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Des News En Séries, Le Blog
4 mars 2011

How I Met Your Mother [6x 18]

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A Change Of Heart// 9 24o ooo tlsp.

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  Les scénaristes ont trouvé le bon filon pour nous donner réellement envie de continuer How I Met Your Mother cette année malgré la lassitude provoquée par les personnages et les rires moins nombreux : nous toucher d'abord, ce qui n'était pas une habitude par le passé, juste une sensation rare et éphémère, et se jouer de nous en multipliant les pistes quant au Season Finale. Qui seront les "fucking" mariés bon sang ? Après cet épisode, on ne peut que penser à Barney et sa "nouvelle" ou plutôt deuxième petite-amie après Robin, Nora. Problème: 1/ C'est trop facile et sans surprise. 2/ Ca risque fortement de déplaire. Pourquoi ? Parce que, à moins que je ne sois un cas isolé, cette Nora n'inspire pas confiance. Elle a l'air gentille, je ne dis pas, mais elle n'a aucune spécificité, aucun humour particulier... On ne comprend absolument pas en quoi Barney peut craquer plus sur elle que sur une autre. A vrai dire, à l'écouter parler de mariage et d'enfants, elle correspondrait bien plus à Ted. Mais ça ne peut pas être la future madame Mosby. Quant à l'actrice, je trouve son jeu limité alors qu'on ne lui demande déjà pas grand chose. A part être mignonne, et ça, elle l'est. Si son personnage devait prendre de l'importance, je crains qu'elle ne tienne pas la route. Après avoir fait un tour sur sa courte filmographie, je constate qu'elle a fait ses classes dans le soap General Hospital. Je comprends mieux... Pour en revenir à Barney, j'ai un peu de mal à croire en cette version rangée de lui. Je n'ai pas trouvé Neil Patrick Harris exceptionnel, loin de là. Il m'a quand même fait un peu de peine sur la fin. Un peu... 

   Au début de l'épisode, j'ai bien cru que Robin allait enfin avoir une storyline à elle après plusieurs semaines de vache maigre. Mais non. Le fameux "Scooby" puis Lily, Marshall et Ted lui ont volé la vedette. J'avoue que j'ai ri aux conneries de Marshall et de sa calzone tombée parterre. C'était pourtant pas de haute-volée. Peut-être parce que j'adore les calzones ? Enfin de là à les manger sur le bitume... Ensuite, la métaphore canine pour parler du petit-ami d'un jour de Robin était amusante quelques secondes, puis étonnamment quelques minutes. Malgré la pauvreté de l'idée, j'ai été séduit. Par contre, il va falloir arrêter avec les "sandwichs". Le gag est usé jusqu'à la corde.      

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// Bilan // Ce sont les passages les plus classiques et les plus faciles qui m'ont fait rire dans cet épisode. L'innovation, si l'on peut aller jusque là, ne m'a pas convaincu car elle n'était pas maîtrisée par les scénaristes et encore moins par les interprètes.  

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30 novembre 2010

The Walking Dead [1x 05]

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Wildfire // 5 6oo ooo tlsp.

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   Si la ressemblance entre The Walking Dead et Lost ne m’a pas frappé dès le départ, elle est pour moi de plus en plus évidente à chaque épisode qui passe. Ce dernier a enfoncé le clou à un point que je n’aurai même pas imaginé. Si l’on omet les scènes gores qui n’existaient pas dans Lost, pas plus que les zombies (encore que), tout le reste pourrait passer pour du copier-coller. Il suffit d’analyser un peu les personnages : le héros malgré lui (Jack/Rick), l’aguicheuse malgré elle (Kate/Lori), le bad guy au grand cœur (Sawyer/Shane), le vieux baroudeur sage (Locke/Dale), les quotas black et asiatiques, les personnages voués à mourir plus tôt que tard… L’effet miroir passe aussi par les plans dans la forêt/jungle, par les discours sur le leadership, les règles, le deuil… Tout ça on l’a déjà vu il y a six ans avec des paysages bien plus beaux, des personnages plus charismatiques et profonds et une fraîcheur que l’on ne retrouvera jamais. Bref, The Walking Dead ne tient pas la route à coté. Je trouve que toutes les scènes censées être émouvantes sont ratées, pour plein de raisons mais avant tout parce qu’il n’y a rien à faire : ces personnages ne sont pas attachants et ne sont pas prêts de le devenir à ce tarif-là. Ne nous manquerait-il pas des flashbacks pour apprendre à mieux les connaître ? Ah oui. Mais ça a déjà été fait !

   N’est pas Michael Giacchino (compositeur de Lost) qui veut. Les compositions de The Walking Dead sont plutôt bonnes mais ne correspondent pas à la série ou ne sont pas lâchées au bon moment. Ainsi, la scène d’évasion (censée être émouvante elle aussi) se déroule sur une musique épique digne d’Autant en emporte le vent. Mais qu’est-ce que ça vient faire là ? Et puisqu’on en est à la bande-son, c’est l’occasion de dire que le mixage est raté de chez raté. Les cigales qui chantent plus fort que les personnages ne parlent et les giclées de sang plus appuyées encore que dans Spartacus, c’est juste super lourd. On frôle régulièrement le ridicule et c’est bien dommage. La série avait-elle besoin de ce défaut supplémentaire ? Elle a bien assez de tares comme ça ! Rayon subtilité on en est toujours au niveau zéro. Je pense surtout « aux femmes  de » qui se comportent de manière bien étrange. Entre celle qui éclate la tête de son mari, qui, il est vrai, n’était ni sympathique ni commode, et celle qui abandonne son mari presque sans éprouver de douleur (la faute à l’actrice ?). Et puis Sarah Wayne Callies… Je la trouve plus inspirée que dans Prison Break (pas difficile) mais elle et Andrew Lincoln n’ont définitivement aucune alchimie.

    Desmond ? J’ai bien cru à son arrivée dans la série au moment où l’on nous présente un illustre inconnu se délivrant face caméra à des expériences chimiques obscures. Il y avait un peu de cette première immersion dans la station du Cygne. J’ai aussi vaguement pensé au Walter White de Breaking Bad. Malgré cet air de déjà-vu, j’ai beaucoup aimé ce passage qui m’a donné de l’espoir sur l’avenir de la série. Il y a quand même des gens quelque part qui cherchent à comprendre ce qui est arrivé et qui découvriront peut-être la vérité un jour. C’est la première fois qu’il y a une lueur d’espoir dans cette série.

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// Bilan // Devant The Walking Dead, je n’éprouve rien d’autre que de l’ennui. Ni peur, ni angoisse, ni émotion. J’ai beau reconnaître qu’elle est plastiquement irréprochable, ça ne suffit pas.

24 novembre 2010

The Vampire Diaries [2x 09]

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Katerina // 3 5oo ooo tlsp.

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   Nina Dobrev finira-t-elle vivante la saison ? J'espère en tous cas que la CW lui a offert un cachet plus conséquent pour cette saison 2 car elle doit tourner deux fois plus que les autres. Je ne vais pas la plaindre non plus hein. Dans cet épisode, nous n'avions donc pas une ni deux mais trois Katherine ! Enfin seulement deux techniquement mais les scènes du passé de Katherine donnaient l'impression d'avoir affaire à une troisième entité. D'un autre coté, elle n'a pas beaucoup changé au final puisque l'on découvre qu'elle a toujours été mauvaise. Moi qui suis friand des flashbacks dans Vampire Diaries j'ai été servi. Le but du jeu était plus que louable puisqu'il s'agissait d'expliciter enfin les vraies raisons de la venue de Katherine à Mystic Falls et je suis très surpris. Finalement, les Salvatore ne sont pas très importants dans son plan. Ce sont des pions. En revanche, Caroline, Bonnie, Tyler (tiens, j'avais jamais tilté : Bonnie Tyler - ouh le méga LOL) et Elena sont les clés du mystère. Cela donne tout à coup un poids considérable à la saison. Dommage que Katherine n'ait pas besoin d'une plante verte dans son plan, tante Jenna aurait pu elle aussi servir à quelque chose ! Certes, après son accident d'il y a quelques épisodes, on peut considérer qu'elle a déjà eu plus d'importance qu'en saison 1. On ne peut nier l'amélioration. Le duo Stefan/Caroline fonctionne plutôt bien et je dirais même de mieux en mieux. Ce n'est pas tellement une question d'alchimie mais surtout de bons dialogues. On n'est pas au niveau du duo Elena/Damon et il n'y a de toute façon pas les mêmes enjeux mais j'adhère. L'absence de Tyler dans cet épisode ne se fait pas trop ressentir mais on parle de lui et son importance dans les prochains épisodes ne pourra être que considérable. La pleine lune arrive...

   Bonnie et Jeremy, c'était bien partie mais l'arrivée d'un duo de sorciers père et fils vient bouleverser les plans du couple en devenir. Enfin c'est surtout Bonnie qui, telle une girouette, oublie rapidement Jeremy quand elle rencontre ce garçon que je n'ai pas trouvé séduisant du tout pour ma part (il faut dire qu'à coté de Jeremy, rien ne peut-être plus craquant !). Mais on sent très bien que, comme tout nouveau personnage, il est louche et veut du mal à quelqu'un. Ca deviendrait presque trop facile ce recours systématique à de nouveaux personnages secondaires pour bousculer l'ordre établi. Cela dit, ça change des séries incapables de créer des personnages secondaires convaincants. J'y trouve mon compte l'un dans l'autre. Puis c'est toujours l'occasion de cliffhangers hyper efficaces comme c'est le cas dans cet épisode. So... Content qu'Elijah ne perde pas de temps à mettre sa vengeance à exécution. On prépare par la même occasion l'avenir (la fin de la saison 2 ?) en évoquant le very big bad de la série, le vampire ultime, prénommé Klaus. Une excellente idée de casting serait la bienvenue car contrairement à la première saison, je trouve les guests un peu décevants cette année. Un mot pour terminer sur l'énigmatique Rose qui me plait bien et qui, surtout, va permettre à Damon de ne plus faire une fixette sur Elena pendant au moins quelques épisodes. Mine de rien, ça fait bizarre de le voir avec une autre. Vicky c'était il y a longtemps maintenant. Depuis, il n'y a pas eu grand monde qui est passé dans son lit. Pour le piège à filles de la série, c'était étonnant. 

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// Bilan // Cet épisode donne à la saison une envergure supplémentaire qui me remplit d'espoir. Je ne vois pas comment les prochains épisodes pourraient ne pas être bons en fait. Les scénaristes sont dans une forme olympique et maîtrisent parfaitement leur série. C'est super rare cette impression (ce n'en est peut-être qu'une).

20 novembre 2010

Brothers & Sisters [5x 08]

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The Rhapsody Of The Flesh // 8 6oo ooo tlsp.

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   Une cougar chez les Walker ! Si Brothers & Sisters se met aussi à céder aux effets de mode, que va-t-elle devenir ? C'est sans doute pour pallier à l'absence bien regrettable de Calista Flockhart que les scénaristes se sont mis en tête d'en faire des tonnes dans la comédie, quitte à verser dans le vaudeville digne d'une pièce de boulevard avec Jean Lefebvre (paix à son âme), Bernard Menez (paix à son... ah euh non) et Maria Pacôme (oui, pourquoi pas ?). L'arrivée de la mère de Luc, Gabriela Laurent, chamboule tout le monde et c'est essentiellement autour d'elle que l'épisode va s'articulier. Je n'ai rien contre Sonia Braga qui incarne ce personnage haut-en-couleur, quasi-nymphomane, mais elle en faisait vraiment des tonnes. Il me semble que les situations étaient suffisamment lourdes pour ne pas en rajouter ! Cela dit, par moment, c'était vraiment drôle. Et puis elle a l'avantage de ne pas tomber dans le cliché français puisque, comme Luc, elle ressemble plus à une mama italienne (je ne dis pas que Luc ressemble à une mama italienne hein, à un étalon italien surtout) qu'à ma mère quoi. Telle mère, tel fils : Gilles Marini n'a jamais été aussi mauvais. Et comble du ridicule: il joue encore plus mal en français, sa langue natale, qu'en anglais ! Ce n'est pas très étonnant en même temps. S'il avait fait carrière en France, à part dans Sous le soleil, je ne vois pas bien où il aurait pu atterrir. Les engueulades avec sa mère, en français non sous-titré s'il vous plait, en devenaient presque hilarantes tant c'était ridicule.

   La rivalité entre Nora et Gabriela a eu ses moments de bon et de moins mais c'était agréable à suivre dans l'ensemble. Mais ce que je retiens surtout, c'est que le Dr. Karl a beaucoup plus de potentiel que prévu et je l'imagine vraiment bien rester avec Nora longtemps. On sent que les scénaristes cherchent à remplacer Ojaï par autre chose, qui soit équivalent tout en étant différent, et cette station de radio pourrait bien faire l'affaire contre toutes attentes, bien que l'aspect familial soit beaucoup moins évident. Entre Nora et son futur amant, tous deux à la tête d'une émission, et Sarah qui risque de devenir leur nouvelle patronne, j'ai bien l'impression que l'on se dirige vers ça. Kitty pourrait même reprendre ses activités d'animatrice comme au bon vieux temps de la saison 1 quand on a fait sa connaissance. Je reconnais que je suis en train d'essayer de me convaincre. Je n'y crois qu'à moitié...

   Vous avez remarqué que Scotty était devenu le confident de tous les Walker ? Je trouve ça bien en tous cas. J'adore ce personnage, qui réussit je ne sais comment à ne pas être lisse. Cette fois, c'est Justin qu'il épaule dans sa lutte contre l'addiction... sexuelle ! Eh oui. Le petit dernier de la famille ne se droguant et ne buvant plus, il fallait lui trouver un autre problème. Heureusement, c'est plus léger pour le coup et ça fait du bien de le voir souriant. Après son histoire intense avec Rebecca, je ne le voyais pas repartir directement dans une nouvelle grande passion. En même temps, on ne devrait pas tarder à y avoir droit si les scénaristes sont fidèles à leur réputation ! Au passage, big up à "Captain Happy", "Little Big Man" et "The Magnificent Seven (Inches)" !      

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// Bilan // Brothers & Sisters a inventé à travers cet épisode le concept de "la légéreté lourde". En gros, on en fait des tonnes pour détendre l'atmosphère et ça marche... un peu. On "Breathe Again", comme la chanson de Sara Bareilles à la fin de l'épisode le souligne, mais je crois que je préfère étouffer avec les Walker. C'est nettement plus enrichissant.

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9 décembre 2010

Brothers & Sisters [5x 09]

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Get A Room // 7 54o ooo tlsp.

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  Comme lors de l'épisode précédent, je suis très embêté quant au nombre d'étoiles véritable que mérite cet épisode de Brothers & Sisters, qui, il faut bien le dire, avait des faux airs de Desperate Housewives parfois qui ne m'ont pas beaucoup plu. On était encore dans une forme de burlesque un peu lourd qui est sauvé par les acteurs, toujours en forme, et par les personnages, qu'on ne peut décemment pas détesté même quand ils se lancent sur des sentiers qu'ils n'ont pas l'habitude de prendre. Prenez Sarah : depuis quand est-elle une Susan Mayer bis ? On ne l'a jamais connue particulièrement maladroite et la voilà qui enchaîne les mini-catastrophes pendant 42 minutes. Ca ne fait pas honneur au talent de Rachel Griffiths qui mérite mieux mais d'un autre coté, elle maîtrise très bien la comédie aussi et c'est agréable de la retrouver dans ce registre de temps en temps. Le véritable problème vient finalement de Luc, toujours extrêmement passif. Heureusement, il devrait disparaître le temps de quelques épisodes pour un voyage en Chine. Est-ce que les scénaristes trouveront une bonne intrigue pour combler Sarah entre temps ? C'est à souhaiter, tant elle n'est pas gâtée depuis le début de la saison 5 (oserais-je dire depuis le milieu de la saison 4 ?). A noter qu'il faudrait aussi en trouver pour Justin, Saul, Holly et David, absents de cet épisode. Je ne sais pas si c'est une histoire de coupe budgétaire qui est à l'origine de ces disparitions/réapparitions mais ça n'est pas dans les habitudes de la série non plus.

   Je me souviens d'un épisode de la saison 3 ("It's Not Easy Being Green") qui suivait déjà une trame semblable, à savoir les Walker tous réunis dans un même hôtel -sauf que c'était après une soirée bien arrosée- sans le savoir. On nous refait le coup mais de manière moins subtile. Evidemment, toutes les scènes de quiproquo sont très réussies, tout comme les passages coups de fil et les réunions "cellule de crise", notamment l'intervention de Sarah pour calmer Kevin, mais ce n'est pas vraiment Brothers & Sisters. C'est juste un divertissement sympathique. Depuis le début de la saison, j'aime assez ce qu'est devenue Kitty et je trouve que les scénaristes ont bien fait d'aller dans cette direction. Il était impossible de la lancer dans une nouvelle grande histoire d'amour aussi vite après Robert. L'idéal aurait été de traiter d'autre chose que de sa vie amoureuse pour changer, genre un retour à la politique ou quelque chose dans cet esprit. Non, à la place, elle enchaîne les aventures. C'est léger, c'est fun, un peu AllyMcBealien, je suis plutôt pour. Mais pourquoi tomber dans cette facilité du professeur qui couche avec un étudiant ? Et pourquoi toutes les femmes Walker deviennent à un moment donné de leur vie des cougars ? Sinon, je suis très déçu par Carl. Je misais beaucoup sur ce personnage, comme souvent quand on colle un nouvel intérêt amoureux à Nora. Mais ce n'est visiblement pas le bon. Il est passé d'homme presque parfait à névrosé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'était pénible de le voir se battre contre une Nora déchaînée sur la fin. Beaucoup de potentiel réduit à néant. Nora n'aura donc jamais le droit de retrouver le bonheur (et de dépoussièrer son vajayjay aussi).      

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// Bilan // Si l'épisode précédent pouvait passer pour une parenthèse fun, celui-ci, dans le même esprit, laisse préjuger que la série est en train d'évoluer vers une direction qui ne lui ressemble pas et qui, surtout, ne correspond pas à nos attentes. Notre attachement aux personnages et aux acteurs est suffisamment fort pour passer outre pour l'instant, mais jusqu'à quand ?

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6 décembre 2010

The Vampire Diaries [2x 10]

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The Sacrifice // 3 46o ooo tlsp.

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   Sans doute parce que le prochain épisode aura pour mission de nous faire tenir plusieurs longues semaines sans notre dose hebdomadaire de Mystic Falls et qu'il faudra donc tout lâcher à ce moment-là, cet épisode avance lentement, prend des détours ennuyeux et inutilement compliqués pour atteindre un point final relativement décevant comparé aux cliffhangers précédents. Les Gilbert sont aussi attachants qu'énervants : ils foncent droit dans le mur tête baissée et ils sont les seuls à ne pas s'en rendre compte mais il faut reconnaître qu'ils n'ont pas tellement d'autres alternatives et qu'ils ne peuvent pas sans cesse se laisser porter et attendre que les autres, Damon et Stefan en l'occurrence, décident à leur place de ce qu'ils doivent faire. Jeremy est touchant dans ses tentatives de "devenir homme" et d'honorer la mémoire de ses ancêtres mais il s'y prend de manière bien trop maladroite. Ca vaut pour sa rencontre avec Katherine mais aussi pour ses sentiments envers Bonnie, de plus en plus à sens unique depuis l'arrivée de Luka dans l'équation. Elena agit stupidement aussi à sa façon mais on a du mal à lui en vouloir. Le problème de ce personnage actuellement, c'est qu"il étouffe à cause tous les nouveaux arrivants et ceux dont on parle beaucoup mais que l'on ne voit pas (encore) comme ce fameux Klaus. Rose, Elijah... on nous en rajoute même une autre qui sort de nulle part. Je comprends le besoin de renouveler un peu le casting et de relancer ainsi l'intérêt mais ça fait beaucoup à la fois. On ne prend pas le temps de s'intéresser à chacun d'entre eux. Rose reste la plus grosse déception à ce jour malgré sa relation avec Damon qui ne demande qu'à prendre son envol.

   Le schéma le plus intéressant, c'est celui qui se profile à la fin de l'épisode après de multiples rebondissements plus ou moins inspirés : Stefan se retrouve coincé avec Katherine et Damon et Elena sont forcés à s'allier plus que jamais et sans Stefan pour les séparer. Les scénaristes ont trouvé là une belle astuce pour bouleverser l'ordre établi mais je ne suis pas certain que cela puisse transformer les choses sur le long terme. Quoique pour Damon et Elena, quelque chose me paraît faisable. Pour Katherine et Stefan, je ne vois pas d'évolution possible. Contre toutes attentes, c'est la partie consacrée à Tyler qui passionne le plus. Il n'y a rien pourtant rien qui avance dans sa relation avec Caroline. On nous radote la même chose depuis trois épisodes. Mais la vidéo de la transformation en loup-garou de Mason était vraiment terrifiante et c'est rare que The Vampire Diaries atteigne ce degré-là de frayeur. L'angoisse de Tyler est devenue immense et palpable. Mais alors que faire de Matt dans tout ça ? Le pauvre erre comme une âme en peine... J'attends que les scénaristes trouvent LA bonne idée qui nous scotchera. Ils en sont capables.       

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// Bilan // Un épisode faible au regard des précédents, mais pas mauvais. 

2 octobre 2010

How I Met Your Mother [6x 02]

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Cleaning House // 9 ooo oooo tlsp.

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  A coté du désastreux Season Premiere, cet épisode de How I Met Your Mother ne réussit même pas à passer pour un chef d'oeuvre. J'ai eu un mal de chien à décider du nombre d'étoiles alors qu'habituellement, la note s'impose à moi. Il y avait vraiment autant de bonnes que de mauvaises idées, sachant que les bonnes n'étaient pas vraiment bonnes et les mauvaises, pas vraiment mauvaises. D'où ces deux étoiles. Revenir sur l'enfance de Barney et l'absence de son père fait partie des bonnes idées. En plus, on n'avait jamais eu l'occasion de le voir réuni avec et sa mère et son frère. Malheureusement, une fois de plus, le talent de Frances Conroy a été gâché par une paresse d'écriture qui confine à la bêtise. Heureusement qu'elle est bonne actrice parce qu'avec une autre, plus mauvaise, la scène finale ne serait pas du tout passée ! Là, c'était presque mignon. J'ai bien dit presque. Parce que c'était assez ridicule aussi, comme à chaque fois qu'How I Met s'essaye à l'émotion de toute façon (depuis la saison 3 en tous cas). Ca sonne faux, ça sonne sitcom cheap des années 80 avec morale à la fin. Ca sonne creux. Et puis Neil Patrick est excellent dans la comédie mais quand il faut être sérieux de minutes, il n'est pas crédible une seule seconde. Les retrouvailles entre le frère de Barney et son vrai père semblaient presque hors-sujet. Un peu comme la naïveté soudaine de Barney, qui n'apparaît que lorsque ça les arrange. Le reste du temps, il est plutôt malin.

   Quelques passages m'ont quand même plu, notamment quand Barney s'incruste dans Stand By Me. Là, Neil Patrick Harris était excellent. Mais ce qui m'a fait le plus rire en fait c'est Cobie Smulders au fond de la pièce qui avait l'air d'être au spectable, juste ravie d'être là. On voyait l'actrice, pas Robin. Je trouve toujours ça amusant. Son intrigue SMS avec Ted n'était pas des plus réussies mais sa légéreté contrastait bien avec la lourdeur du reste. Puis j'aime bien leur duo en général. Si vous avez vu Lily et Marshall faire autre chose que bouffer, faites-moi signe ! Dans mes souvenirs, il n'y a que ça. Oh, ils ont bien dû ouvrir la bouche une fois ou deux mais ce n'était vraisemblablement pas pour dire des trucs drôles. C'est dingue comme How I Met ne fonctionne plus, comme la mécanique est rouillée. Ils ne sont plus capables d'écrire pour plusieurs personnages à la fois. Il en faut un en vedette, qui tourne, et les autres ramassent les miettes.

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// Bilan // C'est fou comme How I Met devient une sitcom commune, facile, déjà vue...

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30 septembre 2010

Desperate Housewives [7x 01]

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Remember Paul (Season Premiere) // 13 o6o ooo tlsp.

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   Cet été, en lisant le dernier livre d'Amélie Nothomb (que je n'ai toujours pas terminé), le parallèle entre ses oeuvres et Desperate Housewives m'a frappé. A chaque rentrée, on y a droit et à chaque rentrée, on y croit. "Allez, cette année, le nouveau roman sera bon ! On retrouvera l'excellente et inspirée écrivain des débuts." Oui... mais non (spéciale dédicace). "Allez, cette année, la nouvelle saison sera meilleure ! On retrouvera l'excellente et inspirée série des débuts." Oui... mais re-non. Au bout de 7 ans, c'est quand même dingue de se faire encore et toujours avoir, non ? Cela étant dit, ce Season Premiere n'était pas mauvais, et pas seulement si on le compare à l'atroce épisode final de la saison dernière. Il y a une liste gigantesque de trucs qui m'ont énervé et je vais me faire un plaisir de vous la dresser, mais il faut reconnaître une envie de se renouveller de la part de Marc Cherry (qui a écrit l'épisode), ou plutôt une envie de renouer avec un passé glorieux. Mais je reste sur mes gardes : chaque début de saison est prometteur et tout devient très vite très nul.

   Cette année, le renouveau porte un prénom : Renee. Pendant tout l'été on nous a annoncé à grand renfort d'affiches et de bandes-annonces l'arrivée de l'ex Wilhelmina Slater d'Ugly Betty, Vanessa Williams (une des femmes les plus tirées au monde, double sens intentionel), au sein du casting. Tout ce foin a effectivement attisé ma curiosité et je me suis surpris à avoir hâte de la découvrir à Wisteria Lane. Autant vous dire que la pression est retombée. Elle entre finalement par la petite porte puisqu'elle est la vieille amie oubliée de Lynette de l'époque du fac. La surprise est réussie. Le duo fonctionne plutôt bien, alignant les vannes pour notre plus grand plaisir. Vanessa Williams n'en fait pas trop, ce qui est pour les habitués d'Ugly Betty presque problèmatique puisque Renee n'est rien d'autre qu'une Wilhelmina sous prozac. Comme tout nouvel habitant, elle cache un lourd secret mais les scénaristes ont eu la bonne idée, et l'humilité peut-être même, de ne pas chercher à faire monter la sauce inutilement pour quelque chose qui n'en vaudra de toute façon pas la peine. On sait qu'elle n'est pas venue par ici pour rien, et cette histoire de divorce n'est clairement pas une explication suffisante, mais on ne le souligne pas à coup de musiques grandiloquentes et de regards mystérieux. Pour en revenir à Lynette, je me sens obligé de le souligner : on ne prend même pas la peine de reparler de la naissance du dernier Scavo, qui s'est, rappelons-le, déroulée dans des circonstances pour le moins pathétiques. On se débarrasse ainsi ni vu ni connu d'une des pires intrigues de l'année dernière. Susan nous aura donc gonflé pendant de longs épisodes avec l'étrangleur... pour rien !

   Bree reste un personnage que j'estime beaucoup malgré les affligeantes intrigues qu'on lui a écrites depuis 3 ans. Ce Season Premiere est l'occasion de repartir à zéro puisqu'Orson quitte enfin Wisteria Lane, accompagné de sa soignante, et que Bree se retrouve seule, prête à reprendre la boisson. C'est là qu'intervient Brian Austin Green, autre nouvel ajout de casting, qui risque bien de la transformer en cougar. Bien-sûr, cette idée, comme toutes les autres, a déjà été exploitée dans la série à maintes reprises (un des jumeaux Scavo a goûté aux joies de la moule pas fraîche, Katherine a eu sa petite aventure avec le neveu de Susan, et bien évidemment Gabrielle s'est amusée avec son jardinier). Mais que voulez-vous ? Il faudra s'en contenter et avec Bree, les choses ne se déroulent jamais comme avec les autres. J'imagine se dessiner quelques bons moments. Une façon de revenir à la Bree période Karl qui était plutôt amusante quand elle ne se posait pas de questions d'ordre moral. Par contre, tôt ou tard, il faudra revenir sur l'affaire Sam, sur Andrew et sur la perte de son entreprise. C'est déjà moins réjouissant.

   Chez les Solis, double... que dis-je... triple événement ! D'abord, Carlos n'arbore plus sa légendaire barbe. Résultat : il fait dix ans de moins et il devient un peu hot. C'est anecdotique mais ça me fait penser au fameux saut dans le temps et à ce pauvre Carlos qui avait été transformé en Andrea Boccelli le temps de trois ou quatre épisodes. Qu'est-ce que c'était naze... Pour la première fois depuis très longtemps, on lui offre une intrigue à lui, mais qui rejoindra bien entendu plus tard celles de Gabrielle. On lui apprend que sa fille, la meilleure (Juanita) pas l'autre grosse moche qu'on ne voit jamais, n'est pas sa vraie fille ! C'est elle le fameux bébé échangé à la naissance, autre grand grand moment du précédent Season Finale. C'est marrant, j'avais éliminé illico presto la possibilité qu'il s'agisse d'une des filles Solis, comme beaucoup de gens. Et bam, c'est Juanita ! On tombe dans un des nombreux travers de Marc Cherry : parce qu'il aime surprendre, il est prêt à aller contre la logique et à s'enfoncer par conséquent dans la médiocrité. Juste pour nous dire : "Ah, vous l'avez pas vu venir ça !". Il avait fait pareil avec le mariage de Mike et Katherine/Susan la saison dernière. Bref, tout ça est navrant et on n'est pas au bout de nos peines. Cela dit, pour une fois qu'on offre aux Solis du pur drama... Certainement pour contrebalancer, on a jugé bon de prendre la révélation de la mort de Mama Solis à contrepied. On s'attendait à un scandale de la part de Gabrielle : il n'y en aura pas. Ou pas celui que l'on croyait. Elle n'en veut pas le moins du monde à Bree de lui avoir caché cela pendant tant d'années. Elle lui en veut simplement d'être désormais obligée de garder un secret à son mari. Hop, parrallèle ! Ils sont dans la même situation... bouhouhou.

   Venons-en à ma copine Susan Mayer, désormais sans le sou (mais juste parce qu'elle ne veut pas sortir son fric de la banque pour ne pas blesser la virilité de son petit Mike), qui apprend que la propriétaire de son nouvel appartement possède un site internet coquin qui met en scène des housewives légérement dévétue. Elle est d'abord outrée puis se voit obligée d'accepter la proposition pour arrondir ses fins de mois. C'était amusant mais un peu léger. On va donc se taper cette histoire le temps de quelques épisodes... Mike a encore tenté l'humour mais il a lamentablement échoué. Son fils avec 35 ans de moins que lui est déjà beaucoup drôle. J'ai bien aimé le passage avec les bijoux.

   Et puis il y a le retour de Paul Young, la seule vraie bonne idée du moment, accompagné d'une narration un peu différente de Mary-Alice. J'ai apprécié les quelques images de flashbacks, même si ça ne servait pas à grand chose puisque les téléspectateurs qui regardent toujours la série sont forcément là depuis le début, bien au courant. On va dire que ça ne fait jamais de mal de remettre les choses à plat. Les justifications quant à sa sortie de prison ne sont pas très détaillées, on imagine bien pourquoi. Ses intentions sont plus claires : il veut tout faire péter. Mais plus fort que le retour de Paul, c'est évidemment le retour de la géniale Felicia ! J'espère qu'elle sera encore là pour un bon moment et que son plan, car elle aussi en a un, sera à la hauteur. Je pense qu'avec Felicia tout est permis. Que les scénariste se lâchent ! Par contre, je ne sais pas si c'était ironique ou non mais ça m'a fait rire de l'entendre dire qu'elle a encore plein d'amis à Wisteria Lane. Elle n'en a jamais vraiment eu, et elle n'est ps restée bien longtemps en plus. Et si Renee était celle qu'elle avait engagé pour se venger ? Ce n'est pas très crédible, je sais, mais ça ne m'étonnerait pas plus que ça... 

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// Bilan // Tel un Phénix, Desperate Housewives renaît de ses cendres ! Non, je rigole !!! L'arrivée de la nouvelle fait l'effet d'un pétard mouillé mais les retours de deux personnages cultes redonnent un peu d'espoir. Les dialogues sont bons, les actrices un peu au radar mais l'ensemble est plutôt plaisant à suivre. Tout ce que je demande et c'est vraiment pas grand chose : que la saison 7 soit au même niveau que la 6ème. Cela signifie en clair que je veux qu'elle soit meilleure que la 5ème qui reste, à ce jour, la pire de toutes. C'est donc un pari peu risqué. Mais les voies de Marc Cherry sont impénétrables (ben oui, pas facile d'écarter toute cette graisse !)...

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27 octobre 2010

Undercovers [Pilot & 1x 02]

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Pilot // Instructions

8 7oo ooo tlsp. // 7 24o ooo tlsp.

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What About ?

Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble...

Who's Who ?

Créée par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe) et Josh Reims (Felicity). Avec Boris Kodjoe (Soul Food) dans le rôle de Steven Bloom, Gugu Mbatha-Raw (Bonekickers) dans le rôle Samantha Bloom, Gerald McRaney (Deadwood, Jericho) dans le rôle de Carlton Shaw, Ben Schwartz dans le rôle de Billy Hoyt, Mekia Cox dans le rôle de Lizzy et Carter MacIntyre dans le rôle de Leo Nash.   

So What ?

Après avoir longuement attendu, sans doute parce que je savais pertinemment que je serai déçu, je me suis enfin décidé à regarder les deux premiers épisodes d'Undercovers d'une traite. J'en suis ressorti éprouvé, parce que je n'arrive pas à croire que J.J. Abrams ait pu pondre ça. La série n'a rien de honteux et je l'auraiS même trouvé plutôt bonne si son nom n'y avait pas été associé. Mais là, vraiment, à part une réalisation efficace et des interprétes convaincants (oui, je n'ai pas honte de dire que j'ai apprécié la prestation de Boris Kodjoe) je n'ai pas retrouvé sa patte, ce qui fait que J.J. Abrams est J.J. Abrams. Pas l'ombre d'un mystère en vue (enfin, un embryon disons) et de la superficialité à tous les étages. C'est sympa de voir de gens sexy et dotés d'humour s'embrasser tendrement entre deux courses-poursuites, bien que ça frise parfois le ridicule, mais c'est à peu près tout ce que la série a à offrir. En gros, c'est un Alias privé de toute substance mais avec plus de moyens. C'est divertissant, c'est efficace mais ça manque de tellement de choses... Petit coup de coeur pour Gugu Mbatha-Raw en tous cas. Elle dégage vraiment quelque chose. Le duo fonctionne bien et les personnages secondaires apportent chacun à leur façon de bons moments de comédie. Au final, je ne me vois pas suivre Undercovers semaine après semaine. L'aspect feuilletonnant est trop mince. Je ne m'explique d'ailleurs pas qu'elle ne fonctionne pas mieux, si ce n'est qu'elle est diffusée par NBC. En général, ce genre de séries faciles plaisent au grand public... C'est à n'y rien comprendre ! A moins que ce soit le générique (absolument atroce à tous points de vue en l'espace de seulement 10 secondes) qui les fasse tous fuir ! Premier "faux pas" pour J.J. Abrams. Je mise tout sur ses prochaines productions, Alcatraz notamment.       

11 novembre 2010

How I Met Your Mother [6x 08]

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Natural History // 8 87o ooo tlsp.

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  Ce bon épisode d'How I Met, on l'aura quand même bien mérité. Ca fait deux mois qu'on l'attend ! Je ne sais pas si le changement de décor y est vraiment pour quelque chose mais ça fait du bien de retrouver nos friends dans un autre contexte que celui du MacLaren's ou de l'appart' de Ted ou des rues new yorkaises en carton pâte. Je ne sais pas non plus si l'arrivée massive de personnages secondaires y est pour quelque chose mais ça fait du bien d'assister à de nouvelles dynamiques. Je ne trouve pas que Kyle McLachlan ait été bien utilisé dans cet épisode (et je ne sais pas s'il reviendra) mais son personnage, le "Captain", m'a fait un peu sourire. Le duo avec Zoey fonctionne très bien, mieux que le duo Zoey/Ted d'ailleurs mais je reconnais une amélioration cette semaine. Je serais très déçu que ce soit elle la mère (et je ne pense pas que ce sera le cas) mais sans ses âneries de rebelle à la con, elle est bien plus supportable. Et puis on apprend vraiment à la connaître pour le coup, elle offre un peu d'elle-même bien qu'il faille démêler le vrai du faux. Elle se révèle surprenante. J'ai toujours un peu de mal avec Morrison qui ne me fait ni chaud ni froid mais pour la première fois, je suis confiant. Elle vaut sans doute mieux que ce que je pensais...

   En bon nostalgique du couple Barney/Robin (le seul truc pas mauvais de la saison 5), je suis heureux de constater que les scénaristes sont encore prêts à miser sur eux. Même si le rapprochement du début de l'épisode n'a pas conduit vers des retrouvailles comme on s'y attendait tous un peu je crois, ce n'est qu'une question de temps. Ils partagent désormais un secret, ça pourrait faciliter le rapprochement. Bonne idée que de faire enfin avancer la recherche du père biologique du père de Barney même si les circonstances sont ridicules quand on y pense. Il y avait de l'émotion sur la fin et ça fait du bien de ressentir cela devant How I Met. Ca faisait bien longtemps. Puis c'est toujours appréciable de voir Neil Patrick Harris dans un autre registre. Mais ma partie préférée de l'épisode reste leur jeu stupide dans le musée qui consistait à toucher le plus d'objets et braver ainsi l'interdit ! Le seul point noir de l'épisode, mais qui tire vers le gris, revient sans surprise à Lily et Marshall. C'était très mal parti en fait et j'ai du mal à trouver l'évolution de Marshall crédible mais les doutes de Lily m'ont un peu ému. La scène final, face à l'ancien Marshall (et son sandwich !), était vraiment belle.

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// Bilan // Bon eh bien cette saison de How I Met comptera au moins un bon épisode ! Le début d'une longue série ou un sursaut exceptionnel ?

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30 octobre 2010

The Vampire Diaries [2x 06]

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Plan B // 3 62o ooo tlsp.

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   Mon enthousiasme vis à vis de The Vampire Diaries devient sans doute trop débordant pour que je puisse garder un minimum de crédibilité à vos yeux. Je vais toutefois oser dire que je trouve les acteurs de la série vraiment très bons et de mieux en mieux. Je n'avais jamais douté du talent de Nina Dobrev et elle nous prouve depuis le début de cette saison qu'elle est capable d'endosser deux rôles simultanément avec dextérité. Ce doit être schizophrénique. Sans parler du fait qu'elle travaille du coup deux fois plus que tous les autres ! Mais celui qui m'a très agréablement surpris dans cet épisode, c'est Paul Wesley quand, à la toute fin, Stefan fond en larmes. Il était très juste, pas du tout dans l'exagération. Et puis je trouve ça innovant un vampire qui pleure. On y est rarement confronté. Je suis moins fasciné par le jeu de Ian Somerhalder qui a tendance à en faire un peu trop. Il a les yeux qui frétillent sans arrêt et ça devient lassant. Après, on ne lui offre pas tellement la possibilité de faire autre chose mais c'est préférable pour le moment. On l'aime comme ça : cynique et sans pitié. Candice Accola nous avait caché ses capacités, sans doute à cause d'un personnage unidimensionnel à l'origine. Ses quelques scènes avec sa mère faisaient un peu bouche-trous par rapport au reste mais elles étaient émouvantes. C'est dommage au final que pas plus d'importance ne soit accordée au Shérif Forbes. J'aurais aimé que Caroline n'efface pas sa mémoire. Je ne suis pas certain qu'elle aurait gardé le secret bien longtemps... On ne le saura jamais !

   Comme l'épisode précédent le laissait présager, les personnages inutiles de la série reviennent doucement au premier plan, à commencer par Matt qui risque d'être comme prévu le fameux mort qui déclenchera la malédiction Lockwood sur Tyler. Du moins c'est ce que les scénaristes veulent nous faire croire mais on se doute bien qu'un Alaric ou qu'une tante Jenna a plus de chances d'y passer. C'est devenu une habitude : les scénaristes tiennent avant tout à nous surprendre, quitte à ce que l'on soit obligé de fermer les yeux sur quelques détails douteux. Ici, par exemple, s'il était nécessaire de trouver à Bonnie l'occasion de faire un de ses tours de passe-passe, ne serait-ce que pour justifier le salaire de Katarina Graham, il aurait fallu trouver mieux qu'une vision hyper facile pour faire avancer l'intrigue. Il ne faut pas que la magie devienne un outil de facilité, comme trop souvent dans ce genre de séries. Charmed en sait quelque chose : elle ne reposait que sur ça. L'insertion de Jeremy dans l'intrigue des Lockwood est beaucoup plus réussie et paraît plus naturelle. Et puis je ne sais pas ce qui arrive à Steven R. McQueen mais il est de plus en plus appétissant. Bon et puis Jenna et Alaric gardent une certaine inutilité mais on sent l'envie de les faire participer d'une manière ou d'une autre. C'est louable. Quant à la mort de Mason, elle est surprenante mais pas tant que ça. Disons qu'on commence à savoir quel sort est réservé à tous les personnages qui débarquent à Mystic Falls en cours de route. Je pensais quand même qu'il survivrait plus longtemps. Mais tout va toujours très vite dans Vampire Diaries et c'est ce qu'on aime aussi.      

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// Bilan // Les épisodes vont crescendo en qualité et en tension. Jusqu'où Vampire Diaries est-elle capable d'aller pour nous plaire ?

22 octobre 2010

Weeds [6x 09]

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To Moscow, And Quickly //

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   On abandonne les délires sans queue ni tête cette semaine dans Weeds pour laisser place à l'émotion et à la profondeur. Forcément, on s'amuse beaucoup moins et on s'ennuie même un peu par moment mais il faut des épisodes comme celui-là pour équilibrer la balance. Weeds n'est pas qu'une série fun, c'est aussi et avant tout une série subtile et merveilleusement dialoguée. La plus belle scène de l'épisode est sans conteste celle où Nancy, face à un vieux médecin, se rend compte qu'elle ne sait même pas si son enfant sourit souvent, tout simplement parce qu'elle ne s'en occupe pas. Le détachement a été progressif au fil de la saison mais clair. Voilà où les scénaristes voulaient en venir. Quelque part, j'ai un doute sur la pertinence du propos dans le sens où l'on sait déjà parfaitement que Nancy est une mauvaise mère terriblement égoïste. Où est la nouveauté ? Toujours est-il que c'était très émouvant et que Mary-Louise Parker a encore délivré une très jolie prestation. En revanche et contrairement à d'habitude, je n'ai pas trouvé la conversation dans la salle d'attente entre Nancy et Andy réussie. Ca manquait de piquant, c'était presque trop sérieux. Mais pour le coup le propos était inédit : quelle est la véritable place d'Andy vis à vis de Stevie ? Est-il un oncle, un père de substitution ? Et après la cavale ? Et quand arrivera le 4ème mari ? Qu'adviendra-t-il de lui ?

    Puis ils sont partis sur cette idée folle d'aller vivre à Copenhague au Danemark ! Première surprise : ils connaissent cette ville ! Non mais on dit souvent que les américains ne connaissent rien à la géographie mondiale. Deuxième surprise : ça a l'air d'être du sérieux ! Il en est vraiment question... Je vois mal la série partir dans cette direction mais rien ne fait peur aux scénaristes de Weeds donc pourquoi pas ? Sinon, le duo Shane/Silas n'a pas fait de prouesses cette semaine mais il y avait quelque chose de touchant dans leurs intéractions. Sans doute un peu trop légère au final cette intrigue mais pas dénuée d'intérêt. Elle mettait en valeur l'esprit protecteur de Silas face à l'immaturité de Shane. Bon et puis Doug est très peu apparu et les quelques images qui lui ont été consacrées étaient... space. C'était presque drôle !         


// Bilan // La saison 6 de Weeds commence à prendre une direction vague et dangereuse après avoir suivi un chemin presque-parfait jusqu'ici. Je reste optimiste mais je me demande bien de quoi seront faits les 4 derniers épisodes...

18 octobre 2010

The Vampire Diaries [2x 05]

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Kill Or Be Killed // 3 47o ooo tlsp.

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   La malédiction de la saison 2 ne s'abattra visiblement pas sur The Vampire Diaries. En tous cas, pour le moment, elle est excellente et à la hauteur des derniers épisodes de la saison 1. Les intrigues avancent à chaque épisode, un peu ou beaucoup, le seul souci étant que plusieurs personnages n'arrivent pas à trouver leur place. Si Jeremy sort enfin de sa chambre, Bonnie est toujours aux abonnées absentes, tout comme Alaric et Jenna mais on est déjà plus habitués. Pas de Matt non plus, mais je lui prédis un destin bien funeste à ce garçon. Ca m'étonnerait qu'il soit encore présent en saison 3. La transition est toute trouvée pour parler des Lockwood et de la révélation que Mason fait à Tyler. Pour que la malédiction qui sommeille en Tyler se réveille, il faut qu'il tue quelqu'un. C'est ce qui est arrivé à Mason, alors manipulé par Katherine. Et il l'est toujours, ce qui constitue un cliffhanger bien efficace et bien prometteur. Les deux intrigues vampires vs loups-garous étaient trop cloisonnées jusqu'ici. Ce ne sera certainement plus le cas. Alors qui Tyler va-t-il tuer pour se révéler ? Les options ne sont pas si nombreuses si l'on part du principe qu'il ne tuera pas un personnage inventé juste à cet effet. Matt est donc une option à prendre en considération même si on voit mal comment ça pourrait arriver. Il peut se passer beaucoup de choses d'ici là. Il y a Tante Jenna aussi. Je me dis qu'elle ne fera pas long feu. Et puis l'autre solution, c'est Jeremy. Les scénaristes viennent tout juste d'opérer un rapprochement entre Tyler et lui, ce n'est sans doute pas anodin. Bon, il fallait bien lui faire faire quelque chose aussi. Mais avec sa bague protectrice, Jeremy peut-il mourir ? Ca marche pour les vampires mais est-ce que ça marche pour les loups-garous ? Je vois mal Jeremy vraiment mourir en tous cas. Ce serait une vraie perte. Et dire qu'il est prêt à s'acoquiner avec la nièce Solis...

   J'ai beaucoup aimé la scène de "don de sang" d'Elena à Stefan. Ca faisait longtemps qu'une de leurs scènes romantiques ne m'avait pas d'effet. Je ne suis même pas certain que ce soit déjà arrivé en fait. C'était beau. Et tout à coup, je comprends (un peu) toute cette folie autour des vampires et de Twilight. Il y a quelque chose dans ces récits de fascinants. C'est difficile à décrire, parce que c'est très repoussant et effrayant aussi. Bref. La partie sur Caroline et sa mère était assez prévisible dans l'ensemble et pas aussi émouvante qu'elle aurait dû une fois la vérité découverte, mais c'était déjà bien d'explorer plus en profondeur leur relation. Les scénaristes étaient toujours restés en surface. 

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// Bilan // Il se passe en général pas mal de choses dans les épisodes de Vampire Diaries mais celui-ci était particulièrement chargé en événements et révélations. Ca ressemblait à un pré-final, sauf qu'on en est qu'au 5ème épisode de la saison 2 !

29 septembre 2010

Better With You [Pilot]

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Pilot // 7 86o ooo tlsp.

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What About ?

Deux sœurs sont chacune à un stade différent de leur vie sentimentale. La première est heureuse, épanouie grâce à une relation de longue durée. L'autre vient de tomber enceinte, précipitant son mariage avec son petit-ami...

Who's Who ?

Créée par Shana Goldberg-Meehan (Friends, Joey). Avec Jennifer Finnigan (Close To Home, Committed) dans le rôle de Maddie, Joanna Garcia (Privileged, Gossip Girl) dans le rôle de Mia, Josh Cooke (Committed, Big Day) dans le rôle de Ben, Jake Lacy dans le rôle de Casey, Kurt Fuller dans le rôle de Joel et Debra Jo Rupp (70's Show) dans le rôle de Vicky.

So What ?

Better With You est la nouvelle comédie à intégrer le carré du mercredi soir d'ABC. Coincée entre The Middle et Modern Family, je ne trouve pas qu'elle soit vraiment à sa place puisqu'elle n'est pas si familiale que ça et surtout, et ça saute aux yeux, il s'agit d'une sitcom multi-caméras comme au bon vieux temps. Ca passe encore sur CBS parce qu'il n'y a que ça mais quand sur ABC les single-camera ont pris le pouvoir (avec un certain succès en plus), on se demande un peu ce qu'elle vient faire là. C'est certainement plus pour des raisons économiques qu'autre chose. C'est bien dommage, parce qu'il y avait matière à faire un Modern Family-bis plus concentré sur le couple que sur la famille. Cela dit, c'est mieux que Hank et Romantically Challenged, largement même. Quoi c'était pas difficile ?

S'il n'y avait pas cette satanée course à la blague, toujours plus difficile à accepter lors d'un pilote, j'aurai pu rire beaucoup plus. Mais non, il faut en sortir une bonne toute les trois secondes, quitte à en mettre des mauvaises au milieu pour combler. Plein de passages m'ont donc fait sourire mais pas rire. Le casting a le mérite d'être enthousiaste. Ils ont l'air heureux d'être là, ensemble. Il se dégage une bonne alchimie de groupe, ce qui n'est d'ailleurs pas surprenant pour le couple Maddie/Ben puisque Jennifer Finnigan et Josh Cooke formaient déjà un couple dans la sitcom sympathique Committed il y a quelques années. Les parents ont un peu de mal à s'intégrer à l'ensemble et je ne suis pas certain que ça s'arrange au fil du temps mais ils sont excellents, sans doute les plus drôles du lot. Celui qui se distingue, c'est Jake Lacy (dont c'est le premier rôle), qui pourrait être terriblement mauvais mais qui a quelque chose. Je n'ai pas encore su définir quoi... Un timing comique, tout bêtement ? Son rôle d'idiot lui va comme un gant en tous cas. Joanna Garcia n'est pas mauvaise mais elle est tellement calibrée CW... Ce n'est pas une nature comique quoi. Ce n'est pas Christina Applegate ! Ce n'est pas Jenna Elfman ! Jennifer Finnigan n'est pas non plus à se tordre de rire mais je l'aime bien. Elle est quand même plus à sa place dans un gentil drama. Debra Jo Rupp est excellente, bien évidemment. L'ensemble manque de piquant, de folie, mais la base est plutôt séduisante. A suivre de près !

13 septembre 2010

The Vampire Diaries [2x 01]

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The Return (Season Premiere) // 3 36o ooo tlsp.

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   Après avoir passé l'été à Bon Temps avec plus ou moins de bonheur, je suis heureux de retrouver Mystic Falls et plus généralement mes petites séries adorées puisqu'il s'agit là de ma première review de la saison 2010/2011. Il y a un an, je n'aurais jamais cru attendre avec impatience le deuxième Season Premiere de Vampire Diaries. Comme quoi, tout arrive ! J'avoue que c'est une des séries qui m'a le plus manqué ces derniers mois, en partie grâce à un dernier épisode très efficace. Ce retour est réussi. Je dirais même que je n'ai pas été déçu une seule seconde.

   Nina Pile/Nina Face. J'adore les nouvelles saisons qui reprennent exactement là où les précédentes s'étaient terminées. C'est le cas ici. Les élipses temporelles, c'est souvent faire le choix de la facilité. Le rencontre avec Katherine reprend donc exactement là où on l'avait laissée. Faire plus ample connaissance avec elle, c'est un plaisir mais pas seulement parce qu'on nous l'avait promis. Aussi et avant tout parce que c'est l'occasion de découvrir Nina Dobrev dans un autre registre. Elle s'était déjà bien améliorée dans le rôle d'Elena, quitte à devenir même vraiment convaincante, mais elle nous offre maintenant une excellente prestation en grande vilaine. Et ça ne tient pas qu'au brushing vaporeux ! Katherine est exactement comme on la fantasmait : perverse et dangereuse. Elle a la beauté du Diable. Ce moment où elle entre dans la maison des Lockwood était magistral ! Chaque face à face entre Katherine et l'un des personnages principaux était un régal. Même avec Bonnie ! Je l'adore mais c'était plaisant qu'on lui cloue le bec de la sorte. Elle a pris un peu trop confiance en elle la sorcière. Le duel verbal le plus faible est celui qui opposait Katherine à Stefan, sans doute à cause de ce dernier, toujours un peu trop mollasson. Au passage, j'ignorais que Paul Wesley avait fait une grève de la faim pendant l'été mais c'est impressionnant. Ca ne l'empêche pas d'être appétissant, certes, mais trop de veines tue les veines hein... Le meilleur duo, sans surprise, c'est Katherine Vs. Damon. La scène en elle même était géniale mais ce qu'elle implique pour la suite l'est encore plus. Il ne faudrait pas que le retour de Katherine se résume à son besoin de récupérer Stefan dont elle dit avoir toujours été amoureuse, mais c'est une première motivation intéressante ! Si on ajoute un peu de mythologie derrière tout ça, façon tombeau de la saison 1, on tient là une excellente intrigue pour la suite de la saison. L'intérêt de l'entreprise, c'est aussi la déchéance de Damon. Il commençait à devenir trop gentil. Ca n'aura pas duré longtemps et tant mieux. Juste le temps de nous émouvoir furtivement au détour du regard abattu de Ian Somerhalder. On est d'accord que jusqu'ici, le mot d'ordre de ce Season Premiere était efficacité mais pas surprise.

  Bonnes et mauvaises surprises. Bizarrement, ce sont les personnages secondaires qui m'ont le plus surpris. Non, pas Tante Machin. Elle ne sert toujours à rien. Son Alaric n'est même pas apparu d'ailleurs. Je parle surtout de Jeremy et Caroline. Le premier a trouvé le moyen de se rater deux fois. Passé la déception qu'il ne devienne pas un vampire (c'eut été sympathique), le voilà qui se fait tordre le cou par Damon. Il n'en meurt pas, bague de protection oblige (je ne peux pas m'empêcher de trouver ce subterfuge toujours aussi ridicule) mais ça fait indéniablement son effet. Impossible de savoir du coup ce qui attend Jeremy cette saison puisqu'il s'est fait voler la vedette en beauté et j'y viens, mais tant que Steven R. McQueen ne passera pas chez le coiffeur, je crois qu'il ne mérite pas plus d'attention ! Caroline prend finalement sa place de possible future vampire et j'aime autant dire qu'avec ce que l'on vient de nous faire miroiter, il y a intérêt à ce que les scénaristes aillent jusqu'au bout ! Je n'avais pas imaginé une telle configuration mais elle me séduit beaucoup. Dans l'idéal et désolé pour la comparaison, mais j'aimerais qu'elle devienne une sorte de Jessica de True Blood bis. Pas juste une hargneuse violente parce qu'on a déjà notre dose à ce niveau-là. Ou comment rendre intéressant un personnage qui sombrait dans le ridicule... La grosse déception de l'épisode vient de Tyler dont le statut de loup-garou n'est pas confirmé. On tourne autour du pot pour mieux nous faire languir mais ce n'est pas fait avec imagination. C'est plan-plan, un peu chiant même comparé à tout le reste qui est hyper prenant, et cliché avec le retour d'un membre de la famille Lockwood qui aidera certainement Tyler à prendre conscience de ce qu'il est. En tous cas, qu'il s'agisse de Tyler ou de Caroline, il y a un beau potentiel à exploiter. C'est enthousiasmant !


// Bilan // The Vampire Diaries revient en grande forme et prouve qu'elle a encore beaucoup d'histoires à raconter. Efficace et rythmé, ce Season Premiere est un quasi-sans-fautes. L'année commence bien à Mystic Falls ! Espérons qu'il en soit de même à Wisteria Lane, au Seattle Grace, à Pasadena, à McKinley...

20 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 7- Shameless

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What About ?

Dans la famille Gallagher, résidant dans la banlieue de Chicago, le père est un ivrogne qui ne s'occupe plus de ses enfants depuis que sa femme a quitté le domicile conjugal. C'est l'aînée, Fiona, qui doit gérer au quotidien ses cinq frères et soeurs, tous très différents mais qui partagent un goût immodéré pour la provocation...

   Why Not ?

Après nous avoir offert des dramédies de 26 minutes toutes plus réussies les unes que les autres (Californication mise à part, bien entendu), Showtime se décide enfin à renouer avec le format 52 minutes dont il ne restait plus qu'un représentant depuis l'arrêt de The L Word : Dexter. Je vois difficilement comment Shameless pourrait être à la hauteur mais la comparaison n'est de toute façon pas très judicieuse. On a vraiment affaire à deux séries extrêmement différentes. A vrai dire, Shameless qui, je le rappelle, est l'adaptation américaine du drama anglais du même nom, ne ressemble à rien qui soit à l'antenne actuellement. On peut la voir comme une sorte de 7 à la maison destroy où le révérend Camden aurait très mal tourné. L'histoire d'une famille issue de la classe moyenne, dans une ville très industrialisée des Etats-Unis, j'ai beau chercher mais je ne trouve pas ! Il n'en existe pas d'autres.

De la part de Showtime, on peut s'attendre à un traitement sans complaisance d'intrigues possiblement osées. J'imagine facilement que la drogue et le sexe trouveront leur place à un moment donné. D'ailleurs, dans une récente interview, la jeune actrice Emmy Rossum (vue précédemment dans Le fantôme de l'opéra ou Mystic River) a confié qu'elle était très inquiéte quant aux scènes de nue qu'elle allait devoir tourner, les premières de sa carrière et en HD s'il vous plait ! L'aînée de la famille Gallagher ne sera donc pas une gentille fille sage qui ne couche pas. Rassurant. Coté casting, beaucoup d'enfants forcément. Mais on notera la présence de Justin Chatwin, qui va peut-être pouvoir prouver qu'il a du talent. Chose qui était forcément compliquée dans Dragon Ball Evolution, son dernier film. Mais surtout, le père est incarné par William H. Macy, un vrai bon acteur qui n'a pas eu la carrière qu'il méritait jusqu'ici. Souvenez-vous de Fargo, Pleasantville, Air Force One. Accessoirement, c'est le mari de la Desperate Felicity Huffman. Il va donc enfin pouvoir apporter un peu d'argent dans le couple. Sa femme est interprétée par l'excellente Allison Janney (The West Wing), désormais immortalisée comme la "Mother" de Lost. La mauvaise nouvelle, c'est qu'elle s'est engagée depuis sur Mr. Sunshine, la sitcom avec Matthew Perry. Aux dernières nouvelles, elle ignorait si elle pourrait cumuler les deux. De toute façon, son personnage n'est pas censé apparaître aussi souvent que les autres donc... Je terminerais en parlant du producteur de la série : John Wells. Il retrouve son cher Chicago qui lui avait déjà inspiré Urgences. Vu son implication dans la série et ses réussites passées, je ne vois pas comment il pourrait se vautrer. Reste à savoir si le ton de la série penchera plus vers la comédie (noire ?) ou vers le drama plus tranché. Rendez-vous en Janvier !

16 août 2010

Hung [2x 06]

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Beaverland // 2 5oo ooo tlsp.

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   Je crois que j'ai un problème avec l'ordre. Vous voyez, ce qui m'a dérangé dans cet épisode et de manière plus générale dans la structure de la série, c'est que l'on ne suit pas les règles habituelles. Les scénaristes commencent une intrigue qui devrait ne durer qu'un épisode mais font le choix de ne pas la terminer maintenant mais plus tard et pas forcément dans le prochain épisode. On se retrouve donc avec des moitiés d'intrigues, voire des quarts, avec d'autres qui restent en suspend on ne sait pourquoi et comment, d'autres qui avancent de manière trop fulgurante et d'autres qui partent aux oubliettes purement et simplement. Du coup, cette semaine, Damon et Darby apparaissent à peine, juste le temps de nous montrer qu'ils sont toujours plus clairvoyants que leurs parents et qu'ils sont accessoirement toujours en froid. On reprend l'intrigue de Mike en nous faisant miroiter la révélation du job secret de Ray à celui-ci. Cela n'aura pas lieu puisqu'on part rapidement sur autre chose. On ne perd pas aux changes mais la frustration est là malgré tout et elle est bien inutile. Je relève au passage ce moment où Tanya remet en question la virilité de Ray afin de faire tourner les choses à son avantage. Smart ! Mais, encore une fois, il faudra attendre pour savoir si le stratagème a fonctionné... Au lieu de ça, on nous colle une nouvelle intrigue "sexe", plutôt intéressante d'ailleurs puisque la nouvelle cliente de Ray est frigide. Elle n'est pas vierge mais elle n'a jamais connu les joies du sexe. Ca ne lui fait pas d'effet. La mission de Ray est donc de lui faire découvrir l'orgasme et ça commence mal. Pas mal !

   Jessica est très présente dans cet épisode, chose qui ne me dérange pas le moins du monde puisque j'adore Anne Heche et j'ai eu le plaisir de retrouver Marin Frist de Men In Trees pendant quelques minutes. Le castor de Jessica vaut bien le raton-laveur de Marin ! La comparaison était inévitable. J'ai envie de croire au fond de moi à un clin d'oeil mais c'est sans doute plutôt un heureux hasard. Bref, l'histoire du castor était prétexte à de gros sous-entendus pas très fins sur le complexe d'infériorité de Ron vis à vis de Ray. Saviez-vous qu'en anglais, le mot "beaver" se rapporte aussi au sexe féminin ? Je ne sais pas d'où ça vient précisément mais je suis à peu près sûr que ça a un rapport avec les poils... Toujours est-il que ce n'était pas subtile pour deux sous mais amusant. Si la métaphore vous a échappé, revoyez les quelques en scènes avec ce regard neuf et vous allez tout de suite comprendre, et rire.

   Sinon, Tanya m'a bien botté cette semaine. Surtout lors du dîner avec sa mère et ses amis. Elle veut tellement prouver qu'elle n'est pas une ratée qu'elle se transforme quasiment en mythomane. Elle trouve le bonheur dans le mensonge ou, pour être plus soft, dans la transformation de la réalité. Son pote P.I.M.P. n'est toujours pas d'une grande utilité au final, par contre. Bon et puis il y a Lenore. Ses répliques font toujours mouche mais son soudain intérêt pour Ray -à moins que ce soit une diversion- me paraît totalement illogique. En saison 1, il ne l'intéressait pas, même après y avoir goûté. Pourquoi l'intéresse-t-elle tout à coup ? On remarque que les rôles entre Tanya et Lenore sont en train de s'inverser. Lenore se veut confidente et Tanya se veut efficace. Combien de temps cela peut-il durer ?    

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// Bilan // Je n'ai pas retrouvé dans cet épisode la subtilité d'écriture habituelle. Mais la fraîcheur et le charme sont bien là, intacts. 

31 mai 2010

Glee [1x 19]

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Dream On // 11 47o ooo tlsp.

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   Ce nouvel épisode de Glee s'annonçait "legendary" avec la venue de Neil Patrick Harris à McKinley et Joss Whedon derrière la caméra. Autant dire que la déception a été grande au fur et à mesure du visionnage. Je ne suis pas fan de Joss Whedon, je l'ai souvent dis, et je trouve même qu'on a tendance à le surestimer. Mais je n'ai pas vu l'intégralité d'Angel ni Firefly alors... Toujours est-il qu'il n'est pas responsable du script de cet épisode mais seulement de la réalisation. Il est donc à moitié pardonné. Parce que franchement, vous avez vu une différence entre la réalisation de cet épisode et celle du précédent ? A part la scène de flash-mob qui était bien filmée et originale (et émouvante), c'était du Glee habituel. Pas de quoi crier au génie ! Quant à Neil Patrick Harris, outre le fait que j'ai eu un peu de mal à ne pas voir une version pathétique de Barney dans ce personnage de Bryan Ryan, disons que son introduction est tout ce qu'il y a de plus classique : une vieille connaissance de Will qui va mettre en péril l'avenir du Glee Club. Ca commence à devenir lassant. Cela dit, l'acteur était parfait dans son rôle et il a chanté divinement bien. Ses duos avec Will étaient vraiment pas mal même si on avait d'un coté un Neil Patrick Harris sobre mais efficace et de l'autre un Matthew Morrison qui en faisait des tonnes ! Je ne sais pas si c'est voulu mais c'est un peu l'inverse du caractère des personnages. Etrange donc. 

   A coté de ces déceptions plus ou moins grandes, j'ai pris plaisir à découvrir un peu plus Artie et Tina, largement sous-exploité depuis le début de la série. Leur intrigue commune était relativement niaise dans le fond, comme tout ce qu'entreprend Glee quand elle veut être sérieuse, mais l'émotion était là. J'ai particulièrement apprécié la scène où Artie confie ses rêves à Emma. C'était assez terrible. La scène où il tombe de sa chaise était forte aussi. La troisième storyline de l'épisode permet d'éclaircir le mystère qui entourait l'arrivée de Jesse St. James au sein du Glee Club. Et c'est une assez bonne surprise puisqu'il ne s'agit pas de détruire le concurrent principal de Vocal Adrenaline comme on pouvait bien s'y attendre mais de permettre à Shelby Corcoran, leur coach, de se rapprocher de sa fille : Rachel ! La ressemblance entre Idina Menzel et Lea Michele est effectivement troublante. L'occasion d'offrir un très joli duo en fin d'épisode sur l'ultra-classique I Dreamed a Dream et ça fonctionne à tous les coups ! Je ne sais pas quel genre de rebondissements va nous réserver la suite de cette intrigue mais j'aimerais vraiment que les deux pères de Rachel apparaissent à un moment donné. Ca commence à devenir gênant cette absence récurrente. Sinon, peu de Sue dans cet épisode. Peu de tous les autres personnages en fait. Je ne sais pas si c'est une bonne chose mais ça permet au moins de se concentrer sur trois ou quatre personnages plus profondément.       

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// Bilan // De belles prestations musicales pour cet épisode moyen, qui souffre surtout d'une attente démesurée. On était en droit d'espérer mieux de Neil Patrick Harris et Joss Whedon. Mais ils ne sont pas vraiment à blâmer, ils ne sont pas responsables de l'écriture de l'épisode !

5 juillet 2010

Parenthood [Saison 1]

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Saison 1 // 6 38o ooo tlsp.

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   Rien qu'en décernant quatre étoiles à la première saison de Parenthood, je me sens sale. Et je n'ai pas encore écrit tout l'article... J'ai l'impression de trahir les Walker de Brothers & Sisters, de leur planter un coûteau dans le dos. Moi qui leur suit si fidèle et si dévoué depuis leurs débuts télévisuels, récompenser de la sorte leurs principaux rivaux, c'est très moche. On ne pourra pas me reprocher d'être malhonnête en tous cas. Je le dis haut et fort, malgré ma honte : j'aime les Braverman ! Je m'y attendais un peu à vrai dire, c'est sans doute pour ça que j'ai repoussé mon visionnage de la série à l'été. Le pilote ne m'avait pas convaincu (la preuve ICI), il était trop confus, trop brouillon, trop bruyant, trop plombant, trop prudent. Mais le potentiel était là, énorme et insolent. Les scénaristes n'ont pas tarder à l'exploiter admirablement et dès l'épisode 3, j'étais devenu accro. J'ai littéralement englouti les épisodes suivants, comme je le fais rarement. Je ressors de cette première saison enchanté d'avoir rencontré cette famille qui ressemble un peu à la mienne, à la vôtre. Bien-sûr, on est à la télévision, tout est toujours plus émouvant et trépident mais le réalisme est là et il côtoie la simplicité à merveille. En cela, le générique de la série (car elle en a un !) est fidèle à son esprit et il est vraiment réussi, bien que je ne sois pas fan de la petite chanson country/folk qui l'accompagne, qui ne reste pas vraiment en tête.

   Comme on pouvait s'y attendre, ce sont Peter Krause et Lauren Graham, les deux têtes d'affiche, qui héritent des personnages les plus intéressants. Ou alors ce sont eux qui ont réussi à les rendre encore plus intéressants qu'ils ne l'étaient sur le papier ? Peu importe. Leurs performances sont parfaites, avec un petit bémol concernant Lauren Graham qui ne prend pas beaucoup de risques en restant dans son registre habituel. Lorelai/Sarah : même combat ! En plus, c'est sa relation avec sa fille Amber qui est mise le plus en avant, bien que Amber et Rory soient très différentes. D'ailleurs, j'aime vraiment beaucoup Amber, qui est un des personnages les plus touchants de la série et de la saison toutes séries confondues. Mae Withman se débrouille extrêmement bien. On en vient souvent à se demander si les deux actrices ne sont pas vraiment mère et fille. L'alchimie est parfaite. Du coup, le fils de Sarah, Drew, reste sur le bas-coté mais il y a justement beaucoup à dire sur sa position dans la famille en saison 2. Il est émouvant aussi à sa manière. Je suspectais d'ailleurs une possible homosexualité le concernant mais les scénaristes semblent s'être éloignés de cette option. Adam est devenu son père de substitution et c'est une des intrigues qui m'a fait aimer ce frère aîné, qui n'est pas Mr. Perfect, c'est sans cesse souligner, mais qui se débrouille quand même super bien avec ses enfants et sa femme. J'en profite pour m'excuser platement sur ce que j'ai pu dire au sujet de Monica Potter, que j'avais trouvé transparente dans le pilote. Elle est excellente, notamment dans la comédie et c'est une très bonne surprise. J'avais bien aimé son duo avec Minka Kelly (resplendissante) mais il n'a pas été exploité longtemps. La jeune femme a totalement disparu après deux-trois épisodes, sans explication. La maladie de Max a été traitée avec soin et réalisme tout le long de la saison. Il a amené des scènes très fortes émotionnellement, parfois même assez dures, et il nous a offert quelques moments d'hystérie pendant lesquels on ne pouvait que compatir pour ses pauvres parents. Trois minutes de cris et de coups de pieds m'ont achevé. Quant à la fille d'Adam, Haddie, je l'ai trouvé elle aussi très intéressante, sans doute moins qu'Amber parce qu'on ne peut pas faire mieux, mais intéressante oui. Elle ne se vautre pas aveuglément dans la rebellion et c'est rassurant. Je craignais qu'on tombe là-dedans. Un mot enfin sur la relation entre Sarah et le prof de littérature d'Amber qui est la plus réussie de la saison. Jason Ritter était génial, et carrément craquant. Une bonne raison d'espérer que sa nouvelle série, The Event, se plante. C'est con, ça a l'air bien. Mais je milite pour le retour de Mark !       

  Crosby est un cas particulier. Au départ, j'avais un gros problème avec Dax Shephard qui, en plus d'être assez laid, a un regard d'endive cuite. Je n'évoquerais même pas sa coupe de cheveux. Pourvu que son contrat pour la sason 2 comprenne une close pour un passage hebdomadaire chez le coiffeur, avec shampoing à volonté payé par la production ! Je me suis laissé convaincre petit à petit, et par l'acteur, et par Crosby, qui apporte toujours une jolie touche de légéreté et d'humour, même quand il est confronté à des situations difficiles. Je repense tout à coup à l'épisode où il rencontre la famille de Jasmine, il était vraiment top. Sa relation avec Jabar est évidemment super mignonne et sa relation avec Jasmine, pourtant très prévisible, m'a séduit. Je trouve d'ailleurs dommage de la faire partir... On en vient à Julia, l'enfant Braverman la moins bien exploitée du groupe. Je ne vais pas dire que je ne l'aime pas. Ce serait mentir. Mais je n'arrive pas à l'adorer non plus. Il lui manque quelque chose. Sans doute du temps d'antenne et surtout une bonne grosse intrigue. Sa rivalité avec l'autre mère de famille l'a pas mal occupée. C'était amusant. Il lui faut du drame maintenant ! Et puis son mari, Joel, est pour le coup le Mr. Perfect. Il est donc relativement chiant et effacé. Mais j'ai de l'affectation pour Sam Jaeger depuis Eli Stone. J'espère qu'il aura une meilleure matière de travail l'année prochaine. On termine par les deux parents, Zeek et Camille, qui ont pris de l'ampleur au fur et à mesure de la saison et fort heureusement ! Pendant de longs épisodes, je me languissais de voir Camille ne serait-ce qu'ouvrir la bouche. Finalement, son effacement n'était pas idiot, qu'il ait été voulu ou non. Sa sortie de l'ombre a encore plus d'impact du coup. Par contre, j'ai un très gros problème avec Zeek et ce depuis le pilote. Il est lourd et désagréable au possible. Autoritaire, borné, égoïste... je pourrais lui trouver tous les défauts de la terre à vrai dire. Je guette donc patiemment la crise cardiaque.

   Je ne sais pas si c'est moi qui suis obsédé par Brothers & Sisters mais j'ai l'impression que Parenthood a été écrite comme une sorte d'anti-Brothers & Sisters, en cherchant à souligner une plus grande simplicité à tous les niveaux. Ils ont réussi leur pari. Cependant, je ne place pas encore les Braverman au niveau des Walker. Même si tout est plus réaliste, on rêve moins et on se laisse moins facilement porté par l'émotion. Les scénes de comédie sont moins efficaces également et moins nombreuses. Quant au casting, il est loin d'être mauvais mais un Peter Krause plus une Lauren Graham ne valent pas une Sally Field plus une Calista Flockhart plus une Rachel Griffiths ! Laissez-moi pour terminer vous annoncer la bonne nouvelle : je reviewerais Parenthood de façon hebdomadaire l'année prochaine. J'avoue, les Braverman me manquent déjà et je leur souhaite une longue vie (même si c'est mal barré)...

23 juin 2010

Hot In Cleveland [Pilot]

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Pilot // 4 75o ooo tlsp.

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What About ?

Trois amies d'une quarantaine d'années - originaires de Los Angeles - se retrouvent coincées à Cleveland. Tombées sous le charme de cette ville qui les fait paraître brillantes, elles décident de s'y installer...

So What ?

C'est là où on les attend le moins que se cachent les meilleures surprises de l'été ! Jamais je n'aurai misé sur Hot In Cleveland avant de voir le pilote et le score d'audience qui va avec. Pour sa toute première sitcom originale (elle en rediffuse des cultes à longueur de journée), la petite chaîne américaine TV Land a frappé fort ! Avec zéro moyen -et ça se voit que tout l'argent passe dans le salaire des actrices- ils ont réussi à créer une comédie tout sauf originale mais hyper drôle ! On la doit à une ancienne scénariste de Frasier, Suzanne Martin, qui s'est adjoint les services de trois copines actrices aussi has-been qu'elle, qui avaient sans doute besoin d'argent mais qui n'ont pas à avoir honte de le gagner ainsi. Elles ne sont pas connues chez nous, puisqu'on n'aime pas les sitcoms en France sauf quand ça s'appelle Friends. Il faut dire que les versions françaises sont tellement décourageantes... Mais pour faire rapidement les présentations : Valerie Bertinelli, qui joue ici la chic fille à la recherche du grand amour, a fait ses armes dans l'ultra-conservatrice et dégoulinante de bons sentiments Les Anges du Bonheur, sa prestation ici n'est pas transcendante, d'autant qu'elle vire un peu à l'hystérie; Jane Leeves alias Joy, la nunuche mais pas trop de la troupe, s'est fait connaître dans Frasier, 11 ans de sa vie tout de même; et Wendie Malick était l'une des stars de Voilà! (Just Shoot Me!), elle incarne ici Victoria, une vieille actrice botoxée et capricieuse qui refuse d'admettre son âge et qui rumine sa gloire éphémère passée : la plus drôle des trois même si on connaît son rôle par coeur pour en avoir vu des comme ça des dizaine de fois ! Le clou du spectacle, celle qui nous fait hurler de rire à la moindre de ses répliques, c'est évidemment l'excellentissime Betty White, redevenue à la mode suite au succès de La Proposition, qui campe une vieille pot-de-colle attachante. Sans elle, la série ne serait sans doute pas aussi bonne. Mais elle apparaît peu au cours des 24 minutes du pilote et le reste tient pourtant la route.

En bref, Hot In Cleveland n'invente rien, pire : elle recycle ce que l'on a déjà vu mille fois, mais elle le fait avec tellement de conviction et de panache qu'on se laisse prendre au jeu. Délicieusement ringarde et cheap, cette sitcom pourrait devenir le digne successeur des Craquantes (The Golden Girls) avec des personnages un peu plus jeunes. Je blasphème un peu et le regretterai sûrement mais j'ai passé 25 minutes impeccables. Puis c'est touchant de voir ces has-been refaire surface.             

8 mai 2010

United States Of Tara [2x 06]

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Torando! // 7o1 ooo tlsp.

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   J'ai pas mal hésité à offrir quatre étoiles à cet épisode de Tara. Mais finalement il ne les a pas obtenues pour la simple et bonne raison que, malgré le propos passionnant de la série, j'ai trouvé que l'ensemble manquait un peu de subtilité, voire d'originalité. L'idée de faire un huis-clos était bonne mais pas dans ces circonstances. Pas avec cette tempête au symbolisme cliché. D'un autre coté, qu'il s'agisse de la tornade ou du sous-sol, il se cache là un peu du secret de l'enfance de Tara et Charmaine et je suis ravi de constater que les scénaristes ont décidé de nous en avouer plus cette année sur ce passé douloureux à l'origine du trouble de l'héroïne. J'avais peur que l'on en parle peu ou que l'on tourne autour du pot. Je pensais que le mystère resterait entier jusqu'au dernier épisode de la série. Je ne pense plus que ce sera le cas. Je ne sais pas ce que pourront raconter les scénaristes ensuite. Tout dépendra de l'ampleur de la révélation. Mais je prédis en tous cas que l'on saura tout à ce sujet à la fin de la saison. J'allais dire que j'ai hâte d'y être mais non. Pas trop vite, pas tout de suite

   L'enfermement et l'angoisse qu'il engendre va faire bugger Tara devant sa famille décomposée et ses voisins gays qui se sont drôlement bien fondus dans le décor en peu de temps. Marshall a peut-être même trouvé une oreille attentive, celle de Hany. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer qu'il se passe quelque chose entre eux. C'est con parce que c'est peu probable et interdit en plus : Marshall est mineur. Cela dit, je ne pense que la série recule devant cela. On verra... Incroyable prestation de Toni Collette (c'est toujours bon de le rappeler même si c'est une constante) qui se transforme en Buck, avant de redevenir Alice pour la première fois depuis longemps et en finissant en Shoshana, l'alter dominant du moment qui m'amuse beaucoup mais pas que. C'est super coccasse de la voir s'auto-analyser ou même analyser Max mais c'est aussi et surtout une belle façon d'explorer la psychologie des personnages de manière frontale et décomplexée. Soshana donnera son avis un peu sur tout le monde et en énervera plus d'un. A commencer par Kate qui n'apprécie décidément pas l'aurorité puis Charmaine, qui va s'en prendre plein la tête gratuitement. Tout le monde sait maintenant que le père de son enfant ce n'est pas Nick mais Neil ! Elle m'a fait de la peine la pauvre. 

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// Bilan // Un épisode particulièrement bien filmé, irradié par la lumière et la prestation impeccable de Toni Collette. Cette saison 2 avance plus vite que la première et ce n'est pas une mauvaise chose.   

7 mai 2010

How I Met Your Mother [5x 21]

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Twin Beds // 7 37o ooo tlsp.

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   A l'échelle de la saison, cet épisode de How I Met Your Mother est clairement au-dessus du lot. Etant donné que je fais partie des frustrés qui auraient aimé que Robin et Barney ne se séparent pas aussi vite, j'étais content que l'on ouvre la possibilité d'un retour du couple dans un avenir plus ou moins proche. Robin n'a pas du tout l'air tentée, certes, mais tout peut changer très vite d'autant que la fin de la saison est proche. Cela dit, j'aime bien Don et je ne serais pas contre de les voir rester ensemble un petit bout de temps. Ca va peut-être dépendre aussi de l'avenir professionnelle de Ben Koldyke, l'interpréte de Don. On ne le reverra pas dans Big Love, ça c'est sûr, mais il figure au casting d'un des pilotes les mieux partis pour obtenir une commande lors des upfronts, This Little Piggy, pour NBC. Donc j'espère que les producteurs d'How I Met ont un plan B au cas où ! Allez, je prends les paris que Robin et Barney vont être back together d'ici au début de la saison prochaine ! En attendant, j'espère que Robin ne va pas être absente ne serait-ce que du prochain épisode. Je ne conçois plus la sitcom sans elle étant donné que c'est la seule qui ne me saoule pas une seule seconde. Barney était largement supportable dans cet épisode. Il m'a même fait bien rire. Et Neil Patrick Harris joue mille fois mieux le mec bourré que Josh Radnor ! Ca, c'était un peu pathétique sur la forme mais assez drôle dans le fond. D'ailleurs, l'envie soudaine de retrouver les bras de Robin était-elle passagère pour Ted ? J'espère. C'est pas ça qui va le faire avancer vers la mother... A noter qu'il a maintenant un appartement à moitié-vide et une maison complètement vide. Va falloir faire quelque chose mec !

   L'intrigue, si on peut appeller ça comme ça, de Lily et Marshall était encore très légère mais pour une fois, j'ai trouvé ça pas mal. Au bout de dix ans de vie commune, ils ne supportent plus de dormir ensemble et cherchent une solution pour y remédier. J'aime bien le concept des lits séparés et du lit pour le "dirrrrty sex". J'y crois assez, à condition qu'après une séance de "dirrrty sex", on puisse dormir dans le lit réservé à cet effet. Sinon c'est moche. Marshall m'a fait rire pour son obsession de la bouffe. Lily était moins en forme et sa niaiserie chronique me dérange. Bon, par contre, messieurs-dames les scénaristes, il serait temps de faire évoluer le couple. A chaque fin de saison je le dis, et à chaque fin de saison il ne se passe rien...

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// Bilan // Un épisode très convaincant à l'échelle de la saison 5. Ce serait pas mal que la fin de la saison fasse enfin avancer les choses par contre...

2 mai 2010

Romantically Challenged [1x 01 & 02]

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Don't Be Yourself // The Charade

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What About ?

Fraîchement divorcée, une avocate trentenaire mère d'un adolescent de 15 ans tente de refaire sa vie épaulée par ses meilleurs amis...

So What ?

Mais qu'a fait Alyssa Milano de tout l'argent qu'elle a amassé pendant les 8 ans qu'a duré Charmed ? Non parce qu'il faut être dans le besoin pour accepter un rôle pareil dans une telle comédie ! Ca fait trois ans que la pauvre actrice essaye de retrouver le chemin du petit-écran. Il y a d'abord eu le pilote de All Fall Down, un legal drama déjà pour ABC, centré sur une avocate brillante qui décidait de retrouver ses racines en entrant dans la firme de son père à Savannah. Elle partageait alors l'affiche avec James Brolin et Mary Steenburgen. Recalé ! Puis il y a eu l'année dernière, toujours pour ABC, la sitcom Single With Parents sur une trentenaire tiraillée entre ses deux parents divorcés et un grand amour qui ne venait toujours pas frapper à sa porte. Elle donnait la réplique à Annie Potts, Beau Bridges, Eric Winter et Amanda Detmer. Quand même. Pilote validé ! Commande d'une saison complète ! Et au dernier moment, alors qu'une date de lancement était fixée, que des trailers étaient déjà diffusés, ABC a tout annulé. On n'a jamais vraiment su pourquoi. L'histoire a failli se répéter avec Romantically Challenged d'abord recalée lors de la saison des pilotes, puis finalement validée tardivement. Son lancement a sans cesse été repoussé et la voilà enfin sur les écrans américains dans une case rêvée (coincée entre le succès Dancing With The Stars et le "soon-to-be-a-success" Castle). La malédiction risque de se poursuivre car les scores ne sont pas vraiment bons et l'équipe est déjà passée à autre chose...

Il faut dire ce qui est : Romantically Challenged a tout de la sitcom embarrassante que l'on a presque honte de diffuser et de regarder. C'est une erreur, une imposture. Quelque chose qui n'aurait jamais du exister. Un peu comme Hank, déjà commis par ABC cette saison (lire la critique) mais en mieux. D'ailleurs, le premier épisode diffusé par ABC est en fait le 4ème et non le véritable pilote. Il a été jugé trop faible pour un lancement. Autant dire que j'ai hâte de le voir ! Si le 4ème épisode est le meilleur de la fournée, ça promet ! En tous cas, le 2ème n'est pas pire que le 1er. C'est déjà ça. Avant toute chose, je crois qu'il est important de dire que les acteurs ne sont pas responsables de cette catastrophe. Ils sont plutôt bons chacun dans leur genre et c'est ce qui vaut l'unique étoile de cette critique. La moins bonne, c'est Alyssa Milano. C'est con. C'est l'héroïne. Enfin au final elle a autant de temps d'antenne que les autres. Elle n'est pas faite pour la comédie pure. C'est pas son truc. Pourquoi personne ne le lui dit ? D'ailleurs, elle n'est pas faite non plus pour le drama pur. De là à dire qu'elle serait mauvaise... Son joli minois nous donne envie de tout lui pardonner. Mais quand même ! Elle est juste méga chiante ici. Pas drôle. Elle sert limite de faire-valoir aux personnages secondaires. Kyle Bornheimer, lui, est plutôt bon étant donné la matière qu'on lui file, à savoir des blagues pas drôles et prévisibles. Je le préférais largement dans Worst Week qui me manque un peu. Il est déjà annoncé dans un nouveau pilote. Ouf ! Josh Lawson est pas mal non plus mais il hérite du plus mauvais rôle, à mi-chemin entre deux clichés sitcomesques : il est à la fois le side-kick super loser et le dragueur invétéré. La combinaison n'a marché qu'une seule fois : il s'appelait Joey Tribbiani et c'était un des Friends. On pense aussi au Barney Stinson du pauvre en le voyant gesticuler. Et puis il y a l'idiote blonde et chaude, soeur de l'héroïne, incarnée par Kelly Stables. Prestation honnête mais rôle qui n'est jamais très difficile à endosser quand on est soi-même blonde et chaude (et idiote ?). Tout le reste se passe de commentaires ! Et surtout les rires enregistrés qui m'ont rarement mis autant mal à l'aise. C'est comme si on avait demandé au public de rire pile au moment où c'était le moins drôle. Tout le temps quoi.

En bref, même les fans d'Alyssa Milano et plus généralement de Charmed (souvent hystériques et de mauvaise foi) devraient logiquement juger cette sitcom terriblement mauvaise. Cela dit, le casting n'est pas mauvais. C'est ce qui aurait pu la sauver.    

29 avril 2010

United States Of Tara [2x 05]

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Doin' Time // 47o ooo tlsp.

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   Doin' Time ou l'épisode qui explore la nouvelle personnalité de Tara, une dénommée Soshanna, thérapeuthe hippie qui n'est pas aussi amusante qu'ont pu l'être Alice ou T. (qui nous manquent) mais qui a déjà pas mal bousculé notre héroïne et qui pourrait la mener chemin faisant vers la guérison. A moins qu'elle ne sauve Max du naufrage ? Car l'originalité de ce nouvel alter est double : non seulement elle permet à Tara de s'auto-explorer, en faisant remonter quelques vieux souvenirs enfouis à la surface, mais en plus elle est à l'écoute de Max, lui permettant de se libérer d'un poids de manière hyper complexe puisque les niveaux de lecture pour lui comme pour nous sont multiples. Il se confesse à sa femme, qui n'est pas elle-même, mais aussi à une thérapeute qui n'est pas sa femme mais la thérapeute de sa femme. Ca paraît fou comme ça mais ça passe étonnamment bien à l'écran. On y croit complètement même si Diablo Cody va un peu loin dans son délire. La dernière scène est d'ailleurs très belle à la fois par ce qu'elle représente, cette fusion incroyable entre deux êtres, presque trois, mais aussi par la manière de filmer ce triangle pas vraiment amoureux. A moins qu'il ne le soit triplement. Tout ce qui se dit pourrait passer pour de la psychologie de comptoir mais j'y vois personnellement un très beau travail de la part des scénaristes qui explorent eux-même en profondeur leurs personnages.

  Les meilleurs moments de comédie nous ont généreusement été offerts par le duo Marshall/Kate qui fait véritablement des miracles cette saison, et que l'on pourrait même élargir en trio grâce aux interventions toujours bien senties de Charmaine. Je l'ai retrouvé comme je l'aime dans cet épisode. Peut-être parce que son petit bonheur éphèmère arrive à son terme. Elle redescend doucement de son nuage lorsqu'elle apprend que l'enfant qu'elle attend n'est pas de Nick mais de Neil ! Elle prend les choses avec philosophie visiblement et elle est plutot douée pour analyser la situation, un peu comme sa thérapeute-intérimaire de soeur. J'ai adoré ce qu'elle a dit : elle veut être sur sa photo de mariage avec Nick mais elle veut passer sa nuit de noce avec Neil. C'est tellement ça... Pendant ce temps-là, Marshall tente comme il peut de se dépétrer de Courtney. Il ne veut pas lui faire de mal, et il est très touchant là-dedans, mais il se retrouve coincé. On opère un léger rapprochement avec son pote homo du lycée mais il ne se passera peut-être jamais rien entre eux. C'est juste sa seule option romantique pour le moment. Et puis Kate devient une star de YouTube. Je ne vois toujours pas bien où l'on veut en venir mais comme elle est adorable et super marrante, ça passe extrêmement bien !

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// Bilan // Si c'est pas du beau travail ça, qu'est-ce que c'est ? Une saison 2 décidémment très solide et très enthousiasmante aussi...

28 avril 2010

How I Met Your Mother [5x 20]

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Home Wreckers // 7 71o ooo tlsp.

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   Après la catastrophe de l'épisode précédent, je vois mal comment celui-ci aurait pu être pire. Sans être exceptionnel, il a délivré quelques bons moments de comédie, quelques bonnes idées et il a fait superficiellement avancer la mythologie de la série. Vu le niveau de la saison, c'est quand même pas si mal ! Du coté des running-gags, j'ai bien aimé celui de Marshall qui avait le mérite d'être original sur le principe : le "Drunk or Kid ?". Ils ont su ne pas trop en abuser donc pas le temps que ça devienne redondant et/ou agaçant. Et puis le simple fait que Marshall ait quelque chose à faire relève déjà du miracle. Le running-gag de Barney et Robin était déjà beaucoup moins drôle et pas original pour deux sous. On a déjà eu l'équivalent plusieurs fois dans la série. Ne me demandez pas d'exemple précis, je n'ai aucune mémoire. Mais ces chamailleries étaient clairement familières. Ce qui m'a fait rire en réalité, c'est l'introduction de "Your Penis Is Enormous". Dans la bouche (attention, il y a bien un point entre "enormous" et "dans") de Cobie Smulders, c'est déjà cocasse mais dans celle de la mère de Ted, soit Christine Rose, c'est juste... énorme ! D'ailleurs, cette actrice a un certain don pour la comédie. C'est étonnant que l'on ait pas fait plus souvent appel à elle pour ce genre de rôles (à ma connaissance).

   La grosse partie consacrée à la crise de la trentaine perpétuelle de Ted a été mal gérée à mon goût en début d'épisode : l'enchaînement "ma mère se remarie-je suis toujours célibataire" ne m'a guère convaincu tant c'est ce qui rend Ted si énervant parfois, mais il y a eu par la suite ce qu'il fallait pour nous rappeler à quel point il est attachant aussi, quand il veut. Son achat impulsif d'une maison n'était pas l'idée du siècle mais la faire devenir le théâtre des discussions entre Ted et ses enfants depuis le début de la série m'a bien plu. En soit, ça ne fait rien avancer du tout. Ce n'est pas pour autant que l'on va découvrir l'identité de la "mother" demain. Ca n'aura sans doute pas d'incidence directe. Mais on s'approche un peu plus du moment fatidique et c'est agréable de se le dire, même si on sait que la route est encore longue. Le passage où la bande casse le mur de la maison m'a plu et m'a fait penser à un épisode précédent où ils devaient tous sauter entre deux immeubles. C'était un peu le même principe dans le fond. Ca ajoute une petite émotion à une série qui n'en procure plus tellement.

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// Bilan // Pas mauvais cet épisode. Cela dit, c'est assez dramatique de constater que les moments les plus sympas ne sont pas venus des personnages principaux mais des personnages secondaires comme la mère de Ted et son hippie de fiancé ou l'inspecteur de la maison. Il vaut mieux ça que de ne pas rire du tout en même temps...

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