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Des News En Séries, Le Blog
30 avril 2011

Xanadu [Saison 1]

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Depuis 35 ans dans l’entreprise Xanadu, pornographie et famille cohabitent dans le même lieu sans jamais se téléscoper : au rez-de-chaussée du manoir, l’entreprise de production de films X, et dans les étages la famille Valadine. Mais alors qu’on célèbre la mémoire d’Elise Jess, pornostar fulgurante des années 1980 et épouse du patriarche Alex Valadine, un accident tragique change la donne. La page libertaire se tourne, Xanadu peine à prendre le virage du XXIème siècle et la famille ne dissimule plus ses fêlures. Alex laissera-t-il enfin ses enfants prendre le relais ?

Pourquoi les meilleures séries françaises à l'heure actuelle sont celles qui parlent de cul, de près ou de loin ? Hard, c'est drôle. Pigalle, c'est envoûtant. Xanadu, c'est fascinant. Maison Close, hum... c'est l'exception qui confirme la règle. Le sexe ayant toujours été le nerf de la guerre, Canal + et maintenant Arte ont bien compris qu'une paire de fesses par-ci, un bout de sein par-là, ça attirait le regard et ça assurait un minimum de presse sans faire trop d'effort. Pour le reste, il suffit de faire confiance aux bons scénaristes et aux bons réalisateurs. Là-dessus, Haut et Court, qui produit la série, a fait un pari fou : associer une scénariste de Coeur Océan (Séverine Bosschem) à un réalisateur du Loup-Garou du Campus (Podz). Et la magie a opéré ! Bon, si j'étais parfaitement honnête, je préciserai que la première a aussi travaillé sur Reporters et le second sur Minuit le soir. Là, déjà, on se sent plus en confiance. Alors oui, Xanadu ça parle de sexe et ça en montre, mais pas que(ue). 

  Petits coquins et/ou pervers bien décidés à se rincer l'oeil devant la série, soyez prévenus : vous ne ressortirez certainement pas du visionnage de cette première saison émoustillés voire excités. Déprimés ? C'est bien plus probable ! Et si vous êtes vraiment sensibles, éloignez vous des cordes, des boîtes de somnifères et des rasoirs : Xanadu, c'est un voyage au bout de l'enfer. La vision de la pornographie qui est ici présentée est tout sauf optimiste. Je crois même qu'il n'y a RIEN de positif. Dans cet univers singulièrement trash et glauque, la violence est reine et se décline sous toutes ses formes : elle est physique, sexuelle, morale et psychologique. Au détour d'un épisode, vous assisterez à un viol, ou deux, ou trois, à une fusillade (et la scène est intense et choquante), à une tentative de noyade dans un bol de céréales (et pourquoi pas ?) et à tant d'autres événements que je vous laisse le soin de découvrir et d'apprécier si vous avez le coeur bien accroché. Chaque personnage est dans une impasse où l'espoir est permis mais illusoire. Certains sont résignés, d'autres y croient encore. A la question "Sont-ils attachants au moins ?", je répondrais que oui, ils le sont. Pas tous et pas tout le temps mais nombre d'entre eux et souvent. Je crois qu'il n'y a qu'Alex Valadine le patriarche autoritaire et borné qui m'est sorti par les yeux du début à la fin. Il en fallait bien un. Le personnage de Julien Boisselier est sans doute l'un des plus intéressants car il est celui qui offre à la série une dimension onirique et une certaine folie, dans tous les sens du terme. Laurent, qui aurait pu et dû être le héros, est malheureusement rapidement étouffé par les autres. C'est d'ailleurs un des plus grands défauts de la série : ils sont trop nombreux. Cela ne les empêche pas d'être pourvus de portraits approfondis dans la plupart des cas où chacun a son heure de gloire, mais leurs apparitions/disparitions à répétition sont décourageantes et frustantes. Je pense notamment à Brandon Hard On (fallait y penser !), très présent dans les premiers épisodes avant de disparaître sans explications puis revenir de manière anecdotique. Je ne vais pas vous parler de chacun d'entre eux mais sachez qu'il existe un mini fil-rouge, pas très passionnant, autour de la disparue et très regrettée Elise Jess. Et je tenais à mentionner le personnage de Vanessa Body, incarné par Vanessa Demouy, qui apporte un peu de comédie bienvenue lors de son arrivée, avant de sombrer, lui aussi, dans les noirceurs de l'âme.

La proposition visuelle de Xanadu est unique, remplie de flous artistiques, qui perturbent au premier abord mais auxquels on s'habitue finalement, et de gros plans sur les corps et sur les visages qui étouffent, qui opressent mais qui s'accordent parfaitement au propos. Le montage, est, pour moi, la plus grande réussite de la série. Il est complexe, il est touffu mais il donne un rythme qui permet de ne jamais s'ennuyer, même quand il ne se passe pas grand chose. Les musiques sont sublimes et soulignent les émotions avec sobriété. Les dialogues manquent peut-être d'un peu de mordant, mais ils tiennent la route. Au-delà donc de son scénario parfois inégal et brouillon, Xanadu a su créer son identité propre en ne s'interdisant rien, sans jamais se censurer. Elle ne ressemble à aucune autre série, française mais même anglaise ou américaine. 

Xanadu, c'est un peu la Mylène Farmer de la télévision : elle pourrait être réduite à ses allures provocantes et sa mine et sa chair tristes, très tristes, mais ce serait nier sa sensibilité exarcerbée et sa profondeur immense. 

La chaude bande-annonce :

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29 avril 2011

Tueurs En Séries [Episode du 29 Avril 2011]

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Au programme cette semaine : Entrez dans l'univers de Xanadu avec Julien Boisselier, Vampire Diaries et Supernatural renouvelées, le retour de Rizzoli & Isles, NCIS explore le passé de DiNozzo, un nouveau délire signé South Park...

29 avril 2011

Breakout Kings [Pilot]

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Pilot // 2 8oo ooo tlsp.

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What About ?

Des prisonniers experts dans leurs domaines sont recrutés pour accompagner des US Marshalls sillonnant les Etats-Unis afin de mettre la main sur des fugitifs récalcitrants. A chaque fugitif écroué, leurs peines sont réduites. Mais s'ils tentent de les semer: retour à la case départ et peine doublée !

Who's Who ?

 Drama créé par Nick Santora et Matt Olmstead (Prison Break). Avec Laz Alonzo (Southland), Domenick Lombardozzi (The Wire), Brooke Nevin (Les 4400), Malcolm Goodwin, Jimmi Simpson (It's Always Sunny In Philadephia), Serinda Swan...

So What ?

 Mais bon sang pourquoi la FOX est-elle passée à coté de Breakout Kings la saison dernière alors que le panel de téléspectateurs avait adoré ? C'est incompréhensible ! Moi même, qui n'en attendait strictement rien, j'ai été agréablement surpris par l'efficacité avec laquelle les personnages principaux nous étaient présentés et combien ils étaient tous déjà attachants à leur manière ! La série ne joue pourtant pas particulièrement sur la corde sensible ni sur la finesse mais ils sont tous très funs, on a envie de passer un moment avec eux. Un moment de pur divertissement bien entendu. J'ai été plus sensible aux taulards qu'aux deux flics, mais même eux respirent la sympathie. Plusieurs zones d'ombre entourent chacun des protagonistes afin de fournir plus d'informations à leur sujet au compte-goutte.

Si mon programme série n'était pas aussi chargé, je crois que je leur aurais laissé une seconde chance. C'est dire si j'ai été emballé ! Dans le genre série qui ne se prend pas trop au sérieux sur un rythme effrené, je la trouve bien plus efficace et moderne que Human Target par exemple, ou l'horrible The Good Guys, deux programmes en lesquels la FOX a pourtant accordé sa confiance aveugle... Allez comprendre. La plupart des acteurs ne sont pas connus, un peu comme au lancement de Prison Break en fait, mais ils ont été très bien choisis. Quant à la comparaison avec la série suscitée, elle ne tient pas longtemps la route. Là, il n'y a pas vraiment de fil-rouge et rien, quasiment, ne se passe en prison. On trouve également beaucoup plus d'humour. Leur plus gros point commun réside certainement dans ce goût immodéré pour les retournements de situation peu crédibles et les approximations sur lesquels -ça fait partie du jeu- il faut fermer les yeux. Breakout Kings n'est donc pas la série du siècle mais elle tient la route grâce à l'énergie qu'elle dégage.

28 avril 2011

Brothers & Sisters [5x 19]

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Wouldn't It Be Nice // 6 32o ooo tlsp.

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    Mince alors. Je suis très partagé quant à cet épisode. Il lance enfin des intrigues qui devraient durer plus d'un épisode, ce qui n'est pas du luxe, mais elles ne semblent pas très solides et même un peu ridicules. Et puis Kitty n'est encore pas là... L'affaire Brody semblait bouclée. Je les voyais déjà se marier avec Nora et sillonner la route 66 en camping-car. Au lieu de ça, monsieur a encore pris la fuite après lui avoir quand même demandé de vivre avec lui et l'avoir honoré. Je savais que ce personnage n'était pas du genre à faire dans la dentelle, ça faisait même partie de son charme, mais là, c'est juste pas classe du tout. Finalement, Sarah pourrait bien être sa fille. Eh bien je vais vous dire une chose : si on apprend au final que ce n'est pas le cas, on pourra dire que ces rebondissements n'ont servi à rien à part détruire la série. Quelque part, l'idée que Brody puisse être le père de Sarah me séduit. Parce que je l'aime bien, malgré tout, et parce que ça rééquilibre un peu les choses entre les méfaits de William dont on nous rabache les oreilles depuis le début de la série, et ceux de Nora, moins graves, certes. Elle a fait une bêtise un fois et elle risque de le payer au prix fort ! Inutile de dire que Sally Field et Beau Bridges étaient géniaux et qu'ils ont permis à cette intrigue moyenne de passer beaucoup mieux. Justin s'est trouvé une utilité à cette occasion.

   L'autre grande storyline de l'épisode implique Kevin et Scotty que les scénaristes n'ont décidément pas envie de laisser tranquilles deux minutes. Après avoir failli perdre Olivia, ils découvrent avec stupeur qu'ils ont peut-être eu un enfant... avec Michelle ! Oui, tout le monde l'avait oubliée. Il faut dire qu'elle avait été gentiment zappée au cours du bond dans le temps du début de la saison. On apprenait alors qu'elle avait fait une fausse couche. C'était visiblement faux et j'ai hâte d'entendre ses explications ! Bon courage aux scénaristes pour justifier cela. La pauvre petite Olivia n'est pas au bout de ses peines non plus. Si la fin de la saison pour les trois personnages consiste en une bataille juridique pour récupérer le bébé, je crains le pire. La troisième et dernière intrigue de l'épisode est consacrée à Sarah et Luc qui se disputent encore pour des broutilles. C'est évidemment plus terre-à-terre que les paternités dissimulées et les bébés cachés, c'est donc automatiquement plus ennuyeux. Deux moments agréables cependant : Luc qui balance des insultes en français -je cite : "Elle peut pas toucher à son cul, bordel"- et le mignonnet ami ricoré du petit-déjeuner qui sentait bon la simplicité retrouvée.

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// Bilan // Brothers & Sisters a perdu son équilibre, elle vacille toujours un peu plus à chaque nouvelle mauvaise idée. Les acteurs ne se laissent pas abattre pour autant, Dieu merci.

27 avril 2011

Fringe [3x 19 & 3x 20]

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Lysergic Acid Diethylamide // 6:02 AM EST

3 6oo ooo tlsp. // 3 5oo ooo tlsp.

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   Lysergic Acid Diethylamide. Pour cet épisode original, les scénaristes de Fringe ont laissé libre cours à leur imagination en nous embarquant dans une aventure au coeur de l'inconscient d'Olivia, afin de la retrouver. On sent qu'Inception est passé par là mais qu'importe ! Le choix de passer en mode dessin-animé en cours d'épisode est on ne peut plus malin : il permet à la fois de palier à l'absence de Leonard Nimoy, qui ne veut visiblement vraiment plus réapparaître à l'écran mais qui a quand même accepté de prêter (une dernière fois ?) sa voix à William Bell, mais aussi de se libérer des contraintes budgétaires qui doivent souvent brider les brillantes têtes pensantes de la série. Le résultat est hautement satisfaisant, mais si je devais chipoter, je dirais que les personnages version cartoon ne sont pas très ressemblants, Olivia surtout. C'est juste une blonde, quoi. Les petits délires de Broyles étaient les bienvenus pour détendre l'atmosphère. J'ai également beaucoup apprécié la présence d'Astrid, plus que jamais chargée de veiller sur tout ce petit monde. Elle est essentielle. La seule véritable déception vient peut-être de la fin de l'épisode, peu surprenante. On arrive pile là où l'on savait qu'ils voulaient nous amener. Mais tout est fin prêt pour la dernière ligne droite...

   06:02 AM EST. Et la dernière ligne droite s'avère plus cabossée que prévu, pour notre plus grand plaisir. Rien ne semble se passer comme Walter et sa bande l'avaient imaginé. Walternate a été plus malin. Ni les personnages de notre univers ni nous ne comprenons réellement ce qui est en train de se passer. Pour le moment, quelques phénomènes étranges surviennent mais rien qui ne paraît si dangereux au premier abord. En tous cas pas plus que ce à quoi la série nous a habitué depuis le début. Cela n'empêche pas les uns et les autres de courire, affolés, dans tous les sens, et, mine de rienl, a tension monte crescendo tout au long de l'épisode jusqu'au sacrifice raté de Peter. L'émotion est évidemment très présente, chez Walter surtout mais également chez les autres personnages. Je pense à Astrid, le regard embué, ou à Olivia bien entendu. Elle ne se laisse pas abattre, comme toujours, et poursuit sa mission, mais c'est justement à travers son acharnement et son courage qu'elle exprime toutes ses craintes et tout son amour pour Peter, et pour le monde dans lequel elle vit. Sam Weiss est de retour et de la manière la plus surprenante qui soit : elle sait plein de choses très importantes sur la Doomsday Machine. Il est peut-être la clé... J'ai vraiment hâte de connaître enfin ses secrets. Cela dit, ça faisait longtemps que je pensais qu'il faisait partie de ces quelques personnages introduits dans la série que les scénaristes avaient  ensuite oublié pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Je pense à l'agent du FBI arrivée dans le premier épisode de la saison 2 que l'on n'a jamais revu. Souvenez-vous... Du coté de l'autre univers, on se rend compte avec étonnement qu'Olivia et FauxLivia ont tout intérêt à marcher main dans la main pour sauver l'homme qu'elles aiment... En revanche, pas un mot sur le supposé meurtrier d'Olivia (son beau-père ?). Dommage. Je sens que l'on n'y reviendra pas avant la saison prochaine.

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// Bilan // Il y a mille façons de décrire Fringe mais la plus juste à l'heure actuelle serait simplement de la qualifier d'exceptionnelle et d'ambitieuse. Si l'apocalypse a vraiment lieu, je ne réponds plus de rien ! Je me demande quand même comment les scénaristes vont terminer cette saison. Le risque d'être déçu reste grand. C'est ce qu'on appelle oser prendre des risques...

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26 avril 2011

Glee [2x 17]

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A Night Of Neglect // 9 8oo ooo tlsp.

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    Après un épisode spécial chansons originales, puis six semaines de pause, Glee revient en prenant à nouveau un risque : toutes les chansons de cet épisode n'ont pas été piochées dans le Top 50 ou dans la liste des tubes incontournables de ces trois dernières décennies. Ce sont des titres moins connus, voire pas connus du tout, qui méritaient tout autant d'être mis en avant que le dernier Gaga ou le best-of de Cindy Lauper. C'est bien d'avoir osé et ça s'accorde à peu près avec le thème du jour : "la nuit des rejetés". Cela dit, si Turning Tables d'Adele n'est pas (encore ?) un tube, il est quand même extrait d'un album qui se vend actuellement comme des petits pains à travers le monde. Un succès mérité d'ailleurs. J'adore cette chanson donc la version de Gwyneth Paltrow, copiée-collée de l'originale, m'a forcément plu. Je ne connaissais pas la chanson de Lykke Li I Follow Rivers mais la prestation, très courte, de Tina m'a convaincu aussi. Jack Johnson, c'est pas tellement mon truc, et les danses qui se ressemblent toutes de Harry Shum Jr. non plus, mais l'association était plaisante à regarder. Pour une fois qu'il ne dansait pas comme un dératé derrière le Glee Club, je ne vais pas me plaindre ! En revanche, All By Myself faisait un peu tâche parce que c'est une chanson culte pour le coup ! La prestation de Charice était à tomber mais alors je ne comprends absolument pas pourquoi les scénaristes l'ont fait revenir pour si peu. Je trouve ça nul de leur part, vraiment. Ce petit personnage, Sunshine, a un vrai potentiel. Pourquoi ne pas l'exploiter ? La négliger de la sorte, c'est drôlement ironique vu le sujet de l'épisode !

   Dans cet épisode, pas de Lea Michele ou de Darren Criss gonflants, ils laissent un peu leur place aux autres et ça fait du bien. Du coup, c'est l'occasion ou jamais pour Mercedes de sortir de l'ombre. Sa prestation musicale n'était pas mémorable mais ses autres scènes étaient amusantes (le duo avec Lauren fonctionne à merveille) et touchantes aussi (dans la voiture avec Rachel). La rapide apparition de Kurt prépare en douceur son retour à McKinley mais ce que l'on retient de ce passage, c'est surtout l'excellente Santana. Holly Hollyday, elle, s'en va à nouveau. On va la regretter, c'est certain. Elle a beaucoup apporté ces derniers temps. Un personnage comme celui-là, on a deux choix : soit on le laisse filer pour mieux le faire revenir de temps en temps sans l'user, soit on le garde coûte que coûte et on l'abîme inéluctablement. Ce départ signifie aussi le retour du couple Will/Emma, ce qui me laisse songeur. Certes, dans cet épisode, leur scène était très émouvante, mais combien de temps avant qu'ils ne redeviennent agaçants ? On peut éventuellement compter sur Terri, prête à mettre un grand coup de pied dans la fourmilière, poussée par une Sue toujours plus machiavélique, pour changer la donne. J'ai adoré la première scène, très prometteuse, parodiant les ligues de super-héros à merveille: avec Sue en chef de file, et trois bras cassés en guise de super-zéros. Pas de bol: la suite n'était pas du tout à la hauteur.

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// Bilan // Si la série allait un jour jusqu'au bout de ses idées, ce serait pas mal non ? Parce que les lancements prometteurs qui se transforment rapidement en pétards mouillés, ça devient une sale habitude. Dans le même genre, je n'arrive pas à me faire au décalage entre les petits moyens du Glee Club, soit disant, et les prestations en compagnie de chorales gospel et d'orchestres philarmoniques. C'est un postulat qui n'était pas celui de départ, c'est pour ça que ça me dérange autant.

25 avril 2011

United States Of Tara [3x 04]

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Wheels //326 ooo tlsp.

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    L'accouchement de Charmaine, mouvementé et "fucked up" -pour reprendre l'expression préférée de la principale intéressée- semble aussi marquer la fin de son règne. Tara reprend sa place d'héroïne multiple et se voit refuser l'accès à sa petite nièce. On ne peut que comprendre Charmaine. Et si Buck s'emparait de Tara au moment où elle garde l'enfant ? Il n'y a bien qu'à Alice à qui elle pourrait faire confiance. Et encore... Cette situation particulièrement blessante a une résonance particulière chez Max qui encourage sa femme à reprendre son traitement. Mais qui accepterait de redevenir un légume, et, en quelques sortes, renoncer à sa vie ? Les meilleures séries sont celles où l'on est incapable de prendre partie pour tel ou tel personnage. Tout le monde a de bonnes raisons d'en vouloir à l'autre. Cette vision non-manichéenne est bien plus réaliste et subtile que ce que pas mal d'autres séries nous servent à longueur d'années. Max va-t-il finir par s'enfuir ? Il répond lui-même à cette question, des trémolos dans la voix : non, parce qu'il aime sa femme, quoi qu'il arrive. Le tendre témoignage d'un amour profond...

   La scène la plus réussie de l'épisode est sans aucun doute la dernière, lorsque Tara convoque tous ses alters dans une même pièce de son esprit afin de redéfinir les règles. Elle se heurte évidemment à de nombreuses protestations. Le résultat est non seulement une belle prouesse technique, mais aussi la preuve irréfutable que Toni Collette est une actrice hors-norme. Elle nous offre autant d'émotions que de personnages. Le réveil en pleine salle de classe est douloureux. Pendant ce temps, Kate campe à l'aéroport. Quelques scènes amusantes qui la conduisent à une conclusion un peu tardive : pourquoi pas devenir hôtesse de l'air ? Elle aurait pu y venir dès l'épisode précédent et surtout, pour nous, je ne vois pas bien ce que l'on va y gagner. Mais admettons... Quant à Marshall, il découvre les joies de la partie à trois. Ca fait un petit choc quand même. On est passé d'une période où il n'avait pas de sexualité à proprement parlé à une période où il semble très actif en la matière ! Curieux donc, mais original. On ne voit pas ça souvent, surtout quand il s'agit d'ados !

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// Bilan // Bien que Marshall soit mis sur le bas coté cette saison, ce qui me pose foncièrement un problème, tout le reste est extrêmement bien écrit. Tara me ravit toujours.

25 avril 2011

The Vampire Diaries [2x 18]

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The Last Dance // 2 81o ooo tlsp.

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    Oops. Voilà un épisode qui ne servait à rien, pour la faire courte. Il s'annonçait comme grand et important. Il n'a été qu'un pétard mouillé sympathique à suivre. En même temps, on se doutait bien que le combat entre Klaus et Bonnie ne pouvait pas déjà trouver une conclusion alors qu'il reste encore derrière 4 épisodes à la saison et que le visage du grand méchant ne nous a même pas vraiment été dévoilé. Ce fameux combat d'ailleurs était en tous points ridicule. Je suppose qu'un problème de budget en est à l'origine. Vampire Diaries doit déjà coûter assez cher pour la CW en tant normal, alors quand il faut une rallonge pour ce type de scènes, ça doit poser problème. Ils se sont donc contentés de ressortir les ventilateurs habituels (comme la semaine dernière, et comme en saison 1) en croisant les doigts pour que la prestation de Katerina Graham soit suffisamment bluffante pour nous emporter. Raté. D'ailleurs, je suis un fervent défenseur de Nina Dobrev en temps normal mais je n'ai pas trouvé sa prestation du jour, tout en larmes, très inspirée. Pendant un court instant, j'ai pourtant cru à la mort de Bonnie, en pensant qu'ils trouveraient bien un moyen de la ressusciter illico presto. Mais non, c'était entièrement une supercherie et ça se sentait à des kilomètres à la ronde. On peut nous faire douter quelques secondes mais pas quinze minutes... Pour le moment, je suis en tous cas très déçu par ce Klaus. Il n'est pas plus effrayant que ça. Je le voudrais plus sadique. C'est là que la série atteint ses limites : elle n'est pas True Blood et ne peut pas se permettre d'aller trop loin, dans la torture notamment. On pourrait au moins suggérer plus, à défaut de pouvoir montrer... Une question me taraude : peut-on considérer qu'Alaric est mort ?

   Caroline tente en vain de se comporter comme une jeune fille normale pendant tout l'épisode. On nous renvoit directement l'image du personnage insipide qu'elle était en saison 1. On n'en veut plus ! Les complots entre Matt et la mère de Caroline n'avancent pas d'un pouce. Cette partie était donc inutile. En revanche, je trouvais sympa d'utiliser cette soirée consacrée aux années 60 comme toile de fond. Dommage qu'aucune musique -emblèmatique ou non- de cette époque-là ne soit passée, ou presque. Les costumes étaient sympas. J'ai fait une fixette sur les boucles d'oreille d'Elena d'ailleurs. Bonnie était à tomber. On ne peut pas enlever ça à Katerina Graham : elle est absolument divine ! Damon en a profité pour faire son show : il a fait les gros yeux, entre deux pas de danse, et il nous a surtout fait rire. Heureusement qu'il est là bon sang ! Heureusement. Quant à Jenna, elle boudait toujours -à la fac nous dit-on. En voilà une qui va encore à l'école malgré les événements. Quand Elena y va maintenant, c'est pour danser. Buffy, au moins au début, elle était bien plus assidue !

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// Bilan // Une faiblesse pour entamer la dernière ligne droite ? Ah non, ce n'est pas le moment de flancher les gars !

24 avril 2011

Coming Next [4ème Round: FOX]

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Grâce à l'indétrônable et increvable American Idol, la FOX a encore vécu une belle saison. Pourtant, le Dr. House a perdu quelques plumes et les séries animées du dimanche font de moins en moins recette. Bones, en revanche, vit une de ses meilleures saisons, tandis que Glee a transformé l'essai en belle réussite. Fringe fait figure de survivante malgré ses audiences déclinantes, devenues même ridicules on peut le dire, et Lie To Me et Human Target passent inaperçues. Quant aux nouveautés lancées l'an passé... Il y a d'abord Lone Star, une série extraordinaire, arrêtée au bout de trois épisodes; The Chicago Code, sans doute pas mauvaise mais qui ne décolle pas; Raising Hope, une excellente sitcom, fraîche et amusante, déjà renouvelée pour une saison 2; Traffic Light, un beau flop, et Breaking In, qui, si elle est sauvée, ne le devra qu'à son lead-in (Idol). Le bilan n'est donc pas des plus positifs pour la FOX... La saison prochaine, avec l'arrivée de X-Factor dès l'automne, et logiquement de Terra Nova également, les cases libres sont très peu nombreuses. Très peu des projets qui suivent vont donc être commandés...

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1. ALCATRAZ

Des prisonniers et des gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz réapparaissent trente ans après leur disparition dans des circonstances étranges. Des agents du FBI, chargés de les retrouver, vont être confrontés aux nombreux mystères de la prison...

Drama créé par Elizabeth Sarnoff (Lost, Deadwood) et produit par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe). Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy), Jorge Garcia (Lost), Parminder Nagra (Urgences), Sam Neill, Santiago Cabrera (Heroes)...

 

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2. LOCKE & KEY

Nina Locke et ses trois fils, Tyler, Kinsey et Bode, qui ont survécu à un événement tragique, tentent de reconstruire leur vie à Keyhouse, leur maison familiale à Lovecraft dans le Massachusetts. Cette vieille bâtisse possède une particularité : ses murs renferment des clés secrétes et fantastiques qu'une créature est prête à tout pour récupérer...

Drama créé par Josh Friedman (Terminator: The Sarah Connor Chronicles). Produit par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe, Star Trek, Hawaii Five-O) et Steven Spielberg. Avec Miranda Otto (Cashmere Mafia), Nick Stahl (La caravane de l'étrange), Jesse McCartney (Summerland), Sarah Bolger...

 

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3. FAMILY ALBUM

Dave, un père bien décidé à resserrer les liens entre les membres de sa grande famille, embarque tout le monde en vacances d'été...

Comédie créée par Joe Port et Joe Wiseman. Avec Mike O'Malley (Glee), Rachael Harris (Very Bad Trip), Rob Huebel, Joy Osmanski...

 

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4. TOUCH

Un père découvre que son fils autiste et muet peut prédire l'avenir...

Drama créé par Tim Kring (Heroes). Avec Kiefer Sutherland (24).

 

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5. EXIT STRATEGY

Une équipe de 5 experts associée à la CIA a pour mission de déployer ses talents en cas d'opérations qui tournent mal à travers le monde...

Drama créé par Roberto Orci et Alex Kurtzman (Fringe, Hawaii Five-O, Star Trek, Cowboys & Aliens). Avec Ethan Hawke (Bienvenue à Gattaca, Training Day), Megan Dodds (Detroit 187), Tom Sizemore...

 

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6. THE NEW GIRL

Une jeune femme malheureuse en amour s'installe en colocation avec trois garçons un peu attardés à New York après une rupture difficile...

Comédie créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanels (500 jours ensemble), Max Greenfield (Veronica Mars, Ugly Betty), Jake M. Johnson (Sex Friends), Damon Wayans Jr. (Happy Endings)...

 

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7. WEEKENDS AT BELLEVUE

Une psychiatre est en charge du service de psychiatrique de l'hôpital Bellevue tous les week-ends...

Drama créé par Lisa Swerling. D'après l'oeuvre de Julie Holland. Avec Lauren Ambrose (Six Feet Under), Janet McTeer, Amber Stevens (Greek), Eric Winter (Brothers & Sisters, Mentalist), Xzibit...

 

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8. COUNCIL OF DADS

Un homme atteint d'un cancer qui sait qu'il va mourir demande à cinq de ses amis les plus chers d'assister sa femme pour élever leurs deux enfants après sa mort...

Comédie créée par Peter Tolan (Rescue Me). Avec Diane Farr (Californication), Kyle Bornheimer (Worst Week, Perfect Couples), Rick Gomez (What About Brian), Richard T. Jones (Sarah Connor Chronicles), Patrick Breen, Ken Howard...

 

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9. THE FINDER

 Des enquêtes menées par un ex de la police militaire particulièrement habile dans son métier, autrement dit une vraie petite fouine capable de dénicher n'importe quelle information, un philosophe et une badass sexy aussi habile un manche d'hélicoptère à la main que derrière son bar... Spin-off de "Bones".

Drama créé par Hart Hanson (Bones). D'après The Locator de Richard Greener. Avec Geoff Stults (7 à la maison, Happy Town), Saffron Burrows (New York Section Criminelle), Michael Clarke Duncan...

 

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10. LITTLE IN COMMON

Trois familles n'ayant rien en commun sont réunies par leurs enfants qui pratiquent le même sport...

Comédie créée par Rob Thomas (Veronica Mars, Cupid, Party Down). Avec Rob Corrdry, Paula Marshall, Kevin Hart, Gabrielle Union...

 

 

23 avril 2011

How I Met Your Mother [6x 21]

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Hopeless //6 49o ooo tlsp.

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   C'est moi ou How I Met Your Mother est en train de devenir complétement niaise ? La sitcom a toujours eu cette petite tendance mais elle semble l'embrasser plus que jamais cette saison. Je ne sais pas pourquoi les scénaristes se prennent tout à coup autant au sérieux, on dirait qu'ils cherchent à prouver quelque chose. Que cette série est plus qu'une simple comédie ? Qu'ils sont capables de jouer la carte de l'émotion aussi ? Que les acteurs sont plus que des "simples" jouets qui font rire quand on appuie sur le bouton ? Je ne voudrais pas les accabler non plus car c'est bien de chercher à faire enfin évoluer les personnages mais c'est peut-être un peu trop d'un coup...

   En ce moment, on alterne épisodes consacrés à Marshall et épisodes consacrés à Barney. C'était au tour de ce dernier cette fois-ci. On reprend plus ou moins les mêmes problèmatiques qu'il y a deux ou trois épisodes, on fait revenir l'excellent John Lithgow, on secoue et on attend que ça prenne. Et ça ne prend pas vraiment. La redite est trop flagrante, Neil Patrick Harris est trop léger dans le drama et la structure narrative est usée jusqu'à la corde, bien qu'elle réussisse encore à surprendre de temps à autres. Je ne m'attendais pas par exemple à ce que Jerry ait menti sur son "état". La prise de conscience finale ne m'a pas tellement convaincu mais s'il fallait en passer par là pour découvrir un nouveau Barney, alors amen !

   Tiens, l'amie Robin est sur le point de trouver un nouvel amoureux. Ca c'est la bonne nouvelle. La mauvaise, c'est qu'il est incarné par Michael Trucco que je n'aime pas du tout pour des raisons encore inexpliquées. Toutefois, sa première prestation ne m'a pas totalement agacé. Je ne vois aucun potentiel dans ce personnage pour le moment mais on ne connait rien de lui. Je vais éviter de le condamner par avance. Il a intérêt à être à la hauteur de Robin ! Et pas une version masculine de l'insipide Zoey s'il vous plait ! Sinon, je n'ai pas bien compris pourquoi les scénaristes avaient décidé de remettre en lumière l'ancienne histoire d'amour entre Robin et Ted, qui remonte aux débuts de la sitcom, mais à leur place, j'éviterais de la salir. Ca fait quand même partie des fondamentaux du show. On n'y touche plus, on n'a pas le droit. Lily et Marshall se sont bien amusés sinon, mais pas moi avec eux.


// Bilan // Ce que je retiens de cet épisode, c'est le générique "live", une excellent idée; et le dialogue sur les noms de boîtes de nuit en début d'épisode, qui relevait du génie (un peu). Le reste était sans grand intérêt et pas très drôle.

22 avril 2011

Desperate Housewives [7x 18]

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Moments In The Woods // 9 11o ooo tlsp.

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   Promenons-nous dans les bois pendant que le loup y est pas... Alors que Marc Cherry est busy busy sur son pilote Hallelujah (décrit comme "weird" par les insiders), le reste de son équipe tente de maintenir le paquebot hors de l'eau. Cette semaine, ils se sont plutôt mieux débrouillés que d'habitude mais pour cela, il a fallu fouiller dans les vestiges du glorieux passé de la série. Felicia, figure emblématique des deux premières saisons, a beaucoup apporté à cette 7ème année. Drôle, flippante, cinglée... Elle ne peut que tirer Paul Young vers le haut. Si leur trêve semble impossible dès le départ, elle n'en est pas moins captivante. Ces deux-là, ensemble, offrent à la fois des performances remarquables mais aussi quelques rebondissements bienvenus en cette période bien plate à Wisteria Lane. J'adore leurs regards pervers, leurs sourires narquois et leurs dialogues, excellemment écrits. Dommage que Paul soit si instable, tantôt vrai gentil, tantôt faux méchant...

   J'aurais aimé être aussi dithyrambique quant au grand secret d'Andrew, enfin révélé après tant d'années à Carlos, le principal intéressé, mais j'ai trouvé les scénaristes beaucoup moins habiles. J'aurais voulu que ce soit dramatique, qu'ils se lancent à corps perdus dans quelque chose de profond et de grave. Ils en avaient la possibilité pour une fois mais ils n'ont pas souhaité prendre ce risque. L'affaire est donc d'abord traitée sur le ton de la comédie puis façon drama light, très light. Cela aboutit sur une grosse déception : Carlos interdit à Gaby de revoir Bree. Leur amitié est morte, définitivement selon lui. Ricardo Chavira était habité tout au long de sa prestation, Marcia Cross s'en est très bien sortie elle aussi, en revanche, Eva Longoria s'est contentée du strict minimum. Au final, Andrew est presque mis de coté et c'est regrettable à mon sens. Comment va se poursuivre l'affaire désormais ? Se dirige-t-on vers une dénonciation et un procès ? J'aimerais assez. Ca sortirait des sentiers battus de la série... Cela n'en reste pas moins une attente déçue. Et j'en ai marre d'être déçu.

  Avec Susan, l'avantage, c'est que la déception, ça n'existe plus. C'est un fait établi, une sorte de régle d'or. Cette semaine, son intrigue de mourante semble s'achever. On peut considérer ça comme une bonne nouvelle, mais pour en avoir le coeur net, il faudra attendre sa prochaine intrigue qui peut tout à fait être pire. J'ai trouvé son questionnement "Pourquoi moi ?" déconcertant de facilité. Je n'ai pas cru une seule seconde à sa tristesse et son désarroi. Et la mort de Dick ? Euh... comment dire ? On a vu ce personnage que dans un seul épisode, il a été sympathique une demi-seconde à la toute fin lorsque Susan lui a pris la main pendant sa dialyse et on nous le présente maintenant limite comme son meilleur-ami. Ca sonnait donc faux. La seule bonne idée, c'est d'avoir fait intervenir Roy dans l'intrigue. Je n'apprécie guère ce vieux monsieur mais ça la dynamique était nouvelle.

  C'est dans les vieux pots... oui mais non. Cette semaine, la soupe offerte gracieusement par Lynette n'était pas bonne et ce n'était certainement pas la meilleure. Adage à la con ! Les scénaristes n'ont vraiment plus aucune idée pour le couple Scavo, c'est affolant. On assiste donc à un gros retour en arrière, au tout début de la série, lorsque Lynette se plaignait que son mari travaillait trop. C'est une phase qu'a également bien connue Gaby il y a quelques temps. Madame se déguise en reine de beauté (et elle est très convaincante), puis elle s'invite dans le jet privé de monsieur (allons bon) et elle se fait gentiment remerciée par un billet de retour express. Nul. Que dire de la morale : "l'argent ne fait pas le bonheur, parfois il vaut mieux être pauvre et se contenter de ce qu'on a plutôt que d'avoir la folie des grandeurs" ? En arriver à ce degré de simplisme, ça me rend dingue. Heureusement que Renee était là en début d'intrigue pour apporter sa fraîcheur et ses vannes. La partie de poker était un court mais bon moment. 

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 // Bilan // Pour une fois que les scénaristes avaient entre les mains des intrigues avec un certain potentiel, ils n'ont pas été foutus de les traiter et de les creuser comme il se devait. C'est d'autant plus dommage que cet épisode aurait facilement pu devenir un des meilleurs de la saison, si ce n'est le meilleur, sans cet excès de paresse. Ah... on ne se refait pas...

22 avril 2011

Tueurs En Séries [Episode du 22 Avril]

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Au programme cette semaine : John Noble et Jasika Nicole de Fringe en direct de la SciFi Convention, les premières images de Luck avec Dustin Hoffman, des nouvelles de Breaking Bad et de The Glades, la mort de la franchise Stargate, le retour de Burn Notice...

20 avril 2011

Brothers & Sisters [5x 17 & 5x 18]

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Olivia's Choice // Never Say Never

6 48o ooo tlsp.

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   Olivia's Choice. Ah oui, cet épisode, en fait, c'était du bon 7 à la maison. Ou du très moyen Brothers & Sisters. L'intrigue de Kevin, Scotty et Olivia était dégoulinante de bons sentiments et prévisible au possible. Je me suis laissé porté et la fin m'a ému, mais c'est bien parce que je suis attaché aux personnages. Cette menace sur l'adoption d'Olivia qui tombe du ciel m'a quelque peu... agacé. Ce frère, perdu mais de retour pile au mauvais moment, était bien trop caricatural et mal joué pour que l'on puisse ne serait-ce qu'essayer d'écouter ses arguments. Qui a sincèrement cru qu'il pourrait "récupérer" sa soeur ? A moins de tomber sur un juge homophobe, je ne vois pas. Les scénaristes nous ont heureusement évité ce drame, qui aurait été ridicule. Le parallèle entre Olivia et le chien perdu puis retrouvé était simplement ignoble et vraiment digne des Camden. Nora, par ses quelques interventions, a tant bien que mal tenté de relever le niveau mais c'était déjà trop tard. Du coté de Kitty, on n'a pas été particulièrement plus gâté, mais comme j'aime beaucoup Seth et que je regrettais déjà le couple qu'il formait avec notre star, je suis heureux de les retrouver. Mais pourquoi a-t-il fallu couvrir de ridicule Calista Flockhart ? En fait, je suis partagé. J'ai aimé le complot inventé par Kitty et Sarah, rien que pour le plaisir de les retrouver complices, j'ai apprécié de voir Calista sous son meilleur jour physiquement mais je suis déçu par ce que les scénaristes nous ont pondu. C'était à peine drôle et ça ne ressemblait tout simplement au personnage que l'on connaît. Il suffit de repenser à son histoire avec Robert... On en est très loin et ça me perturbe beaucoup. Les petites contrariétés dans le couple Sarah/Luc ne sont pas développées et c'est mieux comme ça: ils m'ennuient toujours autant.

   Never Say Never. Oh mon Dieu : Scotty a eu une demi-intrigue rien qu'à lui ! Brothers & Sisters a définitivement changé. J'attendais depuis longtemps que l'on revisite l'histoire du jeune homme et de ses parents. Je suis un peu déçu du résultat. Son père était absent et sa mère était... sa mère. On a vu tellement de personnages comme elle, hyper judgmental, que ça devient lassant. Elle n'a rien apporté de plus que la dernière fois mais sa présence s'inscrivait parfaitement dans la thématique du jour. La mort d'Ida, grand-mère de nos héros, mère de Nora et Saul, rencontrée à quelques reprises, a permis de me réconcilier, au moins pour cette fois, avec la série. Elle était une conne finie que j'aimais bien. Elle amenait toujours des scènes très drôles et je me souviens aussi que sa relation avec Nora m'avait fait couler quelques larmes. Ca n'a pas manqué cette fois encore, mais, hormis le discours difficile de Nora lors de l'enterrement, c'est surtout du coté de Saul qu'il fallait se tourner. Ron Rifkin a été absolument formidable. J'ai moins aimé le fait que l'on introduise avec si peu de subtilité cette intrigue, en début d'épisode, juste avant que l'on apprenne la mort d'Ida. C'est là qu'on sent que la série n'est plus écrite aussi soigneusement qu'avant. En temps normal, l'introduction de cette histoire aurait eu lieue au moins à l'épisode précédents, si ce n'est encore plus tôt. Tout cela manque de continuité. La seule intrigue au long cours du moment, c'est les préparatifs de mariage de Sarah et Luc, et c'est certainement la plus mauvaise de toutes. De son coté, Brody s'en va, puis Brody revient. Et maintenant, Brody va-t-il rester ? C'est bien parti pour et c'est un soulagement. Les scénaristes ont certainement convenu qu'à l'approche de la fin de la série, le moment était venu de trouver à Nora un compagnon stable. Et c'est vrai que Brody est devenu attachant en très peu de temps. Il faut que ce soit lui ! Le 30ème anniversaire de Justin passe un peu à la poubelle mais c'était voulu et c'était bien vu. On n'avait plus eu aussi consistant pour ce personnage depuis le départ de Rebecca : c'est dire dans quel état il se trouve... Et puis pas de Kitty encore une fois. Je commence à sérieusement en vouloir à Calista. C'est un peu de sa faute tout ça, je crois.

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// Bilan // Les Brothers & Sisters reprennent quelques couleurs. Suffisamment en tous cas pour me réchauffer le coeur. Quoiqu'il arrive, ils vont drôlement me manquer quand ils partiront. Nora et Kitty surtout. Sally Field et Calista Flockhart...

19 avril 2011

The Killing [1x 01 & 1x 02]

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Pilot // The Cage

2 8oo ooo tlsp.

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What About ?

Trois histoires distinctes mènent au même meurtre. Les détectives chargés de l'enquête, souvent en désaccord, accumulent les pistes et les suspects. Les répercussions sur leurs vies personnelles et celles des politiciens de Seattle liés à l'affaire sont nombreuses, parfois dramatiques. Alors qu'ils croient tous avoir enterré les erreurs de leur passé et enfouient leurs secrets, tout remonte à la surface...

Who's Who ?

 Créée par Veena Sud (Cold Case). Adaptée de la série danoise Forbrydelsen. Avec Mireille Enos (Big Love), Joel Kinnaman, Billy Campbell (Once & Again, Les 4400), Michelle Forbes (True Blood), Brent Saxton (Life), Eric Ladin...

So What ?

 "Who Killed Rosie Larsen ?". Je ne sais pas ce qui a pris à AMC de choisir cette "catch phrase" similaire au célèbre "Who Killed Laura Palmer ?" de Twin Peaks pour vendre The Killing car les points communs entre cette dernière et l'oeuvre de David Lynch sont quasi inexistants. Certes, il est question du meurtre d'une jeune fille et l'action se situe dans la même région des Etats-Unis, ici à Seattle, non loin de la frontière canadienne, mais ça s'arrête là. Bref, il ne faut surtout pas les comparer. La petite nouvelle aurait l'air bien pâle à coté de son aînée culte, alors qu'elle est pourtant excellente à sa manière.

Ce qui frappe d'abord, c'est la simplicité avec laquelle cette histoire sordide est racontée. Et c'est, je crois, cet extrême réalisme qui la rend encore plus horrible et curieusement fascinante. Tous les personnages semblent exister et j'ai été sincèrement impressionné par les prestations des acteurs, en particulier celle des parents de Rosie, dont une Michelle Forbes sans maquillage, à mille lieues de sa composition pour True Blood, dont les larmes et les cris déchirants m'ont fait frissonner. Les enquêteurs, eux, sont loin des stéréotypes que l'on nous sert depuis tant d'années dans tous les cop-shows à la mode. L'inspectrice Sarah Linden, plus ou moins présentée comme l'héroïne, est d'un naturel désarmant. C'est vrai qu'elle n'est pas très souriante mais ça ne l'empêche pas d'inspirer la sympathie. Elle est réelle parce qu'elle n'est pas infaillible. Le peu que l'on entrevoit de sa vie de femme laisse supposer qu'elle n'est pas une super-maman et une super-épouse. En gros: elle est comme vous et moi et elle ne triche pas. Son collègue, censé reprendre son poste, a des méthodes bien différentes et il est franchement flippant. Le duo a beaucoup de potentiel tant il semble à la fois opposé et complètementaire. Pour le moment, c'est le politicien incarné par Billy Campbell qui m'a le moins séduit. Mais pas parce qu'il n'était pas bon. Simplement parce que son quotidien tranche un peu trop avec celui des autres. Il faudra sans doute un temps d'adaption et attendre surtout que son histoire croise celle du meurtre de manière plus évidente. Il y a clairement des zones d'ombre qui pourraient devenir passionnantes à explorer... L'atmosphère continuellement pluvieuse de la série contribue à son aspect dépressif. Mais c'était prendre un véritable risque que de miser là-dessus. Ca aurait tout aussi bien pu être repoussant. Les musiques, elles aussi, ne sont pas des plus joyeuses. Mais elles soulignent efficacement les nombreuses émotions que nous fait traverser le pilote.

 The Killing, dont le mérite doit avant tout revenir aux créateurs originaux de la série danoise, possède autant de facettes que de personnages. Tragique, mystérieuse, fascinante, émouvante et déprimante, elle est une expérience télévisuelle à elle toute seule, lenteur comprise. Elle n'est pas révolutionnaire en apparence, mais, dans le fond, je crois qu'elle l'est un peu...

18 avril 2011

United States Of Tara [3x 03]

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The Full Fuck You Finger // 406 ooo tlsp.

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    Les femmes Gregson sont définitivement folles (et je n'inclus pas là-dedans Marshall hein). Après la mère, la soeur et la fille, voici la belle-mère ! Comme d'habitude, Frances Conroy incarne à la perfection une timbrée, la mère de Max, qui reste enfermée chez elle depuis que son mari l'a abandonné et qui s'amuse beaucoup avec sa boîte aux lettres en attendant. Ah et l'actrice louche comme jamais mais je n'arrive pas à savoir si c'est voulu, histoire de donner une allure encore plus excentrique au personnage, ou un vrai problème contre lequel elle ne peut rien faire. La scène qu'elle a partagé avec Marshall au beau milieu d'une pièce remplie de décorations de noël m'a beaucoup touché. Cela dit, j'ai dû mal à interpréter la réponse du jeune garçon : lorsque sa grand-mère lui demande ce que ça fait d'être gay, il lui répond que "C'est un peu noël tous les jours". Conviction ? Ironie ? Tentative de la rassurer ? Cette rencontre nous en dit en tous cas long sur Max, le secret et discret Max, parfois un peu transparent même. S'il s'est marié avec Tara, folle à sa manière, ce n'est pas un hasard : sa mère, même si elle ne se transforme pas, est loin d'être nette elle aussi. Il parait que les hommes cherchent toujours en la femme de leur vie quelque chose qui leur rappelle leur mère. Je crois qu'il a trouvé, mais vraiment bien trouvé ! 

   Avez-vous trouvé cet épisode aussi bavard que moi ? Kate n'a pas arrêté ! C'était sa façon à elle d'exprimer à la fois son stress et son excitation. Ca peut être agaçant, surtout pour les gens qu'elle inonde de paroles et qui n'ont rien demandé, mais c'est beaucoup moins nocif que ce que fait sa mère alors... Le monde est contre elle et il se déchaîne : son départ au Japon est rapidement rendu impossible. D'une part, on sent que ce n'est pas le monde qui est contre elle mais les scénaristes, qui veulent absolument la garder avec eux et qui n'ont certainement jamais eu l'intention de la laisser vraiment partir. D'autre part, ces gens sont devins ! Voir cet épisode quelques jours après la catastrophe en Asie, c'est un peu perturbant. Mais ça inscrit aussi la série dans une réalité, sans le vouloir, et ça la rend certainement encore plus forte. J'ai particulièrement apprécié la petite lettre d'adieu que Kate a écrit à sa famille. C'était court mais émouvant.

   Du coté de Tara, c'est un festival ! Charmaine, comme Kate, n'arrête pas de se plaindre. Les hormones ,se défend-t-elle. Tara s'en prend donc plein la gueule et comme elle veut gérer à la fois sa vie de famille, ses nouvelles activités d'étudiante et la baby shower de sa soeur, elle explose. L'occasion rêvée pour voir défiler les alters les uns après les autres. Alice est revenue quelques instants et c'était, comme toujours, très drôle. Puis Buck a commis un ou deux méfaits tranquillement, sans que Max ne s'inquiéte outre-mesure (ce que j'ai trouvé bizarre sur le coup, surtout après ce qu'a fait Buck la saison passée). Et enfin, T. nous a offert du grand T. dans un supermarché. L'hystérie a monté crescendo au fil de l'épisode et se termine de manière gentiment dramatique : Charmaine perd les eaux au moment où T. se fait percuter par une autre voiture. Mais ça aurait bien pu être bien pire : je voyais déjà T. foncer dans Charmaine !

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// Bilan // Un épisode mené tambour battant par une distribution particulièrement inspirée, de la nouvelle venue Frances Conroy, à l'habituelle habitée Toni Collette, en passant par une Brie Larson qui n'a pas à rougir à coté de ses collègues féminines. Fuck yeah !

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