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Des News En Séries, Le Blog
18 mai 2009

Fringe [1x 2o]

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There's More Than One Of Everything (Season Finale) // 9 28o ooo tlsp.

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   Je suis au regret de vous dire que, pour moi, ce Season Finale n'est pas à la hauteur de la première saison de Fringe. Peut-être que j'en attendais trop, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que plusieurs épisodes précédents ont été bien meilleurs, en particulier l'épisode 14, Ability, qui reste mon favori avec Inner Child et The Same Old Story. On ne peut pas dire qu'il était mauvais non plus, loin de là. Mais j'ai ressenti une grande frustration, je pensais en apprendre un peu plus. Au final, nous n'avons que des confirmations. Oui, il existe bien des mondes parallèles. Un en particulier, où se cache le fameux Dr William Bell, dans lequel les tristement célèbres Twin Towers ne se sont pas effondrées et dans lequel Kennedy n'a jamais été assassiné ! En revanche, Obama est bel et bien le nouveau président des Etats-Unis. Il s'installe d'ailleurs avec sa famille dans une nouvelle Maison-Blanche. Qu'est-il arrivé à l'autre ? La rencontre entre Olivia Dunham et William Bell aurait mérité d'être plus longue et plus consistante. L'homme ne dit que quelques mots, on découvre son visage après quelques secondes d'attente supplémentaire, sous les traits de Leonard Nimoy, alias Dr Spock, qui a certainement l'un des visages les plus effrayants du cinéma et de la télévision. Ca me fait penser que je n'ai toujours pas fait honneur à J.J. Abrams en allant voir son Star Trek dans les salles obscures. Y'a pas à dire, il a d'excellentes idées ce monsieur mais il a aussi un sens du marketing aigü !

   Les principaux protagonistes les plus mystérieux de la série étaient réunis dans cet épisode. Nina Sharp n'est pas morte, fort heureusement, et elle a été un peu plus bavarde qu'à l'accoutumée. Tout ce qu'elle nous a rééllement appris, c'est le lieu de résidence de Bell et le fait qu'elle pouvait électroniquement converser avec lui. Cela veut donc dire que l'on peut communiquer entre mondes parallèles. Intéressant. The Observer était également présent puisqu'il avait "kidnappé" Walter. Je ne comprends toujours pas de quel coté ce personnage et ses semblables sont ! A priori pas du coté de Bell mais que veulent-ils vraiment ? Qui sont-ils ? En tous cas, j'étais un peu déçu de voir qu'il ne faisait que l'emmener dans sa maison de vacances en bord de mer. C'était joli ceci dit. Heureusement, on se prend en pleine figure une bonne grosse révélation sur Peter : il est mort à l'âge de 7 ans ! Quoiiii ? Le Peter qui évolue sous nos yeux depuis 20 épisodes n'est pas le vrai Peter ? Même si ce n'est pas dit clairement, je suppose que Walter a eu l'occasion d'entrer dans un monde parallèle afin de récupérer une autre version de son fils. Ceci explique le fait que Peter ne se souvienne pas de sa maladie lorsqu'il était enfant. En début de saison, j'ai cru que Peter était un clone. Je préfère nettement qu'il vienne d'un monde parallèle. Toutefois, je ne suis pas fanatique du concept et je reste sur mes gardes. J'attends de Fringe qu'il le réinvente justement et nous en montre autre chose que ce dont on a l'habitude. Je tiens à souligner pour la dernière fois cette saison l'excellente performance de John Noble. Il est fantastique, tant l'émotion, le comique et la folie ! Quelques récompenses seraient les bienvenues. C'est le seul de la série qui puisse y prétendre d'ailleurs. Anna Torv et Joshua Jackson ne sont pas mauvais mais de là à gagner un prix d'interprétation...

   Et puis il y a David Robert Jones, qui meurt de façon tragique, coupé en deux par un drôle d'objet sorti tout droit des vieilles reliques de Walter ! Je n'ai pas bien saisi de quoi il s'agissait mais peu importe. Il est mort et ça me déplaît. C'était un des personnages les plus fascinants cette saison et je pensais sincérement qu'il avait un rôle plus important dans la mythologie de la série. Au final, il nous est présenté comme un génie rancunier qui n'avait qu'une seule idée en tête : tuer William Bell qui l'avait renvoyer lorsqu'il a commencé à travailler chez Massive Dynamics trente ans plus tôt. Tout ça pour une simple vengeance ? Je suis déçu. A coté de ça, on a une Olivia relativement transparente alors qu'elle a pris en charisme et en intérêt au fil de la saison. J'ai le sentiment que la saison 2 sera un peu plus tournée vers Peter. Ce qui ne serait pas plus mal puisque l'on sait encore peu de choses sur lui finalement.

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// Bilan // La première saison de Fringe aura été intense ! Il s'agit certainement de la meilleure nouveauté de l'année, tout à fait à la hauteur du buzz qui a précédé son lancement l'été dernier. Ce Season Finale n'est pas à la hauteur, à mon sens, mais ça ne m'empêche pas d'avoir trèèèèèèèès envie de voir la suite. Sans vouloir mettre la charue avant les boeufs, j'ai la sensation que les choses sérieuses vont vraiment commencer maintenant et que l'on n'est pas au bout de nos surprises...


// Bonus // Premier trailer de la saison 2 ! (les images proviennent certainement de l'épisode déjà tourné !)

En partenariat avec seriefringe

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2 juillet 2009

Weeds [5x o4]

Weeds

Super Happy Lucky //

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   Alors là, j'ai beaucoup ri ! Du Weeds pure souche avec une ligne de dialogue tordante toutes les 30 secondes et tout plein de gimmicks excellents. Et un petit peu d'émotion aussi, histoire de. Voici mon inventaire :

1. Le running-gag du gardien mexicain. Puisque Su-Sucio nous a quitté, Esteban ne tarde pas à lui trouver un remplaçant. Celui-là a tendance à taser tout ce qui bouge -Andy puis Roy Till en font les frais tour à tour- et il est beaucoup plus fun que ses prédécesseurs. Il n'hésite pas à se moquer d'Andy lorsqu'il nous la joue Veronique et Davina font de la muscu ! "He looks like Jamie Lee Curtis in 'Perfect' " !

2. Miracle ! Si la nouvelle storyline de Shane pue le réchauffé -il vend de la drogue-, cela ne l'empêche pas de se réveiller et de nous sortir quelques lignes de dialogue bien senties. Jugez plutôt : à Esteban, "So you're the mayor of Mexico or something? And you stuck your penis inside my mother at least once !"; ou bien "What can I say ? I'm a Botwin. We're not responsible for anything we do." Ca fait du bien de le retrouver, lui et sa vision toujours très particulière du monde qui l'entoure.

3. Ouf. Celia est de retour aux bercails. Ca fait plaisir de la retrouver face à Nancy. Elles sont tellement excellentes quand elles sont réunies ! Comme prévu, elle se fait jeter. Et comme une bête. Nancy l'éloigne par le feu, comme on le fait avec certaines bêtes sauvages. Bon et maintenant ? Les scénaristes ont-ils une idée de ce qu'ils vont faire de Celia ? Je l'adore mais elle est bien inutile à Ren Mar...

4. A défaut d'être intéressante et innovante, la nouvelle intrigue de Doug et Silas m'amuse beaucoup pour le moment. Ce qui est encore plus marrant, c'est que ce n'est jamais grâce à eux ! Dans l'épisode précédent, c'était grâce à leur nouveau partenaire et cette fois-ci, c'est grâce à cette vielle asiatique hyper vulgaire, qui aligne les "fuck" à la vitesse de la lumière ! Impressionnant. Si on pouvait la revoir de temps en temps, ce ne serait pas de refus.

5. Je crois que la photo de Roy Till et de son mec, accompagnée de la légende "Very Dirty Dancing", se passe de commentaires. C'est juste trop drôle quoi !

6. La nouvelle arnaque d'Andy, qui vise à se faire passer pour Judah afin de récupérer l'argent qu'il a déposé sur un compte il y a bien longtemps, est un peu tirée par les cheveux mais la rencontre avec Margareth, dont le premier amour était Judah, promet de bonnes choses pour la suite. Déjà, ça éloigne un peu Andy de Nancy et ce n'est pas un mal. Ses sentiments pour Nancy, on les a bien saisis, et elle aussi, mais ça ne peut mener à rien pour le moment donc autant mettre ça en stand-by et passer à autre chose en attendant.

7. Cette saloperie de pourriture d'Esteban semble avoir changé de perspective depuis qu'il sait que l'enfant qu'attend Nancy est un garçon ! Il décide de la chouchouter et, quelque part, de lui donner une deuxième chance. Difficile de dire ce qu'en pense Nancy. Tantôt elle sourit et a l'air heureuse, tantôt elle fait la gueule et a l'air désespérée. Ca lui donne une certaine profondeur mais c'est un peu superficiel en même temps. Je me demande parfois si elle ne verse pas dans la folie... Son trip avec la boule magique était assez éloquent.

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// Bilan // Si tous les épisodes de Weeds étaient comme celui-là, la série serait un chef d'oeuvre !

16 septembre 2009

Dollhouse [1x 12]

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Omega (Season Finale) // 2 8oo ooo tlsp.

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   D'un ennui ce Season Finale... Il se passe pourtant pas mal de choses mais rien que du superficiel. J'attendais un minimum de réponses mais l'on doit simplement se contenter de bribes, de morceaux choisis. Si la série avait été plus solide, elle aurait pu se le permettre. Mais vu la position dans laquelle elle se trouve, il aurait fallu en donner davantage. Dire que l'épisode aurait pu être le tout dernier de Dollhouse ! Mon visionnage ne se serait pas terminé dans une frustration extrême en tous cas, car, au fond, je m'en fous un peu de ce qui peut arriver à Echo et sa bande, enfin surtout à Echo.

   Plus que n'importe quel autre épisode, le Season Finale met bien en évidence la faiblesse gigantesque de la série : être centrée sur le personnage d'Echo et pas sur un ensemble de dolls. D'ailleurs, on voit à peine Sierra et Victor, qui sont pourtant mille fois plus intéressants que Echo. Et je ne parle même pas des acteurs qui ne peuvent qu'être meilleurs que cette pauvre Eliza Dushku. Mellie est légèrement plus présente mais peut-être tout simplement parce qu'on ne la verra plus jamais. Elle est loin Madame Lasagnes quand même ! J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi Ballard la laisse partir elle, et pas Echo. C'est ce qu'il devait faire logiquement mais comme à l'épisode précédent il l'avait abandonné comme une merde, je ne m'attendais pas à ça. Vive la psychologie des personnages, Joss. Evidemment, Mellie n'étant pas l'héroïne, c'était plus facile comme ça. On notera tout de même un des rares points positifs de cet épisode : il donne un rôle important à Ballard et il s'en sort bien mieux que d'habitude ! Espérons qu'il en soit de même lors de la saison 2. De nombreux autres personnages sont effacés dans cet épisode, DeWitt et Boyd aussi.

   La "surprise" vient davantage du Dr Claire Saunders puisqu'elle révèle son vrai visage. Même si j'ai toujours eu un doute sur sa réelle identité, je me disais que c'était trop facile et que finalement trop peu d'indices allaient dans ce sens. Je me suis trompé. Dès les premières secondes de l'épisode, on la sent différente. C'est très soudain et trop facile à mon goût. Mais heureusement qu'il y a cette révélation sinon l'épisode aurait été bien vide. J'ai été globalement déçu par le personage d'Alpha et par le flashback décousu du fameux incident qui a frappé la dollhouse. Tout se résume une fois de plus à Echo. C'est elle qui, sans le vouloir, l'a rendu fou. Il faudra vraiment nous expliquer un jour pourquoi seuls les téléspectateurs ne sont pas fascinés par Echo. Car tous les personnages sont à fond. C'est incompréhensible et épuisant. Quelques nouveaux mystères planent, comme la véritable nature de la relation entre Whiskey et Topher, mais, là encore, ce rapprochement est trop soudain donc pas crédible. Il aurait fallu mieux amener les choses, à moins que cela se soit décidé au moment de l'écriture de l'épisode...

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// Bilan // A aucun moment je ne me suis senti concerné par ce Season Finale, maigre en révélations, bourré d'actions inutiles et finalement sans ambition aucune. Il ne donne pas envie de voir la suite mais je la regarderai par curiosité. Reste l'épisode bonus dont j'ai lu beaucoup de bien et que j'espère également apprécier, histoire de terminer cette première saison sur une bonne note. 

14 août 2009

Nurse Jackie [1x 1o]

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Ring Finger //

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   A deux épisodes de la fin de la première saison, on est en droit d'attendre mieux de Nurse Jackie, qui est une vraie bonne série. Comparé au début de la saison, les intrigues avancent beaucoup plus mais ce n'est pas encore assez satisfaisant à mon goût. Disons que ça reste très artificiel. Une question subsiste, et ça commence à m'agacer gravement : pourquoi Jackie s'obstine-t-elle tant à mener une double vie ? C'est quand même incroyable ! Elle passe sa journée à se prendre la tête à cause de son alliance qui reste coincée à son doigt et va même jusqu'à demander à sa bonne copine Eleanor de la lui couper à la scie ! Au passage, je trouve Eleanor très mauvaise amie. Quand est-ce qu'elle va lui dire qu'elle fait n'importe quoi ? Ca sert à ça les amis, non ? Nous faire ouvrir les yeux lorsque l'on va droit dans le mur ? Parce que Jackie y va à fond et ça va faire très mal. La voir se démener avec sa bague n'était pas spécialement drôle. En revanche, ce qui l'était beaucoup plus, c'est quand Zoey surprend Jackie et Eddie au lit ! Sa réaction est à mourir de rire. Celle de Zoey j'entends. Ce personnage est vraiment excellent. Eleanor aussi d'ailleurs, quand elle apprend les péripéties de sa pote. Là encore, ce n'est pas ce que l'on attend d'une amie mais elle est irrésistible. Mo-Mo continue d'être le personnage au fort potentiel le moins bien exploité de l'hôpital. C'est bien dommage mais la roue tourne...

   J'avoue ne pas avoir bien compris où les scénaristes voulaient en venir en nous montrant Jackie dans un cours de danse avec sa fille. Qu'elles gardent une certaine complicité ? Que Jackie fait des choses bien aussi ? Mais elle en fait tout le temps, même si ça la dérange d'être une "good person" malgré ses travers. Et puis je ne comprends pas bien non plus quelle résonance était censée avoir l'arrêt cardiaque du jour. Peut-être aucun, c'est moi qui lui cherche un sens alors qu'il n'en a pas. Je serai ravi, chers lecteurs, d'écouter vos propositions si vous en avez ! Un point intéressant de l'épisode, c'est la déclaration de guerre puis de paix entre Jackie et Coop'. La scène où il lui touche pour la énième fois un sein et elle qui l'embrasse était cocasse. Jackie a bien compris comment le garçon fonctionnait et elle assure en même temps ses arrières. Cette femme est intelligente bien qu'elle prenne un malin plaisir à foutre sa vie en l'air.


// Bilan // Je me demande parfois si les scénaristes de Nurse Jackie savent où ils vont. Ce n'est en tous cas pas l'impression qu'ils donnent. 

      

7 octobre 2009

Dexter [4x 02]

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Remains To Be Seen //

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   Alors, le corps était-il dans le coffre de Dexter lorsqu'il a eu son accident ? Bien-sûr que non ! Voilà un cliffhanger qui n'avait pas grand intérêt, tant sa résolution était évidente. Une fois de plus, la chance est avec le serial-killer. Good For Him ! Malgré cela, l'épisode était tout en tension et tout en suspense, on vibre encore pour le secret de Dexter ! Car si le corps n'était pas dans le coffre, Dexter n'avait plus aucune idée de ce qu'il en avait fait ! Finalement, il était pendu au-dessus du ring, théâtre de son meurtre. Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures ? Heureusement que Dex est extrêmement fatigué car je ne vois pas comment on aurait pu expliquer autrement un tel changement dans son comportement. Il n'est plus alerte, il ne fait plus attention (il avait laissé une trace de sang sur les lieux du crime) et il se montre relativement désagréable avec son entourage et ses collègues. J'espère que ce Dexter-là va repartir de là où il vient. Une bonne cure de sommeil et tout sera rentré dans l'ordre. Le "Fuck" final était excellent, cela dit.

   Pendant que Dex cherchait donc le corps, il ne s'est pas passé grand chose d'intéressant. C'est toujours Les Feux de l'amour au Miami Metro avec Laguerta qui se demande si ses cheveux sont mieux attachés ou détachés (passionnant) et qui a encore dû mal à gérer sa toute nouvelle relation avec Batista. Lui vit les choses beaucoup plus sereinement. Ils sont tous les deux fidèles à leurs personnages mais cela n'a pas grand intérêt. Un peu plus intéressant mais tellement prévisible : Debra doit affronter Lundy et son charme qui la dévaste, quoi qu'elle en dise. Elle était à deux doigts de tomber dans ses bras, au lieu de ça elle s'est ridiculisée car lui prétent n'être venu à Miami que pour le Trinity Killer et en aucun cas pour la revoir. Cela doit être vrai mais ça ne l'empêchera sans doute pas de la sauter dans quelques épisodes. En attendant, Debra se rassure comme elle peut avec son Anton. Quand je vous dis que c'est Les Feux de l'amour... D'ailleurs, le jeu de Julie Benz au moment où elle vient rendre visite à Dexter sur son lieu de travail était aussi mauvais que celui de Melody Thomas Scott, la célèbre Nikki Abbott. Elle n'a jamais été excellente mais quand même, à ce point-là... On se reprend !

   Pendant ce temps-là, le Trinity Killer prépare son deuxième crime à Miami et s'en prend cette fois à une gentille mère de famille qui n'a rien fait à personne. Pour la première fois dans la série, on observe les méthodes d'un autre tueur que Dexter. Avec les précédents, puisqu'on ne connaissait pas leur identité, on ne les voyait pas à l'oeuvre. C'est intéressant, d'autant que John Lithgow fait vraiment flipper. J'aurai tout de même préféré que ça aille un peu plus vite et qu'il tue la femme dès maintenant. Avant que j'oublie : il n'y a rien à dire sur Quinn. Il ne sert toujours à rien. Terrible constat. Dans le même genre, on se passerait bien du père de Dexter. Ses interventions ne sont plus aussi bien justifiées qu'avant. 

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// Bilan // Dexter nous a appris par le passé qu'il fallait prendre son mal en patience et que tout venait à point à qui savait attendre. Sauf qu'à l'époque, il y a deux ans, il y avait plein d'intrigues secondaires qui faisaient patienter avec plaisir. Là, c'est le vide. 

         

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12 septembre 2009

Glee [1x o2]

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Showmance // 7 3oo ooo tlsp.

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   Glee est de retour quelques mois après la diffusion exceptionnelle de son pilote, un peu décevant mais prometteur. Le second épisode est-il à la hauteur ? Oui ! Il est même meilleur selon moi. La grosse différence en ce qui me concerne, c'est que je me suis refusé à regarder la moindre bande-annonce. J'ai donc visionné cet épisode vierge de toutes images et c'est sûrement beaucoup mieux que ça. J'ai pu être surpris par les dialogues et les performances. Et de coté-là, on n'est vraiment pas déçu. Il y en a pour tous les goûts en plus ! Du disco (Le Freak), de la balade mièvre pour faire pleurer dans les chaumières (Take A Bow), du R'n'B bien efficace (Gold Digger) ou encore du classique de chez classique (I Say A Little Prayer)... S'ils réussisent à nous sortir à chaque épisode d'aussi bonnes performances, ça va être un grand bonheur ! Les BO sont déjà prêtes à sortir, la première devrait arriver dans les bacs en Novembre. Marketing à fond, certes, mais pourquoi bouderions-nous notre plaisir ? Petit bémol tout de même, que j'avais déjà relevé pour le pilote d'ailleurs : les performances se font en playback et pas en live. Evidemment, pour des raisons techniques, c'est beaucoup plus simple comme ça. Et puis c'est ce qui se fait pour les films musicaux habituellement. Mais on ne peut pas s'empêcher de trouver ça dommage... J'espère qu'à l'occasion, ils nous offriront quelques performances live.   

   J'ai compris quelque chose entre le pilote et ce second épisode : le fait que chacun des personnages représente un lycéen type voire stéréotypé est en fait une excellente chose ! Il ne faut pas chercher en eux un quelconque réalisme. Il y en a un peu mais ce n'est pas ce qui est important. Ce qui est important, c'est qu'ils nous fassent rire, quitte à en faire des tonnes et quitte à s'enfoncer toujours un peu plus dans la caricature. Evidemment, dire cela après deux épisodes, c'est facile. D'ici deux saisons (si la série a la chance d'aller jusque là) ça pourrait devenir agaçant. En tous cas, pour le moment, il n'y a pas un seul personnage que je n'apprécie pas. Ils sont tous amusants et touchants à leur façon. J'avoue un coup de coeur particulier pour les caprices de diva de Mercedes. Elle est énorme (n'y voyez là aucun jeu de mot... grossier !) et c'est elle qui possède la voix la plus puissante et la plus impressionnante. Je ne me suis pas encore remis de son Gold Digger !

   Je ne sais pas si chacun des épisodes se concentrera sur un personnage plus précisément mais celui-ci mettait très en avant Rachel et je l'aime bien cette fille. Sa performance sur Take A Bow était très jolie, sans doute trop mielleuse mais je crois qu'il faut surtout y voir du second degré. On se rassure comme on peut ! Les scénaristes osent quelques petites choses irrévérancieuses, comme par exemple d'aborder le thème de l'éjaculation précoce, c'est pas si courant, ou encore de prononcer le mot "avortement" ("abortion"), ce qui n'est malheureusement pas toujours possible, encore aujourd'hui, sur certaines chaînes (ABC, c'est toi que je montre du doigt avec mépris). La dose de politiquement incorrect est généreusement offerte par Jane Lynch, excellente (comme toujours) dans le rôle de Sue Silverster, puisqu'elle n'hésite pas à se moquer de l'handicapé de la bande par exemple, ou encore grâce à la femme du héros, jouée par la divine et jamais rare Jessalyn Gilsig, qui n'y va pas par le dos de la cuillère pour obtenir ce dont elle a envie. L'intrigue autour de sa "fausse" grossesse pourrait nous réserver de très bons moments dans de futurs épisodes.


// Bilan // La (seule) faiblesse de Glee pour le moment est de ne pas posséder d'intrigues solides. Tout l'intérêt se trouve dans les personnages, dans les dialogues et dans les performances. Sans grandes surprises, pour le moment, on s'en contente amplement ! Un régal.


// Bonus // Take A Bow par Lea Michele

19 octobre 2009

Fringe [2x 05]

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Dream Logic // 5 78o ooo tlsp.

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   Passer après un épisode comme le précédent n'est pas chose aisée et Fringe a raté son coup. J'ai d'abord envie de passer un coup de gueule : où sont passées les scènes d'ouverture impressionnantes ? Depuis le début de la saison, elles sont vraiment moins accrocheuses. C'est dommage. Restriction budgétaire oblige ? C'est peut-être aussi pour cette raison que cet épisode se passe en grande partie à Seattle. Le tournage de la série ayant déménagé à Vancouver, les paysages de Vancouver et de Seattle sont plus proches de ceux de Boston. Mais du coup, l'atmosphère n'est pas tout à fait la même. Enfin, toutes les enquêtes n'auront pas lieu là-bas maintenant de toute façon... L'enquête de la semaine n'était pas franchement passionnante et sans les délires habituels de Walter, on se serait fortement ennuyé. En revanche, le twist à la Dr Jekyll et Mr Hyde était bien trouvé. J'ai moins aimé le coup de Nina Sharp qui a, mine de rien, sacrément fait avancer les choses. Sans elle, Olivia et Peter seraient encore en train de chercher le pourquoi du comment. Un peu facile comme ressort, d'autant que ce n'est pas la première fois que les scénaristes y ont recours.

  Finalement, le plus intéressant dans tout ça, c'est le thème même du rêve. Il avait déjà été abordé (épisode Bad Dream) mais il apporte ici un éclairage nouveau sur le passé de Peter. Ce dernier commence à se souvenir de certaines choses et cela effraie complètement son père qui a eu une attitude étrange pendant tout l'épisode. Ok, il est toujours étrange. Mais là, plus encore que d'habitude. Même si l'on sait déjà que ce Peter n'est pas le vrai Peter, on sent bien qu'il y a beaucoup d'autres choses à dire sur l'enfance du personnage et sa relation avec son père. Je ne suis pas certain que Walter ne lui ait fait que du bien, outre ce que l'on sait déjà... Quant à Olivia, elle retourne voir Sam Weiss pour qu'il l'aide à faire son deuil de Charlie, pas déjà oublié heureusement. Comme lors de leur précédente "thérapie", tout est trop simpliste à mon goût. Sam a l'air de mieux connaître Olivia qu'elle ne se connait elle-même mais il ne dévoile rien, il reste très mystérieux et, bizarrement, il ne me donne pas envie d'en savoir plus sur lui. Il y a quelque chose qui ne passe. L'émotion palpable d'Olivia était un beau moment en fin d'épisode. D'ailleurs, pourquoi dans les séries (autres que celles de vampire) les cimetières sont-ils aussi beaux ? Ca me perturbe toujours quand je pense à ceux que j'ai visité, pas jolis du tout.

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// Bilan // Fringe a mieux à offrir qu'un épisode comme celui-ci, pas foncièrement mauvais, mais ennuyeux et presque facile.

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30 octobre 2009

Dexter [4x 05]

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Dirty Harry // 1 7oo ooo tlsp.

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   Lundy est mort. Debra est vivante. Pas de surprise. La chasse au Trinity Killer prend une toute autre tournure, pour bien des raisons. D'abord évidemment parce que Dexter veut venger sa soeur. Quoi de plus motivant pour le retrouver ? Ensuite parce qu'il veut venger la mort de Lundy, qui est un homme pour qui il avait beaucoup d'estime. Ils n'étaient pas intimes mais il se passait quelque chose à chacune de leur rencontre, comme si Lundy savait, au fond. Enfin, parce qu'à partir du moment où il découvre la vérité sur l'identité de cet homme, il ne peut que se sentir proche de lui. En effet, aussi surprenant que cela puisse paraître, le serial-killer est un père de famille, marié, deux enfants. A la façon dont il est accueilli à son retour, on sent même qu'il est aimé, qu'il a manqué pendant son absence. Jamais je n'aurai imaginé qu'il avait cette vie-là. Cela le rend sans doute encore plus effrayant. Ce n'est pas un homme seul et malheureux qui cherche à tuer le temps et à se venger d'une vie qui ne lui a pas fait de cadeaux. C'est un homme comme mon père, comme le vôtre, avec une vie qui semble "normale" comme on dit, équilibrée. Mais qui est-il vraiment ? Pourquoi ? J'ai toujours apprécié ce personnage depuis son premier meurtre dans le Season Premiere mais il prend encore une nouvelle envergure on ne peut plus excitante. Evidemment, le parallèle entre le Trinity Killer et Dexter est facile mais, au moins, cela donne une impression de cohérence, pas comme l'année dernière. Etant donné que l'on arrive presque à la moitié de la saison et que Dexter a déjà trouvé sa proie, il faut s'attendre à ce que le Trinity soit plus coriace que n'importe quelle autre proie. Cela va être autre chose que Miguel Prado.

   On ne peut pas dire que l'épisode ait eu un rythme effréné. Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour que la machine s'emballe. Pour autant, les 40 minutes qui ont précédé étaient loin d'être chiantes. En réalité, comme souvent dans la série, les femmes de la vie de Dex l'ont empêché de mener à bien sa mission aussi rapidement qu'il l'aurait souhaité. Il y a d'abord eu cette pauvre Debra, totalement dévastée suite à la mort de Lundy, qui croit qu'elle est responsable de tout ce qui s'est passé. La scène qu'elle partage avec Dexter sur le parking où le meurtre a eu lieu était absolument bouleversante. Jennifer Carpenter a offert sa meilleure composition depuis le début de la série. Debra était devenue un peu ennuyeuse depuis quelques temps mais les choses risquent de changer désormais. La scène où elle rompt avec Anton était très forte également, tout en silences qui en disent long. Dexter a aussi dû affronter Rita qui a découvert un de ses secrets : il a toujours son appartement, contrairement à ce qu'il lui avait dit. C'était sûr qu'un jour ou l'autre elle le découvrirait. Et il a de la chance qu'elle ne soit pas une bonne espionne. A sa place, ça fait longtemps que j'aurai suivi Dex partout pour comprendre. Et j'aurai retourné son appartemment ! Rita a été plus sage, ou plus conne, c'est selon. Elle a un coté agaçant, c'est certain, mais je l'aime bien quand même. Allez, je commence à croire vraiment qu'elle va découvrir toute la vérité et rien que la vérité dans ce season finale. Un mot pour dire qu'après le sursaut de la semaine dernière, Quinn et sa journaliste ont retrouvé leur inutilité chronique, de même que Laguerta et Angel qui risquent bientôt de ne plus travailler ensemble. Qu'est-ce qu'on peut s'en foutre, c'est dingue...

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// Bilan // Valse des émotions, densité des personnages : Dexter n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle se concentre sur l'essentiel.

7 novembre 2009

Cougar Town [1x 07]

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Don't Come Around Here No More // 6 8oo ooo tlsp.

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   Youpi ! Mes souhaits de la semaine dernière ont été exaucés : on a eu plus du duo Travis/Laurie et plus du duo Jules/Grayson. On a même eu moins de Bobby ! Tout cela aurait pu faire de cet épisode le meilleur de la sitcom depuis ses débuts mais non. Toujours est-il qu'il était dans le haut du panier. La guéguerre entre les voisins Jules et Grayson reprend de plus belle et c'est vraiment amusant dans le sens où ils sont tous les deux conscients du ridicule de leurs chamailleries mais ils en jouent. Ils sont finalement bien plus complices qu'ils ne veulent l'admettre. Je suis particulièrement ravi de la prestation de Josh Hopkins. Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi à l'aise dans la comédie. Forcément, à force de le voir dans des rôles "dramatiques" (Swingtown, Private, Vanished...), on oublie qu'il peut être drôle aussi. Il l'avait pourtant été dans Brothers & Sisters et dans Ally McBeal. En plus, il sait chanter. Enfin il se débrouille quoi. Ses paroles inventées sur le pouce pour faire rager Jules étaient tip top : "She likes a pacemaker, hipbreaker, she likes them almost deaaaad" ! Et puis le "Condident in my sexualitééééé" m'a bien fait marrer aussi. J'ai bien reconnu Bill Lawrence pour une fois dans ces inventions sympathiques.

   Concernant le duo Travis/Laurie, c'était plus discret mais assez tordant. Je ne pensais pas que Travis était autant à fond sur Laurie ! Je ne rêve que d'une chose maintenant : qu'elle se le fasse ! Toujours est-il que j'ai un gros problème avec le jeu de Dan Byrd. Il en fait trop. Et puis Travis était censé être smart au début mais il devient de plus en plus benêt. C'est assez décevant. Maintenant, avec un père pareil, comment pouvait-il en être autrement ? La petite intrigue de Ellie et Andy ne m'a pas tellement fait rire mais il faut dire qu'il y avait beaucoup de réfèrences à un film que je ne connais absolument pas et dont je n'ai pas retenu le nom. Andy est amusant mais ça fait beaucoup d'idiots réunis dans la même série quand même. Au bout de 20 minutes, tu satures forcément. Le coup du crocodile m'a carrément fait flipper car ces grosses bêtes me font horreur, au même titre que les serpents, mais ça avait le mérite d'être surprenant, ça c'est sûr ! Bon en même temps, ça se passe en Floride.

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// Bilan // J'ai bien aimé la structure de cet épisode, pas du tout divisé avec les filles d'un coté et les garçons de l'autre. Tout ce petit monde s'est mélangé et ça a fait ressortir le potentiel énorme du casting. Maintenant, il va falloir penser à être plus drôle que ça quand même...

   

11 novembre 2009

Californication [3x 07]

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So Here's The Thing... // 76o ooo tlsp.

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   "Holy Shit ! What The Fuck Was That ?" Ceci est une des répliques les plus usitées par les personnages de Californication et elle montre bien le niveau et la profondeur de la série. Devant un tel épisode, j'ai envie de baisser les bras et laisser tomber la série. C'était d'une nullité... Le pire, c'est que, pour une fois, le sexe n'était pas la priorité. On peut même dire qu'il ne s'est rien passé de concret pour personne. Le trash vulgaire n'était donc pas le problème. A travers les dialogues, les vulgarités sont toujours très nombreuses mais je ne vais pas faire mon père la pudeur et dire que ça me dérange. Tant que c'est drôle, je prends. Sauf que ce n'est plus drôle du tout. A l'image de Sue Collini, un personnage très prometteur, très "frais" pendant tois épisodes, et qui a déjà fané, faute d'intrigue convaincante. Cette histoire avec "THE Client" ne comportait aucun intérêt, pas même celui de retrouver Peter Fonda à l'écran tant son personnage était caricatural et ridicule. J'avais limite honte pour lui. C'est bien beau d'enquiller les guest-stars mais quand c'est pour offrir ça, autant s'abstenir et garder son argent pour se payer des scénaristes supplémentaires, par exemple. Charlie n'a rien offert d'intéressant non plus, à part des blagues de merde sur sa vidéo porno postée sur YouTube et dont les scénaristes ne semblent pas se remettre. Marcy n'est pas apparue une seule seconde : autant dire que cet épisode n'avait rien pour lui !

   Du coté de notre héros Moody, que dire ? Il a décidé de se séparer de ses trois conquêtes. Il petit-déjeune d'abord avec Jackie. Malheureusement, cette connasse ne pense qu'à se faire sauter et le semblant de profondeur que l'on nous avait laissé entrevoir dans de précédents épisodes se résume à la profondeur de son vagin. Ensuite il déjeune avec Jill, visiblement décérébrée elle aussi alors qu'on la pensait moins fofolle et drama queen que ça. Hank qui joue les homos pour faire rire la galerie, c'est nul nul nul. Et puis il dîne avec Felicia qui, ô surprise, s'amuse avec d'autres hommes que son mari bien plus souvent qu'elle ne voulait le faire croire. Je n'ai toujours pas compris pourquoi l'existence même de ce personnage. Finalement, Hank à l'université, c'est comme Hank qui ne fout rien de ses journées à part draguer puis baiser. Je ne vois pas de différence. On termine par une scène qui sent le réchauffé : Hank se dispute avec Becca à cause de Chelsea qui utilise sa chambre comme d'un baisodrôme. J'ai beau chercher, je ne vois rien de réaliste là-dedans. La crise d'adolesence de Becca est traitée bien maladroitement, sans nuances.


// Bilan // Nous avons notre gagnante ! Californication est la première série de la saison (le pilote de Hank mis à part) à qui j'offre généreusement un 0 étoiles ! Ce n'est pas possible de faire aussi creux et aussi pathétique. Cette série est affligeante parfois (souvent).   

    

14 octobre 2009

Californication [3x 03]

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Verities & Balderdash // 74o ooo tlsp.

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   "Sometimes, a burp can smell worst than a fart" ("Parfois, un rot peut sentir plus mauvais qu'un pet") : voilà donc la phrase la plus philosophique de cet épisode. Chez les Moody, on est poètes de père en fille. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est pas Hank qui est à l'origine de cette douceur mais Becca ! Non vraiment, Becca ce n'est plus ce que c'était. Elle parle même pipe avec sa nouvelle meilleure amie ! Etonnant d'ailleurs qu'elles évoquent le sujet pour la première fois seulement maintenant. Les filles (comme les garçons) de cet âge ne parlent que de cul. La vision du sexe selon Becca est touchante. Elle voit encore ça comme une enfant et, avec un père comme le sien, ça relève de l'exploit. Brave petite. Tout ceci ne devrait pas durer avec une amie dépravée comme Chelsea. On se demande quand même ce qu'elles fichent ensemble. Elles n'ont rien en commun, sauf peut-être des parents instables.

   Tandis que Karen se bat contre la pluie New Yorkaise (cliché quand tu nous tiens !), et qu'elle ne nous manque pas une seule seconde, Hank drague tout ce qui bouge, comme d'habitude, et nous sort son baratin habituel sur les femmes. Il y a deux-trois réflexions intéressantes dans le lot mais elles sont noyées dans des poncifs usés jusqu'à la corde. Il se tape Jill dans un moment de faiblesse. Je suis très déçu par ce personnage. Je pensais qu'elle allait donner du fil à retordre à Hank, qu'elle allait le repousser longuement, le remettre un peu à sa place mais pas du tout : elle craque à la première occasion. Ok, elle était triste parce que son pompier n'était pas venu la voir mais quand même. Pauvre fille. Hank plaît également à Jackie, c'était sous-jacent depuis le début mais c'est maintenant explicité. Ma foi, notre héros a l'embarras du choix. Tout va donc pour le mieux. Quant à Charlie, que dire ? Il se tape sa patronne. Là encore, j'espère qu'il résiste un peu plus longtemps mais au moins, c'est fait. Elle me fait toujours autant rire la Kathleen Turner dans le rôle de Sue. Elle n'a que le mot "wet" à la bouche, et pas ailleurs ! Sa vulgarité est jouissive. Sinon, on nous sort une grosse paire de loches en tout début d'épisode, sans doute pour apâter les téléspectateurs. C'est Hank qui laisse aller ses pensées, c'est donc gratuit. Le cul pour le cul.


// Bilan // Les scénaristes de Californication sont incapables d'exploiter correctement les prémices relativement prometteurs de la saison. Au lieu de ça, ils nous refont toujours le même coup des dialogues imbuvables et des scènes de cul lourdingues.

         

5 décembre 2009

Glee [1x 12]

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Mattress // 8 15o ooo tlsp.

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   Cet épisode possédait quelques beaux moments mais dans l'ensemble, je me suis plus ennuyé qu'autre chose. L'affaire du jour concerne le Yearbook qui ne comprendra pas cette année une photo du Glee Club, parce que Sue l'a décidé. Son acharnement n'est plus vraiment drôle, à force. Bien-sûr, sa chronique télé, cette fois sur les gens moches, et les extraits de son journal intime sont très amusants mais on s'en lasse un peu. Ils n'ont plus la fraîcheur des premières fois. Très vite, l'affaire de la photo fait très redite avec ce que l'on a déjà vu. Une fois encore, le thème de l'exclusion est abordé. C'est un peu normal, c'est le fond de commerce de la série mais il y a tellement d'autres sujets à aborder... Il n'y a que Rachel toujours-prête-à-tout-pour-réussir qui m'a amusé, d'autant qu'elle est parfaitement consciente de son état. La pub pour les matelas était marrante. Les acteurs ont dû bien s'amuser à la tourner. Une fois encore, le playback était drôlement raté mais chanter et danser en sautant sur des matelas n'est pas l'idéal pour performer. Ce qui en découle m'a gravement déplu : le nouveau chantage de Sue un peu tiré par les cheveux, Will qui finit par démissioner... Là encore, ce n'est pas la première fois que l'on nous fait le coup et en seulement 12 épisodes, ça a le don d'être agaçant. Heureusement, THE atout de la série, à savoir Quinn Fabray, a su tenir tête à Sue de manière magistrale et le Glee Club va donc pouvoir concourir lors des tant attendus sectionnals !

   Par ailleurs, sans que personne ne s'y attende, Will a découvert la vérité sur la non-grossesse de Terri ! Il a tout simplement trouvé un de ses faux-ventres par hasard. La scène de dispute était très réussie car bien interprétée et réaliste. C'est assez rare que la série adopte un ton aussi sérieux. La réaction assez violente de Will est surprenante et la défense de Terri est émouvante. Malgré tous ses délires, on sent qu'elle l'aime. J'étais étonné en revanche que Will n'aille pas voir Quinn après cet incident pour lui demander quelques explications. Peut-être au prochain épisode ? Cette séparation (permanente ?) laisse une grande porte ouverte au couple Will/Emma, bien que cette dernière soit sur le point de se marier. Je crois que l'on est tous d'accord pour dire que le mariage n'aura pas lieu, pour une raison ou pour une autre, les sectionnals auxquels elle ne peut pas participer en serait une bonne... Un mot sur les chansons de l'épisode : pas glop. Le Smile de Lea Michele et Cory Monteith aurait pu être sympa mais c'était over-niais. 

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// Bilan // Malgré deux-trois scènes sympas et/ou marquantes, cet épisode n'est pas à la hauteur. Trop de redites et trop peu d'humour.

En partenariat avec

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6 décembre 2009

Fringe [2x 09]

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Snakehead // 6 94o ooo tlsp.

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   Après l'épisode précédent absolument magistral, Fringe retombe dans du classique avec une enquête du jour absolument pas originale mais que l'on prend plaisir à suivre malgré tout. Il est question d'une bête mi-vers mi-pieuvre qui grandit dans le corps d'un hôte avant de le tuer en voulant se libérer. Oui, on ne peut pas faire plus déjà-vu que ça. Là où Fringe se démarque, c'est au niveau de l'enquête menée par Olivia et Peter puisqu'elle est très rythmée, qu'un compte à rebours est rapidement lancé et que la justification de tout cette histoire n'est pas complètement sotte. Une fois de plus, une relation parent-enfant est au coeur de l'affaire puisqu'une mère a besoin de ces bêtes pour protéger son enfant atteint d'une maladie mortelle. L'ambiance Chinatown/Clandestins/Cargo change un peu les habitudes et le duo Olivia/Peter est toujours aussi efficace, bien qu'Olivia soit de plus en plus en retrait et que Peter est à nouveau pris au piège à un moment donné et cela devient trop systématique.

   Le meilleur de l'épisode nous est offert par Walter, et j'ai surtout envie de souligner la prestation à nouveau bouleversante de John Noble. Walter estime qu'il est temps qu'il émancipe après un an passé aux crochets de son fils. Alors il se rebelle et n'en fait qu'à sa tête. Il va alors se perdre dans Chinatown, sans le sou et incapable de se souvenir que le numéro de téléphone de Peter est dans sa poche ! Deux scènes magnifiques : lorsqu'il se rend compte qu'il est perdu et qu'il fond en larmes sur un banc aux cotés d'une gentille dame qui ne sait pas trop quoi faire; et puis celle où il (re)fond en larmes lorsqu'il découvre que ses péripéties auraient pu coûter la vie à Astrid. Cette dernière est d'ailleurs très présente dans cet épisode, elle sort même du labo (chose rare) et sa relation avec Walter nous est présentée de manière très touchante. On oublie parfois qu'ils sont si proches, par la force des choses. La relation entre Walter et Peter est un peu moins mise en avant sauf à la toute fin de l'épisode et c'est à nouveau très touchant.

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// Bilan // Etonnamment pour une série fantastique, c'est dans l'émotion que Fringe s'en sort le mieux, plus que dans le thriller, le policier ou l'épouvante. C'est ce qui fait qu'elle a une âme et des personnages ô combien attachants.   

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8 décembre 2009

Californication [3x 11]

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Comings & Goings //

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   L'épisode précédent était correct avec son atmosphère intimiste, bon enfant, qui renouait avec les bases de la série. Celui-ci, c'est un peu tout le contraire. C'est vouloir faire dans le décalé alors qu'on n'a pas la matière (et le talent) pour. C'est vouloir mettre un point final à une intrigue fil-rouge qui n'aura été que déception sur déception. C'est vouloir relever la tête fièrement alors que l'on devrait partir se cacher la queue entre les jambes. Toutes les femmes que Hank a butiné cette saison, de l'attardée Jill, à la cinglée Felicia en passant par l'encéphalogramme plat de Jackie, n'ont rien apporté de bon, si ce n'est des quiproquos plus pathétiques les uns que les autres. Alors les retrouver une dernière fois autour d'une bonne tablée par un après-midi ensoleillé ne me disait rien de bon et je ne m'y suis pas trompé. Cela n'avait aucune espèce d'intérêt. Hank a marmonné des conneries pendant qu'elles déblatéraient sur des lieux communs. Puis l'écrivain Richard Bates est revenu, j'avoue que je l'avais complètement oublié celui-là. Coïncidence : il a été le prof de Karen quand elle était à l'université. Et il l'a sauté. Et il en avait une grosse. Toutes les informations à retenir sont là. Hank est jaloux. So what ? Pour que la fête soit complète, le Dean Koons est également de la partie et alors là on nage en plein délire, le faux-décalé dont je parlais tout à l'heure. Il arrive en uniforme, prêt à se battre en duel avec Hank. On ne comprends pas où l'on veut en venir, personne d'ailleurs. Ni les protagonistes ni les scénaristes eux-même, qui transforment cela en bagarre générale, histoire de. Voilà, je ne sais que dire. Je suis affligé.

   Heureusement, Marcy et Charly offrent quelques scènes nettement plus amusantes même si elles sont quasiment uniquement à base de cul, comme la série l'exige. Le moment de signer les papiers de divorce est venu mais avant cela, il leur faut honorer la seule pièce de leur villa où ils n'ont pas niquer : la salle de bains. Charly prend donc joyeusement Marcy sur le lavabo et évidemment, ça pète, l'eau coule à flots et ces deux-là se rendent compte (une fois de plus) qu'ils s'aiment à la folie mais qu'ils ratent tout ce qu'ils entreprennent ensemble. Marcy pense que se séparer est la meilleure solution, Charly n'est pas de cet avis. Leur point commun, c'est qu'ils sont malheureux comme tout à l'idée de divorcer et l'émotion ne peut que nous envahir avec eux.

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      // Bilan // Si Marcy et Charly n'étaient pas là, que vaudrait Californication ? Cet épisode-là en tous cas ne vaudrait rien du tout. Il clôt les intrigues "université" de Hank sans inspiration aucune. D'ailleurs, cette idée de le faire devenir prof était très bonne et elle a à peine été exploitée. Un beau gâchis, une fois de plus. 

7 février 2010

Coming Next 2010 [Tour 4 - CW/ABC Family]

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A chaînes spéciales, tour spécial ! THE CW, disponible dans tous les foyers américains car "hertzienne", n'est regardée en moyenne que par 2.5 millions de téléspectateurs; ABC Family, chaîne câblée donc moins exposée, réussit avec certaines de ses séries comme Secret Life Of The American Teenager à réunir plus de 3 millions de téléspectateurs. Cherchez l'erreur ! Oui, la CW est toujours un flop monumental sur le public global mais tient bon grâce à des scores pas dégeulasses sur les cibles. Alors qu'elle fêtera l'année prochaine les 10 ans de Smallville et les 8 ans des Frères Scott (c'est effrayant), elle a lancé cette année son premier vrai succès, The Vampire Diaries, et son lot de flops, mérités ou non tels que Melrose Place 2.0 et The Beautiful Life. Gossip Girl, 90210 et Supernatural s'en sortent comme elles peuvent. Faute de mieux, elle s'en contente. Life Unexpected est la première série de la chaîne qui sort du lot en retrouvant un peu l'esprit de feu-THE WB. Malheureusement, dans ses projets, on ne retrouve pas grand chose dans le même genre... Concernant ABC Family, on mise sur des noms prestigieux, de quoi éveiller la curiosité ! 


1. HUGE (Série commandée)

Créé par Savannah Dooley et Winnie Holzman (Angela, 15 ans, Once & Again). Produit par Leslie Morgenstein (The Vampire Diaries). ABC Family.

La nouvelle vie de six adolescents dans un camp pour les aider à perdre du poids. Ils vont apprendre à se découvrir les uns les autres, mais aussi à découvrir eux-même qui ils sont vraiment...

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2. PRETTY LITTLE LIARS (Série commandée)

Créé par Marlene King et produit par Leslie Morgenstein et Bob Levy (The Vampire Diaries, Samuraï Girl). Avec Laura Leighton, Alexis Denisof, Lucy Hale, Bianca Lawson... ABC Family.

Quatre adolescentes reçoivent de mystérieux messages d'une ancienne amie qui a disparue trois ans plus tôt. Elle connaît tous leurs secrets...

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3. MELISSA & JOEY (Série commandée)

Créé et produit par Bob Levy et David Kendall (L'Incorrigible Cory, Quoi de neuf docteur ?). Avec Melissa Joan Hart et Joey Lawrence. ABC Family.

Ancienne rebelle d'une famille de politiciens, Mel finit contre tout attente par embrasser, elle aussi, la voie de la politique. Sa vie change du tout au tout lorsqu'à la suite d'un scandale, sa soeur atterrit en prison tandis que son beau-frère prend la fuite. Mel doit alors prendre en charge sa nièce Lennox et son neveu Ryder. Parce qu'elle ne peut s'occuper d'eux à temps complet, elle engage Joe, un demandeur d'emploi qui va devenir la "nounou" de la famille...

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4. HMS (Pilote de présentation commandé)

Créé par Amy Holden Jones (Beethoven) et co-produit par Hayden Panettiere. CW.

Le quotidien d'étudiants en médecine, à la faculté de Harvard.

NB: En cas d'annulation de Heroes (fort probable), Hayden Panettiere pourrait jouer dans la série.

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5. PLYMOUTH ROCK (Script commandé)

Créé et produit par Rob Thomas (Veronica Mars, Party Down). CW.

Afin de sauver la race humaine, un groupe de jeunes gens est envoyé en mission sur une planête lointaine qu'ils doivent coloniser.

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6. BETWIXT (Pilote commandé)

Créé par Elizabeth Chandler (4 filles et un jean) et produit par Paul Stupin (Dawson, Make It Or Break It). CW.

Lors d'une rave-party secréte dans les bois un soir d'été, trois adolescents se découvrent une mission : sauver les humains des forces du mal...

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7. NIKITA (Pilote commandé)

Créé par Craig Silverstein (Standoff, K-Ville) et produit par McG (The OC, Chuck, Supernatural...). Inspirée de La Femme Nikita, série inspirée de Nikita de Luc Besson. CW.

Une jeune femme accusée d'un meurtre qu'elle n'a pas commis est engagée pour devenir une agent secréte dans un organisme de lutte contre le terrorisme.

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8. THE MARCH SISTERS (Script commandé)

Créé et produit par Jill Gordon (Cupid, Dr Doogie, Mes années coup de coeur...). CW.

Trois soeurs venant d'une famille de classe moyenne tentent de trouver leur place dans le monde impitoyable de Manhattan...

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9. HELLCATS (Pilote de présentation commandé)

Créé par Kevin Murphy (Reaper, Valentine). Produit par Tom Welling (Smallville).

Bienvenue dans le monde cruel des pom-pom girls...

NB: Il pourrait s'agir d'un spin-off de Smallville, selon certaines rumeurs.

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10. UNTITLED WYOMING PROJECT (Pilote commandé)

Créé et produit par Dan et Amy Sherman-Palladino (Gilmore Girls).

Un drame familial se déroulant dans une ferme du Wyoming...

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8 mars 2010

Grey's Anatomy [6x 16]

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Perfect Little Accident // 11 83o ooo tlsp.

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   Pour oublier le précédent épisode flashback bien mauvais, il fallait un épisode comme celui-là : diablement rythmé et plus efficace qu'efficace ! On aura beau dire tout ce qu'on veut, Grey's Anatomy c'est encore un très bon moment de télévision même après six ans d'âge. Je suis toujours très impressionné par la facilité avec laquelle les scénaristes jonglent entre les personnages. Ils ont tous quelque chose à faire, de plus ou moins important, sauf deux des quatre "nouveaux" internes. On se serait bien passé du grand pas beau dont je ne me souviens même plus du nom. Chacune de ses apparitions est une souffrance pour moi. Je le vomis. Par contre, après April, c'est au tour de Jackson d'avoir enfin une intrigue bien à lui et assez intéressante qui plus est ! On découvre en même temps que ses acolytes qu'il est le petit fils d'un grand chirurgien qui décerne chaque année un prix : le Avery Award. Le parallèle avec Meredith est tout trouvé ! Jackson a-t-il enfin trouvé une alliée ? L'annonce de la présence de ce grand homme réveille évidemment les plus bas instincts de notre Cristina qui compte bien se faire remarquer. Ca tombe bien : on lui offre une chirurgie très risquée et très rare sur un plateau ! Facile ? Oui, un peu beaucoup. D'autant que ça marche. Mais peu importe, ce qui nous passionne avant tout c'est la relation entre Cristina et Teddy qui s'enrichit au fil des épisodes. A tel point que Cristina baisse totalement sa garde et pousse sans le savoir encore Owen dans les bras de Teddy. Je parie que d'ici au Season Finale, ça va coucher grave !

   Ca couche grave aussi chez McSteamy. Forcément, puisqu'il n'est plus avec Lexie et qu'il souffre, il noie sa tristesse dans le sexe. C'est sa méthode, chacun la sienne. Richard, c'est l'alcool. Tout le monde y passe : infirmières, patientes. Le Seattle Grace retrouve comme au bon vieux temps son allure de baisodrome. J'adore ça. Lexie n'est pas en reste puisqu'elle poursuit ses aventures "sans sentiments" avec Alex. Cette idée ne m'avait pas plu au début mais elle a du sens. J'ai littéralement a-do-ré les réflexions de Meredith sur le sujet : "Alex is me Three Years Ago". Cette capacité à rire de soi est assez nouvelle chez elle et ça la rend encore plus sympathique qu'elle ne l'était déjà devenue. Quant au "You heart is in your vagina", j'applaudis des deux mains ! Ca m'a fait beaucoup et c'est exactement de ce genre de répliques dont la série manque depuis quelques temps. Si même ça, ça s'arrange, la série est sauvée ! Bon ok, les téléspectateurs n'ont pas l'air de revenir pour autant... L'affrontement entre Richard et Derek m'a bien plu alors que je n'en attendais pas grand chose. Voir rester Richard à l'hôpital ne me plaisait pas trop dans l'idée mais si c'est pour qu'il se fasse humilier de la sorte, pourquoi pas ! Il ne le mérite pas mais c'est quand même plus intéressant pour nous à regarder que le voir s'enquiller bouteilles sur bouteilles. Dans le même temps, ça permet de renforcer Derek dans sa position de nouveau "chief". Jusqu'ici, il donnait plutôt l'impression d'assurer l'intérim. Maintenant, on y croit davantage. Un dernier mot à l'attention d'Arizona : je l'aime ! Sa scène avec Teddy en début d'épisode m'a beaucoup plu. C'est con, c'est pas grand chose, mais quel rayon de soleil ce petit bout de femme !      

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// Bilan // Pardonnez-moi la comparaison mais elle est obligatoire : quand on voit ce que Grey's Anatomy est encore capable d'offrir en 6ème saison et quand on voit ce qu'offre Desperate Housewives au même stade, il n'y a pas photo ! 

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13 février 2010

Nip/Tuck [6x 16]

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Dr. Griffin // 1 73o ooo tlsp.

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   Après des semaines et des semaines de déroute, là je dis bravo ! Nip/Tuck n'a plus grand chose à dire, c'est certain, mais dans cet épisode, tout ce qui doit être dit l'est franchement, sans détour, sans parasites et sans coucheries et provocations faciles. En s'inspirant de la série de HBO In Treatment, trois séances de thérapie de nos deux chirurgiens nous sont présentées. Bien que l'on n'apprenne rien de nouveau, l'affrontement entre ces deux hommes faux-frères/vrais amis, vaut à lui seul le détour. Face au thérapeute (qui en impose), ils restent fidèles à ce qu'ils ont toujours été : Christian se comporte en parfait salaud et l'assume, on ne peut pas lui reprocher d'être malhonnête; Sean cherche à prouver par tous les moyens qu'ils en sont arrivés là à cause de Christian et uniquement à cause de lui, il ne semble rien avoir à se reprocher. Certaines révélations vont alors avoir lieu : la fraude de Christian d'un coté, la tromperie avec Kimber de l'autre. C'est plutôt malin de s'en être servi dans cet épisode et pas avant ni après. En dehors du bureau du psy, on aurait eu des réactions classiques que l'on connaît par coeur. Là, ça se passe un peu différemment.

   La tension monte d'un cran lors de la venue de Liz. L'occasion de constater à nouveau que c'est bien elle le personnage le plus normal, le plus lucide et le plus censé de la série. C'est la seule qui n'a jamais plongé dans le pathétique même si elle a connu sa zone de turbulences. C'est la seule qui a su rester touchante aussi. Elle l'est encore dans cet épisode quand elle parle du manque de reconnaissance, de toutes ces années passées dans l'ombre sans jamais trouver grâce aux yeux de ses employeurs. En revanche, je n'ai pas du tout aimé le fait qu'elle soit enceinte de Sean. Par don de sperme Dieu soit loué ! Mais je le vois un peu comme sa revanche vis à vis de Christian après ce qu'il lui a fait. Dommage qu'elle ne l'assume pas comme tel mais peut-être ne s'en rend-t-elle même pas compte ? Elle est bien plus forte pour analyser les autres et on l'en remercie. Quel soulagement quand elle leur dit leurs quatres vérités ! Elle est un peu la voix des téléspectateurs. Puis il y a le retour de Matt qui ne changera visiblement jamais. Il emmène avec lui sa nouvelle petite-amie, or elle n'avait rien à faire là. Il tente un nouveau coup d'éclat pour se faire remarquer en espérant que Christian réagisse : il annonce qu'il part et qu'il ne souhaite plus les revoir. Jamais ! C'est ridicule dans le fond. Mais pour tout dire, on aimerait ne plus jamais le revoir non plus.

   La scène d'introduction, telle un prologue, et la scène de conclusion, telle un épilogue, enrobe cet épisode à la perfection. Malgré cette narration particulière exceptionnelle, on n'oublie pas que l'on est dans Nip/Tuck et qu'un rebondissement est toujours à venir. Cette fois, c'est le Dr. Griffin qui se fait tirer dessus par une autre patiente au beau milieu d'une consultation. Rien de tellement choquant puisque la série nous a habitué à ce genre de choses et que l'on sentait un peu le coup venir. L'occasion de retrouver Molly Price (New York 911) dans un rôle qui lui va bien et qui est un grand classique de la série : une femme folle à lier, hystérique, psychopathe qui se venge de l'homme.

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// Bilan // Cela faisait bien longtemps que Nip/Tuck n'avait pas pris de risques en proposant un épisode à la narration bouleversée. Au final, il est plutôt maîtrisé et la guerre entre Christian et Sean atteint son paroxysme avant un affrontement final que l'on espère grandiose, à moins que les scénaristes décident de prendre un autre chemin, moins attendu... En tous cas, j'ai soudainement très envie de reprendre In Treatment !

14 avril 2010

Brothers & Sisters [4x 18 & 19]

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Time After Time (Part 1 & 2) // 8 84o ooo tlsp.

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   Comme l’année dernière, ABC nous a offert un épisode de 80 minutes de Brothers & Sisters, sans doute pour la récompenser de ses audiences pas si mauvaises et surtout de sa qualité constante. On se souvient encore tous de celui de la saison 3, qui était tragiquement parfait. Avec des événements un peu moins lourds mais une qualité d’écriture qui ne se dément pas et qui ne s’affadit pas, ce nouvel événement signé Walker était à nouveau un grand moment de télévision. Les scénaristes sont allés là où on ne les attendait pas et ce jusqu’au bout. Alors que l’on se dirigeait vers une révélation sur le passé de Tommy qui ne m’enchantait guère, on nous prend par surprise en recentrant l’intrigue sur Kevin, l’inénarrable Kevin, qui est peut-être le personnage le plus complet de la série puisqu’il réussit sans cesse à être aussi agaçant qu’attachant, aussi superficiel que profond. Un des grands secrets du fameux Dennis York est donc qu’il a participé à une manipulation de William, avec la complicité de Nora, pour éviter à son fils Kevin, alors âgé de 14 ans, de détruire sa vie à cause d’un « simple accident ». Alors qu’il était éméché et en plein déni de son homosexualité, il a frappé un garçon qui lui faisait des avances et l’a rendu paraplégique à la suite d’une mauvaise chute. Pour protéger Kevin, les Walker ont payé une pension à la famille du garçon en échange de leur silence. Cela sonne très téléfilm de début d’après-midi sur M6 mais au sein même de la série, avec tout ce que cela signifie pour les personnages, c’est extrêmement émouvant. Evidemment, les interprètes sont au top, à commencer par Sally Field, impressionnante lorsqu’elle implore Sarah et Kitty de l’aider, chose qu’elle ne fait jamais.

   Et puis il y a ces flashbacks qui nous ramènent aux années 80, au son des tubes de Cindy Lauper, dont on a beaucoup parlé depuis plusieurs semaines car les casteurs n’avaient pas le droit de se louper sur leurs choix des versions jeunes des Walker. Ils ont brillamment réussi leur coup ! Tous les choix sont bons, et je crois que celui qui m’a le plus marqué est Cody Longo, dans le rôle de Tommy jeune. Sa voix, les expressions de son visage et même sa démarche étaient celles de Balthazar Getty ! Beau travail. En revanche, ils n’ont visiblement pas trouvé les bons William et Nora de l’époque puisque les acteurs annoncés ne sont pas apparus. Leurs scènes ont été coupées. Ils sont soit hors champ soit dans la pénombre. C’est un peu dommage mais c’était peut-être mieux ainsi si les scènes n'étaient pas bonnes. Globalement, les scènes de flashbacks prennent peu de place, ce qui aurait pu là aussi constituer une déception mais après tout, celles que l’on voit suffisent. La plus marquante est sans doute celle que partagent Kitty et Kevin lorsque ce dernier avoue qu’il est gay à sa sœur. C’était fait avec beaucoup de justesse et de simplicité. Beau travail des interprétes là aussi (dont Kay Panabaker, bientôt peut-être dans No Ordinary Family).

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   Outre cette intrigue passionnante qui n’est pas tout à fait terminée puisque Kevin en veut, oserais-je dire à tort, terriblement à sa mère, il y a la recherche d’Eden Lake menée avec brio par Nora et Holly. On n’est jamais déçu quand elles sont réunies ! Les voilà parties pour un petit road-trip très amusant qui détend l’atmosphère et qui ne sera pas sans conséquences puisqu’elles retrouvent enfin ce fameux endroit. Il faudra attendre le prochain épisode pour en savoir plus car la dernière scène reste très énigmatique. Elle est assez lumineuse cela dit, même optimiste. On peut d’ores et déjà imaginer que Nora renoncera à vendre Ojaï à Dennis au grand soulagement de tous. Car même si la plupart des enfants Walker s’y étaient résignés, le cœur n’y était pas vraiment. Et puis Brothers & Sisters sans Ojaï Food, ça aurait été un peu comme Brothers & Sisters sans Rob Lowe quoi…. Grrrrr. A quelques semaines seulement de la sortie de l’acteur de la série, on n’a toujours aucune piste sur ce qui va bien pouvoir se passer. Kitty apprend que son cancer l’a bien quittée et on est heureux pour elle. Quant à Justin et Rebecca, ils se marient sur un coup de tête, comme ça, sans leurs proches à leur coté, et nous voilà débarrassés d’un poids qui devenait trop lourd. C’est fait, ils peuvent passer à autre chose !

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// Bilan // Il y a des séries qui ne déçoivent jamais, même quand on les attend au tournant. J’attendais beaucoup de ce double-épisode de Brothers & Sisters et il ne m’a pas déçu une seule seconde. Elle fait bien partie de ces séries-là et je suis fier d’en être fan ! Walker Forever (avec tout plein de « LOL » derrière) ! Les flashbacks m'ont plu et je me dis qu'un jour, pourquoi pas toute une série centrée sur la jeunesse des Walker ? Ca ne se fera sans doute jamais mais qu'est-ce que ça aurait pu être bien !

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18 avril 2010

Melrose Place [1x 18]

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Wilshire (Series Finale) // 1 o9o ooo tlsp.

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   Non, on ne va quand même pas nous faire croire que les producteurs et scénaristes de Melrose Place 2009 croyaient qu'il y avait une possibilité pour que leur série soit renouvelée ?! Si ? C'est aberrant et absurde. Toujours est-il que l'on se retrouve avec un épisode correct mais rempli de plein de petits ou gros cliffhangers pour nous donner envie de revenir la saison prochaine, sauf qu'elle n'existera jamais. Il ne faut pas se faire d'illusions. C'est donc extrêmement frustrant et franchement stupide. Je me demande bien ce qui leur est passé par la tête... La star de cet épisode, une fois de plus, ce n'est pas Amanda Woodward mais Ella Simms, qui réussit le tour de force de jeter son mentor en prison à coup de chantage et de coups bas. Du beau boulot en somme ! Le seul problème finalement, c'est que ça donne vraiment l'impression qu'Amanda devient pathétique alors que s'il y avait eu une saison 2, elle aurait certainement pris sa revanche sur Ella. Je trouve que les scénaristes s'en sont vraiment bien sortis et n'ont pas trahi les personnages originaux bien que l'on sente une envie perpétuelle de montrer que la nouvelle génération peut prendre le dessus sur l'ancienne si elle le veut. Pour tout fan de l'originale qui se respecte, ça déplaît forcément. Le plan sur le visage ravi de Katie Cassidy qui clot l'épisode m'a bien plu. La phrase d'Amanda qui précéde aussi : "It's just the beginning". Tellement ironique, tellement Melrose. Je le dis pour la dernière fois : si ce remake a dû servir à quelque chose, c'est de révéler le talent de Katie Cassidy pour jouer la grosse bitch. J'espère qu'on la retrouvera vite dans un rôle équivalent ailleurs. Ce serait dommage de la laisser filer...

   La grande intrigue du tableau d'Amanda a trouvé une conclusion, elle, et, à défaut d'être bien amenée, elle était potable. C'était un plaisir de retrouver Sydney sous forme de la conscience d'Amanda. Les quelques face à face entre les deux femmes que l'on nous a offerts au cours de la saison étaient toujours très bons. La magie a opéré ! J'en viens à ce qui a gâché la série : le couple Jonah et Riley, la touche CW dans toute sa splendeur. Leur niaiserie était d'abord agaçante, puis on s'y est fait à mesure qu'elle s'atténuait. Au final, j'ai trouvé leur dernier chassé-croisé amoureux assez touchant et surtout innantendu. Je pensais que l'on se dirigeait tout droit vers un happy-end les concernant et en fait pas du tout. Bonne surprise ! Ce que je regrette par contre, c'est que Riley ne soit pas devenue une connasse après la trahison de Jonah et Ella. Il y a un début de tentative qui a vite été abandonné. Dommage. On a du coup collé Drew dans les pattes de Riley pour l'occuper et il était bien trop sympathique pour être un personnage Melrosien. L'aveu sur sa maladie en fin d'épisode a enfoncé le clou, c'était presque douloureux de voir ça au milieu de trucs pas mal du tout. Comme Ella, Lauren a pris sa revanche sur l'ancienne génération en humiliant Mancini en salle d'opération ! Là encore, si saison 2 il y avait eu, il ne l'aurait pas lâchée ! J'aimais bien Lauren, mais moins depuis qu'elle ne se prostitue plus. C'était son seul véritable intérêt. Le couple qu'elle a formé avec David était assez mignon, et ils sont les seuls d'ailleurs à bénéficier d'une sorte de fin heureuse, ou optimiste disons. L'histoire de David avec le père de celle qui le harcèle n'était pas intéressante et faisait bizarrement redite mais je ne sais pas bien avec quoi. Et puis pauvre Joe Lando, il vieillit mal. On a de plus en plus de mal à reconnaître le mec de Docteur Quinn, femme catin.            

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// Bilan // Les scénaristes de Melrose Place 2009 ont eu le don de souffler le chaud et le froid tout au long de la saison, perdus entre leur désir de revenir à l'esprit originel de la série et les contraintes imposées par la CW pour qu'elle ne se démarque pas trop du reste de ses programmes (souvent médiocres). Ils se sont bien débrouillés pour mélanger ancienne et nouvelle génération et le résultat final était loin d'être aussi honteux qu'on aurait pu le croire. J'ai bien aimé ces 18 épisodes dans l'ensemble, malgré quelques couacs (le départ de Violet notamment), mais je ne regretterai pas la série plus que ça. Il n'y avait rien d'inoubliable là-dedans. 

6 avril 2010

Grey's Anatomy [6x 19]

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Sympathy For The Parents // 9 87o ooo tlsp.

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   Après six saisons, Grey's Anatomy entame LE virage dangereux que toutes les séries sentimentales ont dû affronter à un moment ou à un autre : les bébés ! Avec deux couples particulièrement stables, la question allait forcément se poser pour au moins l'un d'entre eux. Ce sera finalement pour les deux ! On savait déjà le désir de Callie d'avoir des enfants, au contraire d'Arizona qui ne veut pas en entendre parler. Et qui ne veut pas en parler tout court. J'adore par-dessus tout ce couple mais là, franchement, je me suis ennuyé. Ca n'avance pas. Et au moment où ça va justement enfin avancer : cut ! Rendez-vous au prochain épisode. C'est agaçant. J'ai vraiment eu l'impression que les scénaristes essayaient de gagner du temps. Voilà que Derek a lui aussi un désir d'enfant. Ce n'est pas très étonnant. Il commence à se faire vieux pépère ! Meredith est beaucoup moins enthousiaste mais elle ne dit pas non. Elle a déjà compris grâce à Alex qu'il n'y avait de toute façon pas de bon moment pour tomber enceinte. C'est un peu comme quand on cherche le bon moment pour quitter quelqu'un, dans un autre genre. Il n'y en a pas. Il faut se lancer et adviendra que pourra ! Bref, il ne serait pas particulièrement étonnant que Meredith tombe enceinte la saison prochaine et l'idée ne me déplaît pas. C'est une évolution logique, qui prouve bien la stabilité tant attendue de son couple. Est-ce que April va jouer l'entremetteuse ? Possible. J'étais très content d'apprendre que ce personnage serait de retour mais je commence à déchanter. Après avoir été figurante pendant plusieurs épisodes, Sarah Drew se retrouve avec une intrigue presque ridicule, qui ne fait pas honneur à son talent. Voilà qu'April est amoureuse-transi de Derek ! Ca ne me plaît pas du tout, ça la rend franchement pathétique, surtout dans la scène où Lexie s'en rend compte car c'était totalement innaproprié. C'est dommage, elle avait du potentiel. Espérons que ce soit juste une passade...

   Si j'ai moyennement aimé cet épisode, c'est sans doute en grande partie à cause du fait qu'Alex en soit le protagoniste phare. Jamais pu l'encadrer et ça ne va pas en s'arrangeant. On ne savait quasiment rien de lui, de sa vie passée notamment, depuis tout ce temps, et les scénaristes ont décidé de se lancer. Cela donne une histoire clichée et facile qui le fait passer pour un héros. Le grand monsieur tout rempli de blessures qui ne dit rien et qui garde le cap. Mouais. Ce refrain, on le connaît bien, et l'arrivée de son frère n'y change rien. Ca amplifie juste le non-intérêt du personnage. Cela dit, je suis conscient que d'autres ont dû adorer. C'est peut-être moi qui a un problème. Il faut dire que Justin Chambers ne fait rien pour arranger les choses avec son jeu très approximatif que ce soit dans la comédie ou l'émotion. A part ça, Teddy et Mark font plus ample connaissance façon sport en chambre, et Owen retrouve ses vieilles pulsions violentes qui ont de quoi effrayer Cristina. C'est un aspect très intéressant du personnage, je l'ai toujours dis, mais j'ai vraiment l'impression que l'on revient en arrière et que les scénaristes ne savent plus trop quoi inventer pour ne pas les faire se séparer. Normalement, c'est l'inverse. On sent qu'ils tiennent à ce couple, les téléspectateurs aussi, mais je crois qu'il va falloir se faire une raison : une pause s'impose ! Rien à voir avec Teddy d'ailleurs, ce qui aurait été la solution de facilité (même si je suis convaincu que l'on viendra tôt ou tard). J'aimerais assez que cette intrigue prenne un tournant tragique. Qu'Owen fasse vraiment du mal à Cristina. Ce serait innatendu et choquant ! 

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// Bilan // Un épisode qui ne m'a pas tellement plu dans l'ensemble malgré quelques bons moments. Je n'aime pas ce que devient April, ça m'emmerde que Sloane soit de retour, Callie et Arizona traînent, Owen et Cristina reviennent à la case départ et Alex ainsi que les cas médicaux sont bien trop présents.

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23 avril 2010

LOST [6x 13]

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The Last Recruit // 9 4oo ooo tlsp.

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   D'épisode de transition en épisode de transition, Lost est en train de me perdre et je ne pensais pas que ça arriverait un jour. Je m'attendais à ce que cette saison soit, au mieux, une suite d'épisodes inoubliables pas forcément remplis de réponses mais forts en émotion; au pire, une suite d'épisodes divertissants pour nous amener vers une conclusion explosive. S'il fallait choisir, je dirais que les producteurs et les scénaristes ont opté pour le pire, si ce n'est que le divertissement commence à devenir irritant et que l'on ignore si la fin sera à la hauteur. Je ne leur reproche pas tant le manque de réponses, auquel je m'attendais et qui est presque logique, mais plus cette capacité à réduire en miettes le potentiel de certaines scènes attendues parfois depuis longtemps. Le meilleur exemple dans cet épisode : les retrouvailles entre Sun et Jin. Ils sont séparés depuis la saison 4 et une saison et demi plus tard ils se retrouvent enfin. On s'imaginait donc que ce moment serait forcément très fort. L'était-il ? Non ! Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas pris le temps de sortir les grands violons de Giacchino, les ralentis classiques mais efficaces et les jeux de regards qui en disent plus long que les mots. On en a fait un non-événement presque ridicule à cause de dialogues hyper-simplistes et d'une réflexion bien mal venue du veillard-qui-ne-sert-à-rien, approximativement : "It looks like she got her voice back!". Déjà que ça manquait d'émotion... Si en plus pépère vient tout gâcher ! Je ne peux pas m'empêcher de repenser au départ de Jin sur le radeau en fin de saison 1, avec des adieux déchirants, ou celui de Sun en hélicoptère laissant son grand amour derrière elle en fin de saison 4. Ca c'était beau. Ca c'était Lost.

   Parfois, je me demande si les scénaristes ne se sentent pas obligés de caser certaines informations juste pour faire plaisir au public. Je pense tout particulièrement à Man In Black qui avoue à Jack que c'est lui qui a pris l'apparence de son père Christian à chaque fois qu'il a cru le voir sur l'île. N'était-ce pas une évidence depuis que l'on sait que Locke=Smokey=MIB ? Sans vouloir paraître prétentieux, pour moi ça l'était. Et je pensais que ça l'était pour tout le monde ! Ce dialogue m'a donc semblé bizarre, pas très bien placé et pas vraiment nécessaire. Cela dit, si ça peut faire plaisir hein... Ce que cet épisode a vraiment d'intéressant, c'est le pion Jack qui ne peut plus se contenter d'être gris et qui doit choisir un camp. Il penche d'abord du coté du blanc en suivant Sawyer, Kate et la majorité silencieuse. Puis il se rétracte au beau milieu de l'océan et retourne à la nage sur l'île pour retrouver ce bon vieux MIB. Ce n'est pas sans rappeler Sawyer qui saute de l'hélicoptère en fin de saison 4 mais sous forme de sacrifice. Cela dit, pour Jack, c'en est un. Le parallèle est donc parfait ! Jack a-t-il bien fait ? Tout dépendra du pouvoir que va excercer MIB sur lui. On croyait jusqu'ici qu'il avaient "infecté" Claire et Sayid mais ils ont prouvé dans cet épisode qu'ils étaient capables de lui tourner le dos : Claire en rejoignant Kate, Sawyer & co sur leur bâteau, et Sayid en n'exécutant pas Desmond contrairement aux ordres de MIB. On le suppose du moins. On nous l'aurait montré sinon ! Et puis Desmond est le nouveau Jacob de toute façon, non ? En tous cas, je suis très déçu quant à la profondeur du puits. Tiens, on tombe pile dans le genre de déceptions qu'on se créé tout seul en s'imaginant tout un tas de trucs en partant de rien. Je m'étais imaginé ce puits comme une ouverture vers les entrailles de l'île, que Desmond aurait copieusement visités. A priori, il n'en est rien. Sayid a dû l'aider à en sortir. Là, je ne peux que m'auto-blâmer ! En revanche, shame on les scénaristes sur un point qui m'a fait bondir : comment MIB peut-il croire Sayid quand il lui dit qu'il a bien tué Desmond ? Pourquoi refuse-t-il de vérifier ? Certes, il est pressé et il est sans doute convaincu que Sayid lui obéit au doigt et à l'oeil mais il aurait pu faire un effort. Car par effet boule de neige, tout ce qui va suivre, toutes les futures actions de Desmond que l'on imagine des plus importantes, auront été possibles grâce à cet oubli, autrement appelé facilité scénaristique. C'est pas beau. C'est pas Lost.    

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   Les flashsideways maintenant. C'est étrange. J'ai dû mal à exprimer ce que j'ai ressenti en les découvrant dans cet épisode. Pas de la surprise en tous cas. Je crois qu'il n'y en a eu aucune. Sauf peut-être celle que ce soit un multi-centric comme on dit, centré sur plusieurs personnages à la fois donc. Tous les principaux en l'occurence, ou presque. Il manquait Hurley je crois. En fait, je crois que je préfère mille fois les centrics sur un seul et même personnage. C'est à double-tranchant étant donné que l'on peut détester le personnage en question mais au moins, c'est traité avec une certaine profondeur dans la plupart des cas. On prend le temps de se poser, de réfléchir et parfois même de comprendre. Là, tout va très vite. Pas du tout le temps de se poser, pas tellement le temps de réfléchir et pas le temps non plus de comprendre quand il y a quelque chose à comprendre. Et ce n'était pas le cas ici. Tous les destins se rejoignent, c'est assez exaltant d'ailleurs, mais c'est tellement attendu dans le moindre des détails ! Ok, je n'avais pas imaginé Ilana en avocate. A part ça... On nous refait le coup de "Claire est ma soeur-Jack est mon frère" mais avec les deux personnages en présence cette fois. Là encore, on passe à coté de l'émotion, d'autant que la mère du fils de Jack a choisi ce moment-là pour téléphoner. On suppose toujours que c'est Juliet puisqu'elle est apparue nulle part pour le moment. Mais on garde le suspense. Et on touche du doigt encore un gros problème ! Pourquoi faire tant de suspense sur quelque chose qui n'en mérite certainement pas ? Après, forcément, on va être déçu parce qu'on l'aura deviné depuis des lustres ! Grrrrr ! Un moment intéressant tout de même : lorsque Sun reconnaît Locke sur le brancard à coté du sien. Logique puisqu'elle est entre la vie et la mort et que c'est dans ces moments-là que les souvenirs de l'île lui reviennent ! Du moins selon ma théorie. Un moment très émouvant en cherchant bien : lorsque Locke est dans son ambulance et qu'il donne son prénom à Dr. Linus. La façon qu'a Terry O'Quinn de prononcer "John" m'a beaucoup ému. C'est bête mais c'est un beau détail. Ca c'est Lost !

   La grande zone d'ombre de l'épisode, c'est évidemment Widmore, que l'on ne voit pas mais dont les intentions sont on ne peut plus obscures. Je continue de penser qu'il n'est d'aucun camp et qu'il n'y a que son ambition personnelle qui compte. Il risque de finir misérable comme Ben et Richard il y a peu, mais peut-être en pire puisque sa folie n'a visiblement pas de limites. Je ne comprends rien à son plan en tous cas. Un coup il veut avoir tous les naufragés pour lui, un coup il ordonne quasiment leur mise à mort...Et que dire du kidnapping de Jin qui n'a toujours aucun sens pour moi. Un appât éventuellement, et encore. On n'est même pas sûr que Jin soit un candidat ! J'ai l'impression qu'il reste un milliard de choses à dire sur Widmore et sur son passage sur l'île mais j'ai la mauvaise intuition que cette période restera floue. Estimons-nous heureux de l'avoir visitée le temps d'un flash ou deux... 

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// Bilan // The Last Recruit ou la transformation de Jack qui n'est désormais plus un "Man Of Science" mais un "Man Of Faith". The Last Recruit ou les destins de tous les personnages qui se rejoignent dans l'autre réalité. The Last Recruit ou un épisode super important sur le papier qui se révèle mal écrit et brouillon dans la mise en scène et dans les dialogues. The Last Recruit comme "The Last Bad Episode of Lost" ?

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4 décembre 2010

Fringe [3x 04 & 3x 05]

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Do Shapeshifters Dream Of Electric Sheep ? // Amber 31422

5 22o ooo tlsp. // 4 8oo ooo tlsp.

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   Y'a-t-il actuellement une série plus passionnante et addictive que Fringe ? Je me pose sérieusement la question et je crois bien que la réponse est non. Je me demande du coup comment j'ai pu faire sans elle pendant toutes ces semaines... Si Peter était au centre de la saison dernière, Olivia est revenue plus que jamais en force cette saison en partie grâce à son double maléfique qui est finalement de plus en plus attachant. Impossible de la détester, malgré ses airs de prostituée parfois. On notera d'ailleurs qu'Anna Torv est divine à chaque plan, qu'elle soit blonde, brune, châtain, les cheveux lâchés, attachés, mouillés... Elle est même devenue hyper sexy et elle a réussi plus d'une fois à m'émoustiller, bizarrement. Je suis fan des scènes qu'Olivianate partage avec Peter même si, à la longue, les tentatives de nous faire croire que Peter sait qui elle est vraiment sont lassantes. Mais ça finira bien par arriver... Il est le mieux placé actuellement pour le découvrir en tous cas ! J'essaye de me persuader à ce stade qu'ils n'ont toujours pas couché ensemble mais je sais que je me mens. Et si ce n'est pas encore arrivé, ce n'est plus qu'une question de minutes. L'enquête de l'épisode 4 est mythologique et nous dévoile un peu plus d'informations sur les mystérieux shapeshifters que les scénaristes semblaient avoir abandonné. Le parallèle avec l'état d'Olivianate est flagrant mais relativement subtile malgré tout grâce au jeu d'Anna Torv et de ses multiples nuances. J'aime assez le personnage de Newton, puisqu'il manquait un grand méchant à cette saison si l'on fait abstraction de Walternate, qui n'est pas si mauvais dans le fond. Son dilemme et celui des shapeshifters sont suffisamment bien retranscrits pour que l'on s'y intéresse vraiment. La partie la plus faible de l'épisode est l'arrivée de Walter chez Massive Dynamics. C'était plutôt amusant dans l'ensemble, mais pas très émouvant. Et puis ça m'embête de quitter le laboratoire d'Harvard. C'était plus cosy. Là, tout cet acier est tellement froid !

   Dans l'épisode 6, on met un peu de coté la mythologie de la série pour revisiter vu de l'other side un des premiers épisodes datant de la saison 1 et qui mettait en scène des voleurs de banque capables de traverser les murs (et qui y restaient occasionnellement coincés). J'apprécie le geste, d'autant que l'ajout de la matière Amber à l'intrigue a permis quelques jolis plans. Oui, souvent, Fringe est un plaisir visuel aussi. J'adore ce genre d'effet. L'histoire des deux frères se révéle étonnamment émouvante au fur et à mesure de l'épisode, et elle résonne parfaitement avec la nouvelle condition d'Olivia, prisonnière elle aussi mais d'un monde qui ne lui appartient pas. Ses deux incursions dans son monde et tout le rituel qui a précédé étaient géniales. Là encore, c'était un plaisir visuel en plus d'être intrigant et rythmé. Les parties enquête pures et dures étaient moins réussies, sans doute parce que j'ai toujours du mal à saisir l'intérêt de ces versions alternatives de Broyles, Francis et ce Lee. Olivia est tellement mise en avant que tout le reste semble ne pas avoir d'importance, même Walternate finalement que l'on voit peu, et c'est dommage, vraiment dommage. Je ne suis pas hyper fan des apparitions de Peter dans l'inconscient d'Olivia. Elles sont trop nombreuses, trop faciles... Mais on ne peut pas nier que l'on nous épargne le surplace en ce début de saison 3 et c'est hautement appréciable quand les enjeux sont si nombreux.   

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// Bilan // Au jeu du "j'aime/j'aime pas", ma liste de plaintes quant à ces deux épisodes de Fringe est courte, très courte. Olivia n'a jamais été aussi passionnante, mais au détriment des autres personnages malheureusement. La série fait toujours preuve d'une belle ambition, qu'elle étreint désormais à la perfection après quelques balbutiements compréhensibles. 

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18 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 8- Harry's Law

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What About ?

Harriet, une vieille avocate têtue et bornée qui vient de se faire renvoyer de son cabinet, fait la rencontre de Malcolm, un jeune homme qui a besoin d'elle pour le représenter dans une affaire criminelle. Il lui présente son ancien professeur de droit, Matthew, lui aussi récemment renvoyé de son lycée, et ils fondent ensemble leur propre cabinet d'avocats, aidés par une prof de français et une assistante excentrique. Tous ensemble, ils vont prendre un nouveau départ... dans une boutique de chaussures abandonnée.

Why ?

  Vous le savez sans doute, David E. Kelley et moi, c'est une belle histoire d'amour malgré quelques trahisons (je n'ai pas vu l'intégralité de The Practice et je n'ai vu que quelques épisodes de Boston Legal - mais je vais me rattraper !). J'attendais avec impatience son retour, dans un premier temps raté la saison passé puisque NBC n'a pas souhaité que son projet intitulé Legally Mad voit le jour. Pourtant, le casting était plus qu'alléchant. On me dit Kristin Chenoweth + Loretta Devine : je fonce sans hésiter une seconde. Il y avait Kurt Fuller aussi. Paraît que le pilote était médiocre. J'ai dû mal à le croire, mais soit. Kindreds, devenu Harry's Law, reprend plus ou moins le même pitch sauf que le personnage principal est devenue une femme et que la relation pére-fille/mère-fils a disparu. Sinon, on est dans le classique "cabinet d'avocats remplis d'excentriques". Non, ce n'est pas original. Mais E. Kelley est le maître en la matière. Si lui ne réussit pas son coup, alors plus personne ne réussira. Eli Stone était un bel essai de Greg Berlanti mais le public n'a pas été réceptif.

J'ignore si Harry's Law sera à la hauteur mais ce dont je suis sûr, c'est que NBC n'y croit pas. Reléguée à la mi-saison, la série judiciaire risque de se coltiner une case médiocre (si elle n'est pas bradée pendant l'été) et se terminer prématurément, avant même que la bête puisse monter en puissance. Parce qu'on sait bien que les séries de E. Kelley ronronnent toujours quelques épisodes avant de démarrer vraiment (et se terminent sur une saison médiocre mais on n'en est pas là). Cette 8ème place, c'est donc une façon de vous dire que oui, j'attends cette série avec impatience mais non, je n'ai pas beaucoup d'espoir quant à sa longévité. En attendant, Kathy Bates dans le rôle principal d'une série, c'est énorme. Rien que pour ça, Harry's Law mérite toutes les attentions. Ses plaideroies risquent d'être particulièrement brillantes. Et puis dans un style complètement différent, Brittany Snow est une petite actrice que j'aime bien. Elle pourrait tirer son épingle du jeu assez vite. Les autres ? Ils ne semblent pas à la hauteur, là, comme ça, mais je ne les connais pas. A voir en action. Bref, au fond de moi, j'espère qu'Harry's Law sera une version cinquantenaire d'Ally McBeal.

// Bonus // Une bande-annonce, mais à prendre à la légère puisque le pilote va être ré-écrit et re-tourné avec pas mal de modifications à la clé.

   

25 août 2010

No Ordinary Family [Pilot]

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Pilot // Diffusion le 28 Septembre

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What About ?

Les Powell ressemblent à la famille américaine typique... enfin jusqu'à leur avion se crash au beau milieu de l'Amazonie dans une eau verte et fluorescente. Après ça, disons qu'ils sont un peu moins typiques !

Jim est un policier frustré, artiste contrarié, et sa femme, Stephanie, est une brillante scientifique. Bien qu'ils soient toujours amoureux l'un de l'autre, la passion n'est plus, la routine s'est installée. Tout cela va changer lorsque Stéphanie emmène Jim et leurs enfants adolescents avec elle dans une de ses recherches en Amazonie et que leur avion se crash. Ils réussissent à s'échapper de la carcasse mais leur pilote n'a pas cette chance. Alors qu'ils reviennent à leur vie d'avant, ils se rendent compte petit à petit qu'ils ne sont plus tout à fait les mêmes. Jim se découvre une force spectaculaire, Stephanie peut se déplacer à une vitesse folle, Daphne peut entendre les pensées des gens qui l'entourent, même celles de son petit-ami de 16 ans, et le petit dernier, JJ, se voit doter d'une grande intelligence. Rapidement, les Powell comprennent que tous les pouvoirs du monde ne pourront pas arranger leurs problèmes personnels, juste faciliter leur quotidien...

Who's Who ?

Série créée par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Dirty Sexy Money, Eli Stone) et Jon Harmon Feldman (Dawson, American Dreams, Tru Calling) pour ABC.

Michael Chiklis (The Shield) dans le rôle de Jim Powell, Julie Benz (Buffy, Dexter, Desperate Housewives) dans le rôle de Stephanie Powell, Kay Panabaker (Les Experts) dans le rôle de Daphne Powell, Jimmy Bennett dans le rôle de JJ Powell, Autumn Reeser (The OC) dans le rôle de Katie Andrews, Romany Malco (Weeds) dans le rôle de George St. Cloud et Stephen Collins (7 à la maison) dans le rôle de Dayton King. Christine Chang, Tate Donovan (Damages) et Tom Amandes (Everwood) en guest-stars.      

So What ?

C'est la rentrée avant l'heure chez ABC et sur DNES ! No Ordinary Family ouvre donc le bal des reviews des pilotes de la rentrée et je ne pouvais rêver meilleure entrée en matière. Je rappelle qu'il s'agit de la série que vous, lecteurs, avez nommé la plus attendue de la rentrée suite à la session 2010 de Coming Next. Et j'étais plutôt d'accord avec ce choix. Après avoir vu le pilote, je crois que l'on peut dire qu'on ne s'est pas trompé et qu'on a misé sur le bon cheval. Il y aura sans doute de bien meilleurs pilotes (mais pas tant) et la série va être diffusée dans une case particulièrement difficile (face à NCIS et Glee), mais elle a le mérite d'offrir un premier épisode efficace, voire un peu trop...

  Le premier sentiment qui m'a traversé l'esprit à la fin des 44 minutes de ce pilote, c'est que je n'avais pas vu le temps passer, que mon envie de voir la suite était intacte, mais que je n'avais rien découvert de plus. On a tellement parlé de la série et on en a vu tellement d'images dans les bandes-annonces qu'il n'y avait quasiment aucune surprise à se mettre sous la dent. Tout s'est déroulé à peu près comme prévu, hormis quelques retouches dû à la disparion des personnages interprétés par Christina Chang et Tate Donovan. Le pilote original se terminait par la ré-apparition de son personnage (de pilote) et un gros plan sur son visage laissant entendre que tout ce qui était arrivé aux Powell n'était pas innocent et qu'il ne faisait pas partie des "gentils" dans l'affaire. Rien de tout ça finalement : on se retrouve avec une simple scène familiale que 7 à la maison n'aurait pas renié, avec petite partie de football improvisée, au ralenti, et toute la mièvrerie qui va avec. Un choix très ABC en somme. C'est dommage de gâcher la fête ainsi mais le reste étant plus que potable, ça passe.

Ma grosse déception vient des 10 premières minutes du pilote où tout se passe très très vite. Le crash a lieu dès la 2ème minute ! Je ne m'attendais pas à ça. C'est trop précipité. L'idée est clairement d'accrocher le public tout de suite et ça pourrait être payant. Mais quelle frustration ! L'accident n'est pas impressionnant du tout, les effets-spéciaux sont très approximatifs, manque de budget oblige j'imagine, et on se retrouve déjà à Los Angeles ! Pas le temps de s'inquiéter pour eux (d'autant qu'on mise à ce moment-là sur l'humour pour dédramatiser) et pas le temps de profiter du talent de Tate Donovan qui ne ré-apparaîtra plus. On enchaîne directement avec la présentation des personnages, qui durera tout le long de pilote, de la situation familiale et de la découverte des pouvoirs. Oui, il y a beaucoup de choses à caser dans ce pilote et c'est à la fois sa force et sa faiblesse. On n'a pas le temps de s'ennuyer mais prendre son temps, c'est quand même mieux pour s'attacher aux personnages. Le maître-mot reste pourtant l'efficacité et la présentation de Jim, interprété par un Michael Chiklis à l'aise, qui donne vraiment l'impression de s'amuser, en est le meilleur exemple. Il nous est rapidement sympathique, tout autant que son collègue joué par Romany Malco que l'on prend plaisir à revoir. Leur duo fonctionne bien. L'humour utilisé n'est ni tordant ni révolutionnaire mais on s'amuse avec eux. Jim finit par devenir touchant quand on se rend compte que ce pouvoir le rend heureux et lui apporte l'assurance et la force dont il a toujours eu besoin. Pas seulement physiquement mais pscyhologiquement aussi. C'est également à travers Jim que l'on introduit ce que j'oserais appeler un fil rouge mais qui n'y ressemble pas encore tout à fait. Disons que dans ces bas-monde, s'il peut y avoir des super-héros, forcément, il y a aussi des super-méchants ! Quoi de plus logique ? On peut se plaindre que ce n'est pas surprenant mais je ne vois pas ce qu'ils auraient pu faire d'autre hein. A priori, le but ne sera pas de sauver le monde. Ouf. On a assez donné avec Heroes.

La présentation de Stephanie est sans doute un peu moins efficace mais le personnage est d'emblée moins sympathique. On nous la présente comme une working-girl qui délaisse sa famille et forcément, on peut bien être super féministe, ça nous fait un peu chier quand même. Madame a le droit de bosser, et bien, mais elle n'a pas le droit d'abandonner son mari et ses enfants. Tout comme à l'inverse, un mari absent ne suscite pas l'empathie. L'arrivée de son pouvoir va venir arranger tout ça puisqu'elle peut se retrouver partout en un rien de temps désormais ! Mais c'est trop facile, elle ne va pas devenir la mère parfaite, au four et au moulin, pour autant. Julie Benz n'a pas à rougir de sa prestation. Elle est crédible en mère de famille dépassée, elle réussit à ne pas être agaçante et c'est déjà pas mal pour un début ! On voit très peu sa collègue incarnée par Autumn Reeser mais on flaire le personnage secondaire que l'on va adorer. On ne peut pas en dire autant de son patron, joué par Stephen Collins, mais il sera certainement important. Je le vois bien responsable de tout ce qui arrive, ou en tous cas un des protagonistes du clan des "méchants". La présentation des ados est moins soignée et on ne peut pas dire qu'ils s'annoncent comme des personnages passionnants mais ils inspirent de la sympathie, surtout Daphne. Elle n'est pas dans la caricature de l'ado rebelle, elle est un peu moins que ça, et elle n'est pas transparente non plus. Elle est simple, comme les autres membres de sa famille, et il est ainsi facile de s'identifier à eux. JJ est plus en retrait pour le moment. Un mot pout terminer sur les passages d'interviews face caméra qui m'ont dérangé au début, avant que je ne m'y fasse et qu'ils soient expliqués naturellement. Ca ne ralentit pas le rythme mais ce n'est pas particulièrement utile. C'est à la mode...

Ce pilote est le portrait d'une famille ordinaire, d'un couple abîmé par la routine, à qui l'on donne une chance de se ressouder de la manière la plus improbable qui soit. Eh bien au bout du compte, ils restent ordinaires. Certes, ils sont dotés de pouvoirs et leur vie en sera à jamais bouleversée, mais ils sont toujours les mêmes au fond, les blessures ne s'effacent pas comme ça et tout le chemin reste à faire. Le ton dramédique de la série n'est pas encore totalement affirmé et de grandes inconnues sur la suite des événements deumeurent mais No Ordinary Family commence comme une série qui a le potentiel de plaire à un large public et de s'inscire dans la durée. Le destin en décidera peut-être autrement mais le produit est efficace. Il lui manque juste l'étincelle.   

3 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 10- Luck (+ The Miraculous Year)

HBO

What About ?

Luck - Un regard provocateur sur le monde de la course hippique à travers les yeux de divers protagonistes qu'ils soient parieurs, coureurs, organisateurs... et arnaqueurs !

The Miraculous Year - L'histoire d'une famille new-yorkaise, vue à travers l'objectif d'un compositeur de Broadway, aussi charismatique qu'auto-destructeur, qui monte sa nouvelle comédie-musicale dans la douleur...

Why ?

Après quelques années de flottement, HBO est bien décidée à reprendre le leadership sur le câble avec tout un tas de nouvelles séries extrêmement prometteuses. Pour cela, elle a attiré les faveurs des plus grands noms du cinéma, à commencer par celui de Martin Scorsese. Boardwalk Empire, sa première série avec Michael Pitt et Steve Buscemi, débarquera le 19 Septembre sur la chaîne et vous ne la retrouverez pas dans le classement. Pour la simple et bonne raison que je ne suis pas fan de l'univers de Scorsese et je le dis sans honte. Je ne trouve pas que ses films soient mauvais, ils ne me parlent pas, c'est tout. Gangs of New York et Les Infiltrés m'ont ennuyés comme rarement je me suis ennuyé au cinéma. Je m'attends donc à ce qu'il en soit de même pour Boardwalk Empire. Je la testerais, bien évidemment. Mais j'ai peu d'espoir.

Je suis beaucoup plus optimiste au sujet de Luck, que l'on doit à David Milch pour l'écriture. Il a travaillé pour quelques séries cultes comme Hill Street Blues et New York Police Blues, et il a créé Deadwood et plus récémment le flop John From Cincinnati. Pour tomber dans le jeu de mots bas de gamme : espérons qu'il ait plus de chance cette fois ! Mais avec un réalisateur comme Michael Mann pour le pilote et un casting qui comprend rien de moins que Dustin Hoffman et Nick Nolte, on peut dire que c'est bien parti. C'est vrai que l'univers de la course hippique ne m'attire pas plus que ça a priori mais il n'a jamais été exploré en série, et assez peu au cinéma également. Tout est donc possible et c'est très exaltant !

Le cas de The Miraculous Year est un peu différent puisqu'il ne s'agit que d'un pilote pour le moment, actuellement en tournage. Tout porte à croire que la série sera commandée mais je préfère me méfier. Avec tous les projets qu'a HBO en ce moment, il y en a forcément qui ne verront pas le jour et pas forcément ceux que l'on croit... Toujours est-il qu'avec une réalisatrice comme Kathryn Bigelow aux commandes, tout juste oscarisée, et John Logan à l'écriture (scénariste de The Aviator et Gladiator), si The Miraculous Year ne devient pas une série, je ne réponds plus de rien ! Coté casting, c'est tout simplement du caviar : Hope Davis, Linus Roache, Franck Langella, l'excellente Patti LuPone, ce cher Lee Pace qui nous manque et une jeune première qui a de l'avenir : Susan Sarandon ! De plus, compte-tenu de l'univers (Broadway), on devrait avoir droit à de bons passages musicaux et à des personnages homosexuels à foison ! Mine de rien, si les gays ont envahi tout un tas de séries (et c'est bien normal), plus aucune ne leur est véritablement dédiée depuis Queer As Folk.    

Why Not ?

Il n'y a sincèrement rien qui puisse faire douter de la qualité des deux projets. Cela dit, HBO ne fait-elle pas une erreur en voulant recréer le cinéma à la télévision ? Le débat est ouvert...

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