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Des News En Séries, Le Blog
30 avril 2010

Back Soon...

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29 avril 2010

United States Of Tara [2x 05]

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Doin' Time // 47o ooo tlsp.

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   Doin' Time ou l'épisode qui explore la nouvelle personnalité de Tara, une dénommée Soshanna, thérapeuthe hippie qui n'est pas aussi amusante qu'ont pu l'être Alice ou T. (qui nous manquent) mais qui a déjà pas mal bousculé notre héroïne et qui pourrait la mener chemin faisant vers la guérison. A moins qu'elle ne sauve Max du naufrage ? Car l'originalité de ce nouvel alter est double : non seulement elle permet à Tara de s'auto-explorer, en faisant remonter quelques vieux souvenirs enfouis à la surface, mais en plus elle est à l'écoute de Max, lui permettant de se libérer d'un poids de manière hyper complexe puisque les niveaux de lecture pour lui comme pour nous sont multiples. Il se confesse à sa femme, qui n'est pas elle-même, mais aussi à une thérapeute qui n'est pas sa femme mais la thérapeute de sa femme. Ca paraît fou comme ça mais ça passe étonnamment bien à l'écran. On y croit complètement même si Diablo Cody va un peu loin dans son délire. La dernière scène est d'ailleurs très belle à la fois par ce qu'elle représente, cette fusion incroyable entre deux êtres, presque trois, mais aussi par la manière de filmer ce triangle pas vraiment amoureux. A moins qu'il ne le soit triplement. Tout ce qui se dit pourrait passer pour de la psychologie de comptoir mais j'y vois personnellement un très beau travail de la part des scénaristes qui explorent eux-même en profondeur leurs personnages.

  Les meilleurs moments de comédie nous ont généreusement été offerts par le duo Marshall/Kate qui fait véritablement des miracles cette saison, et que l'on pourrait même élargir en trio grâce aux interventions toujours bien senties de Charmaine. Je l'ai retrouvé comme je l'aime dans cet épisode. Peut-être parce que son petit bonheur éphèmère arrive à son terme. Elle redescend doucement de son nuage lorsqu'elle apprend que l'enfant qu'elle attend n'est pas de Nick mais de Neil ! Elle prend les choses avec philosophie visiblement et elle est plutot douée pour analyser la situation, un peu comme sa thérapeute-intérimaire de soeur. J'ai adoré ce qu'elle a dit : elle veut être sur sa photo de mariage avec Nick mais elle veut passer sa nuit de noce avec Neil. C'est tellement ça... Pendant ce temps-là, Marshall tente comme il peut de se dépétrer de Courtney. Il ne veut pas lui faire de mal, et il est très touchant là-dedans, mais il se retrouve coincé. On opère un léger rapprochement avec son pote homo du lycée mais il ne se passera peut-être jamais rien entre eux. C'est juste sa seule option romantique pour le moment. Et puis Kate devient une star de YouTube. Je ne vois toujours pas bien où l'on veut en venir mais comme elle est adorable et super marrante, ça passe extrêmement bien !

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// Bilan // Si c'est pas du beau travail ça, qu'est-ce que c'est ? Une saison 2 décidémment très solide et très enthousiasmante aussi...

28 avril 2010

How I Met Your Mother [5x 20]

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Home Wreckers // 7 71o ooo tlsp.

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   Après la catastrophe de l'épisode précédent, je vois mal comment celui-ci aurait pu être pire. Sans être exceptionnel, il a délivré quelques bons moments de comédie, quelques bonnes idées et il a fait superficiellement avancer la mythologie de la série. Vu le niveau de la saison, c'est quand même pas si mal ! Du coté des running-gags, j'ai bien aimé celui de Marshall qui avait le mérite d'être original sur le principe : le "Drunk or Kid ?". Ils ont su ne pas trop en abuser donc pas le temps que ça devienne redondant et/ou agaçant. Et puis le simple fait que Marshall ait quelque chose à faire relève déjà du miracle. Le running-gag de Barney et Robin était déjà beaucoup moins drôle et pas original pour deux sous. On a déjà eu l'équivalent plusieurs fois dans la série. Ne me demandez pas d'exemple précis, je n'ai aucune mémoire. Mais ces chamailleries étaient clairement familières. Ce qui m'a fait rire en réalité, c'est l'introduction de "Your Penis Is Enormous". Dans la bouche (attention, il y a bien un point entre "enormous" et "dans") de Cobie Smulders, c'est déjà cocasse mais dans celle de la mère de Ted, soit Christine Rose, c'est juste... énorme ! D'ailleurs, cette actrice a un certain don pour la comédie. C'est étonnant que l'on ait pas fait plus souvent appel à elle pour ce genre de rôles (à ma connaissance).

   La grosse partie consacrée à la crise de la trentaine perpétuelle de Ted a été mal gérée à mon goût en début d'épisode : l'enchaînement "ma mère se remarie-je suis toujours célibataire" ne m'a guère convaincu tant c'est ce qui rend Ted si énervant parfois, mais il y a eu par la suite ce qu'il fallait pour nous rappeler à quel point il est attachant aussi, quand il veut. Son achat impulsif d'une maison n'était pas l'idée du siècle mais la faire devenir le théâtre des discussions entre Ted et ses enfants depuis le début de la série m'a bien plu. En soit, ça ne fait rien avancer du tout. Ce n'est pas pour autant que l'on va découvrir l'identité de la "mother" demain. Ca n'aura sans doute pas d'incidence directe. Mais on s'approche un peu plus du moment fatidique et c'est agréable de se le dire, même si on sait que la route est encore longue. Le passage où la bande casse le mur de la maison m'a plu et m'a fait penser à un épisode précédent où ils devaient tous sauter entre deux immeubles. C'était un peu le même principe dans le fond. Ca ajoute une petite émotion à une série qui n'en procure plus tellement.

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// Bilan // Pas mauvais cet épisode. Cela dit, c'est assez dramatique de constater que les moments les plus sympas ne sont pas venus des personnages principaux mais des personnages secondaires comme la mère de Ted et son hippie de fiancé ou l'inspecteur de la maison. Il vaut mieux ça que de ne pas rire du tout en même temps...

27 avril 2010

Desperate Housewives [6x 19 & 20]

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We All Deserve To Die // Epiphany

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   Cette semaine j'ai eu la chance de voir Wisteria Lane en vrai et la célèbre rue m'a paru bien plus étroite qu'à la télévision, aussi étroite que l'imagination des scénaristes de la série en fait. Mais je dois reconnaître une chose que l'on ne pourra plus jamais enlever à Desperate Housewives : elle est devenue un monument de la télévision et je n'ai pas pu m'empêcher d'être ému en traversant ses décors. Tout comme je ne peux pas m'empêcher de la regarder encore alors que je lui trouve depuis longtemps bien plus de défauts que de qualités. On va appeler ça "la magie Marc Cherry" et j'en profite pour vous dire à mon regret que ses échanges avec Steven McPherson (cf ma précédente review) ont cessé. Vous remarquerez que la polémique Nicollette Sheridan a repris de plus belle depuis. Comme quoi je n'écris pas que des conneries ! Tout ça, c'était vrai !

   J'ai fais quelque chose de très mal cette semaine : j'ai dérogé au code déontologique du sériephile en regardant le 20ème épisode avant le 19ème. J'ai honte mais c'était un cas de force majeur. Sans cela, vous n'auriez pas cette critique à lire aujourd'hui ! Alors forcément, je connaissais l'identité de l'étrangleur de Wisteria Lane avant qu'il ne me soit révélé. Pour autant, la fin du 19ème épisode a quand même fait son petit effet, preuve que la révélation n'a pas été si mal menée que ça. Il s'agit donc d'Eddie, le pote des jumeaux Scavo que l'on a dû voir en tout et pour tout 2 minutes depuis le début de la saison 6. Ma foi, je ne peux pas nier que c'est surprenant. Je ne l'avais pas du tout vu venir. Mais c'est un peu normal, non ? Comment nos soupçons pouvaient-ils se porter sur un personnage aussi insignifiant ? C'est d'ailleurs tout le thème du 20ème épisode, Epiphany, que j'ai trouvé intéressant par son coté très sombre, mais extrêmement mal écrit en reprenant en plus un schéma dont les scénaristes de la série sont visiblement devenus très friands avec un focus sur Eddie et toutes ses intéractions avec les héroïnes. Le problème de cette narration c'est qu'elle cloisonne chacune d'entre elles dans leurs intrigues et qu'elle est trop redondande et anecdotique. Mais ils ne l'ont sans doute pas compris puisqu'ils persistent... Josh Zuckerman, qui interpréte Eddie, m'a paru assez convaincant dans l'ensemble. Il joue bien les psychopathes. Il faut dire qu'il a la tête de l'emploi. Par contre, Diane Farr, dans le rôle de sa mère fouettard, n'a pas été gâtée ! Déjà, tout le travail de maquillage et de coiffure était exagéré. Il n'y avait pas besoin de souligner sa folie de la sorte en la faisant à ce point ressembler à un déchet. C'était p't'être pas la peine non plus de faire de sa maison un taudis dégueulasse. Ce personnage manque cruellement de profondeur en plus. Elle est méchante et puis c'est tout. Par contre, on passe tout l'épisode à nous montrer comment Eddie est devenu un serial-killer et c'est du foutage de gueule tellement c'est facile. Quant à la morale de l'histoire ("Monsters are created by other monsters"), elle était puante de morale bienpensante. Regardez ce qui arrive si vous élevez mal vos enfants, boo-oo-ooo. Merci encore Mary-Alice (cela dit, ça m'a fait plaisir de la revoir déambuler dans Wisteria Lane un court instant) !    

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   J'ai trouvé pas mal de relier l'étrangleur à l'intrigue pourrie de Lynette et de sa belle-fille, aka la pute russe. C'était un bon moyen de s'en débarrasser et j'aime bien ce genre de tentative de décloisonnement en général. D'ailleurs, globalement, cette intrigue a eu plus d'intérêt dans son dénouenent avec une Lynette moins crispante et super émouvante à la fin lorsqu'elle va voir son fils pour lui dire combien elle l'aime et qu'elle comprend qu'il puisse la détester à ce moment-là. Mais ça ne fera pas oublier la nullité des scènes précédentes et surtout la nullité du personnage d'Irina plus-caricatural-tu-meurs. Ca m'a fait marrer quand Irina s'est mise à éclater de rire face aux avances d'Eddie en prétextant qu'il n'était pas à sa hauteur. Parce que le fils Scavo l'était peut-être avec sa grosse moustache de porno-star des années 70 ? C'est le moment de la raser, mec...

   Wisteria Lane est victime de deux mals ces temps-ci : d'abord une chasse aux couples homosexuels qui avait commencé avec le départ de Katherine et Robin et qui se poursuit avec la rupture de Bob et Lee, vous savez les deux figurants qui s'envoient une vanne ou deux par saison et qui servaient de caution à la grande ouverture d'esprit dont fait preuve la série. Tout ça amené à travers une storyline toute moisie où Gaby se la joue mère Thérésa trash en voulant être leur mère porteuse. Ca sort de nulle part, ça n'a aucun intérêt et c'est même presque illogique puisque Gaby est censée détester être enceinte. L'autre mal qui a atteint le quartier est la multiplication des psychopathes. C'est vrai qu'il y a eu toute une période où la série en manquait sérieusement mais là, c'est un peu too much ! Le fameux Patrick d'Angie est arrivé à Wisteria Lane mais pour faire durer le suspense, il ne s'attaque pas tout de suite à elle. Non, sa cible sera d'abord son fils, Danny, et je ne sais pas quoi penser des scènes qu'ont dû partager John Barrowman et Beau Mirchoff. Le premier était plutôt bon mais l'ensemble m'a semblé bizarre, presque malsain même puisqu'on avait plus l'impression que Patrick voulait se faire Danny qu'autre chose. Remarque, quand on cherche bien, ça aurait pu être sympa ! Encore Marc Cherry qui fantasme à mon avis... Qu'il s'achète des pornos merde ! L'autre psychopathe du coin, c'est le nouveau "fils" de Bree, Sam, qui tente par tous mes moyens d'évincer Andrew. Sauf que son plan ne se passe pas comme prévu et j'étais le premier surpris ! J'aime bien cette intrigue. Même Orson y a trouvé une place en passant pour le grand sage qui a tout compris. Pas mal du tout ! Enfin, est-ce bien nécessaire de parler de Susan et Mike ? On nous ressert exactement la même intrigue usée et nullissime de la dernière fois et on brode sur du vide. Mike se retrouve même à monologuer, laissant James Denton dans la plus grande détresse. Honteux (s'il avait du talent aussi...) ! 

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// Bilan // La recette est toujours la même dans Desperate Housewives. Le résultat aussi. Pour faire une comparaison foireuse, il y a quelques années je ne pouvais pas me passer de "Savane" de Papy Brossard. J'en mangeais tous les jours, j'en redemendais jusqu'à l'écoeurement puis je m'en suis lassé. Pour autant, je n'ai jamais complètement arrêté d'en manger. C'est pareil avec cette série. Je n'en veux plus mais en souvenir du bon vieux temps, je me prends une petite part de temps en temps. Bref, je ne sais vraiment plus quoi raconter sur DH, ça devient grave !

24 avril 2010

Tueurs En Séries [Episode du 23 Avril 2010]

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Au programme cette semaine : Sur le tournage de Victoire Bonnot avec Valérie Damidot, Kiefer Sutherland fait n'importe quoi n'importe où, le retour de Party Down saison 2...

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24 avril 2010

California Here I Am !

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   Un petit mot rapide pour vous remercier d'abord d'être particulièrement nombreux à visiter le blog ces jours-ci, et ensuite pour vous prévenir qu'il y aura sans doute peu de mises à jour la semaine prochaine car je suis en vacances. Donc pas de reviews de Desperate Housewives notamment. Il va falloir attendre un peu. Je pensais honnêtement avoir le temps le soir de regarder les épisodes et écrire mes articles mais je ne l'ai pas trouvé pour le moment et ce n'est pas vraiment ma priorité, ne m'en voulez pas ! Je pensais aussi vous poster quelques photos de mon périple en Californie mais je n'ai pas de tête et j'ai vraisemblablement oublié le câble qui relie l'appareil-photo à l'ordinateur donc... ça attendra aussi ! En tous cas, j'en prend plein les yeux. C'est magnifique, c'est un rêve qui se réalise... Je vous raconterais tout ça ;-) A très vite (et passez quand même de temps en temps, une mise à jour est possible !)

Lulla.

23 avril 2010

LOST [6x 13]

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The Last Recruit // 9 4oo ooo tlsp.

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   D'épisode de transition en épisode de transition, Lost est en train de me perdre et je ne pensais pas que ça arriverait un jour. Je m'attendais à ce que cette saison soit, au mieux, une suite d'épisodes inoubliables pas forcément remplis de réponses mais forts en émotion; au pire, une suite d'épisodes divertissants pour nous amener vers une conclusion explosive. S'il fallait choisir, je dirais que les producteurs et les scénaristes ont opté pour le pire, si ce n'est que le divertissement commence à devenir irritant et que l'on ignore si la fin sera à la hauteur. Je ne leur reproche pas tant le manque de réponses, auquel je m'attendais et qui est presque logique, mais plus cette capacité à réduire en miettes le potentiel de certaines scènes attendues parfois depuis longtemps. Le meilleur exemple dans cet épisode : les retrouvailles entre Sun et Jin. Ils sont séparés depuis la saison 4 et une saison et demi plus tard ils se retrouvent enfin. On s'imaginait donc que ce moment serait forcément très fort. L'était-il ? Non ! Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas pris le temps de sortir les grands violons de Giacchino, les ralentis classiques mais efficaces et les jeux de regards qui en disent plus long que les mots. On en a fait un non-événement presque ridicule à cause de dialogues hyper-simplistes et d'une réflexion bien mal venue du veillard-qui-ne-sert-à-rien, approximativement : "It looks like she got her voice back!". Déjà que ça manquait d'émotion... Si en plus pépère vient tout gâcher ! Je ne peux pas m'empêcher de repenser au départ de Jin sur le radeau en fin de saison 1, avec des adieux déchirants, ou celui de Sun en hélicoptère laissant son grand amour derrière elle en fin de saison 4. Ca c'était beau. Ca c'était Lost.

   Parfois, je me demande si les scénaristes ne se sentent pas obligés de caser certaines informations juste pour faire plaisir au public. Je pense tout particulièrement à Man In Black qui avoue à Jack que c'est lui qui a pris l'apparence de son père Christian à chaque fois qu'il a cru le voir sur l'île. N'était-ce pas une évidence depuis que l'on sait que Locke=Smokey=MIB ? Sans vouloir paraître prétentieux, pour moi ça l'était. Et je pensais que ça l'était pour tout le monde ! Ce dialogue m'a donc semblé bizarre, pas très bien placé et pas vraiment nécessaire. Cela dit, si ça peut faire plaisir hein... Ce que cet épisode a vraiment d'intéressant, c'est le pion Jack qui ne peut plus se contenter d'être gris et qui doit choisir un camp. Il penche d'abord du coté du blanc en suivant Sawyer, Kate et la majorité silencieuse. Puis il se rétracte au beau milieu de l'océan et retourne à la nage sur l'île pour retrouver ce bon vieux MIB. Ce n'est pas sans rappeler Sawyer qui saute de l'hélicoptère en fin de saison 4 mais sous forme de sacrifice. Cela dit, pour Jack, c'en est un. Le parallèle est donc parfait ! Jack a-t-il bien fait ? Tout dépendra du pouvoir que va excercer MIB sur lui. On croyait jusqu'ici qu'il avaient "infecté" Claire et Sayid mais ils ont prouvé dans cet épisode qu'ils étaient capables de lui tourner le dos : Claire en rejoignant Kate, Sawyer & co sur leur bâteau, et Sayid en n'exécutant pas Desmond contrairement aux ordres de MIB. On le suppose du moins. On nous l'aurait montré sinon ! Et puis Desmond est le nouveau Jacob de toute façon, non ? En tous cas, je suis très déçu quant à la profondeur du puits. Tiens, on tombe pile dans le genre de déceptions qu'on se créé tout seul en s'imaginant tout un tas de trucs en partant de rien. Je m'étais imaginé ce puits comme une ouverture vers les entrailles de l'île, que Desmond aurait copieusement visités. A priori, il n'en est rien. Sayid a dû l'aider à en sortir. Là, je ne peux que m'auto-blâmer ! En revanche, shame on les scénaristes sur un point qui m'a fait bondir : comment MIB peut-il croire Sayid quand il lui dit qu'il a bien tué Desmond ? Pourquoi refuse-t-il de vérifier ? Certes, il est pressé et il est sans doute convaincu que Sayid lui obéit au doigt et à l'oeil mais il aurait pu faire un effort. Car par effet boule de neige, tout ce qui va suivre, toutes les futures actions de Desmond que l'on imagine des plus importantes, auront été possibles grâce à cet oubli, autrement appelé facilité scénaristique. C'est pas beau. C'est pas Lost.    

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   Les flashsideways maintenant. C'est étrange. J'ai dû mal à exprimer ce que j'ai ressenti en les découvrant dans cet épisode. Pas de la surprise en tous cas. Je crois qu'il n'y en a eu aucune. Sauf peut-être celle que ce soit un multi-centric comme on dit, centré sur plusieurs personnages à la fois donc. Tous les principaux en l'occurence, ou presque. Il manquait Hurley je crois. En fait, je crois que je préfère mille fois les centrics sur un seul et même personnage. C'est à double-tranchant étant donné que l'on peut détester le personnage en question mais au moins, c'est traité avec une certaine profondeur dans la plupart des cas. On prend le temps de se poser, de réfléchir et parfois même de comprendre. Là, tout va très vite. Pas du tout le temps de se poser, pas tellement le temps de réfléchir et pas le temps non plus de comprendre quand il y a quelque chose à comprendre. Et ce n'était pas le cas ici. Tous les destins se rejoignent, c'est assez exaltant d'ailleurs, mais c'est tellement attendu dans le moindre des détails ! Ok, je n'avais pas imaginé Ilana en avocate. A part ça... On nous refait le coup de "Claire est ma soeur-Jack est mon frère" mais avec les deux personnages en présence cette fois. Là encore, on passe à coté de l'émotion, d'autant que la mère du fils de Jack a choisi ce moment-là pour téléphoner. On suppose toujours que c'est Juliet puisqu'elle est apparue nulle part pour le moment. Mais on garde le suspense. Et on touche du doigt encore un gros problème ! Pourquoi faire tant de suspense sur quelque chose qui n'en mérite certainement pas ? Après, forcément, on va être déçu parce qu'on l'aura deviné depuis des lustres ! Grrrrr ! Un moment intéressant tout de même : lorsque Sun reconnaît Locke sur le brancard à coté du sien. Logique puisqu'elle est entre la vie et la mort et que c'est dans ces moments-là que les souvenirs de l'île lui reviennent ! Du moins selon ma théorie. Un moment très émouvant en cherchant bien : lorsque Locke est dans son ambulance et qu'il donne son prénom à Dr. Linus. La façon qu'a Terry O'Quinn de prononcer "John" m'a beaucoup ému. C'est bête mais c'est un beau détail. Ca c'est Lost !

   La grande zone d'ombre de l'épisode, c'est évidemment Widmore, que l'on ne voit pas mais dont les intentions sont on ne peut plus obscures. Je continue de penser qu'il n'est d'aucun camp et qu'il n'y a que son ambition personnelle qui compte. Il risque de finir misérable comme Ben et Richard il y a peu, mais peut-être en pire puisque sa folie n'a visiblement pas de limites. Je ne comprends rien à son plan en tous cas. Un coup il veut avoir tous les naufragés pour lui, un coup il ordonne quasiment leur mise à mort...Et que dire du kidnapping de Jin qui n'a toujours aucun sens pour moi. Un appât éventuellement, et encore. On n'est même pas sûr que Jin soit un candidat ! J'ai l'impression qu'il reste un milliard de choses à dire sur Widmore et sur son passage sur l'île mais j'ai la mauvaise intuition que cette période restera floue. Estimons-nous heureux de l'avoir visitée le temps d'un flash ou deux... 

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// Bilan // The Last Recruit ou la transformation de Jack qui n'est désormais plus un "Man Of Science" mais un "Man Of Faith". The Last Recruit ou les destins de tous les personnages qui se rejoignent dans l'autre réalité. The Last Recruit ou un épisode super important sur le papier qui se révèle mal écrit et brouillon dans la mise en scène et dans les dialogues. The Last Recruit comme "The Last Bad Episode of Lost" ?

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22 avril 2010

V [1x 07]

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John May // 5 61o ooo tlsp.

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   Ca me fait presque de la peine de l’avouer car je trouve cette série censée être moderne ultra kitsch mais je crois que je commence à aimer V et toute la mythologie qui l’entoure. Déjà, d’un point de vue comparatif entre l’ancienne et la nouvelle version, on nous offre quand même quelque chose de plus consistant. Je sais bien que les puristes ne vont pas aimer ce que je vais dire mais la première série manquait vraiment d’un but et finissait par se réduire à cette fameuse métaphore du régime nazi sans tellement aller plus loin. Le nouveau V a sans doute laissé tomber ce fond, même finalement celui des débuts autour du spectre du 11 Septembre et du terrorisme, mais il nous offre à mon sens un divertissement un peu plus complexe et beaucoup plus paranoïaque. J’y trouve davantage mon compte et de plus en plus. Par exemple, je me surprends à adorer toutes les fantaisies autour d’Anna. Cette scène finale d’accouchement grandiloquente était ridiculement géniale ! De même, tous les outils et gadgets utilisés me font de l’effet : la boule bleue talkie-walkie, la petite bête qui s’insinue dans votre système nerveux jusqu’à vous faire mourir de douleur… Tout ça est assez génial finalement et ajoute une intensité à la lutte entre la résistance et les visiteurs. Les deux camps sont totalement déséquilibrés et on a du mal à croire que la résistance soit encore debout, ou même qu’elle puisse s’agrandir, mais, pour ma part, ça y est, je suis dedans.

   Pour une fois, les scènes de Valerie n’étaient pas trop chiantes. Le suspense quant au contenu du coffre-fort était un peu factice mais le résultat est bien là : elle est sur le point de découvrir toute la vérité sur Ryan et c’est assez enthousiasmant. Cela dit, il ne serait pas impossible qu’il l’ait perdu pour un petit moment. Je ne serais d’ailleurs pas étonné qu’elle ne se soit pas enfuie comme on pourrait le croire mais qu’on l’ait enlevée. Un timing on ne peut plus parfait pour séparer les amoureux ! D’ailleurs, Ryan est un personnage qui me surprend dans le bon sens d’épisode en épisode. Il ne se réduit plus à son secret puisque l’on ouvre une porte sur son passé, plus trouble qu’on ne pouvait l’imaginer, et il aura sûrement pas mal de choses encore à nous apprendre. Du coté du boulet, c’était prenant aussi, contre toutes attentes. Comme le laissait supposer l’épisode précédent, Joe n’est pas le père de Tyler. Est-il pour autant un visiteur ? A priori non. J’espère quand même que les scénaristes ont prévu quelque chose d’autre pour Nicholas Lea. Je le verrais bien rejoindre la résistance à un moment donné. Ils ne peuvent pas s’en débarrasser comme ça quand même ! La dernière scène entre Erica et son fils était très belle, du très bon Elizabeth Mitchell. Je crois que c’est la première fois qu’on lui laisse vraiment montrer tout son talent. En ce qui concerne Chad, peu de choses à dire. Il prouve à nouveau qu’il est un adversaire de taille pour Anna, malgré son petit gabarit, et qu’il y a désormais une réelle tension sexuelle entre eux. On est toujours en droit d’en attendre plus de ce personnage qui tarde à abattre ses premières cartes.

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// Bilan // Premier épisode de V qui me convainc vraiment. Ce qui a fait la différence ? Des rebondissements moins attendus, un kitsch auquel on s’habitue doucement et qui pourrait même devenir plaisant, des personnages qui gagnent en consistance, une résistance qui gagne en crédibilité, et enfin une émotion à laquelle la série ne nous avait pas habitués. Je trouve un peu dommage que les audiences soient si basses…

22 avril 2010

FlashForward [1x 16]

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Let No Man Put Asunder // 4 98o ooo tlsp.

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   Au risque de paraître vulgaire : FlashForward péte plus haut que son cul et c'est un de ses grands problèmes. Ca m'a frappé quand je me suis rendu compte que le cliffhanger de l'épisode précédent, à savoir que Janis est une taupe au FBI, serait gentiment mis de coté pour cet épisode. Quand on est une série en première saison qui peine à fédérer, on a la décence d'offrir au public ce qu'il attend sans trop le frustrer. Je m'attendais à ce que l'on revienne sur cette révélation énorme et il n'en est rien. Cela dit, on prend plaisir à guetter le moindre de ses faits et gestes à la recherche d'un indice qui la trahirait. On apprend aussi en passant qu'elle est enceinte... Le prochain épisode lui sera peut-être consacré ? C'est tout ce que j'espère. Celui-ci était en grande partie dédié à Demetri, qui est, je le répéte, un des meilleurs personnages de la série. Son histoire n'a pas toujours été bien traitée et ne l'est toujours pas d'ailleurs mais il a offert les meilleurs passages de l'épisode. Mourra ? Mourra pas ? Tout s'emballe avec le retour de Dyson Frost qui le kidnappe, et qui compte visiblement emmener la petite Charlie avec lui. A moins qu'il ne lui donne quelque chose ? On ne sait pas grand chose de ce personnage finalement mais il intrigue et donne envie de revenir.

   La grande question qui revient sur le devant de la scène est très simple : les flashforwards vont-ils tous se réaliser ? Réponse dans deux semaines. J'aurai tendance à dire que non mais c'est juste une intuition. Je crois que les scénaristes s'amusent avec nous. Ils nous ont fait croire dans un premier temps qu'ils allaient se réaliser, avant de se rétracter, et ils égrainent maintenant des indices qui tenderaient à penser que finalement si ! M'est avis que c'est un dernier leurre. Ainsi, Olivia est sur le point de tomber dans les bras de Simcoe. Le rapprochement se fait sans aucune subtilité, Olivia cherchant clairement à ce que ce qui doit se produire se produise. Revirement de situation peu crédible. La scène où Charlie se casse une dent avec Simcoe qui arrive à sa rescousse était ridicule. Regardez comme il est prévenant. Oh quel bon père ! Beurk. Le flash d'Aaron est bien parti pour se réaliser aussi. Le voilà en direction de l'Afghanistan après interventions de la vice-présidente des Etats-Unis (on découvre à cette occasion son flash mais qui se souvenait d'elle ?)et celle de Wedeck. Toujours difficile de voir clair dans le jeu trouble de ce dernier. Mais il ne m'intéresse pas tellement à vrai dire. Je ne serais pas étonné qu'il soit finalement de mèche avec Janis. Ca n'aurait pas de sens mais on n'est plus à ça près ! Pendant ce temps-là, Joseph Fiennes fronce les sourcils...      

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// Bilan // Si FlashForward n'avait pas tous ces problèmes de rythme, ce serait sans doute un bon divertissement qui ne vole pas aussi haut qu'il aurait pu. Mais il a ces problèmes de rythme alors on s'ennuie une scène sur deux...

21 avril 2010

Fringe [2x 18]

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White Tulipe // 6 62o ooo tlsp.

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  C’est fou le nombre de points communs que Lost et Fringe partagent quand on y pense. C’était particulièrement flagrant dans cet épisode à travers le thème du voyage dans le temps motivé par la perte de l’être-aimé. Dans des univers éloignés et avec des circonstances très différentes, les deux séries traitent du même sujet, à chaque fois avec beaucoup de subtilité et un regard nouveau. J’aime à penser que J.J. Abrams et son équipe ont eu l’idée de créer Fringe lorsqu’ils travaillaient sur Lost, en comprenant qu’ils tenaient là quelque chose de fort et de déclinable. Le clin d’œil, s’il n’est pas que dans ma tête, se poursuit lors de la conversation passionnante entre Walter et Peck où les termes « man of science, man of faith » sont prononcés. J’arrêterais là de parler de Lost mais il faut reconnaître que l’œuvre de J.J. Abrams est tout de même absolument incroyable et riche qu’on l’observe de près ou dans son ensemble. J’espère que la prometteuse Undercovers s’inscrira aussi dans cet élan.

   J’ai beaucoup aimé cet épisode je dois dire et pourtant, il n’apportait rien à la mythologie de la série malgré les apparences et il n’a pas tellement fait avancer le problème. Peter sera-t-il mis au courant de ses origines avant la fin de la saison ? Je commence vraiment à en douter tant elle est proche. Le surplace émotionnel que vit Walter reste néanmoins infiniment émouvant. Le voir écrire sa lettre, à plusieurs reprises, avec autant de conviction que de doutes, était touchant. Chaque regard entre John Noble et Joshua Jackson est intense et nous voilà comme suspendus dans une émotion qui ne cesse plus d’exister. Et je me prends tout à coup pour un poète… La vérité, c’est que je ne sais pas comment combler cette review sans la bourrer de lieux communs et sans faire un inventaire de tout ce qu’il y avait de fort dans cet épisode. C’est étrange mais la série a pris un drôle de virage qui me plaît et qui m’angoisse à la fois : elle est passée de complexe et fascinante à émotionnellement éprouvante. Le complexe et le fascinant me manquent un peu, et les efforts sont pourtant faits pour qu’ils ne soient jamais trop loin, mais je ne peux plus me passer de cette émotion et je me demande comment les scénaristes vont pouvoir gérer l’après révélation… Eux-mêmes ne le savent peut-être encore, c’est pour ça qu’ils retardent l’échéance !

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// Bilan // A nouveau un très bel épisode, parfaitement écrit et parfaitement joué. Il serait irréprochable s’il ne nous éloignait pas un peu plus de ce que l’on attend depuis une vingtaine d’épisodes maintenant… 

21 avril 2010

Breaking Bad [3x 03]

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I.F.T. // 1 33o ooo tlsp.

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   L’épisode précédent m’avait déçu, j’ai retrouvé dans cet épisode tout ce que j’aime dans Breaking Bad : cette suite de scènes fortes, tendues comme des strings, ces fulgurances de mise en scène, cette violence, cette émotion… J’aurais pu me plaindre du peu de temps d’antenne dont a encore bénéficié Jesse mais je ne le ferais pas car j’ai trouvé chaque seconde de ses apparitions nécessaires et douloureuses. Il a beau avoir pris sa revanche envers ses parents, il est maintenant seul dans sa grande maison à pleurer la perte de l’être-aimé. Il ne sait que faire. Il tourne en rond et il écoute inlassablement le message de répondeur de Jane jusqu’à ce qu’il s’efface et le libère quelque part de l’emprise qu’elle avait encore sur lui au-delà de la mort. Il peut désormais revenir à ses bonnes vieilles habitudes, encouragé par Saul. On attend fébrilement que Walter le rejoigne. Et tout rentrera dans l’ordre.

   Si les affrontements entre Walter et Skyler commençaient à me lasser, ils ont pris une toute autre envergure dans cet épisode, nous offrant des scènes incroyables de tension poussées à leur paroxysme. Je ne peux pas ne pas évoquer le passage d’une dizaine de minutes à la mise en scène brillante, où Walter, contre le gré de Skyler, reprend ses quartiers dans la maison familiale. Plutôt que de souligner le jeu parfait de Bryan Cranston, bien qu’on ne s’en lasse pas, je tirerais mon chapeau à Anna Gunn qui lui tient tête admirablement. La peur de Skyler était palpable, son désarroi aussi. Comprenant que sa stratégie ne fonctionne plus, elle en change et nous surprend tous je crois en couchant avec son patron. Cela la démangeait depuis longtemps, et lui aussi. Mais se servir de cela pour pousser Walter dans ses derniers retranchements était juste l’idée la plus intelligente qui soit. Cette femme est loin d’être idiote. Je n’en ai jamais douté mais je tenais à le dire quand même.

   La drogue peine à retrouver une place au sein de la série mais les scénaristes égrènent les pierres en attendant de se lancer dans la construction de l’édifice. La scène introductive de l’épisode était d’une violence rare et revenait sur les circonstances qui ont amené de bien malfaisants personnages à fixer la tête du mafieux Tortuga sur une tortue ! Souvenez-vous qu’elle a explosé la saison dernière, nous laissant avec un Hank traumatisé. C’est sur cela que l’on revient surtout car Hank ne va visiblement pas mieux. Il aura lui-même un accès de violence choquant dans un bar, manquant de tuer ses adversaires. Pendant ce temps-là, les choses s’éclaircissent autour des compères bottés, qui sont en fait les cousins de Tuco (aurais-je dû le comprendre plus tôt ?), et sur l’implication de Gustavo dans l’affaire. Pour le moment, il protège Heisenberg dont il attend encore quelque chose. Mais pour combien de temps ? Pas sûr que les cousins soient très patients…

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// Bilan // J’ai le sentiment que des trois premiers épisodes de la saison 3 de Breaking Bad, c’est ce dernier qui ressemble le plus à la série que j’aime tant. Les intéractions entre les personnages sont plus nombreuses et plus fortes, l’émotion déborde et tout semble se remettre en marche de tous les cotés. Et puis le réalisateur n’a pas paressé ! De magnifiques plans à nouveau, de belles couleurs. Breaking Bad c’est aussi un plaisir esthétique de tous les instants.

20 avril 2010

Glee [1x 14]

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Hell-O // 13 66o ooo tlsp.

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   Après visionnage de cet épisode de Glee, je suis en colère ! Plus de quatre mois d'absence pour nous pondre ça, sérieusement ? J'ai vraiment l'impression que les producteurs et scénaristes de la série ont oublié quelque chose : c'est cool de soigner les numéros musicaux, c'est super d'avoir des lignes de dialogue très bien écrites et qui font mouche, mais ce qui est super important dans une série c'est d'avoir des scénarios de la mort qui tue. Et Glee ne les a pas. Surtout pas dans cet épisode qui s'amuse à déconstruire une à une les intrigues lancées dans l'épisode précédent. Il n'y a rien qui m'agace plus que ça ! Rien ! Ainsi, on comprend tout de suite que Will et Emma ne seront plus ensemble à la fin des 45 minutes. Tellement gros comme une maison ! Ca gâche en un instant la fin du précédent épisode qui était facile et tout ce qu'on veut mais qui représentait l'aboutissement de quelque chose. Ils auraient pu les laisser ensemble deux-trois épisodes et se concentrer sur autre chose. C'est pas comme s'il y avait quinze personnages derrières qui attendaient qu'on leur offre un petit quelque chose à faire hein... Cela dit, l'émotion recherchée était là, et on a appris avec surprise qu'Emma était toujours vierge ! Quand on y pense, ce n'est pas si étonnant. Mais je trouve l'idée potentiellement sympa. Mais qui donc va la déflorer ? Sûrement Will quand il se sera trouvé. Ah l'argument pourrie de leur séparation est un autre de mes gros problèmes avec cet épisode. Je note quand même que la fauve Terri est lâchée ! Maintenant que Will l'a jetée comme une merde, elle va pouvoir révéler sa vraie nature et Jessalyn Gilsig s'en donner à coeur joie. J'en trépigne d'avance !

   Au rayon deconstruction, il y a aussi le couple tout frais Rachel/Finn qui n'aura pas tenu non plus un épisode. Ces deux-là ensemble, ça ne donne rien. Pas d'alchimie particulière, sauf quand ils chantent, et pas d'envie, pour ma part en tous cas, de m'impliquer dans leurs histoires. C'est trop teenage et trop gnan-gnan. C'est d'ailleurs ce qui risque de poser problème à la série sur le long-terme niveau audience : elle s'adresse malheureusement à un public trop jeune. Il y aussi eu tabula rasa avec le retour expéditif de Sue à McKinley. On imaginait mal la série sans elle, on ne s'étonne pas de la voir revenir si vite. Par contre, j'espérais qu'elle aurait un nouveau but dans la vie que de démonter le Glee Club. Au moins le temps de quelques épisodes. Non, on repart sur la même intrigue que dans la première partie de la saison et avec les mêmes protagonistes en plus ! Britney et Santana restent ses fidèles espionnes. Elles me font mourir de rire donc je ne vais pas trop m'en plaindre mais on pourrait les utiliser pour autre chose. "Did you know that dolphins are just gay sharks ?".

   La seule nouveauté de l'épisode est l'introduction des principaux concurrents du Glee Club pour les regionals : les Vocal Adrenaline, emmenés par un chanteur charismatique, Jesse, et une chef de chorale interprétée par Idina Menzel avec un fort potentiel. Elle a déjà sauté sur Will, dans une scène qui a d'ailleurs atténué l'aspect gendre idéal du personnage et c'est franchement pas du luxe. Jesse, quant à lui, a mis le grappin sur Rachel dans le but bien-sûr d'espionner le Glee Club. On repart surt quelque chose d'assez similiare à la première partie de la saison mais avec peut-être un peu plus d'ambition en incarnant vraiment la concurrence. Coté numéros musicaux, ils étaient tous à base de "Hello" et ils étaient pas mal dans l'ensemble. Je retiens surtout le "Hello" made in Lionel Richie chanté par Rachel et Jesse. C'était joli. Et je pousse en revanche un gros coup de gueule, une fois de plus, contre le playback hyper flagrant qui gâche tout, ainsi que contre les deux danseurs de la bande, l'asiatique et le black, qui ne disent jamais un mot mais qui trouvent toujours le moyen de faire des pas de danse clichés et ridicules dès qu'une musique un peu entraînante débarque. Ca a le don de m'agacer ! Un peu comme les instruments que l'on entend mais que l'on ne voit pas à l'écran. Ils ont essayé de rectifier le tir dans cet épisode j'ai l'impression, notamment sur le duo Jesse/Rachel où un troupeau d'idiotes se sont mises à faire du violon et des maracas (je dis ça au hasard, je ne me souviens plus exactement). C'était ridicule !

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// Bilan // Tout petit retour de Glee qualitativement parlant mais gros retour en termes d'audience grâce à American Idol. C'est dommage que les nouveaux téléspectateurs aient dû s'infliger cet épisode. C'est un des plus faibles depuis le début de la série et sans aucun doute le plus agaçant ! Il faut le dire franchement : Glee n'est pas à la hauteur du phénomène qu'elle est en train d'engendrer. 

20 avril 2010

Nurse Jackie [2x 04]

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Apple Bong // 68o ooo tlsp.

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  Il y a des choses qui m'échappent parfois dans Nurse Jackie. En réalité, bien souvent, je ne comprends pas où les scénaristes et les réalisateurs de la série veulent en venir, s'ils veulent en venir à quelque chose. Par exemple, le plan de la fin de cet épisode devant le frigo, je ne l'ai pas compris. Je n'ai pas compris non plus globalement quel était l'intérêt de cette intrigue médicale secondaire et l'implication exagérée de Jackie. Cela dit, c'était plutôt pas mal fichu. J'ai juste l'impression que l'on nous impose cela pour passer le temps, plutôt que de traiter des sujets qui nous intéressent vraiment. Ici, le cas Eddie par exemple. Il s'insinue de plus en plus dans la vie de Jackie et surtout celle de son mari, etil devient carrément pathétique. Elle le traite de psychopathe et c'est effectivement un peu ça, sauf qu'on n'est pas dans un thriller et que c'est donc automatiquement moins prenant. Le seul truc vraiment intéressant à retirer de l'épisode, c'est que Jackie est encore amoureuse de lui. Et ça me surprend ! Ca laisse donc une porte ouverte à un retour du couple mais j'imagine mal comment tout cela peut s'emboîter correctement...

   Les personnages secondaires sont peu gâtés dans cet épisode, même si O'Hara se tape Sam ! Ce n'est pas innatendu puisque l'idée nous avait été suggérée précédément mais ça a le mérite de faire un peu bouger les choses dans cet hôpital car hormis les querelles de Jackie et Dr Twitter, on s'y ennuie un peu. Le All Saints deviendrait presque un hôpital comme les autres. Quoiqu'elle fasse, O'Hara m'éclate. Et puis Sam me plaît assez dans son genre. Il y a vraiment quelque chose à faire de ce personnage mais je ne sais pas bien quoi. Le retour de ses addictions pourrait nous réserver de bons moments. Quant à Zoey, disons que le personnage change un peu trop à mon goût et c'est traité bizarrement, avec bien peu d'attention. J'adore toujours ses expressions et la voir jouer à l'infirmière calme et posée m'amuse mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps. A part ça, elle serait enceinte. De qui ? Du mec qui lui fait tourner la tête depuis le début de la saison mais dont on ne sait strictement rien. A moins que ce ne soit l'ambulancier crétin mais là, je crierais au scandale ! Il faudra donc patienter, comme d'habitude, pour en apprendre un tout petit peu plus.   

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// Bilan // Nurse Jackie serait-elle sur la mauvaise pente ?  On se concentre dans cet épisode un peu trop sur le personnage principal, sans pour autant le faire avancer, et on range au placard les truculents personnages secondaires qui ont pourtant des intrigues mais traitées à la va-vite. A ce rythme-là, Nurse Jackie pourra bien durer 15 ans sans avoir épuisé le quart de ses ressources...

19 avril 2010

Ugly Betty [4x 20]

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Hello Goodbye (Series Finale) // 5 41o ooo tlsp.

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  Je ferais à ce dernier épisode d'Ugly Betty exactement le même reproche qu'à l'épisode précédent qui préparait le terrain : c'était pas mal mais ça manquait terriblement de folie et d'extravagance. Ce qui a fait l'idendité puis le succès de la série, c'était son esprit "soap ultime" qui reprenait les codes du genre en les détournant avec humour, mais également son goût pour l'excentricité, les tenues et les personnages hauts-en-couleurs et une réalisation inspirée pour les transitions entre chaque scène notamment. On ne retrouve pas tout ça dans cet épisode et c'est bien dommage. J'espérais que la série retrouverait pour son final tout ce qu'elle a perdu en cours de route mais c'était peine perdue. Le précédent épisode ne présagait rien de bon à ce niveau-là de toute façon. C'est évidemment l'émotion et les bons sentiments qui ont été mis en avant, comme toujours depuis la fin de la saison 2. Le problème, c'est que, pour ma part, je n'ai pas été ému ni même touché par tous les happy-ends que les scénaristes nous ont concoctés. Sans doute parce qu'ils étaient trop attendus, dépourvus de rebondissements et précipités aussi. C'est d'autant plus dommage que ABC a prévenu suffisamment en avance la production pour qu'une fin plus consistante soit élaborée. C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire mais bon, en même temps, on savait déjà au début de la saison 4 que ce serait logiquement la dernière. Ils ne sont pas naïfs à ce point j'espère !

   Ma principale déception revient à l'intrigue de Wilhelmina qui se termine avec une facilité déconcertante. Oui, elle s'est momentanément retrouvée dans le coma. C'est mieux que si elle avait été totalement épargnée. Mais elle en ressort gentille et ça c'est franchement moche. De toute façon, les scénaristes nous y avaient préparés. Elle devenait de plus en plus sympathique et de plus en plus compréhensive. La suite était presque logique. J'espérais quand même qu'un dernier événement la ferait rebasculer dans les feux de l'enfer. Même pas ! Sa méchanceté légendaire est quand même récompensée, quelque part, puisque Daniel lui laisse les clés de Mode et reprend sa liberté. On peut dire qu'elle a gagné. Même Claire Meade a décidé de lui fiche la paix. Plus j'y repense et plus je trouve ça décevant. Je ne parlerais même pas de l'énième retour de Connor, assez prévisible et pas du tout crédible, qui replonge une dernière fois Wilhelmina dans un grand dégoulinage de bons sentiments et d'amour éternel. Beurk.   

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   Pour ce dernier épisode, on était également en droit d'attendre du grand Marc et du grand Amanda, et de préférence ensemble. On n'y a pas vraiment eu droit, même si l'enterrement du chien d'Amanda était très marrant, ainsi que le monologue de Marc à une Wilhelmina endormie. Sans eux, la série n'aurait pas été ce qu'elle a été. Elle n'aurait pas été aussi drôle et parfois aussi irrévérancieuse. Ce sont les deux personnages qui me manqueront le plus. Une sitcom/spin-off les réunissant aurait été enthousiasmante. On leur offre évidemment des happy-endings peu émouvants malgré les efforts de Becki Newton et Michael Urie. Amanda retrouve enfin son père biologique mais ça sort un peu de nulle part, ce n'est pas à la hauteur de toute la grand éqoque Fey Sommer/Gene Simmons. Et puis Marc trouve le courage de... de quoi d'ailleurs ? De danser avec Troy. Sous-entendu qu'ils sont désormais ensemble. Là aussi, ça sort un peu de nulle part. Troy nous a été mal introduit en milieu de saison. Marc n'en voulait pas. Il en a soudainement voulu et hop ! Emballé c'est pesé ! Bof. J'aurais bien aimé un retour de Cliff plutôt. Ca aurait été sans doute été plus émouvant... Pas grand chose à dire sur les Suarez. Tout le monde est heureux, même ce pauvre Ignacio qui va maintenant habiter seul puisque ses deux grandes filles prennent leur indépendance. Il va sans doute devenir rapidement obèse si elle se fait autant à bouffer pour lui tout seul que lorsqu'ils étaient quatre. Il ne sert un peu qu'à ça Ignacio : faire à bouffer. Je suis nostalgique de la période où cette grosse femme noire le harcelait. Qu'est-ce que c'était marrant ça !

   On en vient à notre chère Betty, à qui l'on offre une jolie fin quand même puisqu'elle accepte de quitter Mode pour ce job à Londres. Il aura fallu attendre quatre ans pour qu'elle évolue enfin vraiment. Ca fait plaisir. Les scénaristes ont bien géré cette partie-là de l'épisode même si sa petite fête d'adieu n'était pas exceptionnelle. Son départ de la casa Suarez était un beau moment pour le coup, avec le reflet de l'ancienne Betty dans la vitre. Et on vient à la toute fin, sans Henry, sans Gio, sans Matt, sans gros lourdeaux donc. Mais avec... Daniel ! Il s'est découvert des sentiments pour Betty à l'épisode précédent et quitte un peu tout pour ses belles lunettes. Il la rejoint plus ou moins à Londres. On nous sort une carte rare dans Betty, celle de la sobriété et du non-dit. Sont-ils ensemble à la fin de la série ? Un peu, mais pas vraiment. C'est à chacun de s'imaginer sa popre fin, telle qu'il la souhaite. J'aime bien cette idée. C'est mieux que de nous imposer un couple Betty/Daniel avec gros baiser baveux à la fin, qui aurait semblé ridicule qui plus est car il est bien difficile de les imaginer ensemble quand même... Une histoire entre eux aurait été intéressante sur la longueur de la saison 4, ou celle d'une éventuelle saison 5. Là, c'était précipité, pas le temps d'explorer quoi que ce soit. On ne sait finalement pas ce que peut ressentir Betty à ce sujet même si on imagine qu'elle est flatée...

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// Bilan // Et c'est ainsi que s'achève la si jolie vie de Betty. J'aurais beau dire tout le mal que je peux des deux dernières saisons, et surtout de la troisième, je dois reconnaître qu'Ugly Betty m'a fait passer des moments sympas, que j'aurais voulu encore plus sympas c'est vrai. La série ne me manquera pas, certains personnages juste un peu. Goodbye Betty !


// Bonus // Deux de mes scènes préférées de la série.

Quand Marc et Amanda chantent et dansent Dreamgirls !

Quand Amanda chante Milkshake, THE SCENE de la série pour moi !

19 avril 2010

United States Of Tara [2x 04]

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You Becoming You // 4oo ooo tlsp.

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   Dites, cette saison est sacrément bonne ou c'est moi ? J'ai l'impression qu'il se passe jusqu'ici plus de choses qu'en saison 1. Le rythme est un peu plus soutenu, sans pour autant bâcler quoi que ce soit dans la précipitation. Ainsi, les conséquences de la débâcle du précédent épisode sont rapidement traitées. On se doutait que Max, LE mari aimant a la patience infinie, ne laisserait pas tomber Tara comme ça. Alors ils batifolent dans les herbes et font un deal : il lui pardonne et la soutient si elle retourne en thérapie. Elle accepte et c'est le début d'une intéressante introspection. J'aime bien les scènes où elle erre dans la maison vide et se souvient des morceaux de son passé. Doit-on comprendre qu'il faut remonter jusqu'à son enfance pour trouver la raison de ses troubles ? Sa mère est-elle impliquée d'une manière ou d'une autre ? Elle est présentée dans ses souvenirs comme quelqu'un de presque-terrifiant... Le twist final, je ne m'y attendais pas une seule seconde mais il est génia : cette fois c'est sûr, un nouveau double s'est emparé de son corps. Comment la définir ? On dira que c'est une psychiatre au look hippie. Intéressant mélange. Désormais, Tara fait son auto-thérapie...

   Quand je dis que les choses vont assez vite, c'est surtout par rapport à la quête identitaire de Marshall. Toute la saison précédente était consacrée à son béguin pour un autre garçon. Cette année, il a déjà eu le temps de se frotter à la communauté gay de son lycée et de coucher avec une fille ! L'expérience, comme prévu, n'est pas du tout concluante : il est bien gay, et le dit d'ailleurs clairement à son père qui avait visiblement encore un petit espoir pour son fils. Ca m'a étonné sur le coup, je pensais que ses parents l'avaient accepté depuis longtemps. Mais c'est tout à fait logique en réalité. Un parent aura toujours envie de croire au fond que son enfant n'est pas différent et qu'il aura ainsi une vie "normale", "facile". Du coté de Kate, on avance un peu aussi puisque Tara et Max font la rencontre de sa nouvelle grande amie, Lynda, et ne l'apprécient guère d'ailleurs. Un jugement hâtif tout de même ! J'ai trouvé Kate assez géniale dans cet épisode. Elle a une énergie, un franc-parler et une excentricité qui la rendent très attachante. Elle se prépare à quitter le nid je crois... Et puis il y a Charmaine, qui constitue ma seule déception de ce début de saison. On dirait vraiment que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle. Après le mariage, la voilà enceinte ! Elle compte même s'installer avec son homme dans la maison voisine. C'est trop rapide pour moi pour le coup, et pas très intéressant qui plus est. Charmaine a perdu de son humour et de sa splendeur. C'est un peu triste.   

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// Bilan // Les scénaristes de United States Of Tara ont visiblement décidé de ne pas perdre une seconde de la saison et font avancer les intrigues de manière consistante à chaque épisode. On ne va pas s'en plaindre ! 

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