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Des News En Séries, Le Blog
30 novembre 2012

Tueurs En Séries [Adieu J.R., Lana Parilla parle de "Once Upon A Time"...]

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Au sommaire : - C'est la fin de "Merlin" - La saison 3 de "Sherlock" pourrait être repoussée - "Downton Abbey" perd l'un de ses membres - Chevy Chase quitte "Community" - "Bates Motel" se dévoile avec des premières photos - "Real Humans" bientôt sur Arte - On répond à vos questions : "The Walking Dead", "Baby Daddy" - La bande-annonce de "Chosen" avec Milo Ventimiglia - Zoom sur "Once Upon A Time" avec la méchante Reine Lana Parilla - Notre dernière rencontre avec Mr Larry Hagman, qui nous parle du nouveau Dallas aux cotés de Linda Gray, alias Sue Ellen...

 

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4 janvier 2013

Tueurs En Séries [Preview 2013]

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Au sommaire : C'est le Preview 2013 ! Au programme : des retours (Cougar Town, Game Of Thrones, Justified, Arrested Development...), des adieux (Breaking Bad, The Office, 30 Rock...), les nouveautés par thématique (The Following, Bates Motel, House Of Cards, The Goodwin Games, The Carrie DiariesTop Of The Lake, Masters Of SexLa Croisière, Vikings, Mr. Selfridge, Lazy Company...

Enjoy et bonne année !

23 septembre 2013

Top séries [2012/2013]

La rentrée des séries ça commence vraiment aujourd'hui. Le blog n'est plus ce qu'il était et ne sera probablement plus jamais ce qu'il était, mais j'avais envie de faire quand même le point sur mes chouchous de la saison passée, avant d'en entamer une nouvelle qui s'annonce riche en nouveautés ambitieuses (surtout en dehors des networks). Mais ça, on aura peut-être l'occasion d'en reparler...

 

TOP DRAMAS

 

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1. BREAKING BAD - Saison 5

"Intense, brillante, à couper le souffle"

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2. HOMELAND - Saison 2 

"Impressionnante, ambitieuse, imprévisible"

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3. THE GOOD WIFE - Saison 4

"Intelligente, passionnante, remarquable"

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4. LES REVENANTS - Saison 1

"Fascinante, remuante... française !"

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5. SCANDAL - Saison 2

"Efficace, prenante, touchante"

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6. GIRLS - Saison 2

"Osée, attachiante, amusante"

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7. ENLIGHTENED - Saison 2

"Délicate, émouvante, lumineuse"

"Je lui dois mon épisode préféré de la saison, toutes séries confondues : le bouleversant "The Ghost is seen".

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8. PARENTHOOD - Saison 4

"Bruyante, vraie, touchante"

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9. ORANGE IS THE NEW BLACK - Saison 1

"Surprenante, attachante(s)"

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10. THE NEWSROOM - Saison 2

"Bavarde, riche, pertinente"

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11. AMERICAN HORROR STORY - Saison 2

"Déviante, hallucinante, secouante"

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12. THE KILLING US - Saison 3

"Poignante" 

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13. GREY'S ANATOMY - Saison 9

"Survivante consistante, efficace et émouvante"

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14. RECTIFY - Saison 1

"Contemplative et bouleversante"

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15. FRINGE - Saison 5

 "Décevante, dispensable, mais émouvante"

 

TOP COMEDIES

 

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16. PARKS AND RECREATION (Saison 5)

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17. HAPPY ENDINGS (Saison 3)

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18. 2 BROKE GIRLS (Saison 2)

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19. THE NEIGHBORS (Saison 1)

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20.  PLEASE LIKE ME (Saison 1)

 

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Elles ont manqué le classement de peu... : Bates Motel (Saison 1), Dallas (Saison 2), Underemployed (Saison 1), The Walking Dead (Saison 3), Nashville (Saison 1).

Elles se sont bien défendues mais... : Private Practice (Saison 5), True Blood (Saison 6), Smash (Saison 2), The Following (Saison 1), Once Upon A Time (Saison 2), Suburgatory (Saison 2), Hot In Cleveland (Saison 4), Don't Trust The B**** (Saison 2), Go On (Saison 1), The New Normal (Saison 1).

Pas encore assez solides : The Americans (Saison 1), The Bridge US (Saison 1), Devious Maids (Saison 1), Under The Dome (Saison 1), The Carrie Diaries (Saison 1), Revolution (Saison 1), The Mindy Project (Saison 1).

Plus assez solides : Dexter (Saison 8), Glee (Saison 4), The Vampire Diaries (Saison 4), Teen Wolf (Saison 3), Revenge (Saison 2), Misfits (Saison 4), Skins (Saison 7), Awkward (Saison 3), 30 Rock (Saison 6), How I Met Your Mother (Saison 8).

En retard dans mon visionnage : Shameless US, Person Of Interest, Real Humans, Modern Family, Cougar Town, Raising Hope.

Pas encore vues : Top Of The Lake, The Fall, Broadchurch, Orphan Black.

Je l'aurais bien remise parce qu'elle me manque (toujours) : Big Love.

30 juin 2013

Pilotes Mix [Été 2013 - Partie 2]

 

UNDER THE DOME - CBS

Les habitants d’une petite communauté se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d'un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin...

Créé par Brian K. Vaughan (Lost). Avec la participation de Stephen King, auteur des romans Under The Dome. Produit par Stephen Spielberg. Avec Mike Vogel (Pan Am, Bates Motel), Rachelle Lefevre (Off The Map, A Gifted Man), Dean Norris (Breaking Bad), Britt Robertson (Life Unexpected, Secret Circle), Natalie Martinez (Les Experts Manhattan), Alexander Koch, Aisha Hinds (True Blood, The Shield), Nicholas Strong (Nashville), Colin Ford...

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   Le pilote d'Under The Dome correspond-t'il à la naissance d'un phénomène ? Avec les 13,5 millions de curieux qui se sont amassés devant en pleine période estivale, on peut légitimement le penser. Les scores des prochaines semaines nous le diront... En tant que grand fan de la littérature de Stephen King un peu déçu par la lecture de son Dôme, je suis à deux doigt d'écrire une chose rare : et si la série était meilleure que le matériau d'origine ? C'est en tout cas l'impression que m'a donné cette entrée en matière très efficace, sans temps mort, qui passe à une vitesse hallucinante à tel point qu'au bout de 42 minutes, on en veut encore et tout de suite. Combien de fois ce sentiment m'a traversé avec un nouveau drama la saison passée ? Euh...

   Under The Dome aurait tendance à réussir là où beaucoup d'autres ont échoué : elle parvient à installer des personnages forts au coeur d'une intrigue mystérieuse. Peut-être parce que le créateur vient de l'école Lostienne... Dès le pilote, les héros ont plus d'épaisseur que dans le livre où ils étaient extrêmement caricaturaux, et c'est là le principal reproche que je ferai à l'oeuvre de King. Et puis il y a la fin aussi, très décevante, voire ridicule. On nous a promis qu'elle avait été changée pour la série ! Ouf. Mike Vogel, Rachelle Lefevre et Britt Robertson ne sont pas les acteurs les plus charismatiques de leur génération, mais j'ai beaucoup de sympathie pour eux et je les trouve ici très bons. Les quelques changements apportés par rapport au livre me séduisent, comme le télescopage de deux personnages qui permettra d'ajouter du mélo (Julia est une célibataire féministe à l'origine, pas une femme mariée et bientôt veuve). La scène gore de la vache est assez impressionnante, comme l'ensemble des effets-spéciaux. On sent que le budget n'est pas non plus énorme, mais ils ont réussi à faire quelque chose de très correct. Et au fond, le pourquoi du comment de l'apparition de ce dôme devient vite une question secondaire grâce à toutes les sous-intrigues qui se mettent en place. Under The Dome promet d'être un divertissement de qualité, avec même un peu de substance car ne perdons pas de vue que ce dôme est une parabole de la folie humaine poussée à son paroxysme. Je me demande toutefois si le fait que le projet ait vu le jour sur CBS et non sur Showtime -comme c'était prévu à l'origine- ne va pas mettre un frein à un certain nombre d'événements glauquissimes présents dans le roman... Dans tous les cas, on a trouvé là LA série de l'été qu'il ne faudra pas rater.

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SIBERIA - NBC

Sur le lointain territoire de Toungouska, en Sibérie, 16 candidats de télé-réalité sont expédiés dans cette zone anéantie en 1908 par une énorme explosion, suite à l'impact d'une mystérieuse météorite avec la Terre. Quand l'un des participants est grièvement blessé, et qu'aucune aide n'arrive, l'inquiétude monte d'un cran. D'autant que certains événements ne semblent pas liés au show. Face au danger, les compétiteurs doivent se serrer les coudes pour survivre...

Créé par Matthew Arnold. Avec Joyce Giraud, Miljan Milosevic, Natalie Scheetz, Johnny Wactor, Sabina Akhmedova, Sam Dobbins...

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 J'adore l'idée de Siberia. Comme j'adorais le point de départ de Persons Unknown, il y a deux étés, déjà sur NBC, ou même de The River l'an passé sur ABC. Mais je regrette que le budget alloué à ce type de projet soit toujours trop faible pour nous en mettre plein les yeux. Siberia avec les moyens de Terra Nova ? Là ça aurait de la gueule ! La force de cette nouveauté, en tout cas sur le pilote, est aussi sa faiblesse. Elle veut jouer à fond le jeu de la télé-réalité à tel point que l'on a vraiment l'impression de regarder, pendant environ 35 minutes, un épisode d'introduction tout à fait classique de Survivor ou Amazing Race. Tous les codes sont respectés. Ce n'est pas une parodie, c'est une exacte réplique de ce qui se fait. C'est donc assez déstabilisant. Le moment où les choses commencent à dérailler arrive trop tard à mon sens. On a déjà eu le temps de s'ennuyer, de piquer du nez même. J'aurais limite préféré que la série commence sur un flashforward, et je déteste pourtant ce procédé ! La toute dernière scène placée au tout début, par exemple. Mais je dois reconnaître un sacré talent à tous ces comédiens inconnus dont les dialogues sonnent hyper justes, improvisés, alors qu'ils ne le sont évidemment pas. Je ne peux pas dire que je me sois attaché aux candidats, mais il y a quelques personnalités qui se détachent et qui pourraient se révéler intéressantes par la suite. Mais la suite justement, à quoi doit-on s'attendre ? Ce pilote ne nous laisse pas d'indice. J'aurais voulu que l'émission s'arrête à la fin du premier épisode et que le chaos le plus total débute officiellement à partir de ce moment. Or, là, "l'aventure continue" comme on dit. Au-delà du malaise que cela provoque quand on pense à ce qui s'est passé dans la dernière édition de notre Koh Lanta, ça a tendance à couper l'envie de continuer... On ne passera probablement pas notre été en Sibérie en somme. 

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RAY DONOVAN - NBC

Un spécialiste des litiges les plus compliqués, controversés et confidentiels des familles les plus aisées de Los Angeles, a bien du mal à régler ses problèmes à lui, bien souvent d'ordre familial...

Créé par Ann Biderman (Southland). Avec Liv Schreiber (Scream 3, Les Insurgés), Jon Voight (Heat, Transformers, 24), Paula Malcomson (La Ligne Verte, Deadwood), Katherine Moennig (The L Word), Elliott Gould (American History X, M.A.S.H., Friends)...

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   Je l'avoue, je partais sur un a priori négatif en découvrant le pilote de Ray Donovan. En fait, depuis que ce projet de Showtime est dans les tuyaux, je ne le sens pas. Non seulement il ne m'attire pas à titre personnel mais je ne vois pas non plus comment il pourrait intéresser les autres. En clair, je pensais que ça ne marcherait jamais. Après avoir vu le premier épisode, je le pense toujours. Et ce n'est pas une question de fierté. Si j'avais été emballé, je n'aurais pas eu honte de le dire. Non vraiment, Ray Donovan a bien peu d'atouts à son actif. A vrai dire, je ne comprends pas bien pourquoi la chaîne câblée lui a donné son feu vert. Peut-être parce qu'elle a un côté Californication + House Of Lies, deux séries qui ont fait leurs preuves ? Autant j'ai de la sympathie pour la dernière, sans l'avoir poursuivie, autant la première est à mon sens ce que Showtime a fait de pire (et j'en ai vu 5 saisons !). Ray a un côté Hank Moody. Ray est tout sauf attachant, malgré ses failles. Ray n'a rien mais alors rien à voir avec la délicieuse et attendrissante Olivia Pope de Scandal. Poutant, ils ont le même métier. Sauf que l'une l'exerce dans dans le monde de la politique à Washington, et l'autre dans le Los Angeles des célébrités et des millionnaires. Parfois, j'ai pensé à Dirt en regardant ce pilote. Et ce n'est pas un compliment de ma part. En fait, j'ai pensé à plein de choses, mais je n'ai pas trouvé que Ray Donovan avait sa propre identité, ni de quoi nous donner envie de rester, au moins pour lui laisser une seconde chance. Ca part un peu dans tous les sens. Il y a peut-être trop de personnages, trop d'intrigues qui se mêlent (celle du retour du père de Ray étant tout sauf excitante) et une prétention dans le style qui n'a pas lieu d'être. Bon et puis je dois dire que la prestation de Liv Schreiber m'a totalement laissé de marbre, de même que celles de ses compagnons qui forment, globalement, une distribution bien peu attractive. Bref, je ne saurais quoi vous dire de plus. Ray Donovan sera peut-être le premier échec de Showtime depuis longtemps, et il sera mérité !

 

22 juin 2013

Pilotes Mix [Eté 2013 - Partie 1]

MISTRESSES - ABC 

Les amours d'un groupe d'amies d'une trentaine d'années, qui se sont connues à l'université mais dont les vies ont pris peu à peu des chemins différents. Impliquées dans des histoires complexes, parfois secrètes et souvent scandaleuses, elles bravent les tempêtes ensemble...

Créé par K.J. Steinberg (Gossip Girl, The Nine). Avec Alyssa Milano (Madame est servie, Melrose Place, Charmed), Yunjin Kim (Lost), Rochelle Aytes (Forgotten), Jes Macallan, Jason George (Grey's Anatomy, Sunset Beach), Shannyn Sossamon...

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21010107_20130604124537672   On le sait désormais : lorsque le nom d'Alyssa Milano apparaît au casting d'une nouvelle série, il faut fuir. Loin. Et pourtant, on a tellement de sympathie pour elle qu'on l'aime toujours, quand même, et qu'on lui laisse une chance, au cas où. Dans Mistresses, son nouveau chef d'oeuvre, elle est censée être en quelque sorte la madame tout le monde du show. Celle à laquelle la téléspectatrice "de base" d'ABC, qui vient de se coller deux heures de Bachelorette, a le plus de chance de s'identifier. Malheureusement, on découvre très vite qu'elle est avocate, que son mari est un apollon aux faux airs de Simon Baker -sans le charme- et qu'elle est irrémédiablement attirée par un collègue, qui n'est autre que Jason George, qui restera encore et toujours le Michael de Sunset Beach. On nous l'a tellement vendu comme une bête de sexe irrésistible depuis tant d'années dans tout un tas de séries qu'il ne fait plus aucun effet à personne. Pas même à Alyssa Milano pusqu'il n'y aucune alchimie entre elle et lui. La ménagère annoncée n'en est donc pas une et si la chaîne comptait sur l'effet 50 Shades Of Grey pour faire vibrer celles qui sont derrière leur écran, c'est raté ! On ne peut que noter l'effort de proposer un contenu plus osé que la moyenne sur les networks, mais les scènes de sexe n'en restent pas moins aseptisées, pas excitantes une seconde, dignes des téléfilms érotiques des dimanche soirs de M6 à la grande époque... Toujours le même constat lorsqu'une série de ce type débarque : où est passé l'héritage de Sex & The City, nom d'une pipe !? Et je ne parle pas là de la forme, mais bien du fond.

   Deux des quatres héroïnes de Mistresses passent leur temps à se mordre les doigts d'avoir cédé à leurs pulsions, que ce soit avec un collègue ou un patient, ce qui entraîne diverses séances de flagellation et de pleurnicheries. Dommage pour Yunjin Kim, radieuse mais dans le même registre que dans Lost, avec Sun, le personnage qui l'a révélée aux Etats-Unis. La troisième est une femme qui a été trompée et qui porte donc sur ses amis un jugement biaisé. Elle gâche la fête. Quant à la quatrième, elle est célibataire et adepte des promotions canapé, elle est la Samantha Jones de la série, sans l'expérience et sans le pouvoir. Elle est plus agaçante qu'autre chose, peut-être parce que son interprète ne dégage pas grand chose, à part de la putasserie de bas étage. De plus, son intrigue lesbienne avance à pas d'escargots, comme si les scénaristes n'osaient pas. A moins qu'ils ne souhaitent soigner cette histoire plus que n'importe quelle autre ? Au bout de trois épisodes, dont un qui n'en parle pas du tout, on perd patience. On pourrait avoir de la sympathie pour ces quatre femmes, elles pourraient nous bouleverser si seulement elles ne nageaient pas toutes dans le luxe et la volupté, si leurs problèmes ne paraissaient finalement pas si dérisoires. Et puis Mistresses ne manque pas que de réalisme : elle manque aussi d'humour. Si bien qu'elle ne parvient pas non plus à être fun. C'est pourtant tout ce qu'on lui demandait au départ. Au bout du compte, on a envie de découvrir la version anglaise, si ce n'est pas déjà fait, mais certainement pas de continuer cette adaptation sans âme. 

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DEVIOUS MAIDS - LIFETIME


Quatre femmes de ménage d'origine latine travaillent pour de riches familles au coeur de luxueuses villas de Beverly Hills. Lorsque l'une de leurs amies est tuée dans des circonstances mystérieuses, elles s'interrogent sur leurs rêves et leurs espoirs déçus, sur leurs patrons, tous plus névrosés les uns que les autres, et sur leur avenir...

Créé par Marc Cherry (Desperate Housewives). Avec Ana Ortiz (Ugly Betty), Judy Reyes (Scrubs), Roselyn Sanchez (FBI:Portés Disparus), Dania Ramirez (Heroes), Susan Lucci (All My Children), Drew Van Acker (Pretty Little Liars)...

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   Après avoir visionné le pilote de Devious Maids je me suis sérieusement demandé pourquoi ABC ne lui avait pas donné sa chance (rappelons que le pilote a été tourné pour elle à la base). N'était-ce pas le produit parfait pour reprendre la case sinistrée post-Ugly Betty du jeudi 20h ? Elle aurait certainement été plus à sa place que Last Resort et Zero Hour en tout état de cause ! Et elle aurait également davantage mérité d'être retenue que Mistresses ! En gros, j'aurais fait l'inverse à la place des dirigeants de la chaîne : j'aurais envoyé Mistresses chez Lifetime en duo avec l'affreuse The Client List et j'aurais gardé Devious Maids, que ce soit dans l'année ou pour l'été. Cela étant dit, le nouveau soap de Marc Cherry est loin d'être indispensable. Si Desperate Housewives n'avait jamais existé, il aurait pu paraître presque innovant. Mais Desperate Housewives a bien existé, trop existé même, et reprendre la même formule avec moins de conviction et de panache donne sans surprise quelque chose qui a un gros air de déjà vu, à peine sauvé par son très beau casting et ses quelques éclairs de génie. 

   Tout commence par un mystère et une piscine ensanglantée, qui ne sont pas sans rappeler Melrose Place et The L Word, entre autres. On nage dans la même ambiance friquée. Savoir qui a tué la femme de ménage et pourquoi nous désintéresse très rapidement et cela ne devrait pas s'arranger dans les épisodes suivants. Mais ce qui sauvera peut-être cette intrigue fil rouge c'est qu'elle n'aura pas à se déployer sur 24 épisodes mais sur moitié moins. Marc Cherry nous a prouvé 7 fois qu'il n'en était pas capable après tout... De manière générale, ce ne sont pas les héroïnes qui nous donnent envie de rester, car elles sont franchement transparentes. Elles n'ont pas l'humour de Gaby, ni la perversité de Bree, et encore moins l'énergie de Lynette et la... drôlerie ? folie ? de Susan. On s'attache surtout à Marisol, parce que c'est le personnage le plus développé pour le moment et qu'on a de la sympathie pour Ana Ortiz. Non, la force de Devious Maids réside plutôt du côté des employeurs ! On retrouve grâce à eux la "patte Cherry", la caricature, le cynisme, le vernis qui craque... On les connaît ses coups de griffe, ils ne nous surprennent plus, mais ils s'attaquent là directement à Hollywood, ses acteurs et ses actrices à l'égo surdimensionné (coucou Nicolette Sheridan ?) et ses millionnaires névrosés. Eux ils nous font marrer. Susan Lucci en fait des caisses, par exemple, mais elle le fait bien. Et on croise ainsi plein de têtes familières que l'on prend plaisir à retrouver (Grant Show, Brett Cullen, Tom Irwin, Mariana Klaveno, Valerie Mahaffey...). Mention spéciale à Melinda Page Hamilton, ancienne nonne cinglée, rivale de Gaby, dans la saison 2 de Desperate Housewives, qui excelle ici en maître d'hôtel autoritaire. On rit de bon coeur et on s'imagine finalement assez bien passer quelques semaines en compagnie de ces gens qui vivent dans un autre monde. Devious Maids n'a capturé qu'un tiers de la magie de son aînée à ses débuts, mais cet été, on devrait pouvoir s'en contenter au bord de la piscine, entre deux séances de bronzage. 

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THE FOSTERS - ABC FAMILY

Un couple de lesbiennes -l'une est policière, l'autre enseignante dans une école privée- sont les heureuses mamans de trois enfants : un fils biologique et des jumeaux adoptés, une fille et un garçon. Leur équilibre familial est bousculé lorsqu'elles accueillent une adolescente rebelle au sein de leur foyer...

Créé par Brad Bedeweg & Peter Paige (Queer As Folk). Produit par Jennifer Lopez. Avec Teri Polo (Mon Beau-Père et Moi, A La Maison Blanche), Sherri Saum (Sunset Beach, Rescue Me), Jake T. Austin (Les Sorciers de Waverly Place), David Lambert (Aaron Stone)...

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o_THE_FOSTERS_POSTER_570   Secret Life Of The American Teenager touchant à sa fin, ABC Family avait besoin de continuer à transmettre ses valeurs positives à travers une nouvelle série et c'est The Fosters qu'elle a choisi. Cette fois, elle a pris un écrin aux allures un peu plus modernes puisqu'à la tête de cette nouvelle famille en quête de perfection on retrouve un couple de femmes. Il convient de se réjouir de cette audace, d'autant que l'une est blanche, l'autre noire et qu'elles élèvent, entre autres, des jumeaux hispaniques ! Grâce à Modern Family ou The New Normal, les téléspectateurs ont pu s'habituer à voir des couples d'hommes mais les lesbiennes n'avaient pas encore trouvé leurs équivalents. C'est chose faite. Teri Polo et Sherri Saum forment un duo convaincant au milieu de cet intéressant melting-pot qui fait plaisir à voir. Et je crois qu'une fois que l'on a dit ça, on a expliqué pourquoi on était si indulgent avec The Fosters. Car, pour être honnête, la série n'a pas grand chose à envier à 7 à la maison. Je ne parle pas des sermonts religieux, car il n'y en a pas -en tout cas dans les deux premiers épisodes- mais de cette manière si polissée de traiter de sujets aussi sérieux que la drogue ou la maltraitance. C'est bien gentil. Bien propre. Plein de bons sentiments. Mais c'est charmant aussi. On a envie de se laisser porter car on sent de la sincérité, une envie de bien faire tout en faisant passer un message de tolérance. The Fosters, c'est un refuge télévisuel où les téléspectateurs peuvent sentir un peu de chaleur humaine. Et Dieu sait qu'on en avait besoin !

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TWISTED - ABC FAMILY

Danny Ryder retourne dans sa ville natale après avoir passé 5 ans en prison pour le meurtre de sa tante lorsqu'il avait 11 ans. Reconnaissant sa culpabilité, il refuse toutefois catégoriquement d'expliquer ce qui l'a poussé à agir ainsi, déclenchant une tempête médiatique. Rejeté par ses pairs, il reprendra contact avec ses anciens meilleurs amis, Jo et Lacey, ayant encore du mal à avancer dans leurs vies après le meurtre. De plus, lorsqu'un étudiant est assassiné, tout le monde soupçonne Danny...

Créé par Adam Milch (Greek). Avec Avan Jogia (Victorious), Maddie Hasson (The Finder), Kylie Bunbury, Denise Richards (Sexcrimes, Starship Troopers), Grey Damon (The Secret Circle, Friday Night Lights)...

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Avan_Jogia_Twisted_Poster   A côté de The Fosters, Twisted passerait presque pour Dexter ! Mais ne nous y trompons pas, sous ses allures de thriller, cette autre nouveauté d'ABC Family n'est finalement qu'une série pour ados de plus, avec ce petit twist d'originalité qui lui permet de sortir du lot... pour le moment ! Je vois effectivement mal comment le show pourrait tenir sur la longueur si le héros se révèle, comme on s'en doute tous, non pas un meurtrier mais un petit garçon devenu un homme qui protége avec une conviction incroyable un secret familial sans doute pas très original. Pretty Little Liars, l'autre série d'ABC Family à être passé du côté obscur de la force, possèdait dès le départ une histoire avec plus d'ampleur et de potentiel, ce qui l'a amené là où elle en est aujourd'hui : 4 saisons et un spin-off à venir, Ravenswood

  S'il n'y avait pas ce personnage principal ambigü et charismatique, brillamment incarné par Avan Jogia -dont le physique loin des stéréotypes étonnerait presque- on s'ennuierait ferme. Parents comme enfants n'inspirent pas grand chose et leurs interprètes ne brillent pas franchement. Les deux anciennes meilleures amies devenues rivales manquent de caractère. Et je ne parle même pas des gens transparents qui les entourent. Non, il faut toujours en revenir à Danny pour se sentir un tant soit peu touché et concerné par ce qui se passe. Mais au-delà du héros lui-même, qui intrigue, c'est l'effet qu'il fait sur les autres qui intéresse. Il suscite crainte et dégoût mais il attire aussi. Le goût du danger, l'attrait du mystère. Il pourrait être un vampire, ou un loup-garou, ce serait la même chose. Mais justement, dans cet univers télévisuel peuplé de monstres, c'est refraîchissant d'avoir affaire à un humain de chair et de sang. Ensuite, il est vrai que le discours sur la différence et sur l'acceptation est inéxorablement le même et qu'on le connait par coeur. Twisted mériterait d'être plus fun et mieux fournie dans sa galerie de personnages secondaires afin de pouvoir jouer dans la même cour que Vampire Diaries ou Teen Wolf

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21 mars 2013

The Vampire Diaries [4x 16]

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Bring It On // 2 410 000 tlsp.

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   Alors, vous préférez Elena la pleureuse ou Elena la rebelle ? Non je demande parce que j'ai personnellement beaucoup de mal à me décider. Dans tous les cas : c'est une chieuse ! Et c'est ce qu'elle cherche à nous démontrer pendant tout cet épisode inexorablement lourd, dans lequel Nina Dobrev n'a pas d'autre choix que de cabotiner encore et encore. Je ne sais pas ce qui était le plus ridicule : ses sorties de douche moites et volupteuses ? Ses attitudes de cheerleadeuse pourrie gâtée qui s'amuse à faire tomber sa camarade (parce que LOL) ou à racketter une autre (pour un ruban !) ? Vraiment, ça m'ennuie beaucoup tout ça parce que, dans le fond, j'ai envie de la plaindre Elena, j'ai envie de ressentir un peu plus que de la pitié pour elle... Mais elle rend cela impossible dans ce contexte. Combien de temps va durer sa crise ? Impossible à dire. Qu'elle fasse n'importe quoi ne me dérange pas du tout, mais qu'elle le fasse intelligemment au moins ! C'est tout ce que je demande. Pendant ce temps, Caroline et Stefan hallucinent et encaissent. Le frère Salvatore est d'ailleurs tellement obnubilé par son ex qu'il met tout un épisode à faire le rapprochement entre les poches de sang volées à l'hôpital et Silas ! Nous, il nous a fallu quoi ? Une demi-seconde ? Quant à la vampirette blonde, elle a droit à une scène "émouvante" posée un peu n'importe où pour expliquer l'énième absence prolongée de Tyler, qui ne reviendra que quand... bah quand The Originals sera lancé et éloignera Klaus pour un long moment !

   Le spin-off se met en place doucement et ça se voit de plus en plus. Bonjour les amis de la subtilité. Etant donné que Phoebe Tonkin a été inclus au casting régulier de la future série -essentiellement parce que la CW, Kevin Williamson et Julie Plec l'adorent, allez savoir pourquoi- il faut absolument rapprocher Klaus et Hailey. Ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère en les faisant coucher ensemble dès à présent. C'est d'ailleurs assez rare que l'on trouve l'original dans cette position. Honnêtement, si le show doit ressembler à ça, je n'en veux pas. Les scénaristes ont fait de leur mieux pour donner de la matière à leur histoire, mais ça ne fonctionne pas pour moi. Pas pour le moment en tout cas. Ils m'ont plus ennuyé qu'autre chose. Cela dit, Damon et Rebekah, pour la première fois peut-être, ne m'ont pas amusé non plus. Leur intrigue -qui n'en était pas vraiment une- était plate. 

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// Bilan // Face à cet épisode, la question commence à sérieusement se poser : que reste-t-il à raconter dans Vampire Diaries avec ce groupe de personnage ? Et de la même manière, puisqu'il est imminent, le spin-off The Originals est-il vraiment nécessaire ? Sale temps à Mystic Falls...

19 février 2013

Grey's Anatomy [9x 15]

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Hard Bargain // 8 570 000 tlsp.

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   "All Along it was a fever (...) 

    Pardon si je m'égare dans cette review. Mais après avoir vu ce magnifique épisode de Grey's Anatomy, le meilleur de la saison 9 jusqu'ici, j'ai ressenti le besoin d'écouter une petite dizaine de fois de suite la chanson Stay de Rihanna, qui est passée au cours d'une scène à ma grande surprise. Ce n'est pas vraiment le genre d'artiste que l'on a l'habitude d'entendre dans la série, encore moins quand le titre en question est en train de se transformer en hit. J'en suis en tout cas intoxiqué et il m'a mis dans un état émotionnel proche de la dépression. J'exagère, bien entendu. Mais Grey's Anatomy a le pouvoir, encore aujourd'hui, de nous faire ressentir des émotions fortes, qui ne font que prendre de l'ampleur selon l'état psychologique dans lequel on se trouve lorsqu'on la visionne. Je crois que c'est pour ça que je ne cesserai jamais de la regarder, même quand elle sera terminée. Comme quelques autres, elle m'accompagnera toujours. Je vous avais prévenu que j'allais m'égarer...

   Dans une ambiance sombre et pluvieuse, rappelant vaguement un polar où tout le monde comploterait en secret, nos chers médecins sont plus que jamais dans la tourmente alors que le rachat de l'hôpital est sur le point d'être signé. La scène d'ouverture est saisissante, confrontant les points de vue divergents des uns et des autres avec angoisse et fureur. Si Callie et Derek font front, soutenus par une Meredith qui ne se mouille pas trop, Arizona est catégoriquement contre le plan qu'ils sont en train d'élaborer, à savoir : racheter eux-même le Seattle Grace avec l'indemnisation conséquente qui leur a été versée suite au crash. La solution à laquelle nous avions évidemment tous pensé et qui est ici, d'une certaine manière, remise en question face à sa complexité. Pendant ce temps-là, Cristina copule joyeusement avec Owen et ne donne par conséquent pas (encore) son avis sur la question. D'emblée, je me suis rangé du côté d'Arizona, qui exprime extrêmement bien, avec rage et sincérité, les raisons qui font que cette entreprise est à la limite de l'absurde et de la bêtise. La culpabilité de Derek et son besoin constant d'héroïsme sont finement pointés. Pour autant, comme elle et comme Cristina par la suite, je me suis laissé séduire par l'idée. Non pas qu'elle me paraisse moins folle à la fin de l'épisode. Mais elle me parait vitale pour eux. Cet hôpital est leur point de repère, leur boussole. Ils seront perdus sans lui, livrés à eux-même. Ils pourraient s'en sortir, bien entendu. Mais le combat mérite d'être mené, quelle qu'en soit l'issue. En prenant le partie d'entrer davantage dans le détail des procédures, les auteurs parviennent à rendre les enjeux encore plus forts qu'il ne l'étaient, à les ancrer dans la réalité et notre attention n'en est que plus soutenue. L'intervention de Bailey, bien que rapide, est très pertinente; et le point de vue d'Owen n'est pas délaissé, fort heureusement. On est avec la petite bande, mais on est avec lui aussi. Leurs combats respectifs sont de toute façon les mêmes, ils sont nés de la même envie et du même besoin. Et il y a de la culpabilité des deux côtés. Même l'avis des infirmières, les grandes oubliées de la série, est montré. Quant au docteur Cahill, elle donne quelques clés sur le petit mystère qui l'entoure, ce qui la rend touchante. Cette partie est au final on ne peut mieux maîtrisée. Avec ce qu'il faut d'humour aussi avec les affiches de Derek partout dans les couloirs !

   Les autres intrigues n'ont pas la même intensité, c'est vrai, mais elles ne sont pas faibles pour autant. Elles reposent essentiellement sur la sympathie que l'on a pour les personnages, ou plutôt la sympathie que l'on se découvre pour eux ! Je n'en ai toujours pas pour Alex -et je n'en aurai jamais- mais je le redis comme la semaine dernière : sa relation hésitante avec Jo me plait. Il est très agréable de les voir apprendre à s'apprivoiser. Et puis elle, elle est... je l'aime beaucoup et puis c'est tout ! Pour April et Matthew, j'ai été victime d'une prémonition. Dès le début de l'épisode, en le voyant troublé, dire un peu n'importe quoi face à elle, j'ai eu la sensation d'une April-bis au masculin. Je me suis dit qu'ils s'étaient drôlement bien trouvé et là, ça m'a frappé : et s'il était vierge "lui aussi" ? Eh bien ça n'a pas raté. Il se réserve pour le mariage. Comme April... il y a quelques mois. Malgré le mensonge de cette dernière, j'ai trouvé tout cela très mignon, très léger. Même la scène entre la jeune femme et Jackson a presque réussi à me faire regretter leur couple. En même temps, contrairement à beaucoup d'entre vous, je les ai longtemps soutenus. Ce n'est pas du tout le moment de les remettre ensemble. Mais quand ils seront plus mûrs l'un et l'autre, peut-être que... Et puis je terminerai par une romance que je sens poindre, mais je me trompe peut-être complètement : Cahill ne serait-elle pas en train de tomber amoureuse d'Owen ? Sa déclaration d'admiration ressemblait à s'y méprendre à une déclaration d'amour ! Et je dois dire qu'avec les nouvelles complications qui attendent le couple Owen/Cristina, je ne serai pas du tout contre... Et par la même occasion, ça sentirait pas un peu mauvais la rupture entre Callie et Arizona ? Oh mon Dieu je n'espère pas... Mais je crois que ce rachat, surtout s'il foire, va laisser des traces au-delà des murs du Seattle Grace, dans les foyers de chacun...

"(...) I want you to stay"

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// Bilan // C'est ça un beau et grand épisode de Grey's Anatomy. C'est une ambiance particulière, chaleureuse, de la tension et de l'émotion, de la bonne musique aussi. C'est un ensemble solide, tangible. C'est le pendant et c'est l'après. 

9 janvier 2013

Political Animals [Saison 1]

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6 épisodes // 2 120 000 tlsp. en moyenne.

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   Le pilote de Political Animals était loin d'être parfait (lire ma critique ICI), mais j'avais bon espoir que la mini-série, pouvant devenir une "vraie série", s'améliore rapidement, efface quelques unes de ses faiblesses et embrasse naturellement sa destinée, celle d'une grande saga familiale, portée par un casting quatre étoiles. Comme une certaine Brothers & Sisters en son temps, qui ne s'est pas bâtie en un jour. Et d'une certaine manière, elle y est parvenue. Si les épisodes 2, 3 et 4 sont dans la même veine que le premier, voire même un peu moins bons, cherchant leur rythme et se perdant parfois dans des considérations peu engageantes, les deux dernières pièces de cette première et désormais unique saison étaient exaltantes et excitantes... pour la suite, qui ne viendra jamais. Elle a trouvé sa voie, comme des tas d'autres séries, après une poignée d'épisodes, au moment des au-revoirs, qui se sont transformés en adieux. C'est rageant. La faute à qui ? En premier lieu à USA Network. Quand on a un tel bijou entre les mains, on ne le bazarde pas de la sorte. Political Animals a dû s'en sortir face à une concurrence câblée très rude et déjà bien installée, sans lead-in fort et sans campagne promotionnelle à la hauteur de l'événement. C'était quand même la première série de Sigourney Weaver, bon sang ! Et puis ce format de 6x 42 minutes n'était vraiment pas adapté à cette histoire. Pour le coup, USA n'est peut-être pas seule à blâmer. Est-ce que l'actrice a refusé d'en faire plus ? Est-ce que Berlanti lui-même a préféré partir là-dessus par manque de temps ? A mon avis, Political Animals aurait dû être un grand soap politique de prime-time sur un network, pas sur une chaîne du câble. Elle aurait parfaitement eu sa place sur ABC ou même NBC. Elle n'aurait pas forcément marché, mais on en aurait davantage entendu parler, ses chances auraient été plus grandes. Et puis les scénaristes auraient pu développer des arcs plus longs, plus ambitieux, plus approfondis, sur au moins 13 épisodes, ou plus en cas de succès. Mais plutôt que de contempler ce qu'elle aurait pu être, analysons ce qu'elle a été et ce qu'elle ne sera plus jamais. 

   Elaine Barrish. Voilà une héroïne qui avait des choses à dire, de l'humour à revendre et un charisme incroyable. Une femme politique comme on en voit trop peu souvent dans la vie et à la télévision. Une mère de famille qui a fait beaucoup d'erreurs, qui en paye le prix, mais qui n'abandonne pas les siens et qui ne baisse jamais les bras. Elaine Barrish n'est pas parfaite et ne prétend pas l'être. J'aurais aimé suivre son parcours et son évolution sur plusieurs années, au fil de ses ambitions, de ses coups durs, de ses coups bas et de ses grands moments de joie. En six épisodes pourtant, elle a réussi à nous montrer les différentes facettes de sa personnalité. J'ai tout particulièrement aimé ses scènes avec son ex-mari, ancien Président des Etats-Unis, Bud Hammond, où elle se montrait plus vulnérable. Bien des années après, ils avaient l'air de s'aimer toujours aussi fort et malgré ses infidélités et toutes les tempêtes qu'ils ont essuyé ensemble ou séparement. Bud est un personnage que j'ai mis du temps à apprécier, tant je le trouvais caricatural et dégoûtant dans les premiers épisodes. Mais il a dévoilé peu à peu son humanité et son interpréte, Cirian Hinds, a trouvé le ton juste. Sigourney Weaver n'a pas eu ce problème et a tout de suite incarné son rôle à la perfection. Elle a souvent surpassé les scénarios, donnant de l'ampleur à des scènes peut-être un peu faciles, ou manquant de subtilité. Political Animals ne pouvait pas rêver meilleure tête d'affiche. Lorsque les auteurs se sont aventurés plus en profondeur dans les affaires politiques, ils ont souvent échoué à rendre les enjeux crédibles et forts. Peut-être parce qu'Elaine Barrish était toujours plus intéressante que ses interlocuteurs, et ce malgré le talent d'Adrian Pasdar, de Dylan Baker et de Roger Bart, parmi les figures les plus importantes qui l'entouraient. On en revient au format de la série : avec plus de temps, chacun aurait pu être développé comme il le méritait et, ainsi, les affrontements comme les collaborations auraient eu plus d'impact. Pourtant, lorsqu'Elaine trouve un terrain d'entente avec Garcetti, le Président actuel, il se dégage quelque chose de fort grâce à la mise en scène. Et lorsque son avion sombre dans l'océan, on chavire avec lui et la Nation. Qu'est-ce que ça aurait été si ça s'était passé en mi-saison ou même en fin de saison, après avoir appris à mieux le connaitre ! Et Collier, cette ordure, on aurait aimé avoir le temps nécessaire pour adorer le détester ! Quel gâchis...

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   Mais Political Animals, c'est aussi l'histoire d'un pacte passé entre une figure importante de la politique et une journaliste ambitieuse, semble-t-il prête à tout pour gravir les échelons et décrocher des scoops. Dès leur première scène ensemble, Sigourney Weaver et Carla Gugino m'avaient fait forte impression, et cela s'est confirmé à chaque fois qu'elles se sont croisées, c'est à dire pas si souvent que cela. Mais même individuellement, Susan Berg a fait des merveilles. Ses séquences avec son patron, ex-amant par ailleurs, étaient pleine de panache. Le rapide ajustement en un triangle amoureux m'a un peu moins convaincu au départ, mais il a fini par porter ses fruits, notamment dans l'épisode 5 où Susan se remémore ses premières années au journal alors que sa rivale prend un chemin pas si éloigné du sien, mais encore plus impitoyable. Si le dispositif était efficace dans cet épisode-là, le recours systématique aux flashbacks dans la série m'a souvent dérangé car il était rarement justifié. Il est toujours préférable que les personnages se dévoilent par eux-même, à travers des gestes et des confidences. Qu'on nous impose des morceaux de leur passé pour justifier leurs actions au présent ne fonctionne pas à tous les coups. Je suppose que le format -on y revient toujours- ne permettait pas de faire autrement. Rajoutez à cela un montage hasardeux et une réalisation un peu trop clinquante, à la limite du toc, qui sont pour le coup impardonnables, et vous obtenez un résultat confus et vraiment pas à la hauteur de la distribution !

   Dans son volet politique, la série s'est montrée très inégale, mais dans son volet familial, elle a réussi à faire quelques merveilles. Encore une fois, elle a utilisé des ficelles classiques, propres à tous les soaps, mais elle n'a jamais versé dans le ridicule pour autant. L'intrigue de T.J., le fils "difficile" de la famille puisque homosexuel ET drogué, m'a beaucoup touché. Elle a toujours permis de relier tous les personnages entre eux, que ce soit pour être à son chevet ou pour le pousser à enfin grandir et changer. Il m'a souvent fait penser à Justin dans Brothers & Sisters. Sebastian Stan a habité son rôle avec conviction, et avouons qu'il est en plus terriblement craquant. Ses quelques scènes un peu osées étaient les bienvenues (il y en a quand même une où un mec sniffe de la coke sur ses abdos !) et étaient d'ailleurs les seules qui ne seraient peut-être passées si Political Animals avait été diffusé sur un network... Celles de l'autre fils, Douglas, le sage qui révèle peu à peu ses failles, étaient plus softs. Mais je me souviens vivement des passages dans l'avion avec Susan, qui étaient ultra hot. L'alchimie entre Carla Gugino et James Wolk crevait l'écran ! Et rien que pour leur "couple", je regrette qu'il n'y ait pas de suite. La petite amie de Doug, Anne, n'a eu aucun intérêt jusqu'au 5ème épisode. Mais pour cela, il a fallu qu'elle fume un pétard avec la grand-mère ! Et c'est surtout cette dernière qui était irrésistible. J'ai vraiment pris du plaisir à voir Ellen Burstyn dans un rôle lumineux, qui la change de ceux qu'elle a tenu dans Big Love ou le film Another Happy Day dernièrement. Certes, le personnage n'a pas été très approfondi et servait surtout de ressort comique, mais elle a eu de belles scènes avec sa fille et T.J. Bref, j'ai beau avoir beaucoup de reproches à faire à la série, elle a au moins réussi l'essentiel : rendre ses héros attachants. Ah et elle a aussi un super générique !

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// Bilan // Désespérément inaboutie, Political Animals est loin d'avoir tenu toutes ses promesses, celles que son excellente distribution laissait présager et celles que son histoire permettait. Tantôt indigeste, tantôt trop légère, elle n'a pas réussi à trouver le ton et le rythme justes, mais elle était en nette progression sur la fin, prouvant qu'elle était capable du meilleur si on lui laissait encore un peu de temps. On se souviendra surtout de sa famille atypique, mais pas si éloignée de n'importe quelle autre; et de ses personnages attachants, avec lesquels on aurait assurément aimé passer plus de temps. De ce "soap politique", on ne retiendra donc que le soap.  

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15 décembre 2012

Revenge [2x 07, 2x 08 & 2x 09]

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Penance // Lineage // Revelations

7 730 000 tlsp. // 6 920 000 tlsp. // 7 650 000 tlsp.

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   Parfois, j'essaye d'imaginer à quoi ressemblerait Revenge si les pauvres n'existaient pas... et je n'y arrive pas. On a tellement pris l'habitude qu'ils viennent gâcher chaque épisode que c'est presque inconcevable ! Bien sûr, la série y gagnerait énormément. Le naufrage de l'Amanda est comme une carotte que les scénaristes nous agitent sous le nez depuis le Season Premiere. Ils essayent de nous faire croire que si l'on est patients, on sera peut-être récompensé par la mort d'au moins un des Porter. Peut-être même que Declan coulera avec sa bien-aimée, cette chère Charlotte, qui n'est pas pauvre mais qui mériterait bien de le devenir. A un moment la saison dernière, j'ai cru qu'elle devenait enfin intéressante. Cela a duré quelques secondes tout au plus. Au début de cette saison 2, même sentiment fulgurant. Mais on l'a bien vu la saison dernière avec Daniel : les auteurs ne prendront pas le risque de se débarrasser des éléments qui la tirent vers le bas. Declan et Jack seront donc toujours bien vivants. Ce sont les gros méchants frères Ryan qui se noieront dans l'océan. Ils ont été introduits pour cela de toute façon, non ? En tout cas, on peut chaleureusement les remercier de nous pourrir chaque épisode, même quand il s'agit entièrement d'un flasback comme c'était le cas de Lineage. Le père Porter était vraiment aussi bête que ses fils. Heureusement, il y figurait d'autres révélations bien plus croustillantes.

   Je n'ai pas trouvé cet épisode spécial réussi, parce qu'il était trop lent, pas joli à regarder -ce filtre gris déprimant...- et qu'il donnait l'impression de faire du remplissage sous prétexte de vouloir éclairer le passé de certains personnages. Je suis ravi d'avoir enfin appris comment Emily et Ashley s'étaient rencontrées. Et je ne suis pas déçu : la petite arriviste était littéralement une pute. On comprend donc aisément son comportement aujourd'hui. Elle bouffe à tous les râteliers et n'hésitent pas à coucher avec qui pourra lui permettre d'avancer dans l'élite des Hampton. Pas de grande surprise donc, mais l'éclaircissement était néanmoins nécessaire à ce stade. Cela me donne un peu d'espoir la concernant : peut-être qu'elle finira par devenir vraiment très vilaine une fois qu'elle se sera prise des baffes de tous les côtés. La façon dont Victoria l'a humiliée dans l'épisode suivant était une belle récompense pour nous après une trentaine d'épisodes de souffrance dès qu'elle apparaissait à l'écran. Lineage a également mis un peu de piment dans l'intrigue trop pépére de Nolan et nous a donné du grain à moudre quant à sa bisexualité, qui ne fait plus aucun doute. Je le sens bien ce petit Marco. Il me fait penser à la pourriture de la saison 1 de Smash. On est face au même type de personnage. Du coup, Padma s'efface peu à peu mais m'est avis qu'elle n'a pas dit son dernier mot... Et puis il y a eu LA rencontre au sommet entre Madeleine Stowe et Adrienne Barbeau. Les scènes de la jeunesse de la Queen des Hampon étaient ridicules à cause des actrices choisies, qui ne ressemblaient pas du tout à leur aînées. Mais les scènes entre ces dernières étaient absolument jouissives. Comme dans tout conte de fée, la méchante l'est devenue à cause de sa chère maman. J'ai hâte de la retrouver au présent maintenant, mais je ne sais pas si c'est prévu. Cela me fait d'ailleurs penser que le père de Conrad a totalement disparu de la circulation. Après les derniers événements, il aurait pourtant tout à fait sa place. Allez, messieurs-dames les producteurs, il est temps de rappeler William Devane... au lieu de nous caster à tour de bras des acteurs de seconde zone tels que le très mauvais Michael Trucco. Sinon, l'épisode diffusé à Thanksgiving nous a également permis d'assister à la première rencontre d'Emily et d'Aiden, et le recrutement de ce dernier par Takeda. Ce n'était pas passionnant, mais j'adhère de plus en plus au personnage d'Aiden. Il est un parfait alter ego pour Emily. C'est autre chose que le gentil Jack...

   Concernant toutes les magouilles au sein du Conseil d'Administration de Grayson Globals, je suis mitigé. Ce n'est pas toujours facile à suivre, tant les rebondissements sont nombreux, et ce n'est évidemment pas crédible une seule seconde mais ça, ça fait partie du jeu. Ce qui fonctionne, en revanche, c'est que l'on a vraiment envie que Daniel prenne le contrôle de la société rien que pour le plaisir de voir Victoria et Conrad désemparés, prêts à se lancer dans un nouveau plan machiavélique pour faire tomber leur fils. Et tant pis si l'issue est prévisible. Au moins on est pris dans l'action et on suit avec plaisir le déroulement des opérations. Mais alors Joshua Bowman est tellement mauvais... qui plus est face à Madeleine Stowe et Henry Czerny ! Si les répliques n'étaient pas aussi délicieusement écrites, il gâcherait vraiment tout. Sinon, j'ai adoré le fait que Daniel ait voulu devenir poète à une époque. Ce cynisme... miam ! A part ça, l'épisode Revelations était prenant mais il en manquait grandement, de révélations. Le cliffhanger mettant en scène Victoria qui appelle Emily en pleine nuit n'était pas des plus réussis...

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// Bilan // Après un bon début de saison, Revenge reprend certaines de ses mauvaises habitudes. A la même époque l'année dernière, elle prenait son envol, avant de se vautrer littéralement. Impossible donc de savoir de quoi seront faits les prochains épisodes. Il y a suffisamment de bonnes intrigues pour maintenir l'intérêt, mais il faut encore et toujours accentuer l'aspect soap de la série pour que tout fonctionne parfaitement. Et les pauvres doivent couler, se noyer et disparaitre à jamais des Hampton !

11 décembre 2012

Grey's Anatomy [9x 08]

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Love Turns You Upside Down // 9 100 000 tlsp.

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   Le pari de cet épisode de Grey's Anatomy est osé puisqu'il repose presque entièrement sur les nouveaux internes du Seattle Grace. On les côtoie depuis maintenant huit épisodes, on s'est habitué à les voir déambuler dans les couloirs derrière les stars du show, mais ils ont rarement eu l'occasion de briller par eux-mêmes. Leur tour est venu ! A travers leurs yeux neufs, c'est un retour aux sources qui s'opére et qui nous rappelle les premiers épisodes de la série, si légers et si efficaces. Cette époque où l'on s'est pris de sympathie pour Meredith, Cristina, Izzie, George, Karev et les autres, avant d'en tomber amoureux et de devenir accros à leurs histoires de corps, de cul et de coeur, c'était il y a bientôt dix ans ! 

   Il est toujours extrêmement difficile de réussir l'intégration de nouveaux personnages lorsqu'une série a plusieurs années au compteur. Urgences, puisque c'est la référence ultime, a su amener de nouveaux visages au fur et à mesure de ses premières saisons et certains d'entre eux sont devenus aussi emblématiques que ceux qui étaient là depuis le départ. Je pense à Abby Lockart, Elizabeth Corday, Luca Kovac et quelques autres, qui sont ici les équivalents d'Arizona, de Teddy ou d'Owen. Puis, aux alentours de la 9ème saison justement, une nouvelle vague de médecins a pris possession du Cook County. Vous savez : les Neela, Les Pratt, les Samantha, les Archie... Ces personnages n'avaient vraiment pas la même saveur que leurs prédécesseurs. Les acteurs n'étaient pas aussi bons. Urgences n'était plus tout à fait Urgences et j'ai fini par abandonner, comme beaucoup d'autres. Je n'ai rien vu des 13ème et 14ème saisons. J'ai fait l'effort de voir quelques épisodes de la 15ème, histoire de retrouver Benton, Carol Hathaway et bien sûr le Dr Ross, même si je savais bien que je serai déçu. A priori, Grey's Anatomy n'ira pas jusque là, c'est d'ailleurs à souhaiter. Elle tient encore la route aujourd'hui, mais combien de temps lui reste-t-il avant de n'être plus que l'ombre d'elle-même ? Aussi sympathiques soient les nouvelles recrues, je n'imagine pas la série reposait sur eux et quelques résistants. Mais suivre leur parcours pendant encore une ou deux saisons, je ne dis pas non. Cet épisode a prouvé qu'il avait des choses à dire et des choses à apporter, qu'ils existaient. 

   Si je puis me permettre d'abord une petite critique : pourquoi y'a-t-il si peu de nouveaux personnages masculins ? A la base déjà, ils étaient en infériorité numérique. Rectifier le tir à cette occasion n'aurait pas fait de mal. Cela dit, je n'ai rien contre le petit Shane, seul représentant tout neuf de la gent masculine. Une fois passé outre son air de demeuré, il est même plein de potentiel. Ce que l'on sait de lui pour le moment, c'est qu'il est sensible, pas très mature et que les femmes ne semblent pas être son centre d'intérêt principal. Attention, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit ! Simplement, dans Grey's, on a l'habitude que les personnages soient rapidement liés les uns aux autres amoureusement ou sexuellement. Ce n'est pas (encore) le cas avec lui, bien que son duo avec Kepner ait été très efficace. En revanche, on a dès le départ destiné Jo à Alex et leur rapprochement, sous forme de cas médical et de confidences, s'est opéré dans cet épisode. J'ai trouvé très factice leur complicité parce que les remarques d'Alex étaient totalement gratuites et basées sur du vent. Vu comme il insistait, en gros lourd qu'il a toujours été, on se doutait que Jo avait vécu à peu près tout l'inverse de ce qu'il avait imaginé. Les scénaristes n'ont fait preuve d'aucune subtilité lorsque la jeune femme a réagi très violemment à un abandon. Elle aussi a été abandonnée plus jeune et a passé son enfance et son adolescence dans des foyers. On n'est pas allé jusqu'à nous sortir les violons, tout est resté relativement sobre, mais ce n'en est pas moins une situation vue et revue en télévision. Je lui espérais un passé plus surprenant. Mini-Heigl -car c'est comme ça que je vais la surnommer maintenant, en alternance avec Mini-Izzie- me reste en tout cas très sympathique. Et puis j'aime bien l'actrice. Je la trouve rayonnante et de plus en plus charismatique. Quant à Heather, disons qu'elle n'est pour le moment qu'un ressort comique : la semaine dernière avec le fauteuil roulant, cette fois-ci avec les coups de fils aux soeurs de Derek. Mais ça marche très bien ! Elle me fait vraiment rire et je suis heureux de retrouver l'actrice après ses passages remarqués dans Veronica Mars et Big Love. Stephanie est un peu plus en retrait depuis le début, mais elle n'en est pas moins intéressante. Je la trouve même attachante, mais je ne saurais pas dire pourquoi. Il n'y a objectivement aucune raison de s'attacher à elle maintenant. Qu'a-t-elle fait de si formidable ? Rien. Juste un bon feeling. Et puis la scène où elle doit annoncer au père de son patient qu'il est dans un état critique était très réussie. C'est peut-être la seule fois où le système du ralenti, adopté dans cet épisode, s'est montré réellement efficace. Enfin il y a aussi eu le dernier ralenti de l'épisode sur les mots de Meredith, très significatif. Bon, Leah, sinon, c'est la peste de la promotion. Je pense qu'elle ne va pas faire long feu, mais c'est toujours utile d'avoir un personnage comme celui-là dans les parages. Le seul grand arc qui a été exploité ici, c'est celui de l'opération imminente de Derek. L'occasion de faire la rencontre d'une autre de ses soeurs, incarnée par la culte Neve Campbell ! Mais pour en savoir plus sur elle, il faudra revenir au prochain épisode. On a hâte !

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// Bilan // Pari risqué... pari réussi ! Les nouveaux internes n'ont sûrement pas la carrure de nos héros phares, mais ils ont su mener à tambour battant cet épisode qui leur était consacré. Love Turns You Upside Down ne restera pas dans les annales, mais il était frais et amusant. 

15 novembre 2012

The Vampire Diaries [4x 05]

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The Killer // 3 020 000 tlsp.

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   Il était fun cet épisode de The Vampire Diaries. Mais évacuons d'abord tout ce qui ne l'était pas et cela se résume en un mot, un prénom devrais-je dire... Elena ! L'apprentie-vampire est encore et toujours dans la plainte, la honte et le remords. Et voilà que le cliffhanger nous annonce qu'elle est en train de basculer dans la folie aussi ! Je comprends bien que les scénaristes ont voulu marquer le coup suite à la transformation de l'héroïne. Elle ne pouvait pas s'accommoder de son nouveau statut facilement, elle ne pouvait pas nous refaire le coup de Caroline. Mais n'y avait-il pas mieux à proposer que cette intrigue qui nous la rend si irritante ? Pouvaient-ils se permettre de la faire basculer du côté obscur de la force, genre 10 épisodes ? Vous imaginez des scènes du type de celle de la danse endiablée dans l'épisode précédent mais multipliée par 5,10, 20 ? Peut-être que CW oblige, on ne peut pas détruire à ce point l'image de la star du show... ou peut-être que les auteurs ne veulent simplement pas l'abîmer sans qu'on ne leur mette aucune pression particulière. C'est compliqué. J'aurais vraiment aimé qu'elle peine à se maîtriser, qu'elle tue en formant un duo d'enfer avec Damon, et qu'elle revienne à la raison plus tard. Au moins, elle aurait été amusante avant de redevenir chiante... Mais qui sait, c'est peut-être l'inverse qui se produira ?  Quand je parle de ne pas abîmer l'héroïne, c'est aussi parce que tout a été fait pour que son premier meurtre soit pardonnable. Elle n'a pas tué n'importe qui : elle a tué LE chasseur de vampire, celui qui menaçait la vie de son frère. On se demande même à un moment donné pourquoi elle se sent si merdeuse alors que c'était limite de la légitime défense ! Et puis quand on regarde bien, ça ne la gêne plus depuis longtemps que sa bande d'amis vampires tue régulièrement. On peut même dire que ça l'a souvent bien arrangée. Hypocrite, Elena ?

   Pour une fois, la relation entre Sfefan et Damon n'a pas été étudiée qu'à travers le prisme de la jeune femme. J'ai vraiment beaucoup apprécié que le méchant frère Salvatore précise qu'il ne veut pas l'aider par amour pour elle -pas seulement en tout cas- mais par amour pour lui. Il est loin le temps de la saison 1 où l'on racontait comment les deux garçons s'étaient détruits. Ce passage m'a rendu nostalgique de cette période. J'ai l'impression que, depuis, la série n'a plus grand-chose à raconter de manière générale et se contente d'aligner les nouvelles menaces et les rebondissements. Tout cela manque un peu trop de profondeur à mon goût. Après, il faut avouer que le divertissement est souvent efficace et c'était particulièrement le cas ici avec le super plan du super chasseur de vampire Connor, qui est désormais super dead parce qu'à Mystic Falls, on est toujours plus malin que les vilains au bout du compte. Pendant quelques secondes, j'ai trouvé dommage que le personnage nous quitte si tôt, et puis je me suis finalement dit que c'était le meilleur moyen de passer à la vitesse supérieure, surtout concernant Jeremy. C'est lui qui hérite de la tâche de Connor et de ses fameux tatouages. Autant ne pas perdre trop de temps car cette intrigue plutôt alléchante mérite d'être soignée. Même si on sait que le jeune homme a une sacrée dent contre la race vampirique, le voir se transformer en machine de guerre ne peut pas se faire en un épisode, ou même deux. Hâte de voir ce que ça va donner. C'est à ce jour la seule storyline vraiment excitante. 

  Autrement, le triangle amoureux Caroline/Tyler/Hayley pourrait ne pas en être un finalement, et c'est une excellente nouvelle. Je me méfie encore cela dit. Cette Hayley m'inspire confiance et elle peut accomplir de grandes choses dans cette saison 4, j'en suis sûr. Reste à savoir quoi exactement. Elle promet de ne pas être dans le "teenage drama". C'est rassurant déjà. Son plan avec Tyler parait d'ores et déjà bancal. Ils ne font pas le poids face à Klaus, mais je demande de les voir en action quand même, histoire d'en avoir le coeur net. Sinon, Bonnie est ridicule. Je ne vous apprends rien. La voilà en train de se confier totalement à un homme qu'elle connait à peine et qui devrait logiquement lui faire peur. En attendant de jouer avec sa bougie -ça arrivera tôt ou tard- elle joue à allumer et éteindre celle de la pièce. La voilà repartie à zéro, à la redécouverte de ses pouvoirs. C'est chiant. Been there, done that! Pour finir, nul n'aura manqué de remarquer qu'Elena s'est souvenue qu'elle tenait un journal à une époque, qu'il était peut-être temps de le reprendre et que, mince, il y a "diaries" dans le titre de la série ! C'était une jolie touche apportée à l'épisode, même si cela restera sans doute sans suite.

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// Bilan // Malgré mes nombreuses plaintes (Elena's Style), j'ai trouvé cet épisode de The Vampire Diaries divertissant et plutôt bien ficelé. Cela suffira pour cette fois...

3 octobre 2012

Glee [4x 03]

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Makeover // 5 790 000 tlsp.

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   Makeover est-il le premier mauvais épisode de Glee d'une longue liste cette saison ? On peut raisonnablement le prédire. Après deux épisodes sympathiques, on ne peut que constater que du coté de McKinley, ça ne va pas le faire longtemps. Pour tromper l'ennui et donner l'impression que les personnages restants ne sont pas insIpides, les auteurs nous sortent une idée neuve et originale : les élections du représentant des élèves du lycée ! Wouahou. Cette année encore, Brittany se présente. Et elle est encore plus idiote qu'avant, au point où ça ne devient plus tellement drôle, d'autant qu'elle entraîne avec elle Sam, un blond qui n'avait jamais semblé être une flêche mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est un débat ! Franchement... Face à elle, Blaine tente de trouver un sens à sa nouvelle vie sans Kurt et finit par obtenir l'adhésion de ses camarades. Il est aidé dans sa tâche par le suscité Sam et une nouvelle bromance naît à cette occasion. Je ne suis pas tellement convaincu par ce point, d'autant que ce sera sûrement oublié très vite. Par contre, j'aime assez le traitement de la relation longue distance Blaine/Kurt. C'est sans surprise, mais touchant et réaliste. Reste à savoir lequel va tromper l'autre en premier ! Pour le moment, c'est difficile à dire, sauf si Blaine se jette sur Sam (qui en pince apparemment pour Brittany) ou si Kurt pique Brody à  sa colocataire. Dans tous les cas, c'est mal barré. Le Celebrity Skin de Chord Overstreet était super... jusqu'à ce que Heather Morris et sa voix mal assurée ne vienne tout gâcher.

   Mr Shue existe encore et a quelques états d'âme dont on se fiche éperdument. Lui aussi s'ennuie beaucoup à McKinley maintenant que ses petits sont partis et qu'il a remporté au moins une fois les nationals avec sa chorale. Alors il pense à quitter les lieux. Nous, on en rêve. Mais on sait qu'il ne le fera pas. Les quelques interventions de Sue étaient les bienvenues. Elle a su apporter un peu d'humour là où il en manquait horriblement. Mais la coach Sylvester, ce n'est quand même plus ce que c'était... Beist est toujours portée disparue à mon grand désarroi.

   Et puis il y a le spin-off à New York qui continue. Comme prévu, les scénaristes ne s'embêtent plus tellement à essayer de lier ce qui se passe dans la Big Apple à ce qui se passe -ou ne se passe pas surtout- dans l'Ohio. Pas de thème global, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une écriture intelligente. Toutefois, c'est toujours à New York que l'on passe les meilleurs moments. Après Kate Hudson, c'est Sarah Jessica Parker qui fait le show ! Et comme Kate Hudson, elle tire vraiment la série vers le haut en apportant drôlerie et fraîcheur. En plus, elle chante bien ! Cela m'a vraiment fait plaisir de retrouver l'actrice, en dehors de ses films moisis. Son trio avec Chris Colfer et Lea Michele était ravissant, sur le mash-up tout doux et tout sucré The Way You Look Tonight/You're Never Fully Dressed. Ce dernier titre, extrait de la comédie musicale Annie, est un joli clin d'oeil puisque c'est dans le rôle titre qu'elle a débuté sa carrière à la fin des années 70. Et oui : on l'ignore complètement mais c'est Broadway qui l'a révélée avant qu'elle ne se tourne vers le cinéma et la télévision. Et puis pour remonter encore plus loin dans le temps : elle a grandi dans l'Ohio elle aussi ! Bref, Glee et SPJ, c'était du meant-to-be. Je voudrais pas casser l'ambiance, mais Kurt est entré vraiment trop facilement à Vogue.com. Je veux bien qu'on soit dans Glee et que peu de choses y soient vraisemblables mais là, quand même, ils auraient pu faire un effort pour au moins nous donner l'impression qu'il galère un peu plus ! C'est comme cet appartement, vide la semaine dernière et désormais complètement aménagé. Concernant la romance Rachel et Brody, tout se déroule exactement comme je l'avais prévu. L'arrivée "surprise" de Finn à la fin de l'épisode vient probablement conclure cet état de grâce de début de saison 4. C'est maintenant que les choses reloues commencent !

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// Bilan // Sans plus tarder, Glee reprend ses bonnes vieilles mauvaises habitudes et nous délivre un épisode de mauvaise facture, à la fois brouillon et ennuyeux, sauvé par la présence de Sarah Jessica Parker. Ce n'est certainement pas le retour de Cory Monteith qui va arranger les chose...

23 août 2012

True Blood [5x 11]

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Sunset // 4 930 000 tlsp.

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   As Your Maker Alan Ball, I command you... de nous offrir un final de la mort qui tue et pas un épisode comme ce Sunset, assez déplaisant et ennuyeux ! Oserais-je ajouter ridicule ? Cela fait belle lurette que le ridicule ne tue plus dans True Blood d'ailleurs, quoique c'est ce qui est arrivé à cette fée nommée Elder, sortie d'on ne sait où et dont l'utilité n'a pas été flagrante,  simplement tuée par Russell après avoir dansé comme une idiote -et mal- de longues minutes dans sa tenue d'illuminée mais néanmoins chaste pour une fée-pute. Son bla bla sur Ke$ha, entre autres, a permis de sauver le truc mais on était en passe d'obtenir l'un des plus mauvais moments de l'histoire de la série. Ce qui découle de cette mascarade : que les fées n'ont pas inventé l'eau chaude et qu'elles sont bien dans la merde maintenant. C'est un peu triste de se dire que dans les derniers instants de la saison, c'est à elles que Russell va être associé. Espérons quand même qu'il se sorte vite de cette situation pour aller là où il est davantage désiré, genre du coté de l'Autorité. Sans lui, c'est la débandade totale. La venue du Général Cavanaugh m'a redonné un peu d'espoir avant qu'il ne soit, comme tous les autres, exécuté. C'était si évident que ça allait arriver que j'ai cru les auteurs capables de nous prendre par surprise en le gardant un peu plus longtemps. Mais non. Bill est absolument insupportable avec sa Lilith, laquelle commence sérieusement à me gonfler avec sa touffe en carton. Rosalyn m'a fait marrer lors de son irruption au Fangtasia, d'autant qu'elle permet d'amener Pam dans la gueule du loup. Le moment où elle croise Sam -alors qu'il est forcément à poil- était d'ailleurs amusant. Un détail, mais on fait avec ce qu'on a. La seule bonne nouvelle, on l'a doit en fait à Eric et Nora, qui ne sont finalement plus dupes de Lilith depuis que Godric leur est apparu et qui s'enfuient. On aimerait d'ailleurs presque qu'ils disparaissent dans la nature et qu'on ne les revoit plus jamais. Ce serait romantique. Mais ça ne servirait à rien. Je suppose que Nora, à moins d'un coup de théâtre, est bien partie pour rester à Bon Temps quelques temps. Je ne suis pas contre. Je ne suis pas du tout attaché à elle mais la force de son amour pour Eric semble suffisamment grande et sincère pour que quelque chose d'intéressant puisse être construit par la suite. Puis ça nous change un peu du triangle amoureux (et des niaiseries de Arlene, Terry, Andy, Holly...). 

   Une autre romance se prépare nonchalamment on dirait bien : un couple Pam/Tara en saison 6 ? Ce serait tout à fait ignoble -puisqu'il s'agit plus ou moins d'une "mère" et de sa fille- mais ça me réjouit d'avance ! J'espère que les scénaristes oseront sans problème aller dans cette direction. Comme d'habitude, les scènes en leur présence étaient les plus sympathiques, surtout quand elles ont été rejointes par Jessica, qu'on adore toujours autant elle aussi. Malheureusement, c'est à peu près tout ce que ce pré-final nous a apporté. On se doute bien qu'il ne fallait pas compter sur Alcide et son père, dont l'histoire devra certainement attendre la saison prochaine pour être approfondie.

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// Bilan // De très loin le plus faible épisode de cette saison 5 de True Blood ! Pas rassurant du tout pour le final...

16 novembre 2012

Tueurs En Séries [Michael C. Hall au micro, l'équipe du "Transporteur"...]

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Au sommaire : - Le nouveau "Flic de Beverly Hills" - "Burn Notice", "Haven" renouvelées, "Nashville", "Chicago Fire" & "Beauty and the Beast" confirmées - Déjà une saison 3 pour les "Girls" ? - Une suite pour "Les Kennedy" ? La résurrection de "The Killing" ? - Une adaptation US pour notre "Maison Close" - On répond à vos questions : "Game Of Thrones", Hugh Laurie, Eion Bailey - La bande-annonce de "A Young Doctor's Notebook" - Zoom sur "Le Transporteur" avec toute l'équipe - On a enfin  rencontré Michael C. Hall aka "Dexter" !

 

27 novembre 2012

Les Revenants [Saison 1] : Le miracle a eu lieu !

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Saison 1, 8 épisodes

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 Dans une ville de montagne dominée par un gigantesque barrage, le même jour, plusieurs personnes d’âges et de milieux différents, tous désorientés, cherchent à rentrer chez eux. Ils ne savent pas encore qu’ils sont morts depuis plusieurs années, qu’ils n’ont pas vieilli et que personne ne les attend. Déterminés à reprendre une place qui n’existe plus, ils découvrent peu à peu qu’ils ne sont pas les seuls revenants et que leur retour s’accompagne de dérèglements croissants. Et si ce n’était que le début d’un bouleversement plus grand ?


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 Il n'y aura plus de mort, ni deuil, ni lamentations, ni douleur...

   On pourrait tout écrire, tout lire, tout dire, que ce ne serait pas assez. Les Revenants, c'est un rêve éveillé, merveilleux, inespéré. Celui d'une série française qui existe, qui vit; d'une fiction française qui revit. C'est un miracle. Mais c'est un cauchemar aussi, parce que c'est sombre, parce que c'est glauque, parce que c'est triste, parce que c'est douloureux. Mais c'est si bon de souffrir avec eux...

   Je ne parle pas souvent de séries françaises ici. Pas par choix ni condescendance, mais parce que ce qui s'offre à moi -ce qui s'offre à nous- ne me touche pas, ne me ressemble pas. Il y a bien eu Pigalle, la nuit, dans laquelle je me suis plongé avec gourmandise et fascination, avant que Canal + ne me retire l'objet du désir. Ou encore Clara Sheller, et son pote J.P., qui, d'une version à l'autre, ont su m'amuser et m'attendrir en m'avouant leurs petites manies, leurs gros défauts, en me confiant leurs troubles, en m'ouvrant grand leurs coeurs. Et j'ai vibré avec les jeunes héros de La vie devant nous, qui la mordait à pleines dents. J'ai cherché à apprivoiser les apprentis-prêtres d'Arte, mais ils m'ont déçu. Ainsi Soient-Ils. La noirceur de Xanadu m'a fait fantasmer. Mais ce que Les Revenants m'ont fait, aucune autre série française n'y était arrivée. Elle m'a pris aux tripes et ne m'a pas lâché. Son secret ? Elle n'en a pas qu'un. Elle en a plusieurs. Au moins trois, ou quatre... peut-être plus. Comme si elle avait tout compris.

   Ses héros d'abord, abîmés, cabossés. Touchés par la grâce. Vivants ou décédés. Qu'ils soient muets, décalés, illuminés, suicidés, dérangés, meurtriers... ils m'ont tous touché. Le plus impressionnant je crois, c'est que le coup de foudre a été instantané avec la plupart d'entre eux. Comment ne pas craquer pour la frimousse de Camille alors qu'elle débarque de bon matin dans son foyer où on ne l'attend plus depuis des années ? Comment ne pas partager l'incrédulité, et la joie et la souffrance mêlées, de sa mère, de son père et de sa soeur jumelle désormais plus âgée ? C'est assurément sur cette famille que le récit devait commencer, afin de nous faire comprendre, tout en douceur, ce vers quoi la série voulait nous amener. Vers l'intime. Vers le deuil impossible. Comment ne pas céder au regard de ce petit garçon perdu, paralysé ? Comment ne pas se prendre d'amitié pour celle qu'il considère comme sa fée ? Une femme sans joie, meurtrie, apeurée. Morte, comme lui ? C'est avec eux aussi que l'espoir renaît, que la vie reprend son cours alors que tout s'était arrêté. Comment ne pas trembler face à ce jeune homme qui éventre, qui dévore, qui tue ? Comment ne pas frissonner face à ce frère désemparé ? Ils nous amènent vers l'horreur, le désespoir, la solitude. Et cette mariée, abandonnée ? Et ce fiancé, qui a tout quitté ? Et ces flics, dépassés ? Et cette voisine, délurée ? Quelle galerie de personnages ! Quelle richesse d'emblée ! Et quels acteurs ! Des plus jeunes aux plus expérimentés, ils les habitent tous avec conviction. On pourrait tous les citer, sans exception. Je me contenterai de souligner la prestation au-delà du remarquable de Céline Sallette, qui hérite peut-être du plus beau personnage, du plus vrai; de tirer mon chapeau aux très convaincantes Yara Pilartz et Jenna Thiam, à qui, j'espère, l'avenir sourira; et de décerner à Clotilde Hesme et Pierre Perrier le prix du plus beau couple maudit de l'année. Fabrice Gobert a su créer avec son équipe des personnages qui existent, aussi bien à travers leurs mots qu'à travers leurs silences, et bien qu'ils soient confrontés à l'impensable, à l'extraordinaire, à l'inouï. Il n'y a pas de bonne série sans bons personnages. Les Revenants l'ont bien compris.

   Et puis il y a son atmosphère, si singulière et si familière à la fois. Référencée. Américanisée. Parce que Twin Peaks, à laquelle on ne peut s'empêcher de penser. Parce que le Lake Pub, parce que le Diner. Parce que Les 4400, auxquels on aimerait autant éviter de penser. Parce que Six Feet Under. Parce que cette ville à l'écart du monde, en autarcie. Parce que Lost.  Et puis malgré tout ce côté si français, parce que si dépouillée, si sobre, si introspective, si délicate. Cette poésie aussi : ce papillon qui s'envole, cette musique de Mogaï qui envoûte, qui enivre... et qui revient nous hanter, encore et encore. La religion, la foi, qui s'invitent à chaque pas. A la main tendue, ou ailleurs. Un refuge dans le refuge. Ce barrage, impressionnant, à l'histoire marquante, importante... décisive ? Ces forêts, ces animaux, ces routes, ces champs, ces maisons, en brique, en bois. Tout ça. Et plus encore. Et ce n'est pas trop. C'est juste ce qu'il nous faut. 

   Et puis l'autre grand secret des Revenants, c'est qu'elle n'a pas été écrite comme un film de huit heures, mais comme une série. Une vraie. De huit épisodes, et plus si affinités. Avec des ouvertures toujours scotchantes, qui vous donnent très envie de rester au-delà du générique (qu'elle a d'ailleurs fort beau). Avec des épisodes construits brillamment, remplis de rebondissements, de révélations, de surprises, même si l'on pourrait çà et là reprocher quelques lenteurs inutiles, quelques dialogues ratés, quelques lourdeurs, quelques redites. Les épisodes 5 et 7 sont en ce sens un peu moins captivants que les autres. Et des cliffhangers il y aussi, systématiquement. Et pas de ceux qui vous donnent vaguement envie de revenir. Non, de ceux qui vous coupent l'envie de vivre jusqu'au prochain. La saison suit une progression discrète, au cours de laquelle le mystère s'épaissit et le fantastique se fait une place de plus en plus grande, naturellement. Les questions s'amoncellent, les premières réponses tombent et séduisent, mais de nouvelles questions se posent... La saison s'achève sur un épisode grandiose, et la série embrasse alors pleinement sa destinée, quitte à déplaire aux plus impatients qui espéraient une conclusion. Les Revenants ne sont sans doute pas éternels, mais ils ont visiblement de quoi nous tenir en haleine, nous hypnotiser, pendant encore quelques années... jusquà ce que mort s'en suive. 

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 Puis je vis un nouveau ciel, une nouvelle terre...


 Ils sont beaux nos Revenants. Ils sont d'ici, de là-bas et d'ailleurs. Ils nous remuent, ils nous amusent, ils nous bousculent, ils nous terrifient, ils nous bouleversent. Ils s'imposent à nous. Ils nous observent. Ils nous obsèdent. Ils nous passionnent. Quand ils s'en vont, ils nous manquent. Les Revenants, ne partez pas trop longtemps...

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La bande-annonce :



26 janvier 2013

Private Practice [Saison 6]

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Saison 6, 13 épisodes (fin de série) // 4 640 000 tlsp.

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   Le parcours de Private Practice est tout de même unique en son genre : contrairement à des Experts et autres NCIS, qui n'ont eu de cesse de partouzer, engendrant des bébés clônés, elle est le fruit d'un accouchement miraculeux. Lorsque la rousse flamboyante Addison Forbes Montgomery est arrivée au Seattle Grace, elle n'était pas très sympathique, elle cassait l'ambiance et il n'était pas question qu'elle reste. Mais son séjour s'est finalement prolongé, Shonda Rhimes sentant qu'il y avait là un personnage à creuser, auquel le public devenait de plus en plus réceptif jusqu'à sincèrement s'y attacher. Et Kate Walsh avait tout d'une star, ses perfomances dépassant les espérances. Le succès de Grey's Anatomy étant ce qu'il était, ABC a suggéré l'idée de la décliner avec un spin-off, des dollars plein les yeux. La créatrice est arrivée avec l'idée de ce cabinet spécialisé dans la fertilité, loin de la pluie battante de Seattle mais sous le soleil éclatant de L.A., où tout le monde coucherait, évidemment, avec tout le monde. Parce que la patte Shonda, c'est d'abord ça. Le double épisode backdoor pilot introduit en fin de saison 3 en a laissé plus d'un perplexe. Mon amour pour Addison était tel que j'y ai vu personnellement quelques maladresses, mais surtout beaucoup de potentiel. Je me souviens avoir pensé très fort à Ally McBeal à l'époque. Il y avait un peu de cela dans les rapports humains et l'excentricité. Car oui, on ne s'en souvient pas forcément après six saisons de drames intenses et de larmes, mais Private Practice à la base, c'était léger, décomplexé et l'ascenseur parlait ! Je ne me suis jamais remis de sa disparition dès le premier épisode de la saison 1 d'ailleurs. Jamais. J'attendais même un clin d'oeil dans le final, mais il n'est pas venu. Toujours est-il que la série s'est muée rapidement en un show plus adulte, plus sérieux, et qu'à partir de la saison 2, elle s'est assumée comme un soap mélodramatique larmoyant, usant de grosses ficelles pour nous toucher, quitte à enchaîner les tragédies et faire de ses héros des guerriers. Parmi les événements les plus marquants qui auraient dû les pousser au suicide collectif : le vol du bébé de Violet à même son ventre; la mort soudaine mais héroïque de Dell, laissant sa fille orpheline puisque sa mère avait ouvert le gaz quelques épisodes plus tôt; le viol de Charlotte, bien entendu, qui reste l'un des moments de télévision les plus forts qu'il m'ait été donné de voir, j'en tremble encore; et la mort de Pete en début de saison 6, qui n'a eu d'intérêt que pour son impact sur Violet puisque son absence n'a absolument rien changé à la dynamique de groupe. Et Addison dans tout ça ? Plus les saisons ont passé, moins elle a été au centre des intrigues, comme si les scénaristes s'étaient rendu compte qu'ils n'avaient plus tant de choses à dire sur elle, ou bien que les autres personnages méritaient une place plus importante. Private Practice est devenue un véritable ensemble show, et en a tiré beaucoup de force. 

   C'est sans doute en partant de ce constat simple que la dernière saison a été articulée. Après un Season Premiere offrant des séquences à chacun des héros, les épisodes suivants se sont concentrés plus particulièrement sur chacun d'entre eux, un à un, avec quelques distorsions temporelles à la clé, parfois perturbantes mais nécessaires. Il y a eu de bonnes idées, mais tous n'ont pas été réussis. Je pense tout particulièrement à The Next Episode, dans lequel Sam -l'ennuyeux Sam- était la star d'un pilote de télé-réalité. Le format était original, mais le résultat n'était pas du tout à la hauteur. Et c'est d'autant plus dommage que l'excellente Alfre Woodward était présente en guest dans le rôle de la mère de Sam. Elle méritait mieux que ces scènes téléphonées où l'émotion était trop forcée pour passer. C'est peut-être à cause de cet épisode que j'ai ensuite eu beaucoup de mal à supporter Sam, jusqu'à finalement reconsidérer qu'il ne fallait surtout pas qu'Addison le choisisse lui in the end ! L'épisode de Violet, Mourning Sickness, était perturbant mais fun. Toute la bande a fini l'enterrement de Pete dans une baignoire, à fumer des pétards. Même l'épisode de Jake, qui n'est pas un personnage que je porte particulièrement dans mon coeur tant la perfection qu'il est censé représenter m'angoisse, m'a plu. Les quelques scènes avec sa femme morte étaient poignantes. Celui de Cooper était vraiment amusant. Il commentait l'action, pendant que Charlotte partait dans ses grands délires, sa grossesse étant une mine d'or pour les auteurs. Pourtant, son épisode à elle, Georgia On My Mind, m'a un peu déçu. J'ai beau adorer le personnage -c'est certainement celui qui me manquera le plus- ils ont vraiment trop forcé le trait sur ce coup-là. Elle était vraiment insupportable sur son lit d'hôpital ! Les petites scènes dansées formaient un bonus sympathique. Le Good Grief consacré à Addison était intéressant puisqu'il y était question de la mort de Mark Sloane et comment la nouvelle a été reçue par l'héroïne. J'ai beaucoup regretté que Patrick Dempsey ne fasse pas le voyage jusqu'à Los Angeles à cette occasion, mais je suis à peu près sûr qu'on l'a proposé à l'acteur et qu'il a refusé, parce que c'est une grosse feignasse. Déjà, quand sa soeur Amelia était au plus mal, Derek n'a pas bougé le petit doigt. Et ça ne ressemble pas à Shonda de ne pas le faire intervenir... En parlant d'Amelia, j'ai adoré son épisode Good Fries Are Hard To Come By. Tout était complètement prévisible vis à vis de sa relation avec James (Matt Long), un personnage qui n'a été introduit que pour elle et ça se voyait beaucoup, mais le quasi huis clos a vraiment fait son effet. Ils étaient super mignons tous les deux, super touchants. J'aurais presque envie que Shonda nous les colle dans Grey's Anatomy, mais je crois que je le regretterais vite. 

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   Malgré cette narration particulière tout au long de la saison 6, il s'est dégagé quelques grandes intrigues plus ou moins fortes, développées sur la longueur. Il y a d'abord eu le cancer de Sheldon, que je n'ai pas trouvé très bien traité, mais c'est sans doute parce que je ne peux pas m'empêcher de comparer avec Parenthood qui a eu son équivalent cette année et qui a fait ça très très bien. Et puis aussi parce que c'était un grand manque d'inspiration que de coller au personnage une telle histoire. Les scénaristes n'ont jamais vraiment su quoi faire de lui. Du coup, on ne s'est jamais impliqué émotionnellement dans ses aventures, notamment avec son ex-femme fantôme, finalement rencontré mais sans intérêt. Sa relation avec une autre malade a permis de sauver un peu ses scènes sur la fin, mais cétait très classique. Sheldon a aussi été au centre d'une  storyline "polémique" avec son patient pédophile. Private a toujours aimé aborder ce genre de sujets épineux, sans donner de leçon. C'était encore une fois très intéressant.  Le deuil de Violet a souvent été abordé en filigrane. Mais il était surtout question de reconstruction, de redonner un sens à sa vie, ce qu'elle a fini par trouver dans l'écriture. C'était mignon de terminer la série par un débat sur le titre de son livre... Private Practice. Jolie idée. Et puis c'était super de suivre sa dernière patiente, dont le cas était très significatif. Elle la suivait depuis 5 ans, mais la jeune femme était désormais fin prête à affronter le monde, à goûter à la vie. Cela ne pouvait que résonner en Violet. En plus, elle était interprétée par l'excellente Sarah Ramos de Parenthood. C'était "amusant" de la voir presque dans le rôle de son frère dans la série de NBC. Il y avait en tout cas des similitudes dans le comportement. La seule chose que je trouve dommage, c'est que ce ne soit pas une patiente que l'on ait rencontré avant. Elle sortait un peu de nulle part. Les triplés de Cooper et Charlotte ont aussi beaucoup fait parler. Je suis ultra fan de ce couple, j'ai donc pris mon pied à les voir se chamailler une dernière fois. Ils forment au bout du compte une superbe famille, très moderne. Le retour de Naomi dans le final m'a fait plaisir, je me suis rendu compte qu'elle avait quand même manqué à la série. Les auteurs sont allés vers la facilité en la recasant avec Sam, mais c'était une évidence à laquelle ils ne pouvaient pas échapper compte tenu du fait qu'il était hors de question de le remettre avec Addison. Je n'en retire ni satisfaction ni déception en somme. Je me souviendrais juste de la séparation avec Stephanie, qui était bien plus émouvante que prévu. C'était quand même assez étrange de mettre à ce point en avant le couple Sam/Naomi dans le dernier épisode. Addison était trop en retrait à mon goût...

    L'héroïne termine cependant la série sur la note positive qu'elle méritait. C'eut été un sacré constat d'échec que de la voir finir célibataire. Mère, certes, mais célibataire quand même. J'ai appris à accepter Jake au fur et à mesure de la saison. De toute façon, un peu comme un grand frère protecteur, je crois qu'aucun homme n'aurait trouvé grâce à mes yeux. Alors ce sera Jake. L'arrivée de Henry au sein de son foyer et son combat pour le garder, que ce soit face à la mère biologique ou face aux autorités, n'a pas toujours eu la force que j'attendais, mais c'était plaisant à suivre, émouvant parfois. Je me souviens tout particulièrement de l'histoire de son mentor mourant, qui n'avait jamais rencontré la fille qu'elle avait abandonné à sa naissance. Le parallèle n'était pas subtile pour deux sous, mais ça a super bien fonctionné quand même. J'ai versé ma larme. Qu'adviendra-t-il désormais d'Addison ? La retrouvera-t-on un jour au Seattle Grace ? J'imagine que la tentation sera grande pour Shonda, mais doit-elle résister ? Je suis partagé. J'ai toujours dit que je voulais qu'elle revienne dans Grey's Anatomy à terme. Qu'elle devienne même Chief de l'hôpital. J'adorerais ça. Mais maintenant que j'ai vu la fin de Private Practice, cela ne me semblerait pas logique du tout. Addison a changé, elle n'aspire plus aux mêmes choses. Elle a revu ses ambitions à la baisse pour se concentrer sur sa famille et son époux. Revenir à Seattle, ce serait prendre le risque de tout faire voler en éclat, vu tout ce qu'il s'y passe. Ce serait un retour en arrière pour elle. Mais n'est-ce pas ça la vie en même temps ? Avancer, se cogner, reculer et repartir de plus belle ? La vie ne s'arrête jamais sur une photo de mariage. Elle continue et ne reste pas belle et heureuse à l'infini... J'espère de tout coeur revoir Addison un jour. Elle va me manquer. Avec elle, j'ai appris que faire des erreurs, c'est aussi grandir. 

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   // Bilan // L'ultime saison de Private Practice n'était certainement pas la meilleure, mais elle s'est bien défendue. Ce n'était pas la saison de trop, comme on pouvait le craindre. Elle a pris le temps de faire ses adieux à chacun des héros et leur a offert à tous un happy end. Et on ne peut pas s'en plaindre : ils en ont tellement bavé pendant toutes ces années ! La vie va continuer sans nous à l'Oceanside. On est heureux de les laisser s'en aller, mais comme toujours lorsqu'une série que l'on a aimé s'arrête, il y a aussi une pointe de tristesse et de nostalgie. In which we never stopped loving Addison. 

 

// Bonus // La formidable scène "I Don't Feel Like Dancing" ! 

12 avril 2013

Tueurs En Séries [Simon Baker, "Grimm"...]

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Au sommaire : - "Bates Motel" et "Vikings" renouvelées, la date de la saison 4 d'"Arrested Development" - TF1 arrête "Julie Lescaut" - Simon Baker nous parle de la quête du "Mentalist" - Premier départ dans "Girls" - Katey Sagal et Sarah Michelle Gellar nous font plaisir - On répond à vos questions : "American Horror Story", "Covert Affairs" - Pleins feux sur la saison 2 de "Grimm" en compagnie de David Giuntoli - Une websérie comique avec le Omar de "The Wire"

 

23 juillet 2012

Political Animals [Pilot]

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Pilot // 2 600 000 tlsp.

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What About ?

Portrait d'une ancienne famille présidentielle en plein désarroi. Divorcée, l'ex-Première Dame Elaine Barrish, devenue Secrétaire d'Etat, s'efforce de garder sa famille unie alors qu'il lui faut constamment affronter des crises au sein du département d'Etat. Elle trouve heureusement une improbable alliée en la personne de Susan Berg, une journaliste qui n'a cessé de s'en prendre à elle tout au long de sa carrière...

Who's Who ?

Drama créé et produit par Greg Berlanti (Everwood, Jack & Bobby, Eli Stone, Brothers & Sisters). Avec Sigourney Weaver (Alien, S.O.S. Fantômes, La jeune fille et la mort, Avatar), Carla Gugino (Karen Sisco, Entourage, Sin City), James Wolk (Lone Star, Happy Endings), Sebastian Stan (Gossip Girl, Once Upon A Time, Black Swan), Ellen Burstyn (L'exorciste, Requiem For A Dream, Big Love), Ciaran Hinds (There Will Be Blood, Munich, Les sentiers de la perdition), Brittany Ishibashi et les participations d'Adrian Pasdar, Dylan Baker, Roger Bart...

So What ?

    Ce qu'il est doux et confortable de découvrir la nouvelle série d'une personne dont on a tant admiré le travail par le passé, dont on partage la sensibilité, mais qui s'est un peu perdu depuis (en voulant se lancer dans le blockbuster de super-héros, par exemple, ou en devenant une machine à projets...). Political Animals est née de l'envie de Greg Berlanti de parler à nouveau de politique dans un contexte familial, comme il l'avait brillamment fait avec Jack & Bobby puis Brothers & Sisters, mais en y ajoutant une certaine vision du féminisme, s'inspirant très largement du parcours atypique d'Hillary Clinton, et en s'installant en partie à la Maison Blanche, ni plus ni moins. Le créateur et producteur n'a certainement jamais eu l'ambition de faire de Political Animals un The West Wing bis. Il n'a pas le talent d'Aaron Sorkin et je suis sûr qu'il le sait très bien. Il a voulu faire un soap politique, et non ce n'est pas un gros mot. Tout ce qui traite de près ou de loin de ce thème n'a pas nécessairement besoin d'être ultra sérieux et réaliste, ou porteur de message idéaliste. Après tout, on accepte assez facilement les comédies qui mettent en scène des politiques, et on en a encore eu la preuve dernièrement avec Veep. Alors pourquoi le soap ne s'y frotterait pas lui aussi avec tous les ingrédients qui en font le sel ? Se lancer dans Political Animals, c'est donc être conscient que l'on ne regarde pas un programme qui vise à nous élever l'esprit ou à façonner notre pensée, mais qui cherche simplement à nous divertir et éventuellement nous émouvoir. Et ça, Greg Berlanti sait très bien le faire. C'est tout ce que je lui demandais...

   ... et je ne peux définitivement pas être satisfait du produit final. Il a ses faiblesses, clairement. Mais comme dans le cas de  Brothers & Sisters, qui n'a pas été dès le premier épisode la merveilleuse série qu'elle est devenue, la marge de progression existe. Le point de départ est bon, les personnages aussi. Il faut maintenant laisser la magie opérer, ou pas. Et voir la série évoluer sous nos yeux, ou pas. La seule différence ici, c'est qu'elle n'a plus que 5 épisodes après le pilote pour convaincre. Pour une raison que j'ai un peu de mal à comprendre, mais qui vient certainement de la frilosité de USA Network, pas prête à s'engager sur le long terme sur un show qui n'est pas dans l'esprit du reste de sa line-up et qui ne correspond pas à sa "politique du ciel bleu",  Political Animals est une mini-série, qui pourrait se transformer en "véritable" série en cas de succès. Ce qui est déjà compromis après les très décevants premiers résultats d'audience. Je ne vais pas me lancer ici et maintenant dans de grandes analyses, mais ce n'était vraiment pas malin de la proposer le dimanche face à Breaking BadThe Newsroom, Weeds, Longmire et Army Wives, pour ne citer que les séries... Ce qui cloche dans ce premier épisode en fin de compte, ce qui m'a vraiment déçu et dérangé venant de la part de Berlanti, c'est le manque global d'émotion. Elle est effleurée à quelques reprises, notamment lorsque Elaine reconnait combien il a été difficile pour son fils de vivre librement sa jeunesse et plus particulièrement son homexualité devant les caméras du monde entier, ce qui l'a visiblement détruit. Mais ça s'arrête là pour le moment. Sans doute parce que les personnages sont sur la réserve, qu'ils ne sont pas du genre à éclater en sanglots à tout moment ou à partir dans une crise de rire interminable, ni même à crier très fort les uns sur les autres. Ils n'ouvrent pas leur coeur facilement. L'effet tire-larmes est donc soigneusement évité cette fois. Le dîner de la famille, par exemple, est très sobre, loin de ceux des Walker dans Brothers & Sisters, qui étaient toujours des scènes d'anthologie. En revanche, sans être d'une efficacité redoutable, l'humour prend une place importante dans les situations et dans les répliques. Elaine Barrish est drôle. Pas tout le temps, uniquement quand elle l'a décidé, mais elle peut l'être. Sa mère, Margaret, pour le coup, ne sert qu'à ça à l'heure actuelle. Elle est indigne, un peu vulgaire. On ne peut que l'adorer. Sa relation avec l'un de ses petits fils est en plus très amusante, très fraîche. Le rôle va à la perfection à Ellen Burstyn, qui a déjà prouvé qu'elle pouvait être excellente dans tous les registres. Celui qui ne me fait pas rire, qui me dégoûte même, mais qui sans doute se croit drôle, c'est Bud Hammond, l'ancien président des Etats-Unis. On a un peu de mal à croire qu'il ait pu accéder à une telle fonction. Il ressemble plus à l'homme politique de seconde zone, bedonnant et grande gueule, qui se croit drôle et qui se sert du pouvoir qu'il représente pour se taper des ambitieuses et/ou des putes. Toute ressemblance avec une ou plusieurs personnes existantes est purement fortuite. Il n'a pas l'air bête cela dit, et il a du charisme en plus, mais ce n'est définitivement pas un personnage qui attire la sympathie et qui correspond à la haute image que l'on se fait de cette fonction. En clair, ce n'est pas Obama du tout. Ni Clinton. Bush ? Là, ça de discute...

   Qu'est-ce qui a bien pu convaincre Sigourney Weaver d'accepter ce rôle alors qu'elle a longtemps refusé de faire de la télévision, au-delà du fait de s'inscrire dans la tendance donc ? Peut-être est-elle proche de Berlanti, à qui elle avait déjà fait l'honneur d'apparaitre brièvement dans Eli Stone ? Peut-être qu'elle admire tout simplement son travail et qu'elle a vraiment trouvé le script bon ? Peut-être que son fantasme de jouer un personnage d'une telle envergure a été plus fort que tout ? Ce qui est sûr, c'est que sans elle, quelque soit celle qui aurait été à sa place, Political Animals n'aurait pas eu le même goût. C'est un euphémisme que de dire qu'elle crève l'écran. C'est même presque ridicule de le signaler, tant ça semble évident et tant elle n'a plus rien à prouver depuis longtemps. Mais il fallait que ce soit dit. Face à elle, Carla Gugino est loin de démériter. Elle est même très convaincante et toutes les scènes qu'elles partagent sont intenses. Ce sont les mieux dialoguées, les plus soignées et les plus prometteuses aussi. Cette alliance incrongrue a un potentiel fou et j'espère qu'il sera exploité à fond. C'est forcément par ce biais-là que la série deviendra meilleure, plus riche. Evidemment, les membres de la famille auront tous un rôle important à jouer, notamment le fils parfait, dont on attend de découvrir les failles avec impatience; sa future femme, dont la boulimie n'est pas la piste la plus excitante ni amibitieuse qui soit j'avoue; le jeune Thomas, qui apporte déjà beaucoup au pilote; et puis cette histoire qui n'est pas terminée entre Bud et Elaine. Qu'éprouvent-ils encore vraiment l'un pour l'autre ? Plusieurs figures politiques, dont l'actuel président et ancien rival de notre héroïne, ne sont pas en reste. Les jeux de pouvoir, qui ont toujours été au coeur du soap, sont un terrain plus que fertile en politique. 

   Political Animals manque encore un peu de caractère, coincée entre son envie de plaire au plus grand nombre et, surtout, au public de USA Network -qui ne demande qu'à être diverti- et son désir de profondeur dans l'exploration d'un univers qui manque par principe cruellement de fantaisie. De ce paradoxe est née une saga à la distribution parfaite mais à la réalisation trop commune. Pourtant, tout porte à croire que cette (mini) série a toutes les clés en main pour devenir passionnante, addictive et... meilleure !

How ?

 Le pilote dans son intégralité :

 

3 septembre 2012

The Mindy Project [Pilot]

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Pilot // Diffusé le 25 septembre

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What About ?

 Mindy Lahiri, une femme médecin trentenaire, gaffeuse, impatiente et désespérément romantique, estime que le moment est venu pour elle de prendre de bonnes résolutions afin que la chance puisse enfin lui sourire en amour et dans tous les autres domaines. Elle a l'intention d'être plus ponctuelle et moins dépensière, de lire plus de livres et de perdre du poids ! En devenant parfaite, elle espère tout naturellement rencontrer enfin son homme parfait...

Who's Who ?

 Comédie single-camera créée et produite par Mindy Kaling (The Office)Avec Mindy KalingChris Messina (Damages, Six Feet Under), Anna Camp (True Blood, The Good Wife, La Couleur des Sentiments), Ed Weeks, Stephen Toblowsky, Bill HaderZoë JarmanDana DeLorenzo... Avec les participations de Ed Helms (The Office) et Richard Schiff.

What's More ?

La série a d'abord été développée pour NBC, qui n'en a pas voulu. On verra en fin de saison si la chaîne mal en point a fait (encore) une erreur ou non...

Après avoir annoncé lors des upfronts que le titre de la série était It's Messy, la Fox s'est ravisée quelques heures plus tard et l'a renommée The Mindy Project.

So What ?

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    Avant l'annonce de ce projet il y a quelques mois, Mindy Kaling était pour moi une illustre inconnue, n'ayant jamais mis un pied dans The Office (ce dont je ne suis pas nécessairement fier mais ce n'est pas le sujet). Apparemment scénariste de talent et actrice "scene stealer", elle m'intriguait donc forcément. Et puis après l'arrivée triomphante cette année à la télévision d'une autre femme aux talents multiples et au physique ingrat, j'ai nommé l'excellente Whitney Cummings Lena Dunham, j'espérais avoir affaire à une contemporaine capable d'autant d'humour et de dérision. Il est bien évidemment inutile de comparer The Mindy Project à Girls, même si l'on peut trouver quelques similitudes dans le propos en cherchant bien. La comédie de la Fox s'adresse à un public plus large et Mindy Kaling l'assume parfaitement, tout en se permettant quelques écarts bienvenus. Plutôt que de citer à titre d'exemple une réplique un peu limite -car il y en a quelques-unes et elles sont bonnes- je préfère évoquer cette scène où l'héroïne de la série se retrouve nez à nez au fond d'une piscine avec une Barbie qui parle. C'est étrange mais pas ridicule et ça définit bien ce pilote !

   Cette Mindy est tout à charmante, amusante et le fait qu'elle soit bien en chair et pas particulièrement jolie, sans parler de sa couleur de peau habituellement réservée aux seconds voire troisièmes rôles voire même figurants, ne la rend que plus rafraîchissante et crédible. Non parce que Zooey Deschanel qui jouait à la fille pas super mignonne dans le pilote de New Girl, c'était justement pas crédible. Là au moins, on sait que Mindy Kaling ne se transformera pas en canon de beauté en cours de route. C'est impossible -Extreme Makeover n'existe plus- et c'est rassurant car dans la vie, ça n'arrive jamais. Et la vie, souvent, c'est pas comme au cinéma ou à la télé. Et c'est ce qu'est en train de comprendre notre héroïne alors qu'elle a été élevée aux comédies romantiques et qu'elle s'est prise tour à tour pour Meg Ryan, Julia Roberts, Sandra Bullock ou Katherine Heigl. Elle est bien évidemment toujours à la recherche de son Hugh Grant mais, pour l'heure, il s'agit surtout de nous montrer ses échecs amoureux successifs et c'est plutôt une partie de plaisir pour nous. Le mariage de son ex qu'elle perturbe bien comme il faut, c'est fun. Son date avec un personnage joué par l'un des anciens partenaires de Kaling dans The Office, c'est fun aussi. Surtout le passage juste avant, dans le taxi, où elle nous délivre un monologue percutant que même les bandes-annonces n'ont pas réussi à dénaturer.

   Ce qui l'est un peu moins, c'est la partie "vie de bureau" avec ses deux collègues tout à fait repoussants. Il y a Jeremy, l'anglais imbu de sa personne avec qui elle couche occasionnellement mais qui ne lui apporte rien de plus, et Danny, l'américain imbu de sa personne lui aussi -puisque tous les médecins le sont apparemment- avec qui elle couchera forcément un jour même si, pour le moment, leur relation est basée sur la compétition et l'humiliation. Dans les deux cas, je ne vois rien de bien prometteur et je ne trouve pas les interprètes à la hauteur. On sait que Chris Messina a beaucoup de talent mais la comédie n'est clairement pas son terrain de jeu de prédilection. J'ai le sentiment de toute façon que l'auteur a passé tellement de temps à peaufiner son personnage à elle qu'elle en a oublié d'en faire autant pour ses acolytes. Même sanction pour sa meilleure amie jouée par Anna Camp, que j'aime beaucoup au demeurant : on la voit très peu et elle n'occasionne aucun rire, aucun sourire même, car elle n'existe pas vraiment. Dans les épisodes suivants, on s'attend à ce que son allure de femme au foyer parfaite soit troquée contre une vraie personnalité et pourquoi pas une bonne dose d'excentricité. Cela me semble primordial... 

   The Mindy Project, comme son héroïne, est un work-in-progress. La marge de progression est importante. En l'état, c'est une comédie sympathique et rythmée mais je suis sûr que Mindy Kaling peut mieux faire !

What Chance ?

 Tout porte à croire qu'étant donné la compatibilité avec New Girl, The Mindy Project fera des scores équivalents. Oui mais sur la fin de la saison 1, les audiences de New Girl devenaient embarrassantes. Des futures performances de New Girl dépendra donc celles de la série. Mais il n'y a pas trop de soucis à se faire, a priori...

How ?


5 octobre 2012

Tueurs En Séries [Ainsi Soient-ils, Les Opérateurs...]

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Au sommaire : "Franklin & Bash", "Major Crimes" renouvelées - Olivia Munn dans "New Girl", Michael Trucco dans "Revenge" - Les Losties reviennent en force - "Mockingbird Lane" abandonnée ? - Un prequel pour "Downton Abbey" - Une adaptation au ciné de "La Petite Maison dans la Prairie" - On répond à vos questions : "Psych", "Doctor Who" - Zoom sur "Ainsi soient-ils", la nouvelle série évènement d'Arte - Un extrait exclusif des "Opérateurs", nouveau bébé de François Descraques après "Le visiteur du futur".

 

2 novembre 2012

Tueurs En Séries [Les Revenants, L'Exorciste façon sitcom...]

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Au sommaire : "Hell On Wheels" renouvelée, "Scandal" et "The Neighbors" prolongée, Zach Braff peut-être bientôt de retour, pas de spin-off de "The Office" centré sur Dwight, la date de lancement de "The Following", les premières photos d'"Hannibal", Seth Green dans "How I Met Your Mother", les prochains guests de "Men At Work", le retour de "Luther" se précise, plongez dans l'univers des "Revenants" de Canal +, "L'Exorciste" façon sitcom des années 80...

 


26 octobre 2012

Tueurs En Séries [Happy Halloween !]

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Au sommaire : "Homeland" renouvelée, "Arrow" et "Vegas" confirmée, "L.A. Noir" commandée - "Private Practice" s'arrête, "Animal Practice" aussi - Un hommage à "Star Trek" et Community" analyse sa mystérieuse date de retour - On répond à vos questions : "Game Of Thrones", "Psych" - Spécial Halloween en séries ! - La BA d'une nouvelle websérie de super-héros... tous blacks !


12 octobre 2012

Awkward. [Saison 2]

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Saison 2 // 1 870 000 tlsp. en moyenne

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   La première saison d'Awkward. avait surpris son monde. Personne ne l'avait vue venir, la petite comédie de MTV. Et pourtant, elle a su allier humour et originalité à des qualités d'écriture indéniables. Elle est vite devenue addictive et indispensable. Le petit rayon de soleil de l'été 2011. En 2012, elle n'a malheureusement pas brillé aussi fort. Il fallait s'y attendre. On en attendait beaucoup (trop). Et la fraîcheur des débuts ne peut pas durer éternellement. Je ne cherche cependant pas à trouver des excuses aux auteurs. Ils ont globalement fait du bon boulot mais certains de leurs choix ont laissé à désirer et certains personnages ont déjà épuisé leur potentiel. Je pense surtout à Tamara en fait. Je l'aimais bien la première année, elle me faisait vraiment rire avec ses expressions et son état de transe constant. Mais elle s'est vite révélée épuisante. Elle parle trop, tout le temps, trop vite. Et son obsession pour ce Ricky Schwartz ne l'a vraiment pas aidée à devenir supportable. On n'a jamais compris ce qu'elle lui trouvait. Je crois que si on avait pu lui demander, elle n'aurait vraiment pas su quoi répondre. Alors l'idée de la caser avec Jake à la fin de la saison est surprenante et semble sortir de nulle part mais je demande à voir. Je ne suis pas totalement contre. Si le but n'est que de provoquer une réaction de la part de Jenna, sans chercher à développer un peu plus les personnalités de Tamara et Jake, alors ce n'est pas la peine.

   A l'inverse, certains personnages ont un potentiel qui tarde à être exploité. Sadie et ses "You're Welcome" (que j'imite à la perfection entre nous soit dit) ne me lassent pas et on ne peut pas dire que la garce a été peu présente cette saison. Mais c'est toujours pour jouer la garce justement, pas tellement pour l'approfondir. Je suis pourtant sûr qu'il y a plein de choses à dire à son sujet. J'attends donc le moment où les scénaristes se pencheront vraiment sur son cas. Lissa ? On s'en fiche un peu de Lissa. C'est à peine si je me suis rendu compte de ses (nombreuses) absences. Elle n'est clairement pas indispensable au bon fonctionnement de la série. Ming, une fois cette saison, a été débarrassée de son fichu bonnet. Elle a même eu un amoureux et elle a pu participer à des des fêtes. C'était un peu l'année de la libération pour elle en clair. Pour autant, ses scènes semblaient plus servir d'interludes qu'autre chose. Elle m'intrigue beaucoup. J'aimerais en savoir plus sur elle. J'espère que la saison 3 saura me contenter...    Le meilleur ajout de la saison, le seul peut-être, c'est sans conteste Becca et sa "mafia des asiatiques" ! Quelle brillante idée ! Sans déconner, c'était vraiment très drôle. J'aurais voulu en avoir davatantage mais les scénaristes ont bien fait de ne pas trop en abuser. Ils avaient un peu fait cette erreur avec Valerie en saison 1. Au sujet de la conseillère d'orientation déjantée, devenue temporairement principale, elle nous a encore offert des passages hilarants, entre ses imitations, ses gestes incongrus, son don pour s'incruster partout et tout plein d'autres délires. Desi Lydic est promise à un bel avenir. C'est un peu la nouvelle Christina Applegate. Faudrait juste qu'elle pense à se barrer de The Client List. Elle vaut mieux que ça !

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   La saison a mis du temps à trouver son rythme. Les premiers épisodes étaient corrects mais il leur manquait le petit quelque chose qui rendait tous ceux de la saison 1 parfaitement excellents. A partir du 4ème épisode, on sentait déjà une amélioration lors du petit voyage initiatique de Jenna en compagnie des adorateurs de Dieu. C'était piquant, légèrement irrévérencieux. Pile ce qu'il nous fallait. Le 5ème épisode a été à mon avis un tournant : c'est à partir de là que la saison 2 a vraiment démarré. A vrai dire, je ne sais plus très bien ce qui m'a à ce point plu mais je me souviens m'être dit "Voilà le Awkward que j'aime tant !". Dans l'épisode 6, c'est l'arrivée de la meilleure amie de Lacey qui est venue bousculer l'ordre établi. Le personnage en lui-même n'avait pas grand intérêt mais qu'est-ce qu'il m'a fait marrer ! Il y aussi Kristofer Polaha qui a débarqué dans la série en parallèle dans le rôle du premier amour de Lacey. Je n'aime pas cet acteur, je n'y peux rien. Son personnage ne m'a pas plu non plus. Je veux dire : personne ne peut arriver à la cheville de Kevin Hamilton ! Lacey glisse que son mari l'a vraiment traitée comme de la merde à une époque. J'espère que ce sujet sera exploré plus tard. On a dû mal à l'imaginer méchant. Il est si charmant ! La séparation des parents de Jenna était l'une des intrigues les plus fortes de la saison. C'était vraiment touchant. Leur réconciliation est arrivée à point nommée. C'est rare que les personnages adultes d'une série dite "pour ados" réussissent à plaire autant. Normal ici : ce sont de grands adolescents ! Valerie n'est pas tellement plus mature. Après la résolution de l'intrigue "lettre", un nouveau mystère a fait son apparition : mais qui donc lit le blog censé être privé de Jenna ? Les auteurs n'ont pas trop insisté dessus et ont bien fait vu la réponse : c'est le petit gay de la série, qui est très drôle d'ailleurs, mais très peu présent aussi. On s'attendait forcément à mieux. Cela n'apporte rien concrètement.

   Bien entendu, une majeure partie de la saison est consacrée au triangle amoureux Matty/Jenna/Jake. On en a marre des triangles amoureux. Mais vraiment. Alors c'est dur de faire original et prenant. Awkward a en partie réussi son coup, l'originalité étant que Jake est longtemps resté dans l'ignorance sur le passé de Matty et Jenna. On attendait tous que la vérité éclate au grand jour et, grâce à Sadie, cela n'a pas traîné. Le petit couple n'a donc pas tellement eu le temps d'être heureux mais de toute façon, ça n'aurait pas été très amusant pour nous. Les confrontations entre Matty et Jake étaient géniales, de même que le compromis qu'ils ont réussi à trouver. Bien sûr, on savait tous qu'il ne tiendrait pas la route mais c'est bien d'avoir essayé. J'aurais préféré que Jenna ne fasse pas de choix au final. Pas cette saison en tout cas. Qu'elle se laisse l'opportunité de rencontrer quelqu'un d'autre. Ou de faire autre chose de sa vie. Mais je conçois qu'une adolescente "normale" n'a en général pas d'autre centre d'intérêt. Matty l'a donc emporté. Je suppose que cela contente une majeure partie des fans de la série. Pour ma part, je n'ai jamais réussi à choisir mon camp. J'aime beaucoup Jake. Mais j'aime beaucoup Matty aussi. Et je crains le pire pour la saison 3. Si Jenna est frappée du syndrôme Joey Potter, on est très mal barré...  

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// Bilan // J'aime toujours beaucoup Awkward. et son ton décomplexé, sa fraîcheur (un peu moins fraîche) et sa sincérité, mais il a manqué quelque chose à la saison 2 pour atteindre le niveau de la première. Le fait que la saison 3 comporte 20 épisodes me soucie beaucoup je dois dire (idem pour Teen Wolf) mais, avec un peu de chance, cela permettra d'explorer davantage les personnages secondaires qui méritent eux aussi leur heure de gloire. Parce qu'au fond, Jenna on l'aime bien mais elle ne deviendrait pas un peu agaçante avec ses hésitations à tout hasard ? 

25 juillet 2012

Damages [5x 01 & 5x 02]

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You Want To End This Once and For All? (Season Premiere) // Have You Met The Eel Yet?

Audience inconnue

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   Depuis le premier épisode de la première saison de Damages, on attend un affrontement direct, brutal et saignant entre les deux héroïnes de Damages, Patty Hewes et Ellen Parsons. Et c'est précisément ce que nous promet cette 5ème et ultime saison avec ses deux premiers épisodes brillants, où chaque seconde compte. La bienséance voudrait que l'on soit dans le camp de la plus jeune, d'autant que Rose Byrne est irrésistible, mais, dans les faits, on adore tellement détester la doyenne, en grande partie grâce à une Glenn Close constamment magistrale, que l'on change un peu d'avis à chaque cliffhanger. A mesure que l'une prend l'avantage sur l'autre, avant qu'un nouveau rebondissement ne vienne bousculer l'ordre établi, on se dit qu'il n'y aura de toute façon aucune gagnante dans ce combat. Si toutefois Patty venait à gagner la nouvelle affaire qui l'oppose à Ellen, si toutefois Ellen n'exposait pas ses secrets, que lui resterait-il de toute façon ? Sa vie est devenue misérable. Elle n'est plus que haine et solitude. Et Ellen n'y est pour rien ! Tout porte donc à croire qu'elle mourra seule et malheureuse. Quant à son ancienne protégée, devenue sa grande rivale, elle ne semble pas avoir un futur plus radieux, au contraire : le traditionnel flashforward de la saison la montre les yeux écarquillées, allongée dans une mare de sang au pied d'un immeuble dont elle semble avoir sauté, à moins que l'on ne l'ait poussée (plus probable). Dans trois mois, Ellen Parsons sera vraisemblablement morte (on peut encore penser qu'elle est "juste" inconsciente... mais bon...). C'est indéniablement culotté de commencer la saison sur une telle révélation. Ca aurait pu l'être encore plus si Tom n'était pas déjà passé par là en saison 3. Les circonstances étaient différentes et son importance moindre mais quand même. On se rend d'ailleurs compte à quel point il manque lorsque Patty n'a plus que ce vieux machin bougon et quasiment atteint d'Alzheimer pour enquêter pour elle. Mais c'est aussi une question de budget : comme dans la saison 4, DirecTV fait en sorte de réduire les coûts en réduisant le nombre de personnages secondaires afin de ne pas avoir à se priver de posséder quelques têtes d'affiche importantes aux cotés des deux actrices principales. 

   En l'occurence, cette année, ce sont Ryan Phillippe, John Hannah, Jenna Elfman (enfin dans un rôle dramatique, merci mon Dieu !) et Janet McTeer qui se partagent les affaires courantes avec jusqu'ici grande justesse. Et il n'y a pas de raison que ça change. Le premier est au coeur de l'affaire de la saison, largement inspirée de Wikileaks qui a fait la une des journaux il y a quelques mois. Un excellent choix, qui nous amène dans un univers encore jamais exploré dans la série, très différent de l'ambiance des saisons précédentes. C'est sans doute un peu moins caractérisé puisque l'on parle d'internet, que les lignes sont un peu floues, mais le personnage de Channing McClaren se fait un plaisir -pervers- de nous embarquer dans ses magouilles à l'échelle mondiale. Son "second", si l'on peut dire, comme tous les personnages qui ont eu un rôle équivalent dans les affaires précédentes, se fait encore discret dans les deux premiers épisodes mais nul doute qu'il sortira bien vite de l'ombre et saura nous surprendre. Naomi Walling, en dommage colatéral pas si innocente qu'elle en a l'air, a offert dès le départ à l'intrigue une dimension humaine. Sa fille est là pour prendre le relais. Dommage que la jeune actrice, Alexandra Socha, soit si moyenne. Elle ne parvient pas à émouvoir comme elle devrait. Ce qui n'était pas le cas de Jenna Elfman, particulièrement bonne. J'espère qu'on la reverra abondamment en flashbacks par la suite (et c'est bien parti vu sa relation mystérieuse avec Channing). Quant à Kate Franklin, énigmatique et inquiétante, voire même fascinante, elle fait un pont idéal entre Patty et Ellen, et semble partager beaucoup de leurs qualités et de leurs défauts. Elle devient instantanément une pièce maîtresse dès lors que Patty la manipule et qu'elle prétend en savoir beaucoup sur le passé de la célèbre avocate. Mais quelles sont ses véritables motivations ? Pourquoi se réveille-t-elle maintenant, 25 ans plus tard ? Est-ce que Patty est justement responsable de l'arrêt de ses activités professionnelles, en tout cas dans le milieu juridique ? 

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// Bilan // Déjà beaucoup de questions se posent en ce début de saison 5 de Damages et le rythme est soutenu dans les deux premiers épisodes. L'ultime affaire s'annonce passionnante avec des protagonistes aussi prometteurs que leurs prédécesseurs. L'affrontrement entre Patty et Ellen est d'ores et déjà grandiose. Les regards qui en disent long, les petites et les grandes piques, les coups de pute... Tout y est. Il ne manque plus que le sang coule. Et il coulera, assurément. On ne pouvait pas espérer plus efficace entrée en matière. 

26 août 2012

Arrow [Pilot Script]

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Imaginé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Green Lantern) et Marc Guggenheim (Eli Stone, FlashForward), d'après les personnages des comic books 'Green Arrow'. Ecrit par Marc Guggenheim et Andrew Kreisberg (Eli Stone, Fringe, Vampire Diaries) pour Warner Bros. Television, Berlanti Television et The CW. 60 pages. 

Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...

Avec Stephen Amell (Private Practice, Hung), Katie Cassidy (Supernatural, Harper's Island Melrose Place Nouvelle Génération), Willa Holland (Newport Beach), Susanna Thompson (Deuxième Chance), David Ramsey (Dexter), Paul Blackthorne (The River, Lipstick Jungle), Colin Donnell (Pan Am), Colin Salmon...

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Selon UglyFrenchBoy 

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   À l'instar de Bruce Wayne ou Tony Stark, Oliver Queen est richissime. Comme pour ses parents éloignés, un événement inattendu va bouleverser son quotidien, en l'occurrence un accident en mer. Événement dont les causes seront bien évidemment développées au fil de la saison et dont la conséquence n'est autre que la naissance d'un super-héros. Sur grand écran, la trilogie de Christopher Nolan abordait le sujet avec une certaine noirceur et un premier degré affirmé, tandis que les aventures de Iron Man, elles, faisaient clairement le choix de la dérision. Lors de son pilote, Arrow semble vouloir lorgner du côté de l'un, sans vraiment aller jusqu'au bout de sa démarche, tout en évitant de ressembler à l'autre. Résultat, le script va droit au but sans vraiment laisser entrevoir les intentions. Sur quel tableau va jouer le nouveau héros de la CW ? Difficile de se prononcer à l'issue de ce pilote très introductif.

   Les récentes images et les bonus disponibles sur internet laissent entrevoir une volonté des producteurs de s'appliquer sur la forme. Qu'en est-il du fond ? Ces dernières années, les adaptations de comic-books ont offert des relectures promptes à la réflexion, que ce soit sur le pouvoir (The Dark Knight), la responsabilité (Spider-Man) ou encore la solitude (Superman Returns), tout en bénéficiant d'une dimension allégorique. Sur le papier, Arrow semble loin de ces ambitions, même si, pour une introduction, il est difficile d'insuffler de tels éléments. La faute est-elle à incomber au duo Greg Berlanti et Marc Guggenheim ? On ne peut qu'être déçu du résultat compte tenu de ces deux noms attachés au projet. Les deux hommes remplissent leur cahier des charges, ne manquant pas plusieurs scènes shirtless du héros, une première scène d'action dès la fin du deuxième acte ou encore des références culturelles utilisées parcimonieusement, entre Lost et Twilight.

   Sans pour autant être une excuse, il ne fait nul doute que Berlanti et Guggenheim devaient bénéficier de peu de liberté pour cette adaptation de la mythologie dont tous les aspects doivent être validés par DC Entertainment et Warner Bros. Television. C'est l'inconvénient de s'attaquer à une marque existante. Malgré l'absence du « supplément d'âme », Arrow est à surveiller de près, le véritable test de ce genre de fiction se réalisant sur la longueur...

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Selon moi

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   Le script d'Arrow est le premier que je lis à destination de la CW. Et je suppose que la chaîne n'en reçoit pas d'aussi bons tous les jours, ou alors ses dirigeants n'ont vraiment aucun goût et font des choix étranges quand on voit ce qui se retrouve à l'antenne. Okay, cette théorie est tout à fait probable. Toujours est-il que cette fois, ils n'ont pas eu à se poser beaucoup de questions : l'archer vert a tout d'une star, c'eut été de la folie que de ne pas lui donner sa chance ! Plus sombre que ses séries habituelles, plus ambitieuse aussi, Arrow est prometteuse par bien des aspects. 

   On parle beaucoup d'elle comme du "nouveau Smallville", ce qui est une comparaison logique mais extrêmement réductrice. Je n'ai suivi que de très loin l'évolution de la série pendant ses dix années d'existence et je suppose qu'elle était beaucoup plus adulte sur la fin qu'au début (mais est-elle devenue bonne ?) mais Arrow, elle, est adulte dès le départ. Tous les personnages ont dépassé la vingtaine, à l'exception de la petite soeur d'Oliver Queen, et approchent doucement de la trentaine quand ils ne l'ont pas encore dépassé. Clairement, les auteurs ne souhaitent pas uniquement s'adresser aux ados mais à un public plus large et plus exigeant, qui n'a pas ses habitudes sur la chaîne et qui peut tout aussi bien être féminin que masculin. C'est ainsi que de manière plutôt surprenante, ce n'est pas l'action qui prime dans ce script, puisque la première scène de ce type arrive tard, mais la description de ce héros, qui n'en est d'ailleurs pas un à proprement parler, ce qui le rend encore plus intéressant et attachant -ça et ses scènes en tenue d'Adam- et l'éloigne du trop gentil Clark Kent. Le pilote prend donc le temps d'installer le personnage dans son nouvel environnement et de lui offrir quelques scènes, parfois touchantes, avec les femmes de sa vie (sa mère, sa soeur, son ex). De temps à autre, des pointes d'humour viennent égayer une histoire qui n'a vraiment rien de drôle. On peut notamment compter sur le meilleur ami d'Olivier, Tommy, qui sera sans doute la caution comique du show.

    A coté de tout ça, l'aspect mythologique tente de se frayer un chemin tant bien que mal. A mon avis, les scénaristes auraient dû insister un tout petit peu plus dessus. On sent qu'ils ne sont pas tellement à l'aise avec les notions de mystère et de suspense et laissent donc assez peu d'éléments sur lesquels cogiter. Les opposants de Green Arrow, ceux qui lui veulent du mal, ne sont pas présentés avec une grande finesse, ils manquent d'envergure. Les quelques flashbacks sur la vie d'Oliver sur son île après l'accident sont assez déceptifs mais c'est apparemment là-dessus que les premiers épisodes vont se concentrer. A titre personnel, c'est quelque chose qui m'intéresse plus que tout ce qui peut bien lui arriver dans le présent. Sans doute des réminiscences de Lost (qui est d'ailleurs citée à un moment). On nous montre brièvement le fameux accident également. J'espère qu'à l'image, le rendu ne sera pas trop cheap. C'est un moment fort du pilote et décisif dans le destin du héros. Ce serait dommage de le gâcher avec un fond vert trop voyant. La fin de l'épisode comprend un petit cliffhanger tout à fait sympathique, qui donne envie de voir au moins le deuxième épisode, histoire de comprendre (parce qu'une explication s'impose). 

   Arrow n'est habituellement pas du tout mon genre de série mais le script, comme le casting (Katie Cassidy !!!) et les premières bandes-annonces, m'ont convaincu d'y jeter un oeil attentif. Il se pourrait bien qu'il s'agisse de l'une des meilleures nouveautés de la saison 2012/2013 ! Et, à coup sûr, la CW a enfin trouver un hit ! Elle n'en a plus connu depuis Vampire Diaries, il était temps...

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