Fringe [3x 19 & 3x 20]
Lysergic Acid Diethylamide // 6:02 AM EST
3 6oo ooo tlsp. // 3 5oo ooo tlsp.
Lysergic Acid Diethylamide. Pour cet épisode original, les scénaristes de Fringe ont laissé libre cours à leur imagination en nous embarquant dans une aventure au coeur de l'inconscient d'Olivia, afin de la retrouver. On sent qu'Inception est passé par là mais qu'importe ! Le choix de passer en mode dessin-animé en cours d'épisode est on ne peut plus malin : il permet à la fois de palier à l'absence de Leonard Nimoy, qui ne veut visiblement vraiment plus réapparaître à l'écran mais qui a quand même accepté de prêter (une dernière fois ?) sa voix à William Bell, mais aussi de se libérer des contraintes budgétaires qui doivent souvent brider les brillantes têtes pensantes de la série. Le résultat est hautement satisfaisant, mais si je devais chipoter, je dirais que les personnages version cartoon ne sont pas très ressemblants, Olivia surtout. C'est juste une blonde, quoi. Les petits délires de Broyles étaient les bienvenus pour détendre l'atmosphère. J'ai également beaucoup apprécié la présence d'Astrid, plus que jamais chargée de veiller sur tout ce petit monde. Elle est essentielle. La seule véritable déception vient peut-être de la fin de l'épisode, peu surprenante. On arrive pile là où l'on savait qu'ils voulaient nous amener. Mais tout est fin prêt pour la dernière ligne droite...
06:02 AM EST. Et la dernière ligne droite s'avère plus cabossée que prévu, pour notre plus grand plaisir. Rien ne semble se passer comme Walter et sa bande l'avaient imaginé. Walternate a été plus malin. Ni les personnages de notre univers ni nous ne comprenons réellement ce qui est en train de se passer. Pour le moment, quelques phénomènes étranges surviennent mais rien qui ne paraît si dangereux au premier abord. En tous cas pas plus que ce à quoi la série nous a habitué depuis le début. Cela n'empêche pas les uns et les autres de courire, affolés, dans tous les sens, et, mine de rienl, a tension monte crescendo tout au long de l'épisode jusqu'au sacrifice raté de Peter. L'émotion est évidemment très présente, chez Walter surtout mais également chez les autres personnages. Je pense à Astrid, le regard embué, ou à Olivia bien entendu. Elle ne se laisse pas abattre, comme toujours, et poursuit sa mission, mais c'est justement à travers son acharnement et son courage qu'elle exprime toutes ses craintes et tout son amour pour Peter, et pour le monde dans lequel elle vit. Sam Weiss est de retour et de la manière la plus surprenante qui soit : elle sait plein de choses très importantes sur la Doomsday Machine. Il est peut-être la clé... J'ai vraiment hâte de connaître enfin ses secrets. Cela dit, ça faisait longtemps que je pensais qu'il faisait partie de ces quelques personnages introduits dans la série que les scénaristes avaient ensuite oublié pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Je pense à l'agent du FBI arrivée dans le premier épisode de la saison 2 que l'on n'a jamais revu. Souvenez-vous... Du coté de l'autre univers, on se rend compte avec étonnement qu'Olivia et FauxLivia ont tout intérêt à marcher main dans la main pour sauver l'homme qu'elles aiment... En revanche, pas un mot sur le supposé meurtrier d'Olivia (son beau-père ?). Dommage. Je sens que l'on n'y reviendra pas avant la saison prochaine.
// Bilan // Il y a mille façons de décrire Fringe mais la plus juste à l'heure actuelle serait simplement de la qualifier d'exceptionnelle et d'ambitieuse. Si l'apocalypse a vraiment lieu, je ne réponds plus de rien ! Je me demande quand même comment les scénaristes vont terminer cette saison. Le risque d'être déçu reste grand. C'est ce qu'on appelle oser prendre des risques...