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Des News En Séries, Le Blog
31 octobre 2012

The Vampire Diaries [4x 03]

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The Rager // 2 870 000 tlsp.

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   Très irrégulier ce début de saison 4 de Vampire Diaries. Après un mauvais Season Premiere et un bon deuxième épisode, voici une troisième pièce moyenne, dispensable, que j'ai même déjà oubliée en partie quelques heures plus tard. Mais ce dont je me souviens sans problème, ce sont les passages super ridicules mettant Elena dans des positions tout à fait saugrenues. Mademoiselle la vampire fait le poirier pour se désaltérer et foutre la haine à Rebekah. Puis elle se met debout sur une moto qui roule à fond la caisse. Et pour exprimer quoi au juste ? Qu'elle souffre d'être devenue ce qu'elle est devenue mais qu'elle comprend que ça peut être fun aussi, parfois, d'être un vampire ? Mouais. Parlons aussi de l'alcoolisme. C'est un mal qui semble ronger les scénaristes. Ou alors ils répercutent leurs frustrations sur leurs personnages. Toujours est-il que sans avoir l'âge légal pour boire à volonté, nos héros ne font que ça ! Et en pleine journée en plus. Machine veut un scotch dès qu'elle débarque à la fête de Rebekah. Trucmuche qui fait boire Elena pour lui faire passer ses envies de sang... Je trouve ça hallucinant et en même temps la preuve que les dirigeants de la CW ne regardent sans doute pas eux mêmes la série. Je vois mal comment ils pourraient laisser passer ça autrement... Enfin bref. S'il n'y avait que ça comme souci ! 

   J'allais dire que Klaus a, comme d'habitude, complètement plombé l'épisode, mais à bien y réfléchir, c'est un des seuls personnages qui a su relever le niveau cette semaine. On passera sur le prétexte de son retour, incompréhensible -"il faut que je protége Tyler, ce connard qui m'a bien eu une dizaine de fois"- et on se contentera de retenir ses sourires tordus et ses répliques peu inspirées mais efficaces. De Rebekah, on ne gardera à l'esprit que la conclusion de son intrigue : elle se sent terriblement seule et il est temps qu'on lui trouve soit un intérêt amoureux soit une bonne copine, en tout cas quelqu'un avec qui passer du bon temps. Pour une femme qui a plus de 1000 ans derrière elle, on se demande comment elle a fait pour rester aussi immature tout ce temps ! Mais elle reste touchante et c'est ce que je préfère chez elle. Elle a peut-être trouvé un alter ego en la personne d'April. A suivre... Même si la production a énormément de mal à utiliser l'ensemble de son casting de manière correcte -Bonnie est aux abonnés absents cette semaine par exemple- elle trouve toujours le moyen de rajouter de nouveaux personnages, qui ne servent à rien la plupart du temps. Je n'ai pas suivi Secret Circle, mais si j'ai bien compris, la plupart de ceux qui l'ont fait n'ont retenu qu'une seule chose : l'actrice Phoebe Tonkin. Du coup, la voilà qui débarque dans Vampire Diaries. On lui prétexte un passé avec Tyler et on nous injecte comme ça un futur triangle amoureux avec Caroline pas du tout enthousiasmant. J'attends de voir ce que va donner le personnage sur la longueur. On n'est pas à l'abri d'une bonne surprise... 

   Damon est pris dans sa chasse au chasseur de vampire, ce qui n'est clairement pas la partie la plus ennuyeuse de l'épisode. Je trouve toujours les méthodes de bourrin de Connor proprement hallucinantes mais admettons. L'implication de Jeremy était une bonne idée, jusqu'à ce qu'il trahisse son nouvel ami. Moi je voulais un bad Jeremy pendant quelques épisodes, histoire de justifier sa présence et lui offrir... je ne sais pas... du charisme ? Mais non. Meme pas. On sait très bien qu'à cause de sa gonflante de soeur, il ne serait pas resté dans le camp adverse très longtemps, certes, mais ça ne valait pas le coup d'essayer ? Peut-être plus tard... Sinon, Elena continue de chouiner à cause de sa transformation, quand elle ne fait pas ses trucs ridicules (cf le début de la critique). Elle voit Damon partout, surtout quand elle est dans une position coquine avec Stefan. C'est d'un convenu... et d'un ennui... On ne comprends toujours pas pourquoi ce n'est pas Caroline qui prend en charge la jeune fille. Le sujet est vaguement abordé. Pour le moment, la Elena vampire est un gros raté. 

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// Bilan // Dans cet épisode, le ridicule ne tue apparemment pas mais c'est normal : tout le monde est déjà plus ou moins mort à Mystic Falls, que ce soit véritablement ou scénaristiquement. Entre deux ou trois bonnes idées, on s'enfonce dans l'ennui. Mais que va devenir Vampire Diaries ?

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30 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 04]

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I Saw Here Standing There // 8 760 000 tlsp.

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   Même au cours d'un épisode qui joue à fond la carte de la comédie -quitte à transformer notre Bailey adorée en comédienne de stand-up (on attend presque les applaudissements de la foule en délire)- Grey's Anatomy parvient à faire évoluer ses personnages. Dans une atmopshère plus proche des premières saisons, on assiste donc à un cas médical hors-norme, et c'est vraiment le cas de le dire, qui permet de faire revenir Catherine Avery au Seattle Grace. C'est toujours un plaisir et on espère sincèrement qu'elle prendra une place plus importante encore au cours de la saison. J'aime l'idée qu'elle revienne de temps en temps bousculer l'ordre établi mais de manière à ce que son histoire avec Richard prenne davantage de poids et gagne en crédibilité, il serait préférable d'inscrire sa présence sur la longueur. On a par exemple hâte qu'elle se retrouve face à Adele, ce qui devrait finir par arriver. Mais les scénaristes semblent vouloir garder cette intrigue au chaud pour plus tard. La relation du "couple", si tant que l'on puisse en parler en ces termes, inhabituelle pour des gens de cet âge mais qui semble malgré tout saine et robuste, contraste avec les hésitations et le flou artistique autour de Jackson et April. J'aurais vraiment aimé que l'on explore davantage la foi de la jeune femme, qui n'a été traitée jusqu'ici que de manière comique hormis une ou deux scènes la saison dernière. Je sais que c'est le genre de sujet casse gueule qui ennuie 90% du temps, mais je sentais Grey's Anatomy capable de le faire bien. Ce qui me chagrine le plus en fait, c'est que je sens la suite venir à des kilomètres : les tourtereaux vont nous faire un mariage express, histoire de permettre à April d'être le plus en accord possible avec ses croyances, même si c'est de la triche puisqu'elle a couché avant le mariage. Mais je serai ravi de me tromper... En tout cas, la scène entre Catherine et April était excellente, de même que celle entre Richard et Jackson. 

   Nous n'en sommes qu'au 4ème épisode de la saison, il est donc parfaitement logique que les conséquences du crash sur les personnages restent fortes. J'ai toutefois beaucoup de mal à prendre du plaisir à suivre les aventures de Derek reconverti en professeur. C'est la bonne occasion de mettre en avant l'un des nouveaux internes, qu'il semble vouloir prendre sous son aile, mais à part ça... Le couple Derek/Meredith, je persiste et signe, a toujours sa place dans la série pour le principe et pour la beauté du geste mais, dans les faits, il n'a plus grand chose à apporter. Notre héroïne est associée en partie à une autre interne, celle dont je ne connais pas le prénom mais qui est incarnée par la sympathique Tina Majorino. Le duo fonctionne mieux que celui suscité et j'ai bon espoir que le nouveau personnage se fasse une place confortable au Seattle Grace dans la poignée de saisons qu'il reste à la série. Jo est plus en retrait cette semaine et c'est tant mieux. C'était le moment de s'attarder sur les autres avant qu'ils ne soient officiellement déclarés figurants ! Mais le sang le plus neuf dans cet épisode ne vient pas des nouveaux internes. Il faut aller du coté de la clinique de Cristina pour cela et, paradoxalement, il est surtout apporté par ce bon vieux chirurgien aux méthodes archaïques qui a beaucoup à apprendre de sa collègue et vice versa. J'aime vraiment beaucoup cette intrigue, à la fois amusante, touchante et sous haute tension lorsqu'un patient est impliqué. Etait-ce nécessaire d'inventer une aventure entre Cristina et son chief ? Non. Mais ça ne fait pas de mal non plus alors... Kevin McKidd étant à la réalisation de cet épisode, son personnage est assez peu présent à l'écran mais l'acteur a tenu à lui offrir quelques scènes introspectives pas inintéressantes. De là à terminer là-dessus, je ne suis pas sûr.

   On recense encore une autre nouvelle tête dans la série à travers la storyline d'Arizona. Le moment est venu pour elle de porter une prothèse, Ethan Embry débarque donc dans le rôle de l'expert en la matière. Je ne connais pas bien cet acteur mais il m'a fait bonne impression ici. Il sera bientôt dans Once Upon A Time également. Il n'est pas voué à rester longtemps dans Grey's mais on sera ravi d'en profiter le temps que cela durera. Il faut reconnaitre qu'il a le beau rôle : il est celui qui parvient, grâce à sa position, à redonner le sourire à Arizona même si cela ne dure quelques secondes. Que c'était intense pourtant ! Et il a permis de débloquer en elle quelque chose. Alex, avouons-le, n'a pas démérité non plus au cours de la rapide scène où il a échangé avec elle. Notre petit rayon de soleil reprend donc des couleurs et offre à Callie un instant de chaleur, une trêve. Joli moment !

 

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// Bilan // Un petit épisode de Grey's Anatomy tourné essentiellement vers la comédie après un début de saison particulièrement dramatique est tout à fait appréciable. 

29 octobre 2012

Beauty And The Beast [Pilot]

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Pilot // 2 780 000 tlsp.

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What About ?

 En 2003, la jeune Catherine et sa mère sont attaquées par un homme. Si Catherine parvient à avoir la vie sauve grâce à l'aide d'une créature étrange, sa mère meurt cette nuit-là. Neuf ans plus tard, elle est devenue détective et reste déterminée à retrouver le responsable. Lors d'une enquête, elle suit la piste d'un certain Vincent Keller, décédé en 2002 en Afghanistan. Elle découvre que ce dernier n'est pas mort, qu'il vit depuis 10 ans en totale réclusion et surtout le reconnaît comme celui lui ayant sauvé la vie. Il s'avère que, sous l'effet de la colère, Vincent se transforme en une bête enragée et incontrôlable. Catherine accepte de protéger son identité et son secret s'il l'aide à découvrir le meurtrier de sa mère. Tous deux entament alors une relation complexe et extrêmement dangereuse...

Who's Who ?

 Drama créé par Jennifer Levin (FBI : portés disparus) et Sherri Cooper (Brothers & Sisters). Réalisé par Gary Fleder (Le collectionneur, Le maître du jeu, October Road, Life Unexpected)Avec Kristin Kreuk (Smallville), Jay Ryan (Terra Nova), Austin Basis (Life Unexpected), Nicole Gale Anderson (JONAS), Nina Lisandrello...

What's More ?

 Il s'agit d'une adaptation très très libre de la série La Belle et la bête des années 80 avec Linda Hamilton et Ron Perlman. Parmi les différences notables, l'héroïne n'avait pas 25 ans mais 35, n'était pas flic mais avocate, et sa bête était une vraie bête, pas un mannequin. 

ABC a également développé sa propre version du conte cette saison, dont un pilote a été tourné entre les Etats-Unis et l'Irlande. Décrit plus proche de l'univers de la fantasy à la Game Of Thrones, elle n'a pas été retenue pour obtenir une saison complète.

So What ?

   Pour une raison qui m'échappe (même si je suis sur une piste), plus les années passent et plus je suis indulgent avec les pilotes que je découvre. Ce devrait pourtant être l'inverse, je sais. De ce fait, je n'ai pas trouvé ce premier épisode de Beauty And The Beast aussi horrible qu'on l'a dit partout. Surtout en essayant de se mettre à la place du public visé. Je n'ai pas eu envie de le couper avant la fin, ce qui est plutôt bon signe. J'avais sincèrement envie d'aller jusqu'au bout. Mais je vous rassure : je m'arrêterai quand même là. Ce n'est pas parce qu'un épisode se laisse regarder qu'il est bon pour autant !

   En fait, j'ai trouvé l'entrée en matière très réussie, très accrocheuse. La première scène, celle de l'agression, était bien réalisée et je ne m'attendais pas à un rendu aussi glaçant et brutal sur la CW. Le meurtre de la mère aurait très bien pu être montré de façon beaucoup moins directe. Et puis, si Kristin Kreuk peine à convaincre lorsqu'elle court à perdre haleine dans les bois jusqu'à LA rencontre avec la so-called Bête, avec du recul, c'est le seul passage du pilote où elle est à peu près crédible ! Je ne devrais pas dire ça parce qu'on ne peut décemment pas juger une série sur un détail aussi insignifiant, mais j'ai a-do-ré la transition aérienne entre 2003 et 2012. Excellente idée du réalisateur, qui a globalement fait du bon boulot de toute façon.  Voilà voilà, je crois qu'au niveau de ce qui m'a plu, je peux m'arrêter là. Le fait que les enquêteurs principaux soient des enquêtrices me plait assez sur le principe, cela dit (enfin je ne m'inflige pas pour autant Rizzoli & Isles). Les deux personnages ont l'air complèmentaires et donnent le sentiment que le duo pourrait se montrer attachant à terme. En revanche, il n'y en a qu'une qui peut paraitre crédible dans la peau d'un fliquette et ce n'est certainement pas Kreuk ! Même en agent de la circulation, elle ne ferait pas l'affaire. Et je vais même aller plus loin : Rachel Bilson est plus convaincante en médecin dans Hart Of Dixie que Kreuk en policière ! Mais bon, elle est jolie et respire la gentillesse et la fragilité et c'est visiblement tout ce qui compte. L'enquête du jour n'a pas grand intérêt mais elle se laisse suivre. Elle sert surtout de prétexte à combler les insoutenables minutes qui nous séparent des rencontres entre Catherine et Vincent...

   Tout le monde l'a dit mais je suis bien obligé de le répéter : sur la CW, pour être considéré comme une bête, il suffit d'avoir deux cicatrices sur la joue ! Un beau message de tolérance en somme. Les caractéristiques des vampires, dont le fameux charme ténébreux, ont donc naturellement été attribués à ce Vincent puisque c'est la mode, un personnage qui ne fait pas peur une seule seconde, et surtout pas à Catherine. Tout le thème central de la série originale ou même du conte de base, celui de l'amour capable de dépasser les apparences, passe totalement à la trappe, si bien qu'on ne voit pas pourquoi la série s'appelle Beauty And The Beast, ni même pourquoi ce reboot existe en fait. Rien n'est impossible dans cette histoire d'amour, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire. Le passé de Vincent, et tout le traumatisme post-11 Septembre qui en découle par essence, n'intéresse pas les auteurs pour des raisons évidentes. Quant à la partie mythologique, qui consiste à créer un mystère autour des véritables raisons de la mort de la mère de Catherine, inévitablement liées à Vincent, elle aurait de l'intérêt si elle était au coeur même de la série, si elle était la préoccupation principale des scénaristes et si elle s'annonçait plus épaisse et plus complexe. Or, avec les cas du jour et la romance qui prendra forcément plus de place qu'il ne faut, on va se retrouver avec un fil rouge à la Mentalist et autres séries de CBS (c'est eux qui produisent en plus) : trois épisodes par saison y seront consacrés, le reste du temps ce sera du procédural approximatif et ennuyeux.

   Beauty And The Beast n'est pas une série monstrueuse, mais elle est très très loin de la qualité de l'originale, qui était intelligente, touchante et de toute beauté. On aurait préféré que la CW ne lui prête jamais ses traits trop parfaits pour être vrais.

What Chance ?

 Le sort de la série semble déjà scellé après trois diffusions : elle perd encore plus vite ses téléspectateurs que The Secret Circle dans cette même case l'an dernier, annulée au terme de sa première saison. Je suppose que le même destin attend Beauty And The Beast, à moins d'un miracle. 

How ? 


28 octobre 2012

American Horror Story [2x 01 & 2x 02]

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Welcome To Briarcliff (Season Premiere) // Tricks and Treats

3 850 000 tlsp. // 3 060 000 tlsp.

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   On a dit beaucoup de choses sur la première saison d'American Horror Story. Qu'elle était bordélique, inconsistante, vaine...  Plein de sériephiles, plus ou moins modérés, se sont attaqués à son univers, son écriture, sa réalisation... Ryan Murphy, comme toujours, en a pris pour son grade. Le diable en personne l'aurait, parait-il, copieusement insulté ! Bref, on en a dit beaucoup de mal et elle n'a pas laissé indifférent. Sur ce blog, on a crié au génie devant certains épisodes. On a été moins enthousiaste devant d'autres, en particulier face au final raté. Mais, au bout du compte, on l'a aimée. Pour son originalité, son audace, ses références, sa profondeur, ses acteurs. Cette saison 2 est l'occasion de remettre tous les compteurs à zéro. Ceux qui ont violemment détesté la première, du moins ce qu'ils en ont vu, peuvent lui redonner une chance. Le manoir hanté de Los Angeles n'est plus qu'un lointain souvenir. Direction la côte Est cette fois, aux alentours de Boston. Bienvenue à l'asile de Briarcliff !

   Sister Jude, incarnée par la toujours flamboyante Jessica Lange, tient d'une main de fer cet établissement dans lequel se déroulent, comme on s'y attendait tous, des actes de barbarie insoutenables, des expérimentations étranges et mystérieuses, des abus sexuels et des phénomènes inexpliqués. L'avantage par rapport à la saison 1, c'est que tout cela n'est a priori pas commis par des fantômes. Ce sont des êtres à qui il ne reste plus d'humanité qui détruisent leurs semblables à qui l'on a retiré toute dignité. Il ne s'agit pas d'un combat entre les vivants et les morts, mais d'une bataille entre la science et la religion, la raison et la croyance... et la folie, bien sûr, n'est jamais loin. Il y a des prisonniers et il y a des bourreaux. Mais, au fond, les bourreaux sont eux même des prisonniers et les prisonniers peuvent se transformer en bourreaux. C'est aussi complexe que cela, et plus encore. Le plus troublant finalement, c'est que tout cela a existé. On ne parle pas des fantasmes de l'auteur ici, ni de ses frustrations. On s'appuie sur une époque -les années 60- et sur des faits. La journaliste que l'on enferme de force et que l'on veut soigner parce qu'elle est lesbienne en ayant recours aux électrochocs, c'est aussi terrible que ça en a l'air et ce n'est pas une invention. Ce réalisme-là me terrifie bien plus que n'importe quel monstre ! On va au-delà de la peur pour traiter de la douleur. On explore des idées qui avaient été seulement effleurées en saison 1. Sauf qu'à Briarcliff, la psychanalyse -de comptoir ou pas- n'aura visiblement pas le droit de citer. Ce n'est pas de cette manière que Sister Jude souhaite régler le sort de ses patients ! Ses méthodes sont autrement plus radicales. Efficaces, en revanche... 

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    Le Season Premiere nous introduit très efficacement à nos nombreux nouveaux héros. On a d'abord ceux qui, au présent, se baladent dans la vieille bâtisse abandonnée en quête de sensations fortes. Cela rappelle les enfants dans la scène introductive de la saison 1, mais dans une version drôlement plus sexy dans un premier temps -Adam Levine se donne corps et âme pour son premier rôle à la télévision- et vachement plus flippante dans un deuxième avec arrachage de membre et masque ensanglanté fait maison avec de la peau humaine. "Bloody Face" devient ainsi officiellement le nouveau "Rubber Man". Sa véritable identité sera donc l'une des questions centrales de la saison. Inutile de commencer les paris dès à présent. Il nous faudra un peu plus d'élements. Les passages au présent s'insérent assez bien au récit en tout cas et j'ai hâte de voir de quelle manière ils seront reliés aux événements passés. Et s'ils ne le sont pas alors je n'en vois pas tellement l'intérêt... En 1964, outre Sister Jude, dont on apprend déjà le passé avec ravissement dès le deuxième épisode, c'est le Dr Arden qui fait la plus forte impression. On pourrait le décrire comme un savant fou mais on pense tout de suite à Emmett Brown de Retour vers le futur ou à Walter Bishop de Fringe dans ces cas-là. On a de la tendresse pour les savants fous en général. Ce n'est pas du tout le cas ici. C'est un monstre de la pire espèce ! En plus d'être littéralement cinglé, il est machiavélique et pervers. Quant à Sister Eunice, elle est bête mais pas méchante. Cela dit, elle ne va pas rester douce bien longtemps. Le Diable s'est en effet emparé de son corps après s'être échappé de celui d'un patient dépeceur d'animaux et dévoreur de coeur. L'hommage très fortement appuyé à l'Exorciste au cours du deuxième épisode ne m'a pas totalement convaincu. On touche là au défaut principal de la série : elle déborde d'intrigues, de personnages et de bizarreries. C'est un style, un parti pris et ça ne peut pas plaire à tout le monde. Monseigneur Timothy Howard n'existe pas réellement pour le moment en tant que personnage. Il représente simplement une autorité religieuse et un fantasme pour Sister Jude. Joseph Fiennes n'a pas encore eu le temps d'être mauvais. Le Dr Thredson, incarné par Zachary Quinto, débarque à Briarcliff à la manière d'un Dale Cooper à Twin Peaks. Il enquête et laisse ses impressions et ses diagnostics sur un enregistreur. On l'aime déjà, donc.

   Du coté des patients, outre l'attachante -et attachée- Lana, la fameuse journaliste lesbienne, on se laisse attendrir par l'affreuse histoire de Kit, accusé vraisemblablement à tort d'avoir tué sa petite amie et une poignée d'autres femmes. Lui, il est persuadé que c'est un coup des extra-terrestes ! Je ne m'attendais pas à ce que les petits bonhommes verts se fassent une place dans cette saison 2 et je n'arrive pas à savoir si les scénaristes se jouent simplement de nous, pour scruter nos réactions, nous voir crier au scandale et y prendre du plaisir, ou s'ils ont bel et bien l'intention d'explorer cette piste. Quand on y réfléchit bien, l'affaire Roswell, après tout, c'était une quinzaine d'années plus tôt, elle était encore vive dans l'esprit des Américains dans les années 60 et, ma foi, la série s'appellant American Horror Story et ayant pour ambition d'explorer les peurs les plus profondes de l'Amérique, cela ne me semble pas du tout hors-sujet que de l'évoquer. La petite française Lizzie Brocheré est l'atout charme de la clinique psychiatrique. Grace se montre coquine et espiègle mais rien n'indique vraiment qu'elle soit folle. Au contraire, Shelley, interprétée par l'incroyablement talentueuse et exigeante Chloë Sevigny, est totalement au bout du rouleau. Elle fait rire parce que sa nymphomanie la pousse à dire et faire des choses totalement indécentes, mais elle représente aussi -maladroitement je vous l'accorde- les balbutiements du mouvement féministe. Une femme peut avoir autant envie qu'un homme de faire l'amour sans être pour autant une détraquée sexuelle, une abomination. On connait Ryan Murphy, il se contentera sûrement d'une analyse assez superficielle du sujet car ce qui l'intéresse n'est pas vraiment d'approfondir les choses mais simplement de divertir intelligemment et en faisant passer des messages, de manière plus ou moins subtile. Moi, ça me va. 

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// Bilan // American Horror Story débute sa deuxième saison sur les chapeaux de roue avec deux épisodes d'une efficacité redoutable ! Asylum s'annonce plus complexe, plus torturée et plus dérangeante encore que la première. Réjouissons-nous : le cauchemar continue !

 

27 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 04]

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The Crocodile // 9 890 000 tlsp.

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   Même si Emma, Snow, Mulan et Aurora n'apparaissent pas dans cet épisode -What a shame!- les auteurs ont su compenser en misant sur Rumplestiltskin, LA valeur sûre de Once Upon A Time avec Regina, qui elle n'est en revanche pas du tout présente. Cette fois, il s'agit de revenir sur la disparition de la femme de la Bête -qui se trouve être un sosie de Courteney Cox (l'atrice Rachel Shelley)- et ajouter au changement radical de personnalité du pauvre homme encore plus de profondeur. On en revient toujours à la magie, au final, mais il n'est pas allé la chercher pour rien, définitivement. Là où l'épisode fait très très fort, c'est quand le Capitaine Crochet vient se mêler à l'affaire puisqu'il est l'amant de Milah et va la perdre sous ses yeux, le coeur écrasé en miettes. Les scénaristes ont même eu la bonne idée de faire de Rumple le crocodile qui lui a arraché la main, remplacée par un crochet luisant. Je désespérais d'avoir un nouveau personnage masculin fort. C'est chose faite ! Et, contrairement à Rumple et à l'Evil Queen, on sait dès son introduction pourquoi il est devenu si mauvais. Ca ne peut que nous aider à s'attacher très vite à lui. Colin O'Donoghue est plutôt convaincant dans le rôle. Bien entendu, c'est une version mannequin de Hook que l'on nous propose mais nos yeux ne s'en plaindront pas... Visiblement, la production a de grands projets pour Crochet puisque l'acteur a récemment été promu régulier pour le reste de la saison. Il est vrai que son alliance avec Cora est très alléchante, et il ouvre la porte vers tout l'univers de Neverland qu'il nous tarde d'explorer. Pensez simplement à Peter Pan et à la Fée Clochette... Alors pour les incarner, je voudrais... Seth Green et AnnaLynne McCord ! Quoi ? Ce sont les premiers noms qui me sont venus. Laissez-moi réfléchir encore un peu. Vous avez des idées ?

    Belle, elle qui est justement devenue régulière pour la saison 2, doit gagner en importance et en intérêt. Pour le moment, malgré les idées de rupture et d'indépendance développées dans cet épisode, elle est encore et toujours associée à la Bête et vit dans son ombre. Dans un monde merveilleux qui ne serait pas celui de Disney, elle se serait lancée dans une histoire coquine avec Ruby, qui ne demande visiblement que ça, mais ici, il faudra se contenter d'une amitié. J'ai d'ailleurs hâte que le Petit Chaperon Rouge sorte de son rôle de bonne copine toujours là pour donner des conseils et filer un coup de main mais qui n'existe pas vraiment par elle même. Le retour de ses instincts animals ne peut qu'être un signe encourageant pour la suite... Comme à peu près tous les autres héros de la série, Belle a une histoire familiale compliquée et un père particulièrement cruel, prêt à lui effacer la mémoire pour qu'elle ne s'accroche plus à Rumple. Bien sûr, il croit le faire pour son bien. Mais évidemment, elle ne peut que le détester après ça, et nous aussi. Le train de la mine, y'a pas à dire, ça fout les chocottes ! Le seul truc qui nous le rend sympathique ce vieux monsieur, c'est que sa boutique s'appelle quand même... "Game Of Thorns" ! La romance entre Belle et Mr. Gold va donc continuer, chose à laquelle on s'attendait dès le début de l'épisode, mais on peut espérer que les auteurs sauront ne pas trop insister là-dessus pour nous raconter d'autres choses concernant les deux personnages. Dans l'un des deux cas, je ne me fais pas de soucis... 

   Sinon, je ne voudrais pas passer sous silence deux choses : Charming qui travaille à la mine en marcel, c'es méga hot, et Charming qui donne des conseils de coeur à Gold, c'est très drôle pour plein de raisons; et... WTF cette histoire de haricot magique ? Je n'ai pas bien compris qui était vraiment le monsieur avec son bonnet rouge (si ce n'est qu'il ressemblait à Prof) et je ne suis même pas certain qu'il possède une identité importante, mais a priori ce n'est pas lui Jack. Si les scénaristes vont jusqu'au bout, c'est très malin d'avoir pensé à ça pour passer d'un monde à l'autre. Chapeau !

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// Bilan // Tout aussi riche que les trois précédents épisodes, The Crocodile démontre plus encore combien cette saison 2 a été mûrement réfléchie et intelligemment construite en amont afin d'utiliser au mieux toujours plus de nouveaux personnages de contes de fée (et pas que). Once Upon A Time n'a pas attendue cette fois la mi-saison ou la fin de saison pour devenir épique ! Elle l'est depuis le premier épisode et compte bien le rester jusqu'au bout.

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26 octobre 2012

Tueurs En Séries [Happy Halloween !]

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Au sommaire : "Homeland" renouvelée, "Arrow" et "Vegas" confirmée, "L.A. Noir" commandée - "Private Practice" s'arrête, "Animal Practice" aussi - Un hommage à "Star Trek" et Community" analyse sa mystérieuse date de retour - On répond à vos questions : "Game Of Thrones", "Psych" - Spécial Halloween en séries ! - La BA d'une nouvelle websérie de super-héros... tous blacks !


25 octobre 2012

Revenge [2x 03 & 2x 04]

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Confidence // Intuition 

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   Revenge s'assume et se surpasse en ce début de saison 2 ! Preuve irréfutable : absolument tous les personnages, sans exception, complotent dans leur coin d'une manière ou d'une autre. C'est l'indéniable signe qu'elle a bel et bien basculé dans le monde impitoyable du soap où tous les coups sont permis. Je sais bien que cela ne plait pas à tout le monde, tout particulièrement à ceux qui ont le genre en horreur, mais soyons francs : c'est cela que Revenge aurait dû être dès le départ. Elle a mis une saison de hauts et de bas à prendre ses marques. Elle a joué aux faux semblants. Elle a fait sa timide. Maintenant que les lions sont lâchés, admirons simplement le spectacle et cessons de réfléchir en terme de crédibilité -un soap n'en a pas tellement par définition- et de culpabilité -on peut aimer se détendre devant Revenge et adorer en parallèle Breaking Bad et, soyons fous, Mad Men !- car tout cela n'est que du divertissement. L'important est qu'il soit efficace. Et actuellement, il l'est. 

   Ce qu'il y a de plus réussi, c'est sans conteste les délicieuses vacheries que Victoria et Conrad se balancent à longeur de journée. Madeleine Stowe ne peut dissimuler le plaisir qu'elle prend à les prononcer. Et pour ma part, je ne peux cacher mon enthousiasme dès qu'elle ouvre la bouche ou même qu'elle sourit. Je trépigne. Dans un style plus subtile, les rencontres entre la Reine des Hamptons et Emily Thorne sont toujours aussi enthousiasmantes. Le jour où elles seront obligées de collaborer -et ce jour arrivera forcément, surtout avec cette affaire d'"initiative" à la Caméléon/Prison Break, encore floue, sans doute aussi pour les scénaristes eux-mêmes, mais prometteuse- elles détruiront tout sur leur passage ! En attendant, la conférence de presse organisée par les Grayson était tout à fait surprenante, mettant en lumière Amanda. Un rapprochement qui a abouti sur un drame totalement soapien dans l'esprit, pas original pour un sou mais efficace, variante de "la chute dans les escaliers" nommée "la chute par-dessus la rambarde". Fantastique ! J'ai cru que les scénaristes se dirigeaient alors vers une intrigue de don de sang qui aurait abouti sur la révélation de l'imposture d'Amanda et/ou sur la révélation de la paternité de Jack. Mais finalement non. Pas cette semaine en tout cas. Visiblement, la nouvelle maman a fait son temps dans la série et je ne la vois pas sortir de son coma. Emily aura sa mort sur la conscience et ce sera bien fait pour elle. Le bébé, lui, survivra forcément. Encore, on ne l'aurait pas vu à l'écran, les auteurs se seraient peut-être permis de le tuer mais là, aucune chance pour qu'ils osent toucher à un enfant. Nos amis les pauvres ont été pas mal présents dans ces deux épisodes et leurs histoires sont toujours les plus faibles du lot -quand ce sera le contraire, il faudra vraiment s'inquièter pour la série- mais l'histoire du vol de Declan pourrait finalement déboucher sur quelque chose d'intéressant. Wait & See

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   Nolan poursuit sa propre storyline et on mise cette fois sur l'émotion avec la mort de son père, qui sort un peu de nulle part -autant pour lui que pour nous- mais qui a le mérite de toucher. Gabriel Mann réussit à transmettre une vraie émotion en très peu de temps. Il est vraiment bon. Et puis notre attachement pour le personnage y fait aussi beaucoup. On regrette quand même que ses scènes avec Emily se réduisent comme peau de chagrin et que l'idée de la colocation ait été abandonnée aussi vite ! J'espère qu'il trouvera quand même le temps de se confier sur son père auprès d'elle. Cela dit, Padma me plait toujours bien. Rien de renversant à l'heure actuelle mais on ne nous cache déjà plus qu'elle a de mauvaises intentions. Un rapport avec David Clarke... Cette histoire qui semble un peu déconnectée du reste devrait donc rejoindre prochainement les autres. Au petit jeu des comparaisons, Padma est carrément plus intéressante que l'ennuyeuse Ashley, que l'on pourrait surnommer la girouette. Elle change de camp tous les deux jours et, miracle, le benêt Daniel s'en est rendu compte ! Leur relation devient tout de suite plus alléchante. Mais n'en attendons pas trop non plus... cela reste Daniel et Ashley. 

    Aiden prend encore un peu plus d'importance dans ces deux épisodes, et comme on s'en doutait, il a bien fricoté avec Emily il fut un temps et ne serait évidemment pas contre de recommencer. Barry Sloane ne dégage pas un charisme de fou -la voix bien profonde ne suffit pas- et l'alchimie avec Emily VanCamp n'est pas franchement évidente. Peut-être qu'avec le temps... Mais ce qui nous intéresse de toute façon, c'est le retour de Kara, la mère de notre héroïne. Les auteurs ont apparemment décidé qu'une rencontre devait avoir lieu assez rapidement. Et ils ont bien raison. Pas la peine de faire durer le suspense trop longtemps avec un élément comme celui-là. La relation entre Kara et l'homme aux cheveux blancs était une vraie surprise, de même que le cliffhanger qui se voulait choquant, surtout si on l'interprétait mal, mais que j'ai trouvé juste efficace. Alors comme ça elle a voulu tuer sa propre fille ? Je n'y crois pas une seule seconde. Ce qui se passe clairement, c'est qu'elle n'essaye pas de la noyer mais de la cacher le plus longtemps possible sous l'eau afin qu'on ne les repère pas. Ce "on" se référant certainement à l'Initiative. De façon tout à fait improbable, c'est en la revoyant furtivement qu'Emily se souvient soudainement avec précision de son traumatisme...

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// Bilan // Je prends un malin plaisir à voir Revenge, la série un peu bâtarde, se transformer sous nos yeux ébahis en grand soap de prime-time.

24 octobre 2012

The Vampire Diaries [4x 02]

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Memorial // 2 910 000 tlsp.

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   There's a new vampire hunter in town ! Ce deuxième épisode de la saison 4 de Vampire Diaries, entre deux pleurnicheries d'Elena, nous introduit en effet au nouveau méchant du moment -je n'ose parler du "méchant de la saison", puisqu'il peut très bien disparaitre à tout jamais dans deux épisodes- un certain Connor Jordan, forcément mystérieux par bien des aspects. D'abord parce que ses méthodes de gros bourrin sont assez étonnantes, pour ne pas dire idiotes. On a beau savoir que les habitants de Mystic Falls sont les êtres humains les moins perspicaces du monde, comme il l'ont de nouveau prouvé dans l'excellente scène de l'église, il semble quand même très étrange de sa part de ne pas avancer masqué pour mieux atteindre ses objectifs funestes. Certes, Alaric a prouvé par le passé que la dissimulation n'était pas bien plus efficace... Ensuite, le monsieur n'est visiblement pas tout à fait "normal". Jeremy lui a vu des tatouages sur le bras alors que Matt soutient qu'il n'en a pas. Etant donné que le frère Gilbert voit les morts depuis quelques temps, la question est posée : Connor est-il mort ? Connor est-il un vampire chasseur de vampire ? Les paris sont ouverts ! Espérons qu'une autre option ait été choisie, une option qui nous étonnera tous car personne n'y aura pensé. Le genre de truc qui arrive de moins en moins dans la série en clair... Enfin, le sombre personnage se révèle particulièrement cruel et odieux. Il n'hésite pas à poignarder une jeune fille a priori innocente qui vient de perdre son papa et à la laisser se vider de son sang pendant son enterrement. La grande classe ! Cette April fait une entrée remarquée, indéniablement. Elena et Bonnie restent néanmoins les number one incontestées de la vie de merde.

   Je parlais des pleurnicheries d'Elena tout à l'heure et il faut bien avouer que c'est à elles que la majeure partie de l'épisode a été consacrée. La transition de Caroline s'était relativement bien passée. Celle de sa meilleure amie s'annonce beaucoup plus compliquée. Mademoiselle Gilbert a inventé le concept du vampire boulimique, qui boit du sang, qui ne peut pas s'en empêcher, mais qui le recrache aussitôt ! Cela donne des passages assez hallucinants (à 20h sur un network quand même !!!) où la belle héroïne dégorge des litres de substance rouge vermillon sur sa jolie robe rose puis repeint les toilettes de l'église. C'est gore et c'est diablement fun ! C'est sans doute pour cela que les auteurs se sont sentis obligés d'enrober tout ça de niaiseries grâce à Stefan et Damon, qui se meurent toujours d'amour pour elle. L'opposition entre les deux frères est plus que jamais de retour, ce qui n'inaugure rien de bon en terme de situations inédites pour la suite. Le fait qu'Elena fasse maintenant partie de leur monde aurait dû simplifier les choses mais cela les complique en réalité. On s'y attendait. On se demande quand même pourquoi ce n'est pas Caroline qui s'occupe d'elle pendant sa période de transition. Le baby vampire aurait bien plus à apprendre de sa part. Mais bon, elle a des galipettes à faire avec Tyler, quand toutefois ils ne sont pas interrompus par un nouveau drame. Alors on la comprend un peu... Son intervention finale était en tout cas plus que bienvenue. Souhaitons qu'elle prenne les choses en main à partir de maintenant. Les adieux aux morts en fin d'épisode ne m'ont pas touché plus que ça, certainement parce que l'idée était mal amenée et l'exécution pas terrible, en partie à cause d'acteurs peu convaincus. La série est en train de partir dans un trip religieux qui ne me plait que moyennement s'il doit être appuyé de la sorte. La furtive apparition d'Alaric dans la dernière scène en compagnie de Damon était pas mal en revanche. On notera enfin que c'était un épisode 100% Originals Free et c'était agréable. 

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// Bilan //  Nettement meilleur que le Season Premiere, ce Memorial a réussi à me réconcilier provisoirement avec Vampire Diaries. Je suis toujours fâché mais je suis prêt à pardonner si la suite est au moins de ce niveau, et de préfèrence plus solide encore...

24 octobre 2012

[Golden Blog Awards] Le blog dans les 10 finalistes !

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Grâce à votre soutien sans faille, Des News En Séries figure parmi les 10 finalistes aux Golden Blog Awards dans la catégorie "Cinéma". Merci à tous, encore une fois ! Je suis évidemment très fier de cette petite victoire, qui me comble, mais surtout très heureux de représenter -presque seul- les séries dans cette catégorie. Désormais, le sort est entre les mains des jurés, dont le vote compte pour 1/3, et des partenaires de l'événement, dont le vote compte également pour 1/3. On croise les doigts très fort, sans trop y croire !

 

La liste des finalistes (bravo à eux) :

 

Et j'en profite pour vous signaler avec joie et allégresse que le site a dépassé les 2 millions de pages vues il y a quelques jours. Là encore, un grand merci s'impose. 

 

23 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 03]

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Love The One You're With // 9 960 000 tlsp.

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   Après deux épisodes "spéciaux" pour ouvrir la saison et traiter dignement des conséquences du crash d'avion -ça sonne toujours très mal mais il faut bien se faire à l'idée...- Grey's Anatomy adopte une forme plus classique pour ce 3ème épisode mais le niveau reste élevé. L'humour parvient largement à se frayer un chemin malgré la gravité de certaines intrigues, à commencer par celle qui sert de fil rouge. Nos médecins impliqués dans l'accident vont-ils accepter une somme d'argent plus que conséquente pour les dédommager du traumatisme causé ou vont-ils décider de poursuivre l'action en justice contre la compagnie aérienne ? Etant donné que dès le départ, c'est la première solution qui semble la plus probable, on imagine aisément que c'est la seconde qui va être privilégiée au final. Les auteurs ne se sont pas donnés énormément de mal pour créer du suspense. Les regards dans le vide de Derek servaient d'indication : c'est lui qui allait faire basculer le vote. Etant donné le peur de sympathie que j'ai pour le personnage -je n'arrive plus à voir qu'un acteur qui fait des pubs l'Oréal (et c'est d'autant plus gênant quand il se balade au milieu de carcasses d'avion comme s'il posait pour un magazine d'aviation)- ça m'écorche un peu de le dire mais il me semble qu'il a pris la bonne décision. Pas nécessairement la plus raisonnable mais la plus juste et la plus en accord avec son métier? Il se bat chaque jour pour sauver des vies et, en acceptant l'arrangement à l'amiable, il allait à l'encontre de ses convictions. Et puis franchement, je ne me fais pas de soucis pour Sofia et Zola : avec deux parents chirurgiens pour l'une comme pour l'autre, elles ne sont pas prêtes d'être dans le besoin. Que Callie se soucie du financement des futures études de sa fille, c'est mignon mais ce n'est quand même pas très réaliste. Même pour Arizona d'ailleurs et sa future jambe bionique. On n'est pas là, c'est trop tôt pour en parler, mais c'est inévitable. Et même si ça coûte évidemment très cher, dans son cas, ce ne sera pas insurmontable pécuniairement... Toutes les scènes de Callie, avec ou sans Arizona, étaient bouleversantes. Elle s'est permis de craquer cette fois, et c'est ce dont elle avait besoin pour sortir sa femme de sa torpeur. Il fallait lui montrer qu'elle culpabilisait, à tort ou à raison, plutôt que de jouer à la femme forte, sûre d'elle. Et on dirait que ça a marché... Mais la route est longue avant de retrouver l'Arizona que l'on a toujours connu ! Du coté du cas médical qui servait de réflexion à Callie, on ne peut pas parler de grande subtilité. 

   En grande partie grâce à la technologie actuelle, Cristina a beau ne pas être physiquement présente au Seattle Grace, son cynisme fait toujours des ravages ! Les passages où elle apparait par écrans interposés sont toujours très réussis. Ses réactions face aux derniers cancans valent vraiment leur pesant de cacachuètes et Meredith se fait un malin plaisir de tout lui raconter. Lorsque la connexion est coupée, grâce à des personnages secondaires charismatiques, que ce soit le Chief ou le vieux chirurgien, les scènes de Cristina restent très réussies et très fraîches. Finalement, ce ne serait pas si dérangeant que cela qu'elle reste encore là-bas quelques temps, tant qu'elle reçoit des visites du moins. Cela dit, je paierai cher pour la voir intéragir avec les nouveaux internes, la grande ttraction du moment à l'hôpital. Comme dans le Season Premiere, l'accent est largement mis sur Jo, jouée par Camilla Luddington, tandis que les autres se contentent pour le moment de faire de la figuration, mais c'est sans doute la meilleure méthode pour les intégrer en douceur. Je n'ai absolument aucun reproche à faire à cette Jo à ce jour. Elle est amusante. Mais je vois d'un mauvais oeil son rapprochement avec Alex. Visiblement, c'est elle que les auteurs ont choisi pour prendre la place d'Izzie dans son coeur. Ma foi... On verra... Le retour d'April était un grand moment de l'épisode, en particulier tout son speech sur sa "revirginisation" tombé dans les oreilles d'une Bailey toujours plus effarée. Le coup de Justin Timberlake, c'était quelque chose ! Je suis assez content qu'April ait re-craqué aussi rapidement pour Jackson. Ce serait vite devenu lourd et redondant sinon. Il vaut mieux avancer, quelque soit le chemin choisi. C'est la même chose pour Bailey mais dans un domaine différent : elle doit trouver un nouveau sens à sa vie alors que son petit-ami est loin et que son fils grandit. Ce sera médical apparemment (et logiquement) et j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Il est grand temps que le personnage abandonne un peu la comédie pour se consacrer à ce que Chandra Wilson maîtrise encore mieux : le drama.

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// Bilan // Retour à la normale pour Grey's Anatomy, tout en douceur et en humour. Les perspectives pour la saison 9 se dévoilent un peu plus et elles sont globalement alléchantes !

22 octobre 2012

The L.A. Complex [Saison 2]

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Saison 2 // 550 000 tlsp. en moyenne

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   "We made something". La phrase de fin de cette 2ème et peut-être dernière saison de The L.A. Complex ne pouvait pas être plus émouvante et sonner plus juste face au travail accompli, pas seulement par les personnages, qui reviennent de loin, mais aussi par les auteurs de la série qui, contre toutes attentes, ont réussi à proposer une suite convaincante à une saison 1 excellente. Je n'ai pas nécessairement ressenti une baisse de qualité globale au cours de ces 13 nouveaux épisodes mais disons que certaines intrigues étaient vraiment plus passionnantes que d'autres. Je n'ai pas non plus eu l'impression qu'une  censure ait été opérée par la CW, désormais co-productrice de la série, entre la partie de jambes en l'air à trois ou l'évocation furtive du thème de l'inceste. Mais je regrette quand même toujours que le monde du porno n'ait pas été exploré suite au départ bien pratique d'Alicia (dont le retour sous forme de clin d'oeil dans le final était sympathique). Cependant, elle ne m'a pas particulièrement manqué. S'il fallait désigner un maillon faible en saison 1, c'était bien elle. A nouveau, les scénaristes n'ont eu de cesse de nous surprendre en amenant leurs histoires dans des directions inattendues. Ils ont bien entendu poursuivi leur étude des travers d'Hollywood, de la Scientologie, aux fausses parapazzades en passant par l'hypocrisie de la télévision religieuse, sans oublier d'égratigner la télé réalité au passage. En revanche, j'ai une petite critique à formuler : les carrières des uns et des autres sont trop souvent passées au second plan et, même si des avancées ont été accomplies pour nombre d'entre eux, je n'ai pas  pris le même plaisir, par exemple, à découvrir les coulisses de la télévision ou de la musique. Cela a davantage servi de toile de fond pour explorer les rapports humains et les amourettes des uns et des autres. 

   Kaldrick. S'il ne fallait retenir qu'une intrigue dans cette saison 2 -ce qui n'aurait aucun intérêt j'en conviens- c'est bien celle de Kaldrick. Les auteurs ont énormément misé sur lui, comprenant peut-être qu'ils avaient créé sans même s'en rendre compte lors de la 1ère saison un personnage extrêmement complexe et inédit en télévision. Il méritait bien toute la place qui lui a été accordée. Il nous a offert scène bouleversante sur scène bouleversante, notamment lorsqu'il est allé retrouver Tariq au Canada, qui a refait sa vie et on est heureux pour lui, ou lorsque Rook lui a dit "I know you since you're 4. I didn't need to watch it" démontrant implicitement qu'il a toujours su que Kaldrick était gay mais que cela ne l'a jamais empêché de veiller sur lui, bien au contraire. Bien sûr, le retour de son père dans sa vie était aussi un moment fort et sa mort lui a permis de s'ouvrir enfin au monde sur qui il est vraiment. Il a désormais Christopher à ses cotés pour l'aider. Si l'on regarde les choses en prenant un peu de hauteur, on peut se dire que les choses sont quand même allées très vite et que ce n'est pas super crédible, mais je suppose que si saison 3 il y a, il en paiera le prix. Le monde du rap ne va plus l'accueillir à bras ouverts. Ce sera intéressant de voir le développement de cette intrigue. 

    Raquel. Comme on pouvait s'y attendre, le personnage de Raquel s'est adouci au cours de cette deuxième saison afin de le rendre encore plus attachant. Elle a appris l'humilité en voyant le peu de carrière qu'elle avait lui échapper encore un peu plus. Elle a appris à faire davantage confiance aux autres et elle s'est embarquée dans une affaire de fraude qui ne pouvait pas se terminer autrement. Va-t-elle laisser Mark croupir en prison sans rien faire ? Mark va-t-il faire le rapprochement et la dénoncer ? Les auteurs se sont mis une belle épine dans le pied et je compte sur eux pour s'en dégager intelligemment par la suite. Oui, je parle toujours de cette hypothétique saison 3. Comment faire autrement ? Le passage de Raquel en "rehab" télévisée était délicieusement piquant et pervers. A son image en somme. Quant à son histoire avec Connor, elle a volontairement été écartée en cours de saison afin de nous faire tous espérer de belles retrouvailles le moment venu. 

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    Connor. J'avoue que j'ai parfois eu du mal à apprécier toutes les intrigues de Connor. Avec sa fausse copine, c'était plutôt amusant. Surtout vu comment les choses ont tourné petit à petit. Avec sa soeur, dont on s'est demandé jusqu'au bout si c'était vraiment sa soeur (et honnêtement, je me pose toujours le question), il y a eu du bon et du moins bon mais c'était de manière générale un peu ennuyeux. Je salue vraiment l'idée, attaquer la Scientologie de manière aussi frontale étant courageux, mais ça sonnait souvent faux, c'était bancal. Les personnages appartenant à l'église étaient tellement caricaturaux... Ca manquait de nuance. Je dis bravo aussi pour avoir osé l'inceste, mais j'aurais préféré que Connor se pose des questions plutôt que de le voir tout de suite rejeter sa soeur. Sa réaction était tout à fait logique mais je m'attendais à ce qu'après coup, cela sème un minimum le trouble dans son esprit. Ce ne sera visiblement pas le cas. A moins que le futur retour de la jeune femme change la donne... En tout cas, grâce à elle et quelque part grâce à eux aussi, il a appris à ne plus se mutiler. C'est indéniablement une victoire.

   Abby. Celle qui était un peu la star des six premiers épisodes de la série s'est vue réduite son temps d'antenne afin de faire plus de place aux autres. C'était la meilleure chose à faire car elle commençait déjà à devenir agaçante. La première partie de la saison d'Abby a donc consisté à la placer dans une affaire de triolisme sur fond de show religieux. C'était très frais, très amusant, très original. A partir du moment où elle a été virée, les scénaristes sont partis sur une piste très faiblarde et pour le coup beaucoup moins original : elle s'est mariée au cours d'une nuit de folie à Las Vegas, elle a divorcé quelques heures plus tard, avant de finalement annuler le divorce et la voilà amoureuse d'un militaire qui passe le plus clair de son temps à l'autre bout du monde ! Si elle restait en Allemagne à ses cotés, j'avoue que ça ne me dérangerait pas trop. Malheureusement, ça n'arrivera pas. Elle va vite redescendre de son petit nuage et retourner à L.A. pour accomplir son rêve. Vraiment pas formidable cette fin de saison pour Abby...

   Nick. J'aimais beaucoup Nick en saison 1, le considérant comme un nouveau Seth Cohen -on laissera définitivement ce rôle à Stiles dans Teen Wolf- mais en saison 2, il m'a juste saoulé. C'est de sa faute, parce qu'il est particulièrement irritant de voir un personnage prendre constamment les mauvaises décisions à cause de sa morale à la con, mais aussi celle des auteurs qui n'ont jamais réussi à nous faire croire qu'il avait vraiment du talent dans le domaine de l'humour. A chaque fois qu'il est monté sur scène ou qu'il a fallu qu'il pitche des idées marrantes au sein de son pool d'auteurs, soit on le montrait à l'oeuvre et c'était tout sauf drôle, juste pathétique, soit on le coupait en plein élan de façon à ne pas avoir à écrire quelque chose de drôle, ce dont ils n'étaient clairement pas capables. Crédibilité : O. Le petit jeu du chat et de la souris entre Nick et Sabrina était divertissant au début, mais il est vite devenu répétitif et ennuyeux. Le personnage de Sabrina ne m'a de toute façon jamais plu. J'espère qu'on ne la reverra plus. Elle a fait son temps. 

   Beth. Je termine cette revue des effectifs par ce nouveau personnage qui nous a été imposé dès le Season Premiere et qui aura mis énormément de temps avant de véritablement trouver sa place au sein du "complex". Au départ, ses histoires avec son frère étaient complètement déconnectées du reste de la série, en plus d'être peu engageantes. Petit à petit, grâce à Cam surtout -un personnage qui méritera une plus grande place en saison 3 tant il a de potentiel- elle s'est plus ou moins intégrée à la bande. Parfois je l'ai trouvée touchante. Parfois elle m'a franchement mis hors de moi. Son attitude ultra-protectrice envers son frère, bien que totalement compréhensible, était douloureuse à regarder. Et puis on n'a jamais vraiment compris pourquoi elle était venue à Hollywood. Son petit frère n'a jamais montré une envie dingue de faire carrière. Mais je trouve que la conclusion pour Beth était parfaite : elle est venue, elle a vu, elle est repartie dans son Canada natal, la paix familiale retrouvée. Beth aura quand même fait plus de mal que de bien à cette saison 2. On ne la regrettera pas.

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// Bilan // The L.A. Complex n'a pas tellement changé en saison 2 : elle est toujours aussi sympathique, sincère, piquante et surprenante. Assurément, elle mérite d'obtenir une saison 3 pour que les personnages puissent continuer à exister, évoluer et, peut-être, réaliser leurs rêves. Le final, bien que parfaitement exécuté, ne peut que nous frustrer...

21 octobre 2012

Dexter [7x 02 & 7x 03]

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Sunshine And Frosty Swirl // Buck The System

2 110 000 tlsp. // 1 980 000 tlsp.

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   J'aime bien ce début de saison 7 de Dexter. Je le trouve à la fois surprenant et crédible. Surprenant parce que les choses avancent beaucoup plus vite que je ne l'avais imaginé, Debra étant désormais au courant de tout (ou presque) sur son frère. Je ne pense pas que choisir de résoudre de cette manière le cliffhanger de la saison 6 était une évidence pour tout le monde dans la writers' room. Et crédible parce que les réactions de la jeune femme sont celles que chacun d'entre nous pourrions avoir, plongé dans une situation similaire. Elle se pose les bonnes questions, et elle lui pose les bonnes questions. Ses remarques et ses objections sont pertinentes. Comme lorsqu'elle évoque la petite collection très spéciale de son frère, qui prouve bien qu'il y a plus qu'un désir de justice dans sa démarche (ce que nous savons depuis longtemps évidemment, mais pas elle). Preuve qu'elle est bien meilleure détective qu'elle ne le dit ! Jennifer Carpenter retranscrit parfaitement la confusion et la détresse du personnage. Son "I am never going to be OK" était particulièrement déchirant. Face à elle, Michael C. Hall est égal à lui même, excellent donc, ni plus ni moins. Les scénaristes n'hésitent pas à remettre sur le tapis des thèmes qui ont déjà été abordés dans les premières saisons mais qui ressortent logiquement maintenant que Debra est impliquée. On a tendance à l'oublier, mais Dexter avait créé la polémique à son lancement. Peut-on justifier les actes d'un serial killer même s'ils suivent un certain code de conduite ? Peut-on se permettre d'avoir de la compassion pour lui ? A-t-on le droit de s'attacher à lui malgré tout ? Tous ces débats donnent le sentiment de revenir aux fondamentaux de la série, à l'essentiel. C'est passionnant et bien géré jusqu'ici. La "captivité" de Dex m'a paru censée, surtout venant de la part d'une femme aussi droite et cartésienne que Deb. Bien sûr, vouloir le soigner est illusoire et elle s'en rendra compte bien assez vite mais il lui fallait passer par cette étape et, heureusement pour nous, elle n'aura duré que le temps de deux épisodes. On commençait déjà à étouffer avec lui...  Sur le long terme, toutefois, il faudra que Deb choisisse son camp. La solution de facilité serait de la convaincre si ce n'est du bien-fondé de son oeuvre, au moins de la nécessité de le laisser la poursuivre sans le trahir et le dénoncer. Je crains que l'on se dirige vers cela au bout du compte... Il y a quand même un gros truc qui me chagrine dans tout ça : à quel moment de sa vie Dexter s'occupe-t-il de son fils ? La soeur de Batista doit être sacrément bien payée pour accepter de l'avoir avec elle tout le temps ! 

   L'affaire Louis m'a déçu. Sachez-le. Dans Sunshine And Frosty Swirl, c'était le pied de le voir tenir tête à Dexter de cette façon. Le personnage s'est totalement révélé à ce moment-là, le potentiel que l'on avait entrevu le concernant a enfin été exploité. J'aurais préféré que le petit jeu du chat et de la souris dure plus longtemps, mais j'aurais encore plus préféré qu'elle ne se termine pas ainsi ! En soi, relier cette intrigue à celle du fil rouge de la saison n'était pas bête. Tout s'est très bien goupillé d'ailleurs, c'était cohérent. Mais on se débarrasse du personnage sans expliquer réellement le pourquoi du comment de sa fascination. Il devait avoir une backstory intéressante. J'aurais voulu la connaitre. Bon et puis le nouveau big bad de la saison ne me satisfait pas tellement pour le moment. Malgré son fétichisme des yeux, je ne le trouve pas spécialement inquiètant ou effrayant. A la limite, le cinglé metalleux auquel Dex et Debra ont eu affaire était bien plus impressionnant ! La mise en scène était particulièrement réussie pour ces passages-là. Pour revenir deux secondes sur le club de strip-tease appartenant à la mafia russe : Quinn ? Sérieusement ? On ne s'étonne pas qu'il se soit attaché à une pute. Dès qu'il a mis les pieds dans l'endroit, on savait que ça allait arriver. Encore et toujours, les scénaristes ne savent pas du tout quoi faire de leurs personnages secondaires alors ils leur écrivent des histoires médiocres en espérant que ça se noiera dans ce qui est plus réussi. Pas de chance : ça ralentit systématiquement le rythme. Sinon, Yvonne Strahovski est arrivée. Personnellement, elle ne me fait pas ni chaud ni froid cette actrice. Donc je ne pouvais pas capitaliser sur le plaisir de la retrouver pour juger sa première apparition. J'attends de voir avant de me prononcer sur l'intérêt du personnage mais on sait de toute façon où cela va nous méner. Dex ne devrait pas tarder à partager à nouveau son lit avec une blonde. Que peut-elle bien cacher ?

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// Bilan // Tout ce qui touche à la relation Dexter/Debra est parfaitement maîtrisé en ce début de saison. Dexter réussit ainsi là où elle avait le plus de chances d'échouer lamentablement. Sur le reste par contre, c'est encore un peu fragile et brouillon. 

20 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 03]

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Lady Of The Lake // 9 450 000 tlsp.

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   Après avoir délaissé Fairytale Land pendant quasiment tout un épisode, les scénaristes de Once Upon A Time rétablissent l'équilibre en s'aventurant avant tout dans le pays magique tant au présent qu'en flashbacks dans cette 3ème pièce de la saison, à nouveau très solide. C'est l'occasion pour Snow et sa petite bande de femmes baroudeuses d'affronter un ogre gigantesque pendant qu'Emma, plus cynique que jamais, essaye maladroitement de tisser un lien avec sa mère à coup de remarques acerbes (très drôles, mais gare à ne pas en abuser non plus !). On ne sait pas qui est la plus badass des deux, mais chacune leur tour, elles montrent qu'elles en ont dans le pantalon ! Once est une série féministe, elle le prouve ici encore un peu plus. A quand une princesse lesbienne, tiens ? Bon par contre, Aurora n'est pas très sympathique pour le moment, même si j'aime bien Sarah Bolger. Il va falloir que Snow et Mulan la matent une bonne fois pour toutes, qu'elle se calme.

   Les relations parents/enfants sont plus que jamais au centre des intrigues puisque le King George fait son apparition à Storybrooke et que l'affrontement Cora/Regina s'annonce comme l'un des événements de la saison. On a aussi les retrouvailles entre Jefferson et sa fille, légèrement expédiées malheureusement. Les adieux de Charming à sa mère étaient très émouvants, mais le twist final était en revanche assez prévisible. On commence à bien connaître les tours de passe-passe scénaristiques des auteurs. Je me pose quand même une question : pourquoi Lancelot a-t-il décrété qu'il ne restait plus qu'un coquillage avec un peu d'eau magique ? En cherchant un peu plus, peut-être que... Mais ce n'est qu'un détail (comme le fait que l'épisode s'intitule Lady Of The Lake sans que l'on sache vraiment pourquoi étant donné qu'elle n'apparait pas) Il y a eu plusieurs facilités de ce type qui m'ont gâché le plaisir. Je pense aussi à Charming qui ne cherche pas à fouiller un peu le tombeau de Regina. Ou même à Regina qui ne vient pas prendre Henry la main dans le sac elle-même. C'est expliqué au détour d'une phrase par Charming, mais ce n'est pas convaincant du tout ! Je crois qu'ils ont voulu caser trop de choses dans cet épisode, la cohérence d'ensemble en a donc pâti. 

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// Bilan // Messieurs et mesdames les scénaristes de Once Upon A Time, c'est super de vouloir bourrer à fond les épisodes de ce début de saison 2 parce que du coup on ne s'ennuie pas une seule seconde et on a l'impression que vraiment beaucoup de choses se passent et que les intrigues avancent à pas de géants (d'ogres ?) à chaque fois mais ce serait pas un peu too much par hasard ?

20 octobre 2012

Tueurs En Séries [David Simon, Mockingbird Lane...]

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Au sommaire : "Suits" renouvelée, "Shameless UK" s'arrête... - Neve Campbell rejoint "Grey's Anatomy" - "The Walking Dead" revient en grande forme - Les dates de retour de "Girls" et "Enlightened" - Les dernières images de la série SF "Defiance" - "The Following" fait sa promo - La BA de l'évènement français de l'année "Les Revenants" - On répond à vos questions : "Justified", "Gossip Girl", "Arrow" - On a rencontré David Simon, le créateur de "The Wire" et "Treme" - La bande-annonce de "Mockingbird Lane" !

 

19 octobre 2012

Fringe [5x 02 & 5x 03]

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In Abstentia // The Recordist

2 990 000 tlsp. // 2 710 000 tlsp.

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   In Absentia. Après un Season Premiere très porté sur l'action mais tendre aussi, le deuxième épisode de la dernière saison de Fringe nous ramène dans le lieu le plus mythique de la série, qu'il nous tardait justement de retrouver : le laboratoire de Walter à Harvard ! Grâce à une trappe totalement Lostienne -l'hommage est appuyé avec un plan identique à celui de la fin de la saison 1 de la série culte- et quelques couloirs souterrains dont je suis personnellement toujours très friand -c'est l'aventure quoi !- nous y sommes. Le lieu n'a pas tellement changé. La poussière s'est simplement amassée, la vache a disparu et l'ambre a bloqué l'essentiel de ce que la Division Fringe est venue chercher. Le fil rouge de la saison apparait alors clairement : Olivia, Peter et ses compères vont se lancer dans une sorte de chasse aux trésors organisée par Walter lui-même avant de s'auto-figer dans le temps. Les précieuses cassettes du monsieur vont sans doute nous réserver quelques surprises. En attendant, l'opération est stoppée avant d'avoir commencé à cause d'un garde loyaliste qui débarque dans le labo pour... nourrir des pigeons ! Ils n'ont pas d'autres choix que de le faire prisonnier et c'est à partir de ce moment-là que l'épisode se transforme en un état des lieux psychologique d'Etta, qui représente tout le pessimisme, la méfiance et finalement le désespoir qui règne dans ce nouveau Monde régi par les Observers

   A travers le personnage de Manfretti, joué par Eric Lange, croisé dans Lost justement, c'est le thème de la collaboration qui est traité. Rien de très original donc mais Fringe le fait avec le coeur en décuplant toujours les émotions grâce à ses héros complexes. Le pessimisme d'Etta, ainsi que sa froideur et sa dureté, est confrontée à l'optimisme et à l'humanité d'Olivia qui est là pour lui apporter ce dont elle a toujours manqué au-delà bien sûr de l'amour d'une mère. Ce qui est également très intéressant, c'est que l'on ne sait jamais quelle vision de la situation va l'emporter : celle d'Etta ou celle d'Olivia ? L'épisode va y répondre avec noirceur, mais avec aussi cette lueur d'espoir qui la caractérise. Certes, le garde a menti et Etta avait raison de se méfier de lui mais au contact d'Olivia, elle et lui ont évolué.

   Walter est évidemment là pour assurer la partie comique de l'épisode, mais on s'étonne un peu de le voir retrouver si rapidement ses esprits après la torture qu'il a subi. Le parallèle avec la torture qu'Etta fait subir au prisonnier est d'ailleurs intéressant, même s'il n'est pas que suggéré faute de temps. Le duo Walter/Astrid fonctionne toujours auss bien. Peter et Etta quittent le labo quelques instants, et leur intrusion dans l'univers très clinique et inquiétant des Observers permet de rendre le danger plus évident alors qu'il était jusqu'ici plutôt théorique. On constate quand même que le père et la fille ne se heurtent pas à de grandes difficultés pour y accéder, un peu étonnant de la part de nos voyageurs du temps chauves que l'on sait si puissants mais dont les systèmes de sécurité ne sont apparemment pas infaillibles. 

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   The Recordist. Maintenant que la chasse aux trésors peut véritabement commencer, la Division Fringe se retrouve coincée dans un camp au milieu des bois où un petit groupe de résistants est atteint d'une maladie de peau particulièrement affreuse, décrite par Walter comme un "psoriasis extrême". Effectivement, pour être extrême c'est extrême ! J'ai eu la nausée pendant tout l'épisode. Je supporte mal la vision de peaux déformées ou abîmées. Comme à l'épisode précédent, les scénaristes ont eu la bonne idée d'incarner ce Monde qui a changé à travers des protagonistes secondaires qui nous éclairent sur la difficulté de vivre et de survivre maintenant que les Observers ont pris le pouvoir. Ici, le thème de la famille et plus précisément de l'héritage familial est exploré à travers eux, en résonnance directe avec nos héros. C'est probablement l'une des préoccupations premières de la série depuis qu'elle existe. Il est bien normal que la dernière saison poursuive sur cette lancée. Toutefois, on se rend compte aussi dans ces moments-là qu'il n'y a plus rien de nouveau à dire sur le sujet et que Fringe s'arrêtera à temps. C'est sur un sacrifice que l'épisode se termine, pour le bien de l'humanité, et cela rejoint évidemment tous les sacrifices qu'Olivia, Peter et Walter ont dû faire tout au long de leur quête. C'était poignant. 

   En parallèle, les auteurs mettent un point d'honneur -et ils ont bien raison- à nous expliquer ce qui s'est vraiment passé pour le couple phare après la disparition d'Etta. Le talent d'Anna Torv est utilisé à son maximum, et Joshua Jackson se débrouille pas mal non plus. A coté de tout ça, même si l'épisode est un peu lent parfois, on a droit à des effets-spéciaux très réussis, qui ne nous permettent pas d'imaginer une seule seconde que le budget de la série est en fait assez mince. Les productions ABC Studios devraient en prendre de la graine et débaucher des gens de Bad Robot et Warner Bros. Television... Concernant l'avancement de l'intrigue principale en lui-même, il est timide il faut bien l'avouer mais Astrid a réussi à sauver les cassettes -on ne sait pas bien comment- et Walter a pu mettre la main sur les fameuses pierres dont il avait besoin. On remarquera que les Observers ont mis un temps infini avant d'arriver sur place. Encore une fois, ils perdent de leur aura en les présentant comme des gens incompétents. C'est vraiment dommage et ça pourrait causer beaucoup de tort lors de la dernière ligne droite. J'espère que le problème sera réparé à temps...

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// Bilan // Pour le moment, l'ultime saison de Fringe offre des épisodes tous aussi bons les uns que les autres, dans lesquels l'émotion domine au détriment peut-être d'intrigues vraiment bien ficelées. 

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