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Des News En Séries, Le Blog
3 octobre 2010

Glee [2x 02]

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Britney/Brittany // 13 51o ooo tlsp.

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   Pour aimer cet épisode de Glee, il faut aimer Britney Spears et surtout ses chansons. Ca tombe plutôt bien pour moi puisque j'adore Britney Spears ! Enfin celle des débuts, des deux-trois premiers albums. Ensuite... Mouais, pas convaincu. Blackout, tout ça, j'aime pas. Les titres choisis pour cet épisode spécial consacré à la star ne sont pas forcément mes préférés mais ça aurait pu être pire. J'ai même découvert que j'aimais bien Stronger finalement. La version de Toxic par Will & co était pas mal du tout et c'est d'ailleurs la seule qui n'était pas un copier-coller de l'original. Je pensais qu'ils les referaient toutes à leur sauce. Ca me semblait plus intéressant. Les nombreux clins d'oeil aux clips de Britney ainsi que les dialogues référencés ("It's Brittany Bitch" - "Leave Brittany Alone") m'ont plu. De même que tout ce qui tournait autour de cette chère Brittany qui est définitivement excellente. Cette réplique sur Dr. Pepper était GE-NI-ALE. C'était l'occasion de mettre enfin le personnage en avant et de montrer que Heather Morris dansait super bien (quand on réussit la chorégraphie de Single Ladies à la perfection, je crois qu'on peut dire qu'on est une danseuse hors-pair). Tout ce qui tournait autour du dentiste incarné par John Stamos était plutôt pas mal mais heureusement que tout l'épisode n'était pas centré là-dessus. Plusieurs regrets en vrac : que les apparitions en chair et en os de Britney Spears soient aussi courtes, mais il ne fallait pas s'attendre à davantage de toute façon; que Kurt, qui est quand même le fan absolu de B.S. (bon, y'en a d'autres...), ne fasse pas un solo sur une de ses chansons, sans parler de Dianna Agron qui est comme toujours en retrait alors qu'elle aurait fait une parfaite Britney; et que pour Me Against The Music, il n'ait pas fait un duo Brittany/Sue. Santana était très bien cela dit. Le Baby One More Time de Lea Michele était réussi mais je ne la supporte vraiment plus...

   Ca devient dramatique à quel point le personnage de Rachel est mis en avant. Je ne comprends pas que les producteurs ne l'aient pas compris. Ils sont en train de tuer la star de la série. Tout le monde va la détester ! Pour ma part, c'est fait. Encore, on lui donnerait des intrigues intéressantes, je ne dis pas. Mais on tourne en rond depuis le début de la série -qui n'est pourtant pas si loin- et son couple avec Finn ne comporte strictement aucun intérêt. La chanson finale totalement hors-sujet était atroce de niaiserie et Lea Michele en a fait des tonnes. Peut-être était-ce pour rendre hommage au playback légendaire de Britney ? En tous cas, ça fait deux épisodes de suite que l'on nous fait le coup. Faudrait pas que ça devienne une tradition ! Dans le genre insupportable, Will se pose là. Enfin ce n'est pas vraiment lui qui est énervant mais son histoire avec Emma qui fait du surplace. Même l'apparition de Jessalyn Gilsig n'a pas pu sauver l'intrigue. C'était trop rapide et pas assez bitchy. Par contre, je suis littéralement fan du passage consacré à la Britney Spears Sex Riot avec une Sue catastrophée et un Jacob en transe. C'était quand même assez osé pour une série grand public diffusée à 20h. Pour une fois, on reconnaissait la patte Ryan Murphy qui a d'ailleurs écrit l'épisode. Enfin, écrire est un bien grand mot. Je n'appelle pas ça un scénario. A peine une esquisse...

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// Bilan // Cet épisode consacré à Brtiney Spears n'était pas complètement raté. Les chansons ont sauvé l'ensemble. Mais coté intrigues, on touche vraiment le fond. A titre de comparaison, l'épisode Madonna était bien plus réussi. Au fond, c'est assez logique. Britney Spears aura beau tout essayer, elle n'arrivera jamais à la cheville de son aînée. ;-)

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16 février 2011

Desperate Housewives [7x 14]

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Flashback // 9 2oo ooo tlsp.

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   Oh mon Dieu, il l’a fait ! Marc Cherry a joué dans sa propre série ! Quoi, ce n’était pas lui la lesbienne dégarnie ? Enfin le transsexuel barbichu ? Enfin bref, le dénommé Monroe –ça ne s’invente pas- qui s’est invité dans l’intrigue ô combien ennuyeuse de Miss Mayer ? J’ai bien cru. La ressemblance était frappante ! Ca m’a beaucoup amusé en tous cas, même si ce n’était pas intentionnel de la part des scénaristes. Entre la rencontre qu’a faite Susan la dernière fois pendant sa dialyse et celle de cet épisode, on peut dire que l’on tourne allégrement en rond en attendant qu’un donneur miracle vienne solutionner le problème médical. Je me demande bien qui cela va être. Trois saisons en arrière, on nous aurait certainement sorti Edie du placard. Aujourd’hui, je ne vois pas de candidat potentiel. Tiens, ce serait marrant de faire revenir Dana Delany pour ça. Il me semble qu’elle et Susan s’étaient quittées en bon terme. Maintenant que le tournage de Body Of Proof est terminé, c’est parfaitement possible… Je dis ça, mais ça va sans doute être un inconnu, ou un personnage dont ils ne sauront pas quoi faire à ce moment-là (Renee, déjà réduite à faire de la figuration ?) ou Julie, parce que cette dernière s’imposera de gré ou de force face à sa mère. Certes, ça ne lui ressemble pas mais qui sait…

   A peu près tous les personnages se retrouvent dans des impasses scénaristiques, synonymes de renouveau pour les prochains épisodes. Enfin le renouveau dans Desperate, c’est en général de simples resucées. Susan a déjà été malade, Gabrielle a déjà été fragile psychologiquement… et Lynette s’est déjà faite avoir plus d’une fois par sa mère ! J’adore le personnage de Stella. Il m’amuse beaucoup. Sans doute la mère la plus drôle et attachante de la série (parmi celles encore vivantes). Et je dois dire que j’ai été conquis par le stratagème dans lequel elle a embarqué les Scavo cette semaine. La scène de la mort de Frank était géniale ! Celles qui ont suivi aussi. Je pense surtout à Lynette qui s’amuse à faire peur à Tom ou Stella qui fait du chantage à sa fille. Ce n’était pas exceptionnel mais hautement sympathique, ça oui. Quel sera la prochaine storyline de Lynette ? Je n’en ai aucune idée. L’infidélité de Tom semble déjà faire partie du passé, et tant mieux c’était naze. Mais on peut dire avec du recul que ça a été traité n’importe comment et ça n’a même pas eu d’impact dans la relation qu’entretiennent Lynette et Renee. Comme c’est étonnant…

   Dieu soit loué, Gabrielle n’a pas passé son épisode à la recherche de sa satanée poupée. J’avais peur de ça. Vu le niveau de ridicule déjà atteint, cela me semblait être la suite logique et je crois que ça ne m’aurait même pas choqué. Les scénaristes ont finalement choisi de l’envoyer en thérapie, passant d’abord par l’étape immature habituelle, qui peine à faire décrocher un sourire tant c’est vu et revu. Si je trouve intelligent de revenir sur les blessures d’enfance du personnage, déjà évoquées dans les débuts de la série, je crains en revanche que le lien avec ses dernières folies soit beaucoup trop lointain. Dire que son attachement à Grace et à Princess Valerie (c’est aussi honteux à écrire qu’à voir) s’explique par ses rapports conflictuels et violents avec son beau-père est très tiré par les cheveux, pour ne pas dire stupide. Ce n’est même plus de la psychologie de comptoir à ce niveau… Tout ce qui m’a plus, c’est la bienveillance de Carlos. Elle est bien plus touchante que les larmes de crocodiles d’Eva Longoria.

   La présence de Marcia Cross dans cet épisode a été réduite à son minimum et vu la qualité de ce qu’on lui a écrit, c’est préférable. Les diverses coïncidences qui poussent Bree à dire la vérité sur son fils à Keith n’étaient pas inspirées du tout, à la limite du grotesque, mais j’ai bien aimé le moment de l’aveu. Il suffit d’une vraie bonne actrice pour faire la différence. On connaît en outre le goût de la série pour la nuance et je dois dire que le cas de Zach, à coup de flashbacks, a été traité avec toute la nuance nécessaire : le pauvre petit garçon riche est devenu très très pauvre en se droguant et il a dû déménager dans un quartier hyper craignos. Tellement craignos d’ailleurs qu’il n’ose pas sortir de chez lui, nous la jouant Walking Dead. C’est vrai, il donnait l’impression qu’une horde de zombies l’attendaient sur le pas de sa porte ! Sur le fond, l’intrigue n’était pas tellement plus convaincante mais on est désormais fixé : c’est bien Zach qui a tiré sur son père. L’association Mike/Paul, aussi saugrenue soit-elle, pourrait déboucher sur quelque chose d’intéressant avec un peu de chance. Reste à savoir comment Beth va être intégrée dans tout ça, et Felicia aussi. Elle ne peut pas avoir donné son dernier mot…

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// Bilan // Il se dégageait une bonne énergie de cet épisode relativement mal écrit. Ça s'applaudit (un peu) !

6 mars 2011

Fringe [3x 14 & 3x 15]

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4 o2o ooo tlsp. // 4 o2o ooo tlsp.

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   6B. Je n'avais pas oublié combien un épisode stand-alone de Fringe pouvait être fort, mais, ces derniers temps, rien n'était fait pour me le rappeler. J'ai reproché aux épisodes précédents des enquêtes peu passionnantes et baclées afin de laisser plus de place aux bouleversements amoureux et aux sentiments paradoxaux d'Olivia et de Peter. Cet épisode-ci a réussi à combiner les deux avec brio, et avec poésie. Car le fait paranormal du jour est né, comme souvent, d'un amour si fort qu'il a tout dévasté sur son passage. Il a créé une faille interdimensionnelle, qui nous ramène à la mythologie de la série. C'est évidemment très beau, surtout lorsque la vieille dame, incarnée par l'excellente Phyllis Somerville (Marlene dans The Big C), retrouve le temps d'un instant son mari, enfin celui de l'autre monde, et lui parle, avant de le laisser partir pour de bon. Le plus intéressant dans tout ça, c'est certainement la réflexion que mène Walter, puisqu'il se rend compte que le seul moyen à l'heure actuelle d'empêcher la création de ces failles est l'ambre. Et c'est précisément la solution qu'a choisie Walternate, face à un événement équivalent. Est-il alors aussi mauvais que l'est supposément Walternate? Toutes ces questions nous conduisent nous, téléspectateurs, à revoir notre jugement initial sur cet autre monde, pour lequel il ne faudrait peut-être pas avoir de la haine mais de l'empathie. Ces autres "nous" ne tentent-ils tout simplement pas de survivre, plongés dans une situation catastrophique ? On peut évidemment étendre cette réflexion au monde dans lequel nous vivons, à ces pays éloignés du nôtre, à ces gens que nous ne comprenons pas forcément mais qui ne vivent pas ce que nous vivons, qui n'ont pas notre chance... Cet épisode n'oubliera évidemment pas de confronter Olivia à Peter, lequel réclame un dialogue tandis que l'autre fuit. Le baiser, on l'a eu. La suite logique aussi, mais tout en sobriété et en non-dit. Une main qui se tend, un escalier que l'on monte et une caméra qui s'éteint.

  Subject 13. Il y a un an, nous découvrions à l'aide de l'excellent épisode 16 de la saison 2, simplement nommé Peter, les circonstances de l'énlèvement du petit garçon, arraché de son monde par un père ravagé par la douleur. Un an plus tard, les scénaristes de Fringe nous offrent la possibilité de découvrir ce qui s'est passé six mois après, alors que Peter s'est remis de sa maladie. Il n'est pas heureux pour autant. Déraciné, il a conscience de ne pas être à sa place. Il veut quitter ce monde, mourir. Il fugue, se jette à l'eau, glacée, mais sa mère, qui n'a plus la force de se battre, est là pour le sauver in extremis. J'ai trouvé les acteurs extrêmement justes dans cet épisode, en particulier Orla Brady alias Mme Bishop, le petit garçon qui joue Peter et surtout la petite fille qui joue Olivia. Le rythme avait beau être lent, leurs prestations étaient suffisamment fascinantes pour nous accrocher. Et je ne parle même pas de John Noble, excellentissime comme à son habitude. Et puis l'alternance entre notre monde et Over There a été très bien gérée. Ce retour dans le passé n'était pas gratuit, puisqu'il nous a appris plusieurs choses importantes. D'abord que Peter et Olivia s'étaient déjà rencontrés lorsqu'ils étaient enfants. Ce n'est pas si surprenant mais les voir ensemble m'a véritablement ému. Peter est un peu le repère d'Olivia, et inversement. Le concept d'âme-soeurs n'a probablement jamais eu autant de signification que dans Fringe. La scène au milieu des tulipes blanches était magnifique. Nous avons également eu confirmation que c'est la souffrance vécue par la jeune Olivia et infligée par son beau-père qui l'a rendue si spéciale, au-delà des expériences qui ont été effectuées sur elle. Elle nous a aussi montré que ses pouvoirs pouvaient être encore plus grands qu'on ne l'imaginait. C'est habile de faire revenir ce beau-père dans l'histoire. Je suppose que ce n'est pas anodin et qu'il réapparaîtra dans le présent avant la fin de la saison. On n'a plus entendu parler de lui depuis la saison 1... Et puis, cet épisode nous a aussi appris quelque chose d'essentiel : Walternate était doué de compassion bien avant que son fils ne lui soit retiré. Il n'a jamais été un monstre. Le dilemme entre se servir d'Olivia pour ses grandes inventions et la protéger était très significatif. C'est après qu'il est devenu mauvais, en particulier quand il a découvert le principe de la faille interdimensionnelle. Le parallèle entre les deux mères de Peter est intéressant aussi : l'une se bat, l'autre baisse les bras (choisir l'alcool était une solution de facilité, je le regrette). Bref, c'est ainsi que la bataille entre les deux mondes est née. Nous avons désormais, il me semble, toutes les clés en main pour la comprendre. Qu'elle commence vraiment, maintenant ! 

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// Bilan // Une fois de plus, Fringe m'a laissé sans voix, presque tremblant, face à l'envergure qu'elle a désormais prise, face à sa profondeur. Quelle grande série ! 

20 mars 2011

Big Love [5x 04]

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The Oath //

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    En ce triste jour où Big Love va s'éteindre à jamais, je me devais de la faire figurer sur le blog malgré mon retard. Un retard qui m'arrange d'ailleurs, quelque part. Je retarde l'échéance à mon rythme... The Oath était un bel épisode, particulièrement émouvant, qui a revisité brillamment le passé des Henrickson, bien avant qu'on ne les rencontre. Toutes les fêlures d'aujourd'hui sont nées dans les souffrances d'hier. La scène la plus saisissante ? Celle où Barb avoue qu'elle n'était pas heureuse dans son mariage lorsqu'ils n'étaient que trois avec Bill et Nicky. L'arrivée de Margene lui a permis de retrouver le sourire en comblant sa solitude. Margene avait également besoin d'elle, et de la famille dans son ensemble, pour se reconstruire, pour faire face à la mort de son père, à la dureté de sa mère. Elle était perdue, ils l'ont sauvé. Et oui, elle avait 16 ans et c'est difficile à accepter, même pour Bill qui tente de faire bonne figure mais qui est clairement rongé par ce qu'il a fait. Don enfonce un peu plus le clou en lui disant qu'il savait au fond que quelque chose clochait avec Margene mais qu'il a fermé les yeux parce qu'il avait besoin d'elle. Et parce qu'il avait des envies... pressantes. Barb partage ce point de vue. Nicky aussi, plus encore que les autres. On connaît sa vision du sexe. Tout cela nous ramène aux premiers épisodes, où le sexe était un thème important. Bref, les bases de ce mariage sont on ne peut plus fragiles depuis le départ. Il n'est donc pas étonnant que tout s'effondre. Malgré tout, lorsque Barb, Margene, Nicky et le reste de la famille viennent défendre l'honneur de Bill au Sénat, on sent que tout n'est pas perdu. Ils tiennent toujours les uns aux autres et se soutiennent malgré les blessures. Tout cet amour, c'est bien celui du titre de la série.

   Entre autres scènes d'une grande tristesse, je pense naturellement à celle de Loïs, dehors, la tête contre un mur, qui dit se sentir sale. J'ai appris quelque chose grâce à cet épisode de Big Love : une MST mal soignée peut entraîner la démence ! C'est bien noté. Je ferais plus attention la prochaine fois que j'en chope une ! Plus sérieusement, ça m'a fendu le coeur de la voir dans cet état, au moins autant que Barb et Nicky qui ont assisté, impuissantes, au spectacle. Bill provoque rarement chez moi de l'empathie mais je dois dire que quand il est face à sa mère, il me fait de la peine. Il a constamment les yeux au bord des larmes. La voilà sa plus grande faiblesse... Frank ne devrait pas tarder à faire son retour étant donné qu'il est responsable de ce qui arrive à Loïs. En même temps, je voyais mal la série ne pas lui dire adieu. Il fait partie de l'Histoire. C'est pour cela que je n'ai pas été très étonné de revoir Rhonda. C'était un passage obligé. Pour le moment, elle s'est tenue relativement tranquille. Mais il faut se méfier de l'eau qui dort... Je ne lui laisse même pas un épisode pour foutre la merde ! Son mari, Verlan, devrait l'aider mais il ne m'inspire pas. Je regrette que Sarah ne soit pas dans les parages. L'intrigue de Rhonda a souvent été reliée à elle. Ben et Heather assurent l'intérim comme ils peuvent. Ils sont mignons ensemble mais ça s'arrête là. J'ai un peu de mal à y croire, sans doute parce que dans ma tête, Heather a toujours été amoureuse de Sarah. Du coté de Juniper Creek, Alby se sert d'Adaleen pour monter un nouveau plan machiavélique. Cette femme a toujours besoin d'un homme à ses cotés pour survivre. Il faut qu'elle marche dans ses pas. Elle n'est rien le cas échéant. Je lui prédis un sombre destin. Et puis sinon Cara Lynn va sortir avec son professeur incessamment sous peu. C'est sans doute l'intrigue la plus prévisible de l'histoire de la série.

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// Bilan // Rarement des personnages de fiction auront réussi à me fendre autant le coeur. J'ai sans doute trop d'amour pour eux.

15 mai 2011

Fringe [3x 22]

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The Day We Died (Season Finale) // 3 3oo ooo tlsp.

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    J'ai toujours trouvé quelques similitudes entre Lost et Fringe, mais je crois que là, on navigue exactement dans les mêmes eaux. Les voyages dans le temps qui font mal à la tête sont de retour... ils m'avaient presque manqué. Les boucles temporelles, les parodoxes... tout est là. J'aurais aimé que Fringe parte dans une autre direction honnêtement, même si c'était la suite logique et que je m'y attendais un peu. Une majeure partie du plaisir procuré par cet épisode vient justement de ce futur. On prend plaisir à découvrir ce que sont devenus nos personnages et les conséquences de leurs actes passés. Olivia est devenue une femme importante et heureuse; Peter a l'air de nager dans le bonheur aussi et il veut un enfant avec sa femme; Ella a bien grandi, elle est devenue une jolie jeune fille qui suit les pas de sa tante en travaillant, elle aussi, au sein de la division Fringe; Walter a été à nouveau enfermé par le gouvernement; Broyles est devenu sénateur; Astrid a changé de coiffeur et Nina Sharp ? Elle porte de grands chapeaux aux enterrements et n'a pas vraiment vieilli. Pas de nouvelles de quelques personnages secondaires comme Charlie ou Lee. De toute façon, il est clair que les scénaristes prévoient de nous renvoyer dans le futur (même s'il est censé ne plus exister maintenant) en saison 4. Par exemple, l'oeil abîmé de Broyles ne trouve aucune explication dans cet épisode. C'est qu'il en trouvera une plus tard. Remarque, maintenant que j'y pense, c'est peut-être un handicap qu'il traîne depuis longtemps, donc proche de notre présent. Donc quelque chose lui arrivera peut-être dans le présent en saison 4 ? 

   Passé l'effet de surprise et les quelques découvertes, ce final perd un peu en intensité, d'autant que la prévisibilité domine. On comprend très vite que Peter va devoir revenir dans le passé pour corriger son "erreur" afin de non plus détruire le monde inverse mais le fusionner avec notre monde. J'en parlais dans ma critique précédente : c'est ce qui devait arriver. Cela n'enlève rien au potentiel de cette histoire pour l'année prochaine. Voir réunis dans la même pièce Walter et Walternate, et Olivia et FauxLivia est déjà un prémice très excitant. De ce point de vue-là, je suis confiant. On aura forcément de très bonnes intéractions et de l'émotion. Il y en a d'ailleurs, de l'émotion, dans cet épisode lorsque Walternate tue Olivia de sang froid. Il aurait pu choisir une solution plus douce mais non. Ca rend la scène vraiment choquante et réussie. Le passage de l'enterrement m'a ému mais pas bouleversé. J'aurais aimé que Peter puisse poser des mots sur sa douleur. Au lieu de ça, on a eu de la musique. De la très belle musique, certes. Mais pas de monologue déchirant. Cela dit, c'est peut-être pas plus mal pour Joshua Jackson. Je trouve qu'il n'est pas à la hauteur du talent d'Anna Torv et de John Noble. Peut-être a-t-il eu moins d'occasions de le prouver aussi, je ne sais pas...

   On en vient donc au cliffhanger, un poil décevant à vrai dire, mais surtout très risqué. Qu'est-ce que vont bien pouvoir nous pondre les scénaristes après avoir imaginé une idée qui parait si incohérente ? Si Peter n'a jamais existé, alors le voyage dans l'autre monde et l'erreur de Walter n'ont pas eu lieu non plus. Et, par conséquent, cette guerre entre deux mondes, encore moins ! Doit-on alors simplement comprendre que Peter a existé mais qu'il a "simplement" été effacé des esprits de chacun ? Je veux bien, et je sais bien que l'on est dans Fringe, mais comment cela est-il possible ? Et puis surtout, je n'en vois pas l'intérêt ! J'en déduis que les Observers vont avoir un très grand rôle à jouer la saison prochaine (enfin !) et dans la fin de la série peut-être aussi car franchement, j'adore la série et elle a plus que jamais sa place dans le paysage audiovisuel actuel, mais je ne suis pas certain qu'elle puisse tenir encore trois ou quatre ans comme les créateurs l'ont récemment laisser entendre. Quelque part, heureusement que la série ne marche plus. La FOX ne la gardera pas à l'antenne plus d'un an je pense. Le temps de s'achever dignement ?

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// Bilan // J'aurais tellement aimé mettre quatre étoiles à ce dernier épisode de la saison 3 de Fringe, mais pour cela, il aurait fallu qu'il soit un peu plus surprenant, pas dans son déroulement, qui l'était en partie, mais dans sa finalité. Et plus émouvant aussi. Bien des épisodes en saison 2 et saison 3 l'étaient beaucoup plus ! Quant au cliffhanger final, il défie toute logique. Résultat, je suis partagé : déçu mais plus que jamais curieux d'en découvrir l'explication. Si je dois faire un bilan de la saison dans son ensemble en revanche, il est dithyrambique ! En devant plus feuilletonnante et en embrassant totalement ses ambitions, Fringe est devenue une très grande série, l'une des meilleures dans son genre. Il y a eu X-Files, il y a maintenant Fringe.

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26 novembre 2011

Fringe [4x 05 & 4x 06]

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Novation // And Those We've Left Behind

3 210 000 tlsp. // 3 030 000 tlsp.

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    Rien d'innovant dans cet épisode intitulé Novation (oui, elle était facile). Fringe, désespérement, traîte toujours des mêmes idées en supposant que le simple fait que le monde ait changé et les protagonistes avec suffise à casser la routine de l'enquête du jour. Le retour de Peter et ses différentes scènes avec Walter permettaient effectivement de tenir éveillé mais tout le reste sur les shapeshifters m'a profondément ennuyé. Alors oui, ils sont désormais plus puissants, ils font partie de la "nouvelle génération" de leur espèce et c'est intéressant sur le principe. Mais dans les faits, les rebondissements s'enchaînent sans surprises, sans excitation, jusqu'à la "boulette" d'Olivia, vraiment pas digne d'elle. Mais alors qui se cache derrière toutes ces créatures ? C'est la question qui se pose à la fin de l'épisode mais elle ne m'empêchera vraiment pas de dormir la nuit... Une nouvelle menace est ainsi introduite dans ce début de saison bien plat. Rien que pour ça, cet épisode avait son utilité. J'aurais juste voulu qu'il soit bon et il ne l'était clairement pas.

   And Those We've left Behind est bien plus intéressant bien qu'il nous propose, lui aussi, une enquête caricaturale de la série où un homme de science rongé par sa peine et sa solitude depuis qu'il a perdu un être cher provoque, bien malgré lui, des dégâts qui dépassent ses compétences. Cette thématique est d'ailleurs classique en science-fiction et ne se limite pas à Fringe. X-Files aussi, en son temps, en abusait. L'écho avec l'ancien Walter est évident. Le monde semble peuplé de petits Walter en herbe. La différence avec d'habitude, c'est que la comparaison est moins appuyée étant donné que le vieux monsieur refuse de sortir de son labo et se comporte comme un enfant capricieux dès lors que son fils l'approche. Ce Walter-là n'est vraiment pas agréable à suivre mais il reste touchant malgré tout et c'est là le principal. Cette fois, Peter se retrouve au coeur de l'enquête, sur le terrain, et ça fait un bien fou. Les petits sauts temporels dont il est victime apportent un peu de fun et son rapprochement avec Olivia, attendu, fait plaisir à voir. Le cas du jou a beau être classique, il est exécuté avec un certain talent. L'effet de "déjà vu" est tout aussi présent chez nous que chez nos héros. Voilà qui nous fait un point commun !

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// Bilan // Si l'épisode Novation n'apporte absolument rien de nouveau à l'univers de Fringe et a même tendance à tirer la série vers le bas, le second, lui, ne fait pas preuve d'originalité non plus mais ressemble davantage à ce que l'on aime de la série. On se rapproche petit à petit de ce que l'on est en droit d'attendre de Fringe. Le retour de Peter est salutaire, même si l'agent Lee passe du coup au second plan.

22 septembre 2010

Weeds [6x 05]

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Boomerang // 83o ooo tlsp.

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   Weeds est quand même une série extraordinaire je trouve. Ces quatre étoiles ne sont peut être méritées si l'on repense aux deux premières saisons mais c'est, pour moi, un des meilleurs épisodes de la série depuis la fin de la saison 2. Une sorte de best-of de ce dont elle est capable de meilleur. Et pour une fois, on a laissé de coté le pire. Aucune scène n'était inutile et tout était surprenant. Je m'attendais à ce que Nancy et Andy se sortent facilement des griffes des flics mais c'est toujours très amusant de les voir à l'oeuvre car on sait qu'ils vont s'en sortir mais jamais comment. Ils forment un duo absolument génial. Les scénaristes en ont profité pour revenir sur les sentiments d'Andy à l'égard de l'héroïne, chose qui avait plus ou moins été passée sous silence depuis le début de la saison et ce n'était pas triste ! Andy nous a offert un festival de bons mots, des inventions que lui seul pouvait trouver : pour lui, le vagin de Nancy est un "death trap", ou un "Evil Suckubus", voire même un "penis flytrap". Normal puisqu'elle est "Dr Ke-Vagian" ! Enorme. Je le répéte : Weeds reste l'une des séries les mieux dialoguées de la télévision, même six ans plus tard mais de manière un peu moins régulière et soutenue disons.

   Enchaînement de catastrophes pour les Botwin, avec une Nancy toujours aussi désemparée. Je serais incapable de vous dire ce que j'ai préféré : le dialogue entre Shane et sa bande d'idiotes ? Le dialogue entre Shane et son frère, en présence des idiotes ? Le dialogue de l'une des idiotes avec Andy, à base de sperme ? (...) Même Silas m'a bien fait rire et touché. En revanche, il n'était pas nu une seule fois. Ca fait un choc de le voir habillé en fait. On n'est pas habitués ! Les quelques scènes à l'hôtel n'étaient pas piquées des hannetons (j'ai un quota de trois utilisations de cette expression dans mes reviews par an. Et de une !). Je suis assez fan du personnage incarné par Aisha Hinds, qui est vraiment géniale quelque soit le rôle qu'on lui donne et quelque soit le registre. Elle était effrayante dans True Blood, touchante dans Desperate, euh... sûrement intéressante dans Invasion mais je ne m'en souviens pas très bien, et ici elle est super drôle. Les 5 dernières minutes de l'épisode sont très prenantes, d'autant qu'on sent la catastrophe arriver de loin. Je suis surpris que les Botwin soient obligés de quitter déjà Seattle ? C'est presque décevant mais je n'ai pas envie de me poser de questions. L'aventure est trop trépidante pour ça ! Alors je me laisse porter, on verra... Le kidnapping de Shane changera peut-être la donne.    

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// Bilan // Jouissif épisode, extrêmement drôle et étonnant ! Weeds ne s'était pas aussi bien portée depuis longtemps. Ravi donc qu'elle soit renouvelée pour une 7ème saison.

24 septembre 2010

Lone Star [Pilot]

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Pilot // 4 1oo ooo tlsp.

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What About ?

Robert Allen est un ambitieux et brillant businessman qui a fait fortune dans l'industrie du Pétrole. Il a réussi à se construire en parallèle deux vies amoureuses à deux coins opposés du Texas. Il jongle avec deux identités et... deux femmes ! "Bob" vit à Houston avec Cat, sa femme, la fille d'un riche magnat du pétrole. A 400 kilomètres de là, dans la petite ville de Midland, il est "Robert" et vit avec sa douce et naïve petite-amie Lindsay pendant qu'il escroque les investisseurs locaux. Mais son beau-frère commence à avoir quelques suspicions sur ses faits et gestes. Son secret est en danger...

Who's Who ?

Créée par Kyle Killen, dont c'est la première série. Pilote réalisé par Marc Webb (500 Jours Ensemble). Avec James 'Jimmy" Wolk dans le rôle de Robert Allen, Adrianne Palicki (Friday Night Lights) dans le rôle de Cat Thatcher, Eloise Mumford (Crash) dans le rôle de Lindsay, Jon Voight dans le rôle de Clint Thatcher, David Keith (The Class) dans le rôle de John Allen, Mark Deklin dans le rôle de Trammell Tatcher, Bryce Johnson (Popular) dans le rôle de Drew Thatcher...

So What ?

Je ne sais pas si je dois sauter de joie ou pleurer après le visionnage de ce pilote parfait. Ce sera un peu des deux, certainement. Il ne faisait aucun doute depuis l'annonce du projet que la FOX allait droit dans le mur avec une telle série. Elle a eu le courage d'aller jusqu'au bout, elle a obtenu le soutien des critiques américains, elle lui a offert une case difficile mais prestigieuse (face à Dancing With The Stars, les sitcoms de CBS et The Event, mais après Dr. House), mais le public est roi et le public n'a pas voulu de Lone Star. Le public n'a pas le coeur assez grand. Et le public n'est pas prêt. Des séries audacieuses, qui prennent des risques, des séries dites "du câble", ça n'est pas pour tout de suite sur les grands networks. Il faut du fast-food, il faut du calibré, il faut du facile. Il faut Les Experts à pétaouchnoque et les Desperate Connasses. Pardon d'être aussi amer mais ça me fait un peu de peine tout ça. C'est trop injuste.

       A l'image de son charismatique héros, le pilote de Lone Star a un charme fou. Il m'a fait l'effet d'un coup de foudre. Pas seulement parce qu'il est beau et magistralement réalisé, tout en finesse et en sobriété, mais aussi et surtout parce qu'il vous embarque sans perdre une seule seconde sur un territoire presque inexploré. Je me souviens qu'à l'origine, on parlait du personnage principal comme d'un polygame. Or, Big Love l'a déjà fait et aucune autre série ne le refera plus jamais aussi bien. Robert n'est pas un polygame. Il mène une double vie, il est amoureux de deux femmes. Mais est-ce la même chose ? Si la nuance est fragile, elle existe pourtant bel et bien. Il n'est pas question de narcissisme de sa part, ni de machisme et encore moins de conviction religieuse. Il a souffert d'un manque d'amour immense en étant enfant et il a besoin en grandissant de le combler. C'est ainsi que je le comprends. Je ne cherche pas à le défendre. La description de son quotidien singulier n'est d'ailleurs pas complaisante. Elle est simplement trépidante car remplie d'enjeux. Chaque scène a sa raison d'être, chaque rencontre est pleine de potentiel. Chaque personnage, même secondaire, bénéficie d'un portrait bref mais léché. Chaque acteur est inspiré, des vieux loups (Jon Voight, David Keith) aux jeunes premiers (Jimmy Volk bien-sûr, époustouflant, et Bryce Johnson), en passant par les débutantes (Eloise Mumford est craquante, malgré sa pas si vague ressemblance avec la Diva Heigl). La bande-son est irréprochable (un Heartbeats ne se refuse jamais) et ma foi, j'ai été plus d'une fois touché. Mon Dieu. Ce pilote est vraiment parfait ! Et dire que bientôt Andie McDowell foulera ces Terres...     

Lone Star entre dans la légende. La série préférée de la rentrée par la critique américaine est aussi celle qui a fait le pire démarrage. Dans quelques années, quand ses acteurs auront du succès dans d'autres séries ou au cinéma, on sera quelques-uns à se souvenir de là où ils ont commencé : entre Midland et Houston, entre ciel et désert, entre drama indie et soap corsé, entre doux rêve et dure réalité. Et on aura un peu de peine parce que des rendez-vous manqués comme celui-là, c'est à désespérer de la télé... 

26 septembre 2010

The Event [Pilot]

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I Haven't Told You Everything (Series Premiere) // 1o 88o ooo tlsp.

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What About ?

En enquêtant sur la disparition mystérieuse de sa fiancée, Sean Walker, un homme ordinaire, se retrouve au beau milieu d'une conspiration qui implique le nouveau Président des Etats-Unis, Elias Martinez, Sophia Maguire, à la tête d'un groupe de détenus, et le père de Leila, la bien-aimée disparue de Sean. Les destins de ces protagonistes vont être amenés à se télescoper, tous embarqués dans un complot de grande envergure qui pourrait bien bouleverser le sort de l'humanité.

Who's Who ?

Créée par Nick Wauters (scénariste d'épisodes de Medium, Eureka et les 4400). Avec Jason Ritter (Le Monde de Joan, The Class, Parenthood) dans le rôle de Sean Walker, Blair Underwood (Dirty Sexy Money, Sex & The City, In Treatment) dans le rôle du Président des Etats-Unis Elias Martinez, Laura Innes (Urgences) dans le rôle de Sophia Maguire, Zeljko Ivanek (Damages, Big Love, 24, True Blood) dans le rôle de Blake Sterling, Ian Anthony Dale (Day Break, Surface) dans le rôle de Simon Lee, Sarah Roemer dans le rôle de Leila Buchanan, Scott Patterson (Gilmore Girls) dans le rôle de Michael Buchanan et Bill Smitrovitch (Corky, The Practice) dans le rôle du vice-président Raymond Jarvis.

So What ?

Merci mon Dieu ! Je misais énormément sur The Event pour nous sortir de la torpeur ambiante cette saison et au regard du pilote, la mission est accomplie ! Voilà un départ tonitruant, solide et prometteur. L'expérience nous a appris qu'il fallait se méfier et que pour ce type de show, un bon pilote n'est pas synonyme d'une bonne série. Les exemples ne manquent pas : The Nine, Day Break... et plus récemment bien-sûr l'échec FlashForward. Je pensais d'ailleurs au départ bâtir ma critique sur une comparaison entre The Event et cette dernière mais ce ne serait pas très pertinent à vrai dire. Hormis le genre auquel elles appartiennent, elles n'ont pas beaucoup de points communs. Et tant mieux !

    Je sais que la déconstruction temporelle du pilote en a dérangé plus d'un et c'est curieusement ce qui m'a le plus plu. On peut arguer que c'est une technique facile pour diluer l'action tout au long de l'épisode et pas seulement dans les 20 dernières minutes, mais je ne vois pas où est le problème en fait. C'est un pilote, il faut absolument accrocher le public et le plus vite possible. Les chaînes scrutent les audiences quart d'heure par d'heure et dans le cas de The Event, chose assez rare, l'audience a augmenté entre le premier quart d'heure et le dernier en passant de 10,3 à 11,5 millions. Ils ont donc choisi la bonne technique. Imaginez ce même épisode avec les scènes dans l'ordre : il y aurait eu 20 bonnes minutes d'escapade romantique tout à fait charmantes mais pas très accrocheuses pour un début de série. Le public serait parti au fur et à mesure et aurait raté l'essentiel. Là, au contraire, on commence par un grop coup de pression intriguant, on poursuit avec des scènes tantôt légères tantôt prenantes (sachant que les scènes légères sont assez prenantes aussi mais d'une manière différente) et on termine en apothéose avec un beau cliffhanger qui donne très envie de revenir au second épisode. C'est toujours amusant de décortiquer la structure d'un bon pilote.

La force de ce pilote est également de nous présenter les personnages principaux avec beaucoup d'efficacité, tout en les entourant d'une grande part de mystère. Le héros, Sean Walker, est d'emblée attachant. Ca vient peut-être du fait que j'adore Jason Ritter depuis The Class. Je trouve que l'acteur s'en sort très bien dans le rôle de Mr. ToutLeMonde. Il en fait ni trop ni pas assez, il est dans la juste mesure. Les scènes de la croisière sont superbement filmées, les décors sont magnifiques et malgré tout, on sent la menace. Bon, Sarah Roemer est pas mal mais n'importe quelle autre actrice pas trop mauvaise aurait pu incarner ce rôle. Les passages centrés sur le président des Etats-Unis sont assez réussis et c'est ceux que je craignais le plus. On nage en général en plein cliché et ça a le don de m'énerver. Pas cette fois. J'ai été surpris par la prestation de Blair Underwood, plus sobre qu'à l'accoutumée, et emporté par la présence de Zeljko Ivanek, comme d'habitude. J'ai littéralement adoré les scènes de Laura Innes. D'abord parce que je suis amoureux de l'Alaska, même si on en voit pas grand chose. Mais la base militaire perdue, ensevelie sous les neiges, ça me rappelle un peu l'ambiance d'X-Files. Impossible de ne pas adhérer. Et puis la prestation de l'actrice est sans fausse note. On ignore qui elle est vraiment mais elle en impose. Je suis moins convaincu par Ian Anthony Dale mais je l'aime bien lui aussi. Il a sans doute hérité du personnage le moins bien défini. Il lui faudra sans doute du temps pour s'imposer. Pour reprendre ma comparaison initiale avec FlashForward, on sent tout de suite la différence : The Event possède des personnages intéressants, sans boulets apparents pour le moment.

Alors, qui sont-ils ? Qui sont "Them" ? Des aliens ? Je suis assez partagé sur la question. J'aimerais vraiment que ce soit le cas parce que j'adore ça et que ce n'est pas avec V que je vais être satisfait, mais j'ai très peur que ça fasse fuir une partie du public. Or, il faut que The Event marche. Pour le bien de l'humanité (je pèse mes mots). D'un autre coté, je ne demande qu'à être surpris car je ne vois pas du tout ce que ça pourrait être d'autre. Si vous avez une idée, n'hésitez pas à nous en faire part en commentaires.

Le pilote de The Event m'a littéralement soufflé. Voilà enfin une série ambitieuse et qui semble maîtrisée, avec un casting quatre étoiles et des personnages fascinants. J'ignore de quoi ses lendemains seront faits mais le départ est plus que convaincant !    

17 octobre 2010

Grey's Anatomy [7x 03]

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Superfreak // 12 75o ooo tlsp.

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   On est tous des freaks. J'adore le sujet de cet épisode. Moi, par exemple, je vérifie à peu près dix fois avant de me coucher que mon réveil est bien réglé. Je vérifie aussi dix fois que ma porte est bien fermée. Ca relève plus du TOC qu'autre chose, mais c'est mon coté freak à moi. Bon, y'a d'autres trucs bien plus inavouables. Mais on n'est pas là pour parler de moi ! Karev, par exemple, depuis la fusillade, il ne prend plus l'ascenseur. Rappelons qu'il a failli rendre l'âme dans l'un d'entre eux. Vous voyez ça, c'était une très mauvaise idée. Ce n'était pas émouvant, pas amusant non plus, ça ne servait à rien en fait. A part montrer que Karev est un gros con, une fois de plus. Je n'ai plus aucune pitié pour lui. Mais en restant plus poli, disons simplement qu'à coté des traumatismes de Cristina, son p'tit problème paraît bien dérisoire. Si April est une super freak, c'est parce qu'elle est encore vierge à 28 ans. Bon. April est un personnage que j'ai toujours voulu aimer, notamment parce que j'adore Sarah Drew depuis Everwood, ce qui fait qu'elle ne m'a jamais autant dérangé que beaucoup d'entre vous. Je reconnais qu'elle était devenue au fil du temps vraiment trop "spéciale" pour moi aussi. Mais depuis le début de cette saison 7, elle s'impose comme un des personnages au plus fort potentiel. On a encore beaucoup de choses à découvrir sur elle et beaucoup de choses à vivre à ses cotés. Elle a plus que jamais l'attrait de la nouveauté. Qu'elle soit vierge est un excellente base pour construire des intrigues solides, typiques de Grey's Anatomy. En tous cas, j'ai trouvé les réactions de ses petits camarades franchement ridicules. Ca faisait très lycéen dans l'esprit. Mais je crois que les vrais gens sont comme ça, intolérants même face à des cas aussi banals. On a tous été vierge un jour après tout ! Alors qu'on ait 18 ou 32 ans, hein... Je ne suis pas en train de vous faire passer un message je précise, quoique je n'en aurais pas honte si c'était le cas. Mais je m'égare... Pour en revenir à April, son speech à la fin de l'épisode était classique mais bien efficace. Comme Meredith, je l'aime de plus en plus cette petite !

   Ce début de saison est très centré sur Cristina. C'est une bonne chose, mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus. C'était moins fort dans cet épisode que dans les précédents. Peut-être parce qu'elle commence doucement, très doucement à aller mieux. En tous cas, son association avec Derek est une jolie réussite. C'est vrai que ces deux-là n'ont jamais été si proches que ça malgré leur gros point commun : Meredith. C'est ça qui est génial avec Grey's Anatomy : toutes les combinaisons de personnages possibles sont exploitées le moment venu et c'est (presque) toujours amené subtilement. Mais je vais vous prouver tout de suite que ça ne marche pas parfois : la venue d'Emilia, la soeur de Derek sortie de Private Practice, au Seattle Grace est anecdotique et, pour le moment, n'apporte rien à personne. Elle devient même une empêcheuse d'avancer puisqu'elle trouve le moyen de coucher avec Mark au moment où Lexie est enfin prête à le récupérer. Ce rebondissement ne promet rien de bon. Emilia aurait du rester à Los Angeles...

   Parmi les moments particulièrement sympathiques de l'épisode, je retiendrais le cas médical dont se sont occupées Meredith et April. Et alors un mystère subsiste mais c'est peut-être moi qui ai mal compris : la jeune fille, elle a vraiment avalé une capote ou c'est une excuse que les filles ont trouvé pour que son mec revienne ? C'était tellement stupide dans l'idée que je me pose vraiment la question. Mais c'était super drôle quoi qu'il en soit ! L'autre cas médical, celui de l'homme-arbre, m'a dégoûté mais pas impressionné. Toutes les séries médicales ont eu recours à cette maladie à un moment donné. Récemment, on y a eu droit dans Nip/Tuck. De toute façon, le sujet n'a pas été traité en profondeur. C'était juste histoire de mettre Lexie dans une position amusante, impressionner les téléspectateurs impressionnables (il n'y a pas de jugement derrière ces mots) et nous révéler que Bailey a peur des araignées ! Oui ! Bailey a peur de quelque chose ! Sinon, Callie et Arizona continuent d'être mignonnes. On sent que les scénaristes sont en pause de ce coté-là puisque Jessica Capshaw est enceinte jusqu'aux dents. Ca ne fait pas de mal de laisser le couple reposer un peu. Jackson n'a toujours pas droit à une intrigue mais ça va peut-être bientôt changer puisque Teddy va vite redevenir célibataire. Son charmant psy s'en va déjà. C'est un peu dommage mais pour une fois qu'un personnage censé être de passage ne reste pas au Seattle Grace... 

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// Bilan // Si cet épisode n'est pas aussi bon que les deux précédents, il tient néanmoins très bien la route. 

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4 décembre 2010

Glee [2x 09]

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Special Education // 11 68o ooo tlsp.

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   Lors de la première saison, l'épisode spécial Sectionals était le 13ème. Cette année, les scénaristes ne perdent pas de temps et nous le casent dès le 9ème ! Ils n'ont en tous cas pas appris de leurs erreurs puisque les défauts de ce nouvel épisode sont à peu près les mêmes qu'à l'époque. Je ne vais pas faire un copier-coller de ma critique (toujours consultable ICI) mais je suis dans l'obligation de me répéter ! Le plus décevant ? Sans conteste les prestations présentées. On troque le génial "Don't Rain On My Parade" de Lea Michele contre un classique et ringard "Time Of My Life" signé Chord Overstreet et Dianna Agron. J'aime bien cette dernière mais on ne la gâte vraiment pas quand on se décide enfin à lui offrir quelque chose. Quinn devient par conséquent de moins en moins intéressante, d'autant qu'elle n'a pas les répliques les plus drôles non plus, loin de là. Le petit numéro de danse de Harry Shum Jr. et Heather Morris relevait un peu le niveau mais vraiment, le Glee Club ne méritait pas de passer à l'étape supérieure, contrairement aux géniaux Warblers et leur "Hey, Soul Sister" a cappella. Darren Criss, c'est quand même autre chose que Cory Monteith ! J'aime beaucoup et j'espère qu'il se fera une vraie place au sein du casting. Son passage en régulier dès la saison prochaine devrait aider, mais comme c'est parti, cela signifie qu'il finira par rejoindre le Glee Club puisque Kurt est déjà sur le départ ! Je pensais que les scénaristes lui laisseraient un peu plus de temps dans cette si merveilleuse école (qui devrait se révéler pas si géniale que ça très vite). C'est en tous cas très raté, avec des métaphores hyper faciles (l'oiseau Pavarotti quoi...). Dans le même genre, j'adore la chanson Dog Days Are Over mais l'utiliser de la sorte ne m'a pas beaucoup plu. 

   Coté compétition, aucune tension ne s'est faite vraiment ressentir. Les concurrents du troisième âge nous ont offert un playback dégueulasse. Même pas sûr qu'il s'agissait des vrais chanteurs sur scène. Rien du coté du jury, ce qui était le must des précédents sectionals. Absence totale de Jane Lynch... et le retour en force des mièvreries de Finn et Rachel. Ca faisait longtemps qu'ils ne m'avaient pas agacé. Là, on a été servi ! C'était sans intérêt. Les bonnes répliques de Rachel et son soutien envers Kurt lors de son passage ont permis de ne pas la rendre détestable cette fois-ci. J'ai bien aimé ses altercations avec Will, d'autant qu'il ne s'est pas laissé faire et ça faisait plaisir de le voir s'affirmer face à cette gamine prétentieuse et capricieuse. Il avait pas mal laissé couler jusqu'ici. Matthew Morrison a même réussi à être émouvant lors de ses scènes avec Emma. Je regrette la prévisibilité totale de l'intrigue et l'absence injustifiée de John Stamos par contre.   

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// Bilan // Glee souffle le chaud et le froid au cours de cet épisode, mais c'est le froid qui l'a définitivement emporté : prestations insipides, intrigues mollassonnes et répétitives... il n'y a bien que les bons mots et Brittany pour maintenir l'intérêt jusqu'au bout.

13 mai 2011

Tueurs En Séries [Episode du 13 Mai 2011]

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Au programme cette semaine : petit tour d'horizon des cliffhangers de fin de saison les plus marquants, rencontre avec Marg Helgenberger qui confirme une saison 12 pour Les Experts, Luther est bientôt de retour sur la BCC, les annulations en séries de la FOX, la Bonnie de Vampire Diaries chante aussi...

 

7 mars 2012

Ciné Mix [Janvier - Février 2012]

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KILLING FIELDS. Imaginez un épisode des Experts : Miami sans son filtre jaune mythique, sans David Caruso et ses lunettes, mais avec plus de crasse, plus de violence et plus d'injures, et la conviction au bout d'une dizaine de minutes que untel est le coupable de tous ces horribles meurtres. Vous obtenez Killing Fields, qui n'a rien d'émouvant, rien d'original et rien d'étonnant. Juste de bons acteurs. Et encore, il faut aimer Jeffrey Dean Morgan. Ce qui n'est pas mon cas ! TAKE SHELTER. Le point commun entre Take Shelter et Killing Fields, c'est la douce et radieuse Jessica Chastain, qui avait déjà illuminé quelques mois plus tôt La couleur des sentiments et The Tree Of Life. A nouveau, elle apporte une valeur ajoutée incontestable à ce film qui paraissait sur le papier plus ambitieux et mouvementé qu'il ne l'est vraiment. Il n'en reste pas moins envoûtant, angoissant parfois et bouleversant dans le dernier quart d'heure. Toutefois, il n'est pas aisé d'en saisir le sens. La métaphore est presque trop subtile. 

 

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TRUST. J'avais raté le premier film de David Schwimmer alors j'ignorais, en allant voir Trust, qu'il était si talentueux en tant que réalisateur ! En le voyant faire ses pitreries dans Friends, on était loin de pouvoir l'imaginer. Béni soit celui qui lui a laissé sa chance ! Sur un sujet très délicat mais terriblement actuel -le viol et la pédophilie- il est parvenu à offrir une oeuvre pudique, sobre mais néanmois dérangeante, qui met subtilement en avant les paradoxes de notre société où tout est constamment sexualisé. Liana Liberato, dans le rôle de la jeune victime, est époustouflante, face à un Clive Owen, dans celui de son père, particulièrement bon. RECHERCHE BAD BOYS DESPEREMENT. Si vous avez vu Le chasseur de primes avec Jennifer Aniston et Gerard Bulter -vous avez le droit, je ne juge pas- alors vous avez déjà partiellement vu Recherche Bad Boys... qui se contente d'inverser les rôles. Ce n'est pas un film typique de Katherine Heigl, en ce sens que l'aspect romantique passe au second plan la plupart du temps pour laisser place à l'action et aux nombreuses tentatives d'humour ratées, mais c'est sans doute aussi son plus mauvais depuis longtemps ! Laissez-la plutôt retourner dans  quelques épisodes de Grey's Anatomy et faire un peu grimper l'audience !

 

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MA PREMIERE FOIS. J'ai énormément de mal à dire du mal de ce film car je l'ai trouvé profondément sincère et qu'il vient, de toute évidence, de la part d'une fan de séries télévisées (pour citer Brothers & Sisters, on ne peut que l'être !). Ca se ressent dans certains plans, dans l'utilisation de la musique et dans le choix même des chansons. Mais, au-delà de ça, cette première réalisation manque grandement de subtilité, de dialogues réussis et d'acteurs convaincants. Quant au propos, il n'est pas original une seule seconde. On a l'impression d'avoir déjà vu tout ça trop de fois... Dommage. THE DESCENDANTS. Si je devais citer tous les points forts du dernier film d'Alexander Payne, la prestation de George Clooney, pourtant unaniment saluée, ne viendrait pas en premier. Il est bon, bien entendu, mais la trop grande réserve de son personnage ne lui permet pas d'aller plus loin, là où j'avais envie qu'il m'emmène enfin. On est en tout cas pas habitué à le voir dans ce type de rôle... La vraie surprise, c'est Shailene Woodley, particulièrement émouvante, qui vient tout droit de Secret Life Of The American Teenager dont elle est l'héroïne ! Preuve que la direction d'acteur, ça peut tout changer... Jouer dans une merde, ça n'aide pas non plus. Un beau film, sans conteste, mais pas la claque que j'attendais. Pas le flot d'émotion que je recherchais. 

 

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MARTHA MARCY MAY MARLENE. Une superbe affiche, une excellente bande-annonce, une révélation -Elizabeth Olsen- mais un film qui ne tient pas toutes ses promesses parce que l'héroïne ne s'y livre jamais vraiment, ni à nous ni à ses compagnons. Comme un goût d'inachevé, mais beaucoup de poésie. DETACHMENT. La presse a été dure avec ce film. Vraiment trop dure. La mise en scène serait-elle trop originale ? Adrian Brody serait-il trop bon ? L'ensemble du casting secondaire serait-il trop admirable ? La réalité trop sombre ? Le propos trop désespéré ? Moi, j'ai été bousculé par ce film, bouleversé... je l'ai trouvé tout simplement juste. 

 

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ANOTHER HAPPY DAY. Hormis la bouche d'Ellen Barkin, j'ai peu de reproches à faire à ce film qui redonne ses lettres de noblesse au terme trop souvent utilisé dans les synopsis de films et de séries depuis quelques années et souvent à tort : "famille dysfonctionnelle". Il s'y dit des choses, sur la vieillesse notamment -grandiose Ellen Burstyn- absolument poignantes. On rit certainement plus qu'on ne pleure mais le scénario est suffisamment bien écrit pour passer de l'un à l'autre avec une aisance incroyable. L'accumulation de toutes les misères du monde n'était sans doute pas nécessaire, cela dit. FELINS. Le procédé de l'anthropomorphisme, qui consiste à humaniser les animaux en interprétant leurs réactions par des émotions, atteint ses limites au bout d'un certain moment mais c'était sans doute le prix à payer pour que l'on s'ennuie le moins possible devant ce documentaire aux images superbes -les paysages sont véritablement époustouflants- mais qui reste néanmoins... un documentaire, avec tout ce que cela implique de didactique. La voix-off de Pascal Elbé (honnêtement, je ne comprends pas pourquoi ils l'ont choisi lui) manque de vitalité. 

 

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CHRONICLE. Et si on détenait là le meilleur film basé sur le principe du found footage depuis longtemps ? Cette Chronicle, qui aurait pu ressembler à la série Misfits en se fiant uniquement au synopsis et à l'affiche très urbaine, est un divertissement particulièrement réussi qui ne raconte rien de très nouveau mais qui parvient à nous faire croire à l'impossible avec une facilité déconcertante. On part d'un drame adolescent intimiste pour terminer sur un blockbuster épatant. Le genre de bijou qui va, à coup sûr, être souillé par de multiples suites alors qu'il était parfait comme il était. 

15 avril 2012

Coming Next [Round 4: NBC/Dramas]

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Si l'on fait les comptes, cette saison, NBC n'aura réussi à lancer que deux nouveautés. Smash d'abord, sachant que son lead-in (The Voice) l'a bien aidé et qu'elle a été renouvelée non pas parce que ses performances sont bonnes mais parce qu'elles sont moins mauvaises que les autres ! Puis Grimm, diffusée le vendredi, sur laquelle on ne misait pas beaucoup mais qui a quand même réussi à se construire une base solide de fidèles. The Playboy Club, Prime Suspect et Awake, malgré leurs qualités indéniables, n'ont pas convaincu. Pour l'année prochaine, la chaîne mise sur des projets tous assez différents les uns des autres, tous les genres étant représentés : du médical au policier, en passant par le soap, la science-fiction et même le western...

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Tous les synopsis et visuels suivants sont tirés du dossier La Saison des Pilotes 2012 d'AlloCiné

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1. COUNTY

Créé et produit par Jason Katims (Friday Night Lights, Parenthood).


Le quotidien d'un groupe de médecins, d'infirmières et d'agents administratifs au sein d'un hôpital de Los Angeles en proie à des difficultés financières...


Avec Jason Ritter (The Event, Parenthood, Le Monde de Joan), Michael Imperioli (Les Soprano, Detroit 1-8-7), Aimee Garcia (Dexter), Michael B. Jordan (Friday Night Lights), Jess Weixler, Agam Darshi...

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2. REVOLUTION

Créé par Eric Kripke (Supernatural). Produit par J.J. Abrams.

Réalisé par Jon Favreau (Cowboys & envahisseurs, Iron Man)

 

Dans un monde où toute forme d'énergie a mystérieusement cessé d'exister, des personnes s'efforcent de survivre et de retrouver leurs proches...


Avec Giancarlo Esposito (Breaking Bad, Once Upon A Time), Tim Guinee (Iron Man, Blade), Billy Burke (Twilight), Graham Rogers, David Lyons (The Cape), Tracy Spiradakos, Anna Lise Phillips, Andrea Roth (Rescue Me, Ringer)...

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3. THE FRONTIER

Créé par Shaun Cassidy (Invasion, Espions d'Etat). Produit et réalisé par Thomas Schlamme (À la Maison blanche, Pan Am).


Dans les années 1840, un petit groupe de voyageurs venant du Missouri traverse l'Amérique en direction de l'Ouest, suivant leur envie d'aventure et leur rêve de richesse, en déjouant les pièges de la nature mais aussi ceux de la vie en communauté...


Avec Jake McLaughlin (Crash), Bridget Regan (Legend of the Seeker), Ethan Embry (Brotherhood), Al Weaver, Megan Ferguson, Clancy Brown...

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4. NOTORIOUS

Créé par Liz Heldens (Boston Public, Friday Night Lights, Mercy Hospital)

 

Une jeune détective retourne incognito auprès de la riche famille au sein de laquelle elle a grandi en tant que fille de la gouvernante, pour résoudre le meurtre de l'héritière célèbre qui était autrefois sa meilleure amie...


Avec Meagan Good (Californication), Victor Garber (Alias, Eli Stone), Tate Donovan (Newport Beach, Damages), Neil Jackson, Katherine LaNasa...

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5. CHICAGO FIRE

Créé par Michael Brandt & Derek Haas (3h10 pour Yuma). Produit par Dick Wolf (la franchise Law & Order)


Le quotidien dangereux et complexe d'un groupe de pompiers à Chicago...


Avec Jesse Spencer (Dr House), Eamonn Walker (Oz), Taylor Kinney (Vampire Diaries, Trauma), Monica Raymund (Lie To Me, The Good Wife), David Eigenberg (Sex & the City), Lauren German (Hawaii 5-0)...

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6. MIDNIGHT SUN

 Créé par Lisa Zwerling (Urgences, The Event, FlashForward). Adapté de la série israëlienne Timrot Ashan.


Une femme agent du FBI enquête sur la mystérieuse disparition d'une secte au coeur de l'Alaska. Elle découvre petit à petit que la région et ses habitants cachent de sombres secrets, entre conspiration politique et désastre environnemental...


Avec Julia Stiles (Dexter, Save the Last Dance), Titus Welliver (Lost, The Good Wife), Michael Raymond-James (True Blood, Terriers), Emma Bell (The Walking Dead), Conor O'Farrell...

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7. MOCKINGBIRD LANE

Créé par Bryan Fuller (Dead Like Me, Pushing Daisies). Adaptée de la série des années 60 The Munsters.
Réalisé par Bryan Singer (Usual Suspects, Heroes, Dr House).


Les Munster sont une famille tout ce qu'il y a de plus monstrueux ! Herman, le chef du clan, ressemble à s'y méprendre à la créature de Frankenstein. Lily et Grandpa sont des vampires. Quant à Eddie, le fils, c'est un loup-garou ! Mais à part ces petites fantaisies, ils sont des gens comme tout le monde...


Avec Eddie Izzard (The Riches), Charity Wakefield...

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8. BEAUTIFUL PEOPLE

Créé par Michael McDonald (Cougar Town)
Réalisé par Stephen Hopkins (Perdus dans l'espace, 24)


Dans un monde futuriste, des familles d'êtres humains robotisés ont été crées pour servir la population... jusqu'à ce que certains d'entre eux se réveillent !


Avec Frances Conroy (Six Feet Under, American Horror Story), Andrea Parker (Le Caméléon, Desperate Housewives), James Murray, Patrick Heusinger, David Conrad, Tovah Feldshuh...

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9. DO NO HARM

 Créé par David Schulner (The Event, Trauma, Kings).
Réalisé par Michael Mayer (Smash).


Le combat quotidien d'un neurochirurgien dont le dangereux alter ego menace de céder à la folie à tout moment et ainsi de détruire sa vie personnelle et professionnelle...


Avec Steven Pasquale (Rescue Me, Up All Night), Alana De La Garza (New York District), Phylicia Rashad (The Cosby Show), Michael Esper, Ruta Gedmintas, Mousa Kraish...

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10. BAD GIRLS

 Créé par Nancy Pimental (Shameless US). Produit par John Wells (Urgences, New York 911, Southland).


L'adaptation américaine de la série britannique Les Condamnées (Bad Girls) sur le dessous d'un pénitencier pour femmes...


Avec Amy Smart (L'Effet papillon), Jaime Pressly (Earl, I Hate My Teenage Daughter), Jurnee Smollett (Friday Night Lights), Zoe Boyle (Downton Abbey), Rick Gonzales, Tracee Ellis Ross...

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A vos votes ! (dans cette phase du "Coming Next", vous pouvez voter pour autant de pilotes que vous le souhaitez).



 

29 avril 2012

Coming Next [Round 8: CBS/Dramas]

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Une saison des pilotes classique pour CBS : les mêmes ingrédients inlassablement, avec beaucoup de flics et d'avocats, mais plus d'héroïnes que d'habitude ! La chaîne n'a pas un grand besoin de nouveautés donc trois de ces sept projets seulement devraient voir le jour a priori...

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Tous les synopsis et visuels suivants sont tirés du dossier La Saison des Pilotes 2012 d'AlloCiné

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 1. APPLEBAUM

Créé par Sherri Cooper & Jennifer Levin (Brothers & Sisters). Réalisé et produit par Chris Columbus (Harry Potter à l'école des sorciers, Maman, j'ai raté l'avion...).


Les aventures de Juliet Applebaum, une femme au foyer qui se transforme en détective privé pour sortir de son ennui quotidien...


Avec Rachelle LeFevre (A Gifted Man, Off The Map, Twilight), Jay Mohr (La Nouvelle vie de Gary, Suburgatory), Rhys Coiro...

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2. GOLDEN BOY

 Créé et produit par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters) et Nicholas Wootton (Chuck, New York Police Blues).


La montée en puissance d'un "simple flic" qui devient au fil des années officier, puis détective et enfin commissaire...


Avec Theo James (Downton Abbey, Bedlam), Chi McBride (Pushing Daisies, Boston Public), Kevin Alejandro (True Blood, Southland), Holt McCallany (Lights Out), Bonnie Somerville (Cashmere Mafia)...

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3. TROOPER

 Créé par Aron Eli Coleite (Heroes). Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts).
Réalisé par Craig Gillespie (Fright Night)


Une mère de famille reprend son travail de flic à New York après quelques années d'arrêt pour élever ses enfants...


Avec Mira Sorvino (Mimic, Un tueur pour cible), Jay Hernandez (Hostel, Six Degrees), Lily Pilblad, Quinn Shephard...

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4. WIDOW DETECTIVE

 Créé par David Hubbard.
Réalisé par Davis Guggenheim (Melrose Place 2.0).


Un officier de police, qui a perdu trois de ses partenaires au cours d'interventions, devient le père de substitution, le mari et l'amant de certains membres de leurs familles respectives...


Avec John Corbett (United States of Tara, Parenthood, Sex & the City), Eriq La Salle (Urgences), Jennifer Beals (The L Word, Lie To Me, Chicago Code), Paula Marshall, Natalie Martinez, Elyes Gabel...

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5. BABY BIG SHOT

 Créé par Dana Calvo (Franklin & Bash, Greek) et produit par Kevin Falls (Journeyman, Franklin & Bash).


Une avocate, originaire d'un milieu populaire, fait de ce qui pourrait passer pour un défaut son plus bel atout ! Elle a des connaissances que ses collègues de sa firme de Manhattan ne possèdent pas...


Avec Janet Montgomery (Black Swan, Merlin, Entourage), Pablo Schreiber (Weeds), Kyle MacLachlan (Twin Peaks, Sex & the City, Desperate Housewives), Stephanie March (New York Unité Spéciale), Toni Trucks...

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6. ELEMENTARY

Créé par Robert Doherty (Médium) et produit par Sarah Timberman et Carl Beverly (Unforgettable, A Gifted Man).
Réalisé par Michael Cuesta (Homeland, Dexter, Six Feet Under)


Les enquêtes de Sherlock Holmes traitées sous un angle plus moderne dans un New York contemporain.


Avec Jonny Lee Miller (Eli Stone, Dexter), Lucy Liu (Charlie et ses drôles de dames, Ally McBeal), Aidan Quinn (Légendes d'automne, Prime Suspect), ...

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7. RALPH LAMB

 Créé par Nicholas Pileggi (Les Affranchis) et Greg Walker (FBI : portés disparus).
Réalisé par James Mangold (Walk the Line, 3h10 pour Yuma).


D'après l'histoire vraie de Ralph Lamb, un cowboy devenu le shérif de Las Vegas, la ville de tous les vices, durant les années 60 et 70...


Avec Dennis Quaid (L'étoffe des héros, Le Jour d'après), Michael Chiklis (The Shield, No Ordinary Family), Carrie-Anne Moss (Matrix, Memento), Taylor Handley (Newport Beach, Hidden Palm), Jason O'Mara (Terra Nova)...

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A vos votes ! (dans cette phase du "Coming Next", vous pouvez voter pour autant de pilotes que vous le souhaitez).

 

 

18 mai 2012

Veep [Pilot]

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Fundraiser (Pilot) // 1 380 000 tlsp.

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What About ?

La sénatrice Selina Meyer devient la vice-présidente des Etats-Unis. Elle découvre alors que ce métier est très loin de ce qu'elle avait imaginé. Ses déboires sont prétexte à une satire politique...

Who's Who ?

Créée par Armando Iannucci (In The Loop, The Thick Of It). Avec Julia Louis-Dreyfus (Seinfeld, Old Christine), Anna Chlumsky (My Girl), Tony Hale (Arrested Development), Reid Scott (My Boys, The Big C)...

So What ?

  Ces derniers temps, je me suis souvent demandé ce qui passait par la tête des pontes de HBO à refuser quasi-systématiquement tous les pilotes qu'ils commandaient. Bien entendu, un pitch intéressant, un bon casting et des  producteurs qui ont déjà fait leurs preuves n'assurent pas obligatoirement la réussite et l'aboutissement d'un projet. Mais tout de même. A ce petit jeu-là, on a eu The Wonderful Maladys, 12 Miles Of Bad Road, The Miraculous Year, All Signs Of Death et plus récemment Tilda, Spring-Fall et surtout The Corrections qui ont été snobés par la chaîne, malgré des auspices plus qu'attrayants et prometteurs. On ne verra jamais ces pilotes, certains étaient peut-être très mauvais. Mais là où je veux en venir -parce que je sens bien que je tarde un peu trop- c'est que je ne comprends pas bien comment Veep a pu arriver à l'antenne. Enfin j'exagère un peu. Si, je comprends. D'autant que je n'ai pas trouvé ce pilote mauvais à proprement parler. Disons simplement qu'elle n'apporte rien de nouveau. Games Of Thrones offre une alternative intéressante. Treme aussi dans un autre genre. Et ça vaut pour à peu près toutes les séries de la chaîne, qu'on les aime ou pas. C'est encore plus vrai pour l'autre nouveauté qui accompagne Veep, Girls, qui est un vrai petit bijou comme on en attendait plus. Bored To Death avait un truc aussi coté comédie. Même Hung ou Eastbound & Bound. Bref, la liste est longue. Mais Veep, sérieusement ?

   On pourrait d'abord rétorquer que Veep a un atout de taille : Julia Louis-Dreyfus. C'est vrai, mais c'est un peu faux aussi. Je l'aime bien la bougresse. Je n'ai pas vu grand chose de Seinfeld à mon grand désarroi (j'ai les DVD mais pas le temps de les regarder) mais il me semble bien qu'elle y était excellente. Et le rôle de sa vie restera toujours celui d'Elaine de toute façon. Elle m'a bien fait marrer aussi quand elle est apparue en guest dans Arrested Development. C'était quelque chose ! A partir de Old Christine, ça se gâte un peu. C'est super que HBO lui fasse confiance mais ne méritait-elle pas une meilleure série que celle-ci ? D'après le pilote, son personnage est tout sauf attachant. Il n'est pas particulièrement agaçant non plus. Il laisse indifférent. Gênant pour une héroïne. Et il ne fait pas beaucoup rire. Encore plus gênant pour une comédie. Quel autre atout possède Veep alors ? Ses acteurs secondaires peut-être. Tony Hale était excellent dans Arrested Development lui aussi. Tiens, on y revient. Il se débrouille bien ici aussi, à première vue. Reid Scott ? Un peu de tendresse à son égard, uniquement parce qu'il a joué dans The Big C et que The Big C est une série importante pour moi. En plus, il a dans Veep un rôle très différent et même prometteur. Et puis il y a Anna Chlumsky et je crois qu'en souvenir de My Girl, un film culte de mon enfance, je serais prêt à regarder toute la saison rien que pour elle. Son personnage est sans conteste le meilleur, le seul qui soit attachant d'ailleurs. Et puis l'actrice n'a jusqu'ici jamais eu la carrière qu'elle méritait. Il est temps que la roue tourne ! Bravo aux producteurs de lui avoir donné sa chance et merci HBO de ne pas les en avoir empêchés. Un autre atout particulier sinon ? Non, je n'en vois pas vraiment.

   Veep est présentée comme une satire politique mais ce que j'ai vu, moi, c'est une simple suite de gags, rarement brillants, parfois vulgaires, souvent ratés. Le problème de Selina Meyer n'est pas qu'elle n'est pas compétente mais juste qu'elle est bien trop égocentrique pour s'autoriser à l'être. Son problème aussi c'est qu'elle n'est pas la Présidente mais la Vice-Présidente et que son champ d'action est donc plus limité. Elle est un peu notre François Fillon en fin de compte. Elle est là mais on se demande bien à quoi elle peut servir ! Et elle aussi visiblement. Comment la série peut-elle tenir sur la longueur dans ces circonstances ? Je l'ignore mais je crois que je ne serai pas là pour le savoir. Je préfère largement revoir Parks And Reacreation (et rattraper la saison 4) qui, sur un thème proche, s'en sort bien mieux et avec plein de fous rires à la clé ! Sur ce coup-là, HBO aurait pu s'abstenir. 

How ?

5 avril 2013

Gothica [Pilot Script]

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GOTHICA

Drama // 42 minutes.

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Ecrit par Matt Lopez (L'apprenti sorcier, La Montagne ensorcelée). Produit par Mark Gordon (Grey's Anatomy, Private Practice, Army Wives...). Pour ABC Studios. 57 pages.

Après un exil de quelques années à New York suite à la mort de ses parents, Grace Van Helsing retourne à San Francisco, la ville où elle a grandi, pour rendre visite à son frère qui a repris les rènes de l'entreprise familiale : le journal Le Guardian. Mais lorsqu'il est assassiné dans de mystérieuses circonstances, elle n'a pas d'autre choix que de rester pour élucider l'affaire et comprendre l'origine de la malédiction qui frappe sa famille. Elle croise alors sur son chemin les figures emblématiques de la ville, parfois liées à son passé, comme Dorian Gray, Victor Frankenstein, le Dr Jekyll ou encore Dracula...

Avec Janet Montgomery (Made In Jersey, Merlin), Tom Ellis (The Fades, Miranda), Chris Egan (Kings, Vanished), Melissa George (Hunted, Alias, In Treatment...), Seth Gabel (Fringe, Dirty Sexy Money, Nip/Tuck), Raza Jaffrey (Smash, Mistresses), Tracie Thoms (Cold Case, Wonderfalls), Emma Booth (Underbelly)...

 

    Au petit du jeu du "trouvons la bonne idée qui permettra de faire un soap un peu plus original que la moyenne", Gothica frappe fort avec un concept qui arrive à point nommé. Elle fait du moderne avec du mythique, comme beaucoup de films et de séries aujourd'hui (Bates Motel et Hannibal en sont deux parfaits exemples), elle se veut aussi sexy -ça marche toujours- et gothique -American Horror Story, True Blood et d'autres en ont fait leur fond de commerce- et pour ABC, elle est, consciemment ou inconsciemment, un pendant plus sombre et plus adulte à la féérique Once Upon A Time. Elle possède donc d'un point de vue marketing des atouts non négligeables, que la chaîne saura plus que jamais identifier lorsqu'il faudra décider de son sort dans quelques semaines. En plus, même si Showtime travaille sur un projet très proche sur le papier développé par Sam Mendes et intitulé Penny Dreadful, elle devrait avoir l'avantage de se lancer en premier dans l'arène ! Au fond, que le script du pilote soit bon ou non, j'imagine mal comment ABC pourrait passer à côté. Ah si, il y a quand même la jurisprudence 666 Park Avenue, qui était dans le même style et qui a tenté sa chance cette saison sans succès. Mais elle n'avait pas les mêmes atouts -et les mêmes défauts- que Gothica.

   Mais ce script est-il bon, alors ? Oui... et non. Il est efficace. Ce qui n'est pas rien. Mais il repose en majeure partie sur des rebondissements et des twists assez peu originaux, propres à tous les soaps. Je n'arrive pas à savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose, en fait. Cela ne sert à rien de toujours vouloir tout réinventer et d'être trop ambitieux. Beaucoup s'y sont cassés les dents par le passé. Mais c'est un peu dommage aussi de ne pas se creuser davantage les méninges pour surprendre davantage le public. Certains rétorqueront -et n'auront pas tort- que de toute façon tout a déjà été fait, que ce soit dans les soaps de journée ou dans les 14 saisons de Dallas, les 14 autres de Côte Ouest et que l'important est surtout de bien faire. Ce qui semble être le cas ici. Gothica a en plus l'avantage de s'assumer, contrairement à une certaine Revenge par exemple. C'est un signe positif pour la suite. En se basant sur des querelles familiales ancestrales -la guerre entre les Van Helsing, les Gray, les  Usher, les Frankenstein et les Drax- le créateur assure ses arrières avec de quoi alimenter facilement plusieurs saisons et proposer régulièrement des épisodes flashbacks, comme peut le faire Vampire Diaries. Il y a tant de choses à faire... c'est vertigineux !

    L'autre gros avantage de Gothica, c'est qu'en se basant sur des personnages déjà connus du grand public, elle s'épargne le dur et parfois ennuyeux processus de présentation de chacun d'entre eux. On comprend assez rapidement qui est qui, malgré les tentatives de créer un faux suspense quant à l'identité de certains, et ils font tous preuve, par essence, d'originalité, avec une aura qui les entoure naturellement. Le plus gros défi, il revient aux acteurs choisis pour les incarner qui ne doivent pas se contenter d'être beaux, ils doivent aussi être charismatiques, mystérieux et inquiétants, car tout le monde est inquiétant dans ce show à part l'héroïne. La distribution est plutôt alléchante. Je suis confiant. Le meilleur rôle, c'est sans doute celui que Melissa George a décroché. On la voit peut-être moins que les autres, mais cette Fiona Hunter en impose à chacune de ses apparitions, et surtout lors de la dernière dont je ne dirai pas un mot de plus. Ce serait gâcher la seule vraie grosse surprise du pilote ! Le flic très classique et la meilleure copine, on s'en serait bien passé. Mais tous les autres valent le détour à leur façon. On n'échappe évidemment pas au triangle amoureux, mais pour tout dire : il pourrait vite se transformer en partouze générale ! On a un peu l'impression parfois que Grace Van Helsing est l'objet de toutes les convoitises et qu'inversement, tous les hommes qui l'entourent de près ou de loin peuvent potentiellement l'intéresser, quand elle ne les a pas déjà consommés bien sûr. A part son frère évidemment, qui ne fait de toute façon pas long feu; et un autre personnage -celui de Seth Gabel- qui doit être gay, même si ce n'est pas dit explicitement. 

    Gothica tient à peu près toutes les promesses énoncées dans son concept : elle est soapesque à souhait, sexy et gothique/effrayante/intrigante. Mais je crains en revanche qu'elle soit plus prétentieuse qu'ambitieuse. Et je le redis une dernière fois : je l'aurais voulu plus surprenante dans son ensemble. A la place des dirigeants d'ABC, je ne me poserai cependant pas longtemps la question quant à la commander ou non. Elle est singulière, mais facile d'accès et surtout facile à vendre ! Et puis elle irait tout aussi bien avec Once Upon A Time, qu'avec Revenge ou même S.H.I.E.LD. Alors...

    

28 septembre 2014

Top Séries [2013/2014]

La rentrée a déjà commencé et je n'avais toujours pas établi mon top annuel des séries que j'ai tant aimé la saison passée. Voilà, c'est le moment. Soyez indulgents. Je n'ai pas TOUT vu. Je garde quelques séries pour plus tard.. L'offre est telle aujourd'hui qu'il est impossible de tout regarder. Vous le savez aussi bien que moi je suppose !

 

TOP DRAMAS

 

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1. THE LEFTOVERS - Saison 1 (HBO)

 

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2. THE GOOD WIFE - Saison 5 (CBS)

 

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3. ORANGE IS THE NEW BLACK - Saison 2 (NETFLIX)

 

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4. MASTERS OF SEX - Saison 1 (SHOWTIME)

 

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5. BROADCHURCH - Saison 1 (ITV)

 

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6. FARGO - Saison 1 (FX)

 

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7. GIRLS - Saison 3 (HBO)

 

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8. LOOKING - Saison 1 (HBO)

 

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9. PARENTHOOD - Saison 5 (NBC)

 

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10. SCANDAL - Saison 3 (ABC)

 

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11. HOMELAND - Saison 3 (SHOWTIME)

 

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12. YOU'RE THE WORST - Saison 1 (FX)

 

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13. GREY'S ANATOMY - Saison 10 (ABC)

 

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14. GETTING ON - Saison 1 (HBO)

 

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15. THE 100 - Saison 1 (CW)

 

TOP COMEDIES

 

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1. MOM - Saison 1 (CBS)

 

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2. PARKS AND RECREATION - Saison 6 (NBC)

 

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3. 2 BROKE GIRLS - Saison 3 (CBS)

 

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4. THE GOLDBERGS - Saison 1 (ABC)

 

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5. THE NEIGHBORS - Saison 2 (ABC)

 

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Elles se sont bien défendues mais... : The Strain (Saison 1), Devious Maids (Saison 2), Dallas (Saison 3), Nashville (Saison 2), The Carrie Diaries (Saison 2), True Detective (Saison 1), Brooklyn Nine Nine (Saison 1), Episodes (Saison 3).

Pas assez solides cette année : American Horror Story (Saison 3), The Walking Dead (Saison 4), How I Met Your Mother (Saison 9).

Pas encore assez solides : Tyrant (Saison 1), Reign (Saison 1), Resurrection (Saison 1).

En retard dans mon visionnage : The Killing US (Saison 4), Masters Of Sex (Saison 2), Halt And Catch Fire (Saison 1), The Knick (Saison 1), Rectify (Saison 2), Bates Motel (Saison 2), The Mindy Project (Saison 2), Once Upon A Time (Saison 3), Shameless US.

Abandonnées : Modern Family, New Girl.

No way : Under The Dome (Saison 2), True Blood (Saison 7), The Following (Saison 2), Revenge (Saison 3).

19 août 2009

Dirty Sexy Money [2x 12]

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The Convertible //

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   Ah les Darling... Si prometteurs... Mais si décevants... Cette famille avait tout pour réussir. Dirty Sexy Money aurait dû revitaliser le genre du soap de prime-time. La série s'est vite transformée en rendez-vous manqué et pourtant, les scénaristes se sont donnés du mal, avant de visiblement lâcher l'affaire. Cet épisode montre à quel point ils ne savent plus quoi raconter sur certains personnages alors qu'ils sont excellents à la base. J'ai toujours eu un faible pour Brian Darling mais il a passé toute la saison 2 à se lamenter sur son pauvre sort et sur celui de son ex, redevenue sa femme. Résultat : ce qui lui arrive ne m'intéresse plus. Histoire de le sortir un peu de son intrigue avec Andrea, on lui a inventé le retour d'une de ses ex et ça n'a servi strictement à rien. Ca aurait pu faire passer le temps sympathiquement mais même pas. La storyline de Patrick Darling n'avait pas grand intérêt non plus mais elle a davantage réussi à nous divertir. Par contre, je n'en peux plus de retrouver John Schneider partout, à toutes les sauces. C'est quand même un acteur très moyen.

   L'idée du flight trip de Nick, Karen et Brian n'était pas mauvaise, même si on a souvent frôlé le ridicule. Je pense surtout à cette scène de fortes turbulences dans l'avion : on sentait bien qu'elle était à prendre au second degré mais ça manquait de quelque chose pour que ce soit bien clair. Tout ce qui a tourné autour de la banque de sperme de Karen était très réussi, surtout les jeux de mots grivois. Le fait qu'elle soit enceinte de Simon Elder par contre, on aurait pu s'en passer. De toute façon, vu que la série est finie dans deux épisodes, je doute que ça puisse nous mener quelque part. Je passerai sur l'intrigue de Nick, qui est liée comme d'habitude à Lisa et une de leur énième dispute. Je pensais que les faire divorcer permettrait d'abandonner ce genre de scènes ennuyeuses vues et revues mais les scénaristes insistent. En même temps, quand on y réfléchit bien, que raconter d'autre sur Nick ? Il n'a pas l'étoffe d'un héros. Tous les autres personnages sont tellement plus funs (quand ils veulent). L'intrigue de Jeremy et Nola était très soapesque et très prévisible, sauf l'explosion en fin d'épisode mais elle ne change pas grand chose. Les producteurs ont dû faire péter le budget (ce qui explique sans doute les décors douteux à de nombreux moments de l'épisode); le cliffhanger est ridicule mais là encore, il faut tenter de le prendre au second degré. Sauf que Simon Elder n'en a pas.

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// Bilan // Dirty Sexy Money meurt à petit feu. On ne s'ennuie pas mais l'épisode est aussi vite oublié qu'il est regardé. Les personnages n'évoluent plus et se coltinent des intrigues bateaux. 

      

7 septembre 2009

Dollhouse [1x 11]

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Briar Rose // 3 1oo ooo tlsp.

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   Je suis bien embêté. J'ai à la fois adoré et détesté cet épisode. Il oscillait sans arrêt entre le ridicule et la grande classe. Prenez le parallèle avec la Belle Au Bois Dormant. Ce n'était pas une mauvaise idée, ça aurait pu être poétique mais ça n'a pas fonctionné. Peut-être parce que la Belle n'avait pas le regard aguicheur d'Eliza Dushku ? Mais plus vraisemblablement parce que c'est mal écrit. Et venant de la part de Whedon et de son équipe, c'est triste. Je l'ai souvent dis et je le répéte : Whedon ne mérite pas qu'on le mette sur un tel piédestal. Il a fait de très bonnes choses mais pour moi ni Buffy ni Angel ne sont des chefs d'oeuvre. Quant à Firefly, je n'ai pas vu. Ca a l'air très (trop ?) original en tous cas. Pour en revenir à cet épisode de Dollhouse, tout ce qui a trait à la jeune fille dont s'occupe Echo est d'un ennui mortel et plombe tout le début. Ce n'est même pas émouvant. Quant à la dernière image, lorsque Echo et Alpha montent dans l'ascenseur, j'avais juste envie de me cacher. Entre la musique et les poses ridicules des deux acteurs, tout ce qui a été bâti au cours de l'épisode autour de la Belle et de son prince charmant a été réduit à néant.

   Ce qui m'a énormément gâché l'épisode aussi, c'est Ballard. Comme d'habitude j'ai envie de dire. Il est d'une bêtise... Et pourtant, j'ai cru qu'il allait se ressaisir. Son stratagème avec Mellie pour enfin localiser la dollhouse était ingénieux (il aurait pu y penser avant, certes) mais la facilité avec laquelle il entre dans le bâtiment m'a sidéré. Même les scénaristes de Prison Break se creusaient plus la tête ! Et puis je ne comprends toujours pas la fascination de Ballard pour Echo alors qu'il ne l'a vu que deux minutes dans une pauvre vidéo. Comme je ne comprends pas la fascination de l'ensemble des personnages pour Echo, la fascination de Whedon pour -les fesses et les seins de- Dushku, et puis ce passage où Ballard laisse Mellie/November comme une grosse merde pour lui préférer Echo. En plus, il est complètement con de vouloir sortir Echo alors qu'elle est dans son état de légume. Il comptait en faire quoi après ? Non mais quel crétin...

   Heureusement, il y a eu de bonnes choses aussi, à commencer par le choix d'Alan Tudyk dans le rôle d'Alpha. J'ai senti venir assez rapidement quelle était la véritable identité du personnage mais c'était globalement bien amené. Et puis quand il était encore gentil, il m'a fait beaucoup rire. Il avait un coté très irritant en même temps, à la Topher (est-ce vraiment un hasard ?). "Small World. I was in high school with Jenna Elfman !" / "Everybody farts"... Lorsqu'il devient méchant, c'est un peu plus difficile à croire, d'autant que je ne m'imaginais pas Alpha comme ça. Bon et puis ses propos au sujet du Dr Saunders étaient intéressants. Serait-elle une doll elle aussi ? Elle m'en a tout l'air ! Je regrette que Sierra ait été si peu présente et je regrette que Victor soit la seule doll mâle que l'on connaisse. L'acteur a fini par me convaincre avec le temps ceci dit.

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// Bilan // J'ignore comment les scénaristes se débrouillent mais avec un potentiel fort, ils réussissent à tout gâcher à cause d'approximations et de remplissage, plus une légère tendance à tomber dans le ridicule. Dollhouse aurait pu être une excellente série...

25 août 2009

Weeds [5x 11]

Weeds

Ducks And Tigers //

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   Un épisode de transition ? A vrai dire, tous les épisodes de Weeds depuis quelques temps ressemblent à des épisodes de transition. Celui-ci peut-être encore un peu plus que d'autres. Par exemple, l'arrivée de la fille d'Esteban aurait pu apporter quelque chose d'intéressant. Or, dans cet épisode, il ne se passe rien ou presque avec elle. En gros, elle a juste servi à donner quelques lignes de dialogue à Silas et à calmer bien comme il faut Nancy. Vous me direz, c'est déjà pas si mal. Ouais sauf qu'elle va partir comme elle est venue, sans rien avoir apporté de concret et c'est bien dommage. Les scènes de sexe entre Andy et Audra qui ponctuent l'épisode étaient plutôt amusantes mais, là encore, je sens qu'Alanis Morissette va partir en fin de saison et son personnage n'aura finalement pas apporté grand chose. Andy sera juste rassuré sur une chose : il pratique le cunilingus comme personne et il baise comme un Dieu. On est content pour lui.

   Regardez l'intrigue de Celia sur la vente de produits cosmétiques truffés de drogue. Elle était prometteuse mais dans cet épisode, elle disparaît pour laisser place à autre chose : Celia devient lesbienne ! Allons bon. C'était super drôle, je dois bien le dire. Surtout la scène avec Isabelle chez le coiffeur. Mais on passe d'une intrigue à une autre concernant Celia depuis le début de la saison et ça donne l'impression (et ce n'est sans doute pas qu'une impression) que les scénaristes ne savent vraiment plus quoi faire d'elle. C'était quand même le meilleur personage à la base ! Dans les deux derniers épisodes de la saison, on peut espérer que l'alliance Dean-Isabelle-Doug fasse des miracles. C'est bien parti, sauf si les scénaristes préfèrent partir sur autre chose. Ils nous ont prouvé maintes fois qu'ils en étaient capables, quitte à revenir là-dessus seulement la saison prochaine...

   Concernant Nancy et sa petite famille, il ne se passe pas grand chose. Elle a toujours dans l'idée de faire tuer Pilar à l'aide de Guillermo mais ses plans risquent fort d'être pertubés maintenant que Esteban a été arrêté pour divers graves délits. Elle va se sentir bien seule dans sa grande villa. Pendant un moment, je me suis dit qu'elle avait peut-être organisé elle-même cette arrestation, histoire de foutre son connard de mari en prison et pouvoir profiter de son fric, et elle serait remontée dans mon estime, mais elle avait l'air surprise donc cette piste est malheureusement à oublier. 

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// Bilan // A défaut d'avoir de vraies bonnes intrigues qui avancent, Weeds a toujours ses excellents dialogues et ses bons acteurs. C'est sans doute ce qui lui permet de ne pas être (encore) ridicule.

   

1 août 2009

Dollhouse [1x o7]

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Echoes // 3 9oo ooo tlsp.

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   Déçu je suis. J'espérais que le 7ème épisode poursuive sur la lancée du 6ème, c'est-à-dire sur quelque chose qui se rapproche de l'excellence, mais il n'en est rien. Plein de choses font que cet épisode est loin d'être mauvais mais tout de même, cette manie de foutre à poil Eliza Dushku devient agaçante. Enfin j'exagère, elle n'est pas à poil mais elle est habillée de manière hyper aguicheuse et sans véritable raison. Il y en a bien une mais ce n'est qu'un prétexte pas très inspiré. D'ailleurs, corrigez-moi si je me trompe : les dolls ne sont-elles pas censées ne pas faire l'amour avec leurs clients ? C'est ce que j'avais cru comprendre à l'épisode précédent, or ici, si Echo n'était pas tombée sur un reportage en direct de l'université, elle serait passée aux choses sérieuses avec son client occasionnel... Passons. Toute l'intrigue du virus était relativement mal foutue, puisque le comportement des différents personnages étaient extrêmement changeants et ne suivaient pas la même trajectoire. Pour faire simple : les scénaristes ont manipulé maladroitement ce virus de façon à arriver plus facilement à leurs fins et c'était vraiment flagrant. Heureusement, cette intrigue a apporté énormément d'humour à l'épisode et a permis de voir certains personnages sous un angle différent même si ce n'était que temporaire. Le duo le plus réussi était sans aucun doute celui formé par Topher et Adelle. Elle s'est bien lâchée la bougresse. Les plans où elle faisait du trampoline étaient particulièrement drôles. Pour la première fois depuis le début de série, j'ai senti comme une Buffy-vibe. Ca fait bien plaisir. J'ai certainement dû rater quelque chose : comment Boyd fait-il pour se débarrasser du virus alors qu'il était clairement contaminé ?

   Si dans l'épisode précédent on avait des interviews pour rythmer l'ensemble, on a cette fois des bouts d passé d'Echo lorsqu'elle était encore Caroline. Concrétement, on apprend pas grand chose hormis dans la toute première scène. Même si Adelle l'a pas mal manipulée, elle est entrée dans la dollhouse de son plein gré. Un peu comme on entre dans une secte quoi. Ils ont profité de son état pour l'enroler. Justifier justement son état par la perte de son petit-ami me semble un peu facile, j'espère qu'il y a autre chose. Tout le coté Brigitte Bardot du pauvre "Je sauve les animaux" m'a gonflé au possible et c'était complètement inutile. Concernant Ballard et Mellie, on les a de nouveau boulettisés à mort, tout ça pour que ça se termine par le départ de Mellie. Bon et sinon, l'enquête de Ballard, elle avance quand au juste ? A noter enfin l'utilisation un peu plus intéressante de Victor dans cet épisode. Son personnage était relativement agaçant mais l'acteur se débrouille pas mal du tout. Sierra s'est fait très discrète, c'est dommage.

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// Bilan // Tout l'intérêt de cet épisode repose dans l'humour très Whedonien qui le traverse tout du long. Le reste est approximatif et pas toujours convaincant.

20 juin 2010

Skins [Saisons 3 & 4]

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   Series 3. Cassie (Ah... Cassie !), Tony, Michelle, Sid, Chris, Maxxie, Jal, Anwar... Tous ces personnages de Skins première génération font partie du passé. De la bande, bien qu'elles aient toujours été à part, il ne reste qu'Effy et sa meilleure-amie Pandora. Je sais que beaucoup de téléspectateurs très attachés aux anciens n'ont pas souhaité découvrir la deuxième génération et ils ont eu tort à mon humble avis. Si les personnages sont évidemment essentiels à la série, c'est son concept qui prime. Celui d'entrer dans le quotidien pas tout rose d'adolescents paumés de Bristol qui s'aiment, se détestent, se déchirent, seuls ou à plusieurs. Et franchement, Freddie, Naomi, Emily, Katie, Thomas, Effy et Pandora ne sont pas moins intéressants que leurs prédécesseurs. On pouvait craindre qu'ils en soient de pâles-copies mais pas du tout. Même en s'essayant au petit jeu des comparaisons, je ne vois que JJ qui pourrait être une sorte de Sid bis, en plus timbré car il a de réels problèmes mentaux. Tous les autres se démarquent beaucoup de leurs aînés et c'est encore plus vrai en saison 4. Mais j'y reviendrais.

   Si je n'ai pas encore évoqué Cook, c'est parce qu'il méritait à lui tout seul un paragraphe. Si la saison 3 de Skins est la moins bonne de toutes, c'est en grande partie à cause de lui. Il a littéralement saccagé les premiers épisodes par sa simple présence, on ne peut plus envahissante. Les scénaristes ont réussi à construire un monstre, tout bêtement. Je crois, de mémoire de sériphile, que je n'ai jamais autant detesté un personnage. Je l'ai maudis ! Non seulement c'est un porc absolument dégueulasse qui m'a donné envie de gerber à plusieurs reprises (je fais encore des cauchemars suite à l'épisode où il bouffe un énorme gâteau à lui tout seul avec les mains - petite nature, je sais), mais en plus il est un idiot fini qui passe son temps à gâcher la vie de ceux qui l'entourent et qui en retire visiblement un certain plaisir. Puisque je suis seul et malheureux, je vais faire en sorte que vous finissiez comme moi au bout du compte. Voilà sa devise. Et il aura bien réussi son coup ! Les premières intrigues autour de son rival, dont j'ai oublié le nom -une petite frappe ridicule entourée de molosses tous plus stupides et incompétents les uns que les autres- auront été douloureuses. Non seulement c'était ridicule mais en plus ce n'était pas drôle une seule seconde, juste pathétique. Cook a également apporté des scènes immondes à base de rots et de pets qui n'avaient pas leur place dans une série aussi subtile que Skins. Encore, un pet, une fois, je ne dis pas. Mais quand ça devient une blague récurrente... Je pense notamment au professeur pétomane en début de saison. Non mais franchement ? Ce sont les enfants des scénaristes qui avaient pris les commandes ? En flirtant avec Pandora un temps, il a rendu le personnage insupportable (alors qu'elle avait un énorme potentiel comique), et je n'ai jamais compris l'attirance d'Effy pour lui.

   Ceci étant dit, tout n'était pas mauvais dans la saison 3, loin de là. Les autres personnages, tant qu'ils n'étaient pas avec Cook, étaient intéressants et souvent attachants. Ma préférence va clairement pour le couple Naomi/Emily qui nous a offert de grands moments d'émotion. Je repense à leur escapade à vélo dans la campagne (la saison a d'ailleurs été plus bucolique que les deux premières et j'aime ça) ou à leur déclaration d'amour lors du bal du lycée. L'homosexualité avait déjà été traitée sous un angle différent en saison 1 (et plus original finalement - l'amitié difficile entre Anwar/Maxxie) mais ici, outre le fait que ce soit des filles, ce qui est plus rare à la télévision que les couples d'hommes, leur histoire d'amour devient rapidement une histoire d'amour comme une autre mais dont les bases sont très anciennes et particulièrement solides. Du triangle amoureux Freddie/Effy/Cook, je préfère ne retenir que les deux derniers membres qui ont mis un peu de temps à être convaincants jusqu'à un baiser dans un lac qui me fait encore frissonner. On se serait cru dans Dawson, mais avec une réalisation plus inspirée. C'était drôlement beau. Leur nuit dans les bois, malgré l'étrangeté attirante de cet épisode un peu spécial, avait son charme aussi. Le maillon faible reste Freddie, un peu trop gentil et mou, qui ne faisait pas le poids face à la fascinante Effy ! Au milieu de tout ça, JJ a su être émouvant, Katie irritante quand elle n'était pas transparente, Thomas sous-exploité malgré le thème original qu'il portait -l'immigration- et Pandora... décevante tant je fondais d'espoir sur sa folie. Inutile de dire qu'une fois de plus, les parents dans la série, et les adultes dans leur ensemble, étaient exagérément fucked-up. Comme pour souligner si grossièrement que si leurs enfants en sont arrivés là, c'est à cause d'eux. Oui, mais pas seulement ! Je préfère ne pas évoquer le père de Cook qui a foutu en l'air le final mais qui a permis d'apporter un tant soit peu d'humanité à son putain de fils. Trop tard.      

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   Series 4. Les scénaristes de Skins se sont certainement rendus compte qu'ils avaient égratigné leur petit bijou en saison 3. A bien des égards, la saison 4 est meilleure. C'est même de mon point de vue la meilleure de toute la série jusqu'ici. Ils ont pris un malin plaisir à retourner la situation en approfondissant les personnages, en les poussant dans leurs derniers retranchements et en les faisant automatiquement évoluer de manière spectaculaire dans certains cas. Le fait est que les personnages les moins intéressants de la saison précédente sont devenus très attachants et ceux qui l'étaient déjà le sont restés, et plus encore. La seule qui n'a pas eu cette chance, c'est Pandora. Non seulement elle n'a pas eu de centric mais en plus elle s'est réduite à sa relation mouvementée avec Thomas qui n'avait ni queue ni tête. Au final, elle reste un grand mystère. Véritable folle ou fausse idiote ? Elle n'a pas gagné en humour non plus, hormis dans une scène du final où elle se met à chanter. Mais tout ce qu'elle entreprend pour faire rire Effy semble tellement forcé que ça ne touche pas. Paradoxalement, c'est un des rares personnages qui bénéficie d'une vraie conclusion puisqu'elle s'envole -hors-caméra- pour Harvard avec Thomas. Mais Cassie et Sid sont déjà passés par là et de façon magistrale. Les scénaristes n'ont même pas essayé de faire mieux. Ils ont eu raison. Thomas, sans Pandora, a gagné en importance au sein du groupe. Son centric, qui ouvrait la saison, était pas mal, surtout au sujet de sa culpabilité vis à vis de la suicidée.

   Il a eu son paragraphe pour la saison 3, il aura son paragraphe pour la saison 4 ! Mais le contenu va être un peu différent car je l'avoue sans honte et même avec plaisir : j'ai enfin apprécié Cook ! Débarrassé des caca-pipi-prouts auxquels il nous avait habitué, il a évolué de manière spectaculaire et a su se montrer à plusieurs reprises intelligent. Oui oui ! Il a beaucoup mûri, il a fait plein de conneries aussi, mais il a su reconnaître ses torts, prendre ses responsabilités et la fin du dernier épisode -ô combien décevant- le réhabilite définitivement. Il est peut-être en cavale, il a peut-être foutu sa vie en l'air mais il a appris à ne plus gâcher celle des autres et il a même réussi parfois à les aider, au moins autant qu'ils l'ont aidé quand il en avait besoin. Et il a vengé son meilleure-amie. Ce n'était pas forcément la meilleure solution mais c'était la sienne. Bravo donc aux scénaristes qui ont fait du très bon boulot de ce coté-là. Mais du coté d'Effy et Freddie aussi ! Ce dernier n'a plus été transparent du tout. Il aurait mérité une meilleure fin. Sa mort vient bâcler tout le beau travail accompli et il n'a même pas droit à de véritables adieux. Quant à Effy, elle n'a pas perdu de la fascination incroyable qu'elle exerce à la fois sur les autres personnages et sur les téléspectateurs. Kaya Scodelario a été magistrale. J'ai adoré son centric ainsi que celui de Freddie qu'elle a vampirisé. Il a fallu attendre sa descente aux enfers pour qu'elle se dévoile enfin. Les mots me manquent pour dire combien j'aime cette héroïne qui est le personnage le plus riche de la série, peut-être aussi parce qu'il est présent depuis le début. Mais, là encore, je regrette que l'arrivée du Dr Foster ait tout gâché. La série s'est alors transformée en série Z. Plus de poésie, plus de moments de grâce. Juste une réalité trop cruelle pour être vraie. J'espère qu'Effy apparaîtra en saison 5 pour conclure dignement le grand personnage qu'elle a été. Il y a une logique qui voudrait qu'elle soit encore là de toute façon... Croisons les doigts !

   Petit JJ est devenu grand ! Coincé entre deux grands épisodes, son centric a peiné à être aussi passionnant mais il n'était pas mauvais du tout. Il était même très drôle par moments (les passages où il chante avec sa mère dans la voiture). Le personnage a su se démarquer de Sid mais pas autant qu'il aurait fallu. Disons que le coup du mec complexé et coincé qui sort de sa coquille grâce à une jolie fille, on connaissait déjà. Y ajouter un bébé pour compliquer les choses n'était pas suffisant. Katie, assez étonnamment, a bénéficié d'un des épisodes les plus poignants de la saison. Très loin de la bitch de la saison 3, elle a su se montrer humaine et touchante. Pour se faire, les scénaristes y sont quand même allés très fort et ne l'ont pas épargnée ! Cela dit, des jumelles, c'est encore Emily qui l'emporte haut-la-main à travers sa relation avec l'excellente Naomi. Elles nous ont offerts à nouveau des scènes bouleversantes. Je repense aux larmes de Naomi sur le toit de l'immeuble. Et je repense aussi à sa déclaration d'amour finale qui est l'une des plus belles que j'ai entendu ! Elles vont me manquer toutes les deux mais j'aime imaginer leurs lendemains heureux. La saison se termine de manière très abrupte, sans offrir de conclusion satisfaisante aux personnages clés et c'est très frustrant. Comme s'il manquait un épisode. Je ne vais pas si l'on reviendra dessus en saison 5 mais il y a plutôt intérêt ! D'ailleurs, le passage de relais pour la 3ème génération n'est même pas fait ! On imagine que ça passera par Karen, la soeur de Freddie, mais ce n'est pas explicité. Depuis le début, elle donnait l'impression de n'être là que pour ça de toute façon. Dans l'idéal, je la vois bien faire le deuil de son frère en compagnie d'une Effy qu'elle apprendra à découvrir après l'avoir detesté. Le tout accompagné de sa bande d'amis à elle bien entendu. Ca va être dur de faire aussi bien que les deux premières générations sans occasionner des redites mais je suis confiant. C'est de l'ordre du possible... D'ici là, les Etats-Unis puis le Canada auront remaké la série. A quand une version française ? On en aurait bien besoin tiens...   

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24 septembre 2009

Melrose Place [1x o3]

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   Un signe qui ne trompe pas : j'étais impatient à l'idée de voir ce troisième épisode de Melrose Place. Et globalement, je n'ai pas été déçu. Les scénaristes réussissent à mélanger anciens personnages et nouveaux personnages avec un certain brio. Tout le contraire de 90210 Beverly Hills Nouvelle Génération (le titre à rallonge made in M6) où les anciens et les nouveaux évoluent de manière très cloisonnées. A ce titre, le cliffhanger de l'épisode laisse rêveur : le grand Michael Mancini possède sur son disque dur des dossiers sur Ella, Auggie, son fils David... et Amanda, Allison, Jane, Jake, Jo... C'est très excitant. Il s'agit sans doute d'une magouille liée à la résidence mais pendant un instant je me suis pris à rêver que tous les appartements étaient filmés 24h/24h et que Michael se matait tous les soirs les cassettes des ébats des uns et des autres, car à Melrose Place, on baise. Enfin on baise moins qu'à une époque mais on baise quand même. Mais j'y reviendrai. En toute logique, Lauren devient l'élève de Michael et c'est sûr ce genre de chose que j'applaudis les nouveaux scénaristes. On sent déjà se profiler à l'horizon un beau chantage qui impliquera Michael, David et Lauren. Je vois bien Michael avoir recours aux services particuliers de Lauren d'ailleurs. Une fois encore, tout cela est très excitant. J'ai même été quasiment convaincu par les explications données sur la première fausse-mort de Sydney. Michael a tout simplement maquillé son décès en échangeant les sacs mortuaires. Ca peut paraître trop facile mais en y réfléchissant bien, ça aurait très bien pu arriver dans le MP original et ce serait passé comme une lettre à la Poste !

   Le couple-boulet de la série a encore passé son épisode à se déchirer pour finalement se réconcilier. Je commence à m'habituer à eux et maintenant que le terrain est bien préparé, ça va pouvoir exploser bien comme il faut. J'espère que les scénaristes ne vont pas trop attendre. C'est la plus jalouse et la plus inquiète qui craque en premier : Riley embrasse sur le bout des lèvres Auggie. Si l'on ajoute à cela le fait qu'elle n'a pas du tout envie de se marier, quoi qu'elle en dise, on se retrouve avec un personnage finalement moins lisse que prévu avec un bon potentiel de garce lorsque le moment sera venu. En revanche, Jonah reste lisse mais je l'aime bien quand même. Il faut toujours un petit mec innocent à pervertir et/ou à utiliser pour arriver à ses fins. Ella l'a bien compris, bien qu'elle reste encore sur la réserve. J'ai trouvé toute l'intrigue du clip-vidéo un peu trop longue et je n'ai pas bien compris s'il y avait du second degré ou non dans la tenue de la chanteuse et la gueule du clip. Je serai tenté de dire oui mais j'ai quand même un gros doute. Toujours est-il que ça prenait trop de place. Du coup, il ne s'est pas passé grand chose du coté d'Ashlee Simpson-Wentz. L'actrice en a profité pour travailler pendant ses pauses son regard de tueuse et ça y est, elle l'a trouvé ! Elle est absolument ridicule mais c'est ça qui est bon. Elle maîtrise aussi très bien le regard de salope mais elle n'a pas eu besoin de s'entraîner, c'est inné chez elle. A part ça, on a eu l'occasion d'en découvrir un peu plus sur David qui restait jusqu'ici en retrait. Il ne serait pas le fils de Mancini, il ne m'intéresserait sans doute pas, mais là, sa haine envers Michael réveille chez ce dernier ses vieux démons et le salaud qui dort en lui depuis trop longtemps. Je me répéte : c'est très excitant.

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// Bilan // Melrose Place 2.0 est toujours prometteur et de plus en plus excitant. A mon avis, si les producteurs veulent que la série soit toujours sur la grille de la CW en Janvier, il va falloir passer à la vitesse supérieure dès maintenant, et le grand retour d'Heather Locklear fixé au 17 Novembre prochain devrait normalement y contribuer. Si après ça, le public ne répond toujours pas présent, c'est qu'ils n'ont vraiment rien compris !

   

      

27 septembre 2009

Eastwick [Pilot]

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Pilot // 8 52o ooo tlsp.

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What About ?

Joanna, la correspondante locale trop réservée, Kat, l'épouse et mère de famille débordée, et Roxie, l'excentrique artiste, sont trois femmes radicalement différentes vivant dans la très puritaine petite ville d'Eastwick. En raison des potins et autres préjugés, elles ne s'apprécient pas réellement. Il suffit pourtant d'une étrange rencontre et de quelques verres de Martini pour que le trio devienne complice et se découvre quelques talents de magie qu'elles n'avaient jamais soupçonné. Et quand l'ensorcelant Daryl Van Horne s'installe en ville, la situation ne tarde pas à dégénérer... (AlloCiné)

Who's Who ?

Exit Alyssa Milano, Holly Marie Combs et Rose McGowan, les trois pauvres actrices obligées de jouer dans Charmed pour gagner leur vie, bienvenue Rebecca Romijn, Lindsay Price et Jaime Ray Newman, trois autres pauvres actrices obligées de jouer dans Eastwick pour gagner leur vie. La première a goûté ces derniers années à l'univers d'Ugly Betty, où elle tenait le rôle d'un transexuel, la seconde a fait ce qu'elle a pu dans Lipstick Jungle, et la dernière s'est illustrée un peu partout en guest, notamment dans Veronica Mars et Eureka. A leurs cotés, un casting masculin faiblard composé de Paul Gross, censé avoir un charme fou, Jon Bernthal, qui joue très bien les ratés, et Matt Dallas, dont les beaux yeux nous feraient croire n'importe quoi, même qu'il est bon acteur ! En hommage au film des années 80 qui a inspiré la série (lui-même inspiré d'un roman), Veronica Cartwright interprète la vieille folle du village et se prend 30 ans dans la tronche, sans broncher.

So What ?

      Soyons clairs : cette série est ridicule. Mais puisque le ridicule ne tue pas, les scénaristes ont quand même tenté de la rendre attractive. Ils ont eu recours à quelque chose qui marche à tous les coups : le sexe ! Eastwick est une série très sexuelle. Je ne veux pas dire par là qu'elle est excitante ou qu'elle parle de sexe cruement mais elle possède un subtext sexuel assez poussé. C'est certainement pour cela d'ailleurs qu'elle est diffusée à 22h et pas à 20h. On aurait pourtant pu croire qu'elle s'adressait à un public relativement jeune mais pas tant que ça. Il faut quand même être resté jeune dans sa tête pour l'apprécier à sa juste valeur. Le mystérieux et calculateur Don Juan qui arrive en ville utilise les trois héroïnes comme un Pimp se servirait de ses putes ! Et puis, entre nous, deux des trois sorcières sont des traînées en puissance. Il y a celle qui ne s'en cache pas et qui se tape même un petit jeune et il y a celle qui le devient lorsqu'elle prend possession de ses pouvoirs. La journaliste sexy se transforme en croqueuse d'homme et tout va tellement vite que l'on peine à y croire, à l'image de l'ensemble du pilote.

La magie a toujours été un thème casse-gueule au cinéma et à la télévision, surtout lorsqu'il s'agit de l'ancrer dans notre réalité, à notre époque. Ca a donné Charmed, bonne à occuper les gamines mais pas plus. Le seul contre-exemple est évidemment Harry Potter mais peut-on vraiment parler de notre réalité dans ce cas précis ? Une réalité alternative disons. Eastwick n'échappe pas à cette impression de grand n'importe quoi, sans doute parce que l'on n'insiste pas assez sur l'ambiance mystérieuse de la ville et sur son passé, les quelques mots de la voix-off ne suffisent pas, et parce qu'en soit, le mélange Girl Power/Sexe/Magie/Drame/Comédie est trop fourre-tout. Les choses se mettent en place très vite, avec une certaine efficacité, on se prend à sourire à une ou deux répliques et/ou situations amusantes. Une sympathie se dégage pour les héroïnes, d'autant que les actrices sont convaincantes dans leurs rôles. Et à la fin du pilote, on a quand même envie de savoir ce qui va se passer par la suite, ce que Daryl mijote notamment. Preuve que ce n'est pas complètement nul, surtout si l'on met met ses neurones de coté pendant quelques minutes.

     En bref, Eastwick est une série divertissante et pas trop mal foutue qui doit encore faire ses preuves. Elle ne révolutionnera rien, elle s'arrêtera même certainement rapidement et dans l'indifférence, mais elle vaut mieux que ce que l'on dit. Dommage qu'elle manque d'ambition et que l'ambiance ne soit pas aussi mystérieuse que l'on voudrait nous le faire croire. Elle fait parfois penser à Desperate Housewives mais la version récente, vraiment pas extraordinaire.   

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