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Des News En Séries, Le Blog
24 janvier 2011

Harry's Law [Pilot]

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Pilot // 11 1oo ooo tlsp.

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What About ?

Harriet, une vieille avocate têtue et bornée qui vient de se faire renvoyer de son cabinet, fait la rencontre de Malcolm, un jeune homme qui a besoin d'elle pour le représenter dans une affaire criminelle. Elle décide alors de fonder son propre cabinet, avec une assistante excentrique et un jeune avocat un peu fou. Tous ensemble, ils vont prendre un nouveau départ... dans une boutique de chaussures abandonnée !

Who's Who ?

Créée par David E. Kelley. Avec Kathy Bates (Misery, Titanic, Six Feet Under, The Office), Brittany Snow (Mes Plus Belles Années, Hairspray), Nate Corddry (United States Of Tara), Aml Amleen, Beatrice Rosen, Paul McCrane...

So What ?

 En grand fan devant l’éternel de David E. Kelley, j’attendais avec beaucoup d’impatience Harry’s Law. Oui, encore une série judiciaire. En même temps, c’est ce qu’il fait de mieux au regard de ses quelques échecs. C’est ce qu’on attend de lui, c’est visiblement aussi ce qu’il a envie de faire, pourquoi bouder son plaisir et le notre ? Harry’s Law est plus proche d’une version cinquantenaire d’Ally McBeal que d’un The Practice. C’est l’absurde qui prime. Les premières scènes nous plongent parfaitement dans une ambiance cartoonesque qui rappelle vaguement les délires d’E. Kelley avec les langues qui pendent, le bébé qui danse et la grenouille numérique. Les deux accidents coup sur coup et les passages à l’hôpital qui ont suivi m’ont éclaté. Bien sûr que c’est n’importe quoi mais c’est précisément ce qui est génial !


 

 

 Dans ce registre, et pas seulement, Kathy Bates excelle ! C’est un plaisir de la voir évoluer dans ce Cincinnati (et non pas Boston, David s’est trahi !) de petites frappes, au beau milieu d’un magasin de chaussures abandonné, entre deux cadavres de Louboutin et de Jimmy Choo. Elle n’en fait pas des tonnes (malgré son poids) et réussit à nous faire croire en cette femme brillante qui n’a jamais vraiment eu l’occasion d’exploiter tout son talent, coincée dans une branche de la justice qui l’ennuie, et qui possède une vision plutôt originale de la vie. En assistante un brin dérangée, Brittany Snow alias Jenna ne démérite pas. Le personnage n’est pas très creusé pour le moment, c’est le moins que l’on puisse dire, mais dans le pilote elle a une fonction très particulière : elle représente les téléspectateurs. Ses réactions et les expressions sur son visage sont celles que nous avons tous. Elle ne peut clairement pas se limiter à ce rôle mais c’est une idée intéressante. Adam, incarné par Nate Corrdry, forme un duo amusant avec Harriet même si leur rivalité est somme toute assez classique. Malcolm est probablement le personnage qui m’accroche le moins, je ne vois pas en lui un grand potentiel. Mais je ne demande qu’à être convaincu puisque tout le reste me plait ! La première plaidoirie d’Harriet face au monument Paul McCrane (Romano dans Urgences), d’ailleurs trop rare, valait son pesant d’or. Là encore, il ne fallait pas chercher un quelconque réalisme mais juste du pur divertissement. Le pari est totalement réussi !


 

 

 Si l’on doit comparer Harry’s Law aux œuvres judiciaires précédentes de David E. Kelley, le constat ne peut pas être positif : l’écriture est plus grossière, les dialogues plus classiques et l’ensemble manque de fond. Mais si l’on ne tient pas compte du passé, Harry’s Law est une sympathique dramédie qui promet de nous faire passer de très bons moments en compagnie d’acteurs talentueux.

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20 novembre 2010

How I Met Your Mother [6x 09]

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Glitter // 8 87o ooo tlsp.

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  Le retour tant attendu de Robin Sparkles ne pouvait QUE faire de cet épisode l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, depuis la saison dernière d'How I Met ! La mission est totalement réussie grâce à la découverte de l'émission qui a révélé la mini-star canadienne : une série intitulée Space Teens, centrée sur deux adolescentes en chaleur qui s'ignorent et qui mènent l'enquête au fin fond de l'espace. Les sous-entendus graveleux m'ont fait mourir de rire, le passage avec le joystick était quand même un grand moment dans le genre ! Je suis super fan de la Beaver Song et je me demande comment les marketeux de chez CBS n'ont toujours pas cherché à sortir un album original de Robin Sparkles avec Let's Go To The Mall et Sandcastles In The Sand. C'est juste trop bon. Pour une fois, la guest de la semaine, Nicole Sherzinger, ex-Pussycat Dolls, a été utilisée à bon escient. Elle a tenté de jouer la comédie et a chanté. Rien de nouveau donc, mais ça elle sait faire au moins. La seule déception vient finalement de Barney et du reste du Scooby Gang qui n'étaient pas super en forme quant aux commentaires sur la carrière de leur Robin. Ca les fait marrer. Ok, nous aussi. Et après ?

   La nouvelle obsession de Lily au sujet de sa grossesse était plus qu'irritante et on ne pouvait que se ranger du coté de Robin dans cette dispute. Heureusement que Marshall était là (je ne pensais plus jamais dire ça) ! Il a réussi à contrebalancer un trop plein de bons sentiments en faisant mumuse avec l'orgue de Jessica Glitter. Mais on n'a pas échappé à notre scène niaise habituelle. Elle a eu lieu un peu plus tard au moment de la réconciliation. Quelque part, ça fait partie de la série et il y en a toujours eu des scènes tendrement idiotes mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi elles passent si mal maintenant... Pas de Zoey cette semaine mais Punchy, un ami de fac de Ted (il en a décidémment une sacrée panoplie), qui m'a bien fait rire et qui a glissé au passage un indice sur le mariage au cours duquel Ted va rencontrer la "mother". Ce ne sera pas celui de Barney et Robin, ou Robin et untel, ou Barney et unetelle, mais celui de Punchy avec sa grosse ! C'est maigre comme information mais à ce stade on s'en contente. On reverra donc certainement ce personnage d'ici là. Sinon, j'ai trouvé le passage où Barney énumère les célèbres phrases d'élimination aux émissions de télé-réalité excellent ! Certes, ça sortait un peu de nulle part mais qu'importe !

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// Bilan // Kitsch et hautement sympathique, cet épisode d'How I Met entre dans le panthéon des pièces les plus cultes de la sitcom de CBS.

27 novembre 2010

How I Met Your Mother [6x 10]

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Blitzgiving // 8 73o ooo tlsp.

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   Fêter Thanksigiving est devenu une tradition dans How I Met mais il est impossible d'atteindre le niveau de Slapgiving, c'est évident. Ce Blitzgiving n'était pas mauvais mais il n'a pas réussi à faire oublier la lassitude des personnages, des acteurs, des scénaristes et la nôtre évidemment. Comme souvent, un ancien pote de la bande à Ted nous est présenté et passe une vingtaine de minutes à essayer de nous divertir. S'agissant cette fois de Jorge Garcia, le Hurley de Lost, je partais conquis d'avance. J'avais surtout la curiosité de voir comment il se débrouillerait dans une comédie pure et je ne suis pas déçu. C'est clairement son truc ! Il incarne donc Steve, un garçon qui a le chic pour quitter une pièce au moment même où un truc over-awesome se produit. Cette malédiction étant transmissible, Ted puis Barney vont avoir l'occasion d'y goûter lors de la soirée de Thanksgiving qui se déroulera chez Ted, chez Barney puis chez... Zoe. Que je n'aime toujours pas, et encore moins depuis que l'on cherche à nous l'imposer à tout prix. La voilà maintenant qui s'intégre au groupe. Avec un autre personnage et une autre actrice, ça ne m'aurait pas dérangé (et ça ne m'a pas dérangé d'ailleurs pour les quelques conquètes sérieuses de Ted comme Stella) mais là, le courant ne passant pas du tout entre elle et moi, je me sens pris en otage, forcé à rire devant ses scènes moyennes. Et je ne préfére pas parler de la séquence "émotion" à la fin qui correspondait bien à l'esprit de la fête mais qui sonnait faux et niais. Je le dis chaque semaine mais je pense et j'espère de tout coeur que Zoe n'est pas la "mother".

   Les disputes entre Zoe et Ted sont donc à nouveau plus irritantes qu'autre chose. Lily, Marshall et Robin sont très en retrait et, ma foi, Barney s'en sort pas si mal cette semaine même si rien de legendary n'est ressorti de ses scènes. Non, la vraie vedette de cet épisode, c'est Steve et je trouve ça cool qu'une guest-star soit enfin utilisée correctement dans la série !

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// Bilan // Sans vouloir faire la fine bouche, cet épisode n'est pas aussi sympathique qu'il en a l'air.

16 octobre 2010

Outsourced [Pilot]

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Pilot// 7 49o ooo tlsp.

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What About ?

Le manager d'une entreprise est envoyé en Inde afin de former les employés du service après-vente qui vient d'être délocalisé là-bas...

Who's Who ?

Créée par Robert Borden (Drew Carey Show, Brian Benben Show...). Avec Ben Rappaport dans le rôle de Todd Dempsy, Rebecca Hazlewood dans le rôle de Asha, Pippa Black dans le rôle de Tonya, Parvesh Sheena dans le rôle de Gupta, Sasha Dhawan dans le rôle de Manmeet...

So What ?

  De toutes les comédies de bureau de NBC, Outsourced est sans doute la moins austère à première vue. Parce que ça se passe en Inde et qu'il y a de la couleur partout ? Oui, ça y contribue. Mais aussi parce que l'ambiance y est beaucoup plus détendue et on ne cherche pas à créer de réalisme, juste à nous faire croire qu'on est bien là-bas. Et ça marche ! Je sais que beaucoup de gens ont trouvé cette sitcom raciste. Je ne comprends pas pourquoi et je ne préfère pas entrer dans un débat sans fin mais si se moquer des hindous relève du racisme alors toutes les sitcoms sont racistes puisqu'il s'agit souvent de se moquer, que ce soit de son voisin qui est un gros tout nu, de son mari qui est un gros con, de son fils qui légèrement déficiant et peu importe leur couleur de peau... Et tout ou presque fonctionne sur le cliché ! C'est comme ça. Tiens ça me fait penser à Glee. Chaque personnage est un cliché poussé à outrance. Et là, ça fait rire tout le monde ! Il y a quelque chose qui cloche chez les gens, vraiment. En plus, on ne se moque pas que des étrangers ici, les américains en prennent aussi pour leur grade ! On joue justement sur les différences culturelles mais sans juger. Il faut regarder cela avec second degré et rire de bon coeur parce qu'il y a vraiment plein de choses très drôles dans cet épisode pilote (Manmeet-Manmeat, la danse sur les Pussycat Dolls, les objets farfelus...) et on instaure déjà quelques gimmicks sympathiques comme l'employé qui se barre à chaque fois qu'il se sent offensé, la muette à qui l'on demande de parler (pas beau de se moquer des handicapés boooo)... Je trouve qu'il se dégage vraiment quelque chose de chaleureux et de réjouissant d'Outsourced. J'ai envie de voir les épisodes suivants, en attendant le retour de Parks And Recreation qui est d'un autre niveau, plus fine dans la caricature mais peut-être moins fun aussi...

19 octobre 2010

How I Met Your Mother [6x 04]

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Subway Wars // 8 48o ooo tlsp.

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   Techniquement, cet épisode n'est pas si génial que ça quand on y pense -je ne me suis pas marré comme une baleine- mais si l'on compare à tout ce que l'on nous sert depuis deux saisons, c'était franchement réussi et surtout la preuve que la sitcom n'a pas nécessairement besoin de "la mother" pour faire avancer ses intrigues. On ressort de cet épisode un peu essouflé car tout est allé très vite mais dans un sens, c'est pas plus mal : pas le temps de se poser de questions, pas le temps de se demander si ou non cette blague était bonne. On se laisse entraîner et on passe 22 minutes sympathiques. Je ne sais pas si le fait de séparer les personnages y a contribué mais aucun d'entre eux ne m'a saoulé, pas même Marshall dont la course folle sur un air country valait le détour. Barney nous a fait du Barney soft, surtout qu'à la fin, il a montré comme il le fait très rarement son humanité et sa tendresse pour Robin en la laissant gagner la course qui signifie tant pour elle. C'était suffisamment bien tourné pour ne pas être niais. C'est vrai par contre que les dernières secondes sur une petite musique typique de la série n'étaient pas nécessaires. Lily m'a bien fait marrer dans le métro, ce qui devient de plus en plus rare. Ses doutes quant à sa stérilité ou celle de Marshall étaient presque comme une évidence. On se doutait depuis le début de la saison qu'on y aurait droit. Et on n'a certainement pas fini avec cette histoire ! Si on n'insiste pas trop là-dessus, ça devrait passer. Mais plus vite elle tombera enceinte, mieux ce sera. Là, ce sera peut-être enfin propice à raconter des histoires nouvelles sur le couple. Ted, le lourd dans le bus, c'était bien vu. Et Robin... ben c'est Robin quoi. Je l'adore et rien que le fait que cet épisode lui soit encore plus ou moins consacré m'a fait plaisir. Les scénaristes ont misé sur le bon cheval. Ils ont enfin compris que Barney était out et Robin était in ! Vive Robin Scherbatzky !   

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// Bilan // Rythmé et original, cet épisode d'How I Met figure parmi les meilleurs de ces trois dernières années et Dieu sait qu'ils ne sont pas nombreux !

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28 septembre 2010

$#*! My Dad Says [Pilot]

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Pilot // 12 58o ooo tlsp.

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What About ?

Les relations conflictuelles entre un fils, qui vient de se faire virer de son boulot, et son père, un vieux bougre adepte des formules particulièrement salées. Ils n'ont jamais vécu ensemble mais ils vont pourtant devoir apprendre à se supporter...

Who's Who ?

Créée par Justin Alpert. Produite par David Kohan et Max Mutchnick (Will & Grace, Good Morning Miami). Avec William Shatner (Star Trek, Hooker, Boston Legal) dans le rôle de Ed Goodson, Jonathan Sadowki (American Dreams) dans le rôle de Henry Goodson, Will Sasso dans le rôle de Vince et Nicole Sullivan (Rita Rocks) dans le rôle de Bonnie.

So What ?

Seriously ? Mais comment peut-on partir d'un truc aussi actuel qu'un compte Twitter pour déboucher sur une sitcom aussi ringarde ? Ca dépasse l'entendement et, en même temps, ça n'a rien de surprenant. Je n'ai jamais cru en ce projet car il était bancal dès sa création. Les fameuses citations du vrai père du compte Twitter sont savoureuses parce qu'elles sont complètement barrées, souvent graveuleuses et hyper vulgaires ! C'était tout simplement impossible à retranscire en l'état dans une sitcom d'un grand network, qui plus est un network aussi conservateur que CBS. Les dialogues ne sont du coup pas du tout à la hauteur et ce cher William Shatner, aussi talentueux soit-il, ne peut rien y faire. Du haut de ses 79 ans, y'a pas à dire : il se donne à fond ! Respect. Mais bon, une fois que toutes les blagues possibles sur les homos ont été faites, il ne restait plus grande vitalité aux dialoguistes. Les scénaristes ? Je ne suis même pas certain qu'il y en ait. Tout est basé sur les conversations du héros et de son père. Il n'y a rien d'autre, à part deux personnages secondaires totalement insipides. Franchement, à moins que Betty White ne vienne interpréter le rôle de la mère, je ne vois pas ce qui pourrait sauver cette sitcom naze, absolument pas drôle. Je ne reviendrais pas, c'est sûr et certain. Décidémment, entre $#*! My Dad Says et Mike & Molly, CBS a complètement raté le coche en cette rentrée. Ca reste dans la lignée de ce qu'ils faisaient déjà en même temps...

25 septembre 2010

Hawaii Five-O [Pilot]

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Pilot // 14 2oo ooo tlsp.

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What About ?

Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l'assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l'unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaii.

Who's Who ?

Adaptée de la série originale créée par Leonard Freeman par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe, Star Trek). Avec Alex O'Loughlin (Moonlight, Three Rivers) dans le rôle de Steve McGarrett, Scott Caan (Ocean's Eleven, Into The Blue, Entourage) dans le rôle de Danny Williams, Daniel Dae Kim (Lost) dans le rôle de Chin Ho Kelly et Grace Park (Battlestar Galactica) dans le rôle de Kona Kalakaua.

So What ?

Tout comme ce pilote de Hawaii Five-O, je vais tenter d'être clair, rapide et efficace. Il n'y a pas grand chose dans ce bas-monde que je déteste plus que les séries policières froides et classiques type Les Experts, Esprits Criminels & Co. Je ne juge même pas de leur qualité, je les trouve simplement trop nombreuses, trop sérieuses, trop faciles et trop répétitives. Bon ok, c'est quand même un jugement de valeur quelque part. En attendant, Hawaii Five-O, grâce à ses décors paradisiaques et son humour, se distingue de toutes celles-là et propose quelque chose de vraiment divertissant, pas du tout anxyogène et foncièrement sympathique. Les 44 minutes, bien rythmées, sont passées vite, sans que je m'ennuie, et la présentation des personnages est plutôt convaincante. Il ne faut pas chercher de la complexité et de la profondeur, mais ça on s'y attendait. Je me trompe peut-être j'ai l'impression que les scènes hors-enquêtes seront plus nombreuses que dans NCIS & Co. Toujours bon à prendre pour casser la routine.

La première scène du pilote est très réussie (même si voir des tanks dans les décors de Lost fait un peu mal au coeur) et a le mérite de lancer le fil-rouge de la série. Steve McGarrett va chercher à venger la mort de son père dont il est plus ou moins responsable. C'est hyper classique et ça ne veut pas mieux que le tueur de la femme du Mentalist ou je ne sais quoi, on en conviendra tous. Le big bad est d'ailleurs incarné par James Marsters, qui en fait des caisses mais c'est ce qu'on lui demande. Il n'a de toute façon pas la crème de l'Actor's Studio face à lui. Les prestations de Alex O'Loughlin et Scott Caan sont décentes. Ce qu'on leur demande de toute façon, c'est d'être beaux, drôles si possible, et de savoir courir vite. Pas bien compliqué. On regrettera cependant que O'Loughlin n'enlève son tee-shirt qu'un quart de secondes et, dans un autre style, que la géniale Jean Smart n'hérite que d'un rôle important dans l'idée (gouverneur d'Hawaii quand même) mais décevant dans les faits. Elle ne peut aucunement exercer son talent. Quant à Daniel Dae Kim, il fait du Jin. A part ça, les scènes de course-poursuite sont sympas, la réalisation est digne d'un bon film d'action et le sens de la dérision des personnages (surtout celui de Scott Caan) émerge toujours au bon moment. L'esprit "buddy series" règne. Ah et le générique est quand même super cool !

Si je devais me forcer à regarder une série policière de CBS, ce serait celle-là sans hésitation. Heureusement, ce n'est pas le cas. Je laisse volontiers Hawaii Five-O aux amateurs. En revanche, un vendredi soir pluvieux lorsque je suis chez mes parents, je me laisserais peut-être tenter. Ca fera plaisir à ma mère et tout le monde sera content !      

6 juillet 2010

Accidentally On Purpose [Saison 1]

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Saison 1 // 7 82o ooo tlsp.

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   En Septembre dernier, j'avais reviewé le pilote d'Accidentally On Purpose avec entrain et enthousiasme. La preuve ICI. 9 mois plus tard et un bébé sur les bras (pour l'héroïne j'entends, pas pour moi !), je suis toujours positif mais sans doute un peu moins. Cela dit, peu importe : la série ne reviendra pas la saison prochaine. C'est comme ça chaque année. CBS lance une sitcom qui ne marche pas dans son carré du lundi et à tous les coups, je l'aime bien. Ce fut le cas pour The Class il y a trois ans, pour Worst Week l'année dernière. Entre les deux, il y a eu The Big Bang Theory que je n'ai pas aimé et qui est toujours des nôtres, en devenant même un joli succès ! Bref, je dois avoir des goûts de chiotte en matière de sitcoms dites "classiques", entendre par là sitcoms tournées en public, multi-caméras, avec rires enregistrés.

   C'est vrai qu'à coté des Modern Family, The Middle et autres The Office, 30 Rock & Co., Accidentally On Purpose n'a pas brillé par son originalité et c'est justement ce qui m'a plu. Parmi les autres séries qui ont tenté cette année de revenir aux bonnes vieilles valeurs de la sitcom traditionelle, Accidentally est celle qui s'en est le mieux sortie, avec aplomb et efficacité. Rien à voir donc avec les archi-ratées Hank et Romantically Challenged, pour ne citer qu'elles. Entre le pilote et le reste de la saison, on ne peut pas dire qu'elle ait beaucoup évolué. Elle est restée fidèle à elle-même avec tout de même quelques ajustements bienvenues, surtout la disparition de Grant Show du cast, tellement discréte d'ailleurs que je ne m'en suis rendu compte que dans le final ! Il était inutile, chacune de ses apparitions semblaient forcées. Et puis franchement, l'acteur n'est tout simplement pas fait pour la comédie. Pas sûr qu'il soit fait pour grand chose d'autre d'ailleurs. Mais c'est méchant. Il n'était pas mauvais en partouzeur dans Swingtown. Sinon, Jenna Elfman, qui est quand même censée être à la base le grand atout de la série, est vite devenue la moins intéressante du lot (si je retire le copain black de la course qui n'apparaissait qu'un épisode sur trois). Elle a fait du Jenna Elfman - ce qui est un compliment dans ma bouche- mais du Jenna Elfman qui a veilli. Beaucoup moins pétillante à tendance hystérique que dans Dharma & Greg ou plus près de nous Courting Alex. Ca aurait pu avoir son charme mais ce n'est pas ce que j'attendais d'elle. Cela dit, son duo avec le charmant Jon Foster marchait très bien. On croyait en leur relation, une relation qui a bien fait d'évoluer assez rapidement d'ailleurs. Mais ceux qui sont clairement sortis du lot sont les personnages secondaires, à commencer par celui d'Ashley Jensen, encore plus marrante que dans Ugly Betty dans un rôle similaire mais poussé à l'extrême. L'actrice étant tombée enceinte, elle a n'a pas été présente quelques épisodes et son absence s'est faite ressentir. La belle révélation de la série, c'est Lennon Parham. Son personnage était tordant, celui de son mari aussi. J'espère revoir l'actrice rapidement ailleurs. Et puis Nicolas Wright était parfait dans le rôle du geek loser. C'est vrai que la plupart de ses lignes de dialogue étaient prévisibles mais ça contribuait à une sorte de connivence entre l'acteur, les scénaristes et le public. On sait parfaitement où l'on va, sans surprises, mais on se laisse porter et on s'amuse quand même ! Ca ne marche pas à tous les coups mais Accidentally a réussi ça. J'ai beaucoup aimé le double épisode final qui était justement très prévisible mais super rythmé et très sympa à suivre.

   Pour la faire courte, Accidentally On Purpose n'aura définitivement pas marqué les esprits cette année et je l'oublierais moi-même certainement bien vite mais, à chaque fois que j'ai regardé un épisode, j'y ai pris du plaisir. C'est déjà pas si mal ! Je reconnais en revanche que je n'ai vu le final que ce mois-ci alors que la série s'est terminée en Mars. C'est bien la preuve qu'elle est loin d'être addictive. Elle ne me manquera pas l'année prochaine.

12 juin 2012

Preview FOX [Saison 2012/2013]

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THE FOLLOWING

 Un serial killer diabolique utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries mais un agent du FBI se retrouve alors infiltré au cœur du système...

L'avis de François : Le projet de mi-saison a de gueule, du seul fait que Kevin Bacon en sera la star, sa première série télé (en espérant qu’il ne se Christian Slaterise pas). Mais au-delà du casting, le pitch est lui-même très ambitieux, une vraie série feuilletonante à l’image des celles qui ont construit le succès de la chaine. Si FOX en réussi la promo, comme elle savait si bien le faire avec 24, The Following a toutes ses chances ! Taux de réussite : 55%.

L'avis de Lulla : Les exigences de Kevin Bacon empêchent la série de débuter dès la rentrée (il ne voulait pas faire plus de 15 épisodes par an) mais c'est sans doute un mal pour un bien : il sera plus facile de créer l'événement en Janvier que fin Septembre. Elle est déjà considérée comme LA série la plus attendue de la mi-saison et avec Kevin Williamson aux commandes, perso, j'y vais les yeux fermer ! Vu le peu de nouveau drama lancé par la FOX cette année, elle n'a pas intétêt à se planter ! Taux de réussite : 65%.

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MOB DOCTOR

Une jeune doctoresse spécialisée en chirurgie cardiaque est partagée entre deux mondes : la médecine, au sein de laquelle elle espère faire carrière, et la mafia de Chicago, à laquelle elle est liée à cause d'une grosse dette dont elle ne parvient pas à s'acquitter.

L'avis de François : Traditionnellement, le lundi est un peu la soirée drama événément de FOX : House, 24, Prison Break notamment… Visiblement, l’échec de Terra Novaéchaudé les dirigeants de la chaîne. Mob Doctor semble être un projet un peu tristounet, en combo avec Bones pour ne rien arranger à l’affaire. Toutefois, on n’est pas sur CBS. Projet safe ne rime pas forcément avec succès. Les dernières tentatives, Chicago Code et The Finder se sont soldés par des échecs. Lie To Me connaissait également des scores
mitigés. Taux de réussite : 35%.

L'avis de Lulla : L'outsider de la saison ? Mob Doctor sera-t-elle la série sur laquelle personne ne mise et qui se révèle finalement excellente ? Ses chances de réussite, par contre, sont maigres. J'ai quand même un gros doute sur la capacité de Jordana Spiro a tenir une série sur ses épaules. La galerie d'acteurs secondaires est intéressante cela dit. Vu la concurrence, je ne vois pas bien comment elle pourrait s'en sortir, d'autant que le pitch improbable en fera fuir plus d'un. Taux de réussite : 20%.

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THE MINDY PROJECT

Une jeune "Bridget Jones" façon médecin s'efforce de naviguer entre ses problèmes personnels et sa vie professionnelle...

L'avis de François : FOX nous jure que ce sera la sitcom de l’année.  Effectivement, sur le papier, elle semble beaucoup plus compatible avec l’univers de New Girl que Raising HopeNéanmoins, j’ai toujours énormément de mal à imaginer Mindy Kaling, que j’apprécie au demeurant, en nouvelle Tina Fey, et encore moins en Bridget Jones accumulant les relations avec des mecs. Peut-être est-elle encore trop attachée à son rôle de naze dans The Office ? Taux de réussite : 40%.

L'avis de Lulla : Ce serait drôle que la série fonctionne, étant donné que NBC n'en a pas voulu. Et l'association avec New Girl coulant de source, The Mindy Project a toutes les chances de faire des scores dans la même veine, pas énormes donc mais excellents sur les 18/49 ans. J'y crois. Et avec un peu de chance, ce sera drôle cette fois ! Taux de réussite : 70%.

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BEN & KATE

 Une mère célibataire accueille chez elle son frère un peu loser qui l'aide à élever sa fille de cinq ans...

L'avis de François : Les premières images sont très sympathiques, assez proches d’un New Girl. Mais alors, pourquoi lui avoir mis Raising Hope et ses audiences négatives en lead-in ? Taux de réussite : 20%.

 L'avis de Lulla : Je ne dis pas non à Ben & Kate, qui me parait assez compatible avec Raising Hope bien qu'elle ne donne pas l'impression d'être aussi folle et soignée. La FOX ne fera certainement pas des scores de dingue avec elle mais je ne vois pas de gros flop à l'horizon... Taux de réussite : 55%.

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THE GOODWIN GAMES

Deux frères et une soeur se retrouvent après la mort de leur père. Mais pour hériter de sa fortune, ils doivent suivre les règles étranges fixées par cet homme excentrique et facétieux et composer avec un quatrième concurrent sorti de nulle part...

L'avis de Lulla : On ignore encore la case dans laquelle sera diffusée la nouvelle création des têtes pensantes de How I Met Your Mother (après X-Factor/American Idol le mercredi à 21h30?), mais on ne peut que regretter son absence de la grille de la rentrée. Voilà une comédie très excitante de par son casting (Becki Newton ! Scott Foley !) mais aussi de par son idée de départ, fun et original. Je suis par contre fâché contre la FOX qui a décidé de remplacer Jake Lacy (à gauche sur la photo) par T.J. Miller. Il m'énerve déjà, avec sa tête de benêt. Taux de réussite : 45%.


14 octobre 2010

Weeds [6x 08]

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Gentle Puppies //

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  Alors que j'envisageais le précédent épisode de Weeds comme une parenthèse, je me demande maintenant si l'on ne va pas avoir droit à des parenthèses pendant encore quelques temps. La série s'essaye pour la première fois si je me m'abuse aux stand-alone et ça lui va plutôt bien. Les Botwin et Doug poursuivent leur folle route et après le passage à la fête foraine, ils s'arrêtent dans un trou perdu, Pioneer Town, où tous les rejetés de la société se retrouvent. Forcément, c'était croquignolet et ça m'a fait un peu penser dans l'esprit à My Name Is Earl mais en mieux, forcément. Entre la vieille catin et son fils nain, on était servi en terme d'absurdité ! Weeds a toujours su trouver des seconds voire troisièmes rôles particulièrement croustillants et ça ne change pas malgré les années. La description de l'Amérique white-trash lui va vraiment bien, comme une évidence ! On s'étonne presque que les scénaristes n'y aient pas pensé plus tôt. C'est l'occasion de retrouver le célèbre Mark-Paul Gosselaar dans un rôle qui le change des lycéens, flics et avocats habituels. Il est très crédible aussi en cul terreux pas causant mais qui ne perd pas son temps pour passer à l'action. La scène où il prend Mary-Louise Parker sur le bar était quand même assez géniale quand on y pense. Tellement rare à la télé américaine autant d'audace visuelle ! Tiens d'ailleurs, je pensais que l'actrice ne voulait plus apparaître les seins et les fesses à l'air. Les producteurs ont réussi à négocier visiblement...

   Les hommes de la vie de Nancy étaient occupés à parler religion cette semaine, à leur façon. "God Is Awesome", ça donne le ton ! Là encore, la série fait preuve de beaucoup d'irrévérence et c'est juste trop bon. A noter deux passages intéressants pour Silas et Shane : pour le premier quand il exprime une fois de plus sa lassitude de vivre avec cette famille de fous; et pour le second lorsqu'il implore sa mère de fuir ensemble vers l'inconnu en laissant les autres derrière eux. Ah il l'aime sa môman ce petit... C'est bizarrement mignon.

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// Bilan // En format stand-alone, Weeds fonctionne aussi très bien ! Alors, baisse de niveau ou pas pour la fin de la saison 6 ? Je suis très optimiste !

18 juillet 2011

Happily Divorced [Pilot]

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Pilot // 2 41o ooo tlsp.

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What About ?

Une femme d'âge mûr demande le divorce lorsqu'elle découvre que son mari est gay. La voilà alors de retour dans le petit monde des rendez-vous galants et des ex envahissants...

Who's Who ?

Comédie créée et produite par Fran Drescher et Peter Marc Jacobson. Avec Fran Drescher (Une nounou d'enfer, Du coté de chez Fran), John Michael Higgins (Kath & Kim), D.W. Moffett (Friday Night Lights, Hidden Palms), Tichina Arnold (Martin, Tout le monde déteste Chris)...

So What ?

   J'aurais voulu adorer Happily Divorced, tout comme je suis fana de Hot In Cleveland, mais je crois que Fran Drescher n'est pas assez forte pour battre à elle toute seule Betty White, Valerie Bertinelli, Jane Leeves et Wendie Malick réunies ! Elle est pourtant l'unique attrait de cette nouvelle sitcom multi-caméra des plus classiques, lancée par la chaîne TV Land. La forme ne me dérange pas, le problème ne vient vraiment pas de là. L'histoire de base non plus. Elle est d'ailleurs inspirée de la vraie vie de l'actrice, qui s'est rendue compte sur le tard de l'homosexualité de son mari, ici coproducteur de la série avec qui elle est restée amie. Non, le vrai problème vient de l'écriture des dialogues. Ils ne sont pas seulement prévisibles, ils sont surtout pauvres, très pauvres. Jackpot : on ne rit pas ! Fran a beau s'en donner à coeur joie, et ça se voit, ça ne suffit clairement pas cette fois-ci. Toutes les répliques et toutes les tentatives de blagues sont liées à l'homosexualité du mari et à la bêtise de sa femme, qui ne s'en est jamais rendue compte malgré des signes plus qu'évidents. Et comme c'est partie, j'ai bien l'impression que ce ne sera pas le cas uniquement dans le pilote mais dans tous les épisodes ! Le seul point rassurant dans tout ça, c'est que John Michael Higgins n'en fait pas trop et évite de basculer dans la caricature facile. Il ne se transforme pas tout à coup en Zaza Napoli: le pire est évité !

   Happily Divorced m'a rendu nostalgique d'Une Nounou d'enfer. Ce n'était pas la sitcom du siècle mais qui regardait M6 dans les années 90 connaît forcément tous les épisodes par coeur. La petite bande était attachante, Fran Drescher en faisait des caisses mais ça passait toujours bien et puis les querelles entre C.C Babcock et Niles sont et resteront cultes. Ici, tous les personnages secondaires sont insipides. Il n'y en a que pour Fran. La même erreur avait été faite avec Du coté de chez Fran (Living With Fran en V.O.) sur la WB il y a quelques années mais cela ne leur a visiblement pas servi de leçon. Où est la mère gloutonne ? Où sont Marty et sa perruque ? Et la démarche chaloupée de Grand-Mère Yetta ? Et puis cette idiote de Val, bon sang ! Où est-elle ? Happily Divorced manque également d'enjeux. Bien sûr que dans Une nounou d'enfer l'évolution de la relation entre Fran et M. Sheffield était prévisible mais elle réussissait quand même à nous tenir en haleine. Puis il y avait une vraie folie dans tout ça, un goût assumé et largement moqué du kitsch... Bref, rien ne vaudra jamais The Nanny, il faudra se faire une raison et se repasser les vieux épisodes en boucle, même s'ils ont pris un sacré coup de vieux visuellement. L'humour, lui, est toujours aussi efficace, même après 15 visionnages.

25 juin 2011

United States Of Tara [3x 11]

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Crunchy Ice // 28o ooo tlsp.

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   Sandy Gregson est sans doute ce qui est arrivé de mieux à Tara -le personnage ET la série- cette saison. Au-delà de la prestation de Frances Conroy qui est, sans surprise, parfaite et amusante, ce sont les paroles de ce petit bout de femme qui font avancer les autres personnages, en particulier Marshall. Il vit désormais chez elle, j'allais dire "loin des tumultes" de son foyer, mais, il n'en est pas si loin. Il reste même en plein dedans tout en prenant peu à peu du recul sur les événements. Il se sentirait même prêt à ne plus voir sa mère, pour son bien. Il en a fait du chemin depuis la première saison. C'est évidemment triste d'en arriver là, mais c'est sans doute la plus sage décision à prendre. Kate se pose aussi des questions mais cela fait déjà quelques temps qu'elle s'est détachée de sa crazy family. Elle est physiquement présente mais ses propres problèmes l'occupent déjà bien assez dans sa tête ! Je suis vraiment fanatique de ces deux personnages d'ados et de post-ados, forcés trop tôt à devenir adultes, et c'est eux qui me manqueront le plus une fois la série disparue. Plus que Tara elle-même finalement. Et plus, sans discussions possibles, que Charmaine, qui n'a plus grand chose à faire et à dire actuellement, malgré une intervention poignante face à la tombe de Bryce. Cette scène est passée comme un éclair, c'est dommage. Je pensais qu'elle aurait plus d'impact. 

   En parlant de Bryce, il a enfin laissé un peu plus de place à Tara et ses alters cette semaine. Une bonne chose puisque c'était peut-être la dernière fois que certains apparaissaient. Ca fait quand même mal de le dire... C'était même un peu le but de la manoeuvre puisque chacune des personnalités faisaient une sorte d'adieu aux personnages. Doit-on en déduire que T. était inspirée de Kate, Alice de Marshall et Max de Buck ? Bryce me fait bien rire mais ne me fait plus tellement peur. Bien sûr, la dernière scène est assez effrayante mais on se doute bien que Tara ne va pas trépasser. Je me demande si c'est elle-même qui s'est jetée du haut de ce pont, ou l'un de ses alters. Ou la somme de tout ce monde qui vit dans son corps. On savait que Bryce avait des tendances suicidaires et qu'il était fort en matière d'imitations mais je trouverais plus intéressant que ce soit un vrai choix de l'héroïne. 

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// Bilan // Cet épisode, plus que jamais, sonne comme une fin de série, pas comme une fin de saison. Les alters ne sont peut-être pas vraiment morts, bien sûr, mais les scénarites semblent avoir entamé leur deuil. Et moi avec. Le final goodbye s'annonce éprouvant...

 

31 mars 2010

Life Unexpected [1x 11]

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Storm Weathered // 2 1oo ooo tlsp.

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   Tempête à Portland : rien de tel pour installer une atmosphère chaleureuse propice à la confidence. Désolé de comparer trop souvent Life Unexpected à Dawson mais la ressemblance m'a encore sauté aux yeux, la présence de Kerr Smith aidant. Les deux séries partagent la même vibe et c'est en partie ce qui me plaît chez la petite dernière même si le résultat n'est pas à la hauteur de son aînée. Au rayon des confidences donc, ce sont Lux et Ryan qui ont été les plus forts. La courte scène de flashback qui revenait sur la première rencontre entre Lux et Tasha n'était pas forcément nécessaire mais elle était mignonne et les deux petites filles ont été très bien castées. Il y avait une vraie ressemblance. Ryan est d'excellent conseil, ça se confirme. Il a trouvé sa place dans la série et je l'aime beaucoup ainsi. Le parallèle entre les sentiments confus de Lux à l'égard de Jones et ceux de Cate à l'égard de Baze était intéressant, surtout avec Bug et Ryan également dans l'équation. Le premier triangle amoureux n'ira visiblement pas plus loin. Pas sûr que l'on revoit Jones. Leur dernière scène, à laquelle on n'a bizarrement pas assisté, ressemblait de loin à une conclusion. Ca ne m'enchante pas vraiment car j'avais appris à aimer Jones mais tant pis ! Le deuxième triangle amoureux n'en est qu'à ses balbutiements, surtout si la série est renouvelée pour une saison 2. On n'a pas fini d'en entendre parler. Les scénaristes vont le torde dans tous les sens. Une chose est sûre : qu'ils veuillent bien se l'avouer ou non, Cate et Baze ont des sentiments pour l'un pour l'autre. Ce n'est peut-être pas de l'amour mais le fait d'avoir Lux en commun les lie à jamais.

   Pauvre Abby. Celle qui ressort la plus amochée de toute cette histoire, c'est bien à elle. Combien de temps avant qu'on lui colle un des lourds de Baze sur le dos ? Il faut bien trouver un moyen de la faire rester dans les parages et Cate ne suffira peut-être pas sur le long-terme. En tous cas, j'étais très content que l'on parle un peu de la relation entre les deux soeurs. Un de leurs dialogues était infiniment touchant. Ca sonnait très vrai. La grossesse de Cate et la naissance de Lux, puis son abandon, les ont longtemps séparées. Il est temps de retrouver la complicité d'antan. Abby est un personnage vraiment top, sa fantaisie illumine les épisodes. Au moins autant que la beauté de Britt Robertson ! L'objectif maintenant, c'est de revenir sur la relation conflictuelle entre Cate et sa mère. Can't wait to see Cynthia Stevenson back ! On peut au moins parier sur une apparition lors du fameux mariage qui va bien finir par avoir lieu... Concernant Baze et ses sentiments confus à lui aussi : Abby a bien raison, il ressent véritablement quelque chose pour Cate, et c'est bien plus évident que ce que peut ressentir Cate pour lui. Disons qu'il est célibataire, ça aide aussi. J'ai quand même le sentiment que l'on va vite tourner en rond. Il ne faudrait pas que la série dure plus de trois ans dans l'idéal. Et même trois ans, ce sera sans doute suffisant pour en faire le tour...  

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// Bilan // Ambiance pluvieuse et soignée pour épisode sympathique et mignonnet. Life Unexpected n'ira sans doute jamais plus loin mais ça me convient. Pour l'instant.

24 mars 2010

How I Met Your Mother [5x 18]

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Say Cheese // 8 37o ooo tlsp.

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   Cet épisode avait a priori tout pour me déplaire et pourtant... L'idée de départ était franchement ridicule : Ted a beau être attachant, il est sacrément idiot parfois. Vous savez, le prototype parfait de l'ami qui embarrasse tout le monde. On n'invite pas une inconnue à l'anniversaire de sa meilleure-amie enfin ! Et surtout pas tous les ans ! Je me suis donc rangé du coté de Lily. Qui voudrait avoir sur ses photos d'anniversaire une inconnue ? C'est très énervant. Je sais bien le penchant de Lily pour l'égoïsme et c'est ce qui la rend si drôle mais là, elle avait parfaitement raison. La petite morale de l'histoire (que Robin était aussi une fille de passage à la base avant de devenir la BFF de Lily) était mignonette.

   Si cette intrigue a vraiment super bien fonctionné, c'est parce que la petite bande était réunie autour de bons dialogues, chacun dans son rôle; ils n'étaient pas statiques derrière leur table au MacLaren's; il est assez rare de voir Lily au centre de l'attention mais quand elle l'est c'est rarement mauvais; et Barney a su se montrer discret via un running-gag léger mais totalement invraisemblable qui avait son charme. Puis c'est toujours sympa de voir Barney et Robin se chamailler, à défaut d'autre chose. Pour une fois, même Marshall était marrant, pas trop lourd. En fait, le gros point noir c'était Ted, celui du présent parce que celui des années fac me fait toujours bien rire. Puis à le voir passer en revue ses conquêtes, on aurait dit qu'il en avait eu limite plus que Barney ! La seule qu'on connaissait déjà dans le lot, c'était Karen. Et ce n'était pas la meilleure ! Et je ne dis pas ça parce que je n'aime pas Laura Prepon. Enfin un peu quand même, si. L'inventaire n'était pas trop saoulant puisqu'inventif. Une petite chose m'a déçu : je m'attendais à ce qu'il y ait deux-trois détails intéressants à relever dans la scène finale qui se passe un an plus tard puisque l'on nous a habitué aux indices mais rien du tout (ou alors je suis passé à coté). Dommage.

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// Bilan // De bonnes répliques, une judicieuse utilisation de tous les personnages, une bonne énergie globale... Oui, cet épisode était très sympa, autant que le précédent, et ça fait du bien.

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13 mars 2010

Melrose Place [1x 13]

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Oriole // 1 16o ooo tlsp.

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   Trois mois sans Melrose Place, rendez-vous compte ! C'est parfaitement tenable à vrai dire, tant la série indiffère de manière générale, mais j'étais quand même bien content de retrouver le couple Bisounours, les deux décadents, la magnifique Ella et bien-sûr, la Reine Amanda. Le plaisir a donc cotoyé de près la déception dans cet épisode de retour dont j'attendais beaucoup plus. On savait depuis un long moment que c'est dans cet épisode que Violet et Auggie allaient quitter la série. Je m'attendais logiquement à quelque chose de plus explosif. Là, ils sont restés dans leur coin tout le temps hormis de brèves rencontres avec Riley, et ils sont partis dans l'indifférence la plus totale comme des bikers qui foncent dans le désert. La chevauchée fantastique. Auggie a toujours été inintéressant, je ne le regretterais donc pas même si c'était le seul personnage vraiment détruit et destructeur. En revanche, voir partir Violet est une vraie déception tant elle avait le potentiel d'une mini-Kimberly (sachant of course que Ashlee Simpson n'a pas le talent de Marcia Cross, elle n'a d'ailleurs aucun talent tout court). J'aime en tous cas assez l'idée de ce couple pathétique qui part vers de nouvelles aventures. A une autre époque, on aurait même pu imaginer un spin-off sur eux... Par contre, ils sont partis trop tôt pour qu'Amanda ne puisse les manipuler et ça c'est vraiment dommage. Je la voyais déjà exercer un bon gros chantage, tout ça. Tant pis ! Pas un mot sur Michael, qui a quand même perdu sa femme à l'épisode précédent. Je ne voulais pas le voir se tordre de douleur mais au contraire, voir qu'il reprennait déjà le poil de la bête en sautant je ne sais qui. Encore dommage.

   Franchement, l'enquête sur la mort de Sydney n'était pas hyper-passionnante mais alors le tableau d'Amanda, ça n'a strictement aucun potentiel. C'est encore une fois trop gentil, pas assez scandaleux. On sait très bien que c'est David qui l'a en plus, ou qui l'a eu et je ne vois pas bien où cela peut nous mener. En attendant, Amanda fait toujours des merveilles en duo avec Ella, ou même avec son nouveau mec interprété par Billy Campbell (Once & Again, Les 4400). Je trouve qu'il colle très bien à l'image que je me fais des hommes de Melrose, pas les minets que l'on nous a collé. On le sent bien pervers et prêt à sauter sur Ella dès que l'occasion se présentera. Amanda va se faire avoir évidemment, comme toujours, comme avec toutes les ordures avec qui elle est sortie. Elle veut se marier en plus ! Elle n'a pas changé. Toujours aussi impitoyable en affaire et médiocre en amour. J'adore. Pendant ce temps-là, nous avons enfin assisté à la destruction tant attendue du couple Bisounours. Ca a mis un peu de temps et j'aurais préféré que Jonah crache le morceau tout de suite mais il fallait bien faire monter la tension. J'ai complètement marché, j'étais pris dans cette histoire. J'ose à peine avouer que j'ai trouvé la fin relativement émouvante. Ils avaient beau être idiots tous les deux, Jonah et Riley, ils représentaient quelque chose. J'espère maintenant que Riley deviendra très méchante et que Jonah s'endurcira un peu. Un peu dommage que Ella le quitte sur le champ d'ailleurs. J'aurais voulu profiter de leur couple un peu... Je termine par Lauren et David, toujours aussi attachants, mais qui n'ont malheureusement pas bénéficiés de scènes très intéressantes. David casse la gueule de l'agresseur de Lauren. Mouais. Puis Lauren sort de l'hôpital quelques heures après son overdose et saute sur David. Parfaitement improbable mais so Melrose !      

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// Bilan // Je n'ai pas pris autant de plaisir à suivre cet épisode que les trois ou quatre précédents, manque de rebondissements et de situations perverses oblige, mais Melrose Place 2009 reste un bon divertissement sans prise de tête pour nostalgiques désespérés.

10 mars 2010

How I Met Your Mother [5x 17]

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Of Course // 10 3oo ooo tlsp.

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   Bam ! J'ai aimé cet épisode ! Bam ! Et pourtant, je ne suis pas fan de Jennifer Lopez ! Pour une fois, j'ai trouvé que les scénaristes avaient su utiliser une guest-star correctement. Ou alors c'est elle qui a su apporter le piquant nécessaire à son personnage ? Toujours est-il que l'intrigue de Barney liée à celle d'Anita était fort plaisante et a permis quelques bons passages comiques. Déjà le titre du livre d'Anita est une belle trouvaille : "Of Course You're Still Single, Take a Look at Yourself, You Dumb Slut." Le pire c'est que ça cartonnerait sûrement si ça existait vraiment ! Ensuite, ça ne fait pas de mal de donner un peu de fil à retordre à Barney. Les filles lui tombent dans les bras un peu trop facilement. Anita a fini par craquer, certes, mais c'était très drôle. Alors... J'ai bien aimé le "But huummm..." de Robin lors de l'interview, qui nous rappelle combien la série sait jouer avec son histoire et ses épisodes précédents. Bon, ça ne date pas de très longtemps sur ce coup-là. Quant à la narration qui commence comme un polar avec Barney accompagné d'un policier sur les bords de l'Hudson River, elle était classique mais bonne. Je me demande quand même du coup si c'est l'histoire de Barney vue par Ted ou juste l'histoire de Barney ? Non, c'est vrai. La question se pose même si on se fout un peu de la réponse et qu'a priori, elle n'existe même pas.

   Cette semaine, les projecteurs étaient comme toujours braqués sur Barney mais aussi sur Robin et c'est plus rare depuis qu'ils ne sont plus ensemble. On revient sur la peine de Robin depuis que c'est fini entre eux. Ca sort de nulle part mais c'est un peu le principe. Personne ne s'en était rendu compte à part Lily, laquelle n'a jamais rien dit à Ted et Barney quand ils la provoquaient avec leur "Bang Bang Bangity Bang" (très marrant) et ça ne lui ressemble pas du tout ! C'est con de la rendre si passive alors qu'elle est géniale à la base. C'est la tendance 2010 après des années d'ombre pour Robin. Le tour de Lily est venu. On ne cherche même pluss à la dissocier de Marshall de temps en temps. Arf ! Pour en revenir à Robin, je suis ravi de la voir tourner la page Barney même si je croyais que c'était fait depuis longtemps, surtout que Don avec qui elle est désormais a un bon capital sympathie. Sinon le passage chanté de Josh Radnor m'a bien plus sur le "super-date" (il se débrouille pas mal le bougre) mais il faut veiller à ne pas trop en abuser non plus.      

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// Bilan // Je n'ai pas boudé mon plaisir cette semaine devant cet épisode très sympa.

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11 novembre 2009

How I Met Your Mother [5x 07]

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The Rough Patch // 8 67o ooo tlsp.

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   Don't Get Me Wrong : J'ai adoré cet épisode, vraiment drôle, plein de bonnes idées, MAIS sa finalité me désole : There's No Robin&Barney anymore ! Je sais que beaucoup de fans préféreront que Barney redevienne Barney because "Daddy's Home" mais ce genre de grand pas en arrière me gène toujours un peu. Même dans les sitcoms, les personnages ont le droit d'évoluer. Regardez Chandler et Monica. Ils ne sont pas devenus moins drôles quand ils se sont mis ensemble, bien au contraire ! Alors pourquoi pas Barney et Robin ? Et puis une grande partie de la saison 4 était centrée sur la mise en marche de leur relation, tout part en fumée en quelques épisodes, c'est navrant. J'ai eu l'impression que les scénaristes abandonnaient, qu'ils n'avaient pas réussi à faire ce qu'il voulait et qu'étant donné qu'une majeure partie du public n'était pas satisfaite non plus, il fallait y mettre un terme. Ceci dit, je suppose que Robin et Barney se remettront ensemble dans quelques temps. On tient nos nouveaux Ross et Rachel ! En attendant, excellente nouvelle : Robin Sparkles risque bien d'être de retour !!!

   Avant ce petit écart, je disais donc que cet épisode était vraiment drôle et plein de bonnes idées. D'abord, reprendre la narration made in Ted ne pouvait que faire du bien. Le coup de la vidéo porno qui vole jusqu'au magnétoscope était excellent, tout comme la mise en garde de Ted sur la pornographie à ses enfants. Le message de Barney à l'attention de ses potes m'a beaucoup amusé. Archisexture. Ainsi que tous les autres noms de films porno évoqués. Lily a fait du grand Lily. Son plan, sa masterpiece que dis-je, était à mourir de rire et cela nous a donné une des scènes, à mon sens, les plus drôles de la série : celle où Lily, Ted, Marshall, Alan Thicke (le retour !) et le Stormtroopers Stormpoopers se retrouvent dans la voiture. Les dialogues étaient super bien écrits. J'ai adoré la Battle Of The Dirty Diches, The Ex-Girlfiend's Conflict, The "Star Wars" Altercation et The Canadian-American War bien-sûr. Toutes ces trouvailles, ces gimmicks, ces références font d'How I Met Your Mother une des meilleures sitcoms du moment, malgré de nombreux ratés ces deux dernières années.


// Bilan // On tient enfin le premier vrai excellent épisode de la saison, qui renoue avec les traditions narratives, hautement imaginatives et gimmickiennes qui ont fait le succès et l'originalité de la sitcom. Un peu triste quand même pour le "Fat Man" et la "Old Lady"...

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15 juin 2010

Pretty Little Liars [Pilot]

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Pilot // 2 47o ooo tlsp.

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What About ?

Quatre adolescentes, amies d'enfance, reçoivent de mystérieux messages de leur ancienne leader qui a disparu un an plus tôt dans d'étranges circonstances...

Who's Who ?

Les quatres héroïnes, plutôt bien castées, n'ont, du fait de leur jeune âge, pas grand chose de bien excitant sur leur CV. Certains ont peut-être croisé il y a deux ans les sourcils fournis et inquiétants de Lucy Hale dans Privileged, d'autres ont peut-être reconnu le minois angélique d'Ashley Benson vu dans Eastwick en début de saison, et les plus calés d'entre vous ont repéré la "fille de", Troian Bellisario, dont le père n'est autre que David Bellisario, producteur de J.A.G. et NCIS. Shay Mitchell, celle qui m'a le plus convaincu, n'a strictement rien fait d'autre avant. Le plus intéressant réside dans le casting des personnages secondaires, souvent des parents, puisque l'on y retrouve LA Sydney Andrews de Melrose Place Laura Leighton, qui joue, sans surprise, une mère peu farouche qui ne recule jamais devant une pipe, surtout si ça peut permettre à sa fille de ne pas aller en prison; Holly Marie Combs, la si douce et sage Piper de Charmed (qui aurait mérité bien des claques), ici dans le rôle d'une mère cocue trop bonne trop conne; mais aussi Chad Lowe, le frère de Rob Lowe, celui qui n'a pas eu de chance en clair : moins beau et charismatique que son frère, moins talentueux aussi sans doute, quasi has-never-been depuis Corky au début des années 90. Il restera l'éternel séropositif de la télévision, un des premiers !

      So What ?

Pretty Little Liars ça ressemble de près et de loin à Gossip Girl. L'histoire n'est pas tout à fait la même mais on vogue sur la même tendance du groupe de connasses qui cachent de lourds si lourds secrets sur fond de romances adolescentes peu crédibles. Mais comme elle arrive après la bataille, les créateurs ont eu la bonne idée de corriger certains des nombreux défauts de la première. Bon, c'est l'adaptation d'une série de livres là-aussi, ils se sont donc juste contentés d'acheter les droits de quelque chose de pas si mal pour le public visé. L'action n'a pas lieu dans le New York branché mais dans une petite ville des Etats-Unis dénommée Rosewood. Cela nous évite donc les défilés de mode permanents puisqu'au fond, les héroïnes sont des bouseuses bien foutues, rien de plus. L'histoire est teintée de mystère, ce que Gossip Girl a tenté d'introduire au départ avant de laisser bien vite tomber. On s'inscrit là clairement dans un fil-rouge qui durera au moins toute la première saison, voire au-delà. Ca risque de s'essoufler bien vite mais il y a au moins ce petit quelque chose qui pourrait tenir le téléspectateur en haleine si le suspense est bien dosé, et c'est encore trop tôt pour le dire. On parle beaucoup dans ce pilote de la "Jenna Thing". Je ne vais pas dire que je meure d'envie de savoir ce qui s'est passé avec cette fille visiblement devenue aveugle mais ma curiosité est piquée ! Autre possible point fort, mais à confirmer par la suite, c'est que les personnages sont d'emblée plus attachants que Blair et sa bande. Ils sont hyper caricaturaux, c'est certain, et peut-être plus gentillets, mais ils donnent envie de s'y intéresser. Perso, des personnages comme Serena ou Nate m'ont royalement emmerdé dès le départ ! Pretty Little Liars n'a pas encore son Chuck, c'est le seul truc un peu dommage. Et puis là où Gossip Girl tente la provoc' à deux balles avec plein de promesses qui n'aboutissent jamais, Pretty Little Liars se positionne directement comme légèrement irrévérencieuse avec des classiques mais efficaces vol de lunettes dans un magasin -ok, ça c'est nul-, coucheries avec le nouveau professeur de langues (quand on a que 16 ans quand même), petit baiser lesbien avec la nouvelle voisine un peu coquine et pensées chaleureuses pour le nouveau copain de la soeur. Pas de quoi faire pâlir Nip/Tuck et True Blood, on est d'accord. Mais c'est pas si mal pour du ABC Family ! 

En bref, Pretty Little Liars possède tous les ingrédients du bon teen-soap, guilty-pleasure en devenir : une mort mystèrieuse, du chantage en pagaille, des coucheries... et tout les nombreux défauts qui vont avec : écriture grossière, dialogues superficiels, bande-son omniprésente... Parfait pour l'été, mais de préfèrence si l'on a moins de 20 ans.

29 mai 2010

How I Met Your Mother [5x 24]

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Dopplegangers (Season Finale) // 8 o6o ooo tlsp.

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   Sérieusement, c'était vraiment le Season Finale ? Non parce que je ne l'aurais déjà pas trouvé formidable en tant qu'épisode lambda mais alors en dernier épisode de la saison 5, c'est juste une honte ! Ok, c'est une bonne chose que de faire enfin avancer le couple Lily/Marshall. Je pensais que les scénaristes repousseraient une dernière fois l'échéance, en témoigne ce passage de mon avant-dernière review : "Il ne reste plus qu'à espérer que le sosie de Barney va faire son apparition tôt en saison 6. Je pense qu'on peut laisser tomber pour cette année. Ce serait d'ailleurs assez marrant de les mettre dans une situation où ça arrive bien plus vite que prévu. Oseront-ils ?" Ils ont osé ! Je me suis trompé. Cela dit, il ne fallait surtout pas miser uniquement là-dessus ! Qui s'intéresse vraiment à Lily et Marshall au fond ? Les différentes apparitions de Barney en tant que vrai/faux sosie n'étaient pas spécialement drôles. Ils ont dû croire que le talent de Neil Patrick Harris et quelques costumes ridicules suffiraient. Heureusement qu'il y avait plusieurs twists pour nous surprendre un peu ! La finalité, elle, était totalement prévisible : ils sont prêts à avoir des enfants, surtout Marshall qui ne demande que ça. Ca ouvre donc une nouvelle gamme d'intrigues pour le couple la saison prochaine. J'ignore si cela inspirera les auteurs mais si ce n'est pas le cas, alors il n'y a plus rien à faire pour eux...

   Croyez-le ou non mais le héros de la série, Ted, n'a droit qu'à une pauvre joke dans cet épisode, et nullissime en plus : il s'est teint en blond et ça fait bien rire la petite bande. Pour ma part, j'ai trouvé ça pathétique tellement le manque d'inspiration était flagrant. La tentative de la relier à la storyline de Robin était ridicule. Une tentative désespérée de provoquer un semblant de suspense à l'approche de la fin en gros. Et comme si tout ça n'était pas assez agaçant, on nous prive du personnage de Don, qui avait réussi à s'imposer en peu de temps, à travers un prétexte usé (cf la saison 3), facile, qui n'a pour seul intérêt que de provoquer un tant soit peu d'émotion. C'est vrai que Robin m'a fait de la peine. Bon, deux secondes plus tard, ça ne m'importait déjà plus. C'est dire si les personnages d'How I Met sont devenus inintéressants à mes yeux.

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// Bilan // Terminer une saison déjà bien moyenne comme ça, c'est donner envie à ses fidèles téléspectateurs de quitter le navire avant la fin, tout simplement. Si je n'étais pas si obstiné, je crois que c'est ce que je ferais : j'arrêterais la série et attendrais patiemment qu'elle soit annulée pour regarder le final dans un an, deux ans, trois... Barney ne vaut plus rien, la recherche de la femme de Ted est passée au cinquième plan depuis qu'on en a vu un mollet, le couple Marshall et Lilly n'a plus rien du tout à offrir (mais ça va peut-être changer) et on fait perdre à Robin ce qui l'avait rendu intéressante ces derniers temps. Que reste-t-il à part des blagues pas drôles ? Un épisode sur trois vaut le coup maintenant ! Si le genre de la sitcom est en plein revival, How I Met s'est transformée en même temps en comédie has-been...

25 février 2012

Desperate Housewives [8x 14]

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Get Out Of My Life // 7 650 000 tlsp.

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      "You won't believe where it's going to end up" confie Orson à Bree à la fin de cet épisode. Les scénaristes s'adressent clairement aux téléspectateurs, avec une pointe de malice et surtout beaucoup d'arrogance car, jusqu'à preuve du contraire, on saura assez rapidement ce à quoi s'attendre pour le final de la série. Il est encore un peu trop tôt pour se lancer dans les pronostics, d'autant que de nouvelles intiguues viennent tout juste de faire leur apparition, mais je serais très surpris... qu'ils réussissent à vraiment nous surprendre ! Cela dit, dans ce Get Ouf Of My Life, ils y sont parvenus, une fois. Qui aurait pu s'imaginer que le père de l'enfant de Julie était 1/ Quelqu'un que l'on connaît (les auteurs avaient brillamment éludé le sujet si bien que l'on ne pensait même pas que c'était sujet à questionnement) 2/ Que ce quelqu'un était... Porter Scavo ! Excellente idée, qui fait franchement passer Julie pour une conne mais qui a le mérite de connecter deux de nos héroïnes de manière inattendue et pour toujours ! Si toutefois ils gardent le bébé mais qui peut en douter, franchement ? Julie et Porter vont certainement apprendre à mieux se connaître, à s'apprécier et ils finiront en couple, heureux et ce seront les nouveaux Scavo de Wisteria Lane ! Tout ça aurait pu être super si Susan n'avait pas tout gâcher, une fois de plus, avec sa maladie mentale. Son comportement si intrusif était absolument honteux. Julie est cernée de toutes parts : plus aucun choix ne s'offre à elle. Sa mère a décidé pour elle ce qui allait advenir de sa fille. Je trouve ça inacceptable. La réaction de Lynette est beaucoup plus mesurée et "normale". Quelle sera celle de Tom ? Si tant est qu'il en ait une et qu'il revienne un jour de son voyage à Paris...
 
   Susan a remporté la palme de la ménagère la plus insupportable de l'épisode mais Gaby s'est extrêmement bien battue pour obtenir le titre ! Son avantage, c'est qu'elle réussit toujours à être drôle malgré tout. On l'a connue quand même plus en forme que ça... En l'absence prolongée de Carlos, la voilà donc bien décidée à profiter un maximum de Roy, le compagnon de McCluskey qui vient de se faire jeter par sa "belle". C'est franchement limite voire pathétique mais c'est surtout la jolie petite morale qui se profile qui me débecte d'avance. Evidemment que Gaby va le regretter et évidemment que deux épisodes plus tard, elle l'aura déjà oublié ! Karen est donc à nouveau atteinte d'un cancer. L'annonce était très sobre et émouvante. La prestation juste. Un beau moment. Doit-on en déduire que le personnage va nous quitter avant la fin de la série ? Est-ce que c'est elle le personnage important qui va mourir avant la fin ? Si c'est le cas, c'est un mini foutage de gueule comme on en a malheureusement l'habitude avec Desperate
 
   Pendant ce temps-là, Renee se retrouve au milieu de réglements de comptes entre Ben Mike et le mafieux du coin. J'espère de tout coeur que cette storyline va être rapidement réglée et qu'elle ne fera pas partie des derniers instants du show. Il y en a eu des intrigues nulles dans la série, parce qu'elles étaient soit ridicules, soit tirées par les cheveux, soit les deux à la fois, mais des intrigues aussi inintéressantes, c'est quand même plus rare. Des revirements de situation pas nettes, on en a eu beaucoup. Des personnages qui se transforment en psychopathes sans raison apparente aussi. Mais Orson ne peut pas entrer dans cette catégorie car il a toujours été inquiétant d'une certaine manière, dès son arrivée à Wisteria Lane. Il a toujours eu un comportement un peu étrange. Bref, le plan machiavélique pour éloigner Bree de ses amies ne semble donc pas totalement farfelu venant de lui. Sa capacité à rester convaincant et à s'en sortir dans ses mensonges malgré les complications est assez fascinante ! Sans surprise, on apprend donc qu'il était là, tapi dans l'ombre, la nuit du meurtre, qu'il a tout vu et tout entendu depuis. L'auteur des menaces anonymes, c'était lui aussi. Bref, une partie du mystère de la saison s'envole sans procurer les frissons tant espérés. 


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// Bilan // Franchement maladroit et pas entièrement convaincant, cet épisode de Desperate Housewives a le mérite de casser légèrement la routine et d'éviter les intrigues sans envergure pour préparer la fin de la série avec un peu plus de panache et de conviction. Pas sûr que cela soit suffisant pour finir sur une bonne note mais l'envie a l'air d'être là...
21 janvier 2012

Once Upon A Time [1x 09]

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True North // 9 830 000 tlsp.

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    "Because We're Family And Family Always Finds One Another". La conclusion de cet épisode de Once Upon A Time en dit long sur le propos de la série en elle-même : il y est question d'amour, bien entendu, mais d'amour perdu qu'il faut retrouver sans jamais baisser les bras. La plus grande faiblesse de l'Evil Queen, justement, celle qui est à l'origine de toute cette souffrance pour chacun des personnages, c'est l'amour, qu'elle n'a pas eu en quantité suffisante. L'amour de sa mère plus particulièrement ? Lorsque Hansel et Gretel, les héros du jour, refusent de vivre dans le château avec elle afin de retrouver leur père, le vide à la place de son coeur devient encore un peu plus grand. White Snow est sa pire ennemie car c'est la femme la plus aimée de son royaume. Elle a désormais en sa possession la pomme empoisonnée qui la tuera. J'ai beaucoup aimé la façon dont les histoires de Blanche Neige et de Hansel et Gretel ont été mélangés pour former un tout cohérent et pertinent. Le passage dans la maison de pain d'épice était jouïssif (malgré les effets spéciaux douteux) et la prestation d'Emma Caulfield en Blind Witch était fantastique ! Elle en a fait des tonnes mais c'est ce qui la rendait si flippante. C'est fou quand même comme cette histoire, quand on y pense, est troublante. Même si la sorcière n'a pas l'intention d'abuser des enfants sexuellement, on ne peut pas s'empêcher de penser à la pédophilie. Cette manière de manipuler les enfants, de les emprisonner et de vouloir les "manger" avec tant d'appétit... Les scénaristes n'ont pas reculé devant cette difficulté et n'ont pas cherché à aseptiser le conte. Gretel est un personnage intéressant, mais on ne pas en dire autant de Hansel, très tête à claque. Quand je pense que certains ne supportent pas Henry ! La fin de leur histoire -pour le moment en tous cas- dans le monde des contes de fée est particulièrement réussie car elle ne rélève pas du happy end classique. Alors que...

... la fin de leur aventure à Storybrooke est beaucoup plus sirupeuse, si bien que l'émotion, trop forcée, n'est pas vraiment passée chez moi. Pourtant, c'était touchant de voir la forte Emma fondre en larmes face à ce dénouement heureux, qu'elle a provoqué en déjouant les plans de Regina. Nicholas Lea dans le rôle du papa des deux enfants n'a pas été utilisé au plus fort de son potentiel, c'est peu de le dire, mais il reviendra peut-être plus tard. Un mécanicien, ça peut toujours servir dans une si petite ville ! La petite discussion entre Emma et Henry sur le père de ce dernier était très émouvante en revanche même si l'on sentait bien que le discours de la jeune femme était bien trop déceptif scénaristiquement parlant pour être vrai. Evidemment que non, son père n'est pas mort. On le rencontrera tôt ou tard et il aura certainement un grand rôle à jouer. Lui aussi est peut-être le fils d'un personnage mythique que l'on connaît bien (ou que l'on rencontrera plus tard). La fille de Blanche Neige qui se marie au fils de Cendrillon ? Bien entendu, malgré le concours de circonstances suspicieux, l'étrange motard qui débarque à la fin de l'épisode et qui a donc réussi à pénétrer dans Storybrooke, ce qu'un être humain "normal" n'est pas censé pouvoir faire, n'est pas le père d'Henry. Emma semble sincèrement ne pas le connaître. Curieux de savoir qui il est, je sens qu'il est en quelque sorte un catalyseur qui va accélerer la cadence des intrigues. Il est le bienvenue en somme ! Entre autres passages intéressants, on notera celui où Mary Margaret est troublée par la couverture d'Emma, le seul objet qui lui reste provenant de ses parents; ainsi que l'absence du nom de Mr. Gold sur sa propre carte de visite,  et ce court passage où Blanche Neige évolue avec les 7 nains pour la première fois !

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// Bilan // On n'attendait pas forcément grand chose de l'histoire de Hansel et Gretel, elle a pourtant beaucoup apporté aux personnages d'Emma, Henry, l'Evil Queen et Regina. Un épisode très bien ficelé, malin et touchant, qui aurait peut-être gagné à être un peu moins mielleux dans les derniers instants. 

13 décembre 2011

Private Practice [5x 01 > 5x09]

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 6 850 000 tlsp. en moyenne

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    J'ai publié sur le blog il y a quelques jours un article intitulé "Comment sauver Grey's Anatomy ?". La première solution que j'exposais était d'annuler Private Practice. Je l'avais écrit avant de visionner les premiers épisodes de la saison 5. Ai-je changé d'avis maintenant que je les ai vus ? Non. Pourtant, ils sont plutôt bons dans l'ensemble. Le double épisode "final" est même excellent, surtout la première partie, moins classique dans le fond comme dans la forme. On peut dire que la série tient toujours la route créativement parlant. Mais pour combien de temps encore ? Elle est sur le fil du rasoir. Il est arrivé tant de choses absolument atroces à chacun des personnages... C'est un petit miracle qu'ils soient encore tous à peu près sains d'esprit malgré leurs névroses habituelles.

    En bonne héroïne qu'elle est, c'est sans doute Addison qui a été la plus protégée par les auteurs, bien qu'ils aient été moins cléments l'an passé avec la mort de sa mère notamment. Elle s'est souvent résumée à ses cas médicaux complexes et polémiques, à sa vie amoureuse compliquée aux multiples rebondissements et à sa fonction de confidente, même si elle n'a pas toujours ce que l'on peut appeller une "bonne" amie. Si elle était encore là -et elle ne nous manque pas vraiment d'ailleurs- Naomi pourrait en témoigner. Ses désirs d'enfant, qui étaient au coeur des tous premiers épisodes de Private Practice, ont longuement été mis en sourdine mais, comme pour boucler la boucle à mon sens, ils reviennent plus forts que jamais en cette saison 5. Addison est prête à devenir mère -la douloureuse et soudaine perte de la sienne n'y est pas étrangère- avec ou sans Sam à ses cotés. Le sujet de l'enfant qui n'est désiré que par un seul des deux membres du couple, qui a également était traité dans Grey's Anatomy avec Callie et Arizona, est extrêmement intéressant même si sa résolution semble toute trouvée : le jour où Sam prendra l'enfant d'Addison dans ses bras -car elle accouchera forcément dans le Season (Series) Finale- il ne pourra que craquer et assumer le rôle qu'il a tant craint d'endosser à nouveau. La meilleure trouvaille des scénaristes cette saison, ce sont les ouvertures et fermetures systématiques des épisodes avec la thérapie d'Addison. Cela pourrait presque renvoyer aux voix-off de Meredith, qui ont toujours un manqué dans Private sous une forme ou une autre. J'espère que le procédé continuera d'être utilisé dans la suite de la saison, même s'il ne fait plus aucun doute qu'Addison est enceinte cette fois. Et pitié, pas de fausse couche même si la série doit être renouvelée !

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   Tandis qu'Addison redevient l'héroïne qu'elle avait un peu perdu l'habitude d'être, les autres personnages ne sont pas pour autant laissés à l'abandon. Amelia, la dernière recrue de la série, trouve enfin l'occasion de briller à travers son addiction qui reprend le dessus après des années d'abstinence. La progression est lente mais la chute est à la hauteur : on sent que les auteurs ont voulu avoir leur "viol de Charlotte" de la saison et, d'une certaine manière, ils l'ont bel et bien trouvé. Ce ne sera jamais aussi fort, ne serait-ce que parce qu'on a déjà vu des intrigues similaires à la télévision et au cinéma un nombre incalculable de fois (alors que pour Charlotte, dans le traitement en tous cas, c'était assez inédit) mais on peut quand même parler de belle réussite. Caterina Scorsone en a profité pour prouver qu'elle pouvait être vraiment bonne. Pas que je la trouvais mauvaise jusqu'ici mais elle ne me procurait aucune émotion particulière. Là, elle a clairement réussi son coup ! La scène où elle se rend compte que son petit ami Ryan est mort d'une overdose dans son sommeil, juste à coté d'elle, était bouleversante. Toute la partie cure de désintox' était un peu trop rapide et aurait mérité d'être développée sur plusieurs épisodes mais je comprends aussi le besoin des scénaristes de passer à autre chose après y avoir consacré énormément de temps d'antenne et d'énergie. Et puis pour Amelia, le combat continue de toute façon... La place de Sheldon dans cette intrigue était vraiment intéressante, celle d'Addison aussi. On regrette juste que Patrick Dempsey ne soit pas venu faire un tour à l'Oceanside... oops au Seaside Health & Wellness. Et ce n'est apparemment pas prévu non plus dans les prochains épisodes... 

   Je n'ai pas été très fan en revanche de l'intrigue parallèle du petit nouveau, le Dr Jack Reilly (joué par Benjamin Bratt), dont la femme, morte, a forcément été victime elle aussi d'addiction. Comme s'il fallait absolument lui trouver un point commun avec au moins un des personnages alors qu'il s'était de toute façon assez bien intégré au groupe. Peut-être même trop facilement mais je préfère ça ! Je n'ai pas de sympathie particulière à son égard mais il faut reconnaître qu'il dit les bonnes choses aux bons moments et cela permet aux médecins d'avancer plus facilement que s'il leur avait fallu comprendre les choses par eux-même. C'est un accélérateur de bonnes décisions en gros. Du coté du couple terrible Cooper et Charlotte, l'arrivée d'un enfant dans leur vie mais pas tout à fait comme ils l'avaient prévu aurait pu à nouveau tout faire foirer et ça m'aurait franchement gavé mais les auteurs ont eu l'intelligence de se servir de cette histoire pour les faire avancer encore un peu plus. J'aime beaucoup l'harmonie visible dans l'épisode 9 entre eux, Mini Coop' et Erica. Je suis d'ailleurs très heureux de retrouver A.J. Langer qui avait un peu disparu de la circulation depuis Angela 15 ans (enfin en réalité non mais disons qu'elle n'a pas eu d'autres rôles marquants). J'espère que Shonda Rhimes fera appel à elle pour une de ses nouvelles séries... En ce qui concerne Pete et Violet, je suis partagé : d'un coté leurs disputes à répétition étaient fatiguantes, surtout après tout ce qui leur était déjà arrivé la saison précédente en la matière, et d'un autre coté, à partir du moment où ils ont commencé à ne plus se parler, à rompre toute forme de communication, j'ai trouvé l'intrigue criante de vérité. La scène de la rupture était très émouvante, ce qui n'est pas forcément évident à écrire quand on en a déjà eu des tas et des tas dans la série. Celle-là était peut-être plus réaliste et mature aussi que n'importe quelle autre. Je n'ai pas parlé des cas médicaux car il n'y en a pas vraiment eu de novateur ou de marquant je trouve jusqu'ici (enfin celui avec Cynthia Stevenson était poignant mais je crois que c'est surtout parce que c'est elle et que je l'adore). 

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// Bilan // Alors que Private Practice est plus que jamais en danger de mort, ses scénaristes font toujours preuve d'une belle créativité et parviennent à ne pas lasser alors que tout semble avoir pourtant déjà été dit sur tout le monde. Mais bientôt, ce sera vraiment le cas et là, il faudra savoir s'arrêter. Encore une douzaine d'épisodes et puis s'en va ?

28 février 2011

How I Met Your Mother [6x 17]


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 Garbage Island// 9 33o ooo tlsp.

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    En commençant par un flashforward, cet épisode promettait une annonce capitale pour la fin. C’est comme ça en tous cas que je l’ai ressenti. J’ai donc été bien déçu d’apprendre que la seule révélation qui nous était faite est que Zoey n’est pas la mère, chose que l’on savait déjà grâce à quelques déductions très simples. Ah et aussi que sa rupture avec d’avec Ted n’allait pas être jolie-jolie. Attention, on a créé en deux secondes une petite attente qu’il va falloir contenter d’ici à la fin de la saison ! Voilà ce qu’il fallait retenir au sujet de la grande histoire de la série. Passons maintenant à l’anecdotique, toujours roi dans How I Met...

 

   Trois intrigues se partagent le devant la scène mais une seule réussit à tirer son épingle du jeu : celle de Barney. J’allais rajouter « et de Robin » mais elle ne fait que passer les plats malheureusement, une fois de plus. Monsieur Stinson est en train de tomber amoureux de sa Valentine, Nora, mais s’évertue à le nier parce que ce n’est pas son genre à lui de tomber amoureux. Les situations et les dialogues n’étaient pas extrêmement inspirés, mais le duo fonctionne toujours très bien et j’ai l’intime conviction que les scénaristes continuent d’opérer un rapprochement discret qui débouchera sur une deuxième tentative de relation. Ce qui me remplirait de joie. En attendant, la question est : le mariage au cours duquel Ted va rencontrer la mother ne serait-il pas celui de Barney… et Nora ? Il ne faut pas oublier Punchy mais s’il s’agit de lui, ce serait bien de l’évoquer de temps en temps d’ici là !

 

   La deuxième storyline dédiée à Ted et Zoey se laissait suivre sans déplaisir mais le retour du Captain en est l’unique raison. Il ne fallait pas compter sur les deux protagonistes principaux, qui n’ont en plus aucune alchimie. Kyle McLachlan a fait du sacré bon boulot, réussissant à éviter de justesse le ridicule. D’autres acteurs en auraient fait trop et seraient tombés en plein dedans. Il manquait une sorte de conclusion à l’histoire, qui viendra peut-être plus tard, mais il y avait en revanche une morale. Merci à Zoey pour ces paroles d’une grande sagesse, et d’une grande niaiserie aussi : « après une telle rupture, on ressort plus fort ». C’est sans doute vrai mais pourquoi le surligner avec aussi peu de subtilité ? La prestation de Jennifer Morrison n’aide pas. Au cas où vous ne l’auriez pas compris depuis tout ce temps, je ne l’aime pas beaucoup.

 

   La troisième et dernière partie de l’épisode est centrée sur Marshall qui se pose (encore) des questions sur son boulot. C’est devenu une habitude, on y a droit tous les ans (plusieurs fois par an même). Lily, elle, ne pense qu’à coucher avec lui, d’abord parce que ça la démange, tout simplement. Ils ont été loin l’un de l’autre quelques temps. Ensuite parce qu’elle veut concevoir ce fameux enfant. Heureusement que l’on sait qu’elle sera enceinte dans le futur. Sans ça, je n’y croirais déjà plus. Pourquoi est-ce que ça prend autant de temps ? Les doutes de Marshall mélangés à son deuil forment une sorte de psychologie de comptoir dont on se serait bien passé. Contrairement aux semaines précédentes, je n’ai pas été ému. Juste un peu saoulé.

 

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// Bilan // Cet épisode moyennement drôle donne l’impression de faire avancer les personnages, à l’exception de cette pauvre Robin que l’on ne soigne plus que quand elle fait des étincelles en Sparkles. Reste à savoir si l’évolution va s’inscrire dans la durée…

19 octobre 2010

Brothers & Sisters [5x 03 & 5x 04]

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Faking It // Righteous Kiss

8 9oo ooo tlsp. // 8 86o ooo tlsp.

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   Avancer. Grandir. Après tous les drames traversés, après toutes les douleurs, les héros de Brothers & Sisters ne peuvent qu'aller de l'avant. Sans doute parce que ce thème me touche tout particulièrement aujourd'hui, ces deux épisodes m'ont beaucoup parlé et beaucoup ému. Les Walker ont su mettre les mots justes sur certaines choses que je pouvais ressentir, et que vous ressentez vous aussi sûrement. C'est un peu notre lot à tous d'apprendre à avancer sans trop regarder en arrière. Ça m'agace. Cette série me force toujours à être impudique. Kitty a enfin droit au bonheur semble-t-il. J'avais peur que l'après-Robert soit difficile à gérer pour les scénaristes. C'était un vrai challenge. Jusqu'ici, c'est un sans fautes. C'est agréable de retrouver la Kitty des débuts de la série : très amusante, légère. J'adore son nouveau chez elle, à Ojaï. On respire mieux. Tout est plus naturel, et plus doux, et plus simple. Son plombier, qui tombe totalement dans le cliché sans que ce soit gênant, me plaît bien. On se doute qu'il ne restera pas longtemps dans sa vie, parce que ce n'est pas le genre d'homme qu'il lui faut, mais ce pourrait être une jolie parenthèse. De quoi la remettre en selle ! J'ai adoré le jeu de Calista Flockhart (oui, comme d'habitude). Elle m'a énormément rappelé Ally McBeal en fait, avec son soufflé, sa fuite puis son abandon. C'est très enthousiasmant en tous cas, et on peut remercier une fois de plus les scènes au téléphone, inlassablement drôles. C'est beaucoup moins excitant du coté de Sarah. Ça n'a jamais été mon personnage préféré mais ce qu'elle est en train de devenir ne me plaît vraiment pas. Par moment, j'avais l'impression de me retrouver devant du sous-Desperate Housewives (imaginez le truc quoi !) ou du sous-Parenthood même. L'angle parents/jeunes enfants n'a jamais été très exploité dans la série et on comprend pourquoi. Ce n'est tout simplement pas dans le ton. C'était loin d'être horrible à regarder mais juste pas super bien écrit et absolument pas original. De toute façon, je vois mal Sarah rester dans ce rôle bien longtemps... Et tant mieux !

   Le retour de Rebecca, je l'attendais avec impatience et je le redoutais en même temps. Est-ce que sa sortie est à la hauteur du personnage ? Sans l'ombre d'une hésitation : oui ! Elle m'a ému aux larmes mais j'étais heureux de la voir se tourner vers de nouveaux horizons. On sait qu'on ne la quitte pas pour de bon en plus. Elle reviendra forcément. En fin de saison, ou en fin de série. Ou l'année prochaine (car je crois de plus en plus à une saison 6). Les scénaristes se sont très bien débrouillés pour expliquer son départ. Il paraît complètement logique du coup. Justin et elle sont toujours très amoureux mais le temps a passé et surtout, le temps de se retrouver n'est pas venu. Ils ont trop de choses à accomplir l'un sans l'autre. La scène dans la cuisine au petit matin était bouleversante, tout comme celle où Justin s'effondre dans les bras de sa mère. J'ai peut-être moins aimé les passages entre Rebecca et Holly. Comme dans les épisodes précédents, je trouve que cette intrigue manque de force mais je n'arrive pas à savoir pourquoi. La prestation de Patricia Wettig est plus que correcte, les dialogues sont bons... C'est peut-être l'idée même des trous de mémoire qui me déplaît. C'est tellement dirigé contre Rebecca en fait que ça en devient suspect. Holly se rappelle de tas de choses sauf de sa fille. Mais pourquoi ? J'aimerais une explication à laquelle m'accrocher. J'aime beaucoup le rôle de David dans l'histoire en tous cas, sa bienveillance. Et la scène entre Holly et Nora était magnifique. De toute façon, quand elles sont réunies ces deux-là... Au passage, j'ai bien aimé l'intrigue chirurgie esthétique parce qu'elle était assez osée finalement. On se doutait bien que Nora ne sauterait pas le pas, ça ne lui ressemble pas et je suis à peu près sûr que Sally Field aurait mis son véto. Mais c'était fun. Du coup, une question me taraude : est-ce que vous pensez que Patricia Wettig a déjà eu recours à la chirurgie ? J'aurai tendance à dire que oui, pour ses seins surtout qui tiennent drôlement bien la route encore, mais son visage ? Elle a quand même pas mal de rides, un cou bien abîmé... Je la trouve superbe en tous cas. Sally Field vieillit aussi très bien.

   Miracle : on a rencontré un mec de Saul ! C'est pas trop tôt. Je suis assez content que Stephen Collins ait été choisi pour l'incarner, même si ça n'a duré qu'un épisode. Malgré 7 à la maison, c'est quand même un bon acteur. Il l'a prouvé dans Private Practice l'an passé, maintenant ici. Je suis triste pour Saul en tous cas. Apparemment, il est condamné à finir ses jours malheureux et seul. C'est quand même pas de chance de tomber sur un homme qui a perdu son ancien compagnon à cause du SIDA ! Kitty doit tenir de lui. Vraiment les rois de la poisse chez les Walker ! Au milieu de tout ça, Kevin et Scotty sont au repos. Enfin pas tant que ça. Ils papillonnent un peu dans toutes les intrigues et c'est très bien comme ça. Scotty reste pas mal en retrait. J'espère qu'une petite intrigue va lui tomber sur le coin du nez quelque part dans la saison. Il a encore des histoires à régler avec ses parents, en particulier sa mère si je ne m'abuse... 

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// Bilan // Le temps n'a pas d'emprise sur les Walker. Je crois qu'au bout du compte, y'a pas d'autres séries qui m'ont touché et qui me touchent autant, systématiquement.

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12 juillet 2009

Breaking Bad [2x o6]

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Peekaboo //

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   Cet épisode est une sorte de loner, avec Walt et sa famille d'un coté, et Jesse et une famille de l'autre. J'aime moins ces épisodes où ils sont séparés en général mais celui-là était très fort. Vraiment. Surtout du coté de Jesse en fait. Pour la première fois je crois, la série nous a véritablement montré les ravages de la drogue. Elle fout la vie de Walt en l'air, certes, mais pas parce qu'il la consomme, parce qu'il l'a produit. Et puis elle le sauve aussi quelque part. Mais dans cette maison comparable à une décharge, Jesse se retrouve véritablement face à l'atrocité de l'addiction. Le couple de junkies qui avait volé un de ses dealers lui doit de l'argent, alors il va chez eux et y découvre un enfant, seul et sale. Le contraste entre la vie en dehors de ce taudis et la vie, si l'on peut appeler ça ainsi, à l'intérieur est saisissant et parfaitement rentranscris à travers la réalisation toujours très inspirée de la série. Cet halo de lumière jaune flamboyant représente pour moi l'espoir d'une vie meilleure, tout comme cette factrice guillerette que Jesse croise au pas de la porte. Tout cela est très poétique. La première scène de l'épisode aussi, lorsque Jesse n'arrive pas à se résoudre à tuer un insecte. C'est tout à fait lui. Il ne tue pas, il le prouve encore une fois que le couple est de retour. La femme finit par tuer son mari, c'était couru d'avance mais ça n'en est pas moins choquant. Tout comme Jesse, on pense surtout à l'enfant. Le dernier geste de Jesse à son égard est plein d'humanité, et l'on reconnaît bien là ce personnage très ambivalent et passionnant. Du grand art donc !

   La partie de l'épisode consacrée à Walt était sans doute un peu moins intense mais ça m'a quand même beaucoup plu. Déjà, après avoir "assisté" à l'un de ses cours, je crois qu'on peut dire que c'est un excellent professeur ! Il était vraiment passionnant. Jamais écouté un cours aussi religieusement ! Ses élèves étaient malheureusement moins réceptifs. Je ne sais pas ce qui se traficote avec la jolie principale du lycée mais elle est bizarre. Attirée par Walt ? C'est assez étonnant, vu son état et son délabrement physique, mais pourquoi pas. Le retour de Gretchen, je ne m'y attendais pas et pour cause : je ne me souvenais même plus de son existence ! La saison 1 est loin. Mais ça m'a permis du coup de comprendre certaines choses, comme le fait que Skyler ne soit pas plus préoccupée que ça par les paiements pour le traitement de Walt. Ce dernier devient quand même un sacré salaud ! Au-delà du fait qu'il continue à mentir de façon honteuse à sa femme, son comportement vis à vis de Gretchen, son agressivité notamment, est incroyable. Les ravages de la drogue, les dommages collatéraux disons, sont là aussi.

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// Bilan // Les associations de lutte contre la drogue devraient se servir de cet épisode pour faire passer leur message ! On peut difficilement faire plus dissuasif...

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