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Des News En Séries, Le Blog
11 février 2009

Nip/Tuck [5x 19]

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Manny Skerritt // 2 33o ooo tlsp.

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   Ce que j'adore avec Nip/Tuck, c'est que l'imagination des scénaristes est sans borne au niveau des cas médicaux. Quand on croit qu'ils ont tout fait, qu'ils ont traité les histoires les plus trash et sordides qui soient, ils trouvent le moyen de faire pire que la fois précédente ! Y'a-t-il une seule autre série qui ose à ce point ? Non ! C'est pour ça que dans quelques mois, Nip/Tuck va grandement manquer au paysage audiovisuel américain. Et ce n'est pas Californication qui prendra la relève ... Le cas médical du jour est juste énorme, juste inimaginable : un addict de l'auto-fellation (coucou aux visiteurs qui sont arrivés sur le blog en tapant ce mot-clé dans Google : on ne vous jugera pas !) demande à McNamara et Troy de réduire la taille de son pénis -"a Tyrannosaurus prick"- afin de ne plus pouvoir s'auto-sucer (re-coucou) et ainsi mener une vie normale, tant professionnellement que sexuellement. Monsieur est très souple et nous le prouve dès l'intro hilarante de l'épisode. Entre autres joyeusetés, Sean, Linda et la remplaçante de Liz, Teddy Rowe, se prennent en photo tout sourire à coté de l'engin infernal lorsque le patient est endormi sur la table d'opération. Du grand n'importe quoi jouissif en somme ! Et Linda -que l'on entend jamais parler habituellement- nous sort : "Namaste home at night, and play with that thing ? Oh yeah !". J'en ris encore, c'est dire !

   Puisque Julia est bel et bien partie, au grand soulagement de tous, il faut trouver une remplaçante temporaire dans le coeur de Sean. Ce sera la nouvelle anesthésiste, Teddy Rowe, interprétée par celle que les fans de Battlestar Galactica connaissent bien : Katee Sackhoff, alias Starbuck. Elle garde ici son coté masculin -tatouage et Harley Davidson- mais avec de beaux cheveux lisses et soyeux, des attitudes de pétasse provocante et un regard gourmand, très gourmand ! Bref, il n'en faut pas plus pour Sean pour tomber dans le panneau. Ca va l'occuper 5 minutes puis Teddy va partir et il va être malheureux. On connaît la chanson mais on ne s'en lasse pas vraiment, bizarrement. C'est-à-dire que le simple fait que Julia ne soit en rien impliquée dans cette intrigue suffit à remplir de bonheur. Ce qui me fait dire que Teddy ne va pas rester longtemps, ce n'est pas seulement parce que l'actrice sera peut-être l'héroïne d'une nouvelle série policière de NBC en préparation, Lost & Found, c'est aussi parce que je vois mal Liz ne pas revenir et parce que ses rapports avec Christian sont déjà tendus. Et même s'il la saute -ce qui ne serait pas étonnant- ça ne changera rien.

   Le cas Raj a été passé sous silence -vraiment dommage- pour se concentrer sur celui de Kimber. Elle s'est mise dans la tête de faire entrer la petite Jenna, 18 mois, dans une agence de modèles enfants. Mais pour cela, il faut lui gonfler les lèvres. Elles sont trop minces et ce n'est pas ce qui plaît sur le marché publicitaire. Ca paraît assez surréaliste mais je crois qu'au contraire, c'est devenu une réalité à Los Angeles. Bientôt on liposucera les bébés avant leur naissance ! Si Christian est furieusement contre à la base, il finira par céder et ça ne nous étonne guère. Typique ! Tout cela n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de pointer du doigt une pratique barbare et justifier la présence de Kelly Carlson dans le casting régulier de la série. C'est déjà pas si mal. Pour finir, Aiden Stone, l'acolyte de Sean dans Hearts'n'Scalpel, a fait son retour. Il veut transformer l'histoire de Sean et Colleen en un téléfilm, en arrangeant la réalité des faits à sa sauce, forcément. Ca donne des scènes plutôt drôles avec en prime une apparition de Morgan Fairchild dans le rôle de Colleen !

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J'ai beau essayé, je n'y arrive pas aussi bien que lui !


// Bilan // Nip/Tuck arrive encore à nous étonner avec des histoires toujours plus farfelues les unes que les autres ! C'est un pur plaisir coupable et tant pis si le tout est bancal quand on y regarde de plus près. 

         

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9 février 2009

Big Love [3x o3]

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Prom Queen // 1 5oo ooo tlsp.

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   "Foreveeeer Young ... I Want To Be ... Foreeeever Young (...)" Voilà un classique qu'aucune série ne nous épargne. Quand il s'agit de parler du temps qui passe, de l'adolescence qui s'enfuit, cette chanson arrive sans crier gare et on se prend de nostalgie à chaque fois. Terminer l'épisode sur cette magnifique scène entre Sarah et Ben était une belle idée. La mise en scène, grâce au soleil qui se couche, est superbe. Et puis l'aveu de Sarah à son frère est forcément touchant. Elle est enceinte, elle voulait lui dire, mais elle ne veut pas en parler davantage. Ce n'était pas le seule scène belle et marquante de l'épisode. Lorsque Margene essaye par tous les moyens d'ôter de sa vue ce qu'il reste de sa mère, dont elle vient tout juste d'apprendre la mort, c'est également très émouvant. Là aussi, la jolie musique aide mais c'est surtout la mise en scène et les expressions de l'actrice -Ginnifer Goodwin- qui font tout le travail. Peut-être que les sentiments de Margene envers sa mère auraient mérité d'être davantage appronfondis, et ce sera peut-être le cas plus tard, mais cette scène se suffit presque à elle-même. Celle où toute la famille se réunit pour dire un dernier adieu à cette femme qu'ils connaissent finalement si peu est importante aussi. Et Amanda Seyfried nous offre un joli moment musical de sa douce voix ...

   Dans un autre style, plus brut, Loïs a bien l'intention de tuer son cher mari. Dès le départ, on sent bien qu'elle n'ira pas jusqu'au bout, et c'est un peu dommage. Mais si le téléphone n'avait pas sonné à ce moment fatidique, serait-elle allée jusqu'au bout ? Je le crois. Frank a eu chaud. Elle le retient toujours prisonnier pour le moment ceci dit. Grace Zabriskie est une putain d'actrice tout de même. Elle a le don pour rendre chacune de ses scènes très intenses. Elle habite son personnage à merveille. Elle fait peur et elle touche en même temps. Lorsqu'elle fond en larmes, on découvre une autre Loïs, peut-être la vraie. Je ne sais pas qui est exactement cette Maggie. En a-t-on entendu parler auparavant ? Les deux premières saisons sont loin ... Si j'ai bien compris, c'est soit une sister wife de Loïs, soit une de ses filles. Toujours est-il qu'elle s'est suicidée à cause de Roman Grant. Wanda a bien failli en faire autant même si ce n'est pas directement à cause de Roman mais par dommage collatéral. Le personnage de Kathy a enfin pris de l'ampleur grâce à son secret. Un secret qui pourrait bien être fatal à Roman. Nicky commence enfin à se rendre compte du mal que peut représenter son père. Ne nous amène-t-on pas doucement vers un retournement de situation qui consisterait à la faire témoigner contre son père ?

   Débarrassée de son cancer, il fallait bien trouver quelque chose à faire à Barb. Ce sera donc le retour de sa soeur qui s'est lancée dans une chasse contre les jeux d'argent, ça tombe à point donné quand Bill se lance dans dans le business des casinos ! Pour l'instant, ça n'a pas grand intérêt. A part peut-être celui de voir Ellen Burstyn. Bill a d'autres problèmes : Ana l'a trompé. Juste un one-night stand. Bizarrement, Barb la supporte et Bill finit par lui pardonner. Je la sens de moins en moins Ana ...

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// Bilan // Une excellente mise en scène et beaucoup de musique, voilà deux ingrédients qui rendent cet épisode de Big Love assez singulier. On ne s'ennuie toujours pas le moins du monde. Quelle série et quels acteurs ! 

 

17 janvier 2009

Private Practice [2x 12]

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Homeward Bound // 8 49o ooo tlsp.

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   Que d'émotion ! Les filles de Private Practice sont vraiment excellentes, chacune dans leur genre. Pour une fois, cette chère Naomi n'était pas trop énervante, voire même pas du tout. Qu'elle s'inquiéte pour sa fille lorsque celle-ci rencontre la nouvelle petite-amie de son père me paraît légitime. Maintenant, venant d'une femme qui n'a pas hésité à rompre, puis se remettre, puis re-rompre avec son mari, tout ça plus ou moins sous les yeux de sa fille, c'est un peu limite ! En tous cas, ça s'est fait dans le calme, dans l'humour, et à aucun moment le ton n'est monté, point de dispute inutile, ni de guéguerre stérile, c'était parfait et mâture. De leurs cotés, Addison et Violet s'adonnent au libertinage ! Oh la, pas ensemble hein ! Quoique ce ne serait pas une mauvaise idée ... Non, séparement, mais avec plusieurs hommes à la fois ! Surtout Violet. Elle couche toujours avec Pete mais aussi, en parralèle, avec Sheldon ! Il bande à nouveau donc autant en profiter ! Elle en profite tellement qu'elle en a le vagin tout égratigné. Elle est obligée de se faire osculter par Addison, en présence de Naomi. Une scène bien amusante. Finalement, la vérité éclate au grand jour. Pete prend mal la nouvelle et lance un terrible "Who are you ?" tandis que Sheldon en profite pour lui prendre la main et lui dire que lui, il l'accepte comme elle est. Adultérine donc. "We're all a mess". C'est bien vrai ça ... En ce qui concerne Addison, c'est le flou artistique ! Elle revoit Kevin mais quelque chose s'est définitivement cassé entre eux. Ce n'est plus comme avant. Alors elle se tourne vers Wyatt, assez insistant. Pour le moment, ils n'ont pas couché ensemble. Je doute que Wyatt soit fait pour elle mais on reconnaît bien là notre Addison. She's a mess too, like everyone else.

   Les cas médicaux de cet épisode étaient particulièrement touchants. Celui de cet homme qui ne peut plus avoir de contact avec sa fille, contagieuse, était même déchirant. Ah, j'ai versé la larmichette de circonstance. En revanche, je n'ai pas tout compris sur la partie médicale en elle-même ... Le cas de cette mère devenue lesbienne sur le tard était pas mal non plus. La façon dont cela a été amené était intéressant. Après, le déroulement de l'histoire est sans grandes surprises. Pour finir, Charlotte et Cooper nous ont offert certainement le plus beau moment de la série depuis ses débuts. Le père de Charlotte est en train de mourir, elle doit le débrancher mais n'y arrive pas. Cooper le fait pour elle. Elle refuse de craquer mais ne réussit pas à se contenir longtemps et tant mieux. Il n'était pas question de leur relation amoureuse ici, cela aurait très bien pu être de l'amitié aussi. Mais ça les renforce, c'est certain. C'était vraiment très émouvant (il faut avouer que les petites musiques en fond sonore aident bien aussi !).

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// Bilan // Un épisode rempli d'émotion avec plusieurs scènes vraiment très émouvantes. Et un peu de comédie aussi, histoire de contrebalancer. Une réussite !

 

15 janvier 2009

Damages [2x o2]

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Burn It, Shred It, I Don't Care //

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   C'est fou ce qu'un épisode de Damages peut être dense ! A coté, la plupart des séries peuvent aller se rhabiller. Mais c'est aussi son drame : ceux qui cherchent une bonne série simplement pour se divertir n'accrocheront pas. Damages est autant exigeante envers ses télespectateurs qu'envers elle-même. Il y a beaucoup d'informations à retenir et des détails à bien garder en tête en vue d'un développement futur. Ainsi, dans cet épisode, trois petites choses ont particulièrement retenu mon attention alors qu'a priori, ce ne sont que des détails mineurs pour l'heure. Pendant quelques instants, le fils de Patty fait la rencontre de Daniel Purcell et les regards bien appuyés de chacun des protagonistes (Patty est présente) nous laissent aisément imaginer que Purcell pourrait être le père de Michael. Ce serait donc ça le lien entre Patty et Purcell. Et ça permettrait de remettre Michael en avant. Depuis le début, je le dis : ce garçon va devenir important à un moment ou à un autre de la série. Ca se confirme ! Autre détail : Tom Shayes -qui est remis en lumière au grand soulagement de tous, après avoir été transparent dans le season premiere- va devenir papa ! La nouvelle est surtout l'occasion, sur le moment, pour Patty et Tom de s'amuser avec Ellen en lui faisant croire qu'ils ont découverts un terrible secret sur elle ! On retient son souffle mais on se doute qu'ils n'ont pas découvert qu'elle travaillait en parallèle pour le FBI. D'ailleurs, étant donné qu'elle est censée être suivie, c'est bizarre que Patty n'en sache rien. M'est avis qu'elle sait très bien ce qu'il en est ... Toujours est-il que Tom va être papa et sa femme a du soucis à se faire, si vous voulez mon avis ... Va-t-elle finir comme David Connor ? Troisième et dernier détail à garder en tête : l'agent Werner du FBI est en train de se séparer de sa femme. Anodin. Sauf que rien n'est jamais anodin dans Damages !

    Marcia Gay Harden est arrivée ! J'aime beaucoup cette actrice, qui a notamment brillé dans Into The Wild et The Dead Girl l'année dernière au cinéma. Elle est beaucoup plus sexy qu'à l'accoutumée et Patty pourrait avoir trouvé une adversaire de taille en sa personne ! Elle est également avocate, mais pour une compagnie mystérieuse dont on n'a pas fini d'entendre parler ! Daniel Purcell a expertisé un champ et il se trouve qu'il était extrêmement toxique. Cette expertise a été commandée par cette mystérieuse société qui a ensuite modifié le rapport de Purcell afin que le champ soit considéré comme hors de danger. Tout ça n'est pas encore très clair et je ne suis moi-même pas complêtement sûr d'avoir bien tout compris ! Ce que j'ai bien compris, en revanche, c'est le cliffhanger final : cette femme, Claire Maddox, et Daniel Purcell ont une liaison ! On ne s'y attendait évidemment pas du tout. La femme de Daniel n'a donc peut-être pas été tuée par un mystérieux inconnu mais par son mari ! Ou par Maddox ! Un crime passionnel quoi. Ou pas. En tous cas, la dernière image de l'épisode nous montre Daniel en train de s'afférer autout d'un feu. Il brûle des documents ... Tout ça m'a l'air complexe mais c'est déjà passionnant ! Afin de ne pas faire une review de trois métres de long, je passerais sur certains passages excellents, notamment la manipulation autour de Tom. Il y a tant de choses à dire ! A relever quand même un élément de la plus haute importance : l'arme avec laquelle Ellen tue on-saura-qui-en-fin-de-saison lui a été filée par Tom. Autre chose : Wes n'a bel et bien pas approché Ellen par hasard. Lui aussi a une dent contre Frobisher puisqu'il a un placard entier rempli d'articles de presse sur Frobisher soigneusement découpés puis placardés. Il possède également une collection impressionnantes d'armes en tous genres ! Dans le présent, il couche avec Ellen (on s'en serait douté) et tous deux sont stoppés en plein coït par un coup de téléphone qui fait partir précipitamment Ellen ...

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// Bilan // Le puzzle est encore loin d'être reconstitué mais les premières pièces sont déjà passionnantes et étonnantes ! La saison 2 de Damages commence sous les meilleurs auspices !

   

15 janvier 2009

Nip/Tuck [5x 16]

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Gene Shelly //

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   "Let me tell you what I don't like about yourself". Ouch ! Le Dr Puresh va ravir ses mentors s'il continue sur cette voie là ! Son introduction dans la série laissait présager du bon à l'épisode précédent et c'est effectivement le cas : il secoue à sa manière le cabinet Troy/McNamara et c'est vraiment très drôle. Entre ses questions naïves à mourir de rire "Liz Cruz, why do you choose to rubb vaginas against yours ?", son accent charmant mais qui lui donne un air de grand benêt et ses déviances sexuelles malgré son jeune âge, on est servi ! On est assuré de se marrer à chacune de ses apparitions. C'est d'autant plus appréciable que le reste de l'épisode est plutôt triste et glauque, dans la plus pure tradition Nip/Tuckienne.

   Dans le genre hypra glauque, Christian nous a déjà offert pas mal de moments d'anthologie (je pense en particulier à cette pauvre femme qu'il acceptait de baiser à condition qu'elle porte un sac sur la tête) mais là, il a fait très fort ! Il s'est servi de son cancer et de sa misère sexuel pour tirer cette pauvre Liz venue lui tenir compagnie. Le moment où il la pilonne -y'a pas d'autres mots- était vraiment dérangeant, d'autant que l'on ne savait pas si les gémissements de Liz étaient la résultante d'un plaisir coupable ou d'un dégoût profond. Il s'est avéré plus tard qu'elle a jouï. Elle se pose même des questions sur sa sexualité tout à coup. J'espère que les scénaristes ne vont pas aller plus loin dans le délire. Liz est lesbienne, laissez-là donc ainsi. Quant à Christian, il assume son comportement et se permet même d'en rigoler. Ordure jusqu'au bout ! Preuve qu'il n'a pas vraiment changé. La différence, c'est qu'avant il était plus direct et plus brut de décoffrage. Maintenant, il use de stratagèmes pour arriver à ses fins. Il le fait aussi avec Sean à la fin de l'épisode quand il apprend que son acolyte peut marcher mais qu'il s'y refuse. A une époque, il l'aurait forcé à se lever de sa chaise et à marcher. Là, il rentre dans son jeu. A part ça, Christian passe son temps à vomir. Pas fun du tout mais réaliste. Ce qui l'est moins, c'est qu'il a encore du désir. En général, les médicaments et le petit moral qui accompagne la maladie coupent tout appétit sexuel.

   Sean fait semblant de ne pas pouvoir marcher. Il ne se sent pas prêt. Il mène donc tout son entourage en bâteau, notamment son fils et Julia. En parlant d'elle, elle apparaît brièvement et j'ai halluciné de voir à quel point on élude la question Eden. On fait comme si elle n'existait pas alors qu'elle était au centre des derniers épisodes. Une explication serait la bienvenue. Par contre, Julia et Olivia sont toujours ensemble. Pour en revenir à Sean, une bonne partie de l'épisode est consacré à ses fraques sexuelles avec une de ses élèves qui s'évére bien barrée. Encore une cinglée. Après lui avoir rasé le pubis, elle lui met une couche ! Non mais je me demande où les scénaristes vont chercher tout ça. Qu'est-ce qu'ils doivent se marrer ! J'imagine le mec qui arrive un matin et qui sort en pleine table ronde : "J'ai une idée ! Sean va se faire materner par une cinglée qui va finir par lui mettre une couche !" ! Bon et sinon, Kimber est apparue dans une courte scène où elle se comporte comme la reine des putes (c'est ce qu'elle est, right ?) avec Christian. Elle lui dit tout le dégoût que lui inspire sa cicatrice et que c'est tout ce qu'il mérite de toute façon. Je comprends qu'elle lui en veuille, il n'a pas été tendre avec elle, mais est-ce vraiment le moment ? 

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  // Bilan // Après un épisode de reprise plutôt sérieux et réaliste, la série retrouve son esprit délirant habituel tout en gardant quand même un minimum de sérieux. L'alliance des deux offre un résultat très convaincant ! En revanche, difficile de prédire les événements à venir ...

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9 janvier 2009

Damages [2x o1]

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I Lied, Too (Season Premiere) // 1 8oo ooo tlsp.

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   Après de longs mois d'absence, Ellen Parsons est de retour avec une terrible vengeance à la clé ! "You should be scared, you should be terrified" dit-elle dans les premières secondes du season premiere à sa pauvre victime sur laquelle elle ne tardera pas de tirer, en guise de cliffhanger attendu mais toujours impressionnant. C'est ainsi que l'on entre à nouveau dans l'univers glaçial et envoutant de Damages, Certainement la meilleure série que l'année 2007 a pu nous offrir. Le cru 2008 serat-il aussi bon ? Difficile de le dire pour le moment mais ce premier épisode nous rappelle à quel point la série est bien écrite et construite, et surtout excellemment interprétée. Les larmes de Glenn Close, alias Patty Hewes, lorsque le fantôme de Ray Fiske la hante, ne laisse aucun doute sur le talent de l'actrice multi-récompensée. Elle habite toujours son rôle avec passion. Son nouveau lifting n'était sans doute pas nécessaire mais les voies d'Hollywood sont impénétrables. Rose Byrne, alias Ellen Parsons, a vu son talent grandir sous nos yeux, aussi vite que son personnage qui a perdu toute naïveté pour laisser place à une femme plus froide, plus forte, sans pitié, très proche de ce qu'est son mentor. Comment va-t-elle réussir à gérer son travail avec Patty et en même temps sa trahison au long cours ? Car les agents du FBI avec qui elle collabore l'ont prévenue : il faudra peut-être 3 ans avant de réussir à coincer Miss Hewes ! Le but est de la faire croupir en prison mais son crime reste encore un mystère à l'heure qu'il est ...

   A l'image de cette première pièce du puzzle, la deuxième saison de Damages s'annonce dense. Après avoir lancé une fondation pour laver sa conscience, Patty a bien l'intention de se lancer un nouveau défi à travers une affaire au moins aussi importante que celle de Frobisher. On ne sait pas grand chose sur elle pour le moment, si ce n'est que cela tourne autour de morts infantiles. On ne peut pas s'empêcher de penser que cela a un rapport direct avec Julia, la fille quasi morte-née de Patty. Peut-être est-ce simplement une bonne raison pour Patty de s'occuper de cette affaire-là plutôt que d'une autre. Mais elle va avoir fort-à-faire puisque un vieil ami qu'elle n'avait plus vu depuis 10 ans, Daniel Purcell, réapparaît en lui implorant de l'aider. Il a en sa possession des documents -dont on ne sait rien- très convoités. La preuve : après s'être fait cambriolé, sa femme se fait tuée, comme pour le prévenir qu'il n'a pas intérêt à garder ces documents rien que pour lui. Il lui reste sa fille. On ignore encore tout de cette affaire, il est donc difficile de dire si elle est prometteuse ou non. Ce qui est certain, c'est qu'avec un acteur comme William Hurt pour interpréter Purcell, Glenn Close a trouvé un partenaire à sa hauteur. Ceci dit, Ted Danson faisait déjà très fort.

   Justement, Arthur Frobisher, le fameux, alias Ted Danson, n'est pas mort, comme on s'y attendait. Il se porte même plutôt bien si l'on en croit ses regards lorsqu'il se retrouve seul dans sa chambre d'hôpital. Quand le médecin et l'infirmière sont là, il pousse des râles de douleur et il joue le jeu des larmes -de manière très crédible il est vrai- mais au fond, il est toujours le même manipulateur et c'est rassurant. On n'aurait pas aimé le voir devenir gentil. Pendant un moment, Ellen a envisagé de le tuer, pour lui faire payer la mort de David. Puis elle a préféré choisir la voie du pardon. Pour combien de temps ? Il est difficile de dire actuellement quelle va être l'implication de Frobisher dans la saison. Je le vois bien disparaître dans la nature quelques temps avant de faire son grand retour en saison 3. Ou alors il va mourir dans peu de temps. Histoire de passer définitivement à autre chose. En tous cas, Ted Danson fait d'ores-et-déjà parti du casting d'une nouvelle série de HBO à venir, Bored To Death. C'est certainement un indice. Par ailleurs, il semblerait qu'Ellen ne reste pas seule bien longtemps. Elle s'est même déjà trouvée un futur amoureux ! J'anticipe mais c'est tellement évident. D'ailleurs, ce qui nous intéresse, ce n'est pas leur future histoire à proprement parler mais les raisons qui poussent ce jeune homme, Wes Krulik (Timothy Olyphant) à tant s'intéresser à Ellen. Il cache forcément quelque chose. Serait-il envoyé par Patty ? Cela ne m'étonnerait pas.

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// Bilan // C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on entre à nouveau dans l'univers de Damages. Ce premier épisode est transitoire, il fait le lien entre les événements de la 1ère saison et ses différents cliffhangers, tout en introduisant les nouveux éléments qui seront développés cette année. Belle maîtrise des scénaristes, du réalisateur et des acteurs ! Et pas de surrenchère inutile. Le cru 2008 s'annonce formidable !

16 janvier 2011

The Cape [Pilot]

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Pilot // 8 45o ooo tlsp.

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What About ?

L'officier Vince Faraday était un bon flic essayant de nettoyer sa ville de la corruption généralisée. Victime d'une machination et laissé pour mort, il est obligé de s'enfuir et de se cacher, loin de sa femme et de leur enfant. S'inspirant du comic préféré de son fils, il décide de devenir "The Cape", un super-héros faisant régner la justice dans les rues, effrayant les criminels de tous genres. A la recherche du parrain de la pègre qui l'a voulu mort, Vince rêve de retrouver un jour sa famille...

Who's Who ?

Créée par Tom Wheeler. Avec David Lyons (Urgences, Sea Patrol) dans le rôle de Vince Faraday, Summer Glau (Firefly, Dollhouse) dans le rôle de Orwell, James Frain (24, True Blood) dans le rôle de Peter Fleming, Keith David dans le rôle de Max Malini, Jennifer Ferrin dans le rôle de Dana Faraday, Martin Klebba dans le rôle de Rollo... 

So What ?

C'est "marrant", mais The Cape me ferait presque regretter Heroes. Cette dernière avait tous les défauts du monde mais elle essayait au moins de renouveler le genre de la série de super-héros. The Cape revient aux fondamentaux, en empruntant un maximum à Batman, moins à Superman ou Spiderman puisqu'il n'y a pas ici de dimension extraterrestre ou surnaturelle, pas de super pouvoirs. C'est aussi, bizarrement, ce qui fait que la pilule a du mal à passer pour moi. Tout va trop vite et on ne comprend pas bien ce qui anime vraiment le héros. Pourquoi ne fuit-il pas loin de là avec son fils et sa femme, qui nous offrent d'ailleurs les scènes les plus mièvres de ce pilote, pendant lesquelles je n'ai pas réussi à ressentir la moindre émotion ? C'était tellement plus simple et plus crédible... Il y a tellement de choses difficiles à admettre dans un premier temps que je me sens incapable de m'impliquer par la suite. Ce qui n'arrange rien, c'est que je ne suis pas du tout fan de l'univers comics et que je passe par conséquent à coté des quelques références éparpillées dans le pilote. Dans ces conditions, comment se laisser emporter ? Je me sens presque coupable de ne pas avoir suffisamment gardé une âme d'enfant...

Je dois pourtant reconnaître quelques qualités à cette série et en premier lieu sa belle galerie de "méchants". James Frain, tout particulièrement, est extrêmement charismatique et il aurait tout à fait eu sa place dans un long-métrage du genre. A coté de lui, David Lyons faisait vraiment pâle figure. Du coté de la réalisation, on peut dire que les équipes ont fait du bon boulot et sans doute avec peu de moyens. Rien n'était honteux à l'image. La bande-son composée par Bear McCreary est réussie aussi. J'aime bien les personnages secondaires venant du cirque qui assurent une certaine originalité -la série en manque cruellement- et qui offrent un peu d'humour -elle se prend clairement trop au sérieux-, un peu de légéreté ne fait jamais de mal. Mais au bout du compte, The Cape n'est qu'une énième histoire de super-héros sans supplément d'âme. Je crois que je préfère encore me refaire l'intégrale de Loïs & Clark. Je m'ennuierai moins.         

9 janvier 2011

Fringe [3x 09]

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Marionette // 4 74o ooo tlsp.

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   Cet épisode de Fringe est trompeur. En apparence, il donne l'impression que tout est rentré dans l'ordre : on se retrouve avec une enquête du jour menée par la vraie Olivia et ses fidèles Walter et Peter. Sauf que tout a changé. Olivia aimerait que tout soit comme avant mais elle se rend compte petit à petit que c'est impossible. Son voyage dans l'autre monde la marquera à vie et laissera des traces indélibiles à la fois dans son esprit et dans la matérialité de son quotidien. Cette femme qui lui  a volé sa vie pendant plusieurs semaines, qui a dormi dans son lit, porté ses vêtements, ne lui rendra jamais ces précieux moments perdus. Surtout ceux passés avec Peter. C'est assez effrayant quand on y pense. Les réactions d'Olivia face à cette situation unique respirent la logique et la cohérence. C'est ce qui est formidable avec elle. Elle est intelligente et réfléchie, elle aimerait faire preuve d'indulgence et oublier, elle essaye même, mais elle est humaine et elle ne peut pas totalement pardonner Peter bien qu'elle sache que c'est injuste. Comment a-t-il fait pour ne pas reconnaître que celle qui était face à lui n'était pas son Olivia ? Nous y avons assistés, nous sommes témoins : la fausse Olivia était différente mais elle représentait une sorte d'Olivia heureuse et en paix, une Olivia transformée par l'amour en quelques sortes. Une Olivia qu'elle aurait pu être si elle avait été là. Je trouve le travail sur la psychologie d'Olivia absolument fascinant. Et Anna Torv est à la hauteur.

   Le cas fantastique de la semaine reflète parfaitement l'état d'Olivia, même si cela ne se devine qu'à la toute fin de l'épisode, lorsque le coupable est retrouvé. Non seulement l'enquête est menée à tambours battant mais en plus, elle nous offre quelques scènes macabres hallucinantes comme celle de la poupée désarticulée. Je pense que si j'étais tombé dessus étant enfant, j'aurais été traumatisé à vie ! La scène où l'homme sans yeux fait la rencontre d'Olivia était une sacrée mise en bouche quelques minutes plus tôt, et ma foi, le passage où la jeune femme se réveille était horrible mais avant tout bouleversante. La connexion avec les anciennes expériences de Walter était attendue, puisque c'est presque devenue une coutume. Le cliffhanger qui signe le retour des Observers ne m'a pas fait un effet fou. On a l'habitude de les voir revenir de temps à autres sans que l'on avance beaucoup dans le fond. Mais vu la vitesse avec laquelle la série avance désormais, je me dis qu'on va peut-être enfin comprendre qui ces hommes chauves sont vraiment. Quel est leur but...   

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// Bilan // Bien que cet épisode adopte une forme plus classique que les précédents, il est extrêmement fort à la fois du coté de l'enquête, particulièrement effrayante, que du coté d'Olivia et de sa réinsertion dans ce monde qui est le sien.

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30 mars 2010

FlashForward [1x 13]

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Blowback // 6 17o ooo tlsp.

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   C'est avec tristesse que je vous annonce que le pessimisme ambiant au sujet du futur de FlashForward m'a contaminé. Autant j'étais assez impatient de retrouver la série la semaine dernière et le double épisode ne m'avait pas déplu, autant cette semaine je n'avais pas envie de regarder le nouvel épisode et même s'il était très correct, je ne suis pas impatient de visionner le prochain. C'est bizarre. De voir certains acteurs de la série partir sur de nouveaux projets (Zachary Knighton et Christine Woods en tête), ça refroidit quelque peu. Ils assurent sans doute simplement leurs arrières mais vu les audiences, comment la série pourrait être renouvelée ? Le public ne reviendra plus et la série dite événement ne sera plus. On l'oubliera comme on a oublié en leur temps The Nine ou Invasion (qui n'étaient pourtant pas mauvaises). Bref, je n'y crois plus beaucoup alors je n'arrive pas à m'impliquer dans la série. Et puis comme la plupart des personnages manquent cruellement d'intérêt...

   Il y en a deux que j'adore, c'est Demetri et Zoey. Ils sont vraiment mignons, mais pas dans le genre niais, et les scénaristes ont trouvé un moyen de davantage impliquer Zoey en la faisant carrément bosser sur le cas Demetri pour empêcher qu'il ne meurt. C'est peu crédible mais ça a le mérite de faire avancer les choses et de rendre l'investigation plus prenante. En revanche, il n'y a rien à faire : le couple de héros ne suscite pas grand chose, voire rien du tout. La faute en partie à Joseph Fiennes que je ne chercherais plus à défendre. Son jeu est extrêmement limité et son personnage insupportable. On ne saura jamais à qui revient la plus grande part de responsabilité. La faute aux scénaristes qui ont écrit un personnage plus qu'uni-dimensionnel ou la faute à Fiennes qui n'est pas capable de lui donner du poids et de la force ? Le débat est ouvert ! Et puis il y a aussi Aaron et sa fille Tracy. J'ai toujours eu du mal à m'intéresser à cette intrigue bancale et même quand ça avance considérablement, ça ne le fait toujours pas pour moi. L'ennemi est désormais incarné (par James Remar, il y a pire) et c'est une très bonne chose mais ce vers quoi on se dirige ne me plaît pas tellement. Du moins c'est le sentiment que j'ai. On verra bien... Quant à Janis, je l'aime bien, mais son histoire de grossesse commence à prendre l'eau. J'ai envie de savoir si elle va vraiment tomber enceinte mais je n'ai pas envie de la voir se lamenter en attendant que ça ait lieu ou non. On s'ennuie. Pour terminer, tout ce qui touche aux tours en Somalie me passionne pour le coup et on devrait être servi la semaine prochaine avec un petit voyage là-bas. Ca ne suffit pas à me rendre hyper impatient mais je m'accroche à ça, c'est mieux que rien. 

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// Bilan // Un épisode que je qualifierais "de transition". On galvaude un peu trop ce terme à mon goût mais il me paraît cette fois bien correspondre. Entre les révélations de la semaine dernière, celles plus minimes de cette semaine et celles probables du prochain épisode, on sent une envie de bien faire et de retenir l'attention du public. Ca ne marche pas car c'est trop tard mais je n'accablerais pas les scénaristes qui font ce qu'ils peuvent...

16 janvier 2010

Nip/Tuck [6x 12]

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Willow Banks // 1 96o ooo tlsp.

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   Il fut un temps où Nip/Tuck était bonne sur la forme comme dans le fond, malgré quelques ratures. Depuis plusieurs années, elle n'est plus que bonne soit sur le fond soit dans la forme. Les deux sont rarement réunis. Dans cet épisode, c'est le fond qui est intéressant même si le propos n'est pas nouveau et c'est son exécution qui pêche à cause d'un manque de subtilité flagrant et sans doute un manque d'inspiration aussi. Entre le précédent épisode et celui-ci, du temps semble avoir passé mais ce n'est pas explicité. Sean s'est trouvé une jolie villa mais elle est vide, il s'ennuie profondément et ne cesse de faire des bilans de sa misérable vie tandis que Christian a tout sur le papier mais ne semble pas plus heureux. Il se laisse bouffer par le quotidien et se rend compte que sa beauté et sa superficialité ne suffisent plus alors il se détruit. Les deux cas médicaux du jour vont refléter leurs peurs et leurs craintes, comme il est de coutume, mais tout est si translucide et, j'ose le dire, ridicule, que le message ne nous touche pas le moins du monde.

   Ainsi, Sean va s'occuper d'un homme qui est resté 20 ans dans le coma et qui, quand il se réveille, n'a plus le corps de son esprit. Une idée intéressante mais qui ne ménera à rien, si ce n'est pousser Sean à refaire le constat terrible que sa jeunesse est loin derrière lui désormais. Après 25 ans de mariage, il se retrouve un peu comme cet homme : perdu, désemparé et seul. Délaissée par Christian, Kimber va alors se réfugier dans ses bras, ils vont combler leurs solitudes. La même chose était arrivée il y a plusieurs saisons. La série ne change pas, elle revient constamment en arrière et offre à ses personnages l'occasion de refaire les mêmes erreurs all over again. Je ne parlerai pas de la bêtise de Christian qui ne se rend compte de rien, même s'il est bien trop occupé avec son cas à lui, et celui de sa patiente. Celle-ci est une ancienne mannequin qui souffre de sa beauté au point qu'elle veut devenir laide. Il est apparement plus facile de rendre quelqu'un plus beau que de le rendre moche. Le propos a beau être original, il n'est absolument pas crédible. Au-delà de ça, on sait très bien dès le départ comment cela va finir : Christian va coucher avec elle, elle va se faire du mal (en l'occurence elle va foncer dans un mur en voiture) et va regretter son geste car être défigurée, c'est pas facile non plus vis à vis du regard des autres. Elle voulait se fondre dans la masse, elle est devenue un "monstre". L'intrigue défile donc sans surprise, sans ennui non plus, et l'on a du mal à reconnaître le nouveau Christian qui a tout d'un beauf. Il ne se rase plus, ne se coiffe plus, ne se douche même plus, il regarde des matchs de je-ne-sais-quoi avec une bière à la main et une demi-tonne de blanc de poulet grillé. Mouais, pas convaincu. A la fin de l'épisode, il semble décidé à reprendre sa vie en main. Il va effectivement falloir qu'il récupère Kimber ! Au fait, leurs enfants ont disparu ? Et Matt ? Et Julia ? Brrr, pas Julia.

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// Bilan // Un épisode sans saveur, pas très intéressant dans la forme, un peu plus dans le fond, mais qui souffre du même mal que la plupart des précédents : les scénaristes n'ont plus rien à dire sur les deux héros de Nip/Tuck qui ont déjà tout fait, tout vécu et qui, de fait, revivent sans cesse les mêmes choses et refont inéluctablement les mêmes erreurs, avec les mêmes personnes.

   

14 décembre 2009

Ugly Betty [4x 09]

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Be-Shure // 4 8oo ooo tlsp.

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   Deuxième épisode consécutif d'Ugly Betty pendant lequel je n'ai pas baillé aux corneilles ni senti mes paupières lourdes, très lourdes. Oui, cet épisode, comme le précédent, était suffisamment rythmé pour ne pas être ennuyeux et suffisamment drôle pour ne pas être agaçant ! Et pourtant, 80% de l'épisode se passant dans la casa Suarez pour le réveillon de Noël, tout était fait pour qu'Ignacio nous énerve entre deux bouchées de ses spécialités dégoulinantes de bons sentiments. Ses répliques et ses faits et gestes étaient en réalité écrits avec beaucoup de second degré, comme si les scénaristes avaient pris conscience de leurs erreurs passées. Je reste sur mes gardes, ce n'est pas la première fois non plus qu'Ignacio est supportable. Il peut très bien, dès le prochain épisode, nous refaire ses coups habituels. En attendant, le quiproquo entre les soeurs Suarez qui se croient toutes les deux enceintes était tout à fait réussi. C'était amusant, bien que prévisible, et touchant sur la fin. Hilda n'était pas énervante et n'en a pas fait des tonnes. Sa séparation d'avec Archie m'a un peu surpris sur le moment, d'autant que je pensais qu'on nous jouerait la carte du "Mais qui est le père ?" alors que le doute n'est apparamment pas permis : il s'agit de l'enfant de Bobby. C'est une bonne chose cela dit puisque Bobby étant un personnage assez marrant, je serais ravi de le voir rester un petit moment dans les parages. Par contre, Matt est toujours aussi niais. C'est le syndrôme des copains de Betty sauf qu'à la différence d'un Henry ou d'un Gio, il n'est même pas drôle. Il s'imaginait déjà faire un enfant avec Betty... Mon Dieu, l'horreur quoi !

   Les 20% restants de l'épisode sont consacrés aux manigances de Daniel assisté de Marc pour faire revenir Wilhelmina à Mode, ce qu'elle finira par faire au bout de 42 minutes. Ce n'était guère passionnant, bien que le duo Daniel/Marc ait un certain charme, et puis j'en ai marre de voir Wilhelmina partir, revenir, repartir et rerevenir... C'est usant. Ses visites en prison étaient par contre très hot. Les scénaristes misent tout sur la plastique de Grant Bowler et ça marche (un peu). Enfin, Claire Meade part à la recherche de son fils caché du coté du Mont Rushmore. Je ne sais pas où cela va nous mener mais pour l'instant, ça va que j'adore Judith Light sinon je me serais sérieusement fait chier. Puis ça fait plaisir de la voir un peu plus naturelle, sans toutes ces tenues colorées que Roselyne Bachelot ne renierai pas et ces tonnes de maquillage et de spray qui l'enlaidissent plus qu'autre chose alors qu'elle est sublime pour son âge.

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// Bilan // Un épisode sympathique qui ne casse pas trois pattes à un canard mais qui a le mérite d'être divertissant. Et c'est tout ce que l'on demande à Betty et ses comparses.

26 novembre 2011

Fringe [4x 05 & 4x 06]

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Novation // And Those We've Left Behind

3 210 000 tlsp. // 3 030 000 tlsp.

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    Rien d'innovant dans cet épisode intitulé Novation (oui, elle était facile). Fringe, désespérement, traîte toujours des mêmes idées en supposant que le simple fait que le monde ait changé et les protagonistes avec suffise à casser la routine de l'enquête du jour. Le retour de Peter et ses différentes scènes avec Walter permettaient effectivement de tenir éveillé mais tout le reste sur les shapeshifters m'a profondément ennuyé. Alors oui, ils sont désormais plus puissants, ils font partie de la "nouvelle génération" de leur espèce et c'est intéressant sur le principe. Mais dans les faits, les rebondissements s'enchaînent sans surprises, sans excitation, jusqu'à la "boulette" d'Olivia, vraiment pas digne d'elle. Mais alors qui se cache derrière toutes ces créatures ? C'est la question qui se pose à la fin de l'épisode mais elle ne m'empêchera vraiment pas de dormir la nuit... Une nouvelle menace est ainsi introduite dans ce début de saison bien plat. Rien que pour ça, cet épisode avait son utilité. J'aurais juste voulu qu'il soit bon et il ne l'était clairement pas.

   And Those We've left Behind est bien plus intéressant bien qu'il nous propose, lui aussi, une enquête caricaturale de la série où un homme de science rongé par sa peine et sa solitude depuis qu'il a perdu un être cher provoque, bien malgré lui, des dégâts qui dépassent ses compétences. Cette thématique est d'ailleurs classique en science-fiction et ne se limite pas à Fringe. X-Files aussi, en son temps, en abusait. L'écho avec l'ancien Walter est évident. Le monde semble peuplé de petits Walter en herbe. La différence avec d'habitude, c'est que la comparaison est moins appuyée étant donné que le vieux monsieur refuse de sortir de son labo et se comporte comme un enfant capricieux dès lors que son fils l'approche. Ce Walter-là n'est vraiment pas agréable à suivre mais il reste touchant malgré tout et c'est là le principal. Cette fois, Peter se retrouve au coeur de l'enquête, sur le terrain, et ça fait un bien fou. Les petits sauts temporels dont il est victime apportent un peu de fun et son rapprochement avec Olivia, attendu, fait plaisir à voir. Le cas du jou a beau être classique, il est exécuté avec un certain talent. L'effet de "déjà vu" est tout aussi présent chez nous que chez nos héros. Voilà qui nous fait un point commun !

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// Bilan // Si l'épisode Novation n'apporte absolument rien de nouveau à l'univers de Fringe et a même tendance à tirer la série vers le bas, le second, lui, ne fait pas preuve d'originalité non plus mais ressemble davantage à ce que l'on aime de la série. On se rapproche petit à petit de ce que l'on est en droit d'attendre de Fringe. Le retour de Peter est salutaire, même si l'agent Lee passe du coup au second plan.

15 mai 2011

Fringe [3x 22]

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The Day We Died (Season Finale) // 3 3oo ooo tlsp.

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    J'ai toujours trouvé quelques similitudes entre Lost et Fringe, mais je crois que là, on navigue exactement dans les mêmes eaux. Les voyages dans le temps qui font mal à la tête sont de retour... ils m'avaient presque manqué. Les boucles temporelles, les parodoxes... tout est là. J'aurais aimé que Fringe parte dans une autre direction honnêtement, même si c'était la suite logique et que je m'y attendais un peu. Une majeure partie du plaisir procuré par cet épisode vient justement de ce futur. On prend plaisir à découvrir ce que sont devenus nos personnages et les conséquences de leurs actes passés. Olivia est devenue une femme importante et heureuse; Peter a l'air de nager dans le bonheur aussi et il veut un enfant avec sa femme; Ella a bien grandi, elle est devenue une jolie jeune fille qui suit les pas de sa tante en travaillant, elle aussi, au sein de la division Fringe; Walter a été à nouveau enfermé par le gouvernement; Broyles est devenu sénateur; Astrid a changé de coiffeur et Nina Sharp ? Elle porte de grands chapeaux aux enterrements et n'a pas vraiment vieilli. Pas de nouvelles de quelques personnages secondaires comme Charlie ou Lee. De toute façon, il est clair que les scénaristes prévoient de nous renvoyer dans le futur (même s'il est censé ne plus exister maintenant) en saison 4. Par exemple, l'oeil abîmé de Broyles ne trouve aucune explication dans cet épisode. C'est qu'il en trouvera une plus tard. Remarque, maintenant que j'y pense, c'est peut-être un handicap qu'il traîne depuis longtemps, donc proche de notre présent. Donc quelque chose lui arrivera peut-être dans le présent en saison 4 ? 

   Passé l'effet de surprise et les quelques découvertes, ce final perd un peu en intensité, d'autant que la prévisibilité domine. On comprend très vite que Peter va devoir revenir dans le passé pour corriger son "erreur" afin de non plus détruire le monde inverse mais le fusionner avec notre monde. J'en parlais dans ma critique précédente : c'est ce qui devait arriver. Cela n'enlève rien au potentiel de cette histoire pour l'année prochaine. Voir réunis dans la même pièce Walter et Walternate, et Olivia et FauxLivia est déjà un prémice très excitant. De ce point de vue-là, je suis confiant. On aura forcément de très bonnes intéractions et de l'émotion. Il y en a d'ailleurs, de l'émotion, dans cet épisode lorsque Walternate tue Olivia de sang froid. Il aurait pu choisir une solution plus douce mais non. Ca rend la scène vraiment choquante et réussie. Le passage de l'enterrement m'a ému mais pas bouleversé. J'aurais aimé que Peter puisse poser des mots sur sa douleur. Au lieu de ça, on a eu de la musique. De la très belle musique, certes. Mais pas de monologue déchirant. Cela dit, c'est peut-être pas plus mal pour Joshua Jackson. Je trouve qu'il n'est pas à la hauteur du talent d'Anna Torv et de John Noble. Peut-être a-t-il eu moins d'occasions de le prouver aussi, je ne sais pas...

   On en vient donc au cliffhanger, un poil décevant à vrai dire, mais surtout très risqué. Qu'est-ce que vont bien pouvoir nous pondre les scénaristes après avoir imaginé une idée qui parait si incohérente ? Si Peter n'a jamais existé, alors le voyage dans l'autre monde et l'erreur de Walter n'ont pas eu lieu non plus. Et, par conséquent, cette guerre entre deux mondes, encore moins ! Doit-on alors simplement comprendre que Peter a existé mais qu'il a "simplement" été effacé des esprits de chacun ? Je veux bien, et je sais bien que l'on est dans Fringe, mais comment cela est-il possible ? Et puis surtout, je n'en vois pas l'intérêt ! J'en déduis que les Observers vont avoir un très grand rôle à jouer la saison prochaine (enfin !) et dans la fin de la série peut-être aussi car franchement, j'adore la série et elle a plus que jamais sa place dans le paysage audiovisuel actuel, mais je ne suis pas certain qu'elle puisse tenir encore trois ou quatre ans comme les créateurs l'ont récemment laisser entendre. Quelque part, heureusement que la série ne marche plus. La FOX ne la gardera pas à l'antenne plus d'un an je pense. Le temps de s'achever dignement ?

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// Bilan // J'aurais tellement aimé mettre quatre étoiles à ce dernier épisode de la saison 3 de Fringe, mais pour cela, il aurait fallu qu'il soit un peu plus surprenant, pas dans son déroulement, qui l'était en partie, mais dans sa finalité. Et plus émouvant aussi. Bien des épisodes en saison 2 et saison 3 l'étaient beaucoup plus ! Quant au cliffhanger final, il défie toute logique. Résultat, je suis partagé : déçu mais plus que jamais curieux d'en découvrir l'explication. Si je dois faire un bilan de la saison dans son ensemble en revanche, il est dithyrambique ! En devant plus feuilletonnante et en embrassant totalement ses ambitions, Fringe est devenue une très grande série, l'une des meilleures dans son genre. Il y a eu X-Files, il y a maintenant Fringe.

20 mars 2011

Big Love [5x 04]

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The Oath //

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    En ce triste jour où Big Love va s'éteindre à jamais, je me devais de la faire figurer sur le blog malgré mon retard. Un retard qui m'arrange d'ailleurs, quelque part. Je retarde l'échéance à mon rythme... The Oath était un bel épisode, particulièrement émouvant, qui a revisité brillamment le passé des Henrickson, bien avant qu'on ne les rencontre. Toutes les fêlures d'aujourd'hui sont nées dans les souffrances d'hier. La scène la plus saisissante ? Celle où Barb avoue qu'elle n'était pas heureuse dans son mariage lorsqu'ils n'étaient que trois avec Bill et Nicky. L'arrivée de Margene lui a permis de retrouver le sourire en comblant sa solitude. Margene avait également besoin d'elle, et de la famille dans son ensemble, pour se reconstruire, pour faire face à la mort de son père, à la dureté de sa mère. Elle était perdue, ils l'ont sauvé. Et oui, elle avait 16 ans et c'est difficile à accepter, même pour Bill qui tente de faire bonne figure mais qui est clairement rongé par ce qu'il a fait. Don enfonce un peu plus le clou en lui disant qu'il savait au fond que quelque chose clochait avec Margene mais qu'il a fermé les yeux parce qu'il avait besoin d'elle. Et parce qu'il avait des envies... pressantes. Barb partage ce point de vue. Nicky aussi, plus encore que les autres. On connaît sa vision du sexe. Tout cela nous ramène aux premiers épisodes, où le sexe était un thème important. Bref, les bases de ce mariage sont on ne peut plus fragiles depuis le départ. Il n'est donc pas étonnant que tout s'effondre. Malgré tout, lorsque Barb, Margene, Nicky et le reste de la famille viennent défendre l'honneur de Bill au Sénat, on sent que tout n'est pas perdu. Ils tiennent toujours les uns aux autres et se soutiennent malgré les blessures. Tout cet amour, c'est bien celui du titre de la série.

   Entre autres scènes d'une grande tristesse, je pense naturellement à celle de Loïs, dehors, la tête contre un mur, qui dit se sentir sale. J'ai appris quelque chose grâce à cet épisode de Big Love : une MST mal soignée peut entraîner la démence ! C'est bien noté. Je ferais plus attention la prochaine fois que j'en chope une ! Plus sérieusement, ça m'a fendu le coeur de la voir dans cet état, au moins autant que Barb et Nicky qui ont assisté, impuissantes, au spectacle. Bill provoque rarement chez moi de l'empathie mais je dois dire que quand il est face à sa mère, il me fait de la peine. Il a constamment les yeux au bord des larmes. La voilà sa plus grande faiblesse... Frank ne devrait pas tarder à faire son retour étant donné qu'il est responsable de ce qui arrive à Loïs. En même temps, je voyais mal la série ne pas lui dire adieu. Il fait partie de l'Histoire. C'est pour cela que je n'ai pas été très étonné de revoir Rhonda. C'était un passage obligé. Pour le moment, elle s'est tenue relativement tranquille. Mais il faut se méfier de l'eau qui dort... Je ne lui laisse même pas un épisode pour foutre la merde ! Son mari, Verlan, devrait l'aider mais il ne m'inspire pas. Je regrette que Sarah ne soit pas dans les parages. L'intrigue de Rhonda a souvent été reliée à elle. Ben et Heather assurent l'intérim comme ils peuvent. Ils sont mignons ensemble mais ça s'arrête là. J'ai un peu de mal à y croire, sans doute parce que dans ma tête, Heather a toujours été amoureuse de Sarah. Du coté de Juniper Creek, Alby se sert d'Adaleen pour monter un nouveau plan machiavélique. Cette femme a toujours besoin d'un homme à ses cotés pour survivre. Il faut qu'elle marche dans ses pas. Elle n'est rien le cas échéant. Je lui prédis un sombre destin. Et puis sinon Cara Lynn va sortir avec son professeur incessamment sous peu. C'est sans doute l'intrigue la plus prévisible de l'histoire de la série.

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// Bilan // Rarement des personnages de fiction auront réussi à me fendre autant le coeur. J'ai sans doute trop d'amour pour eux.

6 mars 2011

Fringe [3x 14 & 3x 15]

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6B // Subject 13

4 o2o ooo tlsp. // 4 o2o ooo tlsp.

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   6B. Je n'avais pas oublié combien un épisode stand-alone de Fringe pouvait être fort, mais, ces derniers temps, rien n'était fait pour me le rappeler. J'ai reproché aux épisodes précédents des enquêtes peu passionnantes et baclées afin de laisser plus de place aux bouleversements amoureux et aux sentiments paradoxaux d'Olivia et de Peter. Cet épisode-ci a réussi à combiner les deux avec brio, et avec poésie. Car le fait paranormal du jour est né, comme souvent, d'un amour si fort qu'il a tout dévasté sur son passage. Il a créé une faille interdimensionnelle, qui nous ramène à la mythologie de la série. C'est évidemment très beau, surtout lorsque la vieille dame, incarnée par l'excellente Phyllis Somerville (Marlene dans The Big C), retrouve le temps d'un instant son mari, enfin celui de l'autre monde, et lui parle, avant de le laisser partir pour de bon. Le plus intéressant dans tout ça, c'est certainement la réflexion que mène Walter, puisqu'il se rend compte que le seul moyen à l'heure actuelle d'empêcher la création de ces failles est l'ambre. Et c'est précisément la solution qu'a choisie Walternate, face à un événement équivalent. Est-il alors aussi mauvais que l'est supposément Walternate? Toutes ces questions nous conduisent nous, téléspectateurs, à revoir notre jugement initial sur cet autre monde, pour lequel il ne faudrait peut-être pas avoir de la haine mais de l'empathie. Ces autres "nous" ne tentent-ils tout simplement pas de survivre, plongés dans une situation catastrophique ? On peut évidemment étendre cette réflexion au monde dans lequel nous vivons, à ces pays éloignés du nôtre, à ces gens que nous ne comprenons pas forcément mais qui ne vivent pas ce que nous vivons, qui n'ont pas notre chance... Cet épisode n'oubliera évidemment pas de confronter Olivia à Peter, lequel réclame un dialogue tandis que l'autre fuit. Le baiser, on l'a eu. La suite logique aussi, mais tout en sobriété et en non-dit. Une main qui se tend, un escalier que l'on monte et une caméra qui s'éteint.

  Subject 13. Il y a un an, nous découvrions à l'aide de l'excellent épisode 16 de la saison 2, simplement nommé Peter, les circonstances de l'énlèvement du petit garçon, arraché de son monde par un père ravagé par la douleur. Un an plus tard, les scénaristes de Fringe nous offrent la possibilité de découvrir ce qui s'est passé six mois après, alors que Peter s'est remis de sa maladie. Il n'est pas heureux pour autant. Déraciné, il a conscience de ne pas être à sa place. Il veut quitter ce monde, mourir. Il fugue, se jette à l'eau, glacée, mais sa mère, qui n'a plus la force de se battre, est là pour le sauver in extremis. J'ai trouvé les acteurs extrêmement justes dans cet épisode, en particulier Orla Brady alias Mme Bishop, le petit garçon qui joue Peter et surtout la petite fille qui joue Olivia. Le rythme avait beau être lent, leurs prestations étaient suffisamment fascinantes pour nous accrocher. Et je ne parle même pas de John Noble, excellentissime comme à son habitude. Et puis l'alternance entre notre monde et Over There a été très bien gérée. Ce retour dans le passé n'était pas gratuit, puisqu'il nous a appris plusieurs choses importantes. D'abord que Peter et Olivia s'étaient déjà rencontrés lorsqu'ils étaient enfants. Ce n'est pas si surprenant mais les voir ensemble m'a véritablement ému. Peter est un peu le repère d'Olivia, et inversement. Le concept d'âme-soeurs n'a probablement jamais eu autant de signification que dans Fringe. La scène au milieu des tulipes blanches était magnifique. Nous avons également eu confirmation que c'est la souffrance vécue par la jeune Olivia et infligée par son beau-père qui l'a rendue si spéciale, au-delà des expériences qui ont été effectuées sur elle. Elle nous a aussi montré que ses pouvoirs pouvaient être encore plus grands qu'on ne l'imaginait. C'est habile de faire revenir ce beau-père dans l'histoire. Je suppose que ce n'est pas anodin et qu'il réapparaîtra dans le présent avant la fin de la saison. On n'a plus entendu parler de lui depuis la saison 1... Et puis, cet épisode nous a aussi appris quelque chose d'essentiel : Walternate était doué de compassion bien avant que son fils ne lui soit retiré. Il n'a jamais été un monstre. Le dilemme entre se servir d'Olivia pour ses grandes inventions et la protéger était très significatif. C'est après qu'il est devenu mauvais, en particulier quand il a découvert le principe de la faille interdimensionnelle. Le parallèle entre les deux mères de Peter est intéressant aussi : l'une se bat, l'autre baisse les bras (choisir l'alcool était une solution de facilité, je le regrette). Bref, c'est ainsi que la bataille entre les deux mondes est née. Nous avons désormais, il me semble, toutes les clés en main pour la comprendre. Qu'elle commence vraiment, maintenant ! 

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// Bilan // Une fois de plus, Fringe m'a laissé sans voix, presque tremblant, face à l'envergure qu'elle a désormais prise, face à sa profondeur. Quelle grande série ! 

16 février 2011

Desperate Housewives [7x 14]

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Flashback // 9 2oo ooo tlsp.

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   Oh mon Dieu, il l’a fait ! Marc Cherry a joué dans sa propre série ! Quoi, ce n’était pas lui la lesbienne dégarnie ? Enfin le transsexuel barbichu ? Enfin bref, le dénommé Monroe –ça ne s’invente pas- qui s’est invité dans l’intrigue ô combien ennuyeuse de Miss Mayer ? J’ai bien cru. La ressemblance était frappante ! Ca m’a beaucoup amusé en tous cas, même si ce n’était pas intentionnel de la part des scénaristes. Entre la rencontre qu’a faite Susan la dernière fois pendant sa dialyse et celle de cet épisode, on peut dire que l’on tourne allégrement en rond en attendant qu’un donneur miracle vienne solutionner le problème médical. Je me demande bien qui cela va être. Trois saisons en arrière, on nous aurait certainement sorti Edie du placard. Aujourd’hui, je ne vois pas de candidat potentiel. Tiens, ce serait marrant de faire revenir Dana Delany pour ça. Il me semble qu’elle et Susan s’étaient quittées en bon terme. Maintenant que le tournage de Body Of Proof est terminé, c’est parfaitement possible… Je dis ça, mais ça va sans doute être un inconnu, ou un personnage dont ils ne sauront pas quoi faire à ce moment-là (Renee, déjà réduite à faire de la figuration ?) ou Julie, parce que cette dernière s’imposera de gré ou de force face à sa mère. Certes, ça ne lui ressemble pas mais qui sait…

   A peu près tous les personnages se retrouvent dans des impasses scénaristiques, synonymes de renouveau pour les prochains épisodes. Enfin le renouveau dans Desperate, c’est en général de simples resucées. Susan a déjà été malade, Gabrielle a déjà été fragile psychologiquement… et Lynette s’est déjà faite avoir plus d’une fois par sa mère ! J’adore le personnage de Stella. Il m’amuse beaucoup. Sans doute la mère la plus drôle et attachante de la série (parmi celles encore vivantes). Et je dois dire que j’ai été conquis par le stratagème dans lequel elle a embarqué les Scavo cette semaine. La scène de la mort de Frank était géniale ! Celles qui ont suivi aussi. Je pense surtout à Lynette qui s’amuse à faire peur à Tom ou Stella qui fait du chantage à sa fille. Ce n’était pas exceptionnel mais hautement sympathique, ça oui. Quel sera la prochaine storyline de Lynette ? Je n’en ai aucune idée. L’infidélité de Tom semble déjà faire partie du passé, et tant mieux c’était naze. Mais on peut dire avec du recul que ça a été traité n’importe comment et ça n’a même pas eu d’impact dans la relation qu’entretiennent Lynette et Renee. Comme c’est étonnant…

   Dieu soit loué, Gabrielle n’a pas passé son épisode à la recherche de sa satanée poupée. J’avais peur de ça. Vu le niveau de ridicule déjà atteint, cela me semblait être la suite logique et je crois que ça ne m’aurait même pas choqué. Les scénaristes ont finalement choisi de l’envoyer en thérapie, passant d’abord par l’étape immature habituelle, qui peine à faire décrocher un sourire tant c’est vu et revu. Si je trouve intelligent de revenir sur les blessures d’enfance du personnage, déjà évoquées dans les débuts de la série, je crains en revanche que le lien avec ses dernières folies soit beaucoup trop lointain. Dire que son attachement à Grace et à Princess Valerie (c’est aussi honteux à écrire qu’à voir) s’explique par ses rapports conflictuels et violents avec son beau-père est très tiré par les cheveux, pour ne pas dire stupide. Ce n’est même plus de la psychologie de comptoir à ce niveau… Tout ce qui m’a plus, c’est la bienveillance de Carlos. Elle est bien plus touchante que les larmes de crocodiles d’Eva Longoria.

   La présence de Marcia Cross dans cet épisode a été réduite à son minimum et vu la qualité de ce qu’on lui a écrit, c’est préférable. Les diverses coïncidences qui poussent Bree à dire la vérité sur son fils à Keith n’étaient pas inspirées du tout, à la limite du grotesque, mais j’ai bien aimé le moment de l’aveu. Il suffit d’une vraie bonne actrice pour faire la différence. On connaît en outre le goût de la série pour la nuance et je dois dire que le cas de Zach, à coup de flashbacks, a été traité avec toute la nuance nécessaire : le pauvre petit garçon riche est devenu très très pauvre en se droguant et il a dû déménager dans un quartier hyper craignos. Tellement craignos d’ailleurs qu’il n’ose pas sortir de chez lui, nous la jouant Walking Dead. C’est vrai, il donnait l’impression qu’une horde de zombies l’attendaient sur le pas de sa porte ! Sur le fond, l’intrigue n’était pas tellement plus convaincante mais on est désormais fixé : c’est bien Zach qui a tiré sur son père. L’association Mike/Paul, aussi saugrenue soit-elle, pourrait déboucher sur quelque chose d’intéressant avec un peu de chance. Reste à savoir comment Beth va être intégrée dans tout ça, et Felicia aussi. Elle ne peut pas avoir donné son dernier mot…

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// Bilan // Il se dégageait une bonne énergie de cet épisode relativement mal écrit. Ça s'applaudit (un peu) !

3 octobre 2010

Glee [2x 02]

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Britney/Brittany // 13 51o ooo tlsp.

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   Pour aimer cet épisode de Glee, il faut aimer Britney Spears et surtout ses chansons. Ca tombe plutôt bien pour moi puisque j'adore Britney Spears ! Enfin celle des débuts, des deux-trois premiers albums. Ensuite... Mouais, pas convaincu. Blackout, tout ça, j'aime pas. Les titres choisis pour cet épisode spécial consacré à la star ne sont pas forcément mes préférés mais ça aurait pu être pire. J'ai même découvert que j'aimais bien Stronger finalement. La version de Toxic par Will & co était pas mal du tout et c'est d'ailleurs la seule qui n'était pas un copier-coller de l'original. Je pensais qu'ils les referaient toutes à leur sauce. Ca me semblait plus intéressant. Les nombreux clins d'oeil aux clips de Britney ainsi que les dialogues référencés ("It's Brittany Bitch" - "Leave Brittany Alone") m'ont plu. De même que tout ce qui tournait autour de cette chère Brittany qui est définitivement excellente. Cette réplique sur Dr. Pepper était GE-NI-ALE. C'était l'occasion de mettre enfin le personnage en avant et de montrer que Heather Morris dansait super bien (quand on réussit la chorégraphie de Single Ladies à la perfection, je crois qu'on peut dire qu'on est une danseuse hors-pair). Tout ce qui tournait autour du dentiste incarné par John Stamos était plutôt pas mal mais heureusement que tout l'épisode n'était pas centré là-dessus. Plusieurs regrets en vrac : que les apparitions en chair et en os de Britney Spears soient aussi courtes, mais il ne fallait pas s'attendre à davantage de toute façon; que Kurt, qui est quand même le fan absolu de B.S. (bon, y'en a d'autres...), ne fasse pas un solo sur une de ses chansons, sans parler de Dianna Agron qui est comme toujours en retrait alors qu'elle aurait fait une parfaite Britney; et que pour Me Against The Music, il n'ait pas fait un duo Brittany/Sue. Santana était très bien cela dit. Le Baby One More Time de Lea Michele était réussi mais je ne la supporte vraiment plus...

   Ca devient dramatique à quel point le personnage de Rachel est mis en avant. Je ne comprends pas que les producteurs ne l'aient pas compris. Ils sont en train de tuer la star de la série. Tout le monde va la détester ! Pour ma part, c'est fait. Encore, on lui donnerait des intrigues intéressantes, je ne dis pas. Mais on tourne en rond depuis le début de la série -qui n'est pourtant pas si loin- et son couple avec Finn ne comporte strictement aucun intérêt. La chanson finale totalement hors-sujet était atroce de niaiserie et Lea Michele en a fait des tonnes. Peut-être était-ce pour rendre hommage au playback légendaire de Britney ? En tous cas, ça fait deux épisodes de suite que l'on nous fait le coup. Faudrait pas que ça devienne une tradition ! Dans le genre insupportable, Will se pose là. Enfin ce n'est pas vraiment lui qui est énervant mais son histoire avec Emma qui fait du surplace. Même l'apparition de Jessalyn Gilsig n'a pas pu sauver l'intrigue. C'était trop rapide et pas assez bitchy. Par contre, je suis littéralement fan du passage consacré à la Britney Spears Sex Riot avec une Sue catastrophée et un Jacob en transe. C'était quand même assez osé pour une série grand public diffusée à 20h. Pour une fois, on reconnaissait la patte Ryan Murphy qui a d'ailleurs écrit l'épisode. Enfin, écrire est un bien grand mot. Je n'appelle pas ça un scénario. A peine une esquisse...

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// Bilan // Cet épisode consacré à Brtiney Spears n'était pas complètement raté. Les chansons ont sauvé l'ensemble. Mais coté intrigues, on touche vraiment le fond. A titre de comparaison, l'épisode Madonna était bien plus réussi. Au fond, c'est assez logique. Britney Spears aura beau tout essayer, elle n'arrivera jamais à la cheville de son aînée. ;-)

14 juin 2010

Glee [1x 22]

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Journey (Season Finale) // 11 o7o ooo tlsp.

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   Le premier Season Finale de Glee est placé sous le signe de l'émotion et remet les compteurs à zéro, une idée que j'aime bien, surtout si les scénaristes en profitent pour se remettre un peu en question. Une chose que m'a d'ailleurs appris le producteur de la série : ils ne sont que quatre scénaristes contrairement aux autres séries qui en ont beaucoup plus en général. Visiblement, ce n'est pas une si bonne chose que ça puisque c'est surtout au niveau des intrigues que la série a pêché cette saison selon moi. Autant les prestations chorégraphiées en playback on s'y fait plus ou moins, autant les histoires baclées ou inintéressantes, on ne s'y fait pas du tout. Ils ne peuvent pas miser que sur la musique. Ca marche pour cet épisode en tous cas qui comprend une grosse partie de prestations vocales grâce aux fameux "regionals". Je dis "prestation vocale" car celle des New Directions se réduisait malheureusement trop à ça. Ils ont chanté avec tout leur coeur, c'est certain, mais l'ensemble n'était pas éblouissant. Au contraire des Vocal Adrenaline et de leur excellent Bohemian Rapsody, qui manquait sans doute un peu de coeur mais qui valait le coup d'oeil ! En plus, Jonathan Groff a du mérite car tout reposait sur ses épaules quasiment. Je regrette que du Glee Club seuls les visages et les voix de Rachel et Finn soient mis en avant et c'est quelque chose qu'il faudra modifier en saison 2. Laisser pllus de place aux autres qui en mérite tout autant. Le montage accouchement de Quinn/Bohemian Rapsody était bien fichu, bien qu'un peu poussif par moments. Le retour de la mère de Quinn était un beau moment d'émotion même si on n'a pas vraiment eu le temps de s'apesantir, comme d'habitude dans la série.

   Les histoires d'amour qui ne me passionnent guère ont pris peu de place dans l'épisode et tant mieux. Un baiser de Rachel et Finn, mignon. Et un nouveau rebondissement pour le couple Will/Emma avec l'arrivée prochaine du dentiste de cette dernière, sans doute interprété par John Stamos, qui ne sera que l'énième rival de Will. Ce chic type attire toutes les ordures de l'Ohio. C'est impressionnant ! Le meilleur moment de l'épisode est sans conteste le passage avec le jury des "regionals" et la surprise venant de Sue puisque contre toutes attentes, et en vain, elle vote pour les New Directions ! Je ne suis pas pour que l'on humanise trop le personnage mais c'était quand même super bien fait et ça permettait intelligemment de relancer la série. Je doute que Will et Sue marchent main dans la main l'année prochaine mais il y a désormais entre eux un respect mutuel plus crédible qu'une haine arbitraire. Les retours de Josh Groban et Olivia Newton-John étaient amusants car plein de second degré. Le cas de Rachel et sa mère est plus ou moins réglé. Pas tellement aimé l'idée de la faire adopter le bébé de Quinn à vrai dire mais si ça pouvait nous débarrasser définitivement de tout ça, ce serait bien. Et je suis naïf je crois. Au niveau des prestations, je retiendrais le "Don"t Stop Believing" qui est devenu culte et le "Somewhere Over The Rainbow" qui fait toujours son petit effet quelque soit la série, quelque soit le contexte. Par contre, pas du tout aimé le chiantissime To Sir, With Love

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// Bilan // Malgré le phénomène qui l'entoure (et qui devrait être éphémère), Glee a encore beaucoup de choses à prouver. J'ai bon espoir que la saison 2 corrigera une partie de ses nombreux défauts. Cela dit, je conseille à tout le monde de se jeter sur Popular, la première série de Ryan Murphy avant Nip/Tuck et Glee, qui, au niveau du délire, va beaucoup plus loin que la série musicale ! Dans l'idéal, j'aurais aimé que Glee soit plus proche de Popular que de High School Musical. Ce Season Finale en tous cas n'est pas mauvais du tout. Je n'abandonnerais pas la série même si l'idée m'a souvent traversé l'esprit.

6 juin 2010

Glee [1x 20]

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Theatrically // 11 37o ooo tlsp.

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   Après avoir consacré un épisode à Madonna il y a quelques temps, Glee s'est penché cette fois sur le phénomène Lady Gaga auquel j'adhère pleinement ! Pas pour rien que j'ai assisté à son concert à Bercy la semaine dernière, que j'ai adoré. Une grande artiste en devenir ! Elle a toutes les cartes en main en tous cas. Mais ce n'est pas vraiment le sujet. Le thème de l'épisode a permis aux costumiers et aux maquilleurs de s'en donner à coeur joie en nous offrant des tenues toutes plus extravagantes les unes que les autres, clairement inspirées de Gaga. Chaque costume a été ingénieusement associé aux personnalités de nos héroïnes. Quinn en Barbie Rose, Santana en veuve noire sexy, Brittany en... en idiote finie... Non c'était vraiment parfait de ce coté-là. Niveau chansons, je m'attendais à ce que l'on n'ait que du Lady Gaga. Un peu déçu du coup. Mais les prestations sur Bad Romance et Poker Face étaient bien faites. Des copier-coller des originaux (puisque la version lente de Poker Face vient de Lady Gaga elle-même) mais c'est mieux ainsi. Ces tubes sont trop frais dans les esprits pour être ré-interprétés. Il s'est dégagé de tout ça une belle liberté et un grand vent d'excentricité qui colle bien à la série. L'idée était évidemment de faire comprendre aux personnages qu'ils avaient le droit d'être eux-même en toutes circonstances et que ce sont leurs différences qui les rendent si forts et si humains. C'est le même message de tolérance qu'essaye de faire passer la chanteuse. Glee et Lady Gaga se sont bien trouvés en somme.

   Parce que les scénaristes aiment bien faire les choses sans la moindre subtilité, les garçons refusent de faire du Gaga et se lancent dans du Kiss. La première prestation était pas mal même si on avait du mal à reconnaître qui était qui. Sauf Puck, avec ses beaux bras musclés que j'ai reconnu tout de suite. Par contre, le coup des flammes en arrière-plan, c'était vraiment too much. On est dans une école les gars, faudrait pas l'oublier ! La deuxième prestation sur Beth était très jolie. Je suis fan des solos de Mark Salling (quoique Cory Monteith a mis son grain de sel mais c'était léger). Je regrette un peu que Quinn soit devenue si molle et qu'elle se réduise toujours à ses émotions et uniquement à ses émotions depuis qu'elle est enceinte, mais j'attends un grand comeback en saison 2 quand elle aura expulsé sa chose. D'ailleurs, je ne crois pas une seule seconde à l'adoption. Elle va le garder ce bébé, quitte à ce que ça donne du fil à retordre aux scénaristes. La meilleure scène de l'épisode revient au trio Finn/Kurt/Burt. Elle était saisissante, bouleversante même. Dommage que Cory Monteith soit si mauvais. Il gâche un peu tout. La réconciliation finale est facile mais elle passe. Par contre, je n'ai pas du tout été fan de l'intrigue Rachel/Shelby qui est complètement bâclée ! Elle aurait pu être intéressante sur le long-terme mais elle est tuée dans l'oeuf. Je crois que la production ne veut tout simplement pas de ce genre d'intrigues et c'est très problématique à mon sens. Cela dit, les Vocal Adrenaline sont toujours là donc la mère et la fille seront amenées à se croiser. J'ai quand même trouvé le choix de Poker Face pour leur duo pas très pertinent, même si la prestation en elle-même était bonne malgré le concours de vocalises final. A part ça, l'introduction et le final avec Tina en vampire qui terrorise le proviseur, c'était excellent. Twilight, prends ça !       

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// Bilan // Du (très) bon et du (très) mauvais comme d'habitude. Je crains le pire pour le prochain épisode puisqu'il aurait dû être diffusé avant celui. Cela veut-il dire qu'il est très déconnecté des intrigues du moment ? On verra...

22 mai 2010

Desperate Housewives [6x 23]

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I Guess This Is Goodbye (Season Finale) // 12 6oo ooo tlsp.

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   Je pensais que Desperate Housewives ne pouvait pas offrir pire final que celui de la saison 5 et pourtant : celui de la saison 6 le bat à plate couture ! Tout ce qui se passait autour de l'albinos Dave Dash était ridicule mais il y avait au moins un semblant de tension, pendant quelques secondes quoi. Le reste, je ne m'en souviens plus très bien et ce n'est pas un hasard. J'ai la mémoire sélective. Il y a des choses que je préfère oublier... Les scénaristes de la série aussi vous remarquerez ! A la même époque l'année dernière, on nous promettait un grand mystère autour d'Ana, la nièce de Carlos. Au final ? Rien, absolument rien. C'était une conne, mais j'imagine que ce n'était pas ça son secret. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Bref.

   Fin de saison oblige, il faut clôturer au plus vite l'intrigue fil-rouge sur les Bolen. Et quand je dis "il faut" et "au plus vite", c'est vraiment ce que j'ai ressenti, plus que jamais, en regardant l'épisode. Du baclage total. Les scénaristes savaient-ils au départ comment ils voulaient terminer cette histoire ? Si c'est le cas, j'ai honte pour eux. Comment pouvaient-ils avancer pas à pas en sachant très bien qu'ils ne pondraient que ça au final ? Et puis s'ils ne savaient pas encore, j'ai honte pour eux quand même. Il y avait mille façons de faire mieux que ça. Je sais que ça paraît toujours prétentieux de dire "moi, si j'avais été à leur place, j'aurais fait mieux". Mais franchement, n'importe quel télespectateur de plus de 5 ans et demi aurait fait mieux ! Tension : 0. Suspense : 0. Dénouement : prévisible. Depuis que la série verse dans la morale républicaine, les méchants sont toujours punis et les gentils récompensés. Gabrielle Solis est une super voisine qui a sauvé sa grande copine des griffes du méchant loup. Sauf que Gaby est censée être une pestouille de voisine et son amitié avec Angie se résume à un voyage de deux jours à New York. Patrick meurt donc dans une explosion, celle de sa voiture. Il faut dire qu'il aurait pu s'en sortir avec un bras ou une jambe en moins s'il avait préféré s'éloigner du détonateur au lieu de regarder Angie fixement en lui lançant un "Bitch !". Ridicule. Tous les autres protagonistes s'en sortent sans une égratignure et peuvent reprendre leur cavale loin de Fairview. Ce qui aurait pu être pas mal, c'est ce passage où Angie et Nick "abandonnent" leur fils pour son bien, d'autant que Drea de Matteo, comme à son habitude, était parfaite, mais les Bolen n'ont jamais vraiment réussi à être attachants. Angie aura quand même eu plus d'intérêt que Betty Applewhite ou Dave Dash. Mais bon... A noter que personne à Wisteria Lane n'a remarqué l'explosion. Pourtant, ils sont tous à leur fenêtre à la moindre voiture qui passe ! Il y a 15 ans, Marcia Cross aka Kimberly Shaw faisait péter la résidence de Melrose Place...

   Maintenant que je vous ai parlé du meilleur du pire de l'épisode, parlons du pire du pire. Je ne sais pas par qui commencer... Allez, Bree sera ma première victime ! Je l'adore Bree, vous le savez bien. Elle a eu globalement une année un peu moins pourrie que la précédente puisque Karl a égayé son début de saison, avant de mourir comme une merde dans un accident d'avion en carton. Une belle erreur qui a conduit à une suite de scènes médiocres prenant en otage Marcia Cross et Kyle McLachlan, désespérés. Et puis Sam est arrivé, plein de promesses. On espérait un psychopathe, il en avait clairement le potentiel. On a juste eu un garçon en colère, doué pour le chantage. Dans ce final, il n'apparaît quasiment pas. Les scénaristes préfèrent traiter des conséquences de la révélation sur la mort de Mama Solis. Pourquoi pas ? Mais ils l'ont fait tellement mal, de façon si bancale... Le dialogue entre Bree et Orson, qui résulte sur une énième séparation, n'avait aucun sens. Lorsqu'il lui demande quelle est la différence entre son cas à lui, lorsqu'il a renversé Mike, et le cas d'Andrew, elle ne trouve à lui répondre qu'un mou "Ce n'était qu'un enfant". Puis un "C'est mon fils", censé être déchirant. Mais n'aurait-il pas fallu répondre tout simplement que dans le cas d'Andrew c'était un accident et dans le cas de Mike un acte délibéré ?! Ca suffisait comme argument, non ? Toujours est-il que l'alchimie retrouvée entre les deux personnages est réduite à néant. Que Kyle McLachlan quitte la série. Et c'est une bonne chose pour lui. Je lui souhaite de trouver un show à la hauteur de son (immense) talent. Que l'intrigue n'est pas conclue de manière satisfaisante car on ne sait pas bien ce que devient Andrew dans cette histoire. Et je ne pense pas que ce soit une ruse pour nous faire revenir la saison prochaine. Juste un oubli volontaire par manque de temps et d'envie. Et pour finir, c'est hors-caméra que Bree décide de dire la vérité à Gaby. Evidemment que l'on reviendra là-dessus dans quatre mois mais vider l'intrigue de sa seule scène qui aurait pu être intéressante, c'est vraiment se moquer du monde.

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   Ma copine Susan Mayer n'était pas au centre de ce final ! C'est un miracle. Teri Hatcher a dû faire la gueule quand elle a vu que son intrigue se résumait, dans les grandes lignes, à un bric-à-brac et un dinosaure en peluche. Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire de plus. Etait-ce drôle ? Non. Etait-ce émouvant lorsque Susan "s'effondre", reconnaissant que Mike a vraiment merdé ces derniers temps ? Non. Pas le moins du monde. Parce que l'actrice ne sait pas jouer autre chose que la comédie lourdingue et parce que les scénaristes ne sont pas foutus de lui écrire un truc correct avec de bons dialogues. Elle finit dans les bras de Mike, cette idiote, et quitte Wisteria Lane quasiment dans l'indifférence. La notre et celle de ses copines. En quoi ce départ du quartier (mais pas de Fairview) va-t-il renouveller ses intrigues ? Ce sera toujours les mêmes conneries mais dans un petit appartement, a priori. Et combien de temps avant qu'elle ne revienne ? Et nom de dieu de bordel de queue, qu'a-t-elle fait de l'argent gagné en vendant le club de strip-tease de Karl ??? Pardonnez ma vulgarité. Je ne sais même pas pourquoi je m'emporte tellement ça n'en vaut pas la peine...

   Lorsque Susan s'en va, Lynette est là, pimpante, le ventre dégonflé, alors qu'elle a accouché quelques heures plus tôt. Ca n'a choqué que moi ? Je veux bien être indulgent sur des détails mais là, honnêtement, c'est un manque de rigueur flagrant ! Bref, là n'est pas le pire, vraiment pas. De mémoire de sériphile, je n'ai jamais vu une intrigue dans un final se dénouer de manière aussi honteuse ! Je vous jure. Je n'en rajoute même pas pour le plaisir ! A aucun moment Edie ne s'en prend à Lynette. Il la fait taire quand Tom s'approche mais c'est tout. Je m'attendais à être déçu mais pas à ce point-là ! Pour ceux qui suivent Private Practice comme moi, ça a dû leur faire un drôle d'effet... Ils me comprendront, je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler (puisque la série va arriver sur France 2... un jour... bientôt peut-être... ou pas). Lynette, comme on s'y attendait, accouche au beau milieu du saison. Felicity Huffman joue bien la femme qui pousse. C'est cool. Edie va finir par trouver sa rédemption en l'aidant à accoucher et en sauvant le bébé qui allait s'étrangler avec son cordon ombilical. Parallèle tout pourri puisqu'il était l'étrangleur, rappelons-le. Lynette, devenue bête à manger du foin, le remercie, lui met l'enfant dans les bras, le dénonce à la police (la morale est sauve, quand même) et lui dit qu'à partir de maintenant, il peut la considérer comme sa mère. Comme c'est joli. Comme elle est bonne. On se demande pourquoi elle ne va pas à la Messe... Remarque, elle y va s'en doute maintenant. Pas possible autrement ! Après tout ça, elle ne prend visiblement pas la peine d'informer ses voisines des événements. Pourtant, Susan nous avait bien gonflé avec l'étrangleur en début de saison. J'imagine que ça sera traité à la va-vite dans le prochain Season Premiere.

   Pour finir, après tous ces rebondissements passionnants, le moment est venu de poser les bases de la saison 7. Si elles sont aussi solides que celles de la saison 6, autant dire qu'on va encore bien s'amuser l'année prochaine ! On commence par une intrigue qui sort de nulle-part, enfin si : d'un soap bas de gamme que Desperate n'est pas censé être. Voilà qu'une vieille infirmière à l'agonie révèle à un prêtre qu'il y a bien des années elle s'est amusée à échanger deux bébés à leur naissance. What The Fuck ? Oui, on ne peut pas nier que c'est surprenant. Mais il est où l'intérêt au juste ? Puis le coup des enfants qui ne sont pas "les bons enfants", désolé, on nous l'a déjà fait. Pas à l'extrême comme ça, certes, mais Zach n'était pas le vrai fils de Mary Alice et Paul Young, et la fille de Katherine n'était pas non plus "sa vraie fille". Enfin... Alors il ne nous reste plus qu'à nous lancer dans des pronostics. Le coeur ne m'en dit pas tellement mais je vais me prêter au jeu quand même : Danielle ne serait pas la fille de Bree mais de Susan ? Et Julie, du coup, serait la fille de Bree ? Je me demande bien laquelle a gagné au change... Ca ne doit pas être ça. Andrew ne serait pas le fils de Bree mais ce serait Sam ? Euh. Si c'est le cas, c'est juste nul à chier. Au final, je crois qu'un des enfants, de préfèrence dans les plus grands, n'a pas été élevé par la bonne mère mais le bon enfant, lui, n'habite pas nécessairement à Wisteria Lane. On ne le connaît pas forcément. Et ça rend la chose encore moins intéressante en fait. Je n'ai qu'une hâte : voir les scénaristes se vautrer ! J'imagine qu'ils n'ont pas encore la moindre idée de l'idendité du mauvais enfant. C'est ça le pire. Est-ce que ça aurait un rapport avec le retour inattendu d'un ancien habitant du quartier ? Maybe. Paul Young est donc de retour, dans la maison de Susan. Ca devrait lui faire plaisir. Dans quel but ? On n'en a pas la moindre idée. Encore une fois, les scénaristes non plus j'imagine. Ce n'est pas un personnage que je suis content de revoir en tous cas. Je ne serais content que si Felicia revient aussi à un moment donné. Et par pitié, pas de Zach ! Mais je crois que c'est inévitable. Selon toutes vraisemblances, la nouvelle femme de Paul serait interprétée par Vanessa Williams, ex-Wilhelmina Slater d'Ugly Betty. Même si je trouve le choix très bon, je ne me fais aucune illusion. Son talent à elle aussi sera gâché par une intrigue fil-rouge pourrie.

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// Bilan // Pas de pitié pour Desperate Housewives ! Je n'accorderai pas la moindre étoile à ce Season Finale grotesque. Ce n'est quand même pas avec une demi-bonne idée dans les cinq dernières secondes de l'épisode et une demi-scène émouvante en plein milieu que je vais me laisser amadouer. Non, c'était juste d'une platitude honteuse et atrocement mal écrit. La saison 6, dans sa globalité, est moins pire que la cinquième, qui avait atteint des somments de conneries tant au niveau des personnages historiques que du fil-rouge, mais elle est tout sauf réussie. Toutes les bonnes idées, et elles furent rares, ont été réduites à néant rapidement. Après Eddie, on a encore perdu des personnages qui avaient su rester intéressants comme Katherine ou même Karl. Robin, qui était un très bon ajout, n'a pas fait long feu. Et on nous a collé un mystère très décevant malgré des prémices prometteurs. Si la série s'est un peu rattrapé sur le drama, elle a perdu absolument toute saveur du coté de la comédie. Il n'y a plus un gag qui n'a pas déjà été fait et les actrices se lassent autant que nous de cabotiner. Je ne sais pas vous mais le retour de Paul Young me donne l'impression, sûrement fausse, que la septième saison sera la dernière. Aux dernières nouvelles, il y en aura au moins huit. Je compte sur les américains pour déserter la série l'année prochaine, comme ils ont commencé à le faire cette année, et enfin, peut-être, le calvaire se terminera pour tout le monde. Calvaire, j'exagère. Si je dois bien lui reconnaître une qualité, c'est d'offrir une matière géniale pour écrire des reviews. Je m'amuse toujours beaucup à les écrire, en espérant que vous prenez autant de plaisir à les lire (ce n'est pas un appel à compliments !).   

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25 octobre 2009

Glee [1x 08]

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Mash-Up // 7 15o ooo tlsp.

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   Glee a beau être une série très attachante, ses intrigues ont beaucoup de mal à démarrer. Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que les scénaristes ont un plan très précis autour des fameux concours inter-lycées et qu'en attendant d'y arriver (à partir de la mi-saison ?), ils meublent. C'est ce qui expliquerait pourquoi, une fois de plus, plusieurs membres du glee club sont tentés de le quitter en faveur de l'équipe de football. C'était bien mené mais c'est vraiment trop répétitif. De même, je trouve un peu dommage que 80% des intrigues tournent autour des adultes de la série. C'est peut-être un peu moins flagrant que dans les précédents épisodes mais ça reste marqué. La plupart des personnages secondaires restent dans l'ombre en dehors des scènes chantées. La flamme soudaine de Noah pour Rachel a tout de même permis de renouveller les histoires et je dois dire que j'aime de plus en plus Noah, le stéréotype du gros dur au coeur tendre, là où Finn est l'idiot du village... au coeur tendre aussi. La future fille-mère Quinn complète le quatuor amoureux et je suis assez content qu'elle ne soit plus cheerleader, ça va sans doute permettre au personnage d'en dévoiler davantage sur qui elle est vraiment (et elle est bien plus jolie sans sa queue de cheval qui lui tirait tout le visage). Le running-gag autour de la boisson jetée au visage des losers était un peu lourd mais c'était une jolie métaphore potache de cette guerre sans pitié populaires vs cas sociaux. Le point fort étant bien-sûr le sacrifice innatendu de Kurt !

   Les intrigues amoureuses sont également très présentes du coté des adultes et Sue nous a montré une nouvelle facette de sa personnalité : elle aussi peut-être une femme (enfin...) amoureuse ! C'était très amusant de la voir dans cet état et Jane Lynch nous a montré pour l'occasion qu'elle aussi savait danser. Elle n'a pas autant d'assurance que Matthew Morrison mais c'est d'autant plus sympathique. En parlant du héros justement, je passe d'un sentiment à un autre. Un coup, il m'énerve, un coup il me plaît. Cette fois, il m'a agacé sur ses scènes chantées et dansées, il en faisait un peu trop et ce n'est vraiment pas le roi du playback, mais je l'ai en revanche adoré lorsqu'il était avec Emma. Ca a beau dégouliner de guimauve, je fond à chaque fois ! Ces deux-là sont vraiment trop mignons ensemble. La scène où Jayma Mays chante du My Fair Lady était très mignonne. J'ignorai que l'actrice chantait si bien d'ailleurs ! Ce serait peut-être pas mal d'utiliser davantage son bel organe à l'avenir. Le pauvre Ken est toujours très touchant, d'autant qu'il est conscient de sa misère amoureuse et sexuelle, là où les autres personnages sont toujours très déconnectés de la réalité. Du coté des chansons de l'épisode, j'ai adoré ré-entendre Thong Song, que j'avais totalement oublié mais que j'écoutais en boucle à l'époque. Les autres titres étaient pas mal, mais on a connu mieux. Mention spéciale quand même pour le solo de Noah sur une chanson que je ne connaissais pas du tout j'avoue : Sweet Caroline. Ce style un peu folk voire country n'avait pas encore été exploré dans la série.

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// Bilan // Un épisode un peu trop routinier et paresseux mais qui reste très symapthique.


// Bonus // Mark Salling chante Sweet Caroline ! Hot and sweet.

En partenariat avec

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30 janvier 2009

LOST [5x o3]

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Jughead // 11 23o ooo tlsp.

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   Dieu Merci (Jacob Merci ?), j'ai retrouvé ma verve d'antan pour Lost avec cet épisode formidable. Je lui aurais bien mis 5 étoiles mais il y a déjà eu de meilleurs épisodes et puis je préfère en garder sous la coude car le meilleur est à venir, right ? Des réponses on en a eu. Des twists on en a eu aussi. Un cliff'. Et tout était clair, limpide, cohérent, au contraire des deux précédents épisodes qui partaient dans tous les sens et qui donnaient un peu mal à la tête. On commence d'abord calmement par la naissance de l'enfant de Desmond et Penny, qu'ils ont choisi d'appeler Charlie, certainement en hommage à celui qui leur a permis de se retrouver. Puis par une jolie histoire que Desmond raconte à son fils, celle d'une île qui lui manque, une île extraordinaire peuplée de monstres ... La Grande-Bretagne ! Quoi ? Vous aussi vous êtes tombés dans le piège. J'adore ce genre de clin d'oeil. Pour ceux qui cherchent encore le rapport entre les monstres et la Grande-Bretagne : le Loch Ness pardi ! Puis Desmond passera tout le reste de l'épisode à chercher la mère de Faraday, comme Daniel le lui a demandé dans le passé. Mère qui est forcément Mrs Hawkins, et c'est d'autant plus évident maintenant que l'on sait qu'elle habite à Los Angeles. C'est plus pratique. Sur son chemin, il va faire la rencontre d'une femme nommée Theresa, qui est dans le coma depuis quelques temps par la faute de Faraday. Il s'est servi d'elle pour une expérience qui a mal tourné. Depuis, Charles Widmore lui paye ses soins. Pourquoi ? Parce qu'il est en parti responsable de ce qui lui est arrivée : c'est lui qui finançait les recherches scientifiques de Daniel ! C'est quand même pas une petite information ça. Certes, il était déjà relié à Widmore puisque c'est lui qui l'a envoyé sur l'île mais c'est plus profond que ça. Je me demande donc si Charlotte et Miles n'ont pas été recrutés pour des raisons plus importantes que simplement d'être des experts dans leur domaine. On sait déjà que Charlotte est liée à l'île d'une manière ou d'une autre de toute façon. Reste Miles dont on ne sait pas grand chose et qui ne sert à rien pour le moment, si ce n'est lancer des petites piques. Et c'est bien, il en faut. Toute cette partie sur Desmond n'était donc pas sans intérêt -son face à face avec Widmore est splendide- et elle prépare les événements qui vont suivre, le départ des Oceanic Six surtout. En parlant d'eux, ils sont totalement absents de l'épisode, tout comme Ben, et c'est extrêmement agréable. Vivement qu'ils retournent sur cette maudite island ! C'est là que ça se passe ! Le reste est de la littérature. De la jolie littérature.

   Vous vous souvenez de cet épisode de la saison 4, Cabin Fever, centré sur Locke et ses intéractions avec Richard ? Eh bien il prend maintenant tout son sens. Si Richard est venu à sa rencontre à sa naissance, puis un peu plus tard, c'est parce que c'est Locke, dans le passé, qui le lui a demandé afin de prouver sa bonne foi. Ca paraît tiré par les cheveux dit comme ça mais c'est en réalité tout à fait cohérent. La boussole, tout ça. A la fin du précédent épisode, c'est donc en 1954 que toute la bande se retrouve projettée. Avant la Dharma donc, et avant Ben, forcément. Eh bien à cette époque, le leader chez les autres, c'était déjà Richard -on a bien compris qu'il était immortel depuis le temps mais Juliet nous le confirme, chose qu'elle aurait pu faire avant mais bon- et son bras droit n'est autre que ... attention révélation choc ... Charles Widmore, encore lui ! Charles, s'il n'est pas né sur l'île, y a au moins vécu. Et on comprend maintenant très bien la guerre que Ben et Charles se ménent depuis tant d'années ! A la base, c'était Charles le bras droit de Richard, jusqu'au jour où Ben a pris sa place. Il a alors été banni de l'île -quelque chose comme ça- et a toujours voulu y revenir sans savoir comment le faire. Non mais là encore, c'est une révélation énorme ! Qu'on ne me dise pas que la série ne donne toujours pas de réponses. Charles, lorsqu'il avait une vingtaine d'années, nous apparaît comme un petit effronté, un rebelle, il a le sang chaud et il est certainement très impulsif. Un peu du genre à tuer tout ce qui bouge. Il s'est assagit avec le temps. Il y a un autre visage qui ressort de cette immersion chez les autres : Ellie. Je pense qu'il s'agit de Mrs Hawkins. Ellie Hawkins donc. Ca sonne bien je trouve. On ne peut pas dire qu'on la reconnaisse dans ses gestes ou autres, on a à peine vu Hawkins jusqu'ici (mais ça va certainement changer). Mais ce qui met forcément la puce à l'oreille, c'est quand Daniel lui dit qu'elle lui fait penser à quelqu'un. Il la scrute. Je ne sais pas s'il l'a lui-même compris, s'il le sait, mais il s'agit certainement de sa mère. Enorme !    

   Une révélation qui m'a paru un peu étrange, c'est le fait que les Others possèdent un langage bien à eux, proche du latin. Ou est-ce carrément du latin ? Je ne sais pas, je n'en ai pas fait à l'école. Si j'avais su que quelques années plus tard que ça me permettrait de comprendre un truc dans Lost, j'en aurai sûrement fait ! Mais bien plus important : Jughead ! Il y a une bombe sur l'île et les Others ne savent pas quoi faire. Les militaires américains l'ont jetée sur l'île, comme ils l'ont fait pour des tas d'autres îles du Pacifique Sud. J'aime quand cette réalité -la guerre- entre en ligne de compte. C'est prometteur. Les Others croient que Daniel et sa bande sont des militaires venus la désamorcer. Le conseil assez basique que Daniel va leur donner c'est de l'enterrer. Il sait de toute façon que dans 50 ans, elle n'aura toujours pas explosé. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'explosera pas après 2oo7 ... C'est pas moi qui vous disez que la série allait se terminer sur l'explosion de l'île ? Si. C'est trop évident, ça ne sera pas ça mais cette bombe va forcément jouer un rôle. A moins qu'elle en ait déjà joué un. La station The Swan, ça vous dis toujours quelque chose ? Et si ce qu'elle renfermait était cette bombe ? Et si c'était ça la raison du fameux bouton à appuyer ? Pour éviter qu'elle n'explose ? Il faudra plus d'explications pour nous convaincre, si c'était effectivement ça mais c'est une piste intéressante. Peut-être qu'en tournant la clé, Desmond a empêché la bombe d'exploser. Ce serait chouette comme explication ! 

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// Bilan // Des 3 premiers épisodes de la saison 5, c'est celui-ci le meilleur et de loin ! Il est rempli de révélations de la plus haute importance et il met de coté les Oceanic Six qui nous emmerdent un peu quand même. Drôlement excitant tout ça !

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25 juin 2010

The Middle [Saison 1]

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Saison 1 // 6 91o ooo tlsp. en moyenne

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   Si l'année sitcom a été marquée avant tout par Modern Family, il ne faut surtout pas oublier The Middle ! Pas aussi subtile que sa consoeur d'ABC, pas aussi originale non plus, elle a un grand mérite : avoir réussi à me faire passer de très bons moments tout au long de la saison ! J'avais bien aimé le pilote et la série n'a pas vraiment évolué au fur et à mesure. Elle est restée elle-même, c'est-à-dire simple mais efficace. Parfois, c'est tout ce que je demande. On pourra toujours lui reprocher de ressembler un peu trop à Malcolm In The Middle, dont elle a même volé une partie du titre, mais ce serait injuste car elle a trouvé son ton, pas aussi déjanté, plus réaliste, mais suffisamment distinct pour qu'on ne puisse plus la résumer à "C'est Malcolm mais centré sur la mère". Entre nous, les prestations de Patricia Heaton et Neil Flynn sont très honorables mais ils n'arrivent pas à la cheville de Bryan Cranston et Jane Kaczmarek.

   Très ancrée dans la réalité de l'Amérique d'aujourd'hui, évoquant à tour de bras des sujets aussi déprimants que le chômage et la crise, The Middle tient là une de ses plus grandes qualités. Elle réussit à faire rire de choses qui ne sont pas spécialement drôles et elle ne cherche jamais à donner de leçons. Le combat de Frankie, l'héroïne, est plus qu'honorable : elle est consciente des faiblesses de ses enfants, elle est consciente de ses maigres finances, elle est consciente qu'elle n'aura jamais une vie de rêve mais elle se bat jour après jour pour ne pas sombrer. Elle ne se laisse jamais abattre, jamais aller bien longtemps, et elle reste optimiste malgré les épreuves. C'est un beau portrait réaliste de la mère de famille d'aujourd'hui, tracé avec de gros crayons de couleurs et un peu grossièrement mais c'est aussi ce qui fait son charme. Les traits de caractère des uns et des autres, du mari notamment, sont grossis à outrance. Cela se transforme parfois en sage excentricité, c'est là que la série est excellente, et ça se transforme parfois en brouhaha indigeste et c'est là qu'elle atteint ses limites.

   C'est avec les enfants que l'on s'amuse le plus. Ma chouchoute est indéniablement Sue. Elle est géniale parce qu'elle ne lâche jamais rien, contre vents et marées, comme l'illustre le Season Finale, mais il lui arrive toujours les pires merdes. Elle garde le sourire et en oublie même qu'elle essuie échec sur échec. Elle fait souvent de la peine mais elle fait rire avant tout et c'est le principal. Axl, l'aîné, n'est pas aussi drôle mais je l'apprécie davantage en fin de saison qu'au tout début. Il a eu droit à quelques épisodes réussis, notamment autour de ses relations amoureuses compliquées. Ses mimiques, une fois habitué, sont irrésistibles et je ne me lasse pas de le voir se promener en caleçon à longueur de journée. Un comique de répétition devenu une norme qui me fait toujours autant rire ! Quant à Brick, disons que je l'adore, que l'acteur est super mignon et qu'on s'attache beaucoup à lui, mais la blague sur la voix intérieure, je ne peux plus la saquer ! C'était marrant dans les trois premiers épisode puis on s'en lasse. En revanche, son inaptitude sociale et sa passion pour les livres restent deux beaux sujets qui aménent souvent à des situations très drôles. La venue de Betty White en guest dans le final n'était pas à la hauteur de mes attentes mais c'était chou. Les personnages secondaires sont peu nombreux et il y a moyen de muscler tout ça en saison 2. Le patron de Frankie est devenu imbuvable. J'aimerais autant le voir le moins possible, et son collègue n'a pas un potentiel énorme, ou alors il a été très mal exploité. Par contre, j'adore le petit-ami de Sue ! Enfin surtout les scènes que sa présence engendre à son insu et qui sont tordantes. La guest de Brooke Shields était pas mal sinon. Un des meilleurs épisodes de la saison ! Et puis j'aime bien aussi les tantes, trop rares. 


// Bilan // The Middle est la parfaite petite comédie familiale sans prétention, optimiste sans tomber dans la niaiserie. Elle ne révolutionne rien et ne fera pas date mais ce n'est pas ce que l'on doit attendre de toutes les séries, il me semble. Le foyer des Heck est suffisamment chaleureux pour donner envie d'y revenir de temps en temps, voire chaque semaine. Si vous avez un peu de temps, donnez-leur une chance. Ils le méritent bien.

11 juillet 2010

30 Rock [Saison 4]

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Saison 4 // 5 75o ooo tlsp.

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   Ces dernières années, les sitcoms n'étaient plus du tout à la mode et rares sont celles qui réussissaient à sortir du lot. A coté des hits plus ou moins justifiés comme How I Met Your Mother ou Mon Oncle Charlie, on retrouvait quelques bijoux d'humour et d'écriture soignée avec 30 Rock en chef de rang, systématiquement récompensée, même quand elle le méritait moins (cf ma critique de la saison 3). Cette année, tout a basculé grâce à l'arrivée de Modern Family, et dans une moindre mesure Glee, que je me refuse à classer dans la catégorie comédie car elle est un peu plus que ça (et un peu moins aussi). 30 Rock s'est donc un peu retrouvée à la place de la has-been, ce qui lui a permis de jouer la carte de l'humilité après avoir un peu pris le melon.

   Oui, la saison 4 est moins prétentieuse que les précédentes et heureusement : il n'y a plus de quoi être prétentieux, vraiment pas ! Les scénaristes ne sont pas devenus des brêles, je vous rassure, mais ils ont beaucoup moins d'idées malgré quelques éclairs de génie. Mais surtout, hormis le tapage systématique et très amusant sur NBC, sa propre chaîne, la série est de moins en moins centrée sur les coulisses du Girlie Show et de la télévision en général. On n'a pas vu grand chose en rapport direct avec l'émission, hormis en début de saison avec le recrutement d'un nouveau comédien joué par un Cheyenne Jackson plutôt convaincant mais sous-exploité. Tout le reste était consacré aux relations amoureuses foireuses de Liz Lemon et Jack Donaghy, entrecoupé d'intrigues secondaires plus ou moins inspirées mettant en scène principalement Jenna, Tracy Jordan et Kenneth. Honnêtement, il y a eu autant de bon que de mauvais de ce coté-là. J'ai adoré les passages entre Jenna et sa mère, puis entre Jenna et son homme, qui est son double puisqu'il se travestit en Jenna pour gagner sa vie. Un truc complètement fou qui a super bien fonctionné. J'ai trouvé certains délires autour de Kenneth ridicules mais le talent de Jack McBrayer sauve toujours le tout. Il m'est impossible d'en venir à détester Kenneth. Il serait bon, en saison 5, de lui offrir une vraie intrigue sur le long terme. Il le mérite et ça nous changera des pleurnicheries et caprices de Tracy. Je n'ai jamais aimé ce personnage depuis le début, il n'y a rien à faire. Cela dit, depuis la saison 3, j'ignore pourquoi mais il ne m'irrite pas tant que ça. Je crois qu'en fait j'ai arrêté de l'écouter et je m'en porte bien mieux. Je regrette toujours que sa femme apparaisse si peu. Elle, elle est vraiment drôle. Frank m'a pas mal fait marrer cette année, notamment quand il s'est transformé en Liz le temps d'une semaine. C'était bien vu. Toofer n'a vraiment pas eu grand chose à dire ou à faire, pas plus que Pete, bien mieux utilisé lors des deux premières saisons. Cerie ? Même quand on fête son mariage, on ne la voit pas ! Donc bon... Par contre, J.D. est sorti de l'ombre. Enfin il a eu plus de dialogue que les années précédentes quoi. C'était marrant de le voir dans le rôle de sa propre mère dans l'épisode spécial fête des mères, un des meilleurs de la saison d'ailleurs. Dommage que la guest de Patti LuPone ait été si courte. Je l'adore !

   J'avais trouvé Liz plus discréte en saison 3, l'aspect girlie de la série s'étant échappé avec elle. Et ça m'attristait beaucoup. Je ne dirais pas qu'il est complètement revenu mais il y a du mieux. Sa quête de l'homme de sa vie a été bien gérée puisqu'on en a beaucoup parlé sans qu'elle rencontre grand monde. On s'est contenté de nous ressortir à plusieurs reprises ses ex et c'était souvent drôle. Même le Jon Hamm amputé qui était ridicule sur le papier a réussi à me faire décrocher un sourire. Le meilleur passage était quand ils étaient tous réunis dans l'épisode St Valentin jouant le rôle des mamas-infirmières du cabinet dentaire. C'était court mais excellent ! Cet épisode est d'ailleurs pour moi le meilleur de la saison. Le plus inspiré. C'est à partir de là que Michael Sheen est devenu récurrent. Je ne connaissais pas vraiment cet acteur mais il m'a beaucoup plu. Son personnage, Wesley Snipes, apporte un vrai truc à la fin de la saison et j'espère qu'on le reverra en saison 5, "future husband" oblige. Matt Damon lui a volé la vedette dans le final mais c'était pas mal du tout. Globalement, Liz m'a encore beaucoup fait rire, d'autant que les scénaristes et Tina Fey elle-même ne l'épargent jamais ! Dommage que l'intirigue du show autour de Dealbreaker ait été avorté. Ca aurait pu vraiment apporter quelque chose. C'est une autre histoire pour Jack Donaghy. Rien à redire sur les prestations toujours remarquables d'Alec Baldwin. Je n'ai vraiment rien à lui reprocher. En revanche, je trouve que le personnage a perdu de sa saveur. Le triangle amoureux auquel il a été associé une grande partie de la saison ne valait vraiment pas les délires avec Salma Hayek de l'année dernière. C'était même franchement chiant à un moment donné avec rattrapage in extremis sur la fin. J'adore Julianne Moore, vraiment vraiment vraiment. Je la trouve douée, magnifique, intelligente dans ses choix de rôle... Bref. Mais là, vraiment, je n'ai pas retrouvé ce qui fait son charme. Elle était fade, pas amusante. Mais pas énervante. C'est déjà ça. Quant à Elizabeth Banks, disons qu'elle a été un peu plus gâtée mais le personnage s'est vite essouflé aussi. Le fait qu'elle soit tombée enceinte offre des perspectives nouvelles et intéressantes pour la saison prochaine. Donaghy le mérite bien ! 

   30 Rock est en train de sombrer tout doucement tandis que la concurrence sitcomesque se fortifie. Elle n'a pas su se renouveller et a perdu depuis deux ans ce qui la rendait si singulière, si piquante. L'attachement aux personnages et acteurs principaux étant ce qu'il est, je ne compte pas quitter la navire. On passe toujours de bons moments avec eux, ils sont simplement un peu plus rares.   

11 mai 2010

V [1x 10]

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Hearts And Minds // 5 37o ooo tlsp.

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    Pouah que cet épisode était MAUVAIS ! 42 minutes qui m'ont semblé interminables. Je ne me souviens pas m'être autant ennuyé devant un épisode de série depuis... Heroes saison 2 ! Même les pires épisodes de Prison Break étaient plus sympas car plus rythmés. Je crois même que j'échangerai deux heures de Gossip Girl contre ça ! Autant dire que je suis ravi qu'il ne reste plus que deux épisodes à cette saison qui est bien partie pour être unique. Je crois que s'ils avaient voulu faire plus d'erreurs, ils n'auraient pas pu ! Commençons par la narration classique et rarement pertinente qui consiste à montrer un événement fort  en début d'épisode pour accrocher les téléspectateurs puis revenir sur les heures qui ont précédé pour expliquer comment on en est arrivé là. Les 15 premières minutes sont donc sans intérêt. Comment la résistance en est-elle arrivée à détruire un vaisseau de visiteurs rempli d'humains ? C'est à cela qu'elles répondent, et mal. Les jeux de manipulation entre les personnages auraient pu être super bien menés, comme ils le sont souvent dans Lost par exemple, mais au lieu de ça on doit se taper des scènes affligeantes entre Father Jack et Chad qui sont les deux seuls à ne pas se rendre compte qu'ils se mentent mutuellement. Jack est plus énervant que jamais, sans cesse tiraillé par ses croyances. Là aussi, c'est un thème intéressant à la base mais extrêmement mal exploité. L'interprétation de Joel Gretsch est sans relief. On a encore bien du mal à croire en ce prêtre. Un prête qui fait de la boxe en plus ! Mais elle n'est pas pire que celle de Scott Wolf qui ne réussit pas à rendre crédible ce journaliste sans scrupules aux bottes d'Anna, définitivement. Elle le tient par les couilles et il aime ça.

   Anna est une fois de plus celle qui tente de sauver le tout mais c'est peine perdue. Il n'y a plus rien à sauver. Puis tout ce qui touche à sa suprématie est souvent ridicule. Ici, la voir frapper sa propre fille aurait pu faire son petit effet mais dans ces décors hideux, avec ces dialogues si minimalistes et cette expression désormais impassible donc ennuyeuse de Morena Baccarin, ça ne fonctionne plus. Le cassage du couple Tyler/Lisa aurait du nous faire sauter de joie mais même pas. On s'en fout en fait. Et au pire, on ne peut que se dire : "tout ça pour ça ?". A voir quelle sera la suite du plan d'Anna, si on en a l'occasion. Et je n'y tiens pas spécialement en même temps. Ce n'est pas dans cet épisode non plus que la résistance a gagné en crédibilité. Elle est toujours aussi faible, Jack étant un sacré frein ! Les menaces sont de plus en plus fortes puisqu'une cellule anti-terroriste de la Cinquième Colonne est créée avec à sa tête, un visiteur ! Et pas n'importe lequel : la collègue d'Erica qui a toujours paru louche. C'est donc sans surprise qu'elle révèle son vraie visage. Le fait qu'Erica soit à la fois au sein de la Résistance et au sein de cette cellule est intéressant mais qu'est-ce que ça peut bien donner au fond ? Pas grand chose. C'est tout le problème des intrigues développées : elles ne mènent nulle part, elles ne sont jamais excitantes....

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// Bilan // V multiplie les déceptions à tous les niveaux et ne mérite définitivement pas une saison 2. Il est trop tard pour rectifier le tir. Cet épisode est un sommet de nullité, j'ai eu beaucoup de peine pour Elizabeth Mitchell. Le reste m'est parfaitement égal.

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