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Des News En Séries, Le Blog
18 juin 2010

Nurse Jackie [2x 12]

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Years Of Service (Season Finale) // 86o ooo tlsp.

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  Après une saison presque ratée, Nurse Jackie a le mérite de se terminer convenablement sur un bon épisode. En même temps, quand on garde tout pour le premier et le dernier épisode de chaque saison, on ne peut que s'en sortir de la sorte ! C'est vrai, quand on regarde bien, tout ce qui s'est passé entre le Season Premiere et le Season Finale n'était que du brodage plus ou moins inspiré, plus ou moins passionnant. Les choses sont rentrées dans l'ordre dans le couple adultérin Jackie/Eddie après avoir traversé quelques crises plus pénibles à suivre qu'autre chose. Oh, ça a permis de proposer quelques cliffhangers sympas. Mais sinon ? J'ai toujours dû mal à croire que Jackie puisse encore avoir des sentiments pour un psychopathe, bien qu'il se soit calmé; et j'ai du mal à croire que Eddie puisse être si docile. Jackie n'a pas l'intention de quitter Kevin malgré tous leurs problèmes ? Pas grave. Je reste à tes cotés. C'est pas une belle preuve de son amour. C'est juste de la connerie et ça m'énerve. La grande satisfaction de cet épisode, quasiment la seule, c'est qu'un des deux secrets de Jackie est découvert par Kevin et Eleanor. C'est une droguée complétement accro. J'aurais aimé que la chose se passe de manière plus flamboyante que ça. Certes, la toute fin, avec le "Blow Me", était excellente et surprenante mais je n'ai pas l'impression que ça bouleversera la routine dans laquelle la série s'est installée pour la saison 3. En fait, j'aurai préféré que Kevin apprenne qu'elle le trompe avec Eddie. Ou au moins qu'elle le trompe. C'est l'élément le plus intéressant au final et je comprends que les scénaristes gardent cette cartouche pour plus tard mais je sens qu'on va se faire chier la saison prochaine, du coup...

   Niveau brodage, on peut dire que les personnages secondaires auront été gâtés tout au long de la saison ! Je ne sais pas ce qui est le mieux : ne rien savoir sur eux mais s'en servir juste pour nous faire marrer comme en saison 1, ou creuser leurs personnalités et dévoiler des pans de leur vie quitte à nous faire moins rire, comme en saison 2 ? Honnêtement, on a moins ri cette année et il y avait moins de délires. Zoey n'était pas aussi en forme qu'espéré, Mo-Mo n'était plus là, Sam et Thor l'ont mal remplacé... Mais Gloria a été absolument géniale (le coup de la fumée et de la rencontre avec Dieu dans cet épisode m'a éclaté), O'Hara nous a sorti d'excellentes répliques et Dr. Cooper/Twitter s'est imposé comme LE personnage secondaire phare. Les intrigues des uns et des autres ont été bâclées et je ne parle même pas des cas médicaux absolument pas marquants et plus que dispensables. Les résolutions dans le final sont donc maigres. Il n'y avait de toute façon aucun suspense de lancé. Il y a des trucs qui n'ont servi strictement à rien comme la partie de jambe en l'air entre O'Hara et Sam. Sinon, le passage claquettes m'a beaucoup amusé. Voilà, c'est de ce genre de petites folies dont la série manque désormais !   

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// Bilan // Comparé à United States Of Tara, sa collègue de Showtime, Nurse Jackie ne fait définitivement pas le poids ! Elle manque cruellement d'ambition et n'offre pas à ses acteurs géniaux, Edie Falco en tête, matière à exceller. L'émotion est souvent contournée, la comédie n'a plus le même éclat qu'en saison 1 et on trouve même le temps de nous ennuyer parfois. Je le répéte : la série est loin d'être mauvaise. Elle est juste en dessous des attentes, au plus bas de son potentiel. Du coup, le format 12x 26 minutes n'est pas frustrant. C'est toujours ça...

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20 avril 2010

Glee [1x 14]

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Hell-O // 13 66o ooo tlsp.

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   Après visionnage de cet épisode de Glee, je suis en colère ! Plus de quatre mois d'absence pour nous pondre ça, sérieusement ? J'ai vraiment l'impression que les producteurs et scénaristes de la série ont oublié quelque chose : c'est cool de soigner les numéros musicaux, c'est super d'avoir des lignes de dialogue très bien écrites et qui font mouche, mais ce qui est super important dans une série c'est d'avoir des scénarios de la mort qui tue. Et Glee ne les a pas. Surtout pas dans cet épisode qui s'amuse à déconstruire une à une les intrigues lancées dans l'épisode précédent. Il n'y a rien qui m'agace plus que ça ! Rien ! Ainsi, on comprend tout de suite que Will et Emma ne seront plus ensemble à la fin des 45 minutes. Tellement gros comme une maison ! Ca gâche en un instant la fin du précédent épisode qui était facile et tout ce qu'on veut mais qui représentait l'aboutissement de quelque chose. Ils auraient pu les laisser ensemble deux-trois épisodes et se concentrer sur autre chose. C'est pas comme s'il y avait quinze personnages derrières qui attendaient qu'on leur offre un petit quelque chose à faire hein... Cela dit, l'émotion recherchée était là, et on a appris avec surprise qu'Emma était toujours vierge ! Quand on y pense, ce n'est pas si étonnant. Mais je trouve l'idée potentiellement sympa. Mais qui donc va la déflorer ? Sûrement Will quand il se sera trouvé. Ah l'argument pourrie de leur séparation est un autre de mes gros problèmes avec cet épisode. Je note quand même que la fauve Terri est lâchée ! Maintenant que Will l'a jetée comme une merde, elle va pouvoir révéler sa vraie nature et Jessalyn Gilsig s'en donner à coeur joie. J'en trépigne d'avance !

   Au rayon deconstruction, il y a aussi le couple tout frais Rachel/Finn qui n'aura pas tenu non plus un épisode. Ces deux-là ensemble, ça ne donne rien. Pas d'alchimie particulière, sauf quand ils chantent, et pas d'envie, pour ma part en tous cas, de m'impliquer dans leurs histoires. C'est trop teenage et trop gnan-gnan. C'est d'ailleurs ce qui risque de poser problème à la série sur le long-terme niveau audience : elle s'adresse malheureusement à un public trop jeune. Il y aussi eu tabula rasa avec le retour expéditif de Sue à McKinley. On imaginait mal la série sans elle, on ne s'étonne pas de la voir revenir si vite. Par contre, j'espérais qu'elle aurait un nouveau but dans la vie que de démonter le Glee Club. Au moins le temps de quelques épisodes. Non, on repart sur la même intrigue que dans la première partie de la saison et avec les mêmes protagonistes en plus ! Britney et Santana restent ses fidèles espionnes. Elles me font mourir de rire donc je ne vais pas trop m'en plaindre mais on pourrait les utiliser pour autre chose. "Did you know that dolphins are just gay sharks ?".

   La seule nouveauté de l'épisode est l'introduction des principaux concurrents du Glee Club pour les regionals : les Vocal Adrenaline, emmenés par un chanteur charismatique, Jesse, et une chef de chorale interprétée par Idina Menzel avec un fort potentiel. Elle a déjà sauté sur Will, dans une scène qui a d'ailleurs atténué l'aspect gendre idéal du personnage et c'est franchement pas du luxe. Jesse, quant à lui, a mis le grappin sur Rachel dans le but bien-sûr d'espionner le Glee Club. On repart surt quelque chose d'assez similiare à la première partie de la saison mais avec peut-être un peu plus d'ambition en incarnant vraiment la concurrence. Coté numéros musicaux, ils étaient tous à base de "Hello" et ils étaient pas mal dans l'ensemble. Je retiens surtout le "Hello" made in Lionel Richie chanté par Rachel et Jesse. C'était joli. Et je pousse en revanche un gros coup de gueule, une fois de plus, contre le playback hyper flagrant qui gâche tout, ainsi que contre les deux danseurs de la bande, l'asiatique et le black, qui ne disent jamais un mot mais qui trouvent toujours le moyen de faire des pas de danse clichés et ridicules dès qu'une musique un peu entraînante débarque. Ca a le don de m'agacer ! Un peu comme les instruments que l'on entend mais que l'on ne voit pas à l'écran. Ils ont essayé de rectifier le tir dans cet épisode j'ai l'impression, notamment sur le duo Jesse/Rachel où un troupeau d'idiotes se sont mises à faire du violon et des maracas (je dis ça au hasard, je ne me souviens plus exactement). C'était ridicule !

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// Bilan // Tout petit retour de Glee qualitativement parlant mais gros retour en termes d'audience grâce à American Idol. C'est dommage que les nouveaux téléspectateurs aient dû s'infliger cet épisode. C'est un des plus faibles depuis le début de la série et sans aucun doute le plus agaçant ! Il faut le dire franchement : Glee n'est pas à la hauteur du phénomène qu'elle est en train d'engendrer. 

19 février 2010

Damages [3x 04]

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Don't Throw That At The Chicken // 87o ooo tlsp.

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   Après un épisode à part dont on aurait pu se passer, Damages retrouve ses bonnes vieilles habitudes composées de flashforwards faussement révélateurs qui vous font cogiter plusieurs minutes après la fin du générique. A ce niveau-là, le rythme s'est légèrement ralentit mais on assiste quand même à l'annonce de la mort de Tom à Patty et c'est un moment déchirant. Le jeu de Glenn Close est, sans surprise, impeccable. Mieux encore, on veut nous faire croire que Patty est responsable de sa mort : "No, I Don't Understand. I Told You Not To Go Through With It ! I Told You... I Told You To Stoooop". Alors, qu'en penser ? Avec Patty, rien n'est impossible. On la sait capable de trahir Tom s'il le faut, voire de le sacrifier. Encore que... A l'heure actuelle, il est tout ce qui lui reste. Son fils lui ment éhontément et elle semble le croire. Contrairement à ce qu'il lui raconte, il n'a pas de job et il est toujours avec cette femme plus âgée qui, comble du mensonge, est enceinte ! Elle n'a plus non plus Phil. Il lui reste Tom et Ellen. Elle essaye de se rapprocher encore un peu plus de cette dernière et nul ne sait quel jeu elle joue vraiment. Tient-elle vraiment à la compagnie d'Ellen ou est-ce juste par intérêt ? Je crois que c'est un peu tout ça en même temps. Et c'est ce qui est passionnant.

   Visiblement, le grand thème de cette saison, c'est la famille. Du coté des Tobin évidemment avec cette affaire, dont le mystère s'épaissit encore un peu plus, et le parallèle entre la relation Lou/Joe et Patty/Michael est intéressant, à défaut d'être d'une grande subtilité. Tout cela participe à la clareté de cette saison. Ca ne part pas dans tous les sens sans être pour autant simplifié à l'extrême. Ellen doit à nouveau faire face aux mensonges de sa soeur, dont la descente aux enfers est programmée, et je ne serais pas très étonné de voir Patty (ou un autre personnage) profiter de cette faiblesse à un moment donné. Pourquoi l'introduire sinon ? Tom est plus en retrait dans cet épisode mais sa vie de famille n'est pas simple non plus, bien au contraire.

   Les dix dernières minutes de l'épisode étaient extrêmement intenses, superbement réalisées et montées. Il y a la mort de Lou bien-sûr, que l'on sent venir quelques minutes avant qu'elle n'intervienne mais qui est d'une grande force. Il y a Joe qui aurait pu se faire tuer, si j'ai bien compris, sur ordre de son père. C'est dire si cette famille est pertubée. Et puis il y a Leonard Winstone qui devrait gagner en importance désormais. Les séquences où il était face aux téléviseurs m'ont vraiment marqué. Elles étaient vraiment étranges, presque surréalistes. Martin Short m'a fait penser à un croisement entre le nain de Twin Peaks et Dale Cooper (de Twin Peaks aussi). C'est bien lui le personnage le plus prometteur de cette saison. Avec Lily Tomlin mais elle reste discréte pour le moment.

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// Bilan // Cette 3ème saison de Damages n'en finit plus d'être prometteuse. Qu'est-ce que ça va être quand l'intrigue va vraiment décoller puis se résoudre... ?!

28 janvier 2010

Damages [3x 01]

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Your Secrets Are Safe (Season Premiere) // 1 43o ooo tlsp.

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   Pour rappel, Damages c'est : une saison 1 puissante, un chef d'oeuvre télévisuel; une saison 2 décevante, brouillonne, mais une conclusion écrite à la perfection. J'ignore encore si la saison 3 sera meilleure que la 2ème, voire à la hauteur de la première, mais son introduction était excellente et prometteuse. Presque un retour aux sources finalement. Tous les éléments qui ont fait la force de la série étaient réunis, à commencer par le désormais traditionnel flash forward qui nous transporte ici six mois dans le futur. Patty manque de mourir dans un violent accident de voiture qui, aucun doute là-dessus, n'est pas le fruit du hasard mais bien une tentative de meurtre déguisée. Qui lui en veut au point de vouloir la tuer ? A peu près tout New York. La première hypothèse qui est venue à l'esprit de tous les téléspectateurs j'imagine, c'est celle d'Ellen. Mais au-delà du fait que c'est trop simple, Ellen prétent avoir pardonné Patty. Libre à chacun de la croire ou non. Elément perturbateur à ne pas négliger : dans la voiture du chauffard, sur le siège passager pour être précis, est posée une petite statue de la liberté, indentique à celle qui avait servi à tuer David en saison 1. Un simple clin d'oeil ou un véritable indice ? Mais les scénaristes ont décidé d'être extrêmement généreux cette année puisqu'ils nous offrent bien plus que cet accident de voiture en flash, ils nous dévoilent aussi ce genre de cliffhanger qui vous laisse bouché bée un moment : Tom Shayes a été tué. Son corps mort gît dans une vieille poubelle près d'un clochard louche. Avec toute l'ironie qui caractérise la série, dans le présent, Tom est promu par Patty : le cabinet porte leurs deux noms associés. Les images saccadées de la fin de l'épisode et la musique tonitruante m'ont achevé. Le "cling" de l'ascenseur de la saison 1 est déjà loin... Tuer Tom, c'est risqué sans l'être. Le coeur de la série a toujours été le duel Patty/Ellen et il le restera jusqu'à la fin de ses jours. Tom n'est qu'un accessoire parmi tant d'autres, à qui l'on a accordé juste un peu plus d'importance. De plus, il ne meurt que dans six mois. Il sera donc présent toute la saison et avec un aura supplémentaire puisque mort-vivant. C'est malin. Il devrait d'ailleurs lui arriver beaucoup de choses puisqu'il semble vivre, dans le futur, dans un appartement miteux, vide...

   Le bonheur de retrouver tous ces personnages complexes et familiers est au moins aussi fort que de rencontrer les petits nouveaux qui feront cette saison à travers une nouvelle affaire qui s'annonce passionnante et très liée à l'actualité puisque toutes ressemblances avec l'affaire Maddof ne peuvent être fortuites ! Les producteurs ont su attirer à nouveau des acteurs confirmés parmi lesquels Martin Short, jouant un avocat habité que l'on espère aussi bon rival que l'a été Zeljko Ivanek dans la saison 1; Campbell Scott, qui impressionne déjà dans le rôle du fils berné par son père, à moins que...; et Lily Tomlin, qui ne lâche pas son paquet de clopes (sûrement une clause dans ses contrats car elle n'arrêtait pas dans Desperate), qui incarne la femme du grand escroc. A noter aussi la présence de Reiko Aylesworth (24, Lost), discréte pour le moment mais qui devrait se révéler au fur et à mesure. Autant dire que les affrontements entre personnages et entre acteurs s'annoncent intenses ! Chapeau aux scénaristes qui ont su nous présenter cette affaire sans détour, sans tout compliquer inutilement comme ils l'avaient fait en saison 2, et en nous présentant déjà des victimes. Il est très important que l'affaire soit incarnée et pas seulement du coté des accusés. C'est aussi un des reproches que je faisais à l'intrigue de la saison précédente et il semble avoir été rectifié.                

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// Bilan // Damages débute son troisième chapitre à la perfection. Elle réussit à poser les bases de sa nouvelle grande affaire sans être lourde et routinière, elle réussit à proposer un flash forward étonnant et plein de promesses et elle réussit à garder l'intensité de l'affrontement entre Patty et Ellen intact. On ne pouvait rêver mieux !   

1 février 2010

Fringe [2x 14]

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The Bishop Revival // 8 98o ooo tlsp.

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   "Apologies not accepted". J'avais oublié à quel point Walter pouvait être cassant et flippant quand il le voulait. Cela fait du bien de rédécouvrir cette facette (importante) de sa personnalité. Mais cela ne l'empêche pas d'être extrêmement émouvant à la fin de l'épisode, preuve que sa force réside dans ses paradoxes. Et il les collectionne. Cet épisode, sous ses airs de loners, était bien plus important à la mythologie de la série qu'il n'y paraissait au premier abord. Il a fallu attendre la fin de l'épisode pour en avoir le coeur net. Les scénaristes prennent d'ailleurs des risques en abordant à leur manière la Seconde Guerre Mondiale puisque l'on découvre que le père de Walter et donc grand père de Peter, Robert Bishop (enfin Bishov, ou Bishoff), était en 1943 un espion en Allemagne pour le compte des américains. L'Allemagne revient souvent dans la série, d'ailleurs. Le mythe du scientifique nazi complètement fou est alors revisité et on y ajoute une touche intriguante d'immortalité, ou quelque chose comme ça. Car l'homme responsable de tous les méfaits de cet épisode était déjà vivant à l'époque et il n'a pas vieilli depuis. Ou alors c'est encore une histoire d'univers parallèles. On aura sans doute la réponse... un jour. Fringe est quand même très douée pour ouvrir des portes dans de nombreux épisodes mais sans jamais revenir dessus. Vous me direz que c'est pareil dans Lost mais je trouve que c'est fait différemment. C'est moins frustrant et décourageant. Je n'aime pas ce que je ressens en ce moment pour Fringe. Ca me fait de la peine. Mais qu'y puis-je ?

   L'enquête en elle-même se suivait très agréablement. J'ai bien aimé la scène inaugurale un tout petit peu différente par rapport à d'habitude. Un tout petit peu. J'ai bien aimé les intéractions entre Walter et Peter et notamment les touches d'humour qui font que Fringe a un tel capital sympathie : "Purple never goes out of style"; ou la façon peu subtil de Walter de ramener la relation entre Peter et Olivia sur le tapis. A ce sujet, il faut que je vous parle d'un truc qui m'agace au plus haut point mais qui n'est pas très étonnant. Plein de gens qui savent que je suis bien renseigné sur les séries me demandent, quand il s'agit de Fringe, si "Peter et Olivia i'sortent ensemble dans la saison 2 ou pas ?". Comme si ça avait un quelconque intérêt. Comme si la série était construite uniquement là-dessus et que tout le reste n'avait pas d'importance. Ben ça me chagrine. J'ai de la peine pour ces gens qui passent à coté de l'essentiel. C'était mon coup de gueule de la semaine. Voilà !

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// Bilan // Un épisode qui s'écarte un peu de la routinière enquête de la semaine ne peut qu'être bon. Celui-ci l'était donc logiquement.

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15 janvier 2010

Cougar Town [1x 12]

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Scary Easy // 7 4oo ooo tlsp.

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   Pour la première fois en douze épisodes, Cougar Town a donné des premiers signes de maturité à ses personnages. Cela les rend forcément moins agaçants et plus humains. On a même eu droit à une petite séquence émotion assez réussie. Etant donné que Scott Foley n'était qu'une guest-star dans la série, on se doutait bien qu'il ne resterait pas longtemps le nouveau petit-ami de Jules. Vu qu'il avait une certaine alchimie avec Courteney Cox et que son personnage était plutôt intéressant et drôle, je n'aurai pas été contre le voir encore un peu. Il faudra faire sans ! La scène de rupture était donc touchante, même assez réaliste, et on sait que ce n'est pas du tout le fort de Cougar Town le réalisme. Les raisons invoquées étaient parfaitement recevables, ce n'était pas juste un nouveau délire de Jules. Bien-sûr, si elle se prenait moins la tête, tout irait beaucoup mieux. Le passage où elle devient hystérique au bout de 10 minutes de retard représente parfaitement tout ce que je déteste dans cette héroïne mais pour une fois, c'était presque amusant. De son coté, Laurie aussi a tout un petit peu grandi. Elle nous a enfin prouvé qu'elle n'était pas qu'une salope. Enfin ses bonnes résolutions n'ont pas duré bien longtemps puisqu'elle a sauté sur Grayson ! Combien de temps Andy va-t-il réussir à garder le secret ? Not Much. Une fois encore, le duo Laurie/Travis était très bien. Il n'y a qu'avec elle qu'il trouve une certaine utilité d'ailleurs.

   Mine de rien, Grayson et Bobby sont devenus bons amis ! Aimer la même femme, ça rapproche ! Leur partage d'expériences maritales n'était pas des plus passionnants et ce n'était surtout pas drôle mais au moins, ils ont fait, surtout Bobby, autre chose que parader et/ou aligner les stupidités. Contrairement au début de la série, je ne trouve plus Bobby de trop. Disons qu'il fait partie du paysage maintenant et que sa disparition laisserait un petit vide. Mais à choisir, je l'aurai bien troqué contre Jeff ! Dernière intrigue, moyenne, celle de Andy et Ellie. Ce n'était pas toujours drôle mais il y a une petite étincelle entre ces deux-là qui me plait bien. Dommage que Ellie soit enfermée dans son rôle de connasse parce que Andy gagne en intérêt d'épisode en épisode. La scène finale, lorsqu'Ellie rêve qu'elle est en couple avec Jules, m'a bien fait marrer.

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// Bilan // Malgré l'inconsistance constante de Cougar Town, les personnages commencent enfin à dévoiler leur potentiel. Sauf Jules.

 

14 janvier 2010

Fringe [2x 11]

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Unearthed // 7 72o ooo tlsp.

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   On se plaint souvent et à juste titre des diffusions anarchiques de TF1 (et de d'autres chaînes) des épisodes des séries américaines non-feuilletonnantes. Le dernier cas étant celui de The Mentalist, diffusée dans le désordre le plus complet. Ce que l'on sait moins, c'est que ça arrive même aux américains de faire quelques mélanges parfois. Je pense par exemple à la première saison de la série Eurêka qui était diffusée n'importe comment sur SyFy et pour le coup, cela avait un vrai impact sur la compréhension des intrigues. Dans le cas de cet épisode de Fringe, ce n'est globalement pas très gênant. Pour la petite histoire, la FOX avait gardé un épisode de la saison 1 dans ses placards pour des questions de place sur sa grille et elle a décidé de le sortir enfin six mois plus tard, profitant d'un trou à remplir. Il faut donc le prendre pour ce qu'il est : une sorte de bonus qui n'a aucun impact ni sur la saison 1 ni sur la saison 2. Je l'ai regardé comme un épisode de Bones ou des Experts : sans rien en attendre.

   La seule chose incohérente, c'est la présence de Charlie (Kirk Acevedo), mort plus tôt dans la saison 2. Je me mets à la place du téléspectateur qui n'est pas au courant du statut de cet épisode : je me pose mille questions idiotes croyant que je suis en train de passer à coté d'un truc énorme ! En réalité, comme dans la plupart des épisodes de la saison 1, Charlie est très accessoire. Il apparaît deux fois, échange quelques mots avec Olivia et emballé c'est pesé ! C'est un personnage que j'aime bien (surtout grâce à l'acteur) mais il faut reconnaître qu'il n'a jamais été d'une grande utilité et qu'il ne manque pas du tout à la série. Bref, je retarde l'échéance mais il faut bien que je vous parle de l'intrigue de l'épisode en elle-même. Je ne sais pas tellement quoi dire en fait. C'est une enquête très classique, qui se laisse regarder facilement mais qui n'est pas particulièrement palpitante et/ou impressionnante. Certains passages sont ridicules, notamment la première fois où le Russe s'empare du corps de la jeune fille. Ce n'est pas la prestation de l'actrice que je remets en cause mais la situation. Et puis l'énième recours aux électrodes pour faire avancer l'histoire, c'est vraiment trop facile. Afin d'ajouter un petit quelque chose à l'ensemble, le thème de la foi est abordé. C'est un peu maladroit, le message n'est pas très clair. On s'en serait presque passé. Et puis le tout manque terriblement d'humour.

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// Bilan // Vraiment pas indispensable, cet épisode de Fringe figure parmi les plus faibles de la série. Comme le niveau est relativement élevé de manière générale, il se laisse regarder sans déplaisir.

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1 janvier 2010

En 2010, je souhaite...

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Chers amis, je vous souhaite à mon tour une bonne année 2010. Parce qu'on est d'accord que nos vies, ici, on s'en fout un peu, je vais surtout vous souhaiter le meilleur en matière de séries ! Et puis, l'un dans l'autre : si vous n'avez ni une bonne santé, ni du travail, ni même un peu d'amour, les séries sont là pour combler le vide. En attendant... So enjoy !

Avant d'énoncer mes voeux sériels pour 2010, en voici un concernant le blog : j'espère que vous continuerez à être toujours plus nombreux à venir me rendre visite quotidiennement. On a beau dire que les chiffres ce n'est pas le plus important, ça fait toujours chaud au coeur de les voir parfois ! Merci à tous pour votre fidélité. La barre des 400 000 pages vues a été dépassée et le cap des 300 000 visiteurs n'est plus très loin. ^^


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2010 sera Lost ou ne sera pas ! Ultime saison d'une série culte qui s'est fait une place dans le cercle très fermé des meilleures séries de tous les temps. J'attends le 2 Février, jour de diffusion du Season Premiere comme le messie et je suis en même temps rempli d'appréhension : la fin sera-t-elle à la hauteur ? Il y aura des déçus, c'est sûr. J'espère juste ne pas en faire partie. Je souhaite que le Series Finale fasse l'unanimité mais je sais que c'est impossible ! Quoiqu'il arrive, les anti-Lost de la première heure seront là pour crier au scandale de toute façon... Inutile de dire que Des News En Séries rendra hommage à la série comme il se doit.

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En 2010, il est des causes perdues que je soutiendrais encore et toujours, jusqu'au dernier souffle. Marin Frist (Men In Trees), Eli Stone, Samantha -Who?- Newly et bien d'autres me remercient encore de là où ils sont, le cimetière des séries. Les prochains à les rejoindre ne partiront pas sans que je défende leur cause car je suis un peu le Don Quichotte de la sériephilie. Oui oui ! Ca ne sert à rien mais c'est pas grave. Je souhaite donc que la résidence de Melrose Place ne referme pas ses portes cette année. C'est trop bête, on avait plus connu d'aussi bon guilty-pleasure depuis des lustres ! La qualité est croissante, Amanda Woodward est de retour... La CW pourrait faire preuve d'un peu d'humanité merde ! Quant à ABC, elle a produit un miracle une fois, pourquoi pas deux ? Qui aurait imaginé à la fin de la saison passée que Better Off Ted obtiendrait une saison 2 ? Je milite avec force pour une saison 3 parce que c'est une des rares comédies actuelles qui fait preuve d'originalité, qui est vraiment drôle et qui possède un peu de fond en plus. Et puis Jay Harrington et Portia de Rossi sont irrésistibles et c'est une raison suffisante.    

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En 2009, on a vu naître des séries françaises de qualité. En 2010, il faut que les chaînes poursuivent sur cette voie. On est déjà assurés d'avoir une saison 2 de l'excellente Pigalle, La Nuit mais il se pourrait bien qu'il faille attendre 2011, voire 2012, pour la voir à l'antenne ! Décourageant. En revanche, pour une saison 2 de L'Internat, je crois qu'il n'y a plus d'espoir. Les audiences n'ont pas été bonnes, M6 cherche à comprendre le pourquoi du comment de cet échec. La raison est simple : mauvais choix de programmation et manque de promotion (internet ne suffit pas). Espérons que ça leur serve de leçon mais pourquoi se faire des illusions ? Rageant. Chez TF1, on prépare un remake des Ripoux. Autant dire qu'ils n'ont rien compris. Navrant. La chaîne française à surveiller en 2010, c'est Arte ! Les Invincibles arrivent en Mars et c'est une bonne série. Une saison 2 a d'ores et déjà été tournée. Je vous en reparlerais bientôt. Elle a d'autres projets alléchants. Espérons que le public réponde présent ou que, le cas échéant, Arte ne s'en préoccupe pas plus que ça. Allez, un jour la honte d'être français nous quittera quand il s'agira de comparer nos séries à celles des autres et ce jour est proche !

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En 2010, je suis prêt à poser une bombe à l'Academy des Emmy Awards si les votants ne sont pas foutus de nommer Calista Flockhart ! Oubliée chaque année, alors que ses collègues Sally Field et Rachel Griffiths récoltent une nomination de temps en temps (là ou aux Golden Globes), elle est victime d'une terrible injustice inexplicable ! Vu ses prestations dans les dix premiers épisodes de la saison 4 de Brothers & Sisters, c'est l'année ou jamais ! Je lancerais bientôt la campagne "An Emmy For Kitty", c'est promis. Puisque j'en suis à évoquer les injustices, il serait de bon ton d'ouvrir les yeux et de se rendre compte que 30 Rock n'est plus la meilleure comédie du moment ! Modern Family se doit de tout rafler aux prochaines cérémonies de récompenses. Dans le même genre, merci m'sieurs-dames les votants, on a compris que Mad Men était un excellent drama. On pourrait peut-être offrir la chance à une autre série de se distinguer, non ? Big Love ? Breaking Bad ? Dexter ? Les séries d'exception ne manquent pas pourtant !

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Et puis en vrac, je souhaite que 2010 ne soit pas une année sans David E. Kelley. Ce demi-dieu de la télévision, créateur et producteur de séries cultes (Ally McBeal, Picket Fences, Boston Public, Boston Legal, The Practice...), a été absent tout au long de 2009 et ce fut douloureux. Rendez-vous compte : cela faisait 22 ans qu'il n'avait aucune série de son cru à l'antenne ! On peut remercier une fois de plus NBC qui, en refusant le projet alléchant Legally Mad (Kristin Chenoweth et Loretta Devine quoi !), a perdu toutes ses chances de retrouver un semblant de crédibilité à mes yeux. // En 2010, je souhaite que les éditeurs DVDs se retirent les doigts du cul et nous permettent de voir ou revoir du culte et encore du culte. Je veux les Golden Girls, Côte Ouest, Melrose Place, American Dreams, Picket Fences (!), Northern Exposure ou encore Malcolm en zone 2 ! // En 2010, je souhaite qu'on arrête la mode des remakes. Ca commence à bien faire ! On ne touche pas à Dallas, on ne touche pas aux Drôles de Dames et on arrête de croire que le public est impatient à l'idée de découvrir une nouvelle version de Hawaï Police d'état ou Les Rues de San Francisco ! // En 2010, je veux la mort de CBS. Ras-le-bol des Experts, des Esprits Criminels et par-dessus tout du succès insolent et inexplicable de NCIS ! Comment peut-on espérer de l'originalité quand on voit qu'il n'y a que ces séries toutes fondues dans le même moule qui marchent ? Dans le même genre, ce serait bien que American Idol perde de sa suprêmatie. Combien de séries ce mastodonte a-t-il tué ? Beaucoup trop ! Sans parler des audiences de Lost qu'il sabotera jusqu'au bout !


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Pour terminer, voici mes résolutions séries de l'année 2010 : enfin me remettre à True Blood ! C'est un projet qui m'anime depuis un bon bout de temps mais je n'arrive pas à sauter le pas. J'ai honte. // Davantage me tourner vers les séries autres qu'américaines. La Grande-Bretagne a une offre de plus en plus intéressante, j'amerais prendre le temps de me pencher sur les cas de Being Human et How Not To Live Your Life, entre autres. Dans un autre style et en provenance du Canada, Being Erica a toutes les chances de me plaire. // Mon intégrale d'Alias commence à prendre la poussière. Quand est-ce que j'aurais le temps de la dévorer ? Il va falloir le trouver ! Il en faudra aussi pour les intégrales de Boston Legal et Battlestar Galactica qui encombrent franchement mon disque dur... // Je termine avec une résolution que je ne saurais pas tenir : dire moins de mal de Desperate Housewives (ça ne tient qu'à Marc Cherry...) et arrêter les séries qui m'agacent comme Californication ou Cougar Town. Je dois surmonter ma curiosité ! J'ai bien réussi avec Heroes après tout (et sans regret).   

Et vous, quelles sont vos attentes pour 2010 et vos bonnes résolutions ? (je vous en souffle une : laisser plus de commentaires sur le blog ;-) ).

28 août 2013

The Vatican [Pilot Script]

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THE VATICAN

Drama // 52 minutes

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Ecrit par Paul Attanasio (Dr House, Homicide). Produit et réalisé par Ridley Scott (Alien, Gladiator, La chute du faucon noir Prometheus...). Pour Sony Pictures Television, Scott Free Productions & Showtime Networks. 69 pages.

Une exploration du monde très fermé de l’Église catholique à travers le prisme du pouvoir, de la spiritualité et de la politique. Cet univers mystérieux renferme de nombreux secrets, mais aussi des rivalités, des trahisons et des miracles. 

Le quotidien très chargé du Pape Sixtus VI est bouleversé lorsque l'archevêque de New York, le Cardinal Thomas Duffy, ordonne une femme. Le scandale ne tarde pas à faire la une des médias.  Tiraillé entre le besoin de faire évoluer l'Eglise tout en respectant les traditions, son désir de marquer son règne d'un symbole fort et les pressions qui l'assaillent de toutes parts, le souverain pontife doit pourtant se prononcer : les catholiques du monde entier attendent sa déclaration...

Avec Matthew Goode (A Single Man, Stoker, Match Point), Kyle Chandler (Friday Night Lights, Demain à la Une, Super 8), Anna Friel (Pushing Daisies, Neverland), Bruno Ganz (La Chute, Les ailes du désir), Sebastian Koch (La vie des autres), Rebecca Ferguson (The White Queen), Ewen Bremner (Trainspotting, Snatch), Cosimo Fusco (Rome, Anges et démons)...

 

    J'aurais aimé vous dire que The Vatican était le Homeland de l'église ou le Dexter du cathocilisme, ou pourquoi pas le Californication du Pape, mais je suis dans l'obligation de vous le présenter comme un The Borgias moderne. Tout simplement. C'est en tout cas, sur Showtime, ce qui s'en rapproche le plus. J'aurais pu citer The Tudors aussi. Enfin vous voyez. Moins de costumes, quelques références à la pop culture, mais des ambiances pas si différentes. Pourtant, moi qui suis allergique aux deux séries historiques suscitées, je me suis laissé prendre au jeu de The Vatican. Peut-être parce que je sais que Ridley Scott est aux commandes, que Kyle Chandler, Anna Friel et Matthew Goode forment un sacré trio d'acteurs que l'on a envie de découvrir ensemble et (re)découvrir individuellement, et parce que ce premier script est raffiné, intelligent, prenant, cruel et intrigant. Avec le produit fini, qui sera très certainement léché et classieux, je ne suis pourtant pas encore certain de me laisser séduire et emporter sur le long terme. 

   D'abord parce que c'est lent. Cette lenteur qui vous fait bayer aux corneilles jusqu'à ce que vous succombiez au petit somme réparateur. Oh, pas tout le temps. Mais il y a des scènes longuettes, dont on aurait pu se passer. Et puis parce que c'est complexe. Quand on ne connait rien comme moi à l'Eglise, des véritables fonctions de chacun à certains termes très spécifiques ou certains rites, il faut un un petit temps d'adaptation. Et je crains qu'un pilote ne suffise pas. Heureusement c'est plutôt bien expliqué, sans être trop didactique. Les citations de la Bible pleuvent. Si bien qu'il y a d'un côté ceux qui parlent normalement, comme vous et moi, qui sont intelligibles par tous. Et d'un autre côté, les mystiques, ceux pour qui la religion est tout, dont les interventions semblent impénétrables. A l'écrit, on a le temps de relire plusieurs fois afin de comprendre de quoi il retourne. A l'écran, à moins de faire pause, on passe vite à autre chose. Et puis tout ça ne fait pas très naturel. Dans ces moments-là, j'ai tristement penser à Ainsi soient-ils. Cocorico. Ou pas. L'autre souci, c'est qu'il y a tellement de personnages... avec des noms parfois si proches... c'est gênant à l'écrit mais sans doute à l'écran aussi, au moins dans les premiers temps ! Avec leurs robes et leurs chapeaux, tous ces petits messieurs vont tous se ressembler. Il y a justement un duo à la Dupont et Dupont assez comique. Deux cardinaux Italiens, Bozzi et Prezzi, qui se chamaillent comme un petit couple et qui ne pensent qu'à bouffer. De vraies petites commères en plus ! Ils permettent de détendre l'atmsophère même si on ne comprend pas bien à quoi ils servent à part ça. Tous les autres personnages semblent être des pions sur un vaste échiquier mondial. Ils ont tous un rôle à jouer et surtout tous un hidden agenda. Bah oui. The Vatican, en fait, c'est un soap. On y revient toujours !

   Le vrai héros de la série, en tout cas dans le pilote -c'est amené à changer après quelques rebondissements inattendus- ce n'est pas le Pape, ni le Cardinal Duffy (désolé pour les fans de Kyle Chandler), mais Bernd Koch, un trentenaire "spectacularly handsome and well built" (une description assez curieuse dans ce type de série), incarné par l'excellent Matthew Goode. Il est le bras droit du Pape, son secrétaire personnel. Le duo fonctionne à merveille. Il y a du respect entre eux mais aussi une franche camaraderie malgré les 40 ans qui les séparent ! Et le plus moderne des deux n'est pas forcément celui que l'on croit. Leurs dialogues sur la réforme de l'Eglise sont passionnants. La place de la femme dans l'institution est évidememnt largement évoquée, et on remarquera qu'il n'y a que deux héroïnes dans la série (en dehors de quelques nonnes anonymes et de la fameuse femme ordonnée qui a peut-être un visage via les flash infos mais qui n'apparaît pas en tant que véritable personnage dans ce pilote) : l'une est une "putain" et l'autre une garce machiavélique. Mais il ne faut voir aucun sexisme dans ce choix. Il permet justement de mettre en évidence certains paradoxes qui restent à creuser. La "putain", c'est la soeur cachée du Cardinal, incarnée par Anna Friel. Oubliez donc tout de suite vos envies de la voir en couple avec Kyle Chandler ! Quoiqu'une inceste détonnerait. Mais je ne crois pas que ce soit prévu ! La jeune femme n'apparaît qu'une fois dans le pilote, lors d'une courte scène, mais ses répliques sont délicieuses. Elle est drôle et provocante. On devrait beaucoup l'aimer ! Sa place dans la suite de l'histoire reste toutefois à définir. Et puis l'autre femme, c'est la Comtesse Olivia Borghese, la descendante de la riche famille italienne, une manipulatrice hors-pair qui a un pied dans le pouvoir grâce à son compagnon officieux, Malerba, le sécrétaire d'état au Vatican. Ce dernier n'est pas du tout en odeur de sainteté auprès Pape, ce qui va avoir des conséquences dramatiques... Je termine par le personnage du Monseigneur Iemma, décrit comme le "Sam Spade" du Vatican, à savoir le détective chargé d'enquêter sur les "Miracles". Rien que ça. Et justement, un miracle va se produire au cours du pilote, ce qui ajoute une dimension mystérieuse voire fantastique à la série ! C'est étonnant et risqué. Mais pourquoi pas après tout ? Dans le même genre, il y a une scène rêvée par le Pape assez étrange. Cela implique une grosse femme nue.

   The Vatican n'est pas une série qui plaira au vrai Vatican, c'est certain. En plus de désacraliser le Pape d'une certaine manière -lequel est néanmoins particulièrement attachant ici- elle explore avec provocation ce dont l'Eglise ne parle jamais, ses zones d'ombres, et elle présente ses principaux protagonistes comme des gens assoiffés de pouvoir et de reconnaissance (pour caricaturer). Est-ce une réalité ? Si Showtime venait à la commander, elle s'assurerait une petite polémique lors du lancement, ce qui ne fait jamais de mal. The Vatican est clairement le genre de série qui s'apprivoise avec le temps, car son aspect divertissant est très limité et son récit complexe. Sans compter que l'on y parle toutes les langues ! L'anglais bien sûr, mais aussi l'italien, l'allemand... Le casting est justement représentatif de cette diversité, ce que je considère plutôt comme un atout d'ailleurs. Honnêtement, ce serait dommage qu'elle ne voit pas le jour, surtout qu'elle est assez unique en son genre à la télévision américaine, mais je ne la regretterais pas personnellement. Ce n'est pas vraiment mon truc. Et vous, vous pensez que ce sera le vôtre ?

 

A VENIR : THE LEFTOVERS, WAYWARD PINES, HIGH MOON, HAPPYLAND...

21 mai 2013

The Vampire Diaries [4x 21, 4x 22 & 4x 23]

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She's Come Undone // The Walking Dead // Graduation

2 170 000 tlsp. // 2 280 000 tlsp. // 2 240 000 tlsp.

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   She's Come Undone. Faire la critique d'un épisode que l'on a vu trois semaines plus tôt a ses avantages et ses inconvénients. Inconvénient : je me souviens pas de tout. Avantage : les quelques scènes dont je me souviens devaient être fortes... pour que je m'en souvienne ! Non parce que cet épisode en lui-même n'était pas hyper intéressant, surtout du côté de Silas, un méchant toujours aussi peu charismatique, qu'il soit dans la peau d'untel ou d'unetelle, ou caché là-bas dans l'obscurité une capuche lui recouvrant la moitié du visage. Et on ne pouvait pas vraiment compter sur Bonnie pour rendre cela plus passionnant même si on doit reconnaître qu'elle a été plus utile cette saison que dans n'importe quelle autre et qu'elle a su, de temps en temps, nous émouvoir. Mais pas dans cet épisode. Parce qu'à force on ne comprend plus quelles sont ses motivations, si sa part d'ombre a pris le pas ou non sur son humanité, ce qu'elle veut vraiment au fond... Mais je me souviens de l'acharnement des frères Salvatore pour retrouver leur Elena, celle qui pleurniche tout le temps et qui, apparemment, leur manque. Ce n'est pas notre cas, soyons clairs, mais l'Elena du moment n'est pas plus appréciable non plus. Alors au fond, peu importe ce qu'il en ressort, tant qu'il en ressort quelque chose ! Et c'est ce qui finit par arriver. J'en veux beaucoup aux auteurs d'avoir décidé que toute la saison, l'héroïne se battrait contre sa nouvelle nature, là où Caroline, par exemple, n'a mis que trois épisodes. Il aurait fallu trouver un juste milieu. Là c'était trop. On ne peut plus voir Elena, même en peinture. C'est extrêmement regrettable. Je me souviens aussi que Matt a failli crever, mais on se doutait que ce n'était pas vrai car on n'avait pas oublié qu'il portait désormais la bague de Jeremy. N'empêche que c'était une scène forte. On a bel et bien cru que l'on avait perdu le Shérif Forbes en revanche, car c'était la logique des choses après tout. Et puis finalement non. C'était très émouvant. 

   The Walking Dead & Graduation. Que ce soit dans l'avant dernier épisode de la saison ou le final, une grande place a été accordée à l'émotion, plus qu'à l'action. Et si ça a posé quelques problèmes car, au fond, il ne s'est pas passé grand chose d'important., ça a aussi permis de nous réconcilier avec certains personnages pour lesquels on ne ressentait plus une grande empathie. Non, je ne parle pas d'Elena, qui est toujours aussi énervante de bout en bout. Je parle plutôt de Matt, par exemple. Voilà un mec qui ne nous a jamais intéressé parce que les auteurs n'ont jamais su quoi en faire, hormis un outil scénaristique plus ou moins pratique de temps en temps. Mais là, il a joué un rôle bien plus important dans le déroulement des événements et il a tout simplement existé. J'espère que la saison 5 continuera de lui accorder une plus large place. Il le mérite bien après tout ce temps. Toutefois, je me demande ce qui a pris aux scénaristes d'aller au bout de sa romance avec Rebekah. Ils sont très mignons tous les deux et je suis content pour eux, mais on sait que l'Original est attendue dans le spin-off. Alors à quoi bon ? Ils vont se quitter pendant l'été et on apprendra leur rupture dans le Season Premiere ? C'est ça qui est prévu ? C'est nul ! Au moins, au sujet de Klaus et Caroline, une très belle conclusion nous a été offerte, avec en prime le retour de Tyler hors-caméra. Je suis très inquiet de ce à quoi va ressembler The Vampire Diaries après le départ des Originaux mais Mystic Falls ne devrait pas être totalement déserté. 

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   On peut déjà compter sur Silas pour foutre sa merde. Après nous avoir fait croire -et j'y ai cru !- que Bonnie avait réussi à s'en débarrasser enfin ( et beaucoup trop facilement), le voilà qui revient avec le visage de Stefan ! Je déteste cette idée qui n'est pas pour moi un bon cliffhanger mais je suis quand même rassuré que la saison 5 débute avec un enjeu. Parce que vu comme l'épisode était parti, ça ressemblait plus à un Series Finale qu'un Season Finale ! Tout le monde a ainsi pu dire au revoir à l'être cher, comme si les auteurs s'étaient rendu compte qu'ils avaient grave merdé et qu'il fallait à tout prix offrir des conclusions respectables à chacun. C'était un plaisir de retrouver le duo Damon/Alaric, qui ont pu se descendre tranquillement quelques bouteilles de bière. C'était comme toujours un grand bonheur de passer du temps auprès de la délicieuse Lexi. Je ne vais pas dire que ça m'a rendu heureux de revoir Kol ou encore Connor en revanche. Ils faisaient vraiment tâches et n'ont servi à rien, si ce n'est faire monter la pression... pour rien ! Je m'attendais à une grande attaque des morts-vivants lors de la remise des diplômes, genre un truc bien flippant  et bien prenant, mais il n'en a rien été. Cela dit, c'était émouvant de les voir avec leurs tenues de diplomés et leurs chapeaux. Mais pas du tout crédible évidemment puisqu'ils n'ont mis les pieds au lycée que lors des soirées et jamais pour étudier, à part peut-être Caroline à qui tout cela tenait très à coeur, quitte à en devenir franchement gonflante et ridicule !

   Jeremy et Bonnie ont été réunis et leurs rôles de mort et de vivant se sont inversés. J'ai trouvé ça surprenant et touchant. Là encore une bien belle scène. Mais je m'étais fait à l'idée d'un Vampire Diaries sans Jeremy. Alors s'il revient, ça ne doit pas être pour rien ! Quant à Bonnie, on s'en débarasserait bien une bonne fois pour toutes mais elle devrait rôder encore un petit moment... jusqu'à ce qu'ils trouvent un moyen de la ramener à la vie. C'est son papa qui va être content ! Vous savez, celui qui n'en a rien à faire de sa fille ! Parmi les choses qui m'ont fortement déplu, je ne peux que citer le remède, un des élements forts de cette saison dont finalement personne ne voulait plus. Katherine, sérieusement ? C'est plus étonnant que si ça avait été Damon ou Stefan, certes, mais ça n'est certainement pas plus prometteur. Très déçu je suis. Quant à Damon et Elena enfin réunis pour le meilleur et pour le pire, que dire si ce n'est que c'est trop tard ? On nous a trop fait attendre. Maintenant, ça n'a plus tellement d'importance...

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// Bilan // Cette 4ème saison de The Vampire Diaries a été en majeure partie une déception. Parce que les scénaristes ont géré n'importe comment leurs fils rouges ainsi que leurs personnages, et tout particulièrement leur héroïne; parce que la préparation du spin-off The Originals a grandement influé sur les intrigues à tel point que les ficelles sont devenues bien trop visibles; parce que Silas, le nouveau grand méchant, n'a été qu'une machine à ennui et à complications inutiles; parce que le triangle amoureux central ne tient plus debout depuis trop longtemps et que les auteurs n'ont pas cherché à le pimenter intelligemment et se sont même refusés à accorder aux fans leur souhait le plus cher : Damon et Elena formant un vrai couple. On ressort de ces 23 épisodes vidés, lassés et bien peu optimistes pour la suite. A moins d'une surprise, la série ne va faire que s'enfoncer un peu plus chaque année désormais. On l'a perdue à jamais. Libre à chacun de rester ou non à ses côtés jusqu'au bout...

10 mars 2013

Glee [4x 15]

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Girls (And Boys) On Film // 6 720 000 tlsp.

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   81ème épisode de Glee et 500ème performance (Rachel et Blaine ayant probablement assuré totalement ou partiellement 300 d'entre elles) sur l'excellent Shout. Oui, quatre saisons plus tard, les comptes sont impressionnants. De quoi relativiser un peu sur le manque d'originalité de certaines prestations parfois. Dans Girls (And Boys) On Film, la série rend hommage à quelques chansons mythiques du cinéma, en reprenant les mises en scène emblématiques qui les accompagnaient. C'est clairement l'aspect musical de l'épisode qui le rend si sympathique et divertissant car les intrigues ne suivent pas vraiment.

   "You're All The World To Me" ouvre très mollement l'épisode -c'est vraiment le genre de morceau qui m'ennuie profondément- mais la prouesse technique est impressionnante. En plus, c'est toujours un plaisir d'entendre Jayma Mays pousser la chansonnette. Je n'étais vraiment pas excité à l'idée de regarder un épisode en grande partie consacré au couple Schue/Emma, mais leurs scènes se sont avérées moins chiantes que prévu. Je reste cependant toujours persuadé que les auteurs brassent du vent les concernant et auraient mieux fait de les marier une bonne fois pour toutes. Quel intétêt pour nous de partir sur un reboot de la saison 1, au début de leur relation ? Vont-ils au moins chercher à faire différent ou va-t-on se coltiner la même chose, avec des clins d'oeil aux premiers épisodes histoire de donner l'impression d'une boucle qui se forme, d'une pertinence factice ? Et, surtout, Emma va-t-elle nous refaire le coup du dépucelage impossible ? A moins que l'aveu de Finn ne vienne tout bouleverser... mais j'en doute. Il l'a d'ailleurs fait de manière totalement typique chez lui : sans réfléchir, sans penser aux répercussions, juste pour se libérer d'un poids. La tête de Matthew Morrison à ce moment-là m'a fait marrer. Il en fait vraiment des caisses, il est mauvais comme un cochon. Le mot "SOAP" est inscrit sur son front. Du coup, le passage n'a pas eu la force qu'il méritait. Sinon, "In Your Eyes" devant la demeure enneigée de Princess Emma, était correcte. 

   "Come What May", extraite de Moulin Rouge!, est une chanson que j'adore. Voilà, c'est dit. Darren Criss et Chris Colfer n'ont eu aucun mal à lui faire honneur. C'était une prestation un peu gratuite, mais j'ai plutôt aimé que cela aboutisse à la fin de l'épisode sur une prise de conscience de Kurt : qu'Adam soit son "rebound guy" ou non -chose qu'il ne peut pas savoir à l'avance- il n'a plus d'autre choix que d'avancer, s'engager sur une autre voie... Ils se retrouveront sans doute Kurt et Blaine, mais pas tout de suite, pas maintenant, pas comme ça. On verra... Et puis cet Adam a l'air d'être un chic type, non ? Son accent anglais hyper prononcé m'énerve déjà, mais à part ça, je lui laisse le bénéfice du doute. Comme prévu, Santana apporte beaucoup pour le moment aux intrigues à New York. Elle fait office de catalyseur, avec tout l'humour et la bitcherie qu'on lui connaît. J'ai adoré ses répliques ("Doctor Who" comme surnom ppur Adam, "Plastic Man" pour Brody), son goût pour l'inspection générale des placards et des poubelles de ses nouveaux colocataires... Bref, Santana quoi. Toutefois, elle se trompe sur un truc : Brody ne vend pas de la drogue, il est trop propre sur lui pour ça ! Il est gigolo. Ca parait évident ! Pas très maligne cette tentative de rebondissement pour le prochain épisode, les gars ! Concernant la grossesse de Rachel, on est toujours dans l'expectative. Que va-t-elle faire ? Je ne vais pas pour redire tout ce que je pense de la meilleure solution mais la plus improbable aussi dans Glee : l'a-vor-te-ment ! 

   "Unchained Melody". Ghost. Souvenirs émus. On était avec Marley et Jake dans le gros gros cliché de la comédie romantique, mais c'était volontaire et c'était bien fichu et bien chanté. Marley qui sort de son corps, en quelque sorte, et qui prend du recul sur ce moment, et qui l'imagine différemment, dans les bras d'un autre, c'était une belle idée de mise en scène. Le rendu était du coup un peu moins niais. Contrairement à la scène Finn/Will, le moment de l'aveu était plus fort, plus déchirant. Mais bon, rien de très original non plus et surtout rien d'inattendu. Heureusement, ce n'est pas Kitty qui a craché le morceau, on le sentait venir ce coup-là quand Marley -quelle conne quand même !- lui a avoué. A part ça, à McKinley, les mash-up de la semaine étaient plutôt sympas, même si j'en ai franchement ras le bol de la division garçons/filles à laquelle on a le droit constamment ! J'ai une nette préférence pour le "Old Time Rock'n'Roll / Danger Zone", très entrainant et fun; là où j'avais l'impression d'avoir déjà entendu mille fois le "Diamonds Are A Girl's Best Friend / Material Girl". 

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// Bilan // Un épisode de Glee appréciable, pauvre en originalité et en finesse du côté des intrigues, mais mené parfaitement du côté de la mise en scène et des prestations scéniques et vocales. 

17 mars 2013

Glee [4x 16]

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Feud // 5 370 000 tlsp.

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   Les scénaristes de Glee ont encore cherché à me draguer outrageusement en utilisant deux chansons que j'écoute énormément depuis quelques semaines : How To Be A Heartbreaker de Marina And The Diamonds et Closer de Tegan & Sara. Alors forcément, j'ai apprécié l'ouverture et la fermeture de ce Feud, bien que je déteste plus que tout cette nouvelle habitude de caser un morceau collégial à chaque fin d'épisode. On ne peut même pas dire que ce choix était pertinent puisque quand on écoute avec attention les paroles, on comprend bien que ce Closer est plus sensuel voir sexuel qu'amical ! Mais passons. Globalement, j'ai apprécié toutes les prestations que l'on nous a offertes, même si je commence à en avoir ras la casquette de tout ces mash-up ! Pour la nostalgie, le I Want It That Way/Bye Bye de Finn et Will était fort sympathique, avec la reprise de la chorégraphie des pantins chère aux N'Sync. Et puis les deux personnages/acteurs ont le charisme de membres de boys band (c'est d'ailleurs de là que vient Matthew Morrison) donc c'était on ne peut plus adéquat ! Comme prévu, la guéguerre entre les deux amis n'a mené à rien de bien impressionnant, même si Mr Schue a dit quelques horreurs tout à fait délectables sur Finn. Il aura fallu que Marley -Marley quoi !- vienne parler à Finn pour qu'il comprenne ce qu'il devait faire pour être légitime en tant que professeur : obtenir un diplôme. Mais qu'il est bête ! 

   Finn était définitivement au coeur de cet épisode puisqu'il est appelé à la rescousse à New York par Santana afin de se débarrasser une bonne fois pour toutes de "Plastic Man". Après investigation, la jeune femme a compris quelle était la nature exacte de ses activités noctures. Ne chercher évidemment pas un quelconque discours sur la prostitution et sur le fait que des jeunes soient obligés de se lancer dans ce business pour payer leurs études. On est dans Glee. Mais attendez-vous plutôt à une belle leçon de morale au sujet de Rachel ! J'ai beau adoré Santana, j'ai trouvé qu'elle avait poussé le bouchon un peu trop loin cette semaine. Enfin je parle en réalité des scénaristes, qui se servent de la peur d'être enceinte de Rachel pour lui faire comprendre que ses petites "sexcapades"  doivent s'arrêter tout de suite si elle veut être heureuse et avoir une belle carrière. Comme si ses quelques parties de jambes en l'air allaient la précipiter dans la dépression ou dans la rue. N'importe quoi ! Et tout ça dans la bouche de Santana en plus, c'est ridicule ! Le retour de Finn dans sa vie bien plus tôt que prévu ne me laisse rien présager de bon... Sinon, la chanson de Paula Abdul interprétée par Naya Rivera m'a bien fait kiffer. Je ne la connaissais pas du tout. 

   A McKinley, je n'ai pas du tout compris pourquoi Ryder, tout à coup, s'en prenait de la sorte à Unique alors que cela fait des mois qu'ils se cotoient. Ah oui : parce que le thème de l'épisode, c'était la querelle. Il fallait donc en inventer une ou deux pour combler. Celle-ci était mielleuse, sans intérêt. Même Kitty s'est mise à dire des gentillesses (pour sa seule apparition de l'épisode). En plus, leur mash-up n'était pas formidable. Pas grand chose à dire sur Jake et Marley en parallèle. Ils se sont très vite réconciliés et tant mieux. Je n'aurais pas supporté un épisode de lamentations et de flagellations. Le meilleur de l'épisode nous a été délivré par... Sue Sylvester ! Et ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu autant de temps d'antenne. Sa parodie de Nicki Minaj était plus vraie que nature. Extravagante et hilarante, à l'image de la chanteuse ainsi que du personnage. Très bon délire. Et puis la perspective d'un "Blaine Undercover" chez les Cheerios me réjouit. Quant à cette mystérieuse femme qui converse avec Ryder... ma seule théorie est que c'est en fait Marley qui se cache derrière la photo d'une jolie blonde. Je ne suis pas sûr que ce soit le genre du personnage, mais ce serait quand même plus fun que si c'était une fille que l'on ne connait pas du tout. Ca pourrait aussi être Kitty. Mais quel intérêt ? 

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// Bilan // Comme souvent, je suis mal à l'aise face à certains messages que Glee cherche à faire passer, en l'occurence au sujet de Sainte Rachel Berry, mais du côté des prestations et du fun, on en a encore eu pour notre argent. Et puis, mine de rien, les intrigues ont avancé doucement !

20 février 2013

The Vampire Diaries [4x 14]

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Down The Rabbit Hole // 2 310 000 tlsp.

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   A une autre époque, quand Vampire Diaries avançait encore à un rythme effréné, cet épisode et le précédent n'en auraient formé qu'un seul. La délocalisation sur l'île était une très bonne idée, mais les scénaristes n'avaient clairement pas tant de choses à en dire que ça. Alors ils ont commencé à meubler astucieusement mais pas très dscrétement dans Into The Wild et ils n'ont carrément fait que ça dans Down The Rabbit Hole, jusqu'à nous amener à la conclusion choquante de cet arc : la supposée mort de Jeremy. Je me méfie toujours avec les décés dans cette série, puisqu'ils sont rarement irréversibles, mais on dirait bien que, cette fois, c'est la bonne pour le petit Gilbert ! Tué par le doppleganger de sa soeur, voilà qui est ironique. Il va quand même falloir nous expliquer bien proprement comment Katherine a pu être au courant de tout ça depuis le départ et quel est son intérêt là-dedans, si ce n'est pour négocier avec Klaus bien entendu... Je ne pense pas que l'on regrettera Jeremy bien longtemps, étant donné qu'il a été absent la moitié de la série et inutile le reste du temps, mais c'est tout de même rageant qu'il meurt quand il commence à devenir enfin intéressant. Oh, je me dis que ça n'aurait pas duré de toute façon... Les conséquences vont être désastreuses pour Elena, qui va forcément encore passer pas mal de temps à pleurnicher, mais sur le long terme, c'est sans doute ce qui la rendra plus intéressante. Elle n'a plus de famille maintenant. A quoi bon vouloir encore redevenir humaine ? Elle ne peut que continuer à s'assombrir jusqu'à devenir, peut-être, une Damon au féminin ! On en est encore en loin, mais j'ai le sentiment que c'est ce à quoi les auteurs aspirent. Et avouons que ce serait osé de faire de l'innocente héroïne des débuts un monstre... Je la vois déjà assassiner son double. Je la vois vampire pendant que son cher et tendre redevient humain. Cette histoire de "cure", tout compte fait, elle est pas si mal, non ? Enfin bref, je ne sais pas pourquoi je m'emballe ! Il est sûrement encore vivant Jeremy, ou il ressuscitera.

   Alors que le spin-off se prépare toujours, je me demande justement si ce n'est pas Klaus qui va redevenir humain ! Ne serait-ce pas un point départ intéressant pour The Originals ? Au cours d'une conversation somme toute instructive, Caroline avoue plus ou moins qu'elle ne veut pas redevenir la fille qu'elle était avant. Et ça tombe assez bien, car nous ne le voulons pas non plus. La séparation d'avec Tyler m'a touché, superficiellement. La musique était belle, Candice Accola était convaincante mais... cela fait combien de fois au juste qu'ils se quittent ? On en a soupé... Pas grand chose de nouveau à signaler du côté de Rebekah et Stefan. J'apprécie toujours grandement leur complicité, surtout qu'elle est systématiquement mise à rude épreuve, mais Elena entre les deux a bien cassé l'ambiance comme elle sait le faire. Damon et l'un des "Five", Galen, n'ont pas eu ce problème. Ils ont donc pu laisser libre cours à leur imagination pour s'envoyer des vannes et se marrer. Leurs scènes n'étaient au fond que du remplissage, mais du remplissage sympathique, inoffensif. Ah et Bonnie était là, sa grand-mère a fait une apparition aussi, mais on s'en fiche Bonie, on s'en fiche ! Cesse de tenter d'exister, s'il te plait. 

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// Bilan // On a beau tourner un peu en rond sur cet île, on s'y sent bien et on aimerait que la fine équipe de Vampire Diaries y pose ses valises encore quelques temps. Le retour à Mystic Falls, on le redoute un peu. Fini les beaux paysages. En attendant, on profite, même si on se fiche un peu de nous. 

14 février 2013

Once Upon A Time [2x 13]

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Tiny // 7 080 000 tlsp.

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   La pemière apparition de Jorge Garcia dans Once Upon A Time n'avait pas franchement été concluante. Je craignais donc le pire pour cet épisode lui étant consacré. On ne peut pas dire que mes inquiètudes aient été totalement balayées, mais c'était moins pire que prévu. Le problème de l'histoire d'Anton, puisque c'est son prénom, c'est qu'elle est extrêmement prévisible de bout en bout. Le géant est naïf, c'est de notoriété public. Alors il passe son temps à se faire avoir, à Fairytale Land comme à Storybrooke, et nous on l'observe un peu dépités. D'autant que l'acteur n'a pas son pareil pour jouer le pauvre malheureux à qui l'on a envie de faire un gros câlin pour le rassurer. Cela dit, c'est à peu près tout ce qu'il sait jouer. La colère, c'est clairement pas son truc. Et les fonds verts, ça ne lui va pas très bien au teint. Je me passerai de tout commentaire sur l'aspect visuel de Tiny. Je dirai simplement qu'une fois encore, les auteurs ont été ambitieux et ils auraient tort de s'en priver. L'équipe chargée des effets-spéciaux fait quand à elle ce qu'elle peut avec les moyens qu'on lui donne... *

   Ce qui était cool, c'est que le géant a été amené à rencontrer pas mal de personnages et il en est (presque) toujours ressorti quelque chose de vaguement solide. Par exemple, James, le jumeau maléfique de Charming, avait un certain charisme; et le duo qu'il formait avec Jack -devenu une femme histoire de créer une surprise totalement factice, et interprétée par la très moyenne Cassidy Freeman en plus- donnait du rythme aux flashbacks. Le face à face avec Regina était vraiment trop facile. Celui avec son père, incarné par Abraham "Kubiac/Jerry" Benrubi, avait assez peu d'intérêt au fond mais il fonctionnait bien. Et puis pardon de le dire, mais Charming et Snow m'ennuient terriblement en ce moment et les voir courir dans les rues de Storybrooke avec Anton à leurs trousses ne m'a pas scotché, sincèrement. Non, ce qui était intéressant au bout du "conte", c'est que le personnage permette d'insister sur l'idée qu'un retour dans le pays des contes de fée ne constituerait pas forcément un progrès, que tout n'était pas aussi rose qu'ils croient s'en souvenir, qu'il y avait aussi de la souffrance. Au fond, il y avait de la magie, oui, mais pas tant de bonheur que ça. Pas plus qu'à Storybrooke en tout cas...

   Pendant ce temps-là, on a suivi le parcours d'Emma, Henry et Mr Gold de la pancarte de Storybrooke à leur décollage en avion. C'était lent et pas très intéressant. Bien sûr, c'était amusant de les voir dans ce contexte, surtout le vilain sorcier complètement désorienté, mais fallait-il que ça plombe autant l'épisode ? J'aurais préféré que l'on aille plus directement au but. Là encore, la prévisibilité est malheureusement de mise. A ce stade, on se doute bien que Baelfire est l'homme avec qui Emma a fait les 400 coups, l'homme qui est le père de Henry. En gros, ça ne pouvait pas tomber mieux qu'ils soient partis tous les trois ! How convenient. On nous dira bien sûr que c'est le destin, ou que Gold savait déjà tout, qu'il avait, comme toujours, tout prévu ! Allez, je termine quand même sur une note positive : Lost était encore partout ! Il faut dire que c'était l'occasion parfaite. La compagnie Ajira Airlines a évidemment répondu présente; et Belle, sur son lit d'hôpital, regardait un épisode d'Exposé. Et j'ai du manquer d'autres clins d'oeil. Je compte sur vous pour me les signaler.

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// Bilan // Encore un épisode de Once Upon A Time sans grande saveur. On essaye pourtant activement de nous changer les idées, en s'intéressant à un nouveau personnage ou en nous embarquant dans une aventure qui nous est familière, mais ça ne fonctionne pas. Nos héros ont perdu leur modjo

12 février 2013

Grey's Anatomy [9x 14]

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The Face Of Change // 8 910 000 tlsp.

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   "I'm Not Big Into Change". A qui le dis-tu, Alex, à qui le dis-tu ! (et pourquoi c'est toi qui dit ça d'ailleurs ? Pourquoi c'est toi qui assure la voix off de cet épisode ?). Il y a deux manières d'appréhender le changement, celui qui vous angoisse et vous oblige à vous remettre en question : s'apitoyer, le nier, le refuser, le détester jusqu'à l'intégrer, car il devient un jour ou l'autre la nouvelle norme; ou l'accepter, l'apprivoiser, le laisser vous porter jusqu'au prochain, car la vie est faite de changements successifs. En général, on passe toujours par la première phase avant d'embrasser la suivante. Les médecins du Seattle Grace se retrouvent cette semaine confrontés à différents changements, d'ordre professionnels et amoureux, et ils ne réagissent évidemment pas tous de la même manière quand il s'agit de les gérer. Callie et Richard refusent de voir la vérité en face. Pour eux, le Seattle Grace ne doit pas se laisser envahir par l'ennemi, l'acheteur de l'hôpital. Ils cherchent d'abord à voir la bête de plus près, et ils y trouvent exactement ce à quoi ils s'attendaient : du rendement, mais pas de passion. Pegasus est présenté de manière un peu trop caricaturale à mon goût, mais il n'en est pas moins fidèle à notre société et à ses maux. Le duo fonctionne en tout cas très bien et offre quelques moments sympathiques. Tout cela les amène, sans trop tarder, vers la solution que nous avions tous déjà imaginée : le rachat du Seattle Grace par ceux qui ont été touchés par le crash de plein fouet. Pour que cela arrive maintenant, je suppose que ça ne va pas marcher malgré toute la bonne volonté de Callie. Alors qu'est-ce qui va clocher ? Je les vois mal tous refuser l'idée... Voilà un changement qui a bien du mal à passer, mais qui ne semble pas irréversible. Et ça, c'est rare...

    La fermeture des urgences est encore dans tous les esprits et personne n'a envie de se résigner. Surtout pas April, qui s'ennuie terriblement de son propre aveu et qui trouve une aventure en ambulance... avec son ambulancier préféré bien sûr... pour se distraire un peu. Elle va finalement ramener un patient dans un état grave au Seattle Grace et demander la coopération de tous ses collègues pour le sauver. C'était très enthousiasmant de les voir travailler tous ensemble sur un même cas, mélangeant en plus les anciens et les petits nouveaux. J'étais même étonné que personne ne rechigne à participer, tout particulièrement Derek, dont ce n'est pas vraiment le genre. Bref, c'était tendu et prenant. L'autre cas médical du jour, plus métaphorique vu le thème de l'épisode puisqu'il était question de changement de sexe, m'a un peu moins séduit mais avant tout parce qu'il n'a pas été approfondi comme il aurait dû, faute de temps suffisant. Le rendu était donc factice. Le sujet était beau pourtant. L'ancien couple April/Jackson apprend à vivre les changements post-opération, et cela se déroule, naturellement, en se jetant dans d'autres bras. Jackson n'a pas attendu longtemps, et sa relation avec Stephanie semble très épanouissante de l'extérieur, tandis qu'April a mis un peu plus de temps mais se sent fin prête à tenter l'expérience avec son charmant prétendant. Je ne sais pas très bien pourquoi ce couple me plait, mais il me plait ! Du côté d'Alex et de Jo, l'évolution est plus lente alors que la finalité est évidente. C'est un choix risqué, puisque l'on risque de s'ennuyer s'ils mettent trop de temps à se décider, mais c'est en même temps courageux. Je n'avais pas du tout envie que Jo se retrouve avec Alex à la base, mais je commence doucement à me faire à l'idée. Ils étaient mignons, là, avec leurs donuts... Je sais, il m'en faut peu !

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// Bilan // Il ne se passe peut-être pas mille choses dans cet épisode, mais il en ressort quand même un sentiment de consistance grâce au thème du jour, exploré avec pertinence à travers les différentes intrigues. On regrettera surtout un manque de surprise évident et une subtilité qui semble de plus en plus souvent en option dans Grey's Anatomy.

7 février 2013

The Vampire Diaries [4x 12]

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A View To a Kill // 2 560 000 tlsp.

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   Cet épisode avait tout pour lui ! J'étais à deux doigts de l'adorer. Mais il y avait trop d'Elena et de Bonnie à mon goût, et pas assez de Caroline. Pas du tout même. C'était plutôt cool de voir enfin notre héroïne passer à l'action, sans pouvoir s'appuyer sur Stefan et Damon qui vaquaient alors à d'autres occupations. C'était même assez surprenant de la voir utiliser une arme à feu pour parvenir à ses fins ! Ce n'est pas si souvent que les scénaristes y ont recours dans la série. J'allais même dire que c'est la première fois, mais je n'en mettrai pas mon bras à couper (vous avez compris la référence, rassurez-moi ?). Ce qui était moins fun, ce sont les scènes entre Elena et Kol (et Jeremy en arrière-plan), très bavardes afin de perdre du temps et nous amener doucement vers la fin de l'épisode. Même si on est habitué à ce que les choses aillent vite dans Vampire Diaries, on ne s'attendait pas forcément à ce que le plan pour détruire Kol soit mis à exécution si rapidement. Jusqu'au bout, j'ai cru que Klaus -ou un autre- allait tout faire capoter. Mais non. Kol a bien été sacrifié et nous voilà avec un Original en moins sur les bras. Il ne nous en reste donc plus que trois, dont deux sont en partance pour un éventuel spin-off. On sent d'ailleurs très bien que les scénaristes sont en train de le préparer activement. Tout va plus vite et il ne serait pas étonnant que le fameux remède que tout le monde recherche fasse son apparition avant la fin de la saison 4. Reste à savoir qui va mettre la main dessus en premier... Tout est possible ! J'espère juste que ce ne sera pas Elena ! Concernant la lignée de Kol, j'espérais une petite surprise à sa mort mais rien n'est venu. C'est un peu dommage... Sinon, Steven R. McQueen a enfin été récompensé pour toutes les heures qu'il a passé depuis deux ans en salle de gym et de muscu : il a eu sa scène shirtless ! Elle était un peu ridicule avec le t-shirt qui se déchire devant l'assemblée médusée, mais il fallait bien ça pour marquer le coup ! Michael Scofield ne réussissait pas aussi bien ses effets dans Prison Break !

   Loin de tout ce vacarme, Stefan et Rebekah, le nouveau couple à la mode, roucoulait en nageant en plein dans les années 80. Du coup, les dialogues étaient ultra-référencés et les producteurs ont pu mettre la main sur les droits récupérés par la CW pour The Carrie Diaries. The Cure (ahah) et Bon Jovi étaient donc invités à la soirée. Mais pas Caroline malheureusement, que j'imaginais très bien en total look Madonna des débuts. Tant pis ! Le plus intéressant et le plus difficile sur le papier était évidemment de rendre ce nouveau duo crédible. Et ils le sont ! Même Stefan donne vraiment l'impression de craquer pour la vampirette blonde. La sensibilité à fleur de peau de cette dernière est la meilleure chose qui soit arrivée à la série depuis longtemps. Je le répéte. On verra donc où tout cela nous mènera, mais pour le moment, c'est réussi. Je suis moins optimiste pour tout ce qui concerne Bonnie en général et c'est plus particulièrement le cas avec son intrigue du moment. Elle est en nette position de force et elle n'est pas qu'un outil scénaristique, mais Bonnie reste un personnage pour lequel on a bien peu d'empathie alors trop se concentrer sur elle n'est pas tellement efficace non plus. Et puis miser sur ses parents, notamment sa mère qui revient de nulle part pour ne pas faire grand chose, c'est un peu léger et bancal. Depuis quand les parents de Mystic Falls s'inquiètent-ils pour leurs enfants ? A fortiori ceux de Bonnie, qui ont toujours été absents ? On va leur donner le bénéfice du doute et les laisser nous impressionner... ou pas. 

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// Bilan // Rythmé et concluant, cet épisode de Vampire Diaries va clairement dans le bon sens. Il donne l'impression, peut-être fausse, que la suite de la saison 4 sera réussie... 

5 février 2013

Glee [4x 12]

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Naked // 5 580 000 tlsp.

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   Sacré Ryan Murphy ! Tous les prétextes sont bons avec lui pour foutre des mecs à poil. Il n'y est pas allé de main morte cette fois-ci -et là, une terrible image me vient à l'esprit... Bref- puisque les membres masculins du Glee Club sont invités à poser nu -ou presque- pour un calendrier afin de récolter des fonds qui leur permettront de se payer le bus qui les conduira aux Regionals. Car oui, c'est officiel : ils sont de retour dans la compétition ! C'est un peu dommage de ne pas avoir tenté une saison sans enjeux équivalents aux précédentes, mais la série est déjà tellement brouillonne... Il lui faut un minimum de structure. On reprend donc la même et on recommence. Pour l'heure, le but premier de Naked est de multiplier les scènes shirtless, l'occasion de se rendre compte que les soi-disants pariahs de la chorale sont quand même tous super bien fichus... Sauf un : Artie ! Alors forcément, on nous ressort le discours habituel sur la beauté intérieure et tout le tralala. Et, surtout, on en remet une couche bien grasse avec Sam -dont c'est décidément l'année !- qui ne complexe évidemment pas sur son corps mais sur sa bêtise. Blaine, éperdument amoureux, se charge de lui remonter le moral avec une vidéo niaise visant à rappeler combien l'ancien strip-teaseur -ne l'oublions pas- à contribuer à la réussite du Glee Club. Tout ce que j'espérais, c'est que Blaine finisse par l'embrasser après toutes ces scènes les rapprochant naturellement. Cela aurait gâché tout ce qui a été entrepris pendant l'épisode, mais c'est justement ce qui l'aurait rendu un peu plus palpitant à mes yeux. Les larmes de Sam ne m'ont pas particulièrement touché. Les scénaristes ont poussé le délire beaucoup trop loin autour de lui pour qu'il dégage encore une impression "humaine". Pour moi, ce n'est plus qu'un débile profond aux abdos d'acier, quoiqu'en disent ses camarades. Ryder et Jake ont également eu leur lot de scènes de nudité, tandis que leur bromance s'enracinait un peu plus. Etant donné que Jake et Marley se sont enfin avoués leurs sentiments en parallèle, dans des passages niais mais mignonnets, la manoeuvre parait évidente pour la suite : d'ici quelques épisodes, Ryder va bafouer son amitié avec Jake et tenter de conquérir le coeur de Marley. Oulala le big drama à venir. 

   Il était aussi question de nudité à New York : d'abord parce que Brody, désormais colocataire de Kurt et Rachel, aime se balader nu dans l'appartement. C'était tout à fait gratuit, ridicule et sans intérêt, comme à peu près tout ce qui touche au personnage depuis qu'il est arrivé. Si son histoire avec Rachel avait au départ un certain charme, je me rends compte aujourd'hui que c'était uniquement parce qu'il n'était pas Finn et que ça faisait du bien de voir la jeune femme avec quelqu'un d'autre. Maintenant, j'ai juste envie de les voir se séparer. L'intrigue de Rachel ne m'a pas déplu dans l'idée, mais j'ai trouvé l'exécution paresseuse. C'était pourtant bien parti avec la mise en scène inspirée du début d'épisode sur Torn (une chanson dont je suis un grand fan et que Lea Michele n'a pas dénaturé), qui confrontait l'ancienne Rachel à la nouvelle. Dire sans arrêt qu'elle a évolué, c'est bien. Mais quand est-ce qu'on la verra vraiment agir comme une grande fille ? Pour moi, son look a changé mais pas tellement sa personnalité. Elle est toujours aussi agaçante quand elle s'y met. Et toujours aussi adorable parfois... Rachel Berry quoi. Sans surprise, au bout du compte, elle ne tourne pas sa scène seins nus. Grâce à qui ? Grâce à Santana et Quinn qui ont été expressement dêpéchées sur place par Kurt pour lui venir en aide. C'était bien évidemment n'importe quoi. Eh oui, pas évident d'intégrer les anciens quand on les a éparpillés un peu partout. Les auteurs s'en rendent bien compte, entre Santana qui semble se diriger pour de bon vers New York -why not?- et les retours successifs de Finn et Puck à Lima. Du côté des prestations, je retiens essentiellement le Torn suscité; le Let Me Love You de Jacob Artist, qui a quand même un joli brin de voix; le Love Song de Lea Michele, Naya Rivera et Dianna Agron, essentiellement parce que j'aime bien cette chanson de Sara Bareilles, mais elle n'avait objectivement rien à faire là; et le Hot In Herre collégial ne m'a pas déplu. En revanche, A Thousand Years était plate de chez plate; et This Is The New Year sortait de nulle part. Il fallait juste terminer l'épisode sur une chanson de groupe, pour nous rappeler encore et toujours combien ils sont soudés, et c'est tombé sur elle. Sans doute parce qu'on était encore fin janvier et qu'il n'était pas trop tard pour souhaiter encore bonne année aux téléspectateurs ! Je ne vois pas d'autres explications. 

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// Bilan // Un épisode bancal, sauvé par sa légéreté et le sens de l'autodérision de son auteur. 

7 novembre 2012

Fringe [5x 04 & 5x 05]

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The Bullet That Saved The World // An Origin Story

2 550 000 tlsp. // 2 700 000 tlsp.

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   Je l'avoue avec un peu de honte mais je n'ai pas envie d'écrire sur ces épisodes de Fringe. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais je vais m'y essayer quand même. Je ne les ai pas trouvés mauvais du tout pourtant, quoiqu'un cran en-dessous des précédents. Mais je me suis quand même un peu ennuyé par moment. Je les ai trouvés laborieux à se mettre en place, en fait. Cependant, une fois lancés, ils étaient aussi passionnants que d'habitude, aussi impressionnants visuellement. J'ai trouvé les cliffhangers très réussis et risqués. Je suis peut-être moins convaincu par leur charge émotionnelle. Par exemple, j'ai trouvé leu jeu de Joshua Jackson très limité, et Anna Torv et John Noble trop en retrait. Ces deux épisodes étaient surtout centrés sur les Observers et sur Peter, en pleine mutation. Ce n'est pas nécessairement ces éléments-là qui m'intéressent le plus à l'heure actuelle, et j'avoue que plus grand chose ne m'interroge ou ne m'interpelle dans la série. J'ai les sentiments que l'on a obtenu toutes les réponses que l'on attendait l'année dernière. Aujourd'hui, ce n'est que du bonus. Un bonus dans lequel j'ai un peu de mal à m'impliquer parfois. Et je m'en veux... Ce sont les derniers épisodes de Fringe, bon sang ! Après ça... plus jamais !

   The Bullet That Saved The World. Alors comme ça, l'amour n'est pas plus fort que la science ? C'est que nous apprend cet épisode aux dépens d'Olivia et Peter, qui perdent leur fille pour la deuxième fois. Je me réjouis de l'audace des scénaristes car, clairement, personne ne s'attendait à la mort d'Etta, quelque soit le moment dans la saison 5 d'ailleurs, mais encore moins au 4ème épisode ! En tout et pour tout, on aura donc côtoyé ce personnage pourtant central le temps de cinq petits épisodes seulement. Je trouve que c'est du gâchis. On commençait tout juste à s'attacher à elle... Le seul intérêt que j'y vois, c'est de rendre enfin les Observers dangereux ! Jusqu'ici, ils étaient trop inoffensifs pour être des méchants crédibles. Là, ils ont prouvé qu'ils étaient capables du pire. Toujours est-il que cette série, qui a toujours placé le concept de la famille et de la force de l'amour qui en découle au centre de toutes ses intrigues, nous ressert le coup du deuil impossible. Bien sûr que le parallèle avec l'histoire de Peter et Walter est touchante, bien sûr que Walter a beaucoup à apprendre à son fils sur le sujet, mais quoiqu'il arrive à toute la bande maintenant, qu'ils réussissent ou non à sauver le monde, ils auront perdu une vie précieuse en cours de route et aucune joie ne pourra jamais éteindre cette peine. D'ores et déjà, le dernier verre s'annonce donc à moitié vide... Par ailleurs, j'ai apprécié le retour de Broyles dans cet épisode mais je trouve quand même très dommage que le personnage soit devenu si secondaire. Enfin je veux dire... il l'a toujours été ! Mais devenir à ce point dispensable... Etre régulier dans la série mais n'apparaitre qu'au bout du 4ème épisode (et ne pas revenir dans le suivant d'ailleurs...). Tout ça me dérange un peu. Je suppose que ce sera pareil pour Nina Sharp, toujours pas apparue. 

   An Origin Story. Avant tout centré sur le deuil des parents, cet épisode ne trouve sa force et son équilibre qu'à mi-parcours. Il faut d'abord assister à des scènes lentes et dépourvues d'émotion malgré les circonstances, celles d'un Joshua Jackson qui n'en fait pas assez malgré ce qu'on lui demande et d'une Anna Torv qui ne fait pas grand chose parce qu'on ne lui demande pas grand chose. Ce script manque singulièrement de puissance dans ses premiers actes et passe à coté de son propos. Il faut attendre les interventions de tiers, comme celles de Walter et d'Astrid dans une moindre mesure, pour qu'il en ressorte enfin quelque chose de touchant, mais pas bouleversant... Et puis il y a la capture de cet observer, assez ennuyeuse au départ car elle n'engendre pas la tension espérée. Lorsque Peter s'énerve vraiment, là Fringe redevient le Fringe que l'on aime, prenant et surprenant, captivant même. L'attaque du sac en plastique qui se termine en meurtre ? SU-PER. L'idée de retirer le petit bout de technologie super avancée de son cou et de l'insérer dans le sien ? GE-NIALE ! L'épisode se termine ainsi sur une image forte, marquante, qui laisse entrevoir beaucoup de potentiel pour les prochains épisodes avec un Peter façon Terminator comme on ne l'a jamais vu. Joshua Jackson a intérêt à se montrer à la hauteur cette fois ! La dernière scène d'Olivia en parallèle, lorsqu'elle se permet enfin de craquer, était aussi un beau moment, celui que l'on attendait tous après la mort d'Etta. La réaction normale d'une mère  en somme. 

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// Bilan // Les scénaristes de Fringe ont l'air épuisé. Ces deux épisodes n'étaient pas aussi efficaces que les premiers de la saison 5 et que l'ensemble des épisodes de la série, quelques pièces ratées mises à part. Comme s'ils avaient perdu la recette magique utilisée jusqu'ici. Dans les deux cas, il se sont largement rattrapés dans la dernière ligne droite, nous faisant presque oublier l'ennui procuré par les premières minutes... On a quand même connu la série bien plus en forme. Ce serait dommage de lâcher l'affaire maintenant !

5 novembre 2012

Revolution [1x 05 & 1x 06]

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Soul Train // Sex And Drugs 

8 610 000 tlsp. // 7 900 000 tlsp.

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   Soul Train. Après un épisode fort en action et en émotion, Revolution poursuit sur sa lancée et ne ralentit pas le rythme grâce une aventure très début du siècle dont le catalyseur n'est autre qu'un vieux train remis sur pied par la Milice, censé permettre au Capitaine Neville d'amener Danny à Monroe au plus vite, tout en prenant une grosse longueur d'avance sur notre petit groupe. On est à la limite du western et c'est excitant. Les affrontements entre Neville, Charlie et Miles sont très prenants, et le dernier acte, à bord de la locomotive qui fonce à vive allure à travers le pays, est une petite réussite visuelle, qui donne un souffle épique à une série qui en manque parfois malgré ses efforts. On pourrait quand même regretter le rôle très limité de l'invité du jour, Jeff Fahey (Lost), dont j'espérais qu'il soit plus qu'un accessoire scénaristique. Son dernier geste à l'encontre de Nora reste très surprenant et lui donne un peu plus d'envergure. On pourrait également faire la fine bouche sur la conclusion : Danny n'a pas été sauvé et la course-poursuite est stoppée net puisque, même à cheval, nos amis ne pourront pas rattraper ce train, mais ça veut aussi dire que l'intrigue Danny/Neville est sur le point de s'achever et ça, c'est une bonne nouvelle. On en a assez de cet affrontement psychologique quelque peu prévisible vu la faiblesse de l'un comparée à la force de caractère de l'autre. Cet échec est par la même occasion une nouvelle claque pour Charlie, que les auteurs adorent malmener décidément... dans le but évident de la rendre plus forte bien entendu, à la limite de la machine de guerre. 

   Mais là où cet épisode excelle, c'est lorsqu'il se penche sur le passé de Neville alors qu'il n'était qu'un "petit homme", écrasé par son patron, "trahi" par ses voisins, peu de temps avant le blackout qui a littéralement changé sa vie ! Il nous manque encore une pièce du puzzle, celle où il entre dans la Milice. Giancarlo Esposito est évidemment parfait dans ce rôle. Comme dans Breaking Bad, il endosse le costume de celui qui semble calme vu de l'extérieur mais qui bout en réalité de l'intérieur et qui peut exploser à tout moment. On fait également la rencontre de sa femme, incarnée par mon amoureuse, Kim Raver. Je suis évidemment ravi de la retrouver ici. Une série avec et Kim Raver et Elizabeth Michell, c'est quand même le pied ! Je rêve du jour où elles partageront une scène mais j'imagine que ce n'est pas prévu au programme pour le moment. La révélation sur la véritable identité de Nate, qui s'appelle en fait Jason et qui est le fils de Neville, se sentait fortement venir en milieu d'épisode, mais avant cela, je n'y avais jamais pensé. Cela reste donc un rebondissement inattendu et bienvenu. Le personnage trouve enfin une place au sein de la série. Reste à faire fructifier ce potentiel... En plus de tout ça, cet épisode introduit une intrigue au long cours très excitante où l'on découvre que pour que l'électricité revienne, douze pendentifs doivent être réunis. L'hommage appuyé à Harry Potter est d'ailleurs amusant...

   Sex And Drugs. Ne vous fourvoyez pas, contrairement à ce qu'annonce le titre de cet épisode, Miles ne se met pas à sniffer de la coke dans la forêt pendant qu'Aaron se bouffe des champignons hallucinogènes et que Charlie se prostitue afin de subvenir à leurs nouveaux besoins. Non. L'épisode est plus sage que cela, mais il s'en dégage malgré tout une grande noirceur, qui n'a de cesse de me surprendre dans Revolution. Si l'on prend du recul quelques instants, on se rend compte qu'en terme de violence, elle va assez loin pour une série de network, même si elle a l'excuse du 22h. On voit peu de sang, certes, mais quand même... C'est très dur parfois. Je ne veux pas aller trop loin dans la comparaison mais il y un peu de The Walking Dead dans Revolution parfois. Plus que de Lost même ! 

   De la drogue, il y en a donc eu à travers le personnage de Drexel, un vieux pote de Miles, médecin, devenu un roi de la drogue et de la prostitution dans son quartier. Je déteste ce genre de protagoniste en général, mais Todd Stashwick était très convaincant dans ce rôle, quitte à en faire trop, et il a largement été sauvé par son humour avec des tas de répliques bien senties. Celui qui pouvait passer pour un petit rigolo au début de l'épisode s'est transformé petit à petit en un être vraiment dangereux et inquiétant. Tout le passage de Charlie chez le voisin était très intense et on pourra dire ce que l'on veut de Tracy Spiridakos, mais moi je la trouve plutôt bonne ! Ce qui ne m'a pas plu du tout, c'est la facilité avec laquelle ils s'en sont sortis ! Une fois Drexel mort, aucun de ses sbires n'a cherché à le venger, rien. Ils sont restés immobiles. Ce n'était pas très crédible. On peut éventuellement supposer qu'eux-mêmes étaient en quelque sorte ses esclaves et que son assassinat était aussi une libération pour eux, mais cela reste vraiment de la supposition et je crois que les auteurs n'ont juste pas eu envie de se casser la tête ! Du coté des flashbacks, même s'il me paraissait à moi aussi important de se pencher sur le cas d'Aaron, un protagoniste qui manquait de profondeur, je me suis plus ennuyé qu'autre chose. Il n'a fait que ralentir le rythme. Son histoire ne m'a pas paru ni intéressante ni très originale. Pas tellement poignante non plus. Et pour tout dire, je n'ai même pas trouvé la conclusion crédible. Surprenante, oui, parce qu'on s'attendait tous à ce que sa femme finisse par périr d'une manière ou d'une autre, mais je ne peux pas croire une seule seconde que quelqu'un dans sa situation puisse abandonner l'amour de sa vie "pour son bien". En plus, on s'attend pertinemment à ce qu'elle réapparaisse maintenant... Résultat : j'apprécie toujours Aaron, parce qu'il faut un personnage comme lui dans la bande, mais je ne suis pas plus attaché à lui qu'avant.

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// Bilan // Comme dans d'autres séries avant elles, qui ont reposé sur un système de flashbacks à chaque épisode, Revolution devient très dépendante de ses héros et de leur passé. Il y a des pièges dans lesquels il ne faudra pas tomber à l'avenir, au risque de vite créer de l'ennui là où il n'y aurait pas dû en avoir. Pour le moment, ça passe bien mais nous n'en sommes qu'à un tiers seulement de la première saison... 

19 octobre 2012

Fringe [5x 02 & 5x 03]

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In Abstentia // The Recordist

2 990 000 tlsp. // 2 710 000 tlsp.

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   In Absentia. Après un Season Premiere très porté sur l'action mais tendre aussi, le deuxième épisode de la dernière saison de Fringe nous ramène dans le lieu le plus mythique de la série, qu'il nous tardait justement de retrouver : le laboratoire de Walter à Harvard ! Grâce à une trappe totalement Lostienne -l'hommage est appuyé avec un plan identique à celui de la fin de la saison 1 de la série culte- et quelques couloirs souterrains dont je suis personnellement toujours très friand -c'est l'aventure quoi !- nous y sommes. Le lieu n'a pas tellement changé. La poussière s'est simplement amassée, la vache a disparu et l'ambre a bloqué l'essentiel de ce que la Division Fringe est venue chercher. Le fil rouge de la saison apparait alors clairement : Olivia, Peter et ses compères vont se lancer dans une sorte de chasse aux trésors organisée par Walter lui-même avant de s'auto-figer dans le temps. Les précieuses cassettes du monsieur vont sans doute nous réserver quelques surprises. En attendant, l'opération est stoppée avant d'avoir commencé à cause d'un garde loyaliste qui débarque dans le labo pour... nourrir des pigeons ! Ils n'ont pas d'autres choix que de le faire prisonnier et c'est à partir de ce moment-là que l'épisode se transforme en un état des lieux psychologique d'Etta, qui représente tout le pessimisme, la méfiance et finalement le désespoir qui règne dans ce nouveau Monde régi par les Observers

   A travers le personnage de Manfretti, joué par Eric Lange, croisé dans Lost justement, c'est le thème de la collaboration qui est traité. Rien de très original donc mais Fringe le fait avec le coeur en décuplant toujours les émotions grâce à ses héros complexes. Le pessimisme d'Etta, ainsi que sa froideur et sa dureté, est confrontée à l'optimisme et à l'humanité d'Olivia qui est là pour lui apporter ce dont elle a toujours manqué au-delà bien sûr de l'amour d'une mère. Ce qui est également très intéressant, c'est que l'on ne sait jamais quelle vision de la situation va l'emporter : celle d'Etta ou celle d'Olivia ? L'épisode va y répondre avec noirceur, mais avec aussi cette lueur d'espoir qui la caractérise. Certes, le garde a menti et Etta avait raison de se méfier de lui mais au contact d'Olivia, elle et lui ont évolué.

   Walter est évidemment là pour assurer la partie comique de l'épisode, mais on s'étonne un peu de le voir retrouver si rapidement ses esprits après la torture qu'il a subi. Le parallèle avec la torture qu'Etta fait subir au prisonnier est d'ailleurs intéressant, même s'il n'est pas que suggéré faute de temps. Le duo Walter/Astrid fonctionne toujours auss bien. Peter et Etta quittent le labo quelques instants, et leur intrusion dans l'univers très clinique et inquiétant des Observers permet de rendre le danger plus évident alors qu'il était jusqu'ici plutôt théorique. On constate quand même que le père et la fille ne se heurtent pas à de grandes difficultés pour y accéder, un peu étonnant de la part de nos voyageurs du temps chauves que l'on sait si puissants mais dont les systèmes de sécurité ne sont apparemment pas infaillibles. 

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   The Recordist. Maintenant que la chasse aux trésors peut véritabement commencer, la Division Fringe se retrouve coincée dans un camp au milieu des bois où un petit groupe de résistants est atteint d'une maladie de peau particulièrement affreuse, décrite par Walter comme un "psoriasis extrême". Effectivement, pour être extrême c'est extrême ! J'ai eu la nausée pendant tout l'épisode. Je supporte mal la vision de peaux déformées ou abîmées. Comme à l'épisode précédent, les scénaristes ont eu la bonne idée d'incarner ce Monde qui a changé à travers des protagonistes secondaires qui nous éclairent sur la difficulté de vivre et de survivre maintenant que les Observers ont pris le pouvoir. Ici, le thème de la famille et plus précisément de l'héritage familial est exploré à travers eux, en résonnance directe avec nos héros. C'est probablement l'une des préoccupations premières de la série depuis qu'elle existe. Il est bien normal que la dernière saison poursuive sur cette lancée. Toutefois, on se rend compte aussi dans ces moments-là qu'il n'y a plus rien de nouveau à dire sur le sujet et que Fringe s'arrêtera à temps. C'est sur un sacrifice que l'épisode se termine, pour le bien de l'humanité, et cela rejoint évidemment tous les sacrifices qu'Olivia, Peter et Walter ont dû faire tout au long de leur quête. C'était poignant. 

   En parallèle, les auteurs mettent un point d'honneur -et ils ont bien raison- à nous expliquer ce qui s'est vraiment passé pour le couple phare après la disparition d'Etta. Le talent d'Anna Torv est utilisé à son maximum, et Joshua Jackson se débrouille pas mal non plus. A coté de tout ça, même si l'épisode est un peu lent parfois, on a droit à des effets-spéciaux très réussis, qui ne nous permettent pas d'imaginer une seule seconde que le budget de la série est en fait assez mince. Les productions ABC Studios devraient en prendre de la graine et débaucher des gens de Bad Robot et Warner Bros. Television... Concernant l'avancement de l'intrigue principale en lui-même, il est timide il faut bien l'avouer mais Astrid a réussi à sauver les cassettes -on ne sait pas bien comment- et Walter a pu mettre la main sur les fameuses pierres dont il avait besoin. On remarquera que les Observers ont mis un temps infini avant d'arriver sur place. Encore une fois, ils perdent de leur aura en les présentant comme des gens incompétents. C'est vraiment dommage et ça pourrait causer beaucoup de tort lors de la dernière ligne droite. J'espère que le problème sera réparé à temps...

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// Bilan // Pour le moment, l'ultime saison de Fringe offre des épisodes tous aussi bons les uns que les autres, dans lesquels l'émotion domine au détriment peut-être d'intrigues vraiment bien ficelées. 

10 octobre 2012

Glee [4x 04]

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The Break-Up // 6 070 000 tlsp.

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   Les "teenageries" de Glee sont parfois d'une superficialité et d'une bêtise confondantes. Tout ce qui se déroule actuellement à McKinley est d'un ennui profond et ne semble avoir été imaginé que dans le but de justifier le titre de la série et d'éviter de prendre une décision trop radicale qui aurait pu faire fuir le public, lequel a de toute façon déserté quand même. Le triangle "amoureux" Marley/Jake/Kitty n'est qu'une pâle, très pâle copie de ce qui a été fait en saison 1 avec Rachel/Finn/Quinn. Les autres personnages, nouveaux ou anciens, se complaisent dans leur transparence et, parfois, dans leur médiocrité. Mais, une fois que l'on a retiré ces quelques scènes inutiles qui tirent Glee vers le bas et l'empêche de grandir, il reste le spin-off à New York, frais et touchant, qui nous a pemis d'obtenir avec ce Break-Up l'un des meilleurs épisodes de la série depuis... si ce n'est toujours, en tout cas depuis ses débuts. 

   Traiter du thème de la séparation dans une série pour ados n'est jamais chose aisée car, à cet âge-là, les amours vont et viennent et les douleurs sont de courte durée, effacées par de nouvelles joies puis de nouvelles peines. Mais Rachel et Kurt ont mûri, de même que leurs partenaires, et ce qu'ils ressentent, à un moment crucial de leur vie alors qu'ils ont leur destin entre les mains, n'est pas à prendre à la légère. Ryan Murphy, qui a écrit cet épisode, a mis toutes ses tripes dans les dialogues. Il n'a pas hésité à faire parler Rachel ou Santana comme des adultes et non plus comme des enfants. Et ça fait un bien fou de voir Glee se transformer en véritable drama -même si cela ne doit durer qu'un épisode- sans chercher à dégoupiller toute tentative de sérieux par une blague plus ou moins drôle. J'ai sincèrement ressenti de la peine pour chacun des couples en danger. Le discours de Blaine sur la distance était poignant, il m'a tout particulièrement parlé, et son interprétation revisitée de Teenage Dream, les sanglots dans la voix, était boulerversante. Je regrette toutefois que sa tromperie ait été traitée de la sorte, plus comme un prétexte qu'autre chose.

   Rachel aussi avait de belles choses à dire et à chanter, et Lea Michele a été largement à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Il faudrait tout de même signaler à la direction musicale que couvrir tous les refrains par sa voix n'est pas obligatoire. Le discours de Finn était émouvant. La détresse du personnage était palpable malgré le jeu toujours très approximatif de Cory Monteith. Santana s'est également illustrée dans une jolie scène pendant laquelle, ô miracle, Brittany semblait comprendre ce qu'elle lui racontait, comme si elle était un véritable être humain. Même Mr Shue et Emma ont eu droit à leur séparation ! Pour le coup, ça manquait de poids, faute de temps à leur accorder, et je n'ai pas vraiment été touché. Sans doute aussi parce que le professeur m'indiffère. La mise en scène sur Don't Speak était un peu curieuse, mais la prestation dans son ensemble était assez réussie. Mine et Give Your Heart A Break était pas mal non plus. Et puis The Scientist... C'est une chanson très chère à mon coeur et j'aurais plutôt tendance à rejeter par principe toute réinterprétation, mais je n'ai pas détesté ce que Glee en a fait. C'était indéniablement fort, parce que le titre reste puissant quoiqu'on en fasse.

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// Bilan // Au fond, les séparations de chaque couple dans cet épisode de Glee se ressemblaient beaucoup et quelques variations n'ont pas réussi à cacher cet état de fait, mais on ne pourra pas reprocher à Ryan Murphy et son équipe de ne pas avoir été cohérents cett fois ! Ils nous ont offert l'un des meilleurs épisodes de la série et certainement le plus mature de tous.

5 octobre 2012

How I Met Your Mother [8x 02]

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The Pre-Nup // 8 170 000 tlsp.

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   Cet épisode d'How I Met Your Mother m'a fait beaucoup rire, je dois dire. Pour une fois, Bob Odenkirk a été utilisé à bon escient. Ses précédentes apparitions m'avaient beaucoup déçu et n'étaient pas à la hauteur du grand Saul Goodman qu'il interprète dans Breaking Bad. C'est un peu bête et injuste de raisonner comme ça mais les deux personnages semblent si proches tout en évoluant dans deux univers totalement différents que l'on attend que l'un soit aussi drôle et fou que l'autre. Et on sait ce dont l'acteur est capable en plus. Marshall et Lilly, comme d'habitude, n'ont pas servi à grand chose mais ils ont quand même occasionné quelques rires grâce à l'art ancestral du jeté de bébé perpétué depuis des générations par les Eriksen. Et puis Robin, dans l'une de ses crises d'égo farfelues, a été gross et tordante. Son petit ami est inintéressant au possible par contre -et Michael Trucco confirme au passage qu'il a le charisme d'une huître- mais la Scherbatsky n'a besoin de personne pour faire le show !

   Ted évoque en début d'épisode le "Summer Of Love" que l'on a raté et auquel on aurait pourtant beaucoup aimé assister -ou que l'on daigne au moins nous en faire un résumé- puis il passe directement au "Fall Of Break-ups". C'est une erreur stratégique : autant on sait comment et pourquoi Quinn s'est bien intégrée à la bande, autant on ignore totalement comment Victoria et Nick ont fait. On nous les impose dans les scènes de groupe comme rarement les auteurs ont osé faire. Encore, ils auraient pris une part active dans l'action... mais non, ils se retrouvent à faire de la figuration en arrière-plan et c'est un peu humiliant ! Nous, par conséquent, on ne peut pas du tout s'attacher à eux faute de matière suffisante. Etant donné que l'on sait déjà dans les grandes lignes ce qui va se passer dans le futur grâce aux flashforwards, notre implication dans les affaires courantes est drôlement compliquée. Quinn, Victoria et Nick ne peuvent plus être vues que comme des obstacles. Dans le cas de Ted et Victoria, c'est pire que tout : c'est l'ex de celle-ci, Klaus, qui assure toute la partie comique avec un sacré panache. Mais eux... eux ils restent assis sur leur canapé ou dans leur lit à attendre que ça passe. Boring... 

   Dès les premières secondes de The Pre-Nup, on apprend qu'un couple va se séparer à la fin. Je ne suis pas contre jouer sur le suspense, mais dans un cas comme celui-là où le résultat est si évident, est-ce bien nécessaire ? Comme on s'y attend donc, c'est le couple Quinn/Barney qui rend les armes. Une rupture trop prématurée, dans le sens où le duo fonctionnait vraiment bien et qu'il pouvait encore nous divertir un moment selon moi. Alors que si Victoria ou Nick partent demain, on ne verra pas la différence. Ou au pire, on s'en réjouira ! La vérité, c'est que Becki Newton n'était plus libre ensuite à cause du début du tournage de la première saison de The Goodwin Games, nouvelle série des créateurs de How I Met pour la Fox et attendue à la mi-saison. Alors même si l'histoire du contrat prénuptial était amusante et nous a permis de retrouver un Barney en grande forme, ses conséquences sonnaient faux. La rupture s'est faite sans véritable émotion et c'est bien triste quand on pense que Quinn est depuis le début de la série le seul personnage récurrent à avoir réussi son intégration. Et les tentatives n'ont pas manqué !

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// Bilan // D'un point de vue purement comique, cet épisode était une jolie réussite. Mais, à cause de sa construction, il n'a fait que mettre encore plus avant les défauts de ce début de saison et les limites désormais atteintes par le concept de la série. Il n'y a plus aucun suspense... 

3 octobre 2012

Fringe [5x 01]

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Transilience Thought Unifier Model-11 (Season Premiere) // 3 180 000 tlsp.

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   L'épopée Fringe est sur le point de s'achever. Cette 5ème et ultime saison s'annonce très différente des précédentes, et au moins aussi palpitante voire peut-être même plus. Le fait est que, désormais, tous les épisodes seront feuilletonnants. Fini les enquêtes du jour qui tournaient en rond et nous lassaient. Fini aussi la mythologie complexe qui nous a passionné pendant 4 ans mais qui n'avait plus rien à offrir de nouveau. Bienvenue en 2036 pour la suite de l'excellent épisode Letters Of Transit, dans un monde où les Observateurs ont pris le pouvoir et où la survie de la race humaine est menacée à court terme. Sauvés par Henrietta, la fille de Peter et Olivia, qui les a extirpés de l'ambre, les éléments restants de la Division Fringe sont prêts à se battre pour sauver l'humanité mais leur priorité est évidemment de retrouver Olivia, portée disparue. Et on sent qu'il ne reste plus que 12 épisodes derrière : les scénaristes ne perdent pas une seule seconde et au bout d'un quart d'heure, Olivia est saine et sauve, de retour parmi nous. Et on est très heureux. Même si tout va très vite, on prend le temps d'offrir quelques jolies scènes à Olivia et Peter, dont on comprend qu'ils se sont séparés il y a une vingtaine d'années après la naissance de leur fille; et bien sûr à Olivia et Henrietta, qui se revoient après de longues années d'absence. L'émotion est à son comble et c'est un vrai tour de force puisqu'après tout, on  a beau savoir qui est Henrietta et quelle est son importance, on ne la connait pas vraiment. On ne peut pas dire qu'on est attaché à elle, pas encore.  En tous cas, rétrospectivement, il n'y a pas de doute : jamais un couple fictif n'avait traversé autant d'épreuves et connu autant d'obstacles avant de se retrouver que Peter et Olivia ! Cela donne le tournis de repenser à tout ce qu'il ont dû surmonter... La scène d'ouverture, respirant la plénitude jusqu'à ce ce que l'orage gronde, était superbe et déchirante à la fois.

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   Mais le maître dans l'art de l'émotion, c'est bien entendu John Noble alias Walter. Encore et toujours. Il n'est pas épargné dans ce Season Premiere. Sa petite séance de torture est particulièrent cruelle et insoutenable pour nous qui l'aimons tant. L'état dans lequel il se trouve après ce lavage de cerveau intensif n'est pas sans rappeler le Walter du tout début, lorsque son fils est venu le chercher à l'hôpital psychiatrique. L'homme sensible et instable est définitivement de retour, et la fin de l'épisode, tout en musique (le morceau s'intitule Only You, par Yazoo, et date de 1984), montre que tout espoir n'est pas perdu puisqu'une fleur a pu pousser au milieu du bêton. J'ai trouvé ce passage vraiment très beau, très poétique. Et ce que notre vieux fou a dit sur la musique aussi. C'est tellement vrai : elle permet toujours de voir les choses sous un angle différent; elle aide même parfois à y voir plus clair. Que serait-on sans elle ? Au bout du compte, on ne sait pas vraiment ce qui nous attend dans les prochains épisodes, ce à quoi va ressembler cette bataille, quels rôles vont jouer certains personnages qui manquent pour le moment à l'appel comme Broyles ou Nina Sharp, mais je suis confiant. Les auteurs ont l'air de savoir où ils vont...

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// Bilan // La 5ème et dernière saison de Fringe s'ouvre sur un épisode qui remet efficacement les pendules à l'heure tout en nous touchant en plein coeur. Un cadeau du ciel !

10 septembre 2012

Harry's Law [2x 04 > 2x 22]

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Saison 2, épisodes 4 à 22 // 7 780 000 de tlsp. en moyenne

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   "I may be sixty. I may be short. But I'm damn hot! I sizzle in fact. And I want to win the competition... I want to get the news out there: the law offices of Harriet Korn... we're sexy, we're hip and we're hot!" Cette réplique enthousiaste d'Harriet dans l'un des meilleurs épisodes de Harry's Law (le 2x 17 intitulé The Contest) n'est évidemment pas innocente. David E. Kelley, comme il a toujours aimé le faire, surtout dans Boston Legal, évoque par la voix de son héroïne la fameuse polémique -lancée par le site TVByTheNumbers- qui a fini par coûter la vie à sa série chérie : ses scores abyssales sur la cible fétiche des annonceurs, les 18/49 ans, n'étaient soi disant pas suffisants pour lui permettre d'être renouvelée alors même qu'elle était la série la plus suivie de la chaîne sur le public global et ce malgré trois changements de cases horaires en l'espace d'un an et demi. D'ailleurs, quelques épisodes plus tard, Harriet indique lors d'un réveil difficile qu'elle n'a plus "entre 18 et 49 ans" à son grand désarroi. Quelques jours après la diffusion de ce passage, NBC annulait officiellement Harry's Law. Honnêtement, jusqu'au bout j'ai cru que la chaîne allait lui laisser une deuxième chance et qu'au fond, vu la situation dans laquelle elle se trouvait, elle ne pouvait pas se permettre de se séparer de son show le plus performant. Et pourtant... Ce jour-là, j'ai perdu encore un peu plus de mon innocence téléphagique je crois. Pendant quelques semaines, j'ai gardé espoir en imaginant que la chaîne câblée TNT la récupèrerait, étant donné qu'elle vise justement un public plus âgé et qu'elle développait un nouveau projet de David E. Kelley, Monday Mornings, commandée en série par la suite. Mais non. Du coup, j'ai retardé l'échéance en poursuivant mon visionnage de la saison 2 à un rythme très lent mais il y a quelques jours, il a bien fallu me résoudre à regarder le tout dernier épisode.

    Comme je l'avais indiqué lors de ma review des trois premiers épisodes, E. Kelley a revu entièrement sa copie en saison 2, abandonnant les affaires de gangs et autres joyeusetés à la The Wire pour basiquement renouer avec l'ambiance et la structure de Boston Legal, quitte à donner l'impression de ne pas se renouveler. Vu le résultat, on peut dire qu'il a bien fait. A aucun moment Harry's Law n'a tenté de se faire passer pour plus originale qu'elle n'était. Elle a gaiement et sobrement parcouru son petit bonhomme de chemin, avec une actrice principale motivée, qui n'a pas hésité à défendre la série quand elle a senti que le vent commençait à tourner, et une bande autour d'elle qui semblait soudée à l'écran, heureuse d'être là. Ou alors ce sont les scènes de fin d'épisode dans le bar préféré d'Harry qui m'ont induit en erreur, et accessoirement donné l'impression de me retrouver dans Ally McBeal, 30 ans après. J'ai d'ailleurs adoré le petit clin d'oeil dans le final avec la participation de Lisa Nicole Carson alias Renee, la coloc' d'Ally partie en cours de route, que l'on n'avait plus du tout revu depuis. Elle a passé plusieurs années en cure de désintox' après avoir été virée simultanément de la dramédie judiciaire et d'Urgences à cause de son addiction. C'était un beau geste de la part de Kelley de lui offrir ce rôle de juge, même s'il ne lui allait pas très bien. Mais revenons-en à nous moutons. Chaque épisode a donc fonctionné avec la combinaison gagnante "une affaire sérieuse, traitant d'un sujet faisant éventuellement écho à l'actualité + une affaire déjantée, voire grand guignolesque pour détendre l'atmosphère et décoincer nos avocats". Le résultat est invariablement le même : on passe du rire aux larmes d'une scène à l'autre, on est époustouflé par les plaidoiries des uns et des autres, et surtout celles d'Harry bien entendu, et on a l'impression de ressortir de l'épisode un peu moins bête. Cette formule, E. Kelley la maîtrise comme personne.

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   Parmi les intrigues que j'ai retenu : celle traitant de la télé-réalité, pastichant les célèbres "Real Housewives of..." avec une Jennifer Aspen très à l'aise; celle du jeune homme qui ne pouvait pas donner son sang à son frère pour le sauver car il était homosexuel (de gros frissons au moment de son discours déchirant devant la Cour); celle de la jeune femme gardant un gorille chez elle (c'était du grand n'importe quoi); celle de la femme se transformant en Wonder Woman pour venger les femmes battues (rien que pour le clin d'oeil au remake de Kelley qui a tant fait couler d'encre); celle du divorce de deux personnages très âgées (hyper touchant); celle de l'écolier ayant des réactions physiques incontrôlables lui valant des renvois systématiques (là encore, c'était du grand n'importe quoi formidable); et évidemment celle de l'avant dernier épisode, mettant en scène Jon Bernthal de The Walking Dead dans le rôle du frère d'une victime de viol qui n'accepte pas le verdict du jury et prend en otage toute la salle afin d'obtenir un deuxième procès. Entre le choix de l'acteur (particulièrement parlant auprès des 18/49 ans fans du show d'AMC) et l'utilisation de Skype en cours d'épisode, il s'agissait encore une fois de jouer sur cette bien malheureuse affaire d'audience pour, peut-être, en faire enfin (évidemment, ça a raté) !

   Ce dont la série a le plus manqué finalement, c'est de tous les à-coté, en particulier des développements des personnages, relativement légers en dehors des histoires d'amour traitées de manière assez basique et sans parvenir à provoquer un enthousiasme fou que ce soit pour Ollie/Cassie ou Adam/Phoebe (laquelle était un super ajout de casting d'ailleurs). J'aurais préféré un Harriet/Tommy pour tout dire, et ce serait certainement arrivé en saison 3, si saison 3 il y avait eu. Au sujet d'Harry, il a fallu attendre le tout dernier épisode pour en apprendre un peu plus sur son passé. Elle a été mariée trois fois ! Il y avait là le potentiel de nous raconter tout plein de supers trucs. Dommage qu'ils ne s'y soient pas pris plus tôt. Le petit passage piano/voix de Kathy Bates était superbe, tout comme ses larmes en fin d'épisode. Faire revenir Malcom était une excellente idée. Après tout, comme elle le lui dit, sa nouvelle vie a commencé grâce à lui. Sinon, comme en saison 1, ce sont surtout les personnages récurrents qui ont fait le show, entre Sam Berman et son clou dans la tête l'ayant rendu fou; Kim Mendelsohn et son intransigence; Chunhua et son caractère bien trempé; la secrétaire nympho Lisa (hilarante);  l'hyper tête à claques Cruickshank; et l'excellentissime Roseanna Remmick jouée par la non moins excellente Jean Smart. En deux saisons, la série s'est créé un bel univers et une jolie galerie de personnages.  

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// Bilan // Les mois passent mais ma colère quant à l'annulation d'Harry's Law reste intacte : elle ne méritait pas ce destin tragique, elle avait encore plein de choses à raconter, plein de causes à défendre, plein de personnages à développer et plein de nouveaux à inventer. Si sa disparation n'est clairement pas une grande perte pour les annonceurs, elle en est une pour NBC, pour nous et pour toute cette génération de baby boomers qui avaient trouvé une série qui leur plaisait avec une héroïne de leur âge. Et perdre une série de David E. Kelley, c'est par principe très triste pour la télévision. On verra ce que donneront ses futurs projets, que j'ai évidemment hâte de découvrir, mais je ne suis pas prêt d'oublier Harriet Korn. Elle était unique en son genre.

7 août 2012

Happy Endings [Saison 2]

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Saison 2 // 6 180 000 tlsp.

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   J'ai toujours un peu de mal à écrire mes critiques de comédies et c'est précisément pour cette raison, au cas où vous vous poseriez la question, que je n'ai plus rien dit sur Modern Family, par exemple, depuis belle lurette, et que l'analyse qui suit sera relativement courte. J'apprécie vraiment la série et je suis toujours content de voir un épisode mais elle ne me manque pas particulièrement quand elle est en pause, ou que je prends du retard sur la diffusion. Les personnages n'évoluant que très peu voire pas du tout dans certains cas, il n'y a pas tellement de nouveaux commentaires à faire d'une saison à l'autre. Souvent, les épisodes se suivent et se ressemblent, mais certains sont plus marquants que d'autres. C'est un peu la même chose avec Happy Endings, que j'ai dévoré en marathon tout récemment. 

   Après une première saison courte mais prometteuse et un sauvetage in extremis, Happy Endings est revenue avec une deuxième salve d'épisodes tout aussi convaincante, si ce n'est plus. On sent toutefois qu'une vraie réflexion a été menée au sujet des personnages et de l'importance qui leur était accordée en terme de temps d'antenne. Clairement, Penny et Max avaient tendance à voler la vedette aux autres, un peu à la manière d'un Jack et d'une Karen dans Will & Grace, un degré de folie en moins. De la même façon que Cougar Town et de plus en plus de comédies modernes, Happy Endings repose presque essentiellement sur l'alchimie entre les membres principaux de son casting, et sur leur talent respectif aussi bien évidemment. S'ils n'étaient pas à ce point au diapason, alors qu'en plus le rythme des répliques est soutenu, la plupart des blagues tomberaient à l'eau et la série serait déjà morte depuis longtemps, comme tant d'autres du genre. Elle a depuis le départ ce truc en plus que les autres n'avaient pas et elle a su le faire fructifier en saison 2.

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   Bizarrement, ce ne sont plus Max et Penny qui me font le plus rire. Les rôles se sont inversés. Je n'étais pas fan du couple Jane/Brad à la base, surtout à cause de monsieur, mais j'ai trouvé leurs intrigues cette année beaucoup plus réussies bien que redondantes, avec la gentille réconciliation à chaque fin d'épisode qui devient lourdingue. Le jeu de Damon Wayans Jr. est toujours aussi atypique, et je suis sûr que s'il était resté dans New Girl, il aurait vraiment apporté quelque chose et l'aurait rendue meilleure, tout comme il a donné beaucoup de sa personne dans Happy Endings et ça a payé au final. Les mimiques d'Eliza Coupe sont toujours aussi irrésistibles et, malgré les points communs de son personnage avec la Monica de Friends, elle arrive largement à exister sans donner l'impression qu'on la connait déjà par coeur et qu'elle ne saura jamais nous surprendre. Mais la vraie surprise, c'est... Alex ! Plutôt transparente en saison 1, elle s'est révélée en saison 2, sa stupidité devenant un ressort comique tout ce qu'il y a de plus classique mais néanmoins terriblement efficace. Elle en est même devenue attachante, la petite ! Finalement, Elisha Cuthbert se débrouille bien en comédie et ça, c'est une grande nouvelle ! Parce que coté drama, c'est vraiment pas ça... Entre les très amusants et inspirés Jane, Brad et Alex et le duo Max/Penny de la mort qui tue mais qui gonfle un peu quand il y a surenchère et hystérie, on retrouve ce bon vieux Dave, le "Ted Mosby" de Happy Endings, maladroit, bonne poire et drôle uniquement par intermittence. On aime son obsession pour les t-shirts en col en V, on adore ses super sandwichs personnalisés, mais on aime un peu moins ses aventures amoureuses rocambolesques et cette tentative de le caser avec Penny, assez peu séduisante.

   Happy Endings n'avait pas besoin d'invités prestigieux pour plaire mais elle s'est quand même octroyée les services de Megan Mullally dans le rôle de la mère de Penny - je l'adore mais à force de faire le tour de toutes les comédies existantes, ses apparitions perdent de leur saveur- ainsi que de Brian Austin Green dans le final, voué à revenir pour notre plus grand plaisir en saison 3; puis Colin Hanks aussi, dans l'improbable rôle... de son propre rôle; ou encore James Wolk, transformé en Grant, le parfait petit ami de Max que l'on aurait presque aimé voir intégrer la distribution définitivement tant il était devenu attachant en l'espace de seulement deux petits épisodes. Il a pourtant fallu s'en séparer et c'était presque aussi douloureux pour nous que pour Max et ses amis ! C'est davantage à travers différents contextes que la série a réussi à créer l'événement : je pense aux épisodes dédiés à Halloween (ces costumes... mon Dieu !), à Nöel ou encore à la St Valentin, qui étaient particulièrement bien écrits. De temps en temps, Happy Endings  tente de lorgner vers des structures originales "à la How I Met Your Mother" mais en général avec moins de succès que sa grande soeur. Sinon, on retiendra l'épisode où Brad ressort déboussolé de chez son dentiste et se met à comparer ses compagnons aux héros de Friends, un clin d'oeil très appréciable. D'ailleurs, la série joue plus que jamais la carte des réfèrences à la culture populaire, et quand on n'est pas américain, on est parfois un peu largué malheureusement (je n'ose imaginer la tronche de la future VF). Le quiproquo entre Jane et Brad autour des etrennes de leur femme de ménage était particulièrement croustillant et cruel. La fête d'anniversaire catastrophe de Penny était assez géniale aussi. Bref, je ne me souviens pas de tout mais je peux dire qu'ils m'ont fait beaucoup rire les héros de Happy Endings

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// Bilan // Ce serait une grossière erreur que de sous-estimer Happy Endings : si vous ne la regardez pas encore, il serait temps de lui laisser une chance. Vous pourriez en tomber amoureux ! On n'a rien fait de mieux en "comédies d'amies" depuis Friends et les premières saisons d'How I Met Your Mother.

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