Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
8 mai 2011

Coming Next [La Finale]

64205441

Merci à tous pour vos nombreux votes ! Le moment de la finale est venu. Vous ne pouvez voter, cette fois, que pour un seul projet parmi les cinq gagnants des premiers rounds. Qui succèdera à No Ordinary Family (et sera plus chanceuse on l'espère) ?

 64205444

Once Upon A Time (12,5%) / Georgetown (12%) / Appartment 23 (11%) / Good Christian Bitches (11%) / Pan Am (10%) / Revenge (8,5%) / The River (7,5%) / Damage Control (6,5%) / Charlie's Angels (6%) / Hallelujah (6%) / Suburgatory (5%) / Bad Mom (4%)

64010412

Alcatraz (28%) / The New Girl (17%) / Weekends At Bellevue (12,5%) / Locke & Key (12%) / Touch (10%) / Exit Strategy (5%) / The Finder (5%) / Family Album (4,5%) / Little In Common, (4%) / Council Of Dads (2%)

63781338

Secret Circle (38%) / Hart Of Dixie (26%) / Awakening (15,5%) / Heavenly (7,5%) / Danni Lowinski (7%) / Cooper & Stone (6%)

63532401

Ringer (25,5%) / Person Of Interest (14,5%) / Homegrown (12%) / The Assistants (11,5%) / How To Be A Gentleman (11,5%) / The Rememberer (7,5%) / The Doctor (7%) / Untitled Susannah Grant Project (5%) / Vince Uncensored (4%) / Hail Mary (1,5%)

63320381

17th Precinct (20%) / Playboy (14%) / Grimm (12%) / REM (12%) / Reconstruction (9%) / Smash (8,5%) / Wonder Woman (8%) / Untitled Emily Spivey Project (Alpha Mom) (7,5%) / Free Agents (4,5%) / A Mann's World (4%)

____________

 

Publicité
Publicité
27 mars 2013

Bates Motel [Pilot]

batesmotelkeyart__130131201406

First You Dream, Then You Die (Pilot) // 3 040 000 tlsp.

44030377

 

What About ?

Après la mort mystérieuse de son mari, Norma Bates décide de refaire sa vie loin de l'Arizona, dans la petite ville de White Pine Bay dans l'Oregon, et emmène avec elle son fils Norman, âgé de 17 ans. Elle rachète là-bas un vieux motel abandonné depuis de nombreuses années, ainsi que le manoir qui trône majestueusement quelques mètres plus loin. La mère et le fils partagent depuis toujours une relation complexe, presque incestueuse. Des événements tragiques vont les pousser à se rapprocher encore davantage. Ils partagent désormais ensemble un lourd secret... 

Who's Who ?

Drama créé et produit par Anthony Ciprinano (12 And Holding, Terre Neuve), Kerry Ehrin (Friday Night Lights) et Carlton Cuse (Lost). D'après le roman et les personnages de Robert Bloch. Avec Vera Farmiga (Les Infiltrés, In The Air, Esther), Freddie Highmore (Arthur et les Minimoys), Nestor Carbonell (Lost, Ringer, Susan!), Mike Vogel (Pan Am, Miami Medical), Max Thieriot (Jumper, Chloë), Keegan Connor Tracy (Once Upon A Time), Olivia Cooke, Nicola Peltz...

What's More ?

 Officiellement, Bates Motel est présentée comme un prequel au film Psychose de Hitchcock, bien que l'action se situe à notre époque et non dans les années 50.

La série n'est pas tournée aux Etats-Unis mais au Canada, dans la ville d'Aldergrove, à l'Est de Vancouver. 

So What ?

    Bates Motel devrait ravir les détracteurs -nombreux et vocaux- d'American Horror Story, car j'ai le sentiment qu'elle en est un peu l'antithèse. Lorsqu'on enlève toutes les boursouflures, les effets de style et les bêtes de foire de la première saison du freak show de Ryan Murphy, que reste-t-il ? Les lambeaux d'une famille déchirée, soumise à d'atroces souffrances, qui finit par se dissoudre dans l'éternité pour trouver enfin le repos. Un voyage au bout de l'enfer, terriblement humain. Bates Motel ne souffre, en tout cas dans ce pilote, d'aucunes de ces digressions "grotestico-fascinantes" qui ont tant fait parler et qui ont détourné l'attention du propos véritable de la série, avec la complicité perverse de son créateur qui aime par dessus tout déstabiliser et choquer. Les auteurs de ce qui est présenté pour des raisons marketing essentiellement comme le prequel de Psychose ont fait le choix de la sobriété. Et on les en remercie. Ainsi, l'oeuvre d'origine est dépoussiérée tout en évitant les salissements, les écorchures. Bien sûr, cette sagesse, il va falloir réussir à la garder le temps que la série durera. Et ce sera difficile. Peut-être devrait-on dès à présent se distancer de Psychose, comme les scénaristes le font brillamment, et laisser cette autre histoire vivre, grandir. 

   Comme seule une série du câble peut se le permettre -malheureusement- ce premier épisode prend le temps d'installer une ambiance particulière, à la fois inquiétante et familière, presque chaleureuse grâce à l'amour qui se dégage des deux protagonistes principaux, Norma et Norman. Le message est clair : il s'agit avant tout de raconter l'histoire forte et singulière d'une intimité quasi-incestueuse entre une mère et son fils. Il est donc inutile, dans un premier temps, de s'attacher à décrire les personnages secondaires, qui ne font que passer. Ils existent, mais ils nous importent peu pour le moment. On sait simplement qu'ils auront un rôle à jouer le moment venu et c'est là l'essentiel. Vera Fermiga incarne à la perfection cette femme énigmatique, dont on attend beaucoup des prochains coups de sang. J'ai adoré le fait qu'elle vive dans un univers rétro, comme si le monde d'aujourd'hui la dépassait complètement et qu'elle préférait se réfugier dans ses souvenirs (ses robes à fleurs d'antan, ses vieux disques, sa voiture mythique) pour oublier la cruauté du temps présent. C'est en plus une belle manière de justifier que la série évolue dans une ambiance 50s, donc comme dans le film, bien qu'elle se déroule en réalité à notre époque. Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire qu'une Felicity Huffman ou qu'une Gillian Anderson auraient habité le personnage avant autant de force et peut-être même plus que Farmiga, mais c'est une pensée inutile, je le concède, et qui me passera sans doute très vite. Elle a cet avantage d'être moins connue, pas vraiment idenitifiable pour un rôle précis, donc à nos yeux, elle se glisse facilement dans la peau de l'héroîne. Norma Bates, maintenant, c'est elle. Freddie Highmore m'a aussi fait très bonne impression, si ce n'est qu'il fait plus jeune que son âge. Je lui donnerai plus 14 ans que 17. En même temps, l'acteur en a 20... Contrairement à sa mère, Norman ne vit pas tout à fait dans le passé, mais pas tout à fait dans le présent non plus par sa faute. Il a un iPod, par exemple. Il n'est pas un adolescent comme les autres, mais pas (encore) parce qu'il a l'air d'un psychopathe. Ce n'est pas du tout le cas. Juste parce qu'il est timide, gauche, innocent, d'un calme Olympien. C'est d'ailleurs intéressant de constater que pour une fois dans une fiction, ces traits de caractère semblent attirer certaines jeunes filles. Deux en l'occurence, très différentes l'une de l'autre en plus. Bref, ce Norman est touchant. On a envie de le cajoler, mais on sait qu'un jour ou l'autre, il risquerait de nous planter un coûteau dans le dos, littéralement.

    Si la psychologie des héros est le fil conducteur du pilote de Bates Motel, avec ce sentiment que le trouble s'insinue de plus en plus clairement dans leurs rapports, il ne se passe pas rien. Bien au contraire. Les événements s'enchaînent tranquillement mais sûrement : de la scène d'ouverture troublante, qui pose question, aux différents obstacles que les Bates trouvent sur leur chemin. Le moins subtile dans son portrait, c'est l'héritier du manoir. C'est le campagnard typique qui, en plus d'être idiot, ne trouve rien de mieux à faire que de violer Norma ! Mais si c'est too much sur le principe, c'est quand même intéressant. On aurait par exemple pu s'imaginer que Norman allait arriver à temps pour éviter l'irréparable. Eh bien non. Il débarque après pénétration ! Et ce n'est pas un détail. C'est un message fort lancé par les auteurs. Ici, on ne rigole pas. Ici, on repoussera certaines limites. L'obstacle représenté par les flics du village est un peu plus classique, surtout dans son déroulement. Ca fonctionne, mais on sait très bien qu'ils ne vont rien découvrir. Pas si tôt. Quoiqu'après tout, en étant un peu tordu, on peut se dire que le shérif a vu le corps dans la baignoire mais n'a rien dit pour mieux observer les agissements des Bates... 

   Bates Motel est un thriller intimiste prometteur, qui se démarque des shows de serial killers tant à la mode en ce moment grâce à la sobriété de son écriture, la subtilité de ses interprétes et l'héritage de son passé, lequel ne semble finalement pas si lourd à porter. 

How ?

18 juin 2012

Dallas [1x 01 & 1x 02]

Dallas_series_2012_poster

Changing Of The Guard (Pilot) // Hedging Your Bets

6 860 000 tlsp.

44030377

 

What About ?

Au ranch de Southfork, 20 ans plus tard, les Ewing se déchirent toujours sur fond de trahisons, secrets et autres drames. John Ross et Christopher, les fils respectifs de J.R. et Bobby, reprennent les affaires familiales, poursuivant par la même occasion les querelles de leurs pères...

Who's Who ?

D'après la série originale Dallas créée par David Jacobs (Côte Ouest). Adaptée par Cynthia Cidre (Cane). Avec Jesse Metcalfe (Desperate Housewives, Chase), Josh Henderson (Desperate Housewives, Over There), Jordana Brewster (Fast & Furious, Chuck), Julie Gonzalo (Veronica Mars, Eli Stone), Larry Hagman (Dallas, Nip/Tuck), Patrick Duffy (L'homme de l'atlantide, Dallas, Notre belle famille, Amour, Gloire et Beauté), Linda Gray (Dallas, Models Inc., Melrose Place), Brenda Strong (Everwood, Desperate Housewives)...

So What ?

   20 ans que Dallas s'est éteinte. Pendant les 10 premières années suivant la fin de la série culte, la télévision américaine a essayé, saison après saison, d'en recréer la magie sans jamais y parvenir. Bien sûr, en matière de soap de prime-time Melrose Place est un must-see, ou l'exception qui confirme la régle. Mais pour  un unique Melrose Place (en excluant les teen soaps comme Beverly Hills), combien d'échecs lamentables ? Models Inc. en 1994, Central Park West en 1995, Malibu Shores et Savannah en 1996, Pacific Palisades (Brentwood) en 1997, Hyperion Bay en 1998, Titans en 2000... Puis les soaps ont commencé à envahir l'ensemble du petit écran mais d'une autre manière, à l'ère des séries hyper-feuilletonnantes (Lost), des dramas "de prestige" (Six Feet Under), des dramédies (Desperate Housewives, Brothers & Sisters, Dirty Sexy Money) ou de la télé-réalité, qui en ont tous repris certains ingrédients. Si bien qu'aujourd'hui, la mode étant un éternel recommencement, les diffuseurs semblent vouloir redonner ses lettres de noblesse au genre en revenant à son essence, débarrassé de tout artifice. Revenge, il y a quelques mois, a ouvert la voie, prouvant que le public n'y était pas réfractaire. Mais, chronologiquement, puisque cela fait bientôt deux ans que le projet a été mis sur pied, après maintes rumeurs de remakes en séries ou au cinéma, c'est Dallas, la reine incontestée du genre -même si les puristes diront que c'est Dynastie- qui crée l'événement ! Et, contrairement à un 90210 ou un Melrose Place 2.0, qui n'ont pas su proposer des histoires convaincantes en utilisant certains personnages de l'oeuvre originale uniquement comme des accessoires, Dallas 2012 assume totalement son statut de suite et allie de façon très maline le "old school" au moderne. Et je ne m'attendais pas vraiment à ça de la part de la scénariste Cynthia Cidre, responsable justement d'un des plus récents échecs de soap moderne, Cane, en 2007. 

   La véritable force de ce Dallas 2012, c'est qu'il parvient en un peu moins d'une heure à satisfaire ceux qui ont suivi, de près ou de loin, la série originale, en la respectant totalement dans le ton et en rendant sa forme plus moderne, plus qualitative, et ceux qui débarquent, qui savent à peine qui sont J.R. et Bobby, mais dont la curiosité a été piquée grâce à l'énorme plan marketing de la chaîne TNT depuis un an. L'ancienne génération, très présente, nous est présentée en parallèle de la nouvelle, prometteuse, et les deux se mêlent peu à peu brillamment, ouvrant des possibilités infinies en matière de rebondissements et de cliffhangers. En la matière, le deuxième épisode enfonce d'ailleurs le clou bien comme il faut ! Chez les anciens, Larry Hagman impressionne toujours autant, même si des sous-titres sont franchement nécessaires pour comprendre ce qu'il marmonne à présent. Comme dans la série originale, c'est sur ses épaules que la série repose, quoi que les autres fassent. Patrick Duffy se défend cependant toujours bien face à lui et on prend grand plaisir à le voir évoluer maintenant aux cotés de Brenda Strong l'interprète et surtout la voix de Mary Alice Young dans Desperate Housewives, enfin vivante. Elle a une présence de dingue, dont on regrette de ne pas voir pu davantage profiter. Sue Ellen, pour le moment, c'est ma petite déception. Elle n'est plus le déchet de la grande époque, ce qui est plutôt rassurant pour le personnage mais décevant pour nous. Espérons que ses vieux démons la rattrapent vite ! Est-il bien nécessaire de mentionner Lucy, sinon ? A ce stade, sa présence ne relève que du clin d'oeil. A tout moment, on attend l'arrivée de Gary et Valene, les héros de Côte Ouest -car il est de notoriété public que le spin-off a toujours été supérieur à la série mère- mais il faut garder des cartouches pour plus tard (et trouver le temps de rendre Joan Van Ark présentable...).

   Chez les jeunes, les choix de casting avaient de quoi faire peur sur le papier mais, curieusement, Josh Henderson et surtout Jesse Metcalfe ne s'en sortent pas si mal dans les rôles des successeurs de J.R. et Bobby. Ils n'ont clairement pas le même charisme et ne l'auront certainement jamais, mais leurs prestations sont correctes et s'affineront certainement avec le temps. Jordana Brewster me laisse très perplexe dans le rôle de la chic fille mais comme personne ne reste gentil bien longtemps à Southfork de toute façon... Julie Gonzalo, par contre, je l'aime beaucoup depuis longtemps et le second épisode laisse clairement entendre que son personnage n'est pas un saint ! Tant mieux. Ce sera l'occasion de la découvrir dans un autre registre. Le triangle amoureux qui se dessine n'est pas des plus originaux qui soit, ni aucune autre des intrigues mais on ne demande pas à ce nouveau Dallas de révolutionner quoi que ce soit, juste de nous offrir le divertissement promis et de profiter de sa présence sur le câble pour aller un peu plus loin que ce que la série originale pouvait se le permettre à l'époque sur un grand network. Mais sur ce dernier point, on peut dire que tout est très sage pour le moment. Etonnamment d'ailleurs, au cours du pilote, les beaux mâles ne se dévêtissent pas, comme pour nous dire que ce n'est sur leur plastique que les scénaristes misent mais sur leur talent. La donne change toutefois légèrement dans le deuxième épisode.

   Dallas 2012 n'est ni un remake ni une vague suite du soap phare des années 80 mais une 15ème saison, en quelque sorte. Les années ont beau avoir passé, rien n'a vraiment changé à Southfork, pas même le générique, pour notre plus grand plaisir (coupable). Il faut prendre la série pour ce qu'elle est et là, sans aucun doute, tout se passera bien ! La guerre chez les Ewing ne fait que (re)commencer !

How ?

 

18 avril 2012

Coming Next [Round5: NBC/Comédies]

63320381

 Et s'il était temps pour NBC d'arrêter ses comédies élitistes, hyper référencées, certes souvent excellentes, mais pas assez grand public ? Les pilotes commandés laissent effectivement entendre que le changement est en marche, mais ces nouveautés sauront-elles se frayer un chemin entre The Office, possiblement Community, 30 Rock et Parks And Recreation ? La manoeuvre s'annonce d'ores et déjà très compliquée...

__________

Tous les synopsis et visuels suivants sont tirés du dossier La Saison des Pilotes 2012 d'AlloCiné

 __________

 

20065836

1. DOWNWARDLY MOBILE

Créé et produit par Roseanne Barr et Johnny Argent.


L'histoire d'une famille optimiste malgré la crise et les problèmes qui s'accumulent, vivant dans un parc à mobile-home, dont la matriarche est la gérante...


Avec Roseanne Barr (Roseanne), John Goodman (Roseanne, Damages), Romy Rosemont (Glee), Mary Birdsong, Greg Cromer...

__________

 

 20074527

2. 1600 PENN

Créé par Josh Gad et Jon Lovett.

Réalisé par Jason Winer (Modern Family).


Une famille dysfonctionnelle réside à l'adresse la plus connue du pays : 1600 Pennsylvanie Avenue, celle de la Maison Blanche. Le fils ainé, jusqu'alors déjanté, revient au bercail métamorphosé. Non seulement il est devenu la personne la plus fiable, mais il est désormais celui qui cimente les relations au sein du clan...


Avec Bill Pullman (Independence Day, Lost Highway, Torchwood), Jenna Elfman (Dharma & Greg, Parents par accident), Martha MacIsaac (Greek), Josh Gad, Andre Holland, Amara Miller...

 __________

 

20065827

3. ISABEL

 Créé par Tom Nursall & Howard Busgang.
Réalisé par Todd Holland (Malcolm).


Une famille de la classe moyenne américaine, traditionnelle mais particulièrement tendue, doit gérer au quotidien les excentricités de l'une des enfants qui possède des pouvoirs magiques...


Avec Marcia Gay Harden (Damages, Into The Wild, Mystic River), Kevin Nealon (Weeds), Sophia Schloss, Abigail Mavity, Skyler Gisondo...

__________

 

20065828

4. GO ON

 Créé et produit par Scott Silveri (Friends, Joey).


Un irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif se remet de la perte d'un être cher grâce aux membres facétieux d'une thérapie de groupe...


Avec Matthew Perry (Friends, Mr. Sunshine, Studio 60 on the Sunset Strip), Laura Benanti (The Playboy Club, Eli Stone), Julie White (Transformers), Allison Miller (Terra Nova), Suzy Nakamura...

___________

 

 20065850

5. FRIDAY NIGHT DINNER

 Créé et produit par Greg Daniels (The Office, Parks And Recreation). Adapté de la série anglaise éponyme.
Réalisé par Ken Kwapis (The Office).


Deux frères sont tenus de rendre visite à leurs parents chaque vendredi soir pour un dîner préparé rien que pour eux par leur mère, une obsédée des émissions de cuisine. Le cérémonial ne se déroule évidemment jamais comme prévu, entre leur père au comportement souvent étrange, leur grand-mère pas tellement plus normale et un voisin excentrique qui les interrompt systématiquement...


Avec Tony Shalhoub (Monk), Allison Janney (À la Maison blanche, Lost, Mr Sunshine), Kevin Bigley, Gil Ozeri, Aya Cash...

__________

 

20065833

6. ANIMAL KINGDOM

Créé par Brian Gatewood & Alex Tanaka.
Réalisé par Anthony et Joe Russo (Community, Arrested Development).


Un vétérinaire bougon adore les animaux mais déteste leurs maîtres...


Avec Justin Kirk (Weeds), Tyler Labine (Le Diable et moi), Amy Huberman, Bobby Lee...

___________ 

 

20074649

7. SAVE ME

Créé par John Scott Shepherd (Super Papa).


Depuis un accident qui a failli lui coûter la vie, une femme est persuadée d'entretenir un lien spécial avec Dieu. Son couple qui battait de l'aile va alors connaître un sacré bouleversement...


Avec Anne Heche (Men In Trees, 6 jours, 7 nuits), Alexandra Breckenridge (Dirt, American Horror Story), Michael Landes, Lamman Rucker, Heather Burns...

___________

 

20065832

8. LADY FRIENDS

Créé par Kari Lizer (Old Christine).


Deux amies de longue date qui vivent dans deux univers très différents sont inséparables. Tout sourit à Nicole : elle a des parents et des beaux-parents aimants, un mari attentionné, un entourage en or et sa grossesse se passe à merveille. Sa meilleure amie, Jen, a des parents qui ne croient absolument pas en elle, elle a une forte tendance à faire les mauvais choix, ce qui l'a récemment conduite à se marier avec un mec qui n'a pas tardé à la jeter après seulement 17 jours d'union, et elle a pris beaucoup de poids dernièrement. Et pourtant, Jen est la personne sur laquelle Nicole peut le plus compter...


Avec Minnie Driver (The Riches, Will & Grace), Andrea Anders (Joey, La Classe, Better Off Ted), Josh Hopkins (Cougar Town, Swingtown), Rachel Dratch (Saturday Night Live), Danny Comden...

 __________

 

20065831

9. THE NEW NORMAL

Créé par Ryan Murphy (Nip/Tuck, Glee, American Horror Story) et Allison Adler (Glee, Chuck).
Réalisé par Ryan Murphy (Courir avec des ciseaux, Mange, prie, aime)


Un couple gay qui souhaite fonder une famille fait appel à une amie pour devenir leur mère-porteuse...


Avec Ellen Barkin (Las Vegas Parano, Le Fan), Justin Bartha (Very Bad Trip), Andrew Rannells, Georgia King, Leslie Grossman (Popular)...

 __________

 

20065830

10. SUSAN 313

Créé par Sarah Silverman. Produite par Ron Howard.


Comédie inspirée de la vraie vie de la comédienne Sarah Silverman. L'histoire d'une femme qui retrouve une vie de célibataire après de longues années à vivre en couple et qui se rend compte que ses amis d'hier n'ont plus de temps à lui accorder alors qu'elle les a longtemps laissés tomber....


Avec Sarah Silverman, Harris Wittels, June Diane Raphael, Ken Leung (Lost), Tig Notaro, Jeff Goldblum (La Mouche, Glee)...

__________

 

A vos votes ! (dans cette phase du "Coming Next", vous pouvez voter pour autant de pilotes que vous le souhaitez).




Et vous pouvez toujours voter pour les pilotes de dramas de NBC ICI

24 décembre 2012

1600 Penn [Pilot]

1600_Penn_NBC_season_1_poster

Putting Out Fires (Series Premiere) // 6 880 000 tlsp.

44030376

 

What About ?

Une famille dysfonctionnelle réside à l'adresse la plus connue du pays : 1600 Pennsylvanie Avenue, celle de la Maison Blanche. Le fils ainé, jusqu’alors déjanté, revient au bercail métamorphosé. Non seulement il est devenu la personne la plus fiable, mais il est désormais celui qui cimente les relations au sein du clan... (AlloCiné)

Who's Who ?

Créé par Josh Gad et Jon LovettRéalisé par Jason Winer (Modern Family). Avec Bill Pullman (Independence Day, Lost Highway, Torchwood), Jenna Elfman (Dharma & Greg, Parents par accident, Damages), Martha MacIsaac (Greek), Josh GadAndre HollandAmara Miller...

What's More ?

Brittany Snow (Mes plus belles années, Nip/Tuck, Hairspray, Harry's Law) avait été la première castée sur le projet pour incarner la fille de la famille mais, lors de la "table read", son alchimie avec les autres membres du casting n'a pas été jugée suffisante. Elle a été remerciée et remplacée par Martha MacIsaac. 

So What ?

    L'idée d'une comédie familiale se déroulant à la Maison Blanche me plaisait bien. Ce n'était pas complètement nouveau, mais presque, et après Parks And Recreation ou Spin City, c'était la suite logique ! Le fait que Bill Pullman revienne à la fameuse adresse pour la première fois depuis Independance Day me séduisait aussi. C'est un bon acteur, charismatique, mais la comédie n'est peut-être pas le genre qui lui sied le mieux. Surtout quand il se retrouve avec un personnage mal défini sur les bras. Son président n'est pas incompétent, mais un peu quand même. Il est plus embarrassant qu'autre chose en fait, mais pas autant que son fils ! Josh Gad, qui est aussi le co-créateur de la série, s'est fait plaisir en s'offrant le rôle principal, mais il aurait sans doute été plus malin de n'en faire qu'un personnage dans un ensemble, pas un héros. Il aurait pu être marrant, si on ne le voyait pas autant. Il aurait même pu être touchant, s'il n'en faisait pas des tonnes. Moins de Skip dans les prochains épisodes pourrait être synonyme de hausse qualitative... Je suis toujours pour retrouver Jenna Elfman sur le petit écran, même si elle se rate à chaque fois. Après avoir été une femme active en mal d'amour dans Alex Rose et Accidentally On Purpose, la voilà Première Dame. Il y a du progrès. Cela dit, je ne comprends pas pourquoi elle s'obstine sur cette voie : dans une dramédie ou un drama, elle pourrait tout à fait faire l'affaire. Son passage dans Damages n'était pas mémorable, mais elle n'y était pas du tout ridicule. Ici, elle est fidèle à elle-même : amusante et énergique, mais pas assez pour relever le niveau. Ses scènes avec sa belle-fille sont les plus réussies du pilote, faute de mieux. Les deux autres enfants sont malheureusement très peu présents, mais j'ai bien aimé le fait que la petite, malgré son jeune âge, s'assume comme lesbienne. Ce qui n'est qu'une petite réplique surprenante ici pourrait devenir un gimmick voire une intrigue intéressante par la suite. Le fait que le réalisateur du pilote de Modern Family soit aux commandes me rassurait. Et il est vrai que visuellement, c'est une single-camera de qualité. Les explosions sont bien fichues, par exemple. Et la plupart des plans, sans être incroyables, sont plus recherchés que la moyenne. Mais le manque de rythme vient de l'écriture, et il n'a rien pu faire pour sauver le tout. Josh Gad et Jon Lovett n'ont à mon avis pas trouvé le bon angle d'attaque pour lancer la série. Passer par le retour de Skip à la Maison, pourquoi pas; mais miser à ce point sur lui, comme je l'ai déjà dit, ce n'était pas une bonne idée. Mais j'ai quand même de l'espoir pour les prochains épisodes. Le potentiel est là, il faut maintenant trouver comment l'exploiter au mieux.

   En gros, je voulais aimer 1600 Penn, je pensais vraiment que ce serait le cas, et je ne l'ai trouvé, à mon grand désespoir, que passable, ce pilote. Mais cette comédie possède des atouts indéniables, à commencer par son casting, et avec un peu d'efforts, elle peut grandement s'améliorer. Ce n'est certainement pas ce que j'ai vu de plus mauvais cette année !

What Chance ?

Si même avec un lead-in comme la finale de The Voice1600 Penn n'a réussi qu'à atteindre péniblement 6,8 millions de curieux pour son pilote, derrière The Office, elle devrait rapidement faire d'aussi mauvais scores que 30 RockParks & Recreation et compagnie... 

How ? 

Publicité
Publicité
14 août 2012

Go On [Pilot]

20204775

Pilot // 16 100 000 tlsp.

 44030376_bis

 

What About ?

Irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif, Ryan King tente de surmonter tant bien que mal sa peine après le décès de son épouse. Son patron l'oblige à intégrer un groupe de soutien. Guère habitué à travailler en équipe, celui-ci, plus troublé que jamais, va devoir se surpasser et sortir de sa zone de confort. Trouvera-t-il une aide inattendue auprès des autres membres de la thérapie de groupe ? (AlloCiné)


Who's Who ?

Comédie créée par Scott Silveri (scénariste sur Friends, Joey, Perfect Couples). Avec Matthew Perry (Friends, Studio 60, Mr Sunshine), Laura Benanti (Eli Stone, The Playboy Club), John Cho (Off Centre, Star Trek, FlashForward), Julie White (Transformers), Allison Miller (Terra Nova), Suzy Nakamura (10 things I Hate About You, Half & Half)...

So What ?

   Jamais deux sans trois ! Après avoir été au coeur du Studio 60 d'Aaron Sorkin en 2006 et après s'être transformé en Mr. Sunshine pour ABC en 2011, l'ex Friends Matthew Perry aurait pu se dire qu'être la star de sa propre série, ce n'était définitivement pas pour lui. Pourtant, il le veut son Cougar Town, son Episodes ou son The Comeback Web Therapy à lui ! Alors il retente sa chance cette année avec Go On, qui a la double particularité d'avoir été la première nouveauté commandée tous networks confondus en mai dernier mais aussi la première à être lancée cette saison 2012/2013, ouvrant les festivités en plein Jeux Olympiques. Doit-on comprendre par là que NBC la considère comme la plus efficace de ses nouvelles comédies ? Si oui, c'est tout de même un peu inquiétant...

   Attention, j'ai apprécié ce pilote ! Plus que je ne l'aurais imaginé même. Mais une explication s'impose d'abord : je l'avais déjà révélé publiquement lors de ma critique du pilote de Mr Sunshine, je ne suis pas un grand fan de Matthew Perry. Lui et moi, on n'a jamais vraiment réussi à s'entendre, même à la grande époque. Sa participation à The Good Wife il y a quelques mois a failli me réconcilier avec lui mais l'idée même de préférer se lancer dans un autre projet plutôt que de rester dans la série pour de bon m'a mis en colère (un peu). Une partie de moi a donc secrètement envie que Go On se plante pour qu'il revienne emmerder Alicia Florrick (il est attendu dans au moins un épisode de la saison 4, c'est toujours une consolation). Dans Go On, Matthew Perry a (encore) perdu du poids et semble plus à l'aise dans son corps. Son personnage se montre parfois drôle, même si la plupart de ses blagues consistent à se moquer, parfois sans même ouvrir la bouche, de ses nouveaux compagnons de thérapie qui se trouvent être, il faut bien le reconnaître, des cibles faciles. La plupart d'entre eux m'ont fait décrocher quelques sourires, ce qui est déjà une jolie victoire. Ma petite préférence va pour le moment à Anne, la rouquine lesbienne super angry. Les autres n'ont pas beaucoup d'épaisseur à ce stade et c'est en priorité là-dessus que les scénaristes vont devoir travailler lors des épisodes suivants. L'avantage du concept, c'est que des petits nouveaux peuvent arriver à tout moment pour pimenter les choses. Ce pourrait être bien utile si la série était amenée à durer et c'est un prétexte parfait pour faire le plein de guests !

    Ryan étant un veuf qui ne parvient pas à admettre qu'il souffre, l'acteur doit aussi jouer sur la fragilité de son personnage et le fait très bien. C'est dans ces moments-là que je l'ai préféré d'ailleurs, même si je n'attendais pas de Go On à la base qu'elle me touche. Je suis un peu plus réservé sur le futur couple "will they?won't they?" formé par le héros et sa thérapeute -la pétillante Laura Benanti qui gagne à être connue- tant leur histoire est convenue. Mais l'alchimie est là. Quant à la partie "bureau" de la série, j'avoue que je ne la comprends pas. Un peu comme Up All Night l'année dernière, on a un peu l'impression que NBC a mi son grain de sel pour que la comédie ne s'éloigne pas trop de ce qui existe déjà sur son antenne, ce qui n'a pas vraiment de sens puisque ce qui existe déjà ne marche pas ou plus. Du coup, j'aime bien John Cho et l'assistante de Ryan a l'air amusante mais il ne va pas être aisé de les insérer dans les intrigues sans que cela paraisse forcé... 

   Avec le succès critique et parfois public des dramédies des chaînes du câble, en particulier celles de Showtime telles que CalifornicationThe Big C et Nurse Jackie ou de HBO comme Girls, Enlightened ou Hung, il est guère étonnant de constater que les networks se mettent à leur tour à proposer des produits du même type mais un peu plus polissés, qui n'ont pas pour seul objectif de faire rire mais qui veulent aussi émouvoir et faire réfléchir. En bref, Go On s'inscrit parfaitement dans cette tendance, mixant Community aux séries suscitées avec humour et panache. La série a du potentiel. This show must... go on.

 

What Chance ?

 Grâce à une diffusion en plein Jeux Olympiques, Go On part avec une longueur d'avance indéniable sur n'importe quelle autre nouvelle comédie de la saison 2012/2013 : 16 millions d'Américains ont suivi le premier épisode. Combien en restera-t-il à partir du 11 Septembre, le mardi à 21h, face à NCIS Los Angeles, Dancing With The Stars et New Girl ? Sûrement moitié moins, et encore je suis gentil ! Pour autant, j'imagine assez bien la série décrocher une saison complète dans quelques mois et même une deuxième saison un peu plus tard. On est sur NBC ! Si Community et Whitney ont été renouvelées...

How ?

10 mars 2012

GCB [Pilot]

 19998999

Pilot // 7 600 000 tlsp.

44030377

What ?

 Amanda Vaughn, une mère de deux enfants qui vient de perdre son mari et qui est complétement ruinée, n'a pas d'autre choix que de retourner vivre dans son Dallas natal dans un quartier huppé, entourée de Gigi, sa mère, envahissante et insupportable, et ses anciennes ennemies botoxées bien décidées à détruire sa réputation. Darlene Cockburn, la chef de bande, va à l'église chaque Dimanche, connaît par coeur les versets de la Bible mais n'hésite jamais à outrepasser certains commandements pour arriver à ses fins. Sharon, l'ancienne reine de beauté, est devenue mangeuse compulsive. Cricket, quant à elle, est désormais une femme d'affaire impitoyable, mais elle ignore que son mari est gay. Heather, qui n'est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, est toujours célibataire...

Who ?

 Créee par Darren Star (Beverly Hills, Melrose PlaceGrosse PointeSex & The City). Avec Leslie Bibb (Popular, Preuve à l'appui), Kristin Chenoweth (A la Maison BlanchePushing Daisies, Glee), Miriam Shor (Swingtown, Damages), Jennifer Aspen (Rodney), Annie Potts (Any Day Now, Designing WomenMen In Trees), Marisol Nichols (The Gates), David James Eliott (JAG), Mark Deklin...

GCB_cast_ABC

So What ?

   2012 sera-t-elle l'année du grand retour des bitches ? Il y en a eu une qui débarquera bientôt sur ABC, à qui il ne faudra pas faire confiance et qui habite dans "l'appartement 23"; il y a l'éternelle Sue Ellen aussi, qui reviendra cet été secouer le ranch de Southfork dans la suite de Dallas mais elle risque de nous faire plus pitié qu'autre chose à la manière de la Amanda Woodward de la CW... et puis il y a les héroïnes de GCB, plus trash que les Desperate Housewives mais ellles vont avoir besoin d'un peu de temps pour faire leurs preuves, si toutefois on leur en laisse. Je ne vais pas vous mentir : j'ai A-DO-RE ce pilote ! Il a pas mal de défauts, dont celui de la surrenchère, mais il m'a vraiment donné très envie de voir la suite. Le principal est donc accompli pour ma part. Mais à ce que j'ai pu lire un peu partout, on est assez peu nombreux à avoir été convaincus... 

   ll est d'abord essentiel de ne pas chercher à comparer GCB à Desperate Housewives même si ABC a logiquement cherché à la marketer comme son digne successeur. Les deux séries ont évidemment quelques points communs et vont plutôt bien ensemble mais GCB, contrairement à sa grande soeur, a décidé de jouer à fond la carte de la caricature et de l'absurde là où, au moins au début, Desperate cherchait plutôt à proposer quelque chose de fun, certes, mais aussi dramatique en se rapprochant du thriller à travers l'intrigue fil rouge. Ici, pas de fil rouge ni de dimension dramatique ! Beaucoup de fun. Lorsque l'héroïne perd son mari, par exemple, pas question d'en pleurer. Elle est désespérée mais pas au point de perdre son sens de l'humour et de la dérision. De toute façon, elle ne l'aimait plus vraiment. Ses enfants, assez transparents pour le moment, ne semblent pas plus touchés que ça non plus. Je comprends que tout ça puisse déranger un peu le téléspectateur mais il faut vraiment regarder GCB en mode second degré car elle est écrite et pensée de cette manière, comme la plupart des shows de Darren Star d'ailleurs. On pourrait facilement la rapprocher de Grosse Pointe. Encore faut-il avoir vu la série ! Pas évident en France. 

   Les actrices cabotinent à mort mais la production ne pouvait pas réunir une distribution plus parfaite ! Leslie Bibb, peu crédible en mère de deux enfants avouons-le, est super sweet, super belle et la fin de l'épisode laisse supposer que son personnage va reprendre ses bonnes vieilles habitudes de mean girl. Excellente nouvelle car elle sait faire ça parfaitement : elle a été bien odieuse pendant deux ans dans l'excellente série Popular (la première de Ryan Murphy, moins brouillonne que Glee). Kristin Chenoweth est juste formidable dans tous les rôles qu'elle a eus jusqu'ici et cette Darlene Cockburn ne devrait pas déroger à la régle. C'est elle qui donne tout son rythme au pilote et, même si la plupart de ses actions sont prévisibles, on ne peut que rire de bon coeur à toutes ses répliques. Le fait d'assumer à ce point le fait d'être toute refaite inspire le respect, en plus. Kristin est en intégralement faite de plastique et elle ne cherche pas à s'en cacher. Voilà des actrices qui assument ! On ne peut pas en dire autant de leurs copines de Wisteria Lane... Dans le top 3 des personnages principaux, Cricket m'a tout l'air d'être excellente et, contrairement à sa toute petite et squelettique copine blonde, elle semble avoir gardé un peu de réserve pour la suite. Je sens qu'elle va nous surprendre ! J'adore déjà l'histoire avec son mari gay, et la complicité de celui-ci avec Amanda est très réjouissante. J'ai confiance en Miriam Shor en plus, car elle a su prouver dans Swingtown et Damages toute l'étendue de son talent. Et il ne se limite pas à faire rire. Si par mégarde Cricket se retrouve dans une situation difficile, elle pourrait facilement nous émouvoir. Je suis plus réservé au sujet de Jennifer Aspen, Marisol Nichols et leurs deux personnages mais elles sont un peu trop en retrait dans ce premier épisode pour véritablement juger de leur intérêt. Et puis il y a Annie Potts, excellente en mère d'Amanda. On connait mal l'actrice en France parce que la plupart des séries qui l'ont fait connaître ont été mal diffusées chez nous mais elle est un peu culte aux Etats-Unis. On comprend aisément pourquoi en la voyant dans GCB. Les hommes sont clairement moins intéressants pour le moment, surtout le mari de Sharon, un peu ridicule. 

   GCB est peut-être over ze top, ultra caricaturale et prévisible, mais son ambiance country (pas si courante), ses détournements religieux malins et osés, ses répliques qui font mouche et ses actrices extraordinaires, suffisent à la rendre d'ores et déjà drôle et attachante, voire même marquante. Elle divise, elle provoque pas mal de réactions épidermiques... bref, elle ne laisse pas indifférent ! Si ses premières audiences avaient été un peu meilleures (et elles auraient pu l'être avec une stratégie plus efficace d'ABC), j'aurais été prêt à parier que le public finirait pas adhérer ! 

What Chance ?

   Jusqu'au lancement, j'ai cru en GCB là où tout le monde pensait, visiblement à raison, qu'elle échouerait. Si le second épisode parvenait à limiter la casse ainsi que les suivants, la série pourrait décrocher in extremis une deuxième saison mais ça va être compliqué...

How ? 

28 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Drama de Network

dnes_s16

Oui, j'ai choisi de diviser la catégorie "Meilleur Drama" en deux parties. Ca permet évidemment de citer plus de séries, je ne cache pas l'astuce, mais c'est aussi et avant tout parce que je pense que les Emmy Awards devraient en faire de même. Il y a désormais une telle disparité entre ce que l'on peut faire sur un network et sur le câble que la concurrence devient déloyale...

Meilleurdramanetwork

Meilleurdramanetwork2

Dans la catégorie "Meilleur Drama de Network", les nommés sont : Brothers & Sisters (ABC), Friday Night Lights (NBC), Fringe (FOX), Grey's Anatomy (ABC), Lost (ABC) et The Good Wife (CBS).

Elles auraient pu être nommées aussi : Parenthood (NBC), Chuck (NBC), Dr. House (FOX), 24 (FOX)...

Les nommer ? Soyons sérieux... : Gossip Girl (CW), Les frères Scott (CW), Smallville (CW), 90210 (CW), Heroes (NBC), V (ABC)...

19 mai 2010

Grey's Anatomy [6x 22]

dnes_season4_ga_meredith_mi

Shiny Happy People // 11 o5o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_111592 vlcsnap_93618

   Mais Shonda Rhimes se dope ? C'est pas possible ! Après l'excellentissime Season Finale de Private Practice, voilà qu'elle et son équipe nous pondent un des meilleurs épisodes de Grey's de la saison, sachant que le précédent et quelques autres étaient énormes aussi ! Je suis ravi. Rien que pour donner tort à tous ceux qui enterraient la série depuis deux ans. Alors, peut-être qu'au niveau des audiences ils n'ont pas tort. Mais créativement parlant, la série est au top ! Inutile de dire que tous les personnages, ou presque, ont été utilisés avec brio. Même cette traînée de Reed ! Elle couche avec Mark. Comme ça, parce que ça la titillait depuis un moment et qu'elle méritait bien un cadeau de départ. La tentative de plan à trois avec Teddy n'a pas fonctionné. C'est dommage, ça aurait pu être drôle ! Mais qui aurait envie de coucher avec Reed en même temps ? A part Percy, je ne vois pas ! Percy ? Mais oui, celui qui n'est pas Jackson. Le grand benêt de Mercy West... Rooo, faites un effort mince ! Si je vous parle du torse d'Eric Dane, je suis sûr que vous allez être plus réceptifs ! Ca faisait longtemps qu'il ne s'était pas balladé tous abdos dehors. De temps en temps, ça fait plaisir. Cela dit, depuis sa fameuse sextape, je ne le regarde plus de la même façon. Il avait l'air tellement plus commun et plus grassouillet. Et puis ce que sa serviette cache et que ma pudeur m'empêche de nommer est bien loin du fantasme que l'on a tous fait... Bref, l'essentiel c'est que Mark finisse par déclarer sa flamme à Lexie après avoir couché avec deux autres femmes. Moment perturbant mais joli. J'espère qu'Alex ne va pas représenter un obstacle trop longtemps. Ca ne ferait que le rendre encore plus agaçant et il n'en a pas besoin ! Au passage, j'ai bien aimé sa patiente du jour. Pas mal jouée par Demi Lovato d'ailleurs. Mais je m'attendais à un petit coup de folie plus flippant.

   Les cas médicaux de cet épisode étaient peu nombreux et ne prenaient pas plus de place qu'il ne fallait. Comme d'habitude, mais de manière peut-être plus subtile, ils reflétaient bien l'état d'esprit de nos médecins et les ont poussés à aller de l'avant, à leurs risques et périls. C'était un plaisir de retrouver ici aussi Marion Ross (après Brothers & Sisters et Nurse Jackie) dans un rôle très touchant. Son histoire était simple mais joliment racontée. Elle était surtout liée au triangle Cristina/Owen/Teddy qui n'en finit plus et qui m'éclate. Les justifications d'Owen étaient d'ailleurs assez convaincantes, dans le sens où il n'a pas tort quand il dit qu'il a peur de tout mélanger et qu'au fond il ne "sait pas". Mais la réaction de Cristina est encore plus compréhensible. Joli moment à la fin avec Meredith et plein de scènes très drôles plus tôt dans l'épisode. Du coté de Callie et Arizona, disons qu'on nous l'a joué sobre et que c'était très bien comme ça. Un baiser et puis s'en va... Je les adore. Je vous l'ai déjà dis des centaines de fois, je sais. La surprise, c'est que la romance de Bailey avec son étalon revient sur le devant de la scène ! Et c'était vachement bien. La première scène était excellente et émoustillante. Jason Winston George est un argument de poids pour suivre Off The Map, la nouvelle série de la déesse Shonda. Mais c'est aussi ce qui me fait craindre le pire pour la suite des événements. Ben ne serait-il pas en train de se foutre de la gueule de Miranda ? Je crois bien et ça me peine d'avance pour elle. Une bonne raison pour partir à l'Oceanside moi je dis ! Oui, je n'ai pas laissé tomber cette idée, même si c'est du pur fantasme à l'heure actuelle. Shonda, engage-moi !

vlcsnap_94175 vlcsnap_122753


// Bilan // Cet épisode manquait peut-être d'une grande scène marquante mais il n'en est pas moins brillant ! Beaucoup d'humour, quelques passages chauds chauds chauds et une grande cohérence d'ensemble. Bref, Grey's Anatomy ne peut pas rater son final. C'est trop bien parti...

44069764


// Bonus // Une bande-son encore excellente, dont j'ai tiré ce titre en particulier. Open Your Eyes d'Andrew Belle :

14 septembre 2010

Hellcats [Pilot]

19481706_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20100723_100014

A World Full Of Strangers (Series Premiere) // 3 o2o ooo tlsp.

44030375_p

What About ?

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux...

So What ?

Non mais au secours quoi ! Je ne vais pas faire une tartine sur le pilote de Hellcats car il n'en vaut vraiment pas la peine, comme la plupart des autres séries de la CW à vrai dire. Laissez-moi juste le temps de vous expliquer pourquoi il est si mauvais. Avant toute chose, si la série a vu le jour, c'est clairement grâce au succès de Glee. Elle veut s'inscrire dans la même mouvance tout en oubliant que ce qui a le fait succès de Glee, du moins au début, ce sont ses personnages extravagants et son ton décalé, parfois osé. Ici, il n'y a rien de tout ça. Ce n'est pas juste classique, sans originalité et sans surprise, c'est carrément super ringard ! J'imagine que les pom-pom girls ne sont pas passées de mode aux Etats-Unis, et elles ne le seront sans doute jamais, mais toute la vague de teen movies de ce style, c'était il y a 10 ans ! Alors bien-sûr, il y a eu High School Musical entre temps qui a été un succès planètaire malgré sa "médiocrité efficace". Sans compter tous les navets type "Sexy Dance", qui trouvent un public (d'adolescentes un peu co-connes de 12 ans et demi). Et puis il faut avouer que toutes les séries de Disney Channel ne sont pas plus réussies mais pourtant fonctionnent. Et si l'on se base sur le score du pilote (mais la chute est à venir), la CW n'a pas fait un si mauvais calcul. Le truc, c'est que la série aurait pu être bien écrite malgré son thème hyper léger. Elle aurait pu être fun. Elle aurait même pu être attachante. Tout ça n'est pas incompatible.

Au lieu de ça, on nous sert des scènes ridicules : l'héroïne qui danse sur son vélo, dans la rue, puis dans son salon; ou qui improvise trois saltos sur la pelouse du campus après avoir appris qu'elle était admise chez les Hellcats; ou qui plus généralement accompagne chacun de ses mouvements par un rictus peu gracieux sur son visage. Elle est rebelle alors elle use de second degré avec son meilleur-ami supra ring' lui aussi, qui semble tout droit sorti des années 80, et dont elle est sans doute secrétement amoureuse, à moins que l'idiote ne s'en soit pas encore rendue compte. Enfin vous voyez le genre. C'est ça pendant 40 minutes. Un défilé de clichés, servi avec des ralentis ridicules pour faire durer le massacre. On ne nous épargne même pas la scène du peignoir volé. Un classique de chez classique. A ce moment-là, j'ai eu sacrément honte pour toute l'équipe de la série. De la bitch ? Rassurez-vous, il y en a. Mais de la soft façon Gossip Girl et 90210 bien-sûr. L'action se situe à Memphis ? Oui et alors ? Les gens n'ont pas d'accent et les décors naturels sont passe-partout. Les acteurs et les actrices ? Malgré mon affection pour Sharon Leal et Gail O'Grady, je suis dans l'obligation de constater que ça pèche même à ce niveau-là. La star du show n'a pas de charisme dès lors qu'elle arrête de danser, ses nouvelles "copines" ne sont pas meilleures et la galerie de personnages masculins, plus que légère, n'offre même pas un plaisir des yeux. Leurs corps ne sont pas dégueulasses mais leurs têtes... ils sont vilains quoi ! Si même sur ça, la CW se rate, mais où va le monde ? Je vous le demande. Pour ma part, Hellcats, c'est plié. Je ne me suis pas fait chier pendant le visionnage du pilote mais strictement RIEN ne m'a donné envie de revenir en deuxième semaine. Pire, ça m'a presque rendu impatient de retrouver Glee ! Je préfère perdre mon temps à faire quelques abdos et quelques pompes sur ma moquette. Ce sera plus utile et moins atroce.      

What Else ?

Une bande-annonce bien-sûr. De 30 secondes. Et je vous assure que c'est bien suffisant. L'essentiel y est résumé. Pas la peine de regarder le pilote.

6 avril 2010

Fringe [2x 16]

dnes_season4_fringe_bishopd

Peter // 5 84o ooo tlsp.

44030378


vlcsnap_52717 vlcsnap_53236

   Le retour de Fringe après plusieurs semaines d'absence ne pouvait être plus réussi. Je dirais même qu'il s'agit du meilleur épisode de la série depuis le pilote. Il met en images ce que nous savions déjà ou ce que nous supposions sur les origines de Peter, tout en répondant à quelques questions secondaires et en en posant d'autres, à la Abrams-style. Je tiens d'abord à saluer la prise de risques des scénaristes qui ont fait le choix de consacrer l'intégralité de l'épisode à un flashback. Ils auraient pu l'entrecouper de scènes dans le présent, ils auraient pu diluer les informations sur plusieurs épisodes comme ils l'ont toujours fait jusqu'ici... Et puis la deuxième personne à saluer, c'est évidemment John Noble qui délivre une fois de plus une prestation tout en nuances en tous points admirable. Il passe d'un Walter à un autre avec dextérité, gardant les spécificités de chacun intactes. Il fait passer une émotion incroyable dans chacune de ses scènes et dans la moindre ligne de ses dialogues. Comme dans toutes les oeuvres de la team Abrams, l'histoire sert les personnages et non pas l'inverse. Comme les naufragés de Lost se retrouvent confrontés à des phénomènes fantastiques pour mieux faire ressortir leurs qualités, leurs défauts et mettre en avant leur destinée, la science et le paranormal sont des accessoires inhabituels pour tracer les portraits des héros hors-du-commun de Fringe.

   Ce que va d'abord nous apprendre cet épisode, c'est que Walter n'est pas aussi mauvais dans le passé qu'on aurait pu l'imaginer. Du moins, sur cette partie-là de l'histoire, il agit uniquement comme un père désespéré prêt à tout pour sauver son fils puis le faire revenir à la vie. Il n'y a pas là d'ambition scientifique. Et pendant ce temps-là, c'est William Bell qui parcoure le monde pour profiter de sa notoriété naissante... Dans l'Autre Monde, Peter est aussi malade mais c'est l'alliance des deux Walter qui va permettre de le sauver. L'un scrutant l'autre. L'Observer a son rôle à jouer puisque c'est à cause de lui (on parle ici de September) que Walternate (nom que les fans donnent à l'Autre Walter) passe à coté du remède qui sauvera Peter. Et c'est également lui, mais ça on le savait déjà, qui sauve Peter et Walter de la noyade. Sauf que s'il le fait, c'est pour "réparer" son erreur, ré-équilibrer les choses. On découvre au passage que les Observers peuvent visiblement passer d'une réalité à une autre sans problème. On en apprend également plus sur Nina Sharp. On assiste à la perte de son bras et on comprend mieux ses liens avec Walter. Toutefois, sa relation avec Bell reste très mystérieuse. Au final, si Walter a gardé Peternate dans son Monde, c'est parce qu'il ne pouvait se résoudre à le perdre une deuxième fois et que la douleur de sa femme était insurmontable à ses yeux. Après ce récit, Olivia ne peut plus en vouloir à Walter, du moins plus pour ça... Toutefois, de nouvelles questions se posent, notamment sur ce que sont devenus les Walternate et Elizabethnate après l'enlèvement de leur fils. L'objet probable, entre autres choses, d'un futur flashback...

   Et puis parce que les scénaristes sont facétieux et que Fringe c'est aussi tout un tas de clins d'oeil, on nous offre un générique spécial 80s assez génial, on fait référence à l'invention du téléphone portable tactile et on nous rappelle que ce n'est pas Michael J. Fox à la base qui devait interpréter McFly dans Retour vers le futur mais Eric Stoltz ! 

vlcsnap_62393 vlcsnap_65134


// Bilan // Dans cet épisode, Fringe lève le voile sur une partie de sa mythologie et n'occasionne pas la moindre déception, bien au contraire. L'ironie du sort, c'est que Joshua Jackson n'apparaît même pas alors que l'épisode est consacré à son personnage...

44069764


// Bonus // Le générique 80's !

27 janvier 2010

The Deep End [Pilot]

19225168_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20100113_050057

Pilot // 7 11o ooo tlsp.

44030376

What About ?

Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne... (AlloCiné)

Who's Who ?

The Deep End a peut-être ses faiblesses mais elles ne viennent pas de son casting, solide, autant au niveau des premiers rôles que des rôles secondaires ! Après ses participations remarquées mais en second plan dans Veronica Mars et Big Love, Tina Majorino obtient enfin le rôle majeur qu'elle mérite. Elle est dès le départ le personnage le plus attachant. Ses trois partenaires principaux sont moins connus mais ils ne sont pas mauvais : Matt Long (Jack & Bobby), Leah Pipes (Life Is Wild) et Ben Lawson (Neighbours). Ils sont rejoints en fin d'épisode par un 5ème jeune diplômé incarné par Mehcad Brooks, qui restera à jamais le symbole de l'intrigue fil-rouge ratée de la saison 2 de Desperate Housewives malgré son rôle dans True Blood. Face à eux, des personnages plus adultes et des acteurs confirmés parmi lesquels Billy Zane (tout le monde se souvient de lui dans Titanic), Clancy Brown (une célèbre voix dans de nombreux dessins-animés) et Nicole Ari Parker, l'atout charme-maîtresse femme. A noter les participations au pilote de Kate Burton (Grey's Anatomy), Tom Amandes (Everwood) et Meredith Monroe (Dawson). Du beau monde donc !

So What ?

    Lorsque ABC commence la promo d'une de ses nouveautés par le slogan "From the newtork who brought you (...)", c'est souvent mauvais signe. En l'occurence, la chaîne a souhaité mettre en avant le lien de parenté entre The Deep End et Grey's Anatomy et effectivement, l'intention est là. L'intention seulement. Je me souviens très bien du pilote de Grey's Anatomy et il était très efficace. D'emblée, les personnages se sont imposés à nous et la dynamique était lancée. Dans le cas de The Deep End, c'est moins simple. Etant donné que je suis très client des dramédies judiciaires et qu'Eli Stone me manque, elle me permet de combler un vide décemment. Mais je l'aurai voulue plus rythmée, plus amusante. On sent que les scénaristes sont dans la retenue et qu'ils tiennent à garder un minimum de sérieux. C'est dommage, avec un peu plus de piquant, j'aurai passé un très bon moment. Et puis au niveau des cas juridiques, il faut s'attendre à ce qu'ils soient simplistes, tendant vers l'émotion facile, mais qui réussissent quand même parfois à vous toucher.

Ce qui m'a frappé, c'est que le potentiel de la série est énorme. Est-ce dû au fait qu'il y a beaucoup de personnages ? Sans doute en partie. Milles combinaisons sont possibles et je ne parle pas que des couples éventuels. C'est important ça de ne pas donner l'impression d'avoir dis l'essentiel dans le pilote. Les portraits de chacun des personnages sont esquissés, sans tomber dans la caricature, et on sait qu'on a encore beaucoup à apprendre d'eux. Liam est un tombeur mais pas que. Beth est une fille à papa mais pas que. Par contre, et le cliffhanger de l'épisode le confirme : Cliff est un salaud et rien que. Je reconnais évidemment que tous sans exception ne sont ni originaux ni hyper attachants pour le moment mais il y a matière à... Niveau ambiance, le soleil de Los Angeles qui se réflète dans les baies vitrées des grands immeubles doit assurer tout seul. Il s'en sort convenablement mais il n'en ressort pas une atmosphère particulièrement chaleureuse. C'est même un peu froid.      

En bref, The Deep End est morte avant même d'avoir commencé. Entre un titre prophétique, une diffusion à la mi-saison et une case horaire en perte de vitesse, je la voyais mal survivre et l'audience du pilote confirme mes craintes. Pour autant, ce n'est pas une mauvaise série. Ce n'est pas original, ce n'est pas passionnant mais c'est "sympa". Et parfois, ça suffit.


// Bonus // Pour les plus curieux, une bande-annonce...

4 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Second Rôle Masculin dans un Drama

dnes_s16

   Le point commun entre tous ces acteurs ? Ils ne sont pas très beaux ! De là à dire que les second rôles sont réservés aux moches, il n'y a qu'un pas ! Ils ont en tous cas un putain de charisme et l'ont prouvé dans leurs séries respectives. Si vous vous demandez pourquoi un Terry O'Quinn n'est nommé qu'en second rôle, disons qu'il y a une logique à cela et qu'il n'y a pas de la place pour tout le monde dans chaque catégorie, notamment dans celle du "Meilleur Acteur de Drama"...

meilleuracteursecondr_ledrama

meilleuracteursecondr_ledrama2

Dans la catégorie "Meilleur Second Rôle Masculin dans un Drama" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Alan Cumming (The Good Wife), Zeljko Ivanek (Big Love), John Lithgow (Dexter), Dean Norris (Breaking Bad), Terry O'Quinn (Lost) et Martin Short (Damages). 

Ils ont failli être nommés mais j'ai dû trancher : Tate Donovan (Damages), Michael Emerson (Lost), Josh Charles (The Good Wife), Chris Noth (The Good Wife), Giancarlo Esposito (Breaking Bad), Ron Perlman (Sons Of Anarchy)...

Ils ne méritaient pas de figurer parmi les nommés, mais alors vraiment pas : Josh Holloway (Lost), Joel Gretsch (V)...

15 octobre 2009

30 Rock [Saison 3]

44069732

43157432

44030376

   C'est ce soir que 30 Rock fait son retour sur NBC. L'occasion de vous parler un peu de la saison 3, qui, je l'avoue, m'a déçu. Elle n'est pas mauvaise, loin de là. La sitcom reste l'une des meilleures diffusées actuellement. Mais elle a perdu quelque chose. Son intelligence ? Elle qui dressait un portrait si peu reluisant de l'industrie télévisuelle tombe dans la facilité en réduisant comme peau de chagrin les réfèrences qu'elle avait l'habitude de parsemer et en n'offrant plus vraiment de regard critique. Peut-être que les scénaristes en ont (déjà) fait le tour ou peut-être que NBC leur a demandé de rendre la série plus accessible afin qu'elle rencontre enfin le succès. Quoiqu'il en soit, pour la première fois, je n'ai pas trouvé justifié que la saison 3 reçoive l'Emmy Award de la meilleure comédie de la saison 2008-2009.

   Le début de la saison était plutôt bon (environ les 10 premiers épisodes) et c'était un défilé de guest-stars à chaque épisode. Je crois même que c'était un peu trop. Ils ont souvent fait de l'ombre, non pas aux personnages principaux, mais aux personnages secondaires que l'on a peu vu pendant cette période. Je pense notamment à Pete, Toofer (toujours pas crédité au générique) et Frank. Je n'ose même pas évoquer Cerie et Josh tant j'ai eu l'impression qu'ils n'étaient même plus là. C'est dommage, cette large galerie de personnages secondaires est une des forces de la série. C'est vrai que les guests avaient de la gueule et que la plupart du temps, ils ont été utilisé à bon escient. Je garde un très bon souvenir de Megan Mullally dans le Season Premiere, dans un rôle presque à contre-emploi où elle était toute coincée, très très loin de la Karen Walker de Will & Grace. La venue de Oprah Winfrey était également un grand moment. Les scénaristes sont partis dans un délire qui m'a beaucoup plu. J'ai été un peu déçu en revanche par le passage de Jennifer Aniston. Ce n'est pas l'actrice qui est à blâmer mais plutôt son rôle. Il s'annonçait déjanté et il est resté finalement trop sage. Peut-être qu'une intrigue sur plusieurs épisodes aurait été plus efficace. Quelques guests sont restés plus longtemps, surtout Salma Hayek sur un arc de six épisodes. Elisa a vraiment apporté une bonne énergie lorsqu'elle était présente et a redynamisé les intrigues de Jack qui commençaient à devenir ronflantes. L'idée de "El Generalissimo" était excellente. Peut-être que les scénaristes en ont abusé à un moment mais c'était globalement tordant. Avec du recul, j'ai trouvé Tina Fey plus en retrait cette saison que les précédentes, ce qui n'était pas une très bonne stratégie puisqu'elle était à ce moment-là encore très présente dans la tête des américains via sa parodie de Sarah Palin dans le Saturday Light Live. Il aurait fallu en profiter pour la mettre plus en avant ! Ses intrigues girlies m'ont manqué, j'avoue. Heureusement, les trois épisodes où elle est accompagnée du Mad Men John Hamm étaient excellents. Ils figurent parmi les meilleurs de la saison. Je ne me suis pas vraiment remis de la porte des toilettes qui s'ouvre lorsque Liz fait son petit caca et Drew qui la regarde, interloqué.

   La deuxième partie de la saison a été beaucoup plus laborieuse. J'ai trouvé que la manque d'inspiration était flagrant. Je me suis sérieusement ennuyé devant certains épisodes. Je serai incapable de vous dire lesquels, ils sont loin de m'avoir marqué. Certains personnages étaient en mode repeat, notamment Kenneth, que j'adore, mais qui n'était plus vraiment drôle à force d'intrigues ridicules. Jenna est également enfermée dans son personnage, ça devient lourd. Et puis il y a évidemment Tracy Jordan qui ne m'a jamais fait rire, pas plus cette saison que les précédentes. A la limite, il était plus supportable là puisque plus discret. D'ailleurs, Dot Com est souvent plus drôle que lui ! Par contre, j'adore sa femme. J'aimerais qu'ils l'utilisent plus souvent. Celui qui reste égal à lui-même, c'est Jack Donaghy. Même en dehors de ses intrigues avec Lisa, il était tordant. J'aime particulièrement quand il est confronté à sa mère et qu'il manque de l'écraser.


// Bilan // La saison 3 de 30 Rock est scindée en deux parties bien différentes : la première est inspirée, boostée par les nombreux invités prestigieux; la deuxième est plan-plan, pas souvent drôle. La seule constante de la saison, c'est finalement que les personnages sont trop enfermés dans leurs rôles, ils finissent par se caricaturer et c'est bien dommage.


// Bonus // Une bande-annonce de la saison 4 (que je ne manquerai pas de regarder avec 6 mois de retard cette année encore).

          

25 septembre 2009

Glee [1x o4]

dnes_season4_glee_sylvester

Preggers // 6 6oo ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_127862

   "All The Singles Ladies (...) Put your hands up !" : voilà le leitmotiv de cet épisode ! Je soupçonne Ryan Murphy d'être secrétement fan de Beyoncé parce que pour nous gaver à ce point de son tube Single Ladies en 40 minutes, il faut vraiment aimer ça ! Ca tombe bien pour moi : j'adore ça ! La première scène de l'épisode dans laquelle Kurt nous refait le clip de la chanson accompagné de danseuses est très surprenante au départ, voire déstabilisante, et puis c'est le rire qui l'emporte car le ridicule est totalement assumé et le sera d'ailleurs tout le long de l'épisode. Pour aller jusqu'au bout du délire, ils auraient quand même pu faire mettre un body à Kurt ! Sûrement ravis de leur trouvaille, les scénaristes ont décidé de faire dans la surrenchère et c'est ensuite devant l'équipe de foot du lycée que Kurt se lance dans la choré endiablée. Là encore, c'est ridicule, on a même un peu honte pour lui mais on se marre comme des baleines parce que c'est franchement hilarant et tellement improbable. Le summum est atteint lorsque ce sont les joueurs de foot qui s'y mettent en plein milieu d'un match ! J'ai ri, mais j'ai ri ! Un grand bravo donc. Ce qui était fort appréciable aussi, c'est qu'au-delà de ce gros délire, il y avait un peu de fond. L'intrigue de Kurt et de son père était très touchante et assez réaliste. Malgré ses grands airs de diva et ses poses exagérément féminines, Kurt est très attachant.

   Tandis que Terri continue de mentir sur sa non-grossesse à Will, Quinn, la pom-pom girl et petite-amie de Finn, apprend qu'elle est enceinte. Je ne m'attendais pas à ça. Il se trouve que le père n'est pas Finn mais Puck, qui baise apparemment beaucoup de tous les cotés. Cette intrigue un peu osée devrait prendre une tournure soapesque puisque Terri a l'intention de récupérer le bébé de Quinn et le faire passer pour le sien. C'est n'importe quoi mais pourquoi pas ? Je suis quand même un peu déçu par la prestation de Jessalyn Gilsig jusqu'ici. Elle n'en fait pas assez, je préfère quand elle est hystérique et ultra-vulgaire dans Nip/Tuck. Les interventions de Sue à la télévision étaient très amusantes, par contre les caprices de Rachel m'ont gavé. Je l'amais bien jusqu'ici mais il va falloir qu'elle se calme. Et puis ce serait bien que le glee club soit enfin stable au bout de 4 épisodes et qu'il en ressorte quelque chose. J'imagine que les scénaristes gardent cela pour plus tard dans la saison, histoire de ne pas griller leurs cartouches trop vite.

vlcsnap_139918


// Bilan // Un épisode qui part dans le grand n'importe quoi assumé et qui devient rapidement jouissif ! Toutes les intrigues ne se valent pas mais l'ensemble est toujours très agréable à suivre.


// Bonus // Le clip de Single Ladies façon Kurt !

5 septembre 2009

[Saison 2oo9/2o1o] FOX

FoxLOGO3

Chaque année c'est la même histoire. La FOX galère jusqu'au retour en Janvier de son hit American Idol. Est-ce que cette saison dérogera à la règle ? A priori non... La chaîne signe en tous cas sans doute sa rentrée la moins alléchante depuis longtemps avec une grille improbable à la clé ! A vous maintenant d'en juger...


Elles reviennent...

Dollhouse (Saison 2) : Le mystère reste encore entier quant au renouvellement de la série de Joss Whedon. A-t-il menacé les dirigeants de la FOX ? A-t-il simplement trouvé les bons arguments ? Quoi qu'il en soit, avec moins de 4 millions de fidèles sur la chaîne le vendredi soir, la saison 1 de Dollhouse n'a pas été à la hauteur des espérances, que ce soit en terme d'audiences qu'en terme de qualité. La série a beau s'améliorer d'épisode en épisode, cela reste une vraie déception. La saison 2 rectifiera peut-être le tir et qui sait ? Dollhouse deviendra peut-être le Friday Night Lights de la FOX ! Une sorte de bonne action annuelle.   

Dr House (Saison 6) : Le célèbre docteur aurait sans doute préféré que la FOX ne le change pas de case horaire en cours de route la saison dernière. Il n'a pas gagné au change, perdant deux bons millions de téléspectateurs. Cela reste le maillon fort de la chaîne coté séries. Il a encore de beaux jours devant lui, que ça lui plaise ou non !

Fringe (Saison 2) : Je ne vais pas vous crier une fois de plus tout mon amour pour cette excellente série. Je l'ai assez fait. Au niveau des audiences, Fringe a un peu déçu, ce qui explique sans doute son passage au Jeudi 21h dès la rentrée. Je ne veux pas être pessimiste mais compte-tenu de la concurrence (Les Experts, Grey's Anatomy et The Office), il va falloir se faire une raison : un destin à la X-Files elle ne devrait pas connaître.   

'Til Death (Saison 4) : Je ne suis pas certain que la sitcom mérite que je lui consacre un paragraphe mais pour la forme et parce que je n'aime pas tirer sur les ambulances (j'vous jure !), on constatera qu'elle est toujours là malgré ses audiences pitoyables et, quelque part, ça force le respect. A noter qu'une bonne partie de cette saison 4 sera constituée d'épisodes non diffusés de la saison 3.

24 (Saison 8) : Les fans de la série la plus addictive de tous les temps (?) ont commencé à sortir les mouchoires puisque l'on annonce un peu partout la saison 8 de 24 comme la dernière. La FOX la laissera-t-elle partir alors qu'elle lui assure encore des audiences convenables ? Rien n'est moins sûr... 

Mais aussi Bones (Saison 5), Lie To Me (Saison 2), Les Simpson (Saison 21), American Dad (Saison 5) et Family Guy (Saison 8).


Elles arrivent...

humantarget_up

HUMAN TARGET

Christopher Chance est un mystérieux garde du corps qui travaille à son compte et qui prend différentes identités afin de protéger ses clients en danger de mort.

Avec Mark Valley, Chi McBride et Jackie Earle Haley

Indice de réussite : 40%

pastlife_up

PAST LIFE

Une équipe de détectives privés tente de résoudre des mystères impliquant les vies antérieures de leurs clients. Pour élucider leurs affaires, ces enquêteurs, avec à leur tête un psychologue et un ancien flic new-yorkais de la criminelle, ont recours à la thérapie de la régression et la théorie de la réincarnation.

Avec Kelli Giddish, Nick Bishop, Ravi Patel...

Indice de réussite : 35%

glee_up

GLEE

Tout commence le jour où un professeur d'espagnol est désigné, contre son gré, pour s'occuper de la chorale de son lycée du Midwest, une des pires des Etats-Unis puisqu'elle n'a jamais gagné le moindre concours. Mais les ados et les enseignants sont bien décidés à ce que les choses changent !

Avec Matthew Morrison, Cory Monteith, Jessalyn Gilsig, Jayma Mays...

Indice de réussite : 65%

brothers_up

BROTHERS

Un ex-joueur professionnel de football américain revient dans sa ville natale du Texas pour se rapprocher de son frère handicapé et tenter de remettre de l'ordre dans sa vie.

Avec CCH Pounder, Daryl Mitchell, Michael Strahan...

Indice de réussite : 15%

cleveland_up

THE CLEVELAND SHOW

Cleveland Brown, le docile voisin de Peter Griffin, déménage pour Stoolbend lorsque Donna, un amour de jeunesse, est prête à lui donner sa chance. Sur place l'attendent quelques surprises...

Indice de réussite : 55%

tucson_up

SONS OF TUCSON

Un arnaqueur loser est engagé par trois jeunes frères pour se faire passer pour leur père pendant que celui-ci purge une peine de prison...

Avec Tyler Labine, Natalie Martinez, Kurt Fuller...

Indice de réussite : 35%

Lire la critique du pilote ICI

C'est maintenant à vous de voter pour la ou les séries qui vous tentent le plus ! N'hésitez pas à commenter vos choix ^^

2 avril 2010

Tueurs En Séries [Episode du 2 Avril 2010]

tueurs

Au programme cette semaine : Forest Whitaker nous parle de son personnage dans le spin-off d'Esprits Criminels, Frédéric Diefenthal confirme (ou pas) une suite pour Flics, 24 est annulée et Castle est renouvelée (promo sexy à la clé), un point sur les séries achetées en France (Modern Family, Glee, The Good Wife, Vampire Diaries...) et découverte de Treme...

24 mars 2012

Tueurs En Séries [Episode du 23 Mars 2012]

120323091842125

Au programme cette semaine : "Luck" annulée - "Magic City", "Grimm" et 11 séries de CBS renouvelées - La bande-annonce du jeu vidéo "The Walking Dead" - Castings en séries : Felicia Day, Thomas Calabro, Yunjin Kim et Olivia Wilde - On répond à vos questions : "Episodes", "Revenge", le film "24" - Le teaser de la minisérie "Titanic" - Zoom sur la saison 4 de "Un Village Français" avec Robin Renucci - Quand Walter de "Fringe" nous fait rire...

 

18 septembre 2012

The Mob Doctor [Pilot]

20180681

Pilot // 5 100 000 tlsp.

61039229_bis

 

What About ?

Une jeune chirurgienne est partagée entre deux mondes : la médecine, au sein de laquelle elle espère faire carrière, et la mafia de Chicago, à laquelle elle est liée à cause d'une grosse dette dont elle ne parvient pas à s'acquitter...

Who's Who ?

Drama créé et produit par Rob Wright (Drop Dead Diva, Charmed) et Josh Berman (Vanished, Drop Dead Diva). Réalisé Michael Dinner (Justified, Les années coup de coeur). Avec Jordana Spiro (My Boys, Harry's Law), William Forsythe (Boardwalk Empire), Zach Gilford (Friday Night Lights, Off The Map), Zeljko Ivanek (Damages, The Event, Heroes, Big Love), James Carpinello, Jesse Lee SofferJaime Lee Kirchner (Mercy)...

What's More ?

 Rien. C'est bien malheureux à dire mais rien. Ah si : la série se déroule à Chicago et est tournée à Chicago ! C'est assez rare pour le souligner. Par exemple, The Good Wife se déroule aussi à Chicago mais est tournée à New York.

So What ?

    Cela fait des années que producteurs, scénaristes et chaînes de télévision se creusent la tête pour trouver un moyen de renouveler le genre de la série médicale après les succès de St Elsewhere dans les années 80, Urgences dans les années 90 et Grey's Anatomy dans les années 2000. Mais trouver la formule magique n'est pas aisée, comme nous le prouve tous les ratés successifs portant les noms de Three Rivers, Miami Medical, A Gifted Man... et ce ne sont que celles qui ont vu le jour. Il y a chaque annnée des tas de projets développés en ce sens qui finissent à la poubelle. Parmi les plus intéressantes, il y avait Weekends At Bellevue, commandée justement par la FOX il y a deux ans. Elle mettait en scène Lauren Ambrose, l'inoubliable Claire de Six Feet Under, dans le rôle d'une jeune psychiatre recrutée à l'hôpital Bellevue de New York pour superviser l'unité psychiatrique tous les week-ends. Elle était elle-même victime de troubles et de pulsions suicidaires depuis la mort de sa mère un an plus tôt. J'ai eu l'occasion de lire le script cet été et il m'a franchement bluffé. Je ne doute pas que la FOX avait de bonnes raisons de ne pas lui donner sa chance mais là, au moins, on était dans une configuration inédite et prometteuse. Les prémices de The Mob Doctor sont originaux eux aussi, je peux bien lui reconnaitre ça. Mais prometteurs ? Pas le moins du monde ! Ce ne sera certainement pas LA série médicale des années 2010. Mais ça, on l'avait de toute façon compris dès la lecture du pitch...

   Faire original, c'est bien. Eviter le ridicule, c'est mieux ! Et The Mob Doctor est profondément ridicule, malgré ses tentatives grossières de se donner des grands airs. La réalisation est léchée. C'est certain. Mais l'utilisation grandiloquente de la voix-off de l'héroïne en préambule est d'une rare prétention. "I'm not your typical doctor" dit-elle. Ah bon ? Moi je crois bien que si. On te retire tes problèmes avec la mafia et tu es un médecin comme les autres, en tout cas un médecin de télévision comme les autres, avec ses doutes et ses idéaux habituels. Cela ne fait que creuser un écart encore plus grand entre ce que la série a à raconter et ce qu'elle prétend pouvoir raconter. La précédente création du duo, Drop Dead Diva, souffre un peu du même problème : elle voudrait être une bonne série judiciaire en plus d'être une comédie sympathique, louchant gravement du coté d'Ally McBeal. Elle ne parvient pas à atteindre tous ses objectifs, sans doute parce que ses scénaristes ne sont pas David E. Kelley et que trop d'ambition tue l'ambition. Mais, au moins, elle ne se prend pas trop au sérieux. The Mob Doctor voudrait être Les Soprano de la série médicale. Rien que ça. Bah forcément, ça coince. Parce que ce n'est pas possible. Parce que Josh Berman et Rob Wright, malgré tout le respect que je leur dois -par principe- ne sont pas David Chase et Terence Winter. Et parce qu'en plus, on est sur la FOX et pas sur le câble alors la morale doit triompher et l'héroïne ne doit surtout pas aller trop loin. C'est sans doute pour cela que lorsqu'on lui propose un deal pour s'extirper enfin de cette galère, elle le refuse. Et aussi parce que sinon, il n'y aurait tout simplement pas de série. Voyez comme tout ça est bancal ! Les créateurs doivent être de sacrés bons orateurs pour avoir convaincu les dirigeants de la chaîne qu'ils tenaient là un bon concept...

    En s'éloignant un peu de l'histoire principale tout à fait abracadabrantesque et parfois franchement incompréhensible en plus d'être bidon, un autre constat s'impose : tous les personnages secondaires, à peut-être une ou deux exceptions près, sont aussi peu attachants et originaux que Grace. On a la collègue dont les dents rayent le parquet qui n'est même pas une "bonne" bitch. On a le petit ami qui est craquant juste parce qu'il est incarné par Zach Gilford mais, objectivement, il est sans relief. On a son élève rebelle, profondément agaçant pour le plaisir de l'être. On a la mère, caricature de la mère, et le frère, caricature du frère. Et on a, attention, roulement de tambours, le redoutable mafieux Paul Moretti (peut-on faire un nom moins cliché ?), interprété par cet horrible acteur qu'est Michael Rapaport (peut-on faire moins charismatique ?). Au final, je sauverai la petite infirmière qui sauve la mise de Grace dès qu'elle peut, essentiellement parce qu'elle est toute jolie et toute gentille, autrement dit des raisons de haute importance; le vieux mafieux à la retraire, joué par William Forsythe, parce que lui il a du charisme et lui il est bon; et bien entendu le chef de l'héroine parce que sa connivence avec la jeune femme fait plaisir à voir et que l'on aime profondément Zeljko Ivanek même dans une mauvaise série, même avec un mauvais rôle ! Je n'ai pas vraiment parlé de Jordana Spiro. Je dois avouer que je ne comprends pas ce que tout le monde lui trouve (elle a été très demandée ces dernières années lors de la saison des pilotes)Mais en admettant qu'elle ne soit pas mauvaise, je ne pense pas qu'il faille de toute façon lui confier les rènes d'une série. Elle s'en sortirait mieux dans un ensemble show

   Si je résume : rien ni personne ne peut réellement sauver The Mob Doctor du naufrage. Elle n'aurait jamais dû voir la lumière du jour. A moins que le chef de la FOX ait une dette envers Berman et Wright ? Ah mais voilà, c'est ça ! Tout s'explique ! 

What Chance ?

Comment dire ? Elle n'en a strictement aucune ! C'était déjà très mal parti avant que ça commence, mais la première audience a confirmé ce que beaucoup pensait et ce dont j'étais moi-même persuadé : The Mob Doctor ne passera pas l'hiver. Et pour tout dire, probablement pas l'automne non plus ! Je lui laisse encore deux semaines grand maximum...

How ? 

5 septembre 2012

Elementary [Pilot]

20192997

Pilot // Diffusion le 27 septembre

44030377

 

What About ?

 Après être tombé en disgrâce à Scotland Yard et passé par la case désintox, le détective Sherlock Holmes doit désormais, sur ordre de son père, être accompagné nuit et jour du Dr Joan Watson, afin qu'il ne commette aucun nouvel écart. Consultant pour la police de New York, il entraîne ainsi la jeune femme dans ses folles enquêtes. Lui, habitué à toujours être la personne la plus intelligente où qu'il se trouve, et elle, humaine et hantée par une erreur qu'elle ne parvient pas à se pardonner, forment un duo complémentaire. Elémentaire ?

Who's Who ?

Drama créé par Robert Doherty (Médium) et produit par Sarah Timberman et Carl Beverly (Unforgettable, A Gifted Man). Réalisé par Michael Cuesta (Homeland, Dexter, Six Feet Under). Avec Jonny Lee Miller (Eli Stone, Dexter, Dossier Smith, Trainspotting), Lucy Liu (Charlie et ses drôles de dames, Ally McBeal, Dirty Sexy Money, SouthLAnd), Aidan Quinn (Légendes d'automne, Prime Suspect, Weeds)...

What's More ?

 Steven Moffat, le créateur du Sherlock anglais, avait été approché par CBS dans un premier temps pour développer une adaptation américaine de la série à succès. Face à son refus, la chaîne n'a pas abandonné l'idée et s'est tournée vers d'autres scénaristes et producteurs pour travailler sur un projet dans la même veine.

Jonny Lee Miller, la star de cette version, et Benedict Cumberbatch, celle de Sherlock, se connaissent très bien et sont même amis. Ils ont tous les deux joué, en alternance, le mythique rôle du professeur Frankenstein sur les planches à Londres sur une mise en scène signée Danny Boyle. 

So What ?

   La polémique entourant Elementary me fatiguait avant même d'avoir commencé et cela fait six mois qu'elle dure, bien que les choses se soient calmées dernièrement, les fervents défenseurs de la série anglaise et admirateurs de Benedict "Bogdanoff" Cumberbatch se retrouvant à court de matière et d'argument. Ridicule, vous avez dit ridicule ? Oui, car le mythique détective n'appartient qu'à une seule personne, Sir Arthur Conan Doyle, et certainement pas à Steven Moffat et à la BBC. L'idée même de placer le personnage dans un contexte moderne n'est tout de même pas révolutionnaire. Il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître. Ce qui n'enlève rien aux qualités de Sherlock, apparemment très nombreuses. C'est donc le moment de cette review où je vous avoue que je n'ai pas vu cette version. Je vous donne l'autorisation de m'insulter. Que CBS veuille s'engouffrer dans la brèche, ouverte rappelons par le film de Guy Ritchie et non le show de la BBC, est somme toute assez logique, inévitable même. L'occasion était trop belle. Mais pourquoi tant de haine ? En évitant le petit jeu des comparaisons stériles -que je serais bien incapable d'orchestrer vu mes connaissances sur le sujet- il faut reconnaître que la chaîne américaine a fait les choses bien, très bien même ! Elementary n'est peut-être pas à la hauteur de Sherlock, mais ce pilote est fichtrement réussi quand même !

   En théorie, pourtant, la série avait à peu près tout pour me déplaire, qu'elle soit policière étant son premier crime. Au bout du compte, ce n'est effectivement pas la première enquête de Sherlock que je retiens, même si je me suis facilement pris au jeu, amusé par les facéties et les déductions farfelues mais crédibles qui font tout le charme de ce héros atypique -bien que le dénouement soit un peu facile et certainement peu surprenant pour les habitués du genre- mais plutôt son alchimie d'ores et déjà très forte avec Watson, qui a pris les traits d'une femme pour la première fois. A mon avis, c'est la meilleure idée de cette version, même si elle l'inscrit automatiquement dans une mode actuelle initiée par Brennan et Booth dans Bones, Lisbon et Jane dans Mentalist ou encore Castle et Beckett dans Castle, la série la plus proche d'Elementary des trois citées d'ailleurs puisque l'écrivain partage de nombreux points communs avec Holmes, ce qui ne doit pas être innocent. Le scénariste du pilote s'amuse intelligemment dès la scène d'ouverture avec l'idée que les deux personnages puissent former un couple mais cela ne rassure pas nécessairement sur ses intentions sur le long terme. Quoiqu'en dise Robert Doherty, soit sous la pression des fans, soit sous celle de la chaîne, il sera bien obligé, surtout si la série dure longtemps, d'aborder franchement le sujet tôt ou tard. En attendant, ce n'est pas une tension sexuelle sous-jacente qui rend la fine équipe si agréable à suivre, mais la partie de ping-pong qu'ils entreprennent à coup de répliques assassines et inspirées, cherchant chacun de leur coté à percer le mystère de l'autre car, bien évidemment, ils cachent quelques secrets qui serviront à alimenter en fils rouges la suite de la saison et même de la série. Rien de très original à l'horizon toutefois, on reste dans du convenu. Et si Watson, comme dans toutes les autres versions, avait été un homme ? Eh bien les fans de Sherlock auraient encore davantage crié au scandale et cette énième réappropriation du mythe n'aurait rien apporté de nouveau. On peut regretter la dynamique masculine bien sûr, surtout qu'elle aurait pu s'accompagner d'une ambiguïté intéressante entre les deux enquêteurs, mais on est sur CBS, ça avait donc de toute façon très peu de chance d'arriver... Les prestations de Jonny Lee Miller et Lucy Liu sont en tous points irréprochables, lui ne tombant pas dans la caricature de l'extravagant légèrement hystérique et elle évitant la transparence et la féminité à outrance. Le chef de Sherlock n'apporte en revanche pas grand-chose à l'heure actuelle. De manière générale, il y a trop peu de personnages secondaires. Sur le long terme, pourtant, ils deviendront essentiels pour éviter une certaine monotonie.

   Les héros, déjà attachants et plus complexes que la moyenne, la réalisation, nerveuse et rythmée, et les compositions musicales, utilisant essentiellement des violons, apportent à Elementary un cachet inattendu, qui la font passer de cop-show traditionnel à procedural amusant et singulier. Une entrée en matière solide et prometteuse.

What Chance ?

 A moins d'une surprise incroyable, Elementary devrait être le prochain gros succès de CBS, dans la case où The Mentalist a excellemment perfomé pendant 4 saisons (le jeudi à 22h après Person Of Interest). Et ce n'est pas Scandal ou le magazine d'information de NBC qui vont lui faire peur...

How ? 


1 septembre 2012

Scruples [Pilot Script]

20065926

Ecrit par Bob Brush (Les années coup de coeur, Demain à la une) et Mel Harris. Adapté du roman de Judith Krantz. Produit par Tony Krantz et Natalie Portman. Pour Warner Bros. Television et ABC. 57 pages. 

Au début des années 80, le parcours de trois jeunes ambitieux dans le milieu de la mode, qui allient leurs forces pour survivre dans un monde où le pouvoir, le sexe et la vengeance sont rois. Billy Ikehorn vient de perdre son mari, un riche millionnaire âgé, et utilise l'argent qu'il lui a légué pour lancer sa boutique de luxe à Beverly Hills. Valentine O'Neill, une styliste débutante française, la rejoint, accompagnée de Spider Elliott, un photographe qu'elle a rencontré à New York et pour qui elle a développé des sentiments...

Avec Claire Forlani (Rencontre avec Joe Black, Camelot), Karine Vanasse (Pan Am), Chad Michael Murray (Les Frères Scott), Gary Cole (The Good Wife, Desperate Housewves), Boris Kodjoe (Undercovers), Jessica McNamee (Je te promets - The Vow), Gilles Marini (Brothers & Sisters), Aiden Turnen (All My Children), Mimi Rogers (X-Files, Austin Powers)... et la voix de Lindsay Wagner (Super Jaimie, Scruples).

___________

 

Selon moi

44030376

   Je n'ai pas lu le roman de Judith Krantz, ni vu la mini-série qui l'a adapté dans les années 80 avec Lindsay Wagner, Barry Bostwick et notre nationale Marie-France Pisier, j'ai donc découvert l'univers de Scruples au fil des pages de ce script et j'ignore franchement s'il est respectueux de matériau de base. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'ABC n'a probablement rien raté en ne transformant pas l'essai en série. Le casting un peu bas de gamme n'a rien dû arranger. On notera toutefois que le rôle de la narratrice, car il y a une voix-off imposante dans la série, est justement tenu par Lindsay Wagner. Un clin d'oeil sympathique. Au-delà de ça... disons que je n'ai pas détesté ce que j'ai lu. Mais je n'ai pas adoré non plus !

   La principale qualité de Scruples, justement, c'est de raconter une histoire. C'est bête à dire mais il y a plein de séries qui ne racontent rien. L'histoire d'une ascension, l'histoire d'une autre époque, d'un autre Hollywood, l'histoire d'une nostalgie, l'histoire de gens talentueux, promis à un bel avenir mais qui doivent suer sang et eau pour y arriver. La voix-off se charge de donner un souffle épique à un récit qui manque un peu de rythme et de surprise. Elle commente l'action et la met surtout en perspective en donnant quelques indices sur ce qui arrivera plus tard, au-delà du pilote. Elle fait des promesses, en quelque sorte. Du coup, on a vraiment le sentiment que l'essentiel n'est pas là. Que ce qui compte vraiment arrivera plus tard. Evidemment, quand on lit le script et que l'on sait déjà qu'il n'y aura pas de "plus tard", l'effort parait particulièrement vain. Ca partait d'un bon sentiment en tout cas... Le pilote nous introduit efficacement aux différents protagonistes et parvient assez rapidement à nous faire adhérer au duo Valentine/Spider. J'imaginais très bien Karine Vanasse et Chad Michael Murray se donner la réplique avec panache. D'ailleurs, je ne porte pas particulièrement le monsieur dans mon coeur mais il aurait sans doute été plus efficace que Mike Vogel dans Pan Am. Ca n'aurait sans doute rien chang2 au destin de la série. Quoique plus de jeunes filles s'y seraient peut-être intérEssées. D'ailleurs, dans Scruples comme auparavant dans Dawson et Les Frères Scott, il se retrouve à poil au bout de 10 minutes.

   Je suis plus suspicieux sur le choix de Claire Forlani dans le rôle principal. Je ne doute pas de son charisme mais le rôle méritait certainement d'être attribué à un visage plus connu des téléspectateurs. En tout cas, Billy est un personnage intéressant, dont on ne sait jamais vraiment si elle a un bon ou un mauvais fond. Les sous-entendus sur l'homosexualité de son mari sont d'ailleurs savoureux. Ce n'est jamais dit clairement, sans doute parce que l'époque ne le permet pas, et c'est intéressant. Malheureusement, au-delà de ça, les conflits entre Billy et les avocats de son mari sont assez ennuyeux à suivre. Sur le long terme, je ne vois pas ce qui aurait pu en ressortir de bien. Sans doute du soap pas très inspiré. La mode sert finalement plus de décor qu'autre chose, mais c'est bizarrement que le sujet est abordé de manière plus frontale que Scruples est plus prometteuse. Le personnage d'Harriet Toppington, une Anna Wintour avant l'heure, tenu par Mimi Rogers -que je suppose parfaite pour ce rôle-, annonçait de bons moments de bitchiness. L'apparition de Gilles Marini dans les dernières secondes, dans un rôle très mystérieux, offrait un cliffhanger intriguant...

   Si je devais comparer Scruples à Americana (lire la critique du script), qui était sa concurrente principale lors de la saison des pilotes, je dirais qu'il se dégage de la première une atmosphère beaucoup plus travaillée, plus classe et plus sexy, quelque chose d'un peu moins facile et d'un peu moins classique aussi mais, en terme d'efficacité instantanée, c'est la deuxième qui s'en sort le mieux. Dans les deux cas, on ne peut pas dire que l'on perde grand chose, si ce n'est un retour de Karine Vanasse à la télévision et ça, c'est triste.

____________

 

Selon UglyFrenchBoy

 44030376_bis

   Juger Scruples sur le seul script, sans prendre en compte le casting, les producteurs engagés et le livre (ne parlons pas de la mini série) dont ce projet est issu est un exercice difficile. On ignore si le travail d'adaptation de l'ouvrage est fidèle ou, à l'inverse, si des pans entiers du roman ont été recopiés. Par exemple, « In L.A., a wound to the ego never heals. The only cure is revenge » vient-il de la plume de Judith Krantz ou des scénaristes Bob Brush & Mel Harris ? Quel que soit le mérite de ces derniers, ce pilote est plutôt réussi.

   Le schéma narratif est faussement complexe : le récit se situe à la fin des années 70 et s'autorise quelques flashbacks, mais les scènes sont introduites, commentées et parfois conclues par une narratrice dans le présent, autrement dit à notre époque. Avec son recul, celle-ci, ou plutôt Maggie, puisqu'il s'agit d'un personnage secondaire, accompagne le lecteur/téléspectateur. Un procédé peu révolutionnaire mais efficace. Il permet, notamment, d'aborder l'évolution du rapport à la célébrité et, dans une moindre mesure, celui à l'argent. En d'autres termes, à thématique égale, Scruples est un peu la version intelligente d'Americana. Ce dernier est, disons, plus académique et va droit au but en reprenant à la lettre tous les codes du genre.

   À la différence de sa concurrente lors de la saison des pilotes, Scruples peut compter sur un scénario qui soigne le portrait de son héroïne. La présentation de Billy Winthrop Ikehorn est dense et complexe. On ne sait pas vraiment si on peut s'autoriser à ressentir de l'empathie pour elle. Son rapport au deuil est intéressant. Elle n'est pas du genre à être une veuve éplorée, au risque de paraître insensible et arriviste, mais a été une femme aimante et fidèle. Cette ambivalence est particulièrement bien explorée à travers le regard de ses interlocuteurs : croqueuse de diamants pour certains, femme d'affaires émérite et dévouée pour d'autres. Bien sûr, Billy a ses failles, mais elles ne sont pas explorées et devaient faire l'objet des prochains épisodes au vu des événements du dernier acte. Une chose est certaine : incarner Billy nécessite beaucoup de charisme. L'actrice choisie doit littéralement crever l'écran. Je ne suis pas spécialement convaincu du choix de Claire Forlani. J'espère qu'un jour des extraits paraitront sur la toile pour se faire une idée plus précise.

   Ce pilote ne se résume pas qu'à Billy Winthrop Ikehorn, même si elle occupe la majorité des scènes. Les autres protagonistes ne méritent pas spécialement d'être cités, à l'exception du duo Spider et Valentine, respectivement interprétés par Chad Michael Murray et Karine Vanasse. Isolés, les deux personnages sont, sur le papier, joués par les bonnes personnes. Le problème étant que pour leurs scènes communes, une véritable alchimie est nécessaire. La dynamique de leur relation est un des points forts de ce pilote (« Look at us. One unemployed, one unemployable. We're... » « ... hopeless » « deplorable » « ridiculous » « Did we mention drunk ? »). Peut-être même pour cette seule raison, le pilote aurait eu le mérite d'être vu. Est-ce un argument suffisant pour avoir la légitimité d'occuper l'antenne d'ABC ? Peut-être pas...

18 mai 2011

Grey's Anatomy [7x 21]

 dnes_season4_ga_christina_m

I Will Survive // 9 63o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_59016 vlcsnap_60633

   En aurait-on fini avec l'attachante Happy Meredith ? Cet épisode marque un tournant pour l'héroïne de Grey's Anatomy puisque son bonheur presque insolent des dernières saisons, la fausse couche mise à part, est sur le point d'éclater. Elle aurait pu devenir la chef des résidents et elle était très bien partie pour, elle aurait pu adopter un enfant avec Derek, et c'était sur le point de se concrétiser malgré ses peurs, mais elle a commis une faute professionelle, considérée comme grave, et je vois mal le final arranger la situation. Vous savez parfaitement tout le mal que je pense d'Alex mais là, il devient officiellement LE connard de la télévision cette saison, en exposant le secret de Meredith à Owen. Je doute fortement que celui-ci le garde pour lui. Ce que je trouve dingue de la part d'Alex, c'est que depuis le début de la série Meredith a toujours été là pour lui. Doit-on lui rappeler qu'elle l'héberge sous son toit, en plus. Et malgré tout, par jalousie, frustration et méchanceté, il la dénonce. Il est IMMONDE. Si seulement il pouvait partir rejoindre Lucy en Afrique... J'avoue que le coup que cette dernière lui a fait est amplement mérité et surprenant. Enfin pas tant que ça quand on sait qu'il fallait de toutes urgences une porte de sortie pour l'actrice engagée sur le Charlie's Angels d'ABC, mais de cette manière, j'avoue que c'est très bien trouvé. On ne la regrettera pas particulièrement de toute façon...

   Cristina était en très grande forme dans cet épisode en s'opposant une fois de plus fermement à Teddy et en ne laissant jamais rien entamer sa bonne humeur et son enthousiasme. Sandra Oh est capable d'insuffler une énergie folle à son personnage. Je me demande parfois si elle n'est pas trop bonne pour la série, en fait. Ses prestations sont toujours largement au-dessus du lot et donnent presque l'impression que ses partenaires sont mauvais (ce qui n'est pas vrai). En tous cas, il ne m'a pas fallu un peu de temps et d'alcool pour reconnaître qu'Owen avait raison sur toute la ligne: Cristina n'est pas faite pour le poste de chef des résidents. C'est pas ça qui la fait vibrer. Elle se serait ennuyée, et nous avec elle sans doute. Le problème maintenant, c'est qu'il n'y a que Meredith qui est une bonne candidate. A la grande limite, après réflexion, April pourrait éventuellement s'en occuper. La paperasse ne lui fait pas peur, elle est très méticuleuse et organisée, elle tient à ce que les règles soient toujours respectées... mais elle risque facilement de se faire marcher sur les pieds. Quoiqu'elle a prouvé en tenant tête à Cristina et en complotant dans son dos qu'elle n'était pas si naïve et si... gentille. Mais tout de même. Ce ne sera pas Jackson, le chef des résidents. Il aurait pu en avoir les épaules, mais il n'a pas confiance en lui et le poids de sa famille lui pèse lourdement sur les épaules. C'est un thème qui a toujours été effleuré le concernant, jamais vraiment exploré. Le moment est peut-être venu ? Ce serait bien. C'est toujours un peu la dernière roue du carrosse actuellement. Pour finir, j'aime beaucoup le triangle "amoureux" Henry/Teddy/Andrew, même si ce dernier mériterait un développement plus poussé. Ca viendra peut-être... s'il ne part pas pour l'Allemagne... Very Unlikely.

vlcsnap_75665 vlcsnap_79453


// Bilan // Toutes les scènes de cet épisode n'impliquant pas Cristina manquaient de rythme et on ne peut pas dire non plus que l'émotion était à son comble, globalement. Rien de dramatique toutefois, si seulement il ne s'agissait pas du pré-final...

5 mai 2011

Fringe [3x 21]

 dnes_season4_fringe_bishops

The Last Sam Weiss // 3 517 ooo tlsp.

 64025356


vlcsnap_90563 vlcsnap_54878

    Le titre de cet épisode a beau se rapporter au personnage de Sam Weiss, ce n'est absolument pas vers lui que tous les yeux étaient tournés. Je dirais même que sa présence est quasiment anecdotique. On apprend très peu de choses sur lui et sa famille, à part qu'elle s'intéressait de très près depuis plusieurs générations au manuscrit prophétique qui annonçait l'utilisation de la Doomsday Machine. Walter, Astrid et les autres auraient sans doute pu se débrouiller sans lui, les scénaristes aussi. Disons que ça donnait un intérêt soudain à un personnage qui n'en avait pas vraiment eu et c'était déjà bien pensé de leur part. Hormis cette déception qui n'en est pas vraiment une, ce pré-final de Fringe était absolument fantastique ! C'est plus que jamais le cas de le dire car la série embrasse dorénavant sans hésitation le genre auquel elle appartient en ajoutant aux mondes parallèles les voyages dans le temps. On est en plein coeur des thématiques habituelles traitées en science-fiction mais Fringe y apporte son regard singulier et profondément humain. Les scènes de l'épisode qui m'ont le plus marqué étaient d'ailleurs celles où les personnages laissaient parler leur coeur. La conversation entre Walter et Olivia sur les capacités de cette dernière était bouleversante. La séparation entre Olivia et Peter également, avec cet "I Love You" déchirant de simplicité. Encore une fois, et je prends de l'avance : pourquoi John Noble (et Anna Torv) ne sont pas nommés dans les cérémonies de récompenses ? Ca devient embarassant pour la crédibilité de celles-ci...

  En faisant en sorte, comme lors de l'épisode précédent, que rien ne se passe comme prévu, la surprise est de mise à tout instant et pour les personnages et pour nous. Rien de tel pour se laisser embarquer sans jamais s'ennuyer. L'espère de chasse au trésor d'Olivia et Sam ne sonnait pas tout à fait comme une intrigue Fringienne, on se serait même cru par moment dans Alias (qui n'a pas pensé à Rambaldi face au manuscrit ?), mais je ne vois pas ça comme une trahison à la série que l'on a aimé. C'est plus une façon d'étendre ses capacités et son champ de vision. Elle peut aussi jouer dans cette cour-là. Elle est riche de ça, et de tant d'autres choses... Le plus excitant finalement, c'est tout ce que l'on nous laisse imaginer sur la suite des événements, sur le final en particulier et sur la future saison 4 de façon plus générale. J'ai ma théorie mais elle n'est pas très précise et franchement imparfaite. Je pense que les deux mondes vont se rejoindre suite à l'activation de la machine, ce qui va causer des dommages immenses évidemment. Imaginez un monde où l'on peut croiser à tout moment son double ! Ce serait donc non pas la fin d'un monde mais de deux mondes mais aussi la naissance d'un nouveau monde, synthèse des deux précédents. La saison 4 a donc de grandes chances d'alterner scènes dans le présent (2011) et scènes dans le futur (à partir de 2021 jusqu'à...). On se rapproche petit à petit de Lost, tiens. Quel va être le rôle de Peter dans tout ça ? Impossible de le dire pour le moment, tout est encore trop flou. On peut au moins parier sur une chose : il va très certainement faire la rencontre de son fils, âgé d'une dizaine d'années. Parmi nos héros réguliers, certains seront probablement morts. Mais qui ? Une nouvelle histoire, dans la continuité de l'actuelle, est sur le point d'être écrite et c'est excitant...

vlcsnap_54260 vlcsnap_42987


// Bilan // Les scénaristes de Fringe sont-ils conscients des risques qu'ils prennent et des attentes immenses qu'ils sont en train de créer ? Je n'espère pas pour eux. Ca doit donner le vertige. C'est d'ailleurs cette exacte sensation que j'ai ressenti en regardant cet épisode : il m'a fait perdre l'équilibre, il m'a fait me poser mille questions. Dieu que c'est bon d'avoir encore à l'antenne une série capable de provoquer cet émoi-là.

2 mars 2011

Glee [2x 14]

dnes_season4_glee_schuester

Blame It On The Alcohol // 1o 58o ooo tlsp.

44030377


 vlcsnap_28349 vlcsnap_29911

  Les scénaristes de cet épisode de Glee ont-ils bu afin d'être raccord avec le thème abordé, à savoir l'alcool chez les jeunes et les moins jeunes ? Je crois bien que oui. Ils étaient en grande forme et se sont lâchés bien comme il fallait. J'avais très peur qu'ils se la jouent moralisateurs, ce qui aurait été... imbuvable. Mais ils ont opté pour un discours réaliste, en adéquation avec ce que vivent les ados d'aujourd'hui. Ce n'était pas Skins non plus, bien sûr. Mais Skins a tendance à tomber dans l'excès inverse en exagérant ou en généralisant une réalité. Pas de message anti-alcool donc mais quelque chose de plus subtil. Boire, oui. Mais pas au point de mettre la vie d'autrui ou même la sienne en danger. S'amuser avec modération. Un discours pas vraiment attendu sur la FOX, encore moins à 20h. Preuve que, quand elle veut, la série peut se muer en divertissement intelligent. La soirée chez Rachel était un grand moment, fun et bien balancé. Même le petit discours de Finn à l'attention d'une Rachel bourrée m'a séduit. Le jeu de la bouteille, c'est culte et ça m'a rappelé mes (pas si) tendres années. Je suis rassuré : ça ne se démode apparemment pas ! Le début de romance entre Rachel et Blaine était intéressant pour tout ce que cela a provoqué chez chacun des protagonistes (et leur duo était vraiment pas mal). Je me suis surpris à ne pas être agacé ni par elle, ni par lui, ni même par Kurt. Son histoire avec son père et l'acceptation de son homosexualité était d'ailleurs encore une fois admirablement traitée. C'est la seule intrigue qui bénéficie d'autant de soin. 

   La petite virée de Will et Beiste dans un bar ambiance country était tout à fait plaisante, même si la chanson interprétée était inécoutable, tout ce que je déteste. L'amitié qui est née entre ces deux-là est belle. J'ai bien cru à un moment donné que ça allait basculé dans le n'importe quoi avec un baiser volé mais les scénaristes ont su se tenir. Jusqu'à quand ? Et puis par rapport au thème de l'alcool, c'était plutôt bien vu de ne pas jouer les hypocrites et de montrer que les adultes ne se comportent pas nécessairement mieux que les ados en la matière... Sue nous a encore offert du grand Sue et Jane Lynch m'a franchement impressionné, ce que je ne croyais plus possible après tout ce qu'elle nous a déjà fait. En fait, Sue devient extrêmement violente. Je pense en particulier à la scène où elle pousse le coach de la chorale concurrente, qui était quand même assez flippante. Le message de Will qu'elle fait écouter à tout le lycée, c'était un peu plus classique mais ça m'a bien fait marrer. Le final sur le Tik Tok de Ké-dollar sign-A était excellent. Heather Morris nous a encore prouvé qu'elle maîtrisait à la perfection les imitations des bitchs de la pop. Y'a juste un truc que je ne comprends pas : pourquoi le public est-il en délire à la fin de la prestation alors qu'il déteste, on nous l'assène, le Glee Club ? Réussiront-ils à être populaires un jour ? Je ne dirai rien sur la texture et la couleur du vomi de Brittany, pas réaliste pour deux sous, mais je suppose que c'était fait exprès... Et je ne dirai rien non plus sur la mise en scène des chorégraphies qui s'est grandement éloignée de la promesse de départ, à savoir quelque chose de réaliste, là encore. Ils en font un peu trop. C'est sympa en général, mais où vont-ils s'arrêter ? On va bientôt se retrouver avec le dispositif de Madonna ou de U2 dans le théâtre du lycée quoi !        

vlcsnap_29407 vlcsnap_28092


// Bilan // Voilà un épisode tout à fait enthousiasmant qui permet de rappeler que Glee a encore, au milieu de tous ses défauts, quelques qualités.

27 février 2011

V [2x 07]

dnes_season4_v_evans_miniba

Birth Pangs // 5 14o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_301496 vlcsnap_301698

   De New York à Honk Kong en passant par Bangkok, Erica ne nous avait pas menti : elle est déterminée à prendre la relève d’Eli Cohn et sortir de sa cave la Cinquième Colonne. Grâce à d’heureuses coïncidences, la voilà à l’autre bout du monde avec Hobbes sur la piste du médecin-visiteur responsable de la débilité profonde de Tyler, puisque c’est elle qui l’a privé d’une partie de son ADN et donc d’une partie de ses neurones. La course-poursuite, de courte durée, aura eu le mérite de prouver à nouveau qu’ABC a décidé de sortir le porte-monnaie pour offrir des effets-spéciaux crédibles qui ne peuvent que servir le récit. La chute de la femme était assez impressionnante. Je ne m’attendais plus à ça dans V. L’autre mérite, si l’on peut dire, c’est que la tension sexuelle minime entre Erica et Kyle a été suggérée de manière plus évidente. Je ne suis pas pour qu’ils forment un couple, à vrai dire je m’en fous même pas mal, mais j’imagine que c’est ce qu’attend une partie du public et les scénaristes auraient été bien inspirés de se servir de cette arme à ménagères bien plus tôt ! C’est bête que ça arrive deux jours après qu’Erica ait perdu son ex-mari, dont elle était apparemment toujours très attachée

 

   Dans le même temps, les grands projets d’Anna depuis son arrivée sur Terre paraissent un peu plus clairs. Juste un peu. Sidney, qu’on désespérait de revoir, en profite pour prouver qu’il peut avoir une utilité parfois. En gros, il est le scientifique qui explique clairement au groupe et aux téléspectateurs ce que les visiteurs ont mijoté. Je serais incapable de dire si j’ai été convaincu par ses découvertes mais, en regardant un peu en arrière, il paraît évident que les scénaristes improvisent. Au tout début, c’est Tyler qui était fasciné par les extraterrestres et qui est venu vers eux, et non l’inverse. Alors peut-être que son patrimoine génétique le prédisposait, je ne sais pas, mais j’ai comme un gros doute. Ca tient moyennement debout. C’est beaucoup plus convaincant et intéressant, comme d’habitude, à l’intérieur du vaisseau. J’aime beaucoup Lisa et ce qu’elle devient depuis la fin de la saison 1 (sauf son incompréhensible attachement à Tyler). A bien y regarder, on pourrait la résumer à une pute dont le maque serait sa propre mère, Anna, sauf que sa situation ne lui plaît pas et qu’elle aimerait que les choses changent. Elle ne semble pas avoir l’ambition de prendre la place de sa mère, c’est ce qu’il la rend attachante et touchante. On ne peut pas ressentir la même chose pour sa grand-mère, Diana, puisqu’elle, elle respire le mensonge et la trahison. Elle se sert évidemment de Lisa pour sortir enfin de son exil et reprendre sa place de Reine. Plus ça va, plus je me dis que Lisa les écrasera toutes les deux, sans même le vouloir. Et la série se terminera sur son départ et celui de tous les aliens… Ce serait naze comme fin mais je ne vois de toute façon pas comment ils vont réussir à conclure dignement la série (s’ils en ont l’occasion).

 

   A part ça, on découvre, non sans un petit haut-le-cœur, que Ryan est toujours vivant mais Anna annonce clairement qu’il ne leur sert plus à rien. Ses jours sont donc comptés et, si saison 3 il y a, je ne le vois pas en faire partie. Qu’il rejoigne une bonne fois pour toutes sa Valerie ! Avec la grosse mise en avant d’Erica depuis deux-trois épisodes, et on ne s’en plaint aucunement, Father Jack et surtout Chad passent totalement au second plan. C’est triste pour ce dernier qui méritait mieux et dont le personnage n’a jamais vraiment été exploité comme il se devait. Il reste trois épisodes pour changer la donne mais je n’y crois pas trop. Joshua, que j’aimais bien à l’époque de la saison 1, est de retour et Anna se sert de lui de manière pertinente. C’est quand même plus difficile de l’apprécier maintenant qu’il est passé du mauvais coté. J’ai bon espoir qu’il revienne à la raison dans un ultime rebondissement.

 

 vlcsnap_302592 vlcsnap_304197


 

// Bilan // Maintenant que la Cinquième Colonne, et surtout Erica, s’assument, V prend enfin l’envergure qu’elle méritait. Elle n’en est pas pour autant écrite plus subtilement, mais il y a de l’idée et du rythme. Je ne m’ennuie plus. Peut-être que bientôt j’irai jusqu’à m’amuser mais pas aux dépens de la série ?

Publicité
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 498 116
Derniers commentaires
Archives
Publicité