux et il est devenu bon. Et beau. Deux épisodes et il n'a pas encore enlevé sa chemise. Ca ne tourne pas rond ! Andy : rien à redire. Sans Audrey, il redevient celui que l'on adore. Et puis il y a le cas Shane. Il est super énervant, son jemenfoutisme est particulièrement agaçant, mais c'est le personnage qui a le plus évolué depuis le début. Et quelle évolution ! Sinon, la menace Esteban en fin d'épisode : mouais. Y'avait sans doute mieux pour terminer l'épisode. On se doute bien qu'il est à la recherche de Nancy ! Toujours pas de Doug. Et il ne me manque pas. Isobel et Celia en revanche...

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// Bilan // Weeds se ré-invente et ré-invente ses personnages au cours d'un road-trip amusant, parfois émouvant, qui inaugure de bonnes choses pour la suite. La saison 6 ne sera a priori pas la saison de trop...

11 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Second Rôle Masculin dans une Comédie

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Sincèrement, j'ai failli être déraisonnable et proposer les 4 acteurs masculins principaux de Modern Family parmi les nommés. Cela aurait été mérité, sans aucun doute, mais ça aurait splité les votes de telle manière qu'aucun d'entre eux n'aurait pu gagner. Alors mes excuses à Jesse Tyler Ferguson et Ed O'Neil. Maybe Next Year !

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Dans la catégorie "Meilleur Second Rôle Masculin dans une Comédie" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Aziz Ansari (Parks And Recreation), Ty Burrell (Modern Family), Jack McBrayer (30 Rock), Danny Pudi (Community), Eric Stonestreet (Modern Family) et Rainn Wilson (The Office).   

Ils auraient pu être nommés eux-aussi : Jesse Tyler Ferguson (Modern Family), Ed O'Neil (Modern Family), Justin Kirk (Weeds), Nick Offerman (Parks And Recreation), Chevy Chase (Community), John Corbett (United States Of Tara), Zach Galifianakis (Bored To Death), Ted Danson (Bored To Death), Peter Facinelli (Nurse Jackie) ...

Ils ne méritaient pas d'être nommés : Tracy Morgan (30 Rock)...

1 septembre 2010

[DNES Awards 2009/2010] Le Palmarès - Partie 1

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Votre Meilleure Nouveauté de la saison est... MODERN FAMILY (25%)

Vampire Diaries (24%) - Glee (20%) - The Good Wife (15%) - Parenthood (10%) - Life Unexpected (6%).

Mon Choix : The Good Wife.

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Votre Révélation Masculine de la saison est... ALEXANDER SKARSGARD (46%)

Chris Colfer (20%) - Matt Czuchry (12%) - Matthew Bomer (9%) - Matthew Morrison (8%) - Dax Shephard (5%)

Mon choix : Matt Czuchry.

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Votre Révélation Féminine de la saison est... KATIE CASSIDY (29%)

Deborah Ann Woll (21%) - Lea Michele (20%) - Archie Panjabi (16%) - Britanny Robertson (10%) - Christine Woods (4%)

Mon choix : Katie Cassidy

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Votre Série Francophone de la saison est... KAAMELOTT (32%)

Les Bleus (27%) - Pigalle, La Nuit (13%) - Engrenages (12%) - Braquo (9%) - Les Invincibles (7%)

Mon choix : Pigalle, La Nuit.

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Votre Série Britannique de la saison est... SKINS (47%)

Misfits (20%) - Doctor Who (15%) - Torchwood (9%) - Survivors (7%) - Being Human (2%)

Mon choix : Skins.

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Votre Second Rôle Masculin dans un Drama est... TERRY O'QUINN (36%)

John Lithgow (30%) - Dean Norris (14%) - Alan Cumming (10%) - Zeljko Ivanek (6%) - Martin Short (4%)

Mon choix : Terry O'Quinn.

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Votre Second Rôle Féminin dans un Drama est... ELIZABETH MITCHELL (40%)

Anna Gunn (16%) - Rose Byrne (14%) - Christina Hendricks (12%) - Mae Whitman (10%) - Christine Baranski (8%)

Mon choix : Elizabeth Mitchell.

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Votre Second Rôle Masculin dans une Comédie est... TY BURRELL (32%)

Danny Pudi (24%) - Eric Stonestreet (23%) - Jack McBrayer (11%) - Rainn Wilson (8%) - Aziz Ansari (2%)

Mon choix : Ty Burrell.

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Votre Second Rôle Féminin dans une Comédie est... SOFIA VERGARA (30%)

Rosemarie DeWitt (25%) - Portia De Rossi (15%) - Busy Phillips (13%) - Jane Krakowski (10%) - Merritt Wever (7%)

Mon choix : Rosemarie DeWitt.

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Si l'on résume : 3 prix pour MODERN FAMILY, 2 prix pour LOST et 1 prix pour TRUE BLOOD.

Rendez-vous Dimanche pour la suite et la fin du palmarès.

15 septembre 2010

Weeds [6x 04]

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Bliss // 96o ooo tlsp.

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   Après trois bons épisodes, pas étonnant que le quatrième ne soit pas à la hauteur. C'est Weeds. Une des séries les plus inconstantes qui soit d'un épisode à l'autre. Le retour de Doug était annonciateur d'une baisse de niveau et ça n'a pas raté. Ca fait longtemps qu'il ne me fait plus rire et j'ai prié très fort pour qu'il se fasse enfin zigouiller par Ignacio et Cesar. Je savais bien que c'était peine perdue. Leur virée aurait pu être amusante. J'aime bien les deux Mexicains. Mais toutes les blagues sont tombées à plat, même celle sur Betty White ! A la limite, la dernière scène est la plus réussie -celle où ils tirent sur le clochard- mais ça reste bof bof. J'ose espérer que les scénaristes n'ont pas prévu de faire traîner les retrouvailles avec les Botwin trop longtemps. Sinon, on est mal partis.

   Tous les personnages étaient chacun dans leur coin, avec leur(s) guest-star(s) à eux. Ca fait donc beaucoup trop de nouveaux personnages d'un coup. Personne n'est utilisé comme il le devrait et je pense surtout à Linda Hamilton qui n'a vraiment pas grand chose à dire et à faire au final. Je ne peux même pas dire si j'aime son personnage ou non. Il ne peut que laisser indifférent tant il manque de développement. Mary-Louise Parker prend toute la place, ce qui est un peu normal dans le fond. C'est elle l'héroïne après tout. Ses pérégrinations dans cet épisode n'étaient pas passionnantes. Le cliffhanger, ma foi, se sent venir mais a le mérite d'exister. Hâte de voir comment Nancy et Andy vont s'en sortir. Parce qu'ils vont s'en sortir et certainement de manière cocasse, comme d'hab'. Justin Kirk tient drôlement bien tête à Peter Stormare mais là encore, ce n'est pas totalement satisfaisant. Un peu paresseux en fait. Un peu facile. No comment sur le confit de canard qui a une drôle de tête chez les américains. Ca devient de drôles de boulettes. Shane fréquente quant à lui Jessica St Clair et sa nouvelle bande de copines. J'aime bien l'actrice (même si elle enchaîne les daubes) mais elle n'a pas eu grand chose à faire elle non plus. Tout juste une grimace ou deux, un truc qu'elle maîtrise bien, c'est vrai. Et puis Silas... ben il a enlevé son t-shirt bien-sûr. Et le bas aussi. Mais le réalisateur a voulu la jouer pudique. Dommage. On a connu Weeds plus olé-olé. Son idée de fréquenter l'université pour se divertir me plaît bien. Ca peut offrir quelques bons trucs à l'occasion.   

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// Bilan // Qu'un épisode de Weeds ne raconte rien, c'est habituel et pas nécessairement problématique, mais si c'est fait sans humour, sans efficacité et sans dialogues léchés, je ne vois plus tellement l'intérêt. N'empêche que Weeds cette année, c'est mieux. Et c'est déjà bien. 


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19 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 1- The Event

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What About ?

En enquêtant sur la disparition mystérieuse de sa fiancée, Sean Walker, un homme ordinaire, se retrouve au beau milieu d'une conspiration qui implique le nouveau Président des Etats-Unis, Elias Martinez, Sophia Maguire, à la tête d'un groupe de détenus, et le père de Leila, la bien-aimée disparue de Sean. Les destins de ces protagonistes vont être amenés à se télescoper, tous embarqués dans un complot de grande envergure qui pourrait bien bouleverser le sort de l'humanité.

So What ?

Je vais faire relativement court au sujet de The Event pour la simple et bonne raison que dans environ 48 heures, j'aurai vu le pilote comme beaucoup d'entre vous. En fervent admirateur de séries ultra-feuilletonnantes, originales et complexes (oui oui, Lost me manque déjà terriblement), je ne pouvais que fonder beaucoup d'espoir en cette nouveauté ambitieuse. Elle a de très grandes chances de se planter : parce qu'elle est sur NBC, parce que les téléspectateurs américains nous ont prouvé par exemple avec FlashForward que ce n'était pas le genre de séries qu'ils préféraient et parce que les attentes sont énormes. Mais j'ai la foi. J'espère que je ne serai pas le seul. Alors pour Jason Ritter, pour Laura Innes, pour Zeljko Ivanek, pour le bien du monde de la télévision, pour la survie de NBC, je croise les doigts très très forts pour ne pas être déçu et pour que The Event devienne vraiment l'événement de cette rentrée ! On en reparle très vite...

// Bonus //


Récapitulatif du Top :

1- The Event

2- Lone Star

3- The Walking Dead

4- Undercovers

5- Falling Skies

6- Off The Map

7- Shameless

8- Harry's Law

9- Game Of Thrones

10- Luck / The Miraculous Year

11- The Kennedys

12- Hawaii Five-O

6 septembre 2010

Weeds [6x 03]

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A Yippity Sippity // 1 o2o ooo tlsp.

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   Le fait que Weeds porte mal son nom depuis quelques temps ne m'a jamais vraiment dérangé. Au contraire même, il me semblait qu'on avait fait le tour du trafic de drogues à l'artisanal façon Bowtin. Alors le fait de relancer les affaires dans cet épisode m'inspire plus de craintes qu'autre chose. Et les scènes les moins réussies étaient bien celles qui concernaient le trafic douteux du personnage incarné par Linda Hamilton. Mais les présentations ont été plus que sommaires, difficile de dire s'il y a là un potentiel. Non, le plus sympathique, c'est la nouvelle vie de nos héros qui tentent leur chance dans un hôtel chic de Seattle. Ils voulaient devenir chef, barman et manager (ce qui n'équivaut pas non plus à de grandes ambitions), et ils se retrouvent à faire la plonge, la lecture en slip à un vieux porc érudit et le ménage. Nancy/Nathalie a été particulièrement gâtée avec un gros monsieur tout nu menotté, nageant dans sa pisse ou celle de sa pute. La grande classe façon Weeds ! Et je dois dire que ça m'avait manqué. Combien de séries peuvent se permettre ça sans faire de vagues ?

   Je me languissais la semaine dernière et m'étonnais même que Hunter Parrish n'ait pas encore enlevé le haut mais ça y est, c'est fait. Et il n'a pas pris un poil de graisse depuis l'année dernière. J'ignore si cette intrigue va poursuivre mais si c'est le cas, on devrait pouvoir encore se rincer l'oeil une fois ou deux. Toujours bon à prendre ! La partie consacrée à Andy/Randy n'était pas la plus réussie, pas la plus drôle, mais l'arrivée de Peter Stormare dans la série apportera sans doute quelque chose de sympa. Bon et puis les quatre minutes de drague entre Nancy et un inconnu m'ont bien fait rire, surtout vu la finalité. J'adore quand Mary-Louise Parker parle français. Je me demande quand même à quel moment Nancy s'instruit. Parce qu'à part boire ses latte et faire la conne... Shane qui se transforme en voleur de roulettes de poussettes, c'est aussi pathétique que ça en a l'air mais dans la plus pure tradition de la série. Donc j'adhère complètement. il faut bien l'occuper le petit. En attendant son prochain vrai coup d'éclat je suppose ! Le cliff' avec le retour de Doug. Euh... Mouais. Pas intéressé. Lui ne ne manque pas, contrairement à Celia (et Isobel !).   

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// Bilan // Weeds retrouve un schéma plus classique, qui ravira les fans de la première heure, tout en gardant la touche de fraîcheur propre à ce début de saison convaincant.

8 septembre 2010

True Blood [Saison 2]

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   Certains d'entre vous ont des comptes à me rendre. Vous m'aviez assuré que la saison 2 de True Blood, c'était un grand feu d'artifices bien plus explosif que la saison 1. Je vous ai fait confiance et le constat est terrible : soit vous m'avez menti, soit on ne va pas être d'accord ! Il est vrai qu'il n'y a pas eu un seul épisode qui m'a plongé dans un sommeil profond. Il y a du mieux donc. Et il est vrai aussi que les scénaristes vont plus loin dans leurs délires, les assument davantage, ce qui rend certaines scènes particulièrement jouissives et surprenantes. Mais la saison a quand même mis du temps à démarrer et s'est montrée un peu trop répétitive à mon goût. Les orgies, j'ai rien contre hein. Mais à chaque épisode, ça devient lassant. Et c'est tellement pas excitant en plus... Cela dit, j'ai bizarrement eu l'impression qu'il y avait eu moins de sexe en saison 2 qu'en saison 1. Moins de sexe à deux en tous cas. Je me souviens de la partie de jambe en l'air en début de saison où Anna Paquin ne cache pas grand chose de son anatomie. Je me souviens aussi des fesses de Mehcad Brooks vaillantes et généreuses. Mais c'est à peu près tout ! Pas que ça me dérange mais je ne m'attendais pas à ça. On me l'a survendue cette saison 2...

   Je fondais beaucoup d'espoir en Lafayette et j'ai été drôlement déçu par son évolution. Cela dit, c'est un des rares qui évoluent. Dommage que ce soit dans le mauvais sens. J'aurais aimé que les scénaristes osent le transformer en vampires. Même sans aller jusque là, l'utiliser un peu mieux. Son enlévement n'aura servi à rien, à part le rendre peureuse. Bof quoi. Cela dit, l'entreprise de destruction de Tara est encore pire. C'était mon personnage préféré en saison 1 mais elle s'est complètement faite bouffer par Michelle Forbes, dans tous les sens du terme d'ailleurs. Maryann était un personnage extraordinaire et a offert le meilleur de la saison. J'imagine d'ailleurs mal la suite sans elle. Il manquera forcément quelque chose. La perversité majestueuse du personnage a  été parfaitement retranscrite par l'actrice. Au passage, je trouve qu'elle ressemble énormément à Kim Cattrall, mais en brune. J'ai hâte de la retrouver ailleurs (en l'occurence dans The Killing sur AMC). Les scénaristes ont très bien géré les révélations sur qui ou quoi elle était vraiment. Je retiens en particulier cet épisode où Tara et Eggs se retrouvent à manger le coeur de Daphne. C'était génial ! Les voir possédés ainsi... Cela dit, ils n'étaient intéressants que possédés. Et puis au sujet de Mehcad Brooks, il a un corps parfait, là-dessus il n'y a rien à dire mais son jeu alors... Dieu qu'il est mauvais ! Il ferait presque passer Ryan Kwanten pour le nouveau George Clooney ! Pour le coup, j'envisage avec sérénité la suite de la série sans lui. Et puis ça devrait être intéressant pour l'évolution de Tara. Malheureusement, c'était une des rares à transmettre une véritable émotion dans cette série et ce n'est plus le cas. Il est temps que cela change !

   Pardonnez-moi mais Bill et Sookie ne me transmettent aucune émotion. Sookie passe son temps à pleurnicher mais j'avoue que ça ne me dérange pas plus que ça. Elle ne m'agace pas. Mais elle ne me touche pas non plus. Et je ne sais pas si tout le monde a ressenti la même chose que moi mais je n'ai qu'une envie : qu'elle saute sur Eric, et pas seulement dans ses rêves ! Je veux qu'elle faute bon sang ! Je commence d'ailleurs un peu à comprendre ce que tout le monde peut trouver à Alexander Skarsgard. C'est vrai qu'il a beaucoup de charme. C'est peut-être même le seul vampire de toute l'histoire des séries de vampires qui me plaît un tant soit peu. Mais de là à en faire tant de foin, je ne comprends pas ! On n'a pas beaucoup vu sa pote du Fangtasia d'ailleurs. C'est dommage. Par contre, la serveuse me fait hurler de rire à chacune de ses apparitions. Je l'aurais bien vu interprétée par Kristin Chenoweth d'ailleurs. Bref. Le seul moment qui m'a ému de la saison, je le dois à Eric et surtout Godric. Vous savez, au moment de sa mort. C'était vraiment beau malgré les effets-spéciaux bien nazes. Mais quelle douleur pour en arriver là... J'ai tout simplement détesté les histoires du "Fellowship of the sun". Ca m'a vraiment ennuyé au début. C'est devenu plus intéressant par la suite, notamment quand la pétasse/blondasse a commencé à débloquer mais tout de même. J'ai eu du mal. Puis j'espérais un peu plus de fond au sujet des sectes. De manière générale, je rapproche d'ailleurs à True Blood de trop rester en surface à force de vouloir divertir. Je m'attendais à mieux de la part d'Alan Ball.

   En revanche, je dois reconnaître que j'ai appris à aimer Sam. Il est plus intéressant qu'au début. Il y a toujours des moments où j'ai gravement envie de le secouer mais globalement, beau travail. Dommage que le rapprochement avec sa famille se fasse si tard, même si c'est logique compte-tenu des événements. J'espère que la saison 3 traitera correctement cette intrigue. Sinon, je suis fan de Jessica ! Je trouve Deborah Ann Woll géniale dans ce rôle et particulièrement touchante. Je pense notamment au (grand) moment où Sookie la conduit chez ses parents. Et puis j'aime bien sa relation avec Hoyt. L'idée de cette virginité éternelle, notamment. La mère de Hoyt m'a bien fait délirer aussi. Comme quoi, quand j'y repense, il y avait plein de bonnes choses. Je n'ai pas aimé les flashbacks sur le passé de Bill, même s'ils étaient nécessaires. J'ai toujours beaucoup de mal avec ce personnage et la laideur de l'acteur n'aide pas. Enfin voilà, j'ai fait le tour des personnages. Il y en a trop qui m'indifférent pour que je me sente réellement impliqué.      

   Cette deuxième saison de True Blood, orgiaque, ne peut pas laisser indifférent. Je la vois comme une oeuvre d'art. Et comme pour toute oeuvre d'art, certains téléspectateurs y resteront hermétiques. D'autres, comme moi, resteront sceptiques : charmés mais pas emportés. Et puis d'autres en tomberont amoureux éperdument. C'est toute la beauté de la chose. Je n'ai pas envie d'en dire du mal. La série mérite tout l'intérêt qu'on lui porte. Elle est unique en son genre. Fascinante parfois. Un peu ridicule aussi. Elle provoque tout un tas de réactions et de sentiments. Elle ne laisse jamais indifférent (dans son ensemble, contrairement à certains de ses personnages) et c'est déjà remarquable en soit. Mais l'excès est là pour cacher le vide. Car True Blood sonne souvent un peu creux. La saison 3 changera-t-elle la donne ?

16 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 2- Lone Star

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What About ?

Robert Allen est un ambitieux et brillant businessman qui a fait fortune dans l'industrie du Pétrole. Il a réussi à se construire en parallèle deux vies amoureuses à deux coins opposés du Texas. Il jongle avec deux identités et... deux femmes ! "Bob" vit à Houston avec Cat, sa femme, la fille d'un riche magnat du pétrole. A 400 kilomètres de là, dans la petite ville de Midland, il est "Robert" et vit avec sa douce et naïve petite-amie Lindsay pendant qu'il escroque les investisseurs locaux. Mais son beau-frère commence à avoir quelques suspicions sur ses faits et gestes. Son secret est en danger...

Why Not ?

Sur le podium des séries de la rentrée que j'attends le plus, Lone Star arrive en seconde place pour tout un tas de raison mais d'abord et avant tout parce qu'elle ressemble à première vue à un beau film indépendant américain du genre que j'affectionne tout particulièrement. Je me trompe peut-être mais le fait que ce soit le réalisateur de (500) Jours Ensemble, Marc Webb, qui réalise le pilote va dans ce sens. Au-delà de ça, en grand fan de Big Love que je suis, le mot "polygamie" fait tout de suite tilt dans ma tête. Pas que j'approuve cette pratique mais je trouve que c'est propice à des histoires différentes, peu communes. Peut-être pas sur la longueur mais au moins au début. Cela dit, je pense que le terme "double vie" convient ici plus que "polygamie". Peu importe, la double vie aussi offre une singularité à la série sur le papier qui me plaît. Et puis j'ai envie d'ajouter que c'est, en cette rentrée, la série qui se rapproche le plus d'un soap. Je suis en manque de soap ! Dallas, le pétrole, tout ça c'est déjà vu mais 15 ans après, il y a sans doute quelque chose à faire (de plus intéressant qu'un remake - pourtant en préparation pour TNT).

Coté casting, on retrouvera tout de même Jon Voight et Andie McDowell : des pointures. Les autres acteurs sentent bon le sang neuf. Ils m'inspirent, à commencer par Jimmy Volk qui incarne le héros. Vu le très peu d'expérience qu'il a (trois petits films, un téléfilm et des pilotes qui n'ont pas abouti), je me dis qu'il doit être sacrément bon pour qu'on lui fasse autant confiance. Puis il est super mignon... Adrianne Palicki et surtout Eloise Mumford m'attirent pour des raisons que j'ignore (la classe qu'elles dégagent peut-être ?) et puis j'aime bien Bryce Johnson mais juste parce qu'il a joué dans Popular et qu'il n'a pas fait grand chose d'intéressant depuis, ce qui est un peu injuste.

Au final, le gros problème que risque de rencontrer la série, c'est qu'elle ne soit pas assez grand public, trop connotée "câble", pour fonctionner. Et la FOX a beau y croire, ses jours sont déjà comptés à moins d'un beau miracle !

// Bonus // Un teaser, très esthétique. A ne pas rater !    

28 septembre 2010

Private Practice [4x 01]

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Take Two (Season Premiere) // 8 83o ooo tlsp.

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   Shonda, mince ! Tu sais que je t'adore mais permets-moi de te dire que confier le scénario du Season Premiere de Private Practice à un stagiaire, c'est un beau geste mais c'est de la folie pure ! Ah, ce n'était pas un stagiare ? Bon... Je ne comprends pas ce qui s'est passé mais entre l'excellent Season Finale il y a 4 mois et cet épisode, il y a comme un grand fossé, ou disons la faille de San Andreas pour rester dans l'esprit de la série. C'est vrai que le stock de plans de Los Angeles qui assurent les transitions entre chaque scène a été renouvelé mais je ne pensais pas que ce serait l'un des rares points positifs de l'épisode. Déjà, l'introduction pré-générique est complètement ratée. Ils ont certainement voulu nous la jouer à la Grey's Anatomy, car on a déjà eu des montages équivalents, mais le monteur s'est foiré. C'était agaçant. Puis on enchaîne sur la pire scène de l'épisode à mon sens : l'enterrement de Dell -enfin on ne sait pas bien si c'est un enterrement d'ailleurs vu comment ça se passe- qui tourne à la rigole entre potes. Euh ? Non seulement c'est hyper irrespectueux vis à vis du personnage et de l'acteur, mais surtout c'est scandaleux vis à vis de nous. Sa mort nous a fait beaucoup pleurer -alors qu'on y était pas tant attaché- et tout le monde a l'air de s'en foutre tout à coup. La vie est laide mais c'est comme ça, voilà le message. Au passage, pas un mot sur la petite Betsy. Totalement honteux !

   Venons-en à Sam et Addison qui terminait enfin ensemble en fin de saison 4, dans toutes les dernières secondes. Croyez-le ou non, il faudra à nouveau attendre les dernières secondes de cet épisode pour les voir ensemble ! Je veux bien qu'on joue sur la frustration du public de temps à autres mais en l'occurence, c'était bien mal venu parce que c'est un peu le seul truc qui nous intéressait vraiment. Au final, on ne comprend rien. Se sont-ils vraiment séparés dans un lapse de temps qui reste d'ailleurs encore à définir ? On-ils simplement décidé de cacher leur relation, même à Pete qui était dans la confidence ? Si c'est ça, c'est encore plus con que ce que je croyais. Ce n'est pas en ne s'adressant pas la parole que les autres ne vont se rendre compte de rien. Au contraire ! Nul. Pendant ce temps-là, Naomi terrorise apparemment Dink mais on nous épargne heureusement de la voir à l'oeuvre. Par contre, si on parle de Maya, elle n'apparaît pas une seule fois. Curieux. Puis alors la façon qu'a Sam de faire comprendre les choses à Dink est au choix : ridicule/stupide. Toujours est-il que ça marche et tout le monde il est content. Violet et Pete décident de se marier. Ca sort de nulle part, juste d'une euphorie post-coïtale dont il faut toujours se méfier. Résultat des courses : ils se forcent l'un comme l'autre. Minable. Dans l'idée, ça change des mariages traditionnels, ça c'est sûr, mais le coup de Violet qui recule devant l'autel, de Pete qui vient la chercher (dans une scène soi-disant mignonne) et du mariage qui reprend alors qu'en fait Pete n'y croit même pas non plus, c'est atroce de nullité.

   Cooper et Charlotte nous font du bon vieux Cooper et Charlotte. Un truc qui est énervant une fois sur deux et là, pas de chance, c'était énervant. Sheldon est là, au milieu, jaloux comme pas deux. Il ne se réduit plus qu'à ça. J'espère que le fait que Brian Benben soit devenu régulier changera quelque chose pour le personnage, genre obtenir une intrigue décente et non-anecdotique par exemple. Reste enfin les cas médicaux, auxquels j'ai eu du mal à accrocher. L'histoire des frères était bien interprétée mais je suis complètement passé à coté de l'émotion. L'autre cas, plus intéressant et original sur le papier, a été très mal exploité. Des parents qui laissent leur enfant mourir dans une voiture en plein soleil, c'est vrai que c'est pas courant. On comprend bien les inquiétudes d'Addison mais c'est gavant de la mettre systématiquement devant ce type de dilemme. Ca n'apporte plus rien.

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// Bilan // Si les scénaristes de Private Practice avaient eu envie de foirer ce Season Premiere, ils n'auraient pas pu s'y prendre mieux ! Quasiment tout était à jeter, ce qui m'a coupé illico le plaisir de retrouver les personnages. Une saison 4 qui commence bien mal.

3 octobre 2010

Dexter [5x 01]

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My Bad (Season Premiere) // 1 77o ooo tlsp.

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  Comment dire adieu à Rita ? J'imagine que les scénaristes de Dexter se sont longuement posés la question. C'est une chose d'écrire une fin de saison aussi magistrale et osée, c'en est une autre d'être capable d'en écrire les conséquences. Ils ont opté pour la sobriété, ce qui n'est pas très étonnant venant de leur part. Peut-être même était-ce un peu trop sobre, un peu trop lent. Pas assez sombre. Ils ont fait le choix de se focaliser sur Dexter, mettant un peu de coté les enfants de Rita, dont seule l'aînée esquisse une colère, et oubliant ses parents, que l'on ne connaissait pas jusqu'ici certes mais qui auraient mérité quelques instants de douleur. Debra est là aussi, très affectée, apprenant à être forte pour son frère. Mais elle trouve le temps de s'envoyer en l'air sur le sol de la cuisine dans la maison du drame, avec Quinn. Mal venu mais classique. Quand quelqu'un meurt dans une série, les autres baisent. Et dans la vie ? Mais Quinn ne fait pas que montrer ses fesses (ou celles de sa doublure), il enquête également de son coté sur Dexter. Il est plus suspicieux que jamais. Dommage qu'il n'ait pas l'intelligence et le charisme d'un Doakes...

   Ce premier épisode va méticuleusement raconter le cheminement introspectif de Dexter de la découverte du corps de Rita à son enterrement. C'était passionnant et fascinant, mais pas plus que d'habitude malgré les circonstances. La série fait toujours preuve d'humour noir et n'hésite pas à désamorcer l'émotion par, par exemple, des oreilles de Mickey. J'aurai préféré ne pas rire à ce moment précis du récit mais comment faire autrement ? Une façon de montrer que Dexter, quelque soit l'humain qu'il est devenu, n'a pas encore tout compris sur son espèce. Pendant une grande partie de l'épisode, il restera amorphe, passif, incapable de dissimuler ou de feindre une quelconque émotion. Le regard vide. A la fin de l'épisode, il retrouve son instinct animal, tue un homme qu'il ne connaît pas mais qu'il suppose dangereux, sans son rituel, sans réfléchir. La mort de Rita inaugure-t-elle une nouvelle étape dans sa cruauté ? Si oui, alors c'est la seule piste que nous donne cet épisode quant à la suite de la saison. J'ai beaucoup aimé les flashbacks sur la première rencontre de Dexter et Rita. C'était à la fois touchant et amusant. L'occasion de se souvenir de ce qu'était les deux personnages il y a cinq ans... Rita est morte, vive Rita !

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// Bilan // J'aurai voulu ces adieux à Rita plus déchirants et plus intenses, mais c'eut été trahir la série et trahir Dexter. Une page se tourne...

11 octobre 2010

How I Met Your Mother [6x 03]

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Unfinished // 8 6oo ooo tlsp.

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   C'est bien malheureux mais quelque part, j'ai trouvé dans cet épisode moyen de How I Met Your Mother ce que je cherchais. Un peu de fond et un peu de rires. Je préférerai avoir plus mais à coté du Season Premiere, on peut quasiment parler de chef d'oeuvre. Il faut dire qu'on m'a pris par les sentiments en se servant de Robin correctement pour une fois et en offrant une fin digne et assez émouvante à sa relation avec Don. Fini les facilités et autres stupidités du genre "Robin bouffe comme une truie parce qu'elle souffre". Les scénaristes se sont servis de quelque chose qui nous parle à tous : cette incapacité après une rupture a effacé symboliquement le numéro de la personne qu'on a aimé et qu'on aime sans doute encore. Et cette incapacité à ne pas s'en servir, ici pour le menacer de mort, ou dans d'autres cas pour laisser sonner avant de finalement raccrocher. Ca fait toujours un pincement au coeur, c'est difficile mais c'est important. J'ai trouvé ça touchant et digne du personnage. Une fois n'est pas coutume, Lily a eu une utilité. Son unique phrase était "Where's the poop ?" mais c'était drôle au moins, répétitif mais pas au point d'être lourd. Marshall aussi a eu son petit moment sympa dans cette intrigue avec son groupe de jazz. Le truc improbable.

   L'autre grosse intrigue concernait Ted et malgré le coté cul cul de la fin de l'épisode, toujours contrebalancée de bonnes blagues, j'ai plutôt apprécié. Ni Ted ni Barney ont été énervants, il y avait même quelque chose de vaguement drôle qui s'en dégageait. Puis ça fait un peu avancer les personnages mine de rien et je trouve ça pretty cool.


// Bilan // Pour une fois qu'un épisode d'How I Met (la version pas drôle) possède quelques qualités et utilise bien tous les personnages, ce serait dommage de ne pas le reconnaître. Un arrière-goût des premières saisons même, mais l'usure ne se fait pas oublier.

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13 octobre 2010

Glee [2x 03]

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Grilled Cheesus // 11 2oo ooo tldp.

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   Oh mon dieu : un scénario ! Si si, cet épisode en possédait un. On n'y croyait plus. Ça fait du bien de voir que le Glee des débuts est encore capable de refaire surface de temps en temps. Avec un sujet super casse gueule et polémique -la religion- la série retrouve un peu de grâce et d'émotion. Ca commence sur du grand n'importe quoi assumé -Finn qui voit Dieu sur un toast grillé- et ça se poursuit dans la foulée sur une scène sobre et touchante dans laquelle Kurt apprend que son père vient d'avoir une crise cardiaque. Le mélange des genres est réussi car ils sont approfondis dans les deux cas. Sur l'intrigue de Finn, il n'y a pas grand chose à dire si ce n'est que c'était délirant et drôle. Je pense qu'entre le Finn stupide et le Finn niais, il n'y a pas à réfléchir bien longtemps pour choisir son camp. Par contre, vraiment, Cory Monteith est un piètre interpréte. Son Losing My Religion était sans intérêt alors que la chanson est géniale. J'ai toujours l'impression qu'il se force à chanter avec un timbre légèrement voilé pour se donner un genre et ça m'agace. A son niveau, il n'y a que la simplicité qui peut payer. Et puisque l'on en est aux prestations musicales, elles n'étaient vraiment pas fameuses cette semaine. Ce n'est pas le choix des chansons qui est à remettre en cause mais les interprétations et les ré-orchestrations super lisses qui en ont été faites. Le Papa Can You Hear Me? de Lea Michele était très beau et sobre pour une fois. Par contre, le One Of Us final était super décevant. Et on ne touche pas à cette chanson de toute façon. J'en suis dingue. Le Bridge Over Troubled Water d'Amber Riley était trop court mais émouvant. Et le reste ne m'a pas marqué.

   Chris Colfer a beaucoup de chance. Son personnage fait partie des plus chouchoutés de la série depuis le début. Il est l'un des rares dont on voit la vie en dehors des murs du lycée. Et on lui donne vraiment de belles choses à jouer. J'ai beaucoup aimé le traitement de la religion dans l'épisode car il n'était en aucun cas prosélytiste. Il y en avait pour tous les goûts, toutes les confessions et aucun jugement de valeur n'a été apporté. Le message final -ce qui est important ce n'est pas de croire en Dieu mais de croire en quelque chose ou quelqu'un- est tout ce qu'il y a de plus bateau. Mais personnellement, ça me convient mieux. Il s'est dit des choses intéressantes et je me suis pas mal retrouvé dans certaines paroles de Kurt au sujet de Dieu, sauf qu'il les a exprimés de manière bien plus amusante et pertinente que moi ! "God is like Santa Clause for Adults". Sooooo True. Son amitié avec Mercedes a enfin été remise en avant quelques instants, ça fait du bien. Dans le même esprit, j'ai beaucoup aimé les passages consacrés à Sue. C'était forcément drôle mais touchant aussi. Je continue de penser que sortir sa soeur handicapée systématiquement pour montrer sa part d'humanité est facile mais il faut reconnaître que ça fonctionne plutôt bien en général. Enfin, gloire à Emma qui m'a beaucoup amusé (et ça faisait longtemps que ce n'était pas arrivé) ainsi qu'à Brittany (mais elle m'amuse à chaque fois elle !). Dianna Agron est restée dans la position de figurante. Honteux, d'autant qu'on la sait très croyante. C'était l'occasion...

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// Bilan // Glee n'est pas la série la plus intelligente et profonde qui existe mais, quand elle s'en donne la peine, entre deux pitreries, elle peut offrir une réflexion intéressante et décalée sur un sujet épineux, surtout à 20h sur un grand network américain. Jolie performance.    

26 septembre 2010

Parenthood [2x 02]

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No Good Deed // 5 85o ooo tlsp.

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   Cet épisode de Parenthood a eu beaucoup de mal à m'accrocher. Je crois que j'en ai un peu marre des historiettes en fait. L'exemple le plus frappant étant celui de Julia, très à part du reste du groupe, qui doit encore se taper une intrigue autour de sa fille et de la mafia des housewives du quartier. C'est vraiment léger, redondant par rapport à la saison 1 et ça remet en plus Joel dans une position très secondaire alors que le Season Premiere laissait entendre qu'il allait prendre plus de place. Il faut absolument que les scénaristes se concentrent sur lui et Julia avec quelque chose de plus consistant. Alors certes, Erika Chistensen n'est pas Lauren Graham, on l'a bien compris, mais elle n'est pas moins talentueuse. L'autre intrigue qui ne m'a pas convaincu, c'est celle de Crosby et Jasmine (et Jabbar). Pourtant, les retrouvailles en début d'épisode étaient émouvantes. Mais la suite m'a gonflé. Jasmine devient une grosse conne égoïste. On pourrait la comprendre, elle a droit aussi d'avoir une carrière, mais on ne cherche pas à souligner cela. On se concentre juste sur sa "trahison" et c'est pas très intéressant. Je sens qu'en plus, Crosby va perdre petit à petit ce qui faisait son originalité. Il pense déjà à prendre un appartement. Son bâteau est très bien ! Le Jabbar n'a pas l'air malheureux quand il y est deux jours par semaine. Pourquoi pas toute la semaine ? Non vraiment, c'était créer une engueulade basée sur du flan.

   Le premier jour de boulot pour Sarah dans l'entreprise d'Adam était en tous points prévisible. On se doutait qu'ils allaient s'engueuler et c'est même arrivé encore plus vite que prévu ! Quant au rapprochement entre Sarah et le big boss, il était sympathique même si on l'avait vu venir de loin. Je sais que je suis presque trop indulgent du fait que je m'attendais à détester le personnage de William Baldwin et que ce n'est pas du tout le cas. Je ne vais pas dire que je l'adore non plus mais ça passe bien. Il est marrant, pas aussi prise de tête que je l'avais imaginé. Cela dit, voir Sarah avec lui sur le long terme, ça ne me tente pas. Bon et puis entremêlé à cela, il y avait cette pauvre Kristina qui devait gérer la famille collante au bord du divorce. Ils m'avaient fait marrer en saison 1 mais là c'était over the top et pas vraiment drôle. Puis alors ces scènes avec un boucan pas possible et des cris dans tous les sens, je ne peux plus les supporter. 

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// Bilan // Des cris, beaucoup trop de cris dans tous les sens, dans cet épisode passable de Parenthood. Peut largement mieux faire, d'autant que la moitié des personnages ne sont pas utilisés. 

23 septembre 2010

The Big C [1x 05]

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Blue-Eyed Iris // 71o ooo tlsp.

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   Je suis au regret de vous annoncer que The Big C ne réussira pas l'exploit d'avoir obtenu cinq épisodes à quatre étoiles consécutifs. Mais quatre épisodes à quatre étoiles consécutifs, c'est déjà énorme ! A vrai dire, j'ai pris autant de plaisir à suivre cet épisode que les précédents mais il lui manquait deux choses primordiales pour être parfait : de l'émotion (il y en avait à peine) et de la subtilité (il n'y en avait... pas). La première scène, lorsque Cathy découvre que son fils mate des films pornographiques, était digne de Desperate Housewives, si ce n'est que dans Desperate, on n'aurait pas eu le droit au son de la vidéo et les douces paroles qui allaient avec, et on n'aurait pas eu Laura Linney mais Teri Hatcher. L'effet est tout de suite très différent. Ca manquait d'originalité même si bien-sûr, c'était amusant. Je commence à avoir un peu de pitié pour Adam. Ca doit pas être facile tous les jours d'avoir une telle mère quand on a 15 ans... Après, il serait moins benêt aussi ! Dans le même genre, les scènes avec Paul n'étaient pas de grandes réussites. Le personnage n'arrive pas vraiment à provoquer de l'intérêt chez moi, juste quelques sourires. Il ne fait pas le poids à coté du médecin ou à coté du petit nouveau...

   Car petit nouveau il y a dans la vie de Cathy ! Idris Elba incarne donc celui qui va rappeler à l'héroïne qu'elle peut être sexy. Ce qui va l'amener où ? Chez l'esthéticienne ! Et là, rebelotte, on nous sert le passage classique de l'épilation du pubis avec des "Aïe", des "Ouille", des "Fuck" quand même, et, petite originalité : un fou rire ! Cathy quand elle est stressée, elle rit. Tout ça l'aménera finalement à jouir dans  sa salle de classe avec le bel Apollon. Son petit coup, elle l'a bien cherché et l'a bien mérité. Reste à savoir ce qui va advenir de cette histoire. Coup d'un jour ou pour toujours ? Je crois que la réponse est évidente mais c'est sans doute tout l'intérêt de la chose. Pendant ce temps-là, Andrea a fait des siennes et c'était encore à se pisser dessus; et le frère de Cathy nous a fait son show en compagnie d'une Marlene toujours aussi accueillante ! C'était super sympa. Est-il bien nécessaire de reléver la métaphore de la fleur qui embellit à mesure que Cathy s'épanouit ? Non hein. On va pas en parler. 

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// Bilan // Un Big "B" cette semaine, avec un "+" en plus.

30 octobre 2010

Weeds [6x 10]

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Dearborn-Again //

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   Cette saison 6 de Weeds a de nombreuses qualités mais la principale est certainement de réussir à creuser le portrait de Nancy encore plus en profondeur. Moi qui croyais qu'il n'y avait rien plus rien à dire sur elle depuis belle lurette, je suis content. Elle ne change pas pour autant de comportement, pas tellement en tous cas, mais on apprend à l'apprécier encore davantage. Cet épisode fait la lumière sur son adolescence, ses années lycée. Voilà les Botwin face à Mr. Shiff, son prof de maths préféré avec qui elle a visiblement eu une relation plus poussée. Au-delà de la drôlerie de la situation, d'autant que celui-ci (incarné par Richard Dreyfuss) ne s'est jamais remis de son départ, on se rend compte que Nancy a toujours été cette fille légère et allumeuse, capable d'utiliser son cul pour réussir. Là pour obtenir des bonnes notes. Aujourd'hui pour réussir sa vie, ou s'en échapper, selon l'humeur. Quand elle se retrouve face à un homme (joué par Eric Lange) qui se présente comme un admirateur de l'époque à qui elle n'a jamais daigné ne serait-ce que jeter un regard, elle ne perd pas ses bonnes vieilles habitudes et se fait littéralement embobiner. Dès lors qu'on lui donne l'impression qu'elle est unique et irrésistible, elle se sent pousser des ailes. Pas de chance : Ellis Tate fait partie de ceux qui la recherchent activement. Quelque part, était-ce si malin de retourner dans la ville de son enfance alors que sa tête est mise à prix (bon, pas vraiment hein) ?

   Pendant que Nancy rend visite aux tombes de ses parents (joli moment d'émotion), Silas et Shane se divertissent comme ils peuvent. En l'occurence, Shane est persuadé que Silas n'est pas le fils de Judas. Etant donné que Silas n'a jamais ressemblé aux autres Bowtin, la question a toujours été sous-jacente. La voilà traitée de plein fouet mais on ignore encore s'il s'agit simplement d'une distraction ou de quelque chose de plus sérieux. En tous cas, l'homme qu'ils rencontrent, un dénommé Lars, pourrait tout à fait être le père de Silas... Andy cherche pendant ce temps-là à se procurer de nouveaux faux passeports mais la tâche s'avère plus compliquée que prévu. Le passage dans la mosquée était particulièrement savoureux. Quant à Doug, il a été assez bien intégré pour une fois grâce à une scène en fin d'épisode où il teste la nouvelle recette du chef Andy. Je le préfère un tant soit peu utile que simplement "drôle", parce qu'il ne l'est plus tellement en réalité.

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// Bilan // De la comédie et de la profondeur. Efficace !

25 novembre 2010

Weeds [6x 13]

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Theoretical Love Is Not Dead (Season Finale) // 99o ooo tlsp.

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  Même si j'aurais souhaité plus de rebondissements surprenants dans cet épisode final de la saison 6 de Weeds, je dois lui reconnaître de la cloturer en beauté sur un cliffhanger inespéré et efficace. Pour la première fois de sa vie, Nancy ne devrait pas échapper à la justice. Et pour la première fois depuis longtemps (depuis le pilote, quand elle décide de se lancer dans le business de l'herbe pour sauver sa famille ?), elle se sacrifie pour les siens. Elle redevient la mère protectrice des débuts. L'ensemble de la saison 6 nous a conduit à sa prise de conscience, tardive mais nécessaire, qui a permis un retour aux sources à la fois pour les personnages et pour la série. Il me semble que jamais la série n'a su m'émouvoir autant que cette saison. On n'était même bien plus souvent dans l'émotion que dans la comédie quand on regarde un peu arrière. Je ne dis pas qu'on n'a pas ri mais je retiens surtout les larmes de Nancy, celles de Silas, les déclarations d'Andy... Les adieux s'enchaînent dans cet épisode, dans cet aéroport propice aux grandes effusions de joie ou de tristesse. Weeds ne tombe pas dans la facilité et reste droite dans ses bottes. L'émotion passe en peu de mots et peu de gestes. Peu de regard aussi. Les personnages n'osent pas se regarder dans les yeux quand ils se disent au revoir. Et c'est finalement bien plus bouleversant ainsi. J'ai eu ma petite larme lors des adieux de Silas à son petit frère. Ces deux-là n'ont pas toujours été proches mais leur relation a pris en ampleur cette année. On les sent plus liés que jamais. De la même façon, le "Please Let Us Know When You Kill Her" de Silas à Esteban et Guillermo était terrible. On notera au passage qu'Hunter Parrish a drôlement amélioré son jeu. Il n'y a qu'Andy qui n'a pas vraiment réagi au plan C. A-t-il seulement conscience de ce qui vient de se produire ?

   Le départ précipité de Warren me désole un peu. Je m'étais habitué à lui et j'aurai bien aimé le voir rester plus longtemps. Puis c'est pas comme si les Botwin avaient réussit à s'enfuir grâce à lui... J'imagine qu'il n'y avait pas grand chose à dire de plus sur lui, hormis son amour sans fin pour Nancy. Mais Doug est bien resté six saisons après tout sans qu'on n'ait jamais quoique ce soit à dire sur lui ! A ce propos, son absence dans cet épisode confirme qu'on devrait être libéré de sa boulet-attitude quelques temps encore, voire jusqu'au bout. Je ne peux que m'en réjouir ! Si on pouvait récupérer Celia et Isobel en échange... Elles m'ont sacrément manqué cette saison. Ce sont celles qui me faisaient le plus marrer ! A noter le caméo de Jenji Kohan, la créatrice de la série, qui passe furtivement devant la caméra à l'aéroport. Avec son physique atypique, on ne peut pas la rater !    

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// Bilan // Bien que ce final cède par moment aux sirènes de la facilité alors que ce n'est pas le genre de la maison, il est l'aboutissement plus que satisfaisant d'une saison 6 de Weeds riche en émotions. La fin de la série se profile et il se pourrait bien qu'elle nous quitte sur une note plus que positive après s'être perdue quelques années en chemin. 

6 novembre 2010

Glee [2x 05]

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The Rocky Horror Glee Show // 11 76o ooo tlsp.

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   Ne comptez pas sur moi pour vous dire combien cet épisode de Glee hommage au Rocky Horror Picture Show était formidable. Pour tout dire, je me suis senti un peu exclu, n'ayant jamais vu le fameux film. Je devrais sans doute avoir honte de cette preuve flagrante d'inculture mais mon problème ici, c'est que l'épisode s'adressait vraiment à ceux qui avaient vu le film et laissait les autres sur le bas coté. Je suis donc passé à coté de tous les clins d'oeil (je suppose qu'il y en a eu) et j'ai découvert les chansons au fur et à mesure. Aucune ne m'a transporté mais j'ai trouvé les prestations d'Amber Riley sur Sweet Transvestite et de Jayma Mays et Matthew Morrison sur Touch-a Touch-a Touch-Me très réussies. C'était sensuel sans être vulgaire (en même temps on est sur la FOX). Les autres passages ne m'ont pas plus marqué que cela, si ce n'est le final sur Time Wrap, maîtrisé. Fidèle à l'original, ça je n'en sais rien. A vous de me le dire... Et puis c'était bien de mettre un peu d'autres chanteurs en avant plutôt que l'éternelle Lea Michelle, très discrète pour mon plus grand bonheur. Pour une fois, j'ai trouvé que Cory Monteith s'était plutôt pas mal débrouillé et son "intrigue" ou disons son "état d'âme" de la semaine était "original". Pour une fois que c'est un garçon qui a honte de son corps... lequel n'est pas dégueulasse d'ailleurs même si on a vu mieux dans cet épisode puisque tous les mecs ou presque ont enlevé le haut. Il était chou le petit nouveau dans son mini-short doré. Dommage qu'il n'ait pas chanté dans cet accoutrement. Pas de Puck shirtless puisque pas de Puck tout court, c'est regrettable. Il me semblait bien convenir au thème de l'épisode. Sinon, John Stamos m'agace un peu je dois dire. Je crois que ça vient du fait qu'il me fait penser à Jean-Luc Lahaye. C'est pas seulement physique, ça vient aussi de l'attitude. John Stamos est bien meilleur au final, je vous rassure je ne suis pas devenu complètement fou mais il y a comme une ressemblance qui me dérange.

   Parmi les choses qui ne m'ont vraiment pas plu dans cet épisode, je serais bien tenté de citer à mon regret l'amie Sue Sylvester, pas super en forme dans ses interventions pourtant habituellement hilarantes dans ses "That's How Sue Sees It". Puis alors nous ressortir une fois de plus sa soeur handicapée comme prétexte à sa lutte contre le Glee Club, seriously ? De la même manière, les scénaristes ne se sont pas foulés pour expliquer l'épisode spécial. Je sais qu'il faut que ça aille vite mais quand même... La seule véritable intrigue de l'épisode était donc consacrée à Will, toujours amoureux d'Emma, qui essaye de la reconquérir alors qu'elle est plus heureuse et libérée que jamais avec son dentiste. J'avais un peu l'impression de revenir au début de la saison 1, l'évolution d'Emma en moins. Je me suis surpris à ne pas être agacé mais de là à dire que je suis emballé par cette histoire qui tourne en rond...      

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// Bilan // J'aurais sans doute davantage apprécié cet épisode si le Rocky Horror Picture Show avait fait partie de mes films cultes. Je reconnais donc que mon jugement a bien peu de valeur au final. Mais au niveau des maladresses, je pense être dans le vrai. Glee est un divertissement sacrément limité. 

7 novembre 2010

Weeds [6x 11]

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Viking Pride //

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   J'ai à peu près tout apprécié dans cet épisode mais il lui manquait une dynamique d'ensemble, chaque personnage faisant sa petite affaire dans son coin avec un petit nouveau de passage. Les intéractions sont forcément inédites mais pas aussi bonnes que lorsque les historiques sont réunis. Ca donne donc du Weeds de facture moyenne. On peut prendre l'exemple de Shane et Warren. C'était amusant mais anecdotique. Je pensais que la mixture d'Andy aurait encore plus d'effet sur lui. Mais on sent que Richard Dreyfuss s'éclate comme un petit fou et ça n'a pas de prix ! Le duo Silas/Lars joue plus la carte de l'émotion, non sans pointes d'humour, mais on sent que le meilleur reste à venir. L'intervention de Nancy, si elle a lieu, permettra forcément de rendre le tout plus explosif et peut-être plus touchant aussi. Dans un registre pas très éloigné, j'ai adoré l'intervention de Patty, une ancienne "copine" de classe de Nancy à l'époque du lycée à qui elle a tout simplement pourri la vie. Je suis assez fan de cette introspection amorcée à l'épisode précédent où l'on se rend compte que Nancy a toujours été une grosse bitch. J'ai l'impression qu'elle n'en avait pas bien conscience non plus. Nancy Pride. Son nom de jeune fille prend tout à coup tout son sens : elle prend les gens de haut, elle est fière comme personne. En gros, elle est géniale, un personnage de fiction unique !

   Je ne parlerais pas de Doug, beaucoup moins bien intégré aux intrigues que la semaine dernière, mais chapeau à Andy en revanche qui nous permet d'explorer la communauté perse. Au final, les perses sont présentés de la même façon que les américains ou les méxicains dans la série : comme des gens prêts à tuer pour arriver à leurs fins. Rien de bien original sur le fond, mais la forme avait le mérite de faire bien rigoler ! Du coté de Nancy, les choses se précisent, ou se complexifient c'est selon. Le fameux Ellis Tate est en fait un journaliste qui réalise un portrait de l'évadée et qui lui propose une collaboration une fois découvert. J'ignore ce que ça peut donner mais à deux épisodes de la fin de la saison, il ne fait pas beaucoup de doutes qu'il sera un petit obstacle dans la fuite des Botwin. Rendez-vous à l'aéroport ?

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// Bilan // Un épisode dans la moyenne basse de cette saison 6, donc un bon épisode au regard des saisons précédentes.

13 novembre 2010

Weeds [6x 12]

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Fran Tarkenton // 86o ooo tlsp.

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  Cette saison de Weeds a joué plusieurs fois sur la nostalgie des personnages, en évoquant leur passé et plus particulièrement celui de Nancy. Mais cet épisode s'est davantage attaché à la nostalgie de nous téléspectateurs qui avons vu les cinq saisons précédentes défiler à travers le récit de l'héroïne face à son intervieweur coriace. J'ai beaucoup aimé les scènes partagées entre Nancy et "Ellis" pour ça. Tour à tour ont été évoqués l'incendie de la maison d'Agrestic, la découverte puis la traversée du tunnel au Mexique, et plus récemment le meurtre de Pilar commis par Shane. On a eu droit aussi à un tout petit clin d'oeil à Celia (qui nous manque quand même beaucoup), et les retours de Guillermo et Esteban en guise de cliffhanger nous rappellent combien la fin de cette saison six est proche. Y'aura-t-il ou non départ à Copenhague ? Se fera-t-il vraiment avec Mr. Shiff et sans Doug et surtout Silas ? Le premier a trouvé sa place dans l'univers de la série et je serais content de voir Richard Dreyfuss cabotiner un peu plus longtemps; le second a fait son grand retour à Agrestic devenue d'ailleurs Regrestic et pourrait bien y rester, ce qui ne serait pas une mauvaise idée puisque le personnage est à bout de souffle - content par ailleurs que les scénaristes tiennent à une continuité en évoquant par exemple le fils de Doug, homosexuel et fumeur d'herbe, apparu dans le pilote seulement à mon grand regret; et enfin le troisième, qui a eu la confirmation que Lars était son père biologique et qui s'imagine bien rester près de lui pour apprendre à le connaître et goûter aux joies d'une vie simple et stable. Qui pourrait lui en vouloir ? Mais Weeds sans Silas ne serait plus tout à fait Weeds. C'est sans doute le personnage présent depuis le départ le moins intéressant et surtout le moins drôle mais je n'envisage pas la série sans lui. C'est pas qu'il manquerait, c'est juste que son absence serait contre-nature ! En tous cas, la très courte scène que Silas partage avec Nancy était fort émouvante, comme à peu près toutes celles qui les ont réuni cette saison. Coté comédie, Andy et Hooman ont assuré. Cette histoire de bite coupée avec passage à la morgue était jouissive et typique de la série. On voit ça nulle part ailleurs ! Dommage que Shane soit en retrait mais je lui prédis un rôle important dans le final (quoi, c'est évident ?).


// Bilan // Alors que la saison six de Weeds est sur le point de toucher à sa fin, tous les éléments sont en place pour offrir un final de fou, on l'espère rempli de rebondissements comme seule la série sait en trouver. Il n'y a plus rien désormais qui pourrait gâcher le beau travail effectué cette saison, pas même un final décevant...

6 janvier 2011

Californication [4x 01 & 4x 02]

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Exile On Main St. // Mia Culpa

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   Si le générique de Californication a changé, le contenu de la série pas du tout. Et c'est bien dommage. Le season finale précédent ne pouvait pas vraiment conclure la série, contrairement à ceux des saisons 1 et 2, mais on a pourtant fait le tour de la vie de Hank Moody et de ses proches depuis bien trop longtemps. Quand on voit ce dont est capable Showtime (The Big C, United States Of Tara), je me demande bien pourquoi elle s'évertue à renouveler chaque année cette comédie érotique vulgaire et sans le moindre fond. Vous allez me demander pourquoi je continue alors à la regarder, je vous connais. Eh bien d'abord parce que je suis curieux et que je n'aime pas laisser tomber une série en cours de route, ensuite parce que j'adore Pamela Adlon qui excelle dans son rôle de Marcy. C'est certainement la plus vulgaire de toutes tant elle y va franchement. Mais ses répliques ne se veulent pas fines, elle ne joue pas à l'intellectuelle. Ce n'est pas le cas de Moody. On a toujours l'impression qu'il faudrait applaudir ses bons mots alors qu'ils sont à la portée de n'importe quel ado boutonneux. Enfin bref, ce héros m'a toujours agacé et je ne vois pas comment ça pourrait changer maintenant ! Je reconnais cependant que la lettre qu'il écrit à sa fille est bien écrite et émouvante. C'est une des rares fois où j'ai ressenti un peu d'empathie pour lui. Ca ne va pas durer, je le sais bien.

  Les scénaristes ne se sont pas embarrassés bien longtemps du cliff de la saison précédente avec un Moody en prison. Rien de scandaleux ni d'étonnant là-dedans. Il faut bien avancer. Y'aura-t-il un procès ? Pas si sûr... La nouvelle avocate de Hank est interprétée par Carla Gugino, à qui je n'ai rien à reprocher. Mais le personnage n'a pas particulièrement drôle ou intéressant pour le moment. Elle finira très certainement dans le lit de Moody. Comme toutes les autres, et comme l'autre nouveau personnage introduit dans le Season Premiere. Une sorte de Miley Cyrus plus trash, ou disons une sorte de Lindsay Lohan. Elle est prétexte à montrer de la chair et à lancer une intrigue autour du film qui adapte les dernières frasques de notre héros, et qui devrait occuper une bonne partie si ce n'est toute la saison. Une nouvelle mise en abîme en perspective... Rob Lowe débarque également, pour incarner le Hank Moody du grand écran. C'est une espèce de Brad Pitt bien plus porté sur la chose que le vrai (je suppose) dont l'une des pratiques les populaires est de chier sur ses partenaires. Tout un programme ! Californication ne nous l'avait pas encore fait ce coup-là. Tant qu'on nous épargne la mise en situation hein...

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// Bilan // Fidèle à elle-même contre vents et marées, Californication est condamnée à n'être qu'une petite série créée pour prouver que tout ou presque est possible sur le câble américain. Il y a toujours quelques passages qui amusent, ce serait malhonnête de ne pas le reconnaître, mais est-ce suffisant ? Cette année, je ne ferais plus qu'une review de l'ensemble de la saison quand elle sera terminée.

21 janvier 2011

Tueurs En Séries [Episode du 21 Janvier 2011]

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Au programme cette semaine : la preview 2011 des séries anglaises (Marchlands, Neverland, Outcasts, Mad Dogs, Skins), des nouvelles de Torchwood et de Chaos, retour sur le palmarès des Golden Globes, le premier film de Josh "Ted" Radnor, l'égo surdimensionné de Rob Lowe à l'occasion de la saison 3 de Parks And Recreation enfin sur NBC...

30 avril 2011

Xanadu [Saison 1]

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Depuis 35 ans dans l’entreprise Xanadu, pornographie et famille cohabitent dans le même lieu sans jamais se téléscoper : au rez-de-chaussée du manoir, l’entreprise de production de films X, et dans les étages la famille Valadine. Mais alors qu’on célèbre la mémoire d’Elise Jess, pornostar fulgurante des années 1980 et épouse du patriarche Alex Valadine, un accident tragique change la donne. La page libertaire se tourne, Xanadu peine à prendre le virage du XXIème siècle et la famille ne dissimule plus ses fêlures. Alex laissera-t-il enfin ses enfants prendre le relais ?

Pourquoi les meilleures séries françaises à l'heure actuelle sont celles qui parlent de cul, de près ou de loin ? Hard, c'est drôle. Pigalle, c'est envoûtant. Xanadu, c'est fascinant. Maison Close, hum... c'est l'exception qui confirme la règle. Le sexe ayant toujours été le nerf de la guerre, Canal + et maintenant Arte ont bien compris qu'une paire de fesses par-ci, un bout de sein par-là, ça attirait le regard et ça assurait un minimum de presse sans faire trop d'effort. Pour le reste, il suffit de faire confiance aux bons scénaristes et aux bons réalisateurs. Là-dessus, Haut et Court, qui produit la série, a fait un pari fou : associer une scénariste de Coeur Océan (Séverine Bosschem) à un réalisateur du Loup-Garou du Campus (Podz). Et la magie a opéré ! Bon, si j'étais parfaitement honnête, je préciserai que la première a aussi travaillé sur Reporters et le second sur Minuit le soir. Là, déjà, on se sent plus en confiance. Alors oui, Xanadu ça parle de sexe et ça en montre, mais pas que(ue). 

  Petits coquins et/ou pervers bien décidés à se rincer l'oeil devant la série, soyez prévenus : vous ne ressortirez certainement pas du visionnage de cette première saison émoustillés voire excités. Déprimés ? C'est bien plus probable ! Et si vous êtes vraiment sensibles, éloignez vous des cordes, des boîtes de somnifères et des rasoirs : Xanadu, c'est un voyage au bout de l'enfer. La vision de la pornographie qui est ici présentée est tout sauf optimiste. Je crois même qu'il n'y a RIEN de positif. Dans cet univers singulièrement trash et glauque, la violence est reine et se décline sous toutes ses formes : elle est physique, sexuelle, morale et psychologique. Au détour d'un épisode, vous assisterez à un viol, ou deux, ou trois, à une fusillade (et la scène est intense et choquante), à une tentative de noyade dans un bol de céréales (et pourquoi pas ?) et à tant d'autres événements que je vous laisse le soin de découvrir et d'apprécier si vous avez le coeur bien accroché. Chaque personnage est dans une impasse où l'espoir est permis mais illusoire. Certains sont résignés, d'autres y croient encore. A la question "Sont-ils attachants au moins ?", je répondrais que oui, ils le sont. Pas tous et pas tout le temps mais nombre d'entre eux et souvent. Je crois qu'il n'y a qu'Alex Valadine le patriarche autoritaire et borné qui m'est sorti par les yeux du début à la fin. Il en fallait bien un. Le personnage de Julien Boisselier est sans doute l'un des plus intéressants car il est celui qui offre à la série une dimension onirique et une certaine folie, dans tous les sens du terme. Laurent, qui aurait pu et dû être le héros, est malheureusement rapidement étouffé par les autres. C'est d'ailleurs un des plus grands défauts de la série : ils sont trop nombreux. Cela ne les empêche pas d'être pourvus de portraits approfondis dans la plupart des cas où chacun a son heure de gloire, mais leurs apparitions/disparitions à répétition sont décourageantes et frustantes. Je pense notamment à Brandon Hard On (fallait y penser !), très présent dans les premiers épisodes avant de disparaître sans explications puis revenir de manière anecdotique. Je ne vais pas vous parler de chacun d'entre eux mais sachez qu'il existe un mini fil-rouge, pas très passionnant, autour de la disparue et très regrettée Elise Jess. Et je tenais à mentionner le personnage de Vanessa Body, incarné par Vanessa Demouy, qui apporte un peu de comédie bienvenue lors de son arrivée, avant de sombrer, lui aussi, dans les noirceurs de l'âme.

La proposition visuelle de Xanadu est unique, remplie de flous artistiques, qui perturbent au premier abord mais auxquels on s'habitue finalement, et de gros plans sur les corps et sur les visages qui étouffent, qui opressent mais qui s'accordent parfaitement au propos. Le montage, est, pour moi, la plus grande réussite de la série. Il est complexe, il est touffu mais il donne un rythme qui permet de ne jamais s'ennuyer, même quand il ne se passe pas grand chose. Les musiques sont sublimes et soulignent les émotions avec sobriété. Les dialogues manquent peut-être d'un peu de mordant, mais ils tiennent la route. Au-delà donc de son scénario parfois inégal et brouillon, Xanadu a su créer son identité propre en ne s'interdisant rien, sans jamais se censurer. Elle ne ressemble à aucune autre série, française mais même anglaise ou américaine. 

Xanadu, c'est un peu la Mylène Farmer de la télévision : elle pourrait être réduite à ses allures provocantes et sa mine et sa chair tristes, très tristes, mais ce serait nier sa sensibilité exarcerbée et sa profondeur immense. 

La chaude bande-annonce :

1 mai 2011

Coming Next [5ème Round: ABC]

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 Telle une prière pour qu'ABC ne meurt pas: je t'implore, Paul Lee, cher nouveau président, de prendre les bonnes décisions et surtout les bons pilotes pour la saison prochaine. La chaîne de l'alphabet est en effet sur la pente descendante depuis deux-trois ans à la fois parce qu'aucune nouveauté ne devient un hit et parce que les succès vieillisent à vue d'oeil, aussi vite que leurs actrices principales. Desperate Housewives et Grey's Anatomy sont passées régulièrement sous les 10 millions de téléspectateurs cette saison et la moyenne ne sera certainement pas bien plus haute, ce qui font d'elles des lead-in peu efficaces pour lancer la chair fraîche. Modern Family coté comédies, et Castle et Body Of Proof coté séries policières se débrouillent d'ailleurs mieux mais ces deux dernières dépendent beaucoup de Dancing With The Stars, dont le succès reste incontestable. The Middle a vu ses audiences exploser en début de saison, avant de repartir à la baisse face à American Idol. Brothers & Sisters et Private Practice sont de plus en plus faibles, à tel point que la première est sérieusement en danger de mort (ce qui n'est peut-être pas plus mal...) La dernière née de la team Shonda Rhimes en laquelle je croyais beaucoup, Off The Map, a été un flop considérable, de même qu'à peu près toutes les autres nouveautés : My Generation, Detroit 1-8-7, The Whole Truth, Better With You, Mr. Sunshine, Happy Endings et No Ordinary Family, gagnante du Coming Next l'année dernière, qui a été, à mon avis, très mal programmée (face à NCIS, Glee et le Biggest Loser, ses chances étaient nulles). V ? J'espère que Paul Lee aura la présence d'esprit de l'annuler car rien ne peut vraiment la sauver qu'il s'agisse de sa qualité ou de ses audiences. C'est un putain de boulet ! Et il faut libérer Elizabeth Mitchell !!! L'objectif de la saison prochaine n'est donc pas des moindres : recréer la magie de 2004 où avaient été lancées Desperate Housewives, Grey's Anatomy, Lost et Boston Legal, et éviter par la même occasion de devenir la nouvelle NBC ! Bonne chance...

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1. DAMAGE CONTROL

La vie professionnelle et personnelle d'une experte en relations publiques, Olivia Price, particulièrement réputée pour sa gestion des crises, et de son staff, composé d'avocats débutants et confirmés, d'un expert en litige, d'un hacker et d'une détective. Fitzgerald Grant, le président des Etats-Unis, est un vieil ami d'Olivia qui demande son aide lorsqu'une de ses assistantes fait courir le bruit qu'ils couchent ensemble...

Drama créé par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Private Practice). Avec Kerry Washington (Boston Legal, Les 4 Fantastiques, Le dernier roi d'Ecosse), Columbus Short (Studio 60), Henry Ian Cusick (Lost), Katie Lowes (Easy Money), Guillermo Diaz (Weeds, Mercy), Jeff Perry (Grey's Anatomy), Tony Goldwin, Darby Stanchfield, Liza Weil, Leslie Grossman...

 

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2. THE RIVER

Un aventurier célèbre, star de la télévision, est porté disparu lors d'un voyage au fin fond de l'Amazonie. Son équipe et ses amis partent alors à sa recherche à bord d'un bateau qui remonte l'Amazone et qui va bientôt faire des rencontres pour le moins effrayantes...

Drama créé par Oren Peli (Paranormal Activity 1 & 2). Avec Bruce Greenwood (John From Cincinnati), Eloise Mumford (Lone Star), Joe Anderson (Across The Universe), Paul Blackthorne (Lipstick Jungle), Leslie Hope (Mentalist, Runaway), Thomas Kretschmann...

 

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3. ONCE UPON A TIME

De nos jours, dans une petite ville du Maine, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir une femme au passé trouble qui y emmènage avec son petit garçon. L'attirante mère de famille et maire de la ville est aussi "Evil Queen". Soeur Mary Margaret Blanchard, une institutrice religieuse, n'est autre que Blanche-Neige, sur qui l'"Evil Queen" a jeté un sort. Alors elle attend son prince charmant et fait appel à Rumplestiltskin, un expert en magie noire, pour l'aider. Archie, un gentleman excentrique, qui se ballade toujours dans la rue avec une ombrelle et un Dalmatien en laisse, est l'équivalent de Jiminy Cricket. Il sait tout ce qui se passe dans la ville...

Drama créé par Adam Horowitz et Edward Kitsis (Lost, Tron l'héritage). Co-produit par Damon Lindelof (Lost). Avec Jennifer Morrison (Dr. House, How I Met Your Mother), Robert Carlyle (Stargate Universe), Ginnifer Goodwin (Big Love), Lana Parilla (Swingtown, Lost), Josh Dallas, Jamie Dornan, Raphael Sbarge...

 

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4. APARTMENT 23

June, une jeune fille honnête et optimiste venant de la campagne doit, contre son gré, emménager avec Chloé, qui se trouve son parfait opposé: une fêtarde invétérée, sans morale et diablement sexy. Son meilleur-ami n'est autre que... James Van Der Beek, l'acteur ancienne star de "Dawson", particulièrement imbu de sa personne. Pour couronner le tout, le voisin est un ado prépubère pervers !

Comédie créée par David Hemingson (How I Met Your Mother). Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Gravity, Veronica Mars), Dreama Walker (The Good Wife), James Van Der Beek (Dawson, Mercy), Michael Blaiklock...

 

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5. GOOD CHRISTIAN BITCHES

Amanda Vaughn, une femme récemment divorcée et mère de deux enfants, décide de retourner dans son Dallas natal dans un quartier huppé, entourée de ses anciennes ennemies botoxées bien décidées à détruire sa réputation. Il y a Sharon, l'ancienne reine de beauté devenue mangeuse compulsive; Darlene Cockburn, la chef de bande qui va à l'église chaque Dimanche, qui connaît par coeur les versets de la Bible mais qui n'hésite jamais à outrepasser certains commandements pour arriver à ses fins, et son mari, un métrosexuel aux allures de cowboy; ou encore Gigi, sa propre mère, envahissante et insupportable.

Drama créé par Darren Star (Beverly Hills, Melrose Place, Sex & The City, Cashmere Mafia). Avec Leslie Bibb (Popular, Preuve à l'appui), Kristin Chenoweth (Pushing Daisies, Glee, A la Maison Blanche), Annie Potts (Any Day Now, Designing Women), Miriam Shor (Swingtown, Damages), Jennifer Aspen (Rodney), Marisol Nichols (The Gates), David James Elliott (JAG, Scoundrels), Mark Deklin...

 

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6. HALLELUJAH

Dans la petite ville d'Hallelujah dans le Tennessee, le combat entre le bien et le mal fait rage jusqu'à l'arrivée d'un étranger, bien décidé à apporter justice et paix à ses habitants. Il est accueilli par la famille Turner, dont le père, Rye, le gérant d'un restaurant, a toujours fait preuve d'une grande malchance. Il ne supporte plus les pressions que Del Roman, un mafieux local, exercent sur lui. Tout se complique lorsque le frère de Rye, Caleb, s'intéresse de trop près à la femme étourdissante de Del, Veda. Des scènes chantées par une chorale gospel entrecouperont le récit.

Drama créé par Marc Cherry (Desperate Housewives) et Sabrina Wind. Avec Jesse L. Martin (Ally McBeal, New York Police Judiciaire), Terry O'Quinn (Lost), Donal Logue (Terriers, Parents à tout prix), Frances O'Connor (Cashmere Mafia), Arielle Kebel (Life Unexpected), Della Reese (Les Anges du Bonheur), Jonathan Scarfe, Brett Cullen...

 

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7. PAN AM

Embarquement immédiat dans les vols de la compagnie aérienne la plus glamour des années 60 : la Pan American World Airways. A bord : un espion sous couverture, une nouvelle hôtesse qui se retrouve en une de "Life Magazine", un pilote prétentieux qui ne quitte jamais ses lunettes d'aviateur... Destination : New York, Paris, et bien d'autres villes du Monde...

Drama créé par Nancy Ganis et Jack Orman (Urgences). Pilote réalisé par Thomas Schlamme (A la maison Blanche, Studio 60). Avec Christina Ricci (La Famille Adams, Casper, Grey's Anatomy), Margot Robbie (Neighbours), Michael Mosley (Scrubs), Kelli Garner (My Generation), Jonah Lotan (Generation Kill)...

 

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8. BAD MOM

Julia, une mère célibataire avec deux enfants, se voit dans l'obligation de les élever le jour où sa mère, Marian, qui s'en occupait jusqu'ici, décide de reprendre sa vie en main. Linda, également mère de famille, lui vient régulièrement en aide, tandis qu'elle ne peut pas compter sur son mari, sans cesse retenu par son patron...

Comédie créée par Sharon Horgan. Avec Jenna Elfman (Dharma & Greg, Accidentally On Purpose, Alex Rose), Frances Conroy (Six Feet Under), Tom Everett Scott, Sharon Horgan...

 

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9. CHARLIE'S ANGELS

Trois filles superbes sont recrutées par l'agence Townsend pour remplir des missions qui ne sont pas sans danger...

Drama créé par Alfred Cough et Miles Milar (Smallville). Remake de la série des années 70. Avec Minka Kelly (Friday Night Lights, Parenthood), Rachael Taylor (Transformers, Grey's Anatomy), Annie Ilonzeh, Ramon Rodriguez, Robert Wagner...

 

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10. GEORGETOWN

La vie personnelle et professionnelle d'un groupe de colocataires et amis dans la ville de Washington D.C. Nikki, une vive et intelligente débutante au sein du service de communication de la Maison Blanche, qui a des liens avec la Première Dame des Etats-Unis, est mannequin à ses heures perdues. Elle est très amie avec Andrew, un charmant et brillant ancien étudiant à Yale, qui peut se vanter d'avoir été le plus jeune homme à avoir écrit un discours du président. Leur troisième colocataire se nomme Samantha, une jeune femme idéaliste qui travaille pour le président du Parti Démocrate et qui fait partie d'une dynastie de politiciens. Elle a vécu par le passé une histoire avec Andrew. Le 4ème colocataire, Peter, passe encore pour un ado prépubère malgré ses 28 ans...

Drama créé et produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Gossip Girl, Chuck...) et Stephanie Savage. Avec Katie Cassidy (Melrose Place 2009, Harper's Island, Supernatural), James Wolk (Lone Star), Daisy Betts (Persons Unknown), Joe Mazello (The Pacific), Boris Kodjoe (Undercovers), Kevin Zegers (Transamerica, Gossip Girl), Tiya Sicar (Vampire Diaries)...

 

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11. REVENGE

Une jeune femme, Emily Thorn, retourne dans les Hamptons où elle a grandi dans le but de détruire ceux qui ont fait du mal à sa famille. Elle s'apprête à se marier avec le fils de celle qui a gâché la vie de son père, une femme superbe et très riche dans la quarantaine...

Drama créé par Mike Kelley (Swingtown). Adapté librement du Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas. Avec Emily Vancamp (Everwood, Brothers & Sisters), Madeleine Stowe, Connor Paolo (Gossip Girl), Ashley Madekwe (Secret Diary Of A Call Girl), Gabriel Mann (Mad Men), Joshua Bowman...

 

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12. SUBURGATORY

Les péripéties d'une adolescente rebelle, Tessa, qui déménage, à son grand malheur, avec son père d'une grande ville à une banlieue paumée qui représente tout ce qu'elle déteste. Elle se fait rapidement une amie dans son lycée, bien qu'elle soit un peu étrange, mais aussi une ennemie, dont la mère, Dallas Royce, est une femme avec des lèvres géantes et des seins énormes et faux...

 Comédie créée par Emily Kapnek (Parks And Recreation, Aliens In America). Pilote réalisé par Michael Fresco (Better Off Ted). Avec Jane Levy (Shameless US), Jeremy Sisto (Six Feet Under, Kidnapped), Allie Grant (Weeds), Cheryl Hines (Larry et son nombril), Alan Tudyk (Dollhouse, Firefly)...

 

15 avril 2011

Tueurs Hors-Séries [Table Ronde Séries Mania]

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Débat autour du thème : "Les séries feuilletonnantes sont-elles mortes ?", en présence d'experts séries parmi lesquels Alexandre Letren (Season 1, Manuel Raynaud (Spin-off.fr), Alexandre Hervaud (Ecrans.fr), Philippe Guedj (NoWatch.net), Olivier Joyard (Les Inrocks) et moi-même (AlloCiné). Ne regardez surtout pas l'émission pour mes interventions : elles sont très peu nombreuses (le public et la table ronde pas ronde ont eu raison de moi).

 

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