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Des News En Séries, Le Blog
21 juillet 2012

Breaking Bad [5x 01]

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Live Free Or Die (Season Premiere) // 2 900 000 tlsp.

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   "We're done when I say we're done !" Et Vince Gilligan, le mastermind de Breaking Bad, a décidé, d'un commun accord avec AMC, qu'il ne restait plus que 16 épisodes à lui et son équipe pour conclure cette oeuvre incroyable, d'une grande richesse. Les huits premiers épisodes sont proposés cet été, et les huits derniers à l'été 2013. Pour sûr, ce système très frustrant se traduira soit par une déception constante, avec cette impression que l'étau se resserre mais que rien n'avance vraiment alors que chaque minute compte; soit par un changement de rythme flagrant où l'on aura du mal à reconnaitre la série que l'on a tant aimé, qui ne s'est jamais privée de se perdre en conjectures et en longueurs pour nous déstabiliser, pour faire monter la pression subrepticement et bien entendu pour apporter toute la profondeur nécessaire aux personnages. Je sais, je suis un peu pessimiste. Mais après la déception toute relative qu'était la saison 4, je ne me sens pas vraiment confiant et, malheureusement, ce Season Premiere ne m'a pas vraiment rassuré. Pourtant, il était tout à fait classique, dans l'esprit des précédents.

   Tout a commencé par un flashforward faisant écho à la scène d'ouverture de la série et mettant en lumière, à nouveau, combien Walter White a changé, combien Heisenberg et lui ne font définitivement plus qu'un. Cela se joue dans l'attitude et le jeu de Bryan Cranston, toujours impeccable, mais aussi dans les détails comme ce bon gros petit déjeuner bien gras, aux tranches de bacon imposantes, qui n'a rien à voir avec le veggie bacon qu'il avait commandé le jour de ses 50 ans, le jour où... tout a commencé. La suite ne nous étonne pas vraiment, sans doute parce que l'on s'attend forcément à quelque chose de ce genre : il retrouve ce personnage, Lawson, croisé une fois auparavant, incarné par Jim Beaver; ils s'échangent une enveloppe pleine de gros sous et Walt sort du Denny's, part en direction de sa voiture, ouvre son coffre et dévoile une panoplie digne d'un criminel de grande envergure, avec armes et faux papiers d'identité. On ne sait pas très bien à quel moment du futur la scène se déroule mais notre anti-héros a des cheveux, plutôt longs, donc six bons mois, au moins, ont dû passer depuis les événements du présent... Je n'ai pas trouvé cette introduction mauvaise, vraiment pas, mais elle ne m'a pas surpris et j'avais envie de l'être. Evidemment, elle donne envie de savoir ce qui s'est passé pour qu'il en arrive là mais, de toute façon, à ce stade, personne ne peut abandonner la série, si ?

   Si l'épisode est si "classique", ce n'est pas seulement en raison de l'entrée en matière, c'est aussi et surtout parce que, comme toutes les précédentes ouvertures de saison, il s'agit pour Walt et Jesse de réparer à court terme les dernières erreurs comises. Ici, si la mort de Fring est une victoire sans pareil pour eux, elle s'accompagne évidemment de quelques imprévus. J'ai un peu de mal à comprendre comment Gus a pu laisser traîner des vidéos aussi incriminantes sur l'ordinateur de son activité professionnelle de façade, mais admettons : le statagème pour littéralement détruire tout ce qui pourrait relier nos protagonistes principaux à cet homme est malin, presque invraisemblable -et Mike est là pour le rappeler- mais tout à fait dans l'esprit de la série et de Walt. On oublie trop souvent qu'il est chimiste. Les auteurs ne pouvaient pas trouver une meilleure idée ! La mise en scène au moment du passage à l'acte était brillante. Tout comme celle où Hank explore l'ancien labo de la fine équipe, totalement saccagé. On aurait cru à un astronaute marchant sur une nouvelle planète. Et je suis à peu près sûr que c'était bien l'effet recherché. Ma déception vient justement de la trop grande discrétion de Hank, qui passe vraiment trop souvent au second plan depuis quelques temps. Marie n'est pas apparue du tout d'ailleurs, mais c'est un peu moins dérangeant.

   Parmi les scènes marquantes de Live Free Or Die, je retiendrais Mike en robe de chambre en train de nourrir des poules. C'était amusant et ça correspondait bien au personnage : très parternel. Un sentiment que l'on a pu retrouver quelques secondes plus tard, lorsqu'il lance ce "Ah, Jesse..." qui en dit long sur ce qu'il pense du jeune homme, du style : "je t'adore mais tu es décidemment indécrottable, tu feras les mêmes conneries à l'infini". Et il a raison. Tous les passages où Walt tient à montrer sa supériorité et l'emprise qu'il a désormais sur les gens étaient fascinants : Saul s'est presque fait pipi dessus et notre pauvre Skyler s'est mise à réaliser jusqu'où il était capable d'aller, jusqu'où elle s'est elle-même laissée embarquer. Elle réalise le poids de ses actes en en découvrant les conséquences, notamment sur Ted. Anna Gunn était parfaite à ce moment-là. Parfaite. Je ne sais pas si une grande saison l'attend, j'ai comme un doute vu la situation dans laquelle elle se trouve -effrayée, choquée, immobile- mais ce dont on est certain maintenant c'est que son mariage n'y survivra pas. Il y avait comme des lueurs d'espoir la saison passée, il n'y en a plus. La spirale infernale est plus que jamais enclenchée. On se demande même si Walt ne serait pas prêt à la tuer, s'il le fallait. Oui, il en est arrivé là. Et ce serait d'une telle ironie que ça ne m'étonnerait guère : il a commencé par vouloir sauver sa famille, puis il l'a détruit peu à peu. Pourquoi ne pas la supprimer carrément maintenant ? C'est la suite logique !

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// Bilan // Même si à la fin du visionnage de ce Season Premiere, j'ai ressenti une pointe de déception, triste de n'avoir pas été surpris ou happé comme je l'aurais souhaité par l'action, Breaking Bad revient en force et annonce une conclusion magistrale, à la hauteur de sa réputation.

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18 juillet 2012

True Blood [5x 06]

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Hopeless // 4 630 000 tlsp.

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   Ah je vous jure, True Blood c'est quand même quelque chose ! Les auteurs sont capables du meilleur comme du pire : ils font plein de mauvais choix mais réussissent toujours à se rattraper; ils ont la moitié du casting qui ne sert à rien mais ils se refusent à tuer des personnages et trouvent même le moyen d'en rajouter d'autres; ils trouvent aussi toujours des prétextes pour mettre dévêtir les acteurs, ici Joe Manganiello... et puis ils engagent Christopher Meloni en grande pompe et le jette comme un malpropre en plein milieu de saison ! Non parce que la grosse surprise de cet épisode, c'est la mort de Roman. Qui s'attendait à ça ? L'affrontement tant attendu entre Roman et Russell n'aura donc pas vraiment eu lieu... enfin aura duré 15 secondes plutôt. Je suis un peu déçu et je trouve ça en même temps vraiment brillant. Parce que ça sous-entend en fin de compte, et j'ai mis un peu de temps à le réaliser, que tous les autres membres de l'Autorité sont de potentiels traîtres ! Nora l'avoue à demi-mot à Eric depuis sa cellule; le comportement de Kibwe est vraiment très étrange lorsqu'il récupère Russell et tue les humains dans le camion, ce qui ne correspond pas du tout aux valeurs prônées par Roman en plus; Salome n'a visiblement pas utilisé de métal pour immobiliser l'ennemi, contrairement à ce qu'elle a assuré; et les espèces de ceinture de sécurité de Molly n'avaient pas l'air d'être au point... Bref, ils sont peut-être tous de mèche. C'est un véritable complot pour se débarrasser de Roman ! On ne sait en revanche pas tellement dans quel camp placer la cougar Rosalyn et Dieter. A part ça, on nous a bassiné un miliard de fois avec la fameuse Lilith. Je me demande si elle ne va pas entrer en scène à un moment donné et régler leurs comptes à tous ces hypocrites qui se servent de son nom et de sa "mémoire" à des fins personnelles. Il y a encore beaucoup de choses à faire et à dire sur l'Autorité. J'espère que la mort de Roman, si elle s'avère, ne fera pas baisser le niveau. On peut de toute façon toujours compter, coté répliques, sur Russell. Il s'en est donné à coeur joie dans cet épisode. Même les Kardashian ont été cités !

   Pendant ce temps-là à Bon Temps, Sookie part faire une petite virée avec son frère dans le club des fées-putes. Je sais pas vous mais moi, dès qu'on arrive là-bas, j'ai envie de danser comme une catin (ce que je fais d'ailleurs devant mon écran). J'aime beaucoup ce lieu de débauche vachement plus sympa que le Fangtasia. On a moins de chance d'y perdre la vie, disons. L'intrigue sur papa et maman Stackhouse m'intéresse. On a bien compris que Bill avait quelque chose à voir là-dedans, à moins d'une nouvelle surprise, et ça me plait bien. A voir maintenant comment ça va être développé et surtout, où cela va nous mener. Perso, le couple Bill/Sookie ne m'intéressant pas le moins du monde, ça m'est bien égal que ça complique leurs retrouvailles. J'oserai même dire que ça m'arrange un peu. Mine de rien, cet épisode était fort en émotions même si, dans True Blood, tout va trop vite pour que l'on puisse prendre le temps de se sentir vraiment peiné ou de verser une larme. Le rêve de Jason avec son père m'a ému. De même que le petit speech bienveillant de Bill à Sookie. Et puis, dans un autre genre, la séparation d'Arlene et Terry était presque déchirante si on ne s'en moquait pas un peu, d'eux deux. Par contre, la course-poursuite Terry/Patrick était drôlement inutile et ridicule, j'ai toutefois appprécié la réalisation à ce moment-là. Le joli décor était bien filmé. Puis il y a quand même eu l'arrivée de la vilaine fumée noire, encore plus effrayante que celle de Lost parce que celle-là a des yeux ! Oui, des yeux ! Non plus sérieusement, au secours ! Cette intrigue vraiment... Mention spéciale à Arlene qui ne croit pas aux esprits après tout ce qu'elle a vécu. Une poupée a quand même essayé de la tuer. Et elle côtoie tous les jours des vampires, des loups-garous, des shapeshifters et je ne sais quoi encore. 

   Je suis allé trop vite en besogne dans ma review de l'épisode précédent : finalement, Luna n'est pas morte. Dommage. Elle est dans le top 3 des personnages les plus inutiles du moment dans la série. Enfin disons plutôt le top 5. Sont pas mal quand même quand on y réfléchit bien... Je suis un peu dépité du coup. L'intrigue de Sam perd le peu d'intérêt qu'elle avait réussi à gagner en quelques secondes. A l'inverse, Hoyt se retrouve propulsé dans cette histoire de bande malfaisante qui veut tuer tous les shapeshifters et c'est un soulagement : il aura de quoi être occupé, on l'espère convenablement, pendant quelques épisodes. Jessica a été très dure avec lui, mais très claire aussi. Il faut tourner la page, en tout cas pour le moment. Ils ont le temps de se retrouver. Bon et puis Lafayette ne sert toujours à rien mais j'ai vraiment bien aimé sa scène avec sa mère. Elle me fait beaucoup rire. Vu que ce n'était pas un épisode très drôle dans l'ensemble, je prends volontiers.

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// Bilan // Outre son cliffhanger surprenant, cet épisode de True Blood fait avancer les choses tranquillement. On a connu mieux et on a connu (bien) pire aussi.

6 juin 2012

Raising Hope [Saison 2]

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Saison 2, 22 épisodes // 4 800 000 tlsp. en moyenne

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   Quoi de plus navrant qu'une belle saison qui s'achève sur un final vraiment pas terrible voire raté ? Cette année, Raising Hope l'a fait. Mais ce n'est pas très étonnant venant de la part de cette comédie piquante qui a largement fait ses preuves en première année : elle est constamment surprenante, c'est la plupart du temps pour le meilleur mais là, pas de "Chance", c'était pour le pire ! Il fallait oser faire revenir la mère de Hope, censée avoir rendu l'âme dans le pilote sur la chaise électrique. L'idée totalement absurde avait sa place dans une série qui ne s'encombre de toute façon pas d'un quelconque sens du réalisme habituellement et pour notre plus grande joie d'ailleurs, mais alors il aurait été bien plus intéressant de l'exploiter sur le long terme, ce retour. D'autant que Bijou Phillips, dans le rôle de Lucy, est vraiment excellente, chose qu'il avait été difficile de percevoir dans le premier épisode tant on l'avait peu vue. Malheureusement, à peine revenue, elle se fait écraser par un aveugle au volant d'un camion, réglant ainsi tous les problèmes qui commençaient à s'accumuler pour Jimmy. Un peu trop facile à mon goût et pas très original, en plus. On nous avait habitués à bien mieux. J'imaginais très bien Lucy lui mettre des bâtons dans les roues pendant une partie de la saison 3, quitte à adoucir un peu ses pulsions meurtrières. Toutefois, cet épisode final, et plus encore le précédent, semblait surtout fonctionner comme une longue séquence nostalgie au cas où Raising Hope n'avait pas été renouvelée pour une saison supplémentaire, ce qui était probable. Plusieurs personnages marquants sont ainsi revenus pour des caméos au tribunal. D'amusants clins d'oeil qui prouvent qu'en deux petites saisons, la série possède déjà un univers riche. 

   Même si j'ai globalement trouvé la saison 2 de Raising Hope un peu moins fraîche que la première, ce qui tient sans doute plus à un effet de surprise logiquement passé qu'à une véritable baisse de qualité, elle a su donner aux personnages secondaires un peu plus de profondeur et d'utilité, je pense notamment à un épisode qui était largement consacré à Frank, toujours aussi creepy et drôle. C'est bête, mais ce Natsville reconstitué dans sa maison en miniature m'a fasciné ! C'était touchant, d'une certaine manière, et complètement barré, comme d'habitude. Bien que les intrigues se déroulant au sein du supermarché ont été moins nombreuses -et tant mieux- Barney a su trouver sa place, quitte à être utilisé moins souvent mais mieux. Shelley n'a pas forcément été super présente, mais c'est typiquement le genre de personnage qui s'use vite quand on lui accordre trop de temps d'antenne de toute façon. Maw Maw est à nouveau la grande gagnante de la saison, nous offrant les gags les plus grotesques, les plus dégueulasses et les plus hilarants ! Je suis toujours bouche bée devant ce qu'ils font faire à Cloris Leachman ! Elle en mourra, la pauvre ! Jimmy, Burt et Virginia ont été fidèles à eux-même : à mourir de rire. En fait, la grande absente de la saison, c'est Hope ! Peu d'intrigues ont véritablement tourné autour d'elle et de son éducation. Je n'arrive pas à trouver ça dommage, car je pense que les auteurs pourraient vite en faire le tour, du moins tant qu'elle ne grandit pas plus, mais disons aussi que c'est un peu facile de s'en débarrasser comme bon leur semble. Elle est souvent là, en arrière plan, mais ne sert pas à grand chose. Du coté des guests, on notera évidemment la Katy Perry matonne, venue rendre visite à Shannon Woodward (Sabrina) sa meilleure amie dans la vie. Elle n'a pas eu peur de s'enlaidir, et son personnage collait parfaitement à l'univers de Raising Hope, mais on ne peut pas dire que ses scènes resteront dans les annales. C'était sympatoche, quoi. Richard Dean Anderson est venu lui aussi, mais honnêtement, je ne m'en souviens même plus, pas bon signe. David Krumholtz, en aveugle abusé par les Chance, a sans doute permis à la saison de remplir son quota de répliques et de stratagèmes particulièrement irrérévencieux. 

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   Au-delà du rire, Raising Hope sait se faire tendre, et en la matière, l'épisode de St Valentin intitulé Jimmy's Fake Girlfriend était un petit bijou tant dans sa structure que dans la performance des acteurs (même Ashley Tisdale de passage !) et dans l'émotion qui s'en est dégagée ! S'il ne fallait garder qu'un épisode de la série jusqu'ici, ce serait celui-là sans hésiter. Le fait que Jimmy et Sabrina soient enfin ensemble -et on ne peut pas dire que l'on ait attendu tant de temps que ça... d'autres séries auraient mis bien plus de temps à se décider...- a permis de redynamiser la deuxième partie de la saison en offrant des intrigues nouvelles pour les deux personnages. Et ça a aussi permis de rendre Sabrina plus attachante alors que je commençais à la trouver irritante sans trop savoir pourquoi. Pour le moment, l'exploitation de leur couple est assez timide, sauf dans l'épisode Sabrina's New Jimmy, assez réussi dans son genre, où notre héros a pu découvrir la jalousie à loisir. J'espère qu'en saison 3, les scénaristes iront un peu plus loin. Vu que la série n'a sans doute pas plus d'une année ou deux à vivre encore, autant aller de l'avant un maximum. Mais please, pas de saut dans le temps hein ! Ou juste un épisode comme ça, pour de rire. 

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// Bilan // Toujours aussi délirante et amusante, Raising Hope reste pour sa deuxième année d'existence la comédie la plus inventive de la télévision américaine ! Et, comme si ça ne suffisait pas, elle est aussi l'une des plus attachantes, sans jamais tomber dans le cul-cul. Un épisode de Raising Hope, ce n'est pas l'espoir mais l'assurance d'un large sourire pendant vingt bonnes minutes !

26 avril 2012

Glee [3x 16]

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Saturday Night Glee-ver // 6 230 000 tlsp.

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   "Disco Sucks!" No : "'Glee' Sucks!". Rappelez-vous, au lancement de la saison 3, Ryan Murphy avait crié haut et fort que les épisodes spéciaux à répétition et les guest-stars, c'était fini ! La semaine dernière, on avait pourtant une guest-star (Matt Bomer) et cette semaine, on a un épisode spécial consacré aux tubes de Saturday Night Fever. Il semblerait que, tout compte fait, Glee a absolument besoin de créer l'événement d'une manière ou d'une autre. Il semblerait aussi que ça ne marche plus. Honnêtement, cet épisode était moins mauvais que les précédents mais pour une raison très simple : il n'était quasiment basé que sur les performances et il avait pour thème central l'avenir des petits chanteurs une fois le lycée terminé. Cela a très vite tourné en eau de boudin avec le classique et plus du tout efficace "Il faut croire en toi et suivre tes rêves". Il aurait pourtant été bon de rappeler que 90% des gens qui espérent faire carrière un jour échouent. Histoire de remettre un peu les choses en place et ne pas trop faire rêver inutilement les plus jeunes téléspectateurs de la série, forcément influençables. A force de vouloir prêcher la bonne parole, les scénaristes n'ont plus du tout les pieds sur Terre. Le réalisme, même léger, dont la série pouvait faire preuve parfois a complètement disparu. Ce n'est plus que du discours prémaché à la chaîne. 

    Je n'ai rien contre le disco personnellement, même si ce n'est certainement pas ce que j'écoute tous les jours. Une chanson de temps en temps, pourquoi pas ? Mais alors dix à la suite... C'est un supplice ! Comme en plus, elles étaient loin d'être toutes bonnes... Je ne remets pas trop en cause les prestations des acteurs, qui s'en sont sortis convenablement, voire bien pour certains, même Finn/Cory Monteith. Mais la mise en scène était vraiment sans saveur. C'est exactement ce qu'on attendait d'une spéciale années 70. Pas d'éclat, pas de surprise. De l'ennui donc. Un gros sentiment de déjà vu. De la facilité à tous les étages. Et même pas de tentative de réorchestration un peu originale. Rien. J'ai envie de retenir la prestation du jeune travesti, qui sort de nulle part (enfin du Glee Project quoi). J'ignore s'il est prévu que son personnage soit creusé mais ça, pour le coup, c'est original ! Je ne me souviens pas d'une seule série qui ait donné la parole à un transgenre un peu sérieusement en dehors des cop shows ou des séries judiciaires qui en font de temps en temps des victimes (plus pour casser la routine que par envie particulière de faire passer un message). A part ça, Santana a relevé un peu le niveau avec ses répliques et son duo toujours efficace avec Brittany. Sue était plutôt en bonne forme et son association avec le Glee Club est jusqu'ici une bonne idée. Pas de fautueils roulants cette semaine par contre, ça ne devait pas faire assez disco !

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// Bilan // Cet épisode, pas si mauvais, me permet de réaliser avec force que Glee ne m'intéresse plus du tout et qu'il n'y a sans doute plus rien à faire pour changer ça. Mais comme je suis maso, je vais poursuivre jusqu'à la fin de cette saison. J'attends avec impatience de découvrir "l'idée de génie" de Ryan Murphy (selon les dires de certains acteurs) pour relancer l'intérêt de la série en saison 4 ! 

 

27 avril 2012

Fringe [4x 18 & 4x 19]

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The Consultant // Letters Of Transit

2 840 000 tlsp. // 3 080 000 tlsp.

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   The Consultant. Le petit être sensible que je suis a été très touché par cet épisode, porté avant tout par ses acteurs. Ce ne sont peut-être que des "petits moments" mais, mis bout à bout, ils forment une ligne constante d'émotion qui soutient à merveille les délires mythologiques de Fringe. Je pense ainsi à Walter qui s'exclame avec un sourire gigantesque "There's My Son! And His Girlfriend!". Je pense à la complicité de Peter et Olivia qui se lit sur leurs visages dans la scène qui suit alors que l'enquête commence et que à quoi ils doivent faire face ne prête pas franchement à sourire. Ils sont encore dans leur bulle. Il leur faut encore un instant pour en sortir. Je pense aussi à Astrid, très heureuse de revoir son alter, et qui lui offre un cadeau qui la ravit. Et puis bien sûr, il y a la peine de FauxLivia d'avoir perdu son partenaire. Et celle de FauxBroyles,  forcé à se rendre afin de protéger son fils. Cela faisait un moment que cette histoire n'avait pas été revisitée. Elle explique parfaitement le double jeu du personnage, qui n'est donc pas un shapeshifter, et elle refléte à merveille, bien que trop facilement, le combat passé et quelque part toujours présent de Walter à l'égard de son fils. Tout cela m'a ému. Et puis j'ai beaucoup ri aussi grâce aux réfléxions de Walter. Mais est-ce bien encore utile de le préciser ?

   D'un point de vue structurel, cet épisode nous offre enfin l'occasion de suivre une enquête réellement menée entre les deux univers. On se dit que c'est un peu dommage de ne pas en avoir saisi l'opportunité plus tôt. Ca nous aurait évité des cas tristement redondants et ennuyeux. Excellente idée donc que ces personnes qui subissent les chocs et les blessures de leurs alters egos de l'univers d'en face. Bien évidemment, les auteurs ont tendance à rapidement faire passer l'investigation au second plan pour se concentrer sur les personnages mais ce n'est pas bien grave dans le fond. Pas cette fois en tout cas. Au final, la même question se pose que depuis plusieurs épisodes : quel est le véritable but de David Robert Jones ? S'il cherche à détruire les deux univers alors on peut parler de suicide ! Que va-t-il se passer pour lui ? Il sait déjà qu'un troisième univers peut l'accueillir ? Ou s'agit-il d'une fusion ? A quoi lui servirait son armée d'hybrides de toute façon sans un monde qui lui appartiendrait ?

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   Letters Of Transit. Chaque saison, Fringe, pour sa 19ème ou 20ème pièce, pousse le délire encore un peu plus loin qu'à l'accoutumée. La saison précédente, les personnages se retrouvaient transformés en cartoon. Celle encore d'avant, ils chantaient (sort of). Mais cela n'avait pas de véritable conséquence sur la suite des événements. C'était une parenthèse. Cette fois, c'est un voyage dans le futur qui nous attendait, mais pas n'importe quel futur : un futur où les Observers ont arrêté d'observer pour prendre le pouvoir ! S'agit-il du "vrai" futur ? D'un futur alternatif ? Il y a peu de chance pour qu'il se réalise. On ne nous le montrerait pas sinon ! Mais c'est un twist intéressant qui aura semble-t-il des conséquences. On imagine mal qu'il faille ne prendre ça que "pour le fun". Une petite partie de moi a envie de croire que c'est à cela que la saison 5 de Fringe pourrait ressembler si elle venait à être commandée (chose qui, selon les dernières rumeurs et contre toutes attentes, devrait bel et bien arriver). Imaginez une saison 5 -plus courte de préférence- où toute la bande est réunie pour littéralement sauver le monde ? Ca me plairait beaucoup. Et me voilà à espérer une saison 5 maintenant alors que je m'étais très bien fait à l'idée que la série puisse nous quitter cette année ! Ces scénaristes sont fous ! Ils sont incroyables !

   Ce qui était le plus risqué dans cet épisode au fond, c'était d'en confier les rênes à deux nouveaux personnages, seulement accompagnés d'un Walter très affaibli et à la mémoire encore plus défaillante que quand on avait fait sa connaissance la toute première fois (ce qui a empêché l'épisode de véritablement démarrer dans les 15 premières minutes). C'était un plaisir de retrouver Henry Ian Cusick alias le Desmond de Lost dans ce rôle qui lui allait parfaitement. Georgina Haig s'est également super bien débrouillée. Une super découverte. D'ailleurs, le fait qu'elle ne soit dans aucun projet de la saison prochaine me fait dire que les producteurs se la sont réservés en cas de renouvellement... Ce n'est pas de sa faute à elle mais j'ai tout de suite deviné qu'elle était la fille de Peter et d'Olivia. Et rien à voir avec son prénom Henrietta, version féminine de Henry, le prénom du supposé fils de Peter selon September. Je n'y ai pensé qu'après. Je sais pas, ça se sentait. Ce n'était pas du tout finement amené. Pas grave : l'émotion était présente quand même au moment de la révélation à la toute fin de l'épisode. Sinon, la Nina Sharp aux cheveux blancs était d'une classe folle ! Et le générique spécial : super ! (ils se cassent le cul quand même, c'est très appréciable). Et euh... what the fuck ?! Bell est ENCORE vivant ? Il ne mourra donc jamais...

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// Bilan // Deux épisodes de Fringe de haute volée : le premier parvenant avec brio à casser la routine et utiliser la configuration de la saison au mieux; le second en réinventant une fois de plus la série mais de manière bien plus convaincante que la dernière fois, au point de vouloir qu'elle continue encore... et ce sera le cas puisque la FOX vient d'annoncer la commande d'une ultime saison de 13 épisodes !

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15 mars 2011

Fringe [3x 16]

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Os // 3 8oo ooo tlsp.

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   Ai-je aimé cet épisode ? Non. Etait-il mauvais ? Non. Il était simplement plus classique que jamais, avec une mécanique trop bien rodée et trop peu de surprises en cours de route. L’affaire de la semaine – des voleurs qui défient la loi de la gravité – m’a franchement ennuyé pour toutes ces raisons. L’investigation scientifique parallèle de Walter n’a fait qu’alourdir le propos, là où il l’allège habituellement. Ca manquait d’humour. Et puis j’en ai un peu marre que tout se rapporte toujours, le concernant, à la perte de Peter et les conséquences que cela a eu sur lui et surtout sur l’univers dans son ensemble. Je sais bien que c’est au centre même de l’histoire de la série aujourd’hui mais il y a peut-être des manières plus subtiles de l’évoquer. On peut aussi de temps en temps parler d’autre chose, non ? Une parenthèse ne ferait pas de mal à ce stade, alors que le final approche à grand pas. Une pause avant la dernière ligne droite… Heureusement, la toute première scène de l’épisode était super fun, en présence de Jorge Garcia s’il vous plait. Un clin d’œil qui fait plaisir.

 

    L’élément le plus intéressant de l’enquête réside dans les deux dynamiques Peter/Olivia et Walter/Nina. La première ne me perturbe plus. Je la trouve même super mignonne et on n’a jamais vu notre Olivia aussi rayonnante. Je crois qu’il faut en profiter, ça ne durera pas pour toutes les raisons que l’on imagine... La seconde est plus étonnante, car sous-jacente depuis le début de la série mais rarement exploitée. Le moment est peut-être venu. Il n’y a pas que du profond respect et de l’admiration entre eux. Il y a au moins une amitié très forte. Et de l’amour ? La nouvelle obsession de Walter, qui veut réveiller l’esprit de William Bell, me laisse quelque peu circonspect. Encore plus le cliffhanger lorsqu’Anna Torv se lance dans une imitation de Leonard Nimoy, assez réussie mais ridicule dans l’intention. Les scénaristes ne sont j’espère pas en train de sauter le requin…

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// Bilan // Je crois qu’on est tombé sur un « os ». Banal, ennuyeux parfois, cet épisode de Fringe aurait été correct en saison 1. En saison 3, il est plus difficile à digérer. La série a pris une trop grande ampleur pour se contenter de si peu.

15 février 2011

Glee [2x 11 & 2x 12]

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The Sue Sylvester Bowl Shuffle // Silly Love Songs

26 8oo ooo tlsp. // 11 58o ooo tlsp.

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    L'épisode événement de Glee en post-Superbowl, on en parle depuis tellement longtemps qu'il me sortait déjà par les yeux avant de l'avoir vu. Est-ce que cela a affecté mon jugement ? Je ne sais pas. Mais je n'ai pas beaucoup ri. A force de vouloir bien faire et d'en mettre plein les yeux, une fois de plus, les producteurs de Glee ont préféré faire confiance à l'équipe marketing plutôt qu'à l'équipe de scénaristes. Glee est un objet, pas une série. Qu'on se le dise ! Ça commence par du Katy Perry qui sort un peu de nulle part, mais c'est une tentative pas idiote de garder le téléspectateur beauf de base du Superbowl, toujours partant pour bander sur des cheerleaders avec une perruque bleue. On enchaîne directement sur un nouveau délire signé Sue Sylvester et cela restera l'intrigue la plus déjantée et la plus drôle de l'épisode, même si on frôle sans arrêt le ridicule. La bêtise de Brittany est pour beaucoup dans la réussite de l'entreprise, le talent de Jane Lynch aussi et la réalisation est assez inspirée, en particulier quand l'hystérique se lance dans la destruction du bureau du proviseur.

   En revanche, dès que l'on se tourne du coté des élèves de McKinley, c'est passablement mauvais. Quinn qui s'immisce à nouveau dans la relation déjà bien compliquée entre Rachel et Finn, je n'en vois absolument pas l'intérêt. Qui plus est terminer sur un baiser volé ! Quel nouveau téléspectateur a pu se dire "Oh mon dieu, il faut absolument que je vois le prochain épisode !" ? Visiblement aucun, vu les audiences de l'épisode suivant... J'allais oublier Sam. Que pourrais-je bien dire à son sujet ? Qu'il n'était pas shirtless ? Vivement que Santana lui saute dessus, c'est apparemment dans ses projets ! La petite garce a d'ailleurs rendu l'épisode spécial St Valentin moins niais et surtout moins ridicule. Lauren, la nouvelle recrue du Glee Club, la version blanche et laide de Mercedes, m'a beaucoup amusé grâce à ses réparties mais je ne peux pas adhérer au coup de cœur de Puck pour elle. C'était vraiment n'importe quoi, même au second degré. Tout comme la déclaration de Blaine pour son petit vendeur de Gap, qui n'était qu'un prétexte pour faire du placement de produit et montrer combien Darren Criss est doué. C'est bête, je l'aimais bien à son arrivée mais il m'énerve déjà au bout de cinq épisodes. A ses cotés, Chris Colfer fait de la figuration. C'est reposant puisque Glee devenait ces derniers temps un peu trop centrée sur Kurt mais toutes les scènes se déroulant dans l'école privée s'insèrent mal au récit. J'ai adoré le Bills Bills Bills de l'épisode Superbowl mais il n'avait rien à faire là !

   Pour les prestations chantées et chorégraphiées, je retiens essentiellement Need You Now, mais juste parce que j'adore l'originale et que la version proposée lui était fidèle, et Fireworks, pour les mêmes raisons (Lea Michele avait d'ailleurs la même aisance que Katy Perry dans le clip et le même type de robe de paysanne). Thriller était une sorte de catastrophe inter-galactique musicalement. Le mash-up était bien trouvé mais le résultat eurodance absolument imbuvable. Ils n'avaient tout simplement pas le droit, surtout quand on les attend autant au tournant ! Coté chorégraphie et maquillage, y'a pas à dire, c'était vraiment du bon boulot ! Corey Monteith était méconnaissable en mort-vivant et il a assuré.

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// Bilan // Glee n'a pas su saisir sa chance : elle aurait pu devenir plus qu'un phénomène grâce à son exposition post-Superbowl. Elle avait tout à prouver. Elle restera une petite série sans autre ambition que de divertir, écrite maladroitement et contradictoire, comme le prouve l'épisode suivant...


12 décembre 2010

Glee [2x 10]

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A very Glee Christmas // 11 o7o ooo tlsp.

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   Je me souviens encore des propos de Ryan Murphy qui soutenait mordicus au début de la série que jamais les scènes chantées dans Glee ne sortiraient de nulle part, qu’elles seraient toujours introduites de manière réaliste. On en est bien loin aujourd’hui avec des musiques qui se lancent toutes seules dans des endroits improbables, je pense en particulier au « Last Christmas » entonné par Rachel et Finn au beau milieu d’un Jardiland. Cela dit, c’est mon moment musical préféré de cet épisode puisque les chants classiques de Noël, ça va bien deux minutes… Dans un sens, je comprenais les élèves de McKinley qui ne voulaient surtout pas entendre les petits chanteurs. Mais tout de même, cette haine du Glee Club commence à devenir ridicule tant elle est appuyée et exagérée de toute part. Au passage, les scènes de lancée de slushies m’ont grandement lassé. Que les scénaristes fassent preuve d’un peu plus d’imagination !

   Pour rendre hommage comme il se doit à Noël, on peut dire qu’ils en ont fait preuve en revanche. Britanny qui croit encore au père Noël, c’est totalement improbable mais drôle, surtout quand elle demande comme cadeau qu’Artie retrouve l’usage de ses jambes. A partir de là, on voguait entre naïveté délirante et bons sentiments dégoulinants. Parce que c’est Noël et que l’on y touche pas, je ne m’en plaindrais pas. C’est la seule fois de l’année où je pardonnerais les scénaristes d’avoir versé dans la niaiserie. C’est un peu ça l’esprit de Noël et je ne m’attendais de toute façon pas à un miracle ! J’ai beaucoup beaucoup ri devant les frasques de Sue et de sa fidèle Becky, notamment quand elle saccage l’arbre de Noël et les cadeaux qui vont avec, tout de même destinés aux enfants pauvres. Dans ces moments-là, on peut dire que la série ose. Elle ne va jamais jusqu’au bout puisque tout est bien qui finit bien avec une Sue pleine de remords, au bord des larmes. C’était beaucoup plus mignon quand il s’agissait de Beiste, que j’adore, déguisée en père Noêl en train de briser les rêves de Britanny, avant de trouver un moyen de lui redonner le sourire quelques instants (on passera sur le fait qu’avec sa petite paye de professeur, elle ne peut pas offrir un cadeau aussi cher).

   Un épisode de Glee ne serait rien sans les romances insipides habituelles. Rachel et Finn m’ont gonflé au plus haut point tant leur dispute est sans intérêt. On se demande pourquoi Finn s’acharne sur Rachel alors qu’il ne s’est pas mieux comporté. Au-delà de ça, on se demande bien pourquoi Rachel ne lui préfère pas un Puck (à tout hasard). On n’est pas tellement plus gâté par Kurt et Blaine, dont l’intrigue n’avance pas d’un pouce depuis plusieurs épisodes déjà. Les scénaristes nous ont habitués à aller très vite, voire trop vite, alors là on se demande bien pourquoi ils attendent indéfiniment. En plus, le « Baby It’s Cold Outside » n’était pas extraordinaire. Rien à dire sur l’interprétation. C’est la chanson en elle-même qui m’a déplu.

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// Bilan // En connaissant maintenant bien Glee, cet épisode spécial Noël ne surprend pas tellement en nous offrant autant de jolis présents que de cadeaux empoisonnés. Le sirupeux côtoie l’irrévérencieux. On passe un bon moment tout en râlant à intervalles réguliers. Rien de nouveau en somme.

23 décembre 2009

Dollhouse [2x 04]

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Belonging / 2 o9o ooo tlsp.

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   Ah, enfin un vrai bon épisode de Dollhouse ! Le premier de cette saison et peut-être un des meilleurs de la série. La recette de son succès n'a rien de mystérieux : peu d'Echo et des intrigues chorales qui forment autre chose qu'une mission du jour. Elle est pourtant simple ! Pourquoi ne pas l'appliquer à chaque épisode ? Le personnage le plus mis en avant et à partir duquel toutes les intrigues secondaires découlent n'est autre que Sierra, ma petite chouchoute, en partie grâce au jeu de Dichen Lachman, très juste. On découvre un pan de son passé et les circonstances de son recrutement à la dollhouse que l'on nous avait fait miroiter en saison 1. Il a bel et bien été contraint et forcé pour faire plaisir à un client très influent qui était tombé amoureux de Sierra, alors nommée Priya, sans que les sentiments soient réciproques. Il a alors abusé d'elle, jusqu' à la rendre folle à lier et il a trouvé en la dollhouse un moyen de la faire sienne sans qu'elle ne soit plus réticente. J'aime assez cette histoire, d'autant qu'elle prend rapidement un tournant très glauque. La scène où Sierra tue Nolan de ses mains était très violente, très choquante et surprenante de la part d'un personnage si doux la plupart du temps. Le petit stratagème a été organisé par Topher car le monsieur est lui aussi amoureux de Sierra, il a en tous cas un sérieux penchant pour elle et s'il voulait la voir rester, il n'avait pas d'autres moyens que de se débarrasser de Nolan, le tout avec la complicité de dernière miniute de Boyd. En l'espace d'un épisode, Topher et Boyd ont pris une putain d'épaisseur et un capital sympathie impressionnants. J'espère maintenant que tout ne sera pas effacé dès le prochain épisode. Ce ne sont pas des dolls, eux.

   N'y aurait-il pas un peu beaucoup de relâchement à la dollhouse ? On sent que pour les besoins du scénario, il a fallu lâcher du lest, quitte à ne pas toujours être cohérent avec la saison 1. Il faut dire que construire des intrigues autour de légumes n'était pas évident. Maintenant, on laisse Sierra et Victor vivre leur amour au grand jour et c'est beau. Ils sont super mignons tous les deux et la naïveté de leur état les rend encore plus touchants. De la niaiserie assumée en clair et qui fait plaisir à voir. Boyd aussi se lâche et va même jusqu'à dormir avec Echo ! Il découvre qu'elle lit des livres et une fois la surprise passée, il s'en accomode très bien et n'en touche mot à personne, pas même à Adelle. Surtout pas à Adelle ? Elle aussi prend un peu d'épaisseur mais elle en avait déjà. On découvre l'homme qui est au-dessus d'elle, interprété par le toujours-impeccable Keith Carradine, qui ne manque pas de lui rappeler ses incartades avec Victor et visibliment d'autres. D'autres incatardes tout court ou d'autres incartades avec d'autres dolls d'ailleurs ? La question est posée. Le conflit intérieur qui l'habite et tous ses mensonges qu'elle se fait à elle-même sont passionnants à contempler. Comble du bonheur dans cet épisode : l'absence totale de Ballard !      

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// Bilan // Cet épisode de Dollhouse, c'est un peu comme si soudainement les scénaristes avaient tout compris de leurs erreurs ! Il y a tout ce qu'il faut et c'est un plaisir à suivre. Cependant, je ne me fais pas d'illusions : on risque de retomber dans la routine dès le prochain épisode !

20 octobre 2009

Nip/Tuck [6x 01]

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Don Hoberman (Season Premiere) // 2 9oo ooo tlsp.

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   Nip/Tuck est (encore) de retour pour 19 ultimes épisodes. A la vue de ce Season Premiere, on regrette qu'elle ne se soit pas arrêtée avant. Il y a eu pas mal de bonnes choses la saison dernière mais globalement, on tourne en rond. L'obsession pour la jeunesse éternelle, ici représentée par le Dr Mike Hamoui (Mario Lopez), est un sujet qui a été battu et rebattu dans la série depuis le départ. Même si l'on admet que c'est tout simplement l'un de ses thèmes centraux, puisque la chirurgie esthétique, il est sans doute préférable à un moment donné de passer à autre chose. Et puis entendre Christian et Sean se plaindre de leurs corps, c'est se foutre de la gueule du monde. Autant que lorsque Courteney Cox se trouve vieille et moche dans Cougar Town. On n'y croit pas une seule seconde et on payerait très cher pour avoir le corps de ces deux hommes à leur âge et même aujourd'hui d'ailleurs ! Mis à part cela, la petite publicité pour remettre le cabinet à flot était amusante et pleine de second degré, à l'image de la série. Et puis ça a permis d'insérer Kimber au récit sans que l'on ait l'impression que ce soit forcé, juste pour pouvoir justifier la présence de Kelly Carlson au générique. L'autre bonne idée, c'est la narration "à la Desperate Housewives" par Linda Hunt mais version trash bien-sûr. Ca m'a plus fait penser à Pushing Daisies dans l'intonation et dans la musique de fond remarque. Ce n'est pas extrêmement original, on en conviendra, mais ça permet quand même de sortir du cadre bien établi de Nip/Tuck et le résultat est bien meilleur que cet horrible épisode façon télé-réalité de la saison 5 !

   Comme prévu, une fois qu'il a appris qu'il n'était pas atteint d'un cancer (worst cliffhanger ever), Christian jette Liz comme du PQ. C'est elle qui utilise cette comparaison et c'est complètement ça. Il s'est bien torché avec quand il en a eu besoin et maintenant, il tire la chasse d'eau ! Et j'ajouterai qu'avec sa balayette, il veut faire en sorte qu'il ne reste plus une trace. Heureusement, Liz réagit avec panache et lui offre un divorce qui va le ruiner ! Il a bien failli y échapper grâce à l'avocat obsédé de Liz qui était prêt à faire un petit geste si Christian en faisait plusieurs "sous ses yeux". Comprendre qu'il a demandé à Christian de se masturber en sa présence. Et m'est avis qu'il n'est pas aussi aveugle qu'il ne le prétend ce vieux porc. Tiens, ça me fait penser à Arrested Development et le personnage de Julia Louis-Dreyfus. Mais je m'égare. J'ai été très étonné que Christian refuse en tous cas. Ca ne lui ressemble pas. A part ça, dans le rôle de Teddy Rowe, Katee Sackhoff a été remplacée par l'inexpressive Rose McGowan. Pardon, mais je ne lui pardonnerai jamais Charmed. C'est très perturbant, on a vraiment l'impression d'être face à un tout autre personnage. Elle n'agit pas comme d'habitude, et puis ce mariage est encore une très mauvaise idée tant on sait comment ça va se finir. A part nous prouver une fois de plus que Sean est très naïf, what's the point ? Et puis il y a Matt, bien-sûr, le boulet de service. Le voilà devenu... mime ! Oui, c'est surprenant. Est-ce pour autant une bonne surprise ? Non. En revanche, il pourrait prendre goût au braquage et cette perspective est peut-être plus intéressante... A voir.

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// Bilan // Le temps risque de sembler bien long d'ici à la fin prochaine de Nip/Tuck (le Series Finale a déjà été tourné d'ailleurs). Ce premier épisode est tout sauf prometteur, il enfonce les personnages encore plus profondément dans le pathétique et on assiste, impuissants, au naufrage annoncé. Il ne faut pas perdre espoir : la série s'est déjà relevée plusieurs fois après avoir sombré.

10 octobre 2009

Dollhouse [1x 13]

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Epitaph One // Unaired

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   C'est "marrant" : le meilleur épisode de Dollhouse est aussi celui qui n'a jamais été diffusé à la télévision américaine et qui ne le sera sans doute jamais. Joss Whedon a eu envie de faire plaisir aux fans de son univers (et sans doute se faire lui-même plaisir, tout en remplissant les termes de son contrat avec la FOX) avec cet épisode bonus disponible dans le coffret DVD, qui clôt la saison 1 bien mieux que le 1x 12 à mon sens. Il donne enfin de l'épaisseur à une série qui en manquait cruellement jusqu'ici. Il la place dans une perspective bien plus vaste et bien plus ambitieuse. Et surtout, il se concentre sur des personnages autrement plus intéressants que ceux que l'on côtoie depuis 12 épisodes. Et comme on ne les reverra sans doute jamais, c'est aussi très triste. Pour résumer, l'action se situe à Los Angeles en 2019. C'est l'apocalypse, il ne reste qu'un petit groupe de survivants qui cherche à trouver refuge dans les égoûts. Mais ils vont tomber sur la dollhouse, désertée, et c'est là que les choses sérieuses commencent...

   L'atmosphère apocalyptique est sans doute le plus gros point fort de cet épisode. Elle est parfaitement rentranscrite avec relativement peu de moyens. Le huit-clos est claustrophobique et, bien que mes connaissances en Joss Wedhon soient limitées, c'est un thème récurrent dans son oeuvre. Buffy et Angel ont eu des épisodes similaires, il me semble. Du coté du casting, on ne voit que quelques instants dans des flashbacks la plupart des personnages principaux de la série, ce qui fait un bien fou. Si peu d'Eliza Dushku dans un épisode, c'est un grand bol d'air frais. Ils sont remplacés par des nouveaux interprétés, entre autres, par Felicia Day et Janina Gavankar. De bien meilleurs acteurs que Eliza Dushku et Tahmoh Penikett donc. Et puis il y a une petite fille flippante et fascinante, qui tue. Et j'ai beaucoup aimé ça. Les flashbacks n'étaient pas toujours passionnants mais ils rythmaient bien l'épisode et ils étaient souvent très intrigants. On apprend entre autres que Echo garde désormais les souvenirs de Caroline quelque soit sa personnalité, que Boyd et le Dr Saunders sont ensemble mais il l'abandonne, que Dominic est sorti de the attic, ou encore que Topher est anéanti car il a le sentiment que c'est à cause de lui que le chaos règne dans le monde entier. Et il n'a pas tort. Tout le monde maintenant peut profiter de la technologie de la dollhouse et c'est à partir de là que tout a basculé. Très intéressant, vraiment. Mais où va reprendre la saison 2 ? A partir de ces événements ou après ? Parce que mine de rien, ça tue quelque chose, ça tue le suspense. On sait ce qui va se passer dans 10 ans. Il nous manque tout un tas de détails mais le principal est là, a priori. Une fausse bonne idée ? Je crains qu'il ne faille attendre l'Epitaph Two (s'il arrive un jour) pour que toutes les réponses à nos questions nous soient données. Et en attendant, on va se faire chier...

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// Bilan // Le meilleur épisode de Dollhouse, assurément ! Le mieux construit, le moins ennuyeux et le plus ambitieux. Il relance mon intérêt pour la série même si je sais que je serai inévitablement déçu par les prochains épisodes...

3 septembre 2009

Breaking Bad [2x 12]

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Phoenix //

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   Un avant-dernier épisode intense, as usual, et éprouvant, as usual. Le début était attendu, sans grandes surprises. Walt a réussi à ramener la meth à temps et récupérer sa grosse somme d'argent également, mais il a raté de peu la naissance de sa fille. Je m'attendais à une réaction plus vive de Skylar mais j'imagine que le bonheur d'être à nouveau mère l'a emporté sur la rancoeur. Et puis, si elle se fie aux mensonges de son mari, que pouvait-il bien faire ? Ce n'est pas de sa faute... Walt a passé, as usual, 90% de son temps à mentir à sa femme, à son fils, à Hank et à Mary. A ce niveau-là, c'est de l'art ! Il manie le mensonge comme personne. J'ai trouvé très fûté de se servir du site créé par Walt Jr. pour transférer l'argent que Walt a "durement gagné". Better Call Saul ! Il faut reconnaître que ce mec a un certain talent pour l'arnaque. Le fameux site existe vraiment d'ailleurs (ICI) et vous renvoie directement vers un site de dons pour les malades du cancer. Une belle idée, et de Walter White Jr. et des producteurs.

   Breaking Bad devrait vraiment être montrée dans les écoles. Je ne vois pas quelle série actuellement pourrait aussi bien montrer les ravages de la drogue et dissuader ceux qui seraient tentés d'essayer. La mort de Jane était extrêmement choquante. Son overdose arrive à point nommé, et c'est sans doute un peu facile scénaristiquement, mais c'est tellement bien mis en scène... Serait-elle morte si Walter avait bougé le petit doigt ? Sans doute. Elle était mal barrée. Mais le fait qu'il n'ait rien fait était évidemment intéressant. Walt est définitivement passé de l'autre coté de la barrière. En revanche, il a montré, pour la première fois peut-être, une certaine affection pour Jesse. Il est venu l'aider, après avoir discuté sans le savoir avec le père de Jane. Une scène très intense d'ailleurs, et qui résonne de façon terrible une fois l'épisode terminé. Il a parlé de Jesse comme d'un neveu, un membre à part-entière de sa famille. C'est dans ces moments-là que je me dis que tout n'est pas perdu pour Walt. Il a encore un coeur.

   J'ignore ce qu'il va se passer maintenant dans le Season Finale. On en est arrivé à un point où de nombreuses intrigues sont terminées. Skylar a accouché, Jesse a perdu Jane et puis Hank et Mary sont momentanément en retrait (ce qui est dommage mais compréhensible). Jesse va devoir mener un dur combat pour rester sobre, et Walt va sans doute l'aider, mais à quoi servirait un Jesse sobre ? Un nouveau rebondissement devrait bousculer l'odre établi mais je n'ai strictement aucune piste. Et je sens que les images de destruction chez Walter ne sont pas extraites du Season Finale...

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// Bilan // Sans doute pas le meilleur épisode de la saison mais le niveau reste tellement haut... On ne dirait pas comme ça mais Breaking Bad est une série extrêmement addictive.

2 septembre 2009

Weeds [5x 12]

Weeds

Glue // 1 3oo ooo tlsp.

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   Que peut-on franchement retenir de cet épisode ? Il ne s'y est pas passé grand chose mais comme d'habitude, le plus important dans Weeds, ce sont les dialogues. A ce titre, ceux échangés par Nancy et Andy étaient très réussis et un peu plus sérieux que d'habitude, chacun ayant mis l'autre face à ses responsabilités et ses paradoxes. Nancy a bien raison de ne pas vouloir donner la bague de Judah à Andy. Il connaît Audra depuis 2 semaines, il l'a bien baisée mais il veut déjà la demander en mariage ! Ca va forcément finir en eau de boudin dans le Season Finale. J'imagine qu'Audra va refuser et Andy va être anéantie. Quant à Nancy, elle est quand même bien mal placée pour faire des réflexions étant donné qu'elle s'est mariée plus d'une fois sur un coup de tête, et la dernière fois c'était il y a deux épisodes ! Tout ce que Andy lui envoie dans la gueule est criant de vérité mais ça fait bien longtemps qu'on ne ressent plus d'empathie pour elle. Le petit jeu du questionnaire amoureux était amusant; le coup de l'administration mexicaine au moins aussi lente que l'administration française, ça n'avait pas grand intérêt. Tout ça pour qu'Esteban réussisse à sortir en moins de deux et qu'il retrouve sa très chère Pilar. Alors, Guillermo va-t-il passer à l'action ? Mon petit doigt me dit que oui mais c'est Esteban qui va prendre la balle destinée à Pilar, histoire de perpétuer la malédiction Nancy.

   Les intrigues secondaires sont une fois de plus sans grand intérêt, à commencer par celle de Silas avec les amis de Adelita. La bourgeoisie mexicaine est finalement semblable à la bourgeoisie américaine (mondiale ?) puisqu'ils se droguent à l'héroïne pour passer le temps. L'occasion pour Silas de prouver qu'il est un bon garçon au fond. Et l'occasion pour Shane de prouver qu'il a bien retenu les cours d'été de son pote Ignacio ! Du coté de Celia, comme prévu son intrigue saphique est mise de coté pour se concentrer sur son trafic de drogue et les magouilles du trio Doug/Isabelle/Dean. Je m'attendais à quelque chose de plus tordu et surtout de plus amusant. Là, ça n'a pas donné grand chose. Celia déguisée en Nancy, c'était surtout ridicule. Je retiens quand même cette phrase : "How do you drink all those lattés without being wet ?" !

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// Bilan // Heureusement que les dialogues sont là sinon rien ne donnerait envie de voir le Season Finale...

22 août 2009

Dollhouse [1x o9]

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A Spy In The House of Love // 3 6oo ooo tlsp.

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   Alors ok, si j'ai bien tout compris, Dollhouse est devenue une bonne série. Mais que se passe-t-il ? Moi qui me suis moqué pendant de longs mois de ses audiences ridicules sur la FOX, je commence à trouver dommage que les américains n'aient pas accroché. Dans un sens, comment les blâmer ? Les premiers épisodes étaient mauvais, il y avait de quoi se décourager. J'en viens même à regretter que la FOX n'ait pas plus fait confiance à Whedon et son équipe. La série aurait dû être diffusée après 24 à la base. La chaîne a changé d'avis entre temps. Son destin aurait pu être très différent... Bref, on ne va pas s'apitoyer, elle a obtenu une saison 2 par on ne sait quel miracle. C'est le principal.

   Cela fait maintenant 4 épisodes consécutifs que la série est devenue bonne, voire même très bonne. Cet épisode est admirablement construit et, pour la toute première fois, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Incroyable ! Et plus surprenant encore, j'ai aimé les interventions d'Echo ! Pas d'Eliza Dushku hein, faut pas déconner, mais bien d'Echo. Bien-sûr, je ne parle pas de la première scène de l'épisode où elle se transforme en maîtresse SM dominatrice, toute de cuir vêtue. Pour le coup, c'était ridicule et Whedon aurait mieux fait de se branler avant d'écrire l'épisode afin de nous épargner ça. En revanche, sa façon de sauver la dollhouse de sa taupe est assez admirable d'autant qu'elle ne l'a pas seulement fait pour ses congénères, elle l'a aussi fait pour elle-même car, comme le fait remarquer DeWitt, elle se sentait en danger en présence de Dominic. Par contre, tout cela prouve que l'expèrience de Saunders à l'épisode précédent n'a servi à rien. Et cette Saunders est de moins en moins intéressante, si toutefois elle l'a été à un moment... DeWitt, je l'aime de plus en plus. Et son histoire d'amour ou de sexe, c'est selon, avec une doll, Victor, est une belle trouvaille. Les quelques scènes qui les ont réuni m'ont beaucoup plu. DeWitt nous a été montrée sous une autre facette et celle-ci me plaît beaucoup. Finalement, ce n'est pas une machine de froideur mais une femme comme les autres.

   Une des meilleures scènes de l'épisode, et il y en a pas mal je dois dire, revient au personnage de Sierra, définitivement mon préféré. Sa mission à la NSA avait des faux airs d'Alias et/ou de Mission Impossible, c'était très prenant, malgré les facilités du genre "toutes les asiatiques se ressemblent, tout le monde n'y voit que du feu". La révélation sur la véritable identité de Dominic est surprenante sans vraiment l'être. On a toujours su qu'il était bizarre, c'était donc le candidat le plus sérieux, mais les scénaristes ont suffisamment bien brouillé les pistes pour que l'on doute. J'aime le sort qui lui a été reservé, mais je regrette que l'on ne l'ait pas suivi dans l'attic. Il faudra encore attendre pour découvrir ce qu'il s'y passe vraiment. Ce qui m'a le moins plu dans l'épisode, et c'est systématique, c'est évidemment les âneries de Ballard. C'était surprenant de voir Mellie buguer et lui faire quelques révélations mais les réactions du mec sont affligeantes. Je sens qu'il va falloir attendre le Season Finale pour qu'il trouve enfin une utilité. Topher m'agace toujours autant mais l'arrivée de son assistante va peut-être permettre d'arranger les choses. A moins qu'elle ne soit aussi boulet que lui. Peut-être aussi qu'on ne la reverra pas, qu'elle était juste là histoire de représenter un potentiel coupable.

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// Bilan // Plusieurs personnages sortent grandies de ce très bon épisode. Petit à petit, Dollhouse se révèle plus solide et plus intéressante qu'il n'y paraissait au départ. C'est une belle surprise (même si on m'avait prévenu, j'avais dû mal à y croire).   

      

4 avril 2009

Damages [2x 13]

Damages

Trust Me (Season Finale) // 1 o4o ooo tlsp.

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   Et c'est ainsi que s'achève la deuxième saison de Damages. J'ai beaucoup de mal à me lancer dans cette review. Je ne sais pas quoi penser de ce season finale. Il m'a scotché, il était plus prenant que tous les autres épisodes de cette saison réunis, mais il est en même temps très décevant à bien des égards. A l'image de cette saison donc. Je ne sais pas ce qu'ont bien pu fabriquer les scénaristes. Ils ont été si inspirés, si rigoureux, si minutieux lors de l'écriture de la première saison. Pourquoi tout semblait si distant et si factice cette fois-ci ? Etait-ce la base -Ellen Vs Patty- qui était mauvaise ? Non, je ne crois pas. Au contraire, c'était prometteur. Etait-ce le flash-forward ? Il était effectivement dès le départ moins attrayant que le premier. On était quasiment sûr qu'Ellen avait Patty face à elle. La chose nous a été confirmée rapidement. On était quasiment sûr qu'Ellen n'avait pas tiré sur Patty. Elle ne l'a effectivement pas fait. Et quand bien même, on sait bien que Patty s'en serait remise ! Plus de Patty : plus de série ! La déception vient-elle de l'affaire UNR ? Clairement. Je l'ai souvent dis et je ne me lasserai pas de le répéter : cette affaire n'a jamais été incarnée. On n'a jamais vu les victimes, hormis une vache. Un cochon ? Un cheval ? Je ne sais même plus. Au contraire de l'affaire Frobisher qui était beaucoup plus identifiable donc plus prenante. Et puis les protagonistes principaux n'étaient pas à la hauteur de Frobisher ! Walter Kendrick ? Mouais. Assez caricatural. On ne sait pas grand chose de lui finalement, à part que c'est une ordure. Il aurait mérité un portrait plus détaillé, plus fouillé. Claire Maddox ? C'est certainement le nouveau personnage que j'ai préféré, en partie grâce au jeu et au charisme de Marcia Gay Harden. Malheureusement, elle se révèle assez inutile au bout du compte et on la voit pas de tout le season finale. J'espère que les producteurs auront la bonne idée de la faire revenir la saison prochaine, de préfèrence aux cotés de Patty et pas contre Patty.

   Il y a évidemment le cas Daniel Purcell. Malgré tout le talent de William Hurt, une nouvelle fois prouvé lors de ce dernier épisode, ce personnage n'a jamais réussi à passionner. Peut-être était-il trop gentil finalement. Il a vampirisé les premiers épisodes, à tel point que tout le reste et tous les autres personnages, y compris Patty, passaient au second plan. Puis il a disparu pendant plusieurs épisodes, sans que l'on s'en plaigne vraiment, et il est enfin revenu dans l'avant-dernier épisode, histoire de boucler son intrigue. Le dénouement était bien trouvé, bien tordu, mais il laisse un goût amer, un de ces "tout ça pour ça"... Sans compter que c'est légérement bancal quand on creuse un peu. Il abandonne littéralement sa fille, ce qui m'aurait moins gêné si on ne nous l'avait pas trop montré. Et puis à moins d'avoir raté quelque chose, on ne sait toujours pas ce que c'était que cette télécommande qu'il a brûlé au fond de son jardin. Peu importe, j'espère que l'on ne reviendra plus sur son cas. Après tout, même si techniquement il n'a pas tué sa femme, c'est tout comme. Il mérite son séjour en prison. A coté de ça, j'ai eu le sentiment que les producteurs ont poussé les scénaristes pour qu'ils trouvent un moyen de faire revenir Ted Danson dans la série. Ca aurait été parfait qu'il meurt, comme on le laissait supposer dans le premier season finale. Non, il a fallu le faire revenir mais pour quoi au juste ? Le voir faire du yoga pendant trois épisodes ? C'était absolument nul à chier. Le personnage est devenu une caricature de lui-même et puis on lui offre une porte de sortie ridicule dans cet épisode. Il a retrouvé la sérénité, son entreprise et sa femme. C'est trop simple et propre à mon goût. Maintenant, Ted Danson sera dans Bored To Death sur HBO...

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   Autre personnage "important" de cette saison : Wes. Je n'ai pas compris pourquoi sa fascination supposée pour Frobisher a tout à coup disparu. Inquiétant au départ, il est presque devenu sympathique. J'aime assez la relation qui s'est construite petit à petit avec Ellen et j'espère que Timothy Olyphant sera de la partie pour la saison 3. Mais il va falloir muscler tout ça ! Je ne parle pas de son corps, qui est parfait comme il est, mais de la psychologie de son personnage. Puis il a tout de même caché beaucoup de choses à Ellen. Il a tué Messer pour elle ! D'ailleurs, sa mort est une petite déception puisque c'était un des rares personnages qui faisait vraiment peur cette saison, sous ses airs de garçon banal. Mais bon, c'était la seule issue possible. Ou alors Messer aurait couru après Ellen toute la saison 3. Non merci. Sinon, j'aurai bien aimé qu'Ellen ouvre le fameux cadeau de mariage de David. Si je ne m'abuse, on ne sait toujours pas son contenu. C'est pas que cette information m'empêche de dormir la nuit mais autant aller jusqu'au bout des choses. Est-il nécessaire de citer Katie ? Vu son inutilité toute la saison, je ne crois pas. D'ailleurs, Anastasia Griffith a gagné le jackpot cette année ! Etre régulière et n'avoir que 5 ou 6 scènes en 13 épisodes, c'est tranquillou.

   Il s'est passé beaucoup de choses dans la vie personnelle de Patty. Il y a eu évidemment son divorce, assez surprenant, pas forcément très utile à l'ensemble mais pourquoi pas. Il y a eu également Michael, son fils, qui ne s'est pas assagi mais qui a été presque décevant. A une époque, il mettait des bombes dans la voiture de sa mère. Là, il se contente de sortir avec une femme de 20 ans son aîné. Ca met Patty hors d'elle et ça nous a offre quelques piques extraordinaires de sa part, c'est toujours ça de pris. J'espère qu'en le jetant dehors, Patty a réveillé le psychopathe qui sommeille en lui... Le plus intéressant de la saison a été la descente aux enfers de Patty. Son monde s'écroule mais pas sa tenacité. Elle s'est battue jusqu'au dernier moment et même poignardée ! Le jeu de Glenn Close était une fois de plus impeccable, notamment dans le flash-forward. On a parfois un peu de mal à croire qu'elle avait pu tout prévoir mais ça ne me dérange pas plus que ça. Damages n'a jamais fait dans le réalisme. Ses faces à faces avec Tom étaient impressionnants et concernant ce dernier, il a eu son rôle à jouer. Il aurait certainement mérité un peu plus de temps d'antenne mais c'est assez satisfaisant dans l'ensemble. Les 20 dernières minutes de l'épisode sont excellentes, on ne peut pas faire plus prenant. Nous cacher la présence de Finn Garrity était le seul moyen pour que l'on ne puisse pas deviner ce qui s'était vraiment passé. Les mutiples rebondissements finaux sont très très bien pensés mais tout cela débouche sur... une absence de cliffhanger. Et ça, c'est extrêmement dommage. Tout est résolu, ou presque, et on ne sait absolument pas de quoi sera faite la troisième saison. Même pas une petite piste. Pour tout dire, je soupçonne les scénaristes de ne pas avoir la moindre idée de ce qu'ils vont faire. La seule chose que l'on laisse en suspens, c'est l'éventuel retour d'Ellen à Hewes & Associates. Ellen dit à David, enfin à sa tombe, qu'elle a trouvé un job énorme. Patty confie à Tom qu'elle est persuadée qu'Ellen reviendra vers elle. Qui sait ? Et si Ellen allait bosser avec Claire Maddox tiens ? Si cette dernière ouvrait son propre cabinet ? 

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// Bilan // Un Season Finale de haute-volée pour Damages, qui aurait été encore plus appréciable si le reste de la saison avait été bon. Au lieu de ça, on a eu beaucoup de bla bla inutile, quelques personnages sans saveur et une affaire trop complexe et pas passionnante du tout. Maintenant, Patty et sa bande doivent-ils brûler en enfer ? Non ! Damages reste une très grande série, bien au-dessus du lot. Quand on réussit aussi bien sa première saison, on est forcément attendu au tournant et la déception a 80% d'être de mise. Il ne reste plus qu'à se rattraper avec une saison 3 d'exception !   

14 février 2009

Ugly Betty [3x 14]

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The Courtship of Betty's Father // 7 4oo ooo tlsp.

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   L'épisode avait bien commencé mais il s'enlise petit à petit dans la guimauve habituelle de cette 3ème saison d'Ugly Betty. Commencons par les soeurs Suarez que l'on fait passer une fois de plus pour des saintes nitouches complêtement idiotes. Encore, venant de Betty ça ne m'étonne pas vraiment. D'Hilda un peu plus. Elles voient en vidéo leur père en train de peloter le cul de son infirmière. N'importe qui aurait compris qu'ils flirtaient ! Les soeurs Suarez, elles, pensent juste que la crise cardiaque de leur père a réveillé son coté bestial et qu'il "harcéle" -le mot est fort- Elena. Dès lors, c'est assez inintéressant de les voir se tromper sur toute la ligne. Elena et Ignacio forment un couple et lorsque Betty les surprend, ils n'ont plus d'autre choix que de le révéler. Et là, Betty et Hilda réagissent comme prévu : comme des connes ! Elles ne peuvent pas admettre que leur père sorte avec une autre femme que leur mère -morte il y a des années- et en font tout un pataqués. Heureusement, tout est bien qui finit bien, autour d'une bonne tablée, avec sourires et joie. Beurk. C'est presque aussi indigeste que toute la bouffe que prépare Ignacio à longeur de temps.

   Ce que j'ai apprécié dans cet épisode, c'est de revoir un peu plus Claire Meade. C'est un personnage que j'adore et Judith Light est juste parfaite dans ce rôle. Elle fête ses soixante ans et se sent super seule, d'autant que Daniel est bien plus préoccupé par sa chère et tendre que par sa mère. La voir voler dans les magasins et demander ensuite l'aide de Betty était vraiment amusant. Voir Betty rencontrer ses "amies" était également très fun. Les choses prennent une tonalité plus touchante sur la fin, lorsque Claire avoue sa solitude. Les quelques paroles échangées avec Daniel et Betty étaient plutôt émouvantes et pas trop gnan gnan. En revanche, tout le reste est toujours aussi creux. Wilhelmina qui ne veut pas prononcer le "Je t'aime" mais qui se voit obliger de le faire à cause d'un stupide perroquet, ça n'a pas d"intérêt, ça manque cruellement de mordant. Mark est à peine inclus dans l'histoire et Amanda ne fait qu'une brève apparition. Au fait, où est passée Christina ? Les problèmes de Daniel vis à vis de l'ombre de Connor qui le suit partout quand il est avec Molly étaient inintéressants au possible.

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// Bilan // Même en ce jour de St Valentin, trop de guimauve tue la guimauve ... Préfère encore m'enfiler un paquet entier de marshmallows je crois ! Paraîr que ABC ne compte finalement pas arrêter la série. Mon oeil !

    

9 décembre 2011

Damages [Saison 4]

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Saison 4 // Audience inconnue

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   Je terminais ma critique du dernier épisode de la saison 3 de Damages publiée le 4 Mai 2010 sur ces quelques mots : "(...) une belle saison 3, terminant comme il se doit ce petit chef d'oeuvre (...) (je ne vais pas avoir l'air con si elle est sauvée in extremis !)". Je peux le dire maintenant : j'ai eu l'air con car, si FX a bien choisi d'annuler la série, DirecTV, elle, a choisi de la sauver pour deux saisons supplémentaires. Je persiste et signe : la saison 3 était de très bonne facture et la dernière scène concluait parfaitement la trilogie. La saison 4 partait donc avec deux handicaps : celui de ne pas être nécessaire et celui de devoir faire face à une restriction budgétaire. Dans les deux cas, l'équipe s'est très bien débrouillée pour effacer nos craintes et nos doutes. 

   La saison 4 de Damages n'est pas la saison de trop. Le changement de chaîne n'a pour ainsi dire rien changé. Certes, il n'y avait "plus" que 10 épisodes mais ils étaient plus long d'une dizaine de minutes et l'affaire High Star a été pensée pour tenir la route dans ce laps de temps. Les scénaristes ne sont pas tombés dans le piège de la saison 2 et ont rendu tout de suite l'affaire claire, en en présentant efficacement les enjeux dans les trois premiers épisodes. La différence, en revanche, par rapport aux autres saisons, c'est que les protagonistes principaux étaient peu nombreux et qu'il n'y en avait quasiment pas de secondaires. Une question de budget sans aucun doute. Ce qui aurait pu être considéré comme une faiblesse a été transformé en force : on a ainsi pu apprendre à connaître chacun d'entre eux plus en profondeur, sans jamais s'éparpiller. Chris Sanchez était le good guy de l'histoire, celui pour qui Ellen avait des sentiments et qu'il fallait absolument sauver. Chris Messina a été parfait dans le rôle et l'on suppose qu'il sera toujours là en saison 5... Howard T. Erickson, interprété par l'excellent John Goodman -qui est définitivement meilleur dans les rôles dramatiques-, était le plus complexe du trio : son patriotisme, ses croyances et ses fêlures le rendaient presque... attachant. Mais sa véritable nature a repris le dessus dans les derniers épisodes. Ce n'est probablement pas le plus fascinant des bad guys que Damages ait connu mais il s'est bien défendu ! Il était peut-être un trop mou... En revanche, Jerry Boorman entre facilement dans le top 3 des meilleurs salauds de la série ! J'ai toujours eu un faible pour Dylan Baker, qui sait jouer les méchants à la perfection et qui l'a prouvé ici à nouveau et avec plein de nuances (ce que certains de ses précédents rôles ne lui avaient pas vraiment permis, celui de The Good Wife mis à part). C'est lui le vrai bad guy de la saison, même s'il avait bien entendu de "bonnes" raisons de faire ce qu'il a fait. C'est lui qui a offert les meilleurs rebondissements et les plus grandes surprises et c'est aussi lui qui a procuré les scènes les plus intenses. Et il n'avait pas nécessairement besoin d'être confronté à Patty ou Ellen pour cela. Le plus décevant finalement dans toute l'affaire High Star, ce sont les flashforwards. Redondants. Cheaps. Et tous ces allers-retours si faciles entre New York et le Moyen-Orient...

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   Un des grands thèmes qui s'est dégagé de cette saison 4 est celui de la filiation. A la fois à travers l'intrigue fil rouge dans sa dernière ligne droite, lorsque l'on a appris qui était vraiment pour Boorman le petit garçon qu'il retenait prisonnier -une révélation qui a d'ailleurs un peu trop traînée tant elle devenait évidente- mais aussi et surtout grâce à Patty à travers sa relation avec Ellen, sorte de fille spirituelle qui l'a trahie, sa petite fille et évidemment son fils, qui l'a trahie lui aussi, plus d'une fois même. La question qui se pose pour Patty est très simple : que va-t-il rester de l'empire qu'elle a construit après sa mort ? Qui va prendre sa suite ? Elle aurait voulu que ce soit son fils à la base mais cela fait bien longtemps qu'elle a compris que ça n'arriverait jamais. Puis elle a tout misé sur Tom, mais il est mort "au combat". Et elle refuse que ce soit Ellen, et cela ne devrait pas changer en saison 5 puisque ce qui s'annonce est l'ultime affrontement entre les deux femmes. Comment pourrait-il se dénouer sur un happy ending pour l'une et pour l'autre ? Il y aura une gagnante et une perdante, voire deux perdantes à la limite. Mais deux gagnantes ? J'en doute. Les intrigues sur la vie privée de Patty n'ont pas toujours été intégrées à l'ensemble avec pertinence mais ce sont celles qui m'intéressent le plus de manière générale. Alors... Quant à Ellen, elle a tout simplement mis sa vie personnelle entre parenthèses pour se concentrer sur Chris Sanchez et High Star. Son nouveau petit ami -à la tête carré- est à peine apparu au cours de la saison, mais sa dernière scène avec elle était d'une grande justesse : il l'a mise face à ses contractions et elle en avait grandement besoin. Au final, les rôles qui s'étaient inversés entre Patty et Ellen à la fin de la saison 3 ont repris leur ordre initial, sauf que maintenant Ellen est plus forte. Elle n'arrivera jamais à la cheville de son maître, à moins que...

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// Bilan // Si cette saison 4 de Damages n'était pas nécessaire, elle est tout de même parvenue à prolonger le plaisir sans trahir l'esprit de la série, quitte même à ne rien apporter d'innovant que ce soit dans la construction des intrigues ou dans l'évolution des héroïnes. L'intensité et le suspense n'étaient pas systématiquement au rendez-vous de chaque épisode mais l'affaire High Star a connu quelques moments forts, elle tenait debout, elle avait même un sens en dénonçant un système absolument honteux et qui constitue un sujet véritablement sensible aux Etats-Unis. Bref, je suis heureux que cette saison 4 ait pu voir le jour et j'ai la sensation qu'elle servait en quelque sorte d'introduction à la 5ème, sur laquelle je mise beaucoup en espérant qu'elle soit vraiment la dernière, cette fois. 

18 avril 2010

Breaking Bad [3x 02]

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Caballo Sin Nombre // 1 55o ooo tlsp.

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   Me pardonnera-t-on si je dis du mal de ce second épisode de la troisième saison de Breaking Bad ? Non parce que j’aimerais en dire beaucoup de bien mais je me contenterais seulement de quelques notes positives. Il y a des choses qui sont rédhibitoires et le coma profond dans lequel les 20 minutes centrales de l’épisode m’ont plongé en font partie. L’introduction était bonne, les dix dernières minutes étaient captivantes, mais au milieu coulait comme une rivière d’ennui. Question d’humeur peut-être. Ou habitude perdue. Le rythme de la série a toujours été très particulier et ça passe parfois un peu moins bien que prévu. Il s’avère que la relation entre Walter et Skyler a atteint un point de non-retour tel que rien ne semble pouvoir les sauver. Les nombreux non-dits, le secret même, est pesant pour tout le monde, y compris pour le spectateur. J’aimerais tellement que Skyker se confie à Mary ou à Hank, ou même à son fils. Ce ne serait pas raisonnable mais Breaking Bad a toujours su nous surprendre. Qu’elle le fasse à nouveau à ce sujet ! Dans tout ça, le point positif, c’est que Walter Jr. (qui ne veut finalement plus qu’on l’appelle Flynn, sans doute pour prouver qu’il est fier de son père dont il ne partage plus le toit mais au moins le prénom) sort de l’ombre et peste contre sa mère, fugue… Il s’affirme et ça me semblait important à ce stade de la saison. Cela dit, il ne faudrait pas que le conflit dure trop longtemps. Les scènes entre lui et Skyler sont pénibles.

   Jesse est bien trop absent durant ces deux premiers épisodes. Bien-sûr, sa petite vengeance personnelle auprès de ses parents est relativement jouïssive bien que cruelle, mais on ne lui offre malheureusement que ça. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne retrouve Walter mais le plus tôt sera le mieux car la série marche définitivement mieux quand le duo est réuni. Le retour de Saul ne m’a pas procuré le plaisir escompté. Il ne m’amuse plus tellement à vrai dire, pour le moment en tous cas. Bob Odenkirk en fait trop et je crois que c’est la première fois que j’émets une critique sur le jeu d’un acteur de la série. Alors j’ai le droit d’abord ! Ne me conspuez pas ! Du coté des messieurs méchants, ça avance. Ils ont déjà trouvé Walter. Je croyais que ça mettrait plus de temps. Cela dit, ils le laissent finalement s’échapper. La tension était à son maximum, ça j’ai beaucoup aimé. Tout comme le clin d’œil-de-verre. D’ailleurs, le plan de la pizza sur le toit m’a vraiment fait rire. J’adore quand la série part dans ce genre de délires en prenant des risques d’ailleurs car je ne suis pas sûr que ça ait fait rire tout le monde. Moi, j’ai trouvé  ça hilarant et je pèse mes mots ! Eh Skyler qui revient dessus au téléphone quelques minutes après… Je crois que les scénaristes voulaient se foutre de sa gueule.

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// Bilan // Je n'ai pas tellement aimé cet épisode et j'assume. On ne peut pas crier au génie toutes les semaines !

6 février 2010

Damages [3x 02]

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The Dog Is Happier Without Her // 1 o2o ooo tlsp.

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   C'est fou. Nous n'en sommes qu'au deuxième épisode de la saison et on a déjà tout un tas d'informations à digérer que ce soit dans le présent ou dans le futur, à travers des flashforwards partiuclièrement généreux. Il ne me semble pas que dans les deux premières saisons on nous en ait donné autant en si peu de temps. C'est un régal ! En plus de ça, il y a comme un esprit "soap" qui traverse toutes les intrigues à la fois grâce à la famille Tobin qui cache bien des secrets mais aussi via les personnages que nous connaissons bien. Après avoir appris la mort de Tom, nous apprenons qu'il avait une liaison avec Ellen ! Du moins, c'est ce que l'on souhaite nous faire croire. Tout est dans le non-dit, le faux-semblant. Difficile de démêler le vrai du faux pour le moment mais il y a clairement ambiguïté. Et puis, puisque l'on sait qu'il s'est passé un an entre la fin de la saison 2 et le début de la saison 3, ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit passé des choses importantes dans ce laps de temps. Tom et Ellen ont pu entamer une relation adultère, y mettre fin, puis la reprendre dans un futur proche. Et quand on y pense, leurs gestes mal assurés et leurs regards dans le Season Premiere n'étaient pas anodins et allaient au-delà des gentilles retrouvailles de deux bons vieux collègues. Tout est possible. La phrase d'Ellen adressée à la femme de Tom peut aussi être comprise dans un sens complètement différent. Etait-elle la seule à savoir ce que Tom et Ellen avaient trafiquoté au sujet de l'affaire Tobin ? C'est moins excitant tout de suite. On sous-entend également qu'Ellen serait responsable de la mort de Tom. Je doute vraiment qu'elle ait pu le tuer. En revanche, qu'elle ait assisté à son exécution, pourquoi pas...

   La déferlante soapesque n'épargne pas Patty puisque son divorce est en cours et que Phil se montre pour le moins entreprenant. Il aimerait bien qu'elle lui laisse une seconde chance mais face à son refus catégorique, il faut s'attendre à ce que le divorce devienne sanglant. Et visiblement, Phil sait pas mal de choses compromettantes sur Patty. Pas étonnant en même temps. A coté de ça, il y a l'affaire Tobin qui se poursuit avec la découverte d'une maîtresse interprétée par Madchen Amick (Twin Peaks). La pauvre s'est déjà faite renverser par le fils Tobin. Ca promet ! Dans le genre poissard, il se pose là lui. Tout est toujours très clairement exposé, les scènes sont intenses. Je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que je suis impressionné. Un petit mot quand même sur l'avocat des Tobin qui est assez discret pour le moment mais qui a clairement son "hidden agenda". Il agit certainement plus dans son propre intérêt ! Coté révélations, on apprend quand même que Tom est lui aussi ruiné, ce qui explique mieux son appart' pourri du flashforward et sa mort aussi.      

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// Bilan // Contre toutes attentes, cette saison de Damages risque d'être celle de Tom. Pourquoi pas ? Le seul défaut de cet épisode et du précédent, c'est une Patty reléguée au second plan. Pour le reste, c'est brillantissime !

4 mars 2013

Revenge [2x 10 > 2x 14]

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Power // Sabotage // Collusion // Union // Sacrifice

7 120 000 tlsp. // 6 170 000 tlsp. // 5 750 000 tlsp. // 5 200 000 tlsp. // 5 990 000 tlsp. 

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    J'avoue que je n'avais pas prévu de ne pas parler de Revenge pendant aussi longtemps, mais la vérité c'est que je me suis tellement ennuyé devant les épisodes 10, 11 et 12 que j'ai eu le sentiment que je n'avais absolument rien à en dire. Ils étaient plus inintéressants encore que les plus mauvais épisodes de la première saison. C'est dire. Il y a heureusement toujours une petite intrigue, un petit quelque chose auquel s'accrocher pour tenir bon, mais ce n'est pas suffisant. Pas étonnant que les audiences descendent en flêche pour atteindre un niveau critique. Les bonnes résolutions du début de la saison sont loin. La série se veut toujours plus qu'un soap : elle veut être un thriller, une comédie parfois -ce qu'elle réussit très bien d'une certaine manière- et une critique ô combien subtile de la société avec sa division riches/pauvres toujours aussi ridicule. Il lui suffirait pourtant de se contenter d'être un soap décomplexé pour fonctionner et, bien sûr, de se débarrasser des frères Porter et de toutes les intrigues nullissimes qu'ils apportent (même quand Conrad et Ashley viennent y fourrer leur nez). Je ne cesserai jamais de le dire. C'est ça aussi qui est fatigant avec Revenge : j'ai l'impression d'écrire inlassablement la même critique. Les défauts sont toujours les mêmes, elle n'apprend strictement rien de ses erreurs, erreurs qu'elle traîne toujours pendant dix épisodes en plus car tout avance relativement lentement quand on regarde bien. Et je ne parle pas de tout ce qui est inutile...

   Mais parlons-en quand même : le petit détour d'Emily et Daniel par Los Angeles n'a servi à rien -en plus, il n'y avait évidemment visuellement aucune différence puisque la série est tournée là-bas- et l'introduction du personnage de Jason Prosser, incarné par Dylan Walsh, n'a eu aucun intérêt. De toute façon, toutes les manigances du côté de Grayson Global m'emmerdent plus que tout. C'est brumeux, mal raconté, mal expliqué, pas assez rythmé. Il faut que Revenge arrête de se prendre pour Damages ! Elle le fait très mal. Etroitement liée à cela, l'Initiative n'est pas plus intéressante. Tout est tellement flou et inutilement mystérieux et compliqué dans cette intrigue tranversale que l'on décroche à coup sûr au bout de quelques minutes. Elle nous a quand même apporté un bon cliffhanger dans l'épisode 13, lorsque Victoria tue Helen Crowley. On ne s'y attendait pas pour la simple et bonne raison que l'on n'a pas l'habitude de voir les scénaristes oser autant. On se fichait du personnage, mais c'est un geste fort pour Victoria en revanche. Ah ça, ce n'est pas Emily qui aurait tiré... L'entrée en politique de Conrad pourrait offrir quelque chose d'intéressant, mais je me méfie. Voilà donc pour les Grayson, que l'on a connu bien plus en forme.

   J'ai beau trouver Emily décevante dans cette saison 2, car trop sentimentale, je dois bien reconnaître qu'elle a eu de jolies scènes, essentiellement dans les épisodes 13 et 14 qui sont, de loin, les meilleurs de la saison. L'histoire de sa mère est déjà oubliée, ce que je regrette tant elle n'aura servie à rien, mais elle voit à nouveau la vie qu'elle aurait dû avoir défiler devant ses yeux lorsque Jack et Amanda se marient, sur la plage. Le parallèle avec les flashbacks de son enfance était pertinent. Forcément, elle craque. Et Emily VanCamp était encore une fois parfaite. Il y a également eu un gros flottement entre Aiden et elle pendant quelques épisodes alors que leur vengeance commune a divergé, mais qu'Emily soit avec lui ou avec Daniel, je reste en général de marbre face à ce type de scènes. Elles fonctionnent rarement. Peut-être parce qu'il y a un manque d'alchimie entre les acteurs, ou peut-être parce que ce n'est tout simplement pas palpitant et pas super bien écrit. Heureusement pour elle, Amanda a eu la bonne idée de mourir dans Sacrifice. J'aimais bien le personnage, mais il était arrivé au bout du bout de ce qu'il pouvait apporté. Les auteurs ont bien fait de s'en séparer. J'aurais bien sûr préféré que ce soit Declan qui se noie, mais l'émotion n'aurait pas été la même, que ce soit pour Emily ou pour nous. Pour le coup, là c'était palpitant. Je n'irai pas jusqu'à dire "bien écrit", parce que tout était truffé de grosses facilités et d'âneries de la part de tous les personnages présents sur le bateau, mais l'important c'est que ça fonctionnait quand même et que c'était déchirant à la fin. Et on fermera les yeux sur les horribles fonds verts en mer, dignes du pilote de Ringer. L'arrivée de Nolan en grand sauveteur avait de la gueule malgré tout, pour le symbole. On adore quand Emily et lui se retrouvent, quelque soit la situation. En parlant de Nolan, le triangle "amoureux" qu'il a formé quelques temps avec Marco et Padma n'a pas du tout porté ses fruits. Les scénaristes ne sont pas (encore) allés au bout de l'idée. Et apprendre que Padma est elle aussi manipulée par l'Initiative ne m'a fait ni chaud ni froid. On s'y attendait un peu. Et de toute façon, on s'en fichait pas mal. Padma me fait de plus en plus penser à la transparente Ashley en fait. Ce n'est vraiment pas une bonne chose... 

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// Bilan // Se coltiner quatre épisodes médiocres de Revenge avant de pouvoir en apprécier un et en adorer un autre, ça force le respect, non ? Il n'y a qu'un sériephile pour accepter de s'infliger cela. Si les auteurs de la série continuent à décevoir autant, il n'y aura plus que quelques téméraires pour la regarder d'ici à la fin de la saison 2. Elle aura une saison 3, parce qu'ABC ne va pas tellement pouvoir faire autrement, et puis elle disparaîtra. Il est encore temps de se rattraper, mais il faut agir maintenant ! Revenge est un soap. Qu'il s'assume ENFIN comme tel, nom d'une Victoria Grayson !

23 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 03]

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Love The One You're With // 9 960 000 tlsp.

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   Après deux épisodes "spéciaux" pour ouvrir la saison et traiter dignement des conséquences du crash d'avion -ça sonne toujours très mal mais il faut bien se faire à l'idée...- Grey's Anatomy adopte une forme plus classique pour ce 3ème épisode mais le niveau reste élevé. L'humour parvient largement à se frayer un chemin malgré la gravité de certaines intrigues, à commencer par celle qui sert de fil rouge. Nos médecins impliqués dans l'accident vont-ils accepter une somme d'argent plus que conséquente pour les dédommager du traumatisme causé ou vont-ils décider de poursuivre l'action en justice contre la compagnie aérienne ? Etant donné que dès le départ, c'est la première solution qui semble la plus probable, on imagine aisément que c'est la seconde qui va être privilégiée au final. Les auteurs ne se sont pas donnés énormément de mal pour créer du suspense. Les regards dans le vide de Derek servaient d'indication : c'est lui qui allait faire basculer le vote. Etant donné le peur de sympathie que j'ai pour le personnage -je n'arrive plus à voir qu'un acteur qui fait des pubs l'Oréal (et c'est d'autant plus gênant quand il se balade au milieu de carcasses d'avion comme s'il posait pour un magazine d'aviation)- ça m'écorche un peu de le dire mais il me semble qu'il a pris la bonne décision. Pas nécessairement la plus raisonnable mais la plus juste et la plus en accord avec son métier? Il se bat chaque jour pour sauver des vies et, en acceptant l'arrangement à l'amiable, il allait à l'encontre de ses convictions. Et puis franchement, je ne me fais pas de soucis pour Sofia et Zola : avec deux parents chirurgiens pour l'une comme pour l'autre, elles ne sont pas prêtes d'être dans le besoin. Que Callie se soucie du financement des futures études de sa fille, c'est mignon mais ce n'est quand même pas très réaliste. Même pour Arizona d'ailleurs et sa future jambe bionique. On n'est pas là, c'est trop tôt pour en parler, mais c'est inévitable. Et même si ça coûte évidemment très cher, dans son cas, ce ne sera pas insurmontable pécuniairement... Toutes les scènes de Callie, avec ou sans Arizona, étaient bouleversantes. Elle s'est permis de craquer cette fois, et c'est ce dont elle avait besoin pour sortir sa femme de sa torpeur. Il fallait lui montrer qu'elle culpabilisait, à tort ou à raison, plutôt que de jouer à la femme forte, sûre d'elle. Et on dirait que ça a marché... Mais la route est longue avant de retrouver l'Arizona que l'on a toujours connu ! Du coté du cas médical qui servait de réflexion à Callie, on ne peut pas parler de grande subtilité. 

   En grande partie grâce à la technologie actuelle, Cristina a beau ne pas être physiquement présente au Seattle Grace, son cynisme fait toujours des ravages ! Les passages où elle apparait par écrans interposés sont toujours très réussis. Ses réactions face aux derniers cancans valent vraiment leur pesant de cacachuètes et Meredith se fait un malin plaisir de tout lui raconter. Lorsque la connexion est coupée, grâce à des personnages secondaires charismatiques, que ce soit le Chief ou le vieux chirurgien, les scènes de Cristina restent très réussies et très fraîches. Finalement, ce ne serait pas si dérangeant que cela qu'elle reste encore là-bas quelques temps, tant qu'elle reçoit des visites du moins. Cela dit, je paierai cher pour la voir intéragir avec les nouveaux internes, la grande ttraction du moment à l'hôpital. Comme dans le Season Premiere, l'accent est largement mis sur Jo, jouée par Camilla Luddington, tandis que les autres se contentent pour le moment de faire de la figuration, mais c'est sans doute la meilleure méthode pour les intégrer en douceur. Je n'ai absolument aucun reproche à faire à cette Jo à ce jour. Elle est amusante. Mais je vois d'un mauvais oeil son rapprochement avec Alex. Visiblement, c'est elle que les auteurs ont choisi pour prendre la place d'Izzie dans son coeur. Ma foi... On verra... Le retour d'April était un grand moment de l'épisode, en particulier tout son speech sur sa "revirginisation" tombé dans les oreilles d'une Bailey toujours plus effarée. Le coup de Justin Timberlake, c'était quelque chose ! Je suis assez content qu'April ait re-craqué aussi rapidement pour Jackson. Ce serait vite devenu lourd et redondant sinon. Il vaut mieux avancer, quelque soit le chemin choisi. C'est la même chose pour Bailey mais dans un domaine différent : elle doit trouver un nouveau sens à sa vie alors que son petit-ami est loin et que son fils grandit. Ce sera médical apparemment (et logiquement) et j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Il est grand temps que le personnage abandonne un peu la comédie pour se consacrer à ce que Chandra Wilson maîtrise encore mieux : le drama.

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// Bilan // Retour à la normale pour Grey's Anatomy, tout en douceur et en humour. Les perspectives pour la saison 9 se dévoilent un peu plus et elles sont globalement alléchantes !

13 novembre 2011

Glee [3x 05]

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The First Time // 6 910 000 tlsp.

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    Pour la deuxième fois de sa courte histoire, Glee consacre un de ses épisodes à... la première fois (sexuelle -je précise car il y aussi eu un épisode de la saison 2 sur le premier baiser). Ce sont des thèmes typiques aux séries pour ados auxquels Glee ne pouvait échapper et il restait quatre personnages vierges à déflorer une bonne fois pour toutes. Les heureux élus sont donc Rachel, Kurt, Blaine et Beist. Ils n'ont pas fait un truc tous les quatre ensemble, je vous rassure. Non parce que dit comme ça... Rachel a cherché à s'accoupler avec son débile de copain, Finn, qui lui a déjà pratiqué grâce au savoir-faire, entre autres, de Santana (c'était très marrant que cette dernière le rappelle à Rachel au détour d'une conversation censée l'aider !). Malheureusement, les deux tourtereaux ne sont pas vraiment parvenus à atteindre l'émotion attendue (l'orgasme peut-être, mais ça, l'histoire ne le dit pas) avec des complications sans originalité replaçant Rachel dans son rôle de diva égoïste et Finn dans celui du raté de service. Espérons que ce passage à l'acte change un peu leurs comportements respectifs en les faisant véritablement grandir... 

   Beist a certes bénéficié d'un temps d'antenne plus restreint mais elle a, haut la main, passé l'épreuve de l'émotion en nous offrant une magnifique scène où elle craque complètement face à son prétendant. Cela a beau faire redite avec ses intrigues précédentes, c'est juste super touchant et Dot Marie Jones est à chaque fois excellente ! Elle n'a pas oublié d'être drôle non plus avec un "J'adore souder" du plus bel effet par exemple. Mais c'est Kurt et Blaine, au final, qui obtiendront la plus grande exposition. Le moteur de l'intrigue porte un prénom : Sebastian. C'est l'un des nouveaux membres des Warblers qui impressionne Blaine lors d'une super prestation sur Uptown Girl avec le reste de son ancienne équipe (on se demande quand même ce qui lui a pris de quitter cette école irréelle...). Il est homosexuel lui aussi, plutôt sympathique au demeurant et super rentre-dedans. Bref, Blaine tombe sous son charme mais son amour pour Kurt semble -pour le moment en tous cas- plus fort que tout. Il ne fautera pas mais passera la nuit bourré à danser dans une boîte gay glauquissime coincé entre un Sebastian toujours dans la séduction et un Kurt prêt à défendre son bien. Jolie surprise que le bref retour à cette occasion de Dave Karofsky, histoire de donner quelques nouvelles de ce personnage qui n'a jamais été attachant mais dont le sort nous importe quand même un peu. 

   L'arc sur la comédie musicale West Side Story s'est achevé dans cet épisode avec un Arty particulièrement touchant lors de son discours et quelques extraits des prestations. Je n'ai pas été très sensible aux chansons mais la mise en scène sur America était pas mal du tout (et pas amateure un seul instant). L'idée des montages alternés entre les passages sur scène et les moments de "vie réelle" permettait de gagner du temps avec pertinence, les paroles des chansons faisant divinement bien écho aux situations. N'empêche que West Side Story ça ne m'intéresse pas une seule seconde et je crois que c'est un des problèmes de ce début de saison. Le public fuit, les jeunes en particulier, parce qu'il ne se retrouve pas dans ces chansons certes cultes mais pour les générations précédentes seulement. Ce n'est qu'une raison parmi d'autres mais je pense vraiment qu'elle a son importance. 

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// Bilan // Un épisode solide de Glee où la plupart des intrigues se resserrent autour d'un même thème et non un gros bordel qui part de tous les cotés sans faire sens. Pourquoi tous les épisodes ne sont pas écrits avec autant de rigueur et finalement autant de simplicité ? Mystère...

1 mai 2010

Glee [1x 15]

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The Power Of Madonna // 12 98o ooo tlsp.

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   Après le catastrophique épisode de reprise, Glee reprend du poil de la bête grâce à une spéciale Madonna bourrée de qualités, avec les défauts habituels évidemment comme l'absence de scénario qui commence à devenir gênante... Ce que j'ai le plus apprécié dans cet épisode, c'est en premier lieu les répliques de Sue qui étaient priceless, encore plus énormes que d'habitude ! Entre ses remarques sur les cheveux de "William" qui étaient hilarantes ("I just lost my train of thought because you have sooo much margarine in your hair (...)"), ses grands délires sur Madonna et le récit de son enfance (ses parents étaient des chasseurs de nazis, elle a soi-disant 29 ans...), ses conseils ("Date A Younger Man !" et Britney qui les suit en envisageant de sortir avec un garçon de 7 ans !) et puis sa version du clip de Vogue (ainsi que son interprétation de la chanson) qui m'a énormément plu, on peut dire que Jane Lynch a été parfaitement investie par le pouvoir de Madonna !

   On en vient naturellement aux numéros musicaux qui étaient inégaux mais dans l'ensemble des reprises de qualité. Mon petit préféré est sans conteste Like A Virgin grâce à une mise en scène très sympa autour de la première fois. Dans les faits, il n'y a que Finn qui passe à l'acte (avec Santana dont on a en plus découvert la jolie voix) mais c'est peut-être mieux ainsi. Il y a moyen d'utiliser les premières fois de Rachel et d'Emma (pas ensemble, hein, quoique ?) pour de vraies intrigues quand les scénaristes se seront décidés à en avoir. 4 minutes était très sympa aussi, principalement parce qu'il était grand temps de remettre en avant Kurt et Mercedes qui font des merveilles ensemble. J'ai limite préféré cette version à l'originale d'ailleurs (mais c'est un peu ce que Madonna a fait de moins bien en même temps). Le duo Rachel/Finn m'a moyennement convaincu, surtout parce que je les supporte plus ensemble. Puis le mashup Borderline/Open Your Heart était pas mal foutu mais pas de quoi se réveiller la nuit ! Par contre, les petits hommages aux différents looks de Madonna en fond étaient bien vus. Je n'ai pas adoré la scène finale sur Like A Prayer sachant que cette chanson me gave à force et que cette version n'apportait rien. En plus, c'était totalement surréaliste de voir débarquer les choeurs gospel ! Y'a du relâchement de ce coté-là : on ne cherche plus tellement à proposer des scènes chantées crédibles et on les insére mal dans les épisodes, quitte à ce que ça ressemble à un inventaire. En revanche, j'ai bien aimé la version des garçons de What it feels kile for a girl. C'était bien vu et j'ai redécouvert les paroles du coup. Un peu court cela dit. Les quelques titres originaux de Madonna utilisés en bande-son étaient de trop. Je pense surtout à Frozen qui est une bien trop belle chanson pour être utilisée comme ça, presque vulgairement. Sinon, au niveau des histoires, je trouve dommage que tout le monde tombe si facilement dans le piège de Jesse et des Vocal Adrenaline. Même Will quoi !      

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// Bilan // Le fait que je sois fan de Madonna a-t-il joué dans mon appréciation de l'épisode ? Peu importe, j'ai pris mon pied et j'ai déjà hâte de découvrir le second épisode hommage à la star prévu pour la saison 2 ! Un sursaut qui fait plaisir mais que je crains éphémère...

10 mai 2010

Breaking Bad [3x 04]

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Green Light // 1 36o ooo tlsp.

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   Cet épisode n'avait pas la puissance du précédent mais pour ce qu'on appelle un "épisode de transition", il était sacrément bon ! Transition car il a, me semble-t-il, était celui qui a fait se rejoindre Walt et Jesse dont les trajectoires n'allaient jusqu'ici plus dans le même sens. Walt s'est fait virer de son école après avoir tenté un numéro de charme à la directrice qui ne lui a vraiment pas plu, tandis que Jesse a prouvé que son charme à lui (et ses yeux très très bleus) était plus efficace. C'est vrai qu'Aaron Paul a un visage d'ange. On lui donnerait le bon Dieu sans confession. Et bien plus encore. Pourtant, sans être le Diable incarné, ce petit n'a vraiment aucun sens moral. S'il ne se drogue a priori plus pour le moment, il compte toujours reprendre son petit business. L'instinct de survie sans doute. Il n'y a que ça qu'il sait faire. La mort de Jane à laquelle il a pourtant assisté et qui aurait dû profondément le marquer ne l'a pas empêché de proposer sa merde à une pauvre pompiste naïve. Heureusement pour elle, après le savon que lui a passé Hank, elle ne devrait pas finir comme Jane. Une scène très forte d'ailleurs, l'actrice ayant donné tout ce qu'elle avait ! Et puisqu'on en est à parler de Hank, lui aussi a une trajectoire qui est en train de rejoindre celle de son beau-frère, sauf que le chemin risque d'être encore très long et qu'il n'est pas certain qu'il arrive au bout. Hank est à bout, au bord de la dépression. Quand on croit qu'il va mieux, il replonge. Marie n'a pas fini de s'inquiéter. Et à mon avis, tôt ou tard, Hank va y rester. De préfèrence quand il aura découvert la vérité, ou quand il sera sur le point de la découvrir...

   Moins passionnant à mon goût mais intéressant quand même : l'alliance entre le détective privé et Gus. Voilà deux personnages, surtout le deuxième, qui ont sans doute encore beaucoup à nous offrir. On est encore en mode découverte les concernant. Ils savent se servir de Saul à merveille, lequel me fait toujours bien rire malgré son coté gros lourdeau. Mais l'instrument ultime de Gus, c'est évidemment Jesse, et c'est là que les intrigues se rejoignent pour nous réserver à l'avenir, je l'espère et j'y crois, le meilleur ! Un petit mot enfin sur Skyler et Ted qui entament une relation suivie. J'aime assez voir Skyler dans cette position de "la salope", aux yeux de ses collègues et peut-être même aux yeux de Walt. Le coup de sang de ce dernier à ce sujet était d'ailleurs LE grand moment de l'épisode. Et en même temps, qu'est-ce qu'il était ridicule le pauvre homme. Cette remarque vaut aussi bien pour Walt le malade que pour Ted le lâche !

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// Bilan // C'est l'épisode que j'attendais puisqu'il réunit, mais pas de manière encore définitive, Walt et Jesse. La série est meilleure quand ils sont ensemble. Qu'est-ce que ça va être alors les amis, bon sang !!!

12 avril 2010

Damages [3x 11]

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All That Crap About Your Family // 75o ooo tlsp.

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   Patty Hewes est au plus mal, Damages aussi. Nul n'ignore désormais que la série est menacée d'annulation par FX et que ses producteurs cherchent à lui trouver une nouvelle maison. A mon avis, elle ne la trouvera pas et cette si grande oeuvre s'arrêtera comme ça, sur le 13ème épisode de la 3ème saison (qui durera exceptionnellement 90 minutes). Pourquoi suis-je si fataliste ? Parce que je préfère me faire à cette idée, quitte à avoir une bonne surprise au final. C'est plus sage. En attendant, revenons-en à Patty qui flanche comme jamais elle n'a flanché jusqu'ici. A chaque fois qu'elle avance dans l'affaire Tobin, un élément la fait reculer contre son gré. Cette fois, c'est la bêtise conjointe de Tom et d'Ellen qui est responsable du nouvel échec cuisant de l'avocate. Elle s'en prend d'ailleurs à Ellen avec une violence verbale rare, bien aidée par les litres de Whisky qu'on la suppose avoir bu. J'étais mal à l'aise lors de cette scène. Preuve qu'elle a parfaitement fonctionné ! Dans un autre genre, le renvoi d'Alex Benjamin ne m'a pas mis spécialement à l'aise non plus. Si Patty a été plus éteinte cette saison que les précédentes, elle se réveille enfin et ça fait mal. On peut remercier son ex et son fils pour l'avoir poussée à bout. Pendant ce temps-là, Frobisher travaille toujours sur le film de sa vie accompagné d'un acteur de plus en plus louche, qui tient absolument à entrer dans la peau du personnage en vivant ce qu'il a vraiment vécu et en partageant ses secrets. Je commence enfin à comprendre l'utilité de cette intrigue parallèle : d'une manière ou d'une autre, ce projet de film n'est qu'un prétexte pour tirer les vers du nez d'Arthur, lui faire avouer ce qu'il a fait de plus moche et, peut-être à la fin, le faire emprisonner comme il se doit. A-t-on demandé à l'acteur de jouer le rôle de l'acteur pour faire tomber Frobisher ? Patty aurait-elle pu avoir cette idée tordue ? L'a-t-il fait de son propre chef car il est lié à une ou plusieurs victimes de l'affaire Frobisher ? Ca devient tout à coup beaucoup plus intéressant !

   Ellen n'est pas franchement à la fête non plus. Elle apprend la vérité sur cette femme dont elle avait gardé un souvenir lointain et qui n'était autre que sa nounou, qui aurait pu devenir sa mère adoptive si sa vraie mère l'avait abandonnée comme elle l'envisageait pendant un temps. Les scénaristes s'amusent en inventant une histoire à laquelle on n'aurait jamais pu penser. C'est toujours agréable de se faire surprendre de la sorte ! Après, l'intérêt reste relatif. Oui, ça permet de creuser encore un peu plus le personnage d'Ellen, d'expliquer ses motivations et son ambition sans borne. Mais un dialogue comme celui qu'elle a eu avec David aurait pu suffire. A ce propos, j'ai trouvé cette scène "rêvée" simple mais magnifique.

   Et puis il y a les Tobin qui n'ont définitivement que l'argent toujours l'argent à l'esprit. C'est tout ce qui compte pour eux : s'assurer un avenir de luxe. Et qu'importe le prix ! Ils sont tous plus mauvais les uns que les autres, avec un petit bémol pour Carol qui est plus victime de ses congénaires qu'aute chose. Joe n'hésite pas à faire tuer la fille de Danielle Marchetti et de son père. Enfin... On apprend avec stupéfaction que c'est lui son père, pas son père. Ca paraît compliqué dis comme ça mais c'est très simple en fait. Marilyn dévoile à son tour son coté sombre en ne révélant pas à son fils sa paternité et en le rassurant même sur le bienfondé de son geste. Je crois qu'il est inutile de chercher un coupable en particulier dans cette famille. Ils le sont tous. Sans exception. Et Leonard Winstone est sans doute le pire... 

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// Bilan // Encore un bon épisode de Damages. On peut désormais dire sans problème que la saison 3 est excellente ! Elle se perd parfois un peu en chemin mais elle retrouve toujours sa route. Le panneau "Stop" n'est plus très loin et il reste pourtant encore de nombreux kilomètres à parcourir. C'est tout le paradoxe...

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