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Des News En Séries, Le Blog
28 août 2009

Dirty Sexy Money [2x 13]

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The Unexpected Arrival // 1 8oo ooo tlsp.

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   Dirty Sexy Money touche à sa fin et rien ne semble pouvoir rattraper le coup pour les derniers épisodes. De toutes les intrigues développées, seule celle de Patrick tient à peu près la route et c'est assez étonnant puisque c'est lui qui écope d'habitude des intrigues les plus chiantes. Dès le départ, on comprend bien que le personnage de John Schneider est de mèche avec sa femme, c'est donc sans surprise mais au moins, c'est amusant. Par contre, je ne m'attendais pas au coup de la caméra dans la chambre à coucher ! Un nouveau scandale sexuel pour Patrick ? Voilà qui permet à la série de justifier le "sexy" de son nom. Parce que depuis le début, c'est surtout le "Money" qui prédomine. En parlant de ça, on remarquera que Andrea a bien changé en quelques épisodes. Elle qui ne voulait pas du luxe des Darling, elle semble s'en être bien accommodée. Une fois de plus, son intrigue avec Brian est sans intérêt, et les scènes chez Nick censées être drôles ne le sont pas vraiment.

   Du coté de Karen, on s'ennuie un peu. Elle est enceinte du diable, bon et alors ? C'est pas comme si sa famille était uniquement composée de saints. Le passage sur l'éventuel avortement m'a bien plu : d'abord parce que le mot a été prononcé, ce qui n'est pas si courant dans les séries US, surtout celles d'ABC (Desperate Housewives ? Ugly Betty ?) et puis aussi parce que s'il n'a pas lieu, ce n'est pas parce que Karen considérerait ça comme quelque chose de mal mais simplement parce qu'arrivée à son âge, c'est peut-être sa seule chance d'avoir un enfant. En revanche, on se serait bien passé des passages niais avec Nick. Leur couple a quand même du mal à être crédible. Les machinations de Simon Elder vont de plus belle et ça devient ridicule mais très soap, c'est sûr. On est malheureusement plus proche des Feux de l'amour que de Dallas. Le cliffhanger n'est pas mauvais, il donne envie de voir le dernier épisode. Simon tué par Nola ? J'en doute. Nick va sauver tout ce petit monde in extremis.

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// Bilan // Une série définitivement pas assez "dirty".

      

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8 septembre 2009

Weeds [5x 13]

Weeds

All About My Mom (Season Finale) //

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   Patatrac badaboum. La malédiction Botwin n'a pas frappé cette année : le nouveau mari de Nancy n'est pas mort. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Bonne parce qu'on pressentait le meurtre de Esteban depuis le début de la saison. Ca aurait été décevant que nos prédictions se révélent juste (pourquoi je dis "nous" ? Je ne suis pourtant pas plusieurs !). Mauvaise car cela veut dire qu'Esteban sera encore vivant la saison prochaine. Il n'a pas apporté que des mauvaises choses mais il a atteint ses limites depuis déjà un moment. Par exemple, cette scène où il force Nancy à ne plus jamais porter son parfum est ridicule. On a bien compris qu'Esteban était le genre de mâle qui tenait plus que tout à sa virilité, pourquoi en remettre une couche ? Pour tracer un parallèle avec le fait qu'il réponde au doigt et à l'oeil de Pilar ? Peut-être, mais je ne vois pas bien où l'on veut en venir. Que Nancy est une pauvre femme soumise ? Sans doute. C'est sûr que ça la change. Elle n'était pas du tout comme ça avant... A coté de ça, on nous montre Esteban en situation d'échec vis à vis de l'éducation de sa fille Adelita puisque cette dernière est en fait une héroïnomane. Là encore, un parallèle est tracé entre les reproches que Esteban a pu faire à Nancy sur ses fils et ses propres failles. Mais, là encore, je ne vois pas bien où l'on veut en venir. On le sait depuis longtemps qu'Esteban est un gros con ! What's the point ? Ca a cependant permis à Silas de prouver qu'il n'était pas un si mauvais garçon, message que l'on veut nous faire passer depuis plusieurs épisodes.

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   On ne peut pas en dire autant de ce cher Shane puisqu'il est passé du petit garçon intelligent et cynique au grand garçon toujours cynique mais dangereux. Cette évolution a été progressive tout au long de la saison. Le cliffhanger final -il frappe Pilar avec un maillet de croquet- est donc bien amené et en même temps très surprenant ! J'avoue avoir sursauté. Mais avec un peu de recul, c'est léger pour une fin de saison. Ca ne me donne pas plus envie que ça de voir le prochain Season Premiere dans un an. Et c'est tout le problème de l'épisode : il ne donne pas envie, on a dû mal à se sentir impliqué et il manque clairement de rebondissements, hormis dans l'intrigue Nancy. Par exemple, le cas Andy-Audra aurait mérité autre chose que cette demande en mariage ratée, dont on obtient en plus aucune réponse positive ou négative, et ce mini-cliff' sur l'éventuel mort d'Audra. Déjà, on n'est pas spécialement attaché à elle donc on se fout un peu de ce qui peut lui arriver. Puis malgré les efforts des scénaristes, impossible de m'enlever de la tête une possible romance Nancy-Andy. J'espérais d'ailleurs que le cliff' tourne autour de ça. C'est bien rapé. Au final, le destin d'Audra est entre les mains de son interpréte, Alanis Morissette. Soit elle resigne pour la saison prochaine et Audra revient, soit elle refuse et Audra meurt tragiquement. En tous les cas, la chanteuse a récemment fait savoir qu'elle bosserait sur un nouvel album dès la fin du tournage de Weeds... Un indice ? 

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   Je pensais le délire de Celia autour de Nancy passager mais les scénaristes ont visiblement décidé de l'inscrire dans la durée. On verra ce que ça va donner. Je suis confiant mais je me méfie toujours. L'idée peut être abandonné au bout de deux épisodes et ça n'aura servi à rien une fois de plus. En tous cas, réunir tous les personnages secondaires dans une intrigue commune est la meilleure chose à faire. On évite ainsi le cloisonnement façon saison 4 et on pousse un peu plus loin ce qui a été plus ou moins testé cette saison. En plus, Sanjay revient et Ignacio reste. Deux excellents ressorts comiques dont il serait dommage de se passer. Cet épisode sert donc de mise en place mais on retient quand même un excellent dialogue entre Celia et Doug dans le garage, très Weeds donc noir, fin mais aussi vulgaire.


// Bilan // La saison 5 de Weeds était pleine de défauts mais elle a réveillé en moi un peu de désir. Elle était meilleure que la précédente, voire même meilleure que la saison 3. Rien que ça, c'est une belle satisfaction. Les défauts sont toujours les mêmes : des intrigues qui partent dans tous les sens, un goût de l'overzetop un peu trop prononcé, une héroïne de moins en moins attachante qui refait inlassablement les mêmes erreurs et qui n'évolue donc plus... Et puis un Season Finale très léger, qui ne vaut pas le précédent, complètement bouleversant. Je serai là pour la saison 6, fidèle au poste.      

13 septembre 2009

[Saison 2oo9/2o1o] Les séries que vous attendez le plus !

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Pendant 15 jours, toutes les nouveautés des networks US vous ont été brièvement présentées sur le blog, avec la possibilité pour vous de voter pour celles qui vous tentez le plus. L'heure du bilan a sonné, voici les résultats !

1. GLEE (65 votes)

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2. MELROSE PLACE / FLASHFORWARD (62 votes)

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3. VAMPIRE DIARIES (59 votes)

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4. PERSONS UNKNOWN (53 votes)

5. LIFE UNEXPECTED (42 votes)

6. V / THE BEAUTIFUL LIFE (41 votes)

7. ACCIDENTALLY ON PURPOSE (40 votes)

8. THE GOOD WIFE (39 votes)

9. COUGAR TOWN (33 votes)

10. NCIS : LOS ANGELES (31 votes)

Merci à tous pour votre participation et vos très nombreux votes (près de 800 !).

20 septembre 2009

Melrose Place [1x o2]

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Nightingale // 1 81o ooo tlsp.

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   Je le savais : ce nouveau Melrose Place a un potentiel énorme qui ne demande qu'à être exploité ! Et dès ce second épisode, on commence à entrevoir ce à quoi pourrait ressembler la série à termes. Il y a encore tout un tas d'imperfections mais l'essentiel est là : des personnages intéressants qui se transforment doucement en ordures. Pour certains, ça prendra plus de temps que d'autres. Et puis il y a aussi ceux qui sont nés ordures et qui le resteront. Dans la première catégorie, on retrouve le couple Jonah/Riley. Ils avaient plombé le pilote avec leurs niaiseries et, ma foi, ils se sont avérés moins désagréables cette fois-ci. On a pu assister à leur première vraie dispute, provoquée évidemment par Ella. Elle en pince pour Jonah et est prête à tout pour le faire craquer. Pour le moment, elle reste relativement sage mais ça marche pourtant déjà. Qu'est-ce que ça va être quand elle va passer à l'offensive ! Ce triangle amoureux n'est pas sans rappeler le mythique trio Billy/Amanda/Allison de la grande époque. D'ailleurs, même physiquement, Jonah fait pas mal penser à Billy. Et quand on se souvient de ce qu'est devenu Billy petit à petit, on ne peut que se réjouir ! Riley joue le rôle de la bonne copine pour le moment, elle est donc ennuyeuse à souhait. Mais une fois trompée, je suis sûr qu'elle se transformera en garce. La pitié n'a jamais eu sa place à Melrose, ça ne va pas commencer maintenant. Toujours dans la catégorie des gentils qui ne vont pas le rester, il y a Lauren, que l'on peut d'ores et déjà surnommer "la pute luxe". Après quelques hésitations, bien poussée par Ella, elle se lance à corps perdu dans sa nouvelle activité nocturne et elle semble se prendre au jeu. On la lie discrétement au trop effacé David, sans doute pour plus tard...

   Garce née, Ella prouve que c'est elle qui tient les rênes de la série. La prestation de Katie Cassidy est convaincante, on se surprend même à lui trouver des airs d'Amanda Woodward. C'est le but et ça marche. Il va lui falloir du temps pour s'imposer comme un successeur digne de ce nom mais elle en a la capacité. J'ai adoré chacune de ses apparitions, de son incroyable culot face à son nouveau boss à son chantage pantalon baissé. En parlant de son nouveau boss, il me plaît bien. Il a très vite compris à qui il avait à faire et ça promet quelques faces à faces intéressants. Victor Webster se débrouille bien, il faut dire qu'on lui demande surtout d'être beau et charismatique et quand on a son physique, ce n'est pas bien difficile. La garce en chef Sydney a beau être morte, elle hante tous les esprits, dont celui de Auggie. Les flashbacks pour nous présenter leur relation sont très mal insérés dans la narration mais ils sont intenses. Sydney retrouve de sa splendeur dans la dernière scène qui l'oppose à Auggie et qui montre, comme on s'y attendait, que ce n'est pas lui le meurtrier. Peut-être est-ce Violet ? Alors que j'avais trouvé cette dernière insipide dans le pilote, elle se révèle comme la première vraie psychopathe de cette nouvelle version et j'ai hâte de la voir passer à l'action ! Je doute que Sydney soit véritablement sa mère, c'est à mon avis un grand délire qu'elle s'est inventée. Et si ce n'est pas le cas, elle va devenir folle quand même et c'est tout ce qui nous intéresse. Peu importe les raisons. A la limite, il n'y en aurait pas, ce serait aussi bien. Malheureusement, Ashley Simpson est loin d'avoir le talent de Marcia Cross. N'est pas Kimberly Shaw qui veut ! A vrai dire, elle n'a pas de talent du tout. Elle est incapable d'aligner trois simples mots sans être fausse. On devra s'en contenter.

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// Bilan // Un second épisode un peu plus convaincant que le pilote, qui montre bien que ce Melrose Place osera bien plus que les autres séries de la CW. Entre un cigare presque fumé, du sexe gratuit ou payant entre adultes consentants, un peu de chair, de premiers chantages et quelques manipulations, les ingrédients sont réunis pour que la sauce prenne. Prendra-t-elle ?   

30 août 2009

Dollhouse [1x 1o]

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Haunted // 3 1oo ooo tlsp.

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   Un épisode qui sentait mauvais le début de la saison, lorsque Dollhouse était une série très moyenne. Cela faisait un petit moment que l'on avait pas eu droit à un stand-alone et je crois qu'il ne reste plus qu'à espérer qu'il n'y en ait plus jamais, bien que ce soit le concept de base de la série. L'idée de donner à Echo l'identité d'une morte qui cherche à trouver l'identité de son meurtrier n'était pas mauvaise du tout. Mais au final, cela donne une enquête classique, que l'on aurait pu voir dans n'importe quelle série policière classique. Les ficelles étaient très grosses et il n'était pas bien difficile de comprendre qui était le meurtrier à mi-épisode. Autant dire que la suite était donc relativement pénible à suivre. Je ne reviendrai pas une fois de plus sur le jeu très limité d'Eliza Dushku, qui me gâche à coup-sûr mon plaisir. La participation de Victor à l'enquête était malheureusement anecdotique, sans doute pour justifier le statut régulier de l'acteur. Le fait qu'Adelle soit une amie proche de la morte n'avait pas grand intérêt non plus.

   Du coté de Ballard, ça n'avance toujours pas d'un pouce. November redevenue Mellie, on doit se coltiner à nouveau des scènes stupides d'amour et de sexe. Il a dû mal à gérer sa relation avec elle après les révélations du précédent épisode et c'est bien normal. Mais c'est beaucoup trop maigre pour ne tenir que là-dessus pendant 15 minutes. Et puis le fait que le fils de la morte dans l'intrigue principale parle de la dollhouse comme d'une évidence pour les gens de son milieu était une belle bourde ! Ca renforce cette impression que Ballard est un branquignole incapable de mener à bien son enquête, là où il suffirait de procéder avec plus de subtilité. Infiltrer le milieu huppé de Los Angeles par exemple serait une piste logique. Mais non, pas pour lui... La 3ème intrigue de l'épisode est relativement dispensable, comme les deux autres, mais elle a au le mérite de détendre l'atmosphère. Comme il le fait régulièrement, Topher utilise une doll pour qu'elle joue le rôle de son ami, lui qui n'en a pas. Il en ressort deux-trois scènes amusantes et une certaine empathie pour le personnage qui m'agaçait grandement jusqu'ici.

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// Bilan // Tout est dispensable dans cet épisode et on ne peut même pas se raccrocher à une éventuelle efficacité. On s'ennuie beaucoup et on se dit que les stand-alone ne siéent vraiment pas à la série...

 

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2 septembre 2009

Dirty Sexy Money [2x 14]

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The Bad Guy (Series Finale) // 2 2oo ooo tlsp.

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   Mais quelle horreur que ce Series Finale ! Au-delà du fait qu'il n'a pas du tout la gueule d'un dernier épisode (alors que les scénaristes auraient pu le prévoir), il enchaîne les intrigues sans intérêt et ne dénoue pas grand chose. On apprend quand même la vérité sur la mort de Dutch : ben il est pas mort ! Cette révélation aurait peut-être eu un peu plus d'éclat si on ne nous y avait pas préparé depuis deux-trois épisodes. Et puis comme cette annonce se fait dans la toute dernière scène, on n'en saura jamais plus et on ne le rencontrera jamais. En même temps, c'est pas comme si ça m'intéressait... Un des trucs qui m'a le plus irrité dans cet épisode, ce sont les pseudo-révélations de Simon Elder, entrecoupées de complications médicales suite au coup de poignard porté par Nola. Elles ne révélaient en réalité rien du tout, rien d'important en tous cas, et ça traînait encore et encore pour pas grand chose. Les scénaristes ont même réussi à sous-entendre que Simon n'était pas "le bad guy", ce qui est d'une connerie sans nom !

   La storyline de Patrick était jusqu'ici amusante et divertissante mais elle a pris un tournant plus "dramatique" beaucoup moins réussi. Ca se termine avec un chantage classique dont on se serait bien passé, et lui aussi ! Letitia et Brian ne servent plus à rien du tout. La preuve : ils se sont transformés en Valérie Damidot des beaux quartiers. Dans le genre vide intersidéral, on ne pouvait pas faire mieux. Cette pauvre Lisa est devenue une grosse bitch avant de redevenir toute gentille. Elle a fait ce yoyo pendant toute la saison 2 et c'est devenu plus qu'usant. Et puis le meilleur revient quand même à Karen qui est tombé dans les escaliers et qui, par conséquent, a perdu son bébé ! On ne pouvait pas faire plus soapesque et plus cliché ! Etait-ce bien nécessaire ? Enfin, Nola et Jeremy se sont momentanément séparés (pour la énième fois) et c'est à peu près le seul moment émouvant de l'épisode, et encore, émouvant est un bien grand mot. J'aimais bien leur couple et puis j'adore Lucy Liu de toute façon...

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// Bilan // Après une saison 1 très moyenne, Dirty Sexy Money avait fort à faire pour s'améliorer et agrandir son public. Elle a échoué dans ses deux objectifs, même si le début de la saison 2 était plutôt correct. Le destin télévisuel des Darling ne pouvait qu'être tragique. 

14 septembre 2009

Hung [1x 1o]

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"A Dick And A Dream" Or "Fight The Honey" (Season Finale) //

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  Hung achève sa première saison comme elle l'a commencée : dans une ambiance intimiste sur fond de dépression. Je dois dire qu'avec la pluie qui frappe contre mes carreaux et l'automne qui approche, j'ai sans doute été influencé lors du visionnage de cet épisode. Je l'ai trouvé triste mais sa résonance avec l'actualité lui donne une force incroyable. Les gens se font virés de partout, certains même se suicident parce qu'on leur en demande trop, et au milieu de ce désenchantement planétaire, il y a cette petite série qui tente de donner un peu d'espoir tout en gardant un certain sens des réalités.

   Ray ne sera bientôt plus professeur d'histoire et coach de l'équipe de basket de son lycée. Il va être viré, comme 70% de ses collègues parce que c'est la crise, particulièrement dans un état comme celui du Michigan, très industrialisé. Alors forcément, son nouveau business, "sa queue" comme il dit, c'est tout ce qui lui reste pour survivre et rester un bon père. Mais on le sait, Tanya a dû mal à faire décoller leur petite entreprise. Un loser ne devient pas un winner en un jour. C'est alors que Lenore fait une proposition qui pourrait tout changer : s'associer à la fine équipe ! Je ne l'avais pas vu venir et cette perspective me réjouit. C'est ce qui pourrait permettre à la série de vraiment décoller car jusqu'ici, elle a été comme le Happiness Consultant : prometteuse mais brouillonne. La scène partagée par Jane Adams et Rebecca Creskoff au parc était très réussie car vraiment drôle et bien foutue. L'opposition des deux femmes était parfaitement retranscrites via la réalisation et les petits détails anodins (un parapluie transparent pour Tanya, la sainte; et un parapluie noir pour Lenore, le démon, par exemple). Le passage de la crotte de chien, en plus d'être amusant, est très significatif. La métaphore autour du miel était également une jolie idée, très séduisante, et qui a été utilisée comme il le fallait : avec humour dans un premier temps ("Fill up my honey jar"), puis avec poésie. De la même façon, la toute fin, lorsque Tanya écrase la mouche avec son livre de coaching, est très positive et annonce un changement, une évolution.

   Ce que je trouve bien dommage dans ce Season Finale, et cela vaut pour tous les épisodes précédents, c'est que pour quelques scènes très réussies, on doit se taper en contrepartie des scènes inutiles, qui semblent avoir été écrites et posées là par inadvertance. Ainsi, le passage au cinéma n'avait pas grand intérêt, à part montrer en filigrane l'amour de Ray pour ses enfants -mais on le savait déjà- et la confusion des sentiments de Damon, mais cela mérite un développement beaucoup plus poussé. Et puis je ne sais pas ce qui s'est passé mais la scène où Darby réconforte son frère était extrêmement mal jouée ! Pourtant, les deux acteurs n'avaient pas été mauvais jusqu'ici, juste transparents. De la même façon, la scène consacrée à Ronnie qui retrouve une amie du lycée n'avait strictement aucun intérêt. A la limite, elle était rigolote, mais elle n'apporte rien du tout. Mais alors par contre, la dernière scène, que l'on voyait pourtant venir depuis le début de la série, était magnifique. Jessica a accepté la proposition de Lenore qui consiste à faire appel à un gigolo, lequel n'est autre que notre Ray, son ex-mari ! Je l'avais imaginé drôle, elle était émouvante. On sentait bien le lien qui les unit, le poids du mensonge qui leur pèse comme jamais. C'était simplement dommage que Ray ne finisse pas par ouvrir la porte de la chambre d'hotel...

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// Bilan // Hung est mon coup de coeur de l'été. Elle a réussi, avec un pitch improbable et un peu racolleur, à se créer son propre univers, à la fois réaliste, amusant et tendre. Elle est pleine de défauts mais c'est aussi ce qui la rend attachante. La saison 1 est trop courte, définitivement. Je la recommande chaudement à tous ceux qui ont envie d'une série simple, avec des personnages simples et des histoires (pas si) simples.

            

1 octobre 2009

Melrose Place [1x o4]

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Vine // 1 5oo ooo tlsp.

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   Une fois encore, le nouveau Melrose réussit à intégrer un personnage de la série originelle sans le trahir et sans que son intrigue paraisse déconnectée du reste. En cela, le retour de Jane était une vraie réussite ! C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans cet épisode. Je regrette simplement qu'elle n'ait pas eu affaire à son ex-grand-amour, mais j'ai l'impression que vu le nombre de guest-stars, les scénaristes sont obligés de limiter les apparitions des uns et des autres. Pas grave : on remet les retrouvailles avec Michael Mancini à plus tard. Stay Tuned ! Jane Andrews a changé. Elle est plus jolie aujourd'hui qu'il y a 15 ans. Cette coupe courte des débuts ne lui allait vraiment pas. Au départ, c'était une chic fille mais avec un mari et une soeur comme les siens, elle ne pouvait pas rester nette très longtemps. Elle a fait pas mal de conneries Jane mais on sait qu'au fond c'est toujours une chic fille. Même quand elle dénonce sa nièce, ou celle qui prétend l'être, même quand elle exerce un odieux chantage sur Ella et qu'elle tente de la faire accuser du meurtre de sa soeur. J'ai l'impression qu'elle est simplement désespérée et complètement aigrie. 10 ans après l'avoir quitté, elle est toujours une styliste ringarde. Y'a de quoi avoir les nerfs, non ? Puisqu'elle est la nouvelle propriétaire de la résidence par héritage, on sera certainement amené à la revoir et tant mieux.

   Quand je parlais de plusieurs guests, je pensais à Nicholas Gonzalez et Victor Webster, qui ont quand même une petite notoriété, mais surtout à Kelly Carlson, qui aurait fait une garce mémorable dans l'original. Celle que l'on connaît bien grâce à Nip/Tuck a trouvé ici un rôle qui lui va comme un gant : elle est mère macrelle ! Elle va prendre en charge Lauren, notre prostituée préférée, qui a compris qu'elle prenait des risques à exercer son second métier en solo. Il ne s'est rien passé de formidable la concernant dans cet épisode, à part cette rencontre, mais j'aime toujours cette intrigue qui sort de l'ordinaire pour une série de la CW. D'ailleurs, j'étais assez surpris que l'épisode commence par une partie de jambes en l'air dans une voiture et que, plus tard, Ella et David s'embrassent toutes langues dehors. Au risque de me répéter : on est à un niveau au-dessus des Frères Scott ! Bon, sauf que ça touche au couple Jonah/Riley, toujours assez ennuyeux bien que plus en retrait cette fois. Concernant la future Oscarisée Ashlee Simpson, elle a encore fait du bon boulot tout en regards perdus, aguicheurs, angoissés puis flippants. Est-elle vraiment la fille de Sydney ? J'en doute de plus en plus. Cette fille est une grosse mythomane, il ne faut pas croire un traite mot de ce qu'elle dit ! Sa fuite lors de la venue de la police était quand même bien ridicule.

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// Bilan // Parce qu'il ne faut pas exagérer, je n'accorde toujours pas trois étoiles à Melrose Place mais, au fond, j'ai bien envie de les mettre. Je ne sais pas comment ça se fait, mais ça le fait ! J'ai enfin trouvé le guilty-pleasure que j'attendais. 

      

18 septembre 2009

The Beautiful Life [Pilot]

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Pilot // 1 5oo ooo tlsp.

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   Ces deux dernières semaines auront été rudes. Suivre autant de séries de la CW en même temps, ça rend malade. Après The Vampire Diaries et Melrose Place, il me fallait me pencher sur le cas The Beautiful Life : TBL. Eh bien ce fut moins douloureux que prévu. Aurait-ce même été agréable ? 

Not So Beautiful

   Avant toute chose, j'aimerai évoquer deux secondes le titre de la série. Pourquoi ce TBL au bout ? Pour faire brancher ? Parce que les dirigeants de la chaîne se sont dits que l'on ne parlerait plus que de "TBL" dans quelques temps ? C'est assez ridicule ma foi. Mais passons, ce n'est qu'un détail. La seconde chose dont j'aimerai vous parler, c'est le pitch de la série. A l'heure où les scénaristes américains se creusent la tête pour trouver des concepts originaux, Ashton Kutcher, le créateur et producteur de la série, ne se complique pas la vie : la vie personnelle et professionnelle de mannequins débutants à New York. On ne peut pas faire plus concis et moins consistant que ça. Les meilleures idées sont souvent les plus simples remarque. Mais quand même... Et puis c'est sans compter que c'est en fait un remake de Models, Inc. non assumé. Models, Inc. étant un spin-off de Melrose Place qui est lui-même un spin-off de 90210 : la boucle est bouclée ! D'ailleurs, The Beautiful Life devrait avoir une destinée semblable, donc très courte. Bref, en surface, la série ne semble pas très originale et bien creuse. Dans un sens, elle l'est. Mais elle est efficace aussi, et c'est là que ça devient plus difficile d'en dire du mal...

thebmisha   C'est très simple : quand je regarde une série de la CW, j'essaye de me mettre dans la peau d'une jeune fille en fleur d'environ 14 ans. C'est ce que j'ai fais et la jeune fille en fleur qui dort en moi a été satisfaite. Elle a eu ce qu'elle voulait : du rêve, avec de belles robes et de beaux gens, et un peu de fond, histoire de rendre les personnages attachants. Elle a même trouvé que la série avait l'allure de sa chouchoute Gossip Girl bien souvent. L'atmosphère est la même, à peu de choses près. Un New York que l'on tente de rendre chaleureux, des musiques à la mode pour donner du rythme, des romances mielleuses sans envergure, des brushings impeccables et du luxe en veux-tu en voilà ! Mais là je m'égare, car elle ne voit pas les choses comme ça. Tout ça pour dire que la série offre exactement ce que l'on attend d'elle, quitte à ne pas surprendre une seconde et avoir des airs de déjà-vu. Les deux personnages principaux sont bien trop gentils à mon goût, des Serena et Dan bis. Manque de chance, il ne semble pas y avoir d'équivalents au duo Chuck/Blair. Il y en a bien deux ou trois qui sont prêts à quelques vacheries pour réussir mais rien de bien méchant. Oh remarque, Chuck et Blair ne sont pas si terribles que ça... Concernant les acteurs, j'aurai bien du mal à en dire du mal. Pas de future Meryl Streep ou de futur Robert De Niro, c'est sûr, mais des prestations correctes dans des rôles qui ne demandent de toute façon pas d'être passé par l'Actor's Studio.       

   Bon et Mischa alors ? C'est le grand retour de l'ex-star de Newport Beach et j'ai vraiment eu l'impression de retrouver Marissa quelques années plus tard en fait. Si elle n'était pas morte évidemment. C'est le même genre de fille à problèmes qui ne peut qu'attendrir mais qui agace aussi. Le seul intérêt, et il est bien maigre, c'est de se dire que le rôle de Sonja est très proche de ce que vit actuellement Mischa dans sa vie privée. Ca confère une certaine authenticité à la chose, bien que ce soit un peu malsain. Son addiction aux médicaments a été trop brièvement présentée, comme s'il ne fallait pas trop en montrer pour ne pas choquer ou cesser de faire rêver les téléspectateurs, et son retour après 6 mois d'absence ne peut que faire penser au pilote de Gossip Girl lorsque Serena revient après un an de mise au vert. L'avantage ici, c'est que l'on ne créé par un pseudo-mystère autour de cette absence, on l'explique rapidement. Finalement, Sonja, c'est un peu la Loana de la CW.

So What ?

   The Beautiful Life : TBL tente le pari d'associer le clinquant de Gossip Girl au réalisme, toutes proportions gardées, d'un Newport Beach. Cela signifie que l'on n'échappe pas à la frivolité et à la superficialité inhérente au genre, mais il y a quand même un peu de fond auquel se raccrocher. Ashton Kutcher a déclaré s'être inspiré de sa propre expérience en tant que mannequin pour écrire la série. Il doit bien y avoir un fond de vérité dans tout ça alors...   

28 août 2009

Nurse Jackie [1x 12]

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Health Care And Cinema (Season Finale) // 1 o7o ooo tlsp.

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   Ainsi  s'achève la première saison de Nurse Jackie, exactement comme elle a commencé : Jackie allongée sur le sol, délirant sa vie sous l'effet de médicaments puissants. Si la série avait dû s'arrêter là, la boucle aurait été bouclée. Heureusement, elle a très bien fonctionné sur Showtime et elle reviendra l'été prochain. Le moment est venu de tirer un bilan de cette première saison, faite de beaucoup de hauts et de quelques bas.

    Le Season Finale a un défaut, qui est au fond aussi une qualité : il ne s'y passe absolument rien d'incroyable. Il s'agit presque d'un épisode comme un autre. Si Eddie sait maintenant la vérité sur la vraie vie de Jackie, il se contente de boire et d'approcher Kevin pour assouvir sa curiosité et se faire encore un peu plus mal. Il aurait pu lui dire toute la vérité, il aurait pu littéralement exploser lors de sa petite visite à l'hôpital et dire tout le mal qu'il pense aujourd'hui de Jackie. Il reste finalement assez sage et complètement humain. Les gens qui tapent des scandales incroyables dans le hall d'un hôpital, est-ce que ça existe vraiment dans la vraie vie ? Sans doute, mais ils sont rares. La réaction d'Eddie m'a plu car elle était normale. Alors forcément, en termes d'intensité dramatique, c'est un peu décevant. La réaction de Jackie face à tout ça est complètement logique : elle se rabat sur sa drogue. Bref, aucune surprise à aucun moment mais une cohérence à toute épreuve qui prouve que cette série n'est pas écrite avec les pieds...

   Comme d'habitude, c'est la légéreté qui prédomine, même lorsque les intrigues traitées ne sont pas forcément amusantes à la base. Je pense évidemment à Zoey et au critique de cinéma qu'elle a mis dans le coma. C'est censé être tout sauf drôle mais entre les mimiques de Merritt Wever et ses dialogues avec les uns et les autres, on rit beaucoup. Gloria coincée dans l'ascenseur, c'était juste énorme. Anne Deavere Smith a un pouvoir comique qu'elle ignorait sans doute elle-même. "Inacceptable !". Mo-Mo et le Dr Cooper qui se racontent leurs histoires de coeur, c'était pas mal non plus. Ca aurait peut-être mérité que l'on s'y attarde un tout petit peu plus, surtout concernant Mo-Mo puisque l'on ne comprend pas trop de quoi il parle, il a très peu évoqué son copain depuis le début de la série. Une fois n'est pas coutume, Eleanor ne nous a pas fait tellement rire et pour cause : sa mère est à l'hôpital. Là encore, on manque un peu d'explications pour bien comprendre l'enjeu de l'intrigue mais les larmes du médecin ne peuvent qu'émouvoir.

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// Bilan // La saison 1 de Nurse Jackie est une jolie réussite et la série a su imposer un ton qui lui est propre très rapidement, avec beaucoup d'efficacité. Elle se distingue d'abord par le charisme de son personnage principal, parfaitement interprété par Edie Falco. On n'en attendait pas moins d'elle. Et elle bénéficie également de personnages secondaires, qui gravitent autour de Jackie, tout aussi charismatiques/drôles/attachants. Le rythme des épisodes est soutenu et les 26 minutes sont toujours bien remplies, même si l'on regrette bien-sûr que ce ne soit pas du 42 minutes, cela permettrait certainement certains développements que l'on attend et qui ne viennent jamais. La saison 2 aura pour mission de nous faire découvrir un peu plus en profondeur tous ces personnages, notamment Jackie qui reste une énigme...   

 

22 septembre 2009

Californication [3x o1]

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Wish You Were Here (Season Premiere) //

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   Cela devient un rituel à chaque rentrée : je me force à regarder le Season Premiere de Californication en repensant à la bien mauvaise saison précédente et j'en ressors convaincu, persuadé que les scénaristes ont compris leurs erreurs et repartent du bon pied. Ce début de saison 3 ne déroge pas à la régle : j'ai apprécié ce premier épisode. Il nous renplonge efficacement dans le bain avec une scène d'introduction plutôt réussie, qui inaugure une Becca sans doute un peu plus trash cette saison. La voilà qui pique l'herbe de son père ! Elle n'aurait jamais fait ça en saison 1. Ensuite, il a fallu se coltiner le générique de la série, toujours aussi mauvais. Et puis les scénaristes ont su introduire la rimbabelle de nouveaux personnages efficacement tout au long de l'épisode. Leur atout majeur est d'être interprété par des acteurs de renom, parmi lesquels Peter Gallagher (Newport Beach), Kathtleen Turner, Jason Beghe et Diane Farr. Pas mal ! On met en place doucement l'intrigue qui va sans doute occuper une partie de la saison et qui a été annoncée via le poster promotionnel de la saison : Hank va devenir professeur à l'université (et va se taper ses jeunes et jolies étudiantes). Je suis curieux de voir ce qui va amener le doyen Stacy Koons à l'engager alors qu'a priori, ils se détestent déjà ! Je veille à la cohérence puisque ce n'est pas le point fort de la série...

   Parmi les nouveaux personnages, la femme qui résiste à Hank (une espèce rare) me plaît déjà beaucoup. Elle est maligne, ça va le changer des belles idiotes qu'il a l'habitude de "fréquenter". En revanche, l'ancien alcoolique qui replonge par la faute de Hank m'agace déjà beaucoup. On dirait une resucée du bien lourd Ashby de la saison 2. Son petit délire en plein dîner avait pour unique but de remplir le quota de gens à poil de l'épisode. Et puis il y a la nouvelle patronne de Charlie qui m'inspire beaucoup de bonnes vibes. Elle est vieille, libertine, vulgaire, imposante et elle devrait secouer un peu les intrigues ronflantes du meilleur pote de Hank. Tout ce que j'espère, c'est que sa période porno est loin derrière lui parce que c'était sûrement l'une des plus mauvaises storylines de la saison 2. J'aime toujours autant Marcy et son franc-parler agrémenté d'inombrables "fuck". J'espère qu'on la verra un peu plus cette saison. Inévitablement, il a fallu que Karen apparaisse dans les dernières minutes. L'occasion de rabacher une fois de plus les mêmes lieux communs sur sa relation avec Hank. Ce n'est pas elle que je déteste, c'est elle avec Hank. Leur couple a toujours été intéressant mais il tourne en rond inlassablement. J'aimerai qu'elle reste à New York un petit moment, de façon à ce que la série évolue enfin. C'est elle qui l'en empêche. Et désolé pour Natascha McElhone. Elle n'y est pour rien.

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// Bilan // C'est plein d'espoir que je complimente ce Season Premiere de Californication. Il met en place de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages qui pourraient permettre enfin à la série d'évoluer positivement. Le tout est ni trop vulgaire ni pas assez, un bon équilibre à conserver. 

5 octobre 2009

FlashForward [1x 02]

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White To Play // 1o 73o ooo tlsp.

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   Ce second épisode de FlashForward a un gros défaut : il nous est raconté comme si l'on n'avait pas vu le pilote. C'est sans doute un impératif imposé par la chaîne de façon à ce que les téléspectateurs qui auraient rejoint la série en cours de route suite à un bouche à oreille positif ne soient pas largués. C'est d'autant plus important aujourd'hui puisque les séries feuilletonnantes sont celles qui ont le plus de mal à s'imposer, le téléspectateur étant souvent paresseux et infidèle. Mais forcément, pour ceux qui ont vu le pilote, cet épisode fait très redite. On nous remontre toutes les deux minutes des extraits des flashs que l'on connaît déjà par coeur et ça a le don d'agacer et ralentir le rythme. Cela devrait être logiquement corrigé dans les épisodes suivants... Heureusement, tout n'est pas que redite. On avance un peu, doucement évidemment, ce n'est que le 2ème épisode, mais suffisamment pour nous donner envie de voir la suite.

   Visiblement, les enfants, ou certains enfants, sont spéciaux dans la série. La fille du couple Benford est étrange et fait penser par exemple à la petite des 4400. Son flash me laisse perplexe. On n'en connaît que quelques éléments mais quelque chose cloche. Elle ne connaît pas Lloyd Simcoe mais elle connaît son fils, Dylan. Dylan, lui, connaît Olivia. Or, Olivia était avec Lloyd ce jour d'Avril, chez elle, et donc probablement avec sa fille et avec Dylan. Comment sa fille peut-elle alors ne pas connaître Lloyd ? J'ai un semblant de théorie : Dylan et Charlie vont se faire enlever. Ca expliquerait l'inquiétude qui semble ronger Lloyd dans le flash et le fait que tout le monde ne se connaisse pas. Et puis il y a évidemment la phrase cliffhanger : "D Gibbons is a bad man". C'est peut-être lui qui les retient captifs. Cet homme se révèle en tous cas d'une importance capitale. Autre information importante, il n'y avait pas qu'une seule personne éveillée pendant le blackout mais on s'en doutait un peu. Il y en avait au moins une autre, avec qui l'homme du stade a conversé, et sans doute quelques autres... Je me rends compte que je parle au passé mais je devrais parler au futur !

   J'apprécie de plus en plus le personnage interprété par John Cho, Demetri. Le doute était permis jusqu'ici quant à son absence de flash, il ne l'est plus. Il est bel et bien mort dans le futur, si l'on en croit en tous cas une mystérieuse femme qui l'appelle pour lui dire qu'en Mars prochain, il sera tué. Cette storyline est très excitante, sans doute la plus excitante de toutes d'ailleurs. Il y en a quand même une qui m'intrigue beaucoup : Janis s'est vue en train de faire une échographie dans son flash. De toutes évidences, sa joie semble mêler à une certaine tristesse. On remarque qu'elle est seule à ce moment important de sa vie. Vous savez quoi ? Je pense que le père est Demetri et qu'il est donc mort. On sent déjà un début de rapprochement dans cet épisode et ça pourrait bien s'accentuer par la suite. La copine de Demetri est loin en plus... Sinon, pour la partie "humoristique" de l'épisode, le flash du chef était quand même très drôle. Le voir s'expliquer était tordant !

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// Bilan // FlashForward transforme l'essai avec un second épisode prenant mais pas forcément surprenant. De nombreuses questions se posent déjà et je me sens personnellement déjà très investi. Je crois que c'est bon signe. J'espère que vous l'êtes vous aussi...

 

26 septembre 2009

FlashForward [Pilot]

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No More Good Days (Series Premiere) // 12 47o ooo tlsp.

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   En nous présentant Flash Forward comme le "nouveau LOST", ABC a pris un gros risque : celui de décevoir. J'étais d'ailleurs persuadé que le pilote de la série me décevrait. Je ne sais pas si le fait de le voir sur écran de cinéma a joué un quelconque rôle dans mon impression, mais elle est bonne, même très bonne. Le pilote n'est pas aussi spectaculaire que celui de Lost, si l'on doit se lancer dans une comparaison, mais il est impressionnant et digne d'une superproduction hollywoodienne. Dommage qu'il ne soit pas double par contre, il aurait bien mérité ça. On sent bien-sûr que l'on veut nous en mettre plein les yeux et rien ne nous est épargné. On a droit à une explosion, à une course-poursuite et à un panoramique sur un Los Angeles dévasté. Mais pourquoi se plaindrait-on d'un tel spectacle ? On entre tout de suite dans le feu de l'action et à la manière de Lost, et c'est le plus gros point commun des deux séries, on nous impose le personnage interprété par Joseph Fiennes, Mark Benford, comme le grand héros. Il n'est pas médecin, il est flic au FBI. Sa femme est médecin par contre, et c'est Penny Widmore, enfin Olivia Benford, Sonya Walger quoi ! Il n'y a qu'une scène qui m'a exaspéré dans ce pilote : le moment où Mark court au ralenti dans la rue pour aller sauver sa famille. C'était super cliché et vraiment pas nécessaire. Dans le même genre, il faut reconnaître que les dialogues ne volent pas haut. C'est le propre des séries de ce type en même temps. L'action passe avant tout. Cela n'empêche pas plein de petites notes d'humour qui permettent de dédramatiser un peu les événements. On notera un joli clin d'oeil à Lost puisqu'un panneau publicitaire pour la compagnie Oceanic Airlines apparaît -de manière peu discréte- lors d'une scène. Ca donne l'impression que les deux séries s'incrivent dans une même réalité. Qui sait, nos losties seront peut-être victimes du même flash eux-aussi ! Et vu où ils en sont, ça ne devrait pas les surprendre plus que ça !

   C'est à vive allure que les personnages secondaires -comprendre les personnages qui ne sont pas Mark Benford- nous sont présentés. Si la galerie est assez large, peu se démarquent vraiment pour le moment. La plupart font partie du FBI ou travaillent dans un des hôpitaux de Los Angeles. C'est réducteur, j'en conviens, mais c'est nécessaire. Le flash qu'a eu le plombier du coin ne serait certainement pas aussi intéressant que celui d'un mec qui va pouvoir se servir de ses souvenirs pour comprendre ce qui s'est vraiment passé. On a tout de même un électricien, ex-alcoolique, pour remplir le quota des gens lambdas. Puisque l'événement -le blackout total de 2 minutes et 17 secondes- est mondial, on nous montre quelques images des grandes capitales elles-aussi dévastées, Paris et son imperturbable Tour Eiffel notamment, et l'on nous installe déjà un pied à Londres (plus pratique pour la langue) en compagnie d'Alex Kingston (Urgences). Concernant les flashs, pour qui s'était un peu intéressé à la série avant sa diffusion, il n'y avait pas tellement de surprises. Il n'empêche qu'il y a plein de bonnes idées, notamment concernant le co-équipier de Mark, Demetri, qui n'a pas eu de flash justement, ce qui sous-entendrait que dans 6 mois, il sera mort. Ca me fait penser à Charlie dans Lost. Espérons que sa mort soit aussi héroïque et émouvante. Je doute qu'il y échappe. Pas de saison 2 pour John Cho ! Le flash d'Olivia -elle découvre qu'elle aime un autre homme- assure le quota émotion, mais le flash qu'il me tarde de découvrir, c'est celui de la petite fille ! Elle a certainement dû voir son père dans une très mauvaise posture et il doit être important puisque c'est un des rares qui ne nous est pas encore dévoilé. Le flash qui sauve la vie d'un homme au bord du suicide est une belle idée même si son changement de comportement est un peu trop rapide pour paraître crédible. Toujours est-il que ses scènes sur la jetée étaient magnifiques et ont participé à l'esthétisme sans faille du pilote.

   Mais qu'est que c'est que ce kangourou que Mark croise au détour d'une rue ? C'est moins impressionnant qu'un ours polaire, c'est même tout mignon (même si en vrai c'est très agressif) et ça doit être important. Un quelconque rapport avec l'Australie ? En attendant, le cliffhanger de l'épisode m'a fait beaucoup d'effet. Je l'ai vraiment trouvé excellent. Qui est cet homme en noir qui se balade tranquillement dans un stade suspendu par le temps ? The Observer avec une capuche ? Je ne vois pas comment les téléspectateurs pourraient ne pas revenir après ça. Ca donne tellement envie de voir la suite même si l'on sait bien que l'on n'est pas prêt d'avoir des réponses concrétes. Les producteurs ont déjà promis qu'ils connaissaient la fin de la série. Comme je suis naïf, je les crois. Non mais sérieusement, je crois que l'on peut. On ne s'embarque pas dans une histoire comme celle-là sans avoir planifié un minimum les choses.

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// Bilan // 4 étoiles, carrément ? Oui oui ! Ce n'est pas à toutes les rentrées que l'on nous offre un pilote aussi impressionnant et aussi bien maîtrisé, prémice d'une histoire ambitieuse et originale. Le précédent était celui de Fringe, et celui d'avant celui de Lost. Le buzz était justifié, la suite a tout intérêt à être à la hauteur... Bien entendu, je reviewerais chaque épisode sur le blog. J'ai déjà hâte d'être à la semaine prochaine, pas vous ?      

15 octobre 2009

Brothers & Sisters [4x 03]

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Almost Normal // 8 97o ooo tlsp.

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   Kitty... Nora... Calista... Sally... On ne cessera jamais de le répéter : Calista Flockhart et Sally Field sont deux actrices incroyables de justesse. Grâce à elles et grâce aux scénaristes, Kitty et Nora Walker sont deux personnages bouleversants, particulièrement dans cet épisode. Je crois que la série ne consisterait qu'en une succession de scènes les réunissant que cela suffirait déjà amplement à mon bonheur. Le cancer de Kitty prend toute la place dans les intrigues comme il prend toute la place dans la vie d'une famille touchée par cette maladie. Au risque de me répéter, Brothers & Sisters a choisi de traiter cette histoire de la manière la plus simple et réaliste qui soit, au contraire de certaines de ses consoeurs, et c'est sans doute pour cela que c'est si réussi. Après s'être concentré à l'épisode précédent sur la réaction de Kitty face à cette terrible nouvelle, c'est au tour des membres du clan Walker de l'apprendre.

   Chacun réagit à sa façon. Kevin par les larmes, dans une scène bouleversante où il commence par nier l'évidence avant de l'accepter et de s'effrondrer dans les bras de sa soeur. Kevin prend d'ailleurs la décision avec Scotty de remettre à plus tard leur projet d'adoption, ce qui n'est pas plus mal. Justin et Rebecca en prenant l'initiative de repousser leur mariage afin de laisser le temps à Kitty de se soigner. Elle refusera évidemment. Robert et Nora se font la guerre, persuadés que leur solution est la meilleure. Robert aimerait privilégier le traitement médical le meilleur mais qui se trouve à Boston tandis que Nora estime que c'est le soutien de sa famille qui prime sur tout le reste. Personne n'a tort dans cette histoire et la décision de Kitty, celle de rester auprès des siens, me paraît la plus censée. Le fait que Robert, Even et elle emmènagent chez Nora pendant un temps est d'ailleurs très prometteur... La scène où Kitty fait son annonce était très belle même si l'absence de Tommy et plus encore de Sarah s'est fait cruellement ressentir à ce moment-là. Heureusement, Sarah est de retour en toute fin d'épisode, apparemment déjà au courant du drame, et c'est un soulagement. C'est l'aînée, elle a son rôle à jouer. J'ai beaucoup aimé la scène réunissant Rebecca et Kitty. Ces scènes sont rares donc précieuses. L'évolution des personnages et l'intégration de Rebecca dans la famille et dans la série m'ont d'ailleurs frappés à cet instant. C'est fou comme certaines séries et certains personnages évoluent pendant que d'autres stagnent voire régressent...

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   Evidemment, face à cette grande intrigue admirablement traitée, les storylines secondaires ont du mal à exister et surtout à passionner. Elles occupent peu de temps d'antenne qui plus est, il n'y a donc pas réellement d'approfondissement. J'ai toujours beaucoup de mal à adhérer à l'intrigue Ojaï d'autant qu'elle tarde à dévoiler son potentiel, si toutefois elle en a un. L'homme à qui Ryan a filé quelques tuyaux est en fait un ancien collaborateur de William qui s'est retrouvé à faire plusieurs années de prison par sa faute. Il l'a donc mauvaise et tente de se venger comme il peut, chose pas franchement aisé puisque William est mort. Ce sont les autres qui vont devoir trinquer, et tant pis si c'est injuste ! J'ai dû mal à comprendre comment Ryan peut adhérer à cela mais comme de toute façon il n'apparaît pas une seule seconde dans l'épisode, on va lui laisser le temps de s'expliquer et peut-être de regretter. Saul et Holly ne font pas grand chose à part observer tout cela de loin pour l'instant, ne comprenant pas bien ce qui se trame. J'imagine que le retour de Sarah va faire avancer les choses.

   Pendant ce temps-là, Justin assiste à ses premiers cours à la fac et fait la rencontre d'un surdoué de 16 ans arrogant qui ne va pas tarder à dévoiler son intérêt : il va pousser notre Walker paresseux à se surpasser. Et puis quand on y pense, c'est bien que Justin se fasse un pote parce que les amis des personnages ne sont quasiment jamais inclus à la série. A croire qu'ils n'en ont pas et que leurs meilleurs amis, ce sont leurs frères et soeurs. Ce n'est sans doute pas faux ceci dit. Le seul truc qui m'a dérangé, c'est que cela m'a fait un peu penser à 7 à la maison. Il y avait un duo comparable lorsque l'aîné, interprété par Barry Watson, était parti en fac de médecine lui aussi. Carter pourrait devenir rapidement un personnage intéressant si l'on prend la peine de le développer. Il a déjà trouvé le moyen d'être touchant ! C'est bon signe.

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// Bilan // Les intrigues secondaires auraient été un peu plus musclées, cet épisode aurait été parfait. Brothers & Sisters maîtrise l'art de la larme comme aucune autre série actuellement. Curieusement, je n'ai jamais la sensation qu'elle en fait des tonnes pour nous faire pleurer. Elle fait le minimum mais le jeu des acteurs et la subtilité des dialogues suffisent à nous emporter.

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7 octobre 2009

Brothers & Sisters [4x 02]

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Breaking The News // 9 6oo ooo tlsp.

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   Après un Season Premiere plutôt léger et amusant, ce second épisode nous plonge dans ce que les scénaristes de la série savent faire le mieux : nous émouvoir... jusqu'aux larmes. Brothers & Sisters est officiellement la première série de la saison à m'avoir fait verser quelques larmes et, à vrai dire, ça ne m'étonne pas d'elle. Kitty a donc bien un cancer. Un lymphome. Précision importante car beaucoup de séries ont tendance à sortir la carte "cancer" comme s'il s'agissait d'une seule et même maladie alors qu'il y en a malheureusement une variété infinie. Pour le moment, on ne se lance pas dans des grandes prédictions utilisant les mots "rémission", "incurable" et autres joyeusetés. Et c'est bien bien mieux ainsi. Chaque chose en son temps. La réaction de Kitty est troublante car réaliste. Elle ne s'effondre pas, elle se pose même des questions futiles mais normales ("What about my hair ? I love my hair ! Are they gonna come back curly ? ") et elle ne sait pas comment annoncer la nouvelle à son mari si occupé. Pour la première fois depuis longtemps, Robert a réagi de manière censée et j'espère qu'il en sera ainsi tout au long de la maladie de Kitty. Je pense même qu'il pourrait, à un moment donné, si cela est nécessaire, laisser tomber la course à la place de gouverneur. Ce serait une belle preuve d'amour et il en a beaucoup de retard. Parallèlement à ce bouleversement, il doit gérer une crise inévitable : la crise cardiaque qu'il avait tant tenu à cacher à l'opinion est dévoilée par son principal concurrent. C'est l'occasion d'un nouvel affrontement entre Kevin et Robert, assez réussi dans son genre, et un retour de la politique dans les intrigues principales de la série. Ca m'avait un peu manqué mais c'est sans doute provisoire.

   Par ailleurs, Kevin tente toujours de convaincre Scotty qu'un enfant leur ferait le plus grand bien. La tournure que prennent les choses me paraît déjà plus cohérente que lors du précédent épisode. En réalité, si Scotty émet des doutes sur ce big step, ce n'est pas parce qu'il a peur de la responsabilité que cela représente mais parce qu'il n'est pas certain que Kevin soit prêt. Il travaille beaucoup, Scotty aussi, y'a-t-il alors de la place pour ce bébé ? Comme prévu, Kevin réussit à le rassurer et dans quelques épisodes, un nouveau bébé Walker devrait faire son apparition. J'ai un peu peur honnêtement. Ce n'est pas comme si l'intrigue avait déjà été traitée plusieurs fois, certes sous des angles différents... J'ai beaucoup aimé le dialogue entre Nora et Scotty à ce sujet. Ils partagent rarement des scènes ensemble mais elles sont toujours très belles. Au même titre que les scènes que Nora partage avec son frère Saul d'ailleurs. La dernière, lorsqu'elle s'effondre dans ses bras, est celle qui m'a fait craquer. Comment réagir autrement lorsque l'on apprend que son enfant est malade ? Dire qu'elle le méritait plus parce qu'elle est plus vieille est tellement juste... Je veux dire : c'est évidemment la première chose que n'importe qui penserait à sa place.

   Là où l'épisode est moins réussi, c'est concernant Ojaï. A chaque saison sa nouvelle intrigue autour de l'entreprise, qui finit d'ailleurs toujours pas des révélations fracassantes sur William Walker, décidément une belle ordure. Les scénaristes nous en promettent de nouvelles par le biais d'un personnage mystérieux qui a connu William et qui semble lui en vouloir encore. Et c'est ce bon vieux Ryan qui lui sert d'indic'. Lui aussi est donc bien une saleté. Je pensais qu'il allait éventuellement faire sa rédemption à son retour mais c'est tout le contraire, il en rajoute. Vivement que Rebecca se rende compte de tout ça (je suppose que ce sera la première) ! Je reste quand même très étonné par l'attitude de Ryan. Je ne comprends pas cette haine. Pour moi, elle n'a jamais été suffisamment bien justifiée donc ça sonne faux. Ce n'est de toute façon pas le coté soap de la série que les scénaristes gérent le mieux.

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// Bilan // J'avoue que j'attendais avec une certaine impatience que Brothers & Sisters se frotte au thème de la maladie et ça devait de toute façon arriver tôt ou tard. Et comme prévu, elle le fait avec justesse et émotion, sans blagues vaseuses, sans fantômes, pas comme les autres quoi. C'est (entre autres) pour cela qu'on l'aime.

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9 octobre 2009

Melrose Place [1x 05]

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Canon // 1 6oo ooo tlsp.

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   Ponctué de flashbacks, cet épisode de Melrose a mis Ella Simms plus en avant que jamais, il faut dire que c'est son anniversaire ! Le constat est sans appel : elle est géniale et, de tous les personnages, c'est le sien qui est le plus dans l'esprit de la série d'origine. Il faut dire qu'elle est allée à bonne école puisque c'est Sydney qui lui a fait son éducation Melrosienne. L'occasion d'ailleurs de retrouver dans ces images du passé une Sydney prête à tous les coups bas pour faire tomber sa meilleure ennemie. Qui sait si elle n'était pas morte ce qui serait arrivé ! L'enquête de la "police" se tourne naturellement vers Ella et l'on découvre ce qu'elle a vraiment fait ce soir où Sydney a été tuée. Elle avait engagé un homme de main pour qu'il fouille l'appartement de la rousse. Ces petits rebondissements sont plaisants mais j'aimerai maintenant que le flic interprété par Nicholas Gonzales révèle son vrai visage, à moins que je me fasse des illusions. Je le sens bien pervers, prêt à demander des faveurs sexuels à Ella pour qu'il la disculpe. Sa dernière phrase avant de la quitter laisse entendre que ça pourrait arriver...

   Les autres habitants de la résidence ont fort à faire, à commencer par Lauren qui poursuit son intrigue prostituée de luxe avec brio ! Quand on voit les clients qu'elle doit se taper, on a presque envie de devenir une pute nous aussi. Ca a l'air si agréable. La petite danse sur le tube Sexy Bitch de David Guetta avait de la gueule. Cette mission était en fait un test de Wendy qui devient officiellement sa mère maquerelle. C'est une excellente nouvelle, mais il va falloir corser l'affaire d'une manière ou d'une autre. Les mensonges de Lauren pour cacher son secret, c'est sympa deux minutes mais on n'est pas dans 90210 ! Le couple Jonah/Riley est visiblement mis à l'écart pour le moment, mais je pense que leur mariage, qui a l'air d'approcher, sera le parfait théâtre pour des drames de mi-saison. En attendant, Violet se débarrasse d'une rivale au restaurant avec malice. On préférerait que ce soit avec machiavélisme. Ca viendra peut-être. Et puis David abuse de Jonah pour comettre un de ses petits larcins. C'est trop gentillet à mon goût encore. C'est intéressant par contre de voir à quel point Jonah est dans le vrai concernant ses voisins. C'est le seul qui comprend à peu près ce qui se trame mais sa chère copine, bien trop naïve, le persuade du contraire. Vivement qu'elle se prenne une raclé (au sens figuré !). Quant à Auggie, sans doutre trop lié à Violet pour le moment, il tarde à dévoiler son potentiel... s'il en a un. 

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// Bilan // Bien que l'ensemble soit encore trop gentillet, un bel effort est fait pour que Melrose se distingue des autres productions made in CW. La plupart des intrigues et des personnages sont prometteurs mais les scénaristes tardent à se lâcher vraiment. Espérons que la chaîne leur en laisse le temps... 

20 octobre 2009

Un Village Français [2x 03 & 2x 04]

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La leçon de choses // Votre nom fait un peu juif

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   Je vais encore m'en prendre à la fiction française, mais quand je vois un si grand potentiel gâché, ça m'énerve au plus haut point ! Je croyais vraiment en cette série mais il faut se rendre à l'évidence : les producteurs et les scénaristes n'ont rien compris. Avoir l'ambition de raconter une histoire sur plusieurs saisons, c'est un début. Mais il faut avoir le talent de son ambition. Et ils ne l'ont pas. Ou alors France 3 les a forcés à rester dans les clous et offrir aux Français une fiction comme on en a déjà vu des tas. Le concept de cliffhanger, ils ne connaissent pas. Tous les épisodes se terminent sur une scène plate, qui ne donne pas spécialement envie de revenir pour la suite. L'idée d'une série chorale, pareil, ils ne connaissent pas. Il y a beaucoup de personnages dans la série et il y en a toujours plusieurs qui sont zappés à chaque épisode, sans raison. Ce ne sont pas toujours les mêmes, fort heureusement. Il y a une sorte de roulement. Mais cela provoque un vrai déséquilibre, surtout quand il manque les personnages les plus attachants, ce qui est le cas dans l'épisode 4. Les gros boulets par contre, ils sont toujours là. Créer une tension, ils ne savent pas faire non plus. Et pourtant, avec un sujet comme l'occupation, il y avait moyen d'en offrir. Prenons par exemple la scène où un groupe de juifs tente de passer la ligne. Ca aurait pu être trépidant, épique ! Le résultat est très mauvais. On ne ressent aucune pression particulière, on ne voit rien en plus tellement il fait noir. Et quand les juifs se font prendre, qu'un enfant est tué, ça se passe hors caméra. Bien dommage. Cela aurait pu donner une belle scène déchirante. On veut bien nous montrer la réalité mais à condition qu'elle ne soit pas trop déprimante. La ménagère fuirait.   

   Par contre, la ménagère adore les histoires d'amour alors on met le paquet à ce niveau-là ! Et comme on a pas mille choses à raconter, on les fait toujours durer super longtemps. Lucienne s'est enfin taper l'officier allemand ! Enfin taper, on n'en sait rien. Touche-pipi peut-être. Là encore, l'histoire aurait pu être romanesque, passionnante. Mais non, on s'ennuie ferme. Ils ont failli se faire prendre sur le fait par le directeur de l'école. Ca aurait ajouté un peu de piquant. Les scénaristes se dégonflent au dernier moment. Ils préfèrent faire traîner la chose sur quelques épisodes supplémentaires. J'en profite à nouveau pour souligner la performance médiocre de Marie Kremer. C'est de pire en pire étant donné qu'on la voit de plus en plus ! Elle minaude sans arrêt, c'est insupportable. Je sais que je me répéte mais ça gâche tellement le peu de plaisir que la série me procure... Bref. Après avoir dit tant de mal, je vais dire un peu de bien quand même : le souci de coller à la réalité historique, bien que je ne sois pas expert en la matière, est un point très positif. Je pense qu'effectivement, tout est à peu près fidèle à ce qui s'est vraiment passé. J'apprends des choses et ça me plaît. La suspicion autour des origines juives de Schwartz a été admirablement traitée. On ressent un profond malaise et une certaine horreur dans la scène où Raymond se fait ausculter par un expert qui est chargé de définir s'il est juif ou non. De même, la réaction de sa femme, complètement puante, permet d'apporter un peu de relief à des personnages qui en manquent terriblement. Ceci dit, les scénaristes ne se mouillent pas trop et laissent entendre que le renvoi de la petite juive n'est pas un coup monté de Jeannine, bien que ça l'arrange, mais le résultat d'un jeu d'enfant innocent. Oui oui, il est important que tout le monde ait un bon fond (à part les allemands bien-sûr), c'est dans le cahier des charges de toute bonne série française qui se respecte. On ne s'étonnerait presque pas de voir apparaître Mimi Mathy apparaître au beau milieu du Village français. Malheureusement, elle n'a pas encore le don de voyager dans le temps. Enfin j'crois.

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// Bilan // Deux épisodes meilleurs que ceux de la semaine dernière, clairement, mais toujours remplis de défauts qui rendent le visionnage parfois un peu pénible. Heureusement que certains personnages sont attachants, heureusement !

21 octobre 2009

Californication [3x 04]

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Zoso // 77o ooo tlsp.

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   Hank Moody a le blues. Hank Moody... broie du noir ! Mwarf mwarf mwarf. C'était facile. Tiens, comme toutes les blagues de la série. Il n'y a rien de plus facile que de faire des blagues de cul, non ? De sortir une petite ou grosse allusion sexuelle de derrière les fagots faute de mieux. C'est la spécialité de Californication et cet épisode n'y échappe pas, comme tous les autres. Jusqu'ici, le personnage de Kathleen Turner, Sue Collini, me faisait beaucoup rire mais je commence à me lasser. On sait d'avance ce qu'elle va dire, à peu de choses près. Il faudrait la faire évoluer vers quelque de moins gras à un moment donné. J'aimerais qu'il en soit de même pour Charly d'ailleurs. Il inspire toujours la sympathie mais on lorgne aussi de plus en plus vers la pitié. Il lui arrive vraiment toutes les merdes possibles, c'est un putain de looser. Dès qu'il y a un truc bien crade, c'est pour lui ! On ne s'étonnera donc pas que ses chiottes soient bouchées cette semaine par un tampon usagé de Marcy... le jour de la visite de potentiels acheteurs de la maison ! Je le reconnais, j'ai beaucoup ri. Pas tellement pour l'idée en elle-même, qui est improbable et qui n'a pu être accouchée que d'un cerveau malade, mais pour les dialogues et pour Pamela Adlon. Elle sort des énormités avec un tel naturel, c'est fascinant. Charly et Marcy finissent par remettre le couvert. Pour un jour ou pour toujours ? Ils sont plus drôles quand ils sont ensemble en tous cas.

   Je ne sais pas comment notre homme à femmes réussit à gérer trois relations en même temps, ça relève de l'exploit. Il faut dire que ses prétendentes sont assez connes. Autant quand c'est une petite minette qu'il a ramassé bourrée dans un bar, je m'en fous, autant quand ce sont des professeurs d'université, ça me dérange davantage. Toutes les femmes sans exception tombent dans ses filets et il n'a même pas à bouger le petit doigt la plupart du temps. Même quand elles sont censées être intelligentes et cultivées. Pas que ça ait vraiment un rapport au fond mais c'est navrant et décourageant. En cela, la dernière scène est complètement ridicule. L'image de la femme dans cette série n'est vraiment pas reluisante. Celle de l'homme non plus me direz-vous. Mais ce sont toujours eux qui gagnent à la fin alors... On avance toujours très doucement concernant Becca, donc c'est chiant à crever. Et... ah bah, c'est tout. Il n'y a rien d'autre. Oh, je pourrais parler de Jackie, l'étudiante-strip-teaseuse de Hank mais elle n'est là que pour montrer ses seins. Que dire à part qu'elle en a de beaux ? 


// Bilan // Californication est aux séries américaines, ce que Jean-Marie Bigard est à l'humour : l'alliance de la vulgarité sans bornes et de la paresse intellectuelle.

4 octobre 2009

Private Practice [3x 01]

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A Death In The Family (Season Premiere) // 11 58o ooo tlsp.

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   Pour son retour, Private Practice se concentre exclusivement sur la résolution du cliffhanger de la saison dernière, franchement overzetop mais qui donnait indubitablement envie de revenir. Il ne pouvait en être autrement : Violet survit à l'attaque de Katie. Et ce n'est pas la scène inaugurale sur un enterrement qui pouvait nous tromper. J'ai été assez surpris que l'épisode se concentre autant sur le personnage de Pete, qui a toujours été plus en retrait que les autres. Pour ma part, trop de Pete tue le Pete. Ceci dit, cela a été l'occasion de découvrir les débuts de l'Oceanside, cela devait arriver un jour ou l'autre. Les flashbacks auraient pu servir à nous expliquer un peu mieux le mystère autour de la femme de Pete, pourquoi il la détestait tant. On n'en saura finalement pas plus. C'est le mariage qui les aurait éventuellement détruits mais l'idée n'est qu'effleurée et je suppose que l'on ne reviendra plus jamais là-dessus. Le bébé de Violet aussi survit ! C'était déjà moins évident. Mais pour combien de temps ? J'avoue qu'en grand cynique, j'étais un peu déçu de ce happy end. Et puis il y a toujours ce truc qui m'agace à un point... On ne sait toujours pas qui est le père de l'enfant mais on insiste tellement sur Pete et si peu sur Sheldon que la réponse semble évidente. On n'est pas à l'abri d'une surprise mais pour cela, il faudrait se décider à réléver l'information cruciale. C'est le moment là, non ?

   Forcément, tous les personnages passent leur épisode à se ronger les sangs, à pleurer ou à se démener pour sauver ces deux vies. Addison met du coeur à l'ouvrage et réussit l'exploit de s'occuper de deux chirurgies en même temps. C'est un peu trop superwoman à mon goût. Le départ de Naomie pour l'autre cabinet est évidemment évoqué et elle ne semble pas avoir changé d'avis malgré tout ce qui s'est passé. Autant aller jusqu'au bout. Je suis curieux de voir ce que ça va donner. Mais si ça se résume à des engueulades hebdomadaires entre Naomie et Addison, c'est pas la peine. Dell est toujours très en retrait et il va apparemment disparaître quelques temps (le contrat de Chris Lowell stipule qu'il n'apparaîtra que dans la moitié des épisodes de la saison). Et puis Sam ne fait pas grand chose, pas plus que Cooper et Charlotte. J'adore ce couple mais il va falloir trouver un moyen de rebooster leurs intrigues !

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// Bilan // Pas totalement convaincu par ce retour de Private Practice, trop mélo et trop centré sur un personnage que je n'apprécie pas beaucoup. Malgré tout, l'épisode était bien rythmé et la tension était palpable.

13 octobre 2009

Private Practice [3x 02]

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The Way We Were // 9 5oo ooo tlsp.

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   Il va falloir que l'on m'explique quelque chose : pourquoi aucun directeur de casting n'offre à l'excellente Kellie Martin un rôle à la hauteur de son talent ? Elle était très bien dans Grey's Anatomy l'année dernière, elle était très bien aussi dans cet épisode de Private Practice mais ne mérite-t-elle pas mieux qu'un simple second rôle ? Depuis son départ d'Urgences (Lucy, ah Lucy...), elle ne fait que des téléfilms sans intérêt et des apparitions discrétes dans de grosses séries et c'est bien triste. Qui sait, c'est peut-être un choix ? En attendant, l'intrigue médicale qui lui a été confiée, à elle et à Ken Marino qui joue ici son mari, partait mal. Encore une femme battue ? Heureusement, très vite, les choses prennent une tournure suprenante. C'est la petite fille du couple qui a poignardé son père ! Il y a évidemment une explication logique et médicale à cela et c'est presque décevant. Il y a eu pire intrigue médicale dans la série ceci dit. Ca passe.

   Définitivement, Addison est devenue l'ombre de son ombre. On la voit peu, voire même moins que certains personnages secondaires, et il ne lui arrive rien de spécial en dehors de ses interventions médicales. Son affaire avec Noah qui occupait une partie du Season Finale est effacée en quelques mots : elle lui a dit de retourner vers sa femme, il l'a fait. Ca la fait souffrir. Point à la ligne. C'est un peu facile. Josh Hopkins aurait bien pu revenir le temps d'un épisode histoire de conclure cette storyline mieux que ça. Puis ce n'est pas sa présence énorme dans Cougar Town qui l'en empêche franchement... Vivement qu'Addison se trouve un autre mec, ou une intrigue digne de ce nom, la série est quand même bâtie autour d'elle à la base. Du coup, j'ai l'impression, comme à l'épisode précédent, qu'il manque quelque chose. Et ce quelque chose c'est la fraîcheur et l'alliance de la force et de la fragilité d'Addison.

   Violet et Pete sont toujours au centre de toutes les attentions, à la fois celles des scénaristes et des personnages. Violet n'arrive pas à aimer son enfant et s'en occuper dignement. Au point qu'elle le confie à Pete. Cette scène était terrible et émouvante mais il y a un problème, un truc vraiment pas crédible : Pete n'est peut-être pas le père de l'enfant ! A partir de ce moment-là, pourquoi Violet le lui confit ? Elle pourrait se décider d'abord à faire le fameux test de paternité, non ? A moins que ça ne soit prévu que pour la saison prochaine... Les quelques interventions de Sheldon assurent la partie comique de l'épisode, ainsi que les allers-retours de Violet dans son placard. On notera que c'est à partir de l'intervention de Charlotte que tout devient plus digeste. Elle a le don pour mettre à l'aise à sa façon ! A part ça, je n'ai pas grand chose à dire sur les tensions entre Addison et Naomi (et Sam, plus timidement), si ce n'est que c'était prévisible et que c'est traité de manière peu surprenante. Je ne sais pas où l'on va avec cette intrigue mais il n'y a rien de prometteur, rien du tout.

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// Bilan // Private Practice n'est toujours pas au top de sa forme en ce début de saison et manque sérieusement de légéreté. Un cap à passer suite au Season Finale ? Qu'il passe vite alors !   

25 octobre 2009

Grey's Anatomy [6x 06]

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I Saw What I Saw // 15 o6o ooo tlsp.

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   Grey's Anatomy me surprendra toujours. Qui s'attendait à un tel épisode ? Je l'ai trouvé excellent de bout en bout et on ne peut plus prenant. L'idée d'une catastrophe (ici l'incendie d'un immeuble) qui transforme une nuit classique en nuit cauchemardesque pour les médecins du Seattle Grace, et pour les patients bien-sûr, n'est pas originale mais quand elle est aussi bien menée, ça ne peut que forcer le respect. Adopter une multitude de points de vue sur une même histoire, c'est en général très casse-gueule car super complexe. Je n'ai pas relevé une seule fausse note et la réalisation était impeccable. Vous l'avez compris, je ne dirai pas de mal de cet épisode.

   Tous les personnages, absolument tous, ont eu une importance. Même Meredith clouée au lit, même Izzie cachée on ne sait où. Et évidemment, rien de tel que ce genre d'événement pour nous faire découvrir un peu mieux les nouveaux personnages, à commencer par celle qui finira renvoyée pour faute professionelle : Dr April Kepner. C'est clairement celle qui sortait du lot depuis l'épisode précédent, sans doute parce que Sarah Drew possède un certain capital sympathie auprès du public et visiblement auprès des producteurs et des scénaristes. Certains diront que c'était un peu facile de faire porter le chapeau à un nouveau personnage plutôt qu'à un ancien. A cela je répondrais que l'on a perdu suffisamment d'anciens ces derniers temps et surtout, qu'April va sans doute revenir. Ca me paraît évident. Si le Chief n'est pas trop con, il devrait comprendre que tout est de sa faute, qu'il gère extrêmement mal la fusion et que cette pauvre fille ne méritait pas ça. Elle est brillante ! Et puis d'un point de vue scénaristique, c'est très bien joué. Braquer ainsi les projecteurs sur ce nouveau personnage n'est pas anodin. Je crois que l'on a tous ressenti de la peine pour April au moment de son renvoi. On ne la connaît que depuis deux épisodes. C'est donc qu'elle est parfaitement intégrée à l'univers de la série maintenant et qu'elle devrait y rester encore longtemps. Et ça marche aussi pour Reed, qui a été obligée de dénoncer sa copine. Ou encore pour Jackson, qui s'est déjà battu avec Karev ! Ils font partis de l'aventure maintenant et je trouve ça très excitant. En revanche, on se passerait volontiers de Charles. Mais il fallait bien un connard dans le lot, la série en manquait un peu. Sinon, presque en parallèle de tout ce chaos, il y avait le cas médical dont s'occupait Lexie avec Mark et Arizona, qui était extrêmement poignant et douloureux pour le patient comme pour Lexie et comme pour nous.

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// Bilan // Un épisode tragique et brillant qui permet de faire fusionner les médecins du Seattle Grace et ceux de Mercy West de manière innatendue et subtile. 

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26 octobre 2009

Private Practice [3x 04]

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Pushing The Limits // 9 93o ooo tlsp.

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   Il y avait plein de bonnes choses dans cet épisode mais la grande absente, c'était Addison. Elle était là sans être là. Depuis quelques temps, à part son association systématique à un cas médical, elle n'a rien ou presque. Elle était déjà peu présente à l'épisode précédent mais elle avait trouvé le temps d'être émouvante. Cette fois, rien de tout ça. Elle a même été un peu agaçante. Son attitude avec Cooper puis Sam ne sonnait pas très Addison. Mais bon, elle a droit d'être désagréable et égoïste de temps en temps la pauvre. Le cas médical dont elle s'est occupée avec ses deux compères n'était pas passionnant. L'impression d'en avoir déjà vu des semblables mille fois. Il y a toujours un moment ou deux où l'émotion est telle que l'on pardonne le classique de la situation. Cette fois c'était lorsque l'adolescente a fait un pas en avant vers sa mère. C'était émouvant, la petiter musique derrière aidant. Le cas dont s'est chargée Violet était nettement plus intéressant. Une femme qui est tombée enceinte de son violeur et qui envisage de garder le bébé. Ca ne pouvait que parler à Violet puisqu'elle a été violée dans sa jeunesse et elle vient d'avoir un enfant, qu'elle refuse de voir, dont elle nie presque l'existence. C'était facile donc mais très touchant. C'est quand même la première fois, parmi les séries que j'ai pu voir, que l'on traite d'une telle intrigue. Le déni de grossesse, oui. L'impossibilité d'accepter son nouveau-né et de l'aimer, non.

   Dell est revenu et il ne nous avait vraiment pas manqué. J'en ai ma claque qu'il soit systématiquement réduit à sa fille Besty. Il en parle à chacune de ses scènes, c'est irritant. Par contre, sa patiente enceinte et hystérique m'a bien fait rire. Cette légéreté était bienvenue. Dommage qu'il la plombe par moment avec ses jérémiades. Dans le genre agaçant, on peut aussi citer Sheldon. Même si l'on comprend sa colère, on a juste pas envie de la voir à l'écran. Maintenant, il y a deux choix : soit on rend le personnage intéressant à travers une nouvelle intrigue, soit il jarte ! Pendant ce temps-là, il y a encore du mouvement à l'OceanSide puisque Pete préfère s'éloigner de Violet en rejoignant le cabinet de Naomi. Ce jeu de chaises musicales est un peu usant mais je demande à voir ce que ça va donner, surtout l'arrivée de Charlotte à l'OceanSide. Ca devrait donner ! Puis ça permettra de la rebooster un peu, elle devenait chiante. Et Charlotte ne peut pas être chiante !

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// Bilan // J'ai du mal à accepter le fait qu'Addison devienne un personnage comme les autres dans Private alors qu'elle devrait être un personnage à part. C'est sa série à la base, bon sang ! Surtout que certains de ses collègues sont franchement énervants. A coté de ça, on soigne Violet et il faut bien admettre que c'est réussi. 

27 octobre 2009

Un Village Français [2x 05 & 2x 06]

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Danger de Mort // Le Coup de Grâce

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   A l'occasion des deux derniers épisodes de sa saison 2, Un Village Français relève enfin le niveau ! Il n'est jamais trop tard. Je félicite d'abord les scénaristes pour avoir eu l'idée de génie de ne pas y faire figurer l'institutrice stupide. Hormis une apparition furtive dans le premier épisode, elle est aux abonnés absents pour le bien de tous. Ceci dit, ça tombe au moment où son intrigue avec l'officier allemand devenait presque intéressante. Ils auraient pu choisir un autre moment. Jean aussi est absent et, pour le coup, c'est plus préjudiciable. Normal, c'est le personnage que je préfère avec Hortense. Elle même n'est pas très présente à part à la fin du 2ème épisode où elle fait bien comprendre à son médecin de mari qu'elle lui en veut terriblement. De manière générale, la tendance est à la rebellion et ça fait du bien. Les personnages paraissent tout de suite moins lisses, un reproche que je leur ai beaucoup fait par le passé. C'était particulièrement intéressant du coté du triangle amoureux Marie/Lorrain/Raymond. Je ne m'attendais pas à ce que Lorrain réagisse aussi violemment, au point de quasiment pendre son rivale dans la grange ! Malheureusement, le flic est arrivé au bon moment et a sauvé la peau de Raymond. Cela aurait fait un peu trop pour la ménagère de France 3. Elle a déjà dû être assez bouleversée comme ça par toutes ces histoires d'amour contrariées et souvent impossibles. Mais, sans rigoler, cette intrigue a été vraiment bien menée et nous a offert les meilleurs moments d'action de la série. Elle prouve ainsi qu'elle est capable d'être prenante. Il faudrait maintenant que ça ne soit pas que réservé aux derniers épisodes de saison. A la fin de l'épisode 5, on a même eu droit à un vrai beau cliffhanger ! Croyez-vous ça ? 

   Deux autres intrigues ont su tirer leur éplingle du jeu : celle avec les enfants dans Danger de mort. C'était gentillet mais ça apportait un peu de fraîcheur et d'humour à la série. Puis c'est bien de ne pas oublier que l'occupation a été aussi vécue à travers les yeux des petits français de l'époque. J'aime beaucoup l'ivrogne que le petit Schwartz a pour mère. L'actrice (Emmanuelle Bach) est bonne et elle fait partie des quelques personnages qui ont un mauvais fond, trop rares. L'autre intrigue que j'ai aimé, ou plutôt l'autre personnage que j'ai aimé, c'est celui de la prostituée interprétée par Armelle Deutsch. Enfin une actrice dont les répliques sonnaient juste ! Mais je suis un peu méchant : Audrey Fleurot est bonne aussi, Nade Dieu a fini par me convaincre après des débuts laborieux. Toujours est-il qu'Armelle Deutsch est au-dessus du lot. Dommage que son personnage meure. Elle était attachante. La toute fin du dernier épisode de la saison (je ne ferai pas l'affront d'utiliser le terme Season Finale !) manque d'un petit quelque chose qui donne envie de revenir. On aurait aimé que plus de personnages se retrouvent dans une impasse, et on aurait tout simplement aimé en revoir certains que l'on a quitté au beau milieu d'une intrigue. Cela fait un peu brouillon. 

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// Bilan // Un Village Français ne tient absolument pas ses promesses et se révèle être une simple saga à la française, comme il y en a eu tant. La seule différence, c'est que c'est une saga qui dure un peu plus que le temps d'un été. Une fois que l'on a accepté cela, on peut éventuellement y trouver un certain plaisir. La saison 2 est globalement moins bonne que la saison 1 mais le dernier épisode est le meilleur de la série à ce jour. Vais-je regarder la suite ? J'aurai tendance à répondre non aujourd'hui car je ne me suis pas assez attaché aux personnages. Mais d'ici à ce que la saison 3 arrive, j'aurai peut-être retrouvé un début d'excitation qui sait (et j'aurai oublié à quel point certains épisodes ont pu être ennuyeux) ? 

16 octobre 2009

Dexter [4x 03]

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Blinded By The Light // 1 24o ooo tlsp.

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   Dexter à Wisteria Lane ? C'est un peu ça. Le serial-killer n'est plus fatigué et tant mieux, alors il en profite pour se frotter à ses chers voisins, de vraies caricatures des habitants des banlieues aisées. Il va finir par désespérer le pauvre. Lui qui est si solitaire et si peu enclin aux grandes effusions de bonheur doit se rendre à l'évidence : il n'est pas fait pour la vie dans les suburbs. Il n'a plus une minute à lui pour respirer et encore moins pour tuer. Il profite des rondes de nuit instaurées par les hommes du quartier afin d'attraper un vandal pour chasser. Sa proie est un adolescent rebelle, qui tourne autour d'Astor (ce qu'elle a grandi !), et qui profite des absences de son père pour faire deux-trois conneries. Mais au final, Dex se rend compte qu'il s'est trompé de proie. C'est le père le pire. Il va lui faire peur, histoire de le calmer. Cette intrigue finalement assez légère a été très bien menée. La sensation d'étouffement du héros ne passe pas que par ce nouvel environnement mais aussi par Rita, apparemment parfaitement dans son élément contrairement à lui. Le fossé se creuse et leur relation vacille encore un peu plus... On n'est pas au bout de nos peines avec ces deux-là.

   Je le répéte : le Trinity Killer est fascinant. Je comprends l'obsession de Lundy. Il a des méthodes très particulières et curieusement, il ne fait pas peur. Il reste calme en toutes circonstances, il ne jette pas des regards horribles à ses victimes, il ne prend pas une voix de pervers ou de psychopathe. Bref, il n'est pas du tout caricatural, ça change des serial-killers dont on nous abreuve à longueur d'années dans les séries policières. La scène où il pousse sa victime du haut d'un immeuble, et tout ce qui précéde, était vraiment flippante. J'en redemande ! Mine de rien, il a déjà tué deux de ses trois victimes. Que va-t-il se passer d'ici à la fin de la saison ? Je ne suis pas inquiet, j'imagine que les scénaristes ont un plan. J'ai hâte également de découvrir les motivations du Trinity Killer. Car il en a forcément. Ce qu'il a au fond des tripes, ses traumatismes, les événements qui l'ont conduit à en arriver là. Il y a toute une psychologie du personnage à construire et il ne faut pas nous décevoir là-dessus. Ce n'est pas concevable. Pendant qu'il tue, l'enquête suit son cours. Pour le moment, ça avance très doucement mais on prend un certain plaisir lors des dialogues entre Lundy et Dex, toujours très intenses. La confusion des sentiments de Debra est beaucoup moins plaisante à suivre tant on s'y attendait. C'est sans surprise pour l'heure. Mais toute compte fait, Lundy n'est plus aussi catégorique la concernant. S'il n'est pas revenu à Miami pour elle, il est bien content de la voir. Et c'est vrai qu'Anton ne fait pas le poids face à lui. L'acteur n'est pas très charismatique en plus. La carrure ne fait pas tout.

   Presque subtilement, les scénaristes ont trouvé un moyen de donner un intérêt à Quinn : il va être le nouvel ennemi de Dexter dans la police ! De loin, ça laisse craindre une intrigue à la Doakes bis. On verra... On continue de nous montrer Quinn avec sa journaliste. Cela aura forcément un sens à un moment donné (de l'enquête). Et puis Laguerta et Angel fricotent toujours et c'est chiant à mourir. Puis je n'arrive pas à m'y faire : Angel n'est pas crédible avec toutes ses responsabilités. C'est un flic moyen, sans véritable instinct, sans passion démesurée. Il était amusant à une époque mais plus maintenant. Masuka doit assurer tout seul et il s'en sort bien jusqu'ici.

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// Bilan // Avec ses nombreuses touches d'humour cynique, cet épisode de Dexter renoue avec la tradition des saisons passées. Le rythme est loin d'être effrené mais on est en début de saison, c'est normal. Le Trinity Killer fascine et c'est déjà pas mal.

30 octobre 2009

Cougar Town [1x 06]

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A Woman In Love (It's Not Me) // 7 5oo ooo tlsp.

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   Tiens, à défaut de m'avoir fait rire, cet épisode m'a fait beaucoup sourire. Cougar Town est encore loin d'être une sitcom attachante que l'on a hâte de retrouver chaque semaine, plusieurs saisons durant, mais elle s'améliore. Son problème est toujours le même : Jules, son héroïne. Il n'y a rien à faire, je ne la trouve pas vraiment drôle, pas détestable non plus. Elle me laisse de marbre en somme. Et c'est d'autant plus énervant que les personnages secondaires deviennent de plus en plus intéressants. L'écart se creuse. Prenez par exemple Laurie. Le terme "intéressante" ne lui correspond pas du tout mais "amusante", ça lui va vachement bien. Jolie trouvaille que son tee-shirt "O-Hi-O". Le fait qu'elle assume complètement sa sexualité débridée et son corps généreux la rend unique. C'est une vraie bouffée d'air frais dans cette série où les femmes passent leur temps à se plaindre des performances sexuelles de leurs partenaires et de leurs atouts vieillissants. Enfin surtout Jules. Ellie ne se prononce pas tellement sur la question mais elle ne semble pas très épanouie. Au final, la série porte bien mal son nom car il n'y a qu'une cougar -Jules ne comptant pas, c'est une cougar en devenir- j'ai nommé Barbara ! On la voit très peu mais elle est drôle à tous les coups. Malgré tout, Jules a offert quelques bons moments, notamment le running-gag avec le chocolat qu'elle mâche mais qu'elle n'avale pas pour ne pas grossir. Sa façon de rompre en dérivant sur la ménopause et autres joyeusetés était amusante aussi.

   Je ne demande pas aux scénaristes de mettre les personnages dans des situations originales, le coup du "je ne veux pas que tu tombes amoureux de moi" était ultra-classique, traité abondamment dans les dramas et dans les sitcoms depuis toujours, mais ça a bien fonctionné dans l'ensemble. Non. Ce qu'il faut, c'est bousculer un peu l'ordre établi, ne pas se cantonner à réunir à l'écran systématiquement les mêmes duos ou trios. On se dirige de plus en plus vers une guerre des sexes qui ne me plaît pas trop. Les garçons d'un coté, les filles de l'autre. On en est qu'au 6ème épisode, certes. Par exemple, je regrette que Travis soit toujours fourré avec son père. Il y avait une certaine alchimie entre Dan Byrd et Courteney Cox dans le pilote, ce serait bien d'y revenir. Travis se contente de traverser les pièces en balançant une petite vanne puis il part se cacher parce que sa mère et/ou quelqu'un d'autre lui a foutu la honte. J'aimerais aussi plus du duo Travis/Laurie ou du duo Jules/Grayson. Ils fonctionnent bien. Cet épisode a réussi à offrir une intrigue un peu plus consistante et moins ridicule à Bobby. J'ai bien aimé. Il aurait même pu être touchant si ce n'était pas un tel asshole. Même Andy a été drôle, dans un sens.

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// Bilan // Work Still In Progress.

         

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