Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
21 mars 2010

Damages [3x 08]

dnes_season4_damages_ellen_

I Look Like Frankenstein // 97o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_196729

   A ce stade, il ne fait plus aucun doute que la 3ème saison de Damages est meilleure que la précédente et d'un très bon niveau global. On n'atteint pas la perfection de la première saison évidemment et cet épisode m'a d'ailleurs permis de pointer du doigt le seul truc qui cloche vraiment cette saison et qui clochait bien plus encore l'année dernière : les digressions sont bien trop nombreuses. Je ne dirais pas qu'il n'y en a pas eu dans la première saison mais, dans mes souvenirs, elles ont toutes eu une utilité au final. C'est beaucoup plus discutable en saison 2 où l'on nous a trimballé d'intrigues en intrigues pour se rendre compte à la fin que la moitié était négligeable. Particulièrement tout ce qui a concerné Arthur Frobisher qui était ennuyeux et inutile. Je comprends bien que les producteurs aient eu envie que ce personnage emblèmatique de la première saison ne disparaissent pas totalement du paysage et que se passer du talent de Ted Danson eut été dommage, mais les scénaristes ont manqué d'idées pour l'accompagner convenablement. J'en viens donc à ce nouvel épisode qui marque le deuxième retour de Frobisher et je me demande bien quel intérêt il va avoir. Pour le moment, il n'en a pas à part nous montrer que la rédemption est possible. C'est devenu un type bien. La sortie de son livre va-t-elle mettre en lumière des pans insoupçonnés de sa personnalité ? C'est tout ce que j'espère. Cette histoire de chantage avec un acteur n'était pas très passionnante en tous cas et constitue pour moi le point faible de l'épisode. Puis à mesure que le personnage s'assagit, il perd en intensité. Je ne le regarde plus avec fascination. Puis ce qui est énervant évidemment, c'est que l'on nous éloigne de ce qui nous intéresse vraiment pendant ce temps-là : l'affaire Tobin.

   Grâce à des flashs plus nombreux et plus généreux cette semaine, on apprend quelques informations de la plus haute importance, notamment que ce que je croyais possible ne l'est pas : Ellen et Tom n'ont pas entamé une liaison mais ont pour projet de fonder leur propre cabinet ensemble. Une idée très séduisante mais qui ne verra jamais le jour puisque Tom est dead de chez dead. On s'approche en tous cas de plus en plus d'une dispute magistrale entre Tom et Patty, du moins je l'espère. Par ailleurs, c'est très agréable de voir Ellen collaborer avec eux tout en gardant ses distances. Le fils de Patty refait surface pour la deuxième fois de la saison et c'est l'occasion de voir l'avocate à l'oeuvre dans ce qu'elle fait de mieux : manipuler. En l'occurence Jill, enceinte jusqu'au cou, qui semble vraiment tenir à Michael mais qui cache un passé trouble étonnant (même si on se doutait que ce n'était pas une sainte). Et puis une bonne partie de l'épisode a été consacrée à la recherche de Carol Tobin, disparue. On nous a révélé très tôt qu'elle s'était réfugiée auprès de quelqu'un que l'on connaissait bien puisque l'on a bien pris le soin de cacher le visage de l'interlocuteur de Carol. J'étais parti sur différentes pistes, dont celle qui s'est révélée juste : c'est Joe qui l'a caché. Et pire que ça, c'est plus ou moins lui qui l'a poussée à empoisonner Danielle Marchetti. Quant à Leonard Winstone, il a prouvé une fois encore qu'il était l'un des éléments clés du dénouement de l'affaire puisqu'il a dealé avec Tom une belle somme d'argent. En échange de quoi ? C'est là qu'est toute la question...    

vlcsnap_193281


// Bilan // Malgré quelques digressions dont on préférerait se passer, la saison 3 de Damages est décidément très solide et n'a pas fini de nous réserver des surprises j'imagine... Un très bon cru qui n'a pas intérêt à se conclure maladroitement ! 

Publicité
Publicité
9 janvier 2010

Nip/Tuck [6x 11]

19221666_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20100107_124456

Dan Daly (Season Premiere) // 1 7oo ooo tlsp.

44030375_p


vlcsnap_306334

   Si cet épisode emaillé de flashbacks sur les années universitaires de Sean et Christian était survenu plus tôt dans la série, il aurait pu avoir un véritable intérêt. Malheureusement, revenir là-dessus au bout de sept ans alors que l'on sait déjà tout de leur relation dominant/dominé était une très mauvaise idée, qui s'est traduite chez moi par un ennui profond. Jusqu'au bout j'espérais une petite surprise, un truc que l'on ne savait pas déjà, mais rien de rien ! Enfin si, Christian a copié sur Sean à un examen important. Mouais... La façon dont est décrite le Christian de l'époque laisse entendre qu'il ne serait absolument pas compétent dans son boulot puisqu'il passait son temps à niquer toutes les filles du campus et à piquer les notes de son pote. C'est beaucoup trop caricatural pour être crédible. Il n'a pas pu devenir le chirurgien qu'il est devenu sans avoir du talent. Il doit beaucoup à Sean, on l'a bien compris et on insiste lourdement dessus, mais il ne lui doit pas tout ! Pendant que l'on essaye de rendre Christian plus salaud qu'il ne l'est vraiment, on rend Sean toujours plus navrant. Après tant d'années, 25 ans de collaboration quand même, comment peut-on vouloir nous faire croire qu'il n'a pas encore accepté la vraie nature de Christian ? Et comment peut-il le rendre responsable de tous ses maux alors qu'il a toujours fait n'importe quoi, avec ou sans l'influence de son meilleur ami ? On a tellement fait le tour de ces deux personnages qu'ils en deviennent bien plus antipathiques qu'il ne faudrait.

   Le cas médical du jour, inédit, nous présente un homme extrêmement perturbé qui, à cause de la maladie qui le ronge depuis son enfance, ne peut s'empêcher de s'automutiler. Ses doigts, il les a en partie dévorés. Sa bouche n'est qu'un terrain ravagé. C'est assez fort visuellement. A une époque, une telle intrigue aurait pris plus de place et aurait été émouvante. Là, on doit se contenter de bien peu. Son seul intérêt est finalement de montrer à Sean que sa naïveté le perdra. Il veut voir le bon en son prochain mais il se fait constamment blesser. Il s'automutile de l'intérieur et c'est peut-être pire que tout. Tout cela est joliment mis en scène, avec une belle bande-originale, mais l'ennui est là quand même. Et ce n'est pas la présence furtive de Kimber qui réveillera quoi que ce soit. Cette femme peut-être touchante dans un épisode et profondément détestable dans le suivant. Quand on y réfléchit bien, c'est le cas de tous les personnages de la série maintenant...


// Bilan // L'ultime salve d'épisodes de Nip/Tuck commence mal. La délivrance est prévue dans 8 semaines maintenant. Je me demande ce que Ryan Murphy et son équipe nous ont concoctés. En tous cas, ils ont perdu leur précieux temps restant avec cet épisode raté.   

10 avril 2013

Bad Teacher [Pilot Script]

20443690

BAD TEACHER

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

44030377

Créé par Hilary Winston (Happy Endings, Community). Adapté du film Bad Teacher.

Lorsque son mari demande le divorce et qu'elle constate avec horreur qu'elle avait malencontreusement signé un contrat prénuptial, Meredith Davis se retrouve à la rue, sans le sou, et n'a plus qu'une idée en tête : mettre le grappin sur un nouvel homme riche ! Et pour cela, elle a un plan : elle va se faire engager en tant que professeure dans une école huppée afin de rencontrer un maximum de pères célibataires, divorcés ou... ouverts à toutes propositions. Mais Meredith n'est vraiment pas faite pour enseigner : elle déteste les enfants, elle parle mal, elle boit et elle fume n'importe quoi. Toujours en train d'imaginer des plans tordus, elle peut toutefois compter sur le soutien du proviseur, complètement sous son charme; du prof de gym, une vieille connaissance du lycée avec qui elle entretient un rapport d'amour/haine; et Irene, une brave collègue qui ferait n'importe quoi pour elle. En revanche, la guerre est déclarée avec Ginny, une prof qui avait l'habitude de faire régner sa loi dans le collège avant son arrivée...

Avec Ari Graynor (Fringe, Mystic River), Kristin Davis (Melrose Place, Sex & The City), Ryan Hansen (Veronica Mars, 2 Broke Girls), Sara Gilbert (Roseanne, The Big Bang Theory, Urgences), David Alan Grier, Madison de la Garza (Desperate Housewives)...

 

   En préambule, je me dois d'être franc avec vous : j'adore par-dessus tout le film Bad Teacher avec Cameron Diaz, Lucy Punch, Justin Timberlake et Jason Segel. Et je n'en ai pas honte. Oui, ça ne vole pas haut et c'est super vulgaire, mais c'est fichtrement drôle ! Et la lecture du script de la version série pour CBS a engendré chez moi une première réaction que je vous laisse le soin d'analyser : j'ai eu très très envie de revoir le film tout à coup. Il faut dire que je ne l'ai vu qu'une fois. Mais il figure pourtant déjà au panthéon de mes comédies US préférées, aux côtés d'Allumeuses! par exemple, qui est aussi d'une grande trivialité. Mais non, ça ne veut pas dire que cette nouvelle version n'est pas à la hauteur. Télévision oblige, le niveau de vulgarité a été baissé. 2 Broke Girls avait déjà atteint le maximum de ce qui était possible sur un network de toute façon. Là, on va dire que l'on est légèrement en dessous. Il faut dire que toutes les répliques ne se situent pas en-dessous de la ceinture non plus. Le pied que l'on prendra devant la série si elle voit le jour, ce sera grâce aux vannes et aux péripéties de l'héroïne, qui ne recule devant rien, mais vraiment rien, pour parvenir à ses fins; et qui trouve en plus le moyen d'être maligne avec tout ça. Atteindre un tel degré de bitcherie, ça ne peut qu'être l'oeuvre d'une femme intelligente. C'est qu'on l'admirait presque, la bougresse !

   Parmi les changements décidés entre le film et la série -outre quelques détails techniques afin d'aller plus vite- il y a l'absence TOTALE du personnage qu'incarnait Justin Timberlake. Ils sont tous là, sauf lui. Pourquoi ? J'ai une supposition : sa présence aurait inéluctablement entraîné une certaine prévisibilité dans les intrigues et la trajectoire de la saison, voire de la série. Rien n'empêche les auteurs d'introduire à un moment donné un nouveau professeur ayant les mêmes caractéristiques -et ce serait franchement dommage de s'en passer- mais ça ne peut qu'être un arc narratif de quelques épisodes. Il ne manque pas au pilote. Je trouve ce choix plutôt judicieux au final. Tous les autres personnages secondaires ont leur place, les intéractions entre les uns et les autres sont parfaites. On suit tout ce petit monde avec bonheur, le sourire aux lèvres et le fou rire prêt à se déclencher à tout moment. Ce qui m'inquiète, c'est l'actrice principale, pas le script. Je n'ai rien contre Ari Graynor, mais bon courage pour passer après Cameron Diaz ! J'adore Kristin Davis, mais Lucy Punch avait un charme fou qui rendait son personnage aussi agaçant qu'attachant. Ici, Ginny est "juste" la fille que l'on adore détester. Je ne doute pas que sur la longueur, les scénaristes l'humaniseront, mais juste sur le pilote, elle est un peu décevante en comparaison du personnage original. C'est vraiment dommage que Lucy Punch n'ait pas repris son rôle... Soit dit en passant, Ginny est censée avoir 27 ans selon le script. Ce n'est clairement pas le cas de Kristin Davis ! J'ai en tout cas confiance en elle. Elle sera sûrement géniale. J'aime beaucoup Ryan Hansen également. L'avantage, c'est qu'il est bien plus ragoûtant que Jason Segel. Sara Gilbert est plutôt cool. Et puis la surprise du chef que j'ai découvert en préparant cette review : la Juanita de Desperate Housewives qui m'a tant fait marrer fait partie du casting des enfants ! Bref, c'est du solide. Juste inquiet sur le choix d'Ari Graynor... 

   La version télé de Bad Teacher n'a pas à rougir de la comparaison avec son modèle. Elle est moins vulgaire, mais tout aussi rythmée et hilarante. Je la veux ! Cela m'a fait rêver d'une soirée CBS la comprenant en trio avec 2 Broke Girls et Mom. Ce serait le pied. Trois comédies avec des héroines bruyantes, décomplexées et à l'humour ravageur... Je crains quand même qu'au nom de la diversification, la chaîne passe son tour sur ce projet. Et il est vrai que la concurrence est rude cette année...

2 décembre 2012

Revolution [1x 09 & 1x 10]

vlcsnap_2012_09_27_00h27m31s133

Kashmir // Nobody's Fault But Mine (Mid-Season Finale)

7 020 000 tlsp. // 8 540 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2012_11_23_21h23m07s22 vlcsnap_2012_11_30_12h27m16s166

   Kashmir. On pourrait considérer cet épisode comme un épisode de transition, ou, pour les esprits les plus chagrins, comme un épisode de remplissage. Je ne le vois pas comme ça. Il est l'occasion d'approfondir encore un peu plus nos héros en les confrontant, à travers des hallucinations, à leurs plus grandes peurs et cela les rend forcément plus touchants pour nous qui avons parfois un peu de mal à nous attacher à eux justement. Cet épisode est donc nécessaire, voire même essentiel. D'ailleurs, c'est certainement un hasard, mais Last Resort a offert la semaine précédente un épisode partant plus ou moins du même principe, et a tout aussi bien réussi son coup ! Nora, la première à subir les conséquences du manque d'oxygène dans les souterrains, hérite de la vision la plus... la moins... bref, elle croit se faire dévorer par un alligator dans les eaux boueuses. Moi aussi j'ai très peur des crocodiles, alors je me suis senti concerné. Mais, au-delà de ça, on va dire que c'était surtout pour introduire la mécanique de l'épisode en nous faisant sursauter. Et puis le précédent épisode lui était dédié après tout. Chacun son tour. La vision d'Aaron est exactement celle que l'on pouvait imaginer, en rapport avec sa femme qu'il a abandonné. Emouvant. Celle de Charlie concerne son père mort, et c'est touchant là aussi, bien que redondant. Visuellement, le réalisateur n'a malheureusement pas fait preuve d'une grande imagination pour rendre ces scènes encore plus fortes. C'est à Miles que l'on doit les passages les plus intéressants et les plus palpitans, alors qu'il se retrouve face à un Monroe suffisamment séduisant par ses arguments pour qu'il envisage de quitter la Milice et reprendre ses bonnes vieilles habitudes. On se doute bien que c'est impossible à ce stade. Il n'y a absolument aucun véritable enjeu, mais ça marche quand même.

   A côté de ça, le retournement de situation en cours d'épisode concernant le personnage incarné par Reed Diamond n'est pas surprenant une seule seconde. D'abord parce que l'acteur est abonné à ce type de rôles; ensuite parce qu'on connait maintenant la formule de la série qui offre un nouveau méchant chaque semaine. Cela ne pouvait qu'être lui. Il apporte quand même un peu d'action là où l'ensemble est assez introspectif donc plutôt lent. Cela évite de sombrer dans l'ennui. Sans surprise, tous les figurants meurent les uns après les autres. Charlie est blessée, mais ce sera la seule conséquence de la bataille. Une conséquence sans grande importance en plus. Tous les personnages ont été à un moment donné écorchés et s'en sont vite remis. Du côté de Monroe, on écoute du Led Zeppelin, histoire de donner un certain cachet à cet épisode un peu spécial; et on rend Rachel encore plus badass que prévu. Le meurtre qu'elle commet de sans froid est glaçant. 

   Nobody's Fault But Mine. Je le craignais et c'est exactement ce qui s'est passé : en écrivant et en tournant cet épisode, les scénaristes de Revolution ne se doutaient probablement pas que la série partirait en pause pendant quatre mois. Résultat : on attendait un cliffhanger énorme, qui donne super envie de revenir, mais on se retrouve avec un cliffhanger seulement correct, qui m'a d'ailleurs fait penser à du Prison Break dans l'esprit. On en a eu d'autres aux épisodes précédents qui étaient plus forts. J'aurais presque préféré qu'il s'achève sur la confrontation entre Miles et Monroe, qui était clairement le point culminant de l'épisode, celui qui m'a fait retenir mon souffle quelques minutes. Justement parce que j'attendais qu'il se déroule quelque chose de très marquant, je croyais en la possibilité que Miles tue vraiment Monroe. J'y ai cru jusqu'au bout. Il était à deux doigts de le faire, mais les auteurs n'ont pas eu de couilles et ont préféré le laisser s'enfuir, beaucoup trop facilement à mon goût en plus. Sans cesse, on nous rappelle combien le héros a été impitoyable par le passé -Rachel s'en occupe cette semaine lors de ses retrouvailles émouvantes avec sa fille- mais on aimerait bien qu'il lui reste encore un peu de ça parfois. Idem avec Neville : là aussi l'affrontement était intense, mais tout ça pour finalement les enfermer dans un placard... Sérieusement ? Après tout ce qu'il vous a fait, vous auriez pu l'exécuter ! Je dis ça, mais je n'ais pas du tout envie de la série perde Giancarlo Esposito ou Kim Raver. Alors que David Lyons... Cela dit, honnêtement, il était parfait dans cet épisode et il n'avait pas Esposito pour lui faire de l'ombre dans des scènes communes; dans les flashbacks, il a même été très convaincant, notamment lorsqu'il se retrouve en larmes face à Billy Burke. Dommage que ces scènes-là étaient mal insérées dans le récit. C'est le seul reproche que je leur ferai. Si leur mission principale était de faire monter la pression et d'éclairer la relation complexe entre les deux personnages, alors c'est réussi. Ce serait arrivé plus tôt, on aurait même davantage apprécier les précédentes interventions de Monroe. 

   Encore une fois, Rachel s'est montrée impressionnante lors de l'évasion. Elle d'ailleurs buté Strausser bien comme il faut. Une dimension "amoureuse" a été ajoutée au personnage, puisque l'on sous-entend à plusieurs reprises qu'elle a eu une aventure avec Miles à une époque lointaine et que celui-ci tient encore beaucoup à elle. Je n'y avais pas du tout pensé avant, surtout que la série s'appuie assez peu sur les relations amoureuses (et tant mieux), mais c'est assez logique en fin de compte. Un triangle amoureux, avec deux frères... On en reparlera en temps voulu ! Nora a fait de la figuration dans cet épisode, ce que je regrette un peu. Charlie s'est montrée à la hauteur de Miles, à la hauteur de sa mère aussi. Le personnage a très bien évolué et je n'ai plus du tout envie de la frapper. Je suis conquis par l'actrice en plus. Aaron a eu son rôle à jouer avec la bombe, et c'était ma foi sympathique de penser à lui. Quant à Danny... on va lui donner le bénéfice du doute pour l'instant ! Maintenant qu'il rejoint le groupe, il va peut-être gagner en épaisseur. Mais j'avoue que ça ne m'aurait pas dérangé qu'il périsse au moment de l'évasion. Ironiquement, ça aurait eu de la gueule : ça fait dix épisodes que la bande le cherche et quand ils atteignent enfin leur but, il meurt connement. Ah ça m'aurait plu ça... et ça aurait donné un caractère plus événementiel à ce mid-season finale...

vlcsnap_2012_11_30_12h28m44s26 vlcsnap_2012_11_30_12h27m33s79


// Bilan // Revolution méritait de partir en pause prolongée sur un plus gros boom que celui-là. Preuve qu'elle a encore pas mal de chemin à parcourir avant d'être celle que l'on attendait depuis le début. Mais, au fil des dix premiers épisodes, elle a su se construire une mythologie simple mais intéressante, avec des personnages qui ont gagné en potentiel au fur et à mesure jusqu'à devenir attachants pour certains. Je suis optimiste pour la suite car le potentiel est enfin là. Suffit de le saisir pleinement maintenant ! En espérant que NBC n'ait pas tout gâché avec sa programmation controversée...

29 août 2012

Weeds [8x 08 & 8x 09]

77787892_o

Five Miles From Yetzer Hara // Saplings

770 000 tlsp. // 680 000 tlsp.

 44030376


 vlcsnap_2012_08_29_01h06m57s228 vlcsnap_2012_08_29_01h08m24s73

   Nancy Botwin poursuit son chemin ennuyeux vers la rédemption alors que la fin de Weeds est de plus en plus proche au cours de ces deux épisodes à nouveau moyens, sauvés par quelques répliques, quelques passages tendres, quelques souvenirs d'un passé glorieux. Je continue à penser, à tort peut-être, que les scénaristes naviguent à vue et ont commencé la saison en sachant comment ils voulaient terminer la série mais en ignorant comment y arriver. Après tout, c'est comme ça que la plupart des séries sont écrites mais, dans le cas d'une dernière saison pour une série d'une câble, on s'attend forcément à ce qu'un soin plus grand soit apporté. Jenji Kohan a peut-être la tête ailleurs, dans son nouveau projet. Ou alors elle s'est rendue compte qu'elle n'avait vraiment plus rien à dire. En cela, l'intrigue de Shane est une illustration parfaite. L'idée d'un Botwin au sein de la police, ou d'un policier chez les Botwin, avait de la gueule... quand Nancy avait encore le nez dans ses affaires louches. Mais maintenant qu'elle est en dehors de tout cela malgré les tentations, où est l'intérêt ? Je crois tout simplement que les auteurs n'avaient pas encore décidé d'emprunter cette voie pour l'héroïne au moment où ils ont pensé à la ré-orientation de son fils. Du coup, ils se retrouvent à devoir meubler avec une romance mignonnette qui n'a pas tellement sa place dans Weeds. Pas en l'état du moins. Le travail effectué sur Silas est beaucoup plus probant, même si on commence maintenant à tourner en rond. Le road-trip en Caroline du Sud avec sa mère ressemblait un peu à celui qu'ils avaient effectué la saison précédente pour aller chez Heylia (oui, la disparue). Nancy est longue à la détente mais elle commence à comprendre qu'il faut qu'elle laisse son fils faire ses propres choix, même quand ils sont mauvais, et voler de ses propres ailes, quitte à tomber. La petite incursion dans le monde du tabac a permis de traiter un sujet que la série avait omis d'aborder jusqu'ici. Elle le fait malheureusement sans punch et avec un peu trop de naïveté. Ce n'est pourtant pas son genre...

   Du coté d'Andy, les auteurs ne cessent de faire des pas en avant puis des pas en arrière, si bien que l'on ne sait vraiment plus sur quel pied danser. Jill n'est finalement plus sa promise. La pauvre femme a confondu grossesse et ménopause. Elle n'a ainsi jamais attendu d'enfant Botwin. On s'était pourtant fait à l'idée. Eux aussi. Ce rebondissement ne m'a pas plu du tout, alors même que l'idée de base ne m'avait guère convaincu elle-même pourtant. La séparation n'en était pas moins émouvante en tout cas. On ne sait pas bien quel est l'avenir de Jill au sein de la série, enfin dans les quelques épisodes restants mais si ce que l'on a vu d'elle dans le 8ème épisode doit servir de conclusion à son arc alors c'est une belle conclusion. Il n'y avait pas mieux que de terminer sur une comparaison entre sa vie à elle et celle de sa soeur. Constater à quel point elles sont différentes mais en même temps si proches. Ce n'est pas d'une originalité folle mais ça fonctionne, d'autant que Mary-Louise Parker et Jennifer Jason Leigh sont parfaites. Depuis la scène de fin, j'ai en tête jour après jour le guilleret "Ne me quitte pas" de Regina Spektor (qui n'a rien à voir avec le grand classique de Jacques Brel). Jill partie, Andy ne tarde pas à se trouver une nouvelle prétendante. C'est pire que dans How I Met Your Mother... Il jette cette fois son dévolu sur une serveuse tout à fait ravissante et souriante. Elle nous est présentée comme une évidence pour lui. D'où le mariage en guise de cliffhanger. Nouvelle erreur ou début du bonheur ? 

   Pendant ce temps-là, Nancy continue de prendre du bon temps avec son rabbin de voisin. Leur histoire ne soulève pas un enthousiasme fou. Après tous les hommes que notre héroïne a connu, qu'est-ce qui rend celui-ci plus intéressant ? Rien, a priori. Mais sa quasi-normalité correspond bien à la nouvelle Nancy. Si le but des scénaristes est de finir la série en casant tout le monde, ils ne pouvaient pas s'y prendre moins subtilement. Mais j'ose espérer qu'ils ont des projets plus ambitieux. Sauf pour Doug bien entendu. A moins qu'il ne termine avec une clocharde. Il ne mérite pas tellement mieux de toute façon. Cette énième intrigue ridicule du personnage fait autant rouler les yeux que rire. C'est donc une semi-victoire. 

vlcsnap_2012_08_29_01h06m27s187 vlcsnap_2012_08_29_01h11m12s218


// Bilan // Dans la banlieue d'Old Sandwich, on s'ennuie grave. On en vient naturellement à regretter Agrestic et les débuts tonitruants de Weeds. C'était forcément mieux avant, surtout plus drôle et plus piquant. Mais les personnages ont aujourd'hui plus de bouteille et ont évolué -à l'exception de Doug- de manière tout à fait satisfaisante. On ne peut que le constater épisode après épisode en cette 8ème et dernière saison. Elle n'offre pas grand chose de plus à mon grand dam...

Publicité
Publicité
17 août 2012

Weeds [8x 05, 8x 06 & 8x 07]

77787892_o

Red In Tooth And Claw // Allosaurus Crush Castle // Unfreeze

480 000 tlsp. // 640 000 tlsp. // 560 000 tlsp.

44030376


vlcsnap_2012_08_16_02h23m58s4 vlcsnap_2012_08_16_02h21m56s61

   Je déclarais lors de ma review précédente que j'en voulais pas à Weeds de calmer un peu le jeu dans la dernière ligne droite, quitte à ennuyer, mais, après ces trois épisodes, nous en sommes à la mi-saison et le flou le plus total continue de régner quant aux intentions des scènaristes. Alors je leur en veux quand même un peu. On a vraiment l'impression qu'ils ne savent pas où ils veulent aller, et surtout sur quoi ils veulent terminer, alors ils nous entrainent d'intrigue en intrigue avec bien peu d'aisance et de moins en moins d'efficacité. Le divertissement reste convenable mais on rit moins, beaucoup moins. Il y a toujours des passages qui sauvent le tout, comme les facéties d'Andy avec la fille en roller toute nue dont on retiendra surtout le monologue brillant, très très Weeds, avec un Justin Kirk au meilleur de sa forme (surtout quand on a vu peu de temps avant le pilote d'Animal Practice où il tient le rôle principal...). Son cours face à des enfants turbulents et pas très réceptifs était moins réussi. Il faut dire que toutes les réfèrences religieuses m'ont vite perdu. Il devait y avoir des trucs drôles là-dedans, mais je n'ai pas tout compris. Cela dit, son coup de bluff était amusant. En cette saison 8, Andy évolue vraiment bien. La grossesse de Jill, bien pratique et pas très inspirée, a en tout cas le mérite de le motiver à rentrer pour de bon dans le droit chemin. Ce n'est certainement pas la femme la plus stable qui soit mais ils se sont bien trouvés. Nancy bout intérieurement mais garde ce qu'elle pense pour elle. Pendant combien de temps va-t-elle se retenir ? Brièvement, on évoque le lien compliqué qui unissait Andy à son père. J'aurais aimé que ce sujet pas encore exploré le soit enfin. 

   Nancy poursuit sa quête de la "bonne vie", même si les tentations sont nombreuses sur son chemin. C'est un grand pas en avant pour le personnage, c'est indéniable, mais cette rédemption devient légèrement barbante pour nous. Terminer chaque épisode sur la même expression de Mary-Louise Parker, satisfaite et énigmatique à la fois, devient lassant. Je sens que l'on se dirige vers une fin très ironique : Nancy sera devenue une bonne mère, une femme bien sous tout rapport, mais la petite balle encore logée dans sa tête se déplacera et la tuera violemment d'un coup d'un seul. En attendant, elle sait rester elle-même malgré les nouvelles cirsconstances légales qui l'entourent. La scène avec les muffins était parfaite. C'était bien elle, dans toute sa splendeur. Lorsque Stevie est dans les parages, que ce soit à cause du foot ou de l'ami qu'on lui impose, on s'amuse un peu moins. Les autres enfants Botwin sont de toute façon en général synonymes d'ennui maintenant : Shane et Ouelette, c'est loudingue; Shane et sa copine, c'est un peu niais (et en plus, je n'arrive pas à accepter que le garçon ait grandi et qu'il soit en âge d'avoir une amoureuse, de boire, de faire l'amour... j'ai le même sentiment avec mon propre frère !); et Silas, c'est des promesses jamais tenues. On évoque la possibilité qu'il puisse avoir une relation homosexuelle. Okay, c'était assez mal amené et "juste pour rire" mais je commençais à trouver l'idée intéressante. Mais non, tuée dans l'oeuf. Puis  voilà qu'on le prend pour un strip-teaser à l'épisode suivant mais on ne le voit pas en action ! Damn it ! Du coté de Doug... on nage toujours en plein délire qui n'a ni queue ni tête. C'est fatiguant de le répéter systématiquement mais c'est vrai et c'est bien tout ce que l'on peut en dire malheureusement. 

vlcsnap_2012_08_16_02h24m31s78 vlcsnap_2012_08_16_02h20m57s248


// Bilan // Mouais. Weeds mérite mieux que ce foutoir pour son ultime saison. Je n'ai pas envie de rester sur un goût amère alors je continue sincèrement d'espérer que la suite sera meilleure et la fin à la hauteur de cette grande comédie !

5 février 2011

V [2x 04]

dnes_season4_v_decker_minib

Unholy Alliance // 5 29o ooo tlsp.

44030375_p


vlcsnap_67287 vlcsnap_59792

   J'ai été horrifié de découvrir qu'il ne s'agissait que du 4ème épisode de la saison 2. J'avais l'impression d'en avoir vu plus que ça, ce qui me rassurait. Certes, il n'y en a que 10 cette année mais c'est déjà beaucoup trop. J'avais commencé la saison avec une sorte d'optimisme trouvée dans l'énergie du désespoir, mais je déchante un peu plus chaque semaine malgré les efforts des scénaristes que je suis capable de reconnaître. V ne sera jamais une bonne série. Les bases sont trop bancales et les personnages trop lisses. Ils ont fait ce qu'ils ont pu pour redresser la barre mais ça ne sert plus à rien. Je ne vais pas abandonner alors que les prochains épisodes seront certainement les derniers, ce serait trop con. Par contre, il va me falloir trouver encore quelques forces pour surmonter ce désastre. Franchement, il n'y a qu'une seule scène qui m'a plu : celle de l'énième face à face entre Diana et Anna dans la cave. Ce n'était pourtant pas du grand art, ni dans le jeu des actrices, ni dans la qualité des effets-spéciaux et encore moins dans la profondeur des dialogues. Mais c'était agréablement kitsch. Les producteurs ont bien fait de rappeler Jane Badler. C'est sûrement la seule bonne décision qu'ils auront su prendre...

   Non parce qu'ils se sont mis de sacrés bâtons dans les roues tous seuls, comme des grands. Déjà, le thème est récurrent dans mes critiques mais je suis bien obligé de le marteler : quand est-ce que cette putain de résistance va prendre du poids ? Je ne vais pas nier et dire que les choses n'ont pas évoulé. Mais ce n'est pas assez rapide. A quoi bon prendre son temps quand il ne nous reste que 6 épisodes pour (peut-être) tout boucler ? Ce serait dommage que tout soit trop facile pour Erica et sa petite bande mais les laisser respirer deux secondes, le temps de construire enfin quelque chose, ce serait peut-être pas mal non plus. Là, on se tape encore un enlèvement, encore un nouveau protagoniste dont on ne sait pas s'il sera un ami ou un ennemi au final, et puis Erica doit se coltiner un nouveau co-équipier, à peu près aussi intéressant que tous les autres personnages. Il joue un double-jeu, chose qui n'est pas surprenante une seule seconde. Alors oui, il a plus de potentiel que Malik mais désolé, il m'énerve à peine arrivé. Puis je n'aime pas beaucoup Jay Karnes, son interprète, pour ne rien arranger. Hormis ce problème autour de la résistance, il y a bien sûr celui de la bonté de l'âme, nouvelle obsession d'Anna qui la rend tout bonnement ridicule alors qu'elle avait réussi à garder jusqu'ici une certaine crédibilité. Une vicoire de Diana semble de plus en plus évidente, et que l'on ne vienne pas nous faire croire que le mec qu'elle a tué était son seul allié. Elle doit en avoir bien plus qu'Anna au final ! Je vous passe mes commentaires évidents sur le voyage au Vatican. Du grand n'importe quoi qui n'était malheureusement pas que visuel.   

vlcsnap_67527 vlcsnap_55635


// Bilan // Tout n'est pas mauvais dans V, c'est ce qui m'empêche de la condamner définitivement, mais l'ennui combiné à mon désintérêt le plus profond pour les héros suffisent à me faire passer de sales quart d'heures. J'amerais tellement que la suite et fin de la saison remonte le niveau. Il suffirait de lâcher les loups, y aller à fond...

3 décembre 2009

Dexter [4x 10]

dnes_season4_dexter_miniban

Lost Boys // 1 8oo ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_154472

   Curieusement, cet épisode m'a donné mal à la tête. Voir Dexter courir dans tous les sens m'a donné le tournis. Ca ne manquait pas de rythme, c'est sûr, mais comparé aux précédents épisodes, ça allait même limite trop vite, comme si les scénaristes s'étaient soudain souvenus qu'il ne restait ensuite plus que deux épisodes pour boucler toutes les intrigues. Ce déséquilibre me gène un peu. Le bon point, c'est que les passages soapesques dont on nous a habitué depuis le début de la saison sont quasiment absents. Laguera et Batista se jettent toujours des regards qui en disent long mais ça s'arrête là et ça suffit. Quant à Rita, elle n'a pas eu l'occasion de papoter, ou plus si affinités, avec son voisin chaud du slip.

   Le Trinity Killer donc. Je l'ai trouvé beaucoup moins fascinant dans cet épisode. Ses délires avec le petit garçon ne m'ont pas paru aussi bien amenés que précédemment. Et puis ça manquait un peu de suspense. La quête de Dexter a été trop longue et Arthur n'a pas fait grand chose à part jouer au petit-train. Je l'aurais voulu plus cruel. Par exemple, je ne m'attendais pas à ce qu'il se contente de droguer le gamin. Je pensais qu'il le tuerait vraiment, d'une façon plus... violente disons. Pas que je prenne un pied fou à voir un mec tuer un enfant hein. Mais c'est le genre de choses qui peuvent arriver dans Dexter. C'est aussi pour cela que l'on regarde la série. En revanche, c'était très surprenant d'apprendre que le Trinity porte finalement très mal son nom puisque ses rituels ne sont pas au nombre de trois, comme le croyait Lundy, mais au nombre de quatre ! Concernant l'implication de la journaliste Christine dans tout ça, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus tordu vu comme Arthur a tendance à mener à la baguette sa petite famille. Il n'a rien demandé à Christine : elle a tiré sur Lundy et Debra de son plein gré pour protéger son papa. Mais pourquoi au juste le défend-t-elle ainsi ? Il nous manque peut-être une partie du puzzle. En gros, je n'ai pas été très convaincu par ses explications. Debra a fait du bon boulot par contre. C'est bien la fille de son père ! Discrétement, le passé de celui-ci refait d'ailleurs surface à travers cette vieille pute qui a des choses à dire à Debra. Espérons que cela fasse avancer son enquête sur son père, ça commence à bien traîner. A part ça, le parallèle entre Arthur et sa vie de famille et Dexter et la sienne est toujours intéressant, à défaut d'être passionnant.

vlcsnap_171513


// Bilan // Malgré son rythme particulièrement soutenu, je n'ai pas accroché à cet épisode. Je l'ai trouvé décevant à bien des égards et je suis inquiet pour la suite des événements. Sera-t-elle à la hauteur des espérances ?

2 octobre 2009

Cougar Town [1x 02]

dnes_season4_cougar_miniban

Into The Great Wide Open // 9 25o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_138353

   Après un pilote que j'ai trouvé franchement raté, Cougar Town ne pouvait que s'améliorer. Ce second épisode était encore loin d'être hilarant mais, au moins, il n'était pas irritant. Jules se rend compte qu'elle n'a pas assez profité de sa jeunesse, elle décide donc de passer un week-end de folie avec sa jeune collègue et une pote à elle. Là encore, tout semblait trop forcé pour être naturel et je crois que Jules ne deviendra intéressante que quand elle sera elle-même puisque jusqu'ici, elle joue à la fille "cool" et encore jeune dans sa tête. Elle doit très vite se rendre à l'évidence : elle n'a plus 20 ans et ce genre de petites fêtes, ce n'est plus de son âge. Triste constat que l'on avait senti venir à des kilométres. Je retiens quand même une très bonne idée : la soirée de Jules passée en revue à travers des photos prises sur le portable de Laurie. Ca donnait pour le coup un aspect réaliste à l'entreprise et puis ça au moins, c'était amusant. En revanche, je n'ai pas beaucoup aimé les scènes avec la voisine de Jules. Je l'avais trouvé marrante dans le pilote mais là, elle cassait plus l'ambiance qu'autre chose. Ca va être difficile de faire évoluer ce personnage bien trop ancré dans son quotidien de mère de famille et d'épouse. Quelques mots sur la prestation de Courteney Cox quand même : elle est plus sobre et ça passe mieux ! 

   J'avais détesté le fils de Jules dans le pilote, il m'a été plus agréable cette fois-ci. J'ai toujours un problème avec la grosse tête de l'acteur et sa voix, mais il a eu droit à quelques passages marrants et deux-trois bonnes répliques. Malheureusement, dès qu'il est avec son père, ça devient nul à chier. Parce que son père est un boulet. Et puis leurs scènes semblaient trop déconnectées du reste. Quant aux passages avec le voisin de Jules, ou plutôt son "paper buddy" devrais-je dire, disons qu'il y a toujours du potentiel. Ca manque toujours de naturel et on ne comprend toujours pas pourquoi ils se détestent tant. Mis à part ça, c'est assez fun.

vlcsnap_134587


// Bilan // La sitcom est toujours pleine de défauts mais il y a un mieux. L'ambiance est moins hystérique et Courteney Cox est un peu plus convaincante. 

24 août 2009

Hung [1x o7]

hung

"The Rita Flower" Or "The Indelible Stench" //

dnes_v2_poll_stars4


vlcsnap_220808

   Depuis quelques épisodes, je trouvais que Hung avait légèrement perdu de son charme initial. Ce 7ème épisode rétablit les choses avec une jolie intro et une belle conclusion, sur des petites musiques pop mélancoliques qui font de l'effet. Oui, c'est un peu facile, mais je m'en fous, j'aime ça. Deux intrigues principales composent l'épisode, l'une sur Ray, plutôt légère, l'autre sur Tanya, plutôt lourde. Hormis une petite scène, Jessica n'est pas présente (et elle ne manque pas) et pas l'ombre d'un visage porcin d'un des deux enfants. Même s'ils ne me dérangent pas plus que ça habituellement, je reconnais que sans eux, le rythme est plus soutenu.

   L'intrigue de Ray n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de nous amuser et la mission est pleinement réussie. Ca commençait mal pourtant sur une nouvelle dispute avec Tanya. Ca devient redondant. J'ai hâte que le business soit véritablement lancé et qu'il marche pour que l'on puisse passer à autre chose. On comprend très rapidement quel va être le but de la dispute : faire prendre conscience à Ray qu'il n'est rien sans Tanya. Sans marketing et management, sa queue ne suffit pas. Ses tentatives pour trouver des clientes tout seul sont foireuses mais c'est amusant. Après avoir fait des apparitions hebdomadaires anecdotiques suite à l'affaire des cookies-messagers, la femme du voisin de Ray trouve enfin ce qu'elle cherchait : un bon coup de bite ! Hung nous offre alors sa scène de cul la plus crue depuis son lancement, avec des seins, des fesses et des plans rapides mais sympathiques sur le pubis fourni de Thomas Jane. La fonction "pause" de mon ordinateur n'a jamais autant servie ! Par ailleurs, Ray réalise que sa relation avec Jemma va au-delà du simple échange de bons procédés pute/client et il est prêt à passer à l'étape supérieure avec elle, sans billets verts donc. La grande claque qu'il va se prendre, mon dieu... Cela lui servira de leçon !

   L'intrigue de Tanya était très émouvante, comme souvent dès qu'il s'agit de sonder l'âme de ce personnage complexe et attachant. Un soir de beuverie, elle fait la rencontre d'un jeune homme fort sympathique, qui décide rapidement de lui faire retrouver l'inspiration. Il se trouve que Tanya, poète, souffre du syndrôme de la page blanche depuis déjà deux ans... Il ne va pas réussir, du moins pas directement, mais il insuffle indéniablement à Tanya une vent de fraîcheur, et à la série aussi. Jusqu'ici, les scénaristes de Hung ont su créer des personnages secondaires vraiment intéressants. La mère de Jessica est très drôle mais on ignorait que celle de Tanya aussi ! Elle est cruelle mais hilarante. Le genre de mère qui rabaisse sa fille à longueur de journée et qui ne se rend pas compte de tout le mal qu'elle lui fait. J'espère qu'on la reverra à l'occasion.

vlcsnap_232601


// Bilan // La force de la série semble de plus en plus évidente : ses personnages, qu'il s'agisse des deux protagonistes principaux, ou la majeur partie des personnages secondaires. Ils sont soit drôles, soit émouvants, souvent les deux et toujours attachants. Alors même si les intrigues ne suivent pas toujours et que le propos reste limité, on suit avec grand plaisir Hung

   

1 novembre 2012

Ainsi Soient-Ils [Saison 1]

ainsi_soient_ils_0

Saison 1, 8 épisodes // 1,2 millions de téléspectateurs en moyenne

 44030376_bis

 Septembre 2011, Paris. Cinq jeunes candidats à la prêtrise sont sur le point de changer radicalement de vie. En entrant au Séminaire des Capucins, ils vont apprendre à suivre la voie de Dieu et devenir ses ministres. D’où viennent-ils ? Quelles expériences de joie, de douleurs ont-ils vécu ? Autant de questions qui hantent le Père Fromenger, directeur légendaire du Séminaire, et son dévoué bras droit, le Père Bosco, lorsqu'ils accueillent José, Raphaël, Yann, Guillaume et Emmanuel dans leur nouveau monde.


En partageant leurs espérances, leurs doutes, leurs épreuves quotidiennes, nous découvrons un monde fascinant, mystérieux, l’Eglise, qui nous mènera jusqu’au Vatican et ses coulisses politiques. Une plongée haletante dans un univers secret.


 20228303

   Pardonnez-moi mon Père, mais j'ai péché. Il ne faut pas jurer, je le sais, mais je vous le jure pourtant : j'étais prêt à défendre de tout mon coeur et de tout mon être Ainsi Soient-Ils, cette nouvelle tentative ô combien honorable d'Arte de relever le niveau de la fiction télé française. Et Dieu sait qu'elle en avait besoin. Je le confesse, le premier épisode, si prometteur, avait fait monter en moi un désir presque inédit. J'en voulais encore. Plus. Tout de suite. Rapidement, alors que je soulageais mes envies grâce aux épisodes suivants, le doute a commencé à m'habiter. Puis le doute a fait place à la colère. Et la colère à la résilience. Ainsi Soient-Ils n'est pas le bijou que j'attendais, pas la série magistrale que j'espérais. Mais elle a le mérite d'exister, elle. Elle a réussi occasionnellement à me faire vibrer, c'est vrai. Et je suis prêt à lui pardonner ses péchés. Mais laissez-moi d'abord vous les exposer. 

    En préambule, par souci d'honnêteté, je me dois bien entendu de rappeller combien il était casse-gueule et osé de se lancer sur un tel sujet, et combien il était risqué pour la chaîne et les producteurs de faire ce pari, qu'ils ont d'ailleurs réussi audimatiquement parlant grâce à une promotion efficace. Si la série est si fascinante dans ses premiers instants, c'est parce qu'elle nous raconte une histoire, des histoires devrais-je dire, singulières et inédites. Elle nous fait entrer dans un monde qui nous est étranger, qui répond à des codes bien spécifiques qu'il faut apprivoiser, mais jamais elle ne nous prend de haut. Elle nous accompagne dans cette découverte, nous prend la main et nous ouvre son coeur. De tous les parcours qu'elle nous propose de suivre, celui d'Etienne Fromenger, le Père en chef du Séminaire des Capucins, est le plus abouti et le plus puissant, jusque dans les dernières minutes du dernier épisode. C'est le moins manichéen aussi. Cet homme de foi n'est pas un Saint. Il a fait des erreurs par le passé et il en paye plus que jamais le prix aujourd'hui. Il est orgueilleux, certes, mais il est terriblement attachant. S'il ne fallait retenir qu'une prestation dans Ainsi Soient-ils, ce serait celle de Jean-Luc Bideau, naturellement charismatique malgré un sens du dramatique dans la voix un peu trop poussé. Son acolyte et second, le Père Bosco, devenu progressivement un traître, n'a pas tenu toutes ses promesses mais s'est transformé en un antagoniste de choix, détestable parfois, rongé tant par la maladie que par l'ambition et l'arrogance. Le ciel semblait sans cesse lui tomber sur la tête, d'où un sentiment de lourdeur procuré par l'interprétation de Thierry Gimenez, trop théâtrale. Le Père Cheminade, le professeur d'hébreux, est la caution comique au sein du Séminaire. On le voit peu mais il est toujours de bon conseil. La soeur Antonietta, seule présence féminine, aurait mérité qu'on lui accorde un plus grand rôle. Elle se contente ici de dire quelques âneries de temps en temps et elle s'acharne à ne pas exister. Le tableau des "adultes" est complété par l'incroyable Michel Duchaussoy -mort depuis et qui manquera énormément à la saison 2- dans le rôle de l'éminent Monseigneur Roman, le représentant des évêques de l'Eglise de France honoré par le Pape, qui a pris pour cible Fromenger. Leurs face à face, rares, sont toujours très intenses. Le premier est d'ailleurs le point culminant du premier épisode, comme le dernier celui du dernier épisode. J'aime à dire que Duchaussoy est à Ainsi Soient-Ils ce que Maggie Smith est à Downton Abbey. Ses apparitions se ressemblent mais sont toujours jouissives. Ce sont deux vieilles peaux remplies de haine qui ne manquent d'humour en aucune circonstance. Mais, au-delà de ça, il est le point d'entrée vers la partie la plus ambitieuse de la série, curieusement la plus réussie et sans aucun doute la plus fascinante aussi, celle qui nous entraîne dans les arcanes du pouvoir religieux, de Paris jusqu'à Rome. Lors de ces passages-là, la série atteint des sommets, même si tout n'est pas toujours limpide et qu'il manque aux non-initiés comme moi quelques clés pour comprendre tous les tenants et tous les aboutissants. 

   20228108

    Mais la raison d'être de la série, son argument le plus commercial, son attrait principal auprès des jeunes et ce qui m'avait personnellement le plus intrigué dès que le projet a été annoncé, est malheureusement son plus grand échec. C'est du parcours de ces cinq candidats à la prêtrise que j'imaginais le plus d'émotion et le plus de profondeur. Ma déception est à la hauteur de mes attentes. Les scénaristes n'ont pas réussi à rendre ces héros aussi attachants qu'ils auraient dû l'être. Ils ne sont pas parvenus à en faire des personnages complexes. La plupart d'entre eux se réduisent à une problèmatique basique, qui n'est jamais dépassée ni transcendée. Ainsi, Yann, le scout breton prude et naïf restera tout du long... prude et naïf. J'ai cependant beaucoup de sympathie pour lui. Sa sensibilité m'a touché. Et ses passages "musicaux" étaient divertissants, tout comme nombre de ses répliques. La chanson "Mademoiselle ne pense qu'à mon cul (...)" trotte encore régulièrement dans ma tête. Une sorte de plaisir coupable... José, l'ex-taulard en plein repenti, m'a séduit grâce au jeu de Samuel Jouy, de loin le plus juste de la bande. Toutefois, le personnage s'est perdu sur la fin de la saison dans cette histoire de sans-papiers guère passionnante et clichée, dont les enjeux ont été mal définis dès le départ et qui n'a réussi que dans la dernière ligne droite à susciter un quelconque intérêt. Mais c'était déjà trop tard. Il méritait mieux, c'est certain. Heureusement, la façon dont la saison se termine pour lui est particulièrement réussie. José a souvent été associé à Raphaël, en jouant sur une opposition riche/pauvre facile et stérile. Mais il s'agit probablement des deux seuls personnages dont il ressort une amitié crédible au bout du compte. Le groupe est finalement assez peu souvent réuni, sauf dans le très bon épisode de noël, et quand ils le sont, ça sonne un peu faux. Je pense notamment aux scènes chez Guillaume, tôt dans la saison, qui voulaient nous imposer une amitié qui ne pouvait pas déjà exister après si peu de temps. De la même manière, et c'est certainement le plus gros raté de la saison, l'histoire d'amour entre Guillaume et Emmanuel sort de nulle part dans le 5ème épisode. Dès le 6ème, Emmanuel assure même que Guillaume est la personne qu'il aime le plus au monde ! C'est proprement hallucinant. David Baïot, dont le jeu est déjà très fragile en temps normal, n'est absolument pas convaincant dans les moments d'intimité entre les deux personnages. La chasteté de ces passages est d'ailleurs regrettable. Le contraste entre l'engagement des deux garçons auprès de Dieu et des scènes de sexe aurait été du plus bel effet et aurait donné bien plus de force à l'intrigue. Bref, on ne croit pas du tout à leur histoire. J'en suis extrêmement déçu. On notera que Guillaume, en dehors d'Emmanuel, est en plus relativement inexistant. Je termine par Raphaël, un personnage qui me plaisait bien au départ, mais dont l'héritage familiale a pris beaucoup plus de place qu'il ne fallait. Le suicide de son frère était une excellente idée -très mal mise en scène en revanche- et a permis de provisoirement relancer l'intrigue mais l'ennui a vite repris sa place. Je retiens quand même la prestation très correcte de Clément Roussier (même s'il me fait vraiment trop penser à Patrick Bruel quand il était jeune, y compris dans la voix). En fait, je pense que la série aurait vraiment gagné à se structurer différemment en consacrant un épisode à un personnage, éventuellement en faisant appel à des flashbacks, et en intégrant les autres séminaristes au récit. C'était le seul moyen d'approfondir chaque portrait et d'atteindre, peut-être, ce but : nous expliquer comment ils en sont arrivés là, pourquoi ils ont choisi d'entrer au Séminaire. Car, au fond, au terme de la première saison, je ne le sais toujours pas (sauf dans le cas d'Emmanuel, qui dit lui même avoir inconsciemment cherché à se cacher) et ça me chagrine. 


// Bilan // Ainsi Soient-Ils a beau être indiscutablement l'une des séries françaises les plus réussies de ces dernières années -plus ambitieuse sur le fond que sur la forme- elle est loin, très loin, d'être divinement parfaite. On rêvait d'un chef d'oeuvre, on a eu le croquis de ce qui aurait pu en être un. 

Qu'il en soit ainsi. Amen.

22 septembre 2012

Top Séries 2011/2012 [Comédies]

TOP COMEDIES

 Cliquez sur les blocs pour accéder à la critique (quand elle existe)

dont_trust_the_b_feature

1. DON'T TRUST THE B---- IN APARTMENT 23 - Saison 1

Raising_Hope_season_2

2. RAISING HOPE - Saison 2

Parks_Recreation1

3. PARKS AND RECREATION - Saison 4

awkward_ashley_richards_beau_mirchoff_brett_davern

4. AWKWARD. - Saison 2

SM_HAPPY_ENDINGS_3

cougar_town_season_3_13_2_12_kc

5. HAPPY ENDINGS - Saison 2 / COUGAR TOWN - Saison 3

ModernFamily_season_3_sezonul_3_poster

6. MODERN FAMILY - Saison 3

Suburgatory_S1_Custom

7. SUBURGATORY - Saison 1

hic3_500

8. HOT IN CLEVELAND - Saison 3

2_Broke_Girls_s1_002

9. 2 BROKE GIRLS - Saison 1

How_I_Met_Your_Mother_Saison7_4

10. HOW I MET YOUR MOTHER - Saison 7

_______________


Pas assez solide : Up All Night

Vraiment pas assez solide : New Girl

En retard dans mon visionnage : 30 Rock & Louie

Abandonnée faute de temps mais appréciée : The Middle

_________________

Quel est votre top à vous ?

23 décembre 2010

Cougar Town [2x 02 à 2x 10]

dnes_season4_cougar_miniban

19519095_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20101001_050240

44030377


vlcsnap_121986 vlcsnap_67385

   On ne dirait pas comme ça mais Cougar Town est une sitcom difficile d'accès. Elle ne s'adresse pas aux esprits faibles et aux paresseux. Le téléspectateur lambda serait naturellement tenté de ne plus jamais suivre la série après en avoir vu un épisode, surtout s'il s'agit d'un des tous premiers de la série. Vu la courbe descendante des audiences, on peut d'ailleurs en tirer quelques conclusions sur le public américain, mais ce n'est pas le sujet... Voilà la marche à suivre pour apprécier Cougar Town à sa juste valeur :

   Leçon N°1 : ne regardez pas un seul épisode. Aussi curieux que cela puisse paraître, et c'est un conseil que je donne rarement, Cougar Town s'apprécie par paquets de trois voire quatre épisodes ! Il faut un petit temps d'adaptation avant de se sentir vraiment à l'aise avec cette bande de fainéants alcooliques. C'est une question de rythme aussi. Celui de cette sitcom est particulier avec beaucoup de vignettes, souvent courtes, régulièrement des passages "clipés" et parfois jusqu'à quatre intrigues différentes traitées en parallèle. Pas facile de s'y habituer quand on est un fidèle des sitcoms dites classiques.

   Leçon N°2 : Fermez les yeux dès que le personnage de Bobby incarné par Brian Van Holt apparaît à l'écran. Il est le boulet ultime, celui qui casse l'ambiance quand il entre dans une pièce, celui qu'on aimerait assommer à coup de poêle. En clair, c'est le débile profond censé nous faire marrer mais qui ne provoque chez nous que pitié. Et si sa présence ne gâche heureusement pas tout, c'est bien parce que les scénaristes l'utilisent de moins en moins. Le bon point, c'est que quand il lui arrive d'être drôle au détour d'une petite réplique ou touchant, ça fait tout de suite beaucoup d'effet tant c'est surprenant. Tristement, son fils, Travis, lui ressemble de plus en plus. Mais grâce à son départ à l'université (à 20 minutes de chez sa mère), les scénaristes ont trouvé un bon moyen de renouveler ses intrigues dans un décor un peu différent. L'ado ne m'agace plus trop, même si on aurait pu lui trouver une copine un peu moins "ravissante idiote".   

vlcsnap_153998 vlcsnap_68948

   Leçon N°3 : levez votre verre ! C'est presque une philosophie de vie made in ABC dont se moque constamment le show : les personnages boivent -du vin rouge- à longueur de journée et ne font quasiment rien d'autre. Ils ne bossent jamais, une critique à laquelle les producteurs répondent en intro de l'épisode 10 où les personnages expliquent tout simplement que leurs vies professionnelles sont bien trop monotones pour en parler. C'est devenu petit à petit un gimmick, vraiment très drôle, avec en apothéose une scène hilarante tout en ralenti où Jules est en extase totale avec son Big Joe, qui sera plus tard remplacé par Big Carl. Absurde et déjanté. Un peu osé aussi au fond car après un épisode de la série, on a juste envie de boire. On boit aussi beaucoup dans Brothers & Sisters ou Private Practice mais c'est plus discret. 

   Leçon N°4 : faites attention aux génériques ! Bill Lawrence est facétieux, les clins d'oeils sont nombreux (sympa la venue de Zach Braff de Scrubs via une application iPhone - autre gimmick excellent). J'aime le recul qu'il a sur son propre travail et sa capacité à rire même de ses erreurs parmi lesquelles, le titre original et le remaniement de la série en cours de route qui l'a rendu obsolète. On a donc droit à chaque générique à un sous-titre très inspiré dont je vous dresse la liste : "Badly Titled Cougar Town", "Not what the show is", "100% Cougar Free", "Titles Are Hard", "Modern Cougar Town", "It's okay to watch a show called Cougar Town", "Regretfully we give you Cougar Town", "All I Want For Christmas is a new tittle".

   Leçon N°5 : Sortez les mouchoirs ! Bien qu'il y ait eu au cours de la saison 1, surtout vers la fin, quelques jolis moments d'émotion dans la série tournant autour du thème de l'amitié, la saison 2 réussit à deux reprises à être hyper émouvante et je m'attendais à tout sauf à ça ! Il y a d'abord la venue du père de Jules à l'occasion d'Halloween qui se termine dans les larmes avec un très bel échange. C'est l'occasion en plus pour Courteney Cox de prouver qu'elle n'a pas qu'un talent pour la comédie pure. Elle sait pleurer et toucher et ça n'a pas souvent été exploité dans Friends. L'autre beau moment a lieu lors de l'épisode spécial Thanksgiving (les épisodes spéciaux réussissent à la série visiblement) lorsque Jules et Grayson s'avouent leurs sentiments réciproques avec difficulté. Qui aurait cru Cougar Town capable de ça ?   

vlcsnap_210063 vlcsnap_23791


// Bilan // Cougar Town, à l'image du vin que les personnages s'enfilent à longueur d'épisodes, se bonnifie avec le temps. Je ne sais pas si c'est sa médiocrité de départ qui donne du coup cette impression d'excellence en ce début de saison 2 mais je prends beaucoup de plaisir à suivre la série désormais et c'est inespéré. Elle n'a pas la finesse de Modern Family ni l'efficacité de The Middle mais elle n'a plus à rougir de ce qu'elle est. Elle s'est forgée une belle idendité et les personnages sont tous -ou presque- devenus attachants à leur façon tout en sortant un peu du cliché auquel ils appartenaient initialement. Mention spéciale à Ellie, la plus tordante et la plus cruelle, et à Grayson, dont les mimiques m'amusent énormément. Chapeau également à Courteney Cox qui a accepté de ne plus être la star de la série mais de partager son temps d'antenne et le non-succès avec les autres ! 

24 septembre 2010

Cougar Town [2x 01]

dnes_season4_cougar_miniban

All Mixed Up (Season Premiere) // 8 32o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_131036

   Je préfère vous le dire tout de suite : je n'ai aucune raison valable d'avoir regardé le premier épisode de la saison 2 de Cougar Town avant le pilote de The Event ou le retour de Glee. Ca m'a pris comme ça, comme une envie de pisser. Il fallait que je me le fasse avant de me coucher ! C'était peut-être l'impatience de retrouver le temps de quelques scènes Courteney Cox et Jennifer Aniston puisque cette dernière était l'invitée de marque de l'épisode. Ou pas. J'ai beaucoup aimé Friends en son temps mais je n'en suis pas vraiment nostalgique. Elle s'est arrêtée un an trop tard pour moi. Mais là n'est pas le sujet ! En psy baba cool un peu barrée, Jennifer était au top ! Bon on sentait qu'elle découvrait un peu ses répliques en même temps que nous mais passons. Mais les scénaristes ont tellement misé sur elle qu'ils ont un peu zappé que Courteney était en face. L'une brillait, l'autre était juste contente de retrouver sa bonne vieille copine. Dans tous les cas, c'était plus réussi que la venue de Lisa Kudrow. Je l'adore elle aussi mais son rôle de dermato psycho-hystéro n'était pas des plus réussis. A quand une réunion Courteney/Jennifer/Lisa ? Je suis sûr que techniquement et scénaristiquement ce serait possible. Dans le même genre, je sens bien un petit crossover Cougar Town/Mr. Sunshine plus tard dans la saison. Avouez que ce serait sympa. Et tant pis si la sitcom doit utiliser Friends pour buzzer. C'est mieux que de ne pas buzzer du tout. Cela dit, le résultat audimatique n'a pas été tellement concluant.

   Comme le générique l'a malicieusement fait remarquer, il s'agit de "(Still) Cougar Town", en clin d'oeil aux discussions de changement de titre de la série qui n'ont pas abouties. On retrouve donc les mêmes défauts qu'en saison 1 : les filles d'un coté, les garçons de l'autre. Je n'aime pas tellement ce schéma qui, en voulant ratisser large, perd un peu tout le monde. Pour ma part, j'ai toujours un peu de mal avec les délires de Grayson, Andy et Bobby, quoique le Hug Contest de la fin était bien trouvé. Le drinking game était pas mal non plus. Très original ! Pour les petits happenings de ce genre, les auteurs sont assez bons. Pour le reste, beaucoup moins. Le duo Laurie/Travis était très sympa, comme d'hab'. Bon et puis Ellie n'était pas si présente que ça mais en forme. La fin de l'épisode est agaçante. Une petite musique tristoune et les personnages qui se serrent dans leurs bras et qui s'aiment très fort : mouaiiiis. Je pardonne pour cette fois parce que c'était le retour, la joie, tout ça. Mais que ça ne se reproduise plus systématiquement !         

vlcsnap_128905


// Bilan // Un Season Premiere illuminé par la présence de Jennifer Aniston et très sympathique dans l'ensemble. Rendez-vous cet hiver pour un petit état des lieux de la saison 2 de Cougar Town...

14 septembre 2010

Hung [2x 10]

54758611

"Even Steven" Or "The Luckiest Kid In Detroit" (Season Finale) // 2 3oo ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_109569

   A mon grand regret, je ne me sens plus la force de défendre corps et âme Hung. Je ne peux que donner raison aux détracteurs de la série aujourd'hui : son charme a fané. La saison 2 a brassé beaucoup d'air. Là où je pensais que la saison 1 jouait simplement la carte de la lenteur pour mieux introspecter, il n'y avait qu'un grand vide artistique en réalité. Un manque d'ambition, accompagné d'un manque d'idées. C'est sans doute un peu la faute de HBO qui n'a pas souhaité mettre la main au portefeuille. N'offrir que 10 épisodes de 26 minutes, c'est ce qui s'appelle être radin. Que raconter en si peu de temps ? Comment faire évoluer les personnages tout en restant crédible ? J'ai encore envie de prendre la défense des scénaristes qui ont quelques circonstances atténuantes. Mais ils ont voulu trop en caser en trop peu de temps. Ils se sont perdus en conjecture avec des histoires secondaires peu inspirées, pas essentielles. Je pense forcément à Mike et Frances en disant cela. Je les aime bien. Ce n'est pas le problème. On leur a juste porté plus d'attention qu'ils ne méritaient. Le pire, c'est que l'on ne met pas un point final à leur intrigue dans ce Season Finale. Mike va-t-il reconquérir le coeur de sa belle vieille ? Il faudra apparemment attendre pour le savoir. Sauf qu'on s'en fout (un peu). Je ne peux pas faire autrement que d'évoquer les enfants Drecker. On leur avait promis plus de temps de parole pour cette saison 2 et ça n'était qu'un leurre. Ils restent toujours des mystères et je crois de toute façon que leur singularité ne sera jamais expliquée/exploitée. Dès lors, il aurait été presque préférable qu'ils n'existent pas. Darby était transparente. Quant à Damon, il a toujours eu droit à des scènes intéressantes coupées en pleine action. Que s'est-il passé quand il a pris la main de Tanya ? On ne le saura pas tout de suite. Dommage de nous faire languir pour si peu. Ce n'est pas très vendeur au final.

   Cela fait un petit moment que je ne suis plus en amour avec Tanya. Elle me fait toujours rire de temps à autres mais sa gaucherie et ses éternelles excuses ont eu raison de moi. Le personnage méritait mieux que ça. Là encore, son potentiel n'a pas été exploité. Il n'y a bien que sa rivalité avec Lenore qui avait un intérêt mais elle n'aurait pas dû durer aussi longtemps. Lenore, d'ailleurs, est quasi-absente de cet épisode, quasi-muettre. Ca ne lui ressemble pas et ça ne fait que renforcer ce sentiment d'un final désincarné où tout le monde est là, inconscients. Il n'y a que Jessica qui s'en sort à merveille dans cet épisode. Elle vole complètement la vedette à Ray à tel point que j'ai cru à un moment donné que c'était elle l'héroïne de la série. Et puis Anne Heche ose bien plus que Thomas Jane. Sans nous montrer clairement sa choupinette, elle nous a livré de lourds indices sur sa constitution : un peu de peau et pas de poils. J'aime beaucoup cette actrice et je crois que j'aurai préféré ne pas en voir autant. Ca la démystifie un peu. Bon c'est pas une diva intouchable non plus hein... Jessica est la seule qui a réussi à être émouvante grâce à ce grand élan de liberté qui s'est emparé d'elle. Je l'ai trouvé rayonnante. Elle s'est mise à revivre. C'était beau. Face à elle, Ray a même repris quelques couleurs. Mais pas longtemps. Néanmoins, si la saison se termine sur une scène un peu faible, elle a le mérite d'être positive et de remettre les compteurs à zéro.

vlcsnap_124531


// Bilan // Un Season Finale plein de promesses. Seront-elles tenues ? Mais aussi un Season Finale plein de déceptions. Tout ça pour ça ? Hung reviendra l'été prochain pour une troisième saison et elle a tout intérêt à se remettre en question. Son beau potentiel a été réduit à néant par un manque de tout. Nous méritons bien mieux, nous qui lui sommes resté fidèles malgré tout.

1 mars 2010

Music Mix [Janvier-Février 2010]

44068120

Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


Amel_Bent_____Ou_Je_Vais____2009__www_FRURap_ruAMEL BENT // OU JE VAIS  44030376

   Depuis la Nouvelle Star, j'ai toujours eu un faible pour Amel Bent. Outre sa superbe voix, elle est d'une grande humilité et reste fidèle à elle-même alors que le succès aurait pu facilement lui tourner la tête, comme elle a tourné la tête à beaucoup d'autres. Ce troisième album n'est pas son meilleur, il est en dessous du premier et surtout en dessous du troisième que j'avais trouvé particulièrement émouvant et marquant. Les mélodies sont un peu moins inspirées, les paroles moins touchantes et surtout, le style de l'album n'est pas bien défini. Ce n'est pas du R'n'B, pas de la variété française typique... C'est un peu idiot de vouloir absolument l'identifier et le ranger dans une case, je le reconnais. Mais cela participe au fait qu'il soit si inégal. Reste malgré tout quelques beaux titres, des refrains accrocheurs et une voix qui ne perd pas en émotion.

Le meilleur : Un Bout de Papier, A trop t'aimer, Le Mal de Toi, Où je vais, Famille décomposée

Le pire : Je ne suis pas elle, Forte.


Florence_and_the_Machine_CDFlORENCE + THE MACHINE // LUNGS  44030378

   Cet album est sorti en Juin 2009, il a ravi la presse britannique mais il a fallu du temps avant qu'il n'atterrisse sur nos ondes françaises. C'eut été scandaleux de passer à coté de ce petit bout de femme qui a du coffre et du coeur, et beaucoup de talent à revendre. Son premier album, Lungs, est d'une richesse émotionnelle incroyable, doublé d'une production soignée (limite trop parfois tant les instruments se superposent). Elle possède, comme on dit, une vraie signature vocale mais sa voix peut agacer sur la longueur. Elle a tendance à un peu trop "crier" mais ça fait partie en même temps de la puissance de certains morceaux alors... Les paroles sont loin d'être idiotes, ce qui ne gâche rien, et un véritable univers, très organique, commence à se dessiner. Un coup de maître !

Le meilleur : Dog Days Are Over, Howl, Between Two Lungs, Rabbit Hearse, Cosmic Love, Blinding, Hardest of Hearts...   

Le pire : None.


echoLEONA LEWIS // ECHO  44030375_p

   Autant vous le dire tout de suite : j'ai une dent contre Leona Lewis et ce pour deux raisons. La première parce que j'ai l'impression qu'elle essaye de se donner de grands airs de diva, particulièrement inspirés de Mariah Carey, mais ça ne lui va pas. Et puis si elle a une belle voix, il n'y a pas de quoi tomber à la renverse non plus. La deuxième raison est toute simple : oser reprendre d'excellents titres pop/rock comme Run de Snow Patrol ou sur cet album Stop Crying Your Heart Out d'Oasis pour en faire de la soupe navrante devrait être passible de prison. Le pire, c'est que certains ignorants pensent que ces chansons sont les siennes. J'ai tout de même essayé d'écouter cet album sans a priori et force est de constater qu'Echo ne vaut pas grand chose. Les mélodies sont souvent accrocheuses, certes, mais tout sonne terriblement creux et on a l'impression d'avoir déjà entendu tous ces morceaux. Quant à la seule tentative hors ballades, Outta My Head, elle est digne de Cascada : horripilante et inécoutable.

Le meilleur : Happy, I Got You, Alive, Naked.   

le pire : Outta My Head, Stop Crying Your Heat Out, Lost Then Found, Brave, Can't Breathe.


2s8gtv9KE$HA // ANIMAL  44030376   

   Le moins que l'on puisse dire, c'est que Ke$ha n'est pas du genre à prendre des pincettes pour dire ce qu'elle a à dire ! Résultat : son premier album est à son image, d'une grande vulgarité. Inutile de s'amuser à traduire les paroles, on comprends très rapidement que tout tourne autout du cul, de la baise, du sexe. Etonnament, en admettant que l'on veuille bien rentrer dans son jeu, il y a quelque chose de rafraîchissant dans tout ça et on admire presque sa liberté de ton. Plusieurs morceaux sont dans le même esprit que le premier single Tik Tok, c'est-à-dire hyper faciles de tous les points de vue mais diablement efficaces ! Vocalement, la sale gosse est très limitée et je crains des prestations catastrophiques en live mais si l'énergie est là, ma foi... Cet album est fait pour se lâcher ! En tous cas, je ne peux pas m'enlever une image de la tête à l'écoute de cet album : j'ai l'impression d'entendre Amanda d'Ugly Betty chanter ! La voix est similaire. Pensez à son inoubliable version de Milkshake... Bref Ke$ha ne fera pas long feu mais elle se sera bien amusée.         

Le meilleur : Tik Tok, Blah Blah Blah, Backstabber, Take It Off, Your Love is My Drug...   

Le pire : Stephen, V.I.P., Dinosaur


quentin_mosimann_exhibitionQUENTIN MOSIMANN // EXHIBITION  44030375_p

   Ce garçon est insupportable. Il est d'une prétention incroyable. C'était déjà le cas avec son album "concept" précédent consistant à reprendre des daubes des années 80 en version jazzy, c'est encore pire avec ce second album "festif" où tout sonne faux, sauf peut-être sa voix. Il a décidé de se la jouer "mec de la night" hyper branché qui drague tout ce qui bouge, qui se croit irrésistible et qui se tape au final une fille différente par soir. Ce ne peut être qu'un personnage puisqu'il n'est sexy que dans sa tête et ce besoin de prouver sa soi-disante virilité cache forcément quelque chose. La plupart des morceaux prêtent donc à rire avec ces sons "électro" faciles, sans aucune ambition, et ces paroles d'une connerie invraisemblable. Les jeux de mots débiles se suivent et se ressemblent. Quand il calme enfin ses ardeurs mégalo, on se retrouve avec des ballades super niaises. Quand est-ce que Quentin Mosimann comprendra qu'il est meilleur à mixer dans une salle des fêtes pour un mariage que derrière un micro sur scène ou en studio ? C'est un peu violent, je sais. Mais il tend le bâton pour se faire battre franchement...

Le meilleur : Toc Toc, I Love I Love, Vibrer (pour leur efficacité), Gainsbourg Zéro-Dix (Un hommage à Gainsbourg qui a dû le faire se retourner dans sa tombe mais c'est le meilleur titre de l'album, c'est dire le niveau...).

Le pire : Made In Paris (imbuvable), Golden Boy (insupportable), Gimme A Break (honteuse), Pas compliqué (les rimes sont infâmes), Je la vois (dans toutes les filles).      


VVBrownV.V. BROWN // TRAVELLING LIKE THE LIGHT  44030377

   En principe, qui aime la musique ne peut que fondre à l'écoute de Shark In The Water, un titre très réussi qui a révélé V.V. Brown, une sorte de Amy Winehouse lucide et belle. De nombreux morceaux de l'album sonnent joliment rétros, comme I Love You par exemple, une déclaration simple et superbe, ou Quick Fix, très sixties, très rock'n'roll.  Chaque chanson refléte une ambiance, elles sont toutes différentes mais elles se complètement bien et forment un ensemble cohérent et forcément très riche. On a parfois l'impression d'écouter des gold qui n'auraient pas pris une ride. S'ils étaient sortis il y a 30 ans, ils seraient sans doute devenus des classiques. Le point faible de l'album est aussi un point fort : V.V. Brown n'a pas forcément une voix très reconnaissable si l'on compare à tout ce qui se fait dans le genre mais elle n'en est pas moins excellente.

Le meilleur : Crying Blood, I Love You, Shark In The Water, Back In Time, Quick Fix...   

Le pire : L.O.V.E.      

30 mars 2013

The Hundred / The 100 [Pilot Script]

TheCW_logolarge_960x540

THE HUNDRED / THE 100

Drama // 42 minutes

61074943_bis

Ecrit par Jason Rothenberg. Adapté du roman de Kass Morgan. Pour Warner Bros. Television, Alloy Entertainment & The CW. 61 pages.

Après une apocalypse causée par l'Homme lors d'une troisième Guerre Mondiale, les 318 survivants recensés se réfugient dans des stations spatiales et parviennent à y vivre et à se reproduire, atteignant le nombre de 4000. Mais 97 ans plus tard, le vaisseau mère, The Ark, est en piteux état. Une centaine de jeunes délinquants emprisonnés au fil des années pour des crimes ou des trahisons sont choisis comme cobayes par les autorités pour redescendre sur Terre et tester les chances de survie. Dès leur arrivée, ils découvrent un nouveau monde dangereux mais fascinant...


Avec Eliza Taylor (Neighbours), Eli Goree (Emily Owens, MD), Thomas McDonnell (Suburgatory), Henry Ian Cusick (Lost, Scandal), Paige Turco (Damages, Person Of Interest), Isaiah Washington (Grey's Anatomy), Bob Morley (Neighbours, Home & Away), Kelly Hu (Arrow, Vampire Diaries), Marie Avgeropoulos (Cult, The Inbetweeners US)...

 

   Cette année, je le répéte : la CW ne se fiche vraiment pas de nous. L'ère Dawn Ostroff est loin. Jamais l'ancienne présidente du network n'aurait commandé un pilote comme celui de The Hundred. Jamais ! Mark Pedowitz, son remplaçant, est bien plus ambitieux, ce qu'il a tenté de prouver cette saison avec Arrow et Cult. On va dire que la mission est à moitié remplie.  Entre The Selection, Reign, Oxygen et The Tomorrow People, qui ont tous des atouts indéniables -mais aussi quelques défauts plus ou moins grands- et dans des styles différents, les décisions finales risquent d'être difficiles à prendre, surtout si l'on considère que le spin-off de Vampire Diaries, The Originals, est quasi-certain de faire partie de la grille de rentrée. Il ne restera donc probabement que trois places... Une chose est sûre : après avoir lu le script de The Hundred, c'est sans aucun doute celui que j'ai le plus envie de voir se matérialiser en série. Mais c'est aussi le plus ambitieux et donc, à première vue, celui qui coûtera le plus cher. Autant dire que ce n'est pas gagné !

   Je ne sais pas si mon synopsis rend tout à fait justice au pilote. Sans doute pas. La notion d'aventure qui se dessine dans la dernière ligne est très importante. C'est précisément son plus gros point fort. Mais la détailler serait aussi vous priver de quelques surprises savoureuses. Peut-être que je ne devrais pas dire ça, ça va tout de suite mettre la barre trop haut, mais je le fais quand même : toutes proportions gardées, j'ai parfois pensé à Lost en lisant ce script. Il faut dire qu'on parle ici d'un groupe de "survivants" pas vraiment soudés, qui se crashent -non pas en avion mais en navette...- au beau milieu d'un endroit où la nature est hostile, où les menaces sont nombreuses et où il règne une atmosphère étrange... Il y a quelques moments de grâce aussi. Ceux où ces jeunes gens contemplent une nature qu'ils n'avaient connu jusqu'ici qu'en dessins ou en photos. Leur première averse de pluie. Leur premier bain dans une rivière... disons peu accueillante. Et puis cette nuit étoilée, où les arbres et les plantes se mettent à scintiller. Pour ceux qui l'ont vu, ça ressemble à une scène du film L'Odyssée de Pi, lorsque le héros se réveille sur une île qui brille de mille feux. Bien sûr, ici, le rendu ne sera pas le même. Je suis d'ailleurs un peu inquiet quand à la réalisation. Elle a été confiée à celui qui a commis le -pas si mauvais- pilote d'Emily Owens, MD. C'est quand même un tout autre univers. Et puis surtout, le tournage se déroule à Vancouver. Ce qui veut dire beaucoup de fonds verts. Pour les scènes -assez nombreuses- se déroulant sur The Ark, je comprends. Mais pour les séquences d'extérieur, si on a une forêt à la Once Upon A Time, donc jolie mais sans sentiment d'espace, d'immensité, ça va gâcher l'esprit du script, qui a quelque chose d'épique, d'impressionnant. Hawaii aurait mieux convenu...

   Parmi les autres bonnes nouvelles que j'ai à vous apporter : The Hundred évite de trop accentuer l'aspect romantique inhérent à tout projet développé par la CW ! Il y a évidemment quelques approches amoureuses, mais ça reste léger. Attention, je n'ai pas dit subtil... Concernant les personnages, on évite les trop grosses caricatures de manière générale. L'héroïne est... comme celles de The Selection, The Tomorrow People, Reign et Oxygen : jolie, curieuse, intelligente, brave, touchante... le package complet. Seules les interprètes peuvent permettre de faire la différence. A la place de la CW, j'aurais casté Aimee Teegarden dans tous les pilotes. Mais bon... On a aussi la mère courage, finalement pas si courante dans les shows de la chaîne. La mère est souvent morte, dépassée par les événements, trop égoïste ou inexistante. Ici, elle a un rôle important à jouer et elle est aimante, dévouée, obstinée. Les vilains représentants de l'autorité sont relativement discrets dans ce premier épisode, mais ils ne sont clairement pas secondaires quand on prend un peu de hauteur et que l'on imagine ce à quoi va ressembler la saison. Henry Ian Cusick ne devrait avoir aucun mal à être convaincant dans son rôle. J'ai envie de dire la même chose de Isaiah Washington. Mais je le déteste tellement... Il serait parfait dans la peau de son personnage si ce dernier était profondément détestable. Malheureusement, il montre à quelques reprises des signes inquiétants d'humanité... Concernant la tripotée de délinquants qui constitue la grande majorité des protagonistes, disons que les rôles sont bien répartis : il y a celui qui les fait toutes craquer, celui qui est un peu geek, celui qui est trop méchant, ceux qui suivent aveuglément le trop méchant parce qu'ils n'ont pas de personnalité ni de cerveau en état de marche, quelques filles plus rares mais qui se font toujours remarquer par leur beauté... Bon voilà, faut quand même que ce soit vendeur. Et puis ils sont tellement nombreux que de nouvelles têtes peuvent émerger régulièrement, au fur et à mesure que d'autres disparaîtront. 

   Une fois le premier acte passé -un peu mou, qui sert à introduire une histoire somme toute complexe- The Hundred nous embarque dans un voyage haletant entre l'Espace et la Terre ferme, qui regorge de moments forts et de promesses pour l'avenir. Sans doute l'un des pilotes les plus ambitieux tous networks confondus cette saison, qui parvient à mélanger space opera, teen soap et show d'aventure avec aisance, naturel et même un peu de subtilité. Que demande le peuple ?

13 janvier 2012

Alcatraz [Pilot - Avant-Première]

19959610

Pilot // A venir, diffusion le 16 Janvier.

 44030376_bis

 

What About ?

302 prisonniers et gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz disparaissent dans d'étranges circonstances en 1963. Cinquante ans plus tard, ils réapparaissent un à un à San Francisco de manière inexpliquée, sans avoir vieilli. Un agent du FBI, Rebecca Madsen, est alors chargé de mener l'enquête, aidé d'un geek spécialiste de la prison, Diego Soto, et d'un homme mystérieux au passé trouble nommé Emerson Hauser...

Who's Who ?

 Créée par Elizabeth Sarnoff (Lost, Deadwood), Steven Lilien (Kyle XY) & Bryan Wynbrandt (Kyle XY). Produit par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe). Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy, Big Love), Jorge Garcia (Lost), Sam Neill (Jurassic Park, La leçon de Piano, A la poursuite d'Octobre Rouge...), Robert Forster (Heroes, Mulholland Drive...), Santiago Cabrera (Heroes, Merlin), Parminder Nagra (Urgences), Jason Butler Harner (L'échange...)

So What ?

   "It's Alcatraz. Things can always get worse" prévient l'un des héros -les plus discrets- de cette nouvelle production J.J. Abrams, attendue sur la FOX la semaine prochaine, ainsi qu'en VOD sur MyTF1.fr. pour les plus argentés des impatients. Il a bien fait de le préciser, le monsieur. Car il faut bien avouer qu'une fois les premières minutes intrigantes passées -qui retranscrivent à la perfection l'ambiance de la célèbre prison lorsqu'elle était encore en service grâce à une réalisation sombre et efficace, qui a d'ailleurs pu bénéficier des décors authentiques de l'île mythique- on s'ennuie un peu face à ce qui ressemble plus à un cop show bien rôdé qu'à un thriller surprenant.

   Le télespectateur est continuellement pris par la main, tout lui est expliqué -du moins ce qui est explicable à ce stade- de façon plutôt simple (trop simple ?) comme si tout ce qui se passait était finalement normal. Notre héroïne, qui a pour mission de remplacer à terme dans nos coeurs Sydney Bristow, Kate Austen, Olivia Dunham et Samantha Bloom, ne semble pas tellement s'étonner ni s'émouvoir de tout ce qui lui arrive. Elle ne parvient jamais dans ce premier épisode à sortir de son rôle d'enquêtrice un peu bad ass sur les bords bien sûr mais terriblement banale. Je ne remets pas pour autant en cause le travail de Sarah Jones, bien qu'elle paraisse un peu trop jeune pour être vraiment crédible -ce qui n'est pas de son ressort en même temps- mais les auteurs n'ont pas su lui donner la place qu'elle méritait et ses répliques sont un peu faibles par moment. Avec un matériel de meilleure qualité, je suis sûr qu'elle peut faire des merveilles. En gros, elle se retrouve dans la même situation qu'Anna Torv au début de Fringe sauf qu'elle transpire naturellement la fragilité et qu'elle parait d'emblée moins froide. Le reste de la distribution est convaincant dans l'ensemble, notamment Sam Neill, qui fera sans surprise un bon méchant devenant peu à peu attachant, et Jorge Garcia, l'atout comique de la série, une sorte de Hurley-bis avec simplement quelques diplômes en plus. La plupart des autres personnages principaux ne nous sont présentés que brièvement -l'un deux n'apparait même qu'en photo- et certains auront probablement du mal à se faire une place alors que le véritable héros de chaque épisode sera le prisonnier "fantôme" du jour, avec tout ce que cela implique de routine typique des procedurals. Ce qui est intéressant néanmoins, mais qui ne fait que transparaitre au cours du pilote, c'est que ces hommes sont des criminels qui ne se sont pas retrouvés à Alcatraz par hasard et on nous demande ainsi, au moins le temps de 40 minutes, de nous intéresser à leur histoire et donc de prendre le risque de s'attacher à eux. On peut espérer que les flashbacks permettront par ailleurs de nous montrer ce qu'était vraiment le quotidien des prisonniers sur l'île, même si on se doute bien que l'on ne va pas nous faire du Oz à 21h sur la FOX ni même du History Channel ! A travers des connexions un peu faciles entre les personnages qui sont révélées petit à petit, on comprend qu'Alcatraz aura également une dimension familiale importante. L'occasion sans doute de renouer avec certaines obsessions de J.J. Abrams dont toutes ses oeuvres sont empreintes. La figure paternelle, notamment, toujours complexifiée à l'extrême. Coté clins d'oeil, hormis des chiffres forcément suspicieux, il m'a semblé qu'une affiche avec le visage de Josh Holloway se cachait en second plan au cours d'une scène, ainsi qu'une rangée de comics Alias. A confirmer toutefois... 

   Bien qu'Alcatraz possède l'odeur et l'essence des meilleures créations de Mr. J.J. Abrams., elle n'en a pas tout à fait le goût. Probablement parce qu'elle n'en est pas vraiment une. Le petit génie du ciné et de la télé est jusqu'ici meilleur créateur et réalisateur que producteur... Si la série soulève quelques questions -Où sont passés ces détenus pendant 50 ans ? Qui les a ramenés et surtout pourquoi ? Quelles sont les véritables intentions de Hauser et certains autres héros aux contours flous ?- elle semble malgré tout manquer d'ambition à ce stade, de mystère consistant, de personnages profonds. Elle n'impressionne pas comme Lost et dans une moindre mesure Fringe l'avait fait dès les premiers instants. Pourtant, notre curiosité est suffisamment piquée pour qu'on ait envie de laisser une chance à Alcatraz de montrer ce que cette île a dans le ventre... 

What Chance ?

    La FOX fait bien de proposer au cours de la même soirée le second épisode à la suite du premier. De cette manière, les téléspectateurs déçus et/ou perplexes seront plus enclin à lui laisser tout de suite une nouvelle chance. Mais si le deuxième épisode n'est pas à la hauteur, il ne faudra pas s'étonner d'une désertion massive la semaine suivante. J'espère qu'Alcatraz aura la chance de grandir et d'évoluer au-delà des 13 épisodes commandés car elle risque de suivre la même trajectoire que Lost et Fringe : un début le plus grand public possible afin de ratisser large avant de prendre des risques et de privilégier le feuilletonnant (et donc de moins marcher). Je ne suis pas très optimiste quant à sa durée de vie malheureusement...

How ?

 

20 septembre 2010

Outlaw [Pilot]

Critictoo_Series_outlaw_poster

Pilot // 1o 9oo ooo tlsp.

44030375_p

What About ?

Juge de la Cour Suprême, Cyrus Garza a toujours été très pointilleux sur le respect de la loi, jusqu’à ce qu’il réalise que le système auquel il croyait était imparfait. Playboy et joueur, Garza quitte sa fonction privilégiée pour se mettre à son compte. Il défend désormais les opprimés et met à profit ses connaissances du système judiciaire pour prendre en charge d’importantes affaires. Une tâche d’autant plus ardue qu’il s’est fait tout au long de sa carrière pas mal d’ennemis parmi les plus puissants de ce monde…

Who's Who ?

Créée par John Eisendrath (producteur exécutif sur Beverly Hills, Felicity, Alias, My Own Worst Enemy). Avec Jimmy Smits (New York Police Blues, A la maison Blanche, Dexter, Cane) dans le rôle de Cyrus Garza, David Ramsey (Dexter) dans le rôle de Al Druzinsky, Carly Pope (Popular, Dirt, 24) dans le rôle de Lucinda Pearl, Jesse Bradford (A la Maison Blanche) dans le rôle de Eddie Franks et Ellen Woglom (Californication, Crash) dans le rôle de Mereta Stockman.

So What ?

Outlaw est tout ce que The Good Wife n'est pas. Je ne peux pas mieux résumer la situation. C'est certainement injuste de comparer un pilote à une saison entière, mais là où je n'avais pas été totalement convaincu par The Good Wife lors du premier épisode, je lui reconnaissais de nombreuses qualités et un certain potentiel. Je croyais simplement à tort qu'elle n'était pas faite pour moi. Dans le cas d'Outlaw, je ne lui trouve aucun potentiel, aucune finesse et elle n'est définitivement pas faite pour moi, pas plus que pour tous les autres amoureux des séries judiciaires.

Parlons d'abord de Jimmy Smits, ce héros. J'ai toujours eu un problème avec lui et c'est carrément physique. Sa tête me dérange. En plus, il a gâché la saison 3 de Dexter et c'est impardonnable. Cela dit, je suis capable de reconnaître que c'est un bon acteur et dans ce pilote, même s'il en fait trop, il ne se ridiculise pas. En revanche, son personnage, Cyrus Garza, est tout ce qu'il y a de plus antipathique. Je soupçonne les scénaristes d'avoir voulu lui donner des airs de Dr. House, sans y parvenir ou sans oser aller jusqu'au bout. Il n'est donc ni impressionnant, ni amusant, ni inquiétant. Il n'est pas. Il n'existe pas. Il n'y a d'ailleurs rien de réaliste en lui. Le contexte de son départ de la Cour Suprême est absurde, baclé, facile. Les menaces auxquelles il s'expose sont désincarnées et exagérées. Je suis sans doute naïf mais je ne pense pas qu'un tel choix puisse faire l'objet de tant de controverse dans la réalité. De toute façon, dans la vraie vie, ça n'arriverait même pas tout cette histoire ! Un juge de la Cour Suprême ne redeviendrait pas simple avocat. Et on en vient logiquement à un autre gros problème de la série, sans doute le pire : les bons sentiments qui traversent tout le pilote. L'affaire du jour en elle-même est cousue de fil blanc et se termine exactement comme on s'y attendait. Et puis les phrases toutes faites qui émaillent les dialogues sont à gerber. La résolution de l'affaire est totalement ridicule (une sombre affaire de lunettes oubliées sur le lieu du crime). Tout ce qui a un tant soit peu d'intérêt réside dans les personnages secondaires et leurs intéractions. Ils n'ont rien de particulièrement intéressants individuellement mais ensemble, il se passe quelque chose. Petite préfèrence pour Lucinda, qui rappelle vaguement une certaine Kalinda... sans la classe.

Outlaw a réussi son lancement sur NBC, grâce à un lead-in de choix (la finale d'America's Got Talent). Elle devra ensuite faire ses preuves le vendredi soir dans une case sinistrée. Autant dire qu'elle a très peu de chances de survivre, surtout que les critiques américaines ont été extrêmement féroces à son égard et à juste titre. Je ne donne pas cher de sa peau et je crois que personne ne la regrettera de toute façon...

What Else ?

Une bande-annonce qui donnerait presque envie en s'axant sur l'aspect "fun" de la série, qui se résume en ces quelques scènes en réalité.

1 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Série Britannique

dnes_s16

Après les séries francophones, quoi de plus normal que de récompenser les séries britanniques, à qui l'on peut envier beaucoup, notamment leur regard sur l'adolescence... Skins, ce n'est pas Coeur Océan quoi. De la même façon, ils savent faire des séries de science-fiction bien mieux que nous, qui n'essayons même pas !

meilleurserieanglaise

meilleureserieanglaise2

Dans la catégorie "Meilleure Série Britannique" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Being Human (BBC Three), Doctor Who (BBC One), Misfits (E4), Torchwood (BBC Three), Skins (E4) et Survivors (BBC One).

Elle ne méritait pas d'être nommée : Secret Diary Of A Call Girl (ITV2) !

Elles ont failli être nommées mais il fallait faire un choix : The Inbetweeners (E4), How Not To Live Your Life (BBC Three).

29 novembre 2009

Glee [1x 11]

dnes_season4_glee_sylvester

Hairography // 6 1oo ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_53550

   Je me plaignais depuis quelques temps de numéros musicaux moins inspirés, cet épisode au contraire m'a comblé de ce point de vue-là ! Absolument fan du Papa Don't Preach de Dianna Agron/Quinn Fabray; très ému sur la version "sourde" d'Imagine même si elle avait un coté totalement surréaliste; amusé par la prestation des bad girls de la Jane Adams Academy sur le Bootylicious des Destiny's Child; admiratif devant la simplicité de True Colors; moins convaincu en revanche par le Crazy In Love du Glee Club mais en même temps, c'était un peu le but de proposer une prestation moyenne donc... En tous cas, l'idée des perruques était absolument nulle et n'a strictement rien apporté, à part peut-être son heure de gloire à cette sublime idiote de Britney. Elle me fait beaucoup rire dans le cliché de la cheerleader plus stupide que stupide. La "rediffusion" de You're the One That I Want façon Rachel+Finn, on s'en serait passé volontiers.

   A vrai dire, les prestations musicales m'ont tellement plu que j'ai envie d'être indulgent avec cet épisode dont les storylines étaient somme toutes moyennes. C'est-à-dire que le bébé de Quinn est une brillante idée à la base mais c'est un peu la seule de ce début de saison donc on l'étire en longueur et ça devient plus ridicule qu'autre chose. Quinn est toujours très émouvante, et dans un sens, Terri aussi. Mais il serait temps que Finn et Will apprennent la vérité, si les scénaristes comptent la leur faire apprendre un jour. Je ne serais pas contre une découverte tardive une fois le bébé né mais alors il faudrait sérieusement trouver autre chose à raconter en attendant. Ce ne sont pas les personnages qui manquent ! A nouveau, on a joué avec le quatuor Quinn/Puck/Rachel/Finn pour offrir des scènes plus ou moins drôles, mais il y a toujours quelque chose d'attachant et de lumineux qui se dégage et ça suffit à mon bonheur. J'ai moins aimé les petits stratagèmes de Kurt. Ils étaient faciles et je pense qu'il est capable de mieux. Ceux de Sue n'étaient pas non plus très inspirés. Pour la première fois, je ne l'ai même pas trouvé drôle. Elle était juste affligeante. Quant à la venue d'Eve en guest, elle était plus anecdotique qu'autre chose mais le passage de Will dans son lycée était bien décalé.

vlcsnap_60316


// Bilan // De très bons numéros musicaux ont suffit à me faire passer un très bon moment. Bien-sûr, si les intrigues étaient plus variées, ça ne ferait de mal à personne...


// Bonus // Papa Don't Preach par Dianna Agron. J'aurai aimé vous proposer les images et pas seulement le son mais la FOX fait la chasse aux vidéos maintenant et c'est très agaçant...

7 décembre 2012

Tueurs En Séries [Sur le tournage de "Community", la nouvelle Websérie de Neil Patrick Harris...]

 121207100539275

 Annulations à tour de bras - "Necessary Roughness" et "No Limit" renouvelées - Un film avec les "Misfits" d'origine ? - Des adaptations du dernier roman de J.K. Rowling et du "Dôme" de Stephen King - La bande-annonce de la saison 2 de "Girls" - On répond à vos questions : "Game of Thrones", "Platane", les anciens des "Frères Scott" - Un calendrier très... sexy de "Walking Dead" - On était sur le tournage de "Community" - La nouvelle websérie de Neil Patrick Harris...

 

9 septembre 2009

[Saison 2oo9/2o1o] ABC

36856602_p

Une fois de plus, c'est du coté de ABC, au niveau des networks, que l'on trouve les nouvelles séries les plus excitantes, les plus originales et cette année, les pilotes qui ont le plus plu aux critiques de la presse américaine. Malheureusement, ça ne veut pas dire pour autant qu'elles vont cartonner...


Elles reviennent...

LOST (Saison 6) : Il y aura un avant et un après Lost, à n'en pas douter. Pour son ultime saison, on attend évidemment beaucoup de la série culte, des réponses notamment, et toujours plus de moments forts, de rebondissements, de prises de risque et d'émotion. Autant dire que les producteurs et l'équipe de scénaristes ont une pression incroyable. La seule pression qu'ils n'ont plus, c'est celle de l'audience. Quoi qu'il arrive, l'aventure touchera à sa fin cette année. Ce serait mieux (et mérité) que les téléspectateurs perdus au fil des saisons reviennent en masse, surtout pour le final, mais il ne faut pas trop se faire d'illusions. C'est une série qui prendra sans doute encore plus d'ampleur en DVD.

Desperate Housewives (Saison 6) : La série de Marc Cherry s'enfoncera-t-elle encore un peu plus dans la médiocrité qui l'a grandement animée la saison passée ? C'est la seule question que je me pose sur Desperate Housewives qui me donne un tant soit peu envie de revenir. Ce qu'il va advenir des héroïnes, je m'en moque complètement maintenant, à force de déceptions. On peut lui reconnaître une force indéniable : on revient toujours, quoi qu'il arrive. Mais jusqu'à quand ?

Grey's Anatomy (Saison 6) : Après la série qui n'arrête pas de s'améliorer, après celle qui n'arrête pas de décevoir, il y a celle qui laisse perplexe, qui plaît ou qui déplaît selon les épisodes. La saison 5 de Grey's Anatomy m'a plutôt plu dans l'ensemble, malgré quelquec couacs. J'attends de la saison 6 du sang neuf, un retour plus prononcé vers la comédie et la dose d'émotion habituelle. Les premiers épisodes n'ont pas intérêt à décevoir : ils vont sans doute définir les audiences de la saison et il y a un coup à jouer puisque Les Experts sont en petite forme...

Ugly Betty (Saison 4) : A mon avis, ABC aurait mieux fait de déplacer la série sur sa chaîne du câble ABC Family. Car dans le ton, elle ressemble de plus en plus à Secret Life Of The American Teenager, et de moins en moins au soap délirant qu'elle était lors des deux premières saisons. Et puis la déplacer au vendredi, c'est la tuer à petit feu.

Brothers & Sisters (Saison 4) : Les trois premières saisons étaient parfaites alors je suis confiant quant à la qualité de la quatrième saison. En plus, elle ne change pas de case horaire malgré les rumeurs, elle a donc une chance de survivre encore quelques temps si ses audiences ne bougent pas. Can't Wait To See The Walker's Back

Mais aussi Castle (Saison 2), Better Off Ted (Saison 2), Scrubs (Saison 9) et Private Practice (Saison 3).


Elles arrivent...

cugar

COUGAR TOWN

Une mère, fraîchement débarquée dans la quarantaine, tente de garder son sex-appeal... et d'élever son fils de 17 ans.

Avec Courteney Cox, Josh Hopkins, Busy Phillips, Brian Van Holt...

Indice de réussite : 40%

modern_family_up

MODERN FAMILY

Quand les familles voisines Pritchett, Delgado et Dunphy acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs vies, elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient tant en révéler... Jay Pritchett a rencontré la très sexy Colombienne Gloria Delgado le jour où sa femme l'a quitté. Leur différence d'âge est pour lui un challenge de tous les jours. Sa fille, Claire, a elle-même bien du mal à gérer sa vie de famille depuis que son mari, Phil, est persuadé d'être en phase avec ses enfants adolescents alors qu'il ne fait que les embarrasser ! Quant au frère de Claire, Mitchell, il vit avec son petit-ami Cameron et ils viennent d'adopter Lily, une petite Vietnamienne...

Avec Ed O'Neil, Sofia Vergara, Julie Bowen, Ty Burrell, Jesse Tyler Ferguson...

Indice de survie : 35%

flashf_up

FLASHFORWARD

Un blackout total de 2 minutes et 17 secondes provoque le chaos à travers le monde. Pendant cette courte durée, chaque personne est confrontée à une vision du futur qui va changer sa vie à jamais...

Avec Joseph Fiennes, Sonya Walger, John Cho, Dominic Monaghan...

Indice de réussite : 70%

eastwick_up

EASTWICK

Trois jeunes femmes espiègles et indépendantes se morfondent dans la très puritaine petite ville d'Eastwick ou jadis furent brûlées maintes sorcières accusées de commerce avec le Diable. Nos trois belles se réunissent tous les week-ends et babillent gaiement à bâtons rompus de tous et sur tout. Jusqu'au jour où un extravagant personnage, un certain Daryl van Horne, s'installe dans la demeure la plus somptueuse de la ville...

Avec Lindsay Price, Rebecca Romjin, Jaime Ray Newman, Sara Rue...

Indice de réussite : 20%

hank_up

HANK

Après avoir perdu sa place, un puissant business man de Wall Street renoue avec sa famille, non sans mal...

Avec Kelsey Grammer, David Koechner, Ryan Wynott...

Indice de réussite : 25%

middle_up

THE MIDDLE

Oubliez les sportifs, les stars de cinéma, les politiciens... Les parents sont les vrais héros ! Et de ce point de vue, Frankie est même une super-héroïne ! Avec son mari et ses 3 enfants, elle vit à Jasper, en Indiana, depuis toujours. Cette petite famille fait partie de la majorité : la classe moyenne.

Avec Patricia Heaton, Neil Flynn...

Indice de survie : 30%

29b9ef1611003364cc396fe10248e260

THE FORGOTTEN

L'Identity Network est un groupe de détectives amateurs travaillant sur des affaires laissées de côté et dont les victimes sont la plupart du temps non-identifiées...

Avec Christian Slater, Michelle Borth, Rochelle Aytes...

Indice de survie : 50%

v_up

V

Des extraterrestres débarquent sur Terre avec des intentions pacifistes. Une "invasion" qui n'est pas du goût de tout le monde ! Erica Evans, agent à la Sécurité Intérieure, n'apprécie pas de voir son fils rejoindre les rangs des Visiteurs. Ces étrangers ne cacheraient-ils pas de sombres motivations ?

Avec Elizabeth Mitchell, Scott Wolf, Joel Gretsch, Lourdes Benedicto...

Indice de survie : 60%

gregory_smith

COPPER

Cinq amis policiers font leurs armes au commissariat de Toronto...

Avec Gregory Smith, Missy Peregrym, Eric Johnson...

Indice de survie : 35%

happytown_up

HAPPY TOWN

Alors que le calme semblait revenu, après une série de kidnappings survenus 7 ans plus tôt, une petite ville est bouleversée lorsqu'un nouveau crime se produit...

Avec Geoff Stults, Amy Acker, Lauren German, Sam Neill, Robert Wisdom...

Indice de survie : 40%

deepend_up

THE DEEP END

Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne...

Avec Billy Zane, Ben Lawson, Tina Majorino, Matt Long, Clancy Brown...

Indice de survie : 30%

Le choix est large ! A vous de voter et de commenter vos choix ;-)

21 mai 2009

Glee [1x o1]

19098020

Pilot // 9 62o ooo tlsp.

dnes_v2_poll_stars3

   Cela fait des mois que l'on entend parler de la nouvelle série musicale de la FOX. Le pilote est-il à la hauteur du buzz ? Je ne vais pas vous mentir, j'ai été un peu déçu. Mais il faut reconnaître une chose : quand on a vu l'extended trailer de 4 minutes, on a vu le meilleur de l'épisode (les meilleurs répliques et les meilleurs passages musicaux). C'est ce que je craignais et c'est arrivé...

What About ? 

Tout commence le jour où un professeur d'espagnol décide de s'occuper de la chorale de son lycée du Midwest, une des pires des Etats-Unis puisqu'elle n'a jamais gagné le moindre concours. Mais les ados et les enseignants sont bien décidés à ce que les choses changent !

Who's Who ? 

Parmi les visages connus du casting, il y a Jessalyn Gilsig, fidèle à Ryan Murphy. C'était elle la Gina de Nip/Tuck, on l'a également vue dans Heroes, Prison Break, Boston Public, Friday Night Lights... Elle interpréte ici la femme du héros (Matthew Morrison), une grognasse qui péte plus haut que son cul. Ca lui va à ravir. Elle est excellente ! Jayma Mays (Ugly Betty, Heroes...), quant à elle, tient le rôle de la prof un peu coincée et maniaque, très à cheval sur la propreté, et certainement un peu fleur bleue. Jane Lynch (Party Down, The L Word...) est une prof de sport autoritaire mais tordante. Le reste du casting est composé d'inconnus ou de semi-inconnus, surtout castés pour leurs voix incroyables et leur talent fou !

    So What ?

Ce pilote m'a donné du baume au coeur. C'est vraiment rafraîchissant, amusant, pas prise de tête et surtout absolument pas prétentieux. C'était ma crainte initiale. J'aime beaucoup ce qu'a fait Ryan Murphy jusqu'à présent, Nip/Tuck en tête, et j'attendais de lui une série qui soit à mille lieux de High School Musical. On ne peut pas dire pour le moment que Glee s'en démarque tant que ça mais les personnages ne sont pas lisses et c'est déjà un grand soulagement. Ils sont même très attachants très vite, même ceux qui auraient pu sembler agaçants. Je pense en particulier à Rachel, la diva de la bande, qui m'a bien plu malgré ses gros défauts. En revanche, ils sont tous très caricaturaux. Il y a la black qui se la joue Beyoncé ("I'm Beyoncé, I ain't no Kelly Rowland" !), le gay souffre-douleur des garçons populaires, tout comme l'handicapé (mais on voit tellement rarement de personnages handicapés...), la cheerleader catho, le footballeur macho et stupide, et j'en passe. Chaque personnage correspond à un stéréotype et c'est énervant. Un peu plus de nuances auraient été bienvenues. J'imagine que c'est un point de départ et qu'en rencontrant plus en profondeur les personnages, toutes ces lignes soigneusement tracées vont s'effacer progressivement. A ce propos, on ne sait pas bien si la série va se contenter d'être drôle et légère ou si le dramatique aura aussi sa place. Je l'espère... Au sujet des passages chantés, au-delà du fait qu'il s'agisse de playback avec passages enregistrés en studio au préalable (mais c'est pareil pour tous les films du genre), ils sont géniaux ! Les chanteurs ont des voix superbes et les réorchestrations de tubes que l'on connaît bien passent super bien. La palme dans cet épisode revient à Rehab, mais Don't Stop Believin' en fin d'épisode est simplement magnifique. On My Own est pas mal non plus. L'ensemble est plein d'énergie et ça vous laisse le sourire aux lèvres. En conclusion, Glee doit encore faire ses preuves mais elle a tout pour réussir... comme la chorale du lycée McKinley ! Il me tarde d'être à la rentrée pour en voir davantage.


// Bonus // L'audio de Don't Stop Believing... J'adore !

24 avril 2011

Coming Next [4ème Round: FOX]

dnesseason4nextminiban

19652336

Grâce à l'indétrônable et increvable American Idol, la FOX a encore vécu une belle saison. Pourtant, le Dr. House a perdu quelques plumes et les séries animées du dimanche font de moins en moins recette. Bones, en revanche, vit une de ses meilleures saisons, tandis que Glee a transformé l'essai en belle réussite. Fringe fait figure de survivante malgré ses audiences déclinantes, devenues même ridicules on peut le dire, et Lie To Me et Human Target passent inaperçues. Quant aux nouveautés lancées l'an passé... Il y a d'abord Lone Star, une série extraordinaire, arrêtée au bout de trois épisodes; The Chicago Code, sans doute pas mauvaise mais qui ne décolle pas; Raising Hope, une excellente sitcom, fraîche et amusante, déjà renouvelée pour une saison 2; Traffic Light, un beau flop, et Breaking In, qui, si elle est sauvée, ne le devra qu'à son lead-in (Idol). Le bilan n'est donc pas des plus positifs pour la FOX... La saison prochaine, avec l'arrivée de X-Factor dès l'automne, et logiquement de Terra Nova également, les cases libres sont très peu nombreuses. Très peu des projets qui suivent vont donc être commandés...

____________

 19691164

1. ALCATRAZ

Des prisonniers et des gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz réapparaissent trente ans après leur disparition dans des circonstances étranges. Des agents du FBI, chargés de les retrouver, vont être confrontés aux nombreux mystères de la prison...

Drama créé par Elizabeth Sarnoff (Lost, Deadwood) et produit par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe). Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy), Jorge Garcia (Lost), Parminder Nagra (Urgences), Sam Neill, Santiago Cabrera (Heroes)...

 

19691057

2. LOCKE & KEY

Nina Locke et ses trois fils, Tyler, Kinsey et Bode, qui ont survécu à un événement tragique, tentent de reconstruire leur vie à Keyhouse, leur maison familiale à Lovecraft dans le Massachusetts. Cette vieille bâtisse possède une particularité : ses murs renferment des clés secrétes et fantastiques qu'une créature est prête à tout pour récupérer...

Drama créé par Josh Friedman (Terminator: The Sarah Connor Chronicles). Produit par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe, Star Trek, Hawaii Five-O) et Steven Spielberg. Avec Miranda Otto (Cashmere Mafia), Nick Stahl (La caravane de l'étrange), Jesse McCartney (Summerland), Sarah Bolger...

 

19691221

3. FAMILY ALBUM

Dave, un père bien décidé à resserrer les liens entre les membres de sa grande famille, embarque tout le monde en vacances d'été...

Comédie créée par Joe Port et Joe Wiseman. Avec Mike O'Malley (Glee), Rachael Harris (Very Bad Trip), Rob Huebel, Joy Osmanski...

 

19691188

4. TOUCH

Un père découvre que son fils autiste et muet peut prédire l'avenir...

Drama créé par Tim Kring (Heroes). Avec Kiefer Sutherland (24).

 

19691056

5. EXIT STRATEGY

Une équipe de 5 experts associée à la CIA a pour mission de déployer ses talents en cas d'opérations qui tournent mal à travers le monde...

Drama créé par Roberto Orci et Alex Kurtzman (Fringe, Hawaii Five-O, Star Trek, Cowboys & Aliens). Avec Ethan Hawke (Bienvenue à Gattaca, Training Day), Megan Dodds (Detroit 187), Tom Sizemore...

 

19691196

6. THE NEW GIRL

Une jeune femme malheureuse en amour s'installe en colocation avec trois garçons un peu attardés à New York après une rupture difficile...

Comédie créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanels (500 jours ensemble), Max Greenfield (Veronica Mars, Ugly Betty), Jake M. Johnson (Sex Friends), Damon Wayans Jr. (Happy Endings)...

 

19691213

7. WEEKENDS AT BELLEVUE

Une psychiatre est en charge du service de psychiatrique de l'hôpital Bellevue tous les week-ends...

Drama créé par Lisa Swerling. D'après l'oeuvre de Julie Holland. Avec Lauren Ambrose (Six Feet Under), Janet McTeer, Amber Stevens (Greek), Eric Winter (Brothers & Sisters, Mentalist), Xzibit...

 

19691092

8. COUNCIL OF DADS

Un homme atteint d'un cancer qui sait qu'il va mourir demande à cinq de ses amis les plus chers d'assister sa femme pour élever leurs deux enfants après sa mort...

Comédie créée par Peter Tolan (Rescue Me). Avec Diane Farr (Californication), Kyle Bornheimer (Worst Week, Perfect Couples), Rick Gomez (What About Brian), Richard T. Jones (Sarah Connor Chronicles), Patrick Breen, Ken Howard...

 

19691064

9. THE FINDER

 Des enquêtes menées par un ex de la police militaire particulièrement habile dans son métier, autrement dit une vraie petite fouine capable de dénicher n'importe quelle information, un philosophe et une badass sexy aussi habile un manche d'hélicoptère à la main que derrière son bar... Spin-off de "Bones".

Drama créé par Hart Hanson (Bones). D'après The Locator de Richard Greener. Avec Geoff Stults (7 à la maison, Happy Town), Saffron Burrows (New York Section Criminelle), Michael Clarke Duncan...

 

19691181

10. LITTLE IN COMMON

Trois familles n'ayant rien en commun sont réunies par leurs enfants qui pratiquent le même sport...

Comédie créée par Rob Thomas (Veronica Mars, Cupid, Party Down). Avec Rob Corrdry, Paula Marshall, Kevin Hart, Gabrielle Union...

 

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 498 116
Derniers commentaires
Archives
Publicité