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Des News En Séries, Le Blog
8 novembre 2012

The Vampire Diaries [4x 04]

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The Five // 3 270 000 tlsp.

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    Il aura fallu trois épisodes pour que la saison 4 de The Vampire Diaries dévoile sa ligne directrice et un de plus pour que l'on sache vraiment de quoi il retourne. Avouons-le d'entrée : ces mégas super méchants chasseurs de vampires, s'ils sont tous dans le même genre que Connor, risquent de se révéler décevants encore plus vite que les Originals l'année dernière ! On en a d'ailleurs encore deux qui font de la résistance et si je reconnais volontiers que Klaus est devenu caricatural, agaçant et incompréhensible dans ses choix, il a au moins mis du piquant dans cet épisode grâce à des piques bien senties et un sens du suspense inimitable. Au cours d'un dîner fort sympathique avec sa soeur et Stefan -qui est vraiment plus intéressant quand Elena est loin, ça se confirme- il a donc raconté l'histoire des Five dans les grandes lignes, dans l'Italie du 12ème siècle. Elle n'est pas des plus palpitantes, il faut bien le dire, mais elle semble à peu près tenir la route et posséder un certain potentiel si les auteurs ne se prennent pas encore une fois les pieds dans le tapis. L'accent était mis sur Rebekah en plus et c'est vraiment un personnage que j'adore, le seul qui réussit à être touchant ces temps-ci. Malheureusement, elle tourne déjà un peu en rond. Cela fait plus d'une saison que l'on nous rabâche toujours le même discours sur sa naïveté. L'alliance secrète Stefan/Klaus, quant à elle, est assez alléchante, bien que l'on imagine aisément qu'elle ne va pas tenir plus de deux épisodes suite à une évidente série de trahisons typiques et lassantes.

   Le vrai souci, en fait, il vient du but de la manoeuvre, à savoir trouver un antidote au vampirisme ! C'est aberrant en fait comme idée. C'est se tirer une énorme balle dans le pied. Mais je ne pense vraiment pas que les scénaristes iront jusqu'à dévampiriser Elena. Ce serait un trop gros pas en arrière, et ça ne plairait absolument à personne, même si la "nouvelle Elena" est constamment à claquer. Ce que j'imagine bien par contre et qui serait mille fois plus intéressant c'est qu'un personnage vampire depuis le début de la série, donc depuis plusieurs siècles, bénéficie de ce remède sans même le vouloir et redevienne ainsi un humain comme les autres. Stefan ? Oui, ce serait une super intrigue pour Stefan ! Non parce que ce serait tuer tout l'intérêt de Damon à l'inverse... Quoiqu'à bien y réfléchir... Damon resterait Damon et Stefan deviendrait peut-être encore moins intéressant ! Oubliez ce que j'ai dit. Elena aura en tout cas encore bien plombé l'épisode -oui j'insiste- à cause de ses états d'âme, mais elle a eu la chance d'être accompagnée par Damon tout du long et cela fait automatiquement remonter le niveau, grâce à ses blagues, ses théories et son point de vue singulier sur ses activités ! La scène de danse était d'ailleurs géniale et le choix du titre -Feel So Close de Calvin Harris- très à propos. Cela me fait penser que depuis le début de la saison, la musique se fait relativement discrète. C'est presque dommage. La visite du "couple" à l'université, on la doit à Bonnie. Oui, Bonnie. Elle a apporté autre chose que des scènes ridicules de sorcellerie pour une fois ! Mais quoi au juste à part un décor ? Ah oui : un "toutélié" très mal amené ! Le professeur Shane, sorti de nulle part mais potentiellement intéressant, travaille en étroite collaboration avec Connor ! Est-ce un "Five" ? Pas super convaincu par cette mise en place brouillonne.

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// Bilan // Voilà, ça y est, la saison 4 de The Vampire Diaries est enfin lancée ! Oui, il était temps... ce fut un peu laborieux. Et rien à ce stade ne nous assure que la suite sera réussie. Le temps des doutes et de la méfiance est arrivé après une série de déceptions. Les auteurs vont devoir redoubler d'effort pour nous rendre à nouveau accros...

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16 décembre 2012

American Horror Story [2x 07, 2x 08 & 2x 09]

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Dark Cousin // Unholy Night // The Coat Hanger

2 270 000 tlsp. // 2 360 000 tlsp. // 2 210 000 tlsp.

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   Après avoir proposé six premiers épisodes extrêmement riches, délicieusement pervers et confus, la saison 2 d’American Horror Story a quelque peu dérivé de sa trajectoire dans les trois épisodes suivants pour nous offrir des intrigues plus à la marge, moins consistantes et dont les répercussions ont été moindres sur les patients de Briarcliff et leurs bourreaux. Ce qui ne veut pas dire que l’on s’est ennuyé. Dans Dark Cousin, ce qui est assez décevant, c’est  que tous les personnages qui ont quitté l’institut de gré ou de force reviennent finalement à leur point de départ, comme si le destin avait décidé de ne pas les lâcher jusqu’à ce qu’ils rendent définitivement les armes, vidés de tout espoir et de toute force, et même de la force du désespoir. La tentation d’en finir avec la vie, présentée comme un choix, est ainsi sublimée par l’ange de la mort, tout de noir vêtu, incarné par l’éblouissante et rassurante Frances Conroy. Lorsqu’elle déploie ses ailes, que la poésie s’invite dans la série, c’est absolument grandiose. J’ai particulièrement aimé sa douce confrontation avec Sister Jude, après que cette dernière ait envisagé de se trancher les veines dans les toilettes d’un diner chaleureux. Elle était bouleversante. Lana part quant à elle plusieurs fois à la rencontre de la dame sombre, lorsqu’elle se fait violer par Thredson notamment, mais elle refuse toujours de l’embrasser malgré l’épuisement. Les auteurs en ont-ils  trop fait en l’assommant à nouveau lorsqu’elle pensait s’en être enfin sortie, échappée des griffes de Bloody Face ? Certainement, mais l’on en attendait pas moins de leur part. Le cas échéant on aurait forcément été déçu et, accessoirement, le personnage n’aurait plus eu sa place dans la série. Or, il est devenu indispensable. C’est celui auquel on est le plus attaché. La seule qui choisit la mort plutôt que la vie, c’est Grace, dans un sale état après son hystérectomie. On a évidemment de la peine pour elle, et pour Kit qui se retrouve du coup seul face aux monstres, mais elle repose peut-être enfin en paix… Pendant ce temps, le Diable refuse de quitter le corps de Mary Eunice, mais la jeune Sœur refait surface l’espace de quelques secondes, juste le temps de crier de tout son corps pour qu’on la sauve. Encore une fois, l’émotion prend le dessus.

   Unholy Night part d’une contrainte très simple –comment fêter noël dans une série à mille lieux des réjouissances familiales ?- pour déboucher sur un épisode presque trop évident, trop facile, sur un père noël évidemment meurtrier. Le very bad Sanda est interprété par l’excellent et charismatique Ian McShane, qui habite son personnage avec sa conviction habituelle, sans jamais trop en faire malgré un script qui ne fait clairement pas dans la dentelle. Il impose naturellement par sa présence un climat inquiétant, et c’est là la plus grande réussite de ces festivités sanglantes. La plupart des personnages font du coup du surplace, même si l’intrigue de Lana prend un nouveau virage intéressant et que Mary Eunice s’éclate comme une petite folle maintenant qu’elle règne sans partage sur l’hôpital. Elle a largement pris l’ascendant sur Arden, de toute façon trop occupé à voir des petits hommes verts. Car oui, après avoir été suffisamment discrets pour qu’on les oublie, ils sont de retour et on ne comprend toujours pas où l’on veut en venir à ce sujet. Je mise beaucoup là-dessus pour secouer les derniers épisodes, même s’il ne faut surtout pas que ce délire fasse de l’ombre aux autres.

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   The Coat Hanger nous renvoie brutalement au présent et relie merveilleusement les événements des années 60 à ceux survenus plus récemment dans les ruines de Briarcliff. Première bonne surprise : Dylan McDermott est de retour. Il arbore un nouveau look de bad boy qui lui va à ravir. J’ai toujours considéré qu’il était le point faible du casting de la première saison, mais son nouveau rôle pourrait enfin lui permettre de se lâcher un peu sans être nécessairement à poil pour ce faire. Pas que l’on se plaigne quand il enlève le haut et le bas, hein, mais il mérite son heure de gloire. On sait depuis The Practice qu’il peut être brillant avec le bon matériel. Deuxième surprise : le nouveau Bloody Face n’est autre que le fils de l’ancien, le Dr. Thredson ! L’idée est bonne, d’autant qu’il serait aussi celui de Lana, ayant été conçu pendant le viol. Vu l’état psychologique dans lequel il est maintenant, je suppose que sa maman n’a pas survécu longtemps après sa naissance. Je me demande même si elle ne va pas finir vraiment folle à lier. Ce ne serait pas étonnant… Mais attention à ne pas écarter une possibilité : peut-être que le quarantenaire croit que son père était Kit ! Peut-être qu’il est le bébé alien de Grace… Troisième surprise : le père noël n’est pas mort ! Tout compte fait, le personnage n’était pas une simple distraction temporaire. Ma foi, cela me console un peu de la disparition totale de Shelley. Certes, elle avait atteint une sorte de stade maximal dans la déchéance, mais je pensais que les scénaristes avaient quand même des projets pour elle. J’ai eu cette même croyance quant au Monsignor Timothy, mais il s’est avéré être le personnage le plus insipide et décevant de la saison ! Son coup de sang face à Arden n’était qu’un leurre : celui qui se voyait Pape n’avait pas de couilles. J’ai beau avoir beaucoup aimé les circonstances de sa mort et l’imagerie du Christ sur sa croix, je reste sur ma faim… Remarque, est-ce que Joseph Fiennes méritait mieux ? Qautrième et dernière surprise : c’en est fini de « Dominique » : Sister Jude ne supportait plus Sœur Sourire et l’a réduite en miettes ! Une symbole fort pour montrer qu’en passant de l’autre côté de la barrière, elle a compris l’enfer qu’elle faisait vivre à ses patients. Son rapprochement avec Lana était aussi sympathique que le duo X-Filien Arden/Kit. Les ennemis d’hier sont les alliés d’aujourd’hui. Face au Diable et aux petits bonhommes verts, on doit bien se serrer les coudes, nous autres pauvres mortels. 

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// Bilan // Certaines séries douteuses sont constamment sur un fil, prêtes à basculer d’un épisode à l’autre dans le grand n’importe quoi. Tôt ou tard, elles  finissent toujours par toucher le fond. Depuis sa conception, American Horror Story n’a pas ce problème là : elle assume son goût des extrêmes, le too much fait partie intégrante de son ADN et elle n’a jamais peur de rien, ni de choquer, ni d’agacer, ni de surprendre. Dès lors, on l’aime pour ce qu’elle est, pas pour ce que l’on aimerait qu’elle soit. Et quand on aime, les défauts on ne les voit pas, ou on les accepte. Ces trois épisodes en avaient, mais je les ai acceptés, quand je les ai repérés. 

5 décembre 2012

The Vampire Diaries [4x 07]

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My Brother's Keeper // 2 860 000 tlsp.

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   The Vampire Diaries va-t-elle finir par être irrécupérable d’ici à la fin de la saison 4 ? C’est vers ce chemin que la série se dirige et sans perdre de temps en plus, à l’image de l’intrigue de Jeremy, dont le potentiel a été gâché dans la précipitation. Il s’est transformé en chasseur de vampire impitoyable en l’espace de deux petits épisodes. Il était même ici déjà prêt à tuer sa sœur ! On l’encouragerait bien sur ce point, certes, mais quand même. C’était trop demander de prendre le temps de creuser la psychologie du personnage ? Je sais bien que c’est rarement ce que la série réussit de mieux, mais ça valait le coup d’essayer. Je suis quand même content que le jeune homme ait trouvé un confident en la personne de Matt. Leur amitié, souvent amorcée, n’a jamais vraiment été exploitée. C’est le moment. Il reste encore quelques humains à Mystic Falls et ça fait du bien de les voir se serrer les coudes. De là à faire emménager Matt chez les Gilbert… C’est la fausse bonne idée qui ne tiendra que trois épisodes tout au plus. De toute façon, cette belle entente sera bien vite gâchée par le nouveau triangle amoureux qui se profile autour de l'innocente April.

   Les auteurs ne prennent d’ailleurs même pas soin de lui donner son heure de gloire lorsqu’elle gagne le prix de Miss Mystic Falls. On se contente de vagues réminiscences de la saison 1, lorsqu’Elena et Caroline étaient en concurrence pour le titre ; on ne créé aucun suspense autour du résultat, puisqu’on ne connait aucune autre participante ; et on montre à peine la jeune fille avec sa couronne. De toute façon, même ses supposés amis s’en fichent complètement de sa victoire. Ils ont d’autres chats à fouetter. J’espère que cette indifférence finira par provoquer en elle une envie de vengeance. Une bad April dans le futur ? Mais je n’y crois pas tellement. Après tout, tout le monde s’en contrecarre aussi de Bonnie, et elle est toujours là, gentille, serviable… inutile. Si, elle a été bonne à introduire le nouveau méchant du moment, le professeur Shane, mais ce pauvre homme n’a pour le moment absolument aucune envergure ! Et dire que je me plaignais des premières prestations de Klaus… Cela fait relativiser. Pour le moment, les auteurs n’ont pas trop l’air de savoir quoi faire de lui. Ou ils le savent  très bien mais attendent. Mais attendre quoi ? Malheur : Hayley est son alliée. Elle joue double jeu ! Je ne sais pas pourquoi, je la sentais bien cette petite. J’avais l’impression que son personnage avait le potentiel de grandir et de s’inscrire dans la durée. Maintenant, ses jours sont comptés. Tant pis. En tous cas, l’affaire des hybrides a l’air de vouloir enfin démarrer…

   Pendant que Caroline et Klaus assuraient tout le spectacle, avec de bons dialogues et une alchimie évidente entre les personnages, il fallait, comme d’habitude, se coltiner les scènes Damon/Stefan, Stefan/Elena et Damon/Elena, toutes plus ennuyeuses les unes que les autres malgré les efforts de Ian Somerhalder pour relever le niveau de jeu. Tout à coup, on a enfin cru voir le bout du tunnel grâce au truc que l’on attendait tous depuis… fiou… bien trop longtemps : l’accouplement de Damon et Elena. Ils se sont donnés du mal pour nous y faire croire, les acteurs, les scénaristes et le réalisateur. Et même si la méfiance est toujours de mise quand il s’agit de ces deux-là ensemble, ça fonctionnait ! Et puis bim bam boum patatra, on nous sort le rebondissement le plus con de la série à ce jour : en fait, Elena n’agit pas de son plein gré –bah non, elle n’est pas fun, ça se saurait depuis le temps !- elle est sous l’emprise de Damon, comme les hybrides sont sous l’emprise de Klaus. Tout est fichu. Cela dit, ils ont eu la décence de tout gâcher tout de suite et non d’attendre le prochain épisode. On se console comme on peut. 

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// Bilan // Entreprise de démolition de The Vampire Diaries en cours. Les travaux avancent bien. Fin estimée : mai 2013. 

19 janvier 2013

Underemployed [Saison 1]

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 Saison 1, 12 épisodes // 390 000 tlsp. en moyenne

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   Underemployed, c'est mon petit coup de coeur de la fin de l'année 2012. J'avais beaucoup aimé le pilote (La preuve) et la suite de la saison ne m'a pas du tout déçu. Il y a eu quelques épisodes plus faibles, mais dans l'ensemble, j'ai passé un excellent moment avec cette bande d'amis on ne peut plus attachante. Et ce qui est génial avec eux, c'est que l'on pourrait les détester pour tout un tas de raisons, mais non. Sophia, comme tout écrivain, est très autocentrée. Miles manque de maturité et se révèle souvent égoïste, même si son charme naturel lui permet toujours de se rattraper. Lou est un peu benêt parfois. Daphne ne sait pas faire des choix. Et Raviva... elle a beaucoup de défauts qui la rendent très irritante ! Mais "judgemental" est un adjectif qui lui convient bien. Je sais que de nombreux téléspectateurs l'ont trouvé insupportable. Pas moi. J'ai trouvé ça courageux de ne pas avoir cherché à l'adoucir au fil du temps. Elle reste fidèle à elle-même, contre vents et marées. Elle est chainte et elle le restera. Ses sautes d'humeur n'ont jamais entamé la mienne. Les gens comme elle, dans la vie, je ne veux pas en entendre parler, mais à la télé c'est l'occasion de les analyser à distance et de peut-être percer leur mystère. Je n'ai pas percé celui de Raviva, mais il y a clairement une insécurité chronique et un manque de confiance en elle qui la précipite vers ces réactions excessives. Le développement de sa relation avec Lou n'est pas ce que j'ai préféré suivre chaque semaine, mais j'ai trouvé qu'il s'en dégageait de vraies questions. Peut-on être heureux dans sa vie de couple quand un enfant débarque et que l'on n'a pas encore la maturité nécessaire pour l'accueillir malgré tout l'amour qu'on lui porte ? Peut-on encore avoir de l'ambition professionnelle et artistique dans ces conditions ? Doit-on rester ensemble pour le bébé même quand tout semble vouloir nous séparer ? Je me suis laissé prendre au jeu, surtout lors de ces épisodes où ils ont des tentations chacun de leur côté et qu'ils ne parviennent plus à y résister. L'histoire entre Raviva et Jamal n'était pas tout à fait touchante, car lui n'a pas réussi à sortir de son rôle de dragueur qui n'en a rien à faire que sa proie soit prise et maman. L'affaire entre Lou et Bekah était plus légère et amusante, excitante aussi avec tout le côté "relation au bureau". Par contre, le grossier collègue de Lou nous en a gâché des scènes... 

   Comme on pouvait s'y attendre et comme on l'espérait tous un peu au fond, plus les intrigues amicales et amoureuses ont pris de l'importance, moins l'aspect "génération chômage et petits boulots" a été développée, mais les auteurs ont toujours su y revenir à un moment donné et retomber sur leurs pattes avec panache. Le moment où Sophia quitte enfin son job où il se faisait traiter comme une merde par les clients et sa boss était très libérateur. Mais, curieusement, j'ai moins aimé ce qu'ils ont fait du personnage à partir de là. D'abord, elle est largement passé au second plan après avoir été plus ou moins présentée comme l'héroïne. Ses voix-off ont d'ailleurs rapidement disparu et je trouve ça toujours dommage d'arrêter en cours de route, surtout que ce n'était pas du tout raté ici. Sa vie amoureuse n'a pas été autant traitée que celle des autres. On pourrait rétorquer qu'elle était trop prise par l'écriture de son livre et qu'après tout, une célibataire au sein d'un groupe, ce n'est pas choquant. Manque de pot, c'est tombé sur la lesbienne. Cela dit, le vent qu'elle s'est mangée auprès d'une hétéro était un passage assez marquant et révélateur de la complexité d'être une femme lesbienne dans notre société où elles sont encore trop invisibles, contrairement à leurs comparses masculins homosexuels. Toute l'histoire autour de la publication de son livre à la fin de la saison ne m'a pas totalement convaincu. J'ai trouvé ça déjà vu. Mais ça m'a quand même touché, surtout vis à vis de Daphne, alors je ne la renie pas non plus. J'aurais voulu que ce soit traité différemment, et sans faire passer Sophia pour une idiote qui ne s'attendait pas à ce genre de réaction !

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   Les déboires professionnels et amoureux de Daphne m'ont passionné, pour le coup. Le moteur de la série, c'est indéniablement elle. Et la révélation du casting, c'est Sarah Habel ! Elle est excellente dans la comédie comme dans le drama. Elle est mignonne. Elle a tour pour elle ! J'ai été très fan de son histoire avec Todd, parce que je trouvais qu'il y avait une super alchimie entre eux deux. Mais lorsque Miles s'est découvert des sentiments pour elle, j'ai eu l'impression d'une évidence. On ne pouvait pas rêver meilleure configuration pour comprendre le trouble de la jeune femme, partagée entre deux hommes qui ont, a priori, les capacités de la rendre heureuse. A partir de là, comment choisir ? Suivre son instinct... C'est Miles qui finit par gagner son coeur, si l'on peut dire, mais le moment de la séparation avec Todd était encore plus fort. Daphne termine la saison plus sûre d'elle dans son métier, une évolution qui était d'ailleurs très intéressante à suivre en parallèle, et plus libre que jamais côté coeur, face à des tas de possibles. Tant que Miles sera loin en tout cas. Etant donné que l'on ne connaitra sans doute jamais la suite de ses aventures puisque MTV a sacrifié Underemployed en ne lui donnant pas vraiment sa chance, on peut considérer cette fin comme efficace. Ce n'est pas un happy-end, ni une fin triste. C'est doux-amer, avec une pointe d'optimisme. C'est donc tout à fait à l'image de la série. 

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// Bilan // Les héros attachants et tellement réels d'Underemployed vont me manquer, en espérant retrouver leurs interprètes rapidement. Malgré ses failles, ce show a fait preuve de beaucoup de coeur, à défaut de faire preuve de beaucoup d'imagination. Les séries générationnelles manquent cruellement aujourd'hui. Il y a Girls, et c'est à peu près tout. Underemployed ne deviendra pas la prochaine, mais elle s'est bien battue et méritait un plus joli destin. Tout comme The L.A. Complex... Il n'y a pas que le monde du travail qui est cruel avec es jeunes adultes, la télévision aussi.

17 janvier 2013

Once Upon A Time [2x 11]

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The Outsider // 8 240 000 tlsp.

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   Il avait mal commencé cet épisode de Once Upon A Time. Je m'étais même préparé psychologiquement à m'ennuyer ferme pendant 42 minutes. La perspective de suivre Belle dans ses aventures ne m'excitait guère. Le personnage a peiné à convaincre depuis son arrivée, et on peut en dire autant d'Emilie de Ravin, qui n'est pas Ginnifer Goodwin ni Lana Parilla au niveau de la qualité du jeu. Pourtant, dans cet épisode, je l'ai trouvé plutôt bonne. Peut-être aussi parce qu'on lui a donné de quoi s'amuser un peu. J'aime assez le fait que Belle ne soit pas super bad ass. On en a bien assez de personnages féminins comme ça entre Emma, Snow et Mulan, auxquelles j'ajouterai également Red même si elle a encore beaucoup à prouver. Belle est douce et fragile, naïve, brave, mais pas complètement idiote non plus. Rumplestiltskin pourrait faire n'importe quoi, elle lui pardonnerait quand même. Elle seule a réussi à percer la carapace de l'homme et comprendre qui il était vraiment, alors rien ne semble pouvoir abîmer leur amour. Pas même Hook. C'est beau. Oh que c'est beau. Etonnamment, les scénaristes ont choisi de ne pas perdre de temps et de confronter directement Gold et Hook, après qu'il ait évidemment enquiquiné Belle, au cours de scènes relativement réussies. Et je dois dire que Crochet s'est enfin révélé comme une menace sérieuse. Il n'est pas que charmeur et beau parleur donc. La fin de l'épisode était choquante, car on ne s'attendait pas à ce que 1/ Il tire sur Belle 2/ Il efface sa mémoire 3/ Il se fasse renverser ! La douleur de Gold a été parfaitement retranscrite par Robert Carlyle pendant le court instant où on lui a demandé de pleurer bien fort. Tout ça m'a donné envie de voir la suite. Je suis particulièrement curieux de découvrir l'idendité du chauffard. Mais les possibilités ne sont pas énormes s'il s'agit d'un personnage que l'on connait déjà : ce sera soit August soit l'ex d'Emma. Obviously. Un truc m'a vraiment dérangé dans tout ça : l'absence totale de Cora ! 

   Côté flashbacks, l'objectif était surtout de creuser un peu plus le personnage de Belle et de boucher quelques trous. On découvre ainsi comment Mulan s'est associée au Prince Phillip pour retrouver Aurora. C'était surprenant, donc toujours bon à prendre. En prime, l'experte en arts martiaux a enfin esquissé un sourire, ravissant d'ailleurs. Il en faudra plus pour que je l'apprécie, mais c'est un début. Et puis on sait maintenant à quel moment Belle s'est faite capturée par l'Evil Queen. Pas que cette information nous taraudait l'esprit non plus... Et puis il y a toute la partie à Storybrooke aux côtés d'Emma, Henry et les autres, qui était assez mal écrite, très plate et pas émouvante du tout. La mort d'Archie ne nous affecte pas, étant donné qu'on l'a très peu vu et qu'en plus, on sait qu'il n'est pas vraiment mort. Les personnages eux-mêmes ont l'air désespérés de l'avoir perdu, mais quand il était vivant, tout le monde s'en cognait de ses étâts d'âme ! Bref, c'est le genre de détail qui ne passe pas bien. A part ça, il est surtout question d'amorcer le prochain objectif de la fine équipe : regagner Fairytale Land, tout en faisant du monde extérieur à Storybrooke une menace, ce thème n'ayant jamais été vraiment abordé depuis le pilote. Une progression logique en somme.

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// Bilan // Plus réussi que l'épisode précédent, ce The Outsider parvient à atteindre la plupart de ses objectifs : renforcer le personnage de Belle, enclencher la vengeance de Hook, amorcer la suite de la saison à Storybrooke et nous surprendre un maximum en cours de route. En revanche, la gestion des personnages qui ne sont pas dans le feu de l'action laisse toujours grandement à désirer...

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30 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 12]

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Walking On A Dream // 9 100 000 tlsp.

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   L'empathie. Voilà une notion primordiale dans l'écriture d'une série et de ses personnages, tout particulièrement quand elle est médicale, et que les patients et leur entourage n'ont que quelques minutes pour se montrer intéressants, pertinents et, pourquoi pas, attachants. On a besoin de ressentir leur peine, leurs troubles, leurs inquiétudes. Et en voyant cet épisode, je me suis dit que s'il y a bien quelque chose que Grey's Anatomy ne réussit plus à faire depuis un petit bout de temps maintenant, c'est d'offrir des cas médicaux intenses et touchants. Cela arrive encore parfois, mais c'est rare. Et c'est dommage, assurément. C'est peut-être une des nombreuses choses qui la différencie d'Urgences. Si ça m'a frappé ici, c'est surtout parce que je trouvais ces passages-là chiants... mais chiants. Ils ralentissaient le rythme d"un épisode qui promettait pourtant d'aller à 100 à l'heure. Les seuls malades qui nous intéressent, ce sont nos chirurgiens. Enfin pas tous. Par exemple, Derek et sa main, ça ne me passionne toujours pas et ne me passionnera sans doute jamais. Mais noyé dans la thématique de l'épisode, qui consistait à mettre en avant une nouvelle étape dans la guérison de chacun, ça passait bien. Ainsi, j'ai ressenti la peine, les troubles et les inquiétudes d'Arizona, face à ses douleurs fantômes qui font suite à son amputation. La mise en image était vive, gore même à un moment donné. L'apaisement final était un beau moment. Les auteurs font du très bon boulot dans le suivi de cette intrigue, sans pathos.

   Je suis plus partagé sur les angoisses et les sautes d'humeur de Meredith. C'est vrai que Shane est tête à claques par moment. Et il a le don de s'enfoncer toujours un peu plus. Il est victime du syndrôme ShondaRhimsien classique en fait, où un personnage en mauvaise posture ne peut pas s'empêcher de parler, encore et encore, et d'aggraver ainsi son cas en se perdant inutilement en conjectures jusqu'à l'humiliation et le choix du silence qui s'impose enfin à lui. Du coup, ça le rend plus familier qu'énervant. Non, ce qui m'a dérangé, ce sont les réactions overzetop de Meredith, expliquées par sa grossesse. Ben oui. Le gros cliché de la femme enceinte lunatique et exécrable, il fallait bien nous le refourguer à un moment donné ! Sur la fin, quand elle surmonte sa peur de prendre l'avion, c'est beaucoup plus intéressant, mais ça arrive trop tard. On l'a déjà perdue. Hormis Shane, les internes sont plus discrets cette semaine, ce qui n'est pas nécessairement un problème. Stephanie fricote toujours avec Jackson, l'occasion pour lui d'enlever le haut pour la énième fois. Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à en dire. Jo forme une bonne paire avec Derek, mais on s'en fiche un peu. Pas de Heather (sad face) ni de Leah (happy face!). Quant à April, elle s'est trouvée un nouvel intérêt amoureux interprété par Justin Bruening. Trop tôt pour tirer des plans sur la comète, mais il a l'air sympathique au premier abord cet ambulancier. Une perspective d'avenir ou une distraction passagère lui feront le plus grand bien ! En attendant, j'ai bien aimé sa façon de gérer Stephanie. Elle aurait pu la traiter comme une merde, comme ses collègues ont tendance à le faire avec leurs élèves; mais elle a choisi une méthode plus douce mais ferme quand même, qui lui ressemble davantage. 

   Le cliffhanger de l'épisode précédent a des répercussions dès celui-ci avec l'arrivée du Dr Alana Cahill, chargée de remettre un peu d'ordre au Seattle Grace en ciblant ses failles, là où l'hôpital perd le plus d'argent. Si cette intrigue part, certes, d'un crash d'avion, donc d'une situation plus qu'exceptionnelle, elle met malgré tout en lumière un thème d'actualité. En pleine période de crise financière, les coupes budgétaires se font dans toutes les entreprises et rarement avec allégresse. Grey's Anatomy en témoigne à sa façon. Je connais mal Constance Zimmer mais son personnage m'a fait plutôt une bonne première impression. Elle a un peu d'humour, mais pas trop, et même un lien avec le passé de Richard, histoire de l'intégrer plus facilement à l'ensemble. Elle était l'une de ses élèves. Que s'est-il passé entre eux ? Mystère. Mais il y a clairement eu quelque chose. Et je ne parle pas nécessairement d'une histoire d'amour. Non, de quelque chose de "plus grave", de plus profond, qui aurait peut-être changé beaucoup de choses dans sa vie à elle. Un événement dont Richard aurait été témoin ? C'est intriguant, j'ai vraiment envie d'en savoir plus. C'est très bon signe ! Concernant la fermeture des urgences, disons que j'imagine mal les scénaristes se séparer de ce pan de la série, qui lui insuffle souvent de l'énergie. J'ai beaucoup aimé la réaction de Bailey, pas seulement parce qu'elle m'a semblé être la plus sensée, aussi et surtout parce qu'elle glisse nonchalamment une pique envers les survivants du crash, sous-entendant que dans leur malheur ils ont gagné des sommes d'argent astronomiques, ce qui n'est pas le cas des autres médecins. Cette pointe de jalousie mal placée me parait très humaine. Et puis elle va dans le sens de ce qui nous pend au nez : Meredith & co vont culpabiliser et reverser ces sommes au Seattle Grace... 

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// Bilan // La 9ème saison de Grey's Anatomy poursuit tranquillement son parcours, sans nous surprendre beaucoup, certes, mais avec toujours beaucoup de fluidité. 

11 février 2013

Glee [4x 13]

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Diva // 6 060 000 tlsp.

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   Mon indulgence envers Glee ces derniers temps me terrifie un peu. Mais je me dois d'être honnête avec vous : j'ai encore trouvé cet épisode pas mal. Et ce même si pour chaque intrigue que j'ai apprécié, j'y ai trouvé aussi beaucoup de facilités et de faiblesses. Prenons par exemple... Tina ! Pour compenser trois années et demi d'ignorance, les scénaristes se servent d'elle en ce moment plus qu'ils ne l'avaient jamais fait. Ce n'est pas toujours heureux, mais ils essayent. L'avantage, c'est que le personnage n'a jamais vraiment eu de personnalité. Ils peuvent donc la modeler à leur guise. Je suis content qu'elle ait réussi à trouver son "inner-diva", mais avouons que pour se faire, sa bataille pour conquérir le coeur de Blaine est toujours aussi ridicule. Il a fallu qu'elle aille jusqu'à lui poser LA question, jusqu'à ce qu'elle lui fasse THE aveu, alors qu'il n'y a jamais eu d'ambiguïté sur sa sexualité. N'empêche que le moment où elle a failli le violer dans son lit, pour finalement préférér lui passer de la pommade sur la poitrine, m'a beaucoup touché. Enfin surtout ses larmes. Elle a souffert la pauvre Tina, même si elle ne peut que s'en prendre à elle-même. Et ces choses-là, de toute façon, ça ne se contrôle pas... Son Hung Up était tout à fait approprié et très réussi. Qui aurait cru que le body rose irait à ravir à Tina ? Le thème de l'épisode étant "les divas", on aurait pu s'imaginer une présence accrue de Kitty et Unique, parmi les nouveaux élèves. Finalement pas du tout. Elles ont à peine fait de la figuration. C'est une ancienne qui est montée sur le devant de la scène pour un énième retour à Lima. J'ai nommé l'excellente Santana ! 

    Ryan Murphy et ses auteurs savent très bien les reproches que l'on va leur faire, en particulier ceux autour des retours incessants des anciens, souvent mal justifiés. Alors comme à leur habitude, ils en font de l'humour, ici grâce à des répliques très drôles de Sue. C'est un peu facile à la longue de balayer d'un revers de main les critiques sans chercher à les écouter, mais c'est une posture qui a toujours été la leur et dont il faut donc s'accomoder. Dans le cas présent, ce n'était pas trop difficile car Santana a beaucoup apporté à l'épisode et sa venue n'était pas gratuite. On voulait d'abord nous signifier qu'elle était toujours amoureuse de Brittany. Elle l'a fait en chanson en se battant virtuellement avec Sam, le nouveau petit ami de la jeune femme. Ce Make No Mistake était réussi, même si Naya Rivera a largement noyé Chord Overstreet dans ses vocalises. Les quelques scènes de Santana et Brittany étaient mignonnes. Et puis j'ai adoré le Girl On Fire de la fin, amenant tout droit notre Santana vers New York ! Le montage était super. Même son arrivée chez Kurt et Rachel m'a plu. C'était très diva style. Conquis je suis. Je le suis carrément moins par les regrettables attitudes de Rachel, qui ne mérite vraiment pas l'amitié de Kurt parfois, ni de qui que ce soit d'autre. Comme les auteurs avaient décidé de créer une altercation entre les deux pour cet épisode diva, ils ont bricolé en deux secondes leur prétexte. Rien n'en est ressorti de bien. Pas même la chanson. Je n'ai rien contre ce Bring Him Home tout droit sorti des Misérables, mais ça fait longtemps que les grandes envolées lyriques sur des classiques de Broadway ne me touchent plus dans Glee. On en a trop eu, surtout avec Rachel et Kurt. 

   Retour à Lima pour parler quand même un peu du rapprochement le plus improbable de la saison : Emma et Finn ! Tout l'épisode laissait penser qu'il s'achéverait sur un baiser volé. C'était hyper prévisible. Mais l'idée était tellement folle que je me suis laissé embarqué, impatient de voir ce que ça allait donner. Emma s'est inventée diva pour les besoins du scénario, ce qui n'était pas très crédible, surtout si l'on doit considérer ses TOC comme des caprices... Un peu bancal tout ça, mais payant. Sa crise de nerfs finale était réussie. Jayma Mays a assuré. Quant au baiser... eh bien il est passé tout seul en fin de compte. Ils ont réussi à le rendre logique. En revanche, je sens que ça va vite se transformer en pétard mouillé. Le mariage du prochain épisode ne m'emballait pas une seule seconde. J'aurais au moins un petit élément sur lequel m'accrocher. Mais est-ce que ça peut vraiment donner quelque chose de bien ? J'en doute... Concernant les deux prestations dont je n'ai pas encore parlé : Nutbush City Limits ne m'a laissé aucun souvenir; le Diva ne m'a pas déplu mais pas fan des arrangements; et Don't Stop Me Now, une reprise d'une chanson méconnue de Queen par Darren Criss, m'a vraiment plu. 

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// Bilan // Si l'on fait abstraction des nombreux détails qui clochent et qui font, une fois de plus, que l'écriture de Glee est tout sauf soignée, cet épisode spécial divas a relativement bien réussi son coup. Je ne me suis pas ennuyé, j'ai été ému parfois et j'ai tapé du pied et chanté. 

17 février 2013

Looking [Pilot Script]

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LOOKING (aka LORIMER)

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Dramédie // 26 minutes

Ecrit par Michael Lannan David Marshall Grant (Brothers & Sisters, Smash). Produit par Sarah Condon (Bored To Death). Pour HBO. 35 pages.

Patrick, Dom et Agustin, trois homosexuels trentenaires, tentent de se faire une place au soleil à San Francisco. Le premier cherche désespérement l'homme de sa vie, alors que les propositions ne manquent pas,; le deuxième enchaîne les conquêtes, mais ne s'en satisfait plus; et le dernier s'apprête à emménager avec son copain, bien qu'il ne soit pas tout à fait sûr de lui...

Avec Jonathan Groff (Glee), Frankie Alvarez et Murray Bartlett.

 

   Je me suis lancé dans la lecture de Lorimer (titre provisoire) avec l'espoir -sans doute trop ambitieux- que ce soit GAYS, la version homo de GIRLS. Après tout, son créateur, un débutant remarqué grâce à un court-métrage dont la série est adaptée, aurait pu être le nouveau Lena Dunham ! A priori, il ne le sera pas, que la série voit le jour ou non. Il a sûrement beaucoup de talent, mais à en juger sur ce premier script, il n'a pas la même finesse que la nouvelle papesse de HBO, ni le même sens du réalisme. Cela dit, les deux séries iraient potentiellement très bien ensemble. Elles s'adressent plus ou moins à la même génération et s'intéressent à un petit groupe d'amis auquel on pourrait facilement s'attacher au bout de quelques épisodes.

   Mais les héros sont beaux. Trop beaux. Les personnages secondaires aussi. Normalement, aucun d'entre eux ne nous collera sa petite bite sous le nez pendant 26 minutes chaque semaine. Alors que les seins dégoûtants de Lena, on les connait déjà par coeur ! Et c'est curieusement... attirant ? Lorimer est osée parce que faire une série rien qu'avec des homos, même sur le câble, ça l'est par essence, encore aujourd'hui. Il y en aurait eu d'autres sinon. On n'en a plus eu depuis Queer As Folk, terminée il y a huit ans; et The L Word, achevée il y en a 4 ! Et si ces séries ont marqué, c'est plus par leur singularité que par leur excellence. Dans les deux cas, en caricaturant un peu, c'était des soaps, sauf que les gens qui couchaient ensemble étaient du même sexe. Cela ne les a pas empêché d'aborder des sujets graves, mais c'était rarement fait avec une grande subtilité. Lorimer est dans le même esprit, voire plus superficielle encore car son format de 26 minutes risque de l'empêcher d'aller au fond des choses. Si Patrick est un personnage qui parait d'emblée intéressant et profond, ses deux comparses ne semblent là que pour le divertir, et nous par la même occasion. L'ensemble manque d'émotion. On attend ce moment où l'on va sortir de la caricature, une fois les personnalités de chacun posées, mais il n'arrive pas. Les soirées branchées s'enchaînent, puis les réveils ensoleillés... nul doute que leur vie nous fera un peu rêver, mais sauront-ils nous toucher ? Et puis l'auteur veut absolument ancrer la série dans la modernité, ce qui n'est pas une mauvaise chose à la base, sauf que ça se voit trop. Facebook, Twitter, Grindr... et d'autres trucs que je ne connaissais même pas sont cités. C'est un peu lourd. 

   Malheureusement, Lorimer ne sera pas LA voix ni même UNE voix d'une génération de gays. Elle possède son charme et pourrait être tout à fait plaisante, mais elle n'a ni l'allure ni la finesse d'une série de HBO sur le papier. Je mise beaucoup sur la réalisation, qui pourrait beaucoup lui apporter. Sur les interprètes aussi, même si le choix de Jonathan Groff pour incarner Patrick me laisse circonspect. Mais rien que pour le symbole, elle mérite d'exister. 

13 mars 2013

Reign [Pilot Script]

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REIGN

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Stephanie Sengupta (New York Section Criminelle) & Laurie McCarthy (Ghost Whisperer). Pour CBS Television Studios & The CW. 61 pages.

1557. Après avoir passé plusieurs années dans un couvent sur le Mont St Michel, Mary Stuart, 15 ans, Reine d'Ecosse depuis la mort de son père alors qu'elle n'avait que six jours, fait son entrée à la Cour de France où son futur mari, le Prince Francis, l'attend. Accompagnée de ses meilleures amies, Kenna, Greer, Aillie et Lola, qui sont aussi ses sujets, elle est bien décidée à embrasser sa destinée. Cependant, elle découvre que sa vie est constamment en danger : on essaye d'abord de l'empoisonner, puis de la violer. Des forces obscures et mystérieuses semblent même l'entourer...

Avec Adelaide Kane, Toby Regbo, Celina Sinden, Jenessa Grant, Cailtin Stasey, Megan Follows, Anna Popplewell...

 

   The Selection ou Reign ? Reign ou The Selection ? Les années 1500 ou les années 2300 ? Lorsque les pilotes auront été tournés, le premier en Irlande, le second en Hongrie, la CW devra faire son choix car je doute qu'elle décide de commander les deux en série, à la fois parce qu'ils se ressemblent beaucoup, mais aussi parce qu'ils nécessitent deux gros budgets. C'est un peu comme Oxygen et The Hundred. Mais on y reviendra. A vrai dire, j'imagine assez mal Reign prendre l'ascendant sur The Selection. Pas parce que le script est mauvais, au contraire, il est plutôt bon. Mais il n'est pas aussi bon. Pas aussi efficace surtout. Là où le Hunger Games-like offre une scène de cul dès l'ouverture, ce The Tudors-like fait patienter le public jusqu'au troisième acte, certes orgiesque. Là où l'une mise sur une rebellion visible, l'autre joue sur des forces mystiques invisibles.  Reign est très certainement plus difficile à vendre, en particulier auprès du public jeune qu'est celui de la CW en premier lieu. C'est ce qui la perdra à la fin.

   Mais c'est bien tenté. Vraiment bien tenté. Je déteste les séries "historiques" au plus point et je n'ai pourtant pas détesté ce que l'ai lu ici. Sans doute parce qu'il n'est pas question de rentrer trop précisément dans les détails de l'Histoire. Les conflits entre les différents pays sont évoqués, les stratégies sont même au coeur du futur mariage de notre héroïne, mais tout cela n'est que contexte et digression. Ce qui importe les auteures, ce sont les "petites" histoires, les amourettes. Mary et sa bande, c'est Gossip Girl par moment, mais avec des fringues et des coupes ringardes. Francis est amoureux de Mary, Mary est amoureuse de Francis, mais Francis se refuse à elle pour des raisons que l'on a dû mal à comprendre et lui aussi visiblement. On sent déjà que leur petit jeu va vite nous gonfler. Surtout que le frère de Francis, Bash, est également intéressé par Mary. Bah oui, le triangle amoureux avec deux frères, c'est la spécialité de la CW. On ne pouvait pas y échapper. On a bien du mal à distinguer les différentes copines de Mary, et encore moins en savoir plus sur leurs personnalités respectives, mais elles ne servent pas d'accessoires. Elles ont leurs intrigues -amoureuses bien entendu- à elles : l'une se tape un cuisinier, l'autre un espion et la dernière... le Roi Henry ! Oui, une trentaine d'années au minimum doivent les séparer. Elle n'a que 15 ans... Intéressant. D'ailleurs, cette même jeune fille se masturbe à un moment donné. Non, vous n'êtes pas sur Showtime mais bien sur la CW. Les cinq héroïnes assistent quand même en cachette au début de la nuit de noce du Prince Phillip et d'Elizabeth, ce qui les excite. Le porno de l'époque quoi. Autant vous dire que cette sexualité hyper présente dans le pilote risque de finalement jouer contre Reign, même si la chaîne ne semble pas s'en inquiéter pour le moment.

   L'aspect soap est accentué lorsqu'entre en scène la Reine Catherine de Médicis, un personnage forcément passionnant, qui tire toutes les ficelles à la Cour, faisant croire à son mari que c'est lui qui décide de tout. Elle affronte d'ailleurs vaillamment ses infidélités avec Diane de Poitiers. Elle n'apprécie guère Mary, mais elle sait son importance stratégique et elle veut à tout prix le bonheur de son fils... et qu'il reste en vie ! Nostradamus -oui, il fait aussi partie de la série- lui a en effet prédit un destin funeste... Et puis il y a un fantôme. L'aspect le moins intéressant du pilote. On sait très bien que les histoires de fantômes n'apportent jamais rien de bien, surtout sur le long terme. Et puis il y a la forêt qui entoure le château, sombre, dangereuse. Mary s'y aventure déjà et n'est pas déçue du voyage. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise en cas de commande. Ne vous attendez pas non plus à un truc énorme. Mais disons que Reign place là un élément mystérieux, qui pourrait potentiellement se révéler intéressant par la suite s'il est bien exploité. 

   Reign est assurément un projet ambitieux, tant par son aspect historique que par son goût pour les moeurs légères. Mais il n'est probablement pas adapté à la CW, qui ne peut pas non plus repousser ses limites au-delà d'un certain point, que cette série semble franchir à plusieurs reprises dès le pilote. Et si c'est pour qu'elle s'assagisse par la suite, je n'en vois pas l'intérêt ! Si ce script manque cruellement d'humour, il ne manque en tout cas pas d'intérêt. 

27 mars 2013

Friends With Better Lives [Pilot Script]

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FRIENDS WITH BETTER LIVES

Comédie (multi-caméra) // 22 minutes

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Ecrit par Dana Klein (Friends, Kath & Kim). Réalisé par James Burrrows. Pour 20th Century FOX Television & CBS. 52 pages.

Des amis trentenaires mènent tous une vie qui les insatisfaits, qu'ils soient éternels célibataires, mariés ou fraîchement séparés. Pire, ils se jalousent les uns les autres, persuadés qu'ils seraient plus heureux en échangeant leurs quotidiens... 

Avec James Van Der Beek (Dawson, Don't Trust The B), Brooklyn Decker (The League), Kevin Connolly (Entourage), Majandro Delfino (Roswell), Rick Donald (Summer Bay, Underbelly), Zoe Lister-Jones...

 

   Je l'avoue, j'ai eu un mal de chien à écrire le synopsis de ce projet de sitcom. Et pourtant, le résultat n'est pas fameux. Je crois que j'ai essayé tant bien que mal de donner un peu plus d'envergure à une idée qui n'en a absolument pas. Et c'est précisément ce que se tue à faire la scénariste Dana Klein tout au long de ce script. Elle tente de nous vendre un concept qui n'existe pas. L'excuse des "amis qui se jalousent" ne tient pas la route plus de cinq pages. Ce sont simplement des amis, en fait. On a tous tendance à jalouser la vie de certains de nos proches, de près ou de loin. C'est humain. C'est précisément ce que font les héros de Friends With Better Lives... pendant cinq minutes. On se retrouve donc avec une sitcom de potes relativement basique, surtout si elle venait à être commandée et que le propos disparaissait au bout de deux épisodes, qui lorgne plus du côté de Rules Of Engagement que de Friends. Un système de flashbacks est d'ailleurs régulièrement utilisé pour mettre en images un souvenir drôle ou embarrassant pour l'un des personnages, ce qui est devenu la norme depuis How I Met Your Mother (même si elle ne l'a pas inventé non plus, mais plutôt popularisé en s'en servant plus comme un moteur que comme un accessoire; et c'est encore plus vrai pour les flashforwards). Si CBS envisage de préparer la succession de HIMYM avec elle, c'est fichu...

    Tout est basique dans cette histoire, des personnages aux situations. Le duo masculin principal est formé par deux gynécologues : l'un qui vient de se faire tromper méchamment et qui déteste donc l'Amour, les couples, la joie; et l'autre qui est marié, a des enfants, et s'ennuie ferme dans sa routine avec sa femme. Evidemment, ils sont tous les deux frustrés, mais pas pour les mêmes raisons. Le duo féminin principal est quant à lui composé de la fameuse femme mariée, qui a perdu son sex-appeal à cause de ses trois enfants qui lui pompent tout son temps et toute son énergie; et de sa meilleure amie, une ancienne mannequin qui galère pour devenir actrice, qui est bien entendu resplendissante, qui a tous les hommes à ses pieds, mais qui a su rester naïve, simple et gentille. Et puis il y a deux autres personnages, un peu plus en retrait, une femme et un homme (pour respecter la régle des six et la parité) : un magnifique Australien, romantique et spiriturel, très tourné vers la Nature; et une bourreau de travail, égoïste, exigeante, impatiente, incapable de garder un homme plus d'une nuit, quand toutefois elle en trouve un qu'elle estime à sa hauteur (jeu de mot compris... elle a un rendez-vous avec un homme de petite taille). Le fait qu'ils soient tous très caricaturaux n'est pas un problème, c'est obligatoire dans une sitcom. On aurait simplement aimé qu'ils nous surprennent avec des personnalités un peu plus originales. Il y a de bonnes répliques, honnêtement, et quelques situations amusantes. Mais ils ne sont pas attachants au bout du compte. Il leur faudra plus de temps que ce pilote pour s'affirmer et ce temps, est-ce que seulement ils le méritent ? Je n'en suis vraiment pas certain. Evidemment, si l'alchimie entre les acteurs fonctionne, tout peut basculer...

   Friends With Better Lives fera peut-être partie à la rentrée de ces sitcoms pas super drôles mais pas méga nulles non plus, qui envahissent chaque année les écrans on ne sait pas bien pourquoi. Ah oui : parce qu'elles ne coûtent pas cher à produire ! Toutefois, CBS semble avoir de bien meilleures choses à offrir et très peu de place pour des nouveautés, je l'imagine donc mal voir le jour...

19 mars 2013

Grey's Anatomy [9x 17]

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Transplant Wasteland // 8 200 000 tlsp.

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   Parce que j'en ai marre d'entendre parler d'"épisode de transition" à tout bout de champ, je vais qualifier ce Transplant Wasteland de Grey's Anatomy d'"épisode d'ajustement". Bon, j'avoue, en gros c'est la même chose. Maintenant que l'hôpital a été racheté par la fondation Avery et que Jackson se retrouve dans une position de décisionnaire, chacun doit trouver ses marques et apprendre à lui faire confiance. Bien sûr, à la place de Meredith, Bailey et les autres, on s'en sentirait bien incapables. Jackson, quoi ! On l'aime bien, mais jusqu'ici il était surtout un chirurgien-mannequin, pas un grand leader charismatique. Il va nous falloir un peu de temps pour l'accepter. J'aurais quand même préféré que Catherine s'octroie somme toute logiquement cette position de pouvoir, mais le chaos assez mal rentranscrit dans cet épisode n'aurait probablement pas existé. Donc quel intérêt scénaristiquement parlant ? Bref, ces 42 minutes sont surtout prétextes à créer des tensions, entre Owen et Derek notamment, mais on a le sentiment de tourner un peu en rond, le propos sur la culpabilité ayant été maintes fois traité depuis le début de la saison. Certes, ce ne sont pas des sentiments qui disparaissent en un claquement de doigt. Grey's Anatomy choisit encore et toujours -et c'est tout à son honneur- la guérison progressive. Toutefois, arrivé au 17ème épisode, on est en droit d'espérer du renouvellement dans leurs intrigues. Et puis j'ai super peur d'un truc : le Dr. Cahill va disparaitre comme ça, sans dire au-revoir ? Ce serait moche. Je m'y étais bêtement attaché. Concernant le nouveau nom du Seattle Grace -le Grey Sloan Memorial- si j'apprécie l'initiative, je peux vous assurer que je serai incapable de l'intégrer. Déjà que la partie "Mercy West" n'est jamais passée...

   Que s'est-il passé à part ces redirections dans le fonctionnement de l'hôpital ? Pas grand chose à vrai dire. Il y a des malades bien entendu, qui héritent d'un peu plus de temps d'antenne que d'habitude, mais c'est le cas traité par April qui a retenu toute mon attention et mon émotion. Aussi parce que l'on n'a pas l'habitude de voir la jeune femme évoluer seule et sans aligner les gaffes. J'ai ressenti de la fierté à son égard. Elle a été forte. Entre elle et Jackson, ce serait pas la revanche des losers d'antan par hasard ? Ces histoires de transplantations croisées ne m'ont guère passionné sinon. La petite black m'a fait décrocher quelques sourires grâce à son attitude overzetop et les deux vieillards m'ont saoulé. L'aller-retour de Meredith et Jo n'a absolument servi à rien, si ce n'est engendrer une conversation sur Alex qui aurait pu se dérouler n'importe où et n'importe quand. Et je crois qu'en fait, j'ai déjà fait le tour de ce que j'avais à dire. Non, ce n'était pas un épisode très riche.

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de Grey's Anatomy m'inspire aussi peu de commentaires, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. Il n'était pas mauvais, il était juste légèrement chiant, trop médical à mon goût, trop administratif aussi... trop prise de tête en fait ! Les bons moments n'ont pas réussi à compenser ce manque de rythme. 

3 avril 2013

Grey's Anatomy [9x 19]

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Can't Fight This Feeling // 9 020 000 tlsp.

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   A nouveau, Grey's Anatomy nous offre un épisode très médical, comme pour camoufler pas très habilement le fait que les intrigues de la plupart des personnages manquent d'enjeux forts ces derniers temps. A quelques encablures de la fin de la saison, il n'y a plus de grande ligne directrice. Aucune nouvelle ne se profile même à la fin de ces 42 minutes. C'est un peu inquiétant. Je ne doute pas que Shonda Rhimes a tout prévu -et à mon avis ce sera lié au rachat de l'hôpital- mais elle tarde un peu trop à nous dévoiler ses plans. En attendant donc, un accident de la route permet de remplir les urgences du Seattle Grace -ou whatever comment il s'appelle maintenant- mais l'action qui s'annonçait en ouverture est vite retombée comme un soufflet pour se concentrer sur chacun des patients plus calmement.

   La star de l'épisode, c'est la guest Sarah Chalke, tout droit sortie du Sacred Heart Hospital de Scrubs mais pour incarner la mère d'un patient cette fois et non un médecin. Son histoire, qui met en lumière le thème de l'instinct -maternel ou autre- est liée à celle de Meredith. C'était bien vu et ma crainte a été rapidement balayée : cette maman n'est pas devenue insupportable au fil de l'épisode, elle s'est au contraire adoucie jusqu'à devenir très touchante. On pourrait regretter que les talents comiques de la comédienne n'aient pas du tout été utilisés, mais ça a le mérite de la changer avant de se lancer dans une nouvelle comédie dès cette semaine, How To Live With You Parents (For The Rest Of Your Life) également sur ABC. Hasard du calendrier ou stratégie marketing un peu foireuse ? Peu importe. C'était agréable de la retrouver. Le désir d'enfant est toujours très fort chez Owen et son jeune patient est là pour nous le rappeler, relativement subtilement étant donné que ça n'aboutit pas sur une grande rélévation ou quoi que ce soit. On nous prépare juste tranquillement à ce que le sujet au sein de son couple avec Cristina revienne inéluctablement sur le tapis. C'était mignon en tout cas. Le troisième cas médical était un bon gros prétexte pour traiter de la foi branlante d'April, un sujet toujours intéressant mais jamais tout à fait traité à sa juste valeur je trouve. On tombe assez rapidement dans les larmes et ça finit par agacer. Mais ma tendresse pour le personnage fait que je lui pardonne encore et encore ses petites crises. Le patient et l'ambulancier passent un peu au second plan pour donner une plus grande place à Jackson, devenu un confident disons... ambigu. Ces deux-là, on les préfére comme ça que vraiment ensemble.

   A ces trois grosses intrigues médicales s'ajoutent des historiettes, comme par exemple la concurrence que McDreamy instaure entre deux de ses élèves, Shane et Heather. Ca fonctionne correctement, mais le côté idiot, très premier degré du premier a tendance à gâcher ce qui est entrepris. Heather, avec son humour et sa bonne humeur, rattrape le tout. Alex se fait toujours chahuter par le petit ami de Jo. C'était marrant la première fois, ça commence à l'être moins, surtout que Jo n'existe plus au milieu de cette guéguerre. Et puis Callie nous a piqué une petite crise de confiance, étonnante de sa part puisqu'on la sait assez sûre d'elle dans son boulot. Divertissant. Ah et avant que j'oublie : les musiques étaient particulièrement bien choisies dans cet épisode. Ca faisait un petit moment que je ne m'étais pas fait la réfléxion. 

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// Bilan // Dans le genre anecdotique, on peut dire que cet épisode de Grey's Anatomy remplit sa mission haut la main, mais il le fait plutôt bien. Maintenant, il faudrait urgemment passer à la vitesse supérieur. Il reste cinq épisodes seulement avant le final...

4 avril 2013

The Vampire Diaries [4x 18]

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American Gothic // 2 460 000 tlsp.

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   Des fois, j'aimerais que Vampire Diaries réveille le True Blood qui sommeille en elle. Lorsque les scènes de Klaus torturé mentalement par Silas duraient trop longtemps, j'imaginais le personnage en train de faire son Jason Stackhouse, de devenir la bitch de Caroline. Il avait fait le moitié du chemin pourtant : il rampait et gémissait à même le sol, à demi-nu. On se marrerait quand même vachement plus si les scénaristes se lâchaient davantage. Pas nécessairement de la manière que je viens de décrire, évidemment exagérée, mais juste un peu. Damon est fun. Katherine est fun -mais on l'a connu sous un meilleur jour- mais les situations dans lesquelles les héros de la série se retrouvent manquent trop souvent de piquant maintenant, de second degré. Bref, je rêve un Vampire Diaries qui n'existe plus ou qui n'a jamais vraiment existé. Autant dire que ça ne sert à rien ! 

   Ce qui est utile, c'est vous dire qu'Elena Vs Katherine, c'est beaucoup moins intéressant quand les deux personnages se ressemblent de plus en plus, même si elles n'ont pas tout à fait les mêmes aspirations. Il fallait de toute façon les confronter à un moment ou à un autre, et ce moment n'a pas été mal choisi. C'est juste que... bah c'était mieux avant, quoi. Ce qui a partiellement sauvé le doppleganger, c'est de l'avoir associé à Elijah, évidemment de retour lui aussi à l'approche de The Originals dont il est censé être l'un des personnages réguliers. Pourquoi il ne l'est jamais devenu dans la série mère ? Mystère. Mais c'est à mon avis une grosse erreur depuis longtemps : Daniel Gillies prouve ici encore qu'il a le charisme nécessaire pour faire face à un Ian Somerhalder ou un Joseph Morgan sans aucun complexe. Et Elijah a toujours su en imposer à chacune de ses furtives apparitions à Mystic Falls. Là, il sert surtout à mettre en avant le fait que les hommes agissent et réagissent tous de la même manière qu'ils soient amoureux d'Elena ou de Katherine. Pendant ce temps-là, le brushing de l'une était plus raplapla que le brushing de l'autre. C'est ainsi que l'on pouvait les différencier. Très en retrait, Stefan n'a pas apporté grand chose, si ce n'est une certaine maturité qui manque à tous les autres personnages. Ca le rend aussi intéressant que chiant. C'est à double tranchant. Sinon, pendant que Rebekah continuait de tourner en rond tout en apportant encore et toujours la touche émotionnelle nécessaire au bon fonctionnement d'un épisode, la relation entre Klaus et Caroline se compliquait en mettant finalement de côté Silas afin de rallonger la sauce.

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// Bilan // Quand on regarde bien, cet épisode manquait cruellement d'action et de véritables enjeux mais cela ne l'a pas empêché d'être sympathique à suivre. Lorsque l'on se concentre sur les bons personnages, en l'occurence Katherine et Elijah, ça se passe tout de suite mieux. Malheureusement, ce ne sont pas les héros de la série. 

25 avril 2013

The Vampire Diaries [4x 19]

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Pictures Of You // 2 140 000 tlsp.

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   Il est vraiment temps que le backdoor pilot de The Originals soit diffusé ! Cette idée, qui donnera peut-être lieu à une bonne série, aurait sacrément affaibli The Vampire Diaries sur la deuxième partie de la saison 4, alors que la première n'était déjà pas fameuse. Et elle risque d'ailleurs d'affaiblir le show pour de bon par la suite. Mais ça, on en reparlera quand on y sera. Pour le moment, le constat est très simple : les auteurs ont dû freiner toute l'intrigue de Silas un maximum afin de préparer le pilote et tous nos héros n'ont par conséquent fait que répéter encore et encore les mêmes discours et les mêmes erreurs, épisode après épisode. Celui-ci ne déroge pas à la règle et ne fait pas franchement avancer les choses, si ce n'est à la toute fin, lorsque l'on nous promet que le visage du grand méchant va enfin nous être révélé... dans deux semaines. Il s'agit apparemment d'une "bête", mais une vraie, pas un mannequin balafré comme dans l'autre série de la CW diffusée juste après... Et on peut remercier Bonnie pour cette avancée majeure. Contrairement à d'habitude, elle n'aura pas été inutile. On peut même dire qu'elle a tenu Pictures Of You à bout de bras, même si ses quelques scènes avec Jeremy/Silas n'étaient pas aussi émouvantes qu'espéré par les scénaristes parce que 1/ C'est un couple qui ne nous a jamais passionné et 2/ Il est mort depuis un moment maintenant, on a le sentiment qu'elle arrive vraiment après la bataille. Notre deuil à nous -si tant est que l'on en ait entamé un- est achevé depuis longtemps. 

   On ne pouvait compter sur personne d'autre. Certainement pas sur Elena, exécrable en petite peste façon mini-Katherine. C'est peut-être abusé de s'en plaindre sachant que sa version pleurnicheuse ne nous plaisait pas davantage, mais c'est un entre-deux plus subtile qu'il nous faudrait, comme au début de la série, à la bonne époque. Elle était parfois irritante déjà, mais on ne s'en formalisait pas. Aujourd'hui, c'est impossible d'avoir encore de la compassion pour elle et c'est un gros problème puisqu'elle reste l'héroïne de la série, qu'on le veuille ou non. La solidarité retrouvé entre Damon et Stefan est rafraîchissante, mais le fait qu'ils se battent toujours pour cette petite conne ne peut que nous dépasser. Il serait peut-être temps que les auteurs tâchent de leur offrir de nouveaux intérêts amoureux solides, qui viendront nous distraire le temps que ça durera. En saison 5, espérons... Du côté de Caroline, on nage en plein déni. La jeune femme croyait sérieusement pouvoir passer un dernier bal de promo tranquille ? Elle est censée être un peu naïve, mais pas idiote ! Rebekah s'en sort légèrement mieux, mais le discours sur son humanité est invariablement le même et le pacte passé avec Elijah n'y change pas grand chose. Mais merci d'avoir essayé quelque chose pour casser un peu la routine... Concernant les apparitions incessantes de Silas dans les corps d'autres personnages, elles ont été poussées à leur paroxysme, si bien que l'effet s'est usé très rapidement. C'était prévisible et too much

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// Bilan // The Vampire Diaries ne rentre toujours pas dans le droit chemin, mais dévie encore et encore à l'infini sur le même thème, et nous ennuie sérieusement. Il ne reste plus qu'à espérer que l'après The Originals relancera les enjeux, mais ce n'est loin d'être une certitude. Pendant ce temps-là, le public fuit. 

12 avril 2013

Bloodlines [Pilot Script]

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BLOODLINES

Drama // 42 minutes

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Créé par David Graziano (Felicity, Terra Nova, SouthLAnd). Produit et réalisé par Peter Berg (Friday Night Lights, Chicago Hope). Pour Universal Television, Open 4 Business & NBC. 61 pages.

Une orpheline de 18 ans nommée Bird Benson se retrouve au cœur d'une bataille ancestrale entre deux familles rivales de tueurs et de mercenaires. Entraînée par un expert en arts-martiaux toute sa jeunesse, elle doit maintenant retrouver sa mère et accepter de la tuer pour pouvoir mener une vie normale...

Avec Skyler Samuels (The Nine Lives Of Chloe King, The Gates), Kadee Strickland (Private Practice), Jonathan Banks (Breaking Bad), Tom Everett Scott (New York Police Judiciaire, SouthLAnd), Chris Zylka (Kaboom, Secret Circle), Tzi Ma (24, Le Flic de Shanghaï)...

 

   Bloodlines, c'est un peu une blague. De mauvais goût. Je compte sur NBC pour ne PAS la commander. Non mais vraiment. Je me doutais bien avant de lire le script que ça n'allait pas me plaire. Du kung-fu, quoi. Je ne sais pas si vous êtes déjà tombé devant Kung Fu, la légende continue quand ça passait tous les soirs sur France 2 (les problèmes de la chaîne en access ne datent pas d'hier, vous remarquerez), mais c'est à peu de différences près la même chose. On s'étonnerait presque que Jackie Chan et je ne sais quel fils de Bruce Lee ne fassent pas un caméo. C'est écrit avec à peu près autant de subtilité qu'un Karaté Kid. Vous me direz, le but est sans doute de divertir et de toucher un public majoritairement masculin. En cela, le pilote doit remplir le cahier des charges. Faut juste aimer quoi. Et ce n'est pas du tout mon cas. Bloodlines risque d'avoir beaucoup de mal à attirer autre chose qu'un public d'amateurs du genre. Parce que les querelles familiales "ancestrales", elles ne servent que de toile de fond. N'espérez pas quelque chose d'un peu soap. On en retrouve quelques ingrédients (il y a des twists improbables), mais l'accent n'est vraiment pas mis là-dessus. Et de toute façon, c'est tellement pas crédible et tiré par les cheveux toute cette histoire... Et si cliché. Toutes ces affaires de "code d'honneur", de "sacrifice", de "vengeance" (des mots martelés à longueur de pages)... ça ne me parle pas. Ca m'ennuie profondément. Ca sonne faux à chacune des répliques. Il n'y a bien que la complicité entre l'héroïne et son papa de substitution qui fonctionne sur le papier. Ils s'envoient des vannes à longueur de temps. C'est amusant. 

   Le plus triste dans tout ça, c'est que la distribution n'est pas mauvaise. C'est d'ailleurs probablement la série estampilée arts martiaux avec le moins de personnages asiatiques je crois. Kadee Strickland aurait vraiment pu choisir un meilleur projet que celui-là après Private Practice. Remarque, elle ne pouvait pas faire plus opposé dans le style. Les fans seront déçus, elle n'apparait qu'en photo pendant les trois premiers tiers de l'épisode, avant de faire une entrée qui se veut... fracassante, mais qui ne l'est pas vraiment puisqu'on pige tout bien avant qu'elle n'apparaisse. Jonathan Banks était cool dans Breaking Bad. Il le sera sûrement ici aussi. Tom Everett Scott n'a jamais servi à grand chose à la télévision. Ce n'est pas avec ce projet que ça va changer. Quant à l'actrice principale, Skyler Samuels, je n'ai pas vu ses exploits dans ses précédents rôles alors je ne me permettrai pas de porter un jugement. Elle est très jolie en tout cas. Les téléspectateurs seront ravis de la voir se battre et se contorsionner dans tous les sens. Elle tue quelqu'un dans la scène d'ouverture. C'est pas mal d'ailleurs comme teaser. Tout le reste de l'épisode, ou presque, consiste à nous montrer son évolution à différents âges. C'est un peu longuet. Quand on arrive au présent -et que l'on revient sur la scène d'ouverture et ses circonstances- on en a déjà marre.

    Bon et puis je me dois de le signaler parce que ça m'a fait un peu halluciner. Il y a trois chansons qui accompagnent trois scènes "importantes" et je me demande vraiment ce qui est passé par la tête du scénariste en les choisissant. C'est de mauvais goût et ça n'a pas de sens. On se tape donc peu après le début de l'épisode, tenez-vous bien... "I saw a sign" d'Ace Of Base. Les paroles sont prises au pied de la lettre, sur un passage qui n'est pas du tout censé être fun. Donc soit le décalage est assumé, auquel cas je suis à peu près sûr que ça ne passera pas bien à l'écran. Soit c'est un vrai choix artistique et ça en dit long sur les goûts du monsieur. J'aurais tendance à dire que le problème vient vraiment de lui vu ses choix suivants. AC/DC pour une scène de rebellion, peut-on faire plus cliché ? Bah lui, il le fait. Et pour une scène romantico-émouvante... Lionel Richie, Stuck On You ! Même Glee n'aurait pas oser tant d'affronts. C'est tellement ringard. J'espère que quelqu'un chez NBC aura la présence d'esprit de dire stop et changer la playlist. Bon, l'auteur cite aussi Elton John par deux fois dans ses descriptions. Je n'ai pas compris son délire. 

   Vous vous souvenez forcément des séquences de Revenge nulles où Emily prend des cours d'arts-martiaux ? Eh bien Bloodlines, c'est ça, en pire et pendant 42 minutes. Autant dire que NBC a tout intérêt à s'en passer. Ah au fait, j'ai oublié de vous dire : à un moment donné, y'a une brique qui se transforme en poussière rien que par la pensée d'un des personnages. Voilà. Tout est dit. C'est ridicule. 

25 mars 2013

Glee [4x 17]

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Guilty Pleasures // 5 910 000 tlsp.

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    Alors comme ça, connaître les chansons des Spice Girls par coeur et trouver que c'est quand même de la bonne musique avec de jolies paroles, c'est honteux ? Très bien. Je prends note. Seriously guys : Viva Forever, Too Much, Stop, 2 Become 1... Je les aime tant ces morceaux ! Leur répertoire aurait mérité un épisode à lui tout seul. Je ne déconne pas. En tout cas, la prestation des filles du Glee Club sur Wannabe était super, de même que les petites chamailleries pour décider qui jouerait qui. Surtout que les choix finaux étaient très amusants. Et puis les costumes... géniaux ! Vous voyez, je déteste le terme "Guilty Pleasures" pour une raison bien précise : rien de ce que nous aimons ne doit être coupable, rien ! Ca vaut pour la musique, comme pour les séries, et tout le reste. J'aurais préféré que cet épisode mette davantage en lumière cette idée, plutôt que de dire "Allez, cette semaine -mais juste cette semaine, vu que Mr Schue a la grippe- on a honte de rien et on chante de la merde !". Cela dit, c'est pas la première fois qu'ils en chantent, hein... Mais je cesse dès à présent d'être BORING, car la vérité elle est toute simple : j'ai adoré cet épisode, minus la partie à New York un peu rabat-joie, qui n'a fait que mettre en oeuvre l'inévitable -la séparation Rachel/Brody- et massacrer Creep de Radiohead, façon cheesy. Ah et aussi me rappeler combien je vis mal de ne pas pouvoir passer mes soirées et mes week-ends devant la chaîne TV Land ! Moi aussi je veux regarder Arabesque, Une nounou d'enfer, Roseanne, Les Craquantes et Drôle de vie pendant des heures... 

   D'abord, merci Brittany pour ce nouvel épisode de Fondue For Two avec Kitty en special-guest, qui s'en est prise plein la tronche sans perdre son sang froid. D'ailleurs, je me demande comment se fait-ce que les producteurs de Glee n'ont pas eu la merveilleuse idée de faire des webisodes autout de cette émission artisanale déjà culte pour nous faire patienter pendant les -nombreuses- pauses de la série ?! Passons. Cette semaine, ce cher Sam n'était pas bête. On ne sait plus sur quel pied danser avec lui. Normalement, il n'aurait pas dû comprendre le message caché de Blaine dans sa prestation d'Against All Odds (Take A Look At Me Now), très réussie d'ailleurs. Mais là, allez savoir comment, il a compris et il a même décidé de crever l'abcès tout de suite. C'était une jolie scène, douce-amère. Mais maintenant que Tina n'a pas réussi à convertir Blaine à l'hétérosexualité et que Blaine n'a pas réussi à convertir Sam à l'homosexualité, merci de nous donner un peu d'espoir avec une conversion magistralement accomplie ! Avouons en tout cas que c'était à peu près la seule tentative narrative de l'épisode du côté de McKinley, le reste n'était que du fun, du fun et encore du fun. Enfin on a quand même eu droit à un débat houleux sur Chris Brown, un débat que nous avons tous déjà eu dans le privé, non ? Les auteurs n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, en traitant clairement le monsieur de "psychopath". Merci. Moi aussi il y a quelques chansons du chanteur qui me caressent les oreilles avec bonheur, mais j'ai choisi de n'être que la victime innocente d'un passage télé ou radio, d'un clip, mais rien d'autre. Hors de question d'acheter un de ses CD et hors de question de télécharger -légalement ou illégalement- un de ses morceaux ! C'est un principe. Et je suis content que la plupart des membres du Glee Club l'applique. Dans la réalité, Chris Brown marche toujours bien, malheureusement... L'ironie après la prestation -très sympa- de Jake sur une chanson de... Bobby Brown était très bien vue. On notera quand même que les scénaristes choisissent leur camp : au final, Jake ne chante pas de Chris Brown. Et je crois bien qu'ils ne l'ont jamais fait par le passé... Je laisse les experts vérifier ! Voilà. Il y a eu plein d'autres moments cools, comme le Copacabana de Sam, joyeux et entraînant, et le passage ABBA pour terminer sur Mamma Mia

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// Bilan // Cet épisode de Glee, c'était franchement l'éclat' ! Que la pleasure soit guilty ou non, l'essentiel c'était de participer et de s'amuser.

19 mai 2013

Once Upon A Time [2x 22]

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And Straight On 'Til Morning (Season Finale) // 7 330 000 tlsp.

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   Contrairement à sa compagne d'infortune du dimanche soir, j'ai nommé RevengeOnce Upon A Time a su rattraper une 2ème saison moyenne et souvent ennuyeuse par deux épisodes finaux réussis, qui donnent très envie de découvrir la suite. En espérant toutefois qu’un retour à Storybrooke n’est pas à l’ordre du jour au bout de trois ou quatre épisodes ! L’avantage, c’est qu’à l’heure actuelle, il n’y a plus que Belle qui soit restée dans la ville, laquelle a été sauvée de justesse d’une destruction où la nature comptait bien reprendre ses droits. Et c’était joliment fait. Il reste aussi les personnages secondaires comme les nains, ou le psy, ou encore Ruby. Mais cette dernière n’est pas prête de réapparaitre puisque l’actrice a été recrutée dans une nouvelle série de CBS, Intelligence, certes produite par ABC Studios mais qui devrait l’empêcher de revenir tout de suite. Elle ne nous manquera pas de toute façon. Les auteurs n’ont pas su développer son potentiel et comme le jeu de Meghan Ory est très limité, je crois qu’il ne faut pas avoir de regrets. Ce qui nous attend entre Neverland et Fairytale Land est autrement plus excitant que toutes les promesses qui nous ont été faites jusqu’ici et qui ont rarement été tenues…

   On ne peut pas dire que les scénaristes aient fait preuve d’une grande subtilité à nouveau, mais ils s’en sont bien sortis dans l’ensemble pour nous donner l’impression que les personnages avaient évolué au fil de la saison et qu’ils étaient prêts à embrasser une nouvelle destinée du côté des gentils et non plus des méchants, en restant bien sûr les puissants. J’ai nommé Regina/The Evil Queen et Mr Gold/Rumplestiltskin, liés par leur attachement respectif à leur enfant, qui décident de ne plus agir égoïstement mais pour le bien commun. J’ai été ému par les scènes entre Regina et Henry, et même celles entre Regina et Emma. J’ai eu le sentiment, pour la première fois, que la méchante Reine avait vraiment changé et qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible. J’espère que les auteurs vont s’y tenir, mais je ne me fais pas trop d’illusions. Je suis moins emballé par les passages entre Gold et Belle, d’autant que la potion magique pour sauver la jeune femme est sortie de nulle part. J’aurais préféré que Lacey reste parmi nous un peu plus longtemps. Toute seule à Storybrooke, elle aurait fait des ravages. On aurait bien ri. Tant pis. Il y a un passage que l’on aurait trop vite tendance à oublier : en tout début d’épisode, Gold a bien failli tuer son petit-fils en voulant faire rompre la corde de sa balançoire ! Il faut toujours se méfier de The Dark One à mon avis, même si la nouvelle disparation de son fils dans la suite de l’épisode a en partie changé la donne.

   Je n’ai pas beaucoup aimé le fait que Henry se volatilise de la sorte. Trop facile. Mais les révélations qui ont suivi ont fait oublier ce détail. Tamara et Greg travaillent donc pour le compte de Peter Pan ! Lequel n’est apparemment plus un gentil garçon… Intéressant. J’ai beaucoup aimé le fait que Bae soit devenu proche de Hook, même s'il s'est confié beaucoup trop rapidement sur son père. C’était inattendu et cela a donné encore plus d’épaisseur à un personnage qui en avait déjà pas mal. Hook est tout à la fois : malin, amusant, charmant, inquiétant, bon et méchant. Il est devenu une pièce indispensable de la série. Parmi mes vœux les plus chers pour cette saison 3 : faire la rencontre de deux personnages clés chers à mon cœur : la fée Clochette (je propose Annalynne McCord) et surtout Ariel, la petite sirène (et là, malgré son âge, je veux Joanna Garcia !). Ce serait d’excellentes additions. En revanche, je ne tiens pas plus que ça aux retours de Mulan et Aurore. J’espère que ce sera bref. Sauf s’ils trouvent enfin quelque chose à raconter sur elles. Je termine par mon passage préféré de ce dernier épisode : lorsqu’Emma se jette dans les bras de ses parents en l’appelant enfin, pour la première fois, « Mum » et « Dad ». So cute. Elle aussi a évolué. Elle n’a pas servi à grand-chose quand on regarde bien mais ses pouvoirs mystérieux finissent toujours pas sauver tout le monde. Il serait temps de les expliquer. En faire autre chose qu’une solution de facilité en somme…

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// Bilan // Bien souvent, les histoires qui nous été contées dans cette saison 2 de Once Upon A Time n'étaient que digressions pour faire diversion. On s'est ennuyé, impatienté, on a même failli abandonner. Mais le navire a pris le bon cap dans les derniers épisodes, tant et si bien que la saison 3 s'annonce différente, épique et qui sait, meilleure ? Il y a encore tant de mondes à explorer et de personnages mythiques à rencontrer... Faites que la série retrouve sa magie.

24 novembre 2013

The Leftovers [Pilot Script]

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THE LEFTOVERS

Drama // 52 minutes

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Ecrit et produit par Damon Lindelof (Lost, Prometheus, Star Trek Into Darkness, World War Z...) et Tom Perrotta, auteur du roman The Leftovers. Produit et réalisé par Peter Berg (Friday Night Lights, Battleship). Pour Warner Bros. Television & HBO Networks. 78 pages.

Que se passerait-il si 2% des êtres humains disparaissaient de la surface de la terre sans la moindre explication ? C'est à cette question que les habitants de la petite ville de Mapleton vont être confrontés lorsque nombreux de leurs voisins, amis et amants s'évanouissent dans la nature le même jour d'automne.

Trois ans plus tard, la vie a repris son cours dans la bourgarde dépeuplée, mais rien n'est plus comme avant. Personne n'a oublié ce qui s'est passé ni ceux qui ont disparu. A l'approche des cérémonies de commémoration, le shérif Kevin Garvey est en état d'alerte maximale : des affrontements dangereux se préparent entre la population et un groupuscule aux revendications mystérieuses, comparable à une secte...


Avec Justin Theroux (Six Feet Under, Mullholland Drive, American Psycho...), Amy Brenneman (Amy, Private Practice, Heat, Daylight), Liv Tyler (Armageddon, Le Seigneur des Anneaux...), Christopher Eccleston (Doctor Who), Chris Zylka (Kaboom, Secret Circle), Ann Dowd (Compliance), Max et Charles Carver (Desperate Housewives, Teen Wolf), Emily Meade (Young Adult), Jake Robinson (The Carrie Diaries), Margaret Qualley, Michael Gaston (Damages, Mentalist, Unforgettable), Carrie Coon,  Amanda Warren...

 

   Tout comme le roman dont il est adapté -une oeuvre bouleversante qui m'a énormément marqué- le pilote de The Leftovers -et la série qui va naturellement en découler puisque HBO en a d'ores et déjà commandé 9 autres épisodes- est unique en son genre. Déstabilisant. Perturbant. Émouvant. Lent. Il ne plaira pas à tout le monde, j'en suis certain. Il va diviser. Comme à peu près tout ce que Damon Lindelof fait. Ca ne ressemble à peu près à rien de ce qu'il a pu écrire avant, en surface du moins. On y retrouve sa sensibilité, mais sans tout le bullshit -que j'adore- qui va habituellement autour. Il y a un certain mysticisme qui peut rappeler les dernières heures de Lost. Et les personnages sont au coeur de l'histoire, comme dans la série suscitée. Ils passent avant les circonstances, avant les événements, avant les rebondissements. The Leftovers, c'est une étude de caractère, une aventure pyschologique, une suite de portraits tracés à la craie qui ne demande qu'à être peaufinés, approfondis, coloriés à l'intérieur car ces (anti)héros ressentent un grand vide depuis que ceux qu'ils aimaient sont partis. Sans laisser de traces, justement. Ils ne savent plus comment combler l'absence et le manque. Ils ne savent plus quoi faire de leur solitude. Ils sont au bord du précipice. Et c'est à ce moment-là qu'on les attrape et que l'on nous demande de leur tendre la main et de ne plus la lâcher.

   Contrairement au roman qui présentait méticuleusement les personnages un à un, chapitre par chapitre, la série a choisi de se concentrer avant tout sur celui interprété par Justin Theroux : Kevin Garvey, le chef de la police. "He will be our hero. Sort of." Ce qui m'a un peu déçu au premier abord, je dois bien l'avouer. Ce n'était pas nécessairement le personnage le plus fascinant du lot. Et puis, encore un flic ? Mais son job n'a pas tellement d'importance, c'est à l'homme que l'on s'intéresse avant tout. Un homme perdu, torturé. Un mari et un père de deux enfants, qu'il n'a pas su retenir. Un étranger parmi les siens. Et un sacré DILF ! Je n'ai pas compté le nombre de scènes où il était nu ou à demi-nu, mais elles sont relativement nombreuses. ll n'y a pas de doute : on est bien sur HBO ! On suit en parallèle sa femme, Laurie Garvey, qui a quitté mari et enfants pour rejoindre un mystérieux culte, lequel cherche sans cesse à recruter de nouveaux membres en profitant de leurs faiblesses et de manière extrêmement intrusive. C'est là que le pilote prend un tournant weird, qui met mal à l'aise. Enfin il y a ça et le chien qui se fait exploser la tête sous les yeux de Kevin...

   Une des particularités de cette secte, c'est que ses disciples n'ont pas le droit de parler. Si bien qu'Amy Brenneman et quelques autres acteurs ne prononcent pas un mot de tout le pilote ! J'ai hâte de voir la performance, car c'en est assurément une ! Le personnage de Laurie, bien qu'on ne le comprenne pas, est extrêmement attachant; son destin est à mettre en parallèle avec celui de Nora, une jeune femme qui a perdu à la fois son mari et son enfant le même jour, au même moment. C'est d'ailleurs à elle que l'on doit le moment le plus fort du roman, qui est lié à un certain... Bob l'éponge (!). J'espère qu'il sera retranscris à un moment donnée dans la série. Il n'apparaît pas dans le pilote en tout cas. Beaucoup d'autres personnages gravitent autour de ce noyau dur. On est notamment introduit à un groupe d'ados qui ne représente vraiment pas la meilleure partie de ce premier épisode. Surtout quand on sait que les jumeaux Scavo en font partie. On va dire que c'est très classique. Il y a du gros potentiel à boulets. Mais il y a Amy. Et Amy, c'est un peu la brise d'air frais de Mappleton. Elle ne semble pas avoir été touchée par le drame. Elle rit, elle vit, elle virevolte. Et puis il y a un gourou inquiétant, une mairesse intraitable, un révérend devenu rédacteur en chef d'un tabloid local (Christopher Eccleston) et des animaux qui se comportent bizarrement. Bref, des "restes" peut-être, mais pas des miettes. 

   The Leftovers est une série qu'il faudra suivre religieusement dans quelques mois, parce qu'elle mérite toute notre attention et toute notre dévotion. Elle ne sera pas parfaite, mais j'ai l'intime conviction qu'elle sera importante.

 

A VENIR : WAYWARD PINES, TURN, HALT AND CATCH FIRE, HAPPYLAND, THE AFFAIR, TIN MAN, FATRICK...

11 décembre 2009

Nip/Tuck [6x 08]

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Lola Wlodkowski // 2 41o ooo tlsp.

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   Cet épisode était brillant ! Pour une fois, le fond a clairement été privilégié à la forme et on se serait presque cru en pleines saisons 1 ou 2. D'ailleurs, on peut dire qu'il s'agissait d'un stand-alone quelque part puisque les intrigues des précédents épisodes ont été mises au placard afin de se concentrer sur les cas médicaux et leurs répercussions sur nos deux chirurgiens toujours en pleines crises existentielles. Nous avons donc d'un coté Christian qui s'occupe de Lola, une amie de Liz obèse mais qui n'est pas venue pour se faire liposucer, et de l'autre Sean qui s'occupe de Tracy, une Barbie skinny qui ne veut plus de ses têtons toujours à l'affût alors qu'elle entretient une relation amoureuse avec un Ken qui se les a déjà fait retirer. Eh bien les scénaristes prennent le contrepied de ce que l'on aurait pu imaginer puisque la femme épanouïe et libérée sexuellement est l'obèse, tandis que la femme mal dans sa peau est la Barbie. Commence alors une réflexion intéressante sur la place du sexe dans le couple et plus généralement dans la vie. Serait-on plus heureux sans sexe ? Le sexe nous rend-t-il finalement malheureux, au-delà du plaisir qu'il procure mais qui est éphémère ? Ne vaut-il mieux pas vivre une histoire d'amour sans sexe et sans enfant comme Ken et Barbie qui sont ensemble depuis... 50 ans ou au contraire de tous ces couples qui se déchirent à cause des plaisirs coupables ? Ceux qui cogitent le plus sur tout ça ne sont pas les téléspectateurs mais Sean et Christian. On nous offre alors deux scènes très drôles et décalées qui nous montrent, dans la première, un Christian qui ne sait pas quoi faire du corps d'une Kimber obèse lorsqu'ils font l'amour, et la seconde, un Sean en noir et blanc marié à une Bree de Van de Kamp des années 50 avec qui il n'entretient pas de rapports sexuels jusqu'au jour où il demande une pipe et qu'il se découvre, comme Ken, dépourvu de pénis ! La morale de l'histoire ? Il n'y en a pas. Christian se lance finalement dans une partie de jambes en l'air avec Kimber ET Tracy. Quant à Sean, il se tape une pute ! Tout est bien qui finit bien, en somme. Tout rentre dans l'ordre.

   Kimber bénéficie d'un coup de projecteur plus important lorsqu'elle se rend compte, mais dix ans après tout le monde, que Christian la hait et qu'il n'est avec elle que parce qu'il se hait lui-même et qu'il estime ne pas mériter mieux. Par dessus le marché, elle se sent grosse alors elle se fait vomir, de peur de le perdre car Christian n'a jamais caché son dégoût pour les femmes corpulentes. En même temps, avant d'en arriver-là, elle a de la marge... Cette partie de l'épisode était beaucoup moins intéressante car ça sentait le réchauffé. De toute façon, le couple en lui-même sent le réchauffé même s'ils sont faits pour être ensemble et que l'on imagine mal la série les séparer définitivement avant qu'elle ne se termine. A contrario, Julia nous a fait le plaisir de ne pas apparaître dans cet épisode pour la simple et bonne raison qu'elle est repartie avec ses enfants à New York. Un peu abrupte de passer de la fin de l'épisode précédent à cette absence totale mais bon, c'est sans doute mieux comme ça jusqu'à la prochaine fois...

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// Bilan // Intelligent et vraiment bien écrit, cet épisode nous ramène quelques années en arrière lorsque Nip/Tuck était une nouvelle série détonnante dans le paysage audiovisuel. Un voyage plaisant donc mais qui laisse un goût amer quand on jette un oeil sur le présent. 

 

2 janvier 2010

Music Mix [Octobre-Novembre-Décembre 2009 / Part.2]

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Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


lady_gaga_the_fame_monster_pochettes_L_1LADY GAGA // THE FAME MONSTER  44030377

   Il y a eu deux phénomènes musicaux cette année : Susan Boyle et Lady Gaga. Deux styles radicalement différents. La mamie anglaise m'inspire une certaine sympathie, mais c'est la cinglée des dancefloors qui l'emporte haut-la-main ! Elle élève l'excentricité au rang d'art. Même si l'on aimerait que sa musique soit aussi barrée que sa personnalité et ses tenues, elle offre de la dance pop de qualité et aligne logiquement les tubes. The Fame était un peu faible, en dehors des gros tubes justement, cet album-supplément lui en apporte encore un peu plus ! Les huit nouveaux titres sont excellents, on a même droit à Speechless, qui nous permet de découvrir une autre Gaga, émouvante. Le duo avec Beyoncé est dispensable tant on a l'impression de l'avoir déjà entendu mais il n'est pas désagréable. Contrairement à un Mika déjà mort artistiquement, j'ai l'impression que Lady Gaga est là pour un moment. Et tant mieux ! Elle a du talent, une belle voix, un univers, elle soigne chacune de ses prestations : elle a tout d'une grande ! Il ne lui manque plus qu'un peu d'expérience. Comme on ne sait toujours pas, un an après, qui elle est vraiment et quel est son vrai visage, on a sans doute encore beaucoup à découvrir...

Le Meilleur : Bad Romance, Monster, Dance In The Dark, Alejandro.

Le "Pire" : Telephone.   


Nelly_Furtado___Mi_Plan_Official_Album_CoverNELLY FURTADO // MI PLAN  44030376

   Attendue au tournant après le succès planètaire de Loose, Nelly Furtado a opté pour une voie surprenante mais qui ne m'étonne pas d'elle. Elle a délaissé les sons enivrants de la team Timbaland pour revenir à ses racines et offrir un album de chansons en espagnol, qui manquent un peu de caractère, c'est vrai, mais qui sont authentiques. Même si j'ai adoré la Nelly de la période Loose, je retrouve avec Mi Plan celle dont je suis tombé amoureux il y a quelques années. Plus sincère mais toujours solaire. Bien que cet album soit sorti dans le monde entier, il s'adresse clairement à la communauté hispanique avant tout grâce à des collaborations pas très parlantes pour qui n'en fait pas partie. C'est dépaysant, les mélodies sont belles et se retiennent facilement mais rien n'est addictif. On se lasse même assez vite. Une bonne mise en bouche en attendant le prochain album anglais qui ne saurait  tarder et qui, j'espère, ne sera pas bâclé. J'aimerais dans l'idéal quelque chose dans l'esprit de Folklore mais je ne me fais pas trop d'illusions. Cela restera son chef d'oeuvre !

Le Meilleur : Màs, Mi Plan, Silencio, Manos al aire, Feliz Cumpleano.    

Le Pire : Fuerte, Suficiente Tiempo.


bv000028NOLWENN LEROY // LE CHESHIRE CAT ET MOI  44030376

   De tous les Star Academyciens et toutes les Nouvelle Stars, Nolwenn Leroy a toujours été ma préférée. Avec ce troisième album, elle suit davantage les traces d'Elodie Frégé en proposant quelque chose de plus intimiste, sans doute trop pour rencontrer un large succès, mais qui a le mérite de lui ressembler plus que jamais. Sa voix se suffit presque à elle-même, elle n'a pas besoin de tas d'artifices pour faire passer son émotion. Les cordes, très présentes, sont superbes. Les textes sont simples mais poétiques malgré quelques maladresses. Utiliser l'imagerie d'Alice au pays des merveilles n'est pas d'une grande originalité mais ça correspond tout à fait à l'univers qu'elle s'est créée depuis son deuxième album, à la fois enfantin et excentrique. Les trois titres en anglais me donnent envie de croire que si elle le voulait et si on la laissait faire, elle pourrait se faire une petit place à l'étranger... Le gros défaut de Le Cheshire Cat et Moi, c'est qu'il manque singulièrement de tubes. Une suite de jolies petites balades mais ça ne va pas au-delà. C'était presque réussi. Mais quelle classe !

Le Meilleur : Cauchemar, Faut-il faut-il pas ?, Le Cheshire Cat, Mademoiselle de la gamelle, Textile Schizophrénie.

Le Pire : Feel Good, Valse au sommet.


norah_jones_the_fallNORAH JONES // THE FALL  44030377

   J'ai toujours été attiré par la musique de Norah Jones sans jamais en tomber follement amoureux. Peut-être parce que son premier album, hormis quelques titres, était super chiant, et que j'ai suivi la carrière des suivants de loin. Je suis complètement passé à coté du précédent album par exemple. Je ne saurais dire si The Fall est meilleur mais ce qui le différencie, c'est un glissement de plus en plus prononcé du jazz à la folk. Les riffs de guitare ont été préférés au piano et débutent chaque morceau. On peut dire que musicalement tout se ressemble, mais il s'en dégage une atmosphère toujours très apesante et de plus en plus sensuelle ! Certaines paroles m'ont d'ailleurs presque étonné pour du Norah Jones. Elle se lâche et je ne vais pas m'en plaindre. L'ensemble est également plus enjoué, plus positif finalement. Sa voix a beau être superbe, il n'y aucune prise de risques de ce coté-là. Peu de variations qui contribuent à plomber un peu l'ambiance. 

Le Meilleur : Chasing Pirates, Young Blood, I Would'nt Need You, Even Tough.

Le Pire : Back To Manhatten, Man Of The Hour, Stuck.


rihanna_rated_r_coverRIHANNA // RATED R  44030376

   Pas facile pour Rihanna de faire suite à l'album de tous les succès, Good Girl Gone Bad. Elle a voulu ne pas refaire la même chose, elle a eu raison. Mais ce qu'elle a essayé de faire n'est pas à la hauteur des espérances. Elle a laissé tomber les sons R'n'B pour quelque chose de plus rock et a abandonné les propos de minette pour parler de ses douleurs, les mêmes qui ont été exposées dans la presse à scandales pendant de longs mois. J'aurai voulu un album dans l'esprit de Disturbia, torturé mais dansant et efficace. Torturé, Rated R l'est. Dansant et efficace, pas tellement malgré quelques exceptions notables. Trop de balades peu inspirées, une voix trop imparfaite, des mélodies pauvres... Les défauts sont nombreux. Mais parmi les qualités, on peut dire qu'une certaine sincérité se dégage de tout ça, un peu d'émotion aussi. Peut-être que la énième réédition dans un an avec dix titres supplémentaires vaudra le coup ! En attendant, on devra se contenter de l'excellente esthétique de ses clips, plus forts que les chansons elles-mêmes. Tout cela ne m'empêche de considérer Rihanna différemment de la plupart de ses consoeurs. Elle a le truc en plus qui lui permettra peut-être de durer...

Le Meilleur : Stupid In Love, Cold Case Love, Rude Boy, Wait Your Turn, Te Amo.

Le Pire : The Last Song, Rockstar 101, G4L, Hard.


shakira_she_wolf_coverSHAKIRA // SHE WOLF  44030375_p

   Depuis son premier album en partie en anglais, qui était aussi son premier succès planêtaire, Laundry Service, Shakira n'arrive pas à retrouver grâce à mes yeux. Je la trouve de moins en moins naturelle, de moins en moins intéressante. Elle perd à chaque nouvel album ce qui faisait son charme et ce qui la différenciait des autres. Le son du premier single She Wolf était pourtant prometteur mais tout le reste est terriblement décevant, pas inspiré du tout et la production laisse souvent à désirer. Ce n'est pas aussi propre et recherché que ce que peut faire Timbaland par exemple, pour comparer ce qui est comparable. Elle essaye tant bien que mal de garder une touche latino mais c'est plus factice qu'autre chose, l'impression qu'elle se sent obligée de toujours caser un petit quelque chose qui sonne musique du monde, histoire de. Puis le mélange hispaniquo-arabisant-bollywoodien n'est pas très convaincant, en plus d'être lourd. Quant à sa voix, je ne la supporte en plus. Elle n'est pas agréable à l'oreille, surtout en anglais à vrai dire. Ressortent deux-trois titres moyens, dont on se contente faute de mieux. Absence totale de balade à la Underneath Your Clothes, grave erreur. Je ne dirai rien sur ses prestations télé, qui se limitent à un mouvement de bassin et un secouage de seins. Shakira, ce n'est plus pour moi. 

Le Meilleur : She Wolf, Men In This Town, Did It Again.

Le Pire : Gypsy, Why Wait, Spy (peux pas m'empêcher de trouver ses digressions nasales ridicules).

6 janvier 2010

Brothers & Sisters [4x 11]

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A Bone To Pick // 10 78o ooo tlsp.

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   Quitter les Walker pendant quelques semaines, c'est un peu comme quitter sa propre famille. Au début, ça nous fait du bien. On change d'air, on voit autre chose. Et puis très vite, elle nous manque. Le moment du retour est toujours émouvant car on est sacrément heureux de les retrouver. Ce 11ème épisode de la saison 4 de Brothers & Sisters semble clôre un chapitre qui aura été parfaitement maîtrisé de bout en bout et absolument bouleversant aussi. Le cancer de Kitty est en voie de rémission. Je ne pense pas que l'on nous sortira la carte de la rechute tout de suite, peut-être même jamais. Cela ne veut pas dire que dès le prochain épisode, Kitty sera sur pied, les cheveux longs et blonds comme les blés, prête à faire un retour fracassant en politique. Mais elle est vivante, mariée (deux fois même !), maman d'un adorable petit garçon. Calista Flokhart devrait pouvoir se reposer un peu maintenant et elle l'a bien mérité. Elle a été impeccable et promis, la campagne "An Emmy For Kitty" arrive ! Et puis, parce que je ne l'ai peut-être pas suffisamment souligné : Rob Lowe aussi a été excellent. Tous d'ailleurs. Ce n'est pas pour rien que la série possède l'un des meilleurs castings actuellement toutes séries confondues. Malgré la lourdeur des événements, les scénaristes ont trouvé le moyen de nous faire rire à travers une aventure passée de Kitty qui "refait surface" et qui va bien détendre ses frères et sa soeur. Comme d'habitude, tout paraît naturel. Les rires, les larmes. Impressionnant de justesse !

   Si la plupart des intrigues secondaires sont mises en sourdine provisoirement (Sarah et son Luc, la conception du futur bébé de Kevin et Scotty, le mystérieux Simon de Nora qui ne donne pas de nouvelles...), Ryan revient enfin au centre de toutes les attentions puisqu'il est celui qui sauve Kitty à travers un don de möelle épinière. Comme par hasard, c'était le seul donneur compatible ! Le but recherché est évidemment de ré-intégrer le personnage dans la série. Il est censé être régulier et il n'apparaît que 10 secondes tous les trois ou quatre épisodes. Il fallait bien justifier son salaire ! Mais c'est surtout le meilleur moyen pour lui offrir une place à part dans le coeur des Walker et lui permettre peut-être, sur le long terme, de l'intégrer définitivement. J'ai beau être le premier à trouver ça facile et pas subtil pour deux sous, je ne peux m'empêcher d'adhérer. J'aime bien ce personnage à la base et je détestais ce qu'il était devenu. Il reste cependant un problème, et de taille : sa trahison à Ojaï Food ! J'ai beaucoup aimé l'approche de Holly pour le faire avouer. C'était un geste humain, quasi-bienveillant, et c'est dommage qu'il n'ait pas su attraper la balle au bond. Pas sûr qu'elle reste aussi compréhensive. Les réactions chez les Walker devraient être diverses et variées mais je compte sur Nora pour le défendre. Dans un an, je suis sûr qu'il fera partie intégrante de la famille et de la série et l'on ne pensera même plus à ses débuts difficiles. Seul point négatif : les prestations de Luke Grimes sont honnêtes mais rien de renversant.

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// Bilan // Au risque de me répéter : à nouveau un épisode brillant et bouleversant !

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12 janvier 2010

Brothers & Sisters [4x 12]

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The Science Fair // 10 45o ooo tlsp.

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   Cet épisode est plutôt sympathique et léger mais après l'intensité des précédentes mésaventures de la famille Walker, et tout particulièrement de Kitty, on ressent comme un grand vide. C'est "amusant" ça, un cancer qui laisse un grand vide... Il n'y a pas de grosse intrigue prenante, juste une suite d'historiettes souvent drôles mais pas plus excitantes que ça. La seule qui aurait pu prétendre au titre, c'est celle d'Ojaï, de la trahison de Ryan au nouveau mystère qui entoure Dennis York. Le problème, c'est que Ryan n'apparaît pas du tout. Ca m'a beaucoup gêné même s'il n'a jamais été essentiel. J'aurai aimé une deuxième confrontation avec Holly ou avec Saul, et puis aussi un petit dialogue entre Ryan et Kitty, histoire de. Cela viendra peut-être plus tard... J'ai beaucoup aimé le vif échange entre Saul et Holly. Leur alchimie n'a jamais vraiment été utilisée depuis la saison 1. Ce que dit Holly est tellement vrai. La famille passant d'abord, les Walker demandent toujours à Holly de fermer les yeux sur des choses graves. Elle en a logiquement marre, même si elle savait que se frotter à eux ne serait pas de tout repos. Je doute qu'elle revende ses parts. Comment la garder dans la série sinon ? En revanche, je mise beaucoup sur le secret que cache York. Je n'ai aucune idée de ce que ça pourrait être cela dit. C'est en tous cas une bonne chose de changer de discours. Les gens qui haïssent William même après sa mort, on en a eu assez !

   Une grande partie de l'épisode repose sur... Paige ! Eh oui, la jeune fille qui grandit à vue d'oeil a droit à un petit quelque chose chaque année et cette fois-ci, il s'agit d'un projet de science qui va être prétexte à réunir toute la famille, à les faire s'engueuler et puis aussi à montrer que sa crise d'adolescence commence et que Sarah n'est pas au bout de ses peines ! Les répliques entre Sarah et Paige sonnaient assez juste, elles mettaient très bien en valeur toute l'injustice et toute l'ingratitude que les enfants ont vis à vis de leurs parents quand ils grandissent. On est tous passés par là... L'attitude de Kevin a été exécrable pendant tout l'épisode et il nous a une fois de plus montré que la compétition ça le fait bander, qu'il veut toujours tout contrôler et en résumé, qu'il est le Walker le plus égoïste ! Scotty a bien de la patience. Le propos n'était donc pas nouveau mais l'humour était là pour compenser et on a eu plein de bonnes choses à ce niveau-là. Je regrette quand même un peu que son homosexualité rentre si souvent en ligne de compte quand il s'agit de se moquer de lui. La course aux embryons m'a bien fait marrer et permet de faire passer une intrigue un peu lourde et déjà abordée avec légéreté. Concernant, Justin, on n'avance pas des masses. Son énième coup de sang m'a ennuyé. A ce propos, son camarade de la fac a été complètement zappé. Son prof aussi. Pour toujours ? Ca ne me disait rien mais je n'aime pas les intrigues qu'on laisse indéfiniment en suspens. 

   Ca y est : Simon a dévoilé son vrai visage et à mon grand désespoir, il se cache bien un escroc derrière ce beau sourire et ce beau bronzage. Tout comme Nora, je suis tombé dans le panneau, j'ai été trop naïf. Je voulais tellement y croire ! Je voulais tellement que ce soit enfin le bon ! Jusqu'au bout j'y ai cru et puis il a fallu se rendre à l'évidence. Le dénouement était très amusant en tous cas, et assez innatendu. On ne manque pas de nous caser une moue tristounette de Nora pour bien signifier qu'elle est contente de s'être vengée mais que, quand même, ce beau salaud lui plaisait. Du coté de Sarah, les choses bougent puisqu'elle a rencontré un parent d'élève qui pourrait bien lui plaire. On ne sait rien de lui pour le moment, impossible de juger ce qu'il vaut. A voir. Mais déjà physiquement, c'est pas la même chose que Luc... J'espère qu'il reviendra lui ! Je m'en étais persuadé en fait mais rien ne dit que ce sera le cas.   

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// Bilan // Un épisode trop calme mais agréable. On attend de pied ferme que de grandes lignes directrices soient lancées pour la deuxième partie de la saison, sachant qu'il sera bien difficile d'être à la hauteur de la première.

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14 janvier 2010

Big Love [4x 01]

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Free At Last (Season Premiere) // 1 73o ooo tlsp.

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   Les saisons de Big Love sont si courtes que la 4ème à peine commencée, je pleure déjà son départ pour dix nouveaux longs mois. Après avoir perdu deux épisodes l'année dernière, voilà qu'on en perd un de plus cette année ! La saison 4 ne comportera que neuf épisodes. J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi sachant que la série n'a pas à rougir de ses audiences... Tout ça pour dire qu'il va falloir apprécier chaque seconde de chaque épisode, c'est ce que j'ai fais avec ce Season Premiere et j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les Henrickson. Ils me manquaient terriblement. On ne peut pas dire que l'on nous ait offert la meilleure reprise qui soit puisque bon nombre d'intrigues ont été survolées, juste histoire de nous rafraîchir la mémoire. Ainsi, Sarah ne fait que passer le temps d'une très courte scène. C'est frustrant mais son tour viendra, je n'en doute pas. De la même manière, Joey et ses deux compagnes sont totalement absents. Ce qui différencie pas mal cette reprise par rapport aux autres, c'est qu'elle est très légère, les traits d'humour sont privilégiés au drame. Vu les épisodes extrêmement intenses que l'on nous a offert en saison 3, ce n'est pas une mauvaise idée. Puis on sait que comme d'habitude, la pression va monter crescendo.

   Il y a d'un coté les choses qui ne changent pas : par exemple Loïs et Frank qui se cherchent perpétuellement des poux avec le grain de folie qui les caractérise (et les rend si attachants); Bill, plus ambitieux que jamais, qui ne comprendra visibiblement jamais la leçon : on ne peut pas tout avoir, et quand on veut tout, on finit avec rien; Margene, la divine et gracieuse, qui rayonne et qui sourit perpétuellement à la vie; Nicky qui, même quand elle ne veut pas mentir, s'embourbe dans des explications sans queue ni tête; et Alby qui gagne chaque année en noirceur et en profondeur. Et puis il y a la révolution, d'abord signifiée par un changement de générique. Cela se fait peu, surtout sur les séries du câble (en même temps les séries des networks n'ont plus de générique), il fallait oser ! Je me range du coté de ceux qui adorent ce générique. Impossible de dire si c'est plus ou moins que le précédent mais je l'ai déjà adopté. Visuellement, à part à la fin où Bill nous fait un remake de Superman, c'est simplement superbe. Le message est clair : contrairement aux apparences, la destruction de la famille Henrickson est en route et rien ne pourra l'arrêter. Autre changement : les nouvelles responsabilités de Barb. Bon gré mal gré, elle se retrouve en charge du casino, le nouveau business de Bill, et reprend ainsi sa vie en main après les malheurs qui l'ont frappés l'an passé. J'ai hâte de la voir à l'oeuvre.

   A Juniper Creek, la révolution arrive sur la pointe des pieds puisque c'est officiel, Roman, le grand prophéte, est bel et bien mort ! D'ailleurs, Adaleen n'a rien trouvé de mieux que de cacher son corps dans une chambre froide. La scène où Nicky le trouve était très amusante, très cocasse. Puis c'est assez surprenant puisque l'on s'attendait à quelque chose de plus dramatique, forcément. Les quelques voyages du corps de Roman n'étaient pas piqués des hannetons non plus ! Le changement au sein de la vie quotidienne des Henrickson se matérialise en partie sous les traits de Cara Lynn, la fille (plus) cachée de Nicky. Telle mère, telle fille. Son regard en dit long : c'est une peste, une menteuse, une tricheuse. Quelques intrigues secondaires sont lancées sans que l'on ne comprenne vraiment de quoi elles retournent. Je pense surtout au fils de Flute, qui apparaît tout à coup comme si c'était normal, comme si elle était là depuis le début. Et puis Alby s'est fait prendre dans les bois par un homme très important au sein de la comission qui gère la fortune de Juniper Creek... Ah et j'oubliais : Ben chante maintenant. Pas mal mais scéniquement parlant, c'est plus drôle qu'autre chose à regarder ! Qu'il s'occupe de Margene, c'est l'intrigue qui me plaît le plus...   

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// Bilan // C'est la révolution chez les Henrickson ! Big Love nous revient en forme, moins grave et plus légère, avec de nouvelles perspectives et ce qu'il faut de confortable pour ne pas trop nous dépayser. Comme le nouveau générique le laisse entendre, la menace pèse là-bas et elle n'est pas si loin...


// Bonus // Le nouveau générique où l'on troque God Only Knows des Beach Boys contre Home des Engineers.

19 janvier 2010

Fringe [2x 12]

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Johari Window // 6 6oo ooo tlsp.

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   Après l'épisode "perdu" de la saison 1, nous revoici en plein coeur de la saison 2 de Fringe avec un stand-alone qui aurait pu être banal, ennuyeux, mais qui était au contraire un des meilleurs de la série. Il n'était pas forcément très impressionnant visuellement et un plus grand effort de réalisation aurait pu être fait, mais l'intrigue était bonne, surprenante et rythmée. Ca partait pourtant assez mal : "encore une histoire de monstre" ai-je soupiré au bout des trois premières minutes. Elle valait pourtant bien mieux que ça et on ne peut la résumer ainsi. Pour tout dire, j'ai vraiment eu l'impression de regarder un épisode de X-Files. Pas parce qu'il s'agissait d'un plagiat, juste parce que l'atmosphère était la même : petite ville perdue peuplée de gens étranges, bois sombres et douteux, brouillard épais... On était en terrain connu mais Fringe se différencie grâce à ses résolutions scientifiques et grâce à la personnalité de Walter, sans aucun équivalent dans le monde de Mulder et Scully. Je pensais que cette saison serait pour Joshua Jackson mais pour le moment, c'est John Noble qui tire nettement son épingle du jeu. Les étrangetés de Walter étaient encore assez géniales d'autant qu'elles ont eu cette fois une importance capitale. S'il n'avait pas eu cette chanson en tête et s'il n'avait pas ramené à Astrid un papillon, il n'aurait jamais pu régler cette affaire ! Parfois, les signes étaient trop appuyés (ou alors on s'habitue) mais je crois qu'il était impossible de deviner avant la fin la résolution de l'intrigue. Pour ma part en tous cas, j'étais loin du compte !

   Olivia a fait son boulot tranquillement, sans débordement. On ne peut pas dire que l'agent du FBI brille par ses découvertes en ce moment mais elle est efficace. Peter a été d'une grande aide et j'ai bien aimé la partie "action" lors de l'accident de voiture orchestré. On peut dire maintenant qu'ils forment un duo soudé, complèmentaire et équilibré. Je comprends tout à fait que les scénaristes aient choisi de se débarrasser de Charlie Francis. Il était devenu trop encombrant. Tout cela permet aussi à Astrid de prendre de plus en plus de place et c'est une très bonne chose puisque son duo avec Walter fonctionne à merveille ! Et je ne me lasse toujours pas de la blague "Astérix". Les derniers mots de Walter à Peter sont intéressants : "I'm glad you choose to see me the way you do. Very glad, indeed." Il fait sans doute référence au secret qu'il cache à son fils et qu'il serait grand temps de dévoiler ! On peut aussi imaginer que son rôle dans cette affaire ait été plus important qu'il a bien voulu le dire. L'ami-scientifique dont il parle doit vraiment exister et ça ne m'étonnerait qu'à moitié qu'on en ré-entende parler plus tard...   

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// Bilan // Moi qui ne suis pas du tout friand des séries composées quasi-exclusivement de stand-alones, je dois dire que Fringe est la seule qui réussit à me scotcher à mon canapé à presqu'à tous les coups. Cet épisode était exemplaire puisqu'il avait tout ce qu'il faut : de l'humour, de l'action, des rebondissements surprenants et de l'émotion.

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20 janvier 2010

Human Target [Pilot]

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Pilot // 1o 1oo ooo tlsp.

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What About ?

Christopher Chance, un mystérieux garde du corps, est capable de prendre différentes identités afin de protéger ses clients en danger de mort. Il risque sa vie tous les jours, il est prêt à tout et n'a peur de rien...

Who's Who ?

C'est Mark Valley qui a été choisi pour interpréter le rôle du charismatique héros de la série. Tous ceux qui regardent Fringe le connaissent bien puisque son personnage est célèbre pour avoir été tué dès le pilote (malgré de multiples apparitions au cours de la saison 1). Parmi ses autres rôles importants, on peut citer celui de Brad Chase dans Boston Legal. A ses cotés, celui qui ne passe pas une seule saison sans être à l'antenne, j'ai nommé : Chi McBride ! La preuve : Boston Public (2000-2004), Dr. House (2005), Killer Instinct (2005-2006), The Nine (2006-2007) et Pushing Daisies (2007-2009). Il est excellent, on ne va pas s'en plaindre ! Le trio de Human Target est complété par Jackie Earle Haley, plus habitué au cinéma avec des rôles dans Watchmen, Little Children ou bientôt Shutter Island. Il risque d'y avoir une nouvelle guest féminine par épisode, celle du pilote n'est autre que Tricia Helfer, la créature qui a fait bander des millions de geeks pendant 5 ans dans Battlestar Galactica. Elle est méconnaissable sans sa robe rouge et ses cheveux blond platine.    

So What ?

   Comme je m'y attendais, Human Target n'est pas du tout une série faite pour moi ! Elle s'inscrit dans une tradition oubliée des shows d'action pure et dure, très en vogue dans les années 70 et 80, qui ne requiert qu'une paire d'yeux grand ouverts mais pas forcément un cerveau. Je ne suis pas en train de dire que c'est une série faite pour les simples d'esprit, attention ! C'est une série faite pour ceux qui sont capables de poser leur cerveau sur leur canapé le temps de 42 minutes pour profiter d'un moment sans prise de tête purement divertissant. Je ne sais pas faire mais Dieu sait que j'aimerais ça !

Il me semble donc que Human Target remplit parfaitement son contrat : les scènes d'action sont nombreuses et plutôt convaincantes en matière d'effets-spéciaux (on sent que la FOX a mis de l'argent sur la table); et le personnage principal, sans dire qu'il est attachant, est exactement comme on le voudrait : un sous James Bond. Il a de l'humour et du charme, il sait parfaitement en jouer, et il a une part de mystère suffisamment importante pour éveiller la curiosité. Le rôle va parfaitement à Mark Valley puisqu'il n'exige pas d'avoir un talent immense. Un peu de muscle, une voix profonde et un beau sourire font amplement l'affaire. On se retrouve face à un personnage masculin fort, rusé et décomplexé, qui m'a fait énormément penser au désormais célèbre Mentalist ! Dans une moindre mesure, il fait également penser aux héros de White Collar et de Lie To Me. Les contextes de toutes ces séries sont différents mais on en revient toujours un peu au même. Etant donné que ça marche pour le moment, Human Target peut s'en sortir. Elle n'est ni meilleure ni pire qu'une autre. Les deux personnages secondaires apportent indéniablement quelque chose à la dynamique d'ensemble mais il est encore trop tôt pour dire quoi exactement.

En bref, Human Target est d'une efficacité quasi-irréprochable pour qui cherche du divertissement pop-corn et de l'action. Quelque part, elle remplit un créneau qui était laissé à l'abandon depuis des années, à l'exception notable de 24. En ce qui me concerne, n'étant pas du tout sensible à ce type de séries, mon aventure avec Christopher Chance s'arrête là. Je lui souhaite néanmoins bien du succès ! 


// Bonus // Un trailer... explosif !

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