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Des News En Séries, Le Blog
3 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 6- Off The Map

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What About ?

Jusqu'où est-il possible d'aller pour guérir ? Bienvenue dans "La Ciudad de Estrellas", un petit village perdu dans la jungle en Amérique du Sud, où trois médecins qui ont désespérement besoin de prendre un nouveau départ viennent vivre. La jeune et idéaliste Lily, accompagnée de ses collègues Mina et Manny, vont désormais travailler dans une clinique de fortune où ils seront confrontés à des cas médicaux des plus exotiques. Pour les former, le légendaire Dr Ben Keeton, qui fut le plus jeune diplômé en médecine à l'université de Los Angeles, et son assistant, Otis Cole, vont mettre tout en oeuvre. A l'autre bout du monde, cinq médecins qui se sont perdus en chemin vont apprendre à vivre ensemble, à reprendre confiance en eux et à redécouvrir les raisons qui les ont fait choisir ce métier...

Why Not ?

Après Grey's Anatomy et Private Practice et à défaut de pouvoir découvrir Inside The Box, drama avorté par ABC sur le monde du journalisme, Off The Map viendra compléter la trilogie médicale de la créatrice Shonda Rhimes dès la mi-saison (soit disant en lieu et place de Brothers & Sisters mais de l'eau va couler sous les ponts d'ici là...). C'est un projet qui m'enthousiasme depuis le départ parce que je suis fan des séries suscitées qui, sans être des chef d'oeuvres, sont toujours très efficaces. Shonda Rhimes n'a pas son pareil pour créer des personnages forts, très drôles, qui savent également être infiniment touchants. La liste est longue mais des Bailey, des Addison, des Arizona, des Callie, oserais-je dire des Meredith, on n'en rencontre pas dans toutes les séries. Ses personnages masculins sont souvent moins bien travaillés mais, hormis le moche de service, sont toujours des bombes qui émoustillent les téléspectatrices et certains téléspectateurs.

Effectivement, quand on regarde le casting d'Off The Map, il ne fait aucun doute que la chaleur tropicale risque de faire tomber bien des chemises et qui sait, même quelques pantalons ! Si l'on a montré la porte à l'ancien de FBI: Portés Disparus Enrique Murciano, on ne perd pas aux changes avec l'ex-Matt de Friday Night Lights, Zach Gilford, qui le remplace dans le rôle du médecin spécialisé dans la chirurgie plastique réparatrice. Le sauvage qu'une des héroïnes réussira forcément à dompter est incarné par Martin Henderson, qui n'a rien fait de particulièrement intéressant jusqu'ici mais qui devrait faire bientôt monter la température. Et il sera assisté de Jason George, ancien de Sunset Beach, qui a séduit Bailey l'année dernière et que l'on reverra donc certainement en début de saison dans Grey's Anatomy histoire de conclure leur intrigue. J'aurais d'ailleurs bien aimé que la série soit un spin-off, même léger, de celle-ci, histoire d'aller au bout du Shonda-Verse. Tant pis ! Du coté du casting féminin, pas de bombes intégrales mais deux actrices charmantes de talent : Caroline Dhavernas, la canadienne de Wonderfalls que je suis super content de retrouver, et Mamie Gummer, la fille de Meryl Streep, qui sera certainement l'atout humoristique de la série si l'on garde à l'esprit sa participation la saison passée dans The Good Wife (dans laquelle elle reviendra le temps d'un épisode). Et puis, parce que c'est la mode, Valerie Cruz (Nip/Tuck, Hidden Palms) essayera de se taper un petit jeune. Oui parce que bon, on n'est pas dupe. Cette série sera médicale, certes, mais comme ses consoeurs, elle mettra surtout en scène des histoires de coeur et de cul et c'est bien là que réside l'intérêt principal, en plus du dépaysement. Alors Off The Map ne sera certainement pas très surprenante ni originale mais elle a de grandes chances de plaire et de nous divertir sans honte. Ah et elle sera tournée à Hawaii !    

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25 octobre 2009

Glee [1x 08]

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Mash-Up // 7 15o ooo tlsp.

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   Glee a beau être une série très attachante, ses intrigues ont beaucoup de mal à démarrer. Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que les scénaristes ont un plan très précis autour des fameux concours inter-lycées et qu'en attendant d'y arriver (à partir de la mi-saison ?), ils meublent. C'est ce qui expliquerait pourquoi, une fois de plus, plusieurs membres du glee club sont tentés de le quitter en faveur de l'équipe de football. C'était bien mené mais c'est vraiment trop répétitif. De même, je trouve un peu dommage que 80% des intrigues tournent autour des adultes de la série. C'est peut-être un peu moins flagrant que dans les précédents épisodes mais ça reste marqué. La plupart des personnages secondaires restent dans l'ombre en dehors des scènes chantées. La flamme soudaine de Noah pour Rachel a tout de même permis de renouveller les histoires et je dois dire que j'aime de plus en plus Noah, le stéréotype du gros dur au coeur tendre, là où Finn est l'idiot du village... au coeur tendre aussi. La future fille-mère Quinn complète le quatuor amoureux et je suis assez content qu'elle ne soit plus cheerleader, ça va sans doute permettre au personnage d'en dévoiler davantage sur qui elle est vraiment (et elle est bien plus jolie sans sa queue de cheval qui lui tirait tout le visage). Le running-gag autour de la boisson jetée au visage des losers était un peu lourd mais c'était une jolie métaphore potache de cette guerre sans pitié populaires vs cas sociaux. Le point fort étant bien-sûr le sacrifice innatendu de Kurt !

   Les intrigues amoureuses sont également très présentes du coté des adultes et Sue nous a montré une nouvelle facette de sa personnalité : elle aussi peut-être une femme (enfin...) amoureuse ! C'était très amusant de la voir dans cet état et Jane Lynch nous a montré pour l'occasion qu'elle aussi savait danser. Elle n'a pas autant d'assurance que Matthew Morrison mais c'est d'autant plus sympathique. En parlant du héros justement, je passe d'un sentiment à un autre. Un coup, il m'énerve, un coup il me plaît. Cette fois, il m'a agacé sur ses scènes chantées et dansées, il en faisait un peu trop et ce n'est vraiment pas le roi du playback, mais je l'ai en revanche adoré lorsqu'il était avec Emma. Ca a beau dégouliner de guimauve, je fond à chaque fois ! Ces deux-là sont vraiment trop mignons ensemble. La scène où Jayma Mays chante du My Fair Lady était très mignonne. J'ignorai que l'actrice chantait si bien d'ailleurs ! Ce serait peut-être pas mal d'utiliser davantage son bel organe à l'avenir. Le pauvre Ken est toujours très touchant, d'autant qu'il est conscient de sa misère amoureuse et sexuelle, là où les autres personnages sont toujours très déconnectés de la réalité. Du coté des chansons de l'épisode, j'ai adoré ré-entendre Thong Song, que j'avais totalement oublié mais que j'écoutais en boucle à l'époque. Les autres titres étaient pas mal, mais on a connu mieux. Mention spéciale quand même pour le solo de Noah sur une chanson que je ne connaissais pas du tout j'avoue : Sweet Caroline. Ce style un peu folk voire country n'avait pas encore été exploré dans la série.

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// Bilan // Un épisode un peu trop routinier et paresseux mais qui reste très symapthique.


// Bonus // Mark Salling chante Sweet Caroline ! Hot and sweet.

En partenariat avec

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25 janvier 2009

Ugly Betty [3x 12]

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Sisters On The Verge Of A Nervous Breakdown // 7 5oo ooo tlsp.

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   Concrêtement, cet épisode n'était pas plus mauvais que les précédents. Je ne me suis pas ennuyé mais j'ai beaucoup râlé. Pourquoi ? Parce que j'en ai ma claque des morales à deux balles que l'on nous assène à longueur de scènes. C'est de pire en pire. C'est marrant parce que c'est ce que je reprochais à la série à ses tous débuts. Ca me l'avait même fait arrêter pendant un bon moment avant de décider de m'y remettre en lisant tout un tas de critiques élogieuses çà et là. Et effectivement, la série s'était considérablement améliorée en l'espace de quelques épisodes. Depuis le début de la saison 3, on assiste à un retour en arrière incompréhensible. On ne peut pas expliquer la chute d'audience d'une série par le simple fait que sa qualité est moindre, d'autant que c'est assez subjectif -bien qu'il y ait des évidences-, mais dans le cas de Betty, j'ai vraiment le sentiment que les télespectateurs ont commencé à fuir la série au milieu de la saison 2, quand ça devenait moins bon car moins fou. Et comme ça ne s'arrange pas, en plus du contexte de baisse d'audience généralisée, ils continuent de partir. A ce rythme là, la série n'aura pas de 4ème saison ... Vu ce qu'elle est devenue, ABC devrait envisager de la diffuser en combo avec Secret Life Of The American Teenager sur sa chaîne câblée ABC Family. D'ailleurs, n'est-ce pas là que la série aurait dû être diffusée depuis le début ?

   Pour en revenir à l'épisode en lui-même, il n'est que déception. L'intrigue autour du YETI est encore repoussée. On l'évoque mais on ne s'y attarde pas. On préfère se concentrer sur les histoires amoureuses de Wilhelmina et Daniel. Dans cet épisode, Wilhelmina et Connor sont chauds comme la braise et ne peuvent pas s'empêcher de se sauter dessus à la moindre occasion, ce qui provoque quelques couacs que Mark tente tant bien que mal de gérer. Tout ça n'était pas foncièrement mauvais mais ça manque toujours de piquant et de folie. Du coté de Daniel et Molly, il ne se passe pas grand chose si ce n'est que Betty fait encore une bêtise et envoit par erreur leurs photos de vacances à St Bath' à Suzuki St Pierre, le fameux présentateur de Fashion TV. On découvre d'ailleurs qu'il mène une double vie. C'était marrant mais pas du tout crédible ! On reste donc au final dans un schéma ultra classique où Betty passe son épisode à réparer son erreur -ou celle de Daniel- et à décevoir tout son entourage car elle n'est pas assez présente. L'année dernière, c'était ses prétendants qui s'en plaignaient sans cesse; Cette année, c'est sa famille et plus particulièrement Hilda qui n'a jamais été aussi culpabilisante. Betty me gave avec sa morale mais Hilda fait pire sur ce coup. Je ne sais pas quel est le message que l'on veut nous faire passer ici mais tout ce que je constate c'est qu'en terme de storylines, on évite toute évolution de Betty. Elle va même laisser tomber son appart' pour retourner chez pôpa, apparemment. Mais merde alors ! Et Ignacio qui ne meurt pas ...

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// Bilan // Ugly Betty est en train de devenir ma nouvelle bête noire et ça ne me fait vraiment pas plaisir ...

19 janvier 2009

Desperate Housewives [5x 13]

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The Best Thing That Ever Could Have Happenned [100th Episode] // 13 ooo ooo tlsp.

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   What a hell of an episode ! A l'occasion du 100ème épisode de Desperate Housewives, quoi de plus normal que de vouloir marquer le coup ? Les scénaristes auraient pu nous concocter un événement bien tragique et marquant. Ils ont fait le choix de la sobriété et du retour en arrière, à l'époque où Mary Alice était encore de ce monde et passait son temps à sourire tout en aidant les autres et en jardinant. C'est toujours un plaisir de voir Brenda Strong en chair et en os, d'autant que sa voix, on ne l'écoute plus vraiment à force ... La mort de l'homme-à-tout-faire de Wisteria Lane, Eli, replonge les femmes au foyer plus ou moins désespérées dans leur passé. Avoir tout à coup recours à un personnage que l'on n'a jamais vu mais qui est censé avoir une place importante dans le coeur des héroïnes était périlleux et je craignais le pire. Et pourtant, ca a été parfaitement exploité et c'est certainement la meilleure idée que les scénaristes ont eu depuis des lustres !

   On n'échappe pas aux traditionnelles intrigues cloisonnées où l'on cherche désespérement une intéraction entre les femmes de la série. Au début et à la fin de l'épisode, elles sont toutes ensemble. A l'exception de Katherine mais j'imagine qu'en termes de timing, ça n'aurait pas été cohérent. C'était la pionnière de Wisteria Lane avec Susan. Elle n'a rencontré les autres qu'il y a cinq ans. Mais c'est vrai qu'au niveau des flashbacks, les intéractions manquent un peu. En même temps, le principe c'est de voir Eli donner un conseil précieux à chacune des femmes, qui a toujours une résonnance aujourd'hui ... De plus, elles sont censées se sentir seules, très seules ... Ainsi, on découvre que l'envie de Bree d'écrire un livre de recettes traditionnelles ne date pas d'il y a cinq ans ! C'est quelque chose qu'elle voulait déjà faire du temps où Rex était encore vivant et on en profite pour le revoir le temps d'une scène où il est absolument détestable, traitant sa femme comme une simple bonne. Je n'avais pas souvenir d'un tel Rex. Pour moi, il était au contraire très soumis à sa femme, jusqu'au sadomasochisme d'ailleurs. En l'espace de deux scènes, on a retrouvé la Bree bouleversante des deux premières saisons. C'était un joli moment.

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   L'arrivée de Gabrielle dans le quartier nous est dévoilée. C'était certainement le flashback le moins intéressant, quoique. Mais c'était sans doute le plus drôle ! Ca compense. Il a fallu une remontrance d'Eli pour que Gaby comprenne qu'il était préférable de mettre ses airs de grande dame de coté si elle voulait se faire des amis et ne pas finir seule dans sa grande maison. On retrouve la Gaby des débuts, que je ne porte pas tellement dans mon coeur. Puis il y a Lynette qui est encore enceinte et que ça emmerde terriblement car elle comptait se remettre à travailler ! Toute cette histoire, on la connaît. On nous l'a déjà raconté. Rien de neuf donc. Et puis sa soudaine prise de conscience sonnait un peu faux. Oui, elle a laissé deux minutes son gamin en plein soleil dans sa voiture. Est-ce une raison pour se mettre tout à coup dans un état pareil ? Mais au fond, ça lui ressemble. Elle est comme ça Lynette. Impulsive et toujours à fleur de peau !

   Le flashback d'Edie était le plus surprenant ! On savait qu'elle avait déjà été mariée mais il me semble, en revanche, que l'on ne savait pas que son premier mari l'avait quittée le jour où il s'est rendu compte qu'il était gay ! Déprimée mais avec la libido toujours au plus haut, elle a jeté son dévolu sur Eli le temps de se consoler ! C'était très drôle, du Edie pur jus. A noter au passage, puisque je ne l'ai pas encore signalé, qu'Eli est interprété par Beau Bridges, un vétéran de la télévision américaine ! Quant à Susan, comme toujours, elle pleurniche. On la voit d'abord après que Karl l'ait quittée pour une rousse plus jeune, et puis pour une blonde aussi ! Eli a vendu la mèche. Et Eli est également présent le jour où Mike et Susan se séparent, plus récemment. Le petit speech qu'il lui fait sauve le tout car il est très touchant et sonne juste.

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// Bilan // Malgré quelques faiblesses, ce 100ème épisode de Desperate Housewives est extrêmement bien construit. Il revisite avec brio les jours, les mois, les années, avant les premières heures de la série, lorsqu'elle était encore solide comme un roc. Un brin de nostalgie et une fin terriblement émouvante -les minutes qui précédent le suicide de Mary Alice- suffisent à rendre ce tournant pour la série inoubliable. Un de ses meilleurs épisodes à n'en pas douter !

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// Bonus // Pour fêter ça, Nicolette Sheridan a entarté Eva Longoria ! La preuve.

7 février 2009

Nip/Tuck [5x 18]

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Ricky Wells // 2 7oo ooo tlsp.

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   Tout dans cet épisode était prévisible mais ça ne l'a pas empêché d'être bon. Merci aux acteurs, à la réalisation, au montage, à la bande-son ... L'histoire entre Christian et Liz touche à sa fin. C'est même l'histoire de Liz avec le cabinet Troy/McNamara qui se termine puisqu'elle décide de repartir à Miami. Je ne m'y attendais pas, pour le coup, et je suis un peu triste. Liz est un personnage de la série que j'aime beaucoup, peut-être parce que c'est le plus "normal" de tous. Elle était transparente au début et elle a pris de l'importance au fil du temps, jusqu'à cette histoire avec Christian assez pitoyable. Ce n'est pas l'intrigue en elle-même qui est pitoyable mais le comportement de Christian, une fois de plus. Il a agit avec Liz comme il a agit avec toutes les autres. Il s'est servi d'elle puis il l'a jeté. Ca devait se passer comme ça. (Je vous conseille de relire ma critique précédente ...) Liz a été bien bête de s'imaginer le contraire. Autant les conneries de Christian me faisaient rire au début, autant maintenant j'ai de plus en plus de mal. On pouvait s'attendre à un changement dans son attitude avec ce qui lui est arrivé mais rien n'y fait, Christian Troy restera toujours Christian Troy.

   La figure du père était centrale dans cet épisode et même si c'est quelque chose qui revient dans toutes les séries tout le temps, Nip/Tuck a su rendre ça intéressant, presque original. Pour la partie trashy, un patient vient consulter les deux chirurgiens plastique car il aimerait paraître plus vieux. Il a une vingtaine d'années et vit avec une femme qui a le double de son âge, qu'il a rencontré quand il avait 8 ans et qu'elle était son institutrice. Puis elle est devenue prof au collège et quand il a eu 12-13 ans, ils ont couché ensemble, ils se sont fait pincer et la femme s'est retrouvée en prison quelques années. Elle est sortie, ils s'aiment toujours, elle est enceinte mais Ricky a toujours le visage d'un garçon de 16 ans, difficile alors d'assumer le regard des autres. Les flashbacks pour nous raconter cette histoire étaient excellents. Le reste était malheureusement très prévisible : avec un visage plus adulte -des poils au menton quoi- la femme préfère se tourner vers le jeune frère de Ricky plutôt que de rester avec lui.

   Un parallèle très intéressant a été fait entre Raj Puresh, dont on découvre le père qui lui fait subir une pression incroyable, et Matt McNamara, qui veut devenir médecin pour faire plaisir à son père. Et ça va se terminer dans le sang car dans Nip/Tuck, c'est toujours comme ça. Raj demande à Matt de claquer violemment une portière de voiture sur sa main afin de l'empêcher de pouvoir exercer ce métier qui ne lui plaît pas tant. Matt s'exécute et aux dernières nouvelles, Raj ne pourra plus avoir un usage complet de sa main. Ce qui m'inquiéte là-dedans, c'est que l'on puisse ne plus voir Raj. Je pensais qu'il était là pour un moment, je l'aime bien, il est très drôle. Cette tête quand son père lui demande de l'opérer pour un élargissement du pénis ! Sinon, Matt veut devenir acteur. Ca ne m'étonne pas du tout tiens !

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// Bilan // Un épisode prévisible mais bien construit. On est toujours plus proche des deux premières saisons que des suivantes et ça ne peut qu'être une bonne chose ! 

 

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26 août 2009

Séries... Ton Classement Impitoyable... Big Love !

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A la 6ème place (sur 40) du classement du meilleur et du pire des séries de la saison sur le blog TV News, on retrouve Big Love ! Les fidèles du blog savent qu'il s'agit d'une de mes séries préférées du moment, voici donc mon hommage en quelques lignes à une saison d'exception...

L’avantage de vous raconter Big Love, c’est qu’il y a 80% de chances que vous n’en ayez jamais entendu parler et 99% de chances que vous n’en ayez pas vu le moindre épisode. Au moins, je vais vous faire véritablement découvrir quelque chose ! Le fait est que c’est l’une des séries les plus réussies du moment et également l’une des moins connues, même chez les sériephiles ! En France, les abonnés de Canal + ont pu tomber dessus, ainsi que ceux de TPS Star plus récemment. A vrai dire, j’aime l’idée que Big Love soit un bijou injustement méconnu. Ca lui confère une aura supplémentaire. Jusqu’à l’arrivée de True Blood l’an passé, c’était la seule série d’HBO qui pouvait encore prétendre au titre de digne successeur des Soprano, de Six Feet Under, de Carnivale… On y retrouve tout ce qui a toujours fait le succès des séries de la chaîne : du cul, du fric et du glauque, accompagnés d’une écriture brillante, d’une réalisation maîtrisée et d’acteurs extrêmement talentueux, le tout sur un sujet tabou !

La suite ICI.

28 octobre 2009

Californication [3x 05]

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Slow Happy Boys // 77o ooo tlsp.

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   Cette semaine dans Californication, pas de Jill ni de Felicia. C'était une bonne nouvelle jusqu'à ce qu'elles soient remplacées par un personnage abject dénommé Mike Zlosowski, venu tout droit de Long Island pour rendre visite à son ancien meilleur-ami, Hank Moody, à Los Angeles. Il est interprété par Kevin Corrigan, également dans Fringe actuellement où il est beaucoup plus discret et vraiment moins bavard. Et je préfère ça. Au bout de deux minutes, ce Mike n'a plus de secrets pour nous : il parle fort, il est encore plus vulgaire que Hank mais, pire que tout, il n'a absolument pas sa finesse (toute relative) ! Il vient de s'engueuler avec sa femme et tout ce qu'il cherche c'est... je vous le donne en mille... baiser ! Il saute donc sur tout ce qui bouge et il suce carrément les seins d'une strip-teaseuse, ce qui est formellement interdit. Il est difficile de ne pas réduire le personnage à cela puisqu'il n'a pas eu l'occasion de nous en dévoiler davantage. On sait juste qu'il est atteinte d'une grave maladie et qu'il l'a appris récemment. C'est une façon comme une autre de justifier ses actes imbéciles. A coté de lui, Hank a l'air complètement blasé, il semble ailleurs. Malgré tout, on croit assez à cette amitié qui les lie et on sent bien que le temps a passé, qu'ils n'ont plus grand chose en commun mais que ce lien reste fort. C'est très réaliste et ça correspond tout à fait à la vision mélancolique de la vie qui est souvent exposée dans la série. A part cela, je ne déteste pas la complicité qui se créé entre la strip-teaseuse/étudiante et Hank. C'est à creuser mais je crains qu'elle ne puisse pas apporter grand chose de plus.

   Charly et Marcy sont de nouveau ensemble mais l'actrice porno de la saison dernière, Daisy, qui a foutu en l'air toutes les intrigues du couple, fait son retour pour annoncer qu'elle a chopé des MST et qu'elle a pu les refiler à Charly, et lui à Marcy forcément. Ce n'est qu'un prétexte pour créer une nouvelle crise au sein du couple et on tourne en rond inéluctablement... La courte apparition de Sue Collini était amusante et on a découvert qu'elle avait un mari handicapé. Surprenant ! Sa chambre ornée de godemichets m'a beaucoup amusé. Pendant ce temps-là, Becca était à New York pour voir sa mère et elle revient carrément avec elle ! Que s'est-il passé pendant ce week-end ? Impossible de le savoir. Pas une seule image ne nous a été montrée. C'est bien dommage, ça aurait été plus intéressant que les conneries de Mike. Peut-être en saura-t-on plus lors du prochain épisode... En attendant, je trouve le retour de Karen un peu trop rapide. On est reparti pour un tour ! J'espère que l'on nous racontera un peu sa vie à New York parce que l'on ne sait strictement rien, comme si elle n'avait rien vécu pendant des mois à part avoir Hank au téléphone tous les jours.


// Bilan // Un épisode parasité par un personnage de passage plus agaçant et grossier tu meurs !

27 novembre 2009

Dexter [4x 09]

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Hungry Man // 1 76o ooo tlsp.

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   "Combien de temps te reste-t-il à vivre... ma dinde ?" C'est sur un trait d'humour que commence ce nouvel épisode de Dexter, riche en adrénaline. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'une fête comme Thanksgiving soit célébrée dans une série comme Dexter. Mais il faut bien avouer que la nouvelle vie de banlieusard de notre héros s'y prête bien. Il a même droit à une double ration de dinde puisqu'il s'invite aussi chez les Mitchell pour un repas qui va (très) mal tourner, pour lui comme pour Arthur et le reste de sa si parfaite famille. Dire qu'il y a encore quelques épisodes on croyait Arthur patriarche aimant et profondément bon, ses meurtres mis à part. On en est loin désormais. Et c'est là tout le génie des scénaristes qui ont su une fois de plus nous mener en bâteau. On ne s'est rendu compte de rien. Le Trinity Killer était fascinant, je ne pensais pas qu'il pouvait le devenir encore plus et pourtant... C'est absolument terrifiant de le voir faire vivre un tel enfer à sa famille. Je ne sais pas qui il faut le plus plaindre ? Sa femme, Sally, qui a semble-t-il perdu depuis longtemps toute envie de rebellion ? Sa fille (devrais-je dire une de ses filles ?), qu'il séquestre depuis des années ? Son fils, qu'il martyrise avec un plaisir non dissimulé ? Là, on vire carrément au glauque et c'est parfaitement ce que j'attendais de la série cette saison. Je suis comblé. J'ai adoré la façon dont a été traitée cette intrigue, à mi-chemin entre le conte cruel (la princesse qui cueille des roses pour son saint-Père et qui passe le plus clair de son temps dans sa tour d'ivoire, sans aucun moyen de s'échapper) et le thriller haletant (le cassage de doigts, l'imprévisibilité extrême de Arthur, le fameux dîner...). Dexter finit par faire une grossière erreur : celle de montrer son vrai visage de serial-killer à Arthur et sa famille. C'est amusant car c'est lui qui passe pour l'être le plus équilibré au final.

   Les scénaristes ne nous donnent pas une seconde de répit (surtout dans les dix dernières minutes, comme d'habitude) et nous sortent un twist que personne ne pouvait voir venir : le Trinity Killer a une autre fille, et il s'agit de... Christine, la journaliste "amoureuse" de Quinn ! C'était donc ça ! C'est sur-le-cultant et c'est très excitant pour la suite. On commence à entrevoir ce qui a pu réellement se passer la nuit où Lundy est mort. Si ce n'est pas Arthur qui lui a tiré dessus, alors c'est Christine. La thèse de la petite taille de l'assassin coïncide. Mais l'a-t-il obligé à le faire ou l'a-t-elle fait de son propre chef ? Quelle est la nature exacte de leur relation ? Est-ce un équivalent à la relation Dexter/Harry mais en plus pervers et plus destructeur ? Le seul truc qui me dérange finalement, c'est que Christine n'a pas l'étoffe d'un tueur, de ce que l'on a bien voulu nous montrer d'elle jusqu'ici. C'est bien pour ça que j'écartais systématiquement la thèse selon laquelle elle était impliquée dans le meurtre. En tous cas, Dexter se retrouve désormais non plus face à un adversaire redoutable mais à deux. A priori.

   A coté de toutes ces scènes brillantes et palpitantes, on nous offre de la comédie légère, un peu facile c'est certain mais agréable à suivre. La venue de Masuka chez les Morgan à l'occasion de Thanksgiving était une excellente idée. Il a permis de détendre l'atmopshère à sa façon avec ses blagues pourries, ses gâteaux au chocolat et son rire particulier. Il a également redonné au visage de Debra un peu de fraîcheur et de lumière. L'intrigue vaudevillesque de Rita avec son voisin n'est pas des plus inspirées, d'autant que les deux interprétes ne sont pas très convaincants. On verra jusqu'où ils vont aller mais je crains quelques déceptions de ce coté-là. Et puis il y a bien évidemment Batista et Laguerta qui se font des mamours et de grandes déclarations. C'est mignonnet mais pas vraiment émouvant et franchement agaçant à la longue. Les réduire à cela est quand même très triste. On attend donc tranquillement que leur idylle soit découverte...

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// Bilan // L'intrigue de la saison est définitivement passionnante et parfaitement maîtrisée. Après une légère baisse de régime, les affaires reprennent pour Dexter et ça s'annonce plus compliqué que jamais... J'aime j'aime j'aime !

          

9 janvier 2011

Fringe [3x 09]

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Marionette // 4 74o ooo tlsp.

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   Cet épisode de Fringe est trompeur. En apparence, il donne l'impression que tout est rentré dans l'ordre : on se retrouve avec une enquête du jour menée par la vraie Olivia et ses fidèles Walter et Peter. Sauf que tout a changé. Olivia aimerait que tout soit comme avant mais elle se rend compte petit à petit que c'est impossible. Son voyage dans l'autre monde la marquera à vie et laissera des traces indélibiles à la fois dans son esprit et dans la matérialité de son quotidien. Cette femme qui lui  a volé sa vie pendant plusieurs semaines, qui a dormi dans son lit, porté ses vêtements, ne lui rendra jamais ces précieux moments perdus. Surtout ceux passés avec Peter. C'est assez effrayant quand on y pense. Les réactions d'Olivia face à cette situation unique respirent la logique et la cohérence. C'est ce qui est formidable avec elle. Elle est intelligente et réfléchie, elle aimerait faire preuve d'indulgence et oublier, elle essaye même, mais elle est humaine et elle ne peut pas totalement pardonner Peter bien qu'elle sache que c'est injuste. Comment a-t-il fait pour ne pas reconnaître que celle qui était face à lui n'était pas son Olivia ? Nous y avons assistés, nous sommes témoins : la fausse Olivia était différente mais elle représentait une sorte d'Olivia heureuse et en paix, une Olivia transformée par l'amour en quelques sortes. Une Olivia qu'elle aurait pu être si elle avait été là. Je trouve le travail sur la psychologie d'Olivia absolument fascinant. Et Anna Torv est à la hauteur.

   Le cas fantastique de la semaine reflète parfaitement l'état d'Olivia, même si cela ne se devine qu'à la toute fin de l'épisode, lorsque le coupable est retrouvé. Non seulement l'enquête est menée à tambours battant mais en plus, elle nous offre quelques scènes macabres hallucinantes comme celle de la poupée désarticulée. Je pense que si j'étais tombé dessus étant enfant, j'aurais été traumatisé à vie ! La scène où l'homme sans yeux fait la rencontre d'Olivia était une sacrée mise en bouche quelques minutes plus tôt, et ma foi, le passage où la jeune femme se réveille était horrible mais avant tout bouleversante. La connexion avec les anciennes expériences de Walter était attendue, puisque c'est presque devenue une coutume. Le cliffhanger qui signe le retour des Observers ne m'a pas fait un effet fou. On a l'habitude de les voir revenir de temps à autres sans que l'on avance beaucoup dans le fond. Mais vu la vitesse avec laquelle la série avance désormais, je me dis qu'on va peut-être enfin comprendre qui ces hommes chauves sont vraiment. Quel est leur but...   

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// Bilan // Bien que cet épisode adopte une forme plus classique que les précédents, il est extrêmement fort à la fois du coté de l'enquête, particulièrement effrayante, que du coté d'Olivia et de sa réinsertion dans ce monde qui est le sien.

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16 janvier 2011

The Cape [Pilot]

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Pilot // 8 45o ooo tlsp.

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What About ?

L'officier Vince Faraday était un bon flic essayant de nettoyer sa ville de la corruption généralisée. Victime d'une machination et laissé pour mort, il est obligé de s'enfuir et de se cacher, loin de sa femme et de leur enfant. S'inspirant du comic préféré de son fils, il décide de devenir "The Cape", un super-héros faisant régner la justice dans les rues, effrayant les criminels de tous genres. A la recherche du parrain de la pègre qui l'a voulu mort, Vince rêve de retrouver un jour sa famille...

Who's Who ?

Créée par Tom Wheeler. Avec David Lyons (Urgences, Sea Patrol) dans le rôle de Vince Faraday, Summer Glau (Firefly, Dollhouse) dans le rôle de Orwell, James Frain (24, True Blood) dans le rôle de Peter Fleming, Keith David dans le rôle de Max Malini, Jennifer Ferrin dans le rôle de Dana Faraday, Martin Klebba dans le rôle de Rollo... 

So What ?

C'est "marrant", mais The Cape me ferait presque regretter Heroes. Cette dernière avait tous les défauts du monde mais elle essayait au moins de renouveler le genre de la série de super-héros. The Cape revient aux fondamentaux, en empruntant un maximum à Batman, moins à Superman ou Spiderman puisqu'il n'y a pas ici de dimension extraterrestre ou surnaturelle, pas de super pouvoirs. C'est aussi, bizarrement, ce qui fait que la pilule a du mal à passer pour moi. Tout va trop vite et on ne comprend pas bien ce qui anime vraiment le héros. Pourquoi ne fuit-il pas loin de là avec son fils et sa femme, qui nous offrent d'ailleurs les scènes les plus mièvres de ce pilote, pendant lesquelles je n'ai pas réussi à ressentir la moindre émotion ? C'était tellement plus simple et plus crédible... Il y a tellement de choses difficiles à admettre dans un premier temps que je me sens incapable de m'impliquer par la suite. Ce qui n'arrange rien, c'est que je ne suis pas du tout fan de l'univers comics et que je passe par conséquent à coté des quelques références éparpillées dans le pilote. Dans ces conditions, comment se laisser emporter ? Je me sens presque coupable de ne pas avoir suffisamment gardé une âme d'enfant...

Je dois pourtant reconnaître quelques qualités à cette série et en premier lieu sa belle galerie de "méchants". James Frain, tout particulièrement, est extrêmement charismatique et il aurait tout à fait eu sa place dans un long-métrage du genre. A coté de lui, David Lyons faisait vraiment pâle figure. Du coté de la réalisation, on peut dire que les équipes ont fait du bon boulot et sans doute avec peu de moyens. Rien n'était honteux à l'image. La bande-son composée par Bear McCreary est réussie aussi. J'aime bien les personnages secondaires venant du cirque qui assurent une certaine originalité -la série en manque cruellement- et qui offrent un peu d'humour -elle se prend clairement trop au sérieux-, un peu de légéreté ne fait jamais de mal. Mais au bout du compte, The Cape n'est qu'une énième histoire de super-héros sans supplément d'âme. Je crois que je préfère encore me refaire l'intégrale de Loïs & Clark. Je m'ennuierai moins.         

17 décembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 16 Décembre 2011]

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Au programme cette semaine : Enfin une date pour la saison 2 de Sherlock - Lost Girl renouvelée, Against the Wall annulée - Bientôt le retour de Neve Campbell - Le casting de Coma, la nouvelle minisérie de Tony et Ridley Scott - Uma Thurman dans Smash - Mark Moses récurrent dans The Killing - la BA de la saison 6 de 30 Rock - On répond à vos questions : Vampire Diaries, Game Of Thrones - Zoom sur The Firm avec son créateur Lukas Reiter - Quand Melissa Joan Hart redeveint Sabrina et reprend une trop forte dose de magie...

 

7 novembre 2009

Nip/Tuck [6x 04]

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Jenny Juggs // 2 16o ooo tlsp.

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   Il m'arrive encore de m'émerveiller devant un épisode de Nip/Tuck. Celui-ci a frappé particulièrement fort en offrant des intrigues finalement assez "simples" pour la série mais efficaces. On a d'abord eu droit à une histoire dite légère sur une certaine Jenny Buggs, l'équivalent américain de notre regrettée Lolo Ferrari. Cela me fait penser que les producteurs devraient offrir un rôle à une autre de nos fiertés nationales, Lova Moor, portée disparue depuis trop d'années. Quel est le problème de Jenny ? Elle a des seins monstrueux, plus gros encore que des pis de vaches ou des pastéques. Cela la rend extrêmement aigrie et elle se sert de sa poitrine pour écraser tout ce qui bouge, que ce soit un téléphone, une citrouille ou la tête de Christian ! Cela ne volait pas haut, je vous l'accorde, mais le burlesque trash façon Nip/Tuck m'amuse toujours autant. Cela me manquera quand la série sera morte. C'était un plaisir de retrouver Kriesten Warren. Souvenez-vous, la cinglée de la saison 3 de Despetate Housewives qui a eu une fille avec Tom et qui est morte lors du braquage de la supérette, c'était elle. Elle joue les psychos à la perfection. On la voit peu malheureusement. Bref, Christian a eu fort à faire avec les attributs de Jenny pendant cet épisode, ce qui lui a permis de ne pas trop se ridiculiser cette fois. Encore que se faire frapper par une paire de seins n'a rien de glorieux.

   Pendant ce temps, Teddy Rowe a emmené Sean et sa petite-famille dans un camping trip qui devait tourner mal, mais à son avantage à elle. Pas de chance : elle a rencontré un détraqué sur son passage et elle pourrait bien y rester. Le plan de Teddy a été mis en place assez rapidement et j'ai aimé le retournement de situation très suprenant mais pas tant que ça quand on connaît la série et l'ironie dont elle fait souvent preuve. Disons que l'on se fait avoir à chaque fois ! La bande-son avec La Traviata remixée ajoutait ce qu'il fallait de too much et compensait en quelques sortes le piètre jeu de Rose McGowan, définitivement pas à l'aise dans ce rôle. Pauvre Annie. Avec tout ce qui lui arrive, toutes les femmes-psychopathes qui ont jalonné sa courte existence et sa mère névrosée, elle va mal tourner. Au moins autant que son frère Matt, si ce n'est pire. Mais on ne sera plus là pour y assister. L'intrigue mime grotesque de Matt semble s'achever ici. Lors d'un de ses braquages, il se fait tirer dessus par un caissier plus malin que les autres. Christian va sans doute la sauver mais on espère quand même qu'il va y rester... Si tous les personnages ou presque sont devenus plus ou moins pathétiques, aucun autre n'atteint le niveau de Matt. En même temps, la première fois qu'on l'a rencontré, il se coupait le prépuce aux ciseaux. Cela en disait déjà long sur ce qui nous attendait...

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// Bilan // Je me contente peut-être de peu aujourd'hui quand il s'agit de Nip/Tuck mais, malgré les années, elle reste la plus trangressive, la plus osée et la plus burlesquement trash de toutes les séries. Rien que ça mérite d'être récompensé.

28 novembre 2009

Nip/Tuck [6x 06]

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Alexis Stone // 1 89o ooo tlsp.

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   La fin de la Nip/Tuck approche doucement. Il ne reste pas tant d'épisodes que ça et on sent le vent tourner chez les scénaristes qui amorcent les grandes lignes de ce qui devrait constituer les dernières intrigues de la série. Quelques rebondissements sont sans doute à prévoir mais l'idée générale est là : réunir la famille McNamara après l'avoir fait toucher le fond. D'ailleurs, je n'avais pas compris à la fin du précédent épisode que Sean faisait une tentative de suicide. Je croyais qu'il avait simplement besoin de se purifier. Non, il voulait mourir noyé. Le retour de la vieille peau Erica, la mère de Julia, est assez innatendu. Il faut dire que sa dernière apparition date de 2005. On l'avait presque oubliée. Elle revient plus en forme que jamais puisqu'elle a l'intention de prendre ses enfants à sa fille et à Sean et les élever avec son nouveau mari, un jeune étalon italien interprété par... Gilles Marini ! Il est partout. Tantôt français, tantôt italien... Je l'aime bien, je suis content. Vanessa Redgrave est toujours parfaite, avec un charisme mille fois plus important que celui de sa propre fille, Joely Richardson. Quelque part, ça colle parfaitement aux personnages donc ce n'est pas gênant. Elle aurait quand même pu donner quelques cours de comédie à sa fille depuis le temps ! Pour en revenir à l'intrigue en elle-même, elle n'est pas hyper passionnante, tout étant extrêmement prévisible mais à coté de tous les délires improbables que peut nous sortir la série parfois, celle-ci semble presque normale, soft, alors qu'elle ne l'est pas tant que ça. Face à l'épreuve, Sean et Julia devraient se rapprocher et ce sera peut-être pour se remettre ensemble une dernière fois...

   Kimber est toujours amoureuse de Christian : la belle affaire ! Il n'y a qu'elle qui l'ignorait. Même Christian l'a toujours su au fond. Pour le coup, je trouve que les scénaristes vont un peu trop vite, du moins si leur but est de les remettre ensemble une bonne fois pour toutes, ce dont je ne suis pas forcément partisan d'ailleurs. Et puis ça arrive au mauvais moment puisque Christian commençait à développer une histoire intéressante avec un... transsexuel ! Pour qui a vu Dirty Sexy Money (où Candis Cayne jouait déjà un transsexuel puisqu'elle en est véritablement un), la surprise en milieu d'épisode n'en était pas une. En tous cas, il y a une étrange alchimie entre les deux personnages qui donne envie qu'ils construisent quelque chose de sérieux. Et pour une fois, Christian ferait preuve d'une certaine ouverture d'esprit. Ca changerait un peu. Mais je ne me fais pas d'illusions, ça n'ira pas bien loin, surtout maintenant que les cuisses bras de Kimber lui sont grand ouverts ! Pauvre Mike. Il apportait un peu de fraîcheur au cabinet mais je crains qu'il ne disparaisse bien vite. La petite scène entre Christian et Liz ne m'a pas tellement plu. Je déteste l'idée que Liz pardonne à Christian et qu'elle veuille que tout redevienne comme avant. Franchement, elle n'aurait pas de mal à trouver du travail ailleurs. Pourquoi reste-t-elle ? Elle est à ce point maso ? J'adore Roma Maffia mais je préférerais qu'elle quitte la série plutôt que de voir son personnage s'enfoncer de la sorte. C'est le seul qui avait su garder un peu de réalisme.

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// Bilan // On s'ennuie un peu devant cet épisode prévisible mais Nip/Tuck renoue avec un ton plus sérieux qui lui sied bien mieux que l'overzetop.

5 octobre 2009

The Middle [Pilot]

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Pilot // 8 71o ooo tlsp.

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What About ?

Oubliez les sportifs, les stars de cinéma, les politiciens... Les parents sont les vrais héros ! Et de ce point de vue, Frankie est même une super-héroïne ! Avec son mari et ses 3 enfants, elle vit à Jasper, en Indiana, depuis toujours. Cette petite famille fait partie de la majorité : la classe moyenne. (AlloCiné)

Who's Who ?

Depuis "toujours", Patricia Heaton joue le rôle d'une mère. Elle était la mère dans Tout le monde aime Raymond, et ce pendant tout de même 9 ans, mais elle était la mère (et présentatrice télé) aussi pendant une courte saison dans Back To You. Et la revoilà mère dans The Middle, une série qui n'aurait d'ailleurs jamais vu le jour sans elle ! Ce projet est dans les cartons d'ABC depuis plusieurs années et il ne se concrétisait pas car la chaîne ne trouvait pas la bonne actrice pour endosser le costume de l'héroïne. On retrouve dans le rôle de son mari Neil Flynn, bien connu des fans de Scrubs puisqu'il y était jusqu'à l'année dernière le "Janitor". Le reste du casting est essentiellement composé de jeunes acteurs.

So What ?

Lasse d'attendre que les DVDs de Malcolm sortent enfin ? Marre de mater pour la énième fois les rediffusions de la sitcom sur M6 ? J'ai la solution : The Middle ! Il suffit de mater l'affiche de la nouvelle comédie d'ABC pour comprendre qu'il s'agit d'une copie de Malcom in the middle. Oui, même le titre s'en est inspiré ! Je suis généralement contre les copier-coller mais quand ils sont aussi réussis, je ne vois pas pourquoi il faudrait bouder son plaisir. Alors The Middle, c'est clairement Malcolm mais du point de vue de Frankie, la mère (Loïs bis donc). Même un des gamins ressemble beaucoup physiquement et dans son attitude à Dewey ! Mais il est super drôle et méga trognon, et c'est tout ce qui compte. De même, les deux autres enfants sont très amusants, notamment la seule fille de l'équipe : Sue. Elle rate tout ce qu'elle entreprend et n'est pas très jolie. Eh ben y'en avait pas une comme ça dans Malcolm ! Le plus âgé, Axel, est sans doute le moins drôle pour le moment mais il a du potentiel. Et puis il y a évidemment les parents. Les acteurs sont excellents donc logiquement, on prend plaisir à suivre les aventures des personnages. Le mari n'est pas effacé, contrairement à beaucoup trop de séries actuelles, et la mère, même si on en a déjà vu des comme elle mille fois (Lynette ? Loïs ?), attire la sympathie immédiatement. A peu près tout fonctionne : le rythme est bon, les dialogues sont drôles, la réalisation est assez inspirée pour une sitcom et la carte du "on vit dans le trou du cul du monde" fait son petit effet. On peut difficillement faire plus efficace. Dommage qu'elle soit liée à Hank, cela devrait lui porter préjudice...

En bref, The Middle est une comédie extrêmement sympathique mais pas révolutionnaire, qui devrait nous faire passer de bons moments sans prises de tête. Good Job !   

3 décembre 2009

Melrose Place [1x 11]

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June // 1 4oo ooo tlsp.

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   Le nouveau Melrose Place est enfin lancé. L'arrivée d'Amanda a vraiment redonné un coup de boost à toutes les intrigues et visiblement, les scénaristes prennent plus de plaisir à écrire pour Heather Locklear que pour Ashlee Simpson. Difficile de les blâmer même si Violet n'est pas le pire personnage de ce remake, loin de là. Elle fait même partie des meilleurs et je ne m'explique toujours pas pourquoi les producteurs ont désiré se séparer d'elle. Avant cela, ils ont eu la bonne idée de faire débarquer à Los Angeles son frère adoptif avec qui elle a entretenu une relation charnelle. Oui, carrément ! Voilà qu'on se retrouve avec de l'inceste (sort of) sur la CW ! Non mais vous imaginez Serena se taper son frère pédé dans Gossip Girl ? Non, c'est normal. Cela n'arrive qu'à Melrose Place, "The Place To Be" ! Ceci dit, le frère de Violet n'est pas pédé, il est juste cinglé, comme elle. Le bougre m'a fait sursauter quand il a défoncé la porte de Riley ! Bien flippant. J'aurais adoré qu'il aille encore plus loin que simplement briser la caméra super high-tech de Jonah mais bon, on ne va pas se plaindre. Il a déjà donné beaucoup. C'était très amusant de voir Violet chercher à se justifier face à une Riley qui gobe de toute façon tous les bobards qu'on lui raconte ! Toujours concernant la psychopathe rousse, elle ne serait apparement pas la meurtrière de Sydney comme le laissait penser le précédent épisode. Michael a caché lui-même le collier dans sa voiture (non mais quelle idée aussi ?) ou alors il savait qu'il était caché là mais ça ne le dérangeait visiblement pas. En supposant qu'un twist vienne bouleverser un peu les choses, on peut imaginer que sa femme, qui ne sert à rien jusqu'ici, est la véritable coupable. Michael ne devrait pas rester bien longtemps chez les flics. Ce serait du gâchis. Il n'a pas changé, c'est un putain de connard ! Son chantage auprès de son fils portant sur Lauren était particulièrement vicieux même si, comme il le dit, il a déjà fait bien pire...

   Ses retrouvailles avec Amanda étaient très réussies : les répliques fusaient, c'était jouïssif. J'ai particulièrement adoré le "Jane is clueless, as usual". Tellement cruel mais tellement vrai. Je suis un peu plus étonné par la relation visiblement étroite que semblaient entretenir Amanda et Syd depuis quelques temps. Elles n'ont jamais été les meilleures amies du monde. A moins qu'Amanda ne mente, ce qui ne serait pas très étonnant. Par contre, on nous a expliqué brièvement pourquoi Amanda n'était plus sur son île déserte avec Peter : elle s'ennuyait. C'est facile, j'en conviens, mais c'est complètement plausible, ça correspond tout à fait au personnage et ça rappelle combien cette fin de série était moyenne. Ca aurait pu être pire bien-sûr mais ça puait trop le Happy-End pour du Melrose. Concernant Ella, je suis toujours ravi de ce que les scénaristes font du personnage. Maintenant qu'elle a trouvé son maître à penser et qu'elle a bien compris qu'il fallait être capable du pire pour réussir, on peut s'attendre à ce qu'elle nous fasse de belles manipulations et de beaux chantages. Je trouve juste un peu dommage qu'elle se soit grillée auprès de Jonah, j'espérais qu'ils fassent deux-trois bêtises ensemble mais ça va être plus compliqué maintenant... Auggie est totalement absent de cet épisode et je crois qu'il n'a manqué à personne. Preuve qu'il est loin d'être indispensable (même si si les scénaristes avaient voulu, ils auraient pu en faire un personnage génial).

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// Bilan // La sauce avait du mal à prendre : ça y est, c'est bon, elle est délicieuse ! Suffisait d'une grosse pincée d'Amanda (et de botox) !

27 février 2011

V [2x 07]

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Birth Pangs // 5 14o ooo tlsp.

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   De New York à Honk Kong en passant par Bangkok, Erica ne nous avait pas menti : elle est déterminée à prendre la relève d’Eli Cohn et sortir de sa cave la Cinquième Colonne. Grâce à d’heureuses coïncidences, la voilà à l’autre bout du monde avec Hobbes sur la piste du médecin-visiteur responsable de la débilité profonde de Tyler, puisque c’est elle qui l’a privé d’une partie de son ADN et donc d’une partie de ses neurones. La course-poursuite, de courte durée, aura eu le mérite de prouver à nouveau qu’ABC a décidé de sortir le porte-monnaie pour offrir des effets-spéciaux crédibles qui ne peuvent que servir le récit. La chute de la femme était assez impressionnante. Je ne m’attendais plus à ça dans V. L’autre mérite, si l’on peut dire, c’est que la tension sexuelle minime entre Erica et Kyle a été suggérée de manière plus évidente. Je ne suis pas pour qu’ils forment un couple, à vrai dire je m’en fous même pas mal, mais j’imagine que c’est ce qu’attend une partie du public et les scénaristes auraient été bien inspirés de se servir de cette arme à ménagères bien plus tôt ! C’est bête que ça arrive deux jours après qu’Erica ait perdu son ex-mari, dont elle était apparemment toujours très attachée

 

   Dans le même temps, les grands projets d’Anna depuis son arrivée sur Terre paraissent un peu plus clairs. Juste un peu. Sidney, qu’on désespérait de revoir, en profite pour prouver qu’il peut avoir une utilité parfois. En gros, il est le scientifique qui explique clairement au groupe et aux téléspectateurs ce que les visiteurs ont mijoté. Je serais incapable de dire si j’ai été convaincu par ses découvertes mais, en regardant un peu en arrière, il paraît évident que les scénaristes improvisent. Au tout début, c’est Tyler qui était fasciné par les extraterrestres et qui est venu vers eux, et non l’inverse. Alors peut-être que son patrimoine génétique le prédisposait, je ne sais pas, mais j’ai comme un gros doute. Ca tient moyennement debout. C’est beaucoup plus convaincant et intéressant, comme d’habitude, à l’intérieur du vaisseau. J’aime beaucoup Lisa et ce qu’elle devient depuis la fin de la saison 1 (sauf son incompréhensible attachement à Tyler). A bien y regarder, on pourrait la résumer à une pute dont le maque serait sa propre mère, Anna, sauf que sa situation ne lui plaît pas et qu’elle aimerait que les choses changent. Elle ne semble pas avoir l’ambition de prendre la place de sa mère, c’est ce qu’il la rend attachante et touchante. On ne peut pas ressentir la même chose pour sa grand-mère, Diana, puisqu’elle, elle respire le mensonge et la trahison. Elle se sert évidemment de Lisa pour sortir enfin de son exil et reprendre sa place de Reine. Plus ça va, plus je me dis que Lisa les écrasera toutes les deux, sans même le vouloir. Et la série se terminera sur son départ et celui de tous les aliens… Ce serait naze comme fin mais je ne vois de toute façon pas comment ils vont réussir à conclure dignement la série (s’ils en ont l’occasion).

 

   A part ça, on découvre, non sans un petit haut-le-cœur, que Ryan est toujours vivant mais Anna annonce clairement qu’il ne leur sert plus à rien. Ses jours sont donc comptés et, si saison 3 il y a, je ne le vois pas en faire partie. Qu’il rejoigne une bonne fois pour toutes sa Valerie ! Avec la grosse mise en avant d’Erica depuis deux-trois épisodes, et on ne s’en plaint aucunement, Father Jack et surtout Chad passent totalement au second plan. C’est triste pour ce dernier qui méritait mieux et dont le personnage n’a jamais vraiment été exploité comme il se devait. Il reste trois épisodes pour changer la donne mais je n’y crois pas trop. Joshua, que j’aimais bien à l’époque de la saison 1, est de retour et Anna se sert de lui de manière pertinente. C’est quand même plus difficile de l’apprécier maintenant qu’il est passé du mauvais coté. J’ai bon espoir qu’il revienne à la raison dans un ultime rebondissement.

 

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// Bilan // Maintenant que la Cinquième Colonne, et surtout Erica, s’assument, V prend enfin l’envergure qu’elle méritait. Elle n’en est pas pour autant écrite plus subtilement, mais il y a de l’idée et du rythme. Je ne m’ennuie plus. Peut-être que bientôt j’irai jusqu’à m’amuser mais pas aux dépens de la série ?

2 mars 2011

Glee [2x 14]

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Blame It On The Alcohol // 1o 58o ooo tlsp.

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  Les scénaristes de cet épisode de Glee ont-ils bu afin d'être raccord avec le thème abordé, à savoir l'alcool chez les jeunes et les moins jeunes ? Je crois bien que oui. Ils étaient en grande forme et se sont lâchés bien comme il fallait. J'avais très peur qu'ils se la jouent moralisateurs, ce qui aurait été... imbuvable. Mais ils ont opté pour un discours réaliste, en adéquation avec ce que vivent les ados d'aujourd'hui. Ce n'était pas Skins non plus, bien sûr. Mais Skins a tendance à tomber dans l'excès inverse en exagérant ou en généralisant une réalité. Pas de message anti-alcool donc mais quelque chose de plus subtil. Boire, oui. Mais pas au point de mettre la vie d'autrui ou même la sienne en danger. S'amuser avec modération. Un discours pas vraiment attendu sur la FOX, encore moins à 20h. Preuve que, quand elle veut, la série peut se muer en divertissement intelligent. La soirée chez Rachel était un grand moment, fun et bien balancé. Même le petit discours de Finn à l'attention d'une Rachel bourrée m'a séduit. Le jeu de la bouteille, c'est culte et ça m'a rappelé mes (pas si) tendres années. Je suis rassuré : ça ne se démode apparemment pas ! Le début de romance entre Rachel et Blaine était intéressant pour tout ce que cela a provoqué chez chacun des protagonistes (et leur duo était vraiment pas mal). Je me suis surpris à ne pas être agacé ni par elle, ni par lui, ni même par Kurt. Son histoire avec son père et l'acceptation de son homosexualité était d'ailleurs encore une fois admirablement traitée. C'est la seule intrigue qui bénéficie d'autant de soin. 

   La petite virée de Will et Beiste dans un bar ambiance country était tout à fait plaisante, même si la chanson interprétée était inécoutable, tout ce que je déteste. L'amitié qui est née entre ces deux-là est belle. J'ai bien cru à un moment donné que ça allait basculé dans le n'importe quoi avec un baiser volé mais les scénaristes ont su se tenir. Jusqu'à quand ? Et puis par rapport au thème de l'alcool, c'était plutôt bien vu de ne pas jouer les hypocrites et de montrer que les adultes ne se comportent pas nécessairement mieux que les ados en la matière... Sue nous a encore offert du grand Sue et Jane Lynch m'a franchement impressionné, ce que je ne croyais plus possible après tout ce qu'elle nous a déjà fait. En fait, Sue devient extrêmement violente. Je pense en particulier à la scène où elle pousse le coach de la chorale concurrente, qui était quand même assez flippante. Le message de Will qu'elle fait écouter à tout le lycée, c'était un peu plus classique mais ça m'a bien fait marrer. Le final sur le Tik Tok de Ké-dollar sign-A était excellent. Heather Morris nous a encore prouvé qu'elle maîtrisait à la perfection les imitations des bitchs de la pop. Y'a juste un truc que je ne comprends pas : pourquoi le public est-il en délire à la fin de la prestation alors qu'il déteste, on nous l'assène, le Glee Club ? Réussiront-ils à être populaires un jour ? Je ne dirai rien sur la texture et la couleur du vomi de Brittany, pas réaliste pour deux sous, mais je suppose que c'était fait exprès... Et je ne dirai rien non plus sur la mise en scène des chorégraphies qui s'est grandement éloignée de la promesse de départ, à savoir quelque chose de réaliste, là encore. Ils en font un peu trop. C'est sympa en général, mais où vont-ils s'arrêter ? On va bientôt se retrouver avec le dispositif de Madonna ou de U2 dans le théâtre du lycée quoi !        

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// Bilan // Voilà un épisode tout à fait enthousiasmant qui permet de rappeler que Glee a encore, au milieu de tous ses défauts, quelques qualités.

5 mai 2011

Fringe [3x 21]

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The Last Sam Weiss // 3 517 ooo tlsp.

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    Le titre de cet épisode a beau se rapporter au personnage de Sam Weiss, ce n'est absolument pas vers lui que tous les yeux étaient tournés. Je dirais même que sa présence est quasiment anecdotique. On apprend très peu de choses sur lui et sa famille, à part qu'elle s'intéressait de très près depuis plusieurs générations au manuscrit prophétique qui annonçait l'utilisation de la Doomsday Machine. Walter, Astrid et les autres auraient sans doute pu se débrouiller sans lui, les scénaristes aussi. Disons que ça donnait un intérêt soudain à un personnage qui n'en avait pas vraiment eu et c'était déjà bien pensé de leur part. Hormis cette déception qui n'en est pas vraiment une, ce pré-final de Fringe était absolument fantastique ! C'est plus que jamais le cas de le dire car la série embrasse dorénavant sans hésitation le genre auquel elle appartient en ajoutant aux mondes parallèles les voyages dans le temps. On est en plein coeur des thématiques habituelles traitées en science-fiction mais Fringe y apporte son regard singulier et profondément humain. Les scènes de l'épisode qui m'ont le plus marqué étaient d'ailleurs celles où les personnages laissaient parler leur coeur. La conversation entre Walter et Olivia sur les capacités de cette dernière était bouleversante. La séparation entre Olivia et Peter également, avec cet "I Love You" déchirant de simplicité. Encore une fois, et je prends de l'avance : pourquoi John Noble (et Anna Torv) ne sont pas nommés dans les cérémonies de récompenses ? Ca devient embarassant pour la crédibilité de celles-ci...

  En faisant en sorte, comme lors de l'épisode précédent, que rien ne se passe comme prévu, la surprise est de mise à tout instant et pour les personnages et pour nous. Rien de tel pour se laisser embarquer sans jamais s'ennuyer. L'espère de chasse au trésor d'Olivia et Sam ne sonnait pas tout à fait comme une intrigue Fringienne, on se serait même cru par moment dans Alias (qui n'a pas pensé à Rambaldi face au manuscrit ?), mais je ne vois pas ça comme une trahison à la série que l'on a aimé. C'est plus une façon d'étendre ses capacités et son champ de vision. Elle peut aussi jouer dans cette cour-là. Elle est riche de ça, et de tant d'autres choses... Le plus excitant finalement, c'est tout ce que l'on nous laisse imaginer sur la suite des événements, sur le final en particulier et sur la future saison 4 de façon plus générale. J'ai ma théorie mais elle n'est pas très précise et franchement imparfaite. Je pense que les deux mondes vont se rejoindre suite à l'activation de la machine, ce qui va causer des dommages immenses évidemment. Imaginez un monde où l'on peut croiser à tout moment son double ! Ce serait donc non pas la fin d'un monde mais de deux mondes mais aussi la naissance d'un nouveau monde, synthèse des deux précédents. La saison 4 a donc de grandes chances d'alterner scènes dans le présent (2011) et scènes dans le futur (à partir de 2021 jusqu'à...). On se rapproche petit à petit de Lost, tiens. Quel va être le rôle de Peter dans tout ça ? Impossible de le dire pour le moment, tout est encore trop flou. On peut au moins parier sur une chose : il va très certainement faire la rencontre de son fils, âgé d'une dizaine d'années. Parmi nos héros réguliers, certains seront probablement morts. Mais qui ? Une nouvelle histoire, dans la continuité de l'actuelle, est sur le point d'être écrite et c'est excitant...

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// Bilan // Les scénaristes de Fringe sont-ils conscients des risques qu'ils prennent et des attentes immenses qu'ils sont en train de créer ? Je n'espère pas pour eux. Ca doit donner le vertige. C'est d'ailleurs cette exacte sensation que j'ai ressenti en regardant cet épisode : il m'a fait perdre l'équilibre, il m'a fait me poser mille questions. Dieu que c'est bon d'avoir encore à l'antenne une série capable de provoquer cet émoi-là.

18 mai 2011

Grey's Anatomy [7x 21]

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I Will Survive // 9 63o ooo tlsp.

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   En aurait-on fini avec l'attachante Happy Meredith ? Cet épisode marque un tournant pour l'héroïne de Grey's Anatomy puisque son bonheur presque insolent des dernières saisons, la fausse couche mise à part, est sur le point d'éclater. Elle aurait pu devenir la chef des résidents et elle était très bien partie pour, elle aurait pu adopter un enfant avec Derek, et c'était sur le point de se concrétiser malgré ses peurs, mais elle a commis une faute professionelle, considérée comme grave, et je vois mal le final arranger la situation. Vous savez parfaitement tout le mal que je pense d'Alex mais là, il devient officiellement LE connard de la télévision cette saison, en exposant le secret de Meredith à Owen. Je doute fortement que celui-ci le garde pour lui. Ce que je trouve dingue de la part d'Alex, c'est que depuis le début de la série Meredith a toujours été là pour lui. Doit-on lui rappeler qu'elle l'héberge sous son toit, en plus. Et malgré tout, par jalousie, frustration et méchanceté, il la dénonce. Il est IMMONDE. Si seulement il pouvait partir rejoindre Lucy en Afrique... J'avoue que le coup que cette dernière lui a fait est amplement mérité et surprenant. Enfin pas tant que ça quand on sait qu'il fallait de toutes urgences une porte de sortie pour l'actrice engagée sur le Charlie's Angels d'ABC, mais de cette manière, j'avoue que c'est très bien trouvé. On ne la regrettera pas particulièrement de toute façon...

   Cristina était en très grande forme dans cet épisode en s'opposant une fois de plus fermement à Teddy et en ne laissant jamais rien entamer sa bonne humeur et son enthousiasme. Sandra Oh est capable d'insuffler une énergie folle à son personnage. Je me demande parfois si elle n'est pas trop bonne pour la série, en fait. Ses prestations sont toujours largement au-dessus du lot et donnent presque l'impression que ses partenaires sont mauvais (ce qui n'est pas vrai). En tous cas, il ne m'a pas fallu un peu de temps et d'alcool pour reconnaître qu'Owen avait raison sur toute la ligne: Cristina n'est pas faite pour le poste de chef des résidents. C'est pas ça qui la fait vibrer. Elle se serait ennuyée, et nous avec elle sans doute. Le problème maintenant, c'est qu'il n'y a que Meredith qui est une bonne candidate. A la grande limite, après réflexion, April pourrait éventuellement s'en occuper. La paperasse ne lui fait pas peur, elle est très méticuleuse et organisée, elle tient à ce que les règles soient toujours respectées... mais elle risque facilement de se faire marcher sur les pieds. Quoiqu'elle a prouvé en tenant tête à Cristina et en complotant dans son dos qu'elle n'était pas si naïve et si... gentille. Mais tout de même. Ce ne sera pas Jackson, le chef des résidents. Il aurait pu en avoir les épaules, mais il n'a pas confiance en lui et le poids de sa famille lui pèse lourdement sur les épaules. C'est un thème qui a toujours été effleuré le concernant, jamais vraiment exploré. Le moment est peut-être venu ? Ce serait bien. C'est toujours un peu la dernière roue du carrosse actuellement. Pour finir, j'aime beaucoup le triangle "amoureux" Henry/Teddy/Andrew, même si ce dernier mériterait un développement plus poussé. Ca viendra peut-être... s'il ne part pas pour l'Allemagne... Very Unlikely.

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// Bilan // Toutes les scènes de cet épisode n'impliquant pas Cristina manquaient de rythme et on ne peut pas dire non plus que l'émotion était à son comble, globalement. Rien de dramatique toutefois, si seulement il ne s'agissait pas du pré-final...

1 septembre 2012

Scruples [Pilot Script]

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Ecrit par Bob Brush (Les années coup de coeur, Demain à la une) et Mel Harris. Adapté du roman de Judith Krantz. Produit par Tony Krantz et Natalie Portman. Pour Warner Bros. Television et ABC. 57 pages. 

Au début des années 80, le parcours de trois jeunes ambitieux dans le milieu de la mode, qui allient leurs forces pour survivre dans un monde où le pouvoir, le sexe et la vengeance sont rois. Billy Ikehorn vient de perdre son mari, un riche millionnaire âgé, et utilise l'argent qu'il lui a légué pour lancer sa boutique de luxe à Beverly Hills. Valentine O'Neill, une styliste débutante française, la rejoint, accompagnée de Spider Elliott, un photographe qu'elle a rencontré à New York et pour qui elle a développé des sentiments...

Avec Claire Forlani (Rencontre avec Joe Black, Camelot), Karine Vanasse (Pan Am), Chad Michael Murray (Les Frères Scott), Gary Cole (The Good Wife, Desperate Housewves), Boris Kodjoe (Undercovers), Jessica McNamee (Je te promets - The Vow), Gilles Marini (Brothers & Sisters), Aiden Turnen (All My Children), Mimi Rogers (X-Files, Austin Powers)... et la voix de Lindsay Wagner (Super Jaimie, Scruples).

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Selon moi

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   Je n'ai pas lu le roman de Judith Krantz, ni vu la mini-série qui l'a adapté dans les années 80 avec Lindsay Wagner, Barry Bostwick et notre nationale Marie-France Pisier, j'ai donc découvert l'univers de Scruples au fil des pages de ce script et j'ignore franchement s'il est respectueux de matériau de base. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'ABC n'a probablement rien raté en ne transformant pas l'essai en série. Le casting un peu bas de gamme n'a rien dû arranger. On notera toutefois que le rôle de la narratrice, car il y a une voix-off imposante dans la série, est justement tenu par Lindsay Wagner. Un clin d'oeil sympathique. Au-delà de ça... disons que je n'ai pas détesté ce que j'ai lu. Mais je n'ai pas adoré non plus !

   La principale qualité de Scruples, justement, c'est de raconter une histoire. C'est bête à dire mais il y a plein de séries qui ne racontent rien. L'histoire d'une ascension, l'histoire d'une autre époque, d'un autre Hollywood, l'histoire d'une nostalgie, l'histoire de gens talentueux, promis à un bel avenir mais qui doivent suer sang et eau pour y arriver. La voix-off se charge de donner un souffle épique à un récit qui manque un peu de rythme et de surprise. Elle commente l'action et la met surtout en perspective en donnant quelques indices sur ce qui arrivera plus tard, au-delà du pilote. Elle fait des promesses, en quelque sorte. Du coup, on a vraiment le sentiment que l'essentiel n'est pas là. Que ce qui compte vraiment arrivera plus tard. Evidemment, quand on lit le script et que l'on sait déjà qu'il n'y aura pas de "plus tard", l'effort parait particulièrement vain. Ca partait d'un bon sentiment en tout cas... Le pilote nous introduit efficacement aux différents protagonistes et parvient assez rapidement à nous faire adhérer au duo Valentine/Spider. J'imaginais très bien Karine Vanasse et Chad Michael Murray se donner la réplique avec panache. D'ailleurs, je ne porte pas particulièrement le monsieur dans mon coeur mais il aurait sans doute été plus efficace que Mike Vogel dans Pan Am. Ca n'aurait sans doute rien chang2 au destin de la série. Quoique plus de jeunes filles s'y seraient peut-être intérEssées. D'ailleurs, dans Scruples comme auparavant dans Dawson et Les Frères Scott, il se retrouve à poil au bout de 10 minutes.

   Je suis plus suspicieux sur le choix de Claire Forlani dans le rôle principal. Je ne doute pas de son charisme mais le rôle méritait certainement d'être attribué à un visage plus connu des téléspectateurs. En tout cas, Billy est un personnage intéressant, dont on ne sait jamais vraiment si elle a un bon ou un mauvais fond. Les sous-entendus sur l'homosexualité de son mari sont d'ailleurs savoureux. Ce n'est jamais dit clairement, sans doute parce que l'époque ne le permet pas, et c'est intéressant. Malheureusement, au-delà de ça, les conflits entre Billy et les avocats de son mari sont assez ennuyeux à suivre. Sur le long terme, je ne vois pas ce qui aurait pu en ressortir de bien. Sans doute du soap pas très inspiré. La mode sert finalement plus de décor qu'autre chose, mais c'est bizarrement que le sujet est abordé de manière plus frontale que Scruples est plus prometteuse. Le personnage d'Harriet Toppington, une Anna Wintour avant l'heure, tenu par Mimi Rogers -que je suppose parfaite pour ce rôle-, annonçait de bons moments de bitchiness. L'apparition de Gilles Marini dans les dernières secondes, dans un rôle très mystérieux, offrait un cliffhanger intriguant...

   Si je devais comparer Scruples à Americana (lire la critique du script), qui était sa concurrente principale lors de la saison des pilotes, je dirais qu'il se dégage de la première une atmosphère beaucoup plus travaillée, plus classe et plus sexy, quelque chose d'un peu moins facile et d'un peu moins classique aussi mais, en terme d'efficacité instantanée, c'est la deuxième qui s'en sort le mieux. Dans les deux cas, on ne peut pas dire que l'on perde grand chose, si ce n'est un retour de Karine Vanasse à la télévision et ça, c'est triste.

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Selon UglyFrenchBoy

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   Juger Scruples sur le seul script, sans prendre en compte le casting, les producteurs engagés et le livre (ne parlons pas de la mini série) dont ce projet est issu est un exercice difficile. On ignore si le travail d'adaptation de l'ouvrage est fidèle ou, à l'inverse, si des pans entiers du roman ont été recopiés. Par exemple, « In L.A., a wound to the ego never heals. The only cure is revenge » vient-il de la plume de Judith Krantz ou des scénaristes Bob Brush & Mel Harris ? Quel que soit le mérite de ces derniers, ce pilote est plutôt réussi.

   Le schéma narratif est faussement complexe : le récit se situe à la fin des années 70 et s'autorise quelques flashbacks, mais les scènes sont introduites, commentées et parfois conclues par une narratrice dans le présent, autrement dit à notre époque. Avec son recul, celle-ci, ou plutôt Maggie, puisqu'il s'agit d'un personnage secondaire, accompagne le lecteur/téléspectateur. Un procédé peu révolutionnaire mais efficace. Il permet, notamment, d'aborder l'évolution du rapport à la célébrité et, dans une moindre mesure, celui à l'argent. En d'autres termes, à thématique égale, Scruples est un peu la version intelligente d'Americana. Ce dernier est, disons, plus académique et va droit au but en reprenant à la lettre tous les codes du genre.

   À la différence de sa concurrente lors de la saison des pilotes, Scruples peut compter sur un scénario qui soigne le portrait de son héroïne. La présentation de Billy Winthrop Ikehorn est dense et complexe. On ne sait pas vraiment si on peut s'autoriser à ressentir de l'empathie pour elle. Son rapport au deuil est intéressant. Elle n'est pas du genre à être une veuve éplorée, au risque de paraître insensible et arriviste, mais a été une femme aimante et fidèle. Cette ambivalence est particulièrement bien explorée à travers le regard de ses interlocuteurs : croqueuse de diamants pour certains, femme d'affaires émérite et dévouée pour d'autres. Bien sûr, Billy a ses failles, mais elles ne sont pas explorées et devaient faire l'objet des prochains épisodes au vu des événements du dernier acte. Une chose est certaine : incarner Billy nécessite beaucoup de charisme. L'actrice choisie doit littéralement crever l'écran. Je ne suis pas spécialement convaincu du choix de Claire Forlani. J'espère qu'un jour des extraits paraitront sur la toile pour se faire une idée plus précise.

   Ce pilote ne se résume pas qu'à Billy Winthrop Ikehorn, même si elle occupe la majorité des scènes. Les autres protagonistes ne méritent pas spécialement d'être cités, à l'exception du duo Spider et Valentine, respectivement interprétés par Chad Michael Murray et Karine Vanasse. Isolés, les deux personnages sont, sur le papier, joués par les bonnes personnes. Le problème étant que pour leurs scènes communes, une véritable alchimie est nécessaire. La dynamique de leur relation est un des points forts de ce pilote (« Look at us. One unemployed, one unemployable. We're... » « ... hopeless » « deplorable » « ridiculous » « Did we mention drunk ? »). Peut-être même pour cette seule raison, le pilote aurait eu le mérite d'être vu. Est-ce un argument suffisant pour avoir la légitimité d'occuper l'antenne d'ABC ? Peut-être pas...

30 janvier 2009

LOST [5x o3]

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Jughead // 11 23o ooo tlsp.

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   Dieu Merci (Jacob Merci ?), j'ai retrouvé ma verve d'antan pour Lost avec cet épisode formidable. Je lui aurais bien mis 5 étoiles mais il y a déjà eu de meilleurs épisodes et puis je préfère en garder sous la coude car le meilleur est à venir, right ? Des réponses on en a eu. Des twists on en a eu aussi. Un cliff'. Et tout était clair, limpide, cohérent, au contraire des deux précédents épisodes qui partaient dans tous les sens et qui donnaient un peu mal à la tête. On commence d'abord calmement par la naissance de l'enfant de Desmond et Penny, qu'ils ont choisi d'appeler Charlie, certainement en hommage à celui qui leur a permis de se retrouver. Puis par une jolie histoire que Desmond raconte à son fils, celle d'une île qui lui manque, une île extraordinaire peuplée de monstres ... La Grande-Bretagne ! Quoi ? Vous aussi vous êtes tombés dans le piège. J'adore ce genre de clin d'oeil. Pour ceux qui cherchent encore le rapport entre les monstres et la Grande-Bretagne : le Loch Ness pardi ! Puis Desmond passera tout le reste de l'épisode à chercher la mère de Faraday, comme Daniel le lui a demandé dans le passé. Mère qui est forcément Mrs Hawkins, et c'est d'autant plus évident maintenant que l'on sait qu'elle habite à Los Angeles. C'est plus pratique. Sur son chemin, il va faire la rencontre d'une femme nommée Theresa, qui est dans le coma depuis quelques temps par la faute de Faraday. Il s'est servi d'elle pour une expérience qui a mal tourné. Depuis, Charles Widmore lui paye ses soins. Pourquoi ? Parce qu'il est en parti responsable de ce qui lui est arrivée : c'est lui qui finançait les recherches scientifiques de Daniel ! C'est quand même pas une petite information ça. Certes, il était déjà relié à Widmore puisque c'est lui qui l'a envoyé sur l'île mais c'est plus profond que ça. Je me demande donc si Charlotte et Miles n'ont pas été recrutés pour des raisons plus importantes que simplement d'être des experts dans leur domaine. On sait déjà que Charlotte est liée à l'île d'une manière ou d'une autre de toute façon. Reste Miles dont on ne sait pas grand chose et qui ne sert à rien pour le moment, si ce n'est lancer des petites piques. Et c'est bien, il en faut. Toute cette partie sur Desmond n'était donc pas sans intérêt -son face à face avec Widmore est splendide- et elle prépare les événements qui vont suivre, le départ des Oceanic Six surtout. En parlant d'eux, ils sont totalement absents de l'épisode, tout comme Ben, et c'est extrêmement agréable. Vivement qu'ils retournent sur cette maudite island ! C'est là que ça se passe ! Le reste est de la littérature. De la jolie littérature.

   Vous vous souvenez de cet épisode de la saison 4, Cabin Fever, centré sur Locke et ses intéractions avec Richard ? Eh bien il prend maintenant tout son sens. Si Richard est venu à sa rencontre à sa naissance, puis un peu plus tard, c'est parce que c'est Locke, dans le passé, qui le lui a demandé afin de prouver sa bonne foi. Ca paraît tiré par les cheveux dit comme ça mais c'est en réalité tout à fait cohérent. La boussole, tout ça. A la fin du précédent épisode, c'est donc en 1954 que toute la bande se retrouve projettée. Avant la Dharma donc, et avant Ben, forcément. Eh bien à cette époque, le leader chez les autres, c'était déjà Richard -on a bien compris qu'il était immortel depuis le temps mais Juliet nous le confirme, chose qu'elle aurait pu faire avant mais bon- et son bras droit n'est autre que ... attention révélation choc ... Charles Widmore, encore lui ! Charles, s'il n'est pas né sur l'île, y a au moins vécu. Et on comprend maintenant très bien la guerre que Ben et Charles se ménent depuis tant d'années ! A la base, c'était Charles le bras droit de Richard, jusqu'au jour où Ben a pris sa place. Il a alors été banni de l'île -quelque chose comme ça- et a toujours voulu y revenir sans savoir comment le faire. Non mais là encore, c'est une révélation énorme ! Qu'on ne me dise pas que la série ne donne toujours pas de réponses. Charles, lorsqu'il avait une vingtaine d'années, nous apparaît comme un petit effronté, un rebelle, il a le sang chaud et il est certainement très impulsif. Un peu du genre à tuer tout ce qui bouge. Il s'est assagit avec le temps. Il y a un autre visage qui ressort de cette immersion chez les autres : Ellie. Je pense qu'il s'agit de Mrs Hawkins. Ellie Hawkins donc. Ca sonne bien je trouve. On ne peut pas dire qu'on la reconnaisse dans ses gestes ou autres, on a à peine vu Hawkins jusqu'ici (mais ça va certainement changer). Mais ce qui met forcément la puce à l'oreille, c'est quand Daniel lui dit qu'elle lui fait penser à quelqu'un. Il la scrute. Je ne sais pas s'il l'a lui-même compris, s'il le sait, mais il s'agit certainement de sa mère. Enorme !    

   Une révélation qui m'a paru un peu étrange, c'est le fait que les Others possèdent un langage bien à eux, proche du latin. Ou est-ce carrément du latin ? Je ne sais pas, je n'en ai pas fait à l'école. Si j'avais su que quelques années plus tard que ça me permettrait de comprendre un truc dans Lost, j'en aurai sûrement fait ! Mais bien plus important : Jughead ! Il y a une bombe sur l'île et les Others ne savent pas quoi faire. Les militaires américains l'ont jetée sur l'île, comme ils l'ont fait pour des tas d'autres îles du Pacifique Sud. J'aime quand cette réalité -la guerre- entre en ligne de compte. C'est prometteur. Les Others croient que Daniel et sa bande sont des militaires venus la désamorcer. Le conseil assez basique que Daniel va leur donner c'est de l'enterrer. Il sait de toute façon que dans 50 ans, elle n'aura toujours pas explosé. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'explosera pas après 2oo7 ... C'est pas moi qui vous disez que la série allait se terminer sur l'explosion de l'île ? Si. C'est trop évident, ça ne sera pas ça mais cette bombe va forcément jouer un rôle. A moins qu'elle en ait déjà joué un. La station The Swan, ça vous dis toujours quelque chose ? Et si ce qu'elle renfermait était cette bombe ? Et si c'était ça la raison du fameux bouton à appuyer ? Pour éviter qu'elle n'explose ? Il faudra plus d'explications pour nous convaincre, si c'était effectivement ça mais c'est une piste intéressante. Peut-être qu'en tournant la clé, Desmond a empêché la bombe d'exploser. Ce serait chouette comme explication ! 

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// Bilan // Des 3 premiers épisodes de la saison 5, c'est celui-ci le meilleur et de loin ! Il est rempli de révélations de la plus haute importance et il met de coté les Oceanic Six qui nous emmerdent un peu quand même. Drôlement excitant tout ça !

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20 mai 2010

LOST [6x 16]

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What They Died For // 10 4oo ooo tlsp.

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   "We're Very Close To The End, Hugo". Cette petite phrase m'a soulevé le coeur. Rendez-vous compte : dans exactement 4 jours, Lost sera terminée. A jamais. Le pire, c'est que cet épisode ne donnait pas du tout cette impression. Comme s'il en restait encore une dizaine avant de tout clôturer. Le final aura beau durer environ 1h45, il sera impossible d'y caser toutes les réponses à toutes nos questions. Mais plutôt que de se lamenter sur cette frustration à venir, profitons de ce bel épisode que l'on nous a offert, dans la lignée de The Candidate, mais sans la même charge émotionnelle. Sun, Jin et Sayid sont morts mais on n'a plus vraiment le temps de s'apitoyer sur leur sort. Quelques lignes de dialogues suffisent. Sawyer est en partie responsable de ce qui est arrivé mais Jack le rassure très vite. Josh Holloway trouve encore le moyen d'être mauvais. Une petite réfèrence à la saison 1 en bonus, et plus particulièrement au pilote, lors de la scène où Jack recoud Kate. Si vous avez eu une sensation de déjà-vu, c'est normal. Au passage, Lapidus n'est pas du tout évoqué. Sympa les gars ! Vous ne seriez jamais revenus sur l'île sans lui... Le grand ménage se poursuit avec la mort de Zoe, zigouillée par Man In Black de sang froid. Choquant sur le coup mais absolument pas surprenant. Ca aurait été quand même rageant qu'elle survive à d'autres personnages. La mort la plus inattendue revient à Widmore, incontestablement. Il n'était, lui aussi, qu'un pion parmi les pions, peut-être plus importants que d'autres, certes, mais un pion quand même. Ainsi, il était tout simplement aux ordres de Jacob, comme il le clame depuis un moment en fait, et sa mission était de ramener Desmond sur l'île. Dès lors, on peut s'imaginer que ça ne vaut pas simplement pour cette saison mais pour la première arrivée de Desmond également. La station du Swan avait aussi besoin d'un candidat. Jacob l'avait choisi. Ou pas. En fait, les événements de la saison 2 restent encore assez mystérieux. Et ça m'embêterait que l'on ne fasse pas la lumière dessus. C'est pas comme si Desmond était important. C'est pas comme si l'électromagnétisme était au coeur de la série depuis si longtemps. Toujours est-il que c'est Ben qui tue Widmore et il enfreint ainsi les règles puisque l'un n'était pas censé pouvoir tuer l'autre. Sûrement une règle inventée par Jacob pour protéger ses arrières mais qui n'est aucunement insurmontable, surtout depuis que Jacob est "mort". Il y a une autre mort dont je serais tenté de parler mais elle n'est pas confirmée. La fumée noire a violemment envoyé Richard dans la forêt dense. En est-il mort pour autant ? J'aurais tendance à dire que non : Richard ne meurt jamais. Mais vu qu'il n'a plus vraiment d'utilité a priori...

   La grande satisfaction de cet épisode est de remettre en lumière ce sacré Benjamin Linus ! Je pensais qu'on l'avait définitivement perdu. Il n'en est rien ! "Ben always has a plan". Il décide de faire ami-ami avec MIB puisque c'est quasiment le seul choix qu'il lui reste et l'emmène ainsi jusqu'à Widmore. Il s'agissait surtout d'une vengeance enfin assouvie. Michael Emerson ne cache pas son plaisir de retrouver "son" Ben, qui est un peu le nôtre aussi. Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'un dernier rebondissement aura lieu le concernant. A partir du moment où il aide MIB à mettre son plan à exécution, cela signifie que l'île est vouée à disparaître. Or, c'est la dernière chose que souhaite Ben ! Alors soit il va changer de camp, soit c'est déjà fait et il va nous bluffer dans le final. Soit il va encore se faire avoir, et ce serait assez jouïssif aussi. Pendant ce temps-là, on est sans nouvelles de Miles, qui est parti on ne sait où. Peut-être va-t-il recroiser le chemin d'un Richard démembré dont il entendra naturellement les complaintes ? Et puis il y a Claire aussi qui a disparu de la circulation. La dernière fois qu'on l'a vue, elle était avec MIB. Où est-elle passée ? Il ne l'aurait pas tuée hors-caméra quand même ? Quelle utilité pourrait-elle bien avoir pour lui ? En a-t-elle jamais eu d'ailleurs ? Dans les flashsideways, beaucoup plus intéressants aujourd'hui qu'en début de saison (et heureusement), Dr. Linus fait la rencontre de Desmond, qui en quelques coups de poing lui rappelera un peu de son passage sur l'île (un peu facile), mais surtout celle de Rousseau, la mère d'Alex, sa petite protégée. Quel bonheur de revoir Rousseau ! Surtout dans cette tenue ! Mira Furlan est super jolie en fait. Et quel sourire ! Elle nous l'avait bien caché ! Les quelques scènes qu'elle partage avec Emerson sont intenses et émouvantes. Du bien beau travail. C'est dans ces moments-là que j'ai envie de tout pardonner aux flashsideways. On pourrait bien leur reprocher plein de choses, à commencer par avoir pris trop de place, mais ils nous ont offerts des passages formidables, qui n'auraient jamais dû exister. Et c'est ça leur grande force : avoir permis l'inimaginable.   

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   Les flashs font aussi honneur à Desmond, sur la bonne voie pour réunir tout le monde. Mais plus on s'approche de ce moment fatidique, et plus on se demande ce qu'il va bien pouvoir faire ! Tous les passagers du vol Oceanic 815 seront-ils là ? J'ai dû mal à imaginer cela possible, d'un point de vue purement logistique. Impossible d'avoir pu réunir tous les acteurs en même temps même pour une seule petite scène ! Ou alors on va nous faire un montage dégueulasse sur fond vert qui décrédibilisira la série pour la nuit des temps... Selon les quelques indices disséminés par Jack ou Miles, cette réunion aura lieu lors d'un concert. Attendez... Eloïse aka Line Renaud n'organisait-elle pas un concert lorsque Desmond l'a rencontrée plus tôt dans la saison ? Si ! On peut donc supposer que c'est de ce concert dont il s'agit. Penny, Faraday et Charlie seront déjà sur place. Jack et son fils sont invités. Le petit va sûrement jouer puisque sa mère sera également présente. Mère qui ne peut qu'être Juliet vu qu'il n'y a qu'elle que l'on n'a pas revue. Desmond embarque avec lui Hurley (qui a l'air maintenant de se souvenir de tout puisqu'il reconnaît Ana Lucia), Kate et Sawyer. Y'a un problème avec les Kwon qui sont on ne sait où. Mais ils trouveront bien le chemin. Et puis on attend de pied ferme tous les morts : Boone, Shannon, Paolo et Nikki (comment pourrions-nous les oublier ?), Michael... Les pas morts aussi comme Rose, Bernard, Charlotte, Artz... Et Walt pitié ! J'espère que je ne me fais pas de films car j'attends maintenant cette scène (ou ces scènes) avec une putain d'impatience ! Accessoirement, ce serait pas mal de comprendre enfin l'importance de cette autre-réalité, à part celle probable d'offrir un happy-ending à coté d'une fin tragique sur l'île. Bittersweet.

   Retour sur l'île et sur LA scène de l'épisode qui était à la fois géniale et décevante : Jack, Kate, Sawyer et Hurley convoqués au Conseil autour du feu par Denis Brogniart Jacob ! Mais pas question d'éliminer quelqu'un cette fois. Au contraire, il faut élire le successeur de Jacob, car celui-ci, dans sa bonté divine, a décidé de leur laisser le choix. Naturellement, Jack se propose. Et bizarrement, personne ne rechigne. Kate ne chiale pas. Elle ne le retient même pas. Sawyer reste amorphe, jusqu'à une petite pique bien sentie. Ouf ! Et puis Hurley dit qu'il est soulagé que ce ne soit pas lui. Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu l'impression que cette phrase n'était pas anodine. Comme si Jack n'allait pas pouvoir remplir sa mission au final et que Hurley le remplacerait dans cette tâche. Surtout si Kate et Sawyer étaient morts entre temps. Je divague sûrement mais ça me plairait beaucoup. Ce serait une belle surprise ! Pour l'heure, le fait que ce soit Jack est parfaitement logique et ça a été très bien amené dans The Candidate, et même avant. Depuis le début en fait. Jacob n'a pas du tout l'air surpris. Et là, la scène de la passation de pouvoir m'a gêné. C'est-à-dire que l'eau qui donne des pouvoirs, ça passe pas bien. Pourtant, j'adore l'idée de la lumière sacrée dans un style pas si éloigné. Mais l'eau non. Allez comprendre ! L'endroit précis où se trouve la grotte lumineuse m'intrigue beaucoup. Pas loin des bambous où Jack s'est réveillé dans le pilote ? Après le champ ? Mais ? Je ne comprends pas. A part ça, Jacob apparaît à tout le monde et plus seulement à Hurley tout à coup. Comment expliquer ça autrement que par une facilité pour gagner du temps ? Le fait que Jacob récupère ses cendres sous sa forme d'enfant me laisse penser qu'il y a quand même une explication derrière toutes ces choses bizarres qui l'entoure. Un peu inquiet quand même. Au passage, Jacob révèle pourquoi ils ont été choisis eux : parce qu'ils sont comme lui. Parce que leurs vies étaient tristes, parce qu'ils n'étaient pas heureux, parce qu'ils n'avaient pas d'avenir... Lui leur en a offert un. Cela dit, la réponse n'est que moyennement satisfaisante. Ils ne sont pas les seuls gens malheureux sur cette planête !!! Alors, la question se pose toujours : pourquoi eux ? Au fait, il explique aussi pourquoi Kate n'est plus candidate : parce qu'elle est devenue mère. Ca se tient. Jacob ne fait plus trop confiance aux mères en plus. On le comprend. C'est sûrement lui qui a fait en sorte que les naissances soient impossibles sur l'île. C'est même sûr puisqu'elles étaient possibles avant. Ce serait bien quand même de le dire clairement. Histoire de.   

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// Bilan // Dernier épisode avant le grand final, extrêmement divertissant et rythmé mais frustrant car il est avare en réponses, une fois de plus. Si quelques pistes semblent se dessiner quant aux ultimes événements, il est impossible de s'imaginer précisément ce qui va se passer. Et ça, c'est génial ! Rien n'aurait pu être pire qu'un final prévisible dès l'épisode précédent ! Comment les deux réalités vont se rejoindre, si elles se rejoignent ? Quel est le plan de Desmond (et d'Eloïse ?) ? L'île va-t-elle être engloutie sous les eaux ? Jack va-t-il vivre ou mourir ? Le monde va-t-il s'éteindre ? Le Series Finale sera-t-il à la hauteur de Lost ? Je ne sais pas si je serais capable d'écrire la review du dernier épisode, alors on va faire comme si c'était la dernière et se dire Adieu. "See You In Another Life, Brothers !"

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// Bonus // Le casting nous dit au revoir...   

22 mai 2010

Desperate Housewives [6x 23]

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I Guess This Is Goodbye (Season Finale) // 12 6oo ooo tlsp.

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   Je pensais que Desperate Housewives ne pouvait pas offrir pire final que celui de la saison 5 et pourtant : celui de la saison 6 le bat à plate couture ! Tout ce qui se passait autour de l'albinos Dave Dash était ridicule mais il y avait au moins un semblant de tension, pendant quelques secondes quoi. Le reste, je ne m'en souviens plus très bien et ce n'est pas un hasard. J'ai la mémoire sélective. Il y a des choses que je préfère oublier... Les scénaristes de la série aussi vous remarquerez ! A la même époque l'année dernière, on nous promettait un grand mystère autour d'Ana, la nièce de Carlos. Au final ? Rien, absolument rien. C'était une conne, mais j'imagine que ce n'était pas ça son secret. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Bref.

   Fin de saison oblige, il faut clôturer au plus vite l'intrigue fil-rouge sur les Bolen. Et quand je dis "il faut" et "au plus vite", c'est vraiment ce que j'ai ressenti, plus que jamais, en regardant l'épisode. Du baclage total. Les scénaristes savaient-ils au départ comment ils voulaient terminer cette histoire ? Si c'est le cas, j'ai honte pour eux. Comment pouvaient-ils avancer pas à pas en sachant très bien qu'ils ne pondraient que ça au final ? Et puis s'ils ne savaient pas encore, j'ai honte pour eux quand même. Il y avait mille façons de faire mieux que ça. Je sais que ça paraît toujours prétentieux de dire "moi, si j'avais été à leur place, j'aurais fait mieux". Mais franchement, n'importe quel télespectateur de plus de 5 ans et demi aurait fait mieux ! Tension : 0. Suspense : 0. Dénouement : prévisible. Depuis que la série verse dans la morale républicaine, les méchants sont toujours punis et les gentils récompensés. Gabrielle Solis est une super voisine qui a sauvé sa grande copine des griffes du méchant loup. Sauf que Gaby est censée être une pestouille de voisine et son amitié avec Angie se résume à un voyage de deux jours à New York. Patrick meurt donc dans une explosion, celle de sa voiture. Il faut dire qu'il aurait pu s'en sortir avec un bras ou une jambe en moins s'il avait préféré s'éloigner du détonateur au lieu de regarder Angie fixement en lui lançant un "Bitch !". Ridicule. Tous les autres protagonistes s'en sortent sans une égratignure et peuvent reprendre leur cavale loin de Fairview. Ce qui aurait pu être pas mal, c'est ce passage où Angie et Nick "abandonnent" leur fils pour son bien, d'autant que Drea de Matteo, comme à son habitude, était parfaite, mais les Bolen n'ont jamais vraiment réussi à être attachants. Angie aura quand même eu plus d'intérêt que Betty Applewhite ou Dave Dash. Mais bon... A noter que personne à Wisteria Lane n'a remarqué l'explosion. Pourtant, ils sont tous à leur fenêtre à la moindre voiture qui passe ! Il y a 15 ans, Marcia Cross aka Kimberly Shaw faisait péter la résidence de Melrose Place...

   Maintenant que je vous ai parlé du meilleur du pire de l'épisode, parlons du pire du pire. Je ne sais pas par qui commencer... Allez, Bree sera ma première victime ! Je l'adore Bree, vous le savez bien. Elle a eu globalement une année un peu moins pourrie que la précédente puisque Karl a égayé son début de saison, avant de mourir comme une merde dans un accident d'avion en carton. Une belle erreur qui a conduit à une suite de scènes médiocres prenant en otage Marcia Cross et Kyle McLachlan, désespérés. Et puis Sam est arrivé, plein de promesses. On espérait un psychopathe, il en avait clairement le potentiel. On a juste eu un garçon en colère, doué pour le chantage. Dans ce final, il n'apparaît quasiment pas. Les scénaristes préfèrent traiter des conséquences de la révélation sur la mort de Mama Solis. Pourquoi pas ? Mais ils l'ont fait tellement mal, de façon si bancale... Le dialogue entre Bree et Orson, qui résulte sur une énième séparation, n'avait aucun sens. Lorsqu'il lui demande quelle est la différence entre son cas à lui, lorsqu'il a renversé Mike, et le cas d'Andrew, elle ne trouve à lui répondre qu'un mou "Ce n'était qu'un enfant". Puis un "C'est mon fils", censé être déchirant. Mais n'aurait-il pas fallu répondre tout simplement que dans le cas d'Andrew c'était un accident et dans le cas de Mike un acte délibéré ?! Ca suffisait comme argument, non ? Toujours est-il que l'alchimie retrouvée entre les deux personnages est réduite à néant. Que Kyle McLachlan quitte la série. Et c'est une bonne chose pour lui. Je lui souhaite de trouver un show à la hauteur de son (immense) talent. Que l'intrigue n'est pas conclue de manière satisfaisante car on ne sait pas bien ce que devient Andrew dans cette histoire. Et je ne pense pas que ce soit une ruse pour nous faire revenir la saison prochaine. Juste un oubli volontaire par manque de temps et d'envie. Et pour finir, c'est hors-caméra que Bree décide de dire la vérité à Gaby. Evidemment que l'on reviendra là-dessus dans quatre mois mais vider l'intrigue de sa seule scène qui aurait pu être intéressante, c'est vraiment se moquer du monde.

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   Ma copine Susan Mayer n'était pas au centre de ce final ! C'est un miracle. Teri Hatcher a dû faire la gueule quand elle a vu que son intrigue se résumait, dans les grandes lignes, à un bric-à-brac et un dinosaure en peluche. Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire de plus. Etait-ce drôle ? Non. Etait-ce émouvant lorsque Susan "s'effondre", reconnaissant que Mike a vraiment merdé ces derniers temps ? Non. Pas le moins du monde. Parce que l'actrice ne sait pas jouer autre chose que la comédie lourdingue et parce que les scénaristes ne sont pas foutus de lui écrire un truc correct avec de bons dialogues. Elle finit dans les bras de Mike, cette idiote, et quitte Wisteria Lane quasiment dans l'indifférence. La notre et celle de ses copines. En quoi ce départ du quartier (mais pas de Fairview) va-t-il renouveller ses intrigues ? Ce sera toujours les mêmes conneries mais dans un petit appartement, a priori. Et combien de temps avant qu'elle ne revienne ? Et nom de dieu de bordel de queue, qu'a-t-elle fait de l'argent gagné en vendant le club de strip-tease de Karl ??? Pardonnez ma vulgarité. Je ne sais même pas pourquoi je m'emporte tellement ça n'en vaut pas la peine...

   Lorsque Susan s'en va, Lynette est là, pimpante, le ventre dégonflé, alors qu'elle a accouché quelques heures plus tôt. Ca n'a choqué que moi ? Je veux bien être indulgent sur des détails mais là, honnêtement, c'est un manque de rigueur flagrant ! Bref, là n'est pas le pire, vraiment pas. De mémoire de sériphile, je n'ai jamais vu une intrigue dans un final se dénouer de manière aussi honteuse ! Je vous jure. Je n'en rajoute même pas pour le plaisir ! A aucun moment Edie ne s'en prend à Lynette. Il la fait taire quand Tom s'approche mais c'est tout. Je m'attendais à être déçu mais pas à ce point-là ! Pour ceux qui suivent Private Practice comme moi, ça a dû leur faire un drôle d'effet... Ils me comprendront, je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler (puisque la série va arriver sur France 2... un jour... bientôt peut-être... ou pas). Lynette, comme on s'y attendait, accouche au beau milieu du saison. Felicity Huffman joue bien la femme qui pousse. C'est cool. Edie va finir par trouver sa rédemption en l'aidant à accoucher et en sauvant le bébé qui allait s'étrangler avec son cordon ombilical. Parallèle tout pourri puisqu'il était l'étrangleur, rappelons-le. Lynette, devenue bête à manger du foin, le remercie, lui met l'enfant dans les bras, le dénonce à la police (la morale est sauve, quand même) et lui dit qu'à partir de maintenant, il peut la considérer comme sa mère. Comme c'est joli. Comme elle est bonne. On se demande pourquoi elle ne va pas à la Messe... Remarque, elle y va s'en doute maintenant. Pas possible autrement ! Après tout ça, elle ne prend visiblement pas la peine d'informer ses voisines des événements. Pourtant, Susan nous avait bien gonflé avec l'étrangleur en début de saison. J'imagine que ça sera traité à la va-vite dans le prochain Season Premiere.

   Pour finir, après tous ces rebondissements passionnants, le moment est venu de poser les bases de la saison 7. Si elles sont aussi solides que celles de la saison 6, autant dire qu'on va encore bien s'amuser l'année prochaine ! On commence par une intrigue qui sort de nulle-part, enfin si : d'un soap bas de gamme que Desperate n'est pas censé être. Voilà qu'une vieille infirmière à l'agonie révèle à un prêtre qu'il y a bien des années elle s'est amusée à échanger deux bébés à leur naissance. What The Fuck ? Oui, on ne peut pas nier que c'est surprenant. Mais il est où l'intérêt au juste ? Puis le coup des enfants qui ne sont pas "les bons enfants", désolé, on nous l'a déjà fait. Pas à l'extrême comme ça, certes, mais Zach n'était pas le vrai fils de Mary Alice et Paul Young, et la fille de Katherine n'était pas non plus "sa vraie fille". Enfin... Alors il ne nous reste plus qu'à nous lancer dans des pronostics. Le coeur ne m'en dit pas tellement mais je vais me prêter au jeu quand même : Danielle ne serait pas la fille de Bree mais de Susan ? Et Julie, du coup, serait la fille de Bree ? Je me demande bien laquelle a gagné au change... Ca ne doit pas être ça. Andrew ne serait pas le fils de Bree mais ce serait Sam ? Euh. Si c'est le cas, c'est juste nul à chier. Au final, je crois qu'un des enfants, de préfèrence dans les plus grands, n'a pas été élevé par la bonne mère mais le bon enfant, lui, n'habite pas nécessairement à Wisteria Lane. On ne le connaît pas forcément. Et ça rend la chose encore moins intéressante en fait. Je n'ai qu'une hâte : voir les scénaristes se vautrer ! J'imagine qu'ils n'ont pas encore la moindre idée de l'idendité du mauvais enfant. C'est ça le pire. Est-ce que ça aurait un rapport avec le retour inattendu d'un ancien habitant du quartier ? Maybe. Paul Young est donc de retour, dans la maison de Susan. Ca devrait lui faire plaisir. Dans quel but ? On n'en a pas la moindre idée. Encore une fois, les scénaristes non plus j'imagine. Ce n'est pas un personnage que je suis content de revoir en tous cas. Je ne serais content que si Felicia revient aussi à un moment donné. Et par pitié, pas de Zach ! Mais je crois que c'est inévitable. Selon toutes vraisemblances, la nouvelle femme de Paul serait interprétée par Vanessa Williams, ex-Wilhelmina Slater d'Ugly Betty. Même si je trouve le choix très bon, je ne me fais aucune illusion. Son talent à elle aussi sera gâché par une intrigue fil-rouge pourrie.

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// Bilan // Pas de pitié pour Desperate Housewives ! Je n'accorderai pas la moindre étoile à ce Season Finale grotesque. Ce n'est quand même pas avec une demi-bonne idée dans les cinq dernières secondes de l'épisode et une demi-scène émouvante en plein milieu que je vais me laisser amadouer. Non, c'était juste d'une platitude honteuse et atrocement mal écrit. La saison 6, dans sa globalité, est moins pire que la cinquième, qui avait atteint des somments de conneries tant au niveau des personnages historiques que du fil-rouge, mais elle est tout sauf réussie. Toutes les bonnes idées, et elles furent rares, ont été réduites à néant rapidement. Après Eddie, on a encore perdu des personnages qui avaient su rester intéressants comme Katherine ou même Karl. Robin, qui était un très bon ajout, n'a pas fait long feu. Et on nous a collé un mystère très décevant malgré des prémices prometteurs. Si la série s'est un peu rattrapé sur le drama, elle a perdu absolument toute saveur du coté de la comédie. Il n'y a plus un gag qui n'a pas déjà été fait et les actrices se lassent autant que nous de cabotiner. Je ne sais pas vous mais le retour de Paul Young me donne l'impression, sûrement fausse, que la septième saison sera la dernière. Aux dernières nouvelles, il y en aura au moins huit. Je compte sur les américains pour déserter la série l'année prochaine, comme ils ont commencé à le faire cette année, et enfin, peut-être, le calvaire se terminera pour tout le monde. Calvaire, j'exagère. Si je dois bien lui reconnaître une qualité, c'est d'offrir une matière géniale pour écrire des reviews. Je m'amuse toujours beaucup à les écrire, en espérant que vous prenez autant de plaisir à les lire (ce n'est pas un appel à compliments !).   

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6 juin 2010

Glee [1x 20]

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Theatrically // 11 37o ooo tlsp.

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   Après avoir consacré un épisode à Madonna il y a quelques temps, Glee s'est penché cette fois sur le phénomène Lady Gaga auquel j'adhère pleinement ! Pas pour rien que j'ai assisté à son concert à Bercy la semaine dernière, que j'ai adoré. Une grande artiste en devenir ! Elle a toutes les cartes en main en tous cas. Mais ce n'est pas vraiment le sujet. Le thème de l'épisode a permis aux costumiers et aux maquilleurs de s'en donner à coeur joie en nous offrant des tenues toutes plus extravagantes les unes que les autres, clairement inspirées de Gaga. Chaque costume a été ingénieusement associé aux personnalités de nos héroïnes. Quinn en Barbie Rose, Santana en veuve noire sexy, Brittany en... en idiote finie... Non c'était vraiment parfait de ce coté-là. Niveau chansons, je m'attendais à ce que l'on n'ait que du Lady Gaga. Un peu déçu du coup. Mais les prestations sur Bad Romance et Poker Face étaient bien faites. Des copier-coller des originaux (puisque la version lente de Poker Face vient de Lady Gaga elle-même) mais c'est mieux ainsi. Ces tubes sont trop frais dans les esprits pour être ré-interprétés. Il s'est dégagé de tout ça une belle liberté et un grand vent d'excentricité qui colle bien à la série. L'idée était évidemment de faire comprendre aux personnages qu'ils avaient le droit d'être eux-même en toutes circonstances et que ce sont leurs différences qui les rendent si forts et si humains. C'est le même message de tolérance qu'essaye de faire passer la chanteuse. Glee et Lady Gaga se sont bien trouvés en somme.

   Parce que les scénaristes aiment bien faire les choses sans la moindre subtilité, les garçons refusent de faire du Gaga et se lancent dans du Kiss. La première prestation était pas mal même si on avait du mal à reconnaître qui était qui. Sauf Puck, avec ses beaux bras musclés que j'ai reconnu tout de suite. Par contre, le coup des flammes en arrière-plan, c'était vraiment too much. On est dans une école les gars, faudrait pas l'oublier ! La deuxième prestation sur Beth était très jolie. Je suis fan des solos de Mark Salling (quoique Cory Monteith a mis son grain de sel mais c'était léger). Je regrette un peu que Quinn soit devenue si molle et qu'elle se réduise toujours à ses émotions et uniquement à ses émotions depuis qu'elle est enceinte, mais j'attends un grand comeback en saison 2 quand elle aura expulsé sa chose. D'ailleurs, je ne crois pas une seule seconde à l'adoption. Elle va le garder ce bébé, quitte à ce que ça donne du fil à retordre aux scénaristes. La meilleure scène de l'épisode revient au trio Finn/Kurt/Burt. Elle était saisissante, bouleversante même. Dommage que Cory Monteith soit si mauvais. Il gâche un peu tout. La réconciliation finale est facile mais elle passe. Par contre, je n'ai pas du tout été fan de l'intrigue Rachel/Shelby qui est complètement bâclée ! Elle aurait pu être intéressante sur le long-terme mais elle est tuée dans l'oeuf. Je crois que la production ne veut tout simplement pas de ce genre d'intrigues et c'est très problématique à mon sens. Cela dit, les Vocal Adrenaline sont toujours là donc la mère et la fille seront amenées à se croiser. J'ai quand même trouvé le choix de Poker Face pour leur duo pas très pertinent, même si la prestation en elle-même était bonne malgré le concours de vocalises final. A part ça, l'introduction et le final avec Tina en vampire qui terrorise le proviseur, c'était excellent. Twilight, prends ça !       

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// Bilan // Du (très) bon et du (très) mauvais comme d'habitude. Je crains le pire pour le prochain épisode puisqu'il aurait dû être diffusé avant celui. Cela veut-il dire qu'il est très déconnecté des intrigues du moment ? On verra...

14 juin 2010

Glee [1x 22]

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Journey (Season Finale) // 11 o7o ooo tlsp.

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   Le premier Season Finale de Glee est placé sous le signe de l'émotion et remet les compteurs à zéro, une idée que j'aime bien, surtout si les scénaristes en profitent pour se remettre un peu en question. Une chose que m'a d'ailleurs appris le producteur de la série : ils ne sont que quatre scénaristes contrairement aux autres séries qui en ont beaucoup plus en général. Visiblement, ce n'est pas une si bonne chose que ça puisque c'est surtout au niveau des intrigues que la série a pêché cette saison selon moi. Autant les prestations chorégraphiées en playback on s'y fait plus ou moins, autant les histoires baclées ou inintéressantes, on ne s'y fait pas du tout. Ils ne peuvent pas miser que sur la musique. Ca marche pour cet épisode en tous cas qui comprend une grosse partie de prestations vocales grâce aux fameux "regionals". Je dis "prestation vocale" car celle des New Directions se réduisait malheureusement trop à ça. Ils ont chanté avec tout leur coeur, c'est certain, mais l'ensemble n'était pas éblouissant. Au contraire des Vocal Adrenaline et de leur excellent Bohemian Rapsody, qui manquait sans doute un peu de coeur mais qui valait le coup d'oeil ! En plus, Jonathan Groff a du mérite car tout reposait sur ses épaules quasiment. Je regrette que du Glee Club seuls les visages et les voix de Rachel et Finn soient mis en avant et c'est quelque chose qu'il faudra modifier en saison 2. Laisser pllus de place aux autres qui en mérite tout autant. Le montage accouchement de Quinn/Bohemian Rapsody était bien fichu, bien qu'un peu poussif par moments. Le retour de la mère de Quinn était un beau moment d'émotion même si on n'a pas vraiment eu le temps de s'apesantir, comme d'habitude dans la série.

   Les histoires d'amour qui ne me passionnent guère ont pris peu de place dans l'épisode et tant mieux. Un baiser de Rachel et Finn, mignon. Et un nouveau rebondissement pour le couple Will/Emma avec l'arrivée prochaine du dentiste de cette dernière, sans doute interprété par John Stamos, qui ne sera que l'énième rival de Will. Ce chic type attire toutes les ordures de l'Ohio. C'est impressionnant ! Le meilleur moment de l'épisode est sans conteste le passage avec le jury des "regionals" et la surprise venant de Sue puisque contre toutes attentes, et en vain, elle vote pour les New Directions ! Je ne suis pas pour que l'on humanise trop le personnage mais c'était quand même super bien fait et ça permettait intelligemment de relancer la série. Je doute que Will et Sue marchent main dans la main l'année prochaine mais il y a désormais entre eux un respect mutuel plus crédible qu'une haine arbitraire. Les retours de Josh Groban et Olivia Newton-John étaient amusants car plein de second degré. Le cas de Rachel et sa mère est plus ou moins réglé. Pas tellement aimé l'idée de la faire adopter le bébé de Quinn à vrai dire mais si ça pouvait nous débarrasser définitivement de tout ça, ce serait bien. Et je suis naïf je crois. Au niveau des prestations, je retiendrais le "Don"t Stop Believing" qui est devenu culte et le "Somewhere Over The Rainbow" qui fait toujours son petit effet quelque soit la série, quelque soit le contexte. Par contre, pas du tout aimé le chiantissime To Sir, With Love

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// Bilan // Malgré le phénomène qui l'entoure (et qui devrait être éphémère), Glee a encore beaucoup de choses à prouver. J'ai bon espoir que la saison 2 corrigera une partie de ses nombreux défauts. Cela dit, je conseille à tout le monde de se jeter sur Popular, la première série de Ryan Murphy avant Nip/Tuck et Glee, qui, au niveau du délire, va beaucoup plus loin que la série musicale ! Dans l'idéal, j'aurais aimé que Glee soit plus proche de Popular que de High School Musical. Ce Season Finale en tous cas n'est pas mauvais du tout. Je n'abandonnerais pas la série même si l'idée m'a souvent traversé l'esprit.

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