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Des News En Séries, Le Blog
17 décembre 2012

Glee [4x 10]

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Glee, Actually // 5 260 000 tlsp.

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    Il parait que Love, Actually est LE grand film romantique des années 2000. Je ne l'ai pas vu. En revanche, j'ai eu la bonne idée de regarder ses copies pas terribles Valentine's Day et New Year's Eve. Et, clairement, ce Glee, Actually est bien plus proche de ces dernières que de leur modèle. Il est même pire que ça. Comme le veut la tradition de ces films chorales, l'épisode se décline en cinq vignettes censées se rejoindre au final pour former un tout. Les scénaristes ont vraisemblablement oublié de soigner cette partie cruciale puisque l'on doit se contenter d'un montage en chanson maladroit, qui ne signifie rien, ne conclut rien et qui n'est même pas réussi musicalement. Ai-je précisé qu'il était plus dégoulinant de bons sentiments que toute une saison de 7 à la maison ? Okay, j'exagère. Mais le ratage était de toute façon prévisible : après celui de l'épisode de noël de l'année dernière, catastrophique tout en partant d'une bonne idée, et celui de l'année d'avant, qui transformait Sue en grinch et qui était vraiment too much, il ne fallait pas s'attendre à mieux...

   La vignette la plus ridicule ? Celle de Brittany et Sam. Elle nous demande d'abord de croire en ce couple sorti de nulle part il y a quelques épisodes, ce qui était perdu d'avance -depuis plusieurs épisodes- mais elle cherche aussi à nous faire avaler qu'ils s'aiment à tel point qu'ils ressentent le besoin... de se marier ! Même si c'est pour de faux et qu'il n'y a que les imbéciles qui sont vraiment heureux, il n'y avait rien de mignon ou de touchant là-dedans. Juste une vaste blague alignant les répliques stupides, et au risque de me répéter, rendant ce benêt de Sam complètement abruti. Même la Coach Beist n'a pas réussi à rendre ces passages plus supportables. Ce qui en ressort, c'est que les auteurs auraient dû proposer un épisode spécial "fin du monde" à la place de l'habituel christmas episode. En plus, ils auraient pu caser encore une fois une chanson de Britney Spears ('Til The World Ends bien entendu) : Un grand délire autour de ce thème aurait été plus original. Et puis c'était l'occasion ou jamais quoi... Mais bon, du coup, ils peuvent sortir un 3ème volume de "Glee chante Noël" et je suppose que ça compte plus que toute considération artistique...

   La vignette la plus inutile ? La première, celle d'Artie. Je ne sais pas si les scénaristes considérent qu'il s'agit d'une tradition d'offrir chaque année une scène à Kevin McHale où il n'est pas en chaise roulante, peut-être même que c'est une clause de son contrat (!), mais c'est en tout cas bien lassant pour nous. Alors ouvrir l'épisode là-dessus, le tout en noir et blanc sur une chanson pas du tout excitante (Feliz Navidad) bien qu'entraînante, c'est s'assurer de faire fuir une bonne partie de curieux. Je me mets à la place du téléspectateur lambda : j'aurais vite zappé sur une autre chaîne ! Bref, c'était de toute façon très étrange de transformer tout à coup Artie en ciment du Glee Club. Et ça l'était d'autant plus que ça mélangeait les nouveaux et les anciens sans grand sens. A la limite, ça faisait vaguement écho au twist du précédent épisode. C'est bien tout le semblant de cohérence que je lui accorderai. 

   La vignette la plus sirupeuse ? Attention, nous avons deux intrigues ex-aequo : Bad Sue qui se transforme en Santa Sue, parce que c'est comme ça chaque année; et les Puckerman qui... qui quoi au juste ? Qui partent à Los Angeles le temps de chanter une chanson -sans intérêt- puis qui reviennent à Lima pour réconcilier leurs mères respectives et pour prouver que la famille, c'est super important. C'est vrai, mais il y a des manières plus subtiles de faire passer le message... Sans compter que les deux personnages de maman n'existent pas du tout. Elles sont au mieux des caricatures. Mais pour tout dire, le lien qui unit Puck et Jake n'est pas plus tangible qu'elles. Sinon, vous aussi vous avez remarqué que Jacob Artist, sans être un grand acteur, était bien meilleur que Mark Salling et que ça se voyait vraiment ? Marley et sa maman sont toujours sur le même mode et cet épisode n'a pas apporté grand chose à leur relation déjà solide et... tangible, mais c'est toujours émouvant de les voir se faire des câlins.

   La vignette la plus réussie ? Sans aucun doute, la venue de Burt à New York ! Et ce n'était pourtant si fameux que ça, mais en comparaison du reste... La seule intrigue que les auteurs de Glee savent traiter sans fausse note depuis le début, c'est celle du père et de son fils. Cela fait un petit moment que l'on est dans la redite quand ils sont réunis et cet épisode n'échappe pas à la règle, en remplaçant la crise cardiaque par le cancer de la prostate. J'ai comme l'impression qu'on nous prépare pour de bon le grand moment dramatique de la série, celui qui rendra la mort de la soeur trisomique de Sue comme une bonne grosse tranche de rigolade. A mon avis, Burt va mourir au cours de la saison et cela va être déchirant. C'est de cette manière que j'interprète son envie de revoir Blaine et son fils ensemble. Il a le sentiment de pouvoir passer la main au jeune homme en cas de pépin, qu'il prendra bien soin de son fils, et mieux que n'importe qui d'autre. On aurait tendance à penser qu'il a raison, d'ailleurs. Ces deux-là sont faits pour être ensemble. N'en déplaise aux fans de Rachel et Finn : s'il ne devait rester que deux âmes soeurs dans la série, ce serait eux. Leur White Christmas sur la glace était assez mal filmé -j'imagine que les conditions de tournage n'étaient pas évidentes- mais très chou. On garde. 

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// Bilan // Comme  chaque année, l'épisode de noël de Glee n'est pas un cadeau... 

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18 décembre 2012

The Vampire Diaries [4x 08 & 4x 09]

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We'll Always Have Bourbon Street // O Come, All Ye Faithful

2 420 000 tlsp. // 2 810 000 tlsp.

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    Depuis ses débuts, The Vampire Diaries a toujours assez bien réussi ses épisodes flashback, même si certains ont été plus mémorables que d'autres. We'll always have Bourbon Street ne déroge pas à la règle, mais ne s'inscrit pas tout à fait dans la même lignée car les retours dans le passé sont à peu près les seules scènes intéressantes de l'épisode et ne suffisent pas entièrement à le sauver. Les échos entre passé et présent sont trop légers. On se contente basiquement de nous montrer  que Damon a déjà été victime, autrefois, d'un sire bond. Ce qui est cocasse d'ailleurs puisque l'on nous précise que ça n'arrive  que très très rarement, genre presque jamais quoi. Sauf que ça lui arrive à lui deux fois en 70 ans ! Bref, on nous entraîne  au cours de cet épisode dans les années 40 à la Nouvelle Orléans. L'occasion de revoir Lexie, qu'on aime vraiment bien; de faire la connaissance d'une certaine Charlotte, que l'on ne reverra sans doute jamais, mais qui nous aura bien fait marrer tant son comportement était extrême, et j'ai d'ailleurs envie de le voir comme une allégorie des fans débiles de Ian Somerhalder qui le suivent partout, mais je crois que je surinterpréte là; de constater une nouvelle fois après Californication que le jeu de Madeleine Zima n'a pas évolué depuis qu'elle avait 5 ans dans Une Nounou d'enfer, mais elle était en même temps parfaite pour ce rôle-ci; de constater qu'autrefois, Stefan a eu de l'humour, et même presque autant que son cher frère, on a tendance à l'oublier; et que boooo Damon était cruel, mais wouuuaaah il a quand même un grand coeur et il est prêt à tout pour protéger son "baby brother". Oui, toutes ces scènes étaient cools, mais elles n'ont rien apporté à la relation entre les frères Salvatore. On n'a rien appris que l'on ne savait pas déjà. Seul point rassurant dans tout ça : la mauvaise idée des auteurs quant au sire bond est tempérée par la "révélation" que les sentiments d'Elena à l'égard de Damon sont malgré tout sincères. On s'en doutait bien. Toujours est-il qu'elle n'aurait sûrement pas sauter le pas sans cela, et que tant que le charme ne sera pas rompu, toutes les scènes du couple auront un goût amer, qu'ils soient ensemble ou séparés. Le dilemme de Damon reste néanmoins intéressant, d'autant qu'il n'hésite pas à embarquer Elena avec lui en étant franc. Il l'est beaucoup moins avec Stefan, qui est toujours aussi naïf 10 000 ans plus tard !

    Je me prends à rêver parfois de toute une saison qui se déroulerait quelque part dans l'histoire des Salvatore, loin de Mystic Falls, d'Elena et des autres. C'est impossible, ça ne se fera jamais pour des tas de raisons, mais avouez que ça aurait de la gueule... Parce qu'à côté de ça, on s'ennuie ferme avec certains personnages. Je pense à Bonnie bien entendu, qui n'existe toujours pas, dans l'ombre de son Shane, lequel ne parvient encore pas à susciter l'intérêt, malgré les efforts fournis puisqu'à chaque épisode, on en apprend un tout petit plus sur son plan et les raisons qui le poussent à agir de la sorte. Si bien qu'on a l'impression qu'il va rester un petit moment dans le coin, plus de temps que je ne l'avais imaginé en tout cas. On peut le prendre comme une bonne nouvelle : il lui reste de quoi faire ses preuves du coup. Mais s'il ne devient jamais charismatique et inquiétant, ça promet ! Pour l'instant, si l'on se dirige vers un affrontement Shane Vs. Klaus avec les Salvatore en arbitres, on ne donne pas cher de la peau du nouveau venu, et c'est un problème pour se sentir impliqué dans toutes ces histoires (inutilement) compliquées...

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   ... car ce que réussit assez bien l'épisode suivant, O Come, All Ye Faithful, c'est de nous embrouiller l'esprit pour pas grand chose. Et ça marche ! On se prend au jeu. Il faut dire qu'au niveau de l'ambiance d'abord, les scénaristes et le réalisateur ont fait très fort. Le fait que ce soit la période de noël est tout à fait anecdotique pour les intrigues, mais la fête est partout dans les décors (les illuminations, la neige) et dans les musiques choisies (des chants traditionnels revisités façon pop), en total contradiction avec les agissements absolument terribles de Klaus. Elles étaients classes, ses scènes de fin d'épisode. Sanglantes et choquantes. Je ne tenais pas particulièrement à la mère de Tyler, mais ça m'a quand même fait un pincement au coeur quand elle a trépassé. De toute façon, bientôt, plus aucun parent des héros ne sera vivant. Ils n'auront plus de famille. A part la mère de Caroline qui tient bon et à qui on est attaché. Sa mort pourrait paraitre sans importance, puisqu'elle ne changera bien évidemment pas le cours de la série, mais à court terme, elle permettra de rendre le combat de Tyler encore plus fort. Maintenant qu'il est chef de meute, le personnage gagne en puissance et en envergure, mais le problème est le même qu'avec Shane : Klaus est largement plus fort ! Tout ce qui peut rendre Tyler encore plus dur est donc bon à prendre. Ah, il était temps que cette affaire avec les hybrides mènent quelque part. Sur le coup, je n'ai pas compris grand chose de ce qui se passait, mais après y avoir réfléchi c'est clair comme de l'eau de roche : Hayley est allée cafeter à Klaus le plan de Tyler, en bonne traîtresse qu'elle est; Klaus a alors voulu se venger en tuant ses hybrides, qui l'ont trahi et qui sont désormais inutiles pour lui; il en a remis une couche avec Mrs. Lockwood pour bien le rendre vénère... et Shane... ah ben Shane on ne comprend toujours pas très bien où il veut en venir en fait. Mais ça viendra... Et puis il a forcément un lien avec ce Silas dont on nous parle de plus en plus.

   Pendant ce temps-là, Stefan était à claquer. Quoi, il n'avait pas encore compris que Damon et Elena allait finir par coucher ensemble tôt ou tard ? Son coup de sang était ridicule ! Toutefois, j'ai bien aimé ses dialogues avec Caroline. Il se passe un truc quand ils sont ensemble. Je ne parle pas de tension sexuelle, et ça m'étonnerait que les auteurs partent sur cette direction, mais juste d'une bonne équipe, de deux amis qui se sont trouvés. La "séparation" du couple phare ne m'a fait ni chaud ni froid, vu comme elle était molle. Damon n'a pas demandé à Elena de ne plus jamais l'aimer, juste de partir. Cela laisse donc les portes très grandes ouvertes pour la suite. Et on ne s'attendait pas à l'inverse de toute façon. April a enfin trouvé un rôle à jouer ! Enfin c'est ce que l'on cherche à nous faire croire. Certes, elle est maintenant au courant de certaines manigances, mais je ne la soupçonne pas assez fine pour prendre une part active dans les hostilités dans le futur, quel que soit le degré de sa soif de vengeance. Elle va se contenter de réveiller Rebekah (et ça c'est super !) et de faire tout ce que cette dernière lui demandera, jusqu'à ce qu'elle crève, comme un dommage collatéral de plus. Je termine avec Jeremy, le bûcheron. Mais qu'ont-ils fait à Steven R. McQueen ? Pourquoi cet abus évident de stéroïdes ? On a dû le prévenir qu'en saison 4, il allait devoir montrer ses bras et son torse alors il a commencé à s'entraîner et n'a pas su s'arrêter. Il se retrouve avec un corps beaucoup trop imposant par rapport à la taille de sa tête. Ce n'est pas beau, et ça gâche tout son potentiel sexiesque. A part ça, je suis toujours attérré par le manque de finesse des scénaristes qui ont transformé Jeremy trop vite. 

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// Bilan // La saison 4 de The Vampire Diaries serait-elle en train de reprendre des couleurs à mesure que ses héros se décident enfin tous, à leur niveau, à agir ? Sans être exceptionnels, ces deux épisodes permettent au moins de faire monter la pression, de créer de nouveaux enjeux et ils ne reposent pas entièrement sur les affaires de coeur d'Elena, ce qui relève du miracle ces derniers temps...

12 décembre 2012

Glee [4x 09]

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Swan Song // 5 430 000 tlsp.

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   Qui a dit que Glee n'était plus capable de nous surprendre ? Ah oui, ça devait être moi. Je le reconnais : Glee m'a étonné cette semaine en partant dans une direction totalement inattendue. Je pensais que l'évanouissement de Marley sur scène ferait pschiiiiit et que les petits chanteurs remonteraient très vite sur scène avec ou sans elle. Il n'en a rien été. Ils ont été purement et simplement disqualifiés -étrange régle quand même- et n'ont pour ainsi dire plus aucun but cette saison. Les regionals et les nationals auront lieu sans eux, et sans nous... à moins d'un rebondissement malvenu dans le futur, comme une épidémie de gastros chez les Warblers, ou un truc dans le genre, plus glamour peut-être. C'est osé !  A McKinley, tout l'épisode a donc tourné autour du vrai sens du Glee Club, qui est celui du partage de l'amour de la musique, ce que l'absence d'un concours ne doit pas changer. De façon assez maligne, c'est Rachel, depuis son New York, qui le rappelle à Finn et le remotive. Cela donne lieu à une prestation finale sur Don't Dream It's Over tout à fait niaise dans l'esprit, mais bien agréable à entendre. Et ce sera à peu près la seule. Vous savez ce qui m'a vraiment dérangé dans tout ça : ce n'est pas l'intrigue, ni les dialogues, ni même les personnages, mais les absents. Quinn ? Envolée ! Mercedes, Puck : idem. Santana et Mr Shue apparaissent rapidement en début d'épisode puis se volatilisent. La logique aurait pourtant voulu que les anciens aient un rôle important à jouer dans cet épisode. Mais le pire, au fond, c'est que l'état de Marley ne semble inquiéter personne au-delà de la scène d'introduction. Hormis une remarque de Santana, Kitty s'en tire comme une chef ! J'imagine bien que le sujet sera traité plus tard, au prochain épisode peut-être, mais c'est là que ça devait être fait. Il fallait que le cliffhanger ait une conséquence directe sur ces deux personnages. En faire des accessoires un épisode sur deux ne va pas les rendre plus intéressantes... Et pour mettre quoi à la place, en plus ? La naissance d'une histoire d'amour entre Brittany et Sam ? Bon sang mais qui a eu cette idée ? On le sentait venir depuis le début de la saison, mais j'osais espérer que les auteurs abandonneraient l'idée, voyant que ça n'excitait absolument aucun téléspectateur. Mais non. Leurs scènes étaient ridicules, parce que les personnages sont ridicules (ou le sont devenus plutôt). Sam n'était pas aussi bête avant. Il ne méritait pas un tel traitement. Et Brittany ne doit pas être un personnage, mais juste un gimmick, une machine à répliques drôles. Le choix de Somethin' Stupid pour leur duo était ironiquement amusant. Mais la prestation sans intérêt. Sue a encore fait des siennes. Et ce n'était pas drôle. Pas la peine de s'attarder là-dessus. Je retiens quand même le court passage où le pianiste du Glee Club s'insurge ! Pour le coup, ça c'était drôle et plein de second degré. 

   A NYADA, pour la première fois depuis le début de la saison, je me suis un peu ennuyé. Le All That Jazz m'a paru sympathique, réussi même, mais il fallait apparemment y voir une Rachel peu à l'aise dans la danse. Ah bon ? Certes, la prestation de Kate Hudson était peut-être meilleure, mais Lea Michele n'avait pas à rougir de la sienne. En même temps, elle n'a peut-être pas réussi à jouer à la fille pas douée. Ce n'est pas une danseuse née, mais elle se débrouille très bien. Vouloir nous faire croire le contraire est un peu malhonnête. Elle m'a en tout cas plus embarqué sur ce morceau-là que sur ceux qu'elle a chantés face à Thibodeaux. Non pas qu'elle était mauvaise. Evidemment pas. Mais son concours de vocalise ne m'impressionne plus. Encore moins sur des titres comme ceux-là, dont les mélodies ne sont pas familières et ne m'accrochent pas. C'était d'ailleurs le même problème avec la chanson de Kurt, mais en pire. Quant à la petite chanson de noël, on ne sait pas trop ce qu'elle venait faire là. Encore une fois, plusieurs choses m'ont dérangé : l'absence de Cassandra lors de la soirée, assez incompréhensible vu le point de départ de l'intrigue; le fait que Kurt puisse entrer si facilement à NYADA, surtout que tout ce qui a été construit avec Isabella semble avoir été inutile maintenant. J'aurais bien aimé le voir évoluer dans le milieu de la mode plus longtemps. Cela aurait permis de diversifier les histoires se déroulant à New York... Il ne lui reste plus qu'à rencontrer son Brody à lui en gros.

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// Bilan // Pour une ou deux bonnes idées, cet épisode de Glee nous en colle le double de mauvaises. Le résultat n'est donc pas très concluant malgré les efforts mis en oeuvre pour nous surprendre. Essaye encore.

25 novembre 2012

American Horror Story [2x 05 & 2x 06]

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I Am Anne Frank (Part 2) // The Origin Of Monstrosity 

2 870 000 tlsp. // 1 800 000 tlsp.

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    Ces deux nouveaux épisodes d'American Horror Story marquent assurément un tournant dans cette saison 2 car, en plus de littéralement nous scotcher, comme les précédents, ils nous offrent les premières grandes réponses à nos questions et lèvent le voile sur le passé de plusieurs de nos héros. Dans un premier temps, il faut boucler l'histoire d'Anne Frank et nous ne boudons pas notre plaisir en découvrant qu'elle s'est imaginée cette vie d'ancienne martyre des camps de concentration pour mieux fuir celle de femme au foyer désespérée qui la rendait profondément malheureuse. Chacun a sa propre vision de l'enfer après tout ! Mais la comparaison est osée. Les petites vidéos flashbacks pour retracer son histoire façon films des années 50 étaient du plus bel effet, tout comme l'ensemble de la réalisation du premier et du deuxième épisode. Devenir mère, c'est ce qui a définitivement fait plonger Charlotte -c'est son vrai prénom- dans les abysses de la folie. Mais ce qu'il faut retenir, et c'est franchement dérangeant, c'est que c'est une lobotomie qui l'a sauvée. On pourrait s'offusquer et se dire qu'il n'y a rien de crédible là-dedans, mais le fait est que pour traiter la schizophrénie, par exemple, des études ont montré que cette méthode pour le moins barbare fonctionnait en partie pour 5 patients sur 18 ! Le résultat n'est pas assez probant pour préférer cela aux traitements médicamenteux et la plupart des pays du monde ont d'ailleurs interdit cette pratique depuis de nombreuses années. Il fallait que le thème de la lobotomie soit abordé cette saison, c'était un passage obligé, et les auteurs l'ont fait avec beaucoup d'imagination -déterrer Anne Frank, quand même !- et de pertinence. Franka Potente a habité ce rôle complexe avec conviction. 

   Dans The Origins Of Monstrosity, la nouvelle patiente du jour, qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une puisque Sister Jude refuse de l'accueillir entre ses murs à cause de son jeune âge -c'est une enfant- vient contrebalancer efficacement le portrait qui nous est fait de plusieurs des personnages en insistant sur ce qui les a conduits à devenir si mauvais. Ils ont tous de "bonnes" excuses. Pas la petite Jenny. Elle est née diabolique et elle le restera. Sa petite scène avec Sister Mary Eunice, dont la mission en ce bas monde reste d'ailleurs très floue, était très réussie, à la fois dérangée et émouvante. La Diablesse explique que ce sont les moqueries constantes, les humiliations, qui l'ont poussée vers Dieu. Mais elle s'est rendue compte que ce Dieu n'existait pas puis Satan s'est emparé d'elle. Apparemment, il aurait d'ailleurs de plus grandes ambitions dans la vie que de diriger un hôpital psychatrique. Voilà qui est rassurant et intrigant. Une nouvelle ère s'ouvre selon ses dires. Une excellent manière de donner de l'ampleur à tout ce qui se déroule dans cet endroit. Et s'il s'agissait du début de l'Apocalypse, rien que ça ? Les flash forwards viennent toutefois nous rappeler brutalement et sauvagement qu'il y a eu une vie après Sister Mary Eunice et Briarcliff. Peut-être que le Diable a quitté à un moment donné le corps de la Soeur perverse pour habiter celui du déjà très monstrueux tueur en séries, lequel a survécu jusqu'à aujourd'hui... Cela resterait étonnant compte tenu de l'âge qu'il serait censé avoir. 

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   En attendant d'en savoir plus sur ce qui relie ce passé effrayant à un présent pas plus glorieux, certainement dans les dernières heures de la saison, l'identité de Bloody Face nous est révélée aux deux tiers de I Am Anne Frank, plutôt qu'en guise de cliffhanger. Et c'est assez malin à vrai dire. A partir du moment où le Dr. Thredson parvient réellement à faire sortir Lana de Briarcliff, on se doute bien qu'il s'agit de lui. Dès lors, le but est de nous dévoiler petit à petit son vrai visage en nous plongeant dans une angoisse encore plus grande que celle de Lana car, contrairement à nous, elle ne se doute pas encore de ce qui va lui arriver ! A partir du moment où elle entre dans l'appartement de son "sauveur", la pression monte d'un cran  et le stress ne nous quitte plus. Zachary Quinto reprend alors les traits de Sylar (Heroes) en y ajoutant une dose de sadisme qui lui va, il faut bien le dire, à ravir. Le coup de la trappe dans son atelier des horreurs, c'était complètement dingue ! Dans The Origins Of Monstrosity, comme le titre l'indique, on nous raconte comment il en est arrivé là et l'explication principale, la seule d'ailleurs -l'abandon de sa mère- se révèle un peu décevante tant elle est classique. Heureusement, Quinto et Sarah Paulson sont parfaits et donnent du poids à chaque scène, chaque mot. Les scénaristes se rattrapent en se concentrant plus particulièrement sur le besoin viscéral de Thredson de sentir la chaleur si rassurante d'une mère au contact de sa peau. Cela débouche sur la vision éprouvante d'une Lana qui se fait têter les seins par son assaillant à la recherche d'un lait maternel qui n'existe pas. Fascinant, n'est-ce pas ? 

   Si Kit et Grace sont un peu en retraits dans ces épisodes, c'est pour laisser une place plus grande au Monseigneur Timothy, dont on regrettait jusqu'ici la timidité. De la part de Joseph Fiennes, il ne fallait pas s'attendre à des miracles. Son jeu est ici assez inégal. Quand il doit se mettre en colère, on n'y croit pas tellement. L'acteur ne sait pas faire. Quand il doit chuchoter et montrer sa vulnérabilité, ses faiblesses, c'est déjà plus probant. En tout cas, le personnage n'est pas aussi mauvais que le laissait présager les épisodes précédents. Il a péché par innocence, il n'a pas saisi la démesure de l'oeuvre d'Arden, ni la monstruosité de l'homme, mais il n'a jamais rien voulu de tout ça. Il est bon au fond. Il fait partie des victimes du Nazi, sauf que lui n'a pas encore été réduit en un bout de chair difforme, sanguinolent et purulent... contrairement à Shelley, dont on guette chacune des apparitions avec un certain plaisir malsain. Je comprends vraiment que Chloë Sevigny ait accepté le rôle. On connait son goût pour les personnages extrêmes. Après avoir interprété une mormone manipulatrice et une transsexuelle tueuse à gage, la perspective d'incarner cette "chose" devait être on ne peut plus réjouissante ! J'espère toutefois que l'on n'en restera pas là et que, d'une manière ou d'une autre, le personnage survivra. On en a encore beaucoup appris sur Arden, et je pense qu'il n'y a pour le coup plus grand chose à dire. Ses expériences prennent tout leur sens, si je puis dire. Il sous-entend que Timothy conserve un secret. J'ai hâte de le découvrir et je ne vois vraiment pas ce que ça peut être. A ce stade, tout semble avoir été fait ! Remarque, c'est peut-être un extra-terreste !

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// Bilan // Après les questions, American Horror Story se lance dans les réponses. Cette transition délicate est globalement réussie à travers ces deux épisodes. Alors que plusieurs personnages se retrouvent désormais en dehors de Briarcliff, c'est une nouvelle phase de la saison 2 qui commence, un nouveau chapitre qui s'ouvre, plein de possibles, mais dont on ne peut imaginer une issue heureuse. 

19 novembre 2012

Revolution [1x 07 & 1x 08]

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The Children's Crusade // Ties That Bind

7 340 000 tlsp. // 7 100 000 tlsp.

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   The Children's Crusade. Tiens, un épisode qui commence par un flash forward... Je déteste le procédé en général, tant il me parait utilisé à tort à travers dans pas mal de séries -Desperate Housewives est la première responsable de mon aversion- mais je dois dire que c'était ici un bon point de départ. On comprend assez rapidement comment Charlie en est arrivée là, mais peu importe, on est pris dans l'action et on se laisse volontiers embarquer dans cette aventure de la semaine qui fait légèrement penser aux Goonies parfois, la référence ultime en la matière, et qui traite, mine de rien, d'un sujet important : que sont devenus les enfants orphelins suite au blackout ? Inéluctablement, comme dans toute bonne série post-apocalyptique qui se respecte, on a droit aux réminiscences des jeunesses Hitlériennes. Revolution ne surprend pas, mais fait son job. L'attachement de Nora pour l'une des petites filles, qui peut d'ailleurs s'expliquer dans l'épisode suivant lorsque sa soeur réapparait, était peut-être de trop. Les répliques amusantes d'Aaron ("hairless Ewoks") ont comme souvent permis de détendre l'atmopshére. Mais Miles -oui, Miles !- a aussi assuré en la matière pour une fois en adressant à Charlie un "It's irritating when a dumb kid tells you what to do, isn't it ?" bien mérité ! A côté de ça, la jeune fille a encore assuré et elle a prouvé qu'elle n'avait vraiment pas peur de souffrir. Cela fait combien de claque/coup de poing qu'elle se prend depuis le début de la série ? On ne compte plus !

   Bravo à Eric Kripke et son équipe de scénaristes d'avoir osé en révéler autant sur l'origine du blackout aussi tôt dans la saison ! Je n'ai pas été surpris, car il avait rapidement prévenu les téléspectateurs afin d'éviter un effet Lost et attirer les indécis, mais quand même... Sans grande surprise, les Matheson sont plus qu'impliqués dans l'affaire, ils en sont même à l'origine malgré eux puisque c'est en voulant créer une nouvelle forme d'énergie écolo qu'ils en sont arrivés là. Tout est donc parti d'une bonne intention, tombée entre les mains de gens très malintentionnés. Reste à comprendre dans quel but  Randall Flynn a choisi de faire basculer les Etats-Unis dans le chaos le plus total... Si Revolution est amenée à être renouvelée -et c'est bien parti pour, mais méfions-nous de la pause de quatre mois qui l'attend...- on peut toutefois se demander s'il y aura vraiment matière à poursuivre sur plusieurs saisons. Après tout, depuis que Supernatural a atteint le but que le créateur s'était fixé initialement, la série ne ressemble plus à grand-chose parait-il. Et lui est parti... Il ne faudrait pas que ça recommence ici, mais on en est encore loin je suppose ! L'intrigue d'Elizabeth Mitchell était encore une fois très émouvante, très dure. Mais il me tarde de ne plus la voir pleurnicher. On l'aime aussi bad ass ! 

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   Ties That Bind. Vous l'aurez sans doute remarqué, Revolution propose à chaque nouvel épisode un nouveau "big bad" à  combattre, en plus de Neville et Monroe qui sont les cibles ultimes. C'était le personnage de Mark Pellegrino dans le 3ème épisode, le cinglé avec ses chiens ou Drexel il y a quelques semaines, le méchant garde sur le bateau des jeunesses "Monroeiennes" à l'épisode précédent, et c'est cette fois-ci le Sergent Will Strausser, une vieille connaissance de Miles, incarné par le français David Meunier (qui n'a jamais rien fait en France je précise). Vous avez déjà dû le croiser dans Justified ou Jericho. Tiens, Jericho... Un jour, je dresserai des parallèles entre cette horrible série et Revolution, mais pas cette fois. Bref, à la base, je voulais simplement dire que l'on commence à bien connaître la formule de la série, mais elle réussit toujours facilement à nous tenir en haleine pendant 40 minutes. Surtout que cette semaine, les scénaristes se sont plus particulièrement penchés sur le cas de Nora, un personnage que je porte dans mon coeur depuis qu'elle est arrivée mais sans vraiment savoir pourquoi. Je crois que j'aime bien Daniella Alonso en fait (et sans l'avoir encore vue dans Friday Night Lights). Ses flashbacks ont été bien insérés dans le récit et ils étaient suffisamment courts pour ne pas gâcher le rythme. L'histoire avec sa soeur s'annonçait très basique au départ, mais je ne m'attendais pas du tout à sa trahison. Je croyais innocemment que Mia était sincère. C'était d'autant plus intéressant qu'elle n'est pas passée pour une ordure malgré ses agissements plus que discutables. Au final, elle l'a fait pour protéger sa soeur. Nora ne pouvait pas lui pardonner comme ça. Leurs larmes respectives étaient poignantes. Mettre les personnages face à de tels cas de conscience, c'est prouver que Revolution n'est pas qu'un divertissement. Elle a aussi deux trois choses à dire sur la nature humaine et ses complexités et ses paradoxes. Le seul reproche que j'ai à faire dans tout ça, c'est que Strausser, présenté comme le pire des pires, ne s'est pas révélé si terrible que ça.

   Julia. Voilà un personnage qu'il me tarde de voir davantage à l'écran. Pas seulement parce qu'il est interprété par la ravissante et talentueuse Kim Raver (j'en fais trop ?), mais aussi parce qu'elle a prouvé dans cet épisode qu'elle était plus que "la femme de" Neville. On dit que derrière tout grand homme se cache toujours une femme; c'est indéniablement le cas avec elle. Elle a beaucoup d'ambition pour lui, plus qu'il  ne doit d'ailleurs en avoir lui-même, et elle le pousse déjà à prendre la place de Monroe le moment venu. Ses potentiels talents de manipulatrice devraient bien l'aider s'il se lance, et il se lancera. Kim Raver et Giancarlo Esposito forment un couple crédible à l'écran. J'en veux encore ! Sinon, tandis que la petite troupe se rapproche de Philadelphie -on devrait avoir droit à leur arrivée là-bas pour le winter finale- Monroe récupère enfin un pendentif, de quoi faire monter encore un peu plus la pression. Randall, lui, semble avoir les moyens de ses ambitions...

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// Bilan // Après huit épisodes, Revolution se porte bien, de mieux en mieux même. Elle a trouvé son rythme, sa formule, et elle n'a plus qu'à lâcher les lions pour se transformer en une vraie bonne série qui a de l'avenir.

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31 octobre 2012

The Vampire Diaries [4x 03]

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The Rager // 2 870 000 tlsp.

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   Très irrégulier ce début de saison 4 de Vampire Diaries. Après un mauvais Season Premiere et un bon deuxième épisode, voici une troisième pièce moyenne, dispensable, que j'ai même déjà oubliée en partie quelques heures plus tard. Mais ce dont je me souviens sans problème, ce sont les passages super ridicules mettant Elena dans des positions tout à fait saugrenues. Mademoiselle la vampire fait le poirier pour se désaltérer et foutre la haine à Rebekah. Puis elle se met debout sur une moto qui roule à fond la caisse. Et pour exprimer quoi au juste ? Qu'elle souffre d'être devenue ce qu'elle est devenue mais qu'elle comprend que ça peut être fun aussi, parfois, d'être un vampire ? Mouais. Parlons aussi de l'alcoolisme. C'est un mal qui semble ronger les scénaristes. Ou alors ils répercutent leurs frustrations sur leurs personnages. Toujours est-il que sans avoir l'âge légal pour boire à volonté, nos héros ne font que ça ! Et en pleine journée en plus. Machine veut un scotch dès qu'elle débarque à la fête de Rebekah. Trucmuche qui fait boire Elena pour lui faire passer ses envies de sang... Je trouve ça hallucinant et en même temps la preuve que les dirigeants de la CW ne regardent sans doute pas eux mêmes la série. Je vois mal comment ils pourraient laisser passer ça autrement... Enfin bref. S'il n'y avait que ça comme souci ! 

   J'allais dire que Klaus a, comme d'habitude, complètement plombé l'épisode, mais à bien y réfléchir, c'est un des seuls personnages qui a su relever le niveau cette semaine. On passera sur le prétexte de son retour, incompréhensible -"il faut que je protége Tyler, ce connard qui m'a bien eu une dizaine de fois"- et on se contentera de retenir ses sourires tordus et ses répliques peu inspirées mais efficaces. De Rebekah, on ne gardera à l'esprit que la conclusion de son intrigue : elle se sent terriblement seule et il est temps qu'on lui trouve soit un intérêt amoureux soit une bonne copine, en tout cas quelqu'un avec qui passer du bon temps. Pour une femme qui a plus de 1000 ans derrière elle, on se demande comment elle a fait pour rester aussi immature tout ce temps ! Mais elle reste touchante et c'est ce que je préfère chez elle. Elle a peut-être trouvé un alter ego en la personne d'April. A suivre... Même si la production a énormément de mal à utiliser l'ensemble de son casting de manière correcte -Bonnie est aux abonnés absents cette semaine par exemple- elle trouve toujours le moyen de rajouter de nouveaux personnages, qui ne servent à rien la plupart du temps. Je n'ai pas suivi Secret Circle, mais si j'ai bien compris, la plupart de ceux qui l'ont fait n'ont retenu qu'une seule chose : l'actrice Phoebe Tonkin. Du coup, la voilà qui débarque dans Vampire Diaries. On lui prétexte un passé avec Tyler et on nous injecte comme ça un futur triangle amoureux avec Caroline pas du tout enthousiasmant. J'attends de voir ce que va donner le personnage sur la longueur. On n'est pas à l'abri d'une bonne surprise... 

   Damon est pris dans sa chasse au chasseur de vampire, ce qui n'est clairement pas la partie la plus ennuyeuse de l'épisode. Je trouve toujours les méthodes de bourrin de Connor proprement hallucinantes mais admettons. L'implication de Jeremy était une bonne idée, jusqu'à ce qu'il trahisse son nouvel ami. Moi je voulais un bad Jeremy pendant quelques épisodes, histoire de justifier sa présence et lui offrir... je ne sais pas... du charisme ? Mais non. Meme pas. On sait très bien qu'à cause de sa gonflante de soeur, il ne serait pas resté dans le camp adverse très longtemps, certes, mais ça ne valait pas le coup d'essayer ? Peut-être plus tard... Sinon, Elena continue de chouiner à cause de sa transformation, quand elle ne fait pas ses trucs ridicules (cf le début de la critique). Elle voit Damon partout, surtout quand elle est dans une position coquine avec Stefan. C'est d'un convenu... et d'un ennui... On ne comprends toujours pas pourquoi ce n'est pas Caroline qui prend en charge la jeune fille. Le sujet est vaguement abordé. Pour le moment, la Elena vampire est un gros raté. 

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// Bilan // Dans cet épisode, le ridicule ne tue apparemment pas mais c'est normal : tout le monde est déjà plus ou moins mort à Mystic Falls, que ce soit véritablement ou scénaristiquement. Entre deux ou trois bonnes idées, on s'enfonce dans l'ennui. Mais que va devenir Vampire Diaries ?

20 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 03]

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Lady Of The Lake // 9 450 000 tlsp.

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   Après avoir délaissé Fairytale Land pendant quasiment tout un épisode, les scénaristes de Once Upon A Time rétablissent l'équilibre en s'aventurant avant tout dans le pays magique tant au présent qu'en flashbacks dans cette 3ème pièce de la saison, à nouveau très solide. C'est l'occasion pour Snow et sa petite bande de femmes baroudeuses d'affronter un ogre gigantesque pendant qu'Emma, plus cynique que jamais, essaye maladroitement de tisser un lien avec sa mère à coup de remarques acerbes (très drôles, mais gare à ne pas en abuser non plus !). On ne sait pas qui est la plus badass des deux, mais chacune leur tour, elles montrent qu'elles en ont dans le pantalon ! Once est une série féministe, elle le prouve ici encore un peu plus. A quand une princesse lesbienne, tiens ? Bon par contre, Aurora n'est pas très sympathique pour le moment, même si j'aime bien Sarah Bolger. Il va falloir que Snow et Mulan la matent une bonne fois pour toutes, qu'elle se calme.

   Les relations parents/enfants sont plus que jamais au centre des intrigues puisque le King George fait son apparition à Storybrooke et que l'affrontement Cora/Regina s'annonce comme l'un des événements de la saison. On a aussi les retrouvailles entre Jefferson et sa fille, légèrement expédiées malheureusement. Les adieux de Charming à sa mère étaient très émouvants, mais le twist final était en revanche assez prévisible. On commence à bien connaître les tours de passe-passe scénaristiques des auteurs. Je me pose quand même une question : pourquoi Lancelot a-t-il décrété qu'il ne restait plus qu'un coquillage avec un peu d'eau magique ? En cherchant un peu plus, peut-être que... Mais ce n'est qu'un détail (comme le fait que l'épisode s'intitule Lady Of The Lake sans que l'on sache vraiment pourquoi étant donné qu'elle n'apparait pas) Il y a eu plusieurs facilités de ce type qui m'ont gâché le plaisir. Je pense aussi à Charming qui ne cherche pas à fouiller un peu le tombeau de Regina. Ou même à Regina qui ne vient pas prendre Henry la main dans le sac elle-même. C'est expliqué au détour d'une phrase par Charming, mais ce n'est pas convaincant du tout ! Je crois qu'ils ont voulu caser trop de choses dans cet épisode, la cohérence d'ensemble en a donc pâti. 

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// Bilan // Messieurs et mesdames les scénaristes de Once Upon A Time, c'est super de vouloir bourrer à fond les épisodes de ce début de saison 2 parce que du coup on ne s'ennuie pas une seule seconde et on a l'impression que vraiment beaucoup de choses se passent et que les intrigues avancent à pas de géants (d'ogres ?) à chaque fois mais ce serait pas un peu too much par hasard ?

8 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 02]

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Remember The Time // 10 840 000 tlsp.

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    Après un Season Premiere particulièrement émouvant qui avait mis la barre très haut, Grey's Anatomy poursuit sur sa lancée avec un deuxième épisode encore plus bouleversant et sacrément éprouvant, qui entre facilement dans le top 20 des pièces les plus marquantes de la série (sur 174 !). Construit quasiment de la même manière que le premier épisode de la saison 6 de Private Practice, il se concentre sur l'après crash d'avion en dédiant un acte par personnage, dont les histoires sont évidemment intimement liées les unes aux autres. Le concept est efficace mais il prend un peu de temps à se mettre en place. Dans les cas de Meredith et Derek, qui ouvrent le bal, il faut s'habituer aux sauts dans le temps incessants, frustrants au prime abord mais préférables tout compte fait. Plutôt que de nous montrer en détails tout ce qui s'est passé pendant cette semaine terrible où ils étaient coupés du monde, perdus au milieu des bois, entre la vie et la mort, les auteurs ont préféré n'en dévoiler que quelques images stylisés, tournées dans un studio, et faire raconter aux personnages les moments les plus affreux. L'impact n'en est que plus grand puisque l'on ressent ainsi la force de leur traumatisme à travers leurs hésitations, leurs larmes, leurs silences éloquents aussi. 

   Le premier acte consacré à Meredith sert surtout d'introduction, il rôde le mécanisme de l'épisode, plante le décor, mais ne trouve son véritable intérêt que lors des segments de Derek et de Cristina et surtout lors de la magnifique conclusion. Celle-ci m'a d'ailleurs drôlement perturbé tant elle ressemblait à un monologue de fin de série. C'eut été un épilogue parfait. Et elle explique très bien pourquoi Meredith a choisi de rester à Seattle : malgré tous les malheurs qui lui sont tombés sur la tête dans cette ville, c'est aussi là qu'elle a connu ses plus grands bonheurs et qu'elle a fait ses plus belles rencontres. C'est là qu'elle est devenue médecin, c'est là qu'elle a rencontré sa meilleure amie, sa "person", c'est là qu'elle a renoué avec sa famille, c'est là qu'elle a fait la connaissance de l'homme de sa vie et c'est là qu'elle est devenue mère. Avec beaucoup d'optimisme, un peu trop même, elle assure que tout ira bien : "Everything's gonna be fine". Elle essaye en tout cas de s'en persuader. Plus que jamais, elle sert de ciment au groupe, elle est l'élément qui l'empêche de s'effondrer, mais, malgré sa bonne foi, elle ne peut pas retenir Cristina... De son coté, Derek apprend à devenir humble après des années de prétention et d'égo mal placé. Sa blessure semble ainsi davantage lui servir de leçon que la fusillade. C'est appréciable. Pendant quelques instants, il m'a paru sympathique. Un bel exploit en somme !

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   Dans ses derniers instants, c'est davantage à Richard qu'à Derek que Mark se confie. Pendant sa période de "surge", durant laquelle un patient en phase terminale de se maladie connait un regain d'énergie avant de sombrer, il se transforme en grand sage qui a plein de choses essentielles à dire sur la vie, plein de leçons à donner. Ce n'est absolument pas le Mark que l'on connait mais c'est définitivement un Mark que l'on aurait aimé connaitre. L'hommage qui lui a été rendu au précédent épisode était suffisant, mais ces quelques minutes supplémentaires passées en sa compagnie n'ont pas été déplaisantes. Parmi les instants les plus forts, on retiendra cet horrible moment où il est obligé d'avouer à Julia -que l'on avait complètement oubliée avec tout ça- que c'est Lexie qu'il a toujours aimée. On ne connaissait pas bien la jeune femme, puisque les auteurs se sont acharnés pour qu'on la voit le moins possible, mais on ne pouvait que ressentir de la peine pour elle. Et puis il y a eu aussi la signature lente et douloureuse des formalités à remplir avant de tomber dans le coma. Sans oublier ses demandes incessantes pour voir sa fille, Sofia, qui seront restées lettre morte puisque Jackson arrive malheureusement trop tard. Callie fait évidemment partie intégrante de ce segment de l'épisode mais c'est au cours de celui d'Arizona, le dernier d'ailleurs, le plus bouleversant sans doute, que Sara Ramirez brille le plus face à une Jessica Capshaw comme on ne l'avait jamais vue. Elle joue la colère, la douleur et l'amertume avec autant de talent que la joie, la légéreté et la simplicité. Comme Callie, on a l'impression de ne pas avoir la vraie Arizona devant nous mais une autre femme, désespérée, qui lui aurait volé son corps (et piqué une jambe au passage !). La grande altercation entre Arizona et Alex était merveilleuse. Horrible mais merveilleuse. L'entendre dire autant d'horreurs sur Alex était jouissif je dois dire, pour un anti-Karev comme moi. Même pas de peine pour lui. Même pas. 

   Le morceau dédié à Cristina n'était pas le dernier chronologiquement mais c'est celui sur lequel je voulais moi terminer car c'est probablement celui qui m'a le plus touché, en grande partie grâce à l'interprétation encore une fois magistrale de Sandra Oh. La scène dans la baignoire figure facilement parmi ses plus grands moments dans la série. C'était absolument affreux de l'entendre raconter après plusieurs jours de silence le drame qu'elle avait vécu avec des détails particulièrement atroces, entre les insectes qui commençaient à bouffer la jambe d'Arizona et les animaux de passage qui se sont battus pour dévorer la chaire de Lexie. Quand on entend ça, effectivement, on comprend pourquoi on a choisi de ne pas tout nous montrer. C'eut été sacrément gore, façon The Walking Dead. Non merci. Le départ de Cristina de Seattle, qui semblait déjà logique à la base, l'est encore plus désormais. Pour autant, il lui faudra bien revenir un jour. On imagine mal les scénaristes la laisser pourrir dans le Minnesota, sans Meredith et sans Owen. Ah oui car après ce qui s'est passé, il y a fort à parier que le couple va se reformer. L'histoire de l'enfant paraitra peut-être dérisoire après tout ce qu'ils ont vécu. Ou alors la jeune femme changera d'avis. Une option qui ne me plait guère entre nous soit dit. Bon et puis sinon quelques secondes sont réservées à Jackson et April et leur histoire naissante déjà contrariée. Il veut la retenir, il arrive trop tard, elle est déjà partie. C'est un peu faible à coté de tout le reste mais c'est bien tenté ! Je termine sur LA référence génialissime de l'épisode : Bailey qui évoque Lost ! Shonda Rhimes est très fan de la série et n'a pas caché que l'idée du crash d'avion lui venait de là. C'était un joli clin d'oeil. 

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// Bilan // Ce deuxième épisode de la saison 9 de Grey's Anatomy parvient à faire oublier la très mauvaise idée du crash d'avion en réussissant à en traiter les conséquences sur nos héros avec le brio qu'on lui connait. Ce n'était pas tire-larmes, ce n'était pas facile, mais c'était saisissant et boulerversant. Encore une belle heure de télévision à mettre sur le compte de la série !

13 juillet 2012

True Blood [5x 05]

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Let's Boot And Rally // 4 500 000 tlsp.

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   Au départ, je n'avais pas prévu de faire une critique de cet épisode mais il m'a vraiment emballé et je n'avais pas envie d'attendre le prochain pour en parler. J'ai d'ailleurs longuement hésité à lui offrir trois étoiles et demi, mais tant qu'on ne sera pas débarrassés de l'intrigue de Terry, je ne pourrais m'y résoudre. Ses scènes cassent systématiquement le rythme et, jusqu'ici, elles n'ont vraiment ni queue ni tête : pourquoi est-ce qu'il s'inquiète de l'effet que pourrait avoir sa réunion avec Patrick et l'autre ancien militaire cinglé vis à vis de supposés esprits alors que c'est visiblement ce qu'il est venu chercher ? S'il ne voulait pas d'emmerdes, il ne fallait pas partir à l'aventure ! Nulle doute qu'on tentera prochainement -et de préférence rapidement- de nous expliquer tout cela mais pour le moment, c'est une tannée. On peut toutefois se consoler cette semaine avec les flashbacks qui rentrent enfin dans le vif du sujet et nous éclairent un peu plus sur l'affaire. Je me demande si Lafayette viendra se raccrocher à cette histoire sur le tard... Ce serait assez logique en fait, car lui-même n'est pas gâté pour l'instant avec sa scène hebdomadaire de "transformation". Passé ces deux grosses faiblesses, on s'amuse sacrément !

   Je ne dirais pas que l'intrigue de Sam soit super fun cela dit mais les choses bougent un peu : quel est ce groupe portant des masques d'Obama qui tient à tuer tous les shapeshifters du coin ? Je n'en ai aucune idée ! Même pas un embryon d'idée. Mais c'est l'occasion de se débarrasser de Luna, qui ne servait plus à rien depuis longtemps -si tant est qu'elle ait servi à quelque chose un jour- et d'offrir une scène déchirante au couple, qui m'a fait penser dans la mise en scène au meurtre de Lucy dans Urgences, mais ce n'était certainement pas une inspiration ou un hommage. C'est juste moi qui divague... Et puis Sam va se devenir papa : il semble assez clair que c'est lui qui va devoir se charger de la fille de Luna et lui apprendre à devenir un shapeshifter rusé. Je ne suis pas sûr que ce passage de relais apporte grand chose à la série : ça n'a pas l'air bien compliqué de se transformer en l'aimal de son choix, la petite semble déjà bien maîtriser l'exercice. Et puis le passage du monde des vivants à celui des morts pour les vampires, en comparaison, c'est tout de même nettement plus intéressant et compliqué à gérer, comme on en a eu la preuve avec Jessica et maintenant avec Tara. C'est d'ailleurs les scènes des deux jeunes femmes que j'ai préféré dans cet épisode. C'était vraiment amusant de découvrir cette nouvelle Tara travaillant au Fangtasia, rien que pour la tenue ! Voir les deux vampirettes partager un moment d'amitié, c'était vraiment très cool aussi. On sentait bien que ça n'allait pas durer. Avec le passif de Tara, je pensais qu'un broute-minou allait se profiler mais Hoyt est finalement venu s'interposer et tout foutre en l'air. Cette version "fangbanger" du personnage est totalement pathétique. Le départ de Jessica et la trahison de Jason l'ont vraiment achevé. Je vois mal ce qui pourrait le faire remonter la pente maintenant. Mais la réponse n'est certainement pas Tara ! 

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   Du coté de Sookie et Alcide, le timing n'est décidemment JAMAIS le bon ! Je désespère de les voir un jour croquer la pomme. On avait déjà pas mal attendu avant qu'Eric et elle ne consomme. Je ne sais pas si ça arrivera un jour avec Alcide finalement. J'aime presque cette idée, en fait. Ce serait assez couillu. D'un autre coté, parmi les fans, je ne sais pas s'il y a énormément de pro-Alcide ? C'est clairement celui avec qui elle aurait le moins de problèmes s'ils formaient un couple mais est-ce que c'est vraiment ce que l'on souhaite ? Un vomi et l'arrivée d'Eric et Bill empêchent donc leur histoire d'avancer mais ce n'est pas grave : la suite, très très loin d'un quelconque romantisme, était bien plus passionnante et excitante. La petite bande est partie à la recherche de Russell Edgington dans un hôpital psychiatrique désaffecté mais pas dépeuplé. L'ambiance très épouvante était parfaite. Il y avait du crados, du gros LOL, et bien sûr le grand vilain à la fin. Ils l'ont enfin retrouvé. Pile au milieu de la saison. Ca permet de lancer la deuxième partie efficacement. C'est devenu une habitude maintenant, du coté de l'Autorité, Chris Meloni/Roman parle beaucoup beaucoup et nous hypnotise littéralement (parce qu'il aurait été facile de décrocher avec un autre acteur, moins impliqué). On insiste beaucoup trop sur Nora pour que ce soit elle la deuxième traîte. Les solutions étant peu nombreuses, je mise tout sur Salomé. Elle joue un double jeu, ça se voit comme des dents de vampire au milieu d'une mâchoire. Et on sent que l'actrice, Valentine Cervi, est encore sur la réserve, mas qu'elle est prête à exploser incessamment sous peu. On risque de bien s'éclater quand ça arrivera ! 

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// Bilan // On s'amuse beaucoup en ce moment à Bon Temps. Assurément, on en prend ! 

26 mars 2013

The Tomorrow People [Pilot Script]

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THE TOMORROW PEOPLE

Drama // 42 minutes

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Imaginé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Arrow), Julie Plec (Kyle XY,Vampire Diaries) & Phil Klemmer (Chuck, Veronica Mars). Ecrit par Phil Klemmer. Adapté de la série anglaise du même nom de Roger Price. Pour Warner Bros. Television, Freemantle Media & CW. 59 pages.

Un groupe de jeunes gens appelés les "Tomorrow People" représentent la prochaine étape dans l'évolution de l'humanité : ils possèdent des pouvoirs, comme celui de communiquer entre eux par télépathie, de lire dans les pensées ou de se téléporter. Lorsque Stephen Jameson, un ado perturbé en pleine mutation, est recueilli par Cara et John, deux des siens qui maîtrisent déjà leurs capacités extraordinaires, il découvre l'histoire complexe de sa famille et son importance au sein de la guerre secrète qui oppose les "Tomorrow People" aux "ULTRA", un groupe qui veut les capturer pour le bien de l'humanité...

Avec Robbie Amell (True Jackson, Revenge, Pretty Little Liars), Peyton List (FlashForward), Luke Mitchell (H2O), Mark Pellegrino (Lost, Supernatural, Dexter, Being Human US), Madeleine Mantock (Casualty), Aaron Yoo, Sarah Clarke (24, Covert Affairs, Nikita), Jeffrey Pierce (Cult, Alcatraz)...

   En découvrant l'histoire de The Tomorrow People et en lisant le script, je me suis demandé comment il était possible qu'à notre époque où tout est recyclé, remaké et rebooté à tort et à travers, personne n'ait pensé -ou réussi- à en proposer une nouvelle version. 68 épisodes de 30 minutes ont été produits par les anglais de ITV entre 1973 et 1979, avec pour ambition d'offrir une alternative plus jeune à Doctor Who. Depuis, elle est considérée comme culte outre-Manche. Mes petites recherches m'ont conduit à découvrir l'existence d'une première adaptation américaine, proposée sur Nickelodeon au début des années 90, qui n'est jamais arrivée jusque chez nous. Le créateur original était de la partie. 25 épisodes seulement ont vu le jour. A priori, la CW a plus de chances d'en tirer quelque chose. D'ailleurs, je mettrai ma main à couper que The Tomorrow People fera partie de la grille de rentrée de la chaîne. Pas seulement parce que ce pilote est efficace, aussi parce que Greg Berlanti et Julie Plec sont à la production -et la CW a tout intérêt à les bichonner- et parce qu'on ne pouvait pas espérer meilleure compagne à Arrow. Oliver Queen n'a pas de pouvoirs, contrairement aux héros ici, mais l'ambiance des deux séries est pourtant à peu près la même.

   Ainsi, l'action se déroule dans une grande ville -New York en l'occurence- avec une présence accentuée dans les décors de buildings froids et inquiétants typiques des films et des séries de science-fiction (hello Batman, hello Fringe, hello you all superheroes !), quand l'action ne se déroule pas dans les sous-terrains, les égoûts ou les stations de métro abandonnées (hello Dark Angel, hello La Belle et la Bête, hello you all creepy weirdos !). Une ambiance sombre qui devrait ravir les amateurs du genre (dont je ne fais pas partie). Ce qui risque d'un peu moins leur plaire, c'est que tout est très prévisible : du refus de l'acceptation de ses pouvoirs -un classique de chez classique- jusqu'à l'événement qui va pousser le héros à admettre qu'il est différent et que c'est tout autant une chance qu'une malédiction; de sa famille et de ses amis proches qui ne comprennent pas son comportement et à qui il ne peut rien dire; aux grands méchants qui prétendent vouloir faire le bien mais dont les méthodes et les secrets prouvent absolument tout le contraire. La série originale devait être innovante pour l'époque mais aujourd'hui, l'histoire est juste commune, classique et par conséquent un peu ennuyeuse. On pourrait même dire qu'elle manque d'ambition si l'on compare par exemple à Heroes. Mais quand on voit comment cette dernière s'est emmêlée les pinceaux jusqu'à devenir irregardable, on se dit que c'est peut-être pas plus mal comme ça. Et puis la CW n'a pas non plus des moyens gigantesques de toute façon. Concernant les personnages, je n'ai rien à en dire de particulier. Là encore, rien de nouveau. On a la galerie habituelle de beaux gosses, de triangles/rectanges amoureux. Ah si, il y a quand même un ordinateur super intelligent qui parle ! Hello Kit de K2000. Les scènes d'action promettent d'être tendues, il y en a pas mal tout au long du pilote. Et la mythologie est là, rampante, partiellement intrigante. Quelques cliffhangers réussis émaillent l'épisode. Ah oui, un truc à savoir et qui aura son importance plus tard je suppose : les Tomorrow People ne peuvent pas tuer.

   The Tomorrow People devrait parvenir sans mal à convaincre les dirigeants de la CW puis les téléspectateurs. Elle est terriblement banale en son genre, mais si elle est bien exécutée, elle peut être divertissante et apporter un nouveau succès à la chaîne après Arrow. C'est a priori tout ce qu'on lui demande après tout... 

18 novembre 2012

Dexter [7x 06 & 7x 07]

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Do The Wrong Thing // Chemistry

1 990 000 tlsp. // 2 070 000 tlsp.

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   Je sais que certains vont me reprocher de n'être jamais content, mais je le dis quand même : lorsque Dexter suit sa formule habituelle, sans surprise, on s'ennuie; lorsque Dexter prend une forme moins linénaire mais trop brouillonne en contrepartie, on s'ennuie aussi ! Je reconnais volontiers que ces deux épisodes, malgré leurs nombreux défauts, permettent de dévier de la trajectoire toute tracée de la saison 7, mais j'ai le sentiment que trop d'intrigues tue les intrigues; comme si les auteurs voulaient se prouver et nous prouver qu'ils ont encore plein d'idées et plein de choses à raconter, alors qu'ils ne font en réalité que ressucer d'anciennes histoires pendant que les nouvelles stagnent. Ainsi, Isaak sort de prison, tourne autour de notre héros mais ne passe pas à l'action. Il menace. On attend. Quinn est dans les parages avec sa poupée blonde, lui aussi est menacé, mais personne ne pense à, enfin, le supprimer. On attend. Batista veut prendre sa retraite et acheter un restaurant. On s'en fout. Et on a envie de lui dire que s'il croit qu'en se lançant dans un tel business il va trouver le temps d'avoir une vie, il se trompe lourdement. Mais comme on s'en fout... Et puis, il est de mieux en mieux partie pour prendre la place du prochain mort du Miami Metro, non ? Pile quand il veut arrêter, le destin lui plante un couteau mortel dans le dos. Imaginez comme ça aurait de la tronche. Voyez comme les scénaristes maîtrisent l'ironie. Plus sérieusement, si c'est bien vers cela qu'ils se dirigent, bonjour la subtilité. Si ce n'est pas ça, alors je suis juste parano et j'assume. Et je ne manquerai pas de faire amende honorable ! Tiens, par contre, je suis ravi des dernières trouvailles de Laguerta. Pour la première fois, le nom de Dexter apparait dans son enquête. Reste à savoir si tout cela va la mener vers la vérité, mais on peut être sûr qu'elle ne va plus aussi facilement confier ses découvertes à Deb maintenant... Et si elle mettait Batista au parfum ? Quand je pense que le seul truc qui m'a vraiment excité au cours de ces deux épisodes, c'est les 15 secondes consacrées à Laguerta...

   Après avoir installé la situation pendant quelques épisodes, les auteurs de Dexter se lancent corps et âme dans une nouvelle intrigue amoureuse pour notre serial killer. Parce qu'ils sont conscients d'être déjà passé par là plusieurs fois, ils cherchent encore une fois à se convaincre de quelque chose, en l'occurence que cette histoire avec Hannah est différente des précédentes. Ils écrivent même des dialogues en ce sens. Ils remettent Lumen sur le tapis. Deb ajoute ainsi une nouvelle pièce du puzzle, mais ça n'a plus vraiment d'importance maintenant. Poblème : Hannah est peut-être différente de Rita, de Lila et de Lumen, elle provoque en Dexter des réactions identiques. Encore une fois, il se demande si ce qu'il ressent pour elle n'est que du désir ou s'il y a de l'amour. Encore une fois, il se demande s'il est capable d'aimer. Mais, bon sang, après 7 ans, il serait temps qu'il comprenne que oui, il en est capable, tout comme il peut détester. Il est humain ! Même plus humain que plein d'autres humains ! Il ressent. Ce que ça peut être agaçant de ne pas l'accepter une bonne fois pour toutes. Est-ce là la seule finalité de la série ? Que Dexter accepte son humanité. Je pensais qu'il y avait plus à dire, que les auteurs avaient davantage d'ambition. Et puis je dois dire qu'hormis lors des scènes dans la fête foraine abandonnée et sous le chapiteau du cirque, j'ai du mal à me passionner pour ce couple Dexter/Hannah. Je ne ressens pas tant d'alchimie que ça entre les acteurs. Je trouve le rendu trop factice. Yvonne Strahovski ne m'inspire pas. Non vraiment, pour moi, ça ne le fait pas. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Je n'ai que moyennement apprécié l'intervention de ce Sal Price au beau milieu de tout ça. Il sortait de nulle part. Il a clairement servi de catalyseur, mais les auteurs n'ont pris aucun soin pour le rendre crédible et attachant. Il n'aura pas du tout marqué les esprits. Pourtant, entre Jennifer Carpenter et Santiago Cabrera, il se passait quelque chose d'intéressant, qui semblait plus naturel. 

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// Bilan // Ces deux épisodes de Dexter ne m'ont inspiré que de l'ennui. Je pensais pourtant que cette saison 7 était sur la bonne voie, qu'on allait enfin avoir quelque chose de consistant à se mettre sous la dent. Un leurre ? Il reste 5 épisodes pour repartir dans le bon sens. C'est encore faisable. J'aimerais vraiment pouvoir dire à la fin du 12ème que cette nouvelle salve était meilleure que les deux précédentes...

12 janvier 2013

American Horror Story [2x 10 & 2x 11]

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The Name Game // Spilt Milk 

2 210 000 tlsp. // 2 510 000 tlsp.

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    Après une période un peu creuse où les intrigues des différents protagonistes tournaient en rond, soulignant le problème habituel du huis clos quand il doit durer sur la longueur -les allers-retours sont obligatoires mais lassants- Asylum se lance dans sa dernière ligne droite avec panache et facétie, en offrant presque deux mini-season finale dans l'esprit ! Dans The Name Game, les auteurs se débarrassent de deux figures importantes de la saison et de l'institution d'une très belle manière, surprenante et significative. Alors que Monsignor Timothy n'est pas mort malgré sa crucifiction, il cherche la rédemption en essayant de sauver l'âme de Sister Mary Eunice, en vain. Elle lui inflige alors des sévices perverses, pouvant s'apparenter à un viol même si l'homme y prend un plaisir coupable; et c'est probablement le pire traitement qu'elle pouvait lui réserver vu ses convictions et la promesse qu'il a faite à Dieu. Il doit alors se résoudre à l'unique solution qui pourra libérer la jeune femme : la tuer. Elle sera morte mais enfin libre. Sa chute était superbe, de même que le baiser que l'ange de la mort lui a déposé sur les lèvres. Elle aurait pu définitivement disparaitre de la sorte, mais c'était sans compter Arden, éperdument amoureux d'elle, qui a choisi de partir avec elle, de brûler avec elle. Ma foi, pour un Nazi de son espèce, c'est un départ on ne peut plus approprié. On ne peut pas faire romantisme plus macabre. On regrettera simplement que ce montre ait pu choisir sa mort. Le suicide est presque un cadeau que la vie lui fait. Pour Timothy, peut-on réellement parler de rédemption désormais ? Je ne le crois pas. Il a malgré tout commis un terrible pêché...

   Pendant ce temps, la venue de Thredson à Briarcliff ressemblait à un retour en arrière. J'ai beau apprécier le personnage, pour toute l'horreur qu'il dégage, j'avais le sentiment qu'il était arrivé au bout de ce qu'il pouvait faire et dire. Par conséquent, ses scènes avec Lana et Kit était un peu ennuyeuses. Spilt Milk m'a donné raison. Cet épisode magnifiquement réalisé -et je pèse mes mots- l'a achevé comme il se devait : des mains de Lana. Elle a tiré, il a explosé. Le face à face était intense. Mais le bébé qu'elle porte en elle est toujours là, bien vivant, et il lui rappelera à jamais l'enfer qu'elle a vécu, quoiqu'elle fasse. Le fait qu'elle renonce à s'en débarrasser, à une période où l'avortement était secret, encore plus mal jugé qu'aujourd'hui, m'a quelque peu déçu et c'était en même temps logique puisque l'on sait que ce fils a grandi et est devenu le nouveau Bloody Face. Mais je ne sais pas. Je m'attendais à un twist qui n'est pas venu. Et puis honnêtement, sa décsion est très mal justifiée. Les flashs qui lui viennent en tête aurait tout aussi bien pu la motiver à poursuivre l'intervention afin de ne plus avoir de lien avec le meurtrier. "No More Death". Mouais. La fin de l'épisode est troublante : on nous laisse sur l'image d'une Lana en souffrance mais aimante. Cet enfant, malgré lui, va-t-il la rendre folle ? J'ai le sentiment qu'elle ne trouvera plus jamais la paix.  Une petite partie de moi a encore l'impression qu'à force de montages parallèles et autres stratagèmes de réalisation, on nous pousse à croire que Lana est bien la mère de Johnny alors qu'en fait pas du tout...

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   Et si c'était l'enfant de Kit et Grace ? C'est une théorie que j'ai déjà émise dans ma review précédente et dont je ne parviens pas à me débarrasser. J'ai sans doute tout faux, mais je n'arrive pas à comprendre où les scénaristes veulent en venir avec le couple. Je n'arrive plus vraiment à les trouver mignons d'ailleurs. Leur quasi-bonheur ne sied vraiment pas à l'endroit, ni à la série. On sait qu'il est toujours de courte durée, et le retour d'Alma pourrait bien en être la preuve, mais il y a quelque chose qui me dérange. Peu-être que je compare inconsciemment cette relation à celle qu'Evan Peters a porté à l'écran dans la première saison avec Taissa Farmiga. Bizarrement, elle semblait plus réelle. Bizarrement parce qu'il jouait un fantôme. Et qu'elle l'est devenue aussi. Ici, Kit est bien vivant, jusqu'à preuve du contraire. Mais Grace ? Où en est-elle ? C'est l'un des questions auxquelles les derniers épisodes vont devoir répondre et c'est clairement sur celle-là que les auteurs n'ont pas intérêt à se rater. Malheureusement, après avoir introduit des aliens, je vois mal comment ils pourraient réussir à nous satisfaire... C'est peut-être le délire de trop, qui n'aurait eu son charme que s'il s'était avéré imaginaire ! Un peu comme, dans un tout autre style, la fameuse scène chantée, dansée et parfaitement exécutée par Jessica Lange sur le morceau The Name Game, qui a donné son titre à l'épisode. Vous voyez, c'est un peu comme si Les Revenants s'étaient mis à délirer sur La Danse d'Hélène ! Blague à part, c'était un super moment, qui restera forcément l'un des plus marquants de la saison (mais parmi beaucoup d'autres). Ryan Murphy n'a pas pu s'en empêcher !

   Spilt Milk, c'est tout de même le départ définitif de Lana de Briarcliff -au cours d'une superbe séquence sur le thème de Candyman- mais le sentiment d'accomplissement n'est pas total. Ni les médias ni la police n'ont l'air de réellement vouloir s'intéresser à l"institution et ses prisonniers. L'histoire de Lana fascine, et à travers elle celle de Bloody Face, mais personne ne semble vouloir l'aider pour autant. Et c'est à mon avis une des raisons qui fera qu'elle ne s'en sortira jamais : elle n'aura jamais été entendue. Et elle n'aura jamais réussi à sauver Jude. Comme on pouvait s'y attendre, l'axe final de la saison sera centré sur ce personnage, le seul auquel on tient qui est encore enfermé là-bas, dans les pires conditions qui soient d'ailleurs et aux yeux du monde, elle est morte, elle n'existe plus. Je suis très curieux de voir comment va se dénouer cette intrigue. Quel rôle va jouer le Monsignor, qui a finalement gagné en importance maintenant que tous les autres ont disparu, et qui n'a pas l'air de vouloir retourner dans le droit chemin. Je suis toujours peu convaincu par la prestation de Joseph Fiennes, mais il va falloir faire avec...

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// Bilan // La saison 2 d'American Horror Story est toujours aussi fascinante, même dans la dernière ligne droite alors que plusieurs intrigues se clôturent et que quelques personnages disparaissent. L'heure du jugement dernier approche... Et Pepper est aussi excitée que nous à cette idée !

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9 décembre 2012

Dexter [7x 08, 7x 09 & 7x 10]

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Argentina // Helter Skelter // The Dark... Whatever

2 250 000 tlsp. // 2 120 000 tlsp. // 2 080 000 tlsp.

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   Que le temps devient long devant un épisode de Dexter... Et voyez-vous, comme je traîne des pieds à voir les épisodes, j'ai accumulé du retard. J'ai voulu le rattraper en une soirée. La fausse bonne idée. Trois épisodes d'affilée : imaginez le calvaire. On ne m'y reprendra plus. En plus, je suis incapable de faire une critique cohérente, qui puisse faire état de la progression des intrigues, car je mélange un peu tout ce que j'ai vu. Dans le fond, ce n'est pas bien grave : les scénaristes aussi ont perdu le fil de leur histoire et multiplient les incohérences et les facilités. Ce dont je me souviens vivement, c'est qu'il se dégageait quelque chose d'intéressant du premier des trois épisodes. Il était beaucoup trop bavard, c'est certain, il ne s'y est même pas passé grand chose, mais les dialogues étaient soignés, remplis d'humour et de double sens. C'était l'un des points forts de la série à ses débuts, mais la tradition s'est perdue au fil du temps. Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas eu un épisode aussi satisfaisant de ce point de vue-là. J'ai tout particulièrement apprécié la rencontre entre Dex et Isaak (dans un bar gay, confirmant au passage une théorie). Mais LA scène d'Argentina est celle où Debra avoue à son frère qu'elle a eu des sentiments amoureux pour lui. Ce n'était pas nécessairement la meilleure scène de Jennifer Carpenter depuis le début de la saison, car elle en a eu pas mal de fameuses, mais l'une des plus réussies sans aucun doute. Et puis je tenais à ce que cet aspect controversé de la saison précédente soit revisité d'une manière ou d'une autre cette année. C'était impossible de fermer les yeux dessus. Les auteurs s'en sont bien sortis. Du moins jusqu'à l'épisode suivant, dans lequel notre héros conclut que c'était une réaction logique et qu'il n'y a pas lieu d'en parler plus longuement. Un peu trop facile. J'aurais voulu le voir plus troublé. J'aurais voulu qu'il se pose lui-même des questions sur la nature de son amour pour elle... Tant pis. Il est de toute façon trop aveuglé par son Hananh, qui le rend vraiment très con. Plus encore que Lila et Lumen en leur temps. Sinon, le retour d'Astor et de Cody n'était pas une mauvaise idée. Malheureusement, ça n'a rien donné. On a dû se contenter d'un parallèle bancal entre les petites séances de fumette de la jeune fille et les activités criminelles de son beau-père, et de chamailleries agaçantes entre le cadet et son aînée. 

   Helter Skelter est un épisode pivot dans la saison qui, à quatre encablures du dénouement, bouleverse l'ordre établi dans le but évident de surprendre et d'éviter les remarques du style "la structure narrative est toujours la même, elle est sans surprise". Etant donné que c'est un refrain que j'entonne depuis trois ans, je me sens un peu responsable du bordel qui en a découlé. Oui, personne ne s'attendait à ce que Dexter et Isaak collaborent et encore moins que ce dernier rende l'âme aussi vite. A vrai dire, on ne pouvait pas s'y attendre pour la simple et bonne raison qu'il était inconcevable qu'Isaak puisse approcher Dexter de manière aussi répétée alors que la police et la mafia locale étaient à ses trousses. Ils auraient dû se retrouver dans une merde noire tous les deux. Mais non. Du coup, doit-on considérer que cette intrigue s'arrête là ? On ne retiendra que la prestaton impeccable de Ray Stevenson et le potentiel jamais vraiment exploité de son personnage. C'est toujours mieux que les "méchants" précédents, en même temps. Il ne faisait pas peur, mais il avait une prestance et des choses toujours très fines à dire. Debra et lui ont permis d'éviter un nouveau naufrage. Pendant ce temps, Quinn a continué à tirer les épisodes par le bas, accompagné d'un Batista toujours plus mou, toujours plus dispensable. Afin de garder un enjeu policier à la suite et à la fin de la saison, on a mis au Miami Metro un nouveau serial killer sur le dos, avec cette fois la variante de la pyromanie pour faire diversion. Dex ne nous a pas déçu : il a réussi à trouver son identité très rapidement et a ainsi pu mettre fin à ses activités tout aussi vite. C'était du remplissage pure et simple. 

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   Et puis il y a Hannah. Ah Hannah... Je ne suis toujours pas sensible aux charmes d'Yvonne Strahovski. Je sais que c'est précisément ce qui en rend plus d'un indulgent quant à la qualité des derniers épisodes. Désolé, pas moi. Dans The Dark... Wathever, j'ai enfin ressenti un peu d'empathie pour elle. Et puis du mépris aussi. Son père était un connard fini, mais du genre de ceux qui ne sont même pas crédibles parce qu'on se dit que ça n'existe pas en vrai, des pourritures pareilles. N'empêche que la voir anéantie m'a touché. J'ai compris la réaction de Dexter, j'ai compris qu'à ce moment-là, il ait ressenti le besoin d'outrepasser le code d'Harry pour venger celle qu'il l'aime. Mais j'ai beau comprendre, ça me dérange quand même qu'il soit passé à l'acte. Je n'aime pas quand Dexter est amoureux. Je le disais plus haut : ça le rend bête. Il fait n'importe quoi. Il suffit de voir comment il a tué ce monsieur. Et que l'on n'essaye pas de nous faire douter de l'intelligence d'Hannah : bien sûr qu'elle a compris ce qu'il a fait ! Mais, plus grave encore : tout ce qui a été bâti autour de la relation Dex/Debra, le coeur de la saison, est balayé au fur et à mesure que la blonde prend de l'importance dans sa vie. L'une veut ajouter des règles au code, l'autre veut l'encourager à céder à toutes ses pulsions. Et qui pourrait franchement être #TeamHannah ? Personne, on est d'accord ? On la connait depuis trois épisodes, elle a encore tout à prouver, et on voudrait que l'on choisisse son camp ? NO WAY. La perspective, peu crédible il est vrai, d'un duo au sein duquel Debra commanderait les meurtres et Dexter les exécuterait s'envole peu à peu. Les auteurs veulent les opposer à nouveau, mais pour quoi faire au juste ? Je continue de croire que la seule chose qui pourrait sauver la série, c'est que Dex tue Debra dans le final, sentant qu'elle est sur le point de le trahir et de le livrer à la police. Sauf qu'il ne reste plus que deux épisodes après celui-ci, et je vois mal comment il pourrait en arriver là en si peu de temps, à moins d'un coup de folie. Si l'affrontement entre le frère et la soeur doit être tiède, je n'en veux pas. Et si Hannah s'en chargeait elle-même ?

   Pendant ce temps-là, Dexter est loin de s'imaginer que Laguerta est à ses trousses et qu'elle est désormais persuadée qu'il est le Harbor Bay Butcher. Normal : elle agit seule, ou presque, et on ne sait pas bien où tout cela va la mener. La mort est l'option la plus probable, pusqu'on imagine mal qu'elle se taise ou que Dexter finisse en prison à la fin de la saison, mais c'est une issue tellement facile et si souvent empruntée dans la série... Matthews va sûrement jouer un rôle important dans tout ça. On le connait assez mal, mais suffisamment pour savoir qu'il n'est pas fiable. D'ailleurs, on se demande un peu pourquoi Laguerta est allée se confier à lui. C'était bien pratique pour faire le lien et ainsi amener plus rapidement l'enquêtrice vers la vérité, mais ce n'est pas très logique et ça ne lui ressemble pas vraiment. Malgré leur passé amoureux tumultueux, je l'aurais davantage vu se confier à Batista, qui aurait eu l'esprit assez ouvert pour ne pas la prendre pour une cinglée et qui l'aurait vraiment aidée. Mais comme il n'existe plus aux yeux des auteurs... Heureusement pour lui, Dexter peut désormais compter sur le soutien de deux femmes. Laquelle des deux lui sera la plus utile pour le sortir des griffes de Laguerta ? 

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// Bilan // C'est avec bien peu d'enthousiasme que je poursuis la saison 7 de Dexter. Elle avait pourtant si bien commencé... Les scénaristes ont enfin osé déstructurer la série, il ont réussi à nous surprendre, mais la surprise n'a pas toujours que du bon et, ici, elle se révèle plus décevante qu'autre chose. Plus que deux épisodes. Le dénouement est proche, le soulagement aussi.

21 août 2012

Teen Wolf [2x 07 > 2x 12]

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Saison 2, épisodes 7 à 12 // 1 620 000 tlsp.

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   Jeff Davis, le créateur de Teen Wolf, a repris les commandes de la saison 2 en signant 5 des 6 derniers épisodes, ce qui est une véritable prouesse soit dit en passant, surtout qu'il est aussi showrunner. Ce qu'il a indéniablement apporté aux trois derniers épisodes en particulier, c'est de l'émotion, de la vraie, celle qui fait chavirer votre petit coeur de midinette sensible et qui vous réconcilie avec n'importe lequel des héros. Et c'est précisément pour cela que la deuxième partie de la saison 2 est légèrement meilleure que la première (qui elle-même était pas mal non plus). C'est aussi pour cette raison que, par moment, je trouve Teen Wolf plus efficace que Vampire Diaries, bien qu'elle ait l'avantage -pour cette fois en tout cas- de n'avoir à fournir que 12 épisodes par an. Elle est plus constante, plus drôle, elle utilise mieux sa de plus en plus large galerie de personnages et elle ne cherche pas à être inutilement compliquée. Ce sera une autre histoire avec cette commande de 24 épisodes pour 2013, une très mauvaise idée de la part de MTV, mais n'y pensons pas pour l'instant...

   Clairement, en cette deuxième année, ce n'est pas sur Scott que reposait la série mais sur les épaules écaillées de Jackson.   Colton Haynes m'a très agréablement surpris. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si convaincant à vrai dire. Il est plus qu'une paire de têtons sur pattes ! Son Kanima, en revanche, n'a effrayé personne il me semble. L'idée était bonne et surprenante mais l'exécution visuelle laissait à désirer. C'est ce qui m'a le plus dérangé toute la saison. A chacune de ses apparitions, j'avais l'impression de regarder une très mauvaise série B. Je suppose que le budget ne permettait pas de faire mieux. On ne va pas se plaindre, Teen Wolf ressemble globalement à quelque chose de très sympa. Les scènes clippées sont parfois un peu lourdes et le recours systématique à la musique a tendance à avoir l'effet inverse que celui attendu. On voudrait un peu plus de musique d'ambiance, de composition propre à la série, et un peu moins de pop et d'électro, aussi sympas soient les morceaux choisis. On n'est pas sur MTV pour rien... Si Scott a été en retrait, de même que Stiles, sa dulcinée a davantage été mise en avant grâce à sa famille de tarés, le grand-père, Gerald, en tête. Dans son rôle, Michael Hogan en a vraiment fait des tonnes mais c'est ce qu'il fallait, je crois. A coté, la voix profonde de JR Bourne -le père d'Allison- paraissait presque naturelle !   Allison n'aura vraiment pas été épargnée ces derniers temps -la mort de sa mère étant un point culminant terrible, aussi jouissivement détestable était-elle, comme la scène déjà culte du taille-crayon l'a prouvé- et sa transformation en mode badass, très attendue, n'a pas déçu. J'espère qu'elle ne va pas trop se calmer. On l'aime mieux comme ça. Et puis séparée de Scott, elle n'aura plus que ça à faire de chasser les vilains loups-garous avec son arc et ses flêches ! Et ça tombe plutôt bien : une armée d'aphas est en chemin. Le final, en plus d'avoir réussi à conclure dignement les intrigues, est parvenu aisément à faire monter la pression pour la saison 3 en dévoilant ce qu'il fallait de nouvelles pistes et de nouveaux enjeux. 

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   Par contre, s'il y a bien une chose dont on se fout, c'est du sort qui sera réservé à Erica et Boyd, les amis de Derek. La première avait été introduite avec un certain succès mais elle a vite été mise en retrait et n'a servi que de machine à se battre. Elle a pourtant du potentiel, alors j'espère qu'elle ne mourra pas et qu'il sera exploité plus tard. Pour Boyd, c'est très différent : il n'a servi à rien depuis le début, il n'a aucune personnalité, c'est à peine s'il a ouvert la bouche... On ne pleurerait clairement pas sa mort. Je suis d'ailleurs très étonné qu'elle ne soit pas survenue dans les derniers épisodes. Ca manquait un peu de mort en dehors de Matt, Mrs. Argent et Gerard, qui étaient les méchants de l'histoire. Isaac, lui, est hors de danger. Son histoire était la plus touchante à la base mais il est assez vite devenu antipathique. Mais comme il sera régulier en saison 3 aux dernières nouvelles, on peut espérer une intervention de sa part plus importante. L'idéal serait de lui coller un intérêt amoureux. Ca aide toujours dans ces cas-là. Evitez juste de le pousser dans les bras d'Allison... Ca me fait penser que la série manque cruellement de personnages féminins. J'adore Lydia par dessus tout, cela dit. Je pensais qu'elle serait davantage gâtée en fin de saison et c'est un peu triste de se dire qu'elle n'a été qu'un instrument pour Peter, d'autant que l'affaire a été laborieuse ! L'épisode de sa fête d'anniversaire, le 10ème, était en tout cas remarquable. Il mettait parfaitement en avant les différentes peurs des héros et c'était vraiment poignant. Et les scènes comme ça se sont accumulées vers la fin. Je pense, en vrac, à la mère de Scott qui apprend la vraie nature de son fils, avec horreur; ou à Stiles et Lydia dans le final, qui étaient vraiment trop mignons; à toutes les scènes de complicité et d'émotion entre Stiles et son père, à Stiles qui réussi à marquer des buts pendant le match de Lacrosse... et j'en passe. Oui, Stiles est souvent dans le lot. Je n'y peux rien si c'est le meilleur des personnages et assurément le plus touchant quoiqu'il fasse ! La séparation du couple phare a failli être une belle scène, mais Tyler Posey n'avait vraiment pas l'air dedans. Déjà que quand il est concentrée... Et puis j'ai beaucoup aimé l'idée de terminer sur une note joyeuse, rigolote, parce qu'au bout du compte, Teen Wolf est une série qui ne se prend pas au sérieux. 

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// Bilan // Avant que Teen Wolf ne commence, on s'attendait à un gros nanar. Après le pilote, on s'est dit que ce serait peut-être pas si mal finalement. A la fin de la saison 1, on pouvait aisément la qualifier de divertissante et d'addictive, à la surprise générale. Au terme de cette saison 2, on peut même aller encore plus loin en osant avouer que Teen Wolf est un peu plus qu'un guilty-pleasure ou une énième série pour ados : c'est une bonne série, qui allie parfaitement drama, comédie et fantastique. 

30 décembre 2013

The Black Box [Pilot Script]

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THE BLACK BOX

Drama (13 épisodes commandés) // 42 minutes

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Ecrit par Amy Holden Jones (Mystic Pizza, Beethoven, Proposition indécente). Produit par Ilene Chaiken (The L Word) et Bryan Singer (X-Men, Dr House, Usual Suspects). Réalisé par Simon Curtis (My week with Marilyn, Threesome). Pour ABC, Sierra-Engine Television & Bold Films. 58 pages.

Elizabeth Banks, une célèbre neurologue à qui tout semble réussir, se bat en secret contre une maladie mentale : elle est bipolaire, comme l'était sa mère. Régulièrement, lorsqu'elle ne prend pas ses médicaments, elle est traversée de fulgurance, mais peut aussi se transformer en prédatrice à l'appétit sexuel vorace, ou mettre sa vie gravement en danger. Si sa famille est au courant du mal qui la ronge, son fiancé ignore tout de son état et de ce dont elle est capable. Avec ses patients, elle est en empathie totale, quitte à employer des méthodes peu conventionnelles pour les aider...

Avec Kelly Reilly (L'auberge espagnole, Le casse-tête chinois, Flight, Sherlock Holmes, Eden Lake), Vanessa Redgrave (Les Diables, Le Crime de l'Orient Express, Deep impact Nip/Tuck), Laura Fraser (Breaking Bad, Lip Service), Terry Quinney (Oz, Mentalist), David Ajala (Fast & Furious 6), David Chisum (Sunset Beach), Ditch Davey (Spartacus, Sea Patrol), Ali Wong (Are your here, Chelsea?), Siobhan Williams (Heartland)

 

    Avant la lecture de ce script, j'avais deux remarques en tête. Après avoir lu le script, j'ai mille choses en tête et toujours ces deux mêmes remarques. La première, qui vous paraîtra sans doute futile : "C'est quand même très con d'appeler une série The Black Box quand il y en a une autre qui cartonne sur une chaîne concurrente sous le titre The Blacklist".  Ce serait bête que ça lui porte préjudice, d'autant que ce nom n'est pas représentatif de ce qu'elle propose. Ca lui donne un aspect mystérieux, thrilleresque, qu'elle n'a pas vraiment. Un changement s'impose, ABC. Deuxième remarque : "Kelly Reilly, je t'aime <3". Si vous n'avez pas vu les films que j'ai cités plus haut dans lesquels elle a joué, alors vous ne comprenez pas combien elle méritait depuis longtemps de tenir un premier rôle à la télévision. Il y a bien eu la série policière anglaise Above Suspicion mais je suis prêt à parier, sans l'avoir vue et sans préjuger de sa qualité, qu'elle ne l'utilisait pas au maximum de son potentiel. Elle est ravissante, sexy, drôle, touchante... Elle peut tout faire et le rôle d'Elizabeth Banks, à multiples facettes, va lui permettre de montrer toute l'étendue de son talent ! Tantôt sauvage, tantôt sage comme une image, tantôt chatte, tantôt chienne, tantôt douce, toujours rousse ! Bref, dans quelques mois, vous verrez, vous serez tous amoureux d'elle, si ce n'est pas déjà fait !

   Bon. Avant cela, il va quand même falloir que la série fonctionne et quand on voit tous les flops que s'est ramassée ABC cette saison, on est en droit d'être inquiets. Pour le moment, elle n'a pas de case de diffusion d'annoncée. Va-t-elle débarquer en fin de saison et déborder sur l'été ? Prendre la place de Scandal (puisque sa saison a été réduite à 18 épisodes à cause de la grossesse de Kerry Washington) après Grey's Anatomy ? Ou bien prendre la case maudite du jeudi avant Grey's Anatomy ? Ou se retrouver complètement ailleurs ? Une chose est sûre : ABC y croit suffisamment pour avoir commandé une saison de 13 épisodes sans passer par la case pilote ! C'est le genre d'opération qui est amenée à se multiplier sur toutes les chaînes mais ce n'est tout de même pas anodin. ABC a visiblement vu du potentiel en The Black Box. Et moi aussi. Sa première force, c'est d'avoir une héroïne tout à fait atypique de par sa maladie, à laquelle on ne peut que s'attacher dès les premiers instants. Dans la séquence introductive, elle raconte à sa psy -interprétée par l'excellente Vanessa Redgrave- comment elle a failli mettre fin à ses jours quelques jours plus tôt, et accesoiremment aussi comment elle a copieusement trompé son mec. Mais elle n'était pas tout à fait elle-même. Elle était dans un état second parce qu'elle n'avait pas pris ses médicaments. Elle est pardonnée... sauf qu'elle a choisi de ne pas les prendre ! Et elle répéte l'opération un peu plus tard dans le pilote, ce qui conduit à une séquence très hot qui me fait dire que la série ne peut passer qu'à 22h. Evidemment, une fois tournée, elle le sera un peu moins mais qu'importe ! J'espère quand même que la bipolarité d'Elizabeth ne sera pas que prétexte à la mettre dans tout un tas de situations improbables et qu'un certain réalisme sera conservé.

   L'autre atout de la série, c'est qu'elle est un peu tout à la fois. Le mélange des genres, c'est compliqué à gérer mais The Black Box semble y parvenir honorablement. Elle est donc médicale, puisque l'on suit deux patients d'Elizabeth en plus de tout le reste (un cas sérieux et un autre plus léger, un peu AllyMcBealien mais qui devient tendre au fur et à mesure); elle est aussi familiale, puisque les Banks prennent une place importante, que ce soit le frère, la belle-soeur -incarnée par Laura Fraser, une des révélations de Breaking Bad !-, la nièce mais aussi la mère, décédée mais très présente dans les esprits; Et puis il y a évidemment le côté soap, à la Grey's Anatomy, avec tout plein de beaux médecins qui lui tournent autour, dont son nouveau chef, probablement un addict pour lequel elle finira forcément par craquer. Du coup, son gentil fiancé, je le pressens, va vite devenir un boulet. A moins qu'il ait lui aussi des choses à cacher mais c'est franchement mal parti ! Visuellement, la série se permet quelques excentricités. A plusieurs reprises, la caméra se met du point de vue du patient, dont un qui souffre du syndrôme d'Alice au pays des merveilles et qui voit donc tout ce qui l'entoure de façon déformée. Si c'est bien fichu, ça peut être très amusant. J'espère que les épisodes suivants poursuivront sur cette voie, peut-être même en osant davantage la comédie. L'héroïne n'a pas l'humour d'un Dr House et les gens qui l'entourent ne sont pas tous des excentriques façon cabinet Cage & Fish, mais on pense à ces deux séries. Et tant mieux !

   Je ne sais pas si The Black Box parviendra à tenir ses promesses au-delà du pilote -ça pourrait très vite devenir répétitif et ennuyeux si les scénaristes ne font pas très attention- mais elle a vaiment du potentiel. Elle a un côté classique, rassurant, qui pourrait attirer un public qui n'aime pas trop être bousculé, mais elle fait en même temps preuve d'audace à plusieurs reprises, sur le fond comme sur la forme, ce qui pourrait plaire aux plus sériephiles d'entre nous. L'héroïne a absolument tout pour plaire, surtout avec Kelly Reilly pour l'incarner. Je suis plus réservé sur les autres personnages, qui doivent encore faire leurs preuves. J'espère qu'ABC saura lui offrir toute l'attention qu'elle mérite !

 

A VENIR : LINE OF SIGHT, TURN, HIGH MOON, HAPPYLAND, FATRICK, TIN MAN, HIEROGLYPH...

16 janvier 2013

The Carrie Diaries [Pilot]

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Pilot // 1 600 000 tlsp.

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What About ?

La jeunesse de Carrie Bradshaw bien avant qu'elle ne philosophe sur l'amour et le sexe dans "Sex & the City", alors qu'elle est en dernière année de lycée dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre dans les années 80 et qu'elle rêve déjà de New York. Sa mère est morte au début de l'été et elle sait que cette année sera différente pour elle, mais elle est loin d'imaginer que ce sera à ce point...

Who's Who ?

Créé par Amy Harris (Sex & the City, Gossip Girl). Adapté de l'oeuvre de Candace Bushnell. Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck) et Stephanie Savage(Gossip Girl, Hart Of Dixie). Avec AnnaSophia Robb (Jumper, Soul Surfer), Austin Butler (Life Unexpected), Katie Findlay (The Killing), Ellen Wong (Combat Hospital), Brendan DoolingFreema Agyeman (Doctor Who, Londres Police Judiciaire), Matt Letscher (Eli Stone, Brothers & Sisters), Stefania Owen (Running Wilde)...

What's More ?

 Ni Darren Star ni Michael Patrick King, les têtes pensantes de Sex & The City, ne sont impliqués dans cette préquelle. 

Avant d'être un projet pour la CW, il était envisagé de faire de The Carrie Diaries une série pour HBO, puis finalement un film. 

So What ?

    Le meilleur moyen de ne pas être déçu par un pilote est de ne rien en attendre. Depuis le temps, on le sait. Mais c'est pourtant un piège dans lequel on tombe encore régulièrement. Il y a des projets comme ça, on n'y peut rien, ils nous excitent ! Dans le cas de The Carrie Diaries, je suis passé par différentes phases. L'indifférence d'abord, quand on a appris qu'un projet était développé. Je pensais qu'il ne verrait jamais le jour. La curiosité, au moment où la CW a décidé d'en commander un pilote. Qui va jouer la nouvelle Carrie ? Quid de Miranda, Charlotte et Samantha ? Tout ça tout ça. Puis l'excitation, lorsque la série a été validée et que le premier trailer, pas dégueulasse, a été dévoilé. Et enfin de nouveau l'indifférence, parce qu'on l'a attendue trop longtemps. J'aurais vraiment préféré que la chaîne la lance dès la rentrée, au lieu d'Emily Owens par exemple... Mais il y avait une certaine logique à attendre la fin de Gossip Girl. Pourtant, au final, c'est à Hart Of Dixie que m'a le plus fait penser The Carrie Diaries, pour citer un exemple récent. Cela vient peut-être de la voix-off, ou de la fraîcheur qui se dégage du pilote. C'est un peu l'histoire inverse d'ailleurs : dans l'une, une citadine qui a besoin d'air frais et d'un nouveau départ rejoint la campagne; dans l'autre, elle la quitte, à mi-temps, pour prendre du bon temps à New York. Dans les deux cas, il est question d'une quête indentitaire, d'une adolescente ou d'une jeune adulte, peu importe. Avec une certaine finesse et tout en sobriété, ce premier épisode réussit à rendre mademoiselle Bradshaw attachante et ses réflexions peuvent parler aux télespectateurs de 15 à 35 ans, soit parce qu'on a les mêmes, soit parce qu'on les a eues il n'y a pas si longtemps que ça, soit parce qu'on se souvient avec émotion de l'époque où on les a eues. Loin de moi l'idée de vouloir exclure les plus de 35 ans, mais on va dire que la probabilité pour qu'ils s'intéressent à la série est moindre...

   AnnaSophia Robb est vraiment charmante et douée. Elle a su trouver le ton juste, sans jamais verser dans l'imitation ou la caricature, pour incarner cette icône de la mode et de la télévision en devenir. Et puis disons le franchement : elle est plus agréable à regarder que Sarah Jessica "Poney" Parker. Que j'aime beaucoup par ailleurs, hein... La vraie bonne idée de départ, c'est d'ouvrir sur le deuil de la mère de Carrie. Cela confère d'emblée une atmosphère empreinte de délicatesse et d'émotion. Les scènes entre Carrie et sa soeur -dont on n'a jamais entendu parler dans Sex & The City d'ailleurs, comme le reste de sa famille en gros- sont particulièrement réussies, tout comme celles avec son père, qui m'ont touché. Les séquences avec ses copines de lycée sont très sympathiques aussi. Bien entendu, on ne retrouve pas la même ambiance que dans la série de HBO, ni le même genre de langage hyper cru. Mais c'est logique, vu l'âge des personnages, et on sent quand même la filliation. Je suis moins fan des passages entre Carrie et Sebastian, le garçon sur lequel elle craque. En premier lieu parce qu'elles sont classiques de chez classiques et qu'elles peinent à donner le sentiment qu'il sera vraiment important dans sa vie. Ensuite parce que je ne trouve pas Austin Butler très bon. Déjà dans Life Unexpected, il n'était pas formidable. Et puis il ressemble tellement à Chord Overstreet de Glee, la bouche protubérante en moins... Les copines de Carrie ont l'air fun. J'ai envie de les connaître davantage. Il en va de même pour son pote gay qui ne s'assume pas encore. Son pré-Stanford. C'est là que le contexte des années 80 prend toute son importante. Son évolution sera intéressante. Non parce qu'il faut avouer qu'à part les fringues et la musique, résolumment tournée vers les morceaux phares de ces années-là mais dans des versions plus modernes -et sur ce choix, je suis assez partagé- on ne peut pas dire que l'on se sente très dépaysé. Le charme propre à cette époque a un peu de mal à se dégager, et je trouve en même temps que c'est bien de ne pas en faire trop. L'aspect presque intemporel peut avoir du bon. Et puis il y a tout ce qui se passe à New York. Disons que c'est ce qui donne un souffle plus épique au pilote et qui lui permet aussi de se différencier des autres teen shows du genre. Cette ado qui s'émerveille de cette autre vie, qui se voudrait adulte avant l'âge, qui est déjà ambitieuse et rêveuse... disons que ça m'a vraiment parlé. J'ai envie de la suivre dans son voyage, et tant pis s'il est de courte durée ou s'il vire au plaisir coupable. 

   Ce pilote de The Carrie Diaries est comme un rite de passage. Et il se trouve que l'héroïne, ainsi que les auteurs, l'ont passé haut la main selon moi ! Il ne tombe pas dans les écueils propres à ce genre d'adaptation. Il ne cherche pas à impressionner, juste à raconter une histoire simple mais pas vraiment banale, qui peut parler à tout le monde et qui a du charme. Welcome back Carrie, tu nous avais manqué !

What Chance ?

C'est mal parti pour la série, aprè un lancement très décevant sans effet de curiosité, mais si par miracle elle réussissait à se maintenir autour des 1,6 millions, elle ne serait pas moins bien lotie que pas mal d'autres séries de la chaîne comme Hart Of Dixie, 90120 ou Nikita. Alors, pourquoi pas y croire un peu ? 

How ? 



9 mars 2013

Tueurs En Séries [Dana Delany défend "Body Of Proof et balance sur "Desperate"]

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Au sommaire : - C'est la fête des renouvellements ! - "Drop Dead Diva" ressuscite - "Zero Hour" et "90210" tirent leur révérence, bientôt la fin de "Dexter" - Un teaser de la saison 6 de "Mad Men" - Duchovny appelle les fans de "X-Files" à se mobiliser - Steven Spielberg veut son "Napoléon" - On répond à vos questions : "Sons of Anarchy", "Doctor Who", "Castle" - Zoom sur "Body of Proof" avec Dana Delany - "Homeland" : les autres vidéos tournées par Brody... 

 

21 janvier 2013

The Following [Pilot]

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Pilote // Diffusion le 21 janvier

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What About ?

 Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...

Who's Who ?

 Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie ParisseNico Tortorella, Valorie CurryAdan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).

What's More ?

 Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.

Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.

So What ?

    Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"

What Chance ?

 Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.

How ?



23 novembre 2012

Tueurs En Séries [Sur le tournage de "Sous le Soleil de Saint-Tropez"...]

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 Au sommaire : - "Boss", "666 Park Avenue" et "Last Resort" tirent leur révérence, "American Horror Story" renouvelée - Greg Germann dans "NCIS", Seth Gabel dans "Arrow", Liza Minnelli chante pour "Smash" - Les premières images de "House Of Cards" - On répond à vos questions : "Hannibal" - Le trailer de l'épisode spécial Noël de "Doctor Who" - On était sur le tournage de la suite de "Sous le soleil" ! - Et quand Hercule se fait tuer par des zombies, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas...

2 septembre 2012

Ben And Kate [Pilot]

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Pilot // Diffusé le 25 septembre

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What About ?

Une mère célibataire accueille chez elle son frère un peu loser et célibataire lui aussi pour l'aider à élever, à sa manière, sa fille de cinq ans. Ils partagent tous les deux une grande complicité depuis qu'ils sont enfants mais dans leurs têtes, elle est devenue une adulte trop vite et lui n'a jamais grandi...

Who's Who ?

Comédie single-camera créée par Dana Fox (New Girl, Thérapie de Couples, Jackpot). Avec Dakota Johnson (The Social Network, 21 Jump Street, le film), Nat Faxon (Grosse Pointe, Reno 911, The Cleveland Show), Lucy Punch (Bad Teacher, The Class), Echo Kellum, Maggie Elizabeth Jones (Nouveau Départ)...

What's More ?

A l'origine, c'est la comédienne issue du Saturday Night Live Abby Elliott qui devait incarner Kate. Mais la production a estimé qu'elle n'était finalement pas faite pour le rôle. 

Le premier titre de la série était Ned Fox Is My Manny, qui s'est transformé en Ben Fox Is My Manny puis finalement en Ben & Kate.

La créatrice s'est librement inspirée de sa relation avec son frère pour écrire la série.

So What ?

    Après un avant-goût doux-amer de la saison 2012/2013 apporté au coeur de l'été par la sympathique et prometteuse Go On et la un peu moins sympathique et beaucoup moins prometteuse Animal Practice, toutes deux en provenance de NBC, c'est au tour de la FOX de lever le voile sur ses nouvelles comédies de la rentrée. Avant de parler de The Mindy Project, annoncée comme la copine parfaite de la New Girl, penchons nous sur Ben & Kate, qui sera associée à Raising Hope dans la nouvelle grille du mardi de la chaîne composée à 100% de comédies et dont le slogan légèrement mensonger est "Laugh Your Fox Off". Non parce que, franchement, Ben & Kate n'est vraiment pas à se taper le cul par terre, pour reprendre l'expression détournée par la Fox. Ce qui ne veut pas dire qu'elle est honteuse. Elle n'est juste pas si drôle que ça mais je suppose que son appréciation se joue sur un point crucial : Ben, le frère débile de Kate. Nous fait-il rire ? Sommes-nous prêts à le supporter toute une saison ? A cette question, pour ma part, je ne suis pas encore capable de donner une réponse claire et nette. Ce que je sais, c'est que pendant ces vingt premières minutes, il m'a laissé de marbre. Comme sa soeur.

   Je ne connaissais pas du tout Nat Faxon et Dakota Johnson. Je savais juste que la deuxième était la fille de Melanie Griffiths et Don Johnson, qui ne sont quand même pas les meilleurs acteurs de leur génération. On peut d'ores et déjà dire qu'elle non plus a priori. Sa performance, comme celle de son acolyte, est inoffensive. Elle ne provoque pas l'hilarité, c'est le moins que l'on puisse dire, puisque sa seule véritable scène "drôle" consiste à montrer par maladresse son soutien-gorge au garçon qu'elle convoite alors qu'elle enlève son pull. D'ailleurs, on ne voit même pas sa tête. Dans ces conditions, je vois mal comment elle aurait pu prouver un talent comique quelconque. En revanche, Kate est mignonne, vaguement touchante et son amour pour son frère est évident à l'écran. Si bien que dans l'émotion, la série atteint son but avec une certaine aisance. Concernant le jeune homme aux dents absolument affreuses, il ne m'a pas agacé et ne m'a pas amusé non plus. C'est plutôt la tête de sa nièce face à ses pitreries qui m'a fait sourire. Je ne m'imagine pas m'attacher à lui mais je ne demande qu'à ce qu'on me prouve le contraire par la suite. Que ce soit dans son cas ou celui de sa soeur, il se dégage en tout cas une simplicité et même un certain réalisme qu'il ne faut pas négliger. La part de folie, et donc de rythme -car ce premier épisode en manque cruellement- on le doit aux deux personnages secondaires, meilleurs amis respectifs des héros. BJ, incarnée par l'épatante Lucy Punch qu'il me tardait de retrouver à l'écran, est exactement comme je l'espérais : extravagante et un tantinet vulgaire. Tommy, joué par Echo Kallum, un petit nouveau à la télé, est un sidekick tout ce qu'il y a de plus classique mais efficace et nécessaire. C'est sur ces deux points forts, et sur la gamine aussi, que la comédie va devoir s'appuyer dans un premier temps si elle veut gagner en drôlerie. 

   Ben & Kate ne forment pas un duo désopilant mais ils sont touchants. Dans un drama, ils auraient été trop light. Dans une comédie, ils ne sont pas assez amusants. Mais la série n'est pas une dramédie à proprement parlé ni une comédie tout à fait aboutie. J'ai de la sympathie pour elle et je ne la laisserai pas tomber comme ça. Je la voulais juste plus drôle et plus barrée...

What Chance ?

   La saison 3 de Raising Hope servira de lead-in à Ben & Kate. Ce n'est pas vraiment un cadeau puisque la comédie de Greg Garcia n'est pas ce que l'on appelle un hit malgré sa qualité, mais de par un pitch de départ assez proche, il semblait logique de les associer. Leurs scores seront donc probablement dans la même lignée. La Fox doit bien avoir conscience qu'elle ne crévera pas les plafonds d'audiences avec ces deux-là. Le but est surtout d'habituer les téléspectateurs à un ton et à un genre qui est assez nouveau sur la chaîne.

How ? 


1 juillet 2012

"Lignes de Vie" Vs. "Talons Aiguilles et Bottes de Paille"

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Amies d’enfance, Chloé et Justine, 38 ans, mènent deux existences très différentes : la première est une ambitieuse journaliste célibataire, l’autre une femme au foyer épanouie. Tout bascule le jour où Yann, leur amour de jeunesse, réapparaît après 20 ans passés en Argentine. Cette arrivée inattendue va bouleverser leur quotidien et les amener à dresser un premier bilan de vie… Mais d’ailleurs, pourquoi Yann est-il revenu ?

Vs.

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Quatre femmes que tout sépare héritent d'un domaine près de l’océan. Afin de toucher l’héritage, elles devront travailler ensemble dans l’exploitation agricole du domaine… Ne se sentant pas l’âme paysanne, elles décident de transformer une partie de l’activité en spa. Outre la difficulté de s'accommoder les unes aux autres et d’empêcher leurs passés respectifs de leur mettre des bâtons dans les roues, elles découvriront qu’un mystère angoissant plane sur le nouveau "Salon des Dunes"… Menaçant même leur existence…

 ______________

 

   Les années précédentes, c'est avec deux séries estampillées ados mais regardées surtout par des adultes, Coeur Océan et Foudre, que France 2 occupait ses matinées estivales. J'avais une certaine tendresse pour la deuxième, essentiellement parce qu'elle était jolie à regarder, amusante et que l'aspect mystérieux voire fantastique sur lequel l'intrigue principale reposait me rappelait les meilleures séries jeunesse australiennes des années 90 type Océane, Chasseurs d'étoiles, Les maîtres des sortilèges et j'en passe, qui étaient à mon goût de vraies petites réussites. En 2012, l'objectif de France 2 est très clair : séduire un maximum la ménagère, quitte à laisser les plus jeunes de coté, celle qui regarde à 9h du matin depuis 15 ans Amour, Gloire et Beauté et qui se délecte des aventures des habitants du Mistral de Plus Belle La Vie chaque soir. Je ne pense pas que les deux nouveautés soient vouées à devenir quotidienne toute l'année, même si elles venaient à marcher, mais elles fonctionnent en tout cas exactement de la même manière, en utilisant les mêmes ingrédients. Ca va de l'air du générique, ridicule mais facile à retenir, entêtant -mais qu'est-ce qu'Elodie Frégé est venue faire là-dedans ?- en passant par les habituels secrets de famille, retours aux sources, amours contrariés... qui ont aussi fait le sel des sagas de l'été qui n'existent plus aujourd'hui. A ce petit jeu-là, Lignes de Vie se débrouille quand même un peu mieux que Talons Aiguilles et Bottes de Paille

   Je n'ai vu qu'un épisode de chacune d'entre elles et j'imagine bien que c'est sur la longueur, au fur et à mesure du développement et de l'attachement aux personnages, qu'elles se révéleront vraiment comme tout bon soap quotidien, mais les prémices de Talons Aiguilles, bien qu'un peu plus originaux que ceux de Lignes de Vie, sont plus qu'invraisembables. Et pour cause : il faut à tout prix réunir toutes ces femmes qui n'ont pas grand chose en commun en l'espace de 20 minutes et tuer la vieille dame. Tout va très vite et le résultat est forcément peu convaincant. Le pire étant que l'une d'elles, la plus jeune, se fait passer pour une autre suite à un accident de voiture et il se trouve que cette autre -insupportable le peu qu'on la voit- est une célébrité. Certes, la mamie est sénile mais de là à ne pas du tout reconnaître la petite fille alors qu'elle dit bien avoir suivi son parcours et découpé des photos d'elle dans les journaux... On ne demande pas à ce type de série d'être hyper réaliste mais juste de ne pas se foutre de nous. Les actrices sont plutôt pas mauvaises dans l'ensemble, et ça c'est une bonne surprise. Il y a quelques passages amusants, quelques dialogues réussis. L'idée de n'avoir que des femmes au coeur de la série est intéressante, c'est ce qui la rend un peu spéciale. Au niveau des décors, ils auraient pu trouver mieux. Ce petit bout de campagne n'a pas l'air particulièrement mignon. 

   Dans Lignes de Vie, un plus grand soin est apporté aux paysages et à la réalisation mais les fautes de goût s'accumulent malheureusement vers la fin : un ralenti d'un ringard extrême, puis un flashback très mal introduit à l'aspect repoussant. Les vacances de l'amour avaient les mêmes et ce n'est pas un compliment que je fais là ! Le gros point fort de la série, ce sont ses acteurs. Pour des raisons que j'ignore, j'aime bien Diane Robert depuis longtemps. Depuis Studio Sud je crois, pour ceux qui s'en souviennent. Elle a aussi joué dans Sous le soleil. Je la trouve bonne, aussi crédible dans le drama que dans la comédie, et son jeu est fluide, naturel. Face à elle, Delphine Rollin se débrouille très bien aussi. J'avais apprécié son personnage dans Les Invincibles, assez éloigné de celui qu'elle interprète ici d'ailleurs. Quant à l'homme du trio, il est incarné par un acteur au nom imprononçable : Jean-Charles Chagachbanian. Il sort tout droit de Plus Belle La Vie et Julie Lescaut. Il a ce qu'il faut pour charmer la ménagère. La dynamique de la fine équipe est installée très rapidement. On évite soigneusement dès le pilote de trop jouer sur la rivalité sous-jacente entre les deux amies, dont on sait évidemment qu'elles sont secrétement amoureuses du monsieur (enfin l'ont été mais le sont restées). Celui-ci, bien entendu, cache un lourd secret, ce qui donne inmannquablement envie de revenir pour le découvrir. On a l'impression de déjà savoir tout ce qui va se passer par la suite tant l'ensemble manque d'originalité mais, après avoir vu Talons Aiguilles, on se dit que la simplicité ne fait pas de mal. 

    Si je devais regarder l'une de ces deux nouvelles séries de France 2 -ce qui n'est de toute façon pas possible même si je le souhaitais, quoiqu'il y a le replay mais enfin... n'exagérons pas- je choisirais Lignes de Vie. Plus fraîche, plus amusante, plus simple. Mais Talons aiguilles a peut-être plus de potentiel sur la longueur. Elle est plus proche d'un Plus Belle La Vie. Je ne souhaite pas à la chaîne de se planter avec elles en tout cas. Elles ne feront pas avancer la cause de la fiction française, c'est certain, mais je préfère mille fois ça aux innombrables séries policières qui accaparent les budgets, pour des résultats de moins en moins probants en plus !

 Un extrait de Talons Aiguilles et Bottes de Paille (je n'en ai pas trouvé pour Lignes de Vie... France 2 fait tellement bien sa com...)

27 juin 2013

Tueurs En Séries [Spéciale Monte-Carlo / Partie 2]

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Retour sur le 53ème Festival de Monte-Carlo avec une émission spéciale centrée sur ces acteurs inoubliables du petit et du grand écran :

Jeremy Piven ("Entourage"), Giancarlo Esposito ("Breaking Bad"), Joshua Malina ("Scandal", "A la Maison Blanche", "Sports Night"), Linda Gray et Brenda Strong ("Dallas"), Tom Berenger, Jacqueline Bisset, Eric Braeden et Melody Thomas Scott ("Les Feux de l'amour"), Jill Hennessy ("Preuve à l'appui")...

 



7 juin 2012

Continuum [Pilot]

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Pilot // 900 000 tlsp.

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What About ?

A la poursuite de terroristes extrémistes, une flic venue tout droit du futur se retrouve coincée dans le Vancouver de nos jours. Loin de son époux et de son fils, Kiera Cameron concentre dès lors ses efforts sur la traque de ces fugitifs, avant qu'ils ne commettent d'autres méfaits à notre époque. Elle trouve une aide inattendue en la personne d'Alec Sadler, un jeune génie de la science. Et enrôlée dans les forces policières locales, elle forme une alliance avec son nouveau partenaire, le détective Carlos Fonnegra...

Who's Who ?

Créé par Simon Barry. Réalisé par Jon Cassar (24). Avec Rachel Nichols (Alias, Esprits Criminels, The Inside), Victor Webster (Mutant X, Charmed, Melrose Place Nouvelle Génération, Castle), Erik Knudsen (Jericho), Stephen Lobo (Smallville), Brian Markinson (The Killing US, The L Word, Caprica), Richard Harmon (The Killing US, Caprica), Jennifer Spence (Stargate Universe, Les 4400)... 

So What ?

   Les séries canadiennes, ce n'est vraiment pas mon domaine d'expertise. Et encore moins les séries canadiennes fantastiques et/ou de science fiction. J'ai pourtant voulu m'ouvrir à de nouveaux horizons en tentant Continuum, qui me semblait au moins tenir la route visuellement, et c'est bel et bien le cas, malgré l'évidente utilisation de fonds verts à foison. En même temps, c'est le truc des Canadiens, ça ! Vous l'ignorez peut-être mais Vancouver n'existe pas en fait : c'est un gigantesque fond vert. Je suis moins convaincu par le scénario. Mais une chose me parait évidente : Continuum n'aurait sans doute jamais existé sans Fringe ! On en ressent l'inspiration directe, ne serait-ce qu'à travers cette héroïne badass, un mix entre Sydney Bristow et Olivia Dunham, mais plutôt celle de l'univers parallèle, quoiqu'elle sourit beaucoup moins. Basiquement, Continuum, c'est comme si FauxLivia s'était retrouvée propulsée par inadvertance dans "notre" monde, notre époque, sans savoir comment revenir. Quoi, c'est plus ou moins ce qui s'est passé dans Fringe ? Ah bah oui, mais de manière bien plus complexe évidemment. Rachel Nichols n'est pas une actrice dont j'ai suivi le parcours jusqu'ici mais je lui trouve à première vue les atouts nécessaires pour tenir ce rôle avec talent et conviction. Ses formes se marient très bien à sa combinaison serrée, qui plus est. Son partenaire en 2012 est incarné par Victor Webster, un acteur qui s'incruste un peu partout et qui doit avoir un bon agent parce que franchement, il n'a pas beaucoup de charisme, pas tellement de talent non plus et sa belle gueule d'antan commence à prendre de l'âge. Son personnage n'est qu'introduit brièvement dans le pilote, donc difficile de dire s'il a du potentiel ou non. Mais j'ai quand même un gros doute. La police de Vancouver accepte vraiment trop facilement Kiera. 

   Dans la position du petit génie de service, heureusement sauvé par l'humour qu'il apporte et surtout par un twist intéressant -qui est aussi le seul élément qui m'aurait presque donné envie de poursuivre au delà du premier épisode- on retrouve le jeunot de Jericho, qui m'agaçait au plus haut point à l'époque et qui s'en sort ici, facilement, beaucoup mieux. On a l'impression d'avoir déjà croisé ce personnage une bonne quinzaine de fois, malheureusement. Et puis il y a cette histoire de bad guys en fuite, qui fait un peu penser à du Prison Break indigeste façon saisons 3 et 4. Rien n'est fait pour le moment pour que l'on s'intéresse vraiment à eux. Ils sont méchants, très méchants. De vilains terroristes sans coeur et sans cerveau, des machines. Vive les nuances ! L'héroïne elle-même est très robotique, si bien qu'il se dégage de l'ensemble une grande froideur et aucune émotion. On est donc très loin de Fringe. Je n'ai pas l'impression non plus qu'il faille chercher une quelconque profondeur dans le propos, bien que les thèmes du terrorisme et de la politique soient effleurés...

   L'aspect "saut dans le temps" et lointainement mythologique de Continuum pourrait sauver la série sur le long terme mais, à l'heure actuelle, elle ne ressemble qu'à un cop-show très tourné vers l'action et déguisé en série de science-fiction somme toute assez banale mais moins laide que certaines productions signées SyFy. J'attends d'ailleurs que la chaîne américaine annonce qu'elle en a fait l'acquisition. Après avoir acheté Lost Girl, tout est possible hein !

How ?

 

9 février 2013

Tueurs En Séries [Adieu "30 Rock"]

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Au sommaire : - Les promos du Superbowl avec les "2 Broke Girls" et Amy Poehler - "NCIS" renouvelée" - Le film "Entourage" commandé - Une "Dead Like Me" dans "Hannibal", trois acteurs castés dans "Dracula" - "The Walking Dead" façon "Punky Brewster" - On répond à vos questions : "Skins" - La bande-annonce de la saison 2 de "Black Mirror" - On fait nos adieux à "30 Rock"

 

3 mai 2013

Tueurs En Séries [Soderbergh et Baumbach nous parlent de HBO...]

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Au sommaire : - "Futurama", c'est (encore) fini - Le plein de renouvellements - Le spin-off de "Vampire Diaries" commandé - Un ancien de "The Wire" rejoint "The Walking Dead" - Des adaptations en séries pour "Scream" et "L.A. Confidential" - On répond à vos questions : "Dexter", "Kenny Powers" - La bande-annonce de la nouvelle dramédie de HBO, "Family Tree" - Confrontations d'expériences avec HBO en compagnie de Steven Soderbergh et Noah Baumbach - "Arrested Development" revient, un extrait du court-métrage de Michael Cera. 

 



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