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Des News En Séries, Le Blog
17 mars 2013

Glee [4x 16]

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Feud // 5 370 000 tlsp.

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   Les scénaristes de Glee ont encore cherché à me draguer outrageusement en utilisant deux chansons que j'écoute énormément depuis quelques semaines : How To Be A Heartbreaker de Marina And The Diamonds et Closer de Tegan & Sara. Alors forcément, j'ai apprécié l'ouverture et la fermeture de ce Feud, bien que je déteste plus que tout cette nouvelle habitude de caser un morceau collégial à chaque fin d'épisode. On ne peut même pas dire que ce choix était pertinent puisque quand on écoute avec attention les paroles, on comprend bien que ce Closer est plus sensuel voir sexuel qu'amical ! Mais passons. Globalement, j'ai apprécié toutes les prestations que l'on nous a offertes, même si je commence à en avoir ras la casquette de tout ces mash-up ! Pour la nostalgie, le I Want It That Way/Bye Bye de Finn et Will était fort sympathique, avec la reprise de la chorégraphie des pantins chère aux N'Sync. Et puis les deux personnages/acteurs ont le charisme de membres de boys band (c'est d'ailleurs de là que vient Matthew Morrison) donc c'était on ne peut plus adéquat ! Comme prévu, la guéguerre entre les deux amis n'a mené à rien de bien impressionnant, même si Mr Schue a dit quelques horreurs tout à fait délectables sur Finn. Il aura fallu que Marley -Marley quoi !- vienne parler à Finn pour qu'il comprenne ce qu'il devait faire pour être légitime en tant que professeur : obtenir un diplôme. Mais qu'il est bête ! 

   Finn était définitivement au coeur de cet épisode puisqu'il est appelé à la rescousse à New York par Santana afin de se débarrasser une bonne fois pour toutes de "Plastic Man". Après investigation, la jeune femme a compris quelle était la nature exacte de ses activités noctures. Ne chercher évidemment pas un quelconque discours sur la prostitution et sur le fait que des jeunes soient obligés de se lancer dans ce business pour payer leurs études. On est dans Glee. Mais attendez-vous plutôt à une belle leçon de morale au sujet de Rachel ! J'ai beau adoré Santana, j'ai trouvé qu'elle avait poussé le bouchon un peu trop loin cette semaine. Enfin je parle en réalité des scénaristes, qui se servent de la peur d'être enceinte de Rachel pour lui faire comprendre que ses petites "sexcapades"  doivent s'arrêter tout de suite si elle veut être heureuse et avoir une belle carrière. Comme si ses quelques parties de jambes en l'air allaient la précipiter dans la dépression ou dans la rue. N'importe quoi ! Et tout ça dans la bouche de Santana en plus, c'est ridicule ! Le retour de Finn dans sa vie bien plus tôt que prévu ne me laisse rien présager de bon... Sinon, la chanson de Paula Abdul interprétée par Naya Rivera m'a bien fait kiffer. Je ne la connaissais pas du tout. 

   A McKinley, je n'ai pas du tout compris pourquoi Ryder, tout à coup, s'en prenait de la sorte à Unique alors que cela fait des mois qu'ils se cotoient. Ah oui : parce que le thème de l'épisode, c'était la querelle. Il fallait donc en inventer une ou deux pour combler. Celle-ci était mielleuse, sans intérêt. Même Kitty s'est mise à dire des gentillesses (pour sa seule apparition de l'épisode). En plus, leur mash-up n'était pas formidable. Pas grand chose à dire sur Jake et Marley en parallèle. Ils se sont très vite réconciliés et tant mieux. Je n'aurais pas supporté un épisode de lamentations et de flagellations. Le meilleur de l'épisode nous a été délivré par... Sue Sylvester ! Et ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu autant de temps d'antenne. Sa parodie de Nicki Minaj était plus vraie que nature. Extravagante et hilarante, à l'image de la chanteuse ainsi que du personnage. Très bon délire. Et puis la perspective d'un "Blaine Undercover" chez les Cheerios me réjouit. Quant à cette mystérieuse femme qui converse avec Ryder... ma seule théorie est que c'est en fait Marley qui se cache derrière la photo d'une jolie blonde. Je ne suis pas sûr que ce soit le genre du personnage, mais ce serait quand même plus fun que si c'était une fille que l'on ne connait pas du tout. Ca pourrait aussi être Kitty. Mais quel intérêt ? 

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// Bilan // Comme souvent, je suis mal à l'aise face à certains messages que Glee cherche à faire passer, en l'occurence au sujet de Sainte Rachel Berry, mais du côté des prestations et du fun, on en a encore eu pour notre argent. Et puis, mine de rien, les intrigues ont avancé doucement !

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10 mars 2013

Glee [4x 15]

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Girls (And Boys) On Film // 6 720 000 tlsp.

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   81ème épisode de Glee et 500ème performance (Rachel et Blaine ayant probablement assuré totalement ou partiellement 300 d'entre elles) sur l'excellent Shout. Oui, quatre saisons plus tard, les comptes sont impressionnants. De quoi relativiser un peu sur le manque d'originalité de certaines prestations parfois. Dans Girls (And Boys) On Film, la série rend hommage à quelques chansons mythiques du cinéma, en reprenant les mises en scène emblématiques qui les accompagnaient. C'est clairement l'aspect musical de l'épisode qui le rend si sympathique et divertissant car les intrigues ne suivent pas vraiment.

   "You're All The World To Me" ouvre très mollement l'épisode -c'est vraiment le genre de morceau qui m'ennuie profondément- mais la prouesse technique est impressionnante. En plus, c'est toujours un plaisir d'entendre Jayma Mays pousser la chansonnette. Je n'étais vraiment pas excité à l'idée de regarder un épisode en grande partie consacré au couple Schue/Emma, mais leurs scènes se sont avérées moins chiantes que prévu. Je reste cependant toujours persuadé que les auteurs brassent du vent les concernant et auraient mieux fait de les marier une bonne fois pour toutes. Quel intétêt pour nous de partir sur un reboot de la saison 1, au début de leur relation ? Vont-ils au moins chercher à faire différent ou va-t-on se coltiner la même chose, avec des clins d'oeil aux premiers épisodes histoire de donner l'impression d'une boucle qui se forme, d'une pertinence factice ? Et, surtout, Emma va-t-elle nous refaire le coup du dépucelage impossible ? A moins que l'aveu de Finn ne vienne tout bouleverser... mais j'en doute. Il l'a d'ailleurs fait de manière totalement typique chez lui : sans réfléchir, sans penser aux répercussions, juste pour se libérer d'un poids. La tête de Matthew Morrison à ce moment-là m'a fait marrer. Il en fait vraiment des caisses, il est mauvais comme un cochon. Le mot "SOAP" est inscrit sur son front. Du coup, le passage n'a pas eu la force qu'il méritait. Sinon, "In Your Eyes" devant la demeure enneigée de Princess Emma, était correcte. 

   "Come What May", extraite de Moulin Rouge!, est une chanson que j'adore. Voilà, c'est dit. Darren Criss et Chris Colfer n'ont eu aucun mal à lui faire honneur. C'était une prestation un peu gratuite, mais j'ai plutôt aimé que cela aboutisse à la fin de l'épisode sur une prise de conscience de Kurt : qu'Adam soit son "rebound guy" ou non -chose qu'il ne peut pas savoir à l'avance- il n'a plus d'autre choix que d'avancer, s'engager sur une autre voie... Ils se retrouveront sans doute Kurt et Blaine, mais pas tout de suite, pas maintenant, pas comme ça. On verra... Et puis cet Adam a l'air d'être un chic type, non ? Son accent anglais hyper prononcé m'énerve déjà, mais à part ça, je lui laisse le bénéfice du doute. Comme prévu, Santana apporte beaucoup pour le moment aux intrigues à New York. Elle fait office de catalyseur, avec tout l'humour et la bitcherie qu'on lui connaît. J'ai adoré ses répliques ("Doctor Who" comme surnom ppur Adam, "Plastic Man" pour Brody), son goût pour l'inspection générale des placards et des poubelles de ses nouveaux colocataires... Bref, Santana quoi. Toutefois, elle se trompe sur un truc : Brody ne vend pas de la drogue, il est trop propre sur lui pour ça ! Il est gigolo. Ca parait évident ! Pas très maligne cette tentative de rebondissement pour le prochain épisode, les gars ! Concernant la grossesse de Rachel, on est toujours dans l'expectative. Que va-t-elle faire ? Je ne vais pas pour redire tout ce que je pense de la meilleure solution mais la plus improbable aussi dans Glee : l'a-vor-te-ment ! 

   "Unchained Melody". Ghost. Souvenirs émus. On était avec Marley et Jake dans le gros gros cliché de la comédie romantique, mais c'était volontaire et c'était bien fichu et bien chanté. Marley qui sort de son corps, en quelque sorte, et qui prend du recul sur ce moment, et qui l'imagine différemment, dans les bras d'un autre, c'était une belle idée de mise en scène. Le rendu était du coup un peu moins niais. Contrairement à la scène Finn/Will, le moment de l'aveu était plus fort, plus déchirant. Mais bon, rien de très original non plus et surtout rien d'inattendu. Heureusement, ce n'est pas Kitty qui a craché le morceau, on le sentait venir ce coup-là quand Marley -quelle conne quand même !- lui a avoué. A part ça, à McKinley, les mash-up de la semaine étaient plutôt sympas, même si j'en ai franchement ras le bol de la division garçons/filles à laquelle on a le droit constamment ! J'ai une nette préférence pour le "Old Time Rock'n'Roll / Danger Zone", très entrainant et fun; là où j'avais l'impression d'avoir déjà entendu mille fois le "Diamonds Are A Girl's Best Friend / Material Girl". 

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// Bilan // Un épisode de Glee appréciable, pauvre en originalité et en finesse du côté des intrigues, mais mené parfaitement du côté de la mise en scène et des prestations scéniques et vocales. 

21 mai 2013

The Vampire Diaries [4x 21, 4x 22 & 4x 23]

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She's Come Undone // The Walking Dead // Graduation

2 170 000 tlsp. // 2 280 000 tlsp. // 2 240 000 tlsp.

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   She's Come Undone. Faire la critique d'un épisode que l'on a vu trois semaines plus tôt a ses avantages et ses inconvénients. Inconvénient : je me souviens pas de tout. Avantage : les quelques scènes dont je me souviens devaient être fortes... pour que je m'en souvienne ! Non parce que cet épisode en lui-même n'était pas hyper intéressant, surtout du côté de Silas, un méchant toujours aussi peu charismatique, qu'il soit dans la peau d'untel ou d'unetelle, ou caché là-bas dans l'obscurité une capuche lui recouvrant la moitié du visage. Et on ne pouvait pas vraiment compter sur Bonnie pour rendre cela plus passionnant même si on doit reconnaître qu'elle a été plus utile cette saison que dans n'importe quelle autre et qu'elle a su, de temps en temps, nous émouvoir. Mais pas dans cet épisode. Parce qu'à force on ne comprend plus quelles sont ses motivations, si sa part d'ombre a pris le pas ou non sur son humanité, ce qu'elle veut vraiment au fond... Mais je me souviens de l'acharnement des frères Salvatore pour retrouver leur Elena, celle qui pleurniche tout le temps et qui, apparemment, leur manque. Ce n'est pas notre cas, soyons clairs, mais l'Elena du moment n'est pas plus appréciable non plus. Alors au fond, peu importe ce qu'il en ressort, tant qu'il en ressort quelque chose ! Et c'est ce qui finit par arriver. J'en veux beaucoup aux auteurs d'avoir décidé que toute la saison, l'héroïne se battrait contre sa nouvelle nature, là où Caroline, par exemple, n'a mis que trois épisodes. Il aurait fallu trouver un juste milieu. Là c'était trop. On ne peut plus voir Elena, même en peinture. C'est extrêmement regrettable. Je me souviens aussi que Matt a failli crever, mais on se doutait que ce n'était pas vrai car on n'avait pas oublié qu'il portait désormais la bague de Jeremy. N'empêche que c'était une scène forte. On a bel et bien cru que l'on avait perdu le Shérif Forbes en revanche, car c'était la logique des choses après tout. Et puis finalement non. C'était très émouvant. 

   The Walking Dead & Graduation. Que ce soit dans l'avant dernier épisode de la saison ou le final, une grande place a été accordée à l'émotion, plus qu'à l'action. Et si ça a posé quelques problèmes car, au fond, il ne s'est pas passé grand chose d'important., ça a aussi permis de nous réconcilier avec certains personnages pour lesquels on ne ressentait plus une grande empathie. Non, je ne parle pas d'Elena, qui est toujours aussi énervante de bout en bout. Je parle plutôt de Matt, par exemple. Voilà un mec qui ne nous a jamais intéressé parce que les auteurs n'ont jamais su quoi en faire, hormis un outil scénaristique plus ou moins pratique de temps en temps. Mais là, il a joué un rôle bien plus important dans le déroulement des événements et il a tout simplement existé. J'espère que la saison 5 continuera de lui accorder une plus large place. Il le mérite bien après tout ce temps. Toutefois, je me demande ce qui a pris aux scénaristes d'aller au bout de sa romance avec Rebekah. Ils sont très mignons tous les deux et je suis content pour eux, mais on sait que l'Original est attendue dans le spin-off. Alors à quoi bon ? Ils vont se quitter pendant l'été et on apprendra leur rupture dans le Season Premiere ? C'est ça qui est prévu ? C'est nul ! Au moins, au sujet de Klaus et Caroline, une très belle conclusion nous a été offerte, avec en prime le retour de Tyler hors-caméra. Je suis très inquiet de ce à quoi va ressembler The Vampire Diaries après le départ des Originaux mais Mystic Falls ne devrait pas être totalement déserté. 

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   On peut déjà compter sur Silas pour foutre sa merde. Après nous avoir fait croire -et j'y ai cru !- que Bonnie avait réussi à s'en débarrasser enfin ( et beaucoup trop facilement), le voilà qui revient avec le visage de Stefan ! Je déteste cette idée qui n'est pas pour moi un bon cliffhanger mais je suis quand même rassuré que la saison 5 débute avec un enjeu. Parce que vu comme l'épisode était parti, ça ressemblait plus à un Series Finale qu'un Season Finale ! Tout le monde a ainsi pu dire au revoir à l'être cher, comme si les auteurs s'étaient rendu compte qu'ils avaient grave merdé et qu'il fallait à tout prix offrir des conclusions respectables à chacun. C'était un plaisir de retrouver le duo Damon/Alaric, qui ont pu se descendre tranquillement quelques bouteilles de bière. C'était comme toujours un grand bonheur de passer du temps auprès de la délicieuse Lexi. Je ne vais pas dire que ça m'a rendu heureux de revoir Kol ou encore Connor en revanche. Ils faisaient vraiment tâches et n'ont servi à rien, si ce n'est faire monter la pression... pour rien ! Je m'attendais à une grande attaque des morts-vivants lors de la remise des diplômes, genre un truc bien flippant  et bien prenant, mais il n'en a rien été. Cela dit, c'était émouvant de les voir avec leurs tenues de diplomés et leurs chapeaux. Mais pas du tout crédible évidemment puisqu'ils n'ont mis les pieds au lycée que lors des soirées et jamais pour étudier, à part peut-être Caroline à qui tout cela tenait très à coeur, quitte à en devenir franchement gonflante et ridicule !

   Jeremy et Bonnie ont été réunis et leurs rôles de mort et de vivant se sont inversés. J'ai trouvé ça surprenant et touchant. Là encore une bien belle scène. Mais je m'étais fait à l'idée d'un Vampire Diaries sans Jeremy. Alors s'il revient, ça ne doit pas être pour rien ! Quant à Bonnie, on s'en débarasserait bien une bonne fois pour toutes mais elle devrait rôder encore un petit moment... jusqu'à ce qu'ils trouvent un moyen de la ramener à la vie. C'est son papa qui va être content ! Vous savez, celui qui n'en a rien à faire de sa fille ! Parmi les choses qui m'ont fortement déplu, je ne peux que citer le remède, un des élements forts de cette saison dont finalement personne ne voulait plus. Katherine, sérieusement ? C'est plus étonnant que si ça avait été Damon ou Stefan, certes, mais ça n'est certainement pas plus prometteur. Très déçu je suis. Quant à Damon et Elena enfin réunis pour le meilleur et pour le pire, que dire si ce n'est que c'est trop tard ? On nous a trop fait attendre. Maintenant, ça n'a plus tellement d'importance...

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// Bilan // Cette 4ème saison de The Vampire Diaries a été en majeure partie une déception. Parce que les scénaristes ont géré n'importe comment leurs fils rouges ainsi que leurs personnages, et tout particulièrement leur héroïne; parce que la préparation du spin-off The Originals a grandement influé sur les intrigues à tel point que les ficelles sont devenues bien trop visibles; parce que Silas, le nouveau grand méchant, n'a été qu'une machine à ennui et à complications inutiles; parce que le triangle amoureux central ne tient plus debout depuis trop longtemps et que les auteurs n'ont pas cherché à le pimenter intelligemment et se sont même refusés à accorder aux fans leur souhait le plus cher : Damon et Elena formant un vrai couple. On ressort de ces 23 épisodes vidés, lassés et bien peu optimistes pour la suite. A moins d'une surprise, la série ne va faire que s'enfoncer un peu plus chaque année désormais. On l'a perdue à jamais. Libre à chacun de rester ou non à ses côtés jusqu'au bout...

28 août 2013

The Vatican [Pilot Script]

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THE VATICAN

Drama // 52 minutes

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Ecrit par Paul Attanasio (Dr House, Homicide). Produit et réalisé par Ridley Scott (Alien, Gladiator, La chute du faucon noir Prometheus...). Pour Sony Pictures Television, Scott Free Productions & Showtime Networks. 69 pages.

Une exploration du monde très fermé de l’Église catholique à travers le prisme du pouvoir, de la spiritualité et de la politique. Cet univers mystérieux renferme de nombreux secrets, mais aussi des rivalités, des trahisons et des miracles. 

Le quotidien très chargé du Pape Sixtus VI est bouleversé lorsque l'archevêque de New York, le Cardinal Thomas Duffy, ordonne une femme. Le scandale ne tarde pas à faire la une des médias.  Tiraillé entre le besoin de faire évoluer l'Eglise tout en respectant les traditions, son désir de marquer son règne d'un symbole fort et les pressions qui l'assaillent de toutes parts, le souverain pontife doit pourtant se prononcer : les catholiques du monde entier attendent sa déclaration...

Avec Matthew Goode (A Single Man, Stoker, Match Point), Kyle Chandler (Friday Night Lights, Demain à la Une, Super 8), Anna Friel (Pushing Daisies, Neverland), Bruno Ganz (La Chute, Les ailes du désir), Sebastian Koch (La vie des autres), Rebecca Ferguson (The White Queen), Ewen Bremner (Trainspotting, Snatch), Cosimo Fusco (Rome, Anges et démons)...

 

    J'aurais aimé vous dire que The Vatican était le Homeland de l'église ou le Dexter du cathocilisme, ou pourquoi pas le Californication du Pape, mais je suis dans l'obligation de vous le présenter comme un The Borgias moderne. Tout simplement. C'est en tout cas, sur Showtime, ce qui s'en rapproche le plus. J'aurais pu citer The Tudors aussi. Enfin vous voyez. Moins de costumes, quelques références à la pop culture, mais des ambiances pas si différentes. Pourtant, moi qui suis allergique aux deux séries historiques suscitées, je me suis laissé prendre au jeu de The Vatican. Peut-être parce que je sais que Ridley Scott est aux commandes, que Kyle Chandler, Anna Friel et Matthew Goode forment un sacré trio d'acteurs que l'on a envie de découvrir ensemble et (re)découvrir individuellement, et parce que ce premier script est raffiné, intelligent, prenant, cruel et intrigant. Avec le produit fini, qui sera très certainement léché et classieux, je ne suis pourtant pas encore certain de me laisser séduire et emporter sur le long terme. 

   D'abord parce que c'est lent. Cette lenteur qui vous fait bayer aux corneilles jusqu'à ce que vous succombiez au petit somme réparateur. Oh, pas tout le temps. Mais il y a des scènes longuettes, dont on aurait pu se passer. Et puis parce que c'est complexe. Quand on ne connait rien comme moi à l'Eglise, des véritables fonctions de chacun à certains termes très spécifiques ou certains rites, il faut un un petit temps d'adaptation. Et je crains qu'un pilote ne suffise pas. Heureusement c'est plutôt bien expliqué, sans être trop didactique. Les citations de la Bible pleuvent. Si bien qu'il y a d'un côté ceux qui parlent normalement, comme vous et moi, qui sont intelligibles par tous. Et d'un autre côté, les mystiques, ceux pour qui la religion est tout, dont les interventions semblent impénétrables. A l'écrit, on a le temps de relire plusieurs fois afin de comprendre de quoi il retourne. A l'écran, à moins de faire pause, on passe vite à autre chose. Et puis tout ça ne fait pas très naturel. Dans ces moments-là, j'ai tristement penser à Ainsi soient-ils. Cocorico. Ou pas. L'autre souci, c'est qu'il y a tellement de personnages... avec des noms parfois si proches... c'est gênant à l'écrit mais sans doute à l'écran aussi, au moins dans les premiers temps ! Avec leurs robes et leurs chapeaux, tous ces petits messieurs vont tous se ressembler. Il y a justement un duo à la Dupont et Dupont assez comique. Deux cardinaux Italiens, Bozzi et Prezzi, qui se chamaillent comme un petit couple et qui ne pensent qu'à bouffer. De vraies petites commères en plus ! Ils permettent de détendre l'atmsophère même si on ne comprend pas bien à quoi ils servent à part ça. Tous les autres personnages semblent être des pions sur un vaste échiquier mondial. Ils ont tous un rôle à jouer et surtout tous un hidden agenda. Bah oui. The Vatican, en fait, c'est un soap. On y revient toujours !

   Le vrai héros de la série, en tout cas dans le pilote -c'est amené à changer après quelques rebondissements inattendus- ce n'est pas le Pape, ni le Cardinal Duffy (désolé pour les fans de Kyle Chandler), mais Bernd Koch, un trentenaire "spectacularly handsome and well built" (une description assez curieuse dans ce type de série), incarné par l'excellent Matthew Goode. Il est le bras droit du Pape, son secrétaire personnel. Le duo fonctionne à merveille. Il y a du respect entre eux mais aussi une franche camaraderie malgré les 40 ans qui les séparent ! Et le plus moderne des deux n'est pas forcément celui que l'on croit. Leurs dialogues sur la réforme de l'Eglise sont passionnants. La place de la femme dans l'institution est évidememnt largement évoquée, et on remarquera qu'il n'y a que deux héroïnes dans la série (en dehors de quelques nonnes anonymes et de la fameuse femme ordonnée qui a peut-être un visage via les flash infos mais qui n'apparaît pas en tant que véritable personnage dans ce pilote) : l'une est une "putain" et l'autre une garce machiavélique. Mais il ne faut voir aucun sexisme dans ce choix. Il permet justement de mettre en évidence certains paradoxes qui restent à creuser. La "putain", c'est la soeur cachée du Cardinal, incarnée par Anna Friel. Oubliez donc tout de suite vos envies de la voir en couple avec Kyle Chandler ! Quoiqu'une inceste détonnerait. Mais je ne crois pas que ce soit prévu ! La jeune femme n'apparaît qu'une fois dans le pilote, lors d'une courte scène, mais ses répliques sont délicieuses. Elle est drôle et provocante. On devrait beaucoup l'aimer ! Sa place dans la suite de l'histoire reste toutefois à définir. Et puis l'autre femme, c'est la Comtesse Olivia Borghese, la descendante de la riche famille italienne, une manipulatrice hors-pair qui a un pied dans le pouvoir grâce à son compagnon officieux, Malerba, le sécrétaire d'état au Vatican. Ce dernier n'est pas du tout en odeur de sainteté auprès Pape, ce qui va avoir des conséquences dramatiques... Je termine par le personnage du Monseigneur Iemma, décrit comme le "Sam Spade" du Vatican, à savoir le détective chargé d'enquêter sur les "Miracles". Rien que ça. Et justement, un miracle va se produire au cours du pilote, ce qui ajoute une dimension mystérieuse voire fantastique à la série ! C'est étonnant et risqué. Mais pourquoi pas après tout ? Dans le même genre, il y a une scène rêvée par le Pape assez étrange. Cela implique une grosse femme nue.

   The Vatican n'est pas une série qui plaira au vrai Vatican, c'est certain. En plus de désacraliser le Pape d'une certaine manière -lequel est néanmoins particulièrement attachant ici- elle explore avec provocation ce dont l'Eglise ne parle jamais, ses zones d'ombres, et elle présente ses principaux protagonistes comme des gens assoiffés de pouvoir et de reconnaissance (pour caricaturer). Est-ce une réalité ? Si Showtime venait à la commander, elle s'assurerait une petite polémique lors du lancement, ce qui ne fait jamais de mal. The Vatican est clairement le genre de série qui s'apprivoise avec le temps, car son aspect divertissant est très limité et son récit complexe. Sans compter que l'on y parle toutes les langues ! L'anglais bien sûr, mais aussi l'italien, l'allemand... Le casting est justement représentatif de cette diversité, ce que je considère plutôt comme un atout d'ailleurs. Honnêtement, ce serait dommage qu'elle ne voit pas le jour, surtout qu'elle est assez unique en son genre à la télévision américaine, mais je ne la regretterais pas personnellement. Ce n'est pas vraiment mon truc. Et vous, vous pensez que ce sera le vôtre ?

 

A VENIR : THE LEFTOVERS, WAYWARD PINES, HIGH MOON, HAPPYLAND...

1 janvier 2010

En 2010, je souhaite...

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Chers amis, je vous souhaite à mon tour une bonne année 2010. Parce qu'on est d'accord que nos vies, ici, on s'en fout un peu, je vais surtout vous souhaiter le meilleur en matière de séries ! Et puis, l'un dans l'autre : si vous n'avez ni une bonne santé, ni du travail, ni même un peu d'amour, les séries sont là pour combler le vide. En attendant... So enjoy !

Avant d'énoncer mes voeux sériels pour 2010, en voici un concernant le blog : j'espère que vous continuerez à être toujours plus nombreux à venir me rendre visite quotidiennement. On a beau dire que les chiffres ce n'est pas le plus important, ça fait toujours chaud au coeur de les voir parfois ! Merci à tous pour votre fidélité. La barre des 400 000 pages vues a été dépassée et le cap des 300 000 visiteurs n'est plus très loin. ^^


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2010 sera Lost ou ne sera pas ! Ultime saison d'une série culte qui s'est fait une place dans le cercle très fermé des meilleures séries de tous les temps. J'attends le 2 Février, jour de diffusion du Season Premiere comme le messie et je suis en même temps rempli d'appréhension : la fin sera-t-elle à la hauteur ? Il y aura des déçus, c'est sûr. J'espère juste ne pas en faire partie. Je souhaite que le Series Finale fasse l'unanimité mais je sais que c'est impossible ! Quoiqu'il arrive, les anti-Lost de la première heure seront là pour crier au scandale de toute façon... Inutile de dire que Des News En Séries rendra hommage à la série comme il se doit.

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En 2010, il est des causes perdues que je soutiendrais encore et toujours, jusqu'au dernier souffle. Marin Frist (Men In Trees), Eli Stone, Samantha -Who?- Newly et bien d'autres me remercient encore de là où ils sont, le cimetière des séries. Les prochains à les rejoindre ne partiront pas sans que je défende leur cause car je suis un peu le Don Quichotte de la sériephilie. Oui oui ! Ca ne sert à rien mais c'est pas grave. Je souhaite donc que la résidence de Melrose Place ne referme pas ses portes cette année. C'est trop bête, on avait plus connu d'aussi bon guilty-pleasure depuis des lustres ! La qualité est croissante, Amanda Woodward est de retour... La CW pourrait faire preuve d'un peu d'humanité merde ! Quant à ABC, elle a produit un miracle une fois, pourquoi pas deux ? Qui aurait imaginé à la fin de la saison passée que Better Off Ted obtiendrait une saison 2 ? Je milite avec force pour une saison 3 parce que c'est une des rares comédies actuelles qui fait preuve d'originalité, qui est vraiment drôle et qui possède un peu de fond en plus. Et puis Jay Harrington et Portia de Rossi sont irrésistibles et c'est une raison suffisante.    

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En 2009, on a vu naître des séries françaises de qualité. En 2010, il faut que les chaînes poursuivent sur cette voie. On est déjà assurés d'avoir une saison 2 de l'excellente Pigalle, La Nuit mais il se pourrait bien qu'il faille attendre 2011, voire 2012, pour la voir à l'antenne ! Décourageant. En revanche, pour une saison 2 de L'Internat, je crois qu'il n'y a plus d'espoir. Les audiences n'ont pas été bonnes, M6 cherche à comprendre le pourquoi du comment de cet échec. La raison est simple : mauvais choix de programmation et manque de promotion (internet ne suffit pas). Espérons que ça leur serve de leçon mais pourquoi se faire des illusions ? Rageant. Chez TF1, on prépare un remake des Ripoux. Autant dire qu'ils n'ont rien compris. Navrant. La chaîne française à surveiller en 2010, c'est Arte ! Les Invincibles arrivent en Mars et c'est une bonne série. Une saison 2 a d'ores et déjà été tournée. Je vous en reparlerais bientôt. Elle a d'autres projets alléchants. Espérons que le public réponde présent ou que, le cas échéant, Arte ne s'en préoccupe pas plus que ça. Allez, un jour la honte d'être français nous quittera quand il s'agira de comparer nos séries à celles des autres et ce jour est proche !

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En 2010, je suis prêt à poser une bombe à l'Academy des Emmy Awards si les votants ne sont pas foutus de nommer Calista Flockhart ! Oubliée chaque année, alors que ses collègues Sally Field et Rachel Griffiths récoltent une nomination de temps en temps (là ou aux Golden Globes), elle est victime d'une terrible injustice inexplicable ! Vu ses prestations dans les dix premiers épisodes de la saison 4 de Brothers & Sisters, c'est l'année ou jamais ! Je lancerais bientôt la campagne "An Emmy For Kitty", c'est promis. Puisque j'en suis à évoquer les injustices, il serait de bon ton d'ouvrir les yeux et de se rendre compte que 30 Rock n'est plus la meilleure comédie du moment ! Modern Family se doit de tout rafler aux prochaines cérémonies de récompenses. Dans le même genre, merci m'sieurs-dames les votants, on a compris que Mad Men était un excellent drama. On pourrait peut-être offrir la chance à une autre série de se distinguer, non ? Big Love ? Breaking Bad ? Dexter ? Les séries d'exception ne manquent pas pourtant !

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Et puis en vrac, je souhaite que 2010 ne soit pas une année sans David E. Kelley. Ce demi-dieu de la télévision, créateur et producteur de séries cultes (Ally McBeal, Picket Fences, Boston Public, Boston Legal, The Practice...), a été absent tout au long de 2009 et ce fut douloureux. Rendez-vous compte : cela faisait 22 ans qu'il n'avait aucune série de son cru à l'antenne ! On peut remercier une fois de plus NBC qui, en refusant le projet alléchant Legally Mad (Kristin Chenoweth et Loretta Devine quoi !), a perdu toutes ses chances de retrouver un semblant de crédibilité à mes yeux. // En 2010, je souhaite que les éditeurs DVDs se retirent les doigts du cul et nous permettent de voir ou revoir du culte et encore du culte. Je veux les Golden Girls, Côte Ouest, Melrose Place, American Dreams, Picket Fences (!), Northern Exposure ou encore Malcolm en zone 2 ! // En 2010, je souhaite qu'on arrête la mode des remakes. Ca commence à bien faire ! On ne touche pas à Dallas, on ne touche pas aux Drôles de Dames et on arrête de croire que le public est impatient à l'idée de découvrir une nouvelle version de Hawaï Police d'état ou Les Rues de San Francisco ! // En 2010, je veux la mort de CBS. Ras-le-bol des Experts, des Esprits Criminels et par-dessus tout du succès insolent et inexplicable de NCIS ! Comment peut-on espérer de l'originalité quand on voit qu'il n'y a que ces séries toutes fondues dans le même moule qui marchent ? Dans le même genre, ce serait bien que American Idol perde de sa suprêmatie. Combien de séries ce mastodonte a-t-il tué ? Beaucoup trop ! Sans parler des audiences de Lost qu'il sabotera jusqu'au bout !


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Pour terminer, voici mes résolutions séries de l'année 2010 : enfin me remettre à True Blood ! C'est un projet qui m'anime depuis un bon bout de temps mais je n'arrive pas à sauter le pas. J'ai honte. // Davantage me tourner vers les séries autres qu'américaines. La Grande-Bretagne a une offre de plus en plus intéressante, j'amerais prendre le temps de me pencher sur les cas de Being Human et How Not To Live Your Life, entre autres. Dans un autre style et en provenance du Canada, Being Erica a toutes les chances de me plaire. // Mon intégrale d'Alias commence à prendre la poussière. Quand est-ce que j'aurais le temps de la dévorer ? Il va falloir le trouver ! Il en faudra aussi pour les intégrales de Boston Legal et Battlestar Galactica qui encombrent franchement mon disque dur... // Je termine avec une résolution que je ne saurais pas tenir : dire moins de mal de Desperate Housewives (ça ne tient qu'à Marc Cherry...) et arrêter les séries qui m'agacent comme Californication ou Cougar Town. Je dois surmonter ma curiosité ! J'ai bien réussi avec Heroes après tout (et sans regret).   

Et vous, quelles sont vos attentes pour 2010 et vos bonnes résolutions ? (je vous en souffle une : laisser plus de commentaires sur le blog ;-) ).

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14 janvier 2010

Fringe [2x 11]

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Unearthed // 7 72o ooo tlsp.

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   On se plaint souvent et à juste titre des diffusions anarchiques de TF1 (et de d'autres chaînes) des épisodes des séries américaines non-feuilletonnantes. Le dernier cas étant celui de The Mentalist, diffusée dans le désordre le plus complet. Ce que l'on sait moins, c'est que ça arrive même aux américains de faire quelques mélanges parfois. Je pense par exemple à la première saison de la série Eurêka qui était diffusée n'importe comment sur SyFy et pour le coup, cela avait un vrai impact sur la compréhension des intrigues. Dans le cas de cet épisode de Fringe, ce n'est globalement pas très gênant. Pour la petite histoire, la FOX avait gardé un épisode de la saison 1 dans ses placards pour des questions de place sur sa grille et elle a décidé de le sortir enfin six mois plus tard, profitant d'un trou à remplir. Il faut donc le prendre pour ce qu'il est : une sorte de bonus qui n'a aucun impact ni sur la saison 1 ni sur la saison 2. Je l'ai regardé comme un épisode de Bones ou des Experts : sans rien en attendre.

   La seule chose incohérente, c'est la présence de Charlie (Kirk Acevedo), mort plus tôt dans la saison 2. Je me mets à la place du téléspectateur qui n'est pas au courant du statut de cet épisode : je me pose mille questions idiotes croyant que je suis en train de passer à coté d'un truc énorme ! En réalité, comme dans la plupart des épisodes de la saison 1, Charlie est très accessoire. Il apparaît deux fois, échange quelques mots avec Olivia et emballé c'est pesé ! C'est un personnage que j'aime bien (surtout grâce à l'acteur) mais il faut reconnaître qu'il n'a jamais été d'une grande utilité et qu'il ne manque pas du tout à la série. Bref, je retarde l'échéance mais il faut bien que je vous parle de l'intrigue de l'épisode en elle-même. Je ne sais pas tellement quoi dire en fait. C'est une enquête très classique, qui se laisse regarder facilement mais qui n'est pas particulièrement palpitante et/ou impressionnante. Certains passages sont ridicules, notamment la première fois où le Russe s'empare du corps de la jeune fille. Ce n'est pas la prestation de l'actrice que je remets en cause mais la situation. Et puis l'énième recours aux électrodes pour faire avancer l'histoire, c'est vraiment trop facile. Afin d'ajouter un petit quelque chose à l'ensemble, le thème de la foi est abordé. C'est un peu maladroit, le message n'est pas très clair. On s'en serait presque passé. Et puis le tout manque terriblement d'humour.

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// Bilan // Vraiment pas indispensable, cet épisode de Fringe figure parmi les plus faibles de la série. Comme le niveau est relativement élevé de manière générale, il se laisse regarder sans déplaisir.

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15 janvier 2010

Cougar Town [1x 12]

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Scary Easy // 7 4oo ooo tlsp.

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   Pour la première fois en douze épisodes, Cougar Town a donné des premiers signes de maturité à ses personnages. Cela les rend forcément moins agaçants et plus humains. On a même eu droit à une petite séquence émotion assez réussie. Etant donné que Scott Foley n'était qu'une guest-star dans la série, on se doutait bien qu'il ne resterait pas longtemps le nouveau petit-ami de Jules. Vu qu'il avait une certaine alchimie avec Courteney Cox et que son personnage était plutôt intéressant et drôle, je n'aurai pas été contre le voir encore un peu. Il faudra faire sans ! La scène de rupture était donc touchante, même assez réaliste, et on sait que ce n'est pas du tout le fort de Cougar Town le réalisme. Les raisons invoquées étaient parfaitement recevables, ce n'était pas juste un nouveau délire de Jules. Bien-sûr, si elle se prenait moins la tête, tout irait beaucoup mieux. Le passage où elle devient hystérique au bout de 10 minutes de retard représente parfaitement tout ce que je déteste dans cette héroïne mais pour une fois, c'était presque amusant. De son coté, Laurie aussi a tout un petit peu grandi. Elle nous a enfin prouvé qu'elle n'était pas qu'une salope. Enfin ses bonnes résolutions n'ont pas duré bien longtemps puisqu'elle a sauté sur Grayson ! Combien de temps Andy va-t-il réussir à garder le secret ? Not Much. Une fois encore, le duo Laurie/Travis était très bien. Il n'y a qu'avec elle qu'il trouve une certaine utilité d'ailleurs.

   Mine de rien, Grayson et Bobby sont devenus bons amis ! Aimer la même femme, ça rapproche ! Leur partage d'expériences maritales n'était pas des plus passionnants et ce n'était surtout pas drôle mais au moins, ils ont fait, surtout Bobby, autre chose que parader et/ou aligner les stupidités. Contrairement au début de la série, je ne trouve plus Bobby de trop. Disons qu'il fait partie du paysage maintenant et que sa disparition laisserait un petit vide. Mais à choisir, je l'aurai bien troqué contre Jeff ! Dernière intrigue, moyenne, celle de Andy et Ellie. Ce n'était pas toujours drôle mais il y a une petite étincelle entre ces deux-là qui me plait bien. Dommage que Ellie soit enfermée dans son rôle de connasse parce que Andy gagne en intérêt d'épisode en épisode. La scène finale, lorsqu'Ellie rêve qu'elle est en couple avec Jules, m'a bien fait marrer.

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// Bilan // Malgré l'inconsistance constante de Cougar Town, les personnages commencent enfin à dévoiler leur potentiel. Sauf Jules.

 

27 janvier 2010

The Deep End [Pilot]

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Pilot // 7 11o ooo tlsp.

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What About ?

Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne... (AlloCiné)

Who's Who ?

The Deep End a peut-être ses faiblesses mais elles ne viennent pas de son casting, solide, autant au niveau des premiers rôles que des rôles secondaires ! Après ses participations remarquées mais en second plan dans Veronica Mars et Big Love, Tina Majorino obtient enfin le rôle majeur qu'elle mérite. Elle est dès le départ le personnage le plus attachant. Ses trois partenaires principaux sont moins connus mais ils ne sont pas mauvais : Matt Long (Jack & Bobby), Leah Pipes (Life Is Wild) et Ben Lawson (Neighbours). Ils sont rejoints en fin d'épisode par un 5ème jeune diplômé incarné par Mehcad Brooks, qui restera à jamais le symbole de l'intrigue fil-rouge ratée de la saison 2 de Desperate Housewives malgré son rôle dans True Blood. Face à eux, des personnages plus adultes et des acteurs confirmés parmi lesquels Billy Zane (tout le monde se souvient de lui dans Titanic), Clancy Brown (une célèbre voix dans de nombreux dessins-animés) et Nicole Ari Parker, l'atout charme-maîtresse femme. A noter les participations au pilote de Kate Burton (Grey's Anatomy), Tom Amandes (Everwood) et Meredith Monroe (Dawson). Du beau monde donc !

So What ?

    Lorsque ABC commence la promo d'une de ses nouveautés par le slogan "From the newtork who brought you (...)", c'est souvent mauvais signe. En l'occurence, la chaîne a souhaité mettre en avant le lien de parenté entre The Deep End et Grey's Anatomy et effectivement, l'intention est là. L'intention seulement. Je me souviens très bien du pilote de Grey's Anatomy et il était très efficace. D'emblée, les personnages se sont imposés à nous et la dynamique était lancée. Dans le cas de The Deep End, c'est moins simple. Etant donné que je suis très client des dramédies judiciaires et qu'Eli Stone me manque, elle me permet de combler un vide décemment. Mais je l'aurai voulue plus rythmée, plus amusante. On sent que les scénaristes sont dans la retenue et qu'ils tiennent à garder un minimum de sérieux. C'est dommage, avec un peu plus de piquant, j'aurai passé un très bon moment. Et puis au niveau des cas juridiques, il faut s'attendre à ce qu'ils soient simplistes, tendant vers l'émotion facile, mais qui réussissent quand même parfois à vous toucher.

Ce qui m'a frappé, c'est que le potentiel de la série est énorme. Est-ce dû au fait qu'il y a beaucoup de personnages ? Sans doute en partie. Milles combinaisons sont possibles et je ne parle pas que des couples éventuels. C'est important ça de ne pas donner l'impression d'avoir dis l'essentiel dans le pilote. Les portraits de chacun des personnages sont esquissés, sans tomber dans la caricature, et on sait qu'on a encore beaucoup à apprendre d'eux. Liam est un tombeur mais pas que. Beth est une fille à papa mais pas que. Par contre, et le cliffhanger de l'épisode le confirme : Cliff est un salaud et rien que. Je reconnais évidemment que tous sans exception ne sont ni originaux ni hyper attachants pour le moment mais il y a matière à... Niveau ambiance, le soleil de Los Angeles qui se réflète dans les baies vitrées des grands immeubles doit assurer tout seul. Il s'en sort convenablement mais il n'en ressort pas une atmosphère particulièrement chaleureuse. C'est même un peu froid.      

En bref, The Deep End est morte avant même d'avoir commencé. Entre un titre prophétique, une diffusion à la mi-saison et une case horaire en perte de vitesse, je la voyais mal survivre et l'audience du pilote confirme mes craintes. Pour autant, ce n'est pas une mauvaise série. Ce n'est pas original, ce n'est pas passionnant mais c'est "sympa". Et parfois, ça suffit.


// Bonus // Pour les plus curieux, une bande-annonce...

1 février 2010

Fringe [2x 14]

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The Bishop Revival // 8 98o ooo tlsp.

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   "Apologies not accepted". J'avais oublié à quel point Walter pouvait être cassant et flippant quand il le voulait. Cela fait du bien de rédécouvrir cette facette (importante) de sa personnalité. Mais cela ne l'empêche pas d'être extrêmement émouvant à la fin de l'épisode, preuve que sa force réside dans ses paradoxes. Et il les collectionne. Cet épisode, sous ses airs de loners, était bien plus important à la mythologie de la série qu'il n'y paraissait au premier abord. Il a fallu attendre la fin de l'épisode pour en avoir le coeur net. Les scénaristes prennent d'ailleurs des risques en abordant à leur manière la Seconde Guerre Mondiale puisque l'on découvre que le père de Walter et donc grand père de Peter, Robert Bishop (enfin Bishov, ou Bishoff), était en 1943 un espion en Allemagne pour le compte des américains. L'Allemagne revient souvent dans la série, d'ailleurs. Le mythe du scientifique nazi complètement fou est alors revisité et on y ajoute une touche intriguante d'immortalité, ou quelque chose comme ça. Car l'homme responsable de tous les méfaits de cet épisode était déjà vivant à l'époque et il n'a pas vieilli depuis. Ou alors c'est encore une histoire d'univers parallèles. On aura sans doute la réponse... un jour. Fringe est quand même très douée pour ouvrir des portes dans de nombreux épisodes mais sans jamais revenir dessus. Vous me direz que c'est pareil dans Lost mais je trouve que c'est fait différemment. C'est moins frustrant et décourageant. Je n'aime pas ce que je ressens en ce moment pour Fringe. Ca me fait de la peine. Mais qu'y puis-je ?

   L'enquête en elle-même se suivait très agréablement. J'ai bien aimé la scène inaugurale un tout petit peu différente par rapport à d'habitude. Un tout petit peu. J'ai bien aimé les intéractions entre Walter et Peter et notamment les touches d'humour qui font que Fringe a un tel capital sympathie : "Purple never goes out of style"; ou la façon peu subtil de Walter de ramener la relation entre Peter et Olivia sur le tapis. A ce sujet, il faut que je vous parle d'un truc qui m'agace au plus haut point mais qui n'est pas très étonnant. Plein de gens qui savent que je suis bien renseigné sur les séries me demandent, quand il s'agit de Fringe, si "Peter et Olivia i'sortent ensemble dans la saison 2 ou pas ?". Comme si ça avait un quelconque intérêt. Comme si la série était construite uniquement là-dessus et que tout le reste n'avait pas d'importance. Ben ça me chagrine. J'ai de la peine pour ces gens qui passent à coté de l'essentiel. C'était mon coup de gueule de la semaine. Voilà !

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// Bilan // Un épisode qui s'écarte un peu de la routinière enquête de la semaine ne peut qu'être bon. Celui-ci l'était donc logiquement.

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28 janvier 2010

Damages [3x 01]

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Your Secrets Are Safe (Season Premiere) // 1 43o ooo tlsp.

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   Pour rappel, Damages c'est : une saison 1 puissante, un chef d'oeuvre télévisuel; une saison 2 décevante, brouillonne, mais une conclusion écrite à la perfection. J'ignore encore si la saison 3 sera meilleure que la 2ème, voire à la hauteur de la première, mais son introduction était excellente et prometteuse. Presque un retour aux sources finalement. Tous les éléments qui ont fait la force de la série étaient réunis, à commencer par le désormais traditionnel flash forward qui nous transporte ici six mois dans le futur. Patty manque de mourir dans un violent accident de voiture qui, aucun doute là-dessus, n'est pas le fruit du hasard mais bien une tentative de meurtre déguisée. Qui lui en veut au point de vouloir la tuer ? A peu près tout New York. La première hypothèse qui est venue à l'esprit de tous les téléspectateurs j'imagine, c'est celle d'Ellen. Mais au-delà du fait que c'est trop simple, Ellen prétent avoir pardonné Patty. Libre à chacun de la croire ou non. Elément perturbateur à ne pas négliger : dans la voiture du chauffard, sur le siège passager pour être précis, est posée une petite statue de la liberté, indentique à celle qui avait servi à tuer David en saison 1. Un simple clin d'oeil ou un véritable indice ? Mais les scénaristes ont décidé d'être extrêmement généreux cette année puisqu'ils nous offrent bien plus que cet accident de voiture en flash, ils nous dévoilent aussi ce genre de cliffhanger qui vous laisse bouché bée un moment : Tom Shayes a été tué. Son corps mort gît dans une vieille poubelle près d'un clochard louche. Avec toute l'ironie qui caractérise la série, dans le présent, Tom est promu par Patty : le cabinet porte leurs deux noms associés. Les images saccadées de la fin de l'épisode et la musique tonitruante m'ont achevé. Le "cling" de l'ascenseur de la saison 1 est déjà loin... Tuer Tom, c'est risqué sans l'être. Le coeur de la série a toujours été le duel Patty/Ellen et il le restera jusqu'à la fin de ses jours. Tom n'est qu'un accessoire parmi tant d'autres, à qui l'on a accordé juste un peu plus d'importance. De plus, il ne meurt que dans six mois. Il sera donc présent toute la saison et avec un aura supplémentaire puisque mort-vivant. C'est malin. Il devrait d'ailleurs lui arriver beaucoup de choses puisqu'il semble vivre, dans le futur, dans un appartement miteux, vide...

   Le bonheur de retrouver tous ces personnages complexes et familiers est au moins aussi fort que de rencontrer les petits nouveaux qui feront cette saison à travers une nouvelle affaire qui s'annonce passionnante et très liée à l'actualité puisque toutes ressemblances avec l'affaire Maddof ne peuvent être fortuites ! Les producteurs ont su attirer à nouveau des acteurs confirmés parmi lesquels Martin Short, jouant un avocat habité que l'on espère aussi bon rival que l'a été Zeljko Ivanek dans la saison 1; Campbell Scott, qui impressionne déjà dans le rôle du fils berné par son père, à moins que...; et Lily Tomlin, qui ne lâche pas son paquet de clopes (sûrement une clause dans ses contrats car elle n'arrêtait pas dans Desperate), qui incarne la femme du grand escroc. A noter aussi la présence de Reiko Aylesworth (24, Lost), discréte pour le moment mais qui devrait se révéler au fur et à mesure. Autant dire que les affrontements entre personnages et entre acteurs s'annoncent intenses ! Chapeau aux scénaristes qui ont su nous présenter cette affaire sans détour, sans tout compliquer inutilement comme ils l'avaient fait en saison 2, et en nous présentant déjà des victimes. Il est très important que l'affaire soit incarnée et pas seulement du coté des accusés. C'est aussi un des reproches que je faisais à l'intrigue de la saison précédente et il semble avoir été rectifié.                

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// Bilan // Damages débute son troisième chapitre à la perfection. Elle réussit à poser les bases de sa nouvelle grande affaire sans être lourde et routinière, elle réussit à proposer un flash forward étonnant et plein de promesses et elle réussit à garder l'intensité de l'affrontement entre Patty et Ellen intact. On ne pouvait rêver mieux !   

19 février 2010

Damages [3x 04]

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Don't Throw That At The Chicken // 87o ooo tlsp.

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   Après un épisode à part dont on aurait pu se passer, Damages retrouve ses bonnes vieilles habitudes composées de flashforwards faussement révélateurs qui vous font cogiter plusieurs minutes après la fin du générique. A ce niveau-là, le rythme s'est légèrement ralentit mais on assiste quand même à l'annonce de la mort de Tom à Patty et c'est un moment déchirant. Le jeu de Glenn Close est, sans surprise, impeccable. Mieux encore, on veut nous faire croire que Patty est responsable de sa mort : "No, I Don't Understand. I Told You Not To Go Through With It ! I Told You... I Told You To Stoooop". Alors, qu'en penser ? Avec Patty, rien n'est impossible. On la sait capable de trahir Tom s'il le faut, voire de le sacrifier. Encore que... A l'heure actuelle, il est tout ce qui lui reste. Son fils lui ment éhontément et elle semble le croire. Contrairement à ce qu'il lui raconte, il n'a pas de job et il est toujours avec cette femme plus âgée qui, comble du mensonge, est enceinte ! Elle n'a plus non plus Phil. Il lui reste Tom et Ellen. Elle essaye de se rapprocher encore un peu plus de cette dernière et nul ne sait quel jeu elle joue vraiment. Tient-elle vraiment à la compagnie d'Ellen ou est-ce juste par intérêt ? Je crois que c'est un peu tout ça en même temps. Et c'est ce qui est passionnant.

   Visiblement, le grand thème de cette saison, c'est la famille. Du coté des Tobin évidemment avec cette affaire, dont le mystère s'épaissit encore un peu plus, et le parallèle entre la relation Lou/Joe et Patty/Michael est intéressant, à défaut d'être d'une grande subtilité. Tout cela participe à la clareté de cette saison. Ca ne part pas dans tous les sens sans être pour autant simplifié à l'extrême. Ellen doit à nouveau faire face aux mensonges de sa soeur, dont la descente aux enfers est programmée, et je ne serais pas très étonné de voir Patty (ou un autre personnage) profiter de cette faiblesse à un moment donné. Pourquoi l'introduire sinon ? Tom est plus en retrait dans cet épisode mais sa vie de famille n'est pas simple non plus, bien au contraire.

   Les dix dernières minutes de l'épisode étaient extrêmement intenses, superbement réalisées et montées. Il y a la mort de Lou bien-sûr, que l'on sent venir quelques minutes avant qu'elle n'intervienne mais qui est d'une grande force. Il y a Joe qui aurait pu se faire tuer, si j'ai bien compris, sur ordre de son père. C'est dire si cette famille est pertubée. Et puis il y a Leonard Winstone qui devrait gagner en importance désormais. Les séquences où il était face aux téléviseurs m'ont vraiment marqué. Elles étaient vraiment étranges, presque surréalistes. Martin Short m'a fait penser à un croisement entre le nain de Twin Peaks et Dale Cooper (de Twin Peaks aussi). C'est bien lui le personnage le plus prometteur de cette saison. Avec Lily Tomlin mais elle reste discréte pour le moment.

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// Bilan // Cette 3ème saison de Damages n'en finit plus d'être prometteuse. Qu'est-ce que ça va être quand l'intrigue va vraiment décoller puis se résoudre... ?!

20 avril 2010

Glee [1x 14]

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Hell-O // 13 66o ooo tlsp.

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   Après visionnage de cet épisode de Glee, je suis en colère ! Plus de quatre mois d'absence pour nous pondre ça, sérieusement ? J'ai vraiment l'impression que les producteurs et scénaristes de la série ont oublié quelque chose : c'est cool de soigner les numéros musicaux, c'est super d'avoir des lignes de dialogue très bien écrites et qui font mouche, mais ce qui est super important dans une série c'est d'avoir des scénarios de la mort qui tue. Et Glee ne les a pas. Surtout pas dans cet épisode qui s'amuse à déconstruire une à une les intrigues lancées dans l'épisode précédent. Il n'y a rien qui m'agace plus que ça ! Rien ! Ainsi, on comprend tout de suite que Will et Emma ne seront plus ensemble à la fin des 45 minutes. Tellement gros comme une maison ! Ca gâche en un instant la fin du précédent épisode qui était facile et tout ce qu'on veut mais qui représentait l'aboutissement de quelque chose. Ils auraient pu les laisser ensemble deux-trois épisodes et se concentrer sur autre chose. C'est pas comme s'il y avait quinze personnages derrières qui attendaient qu'on leur offre un petit quelque chose à faire hein... Cela dit, l'émotion recherchée était là, et on a appris avec surprise qu'Emma était toujours vierge ! Quand on y pense, ce n'est pas si étonnant. Mais je trouve l'idée potentiellement sympa. Mais qui donc va la déflorer ? Sûrement Will quand il se sera trouvé. Ah l'argument pourrie de leur séparation est un autre de mes gros problèmes avec cet épisode. Je note quand même que la fauve Terri est lâchée ! Maintenant que Will l'a jetée comme une merde, elle va pouvoir révéler sa vraie nature et Jessalyn Gilsig s'en donner à coeur joie. J'en trépigne d'avance !

   Au rayon deconstruction, il y a aussi le couple tout frais Rachel/Finn qui n'aura pas tenu non plus un épisode. Ces deux-là ensemble, ça ne donne rien. Pas d'alchimie particulière, sauf quand ils chantent, et pas d'envie, pour ma part en tous cas, de m'impliquer dans leurs histoires. C'est trop teenage et trop gnan-gnan. C'est d'ailleurs ce qui risque de poser problème à la série sur le long-terme niveau audience : elle s'adresse malheureusement à un public trop jeune. Il y aussi eu tabula rasa avec le retour expéditif de Sue à McKinley. On imaginait mal la série sans elle, on ne s'étonne pas de la voir revenir si vite. Par contre, j'espérais qu'elle aurait un nouveau but dans la vie que de démonter le Glee Club. Au moins le temps de quelques épisodes. Non, on repart sur la même intrigue que dans la première partie de la saison et avec les mêmes protagonistes en plus ! Britney et Santana restent ses fidèles espionnes. Elles me font mourir de rire donc je ne vais pas trop m'en plaindre mais on pourrait les utiliser pour autre chose. "Did you know that dolphins are just gay sharks ?".

   La seule nouveauté de l'épisode est l'introduction des principaux concurrents du Glee Club pour les regionals : les Vocal Adrenaline, emmenés par un chanteur charismatique, Jesse, et une chef de chorale interprétée par Idina Menzel avec un fort potentiel. Elle a déjà sauté sur Will, dans une scène qui a d'ailleurs atténué l'aspect gendre idéal du personnage et c'est franchement pas du luxe. Jesse, quant à lui, a mis le grappin sur Rachel dans le but bien-sûr d'espionner le Glee Club. On repart surt quelque chose d'assez similiare à la première partie de la saison mais avec peut-être un peu plus d'ambition en incarnant vraiment la concurrence. Coté numéros musicaux, ils étaient tous à base de "Hello" et ils étaient pas mal dans l'ensemble. Je retiens surtout le "Hello" made in Lionel Richie chanté par Rachel et Jesse. C'était joli. Et je pousse en revanche un gros coup de gueule, une fois de plus, contre le playback hyper flagrant qui gâche tout, ainsi que contre les deux danseurs de la bande, l'asiatique et le black, qui ne disent jamais un mot mais qui trouvent toujours le moyen de faire des pas de danse clichés et ridicules dès qu'une musique un peu entraînante débarque. Ca a le don de m'agacer ! Un peu comme les instruments que l'on entend mais que l'on ne voit pas à l'écran. Ils ont essayé de rectifier le tir dans cet épisode j'ai l'impression, notamment sur le duo Jesse/Rachel où un troupeau d'idiotes se sont mises à faire du violon et des maracas (je dis ça au hasard, je ne me souviens plus exactement). C'était ridicule !

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// Bilan // Tout petit retour de Glee qualitativement parlant mais gros retour en termes d'audience grâce à American Idol. C'est dommage que les nouveaux téléspectateurs aient dû s'infliger cet épisode. C'est un des plus faibles depuis le début de la série et sans aucun doute le plus agaçant ! Il faut le dire franchement : Glee n'est pas à la hauteur du phénomène qu'elle est en train d'engendrer. 

5 juin 2010

Cougar Town [Saison 1 - Episodes 14 à 23]

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Saison 1 // 7 o1o ooo tlsp en moyenne.

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   Que les choses soient claires : non, vous n'êtes pas dans une dimension parallèle ! Si vous avez lu mes critiques sur Cougar Town en début de saison, vous savez que je ne porte pas la sitcom dans mon coeur et qu'elle m'a déçu à bien des niveaux : un thème sulfureux à peine exploité, une Courteney Cox navrante entourée d'une bande d'hystériques pas drôles, un ton vascillant entre le potache et le médiocre... Bref, je n'ai pas été tendre et je ne regrette pas une seule seconde mes reviews. Elles étaient le reflet parfait de ce que j'ai ressenti en visionnant les épisodes. J'ai lâchement laissé tomber la série après l'épisode 13, un des pires à mes yeux, si ce n'est le pire. J'avais promis de regarder les épisodes suivants et de faire un bilan en fin de saison. Nous y sommes et vous risquez d'être surpris...

   Le fait est que Cougar Town a énormément évolué à partir de l'épisode 14. La mutation s'est faite en douceur et elle est globalement réussie ! On est passé d'une sitcom qui se voulait gentiment trashy en voguant sur la mode des cougars à une série de potes pas banale. Les personnages n'ont pas tellement changé pourtant. Jules n'est plus aussi hystérique et a laissé tomber son obsession du jeunisme, ce qui la rend nettement plus sympathique. Cela dit, il y a encore pas mal de boulot à faire avant qu'elle ne devienne attachante. Courteney Cox a réussi à faire oublier Monica Geller/Bing mais Jules ne sera jamais à la hauteur et c'est surtout ça le gros problème. Son fils, joué par Dan Byrd, a toujours un petit coté super agaçant qui donne envie de lui foutre des claques mais il ne se contente plus de passer dans une pièce en lançant une pique cynique, il reste, intéragit avec tout le monde et il a même une copine, ce qui nous a offert quelques bons moments de comédie. C'est l'amour qui a aussi sauvé Laurie (Busy Phillips). Elle n'est plus seulement la fille facile et idiote. Elle est un peu plus que ça. Les mimiques de l'actrice suffisent à la rendre sympathique. Son duo avec Ellie, qui a toujours été un point fort de la série depuis le début, est toujours aussi efficace, d'autant qu'il est utilisé avec parcimonie. Andy est toujours un sidekick amusant même si les gags le concernant sont souvent très faciles. Le plus gros miracle, on le doit au personnage de Bobby. Je le détestais dans les premiers épisodes. C'est peu de le dire. Son imbécilité chronique m'horripilait. En jouant sur son coté sensible et en réduisant sa part de stupidité, il est devenu peu à peu un grand enfant attachant. Il était même assez émouvant dans l'épisode où il découvre que Jules et Grayson sont ensemble. Ah, justement...

   Il a également été décidé de ne plus tourner autour du pot : Jules et Grayson se plaisent réciproquement depuis des années, ils ont le même âge, ils sont célibataires... on les met ensemble ! Et adviendra que pourra. Alors bien-sûr, les scénaristes grillent ainsi une cartouche précieuse mais il vaut mieux la sortir maintenant que d'attendre que la série finisse par être annulée. De toute façon, il ne faut pas se faire d'illusions, Cougar Town ne durera pas dix ans ! Si elle obtient une troisième saison, elle aura déjà de la chance. Donc autant utiliser ce duo super efficace maintenant ! L'alchimie entre Courteney Cox et Josh Hopkins est parfaite, et ce dernier se révèle être un excellent acteur de comédie. Qui l'eut cru ? Il n'a jamais vraiment eu de rôles drôles auparavant. Ses petites chansons sont devenues un gag récurrent et ça me plaît assez. Ca contribue à "l'esprit de famille" du groupe. Ils ne bossent jamais, ils passent leur temps ensemble, ils boivent comme des trous, ce sont des parents indignes et c'est ce qui fait leur originalité au final ! La série s'est transformée en sitcom familiale, sûrement à la demande d'ABC puisque c'est le thème des deux autres sitcoms de la soirée (The Middle et Modern Family), et ça lui va bien. Elle est encore loin de la perfection cela dit. 


// Bilan // Après avoir découvert la suite de la saison 1 de Cougar Town, j'ai compris pourquoi ABC l'avait renouvelée les yeux fermés, quitte à le regretter plus tard : parce qu'elle est devenue bonne ! C'est aussi simple que ça. Il aura quand même fallu 13 épisodes de rodage, c'est beaucoup, mais le résultat est bluffant. Rares sont les séries qui se relèvent de la sorte. Je ne suis pas accro pour autant mais je suivrais la saison 2 avec plaisir je pense. Je conseille à ceux qui l'avaient abandonnée comme moi de la reprendre et à ceux qui seraient intéressés de la commencer à partir du 14ème épisode. Bon, maintenant, il va sérieusement falloir penser à changer le titre de la série par contre. Paraît que Bill Lawrence et Courteney Cox ne sont pas contre...   

18 juin 2010

Nurse Jackie [2x 12]

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Years Of Service (Season Finale) // 86o ooo tlsp.

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  Après une saison presque ratée, Nurse Jackie a le mérite de se terminer convenablement sur un bon épisode. En même temps, quand on garde tout pour le premier et le dernier épisode de chaque saison, on ne peut que s'en sortir de la sorte ! C'est vrai, quand on regarde bien, tout ce qui s'est passé entre le Season Premiere et le Season Finale n'était que du brodage plus ou moins inspiré, plus ou moins passionnant. Les choses sont rentrées dans l'ordre dans le couple adultérin Jackie/Eddie après avoir traversé quelques crises plus pénibles à suivre qu'autre chose. Oh, ça a permis de proposer quelques cliffhangers sympas. Mais sinon ? J'ai toujours dû mal à croire que Jackie puisse encore avoir des sentiments pour un psychopathe, bien qu'il se soit calmé; et j'ai du mal à croire que Eddie puisse être si docile. Jackie n'a pas l'intention de quitter Kevin malgré tous leurs problèmes ? Pas grave. Je reste à tes cotés. C'est pas une belle preuve de son amour. C'est juste de la connerie et ça m'énerve. La grande satisfaction de cet épisode, quasiment la seule, c'est qu'un des deux secrets de Jackie est découvert par Kevin et Eleanor. C'est une droguée complétement accro. J'aurais aimé que la chose se passe de manière plus flamboyante que ça. Certes, la toute fin, avec le "Blow Me", était excellente et surprenante mais je n'ai pas l'impression que ça bouleversera la routine dans laquelle la série s'est installée pour la saison 3. En fait, j'aurai préféré que Kevin apprenne qu'elle le trompe avec Eddie. Ou au moins qu'elle le trompe. C'est l'élément le plus intéressant au final et je comprends que les scénaristes gardent cette cartouche pour plus tard mais je sens qu'on va se faire chier la saison prochaine, du coup...

   Niveau brodage, on peut dire que les personnages secondaires auront été gâtés tout au long de la saison ! Je ne sais pas ce qui est le mieux : ne rien savoir sur eux mais s'en servir juste pour nous faire marrer comme en saison 1, ou creuser leurs personnalités et dévoiler des pans de leur vie quitte à nous faire moins rire, comme en saison 2 ? Honnêtement, on a moins ri cette année et il y avait moins de délires. Zoey n'était pas aussi en forme qu'espéré, Mo-Mo n'était plus là, Sam et Thor l'ont mal remplacé... Mais Gloria a été absolument géniale (le coup de la fumée et de la rencontre avec Dieu dans cet épisode m'a éclaté), O'Hara nous a sorti d'excellentes répliques et Dr. Cooper/Twitter s'est imposé comme LE personnage secondaire phare. Les intrigues des uns et des autres ont été bâclées et je ne parle même pas des cas médicaux absolument pas marquants et plus que dispensables. Les résolutions dans le final sont donc maigres. Il n'y avait de toute façon aucun suspense de lancé. Il y a des trucs qui n'ont servi strictement à rien comme la partie de jambe en l'air entre O'Hara et Sam. Sinon, le passage claquettes m'a beaucoup amusé. Voilà, c'est de ce genre de petites folies dont la série manque désormais !   

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// Bilan // Comparé à United States Of Tara, sa collègue de Showtime, Nurse Jackie ne fait définitivement pas le poids ! Elle manque cruellement d'ambition et n'offre pas à ses acteurs géniaux, Edie Falco en tête, matière à exceller. L'émotion est souvent contournée, la comédie n'a plus le même éclat qu'en saison 1 et on trouve même le temps de nous ennuyer parfois. Je le répéte : la série est loin d'être mauvaise. Elle est juste en dessous des attentes, au plus bas de son potentiel. Du coup, le format 12x 26 minutes n'est pas frustrant. C'est toujours ça...

24 juillet 2010

Hung [2x 03]

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"Mind Bullets" or "Bang Bang Bang Bang Motherfucker" // 2 53o ooo tlsp.

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   J'aurai pu n'accorder que deux étoiles à cet épisode dans le sens où il ne fait rien avancer du tout et faire autant de surplace quand on a que 26 minutes à occuper dix fois par an, c'est moyennement recevable. Mais l'étoile finalement gagnée vient du fait que Hung prend le temps d'approfondir les choses et particulièrement dans cet épisode où tout est dans les dialogues, finement écrits et pensés. Je pense en particulier à la séance de cinéma avec Ray, Tanya, Darby et Damon qui était très riche et assez émouvante sans en faire des caisses. C'est une émotion toute simple et furtive qui s'échappe d'un mot ou d'un regard. "I'm not going to climb into any box, and I'm not going to climb out of any box. If there even is a box, someone else put it there. Not me." J'adore cette phrase de Damon un peu naïve mais tellement vraie ! Je suis parfaitement d'accord avec lui. Si Darby et Damon ont une utilité, c'est bien celle de dire des choses censées et intelligentes de temps en temps, et c'est aussi ce qui les différencie de leurs parents, moins réfléchis, qui vivent (trop) dans l'instant. On se retrouve avec un schéma classique mais réaliste où les enfants tentent de ne pas comettre les erreurs de leurs parents mais en faisant cela, en voulant sans cesse se démarquer, font leurs propres erreurs. Le cycle de la vie ! Bla bla bla. Le passage où Darby parle à son père de leur physique à elle et son frère est très libérateur, comme si on s'attardait enfin sur l'éléphant qui est dans la pièce depuis le début ! Notons enfin cette phrase limite choquante si les scénaristes mettent leur promesse à exécution : "If you weren't my sister, I'd try to get to third base with you. But what the hell, I still might !" Je ne sais pas si Hung est la meilleure série pour traiter d'un thème aussi tabou que l'inceste mais ce serait osé, je suis toujours pour.

   La guerre Tanya/Lenore se poursuit et de manière plutôt inspirée cette semaine puisque Tanya ne se laisse pas faire mais nous fait rire tout en se ridiculisant une fois de plus ! Rien de super original, j'en conviens, mais c'était très drôle. La scène de cul entre Ray et la patronne de Tanya était excellente. Hung est capable de ce genre de choses quand elle veut et elle fait bien de ne pas en abuser. Ca lui permet de ne pas tomber dans les travers de... Californication par exemple ! Scène assez inutile par contre entre Tanya et le vrai P.I.M.P. J'attends plus de leur relation.

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// Bilan // "There's a deeper meaning. Look. Try to find it." Le message que passe les scénaristes aux détracteurs de la série est clair, non ?

4 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Second Rôle Masculin dans un Drama

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   Le point commun entre tous ces acteurs ? Ils ne sont pas très beaux ! De là à dire que les second rôles sont réservés aux moches, il n'y a qu'un pas ! Ils ont en tous cas un putain de charisme et l'ont prouvé dans leurs séries respectives. Si vous vous demandez pourquoi un Terry O'Quinn n'est nommé qu'en second rôle, disons qu'il y a une logique à cela et qu'il n'y a pas de la place pour tout le monde dans chaque catégorie, notamment dans celle du "Meilleur Acteur de Drama"...

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Dans la catégorie "Meilleur Second Rôle Masculin dans un Drama" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Alan Cumming (The Good Wife), Zeljko Ivanek (Big Love), John Lithgow (Dexter), Dean Norris (Breaking Bad), Terry O'Quinn (Lost) et Martin Short (Damages). 

Ils ont failli être nommés mais j'ai dû trancher : Tate Donovan (Damages), Michael Emerson (Lost), Josh Charles (The Good Wife), Chris Noth (The Good Wife), Giancarlo Esposito (Breaking Bad), Ron Perlman (Sons Of Anarchy)...

Ils ne méritaient pas de figurer parmi les nommés, mais alors vraiment pas : Josh Holloway (Lost), Joel Gretsch (V)...

1 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Série Britannique

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Après les séries francophones, quoi de plus normal que de récompenser les séries britanniques, à qui l'on peut envier beaucoup, notamment leur regard sur l'adolescence... Skins, ce n'est pas Coeur Océan quoi. De la même façon, ils savent faire des séries de science-fiction bien mieux que nous, qui n'essayons même pas !

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Dans la catégorie "Meilleure Série Britannique" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Being Human (BBC Three), Doctor Who (BBC One), Misfits (E4), Torchwood (BBC Three), Skins (E4) et Survivors (BBC One).

Elle ne méritait pas d'être nommée : Secret Diary Of A Call Girl (ITV2) !

Elles ont failli être nommées mais il fallait faire un choix : The Inbetweeners (E4), How Not To Live Your Life (BBC Three).

12 août 2010

True Blood [Saison 1]

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   Trois ans plus tard, un peu honteusement, je me suis emparé à mon tour de True Blood. Entre la série et moi, c'est une simple histoire de rendez-vous manqué, un malentendu. J'avais aimé le pilote, que j'avais d'ailleurs vu deux fois comme en témoigne ma critique de l'époque : ICI. Pourquoi n'ai-je pas regardé la suite ? Je me le demande encore. Je ne me souviens plus. Je sais qu'à l'approche de la saison 2, quelques mois plus tard, j'avais repris mon visionnage et j'étais allé jusqu'au bout du troisième épisode, non sans mal. Je me rappelle m'être ennuyé comme rarement devant une série. Du coup, j'ai abandonné. Puis la saison 2 a été acclamée par la critique. J'ai eu la terrible sensation d'être passé à coté de quelque chose et je n'avais en même temps pas du tout envie de me plonger dans True Blood à nouveau. Pourquoi je me lance maintenant ? Parce que la honte devenait trop grande. Et j'aime à croire que The Vampire Diaries, dans un autre registre, m'a réconcilié avec les vampires. Parce qu'eux et moi, depuis toujours, on n'est pas copains !

   Il y a deux semaines donc, j'ai repris la série depuis le début. J'ai revu le pilote, que je connais désormais par coeur, et les deux épisodes suivants qui m'ont au moins autant emmerdé que la première fois, si ce n'est plus ! Je vous jure, je les trouve complétement ratés. C'est à partir du 4ème épisode que j'ai commencé à saisir ce qu'on pouvait trouver de bien à True Blood. Je crois qu'il faut un petit temps d'acclimatation. Tout ce qu'on nous présente est tellement atypique, des décors aux personnages. C'est sans doute trop dense d'un seul coup. Il faut s'habituer au mélange des genres puisque la série réussit à verser à la fois dans le soap, le thriller, le fantastique et même la comédie voire la parodie. C'est là d'ailleurs que le talent d'Alan Ball intervient. Il trouve le moyen de rester subtile et simple là où tous les autres scénaristes seraient tombés dans le piège de la surrenchère. C'est vrai que les scènes de sexe sont un peu trop nombreuses et pas toujours excitantes mais je suis certain que si beaucoup de téléspectateurs ont tenu toute la première saison, c'est grâce à elles. On peut les remercier. Et puis peu de séries, même sur le câble, vont aussi loin dans l'exposition de la chair. C'est on ne peut plus raccord avec les thèmes de la série. Curieusement, la violence est rare quand elle n'est pas sexuelle. Tout le fil rouge de la saison est justement basé sur ce serial-killer qui tue les jeunes (ou moins jeunes) femmes fascinées par les vampires. C'est sans doute ce qui m'a le moins convaincu au fil des 12 épisodes. Ce n'était pas haletant. Je ne me suis jamais sérieusement posé la question : mais qui cela peut-il bien être ? Je n'ai pas cherché à soupçonner untel ou untel. Peut-être était-ce voulu parce que le principal ne réside pas dans cette intrigue et que ce sont ses répercussions et uniquement ses répercussions qui sont intéressantes, sur les personnages bien-sûr et sur Sookie en particulier. D'ailleurs, le dernier épisode est très raté. Entre le meurtrier dont on devine l'identité dès la scène d'ouverture et ces morceaux de flashbacks qui font penser à un épisode des Experts, c'est l'ennui qui domine. Le cliffhanger est bien pourri aussi dans son genre. Très série B. Heureusement, quelques pierres sont jetées pour poser les bases de la 2ème saison, qui s'annonce un peu plus excitante et ceux qui l'ont déjà vu (tous ceux qui me lisent quoi) ne me contrediront sans doute pas !

   La vérité, c'est que derrière tout ce sang ce sont les personnages qui comptent. Je retrouve bien là mon Alan Ball. Sookie ? Eh bien je ne la déteste pas. On m'avait prévenu que j'allais sans doute avoir envie de la claquer à chaque instant et ça n'a pas été le cas. Je ne dis pas que l'idée ne m'a jamais traversé l'esprit mais je l'ai trouvée touchante dans l'ensemble, surtout à partir de la mort de sa grand-mère. Son histoire avec Bill (que je n'aime vraiment pas tant il est un cliché ambulant du vampire) ne m'a pas passionné mais tout le reste, tout ce qui l'a touchée de près ou de loin, m'a intéressé. Et j'aime le fait que l'origine de son don ne soit pas (encore ?) expliqué. C'est assez logique finalement. Dans un monde où se cotoient vampires, loup-garous et êtres-humains, il est inutile d'expliquer la moindre anomalie. La prestation d'Anna Paquin est à saluer. Elle s'améliore au fur et à mesure. Quant à Jason, disons que je l'aime beaucoup parce qu'il m'a fait drôlement rire. Sa bêtise congénitale fait tout son charme (bon, son corps parfait aussi) et il en devient touchant. Son histoire avec le personnage incarné par la toujours convaincante Lizzy Caplan était très réussie d'ailleurs, quoiqu'elle tirait un peu trop en longueur. C'était l'occasion aussi d'offrir un peu d'onirisme. C'était joli. Et mignon. Ma chouchoute pour le moment, c'est Tara. Sa carapace faite d'insultes en tous genres et d'agressivité me plaît énormément. Je trouve Rutina Wesley très douée pour faire passer l'émotion, surtout dans la rage. Son intrigue avec sa mère était déchirante. J'ai adoré ! Lafayette est marrant aussi. Il manque juste d'approfondissement pour le moment. Et puis Sam... Disons qu'il commence à devenir intéressant quand on apprend (sans grande surprise) qu'il est un shapeshifter. Avant, il est juste inintéressant. Et après, il reste parmi les personnages les moins intéressants. Toute la galerie de personnages secondaires est bien travaillée et offre des tas de possibilités, que ce soit du coté des villageois que du coté des vampires. Les personnages qui arrivent en cours de route ont d'ailleurs tendance à voler la vedette aux autres, d'autant que les acteurs sont particulièrement bien choisis. Je n'ai pas d'avis sur le fameux Alexander Skarsgard pour le moment. Je l'ai trop peu vu. Mais il ne m'a pas fait beaucoup d'effet en tous cas. A la limite, je préfère la pute qui l'accompagne tout le temps !

    Pour conclure, en cette saison inaugurale, c'est son style totalement atypique qui sauve True Blood. Elle fait penser à un Twin Peaks qui aurait été envahi par les vampires, ce qui est un joli compliment, mais 15 ans plus tard quand même. Entre fascination et révulsion, je n'ai pas encore choisi. En revanche, l'ennui m'a souvent choisi et c'est ce qui pourrait m'avoir à l'usure si le rythme n'est pas plus soutenu à l'avenir. Je vais déposer mes valises à Bon Temps et prolonger mon séjour. Ce n'est pas la destination de vacances rêvée mais à défaut de pouvoir partir cet été, je vais m'en contenter.

21 août 2010

Hung [2x 07]

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The Middle East Is Complicated // 2 52o ooo tlsp.

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   Bon bon bon... La capture d'écran ci-dessus, je l'offre gracieusement en espérant attirer le pervers. C'est aussi pour cette raison que cette review contiendra un certain nombre de vulgarités. Chatte, bite, couilles, ça marche toujours très bien en mot-clés Google. Ceux qui ont vu cet épisode noterons tout de même que j'ai eu la décence de ne pas tout montrer. Car Rebecca Creskoff a osé tombé le haut mais aussi le bas. Et je ne rigole pas : on voit sa chatte, sa touffe, son pubis. Tout ça. On n'en est pas encore aux grandes et petites lèvres, on reste classe sur HBO mais ça fait tout de même un choc. Ca reste très inhabituel à la télévision américaine, même sur cette chaîne. Parce que finalement, quand on voit autant d'une actrice, c'est qu'elle a un rôle très très secondaire. Là, Lenore n'est certes pas l'héroïne de la série mais c'est un personnage important. Dire que Rebecca va aller se frotter aux Desperate Housewives dans quelques mois ! Ca va drôlement la changer. Plus de ballade la touffe au vent ! J'osais espérer que cela donnerait des idées à Thomas Jane mais ce n'est pas encore pour cette fois... En revanche, la caméra insiste bien sur le paquet dessiné par son jogging. Et je jure que je ne suis pas un obsédé. C'est fait exprès ! Le réalisateur s'amuse bien en tous cas. Reste à savoir si l'acteur met une chaussette dans son boxer pour offrir cette jolie vision... Ah tiens d'ailleurs, vous saviez qu'Alexander Skasgard de True Blood ne portait pas de cache-sexe pendant le tournage de ses scènes dénudées dans la série ? Eh bien maintenant vous le savez ! Allez hop, ce passage va cartonner dans Google.

   Et si je vous parlais de l'épisode maintenant ? Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il m'a à nouveau déçu. Je veux dire, c'est pas mal, ça se laisse suivre avec plaisir. Mais où est passé le vrai Hung ? Celui qui est finement écrit ? Après le castor, on nous a ressorti une métaphore pour le vagin. Cette fois, c'était le "hummus". Remarquez, c'était plus original et inspiré. Puis j'adore la voisine hystérique de Ray. Ses apparitions sont toujours bonnes à prendre. La guéguerre virtuelle avec la cliente de Ray m'a bien amusé. C'était, encore une fois, original ! Dans le genre surprenant, tout le monde se met à coucher avec tout le monde. Ray et Lenore, on s'en était douté. Ce n'est qu'une façon pour Lenore d'avoir encore plus d'emprise sur Ray et de foutre en l'air sa relation avec Tanya. Voilà qui me paraît plus logique qu'une envie soudaine de se le taper. Par contre, que Tanya couche avec Charlie, je ne m'y attendais pas du tout. Ca ne m'avait pas traversé l'esprit une seule fois. Au final, ça n'a pas grand intérêt. En revanche, je viens de comprendre que Charlie, malgré son métier, est le personnage le plus censé de la série. Comme quoi... A part ça, les enfants de Ray sont totalement aux abonnés absents et Jessica se découvre des tâches, soit-disant de stress. Elle panique et on s'emmerde un peu. Heureusement que Anne Heche est géniale ! Alors, enceinte ou pas enceinte ? Ah et l'affaire Francis/Mike a perdu de sa faveur à force d'être survolée. 

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// Bilan // Pas plus convaincu par cet épisode que par le précédent, et à peu près pour les mêmes raisons. Il ne faudrait pas que Hung se transforme en Californication bis. On n'en est pas encore là mais attention...

6 septembre 2010

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"Fat Off My Love" Or "I'm The Allergen" // 2 53o ooo tlsp.

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   Depuis le début de Hung, je trouve le jeu de Thomas Jane un peu limite mais cet épisode m'a permis de découvrir qu'il jouait extrêmement bien les mecs qui se font réveiller par une sonnerie de portable. Ah la pose était naturelle, la voix éraillée juste comme il fallait... C'était bluffant ! Plus sérieusement, que ce soit avec Jane (Thomas) ou Jane (Adams), je suis toujours partagé sur les prestations. Ca ne sonne pas juste mais je n'arrive pas à savoir si c'est à cause de leur jeu limité ou de ce que les dialoguistes leur font dire. Je n'ai pas été très convaincu par les crises à répétition de Tanya en tous cas. C'est marrant de temps en temps mais là c'était too much. Elle n'a pas dit des choses complètement stupides cela dit. Je ne parle pas de ses multiples "fucking" mais plutôt du discours sur les gens gentils qui se font toujours avoir. C'est cruel mais un peu vrai. Ca explique en tous cas très bien les dérives récentes de ce personnage, dont la vraie nature est la gentillesse, le respect des règles et la sincérité. Elle voudrait se transformer en Lenore mais elle en est incapable. Elle n'est pas et ne sera pas Lenore. La réponse de Ray est comme toujours très molle. Répond-t-il quelque chose d'ailleurs ? Il se content d'écouter et d'éventuellement pardonner. Un comportement qui ne plaît pas toujours et qui n'est pas très "télévisuel" disons. On s'ennuie toujours un peu avec Ray. Heureusement que les gens autour de lui bougent dans tous les sens, et tant pis si c'est n'importe comment !

   Son renvoi est survolé, et sera sans doute approfondi plus tard. Si ça pouvait être un moyen pour qu'il se consacre uniquement à sa vie de gigolo, ce serait pas mal. J'aimerais que l'on se débarrasse de tout ce superflu pour se concentrer sur l'essentiel. Pas de cliente du jour d'ailleurs, ni de retour d'une ancienne, sauf si l'on compte "Horny Patty". A la limite, ce sont les passages sur Jessica et Ron qui étaient les plus réussis. Le scandale en pleine remise de prix est un coup classique que Hung aurait pu nous éviter mais ce sont les conséquences qui nous importent. De manière un peu attendue, Jessica et Ray s'embrassent et on imagine qu'ils ne vont pas faire que ça dans le lac. J'aimerais beaucoup que le couple se reforme "pour de bon" et que la saison 3, qui vient d'être commandée, se centre sur la double vie de Ray entre son nouveau métier et Jessica. Je rêve sans doute un peu... Une fois de plus, les ados n'ont pas eu grand chose à faire à part observer le désastre. Il y a quand même eu un dialogue intéressant entre Jessica et Darby. "Do You Like Me Fat?". Une curieuse question à laquelle Jessica va tenter de répondre du mieux qu'elle peut. Je n'ai pas pris son "I Like You Fat" pour un mensonge mais plus comme une façon de montrer à Darby la stupidité (légitime) de sa question. Non, évidemment, elle préférerait qu'elle soit mince mais elle est ainsi et ce n'est pas dramatique.    

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// Bilan // Malgré la jolie scène finale, cet épisode de Hung navigue entre deux eaux. Pas mauvais, non, mais pas vraiment bon non plus.

2 août 2010

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"Sing It Again, Ray" Or "Home Plate" // 2 35o ooo tlsp.

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   Voilà un épisode qui m'a fait beaucoup rire à de nombreuses reprises. On était loin de l'émotion de la semaine dernière, mais ça me va aussi. La scène où Ron péte un plomb au petit-déjeuner sous les yeux éberlués de sa belle-mère était anthologique ! Il voulait juste sa "fucking" omelette quoi. Depuis le départ, ce personnage n'a pas grand intérêt mais s'il pouvait avoir ce genre d'accès de rage de temps en temps, son utilité serait prouvée (et approuvée). Son désir d'enfant et le quiproquo qui s'en suit m'ont amusés. Ca pourrait vraiment être facile et bas de gamme si ce n'était pas aussi bien écrit et s'il n'y avait pas une cohérence d'ensemble. Pendant ce temps-là, on commence à comprendre que Lenore a pris un pouvoir énorme dans les vies de Jessica, Tanya et Ray. Elle connaît leurs secrets et peut les faire chanter ou les manipuler à sa guise, si elle le souhaite. Nulle doute qu'elle s'en servira en temps voulu ! J'aimerais assez que Jessica découvre la nouvelle activité de son ex-mari avant la fin de la saison quand même. Il ne faudrait pas que ça devienne une finalité, le fait qu'elle le découvre. Ce n'est pas si important. Pour revenir sur les moments marrants de l'épisode, grand oui à la scène de cul très originale où la cliente de Ray lui demande de la prendre par derrière (jusque là, tout va bien) en lui chantant "Happy Birthday To You" ad lib. Du grand n'importe quoi qui m'a fait penser aux délires passés de Sex & The City. Samantha aurait pu nous faire ce coup-là ! Ca fait forcément mieux passer l'idée de vieillir...

   La personnalité de Damon continue d'être explorée et on entame un rapprochement encore plus poussé entre Tanya et lui. Je pense vraiment que ça va se finir au lit. Peut-être dès le prochain épisode d'ailleurs ! On ne l'a pas vue le raccompagner ! Non mais plus sérieusement, ces deux-là étaient fait, si ce n'est pour être ensemble, en tous cas pour se rencontrer. Ils sont tous les deux laids, bizarres et paumés. Il y a forcément quelque chose à faire de leurs détresses respectives. Le poème très fleuri de Tanya, intitulé "Phallus", m'a bien fait rire. C'était totalement ridicule dans le fond mais touchant au final. Comme toujours quand elle entreprend quelque chose. C'est la même chose quand elle essaye de rattraper un papier sur un tapis roulant. Forcément, ça dérape... Bref, "I Can't Be Fucked 'Cos I'm Already Fucked", yeah !

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// Bilan // Hung prend parfois des airs de Sex & The City mais avec des moches, mal fringués et qui n'habitent pas New York. Ca me plait, en fait. Voilà ce qu'il reste quand on enlève les paillettes.

28 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Drama de Network

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Oui, j'ai choisi de diviser la catégorie "Meilleur Drama" en deux parties. Ca permet évidemment de citer plus de séries, je ne cache pas l'astuce, mais c'est aussi et avant tout parce que je pense que les Emmy Awards devraient en faire de même. Il y a désormais une telle disparité entre ce que l'on peut faire sur un network et sur le câble que la concurrence devient déloyale...

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Dans la catégorie "Meilleur Drama de Network", les nommés sont : Brothers & Sisters (ABC), Friday Night Lights (NBC), Fringe (FOX), Grey's Anatomy (ABC), Lost (ABC) et The Good Wife (CBS).

Elles auraient pu être nommées aussi : Parenthood (NBC), Chuck (NBC), Dr. House (FOX), 24 (FOX)...

Les nommer ? Soyons sérieux... : Gossip Girl (CW), Les frères Scott (CW), Smallville (CW), 90210 (CW), Heroes (NBC), V (ABC)...

20 septembre 2010

Outlaw [Pilot]

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Pilot // 1o 9oo ooo tlsp.

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What About ?

Juge de la Cour Suprême, Cyrus Garza a toujours été très pointilleux sur le respect de la loi, jusqu’à ce qu’il réalise que le système auquel il croyait était imparfait. Playboy et joueur, Garza quitte sa fonction privilégiée pour se mettre à son compte. Il défend désormais les opprimés et met à profit ses connaissances du système judiciaire pour prendre en charge d’importantes affaires. Une tâche d’autant plus ardue qu’il s’est fait tout au long de sa carrière pas mal d’ennemis parmi les plus puissants de ce monde…

Who's Who ?

Créée par John Eisendrath (producteur exécutif sur Beverly Hills, Felicity, Alias, My Own Worst Enemy). Avec Jimmy Smits (New York Police Blues, A la maison Blanche, Dexter, Cane) dans le rôle de Cyrus Garza, David Ramsey (Dexter) dans le rôle de Al Druzinsky, Carly Pope (Popular, Dirt, 24) dans le rôle de Lucinda Pearl, Jesse Bradford (A la Maison Blanche) dans le rôle de Eddie Franks et Ellen Woglom (Californication, Crash) dans le rôle de Mereta Stockman.

So What ?

Outlaw est tout ce que The Good Wife n'est pas. Je ne peux pas mieux résumer la situation. C'est certainement injuste de comparer un pilote à une saison entière, mais là où je n'avais pas été totalement convaincu par The Good Wife lors du premier épisode, je lui reconnaissais de nombreuses qualités et un certain potentiel. Je croyais simplement à tort qu'elle n'était pas faite pour moi. Dans le cas d'Outlaw, je ne lui trouve aucun potentiel, aucune finesse et elle n'est définitivement pas faite pour moi, pas plus que pour tous les autres amoureux des séries judiciaires.

Parlons d'abord de Jimmy Smits, ce héros. J'ai toujours eu un problème avec lui et c'est carrément physique. Sa tête me dérange. En plus, il a gâché la saison 3 de Dexter et c'est impardonnable. Cela dit, je suis capable de reconnaître que c'est un bon acteur et dans ce pilote, même s'il en fait trop, il ne se ridiculise pas. En revanche, son personnage, Cyrus Garza, est tout ce qu'il y a de plus antipathique. Je soupçonne les scénaristes d'avoir voulu lui donner des airs de Dr. House, sans y parvenir ou sans oser aller jusqu'au bout. Il n'est donc ni impressionnant, ni amusant, ni inquiétant. Il n'est pas. Il n'existe pas. Il n'y a d'ailleurs rien de réaliste en lui. Le contexte de son départ de la Cour Suprême est absurde, baclé, facile. Les menaces auxquelles il s'expose sont désincarnées et exagérées. Je suis sans doute naïf mais je ne pense pas qu'un tel choix puisse faire l'objet de tant de controverse dans la réalité. De toute façon, dans la vraie vie, ça n'arriverait même pas tout cette histoire ! Un juge de la Cour Suprême ne redeviendrait pas simple avocat. Et on en vient logiquement à un autre gros problème de la série, sans doute le pire : les bons sentiments qui traversent tout le pilote. L'affaire du jour en elle-même est cousue de fil blanc et se termine exactement comme on s'y attendait. Et puis les phrases toutes faites qui émaillent les dialogues sont à gerber. La résolution de l'affaire est totalement ridicule (une sombre affaire de lunettes oubliées sur le lieu du crime). Tout ce qui a un tant soit peu d'intérêt réside dans les personnages secondaires et leurs intéractions. Ils n'ont rien de particulièrement intéressants individuellement mais ensemble, il se passe quelque chose. Petite préfèrence pour Lucinda, qui rappelle vaguement une certaine Kalinda... sans la classe.

Outlaw a réussi son lancement sur NBC, grâce à un lead-in de choix (la finale d'America's Got Talent). Elle devra ensuite faire ses preuves le vendredi soir dans une case sinistrée. Autant dire qu'elle a très peu de chances de survivre, surtout que les critiques américaines ont été extrêmement féroces à son égard et à juste titre. Je ne donne pas cher de sa peau et je crois que personne ne la regrettera de toute façon...

What Else ?

Une bande-annonce qui donnerait presque envie en s'axant sur l'aspect "fun" de la série, qui se résume en ces quelques scènes en réalité.

4 octobre 2010

Parenthood [2x 03]

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I'm Cooler Than You Think // 4 83o ooo tlsp.

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  J'avoue que j'ai dû mal à être convaincu par cette saison 2 pour le moment. En fait, il y a un truc que je ne supporte plus : les personnages qui parlent tous en même temps, les engueulades à répétition franchement irritantes... C'est lourd quoi. J'en ai limite mal à la tête. Si l'on décortique intrigue par intrigue, on se rend compte que tout est toujours conflictuel et pas forcément pour des choses importantes. Si tout se passait bien dans cette famille, il n'y aurait pas de série. On est bien d'accord. Mais trop c'est trop ! Ce sue je regrette particulièrement dans cet épisode, c'est que les scénaristes n'aient jamais cherché à adopter le point de vue des enfants. On ne comprend pas très bien pourquoi Haddie est aussi remontée contre sa mère. On le devine mais elle ne le dit qu'à la toute fin. On ne lui a pas donné la parole plus tôt c'est dommage. La scène était quand même belle. De la même façon, j'adore Amber mais y'a un moment donné il va falloir qu'elle se rende compte que sa mère n'est pas si dingue que ça. C'est d'ailleurs ce qui arrive au final mais ce sera certainement déjà oublié la semaine prochaine. Enfin voilà, je trouve que ces deux intrigues ont été survolées et c'est vraiment dommage. Celle d'Adam avec Max était plus profonde et elle est de toute façon traitée depuis le tout premier épisode de la série. Les inquiétudes d'Adam sont compréhensibles et Peter Krause a su retranscrir cela avec justesse. Je regrette que l'on ne donne pas plus la parole à Gaby par contre. Minka Kelly mérite d'être utilisée un peu mieux que ça à mon sens.

   J'ai bien aimé l'intrigue Joel/Julia au sujet de l'arrivée d'un deuxième enfant dans la famille. Ca se termine de façon mielleuse mais parfois, c'est acceptable. Et comme Parenthood reste une série assez fine quant au traitement de ses personnages, je n'y vois pas d'inconvénient. Tout ne doit pas toujours se terminer dans les larmes et l'aigreur. Mais je reste quand même peu optimiste pour la suite des événements. On va traîner l'intrigue bébé toute la saison. Je suppose que Julia va avoir du mal à tomber enceinte, que ça va créer des tensions dans le couple et bla bla bla. Peut-être même que l'un d'entre eux sera devenu stérile entre temps ! L'intrigue de Crosby et sa belle-mère était intéressante aussi. Les justifications de cette dernière ne m'ont pas suffit personnellement et j'ai trouvé qu'elle passait un peu trop vite de la mamie inquiète à la mamie détendue du string mais ça vaut mieux. C'est pas la peine de nous tenir la jambe avec ça 107 ans ! Assez content à part ça que Sarah ait trouvé un deuxième love interest. Ca peut donner quelque chose d'intéressant si Gordon fait toujours partie du tableau...

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// Bilan // J'ai du mal à comprendre pourquoi les Braverman ne me séduisent plus autant. Je crois que cette famille est trop authentique au final. Elle ne donne pas envie d'en faire partie, contrairement au clan Walker. Puis à force de raconter des toutes petites histoires, on s'ennuie un peu. 

29 septembre 2010

Fringe [3x 01]

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Olivia (Season Premiere) // 5 8oo ooo tlsp.

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   C'est sur la promesse d'une ambition folle que Fringe nous avait quitté la saison passée. C'est tout l'univers de la série qui a été bouleversé en l'espace d'un double épisode magistral. Elle revient en forme, embrassant enfin sa destinée et sa mythologie à bras le corps. Après être restée dans l'ombre une bonne partie de la saison 2, pour la bonne cause, celle des Bishop, Olivia réalise un retour fracassant sous forme d'une fuite en avant qui la renvoit inéluctablement en arrière. L'idée d'une course-poursuite de 40 minutes ne m'aurait pas séduit sur le papier. Pourtant, c'était à couper le souffle, tant visuellement que scénaristiquement. Outre les divers clins d'oeil et autres réfèrences, qu'un second visionnage permettrait d'identifier avec précision, c'est tout un nouveau monde inexploré qui s'ouvre à nous. L'immensité de cette prison et le besoin de l'explorer sont autant d'éléments exaltants qui nous tiennent en haleine. Olivia a peur, Olivia se cache pour pleurer (comme les oiseaux ?) mais, inéxorablement, Olivia se perd. Elle devient son Autre, tandis que l'ursupatrice goûte aux lèvres de Peter comme si de rien n'était.

   J'ai toujours fait parti de ceux qui ont défendu Anna Torv, surtout au début de la saison 1 lorsque tout le monde lui tombait dessus. Elle est brillante dans cet épisode mais tout simplement parce qu'elle a la matière parfaite pour. Pas parce qu'elle est soudainement devenue bonne. Elle l'a toujours été. LA scène de l'épisode reste celle de ses retrouvailles avec sa mère, incarnée par l'excellente Amy Madigan, à qui la teinture blonde ne va pas du tout. A ce moment-là, elle n'était déjà plus elle-même, ce qui renforce l'émotion car on est tout aussi désorienté qu'elle. Son duo avec le chauffeur de taxi a fonctionné à merveille. J'en ai profité pour découvrir Andre Royo n'ayant pas été un fidèle de The Wire. Je suppose qu'on le reverra, il veille sur elle. J'ai beaucoup aimé la profondeur (toute relative) apportée avec soin à un personnage qui aurait pu n'être qu'anecdotique si les scénaristes l'avaient voulu. Ils ne sont pas tombés dans cette facilité-là. Les Broyles-nate et autres Charlie-nate manquent eux si ce n'est de profondeur en tous cas de temps de parole. C'est à la fois regrettable et parfaitement pardonnable : on n'en est qu'au Season Premiere et, si j'ai bien compris, un épisode sur deux désormais se situera dans l'autre Monde. Cela signifie moins de loners, voire pas du tout si l'on considère qu'étant donné les circonstances, aucun épisode ne pourra l'être vraiment; mais aussi moins de Peter, ce qui peut servir au personnage dont on sait désormais l'essentiel. Il fait partie de la formule Fringe mais je suis nul en maths, j'ai la conviction qu'il n'est pas indispensable sur une période donnée...

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// Bilan // Suspense, action, émotion. Moteur : Fringe est de retour !

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