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Des News En Séries, Le Blog
28 avril 2011

Brothers & Sisters [5x 19]

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Wouldn't It Be Nice // 6 32o ooo tlsp.

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    Mince alors. Je suis très partagé quant à cet épisode. Il lance enfin des intrigues qui devraient durer plus d'un épisode, ce qui n'est pas du luxe, mais elles ne semblent pas très solides et même un peu ridicules. Et puis Kitty n'est encore pas là... L'affaire Brody semblait bouclée. Je les voyais déjà se marier avec Nora et sillonner la route 66 en camping-car. Au lieu de ça, monsieur a encore pris la fuite après lui avoir quand même demandé de vivre avec lui et l'avoir honoré. Je savais que ce personnage n'était pas du genre à faire dans la dentelle, ça faisait même partie de son charme, mais là, c'est juste pas classe du tout. Finalement, Sarah pourrait bien être sa fille. Eh bien je vais vous dire une chose : si on apprend au final que ce n'est pas le cas, on pourra dire que ces rebondissements n'ont servi à rien à part détruire la série. Quelque part, l'idée que Brody puisse être le père de Sarah me séduit. Parce que je l'aime bien, malgré tout, et parce que ça rééquilibre un peu les choses entre les méfaits de William dont on nous rabache les oreilles depuis le début de la série, et ceux de Nora, moins graves, certes. Elle a fait une bêtise un fois et elle risque de le payer au prix fort ! Inutile de dire que Sally Field et Beau Bridges étaient géniaux et qu'ils ont permis à cette intrigue moyenne de passer beaucoup mieux. Justin s'est trouvé une utilité à cette occasion.

   L'autre grande storyline de l'épisode implique Kevin et Scotty que les scénaristes n'ont décidément pas envie de laisser tranquilles deux minutes. Après avoir failli perdre Olivia, ils découvrent avec stupeur qu'ils ont peut-être eu un enfant... avec Michelle ! Oui, tout le monde l'avait oubliée. Il faut dire qu'elle avait été gentiment zappée au cours du bond dans le temps du début de la saison. On apprenait alors qu'elle avait fait une fausse couche. C'était visiblement faux et j'ai hâte d'entendre ses explications ! Bon courage aux scénaristes pour justifier cela. La pauvre petite Olivia n'est pas au bout de ses peines non plus. Si la fin de la saison pour les trois personnages consiste en une bataille juridique pour récupérer le bébé, je crains le pire. La troisième et dernière intrigue de l'épisode est consacrée à Sarah et Luc qui se disputent encore pour des broutilles. C'est évidemment plus terre-à-terre que les paternités dissimulées et les bébés cachés, c'est donc automatiquement plus ennuyeux. Deux moments agréables cependant : Luc qui balance des insultes en français -je cite : "Elle peut pas toucher à son cul, bordel"- et le mignonnet ami ricoré du petit-déjeuner qui sentait bon la simplicité retrouvée.

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// Bilan // Brothers & Sisters a perdu son équilibre, elle vacille toujours un peu plus à chaque nouvelle mauvaise idée. Les acteurs ne se laissent pas abattre pour autant, Dieu merci.

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29 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 29 Juillet 2011]

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Au programme cette semaine : Plein feux sur le Comic Con 2011 avec séquences amusantes (Lost, Fringe, Nikita) et bandes-annonces événement (True Blood, Walking Dead, Doctor Who, Dexter, Ringer...); South Park et Merlin renouvelées, la petite nouvelle de Dr. House, la parodie musicale de Psych...

 

20 septembre 2011

The Big C [2x 11]

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Fight Or Flight // 540 000 tlsp.

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   Pour que cet épisode de The Big C soit considéré parmi les meilleurs de la saison, il aurait fallu que les intrigues d'Andrea et de Paul ne soient pas si ratées. C'était une super idée d'offrir une histoire d'amour à Andrea et, globalement, de lui donner plus d'importance au sein de la série -c'était primordial en fait, suite à la mort de Marlene- mais ça commence à tourner en eau de boudin. Pardonnez-moi l'expression. La demande en mariage de Myk était bien trop précipitée mais ça ne m'étonne qu'à moitié de la part du personnage, toujours très rapide et excessif. En revanche, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'Andrea réagisse aussi positivement et sans tellement se poser de questions. Je pense qu'il n'y a pas de soucis à se faire : ils n'iront pas jusqu'au bout. Mais l'amour rend Andrea aveugle et ça me déçoit. Je pensais qu'elle était de celles -rares- qui ne se faisaient pas avoir. On a un peu tendance à oublier qu'elle n'est qu'une ado, cela dit. Elle-même parle souvent d'elle comme d'une "lady". Cathy, en bonne professionnelle, lui rappelle qu'elle a des cours à écouter et des devoirs à terminer. Ce qui ne me plait pas au sujet de la nouvelle intrigue de Paul ? Tout. Quelle idée est passée par la tête des scénaristes ? Le faire prendre de la coke pour maigrir ! A la base, son but était d'être en meilleure santé que sa femme malade, pas d'être maigre et shooté à mort. Là encore, je ne me fais pas beaucoup de soucis : cette histoire n'ira pas bien loin. Mais alors à quoi bon l'avoir imaginé ? Elle n'apportera rien, juste des complications inutiles pour Cathy.

   Tandis qu'Adam part à la recherche de son oncle et fait la rencontre de d'autres SDF pas particulièrement sympathiques, Cathy se retrouve contrainte et forcée de dîner avec son médecin et sa -plus jeune- femme, apparemment pas idiote mais qui préfère montrer ses gros atouts plutôt que de philosopher (un avant-goût de ce que Laura Benanti, son interpréte, nous offrira dans Playboy Club ?). Ses répliques n'étaient pas toujours de très bon goûts mais elles étaient drôles. Cette façon de désacraliser le Dr. Sherman en parlant de son "large penis" et de son goût prononcé pour le cunnilingus, preuve à l'appui sous forme de dégustation de cannoli, était particulièrement jouïssive. La leçon que Cathy en tire, au détour d'une conversation sur les Italiens, est intéressante et me parle beaucoup. "L'art de ne rien faire". Si seulement je pouvais me le permettre... Je crains que le noël en Italie se déroule hors-caméra. En même temps, s'il a lieu, ce sera la saison prochaine théoriquement puisque c'est encore censé être l'automne actuellement, malgré la neige. 

   L'épisode atteint son paroxysme avec la dernière scène réunissant Cathy et Lee, qui s'engueulent à nouveau mais de manière moins puérile et superficielle que la première fois à Thansgiving. Il s'agit là, ni plus ni moins, d'une question de vie ou de mort. Lee ne veut plus se faire soigner, estimant qu'il est prêt à partir s'il le faut, mais Cathy se refuse à le laisser suivre son choix. On ne peut que la comprendre. Ce n'est pas seulement la peur de perdre un ami qui l'anime, c'est aussi l'effet miroir sur son propre combat. Il est finalement tellement facile de laisser tomber, d'abandonner. Tout patient gravement atteint d'un cancer doit passer par cette phase. Mais si elle dure, là... Non, Lee ne passera pas l'hiver. 

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// Bilan // Malgré ses intrigues secondaires bancales, ce Fight Or Flight met amirablement en lumière le combat de Cathy, sa force, son obstination, alors qu'autour d'elle on fuit (Sean, Rebecca), on abandonne (Marlene, Lee), on choisit la fureur (Andrea). Comment survivre quand tout se meurt ?

27 décembre 2010

Parenthood [2x 10]

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Happy Thanksgiving // 4 47o ooo tlsp.

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   Chez les Braverman, Thanksgiving n’est pas vraiment synonyme de règlements de compte et de coups de sang. Oh, il y a bien Adam et son futur ex-beauf-patron qui se cherchent pendant tout le repas puis pendant la partie de baseball traditionnelle mais rien de bien méchant. Ils n’en viendront pas aux mains. En revanche, Sarah servira de dommage collatéral puisqu’elle se fait plus ou moins larguer de manière brutale et peu crédible. Son couple avec Gordon ne m’a jamais tellement convaincu donc leur séparation ne m’a pas peiné. Sarah s’en remettra ! Elle ne trouvera de toute façon jamais mieux que Jason Ritter ! C’est dans ces moments-là que je regrette l’existence de The Event, même si j’aime bien.

   A part ce pseudo-événement, la tablée est bien trop sage. Oui, je sais. C’est réaliste ! Mais je m’en fous que ce soit réaliste à partir du moment où c’est plat et chiant. On a envie que ça bouge, on a envie qu’il se passe quelque chose, on a envie de rire… Si c’est pour me retrouver dans un repas de famille encore plus chiant que les miens (en vérité, ils ne le sont même pas), alors à quoi bon regarder cette série ? Que les événements dépeints soient authentiques, c’est très bien. Mais que les personnages réagissent de manière aussi détachée, ce n’est juste pas possible. A la limite, j’ai beaucoup aimé la réaction de Kristina quand elle surprend Haddie en train d’embrasser Alex. Elle ne sort pas de sa voiture en hurlant comme une cinglée. Elle ne dit rien, elle observe et pose des questions calmement. Les scènes entre Zeek et Drew étaient pas mal aussi dans leurs genres, touchantes et amusantes. J’ai moins été séduit par les tourments de Julia, puisque ce sont toujours les mêmes depuis 20 épisodes. Puis la scène avec Camille était trop niaise. Le couplet habituel sur ce qu’est une bonne mère… Pas grand-chose à dire sur Crosby dont l’intrigue tenait sur un mouchoir de poche.

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// Bilan // Parenthood me rappelle à quel point la vraie vie peut-être ennuyeuse parfois. Je veux du rêve…

2 septembre 2010

Persons Unknown [1x 12 & 1x 13]

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And Then There Was One // Shadows In The Cave (Series Finale)

1 58o ooo tlsp.

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   Lors de ma précédente review, je disais que, malgré mes déceptions, il me restait encore un espoir que les deux derniers épisodes de Persons Unknown soient bons. J'ai écris cela sans trop y croire. J'étais très loin de m'imaginer qu'ils seraient aussi prenants et passionnants. Je ne dirais pas qu'ils sont bons parce qu'il y a tout un tas d'approximations qui passent mal et un manque évident de réponses malgré les promesses et de NBC et des producteurs ("All Will Be Answered At The End Of The Summer") mais wouah, ils se sont bien rattrapés comparé aux précédents épisodes. En fait, je crois que la série a commencé à devenir mauvaise et ennuyeuse à partir du moment où les héros n'ont plus cherché à s'enfuir. On est entré dans une phase où il ne se passait plus grand chose pour personne, où les scénaristes étaient incapables d'approfondir les personnages et où on devait se taper l'enquête, souvent ratée, de Renbe et Kat. Il y a eu quelques bons moments mais c'était du vent. Et la fin de la série le confirme d'ailleurs. Qu'a-t-on vraiment appris à travers eux ? Très peu de choses. L'essentiel vient de Joe, des Night Manager sucessifs et de des passages au sein même du bureau de "Madame Director" (qui a gagné en charisme dans ces deux derniers opus). Je crois que la série aurait très bien pu exister sans Kat et Renbe et sous forme d'une mini-série de six, sept ou huit épisodes. Un condensé du meilleur de ce que l'on nous a offert sans tout le brodage barbant.

   "And Then There Was One" est un épisode bluffant qui m'a totalement embarqué. Je dirais même que je me suis complètement fait avoir, croyant vraiment qu'ils s'étaient tous tués les uns après les autres. Je trouvais ça précipité et pas toujours crédible mais finalement assez logique. Il y a, encore maintenant, un passage flou dont je n'ai pas bien saisi le déroulement : qu'est-il arrivé à Blackham quand il a disparu en premier ? C'est quand même ce qui a déclenché tout le reste. Un peu brouillon. Excellent idée que de se débarrasser de Liam Ulrich, le personnage qui est reponsable de la médiocrité des épisodes précédents, et lui faire exploser la tête correspond exactement à ce qu'il méritait ! J'ai aimé la violence et la soudaineté de l'événement. Bon et puis le cliffhanger est extrêmement réussi, je ne l'ai pas vu venir. Je m'étais imaginé totalement autre chose. Les retours sur images pour expliquer la manipulation n'étaient pas des plus convaincants, puisqu'on a fait des personnages d'excellents acteurs (que les acteurs de la série eux-même ne sont pas), mais ça avait le mérite de mettre en perspective un thème important qui n'avait pas encore été exploré : la manipulation de l'image. Par contre, deux choses m'ont gâché (un tout petit peu) le plaisir : pourquoi Kat et Renbe qui viennent enfin de trouver les coupables de la conspiration se mettent à gueuler comme des putois au beau milieu de l'hôpital ? D'une idiotie infinie ! Et pourquoi est-ce que ces survivants qui viennent de faire preuve de pure génie font la bêtise d'étouffer le chauffeur ? N'y avait-il pas un moyen plus efficace de le faire s'arrêter ? L'accident était inévitable et se transforme en facilité scénaristique pour la suite...

   A vrai dire, la facilité scénaristique ne s'arrête pas là puisque, par un tour de passe-passe qui ne sera jamais expliqué, tous nos personnages se retrouvent séparés dès le début du final. Janet est à San Francisco, Graham en pleine séance de torture, Erika et Moira au Maroc (??) et Blackham et Charlie pas bien loin du Village. Soit les scénaristes ont un gros faible en géographie, soit on se fout de notre gueule ! Mais passons. Ca n'empêche pas ce final d'être aussi prenant que l'épisode précédent et aussi passionnant. On nous a livré quelques réponses qui prouvent que tout est assez bien fichu, sur le rôle de la mère de Janet notamment (précédent candidate du programme ?), mais on ne nous dit toujours pas pourquoi ce programme existe, à quelle fin véritable ? A part que ça fait plus de 25 ans que ça dure... Il y en tous cas un espèce de réseau dont on ne ressort jamais. Les enfants des premier candidats sont à leur tour testés. Autant dire que dans 25 ans, ce sera au tour de la fille de Janet ! Pas mal de zones d'ombre subsistent. Les scénaristes lancent même quelques pierres pour une éventuelle saison 2 comme ce dialogue entre Charlie et Blackham qui ne peut pas être innocent où Blackham donne le prénom de la femme de Charlie alors que ce dernier ne le lui a jamais donné. Et puis bien-sûr, le gros cliffhanger de fin de saison, qui se transforme en frustrant cliffhanger de fin de série. Il m'a beaucoup fait penser à la fin de Surface dans l'esprit. L'histoire recommence tout simplement sauf qu'il y a d'un coté Joe et Renbe qui retournent dans le village d'origine, avec Tori pour nouveau Night Manager (elle n'était donc pas morte ?) et un nouveau groupe autour d'eux, et de l'autre tous les autres, Janet en tête de file, mais qui sont carrément sur un bateau ! "Welcome To Level 2". Comme dans un jeu vidéo. Super exaltant ! Et je suppose que la saison 2 aurait suivi ces deux intrigues en parallèle, en plus de celle de Kat à l'extérieur qui n'a pas eu les honneurs d'entrer dans le Village.    

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// Bilan // Je ne pensais absolument pas dire ça il y a encore une semaine mais je suis triste que Persons Unknown s'arrête. La saison 1 est loin d'être parfaite avec un gros ventre mou et beaucoup de choses inutiles mais les deux derniers épisodes relancent totalement l'intérêt et promettaient une saison 2 exceptionnelle ! L'unique série ambitieuse de l'été s'achève et se solde par un échec cuisant. NBC n'a pas joué le jeu et ne lui a pas donné les moyens de réussir mais, de toute façon, cette série aurait bien plus eu sa place sur une chaîne du câble, comme SyFy, qui aurait dû l'abriter au départ. 

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4 février 2011

Fringe [3x 11]

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Reciprocity // 4 6oo ooo tlsp.

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   La Doomsday Machine. Pardon mais je trouve que ce nom est un peu ridicule tant il est grandiloquent. Mais peu importe, nous avons fait sa rencontre et il faut avouer qu'elle est impressionnante. J'avais quand même la désagréable sensation par moment de me retrouver dans Stargate SG1 mais sans la porte des étoiles. C'est assez perturbant étant donné que je déteste cette franchise (interminable). Il y a un peu de ça, mais beaucoup de Fringe surtout et c'est l'essentiel. Les scénaristes ont réussi, une fois de plus, à partir sur une base simple et classique pour nous amener petit à petit vers quelque chose de plus surprenant et de plus profond. Les changements survenus dans le comportement de Peter m'ont laissé perplexe, dans le bon sens je précise. Je ne suis pas sûr d'avoir compris ce qu'il cherchait à faire. Mais il a l'air déterminé et il a plus que jamais un rôle à jouer. La machine ne répond pour le moment qu'à sa présence. La scène d'ouverture avec le nez qui saigne et l'électromagnétisme m'a évidemment évoqué les dernières saisons de Lost. Les enjeux ne sont toutefois pas la même et ils sont surtout plus clairs : c'est la destruction du monde qui est à venir. Peter sera-t-il, à la toute fin, le grand sauveur de l'humanité ? Si oui, qui aurait imaginé au début de la série que l'on partirait un jour dans de tels délires ? Si Peter est en train de basculer dans le coté obscur de la force, en témoigne son regard presque effrayant en fin d'épisode, Olivia gagne en sérénité en comprenant que FauxOlivia lui ressemble finalement beaucoup et que tout ce qui a pu se passer avec Peter est compréhensible, logique et pardonnable. Si lui n'était pas préoccupé par d'autres considérations, peut-être que l'on aurait pu avoir plus qu'un sourire complice... Un baiser... Je m'étonne moi-même à l'espèrer... Je me désespère.

   Plus que dans n'importe quel autre épisode, j'ai beaucoup aimé les scènes qu'Astrid a partagé avec les uns et les autres, que ce soit avec Olivia, et les sages conseils qu'elle lui a donné, avec Walter, et ce mélange habituel d'émotion et de comédie, ou avec Broyles, et ce geste qui prouve qu'il lui fait confiance. Je commence à croire à nouveau en une Astrid utile, capable de grandes choses. J'aimerais pouvoir en penser autant de Nina Sharp mais elle perd au fil des épisodes de son mystère et de son charisme. A force de la cantonner à un rôle si peu fourni, ce n'est pas très étonnant. Elle sert toujours d'intermédiaire scénaristique entre William Bell et Walter Bishop (je remarque pour la première fois qu'ils ont les mêmes initiales). Une place qui est visiblement condamnée à ne pas évoluer. Du coté de Walter, on assure le quota de comédie avec son incarnation du chimpanzé et on avance dans la mythologie en émettant l'hypothèse qu'il pourrait retrouver tous les morceaux perdus de son cerveau et briller ainsi encore un peu plus. Mais si cela signifie que l'on perdra aussi sa maladresse, je crois que je n'en veux pas. Maintenant, j'imagine que pour un équilibre des forces, face à Walternate, ce serait la meilleure chose qui puisse arriver...

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// Bilan // J'ai l'impression que cet épisode relance la machine (sans jeu de mots) et va permettre à la série de garder l'intensité de la première partie de la saison 3 alors que la pression était retombée depuis deux épisodes. On ne peut que s'en réjouïr. 

28 novembre 2010

Glee [2x 07]

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The Substitute // 11 7oo ooo tlsp.

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  Le problème de cet épisode, qui est plutôt bon au demeurant, c'est qu'il nous rappelle à quel point le personnage de Will est inintéressant et ce depuis le pilote. Il est sympa, il chante bien, il danse bien, il "présente" bien mais il ne réussit pas à créer un quelconque engouement contrairement à beaucoup d'autres personnages de Glee. Quand il est drôle, c'est à ses dépens. Quand il participe à une scène émouvante, ce n'est jamais lui qui nous touche. Pire, ce n'est pas avec du gel que ses cheveux tiennent debout mais avec de la guimauve. Tout ça pour dire que Gwyneth Paltrow dans le rôle de Holly Holliday (quelle belle trouvaille), remplaçante temporaire de Will, est simplement géniale et on ne pourra que la regretter puisque sa participation à la série se limite à cet épisode. Même si je savais que l'actrice se débrouillait bien en chant, je ne l'avais jamais vue à l'oeuvre et je dois dire que j'ai été bluffé ! Dans les numéros de danse, elle était super à l'aise, même si sa sexy attitude était hésitante, et au niveau du chant je n'ai pas la moindre réserve. Elle était géniale ! J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le mash-up Umbrella/Singin' In The Rain, du plus bel effet. Le Forget You du début était très sympa aussi mais le fait que les paroles soient transformées (Fuck You étant le titre de la chanson à la base) pour éviter la censure m'a trop énervé pour que je puisse apprécier pleinement la prestation de Mme Chris Martin (tiens, j'aurai bien aimé qu'elle chante du Coldplay pour le clin d'oeil). Le passage "Chicago" (je crois) avec Lea Michele était vraiment bon aussi. Le truc c'est que je n'aime pas trop ce genre de chansons, je décroche vite. Holly Holliday me manquera !

   Revenons-en à Will... Il a donc remis le couvert avec Terri, ce qui devait arriver tôt ou tard. Je suis toujours ravi de retrouver Jessalyn Gilsig parce que je l'aime beaucoup mais Terri ne m'a jamais emballé. Il y avait moyen de la rendre tellement plus pathétique et garce... C'est même tout l'inverse qui se produit dans cet épisode puisqu'elle devient ultra mielleuse pour retrouver les bras de Will. C'est sa vengeance qui m'intéresse. J'espère qu'elle aura lieu maintenant que Will l'a remise à sa place. Peu d'intrigues ont été développées dans cet épisode. Blaine a fait une apparition rapide, pas très marquante, et l'amitié entre Kurt et Mercedes a été remise en avant discrétement, sans trop en faire. C'était plutôt mignon dans l'intention. Mais le plus gros de l'épisode, le meilleur d'ailleurs, on le doit au retour en force de Sue ! Les scénaristes un peu en panne d'idées la concernant ont trouvé une parade d'enfer : la faire devenir quelques semaines la nouvelle principale de McKinley ! On passera sur les circonstances de cette nomination, bâclées, pour se concentrer sur l'essentiel : tout un tas de scènes délirantes et tordantes. Inutile de relever toutes les répliques mémorables, mais j'admire les auteurs qui se sont surpassés !

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// Bilan // Glee poursuit sur sa bonne lancée en misant sur les bons chevaux et en n'insistant pas trop sur l'aspect musical puisque les intrigues ne sont pas prétextes à faire chanter les personnages mais ce sont des intrigues que découlent les chansons. C'est ce que j'aime à croire pour cette fois en tous cas !

27 avril 2011

Fringe [3x 19 & 3x 20]

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Lysergic Acid Diethylamide // 6:02 AM EST

3 6oo ooo tlsp. // 3 5oo ooo tlsp.

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   Lysergic Acid Diethylamide. Pour cet épisode original, les scénaristes de Fringe ont laissé libre cours à leur imagination en nous embarquant dans une aventure au coeur de l'inconscient d'Olivia, afin de la retrouver. On sent qu'Inception est passé par là mais qu'importe ! Le choix de passer en mode dessin-animé en cours d'épisode est on ne peut plus malin : il permet à la fois de palier à l'absence de Leonard Nimoy, qui ne veut visiblement vraiment plus réapparaître à l'écran mais qui a quand même accepté de prêter (une dernière fois ?) sa voix à William Bell, mais aussi de se libérer des contraintes budgétaires qui doivent souvent brider les brillantes têtes pensantes de la série. Le résultat est hautement satisfaisant, mais si je devais chipoter, je dirais que les personnages version cartoon ne sont pas très ressemblants, Olivia surtout. C'est juste une blonde, quoi. Les petits délires de Broyles étaient les bienvenus pour détendre l'atmosphère. J'ai également beaucoup apprécié la présence d'Astrid, plus que jamais chargée de veiller sur tout ce petit monde. Elle est essentielle. La seule véritable déception vient peut-être de la fin de l'épisode, peu surprenante. On arrive pile là où l'on savait qu'ils voulaient nous amener. Mais tout est fin prêt pour la dernière ligne droite...

   06:02 AM EST. Et la dernière ligne droite s'avère plus cabossée que prévu, pour notre plus grand plaisir. Rien ne semble se passer comme Walter et sa bande l'avaient imaginé. Walternate a été plus malin. Ni les personnages de notre univers ni nous ne comprenons réellement ce qui est en train de se passer. Pour le moment, quelques phénomènes étranges surviennent mais rien qui ne paraît si dangereux au premier abord. En tous cas pas plus que ce à quoi la série nous a habitué depuis le début. Cela n'empêche pas les uns et les autres de courire, affolés, dans tous les sens, et, mine de rienl, a tension monte crescendo tout au long de l'épisode jusqu'au sacrifice raté de Peter. L'émotion est évidemment très présente, chez Walter surtout mais également chez les autres personnages. Je pense à Astrid, le regard embué, ou à Olivia bien entendu. Elle ne se laisse pas abattre, comme toujours, et poursuit sa mission, mais c'est justement à travers son acharnement et son courage qu'elle exprime toutes ses craintes et tout son amour pour Peter, et pour le monde dans lequel elle vit. Sam Weiss est de retour et de la manière la plus surprenante qui soit : elle sait plein de choses très importantes sur la Doomsday Machine. Il est peut-être la clé... J'ai vraiment hâte de connaître enfin ses secrets. Cela dit, ça faisait longtemps que je pensais qu'il faisait partie de ces quelques personnages introduits dans la série que les scénaristes avaient  ensuite oublié pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Je pense à l'agent du FBI arrivée dans le premier épisode de la saison 2 que l'on n'a jamais revu. Souvenez-vous... Du coté de l'autre univers, on se rend compte avec étonnement qu'Olivia et FauxLivia ont tout intérêt à marcher main dans la main pour sauver l'homme qu'elles aiment... En revanche, pas un mot sur le supposé meurtrier d'Olivia (son beau-père ?). Dommage. Je sens que l'on n'y reviendra pas avant la saison prochaine.

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// Bilan // Il y a mille façons de décrire Fringe mais la plus juste à l'heure actuelle serait simplement de la qualifier d'exceptionnelle et d'ambitieuse. Si l'apocalypse a vraiment lieu, je ne réponds plus de rien ! Je me demande quand même comment les scénaristes vont terminer cette saison. Le risque d'être déçu reste grand. C'est ce qu'on appelle oser prendre des risques...

27 mai 2011

Glee [2x 19 & 2x 20]

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Rumours // Prom Queen

8 85o ooo tlsp. // 9 29o ooo tlsp.

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   Rumours. Cet épisode est réussi d'un point de vue musical mais il tombe dans le soap adolescent de bas étage ennuyeux du coté des intrigues. Je ne connaissais pas du tout le groupe Fleetwood Mac pour être honnête, et encore moins leurs chansons, mais c'est apparemment du domaine du culte aux Etats-Unis et je crois comprendre pourquoi. Chaque titre de cet album écrit en pleine déroute est un tube en puissance. Les différentes reprises par les membres du Glee Club sont parfaitement réussies et, cerise sur le gâteau, les paroles s'accordent très bien aux événements. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que l'épisode est bancal : ils ont pensé aux chansons avant de penser aux intrigues (ce qui ne doit pas être systématiquement le cas). Notre cher blondinet aux lèvres de baleine a bénéficié de sa première intrigue à lui et, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était digne de 7 à la maison et dans le déroulement et dans le dénouement. Mais, bonne surprise : Chord Overstreet était plutôt pas mauvais. Dans cette affaire réunissant également Finn, Rachel et Quinn, c'est clairement cette dernière qui n'en sort pas grandie. Le portrait qui nous est fait de ce personnage depuis le départ est changeant selon les semaines. Ce n'est jamais bon de ranger les gens dans des cases mais Glee est la reine de la caricature. On sait à peu près où classer chacun des héros. Mais Quinn ? Non, elle est ici et là. Et encore là. Au moins, elle se distingue du lot.

   Grosse déception du coté de Sue et de sa ligue de grands méchants : son plan tarde à se mettre à exécution. Terri est sous-utilisée. Le costume de Bowie, c'est marrant sur le moment mais ça n'apporte vraiment pas grand chose. Sans doute une idée qui est venue comme ça et qu'ils ont cherché à caser un peu n'importe où. Cet épisode marquait également le retour de Kristin Chenoweth alias April Rhodes. Malheureusement, le personnage s'affadit à chaque nouvelle apparition. Il vaudrait peut-être mieux qu'elle ne revienne plus... Le meilleur de l'épisode, on le doit à Brittany et sa délirante émission "Fondue For Two". Ce qui en découle avec Santana est moins passionnant. La question a été bien mieux traitée les semaines précédentes et c'était suffisant.

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Prom Queen. Je l'avoue : un bon petit Dancing Queen et je suis heureux pour trois jours. La fin de cet épisode m'a donc beaucoup plu. Et le reste ? Curieusement, aussi ! Pourtant, les intrigues autour des bals de fin d'année, quand on a regardé Dawson, Angela 15 ans, Newport Beach et j'en passe, on les connaît pas coeur. En même temps, c'est un passage obligé. Comment passer à coté ? De la part de Glee, on pouvait s'attendre à de l'extravagance à tous les étages mais les scénaristes se sont fort heureusement retenus pour jouer davantage sur la carte de l'émotion, tout en utilisant à bon escient TOUS les personnages. Quinn est sans doute un peu plus mise en avant que les autres. Cette fin de saison est apparemment la sienne. Une fois encore, elle perd pour moi en sympathie mais qu'importe. La saison prochaine, elle sera certainement encore différente ! Mercedes a le droit à "son" moment, tendre et touchant. Mais c'est avant tout le thème favori de la série -et celui qu'elle traite avec le plus de justesse- qui est à l'honneur : l'homosexualité. Glee ne cherche pas à faire croire que ça y est, les élèves du lycée sont plus ouverts et que Kurt est enfin accepté tel qu'il est. La claque qu'il se prend dans la gueule est particulièrement violente. "Take That, Kate Middleton !" est une amusante façon de conclure. Une fois encore, j'aurais souhaité que Blaine intervienne dans cette intrigue de façon plus assurée. D'ailleurs, on se demande de quel droit il vient chanter à ce bal de promo, qui n'est pas celui de son école !? Autre trait d'humour réussi : la reprise de Friday, le "tube" de Rebecca Black qui a fait "vibrer" la toile dernièrement. Sinon, je retiens la blague de Santana du terrain de golf pour parler de ses préfèrences sexuelles. Un peu d'irrévérence ne fait jamais de mal, surtout quand la série en manque de plus en plus. Le retour de Jesse St James m'a fait ni chaud ni froid, mais le duo Lea Michele/Jonathan Groff sur Rolling In The Deep était pas mal du tout.

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// Bilan // Glee est incapable d'être constante. Les bons et les moins bons épisodes s'alternent, ce qui laisse inévitablement une impression mi-figue mi-raison sur cette saison 2 sur le point de s'achever. La course aux Regionals a intérêt à combler nos attentes !

17 juin 2011

Parenthood [2x 12 > 2x 22]

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Saison 2 // 5,4 millions de tlsp. en moyenne

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   Après plusieurs mois passés loin des Braverman, encore très triste d'avoir perdu les Walker, je me suis remis à Parenthood presque confiant. Si le drama familial aux audiences confidentielles n'est pas à la hauteur de mes attentes, il n'en reste pas moins sympathique, toutefois quand il ne vire pas dans l'anxiogène. Le plus grand reproche que j'ai toujours fait à la série et qui ne change pas, c'est cette capacité à faire de ses personnages les plus grands gueulards de l'histoire de la télévision. Dans certains épisodes, les disputes s'enchaînent dans tous les sens et c'est épuisant et de les écouter et de les regarder. Ca me gâche mon plaisir parce que ça m'angoisse. Je dois cependant reconnaître que les acteurs se donnent à mille pourcents et que le résultat est souvent plus vrai que nature. C'est juste too much, encore plus quand on regarde les épisodes par paquet et non individuellement (mais ça c'est de ma faute, pas de la leur). En matière de coups de sang, les plus convaincants étaient sans hésiter ceux d'Haddie avec ses parents, car toute l'injustice que pouvait ressentir la jeune fille était palpable et donc révoltante. J'ai également beaucoup aimé la façon, plus sobre, dont a été traitée l'annonce de sa maladie à Max, par inadvertance. J'ai été beaucoup moins fan des nombreuses disputes entre Crosby et Jasmine. Elles étaient inévitables et j'en aurais voulu aux scénaristes de ne pas profiter un peu de l'alchimie entre Dax Shephard et Minka Kelly, mais elles étaient aussi stériles, redondantes, ennuyeuses et touchantes de temps en temps malgré tout. Je n'ai pas tellement adhéré non plus aux intrigues clairement bouche-trou de Julia et Joel. On n'avance pas, c'est toujours la même chose depuis le début de la saison. Julia est en fait la Tommy de Parenthood. L'enfant de trop. Celui qui reste souvent dans l'ombre et dont on ne sait pas tellement quoi faire. C'est dommage pour Erika Christensen qui est loin d'être mauvaise, mais c'est ainsi et j'ai l'impression que ça ne changera plus...

   Camille n'a jamais eu une grande utilité dans la série, et ça ne s'arrange pas vraiment en terme de temps d'antenne, mais son rôle est tout de même plus défini : c'est la mère et la grand-mère cool, qui s'implique juste un peu quand il le faut mais qui n'impose rien, qui ne juge pas et qui conseille adroitement. Elle mérite certainement un focus plus grand et la saison 3 explorera peut-être à nouveau ses difficultés maritales mais pour le moment, elle semble à peu près heureuse, mais éteinte. J'ai bien aimé la mini scène de sexe entre elle et Zeke. On n'a pas l'habitude de voir deux séniors dans cette position à la télévision. C'est pourtant une réalité qu'il serait dommage d'ignorer, surtout dans une série qui se veut aussi réaliste et qui l'est effectivement grandement. Tout comme lors de la première saison, c'est lorsque les scénaristes se penchent sur les relations entre Sarah, Amber et Drew qu'ils excellent. Libérée de ses péripéties amoureuses peu passionnantes (malgré un retour bien trop bref de Jason Ritter), Sarah commence enfin à voir le bout du tunnel grâce à l'écriture d'une pièce de théâtre qui se transforme en succès. C'était agréable de la voir heureuse, surtout après avoir été littéralement traînée dans la boue par sa fille. Cette scène où elle la pousse parterre était... choquante. L'émotion était alors à son comble, et même Drew a su trouver la place qu'il méritait entre les deux femmes de sa vie. John Corbett était parfait dans le rôle du père trop souvent absent, mais c'est son coté rocker hyper cliché qui m'a moins plu. J'espère qu'il reviendra, il y a sans doute encore beaucoup à dire sur le sujet, jusqu'à sa réhabilitation totale au sein de la famille (presque inéluctable). Pour finir, j'ai été très heureux de retrouver l'excellent Michael Emerson au cours d'un épisode, dans le rôle d'"Amazing Andy". Il était bluffant, comme à son habitude.

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// Bilan // Mon avis sur la première partie de la saison 2 de Parenthood manquait sans doute de nuances alors je tiens à le dire clairement : je trouve que cette série est bien écrite, intelligente, réaliste dans l'ensemble, très bien interprétée, mais elle ne correspond pas tout à fait à l'idée que je me fais d'un divertissement familial pour la simple et bonne raison que je ne m'amuse jamais vraiment en la regardant. Je suis souvent ému, parfois agacé, et c'est déjà un bel accomplissement mais il me manque cette part de rêve et de folie qui fait toute la différence, à mon sens. La plus grande qualité de Parenthood est aussi son plus grand défaut : elle n'est pas Brothers & Sisters et ne le sera jamais. 

26 février 2011

The Vampire Diaries [2x 16]

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The House Guest // 2 98o ooo tlsp.

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   Ce n’est qu’après avoir vu cet épisode que j’ai appris avec tristesse qu’il n’y en aurait pas de nouveau avant… le 7 Avril ! Si j’avais su, je l’aurai savouré encore davantage… Toujours est-il qu’il était génial, encore meilleure que le précédent, et qu’il a fait pas mal avancer les choses mine de rien. Après quelques semaines de flou artistique, c’était franchement appréciable. Délivrée de sa cave, Katherine nous a fait son show à la perfection, sans la moindre fausse note, et son duo avec Damon fonctionne toujours aussi bien, surtout qu’il sait lui résister. Elle voulait montrer qu’elle était de bonne foi, qu’elle pouvait aider la petite bande mais son utilité s’est avérée plutôt limitée. Sa présence suffit. Ses rares face à face avec Elena sont toujours très excitants, en plus. Tant que John reste éloigné d’elles… J’ai beaucoup apprécié la scène au début de l’épisode où Elena fait référence à ce fameux lycée dans lequel ils ne mettent pour ainsi dire jamais les pieds ! Ca sentait le clin d’œil.

   Comme on s’y attendait, le cas Elijah n’est toujours pas réglé et n’est visiblement pas prêt de l’être. Son corps est apparemment indestructible. Si le feu ne le consume pas, pourquoi ne pas essayer de le couper en morceau avec une hache ? Les scénaristes se sont plutôt bien débrouillés pour réunir les deux camps ennemis, vampires et sorciers, autour de son corps. Le petit voyage de Luka dans la propriété des Salvatore était fort en suspense et, dès lors, sa mort, inéluctable. Celle de son père, Jonas, n’a pas tardé. Une fois de plus, des personnages secondaires périssent. Je trouve ça toujours un peu facile mais peuvent-ils vraiment faire autrement ? Au final, le père et le fils n’auront pas apporté grand-chose, si ce n’est des complications plus ou moins prenantes, mais je me méfie : cette fameuse Greta que Klaus retient prisonnière va forcément avoir un rôle à jouer dans le futur. Et si elle devenait une des nouvelles grandes méchantes ? C’est fort possible. Elle a toutes les raisons d’en vouloir à Elena et ses amis. Les scénaristes sont très doués pour laisser trainer quelques éléments dans un coin en attendant de trouver l’occasion parfaire pour les ressortir. La révélation de Bonnie est enthousiasmante car elle lui promet une intrigue dans les prochains épisodes : au cours de son dernier souffle, Jonas lui a rendu ses pouvoirs et lui a donné pour mission de tuer Klaus. Bonnie est apparemment facile à convaincre puisqu’elle semble vouloir s’exécuter sans broncher. Jeremy n’est pas plus choqué que cela. A vrai dire, nous non plus. N’était-ce de toute façon pas son but, comme celui de son entourage ? J’attends toujours que son histoire rejoigne celle d’Emily Bennett, dont on a beaucoup parlé dans cet épisode. Ce n’est sans doute pas anodin...

    A force de se dire que tante Jenna allait bien finir par découvrir toute la vérité sur Alaric, sur Isobel, et accessoirement sur Elena, on avait un peu oublié que Matt aussi était susceptible de découvrir un secret, celui de Caroline. Mais son secret ne peut pas s’expliquer sans dévoiler ceux de Damon, Stefan et… Elena, encore une fois. Tout est lié et l’engrenage est lancé puisque Caroline a déjà révélé une partie de son mystère à son petit-ami. Il réagit mal, le contraire eut été étonnant, et l’avenir de ce personnage est plus que jamais entre les mains des scénaristes. Soit ils se débrouillent pour qu’il oublie (il y a bien un vampire qui s’en chargera si Caroline ne le fait pas elle-même), soit ils assument et il apprend tout sur tout le monde et choisit, ou pas, de les rejoindre dans leur lutte. Soit il meurt, d’une manière ou d’une autre, et on est débarrassé. Mais ce serait dommage de ne pas l’utiliser au moins une fois correctement, non ? Les scènes post-révélation entre Caroline et Matt était bien jolies, mention spéciale à l’interprétation made in Candice Accola du culte Eternal Flame. C’était d’ailleurs amusant de choisir ce titre alors que le bar, quelques secondes plus tard, prenait feu sous la colère de Jonas.

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// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries ouvre le dernier chapitre de la saison 2 de la série de manière brillante. Le retour tant attendu d’Isobel en guise de cliffhanger, alors qu’Alaric vient tout juste de jurer à Jenna qu’elle était morte, est un bon moyen de nous faire patienter les quelques semaines qui nous séparent de la suite. Ce que la CW peut être cruelle !

21 novembre 2011

Pilotes Récap' [Le Bilan de la rentrée 2011]

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    Chaque saison télévisuelle depuis 2004, celle où sont arrivées d'un coup d'un seul Desperate Housewives, Lost, Grey's Anatomy et le Dr. House (et Boston Justice !), c'est le même refrain dans le petit cercle des sériephiles : "Mouais, bof. Y'a rien de très excitant cette année". Ce qui a prodigieusement le don de m'agacer car on est jamais à l'abri d'une bonne surprise : un pitch et un trailer ne suffisent pas toujours à mesurer la qualité d'une nouveauté, ou disons plutôt qu'on repère très vite les daubes mais toutes les autres méritent qu'on leur laisse une chance. La liste ci-dessous, classée par étoiles, permet donc de jeter un rapide coup d'oeil sur les nouveautés qu'il faut à tout prix éviter, celles à qui il faut laisser une chance et celles qu'il ne faut surtout pas manquer ! Et je suis heureux de pouvoir vous annoncer que cette année, malgré les pronostics pessimistes habituels, le bilan est tout de même beaucoup plus positif (alors même que plein d'autres nouveautés prometteuses ne seront lancées qu'en 2012).

   Cela dit, il ne s'agit là que d'un classement des pilotes. Dans la plupart des cas, il continue de refléter mon avis sur les épisodes suivants (sauf pour celles dont je n'ai pas encore vu la suite comme Pan Am, Hart Of Dixie ou Person Of Interest). Ce que l'on peut dire à ce stade, c'est que le genre de la comédie va très bien. Je crois n'en avoir jamais suivi autant de différentes en même temps. Suburgatory et 2 Broke Girls sont de véritables coups de coeur mais Up All Night se débrouille bien aussi. En revanche, après six épisodes, je placerais New Girl sous les deux étoiles. Une grosse déception pour ma part. Le charme de Zooey ne suffit pas... 

 

Cliquez sur les titres pour lire les critiques complètes

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HOMELAND


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ONCE UPON A TIME 

SMASH

ENLIGHTENED 

SUBURGATORY

DON'T TRUST THE B---- IN APARTMENT 23


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AMERICAN HORROR STORY

GCB

BOSS

AWAKE

2 BROKE GIRLS

REVENGE

PAN AM

PERSON OF INTEREST

SCANDAL


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UP ALL NIGHT

PRIME SUSPECT annulée

THE PLAYBOY CLUB annulée

TOUCH

THE SECRET CIRCLE

HART OF DIXIE

MISSING

HOUSE OF LIES

BEST FRIENDS FOREVER


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RINGER

FREE AGENTS annulée

NEW GIRL

THE FIRM 

TERRA NOVA annulée

BENT

ARE YOU THERE, CHELSEA?

LUCK annulée


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UNFORGETTABLE

A GIFTED MAN

GRIMM

THE RIVER

I HATE MY TEENAGE DAUGHTER  annulée


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MAN UP! annulée

THE CLIENT LIST 

 

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CHARLIE'S ANGELS annulée

WHITNEY

HOW TO BE A GENTLEMAN annulée

LAST MAN STANDING


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WORK IT  annulée

9 octobre 2011

Fringe [4x 01 & 4x 02]

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Neither Here Nor There (Season Premiere) // One Night In October

3 480 000 tlsp. // 3 050 000 tlsp.

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    "Every Answer Leads To Another Question". Une phrase familière dans l'univers de J.J. Abrams, déjà utilisée dans Lost et qui trouve aujourd'hui une résonance toute particulière dans Fringe. Après les envolées de fin de saison dernière, la série fantastique -dans tous les sens du terme- troque une forme étonnante et fascinante par ce qu'elle est capable d'offrir de plus classique. Les scénaristes ont ainsi opté pour une enquête du jour à base de shape-shifters peu passionnante qui ne trouve d'intérêt que dans les relations entre les personnages qui doivent désormais vivre, sans le savoir, sans Peter. Il a cessé d'exister, comme le cliffhanger de la fin de saison 3 l'annonçait, l'histoire a donc été réécrite sans lui. Les conséquences ne sont pas surprenantes : Olivia ressent un grand vide en elle sans être capable de l'expliquer; Walter a des hallucinations d'un homme étranger qui n'est autre que son fils et, sans son influence positive, il est incapable de sortir de son laboratoire. Astrid obtient donc temporairement un rôle plus actif dans les enquêtes. Les débuts de la série sont revisités grâce à l'arrivée dans l'équipe de l'agent Lee après avoir perdu son partenaire, comme Olivia avec l'agent Scott et plus tard avec Charlie (mais lui n'est bizarrement pas du tout évoqué). Son "innocence" permet d'introduire efficacement les différences entre le monde tel que nous le connaissions avec Peter et ce monde sans lui, qui semble plus sombre. C'est peut-être cette ambiance volontairement froide qui m'a perturbé mais c'est une belle manière de montrer combien l'absence de Peter dans la vie des uns et des autres est douloureuse, même s'ils l'ignorent. Il leur avait apporté de la joie. Cette joie n'est plus. La cohabitation entre les deux univers est peu exploitée dans ce premier épisode même si quelques scènes réussies -dont celle qui ouvre la saison- réunissent les deux Olivia, aussi différentes que complèmentaires. La participation des Observers apporte ce qu'il faut de mystère mais, après 4 saisons, on attend davantage d'eux. Sinon, le nouveau générique orangé-doré est du plus bel effet !

   Dans le deuxième épisode, le second univers entre en scène à travers une collaboration étroite et pertinente entre les deux Division Fringe. Les plans d'un serial killer dans le monde 2 doivent être déjoués à l'aide de son alter-ego du monde 1, professeur en apparence beaucoup plus sain d'esprit. Il se trouve qu'en réalité, il a vécu la même enfance difficile que son "double", abusé par son père, sauf qu'il n'a pas pris le même chemin. Lui a connu l'amour et le bonheur tandis que l'autre le cherche éperdument et littéralement en fouillant le cerveau des gens heureux. Le miroir avec ce qu'a vécu Olivia quand elle était plus jeune est évident mais le petit twist c'est que maintenant que l'histoire a été réécrite, son beau-père n'a pa disparu : elle l'a tué ! La perspective de le voir revenir un jour s'éloigne donc et cela ne me plait pas trop, étant donné que j'attends ça depuis la saison 1 (l'épisode cartoon ne compte pas !). Cette différence dans l'Histoire n'en est qu'une parmi tant d'autres. Le plaisir du téléspectateur ici est de les repérer et elles sont nombreuses : Broyles numéro deux, par exemple, n'est plus mort. Bien que le cas du jour soit particulièrement touchant -John Pyper-Ferguson était d'ailleurs très bon dans le rôle de John McClennan- l'épisode ne décolle jamais vraiment, à mon grand désarroi. 

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// Bilan // Deux épisodes d'ouverture pour la saison 4 de Fringe un peu trop classiques à mon goût bien qu'efficaces, auxquels il manque, indéniablement, un grand quelque chose : Peter. 

2 octobre 2011

Glee [3x 02]

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I Am Unicorn // 8 600 000 tlsp.

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    Cela faisait une éternité que Glee n'était pas parvenue à utiliser la quasi-totalité de sa galerie de personnages dans un même épisode. Il y en a habituellement toujours la moitié qui reste sur le bas coté. Cette fois, il me semble qu'il n'y a que Tina -j'ai mis plusieurs secondes avant de retrouver son prénom- qui ait fait de la figuration. Même son petit ami de danseur Mike Chang -l'homme aux mouvements continuellement ridicules- a eu son rôle à jouer dans I Am Unicorn. Cela se limitait à donner des cours de danse à ses compagnons, certes, mais il a parlé ! Il a prononcé plus de deux répliques ! Incredible. Cela dit, tout le monde n'a pas été logé à la même enseigne même s'il se dégageait de cet épisode une impression globale de cohérence. Est-ce l'oeuvre des fameux scénaristes engagés sur la série cette année ? Il faut croire. Par contre, ces auditions sur des titres de music-hall gâchent un peu la fête. Les prestations sont plutôt bonnes dans l'ensemble, surtout le duo partagé par Lea Michele et Idina Menzel, mais quand on ne connait pas les chansons, on finit par inmanquablement par décrocher. C'est ce qui m'est arrivé avec le passage de Kurt. La fin m'a un peu réveillé grâce à la mise en scène mais bon. Bref. Vivement que l'on revienne à des titres plus pop !

   Puisque l'on parle de Kurt, je crois que mon amour/haine pour lui est en train d'atteindre un nouveau palier : je ne le supporte plus. Ni plus ni moins. Son comportement de diva n'apporte rien au personnage et rien à la série. On voit déjà venir de loin les rivalités avec Blaine. Je n'ai pas envie que leur couple si mignon soit gâché par ce genre d'histoires. Il faut bien qu'il leur arrive quelque chose, j'en ai bien conscience, mais pas ça, pitié ! Cela dit, les scénaristes pourraient en tirer quelque chose d'intéressant sur le rôle que prend chaque partenaire dans une relation homosexuelle. On a toujours tendance à réduire cela à un bon gros beauf : "Qui fait l'homme et qui fait la femme ?", mais c'est heureusement bien plus compliqué que ça. Mais je ne sais pas pourquoi je commence à me lancer là-dedans. Bien évidemment que Glee n'explorera pas le sujet ! Si elle l'effleure, on pourra déjà s'estimer heureux. Par contre, les auteurs savent que les scènes entre Kurt et son père sont toujours réussies alors ils nous en collent une nouvelle. Et ça marche, bien évidemment. A part ça, les petites intentions de Brittany à l'égard de Kurt étaient toutes ridicules mais très touchantes en même temps. Très bonne idée que cette nouvelle intrigue, qui fait un parallèle intéressant avec celle de Sue, elle aussi prêt à défendre ses valeurs pour le bien du peuple américain. Enfin de l'Ohio pour commencer hein. Le retour de Shelby, la mère biologique de Rachel, apporte indéniablement quelque chose. Pas pour la rivalité sans intérêt qui s'annonce entre son club et les New Directions, mais du coté de l'évolution de sa relation avec sa fille. Je suis moins fan des effets provoqués chez Puck et surtout Quinn. On a définitivement perdu ce personnage qui n'a été bon depuis le début que dans nos fantasmes. Il va falloir faire son deuil. Même si Dianna Agron s'en sort toujours très bien. Sa scène dans les toilettes avec Sue était d'ailleurs brillante. L'autre avec Mr Shue était pas mal non plus. Sinon, je dois le dire car je l'adore : vive Beist et son second degré ! 

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// Bilan // Ponctué par seulement trois titres -pas mémorables mais agréables- cet épisode de Glee est relativement solide du point de vue du scénario. La série est en bonne voie d'évolution positive. Dommage que cela arrive quand le public commence à déserter... 

6 décembre 2011

Ringer [1x 09 & 1x 10]

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Par UglyFrenchBoy 

Shut Up And Eat Your Bologna // That's What You Get For Trying To Kill Me

1 830 000 tlsp. // 1 600 000 tlsp.

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   Il y a quelques semaines, un commentaire de ce blog décrivait Ringer comme un « méli-mélo d'intrigues à tiroirs ». On ne peut être plus d’accord avec cette description. Malgré tout, la volonté de bien faire des producteurs,  le schéma narratif un peu moins fluide que les autres productions à l’antenne et la présence de Sarah Michelle Gellar continuent de susciter notre curiosité. Les deux derniers épisodes diffusés sur The CW sont fidèles à l’esprit de la série : certaines semaines, on y reste juste pour voir comment les choses évoluent, pour la promesse que Ringer laisse espérer. Et parfois, peut-être moins souvent, on arrive à apprécier un épisode pour ce qu’il est.  Mon bilan, à ce stade, c’est qu’il se dégage une atmosphère assez sombre. Jamais l’hommage au film noir tant évoqué ne se fait à ce point ressentir que lors du 10e épisode, qui marque aussi la pause hivernale. La dernière scène fait office d’une conclusion idéale : le sort de deux personnages est scellé, plusieurs questions ont des réponses et la série laisse une porte grande ouverte avec le retour de Siobhan sur le sol américain.  D’aucuns diront qu’il s’agit d’un effet cheap (split screen) et un jeu caricatural. J’y ai retrouvé une référence évidente. Le film noir ou « neo-noir » est pessimiste par essence. Le fatalisme inhérent  à ces productions est parfaitement présent dans ce dernier épisode. Le précédent était peut-être plus « classique », mais pas totalement inintéressant…

   Shut up and eat your bologna comprend de nombreux flashbacks. Le procédé peut être ennuyeux, mais il arrive qu’il serve correctement le récit. Il est agréable de voir qu’au 9e épisode de la série, une scène du pilote est expliquée.  La fuite de Bridget est désormais justifiée : elle n’a pas quitté la Wyoming uniquement par peur de la menace Macawi, mais aussi parce que Jimmy, employé par Charlie, l’a encouragée. La fugitive n’a pas vraiment assommé un flic, du moins pas volontairement (merci pour cette courte réminiscence de Buffy), ni dérobé son arme. L’héroïne est donc un peu plus irréprochable, un bon comme un mauvais élément. Reste à savoir comment Jimmy s’est auto-ligoté à la douche de la chambre du motel…  Pour revenir à Bridget, elle déçoit quand il s’agit d’en découvrir plus sur son double. Après avoir posé les bonnes questions à l’avocat de sa sœur, la tâche est beaucoup moins aisée face à sa psychologue. L’échange entre les deux femmes est embarrassant. C’est avec un vrai manque de subtilité, et cette fois une utilisation inutile du flashback, que Bridget prend conscience qu’elle aime vraiment Andrew.  En revanche, on en apprend un peu plus sur la note dérobée dans le dossier de Siobhan, ou du moins celui de Cora Farrell.  Cette dernière se fait prescrire des antidépresseurs pour la paranoïa (depuis quand cette profession a le droit de prescrire des médicaments ?) et craint pour sa sécurité. Serait-ce pour cette raison qu’elle a fait venir Bridget à New York en premier lieu ?

   Shut up and eat your bologna marque également l’apparition tant attendue… des jumeaux de Gemma et Henry ! Même si on ne voit pas vraiment leur visage, les deux petits bambins sont roux, comme la fausse couleur capillaire de leur mère. Cette dernière est également vivante. Une doublure de Tara Summers est d’abord embauchée, idéal pour une raison budgétaire et pour éviter de gâcher la surprise avec le nom de l’actrice affiché à l’écran. On se doutait bien que le personnage n’était pas mort à ce stade : à aucun moment dans les échanges  entre Charlie et Siobhan, le mot « meurtre » n’a été prononcé, sans compter le titre évocateur de l’épisode suivant.

   Dans une série qui enchaîne les incohérences, je considère la façon dont Malcolm suspecte Charlie comme ingénieuse. La présence d’un produit pour l’haleine à base d’alcool dans la salle de bain d’un sponsor aurait pu être une négligence de plus, comme la coupe de champagne dans les mains de Bridget lors de sa fête d’anniversaire (épisode 4) l’a été, mais c'est le point de départ des doutes de l’invité pour son hôte. Il faudra attendre That's what you get for trying to kill me (le titre en question), soit deux semaines si on suit la diffusion américaine,  pour que les hostilités soient officiellement déclarées entre Charlie et le duo Malcolm / Bridget. Et tandis que cette intrigue avance à grands pas, ce qui se passe du côté du Wyoming reste toujours aussi peu captivant. Les faiblesses du début de la série n’étaient peut-être pas uniquement dues au personnage incarné par Mike Colter. Tout est décevant  du côté de l'État le moins peuplé des États-Unis, principalement la trop courte apparition de la méconnaissable Amber Benson, sans la moindre interaction avec Buffy Sarah Michelle Gellar. Même pour payer le loyer, l’actrice aurait pu se contenter de mieux/plus.

   Quant à Jason Dohring, je ne vois pas où les auteurs veulent en venir. Si ce n’est  qu’à chaque scène, je n’ai de cesse de m’interroger sur l’utilité de sa présence en dehors d’un clin d’oeil pour sériephiles. La « relation » entre Juliet et son professeur n’annonce rien de bon. La référence à Bella et Edward de Twilight pour justifier la différence d’âge aurait très bien pu être remplacée par Buffy et Angel. Regrettable, même si ce n’est qu’un détail. Le vrai test pour juger l’écriture de Ringer va être de savoir si et comment les auteurs vont mener la suite de la trame narrative et réunir la relation M.Carpenter / Juliet avec le plan démoniaque de Siobhan, qui semble, pour notre plus grand plaisir, tenir les rênes coûte que coûte.

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// Bilan // Le retour de Siobhan et la future confrontation avec sa sœur laissent espérer le meilleur pour la suite. Il est appréciable de constater une atmosphère sombre et qu’en dehors des acteurs « réguliers », tout le monde est en danger. Plus Bridget parle, plus son entourage disparait. Un constat qui confère à la série une noirceur insoupçonnée, ou plutôt inespérée.  Si la deuxième partie de la saison reste fidèle à l’ambiance du dernier épisode, le pari peut être gagné.

5 novembre 2011

Glee [3x 04]

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Pot'O'Gold // 7 470 000 tlsp.

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    Glee, Glee, Glee... Inconstante et inconsistante tu es et tu resteras. Après la diffusion de trois épisodes, dont un particulièrement réussi, et une pause d'1 mois, la série phénomène revient et le public s'enfuit. Glee, tu l'as bien cherché. Ce n'est pas ce Pot'O'Gold qui va relancer le peu d'intérêt qu'il te restait auprès du public. Oh ça non. Point de répliques cultes dans cet épisode. Point de prestations marquantes. Point d'émotion. Encore un nouveau personnage d'abord, alors que la série n'en avait absolument pas besoin. Elle est incapable de gérer correctement la vingtaine de réguliers qu'elle a actuellement. Pourquoi se mettre un nouveau bâton dans les roues ? Voilà donc Rory, un irlandais hébergé par la famille de Brittany, à peine arrivé et déjà la risée de tout le lycée. Pourquoi ? On ne sait pas très bien et lui non plus. Une question d'accent peut-être ? Ou alors son look à la Elvis Presley ? Peu importe. Glee ressasse une fois de plus les mêmes thématiques du bullying et de la tolérance. Je n'en puis plus. Ma tolérance à moi aussi a des limites... C'est la même chose pour Brittany : à vouloir la rendre encore plus idiote qu'idiote, on ne s'amuse plus de ses excentricités. J'aimais mieux quand elle disait une ânerie par épisode puis disparassait. A l'époque on en demandait forcément plus et les auteurs ont donc exaucé notre souhait. Si seulement on avait su... 

   Une fois encore, les New Directions doivent subir de nouveaux départs : Mercedes est rejointe par Santana et Brittany dans la chorale du lycée concurrente. C'est évidemment insupportable ces allers et ces retours incessants. Dans trois ou quatre épisodes, tout sera rentré dans l'ordre, ça durera deux semaines puis un autre membre menacera de partir... Désespérant. Toujours est-il que la seule prestation vraiment sympathique de l'épisode viendra d'elles trois sur le Candy Man de Christina Aguilera, qui n'a pas été un grand succès à l'époque mais qui a du style ! Bon, le Last Friday Night emmené par Blaine n'était pas si mauvais mais si et seulement si on supporte le bonhomme sautillant et souriant jusqu'aux oreilles. Et ce n'est pas mon cas. Les chansons de Rory étaient ennuyeuses et le solo de Puck... hum, je me suis endormi à ce moment-là alors je n'ai pas d'avis que la question. Ce n'est pas professionnel du tout, je sais. J'avais hâte d'en finir. Pardon. La perspective d'une passion torride entre Puck et Shelby m'a tout de même réveillé. Je suppose que son potentiel va être vite gâché mais ce sera sans doute sympa le temps que ça durera... Même constant et mêmes craintes pour la bataille qui s'annonce entre Sue et Burt, le père de Kurt. C'est une bonne idée sur le papier. Sue ne pouvait pas trouver meilleur rival compte tenu de la liste actuelle des personnages. Il a du répondant, il a du coeur... Cela fera l'affaire !

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// Bilan / Glee n'est-elle qu'une étoile filante, tel un candidat de Star Academy ou, pire, un gagnant de Nouvelle Star

17 avril 2012

Glee [3x 15]

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Big Brother // 6 670 000 tlsp.

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   7 semaines de pause pour Glee et la série ne m'a pas manqué une seule seconde. Je n'avais pas particulièrement hâte de découvrir cet épisode car je sentais que la déception était au bout du chemin. Et elle l'a été, effectivement. J'avais émis le souhait que Quinn meurt dans son accident de voiture, histoire d'offrir un point culminant à la saison, quelque chose qui marque la série, et de permettre une porte de sortie au personnage qui n'a plus rien à apporter, comme beaucoup d'autres cela dit. Les auteurs n'ont pas osé, bien entendu. Peut-être aussi qu'ils n'ont jamais même évoqué la possibilité qu'elle puisse périr, je n'en sais rien après tout. C'est vraiment dommage parce que la storyline que l'on nous refourgue à la place n'est vraiment pas excitante : la voilà en fauteuil roulant, dans la même position qu'Artie. Leur duo n'est pas inintéressant mais je n'ai pas ressenti d'étincelles particulières et la scène dans "le parc à fauteuils" m'a saoulé. J'ai bien aimé leur interprétation de "I'm Still Standing" en revanche. C'est à peu près tout ce que j'en retiendrai. Va-t-elle finir ses jours handicapée ? J'aurais tendance à dire que non. Le but des auteurs semble simplement être de la faire redescendre sur Terre, de compléter ainsi sa rédemption (comme si c'était une criminelle...). Elle se relèvera. En parallèle, on n'a pas trop insisté sur la culpabilité -stupide- de Rachel vis à vis de ce qui est arrivé, et ça fait du bien de ne pas toujours sombrer dans la prévisibilité.

    Quinn aurait pu être la star de l'épisode, mais c'est Matt Bomer, le guest du jour, qui lui a largement volé la vedette. Les directeurs de casting ont été très inspirés de lui confier le rôle du frère de Blaine, Cooper Anderson. Je suis à peu près sûr qu'avec n'importe quel autre acteur, on se serait profondément ennuyé. Lui, il a ce truc qui fait qu'il pourrait jouer n'importe quoi, on passerait quand même un bon moment. Il y a une simplicité chez lui (et une beauté... et une perfection...) qui le rend instantanément attachant. Cooper avait donc beau être d'une stupidité confondante, on ne pouvait pas vraiment le détester. Sa relation avec Blaine était toutefois très caricaturale et la conclusion sans surprise aucune. Si le but était de rendre Blaine moins agaçant, c'est raté pour moi. On retiendra, là encore, une prestation : celle sur Somebody That I Used To Know, pas forcément très pertinente dans le contexte mais fort agréable pour les oreilles. Car oui, Matthew Bomer sait aussi chanter. Comment fait-il pour ne pas être énervant ?

   Entre les master class ridicules (et pas si drôles) d'Anderson et les interventions de Sue au sein de la chorale, on se demande bien ce à quoi Mr Shue peut encore servir ! Je me demande bien si cette sous-exposition arrange ou pas l'acteur, Matthew Morrison. Je n'ai pas l'impression qu'il est très investi dans son rôle. Mais bon, quand même. La série s'est un peu ouverte sur lui, quoi... L'intrigue de la grossesse de Sue reste à l'heure actuelle trop improbable pour moi pour que je fasse confiance aux scénaristes les yeux fermés. Mais, petit à petit, je me dis que ce n'est pas une si mauvaise idée. Rendre son bébé malade, c'est jouer encore et toujours sur le même thème la concernant dès qu'elle doit devenir sympathique et émouvante aux yeux du public, mais ça marche, quoiqu'on en dise. Sa petite scène avec Becky était vraiment touchante. Sinon, le face à face avec Coach Roz m'a encore bien fait marrer. Et je ne parlerai pas de la mini-histoire de Puck et Finn parce qu'elle était vraiment nulle. 

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// Bilan // Sans la venue de Matt Bomer, cet épisode de Glee n'aurait certainement pas eu le moindre intérêt. Le pire est à craindre pour les prochains, car il ne sera pas là et aucun personnage régulier ne provoque encore un véritable enthousiasme...

15 septembre 2012

Weeds [8x 10 & 8x 11]

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Threshold // God Willing And The Creek Don't Rise (100th Episode)

610 000 tlsp. // 690 000 tlsp.

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    L'épisode Threshold n'était pas nécessairement formidable mais il était important pour remettre les Botwin, et surtout Nancy, dans le "droit" chemin. Enfin leur droit chemin, c'est-à-dire celui de l'illégalité. Il était temps d'ailleurs, tant on s'ennuyait à Old Sandwich depuis... le début ? Cette rédemption avait un certain charme mais ne collait pas à l'esprit de la série. Il fallait tôt ou tard revenir aux fondamentaux. Avant cela, on se débarrasse donc des toutes récentes aventures amoureuses de Nancy et d'Andy, qui peinaient à convaincre tant elles n'apportaient aucune forme d'enthousiasme et d'originalité. Le rabbin de Nancy et sa petite bande d'amis auront permis à notre héroïne de se rendre compte que ce n'était pas de cette vie-là qu'elle voulait vraiment. Mais en contemplant son fils Silas, elle a aussi compris qu'au fond, son business ne lui avait pas fait que du mal. Il a fini par s'y épanouir, devenir un homme. Peut-être même est-il finalement devenu heureux grâce à cela. N'est-ce pas tout ce que souhaite une mère ? A sa façon bien personnelle, Shane aussi s'en sort bien. Il a une petite amie, un job qui semble lui plaire quand toutefois on ne lui file pas une mission ridicule. Bref, les Botwin sont actuellement plus heureux qu'ils ne l'ont jamais été, même si tout n'est évidemment pas parfait. C'est plus compliqué pour Andy, puisqu'une seule chose pourrait vraiment le combler... et que cette chose porte un prénom : Nancy. Son mariage express avec Joanna était distrayant le temps d'un épisode ma foi. Mais ça s'arrête là. Quant à Doug, il est toujours dans son monde parallèle, accompagné de pouilleux en tous genres. Il a eu tellement d'intrigues nulles, que celle-ci parait presque convaincante... 

   Le 100ème épisode de Weeds, avant le final en deux parties, a l'excellente idée de nous ramener à Agrestic, devenu Regrestic. On est trop heureux d'y être pour véritablement se plaindre de l'absence d'explication quant à ce voyage mais, en y réfléchissant bien, il a une logique : Nancy a décidé de recommencer à dealer donc elle revient là où tout a commencé. Elle ne veut plus mener sa barque à l'ancienne, elle veut parier sur l'avenir, ce qui prouve que dans son esprit hyper fucked-up, elle a mûri. Elle démarche donc Conrad et Guillermo, deux anciens amis/alliés de poids selon les périodes, pour l'aider à monter sa petite affaire et pourquoi pas les aider en retour par la même occasion même s'ils ont l'air de s'en être bien sortis sans elle. Les scènes avec Conrad sont un peu légères, pas vraiment intéressantes; mais celles avec Guillermo sont exceptionnelles. Ces deux-là ensemble ont toujours fait des merveilles ! Silas est aussi de la partie et croise sa première petite amie, Megan, qu'il avoue être la seule fille qu'il ait vraiment aimée. Rétrospectivement, cela parait juste. Il a eu plein d'aventures mais jamais rien de bien sérieux. Ces retrouvailles, certes faciles, tiennent la route et touchent franchement. Peut-être qu'au moins un Bowtin finira la série heureux... A Regrestic, on croise aussi l'excellente Lupita et Pam, que j'avais honnêtement oubliée mais qui m'a bien fait marrer avec son unique réplique. En revanche, pas de trace de Celia et sa fille. Je suppose qu'on ne les reverra plus et ça me fait vraiment de la peine. Doug, quant à lui, est resté avec ses clodos et le ton est plus dramatique qu'à l'accoutumée. C'est presque convaincant. Shane et ses aventures avec Ouelette continuent et c'est assez amusant de le voir se faire avoir de la sorte. On ne tient pas là un épisode parfait car ces deux intrigues restent quand même bien en dessous du reste, mais on s'en approche. Je termine évidemment sur la fin de l'épisode, absolument déchirante, qui accomplit ce que les auteurs n'avaient encore jamais osé faire ou sciemment garder pour plus tard : l'accouplement Nancy/Andy. Comme on pouvait s'y attendre de leur part, cela se fait sans cérémonial, sans une once de romantisme et à un endroit parfaitement incongru mais ô combien symbolique : là où Judas est mort. L'émotion est à son comble et on reste scotché.

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// Bilan // Le 100ème épisode de Weeds, qui est aussi l'antépénultième, revient intelligemment aux origines de la comédie noire et ne se contente pas de jouer sur la nostalgie, il fait aussi avancer les personnages en les mettant face à leurs contradictions, face à leurs erreurs et surtout face à leur destin. On se retrouve dans un univers familier, qui nous a manqué, mais qui a gagné en complexité au fil des années. Weeds a superbement poussé. 

17 septembre 2012

Glee [4x 01]

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The New Rachel (Season Premiere) // 7 410 000 tlsp.

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   Que les choses soient claires : Glee reste une série moyenne, moralisatrice et partiellement ridicule, mais que ce soit lors du précédent Season Finale ou lors de ce Season Premiere, il se dégage une certaine cohérence, une efficacité et une émotion qui font que l'on passe un bon moment malgré l'écriture on ne peut plus grossière. Assurément, le fait que ce retour se fasse avec moins de personnages, quelques anciens et quelques nouveaux, et dans deux lieux différents, permet de renouveler l'intérêt. Mais jusqu'à quand ? On passe du fin fond de l'Ohio au coeur de New York sans difficultés au cours de ce premier épisode, mais je ne pense pas que cela puisse tenir sur la longueur, même si Kurt rejoint finalement Rachel. D'ailleurs, je crois qu'au bout du compte ce sont les scènes au sein de l'école NYADA qui m'ont le plus plu. C'est agréable de retrouver Rachel dans un autre univers, où elle n'est plus la star et où elle va devoir en baver encore plus que d'habitude pour atteindre ses objectifs. Kate Hudson, en prof sadique, est d'ailleurs une très bonne surprise ! Je suis d'emblée moins fan du nouvel intérêt amoureux de madame, trop beau trop musclé et trop tout, pour être intéressant et les perspectives de leur future histoire d'amour hyper compliquée ne me rejouissent guère. On sait parfaitement ce qui va se passer : elle va d'abord refuser ses avances, puis elle finira par céder, et c'est le moment que choisira Finn pour se manifester, voire pour rendre une petite visite à sa dulcinée. Et ce sera très compliqué et très triste. Il ne serait pas étonnant qu'il arrive plus ou moins la même chose à Kurt et à Blaine en parallèle, sauf que je parie que sera Blaine qui fera des bêtises le premier ! Bref, ce spin-off à New York n'aurait certainement pas été fameux s'il avait existé en tant que tel mais à l'intérieur même de Glee, il a une véritable raison d'être... jusqu'à nouvel ordre.

   A McKinley, c'est une autre histoire. On ne s'ennuie pas mais on roule des yeux à de nombreuses reprises. Déjà à cause de l'intrigue principale du jour dans laquelle les petits chanteurs, vainqueurs aux précédents nationals, se montrent particulièrement agaçants : sous prétexte qu'ils ont enfin réussi quelque chose, ils traitent les autres comme de la merde et retournent donc la situation jusqu'ici établie. Cela passe par se moquer d'une femme de cantine obèse, qui se trouve être, évidemment, la mère de l'un des nouveaux personnage prénommé Marley Rose. C'est franchement pathétique quand on y pense mais tout rentre dans l'ordre dès la fin de l'épisode avec la petite morale à la con qui n'a pas changé depuis la première saison. Il y a une nouvelle chef des cheerleaders sinon, Kitty. On l'a trop vu pour le moment pour se forger une réelle opinion mais la qualifier de pâle copie de Quinn semble raisonnable. Le nouveau bad boy, et c'est là que l'on voit l'imagination débordante des scénaristes, n'est autre que... le frère de Puck ! Mais ce dernier ne connait pas son existence, ça permettra plus tard de le faire revenir au moins pour ça. Seule bonne idée : Unique/Wade fait maintenant partie des One Direction New Directions ! Il/Elle avec ses grands airs de Beyoncé me fait rire. Je suis preneur. A part ça, ils n'ont rien trouvé de mieux que de lancer une course à la nouvelle Rachel. Ben oui, ça aurait été trop beau d'avoir enfin des numéros musicaux équilibrés ! Donc c'est officiellement Darren Criss qui prend la relève, même si en saison 3 il avait déjà bien monopolisé l'attention. Une pensée pour cette pauvre Jenna Ushkowtiz (Tina) dont l'heure de gloire semblait enfin être arrivée et qui va pourtant encore devoir faire de la figuration la plupart du temps... C'est d'ailleurs à cela que Sue est réduite dans cet épisode, nous montrant un court instant sa progéniture et puis c'est tout. Comme d'hab', Will ne se montre pas plus utile tandis qu'Emma a disparu et Beist aussi. Et les adieux de Kurt et son père sont déchirants. On peut toujours compter sur eux.

   Là où l'épisode fonctionne particulièrement bien, c'est du coté des prestations. On n'échappe évidemment pas à Call Me Maybe, le tube de l'été. Il nous reste forcément en tête mais on ne peut pas dire que la reprise soit très réussie, surtout lorsque tout le monde chante en même temps. C'est la cacophonie et ce n'est pas très agréable à l'oreille. En revanche, Never Say Never, que je ne connaissais pas, fonctionne bien, de même que la superbe Chasing Pavements, même si son interprète, Melissa Benoist, se contente de faire du Katherine McPhee. Comprendre par là de l'inspide chou-mignon. Le mash-up Americano/Dance Again est très réussi. Encore une fois, Kate Hudson impressionne. Quant au New York State Of Mind, il était parfait du coté de Lea Michele et beaucoup moins intéressant quand le tour de Melissa Benoist est venu, pour les raisons suscitées. Et puis elle ne tient pas la comparaison. Ce n'est pas elle la nouvelle Rachel ! 

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// Bilan // En repartant presque à zéro et en ajoutant une sorte de show dans le show, Glee parvient pour le moment à faire diversion. Mais les promesses qui nous sont faites dans ce Season Premiere ne sont pas très excitantes. Visiblement, on nous racontera en saison 4 la même chose qu'en saison 1, 2 et 3, et sans grandes variations.  Reste à savoir combien de temps durera l'état de grâce et à quel point on peut se montrer indulgent. Pour le moment, Glee ça redevient presque hype !

13 février 2013

The Vampire Diaries [4x 13]

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Into The Wild // 2 500 000 tlsp.

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   Ian Somerhalder sur une plage. Ian Somerhalder en randonnée dans les bois. Je ne sais pas vous, mais moi ça m'a rappelé de bons souvenirs. Dans cet épisode, The Vampire Diaries se délocalise pour nous emmener sur une île à la recherche du fameux remède qui sauvera... qui sauvera quelqu'un. Ou peut-être personne. L'ambiance est donc différente, l'atmosphère curieusement plus chaleureuse. Ils marchent tous ensemble vers le même but, mais leurs motivations sont multiples et variées. Que ferais-je du remède si je l'avais entre les mains ? Est-ce que je le garderai pour moi ? Est-ce que je l'offrirai à ma bien-aimée ? Stefan prétend auprès de Rebekah qu'il n'a plus l'intention de se sacrifier pour Elena. Qu'il se sauvera lui. Et même si j'ai envie de le croire, je le vois déjà en train de la lui donner, au dernier moment, parce qu'il se rend compte qu'il l'aime et qu'il l'aimera toujours... A moins qu'il n'en fasse cadeau à Rebecca, dans un premier mais très significatif geste d'amour ? Je suis clairement plus fan de cette option. Quant à le revoir redevenir humain, lui, je n'en ai pas la moindre envie. Ce serait le suicide du personnage, paradoxalement. Comme toujours, Rebekah m'a ému. Elle désespère de redevenir humaine. Soit tout l'inverse de Damon. Le parallèle est intéressant. Lui, il avoue sans détour à Elena qu'une vie de mortel est "misérable" à ses yeux. Que jamais il ne boira de cette eau. L'idée qu'il soit forcé à se servir du remède sur lui me plait toujours autant. J'adorerais le voir devenir un serial killer qui n'a plus aucune excuse, qui ne tue pas par besoin mais par envie. C'est un chemin qui a biien peu de chance d'être pris. Mais cette inversion des rôles, avec une Elena toujours vampire, me ravirait. Et il faut avouer que cela redonnerait du punch à leur histoire qui, à peine officialisée, commence déjà à ennuyer. C'est typiquement le genre de couple que l'on veut voir se former à tout prix, mais dont on se rend compte à l'arrivée qu'ils étaient mieux séparés, quand ils cherchaient à se séduire et à s'apprivoiser...

   Sur l'île, Shane est bien sûr très présent. Il mène tout le monde en bateau, sauf Damon. On ne s'étonne pas que ce soit lui qui découvre le pot-aux-roses et on est à peine surpris que les autres ne voient pas clair dans son jeu. C'est un triste constat, mais on sait à peu près quels personnages sont intelligents et perspicaces dans la série, et quels sont ceux qui ne le sont pas. Oui, tous sauf Damon et Klaus en fait. L'histoire de Shane ne m'a pas touché et m'a même paru très factice, mais il était temps d'éclairer un peu les motivations de son combat. Maintenant que l'on sait, merci de laisser place à Silas. Mais mon petit doigt me dit qu'il ne devrait plus tarder... En attendant, c'est l'un des "Five" amis de Jeremy qui fait son apparition en toute fin d'épisode. On verra bien ce que ça donne... Sinon, Michael Scofield et Bonnie se rapprochent et font des photos coquines ensemble, alors que la brise fait pointer le jeune homme. C'est aussi romantique qu'un téléfilm érotique. Du côté de Mystic Falls, on prépare activement le spin-off The Originals en montrant, une fois n'est pas coutume, la part d'humanité de Klaus. Il vient de perdre un frère. Il en a perdu un autre il n'y a pas si longtemps que ça. Il va bientôt vouloir partir pour s'éloigner de toute cette souffrance, et ainsi en créer à d'autres, ailleurs. Ses quelques scènes avec Caroline et Tyler n'étaient pas forcément les plus réussies de l'épisode, surtout que l'on ne craignait pas du tout pour la vie de la pom pom girl, mais le moment où Klaus a les yeux embués de larmes m'a quand même fait un petit pincement au coeur. Il est super bon, ce Joseph Morgan. De là à tenir à bout de bras sa propre série... je suis toujours soupçonneux et peu emballé. 

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// Bilan // Un archipel, des couples et du danger : non, ce n'est pas L'île de la tentation, mais bien un épisode un peu spécial de The Vampire Diaries ! Plutôt réussi dans l'ensemble, il ne pêche pour une fois pas tellement par ses intrigues amoureuses, mais par son manque d'intensité quand il s'agit d'approcher la fameuse "cure". Elle aurait dû être au centre de tout, elle est reléguée -provisoirement sans doute- au second plan. 

22 octobre 2009

Brothers & Sisters [4x 04]

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From France With Love // 9 72o ooo tlsp.

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   Frères & Soeurs. Quelle belle idée d'avoir exceptionnellement modifié le titre du générique de la série et d'avoir utilisé des chansons en français (toutefois obscures à part Le Temps Perdu de Carla Bruni) pour faire honneur à la France, lieu des péripéties de Sarah. Si les producteurs savaient comment la série est traitée chez nous, on n'y aurait sans doute pas eu droit ! La plupart des clichés habituels ont été évités, même si le vin blanc, la baguette, la 4L et le romantisme à la française. J'ai adoré le nom du village, qui ne pouvait qu'être un clin d'oeil : Cliché-sur-Mer ! Rachel Griffiths nous a offert quelques mots en français, c'était très chou. Gilles Marini, un vrai français, qui est surtout connu pour être le (gros) pénis de Sex & The City - Le Film, interpréte le crush de Sarah. Leurs quelques scènes ensoleillées qui rythment l'épisode et la chimiothérapie de Kitty sont toutes mignonnes, légères comme le vent. Un effort de réalisation, caméra à l'épaule, a été fait. La série est pourtant assez paresseuse à ce niveau-là en général. L'arrivée de l'étalon à Los Angeles en fin d'épisode promet de bons moments pour les prochains épisodes. Ce n'est pas un grand acteur, certes, mais il a le mérite d'attirer l'oeil. Et puis ça fait plaisir de voir Sarah le sourire aux lèvres. Pourvu que ça dure ! Je le disais donc, Kitty doit affronter ses premières séances de chimiothérapie et une fois de plus, c'est traité avec une grande justesse. On voit le visage de Calista Flockhart qui s'assombrit au fur et à mesure de l'épisode mais Kitty garde le moral et pousse même son cher mari à poursuivre ses batailles politiques. Y'a pas à dire : ce cancer a renforcé le couple McAllister et c'est une bonne chose tout compte fait, même si c'est un peu facile scénaristiquement parlant. Les face à face entre Kevin et Robert manquent un peu d'intensité en revanche, je commence à m'en lasser. C'est dommage, le duo est excellent à la base.   

   Les intrigues secondaires sont toujours un peu faibles mais on ne s'attarde jamais longtemps donc ce n'est pas ennuyeux. Les affaires d'Ojaï sont évoquées rapidement mais il faudra vraisemblablement attendre encore pour que Ryan ré-apparaisse et foute sa merde. Justin, quant à lui, décide de faire du traitement du cancer sa spécialité à la fac de médecine. Un geste assee touchant je dois dire. Son prof ne va pas l'entendre de la même façon. Sa relation avec Carter en est toujours au même point : ils ne s'apprécient pas vraiment mais doivent apprendre à travailler ensemble. La suite, on la connaît déjà. De son coté, Rebecca cherche le lieu parfait pour célèbrer le mariage avec l'aide de sa mère (toute relative) et de Nora. Pour une fois, Nora et Holly ne se disputent pas ! J'aime bien les rares moments où elles sont complices. Après maintes recherches, c'est finalement à Hawaï, carrément, que le mariage devrait avoir lieu ! Je me réjouis d'avance de voir les Walker arpenter les plages de Lost. Allez, un petit crossover, please ! (Paraît que Betty aussi va avoir son épisode à Hawaï cet hiver, ABC a eu un prix de groupe ?). Je retiens en particulier la scène où les trois femmes débarquent en plein tournage d'un film porno ! C'est complètement incongru, je ne m'attendais pas à ça. Facétieux scénaristes.

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// Bilan // From Brothers & Sisters, with love (as usual).

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6 décembre 2009

Private Practice [3x 09 & 3x 10]

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The Parent Trap // Blowups // 9 21o ooo tlsp.

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   Double dose de Private Practice cette semaine. J'avais peur que ça fasse un peu beaucoup mais le deuxième épisode était tellement bon, sans doute le meilleur de la série jusqu'ici, que je n'ai pas trouvé le temps long une seule seconde. L'excellente nouvelle d'abord, c'est qu'Addison est redevenue l'héroïne de sa propre série, permettant ainsi à Kate Walsh de délivrer une prestation absolument remarquable. Et puis, même si cette remarque est superficielle, elle était plus belle que jamais. Divine ! Même dans un gros pull et un vieux jean, elle a la classe d'ailleurs. C'est dire. L'arrivée du père d'Addison, "The Captain", était une très bonne idée mais les scénaristes ont trop voulu jouer la carte de suspense en ne nous révélant qu'au bout du 3ème épisode quelles étaient ses véritables intentions. Du coup, en attendant, on l'a fait coucher avec Violet. Cela a mis Addison hors d'elle, évidemment, mais ça sonnait un peu faux par moments dans le sens où elle-même ne se gène pas pour embrasser (et sans doute bientôt coucher) avec l'ex-mari de sa meilleure-amie. Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Mais elle était plus énervée contre son père que contre Violet jusqu'à ce que sa mère débarque à Los Angeles et complique sacrément l'équation. On apprend avec autant de stupéfaction qu'Addison que sa mère est lesbienne, qu'elle aime la même femme depuis plus de 20 ans et que son mariage n'est finalement qu'une grosse erreur qu'elle a traîné comme un boulet pendant tout ce temps pour ses enfants. Il y a de quoi être secouée et Addison va toucher le fond. Une des scènes avec sa mère (interprétée par JoBeth Williams, Emmyawardisée et on comprend vite pourquoi) était parfaitement déchirante, incroyable de justesse. Au final, on a appris énormément sur Addison et sa grande famille au cours de ces deux épisodes et c'était passionnant.

   Plus en retrait, les autres personnages ne se sont pas pour autant éclipsés. Le premier épisode, décidément très familial, nous a permis de retrouver la fille de Naomi et Sam qui avait disparue de la circulation. La voilà qui séche les cours, qui organise des fêtes et surtout, qui embrasse un garçon ! Naomi, la mère-la-pudeur en chef, sort de ses gonds de manière pratiquement ridicule mais en même temps assez amusante et passe plus tard le relais à Sam qui a bien du mal, lui aussi, à voir sa fifille grandir. Je pense que cette intrigue ne fait que commencer... Charlotte et Cooper continuent de s'engueuler joyeusement avec des cas médicaux en toile de fond. Et puis dans le deuxième épisode, Dell a enfin eu son heure de gloire. Heather a replongé dans la drogue, comme tout le monde s'y attendait -sauf lui- et a carrément fait péter leur maison, laissant la petite Betsey bien amochée. La scène de l'explosion m'a fait sursauter tant c'était innatendu. Grièvement brûlée, Heather finira par mourir dans d'atroces souffrances. J'avais beau la détester pour tout ce qu'elle représentait, il m'a été impossible de ne pas ressentir de la peine pour elle. La prestation de Chris Lowell était très bonne, preuve que c'est possible quand on lui offre la matière adéquate. Dire qu'il était l'atout "sexy" et légéreté au tout début de la série... Il serait temps que ce Dell là fasse son retour maintenant que son drame -qui dure depuis deux ans- est terminé. Enfin, ça prendra forcément un peu de temps...

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// Bilan // Les scénaristes de Private Practice n'ont jamais été aussi inspirés, mettant un peu de coté les cas médicaux plombants pour se tourner vers le développement des personnages, en particulier Addison et Dell, bouleversants.

20 décembre 2009

Dollhouse [2x 03]

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Belle Chose // 2 24o ooo tlsp.

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   A nouveau un épisode correct mais pas très excitant de Dollhouse. Il s'agit d'un loner et c'est là son plus gros défaut. Sachant très bien dès le départ que cette deuxième saison serait sans doute aussi la dernière, je m'attendais à ce que l'équipe de Joss Whedon propose plus d'épisodes "mythologiques" afin d'en dire le plus possible en peu de temps. Mais peut-être n'y a-t-il tout simplement rien à dire ? On se retrouve donc avec un épisode à double intrigues qui finissent par se rejoindre pour n'en faire qu'une. Et quelque part, heureusement parce que ce n'est qu'à partir de ce moment-là que l'on est vraiment pris dans l'action. Et c'est au bout de 25 minutes quoi. Nous avons donc d'un coté un serial-killer dans le coma que la dollhouse se retrouve contrainte et forcée de réanimer car il est le neveu d'un de leurs plus gros clients. De l'autre, nous avons Echo qui, pour ne pas changer, doit faire sa pute pour assouvir les fantasmes d'un homme déviant, en l'occurrence un professeur pervers qui veut se taper une de ses étudiantes et lui mettre une bonne note. N'y a-t-il vraiment que ce genre de missions à raconter ? En tous cas, c'était plutôt amusant puisque Echo jouait une salope oui, mais une salope complètement idiote ! Quelques bons moments de rigolade grâce à cela. Autre moment de rigolade : lorsqu'à cause de problèmes techniques (dont on ne comprend rien), Victor se retrouve dans la peau de la salope Kiki ! Il se met à danser lagoureusement sur le dancefloor et attire les convoitises de tous les homos de l'assistance. L'occasion pour Enver Gjokaj de montrer, si je puis dire, une autre facette de son talent.

   Toute cette comédie fait que l'on se sent beaucoup moins impliqué dans les affaires plus graves relatées dans l'épisode, à savoir Echo qui se retrouve dans la peau du serial-killer. J'avais l'impression d'avoir déjà vu ça quinze fois dans la série, ne serait-ce déjà qu'à l'épisode précédent. Et puis je ne peux pas supporter Ballard, c'est définitif. Il était encore d'une inutilité extrême. Je sais bien que ce que je dis est de mauvaise foi puisqu'il a quand même servi à l''intrigue mais il ne sert pas à la série en général. Son rôle, Boyd aurait pu le jouer. On a juste l'impression que les scénaristes l'ont posé car il fallait bien lui faire faire quelque chose en saison 2. On se serait passé pourtant passé de lui avec plaisir... Une fois de plus je suis resté hermétiques aux petites blagues de Topher mais j'ai apprécié qu'il remette en cause, l'espace d'un instant, la nature de certaines missions. 

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// Bilan // Du Dollhouse classique, moyennement efficace.

27 décembre 2009

Spartacus : Blood & Sand [Pilot]

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The Red Serpent // Diffusion le 22 Janvier 2010

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What About ?

L'histoire du légendaire Spartacus, un esclave entraîné au métier de gladiateur qui va lancer la première révolte des esclaves en 73 avant Jésus Christ. (AlloCiné)

Who's Who ?

Imaginée par le duo Robert Tapert/Sam Raimi, déjà responsables des célèbres héroïc fantasys Hercule et Xéna La Guerrière, mais également plus récemment Legend Of The Seeker, Spartacus : Blood & Sand possède un générique d'acteurs pour la plupart inconnus. Le rôle-titre est incarné par Andy Whitfield, un Australien clairement choisi non pour son jeu mais pour sa carrure et sa plastique. Il est entouré de John Hannah, l'anglais héros de la série policière McCallum qui a fait quelques autres bricoles; Craig Parker, qui a participé à toutes les productions du duo, plus Power Rangers Ninja Force (oui oui !), Viva Bianca, qui nous offre ici son pubis à défaut d'autre chose, et Erin Cummings, une collectionneuse de daubes parmi lesquelles Dante's Cove, une série gay dépourvue de scénario, ou encore Amour, Gloire et Beauté. Dernièrement, elle a fait de la figuration dans trois épisodes de la saison 1 de Dollhouse. Voyez donc le niveau ! Pour terminer, car ce serait malhonnête de ma part de ne pas la citer même si elle n'arrive qu'à la fin du pilote : Lucy Lawless, la célèbre Xéna. Pour ne pas la réduire à ce rôle, je rappelle qu'elle a également participé à Battlestar Galactica et à The L Word.    

So What ?

Avant de démolir ce pilote, je dois reconnaître que je n'ai jamais été sensible à l'univers de Raimi et Tapert. Hercule et Xéna m'ont toujours profondément emmerdés et je trouve Legend Of The Seeker ridicule. C'est mon choix, comme dirait l'autre. De la même façon, les histoires de gladiateurs sont loin de me passionner. Je déteste les films Spartacus, 300 et autres. La série étant dans cette veine, il y avait peu de chances pour que ça me plaise et effectivement, ça ne m'a pas plus du tout. De là à dire que les 52 minutes que durent ce pilote ont été une torture, il n'y a qu'un pas. Il se trouve que c'est d'une pauvreté affligeante scénaristiquement parlant, très manichéen avec de biens bons gentils et de bons gros méchants. Mais c'est l'histoire originale qui veut ça. Le jeu des acteurs est à l'image du scénario : extrêmement pauvre. Les dialogues ? On ne peut pas faire plus convenu et plus plat. On nous a annoncé cette série grandiose visuellement. Qu'en est-il ? Oui, pour de la téloche, c'est bien foutu. Ce n'est évidemment pas du niveau de 300, on sent que les moyens sont moindres, mais il y a des efforts de faits. La réalisation par contre est pleine de tics et c'est juste hyper agaçant. On use et abuse des ralentis, que ce soit pendant les nombreuses scènes de sexe, plutôt belles mais redondantes, ou les inombrables scènes de combat, ennuyeuses à souhait. Afin de justifier le "blood" du titre de la série, on fait couler le sang à flot, tout le temps, et ça devient vite risible. Car si les ralentis sont là pour souligner les mouvements du corps, ils sont avant tout utilisés pour montrer le sang gicler des plaies ouvertes. Sur une ou deux scènes, pourquoi pas ? Mais systématiquement, ça perd de son efficacité. Je n'ose imaginer ce que ça peut donner sur 13 épisodes...

En bref, je ne vois pas trop à qui Spartacus : Blood & Sand peut s'adresser, à part les fans de baston et encore. La série possède un certain intérêt visuel mais c'est vraiment tout. Starz, la chaîne du câble qui la diffuse, a visiblement confiance en elle puisqu'elle a déjà commandé une saison 2 avant même la diffusion de la saison 1. La vérité, c'est que ses exigences d'audiences sont très basses et que c'est une série qui prend du temps en post-production donc il était nécessaire de lancer le travail tout de suite pour que la saison 2 ne se fasse pas trop attendre. Ca se fera sans moi en tous cas. No Thanks.


// Bonus // Une bande-annonce pour les courageux !

26 janvier 2010

Fringe [2x 13]

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What Lies Below // 6 9oo ooo tlsp.

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   Bien que très divertissant, cet épisode de Fringe souffre d'un mal qui me ronge depuis toujours : je ne supporte pas les formula shows (avec intrigues bouclées donc) et c'est tout ce que la série est capable d'offrir depuis plusieurs semaines. J'en ai marre. Overdose. Ca commence toujours de la même façon, avec un mec bizarre à qui il arrive une "transformation". Ici, il se décompose et "crache" du sang contaminé. On est loin des scènes d'ouverture impressionnantes de la saison dernière, réduction budgétaire oblige. Je me demande quand même si les scénaristes ne manquent pas de nouvelles idées aussi. Puis enquête classique menée par Olivia d'un coté et par Walter et Astrid de l'autre pour l'aspect scientifique. Les 15 premières minutes de cet épisode n'étaient pas particulièrement palpitantes. A un moment donné, Peter se retrouve pris au piège, ici il est contaminé par le virus rampant. A partir de là, on se sent déjà plus concerné même si on se doute bien que Peter s'en sortira quoi qu'il arrive. Walter montre quelques signes de grande émotion. On est touché mais de ça aussi on se lasse un peu. Puis Walter trouve la solution, presque par hasard et tout le monde est sauvé, la vie peut continuer ! Le pire, c'est que je ne force même pas le trait. C'est vraiment ça et c'est décevant.

   Et puis alors le pire du pire je crois, le truc qui m'a le plus énervé, ce sont les nouvelles allusions de Walter au sujet de la mort de Peter. On nous en remet une couche chaque semaine mais on ne nous apprend jamais rien de plus ! La petite différence ici, c'est qu'il met la puce à l'oreille à Astrid mais de là à ce qu'elle comprenne tout ce qui se trame, la fin de la saison sera déjà arrivée. Quant à Olivia, son évolution est au point mort depuis un bon bout de temps maintenant. Elle évoque ici sa soeur, qui a complètement disparu de la circulation. Une autre qui a disparu, c'est l'agent Jessup. On l'a vue pendant deux épisodes et depuis plus rien. L'histoire des Observers n'avance plus depuis l'épisode magistral qui leur a été consacré. Et Nina Sharp, disparue aussi ! Mais que se passe-t-il ?

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// Bilan // Fringe semble dépourvue de toute ambition depuis plusieurs épisodes. Les loners se suivent et se ressemblent. On ne s'ennuie pas car l'efficacité est au toujours au rendez-vous mais la flamme s'éteint peu à peu. Il est temps de la rallumer pour de bon !

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