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Des News En Séries, Le Blog
31 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 07]

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Put Me In Coach // 9 930 000 tlsp.

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    "You Have To Go Back To The Beginning To Understand The End" indique Teddy à Meredith au sujet de Cristina. Il s'agit sans doute de la phrase la plus marquante de cet épisode "sportif" où tous les personnages prinipaux sont réunis, sans exception, dans les scènes d'ouverture et de fermeture pour la première fois de l'histoire de la série il me semble. Ils vont s'avérer bien moins doués sur le terrain de baseball que dans les blocs opératoires mais peu importe : leur esprit d'équipe est plus que jamais intact et Grey's Anatomy toujours aussi solide. Mes soucis avec l'épisode précédent sont tout de même toujours présents : les cas médicaux ne sont traités qu'artificiellement, sans que l'on parvienne à s'attacher aux patient du jour. Et là, il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de fort autour du cas dont s'occupe Derek. Ca commençait même très bien avec cette arrogance incroyable et détestable dont a fait preuve le chirurgien dans un premier temps. A partir de là, tout ne s'est plus que concentré sur lui, afin de nous montrer combien il était devenu raisonnable et combien il avait gagné en humilité, et la patiente et sa mère sont un peu restées sur le bas coté. Ce que j'aurais préféré et qui aurait certainement provoqué une plus grande tension, c'est si Derek avait persisté dans sa connerie, "tué" la pauvre malade et donc, forcément, appris sa leçon. Mais les scénaristes n'ont visiblement pas très envie de verser dans le dramatique cette année... 

   Le ton sera donc à nouveau résolument léger de tous les cotés, sans que l'on se marre à gorge déployée pour autant. La guéguerre entre Meredith et Bailey touche à sa fin grâce à l'intervention du Chief. Oops, de l'ancien Chief. Peut-être que les recherches vont donc pouvoir avancer convenablement maintenant. Plus vite on en sera débarrassé, mieux ce sera, non ? On a envie qu'elles réussissent toutes les deux mais on a envie que ce soit vite. Une autre intrigue touche à sa fin à point nommé : Cristina est arrivée, sans même s'en rendre compte, au bout de sa période d'exploration et de tests. Elle est fin prête à redevenir la grande chirurgienne qu'elle a toujours été et Teddy le lui fait bien comprendre. Houra : Notre Cristina est de retour ! Est-ce que cela signifie qu'elle va maintenant pouvoir affronter ses problèmes de couple ? Une autre ferait bien d'en arriver là, c'est Lexi. Découvrant que Mark a trouvé une nouvelle copine -qui ne nous a pas été présentée officiellement pour le moment, le sera-t-elle un jour ou n'est-elle qu'accessoire ?- Lexi montre des signes flagrants de jalousie devant un Jackson qui n'en croit pas ses yeux. Il est amoureux, mais je crois qu'il ne va plus le rester très longtemps... Ce triangle -futur rectangle ?- amoureux ne me passionne guère. Déjà vu de trop nombreuses fois avec ces mêmes personnages. Au milieu de tout ça, Karev se démène pour faire avancer le cas Zola et y parvient même plus ou moins. C'est d'ailleurs assez honteux dans le fond ce qu'il fait mais ce n'est pas étonnant de sa part. Qu'il veuille se faire pardonner, on le comprend bien mais à aucun moment il ne pense à tous ces parents qui vivent la même détresse que Meredith et Derek et qui vont devoir attendre encore un peu plus longtemps à cause de lui... Revoltant mais malheureusement une réalité du système. Au milieu de tous ces médecins navigue avec aisance Mr. Teddy, Henry, que tout le monde apprécie et qui risque bien de vivre bientôt les pires heures de sa vie. On insiste trop sur sa joie de vivre pour qu'elle ne soit pas rapidement balayée par la maladie...

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// Bilan // Grey's Anatomy semble incapable depuis le Season Premiere d'adopter un ton plus grave et plus dramatique. Les histoires légères voire très légères -que l'on apprécie- côtoient les intrigues plus tièdes -que l'on apprécie moins- et rien ne laisse vraiment présager pour le moment une évolution. Elle viendra forcément pourtant. Le plus tôt sera le mieux !

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6 novembre 2011

Revenge [1x 02 > 1x 07]

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Trust // Betrayal // Duplicity // Guilt // Intrigue // Charade

8 230 000 tlsp. en moyenne

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    Le 6 Septembre dernier, je découvrais avec ravissement le pilote de Revenge et vous faisais part de mon excitation, tout en vous confessant mes craintes sur sa longévité (ICI). Deux mois plus tard, jour pour jour, non seulement la série est toujours à l'antenne d'ABC et fonctionne convenablement mais, en plus, elle tient plus que jamais la route et s'avère absolument... passionnante. Attention, n'attendez pas de moi que je qualifie Revenge de guilty-pleasure -je suis toujours fâché avec ce terme- mais je suppose que c'est ce qu'elle est pour nombre de ses fidèles. Addictive aussi ? Oui. Comme pouvait l'être un bon soap dans les années 80 et 90. On ne peut pas vraiment dire que la série modernise le genre ou lui rende hommage, elle prend simplement le parti d'en reprendre les ingrédients les plus savoureux en espérant que la sauce prenne. Et elle prend étonnament bien. 

   L'épisode 2 mis à part -qui se perdait dans une intrigue à Wall Street lourde et ennuyeuse- chaque nouvel opus de cette première saison est meilleur que le précédent, avec un taux de bitchiness en constante progression ! Au fur et à mesure que le public accroche et que les masques des personnages tombent, les auteurs se permettent de se lâcher un peu plus. S'il y a bien un personnage qu'il faut remercier pour cela, c'est Tyler, incarné par Ashton Holmes. C'est la petite ordure par excellence, mauvaise et terriblement vicieuse, prête à tout pour parvenir à ses fins. Jouant subtilement sur son ambiguïté sexuelle, les scénaristes sont même allés jusqu'à le faire coucher avec un autre homme -l'excellent mais parfois trop pratique Nolan (Gabriel Mann)- pour illustrer cela. C'est surprenant et agréable de voir que ce n'est pas une femme, pour une fois, qui joue de ses charmes pour réussir. D'une certaine manière, Revenge joue avec les codes. Dans l'épisode 7, il semblerait que la trop lisse Ashley ne soit pas si bonne qu'elle en a l'air. Son duo avec Tyler pourrait faire des ravages... en écho et en oppositon à celui formé par Emily et Nolan, qui fonctionne déjà à merveille. C'est d'ailleurs par duos que la série marche le mieux et à ce petit jeu-là, c'est évidemment lorsqu'Emily et Victoria se retrouvent face à face que l'on s'amuse le plus. Les dialogues sont suffisamment bien écrits pour que cela ne sonne pas trop cliché. Madeleine Stowe semble s'éclater comme une petite folle. Ce rôle lui va à ravir, d'autant que Victoria sait être touchante aussi, à sa façon...

   Revenge a toutefois ses faiblesses et la première me parait grave pour un soap : les cliffhangers ne sont pas assez efficaces, quand il y en a. Il suffit de repenser à ceux de Melrose Place à la grande époque pour s'en convaincre. Il y a pourtant matière à en faire d'excellents. J'espère que les scénaristes soigneront davantage les fins d'épisode par la suite. Et puis il y a cette opposition riches/pauvres, ennuyeuse à souhait, qui plombe certains épisodes. On s'attache forcément petit à petit à Jack Porter -la scène de l'épisode 6 où il se fait copieusement jeter par Emily était d'ailleurs très émouvante et réussie- mais Declan est LE boulet de la série, comme s'il en fallait forcément un (d'autant que Connor Paolo n'est pas très juste). Sa romance avec Charlotte est vouée à l'échec et n'apporte rien à l'ensemble. Peut-être est-ce un moyen d'attirer davantage du coté des jeunes mais est-ce que ça marche vraiment ? Ce que je trouve dommage aussi, et ce sera ma dernière plainte, c'est que les auteurs ne soient pas plus radicales. J'aimerais qu'ils tuent. J'aimerais qu'ils osent davantage. Peut-être ont-ils un super plan par la suite pour Lydia, je l'ignore, mais pour le moment, je suis persuadé que sa défenestration aurait été plus forte si elle en était morte. Le personnage ne paraît pas indispensable... J'attends également avec impatience que Victoria se salisse un peu les mains. Jusqu'ici, elle donnait des ordres du haut du balcon de son palais et, souvent, Frank les exécutait. Avec sa disparition, elle passera peut-être enfin elle-même à l'action ! Je terminerai en saluant la performance d'Emily VanCamp, tout à fait crédible et suffisamment charismatique dans son rôle d'héroïne au double visage, ce qui n'était pas forcément gagné. 

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// Bilan // Diablement efficace et rythmée, savoureusement tordue, cette Revenge est assurément l'une des meilleures surprises de la rentrée ! En osant encore un peu plus, elle pourrait faire date !

15 septembre 2011

True Blood [4x 11 & 4x 12]

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Soul Of Fire // And When I Die (Season Finale)

4 390 000 tlsp. // 5 052 000 tlsp.

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   Pardonnez-moi par avance, mais ma critique portera bien plus sur le final extrêmement réussi de True Blood, que sur le pénultième épisode, qui ne servait qu'à rallonger la sauce bien inutilement avec quelques idées ridicules en prime comme le soudain sacrifice de Bill et Eric, absurde, indigne des deux vampires; ou encore la partie de jambe en l'air d'Andy Bellefleur avec une fée. Il lui suffisait apparemment d'en niquer une -désolé- pour se libérer de son addiction et de sa médiocrité crasse. Dans le dernier épisode, sa déclaration fleurie à Holly était du plus bel effet. Elle était presque mignonne avec son costume... de fée. Tiens donc. Malheureusement, la ré-introduction des petits êtres féériques ne s'est pas poursuivie au-delà de ces passages anecdotiques. Ils avaient ouvert la saison de manière très surprenante, la logique aurait voulu qu'ils la referment... 

   La tradition a été respectée : la première partie du Season Finale a été consacrée à la clôture de l'intrigue de Marnie, comme autrefois avaient été réglés maladroitement les cas de René, Maryanne et Russell; puis la seconde partie a permis de se pencher sur chacun des personnages principaux en leur offrant à la fois une conclusion et une perspective d'avenir, ou pas. A ce petit jeu-là, certains ont été moins gâtés que d'autres. Parce que c'est Halloween, plusieurs morts reviennent hanter les vivants, à commencer par René qui conseille à Arlene de se méfier de son homme, de son passé trouble, et de son vieil ami incarné par Scott Foley, de retour en ville. Si les scénaristes prennent le chemin tout tracé, on apprendra en saison 5 que Terry a tué beaucoup de gens lorsqu'il été au front, et qu'il y a peut-être même pris du plaisir, tandis qu'Arlene tombera sous le charme du nouveau, succombera à ses avances et s'en mordra les doigts. Bref, ils ont plutôt intérêt à nous surprendre ! Si les choses se passaient ainsi, ce serait franchement sans intérêt. Déjà que ces personnages n'en ont pas beaucoup ! Sam a eu plus de chance : pour le moment, Luna, sa fille et lui vont pouvoir couler des jours heureux. Jusqu'à quand ? Je ne pense pas que Fortenberry lui causera de grands problèmes en tous cas. 

   Au cours d'une scène très juste, Jason a annoncé sa relation torride avec Jessica à Hoyt, et dans les moindres détails s'il vous plait. Il faut dire que la vampirette n'est plus du tout farouche. Je la cite : "Maybe next time we can try oral?" La messe est dite. Un grand bravo aux auteurs qui ont tout de même réussi l'exploit de nous faire croire à la relation entre Jason et Jessica alors qu'on ne pouvait qu'espérer ardemment qu'elle retrouve la raison et se remette ainsi avec Hoyt. C'est avec une certaine culpabilité que je m'avoue vaincu : Jessica + Jason = Love Forever. Ouais ouais, carrément. L'arrivée chaperon-rougesque de Jessica dans les bois était superbe, digne d'un film classé X quatre étoiles. Ne cherchez pas ici de l'ironie : il n'y en a pas. Au milieu de tout ça, le retour de l'illuminé Steve Newlin nous importe peu. Mais passer après Crystal au niveau des intrigues merdiques de Jason qui ne ménent absolument nulle part ne devrait pas être trop difficile. 

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   Tandis qu'un couple se formait, un triangle amoureux se disloquait. Entre deux tragédies, Sookie a trouvé le temps de prendre une décision sur son avenir : il se fera sans Eric et sans Bill dans son lit. C'est en tous cas ce qu'elle veut leur -et nous- faire croire. J'aurais largement préféré qu'elle leur propose une solution plus risquée mais plus originale que la rupture : la polygamie ! Mais Sookie Stackhouse n'a pas l'âme d'un Bill Henrickson. Il vaudra donc sans doute se contenter en saison 5 d'une passion dévorante avec Alcide qui, il faut bien le dire, n'attends que ça depuis qu'il est arrivé et qui n'a de toute façon pas d'autre intérêt dans le récit. Maintenant que Sookie s'est débarrassée bien comme il faut de Debbie, le champ est libre. Notre héroïne n'a en tous cas pas chômé dans ce final. Elle est même à l'origine de ses plus belles scènes. Sa rapide conversation avec sa grand-mère était bouleversante. Anna Paquin n'avait jamais été aussi bonne depuis le début de la série ! Mais ce n'était qu'un avant-goût de ses cris déchirants lors de l'ultime scène lorsque, sous ses yeux, sa meilleure amie se fait exploser la tête, littéralement. La plus grande surprise du final réside en cet instant incroyable -même si le dialogue entre Tara et Sookie en début d'épisode sur leur vieillesse était suspicieux- qui sonne presque comme une délivrance pour un personnage qui a trop souffert d'avoir vécu. Cela dit, elle n'est pas encore vraiment morte. Tout est encore possible. Les scénaristes ne sont de toute façon pas du genre à la laisser en paix. Jusqu'au bout, ils la déchiqueteront. J'en suis certain. 

   On peut souvent se plaindre de l'incapacité des auteurs de True Blood à se séparer de leurs personnages, préférant les entasser dans des intrigues parfois confinées en attendant mieux, mais ils se sont lâchés sur ce dernier épisode puisque les morts se ramassent à la pelle ! Tout comme Tara, Nan se fait exploser, mais tout entière et par Bill. La montée en puissance du personnage cette saison n'aura pas été complètement satisfaisante, mais sa disparition devrait permettre à Bill d'aller encore plus loin dans sa quête de pouvoir. Debbie, je l'ai déjà dit, rend également les armes, de même que l'esprit de Marnie qui a habité le temps de quelques séquences à la limite du grotesque le corps de Lafayette. On n'a pas du tout eu l'impression de voir deux fois la même chose en plus, avec le précédent personnage à s'être invité dans ce corps masculin-féminin. Les adieux de Marnie m'ont malgré tout ému, mais pas autant que le sacrifice de Jesus et la douleur incommensurable de Lafayette face à cette perte. Oops, j'allais oublier de parler de Pam : elle a été géniale, comme d'habitude, et pas juste parce pour ses "Fuck Sookie" et cette sombre histoire de vagin magique. Sa détresse était déchirante, tout simplement.

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// Bilan // Les scénaristes de True Blood n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère cette année ! Et on les en remercie : il s'agit, selon moi et sans hésitation, du meilleur final de la série, elle qui a toujours eu une fâcheuse tendance à rater ses sorties. C'est furieuse et vibrante qu'on l'aime et elle l'a été tout au long de cette dernière heure. Les séquences émotion ont été nombreuses et c'est souvent de cela que la série a manqué par le passé. Bien que ce ne soit pas son fort, elle a aussi su faire preuve de subtilité et de simplicité, ce qui lui va ravir. Elle donne ainsi moins l'impression d'être vaine. Je ne sais pas quoi penser du retour annoncé de Russell Edgington mais l'idée n'est pas déplaisante. Bien que réussi, le personnage de Marnie ne lui arrivait pas à la cheville. Quant à la saison 4 dans sa globalité, je suis obligé d'aller à contre-courant de tout ce que je lis un peu partout : c'est tout simplement la meilleure ! Je ne me suis quasiment jamais ennuyé, j'ai dévoré les épisodes et cela ne m'était encore jamais arrivé avec True Blood ! Je ne dois pas du tout en attendre la même chose que la plupart de ses fans... Me voilà acquis à la cause de cette belle bande de pervers et décérébrés. La déchéance, en somme.

14 décembre 2011

Dexter [6x 10 & 6x 11]

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Ricochet Rabbit // Talk To The Hand

1 870 000 tlsp. // 1 920 000 tlsp.

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   J'ai voulu garder la foi en Dexter jusqu'au bout mais ces deux épisodes ont été pour moi comme une révélation : je crois que jamais la série ne parviendra à faire pardonner ses pêchés. Et, une fois de plus cette année, elle m'a gravement offensé. Le duo du Doomsday Killer fonctionnait à peu près, en majeure partie grâce au charisme de Gellar et son aura mystérieuse et glaçante, tandis que Travis suivait et peinait à convaincre. Le cliffhanger de l'épisode 9, douteux mais efficace, aurait pu relancer l'intérêt dignement mais il n'en a rien été : Travis ne vaut plus grand chose sans Gellar. Et Colin Hanks ne vaut pas Edward James Olmos. Et Colin Hanks ne vaut pas Tom, son papa. Bref, on a bien plus perdu que gagné dans cette histoire et c'est malheureux car la tension retombe comme un soufflet alors que la fin approcje. C'est à ce moment-là, même dans les moins bonnes saisons, que Dexter touche habituellement au virtuose. Si on nous en prive même cette saison...

   Je n'ai pas du tout aimé l'addition des deux nouveaux disciples de Travis, deux idiots finis. Beth, incarnée par Jordana Spiro, était tellement vide et sans intérêt... Les auteurs auraient quand même pu chercher à leur offrir un peu plus de profondeur plutôt que de s'embourber dans des futilités avec certains personnages secondaires... Oui, je pense évidemment à Quinn et Batista. Ils ont bien failli y passer pour de bon mais il faut croire que l'équipe tient vraiment beaucoup à eux et qu'ils ne peuvent pas imaginer la série sans eux. Ce serait pourtant une bénédiction de mon point de vue. Au moins l'un des deux quoi... Louis Greene m'intrigue toujours autant et je ne vois détinitivement pas où il veut en venir mais à un épisode de la fin de la saison, il semble clair que son intrigue sera développée la saison prochaine. Voilà au moins un petit quelque chose auquel se raccrocher. Bon et puis sinon, pendant ce temps-là, Dexter se pose beaucoup de questions en compagnie de son très cher père. Comme toujours. Je n'en peux plus d'entendre parler du "Dark Passenger" à toutes les sauces. La question a été tournée dans tous les sens. Il va falloir soit le laisser partir, soit l'embrasser sans se triturer l'esprit. La vraie tourmente actuelle du serial killer, c'est de savoir s'il doit laisser la police régler son compte au Doomsday Killer ou faire justice lui-même. C'est vrai qu'avant, la réponse était évidente pour lui donc la question ne se posait même pas. En laissant faire ses collègues mais en les aidant un peu quand même, il agira au moins de manière un peu moins mécanique que d'habitude, ce qui était un gros problème ces derniers temps. Il ne nous surprend plus du tout le monsieur. 

   Pour ne pas changer les -bonnes- habitudes de cette saison 6, plein feux sur Debra à nouveau entre les jeux de pouvoir au commissariat et sa thérapie qui l'amène sur des chemins troubles. Laguerta agit vraiment comme une saloperie cette saison et ça en deviendrait presque jouissif tant c'est injuste et pervers de sa part. Elle a réussi à faire virer Matthews et a exercé par conséquent une pression encore plus forte sur la nouvelle lieutenant. Je suppose que Debra commencera donc la saison prochaine toujours au même poste mais les choses se gâteront forcément pour elle. Une perspective pas désagréable en somme... Par contre, même si je trouve ça super couillu de traiter du sujet tabou de l'inceste, je crois que les scénaristes sont allés trop loin dans le n'importe quoi en semant soudainement le doute dans l'esprit de Debra quant à ses réels sentiments pour... son propre frère (même si concrétement, ils ne partagent pas le même sang). Même si ça a été préparé depuis quelques épisodes, ça sort quand même de nulle part si l'on regarde la "big picture" de la série depuis ses débuts. Il ne vaudrait mieux pas trop insister. La scène du rêve était très perturbante et pas simplement par rapport à ce qu'elle montrait. On était juste pas très loin du fameux "Jump The Shark" et c'est une étape qu'une série comme Dexter n'est vraiment mais alors vraiment pas obligée de franchir ! Vous ai-je parlé de la ridicule peinture de Travis avec la tête de Dexter sinon ?

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de n'importe quelle série comporte deux voire trois éléments ridicules en son sein (les "amis" de Travis, le tableau de Travis, le rêve de Debra, ici), c'est moche. Très moche. Alors imaginez quand cela arrive à Dexter. Je veux dire : Dexter quoi !? Ben c'est hideux, répugnant. Honteux quoi ! 

27 octobre 2011

Ringer [1x 06]

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 Par UglyFrenchBoy

The Poor Kids Do It Everyday // 1 810 000 tlsp.

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   D’aucuns diront de Ringer qu’elle est « mal écrite ». Mais comment qualifie-t-on l’écriture d’une fiction ? Et qu’est-ce qu’une « série mal écrite » précisément ? Après un rapide sondage sur Twitter, les réponses s’accordent plus ou moins pour définir de la façon suivante: un caractère « artificiel », « de trop grosses ficelles narratives », « des personnages qui tournent en rond », une accumulation « de clichés, de lieux communs », des « dialogues creux » ou encore des « intrigues simplistes et paresseuses ». Ces critères, ou du moins ces défauts, s’appliquent-ils à Ringer ? Il est encore trop tôt pour avoir un avis catégorique sur la question. Mais à ce stade, son évolution va dans le bon sens, même si en matière de clichés, la série n’en manque pas…

   Lors du précédent épisode, Juliet évitait ainsi la cure de désintoxication… au profit de l’école publique ! Réaction : « Why am I being punished ? » Eléments de réponses : pour avoir mis en pagaille le loft de ses parents ? Pour être fréquemment en état d’ébriété ? Pour consommer des stupéfiants ?  Ou peut-être pour avoir traité sa belle-mère de « putain » (whore) ? Reste que la situation est  une vraie caricature de l’adolescente fortunée pour qui l’éducation gratuite  représente la punition suprême. Il est question pour Andrew d’isoler sa fille de ses mauvaises fréquentations. L’intention prête à sourire au vu du portrait de ses nouveaux camarades de classe dans ce sixième épisode. Pour rester dans le caricatural, Juliet fait son entrée dans l’établissement comme dans un centre pénitencier. 90210 ne l’aurait sans doute pas traité différemment… Puis, le « can I borrow 5 bucks » laisse sans voix. Vraiment ? Heureusement, l’invraisemblance de la situation est rattrapée  par la nouvelle élève qui distribue un billet de 20 dollars avant de lâcher, avec une arrogance habilement dissimulée, un « Now you and your family can eat for a whole month ». Si Juliet s’en sort, il n’en est pas de même pour Macawi qui représente, sans aucune nuance, le mal absolu et toujours avec une quasi absence de réplique. Son intrigue, ou du moins celle autour de Malcolm, fait du sur place et reste inintéressante. Le regard de Macawi à l’agent Machado en dit évidemment long sur sa personnalité, mais, paradoxalement surprend quand on sait que l’individu s’entoure d’un homme suffisamment stupide pour laisser des cigarettes avec son ADN sur le lieu de la disparition. Pour des prétendus spécialistes du crime organisé, on a vu plus crédible !

   D’autres personnages vont commettre des aberrations dans la même veine. D’abord Bridget  qui, lors d’un des multiples messages sur le répondeur de Gemma (« Don’t be boring » est désormais phare), en dit trop. Pour une personne sur ses gardes, notamment après le message enregistré lors de son appel au secours sur le bateau par le FBI, annoncer un « I would like to be the friend to you that my sister never was » est assez stupide. Puis, Henry, de son côté, va garer le véhicule de sa femme disparue sur le « long term parking » de JFK. Si l’on devait choisir un endroit sur Terre où la présence de caméras de surveillance immortalise le moindre fait et geste de tous les individus, le premier aéroport américain en termes de passagers devrait arriver juste derrière la Maison Blanche ou le Pentagone. Puis, sous la pression, le personnage interprété par Kristoffer Polaha va même jusqu’à accuser (celle qu’il croit être) Siobhan du meurtre de sa femme. Pour le justifier, celui-ci avance un prétendu silence: « I realized there had to be a reason you didn't call me. And it hit me. You didn't want our phone records showing that we were in contact the night Gemma went missing ». La faute  ne serait-elle pas à incriminer aux scénaristes ? En effet, la veille au soir, soit dans l’épisode précédent, Henry indiquait que Bridget/Siobhan l’avait appelé « à six reprises » avant de le voir à 23h15 ! Mettons cet oubli sous le coup du stress. Mais pour quelle raison ce dernier accuse-t-il l’héroïne de la disparition de Gemma ? Flashback. Huit mois plus tôt, Siobhan sous entend vouloir se débarrasser d’Andrew et Gemma lors d’une de leurs retrouvailles crapuleuses. L’action se situe dans la chambre à coucher du loft de Siobhan. On avait pourtant cru comprendre par l’agent du FBI et par Henry lui-même que les deux amants avaient pour habitude de se retrouver à l’hôtel en lieu et place de sa résidence particulièrement surveillée…

  En fin d’épisode, Bridget va protéger son secret en innocentant Henry puisque celle-ci laisse volontairement ses empreintes. Récemment, un épisode de Law & order SVU (avec le très bon T.R. Knight en guest) a mis en lumière une information intéressante: les jumeaux partagent le même ADN, mais pas les mêmes empreintes digitales. Espérons juste que les scénaristes de Ringer n’oublient pas ce détail pour la suite. D’ailleurs, si Bridget voulait être impliquée n’aurait-il pas été plus judicieux qu’elle laisse, par exemple, un cheveu ?

   En dehors de ces incohérences, l’absence de Gemma est inquiétante. Aucun rôle féminin autre que ceux de Sarah Michelle Gellar ne vient contrebalancer un Malcom ou un agent Machado un peu fade. Et ni l’intermittente Jaime Murray ni la relative importance (soudaine) de Juliet ne  peuvent faire le poids. J’attends donc avec impatience Mädchen Amick, fantastique dans Twin Peaks. La description de son personnage semble intéressante. En attendant, il faudra faire avec Jason Dohring, encore un membre de la gent masculine. Cette première apparition est cependant une vraie déception. Les univers de Veronica Mars et Buffy se sont entrecroisés à plusieurs reprises et partagent de nombreux fans en commun (Le maître Joss Whedon a lui-même fait une apparition dans la série). On aurait donc pu s’attendre à  une interaction, même minime, entre Logan et Sarah Michelle Gellar. Quant à son rôle de professeur, sa participation était trop anecdotique pour se permettre le moindre commentaire sur sa prestation d’acteur. Comme son nouveau personnage le dit lui-même, au cours de l’une de ses rares répliques,« everyone desserve a fresh start » ! Heureusement, la fin de l’épisode est à nouveau réussie avec une Siobhan finalement de retour et dont le plan machiavélique suscite toujours autant d’interrogation

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// Bilan // Si la trame narrative n’est pas vraiment limpide, celle-ci a au moins le mérite de pouvoir compter sur un déroulement imprévisible quand il le faut. Alors Ringer une série « mal écrite » ? On penche malgré tout pour répondre par la négative…

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5 novembre 2011

Dexter [6x 04 & 6x 05]

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A Horse Of A Different Color // The Angel Of Death 

1 890 000 tlsp. // 1 800 000 tlsp.

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    Debra a pris le contrôle de Dexter : dans ces deux épisodes, mais surtout dans le premier, elle est la star du show tandis que Dexter s'enlise dans des discussions poussives sur la religion avec son nouvel ami le Brother Sam, qui semble définitivement être passé du "bon" coté de la barrière. Cette relation a beau être intéressante et amener des dialogues profonds, elle ne se résume qu'à la religion et je crois que le thème de la saison n'avait pas besoin d'être à ce point omniprésent. Cela en devient oppressant. Est-ce volontaire ? Nous aussi nous retrouvons submergés par cette foi inquiétante présentée sous son aspect le plus attirant à travers Sam et sous son aspect le plus inquiétant via le désormais nommé Doomsday Killer et son disciple Travis, qui pourrait d'ailleurs ne pas le rester longtemps suite à sa brève mais intense rencontre avec Dexter. Je suis quand même très étonné du peu de précautions que les deux serial killers prennent lorsqu'ils commettent leurs actes de barbarie. A ce stade de la saison, on a l'impression que les enquêteurs savent déjà à peu près l'essentiel et qu'ils ne leur restent plus qu'à les pincer (enfin techniquement "le" pincer puisqu'ils ne soupçonnent pas l'existence de Travis). Cela présage une suite de saison qui ne collera pas nécessairement au schéma que la série emprunte habituellement... A moins que le professeur Gellar soit plus malin qu'il n'y parait. Je trouve quand même pour le moment qu'il ne fait pas si peur que ça. Edward James Olmos est parfait mais on ne lui offre pas (encore) l'occasion de briller. 

   Comme je le disais dans l'introduction, c'est la nouvelle vie de Deb, entre l'ombre de ses démons passés et ses nouvelles fonctions de lieutenant, qui rythme les deux épisodes. Elle jure plus que de raison, elle se pose beaucoup de questions sur son look et elle sympathise avec le nouvel enquêteur Mike Anderson, qui fait forte impression. Il a déjà réussi à se rapprocher de Dexter et de Deb en très peu de temps et il semble avoir bien cerné les gens qui l'entourent, sans toutefois en avoir saisi toute la subtilité. Masuka n'est pas qu'un curieux monsieur et il prouve même ces derniers temps qu'il peut avoir une certaine conscience professionnelle. Son intrigue avec ses stagiaires n'est pas particulièrement passionnante mais le simple fait de lui donner une intrigue est un petit miracle. Reste à savoir si elle prendra de l'ampleur à court terme ou si elle ne se contentera de n'être que "ça". Les frasques de Batista et Quinn divertissent convenablement, bien que Quinn soit à baffer de toutes ses forces. Où ses petites encartades vont-elles le mener ? On suppose que Debra va vite devoir lui remonter les bretelles et ça va forcément mal se passer étant donné leur passif, sans compter sa brutalité verbale légendaire... Non, ces perspectives ne sont pas formidables mais elles valent toujours mieux que la telenovela en hiatus -on l'espère pour de bon- de Batista et Laguerta.

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// Bilan // Cette année, les scénaristes de Dexter ont décidé de concentrer leurs efforts sur les détectives de la brigade, sur Debra et, peu à peu, sur le Doomsday Killer. Le héros passe donc légèrement au second plan et quelque part, tant mieux. Ses nouveaux questionnements liés à la foi ont déjà atteint leur limite.

8 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 07]

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Always In Control // 8 690 000 tlsp.

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    Au fil des années, en regardant Desperate Housewives, j'ai développé un super-pouvoir : je peux dire à l'avance, rien qu'avec son titre, si l'épisode va être bon ou mauvais. Il se trouve que lorsque les scénaristes ne sont pas inspirés pour les intrigues, ils ne le sont pas non plus pour les titres. C'est finalement assez logique. Mais cette semaine, je me suis fait avoir : ce Always In Control on ne peut plus simpliste m'a induit en erreur car cet épisode, mes amis, il était vraiment bien construit et tout ce qu'il y a de plus agréable à suivre. Je n'irai pas jusqu'à dire que la saison commence enfin, puisque le soufflet peut retomber à tout moment, mais l'excitation se fait enfin ressentir en tous cas...

   Pourtant, la première partie de l'épisode état extrêmement routinière et rien ne laissait présager qu'il prendrait un tournant plus sombre, plus surprenant et plus ambitieux. On a donc d'abord eu le retour en force de Juanita et de "The Other One", trop peu utilisées en ce début de saison alors que l'on peut toujours compter sur elles pour rire un bon coup. Il était question de prouver à Bob et Lee que les deux chipies avaient changé afin qu'ils acceptent de devenir leurs tuteurs s'il arrivait malheur à Carlos et Gaby. C'est dingue ce que les auteurs sont prêts à inventer pour justifier la présence du couple à Wisteria Lane (et les salaires des acteurs aussi) ! Les leçons de bonnes manières inculquées par Gaby étaient très amusantes, le dîner était pas mal aussi dans son genre mais ce que j'ai préféré, sans aucun doute, c'est les inquiètudes exprimées par Juanita à sa mère vis à vis de la santé de son père. C'était simple et touchant, comme rarement chez les Solis.

   Nos ménagères adorent manipuler leurs enfants depuis le début de la série -ce qui reste politiquement incorrect quelque part, on s'y est juste habitué- et l'experte en la matière est évidemment Lynette, qui a dû en user des ruses pour arriver à ses fins ! Ici, elle cherche à anéantir sa nouvelle rivale, la nouvelle petite amie de Tom, en la dénigrant sans en avoir l'air auprès de Penny. Et ça marche tellement bien que la jeune fille finit même par refuser de voir son père ! Lynette s'est donc comportée comme une grosse bitch, comme d'hab', mais pour une fois, ce n'était pas over ze top. Je crois que pas mal de mères qui se retrouvent dans la même situation réagissent de la même façon. C'est humain, surtout quand cela touche à ses enfants. Bref, l'émotion finit par nous submerger, ce qui en fait une intrigue certes prévisible mais surtout bouleversante. La storyline de Susan n'est rien de tout ça. Elle est de plus en plus navrante au fil des semaines, sans doute parce que c'est vraiment trop facile et trop cliché de traiter l'art de la sorte. Cette fois-ci, cela ne prêtait même pas à sourire...

   Mais Bree est arrivée et elle a tout sauvé ! Sans elle, l'épisode aurait été tout au plus sympathique. Grâce à elle, il a pris une toute autre dimension en faisant, enfin, avancer grandement le fil rouge. C'était presque trop d'un coup mais c'était bon ! A la base, Bree voulait simplement savoir pourquoi le chantier de Ben avait été stoppé (alors qu'elle connaissait la réponse). Puis elle s'est épanchée à la surprise générale et a révélé LE secret en lui faisant une confiance aveugle et disproportionnée. Elle le connaît depuis combien de temps au juste ? Deux mois maximum. Cela ne ressemble pas à Bree mais c'était tellement bon de se faire surprendre ! Du coup, Ben reprend contact avec Mike -lequel sert encore de larbin mais ce n'est pas maintenant que ça va changer de toute façon- et se retrouve directement impliqué dans l'affaire maintenant. Mon petit doigt me dit qu'à la fin de la série, il va prendre pour tout le monde et rejoindre son ami Paul en prison ! Peut-être que Felicia sera aussi dans les parages ? Pour en revenir à nos héroïnes, tout s'enchaîne ensuite avec brio : Mike apprend la nouvelle à Susan, laquelle se précipite pour en parler avec ses amies qui savent évidemment déjà tout. Elle se rend compte du mensonge, apprend aussi l'histoire du corbeau (ainsi que Lynette par la même occasion) et cette belle et grande amitié vole en éclats !

   Il y aussi Chuck qui revient au milieu de tout ce bordel et c'est le point faible de l'épisode tant son personnage sonne faux et peine à effrayer autant que les scénaristes le souhaiteraient. Et puis je tiens à relever une incohérence sur laquelle on va devoir fermer les yeux : dans le final de la saison précédente, Alejandro porte un grand chapeau noir qui lui cache le visage, il fait nuit, tout le monde l'ignore ou presque et Chuck se souvient pourtant tout à coup de lui avec autant de précision ? Il a même réussi à recoller tous les morceaux de l'histoire tranquillement hors-caméra ? Il a été suffisamment intelligent pour ça mais pas assez pour se taire en cherchant discrétement des preuves de ce qu'il avance ?  Non, lui il préfère en informer directement la principale intéressée en la menaçant ? Grrrrrrr. 

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// Bilan // Rien de tel qu'un épisode qui casse le schéma routinier de la série à mi-parcours pour nous entraîner sur une pente glissante bien plus excitante et risquée ! Le sursis ne durera peut-être pas mais on aura au moins eu deux épisodes (avec le Season Premiere) de qualité cette saison ! Espérons que ce soit le premier d'une longue série... 


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// Bonus // L'interview de Felicity Huffman accordée à AlloCiné pour la saison 7 qui s'est achevée ce soir sur M6...

17 novembre 2011

Parenthood [3x01 > 3x 08]

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 Saison 3, épisodes 1 à 8 // 5 370 000 tlsp.

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   Maintenant que les Walker de Brothers & Sisters ont définitivement quitté l'antenne, il ne me reste plus que les Braverman pour pleurer. Je dois dire qu'ils se donnent du mal pour m'émouvoir et ils échouent rarement. Combien de fois ai-je eu les larmes aux yeux en ce début de saison ? Trois ou quatre. C'est une bonne moyenne sur seulement 8 épisodes ! Bravo donc en premier lieu à Michael B. Jordan alias Alex, qui, lors de sa scène d'adieux avec Kristina, m'a ému aux larmes. Cette séparation avec Haddie était absolument déchirante et surprenante, car rien ne le laissait présager à l'épisode précédent, mais plus vraie que nature. Oui, parfois, on cesse d'aimer sans que cela ne réponde à aucune logique. C'est aussi difficile à admettre pour la personne quittée que pour la personne qui s'en va. Parenthood a su raconter cela avec justesse. La petite "protégée" de Julia m'a touché elle aussi. L'actrice y est pour beaucoup. Je la trouve particulièrement naturelle et son sourire est incroyable. L'intrigue en elle-même est probablement la meilleure que Julia et Joel aient eu jusqu'ici (ce qui n'est pas très difficile). Dommage qu'elle soit à ce point sans surprises... C'est pile le problème que rencontrent Crosby et Jasmine dans leurs nouvelles vies l'un sans l'autre. On s'ennuie un peu car on a déjà vu mille fois ce qu'une séparation lorsque l'on a un enfant peut provoquer chez les différents protagonistes. Pour le coup, ça a même été fait mieux ailleurs. Mais l'émotion est là, alors...

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   Pour le moment, je trouve la saison 3 plus équilibrée dans l'utilisation des personnages. Personne n'est vraiment mis sur le bas coté, même pas le jeune Drew. Il n'est définitivement pas homosexuel, ce qui me chagrine toujours un peu, mais sa première histoire d'amour est toute mignonne à suivre, pas à pas. Les auteurs ont eu la bonne idée d'avancer doucement, sans brusquer les événements. C'est d'autant plus réaliste. Amber est plus en retrait mais son besoin d'indépendance et ses fêlures sont toujours traités avec autant de soin. J'ai beaucoup aimé son intervention auprès de son père pour "sauver" sa mère de la peine qu'elle était sur le point de s'infliger à nouveau. Si Seth est dépendant à l'alcool et à la drogue, Sarah est addict à son ex-mari et c'est tout aussi destructeur au final. Lauren Graham et John Corbett ont une belle alchimie qui a été très bien utilisée. Mais rien ne vaudra JAMAIS Mark. C'est fou l'effet que Jason Ritter me fait dans ce rôle ! Il est tellement parfait... Il ne faut plus toucher à leur couple, m'sieurs-dames les scénaristes. Faites-les construire ensemble mais ne les séparait plus. JAMAIS.

    De leur coté, Adam et Kristina goûtent à nouveau aux déboires et aux joies de l'arrivée d'un nouveau né dans la famille. Cela se traduit par de l'épuisement, du dégoût de son propre corps, de l'amertume... mais beaucoup d'amour aussi. Je ne voudrais pas abuser du terme "réaliste" mais c'est pourtant celui qui convient le mieux. Je suis nettement moins fan de l'intrigue professionnelle d'Adam et Crosby (notamment le passage ridicule où l'aîné se déguise en rappeur bling bling - Parenthood manie bien l'humour dans les dialogues mais pas tellement dans les situations). L'avantage, c'est qu'elle raccroche la série à cet esprit musical très seventies qui participe à son charme discret. C'est bien le seul que je vois. Combien de temps avant que Crosby ne couche avec sa hot standardiste ? Zeek et Camille font toujours partie des meubles. Leurs interventions sont donc rares mais pertinentes. C'est sans doute mieux ainsi.

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// Bilan // Pas d'évolutions majeures dans Parenthood en ce début de saison 3. La vie des Braverman suit son cours plus ou moins tranquillement et il fait toujours bon passer quelques instants à leurs cotés. 

12 novembre 2011

The Vampire Diaries [3x 09]

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Homecoming // 3 170 000 tlsp.

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    Une fois encore, cet épisode de Vampire Diaries -le dernier avant la pause hivernale- met délibérément de coté une bonne moitié de la distribution pour se concentrer sur l'essentiel. C'est à croire que finalement, les scénaristes feraient mieux de se débarrasser une bonne fois pour toutes de Matt et de Bonnie. Encore, la dernière est bien pratique de temps en temps pour régler les problèmes avec ses sorts foireux mais le premier... C'était vraiment gênant de le voir traîner sa carcasse dans cette soirée de homecoming sans savoir quoi faire, un peu malmené par tout le monde parce qu'ils avaient d'autres chats à fouetter. Le problème, je crois, c'est que même sa mort n'aurait pas tellement d'impact... Jeremy et Alaric étaient totalement absents de l'épisode aussi. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que les auteurs ne se forcent pas à les caser dans un épisode s'ils n'ont rien à dire sur eux. Et puis j'imagine que niveau budget, ils ne peuvent pas faire autrement. Le casting a grandi au fil des saisons mais je doute que les moyens, eux, aient augmenté...

   Le retour de Klaus à Mystic Falls ne pouvait que s'accompagner de multiples rebondissements et une chose était certaine : quoique la petite bande fasse, aussi bons soient leurs plans, l'hybride Original n'allait pas périr. Il ressort donc logiquement vivant de cet épisode, sauvé in extremis. En revanche, le fameux Michael dont on nous parle depuis quelques temps n'a pas fait long feu (et c'est le cas de le dire d'ailleurs). Il n'aura véritablement agi qu'au cours de cet épisode. On peut trouver ça dommage et facile mais il faut reconnaître que les scénaristes parviennent toujours à nous prendre par surprise. Moi, je pensais bêtement qu'il resterait dans le coin un peu plus longtemps... Les quelques secondes qui ont précédé sa mort étaient assez émouvantes. Elles ont permis à Klaus de dévoiler un visage que l'on ne lui connaissait pas encore : apeuré, les yeux au bord des larmes. De la même manière, il est ressorti un beau moment de la conversation entre Elena et Rebekah. Cette dernière aurait d'ailleurs mérité d'être dans l'action mais c'était trop bon de voir Elena la poignarder dans le dos de cette façon ! 

   Outre les quelques scènes peu passionnantes entre Tyler et Caroline -que j'aime bien mais qui n'offrent pas assez par manque de temps donc d'approfondissement- c'est surtout Stefan qui est ressorti vainqueur de l'épisode, à la fois parce qu'il a pu retrouver sa liberté vis à vis de Klaus mais aussi parce qu'il n'est pas redevenu pour autant le gentil vampire des saisons précédentes. Il a bien l'intention de se venger de Klaus. Il a clairement les yeux plus gros que le ventre puisque, seul en tout cas, il ne peut pas y arriver, mais la scène finale avec les cercueils des autres Originals, frères et soeurs de Klaus et Rebekah, fait son petit effet ! Cela laisse pas mal de perspectives scénaristiques intéressantes même s'il y a de grands chances pour que ce nouvel arc ne dure que quelques épisodes avant de passer à un autre. C'est comme ça que la série fonctionne : une grosse intrigue en chasse rapidement une autre et l'intérêt est ainsi continuellement renouvelé même si certains arcs sont moins réussis que d'autres. 

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// Bilan // Trois saisons plus tard, The Vampire Diaries ne perd vraiment pas en intensité. Les auteurs sont aussi inventifs et tordus qu'au premier jour (même plus si l'on tient compte des premiers épisodes de la première saison qui n'étaient pas fameux). Leurs multiples twists me fascinent à tous les coups (et me perdent aussi souvent). C'est ce que l'on appelle une valeur sûre en somme. J'attends donc avec impatience le mois de Janvier pour découvrir la suite...

8 novembre 2011

The Vampire Diaries [3x 08]

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Ordinary People // 3 510 000 tlsp.

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    Alors que la première partie de la saison 3 de Vampire Diaries est sur le point de toucher à sa fin, voilà un épisode majeur pour la mythologie de la série qui nous raconte, sans aucune subtilité, l'histoire des Originals qui remonte à la nuit des temps. On commence par des dessins sur les murs décryptés par Alaric -enfin utile- puis on poursuit avec un face à face Elena/Rebekah bien peu naturel dans son déroulement -pourquoi la jeune fille s'épanche-t-elle aussi facilement tout à coup ?- mais très efficace dans les flashbacks. On se laisse littéralement embarquer par cette histoire émouvante de gens ordinaires -comme le titre l'indique- touchés par la tragédie et trahis par l'un des leurs.

   Pour résumer les choses : la famille de Klaus et les loups-garous vivaient en voisins en toute quiétude jusqu'à ce qu'un jour, le jeune fils de la famille, fasciné par leurs transformations, s'approche d'un peu trop près et se fasse dévorer. Tout le conflit a commencé ainsi. La mère de Klaus était la Sorcière Originale et a jeté un sort sur son fils, dont le père biologique n'était pas Michael mais un loup-garou. Les vampires ont été créés pour combattre les loups-garous avec les avantages certains d'être plus puissants et "immortels". Klaus était alors le seul point commun entre les deux races de prédateurs. Il y a Tyler aussi, maintenant. Et puis Klaus s'est vengé en tuant sa mère mais en faisant croire à Rebekah que c'était Michael le coupable. Bref, une histoire très soap, qui m'a un peu fait penser à celle de Lost d'ailleurs avec le meurtre de la mère et la rivalité entre les frères (Elijah est effectivement de retour pour notre plus grand plaisir). Les scénaristes ont fait du très bon boulot je trouve. C'était passionnant, bien trouvé et touchant. Cela dit, maintenant que l'on sait tout ça et que Michael est dans les parages, tandis que Klaus ne va pas tarder à faire son retour, je me demande ce qu'il reste à dire sur les Originals... Je suppose que l'on ne connaît pas encore toute l'histoire, d'autant qu'il y a d'autres enfants dans cette famille qui ne nous ont pas encore été présentés. Que va-t-il advenir de Rebekah ? Je me suis attaché à elle. Je n'aimerais pas déjà la perdre. Pas grand chose à dire en ce qui concerne Damon et Stefan. Ils occupaient l'espace convenablement mais ce n'est pas vraiment ce qui nous intéressait ici.

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// Bilan // Débarrassé de Caroline, Tyler, Jeremy, Matt et Bonnie (à part une courte apparition pour cette dernière), cet épisode, qui prépare les événements du bal de "homecoming", était solide et fort malgré des facilités énormes pour introduire le récit de Rebekah et les retours dans le lointain passé de la famille originale. On en viendrait presque à regretter que Vampire Diaries soit une série pour ados. C'est parfois ce qui l'empêche d'être plus ambitieuse et plus profonde. 

7 novembre 2011

American Horror Story [1x 04 & 1x 05]

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Halloween (Part. 1 & 2) // 2 850 000 tlsp.

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    Et si American Horror Story n'était qu'une complexe histoire de fantômes ? Halloween était en tous cas l'occasion parfaite pour que ceux-ci sortent de leurs placards et effraient encore un peu plus les Harmon, désormais habitués aux apparitions et aux tentatives de meurtres. Ne dit-on pas que l'on s'habitue à tout ? Les premiers à faire leur creep show ont été Chad (Zachary Quinto) et Patrick (Teddy Sears), le couple gay qui a précédé nos héros dans la demeure, au cours d'une scène inaugurale plus faible que les précédentes mais qui faisait directement écho aux problèmes de Ben et Vivien : c'est l'adultère qui les a déchirés eux aussi. Et c'est le Rubber Man qui les a massacrés. J'ai l'intuition -sans doute fausse- que c'est ce dernier le seul véritable être humain vivant dans cette maison en dehors de Ben, Vivien et Violet. Il n'est en tous cas "pas comme les autres". Son identité est d'ailleurs peut-être la dernière chose qui nous sera révélée... 

   Le rapport de Ryan Murphy avec les trisomiques est toujours aussi fascinant : après avoir tué la soeur de Sue dans Glee, c'est au tour d'Addie, la fille de Constance, d'y passer. Sa mort était certainement une des plus belles scènes de ce début de série, autant d'un point de vue esthétique (avec ce masque, qui rappelle les meilleures heures de Nip/Tuck) que d'un point de vue émotionnel. On notera que Constance cherche à tous prix à ramener le corps meurtri sur l'herbe du jardin des Harmon. Pour que son esprit puisse rester hanter les lieux ? L'adieu à la morgue était sans doute encore plus beau et bouleversant. Jessica Lange, mon Dieu... Jessica Lange. Frances Conroy, une fois de plus, n'est pas en reste lorsque Moira débranche sa mère, loin très loin de la "Murder House". Est-ce que cette vieille femme a elle aussi un rapport avec elle ? Y a-t-elle vécu ? Nous ne connaissons probablement pas encore tous les anciens résidents, en particulier ceux des années 40/50... 

   Le retour de Hayden ne m'a pas beaucoup plu et c'est pour cela que j'ai préféré le passer sous silence jusqu'ici. Je crois que vais continuer à le faire, mais non sans mentionner le fait que, grâce à elle, nous savons maintenant avec certitude que Ben est une ordure de la pire espèce qui a menti encore et encore à sa femme en la trompant allégrement encore après lui avoir affirmé que tout était terminé. Après réflexion, je pense que Larry Harvey est le produit du subconscient de Ben. Il n'existe pas. Il n'a jamais tué toute sa famille. En revanche, Ben y a souvent pensé sans jamais passer à l'acte. Et s'il finissait par en arriver là ? Il ne semble en tous cas pas prêt de s'en sortir. Il sort même de ce double épisode plus blessé que jamais. On sous-entend au détour d'une scène un peu ridicule -lorsqu'il fond en larmes pendant la consultation de Tate- qu'il a vécu une enfance difficile, violente ? Il me rappelle de plus en plus Christian Troy de Nip/Tuck sans le narcissicisme poussé à l'extrême. 

   Tate est, à ce jour, le personnage que je préfère dans la série. Je ne pensais pas qu'il était un fantôme lui aussi mais tout porte à croire que c'est le cas. S'est-il suicidé ? En tous cas, les envies de mass-murder qu'il confessait dans le pilote n'étaient apparemment pas que des fantasmes. Il est passé à l'acte et ses victimes (la Jenna d'Awkward, Alessandra Toressani de Caprica...) ont profité d'Halloween pour venir le hanter. Sauf que Violet était là. Elle a tout vu, tout entendu. Sera-t-elle plus maligne ses parents ? C'est tout ce qu'on lui souhaite ! Chaque réplique de Tate avait un poids incroyable, je trouve. Ce garçon fait froid dans le dos mais il est inspiré de tous ces ados qui ont vraiment existé et qui ont tué leurs "camarades" par dizaine (la tuerie de Columbine notamment) parce qu'ils souffraient de leur transparence. C'est un sujet très sensible aux Etats-Unis mais qui est pourtant peu exploité en télévision. Merci à American Horror Story de le faire, à sa manière. A noter enfin la révélation que je n'avais pas du tout vu venir : Tate est un des enfants de Constance. N'a-t-elle enfanté que des "monstres" (pardon pour Addie) ? Ce ne serait pas étonnant et c'est ce qui risque bien d'arriver à Vivien aussi. Pas très crédible d'ailleurs ce départ précipité de l'hôpital pendant une échographie alors que, clairement, le docteur a fait comprendre que quelque chose clochait avec ce bébé...

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// Bilan // Les semaines passent et American Horror Story ne perd pas en intensité. Elle se permet même de donner des réponses, bien que celles-ci engendrent irrémédiablement de nouvelles questions. Si les tourments des héros ne parviennent pas à émouvoir ou passionner autant qu'il le faudrait, ceux des personnages satellites, ensentiellement des fantômes, sont bien plus fouillés, fascinants et bouleversants. Les adjectifs finissent par me manquer pour définir ce que la série me fait ressentir. Mais ce n'est pas de la peur en tous cas. De la souffrance ? 

8 décembre 2011

How I Met Your Mother [7x 09 > 7x 12]

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Disaster Averted // 10 280 000 tlsp.

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Tick Tick Tick... // 10 420 000 tlsp.

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The Rebound Girl // 10 010 000 tlsp.

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 Symphony Of Illumination // 11 710 000 tlsp.

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   C'est beau de voir une série renaître de ses cendres. C'est rare. Vous qui me lisez mais qui avez abandonné How I Met You Mother, peut-être devriez-vous retenter l'aventure. Moi, je suis fier de m'être accroché jusqu'ici. Il semblerait que ma patience soit (enfin) récompensée. Rien n'indique que tout le reste de la saison 7 sera bon mais on aura au moins eu les meilleurs épisodes depuis bien bien longtemps... Cela dit, How I Met n'est plus la comédie romantique des débuts. Elle est passée par différentes phases, dont celle de la comédie plus très drôle qui peine à se différencier des quinze autres qui traitent du même sujet en même temps. Elle s'est transformée ces derniers temps en dramédie de 22 minutes qui n'hésite pas à aborder des thèmes plus sérieux et plus profonds au milieu de quelques âneries de plus ou moins bonne facture. Les personnages, dans leurs malheurs, se sont enrichis. Barney n'est plus tout à fait la machine à blagues et excentricités. Marshall n'est plus que le grand benêt un peu trop rêveur. Ted... oh, Ted reste et restera Ted, et c'est pour ça qu'on l'aime. Et puis Robin...

   Ah, Robin... Vous savez, je l'aime d'amour Robin. Je l'ai toujours dit, depuis le premier jour de notre rencontre. Le coup de coeur. Le coup de foudre. Elle ne m'a jamais déçu, et elle m'a même souvent agréablement surpris (je l'aimais avant d'apprendre qu'elle avait été une vedette au Canada, qu'elle avait collectionné les tubes et qu'elle avait couché avec James Van Der Beek). Elle m'a souvent fait beaucoup rire mais m'a-t-elle déjà fait pleurer ? Jamais ! L'épisode Symphony Of Illumination, qui clôture la première partie de la saison 7, s'en est chargé avec brio. Je me doutais bien que Cobie Smulders était plus qu'une bonne danseuse et une bonne comique. Elle est bel et bien une vraie bonne actrice et, pour la première fois, elle a pu démontrer toute l'étendue de son talent. Après un cliffhanger qui laissait sur le cul mais qui rendait aussi un peu perplexe -Robin, enceinte ? Ku-wua ?- les auteurs se sont débrouillés comme des chefs pour nous trimballer d'une émotion à une autre, entre joie et peine. Non seulement Robin apprend qu'elle n'est finalement pas enceinte mais, en plus, qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant. L'annonce était émouvante mais toute la suite l'était encore plus : Robin qui ment à ses amis pour ne pas flancher, Robin qui flanche finalement, Robin seule sur un banc sous la neige, Robin qui éclate en sanglots dans les bras de Ted après sa belle surprise kitchissime... Et cette image abominable de ses enfants imaginaires qui disparaissent. Dur. 

   Un peu bousculé par ce grand épisode, je risque d'avoir un peu plus de mal à évoquer les précédents. Certains étaient pourtant pas mauvais du tout. Celui consacré à l'ouragan Irene était sans grand intérêt par contre. Il avait le mérite de réunir toute la bande mais l'humour n'y était pas franchement efficace. Tick Tick Tick... manquait de subtilité et succombait même très souvent à la facilité suite à la "bêtise" de Robin et Barney mais, au moins, c'était drôle... jusqu'à ce que ça devienne poignant. On s'est débarrassé pour l'occasion de cette satanée Nora, partie draguer depuis George Clooney dans les pubs Nespresso. Elle y est bien plus à sa place : transparente et interchangeable donc. L'histoire du "sandwich" de Ted et Marshall était super lourde... jusqu'à ce qu'elle devienne hilarante grâce à la caméra de vidéo-surveillance ! The Rebound Girl a mis en avant de très belle manière le chemin parcouru en tant que couple par Lily et Marshall. On pouvait d'ailleurs facilement s'identifier à eux. Ca m'a bien plu. Les délires de Barney avec son vrai-faux bébé étaient tellement WTF/improbables qu'ils en devenaient marrants, quelque part. J'ai quand même mis un peu de temps avant d'entre dans le jeu.

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// Bilan // Quelle joie immense que de reprendre plaisir à regarder How I Met Your Mother ! Et ça ne se joue pas que dans l'instant, en plus, puisque l'on se surprend même à attendre de nouveau avec impatience l'épisode suivant ! Les personnages sont un peu plus matures chaque année mais cette saison, je vous le dis, c'est celle de la maturité ! 

3 décembre 2011

Glee [3x 07]

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I Kissed A Girl // 7 900 000 tlsp.

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   Si ce nouvel épisode de Glee est globalement réussi par bien des aspects, c'est surtout au niveau de ses numéros musicaux qu'il excelle ! Le Girls Just Wanna Have Fun signé Finn était une reprise convaincante d'une chanson que l'on a pourtant entendu des dizaines et des dizaines de fois dans des versions différentes. La sienne n'était pas forcément si originale que ça mais, dans le contexte, elle passait très très bien. Je suis rarement fan des interprétations de Cory Monteith en plus mais il s'est bien débrouillé cette fois. Il a failli avoir du charisme. J'ai bien dis "failli". Ses excuses chantées auprès de Santana étaient touchantes en tous cas, de même que la scène du coming-out de la jeune fille à sa grand-mère. On regrette quand même un peu de ne pas avoir assisté à celui qu'elle a fait auprès de ses parents. Mais l'a-t-elle vraiment fait ? Je n'en suis pas si certain... Le I Kissed A Girl, super fun, était un bon moment aussi. La série va visiblement puiser dans TOUT le répertoire de Katy Perry ! Qu'attend la chanteuse pour venir faire une apparition ? Après tout, elle s'est déjà invitée dans How I Met Your Mother. Aucune raison qu'elle boude Glee !

   Je l'ai déjà avoué mais je n'ai pas peur de le répéter : Beist ne me laisse pas insensible. A chaque fois, elle me fiche les larmes aux yeux la bougresse ! Oui oui, je parlais uniquement de ça. Sa reprise de Jolene de Dolly Parton était superbe. J'ai redécouvert la chanson et je cherche maintenant toutes les reprises qui en ont été faites. Glee me fait souvent cet effet-là, pas vous ? Quant à l'intrigue qui va avec, je suis un peu moins fan. C'était touchant mais pas drôle. Et il n'y a rien de pire qu'une Sue Sylvester pas drôle. Je crois que l'on en conviendra tous. La campagne a d'ailleurs été super bâclée par la même occasion mais c'est sans doute un mal pour un bien... Il en va de même pour l'élection au sein même du lycée McKinley mais l'affaire de la tricherie a le mérite de mettre le Glee Club dans une situation inédite : Rachel ne participera pas aux Sectionals contrairement aux années précédentes (sauf changement de dernière minute). Ce qui veut dire plus de temps sur scène pour les autres, ceux que l'on entend moins. Sauf bien sûr si toute la place est offerte à Kurt et à Blaine... Leur F*****n Perfect était bien sympa, mais il allait bien mieux à Darren Criss qu'à Chris Colfer, et il se transformait parfois un peu en concours de grimace.

   J'ai été moins sensible à la prestation de Puck, sans doute parce que je ne connaissais pas la chanson et que le coup de la guitare et du déhanché ravageur, il nous l'a déjà fait pas mal de fois. Il reste le garçon de la troupe à avoir la voix la plus intéressante en tous cas. Coté intrigue, je suis dans le regret de vous annoncer que Quinn, ma chouchoute des débuts, est en train de me sortir par les yeux. On sait parfaitement qu'elle va créer le prochain scandale en révélant le "secret" de Puck, c'est-à-dire qu'il a couché avec Shelby. J'imagine que c'est le genre de storylines obligatoires dans ce type de série mais elle méritait peut-être d'être traitée avec un peu plus de subtilité et d'originalité ! 

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// Bilan // Ce sera un "grand oui" pour les morceaux choisis dans cet épisode et leurs interprétations; mais ce sera un "petit oui" pour les intrigues tricotées autour. André Manoukian, Lio, Marianne James : sortez de ce corps !

16 décembre 2011

Glee [3x 09]

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Extraordinary Merry Christmas // 7 130 000 tlsp.

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    L'an passé, Glee avait proposé un épisode de noël moyen, trop niais pour être honnête mais assez barré et osé par moment pour être digeste (lire la critique). Etait-ce nécessaire de refaire une spéciale cette saison ? Tout dépend de quel point de vue on se place. Les scénaristes n'étaient peut-être pas forcément partants -ce qui expliquerait leur paresse- mais les producteurs et le service marketing de la FOX ne pouvaient qu'être pour ! Cela permet de sortir un nouvel album et de se faire encore un peu d'argent tant qu'il est encore temps. Ils auraient eu tort de se priver. Et puis il existe une vraie culture du chant de noël aux Etats-Unis que l'on ne connait pas vraiment en France, malgré la re-sortie chaque année du Petit Papa Noël de Tino Rossi en single. J'imagine donc que c'est presque un passage obligé pour une série musicale (on est déjà sauvé pour Smash, il n'y aura pas d'épisode de ce genre en saison 1 avec un lancement en Février !). Toujours est-il qu'à titre personnel, écouter une dizaine de chansons de ce genre à la suite -et on ne peut pas dire qu'elles brillent par leur diversité- ça m'ennuie profondément et je crois même que ça me déprime un peu. Je m'en serais passé volontiers. 

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    Cet épisode était quasiment vide d'intrigues et ne proposait aucune continuité vis à vis des précédents, sans doute dans le but de ne pas perdre les gourmands venus simplement faire une overdose de bons sentiments avant même que les fêtes ne commencent. Cela dit, je ne suis pas bien sûr qu'ils existent, ces téléspectateurs. La série n'a pas fait une meilleure audience que d'habitude. Ce serait même presque l'inverse ! L'unique véritable intrigue concerne donc Rachel qui reprend ses grands caprices de diva casse-bonbon. Madame veut de gros cadeaux très chers. Elle a juste oublié qu'elle avait pour petit ami un loser fauché. Bref, une histoire qui ne repose sur rien et qui n'amène forcément... à rien. Et puis il y a Sue qui se prend tout à coup l'envie d'ouvrir son coeur aux petits enfants malades (en souvenir de sa soeur sans doute). Boring ! Ce n'est pas la Sue que l'on aime. Elle était plus fun en grinch l'année dernière avec Becky. L'irlandais relou nous fait la morale, tout comme Sam. Le discours habituel sur l'esprit de noël, la générosité, le pardon... Moi je voulais juste regarder Glee, pas un téléfilm pourri avec Melissa Joan Hart et Melissa Gilbert. Et puis il y a LA (seule) bonne idée de l'épisode, transformée en semi-catastrophe en voulant tirer trop fort sur la corde. Le show dans le show, pourquoi pas ? C'était bien fichu, traditionnel, sympathique mais long, si long... Dieu que c'était chiant ! J'étais à deux doigts de faire avance rapide. Les acteurs en faisaient des tonnes, surtout Darren Criss et Lea Michele mais on va dire que ça fait partie du jeu. Pas trop apprécié que Kurt et Blaine n'assument pas leur statut de couple face à la caméra. Il y a des petites blagues dessus pour bien souligner l'ironie de la situation mais il aurait été bien plus intéressant et moins plan plan de les voir former un vrai couple à l'écran et tant pis si la chaîne locale n'est pas contente ! Glee n'est-elle pas censée faire passer un message de tolérance, surtout en cette période ? C'était l'occasion parfaite ! 

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// Bilan // Cet épisode de noël réalisé par Matthew Morrison lui-même n'était vraiment pas utile. Il ne possédait qu'une seule bonne idée, qui a été gâchée en voulant trop s'éterniser (combler ?). 

19 décembre 2011

Once Upon A Time [1x 07]

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The Heart Is A Lonely Hunter // 8 920 000 tlsp.

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    Il n'y a désormais plus l'ombre d'un doute sur ce que sait ou ne sait pas Regina. Elle sait TOUT et bien plus encore. Elle sait surtout qui elle est vraiment (The Evil Queen) et ce qu'elle veut. Elle qui n'a pas de coeur (ou prétend ne pas en avoir) en possède pourtant une belle collection dans une crypte souterraine. Cette petite visite, je dois bien le dire, m'a mis en émoi. C'est si bon de se balader dans cet entre deux mondes aussi féérique que sinistre ! C'est fou en tous cas ce que le coeur peut avoir de l'importance dans la vie de cette femme : il lui fallait récupérer celui de l'être qu'elle aimait le plus -son père- pour mettre en marche la malédiction; il lui fallait garder précieusement celui du Chasseur pour le contrôler dans l'ancien monde comme dans le nouveau; et il lui fallait un homme sans coeur pour pourchasser Blanche Neige, une entreprise qui a échoué et qui a amené la jeune femme à se transformer en Robin des bois. Les pièces du puzzle se rassemblent petit à petit, au moins pour les deux rivales au centre de la série. On ne sait toujours pas précisément ce que Snow White a fait à l'Evil Queen mais il est question de secret et de trahison. La révélation a intétêt d'être à la hauteur quand elle aura lieu ! Cela ne résume en tous cas pas à une question de pouvoir même si, logiquement, la méchante reine la voulait morte ne serait-ce que pour avoir accès au trône et régner seule. Elle a tué/fait tuer son mari (le père de Blanche Neige) pour ça après tout. 

   Comme beaucoup l'avait deviné en amont, le shérif Graham n'était autre que le Chasseur de Blanche Neige. Les auteurs ont pas mal respecté l'histoire originale cette fois-ci, il n'y a donc pas eu tellement de surprises de ce coté-là mais sa quête, sa défaite puis son châtiment n'en sont pas restés moins passionnants à suivre. J'ai beaucoup aimé la rencontre entre le Huntsman et Snow White, ainsi que, dans le présent, sa discussion avec Mary Margaret. Enfin un personnage a commencé à se souvenir -à la suite d'un baiser, ce qui n'est pas sans rappeler à nouveau notre chère Lost- et à se poser les bonnes questions. La scène entre Graham et Henry était d'ailleurs pas mal non plus dans son genre, très libératrice. Les choses se sont gâtées ensuite et je ne m'attendais vraiment pas à ce que le sort s'acharne à ce point sur le héros, qui finit par mourir, le coeur émietté par Regina. Salauds de scénaristes ! Jusqu'ici, on en avait un peu rien à faire du shérif -hormis le fait qu'il était charmant, et bien plus que prince d'ailleurs- mais en un seul épisode, ils ont réussi à nous le rendre hautement sympathique. Forcément, un jeune homme qui pleure les bêtes mortes, ça a de quoi toucher. On aurait bien verser une petite larme avec lui même... Et voilà qu'on nous l'arrache dans d'atroces souffrances ! Ca me rappelle un certain Boone, pas très intéressant jusqu'à ce qu'il meure et qu'on le regrette amèrement...

   Que peut bien représenter le loup dans la série ? Est-il vraiment un protecteur ? Un guide ? Tout porte à le croire, surtout quand on repense au pilote : le loup s'est mis en travers du chemin d'Emma, elle a eu son accident de voiture et elle est donc restée à Storybrooke. Mais est-ce la réincarnation d'un personnage mort, ou tout simplement la forme animal d'un personnage que nous connaissons déjà ? Certes, on n'est pas dans True Blood et je ne suis pas certain que les shapeshifters fassent partie des contes de fée mais tout est possible après tout. Peut-on imaginer que Rumplestiltskin/Mr Gold a tué le loup puis l'a enterré dans la forêt ? On dirait bien et c'est inexplicable : parfois il donne l'impression de vouloir aider les personnages à se souvenir, et d'autres fois, il agit pour que ce soit tout l"inverse !? Vivement qu'il obtienne son propre épisode, qu'on en apprenne un peu plus sur son histoire, même si je doute que ses motivations nous soient révélées tout de suite. 

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// Bilan // Indéniablement, avec ce très bel et intense épisode -écrit par les créateurs de la série eux-mêmes- Once Upon A Time marque beaucoup beaucoup de points et éveille plus que jamais notre curiosité. 2012 sera l'année des contes de fée !

20 décembre 2011

Dexter [6x 12]

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This Is The Way The World Ends (Season Finale) // 2 230 000 tlsp.

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    "I can't stay here much longer if you're gonna stink like that !" Cette réplique du Doomsday Killer est-elle un cri du coeur d'un des scénaristes de Dexter ou une simple coïncidence ? Non parce que la série commence effectivement sérieusement à sentir mauvais et le moins patient des sériephiles aurait toutes les bonnes raisons de quitter le navire alors que le naufrage est déjà bien entamé. Il n'y a bien que le cliffhanger qui sert de branche à laquelle se raccrocher. Mais cette scène, aussi exaltante soit-elle dans l'idée, est arrivée un an trop tard et sans cérémonial, sans mise en scène à la hauteur de la révélation. On nous l'a jetée à la figure vulgairement et c'est impardonnable. Ils n'avaient pas le droit. On ne méritait pas ça. Mais, petit retour en arrière d'abord sur le plus ennuyeux des finals de la série, alors que celui de la saison 5 avait pourtant déjà mis la barre très haut !

   La fin du monde ? Ah ah. Laissez-moi rire. A aucun moment les auteurs n'ont cherché à installer une ambiance s'en rapprochant. Même si tout ça n'était que dans la tête de Travis, il fallait sortir le grand jeu ! Clairement, une simple eclipse solaire ne pouvait pas faire l'affaire, d'autant qu'elle a à peine été mise en avant. C'est ce que nous attendions pourtant : l'apothéose ! Pourquoi le réalisateur a-t-il filmé aussi paresseusement une script déjà bien fade ? J'imagine bien qu'il ne devait pas se sentir très inspiré face à cela mais quand même... C'est son boulot après tout, non ? La prestation de Colin Hanks, à nouveau, ne m'a pas convaincu. Il était un méchant parfaitement risible, souvent ridicule. Il ne faisait vraiment pas le poids à coté de Trinity, mais c'est presque de la triche de le citer lui. La comparaison avec Jordan Chase lui serait certainement plus avantageuse. A coté de Miguel Prado alors ? Cela se discute... Bref, je n'ai pas eu peur une seule seconde pour Harrison lorsqu'il s'est retrouvé en vadrouille avec le serial killer. Et je peux même dire que je ne me suis jamais inquiété pour Dexter, la construction de la saison 6 étant semblable aux précédentes. La seule variante -le fait qu'il y ait deux tueurs- ayant été abandonnée en cours de route histoire de relancer l'intérêt -alors que cela a eu l'effet inverse- tout portait à croire que l'épisode se terminerait sur l'exécution de Travis, emballé dans du plastique. L'immuable conclusion... D'ailleurs, là encore, aucun soin n'a réellement été apporté pour rendre cette scène cohérente avec les grands questionnements du héros sur la religion qui ont pourtant occupé une bonne partie de la saison. Je n'ai pas eu peur pour Debra non plus, elle gérait parfaitement les opérations sans être vraiment sur le terrain. Il ne pouvait rien lui arriver, pas même d'être virée. Je n'ai pas eu peur pour Laguerta -redevenue soudainement gentille- ni pour Batista et encore moins pour Quinn, qui ne veut définitivement pas mourir alors que ce n'est que ce que tout le monde souhaite vivement. Je sais pas, ils auraient pu au moins tuer la soeur d'Angel, histoire de proposer quelque chose quoi. C'est pas comme si on s'intéressait vraiment à elle de toute façon. Mais fallait pas rêver : elle est bien trop pratique d'un point de vue scénaristique afin que Dexter puisse poursuivre ses oeuvres sans être inquiété. Je ne suis pas nécessairement pour qu'un personnage meurt absolument à chaque final, comme si c'était le seul moyen de nous faire un temps soit peu vibrer, mais là, vu tout ce que l'on nous a proposé à coté : oui, c'était bien le seul moyen de nous faire vibrer ! Il y a bien Louis qui est un personnage prometteur mais il faudra attendre la saison prochaine et une possible intrigue de copycat pour en juger...

   Les facilités se sont accumulées tout au long de l'épisode, je pense notamment à Dexter qui découvre avant tout le monde, sur la scène du crime, la fresque de Travis dont il est la star, et qui a donc le temps d'en détruire la partie la plus révélatrice à coups de marteau sans que personne ne se rende compte de rien. Way too easy ! Je pense aussi à ce sauvetage en mer tout à fait improbable, auquel on rajoute une couche de stupidité lorsque Dex sauve les pauvres malheureux d'un vilain pirate. Tout à coup c'était Zorro/Jack Sparrow. N'importenawak les gars. La fin de l'enquête en elle-même est bâclée. La police de Miami a toujours eu un énorme train de retard sur Travis et a assisté, bien impuissante, aux meurtres successifs et là, tout à coup, ils se réveillent et trouvent la bonne piste tout de suite. Il fallait bien ça pour ne pas les faire passer pour de totales quiches mais c'était précipité. Bon et puis il y a cette connerie abyssale de transformer Debra en incestueuse soeurette. Je croyais naïvement qu'elle allait retrouver la raison très vite mais non, elle s'enfonce dans sa connerie, aidée par sa thérapeute décidément bien étrange (mauvaise ?). En soit, les justifications apportées ne sont pas totalement farfelues et on serait presque tenté d'y croire mais le vrai problème, c'est la facilité et la vitesse avec laquelle Debra digère l'information. Sérieusement, qui dans cette situation irait courir dans les bras de son frère pour lui dire ses sentiments juste après les avoir découverts ? Personne ! Quitte à vraiment traiter le sujet, il fallait en faire un poison qui ronge. Si la manoeuvre est de rendre Debra vulnérable au point d'accepter la vraie nature de son frère, alors là je rends les armes. 

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// Bilan // Oh God ! Si on m'avait prévenu que le final de Dexter serait si mauvais, je crois que je ne l'aurais pas cru. Pas mauvais à ce point-là en tous cas. C'est bon pour les ménagères fans des Experts: Miami ça, pas pour les fidèles de la série depuis le premier jour ! Où est passée la série subtile des débuts ? Qu'a-t-on fait de nos personnages, des principaux aux secondaires ? Ce cliffhanger que l'on attendait plus ? Un os tendu par les scénaristes. Et nous, comme des (cons de) chiens, on sera là, fidèles au poste, pour l'attraper le moment venu. Encore une fois. Plus que deux saisons ? Faites qu'elles réparent toutes les erreurs commises ces deux dernieres années et qu'elles nous délivrent du Mal !

23 janvier 2012

Glee [3x 10]

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Yes/No // 7 500 000 tlsp.

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   Désormais, je n'arrive plus à regarder Glee juste pour le fun. Chacun de mes visionnages s'accompagne d'une véritable réflexion sur le pourquoi du comment de cette déchéance à travers deux questions : pourquoi la série est si inégale d'un épisode à l'autre et pourquoi les scénaristes n'apprennent jamais de leurs erreurs ? Au bout de la troisième saison, c'est quand même dingue qu'ils continuent à offrir des épisodes comme celui-là qui partent dans tous les sens et où les grosses intrigues se noient dans les plus petites ! Tout s'enchaîne à un rythme effréné. A peine une scène devient intéressante qu'il faut la bâcler pour passer à la suivante. A  peine une bonne idée est exploitée qu'il faut en trouver une autre. C'est usant à la longue. Ce sont toujours les épisodes qui prennent le temps de s'attarder sur deux ou trois personnages maximum qui sont les plus réussis. Ce n'est clairement pas le cas de celui-ci qui tente, en vain, de mettre sur le devant de la scène une huitaine de personnages principaux.

   Les premiers à bénéficier de l'attention des auteurs sont Mercedes et Sam pour un hommage à Grease parfaitement orchestré mais totalement inutile. On explore ensuite l'arrivée de la carpe dans l'équipe de natation synchronisée de l'école pendant quoi... deux minutes ? C'est surtout un prétexte pour changer un peu de décor -ce qui fait effectivement du bien- varier les plaisirs en matière de chorégraphie et donner à une Real Housewife de je ne sais quelle version du show une scène, je dois bien l'avouer, assez drôle. Entre deux scènes, on apprend que Beast s'est mariée à la surprise générale. On n'a pas jugé bon de nous y convier apparemment. Puis on se concentre sur Becky, un personnage qui reste frais et qui méritait bien une intrigue à elle pour une fois. C'était sans aucun doute la meilleure de cet épisode. Excellente idée que d'utiliser la voix d'Helen Mirren pour faire monologuer la jeune fille dans sa tête. Ca fonctionnait vraiment bien. La fin, bien que prévisible, était très touchante. Et puis il y a eu Finn, qui veut soudainement s'engager dans l'armée pour faire comme son père et qui apprend de la bouche de sa mère une triste vérité sur l'homme qu'il admirait tant. Ca aurait vraiment pu être intéressant développé sur plusieurs épisodes ou dans un épisode un peu moins chargé mais là, honnêtement, on est complètement passé à coté de l'émotion parce que ça sortait vraiment de nulle part. Impossible de s'investir là-dedans. De la même manière, la demande en mariage en fin d'épisode était totalement inappopriée et stupide. On reconnaît bien là Finn, remarque... C'était simplement un artifice pour créer un semblant de suspense au sein d'une série qui en manque 95% du temps. J'ignore ce que Rachel va décider, si elle va dire "Oui", mais je suis dans l'obligation de vous dire que je m'en tape totalement ! 

   Après plusieurs semaines d'absence quasi-totale, Will a lui aussi eu fort à faire dans cet épisode puisqu'il a été demandé en mariage par Emma, avant de lui retourner sa demande sur un We Found Love pas très romantique mais entraînant. Je ne sais pas trop quoi dire de tout ça tant ça m'a laissé froid mais une chose est certaine : Schuester est franchement pathétique quand y pense ! Il demande quand même un de ses élèves comme témoin de son mariage ! Mais il n'a pas d'amis adultes sinon ?? C'est vraiment un truc qui me dérange dans Glee ça : on a l'impression que les personnages n'ont pas de vie dès qu'ils sortent du champ de la caméra. Ils cessent d'exister. Et quand ils reviennent, rien ne s'est passé pour eux. Rien n'a évolué. A partir de quel moment la relation entre Will et Emma a pris un tournant aussi sérieux et décisif ? On ne le sait pas. On ne les voyait quasiment plus l'un comme l'autre et, souvent, ils n'apparaissaient même pas ensemble. Bref, je n'ai rien ressenti face à cette scène censée être bouleversante alors que je me souviens pourtant que lors de la saison 1, je les trouvais vraiment mignons et émouvants. Que s'est-il passé depuis ? Rien. C'est justement le problème. Rien ou alors juste des complications inutiles toujours vite réglées et sans conséquences. D'un point de vue musical, Yes/No tenait à peu près la route. J'ai bien aimé Without You; le mash-up sur Moves Like Jagger était très efficace malgré un Matthew Morrison plus énervant que jamais entre ses pirouettes au ralenti et ses grimaces à n'en plus finir; et Wedding Bell Blues était pas mal non plus dans un tout autre style. J'ai été (beaucoup) moins sensible à Summer Nights comme déjà dit précédemment et à First Time, ennuyeuse à souhait. 

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// Bilan // C'est ce qu'on appelle un épisode riche. Mais alors vraiment trop riche. Glee préfère souvent privilégier la quantité des intrigues à la qualité. Il est inutile maintenant d'espérer un changement à ce niveau-là. Le problème revient régulièrement depuis la première saison et il n'a jamais été réglé, bien au contraire. 

25 janvier 2012

The Vampire Diaries [3x 12]

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The Ties That Bind // 2 710 000 tlsp.

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   Cette semaine, les scénaristes de Vampire Diaries font leur B.A. : ils offrent une vraie intrigue à Bonnie, évidemment liée à Klaus, mais qui sonne tout de même comme la sienne avant tout. Ca démarre par un rêve prémonitoire pour se poursuivre par une petite virée à la campagne qui va forcément mal finir ! A cette occasion, Bonnie retrouve donc sa mère, avec difficulté nous dit-on mais Damon et Klaus n'ont pas de mal, chacun de leur coté, à la localiser en un rien de temps ! On peut même dire que Klaus était limite au courant avant Bonnie elle-même de ce qu'elle allait faire ! Les retrouvailles, faussées par les compulsions, étaient dignes d'intérêt et on a pu se rendre compte que l'histoire de Bonnie pouvait aussi nous tenir en haleine, surtout lorsque l'on découvre que la Bennett en chef, Abby, a été la meilleure amie de la mère d'Elena et a croisé dans sa vie un certain... Michael ! J'espère qu'un jour, on nous offrira des flashbacks de cette période pas si lointaine. Il y a forcément de nouveaux secrets à révéler à ce sujet (que les auteurs n'ont pas sans doute encore imaginés, mais on leur fait confiance poour ça !). C'était presque frustrant de devoir se contenter d'entendre ce récit de la bouche d'Abby, et non d'y assister vraiment. On comprend aisément pourquoi elle a voulu quitter Mystic Falls. Ce sont d'ailleurs les mêmes raisons qui ont poussé Elena à envoyer Jeremy... quelque part. Ce que l'on comprend moins, c'est pourquoi elle n'a pas emmené sa fille avec elle ! Comment ne pouvait-elle pas souhaiter qu'elle soit en sécurité avec elle, loin de la ville maudite ? Là-dessus, on ne nous donne aucune explication. On se contente d'éluder la question... Bref, l'enchaînement des événements n'était pas trop prévisible et c'était assez plaisant de voir Elena prendre le pouvoir ! Mais elle était un peu naïve de croire qu'elle et Bonnie allaient pouvoir s'en sortir sans l'aide de Damon et Stefan. On nous glisse sans trop de lourdeur un petit passage spécial "le grand retour du triangle amoureux" qui a toujours été sous-jacent depuis le début de la saison mais pas traité frontalement. C'est quand même assez dingue que ça tienne encore à peu près la route à ce stade, qu'on arrive encore à y croire et à se laisser emporter !

   Tyler aussi a eu son intrigue à lui. Double B.A. ! Elle était moins inspirée que celle de Bonnie, et surtout un peu trop déconnectée du reste pour être tout à fait satisfaisante. Le couple qu'il forme avec Caroline ne m'intéressant plus vraiment, je n'ai pas été très sensible à cette idée de "l'amour plus fort que la pire des souffrances". C'est un peu facile. Tyler réussira-t-il vraiment à se libérer de l'emprise de Klaus par ce biais ? Bon courage à Caroline et son père pour savoir s'ils ont vraiment réussi ! La mission s'annonce risquée... De son coté, Alaric a continué à faire connaissance avec le Dr. Fell, qui se donne beaucoup de mal pour paraître sincère afin de le pousser à se confier. Je crois qu'elle savait déjà pas mal de choses qu'il lui a dites. Reste à savoir comment elle va s'en servir et quel est son véritable but... Une autre disciple de Klaus ? Vu que tout finit toujours par se rapporter à lui ces derniers temps, ça ne m'étonnerait pas une seule seconde... Le retour d'Elijah en guise de cliffhanger, ce n'est pas extrêmement excitant puisque l'on savait que ça allait arriver tôt ou tard, mais ça fait plaisir. On l'aime bien et il  a plus de charisme que son frère.

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// Bilan // Pas vraiment un épisode incroyablement bon et surprenant comme on y est habitué, mais il était efficace quand même, et meilleur que les deux précédents.

26 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 12]

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Hope For The Hopeless // 9 420 000 tlsp.

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   Non seulement cet épisode de Grey's Anatomy était tout à fait bouleversant mais, en plus, il était particulièrement important pour l'évolution des personnages et pour la suite de la saison. Bref, il était indispensable. Un must-see. A de nombreux moments, j'ai vraiment eu l'impression d'être devant un épisode de la saison 2 ou 3. Le Grey's Anatomy diablement efficace des débuts en somme, qui a laissé place depuis à un autre, moins réussi dans l'humour mais toujours aussi bien construit et émouvant. On dirait bien que ça y est, Shonda sait comment elle terminera la saison 8 et a défini les étapes pour y arriver...

   A quel moment de la saison interviendra la mort d'Adele ? Peut-être pas à la toute fin, comme je le pensais initialement, mais dans quelques épisodes seulement. Sa condition s'aggrave, la folie la guette. Loretta Devine n'a définitivement pas volé son Emmy l'an passé. Rien qu'avec ses scènes dans cet épisode, elle peut prétendre à remporter la statuette à nouveau ! Elle était parfaite. Même si la probabilité pour qu'un homme ait vécu avec deux femmes qui ont toutes les deux souffert de la maladie d'Alzheimer est faible, le parallèle dans le bloc opératoire entre Adele, Richard et Meredith dans le rôle d'Ellis était pertinent. La scène en elle-même était vraiment superbe, le passage sur My Funny Valentine tout particulièrement, mais ce qui était très touchant aussi mais de manière plus subtile, c'était de voir Meredith apporter de l'aide à Richard pour calmer Adele. Cette bienveillance a d'ailleurs trouvé une réciproque lors de l'anniversaire de Zola lorsqu'il l'a prise dans ses bras et qu'il a rappelé à la jeune femme qu'elle était d'ores et déjà une bien meilleure mère que sa mère. L'intrigue autour du choix de Meredith sur sa spécialité m'a plu aussi parce qu'elle était traitée avec beaucoup de finesse mais, dans le fond, elle n'a pas tellement d'intérêt étant donné que l'on sait très bien quel sera son choix. Je me demande d'ailleurs, du coup, si le prochain épisode -celui sur l'univers alternatif- ne partirait pas de ce prétexte-là... Pouquoi pas ?

   Depuis la mort d'Henry, pardoxalement, le duo Cristina/Teddy n'a jamais été aussi... fun ! Leur petit stratagème pour pouvoir opérer était hilarant. Leur complicité fait vraiment plaisir à voir, surtout après tout ce qu'elles ont vécu ensemble. Cela ne fait évidemment pas les affaires d'Owen mais j'ai encore beaucoup de mal moi-même à lui pardonner son énorme faux pas. Il s'est très mal comporté dans cet épisode mais peut-être pas au point de mériter une telle souffrance lors de la scène finale. A plein de moments cet épisode était bouleversant, comme je l'ai déjà souligné, mais ce passage-là était une sacrée claque ! Et tant pis si Kevin McKidd n'est pas toujours à la hauteur de l'excellence de Sandra Oh. La scène n'en était pas moins forte. Et pour terminer sur tout ce qui touchait à l'émotion, les cas médicaux étaient particulièrement réussis. Celui des soeurs était surtout drôle, mais celui du petit garçon malade était... les synonymes de "touchant" commencent à me manquer... Enfin, vous avez compris. Je trouve d'ailleurs que Cheryl White, qui joue la mère, mériterait d'être davantage qu'une guest dans tout un tas de séries. A quand un rôle régulier ?

  Pour la partie plus divertissante, on a pu compter sur "Calzona" et Mark, même si je regrette que Julia apparaisse encore si peu et de loin. Il y a vraiment quelque chose à faire de ce personnage, il semble avoir du potentiel... J'espère qu'elle n'est pas juste là pour combler en attendant que Lexie et Mark se remettent ensemble, ce qui arrivera tôt ou tard, qu'on le veuille ou non. Je n'ai pas bien compris pourquoi April,  Jackson et Alex voulaient déménager alors que théoriquement, Meredith et Derek sont censés emménager dans leur "maison-bougies" sur les hauteurs de Seattle... un jour. Mais bon, ce ne serait pas inintéressant de créer une nouvelle dynamique ailleurs, tant que le foyer des Grey ne disparait pas de la série. C'est le deuxième décor le plus important après l'hôpital quand même ! Tiens, Lexie et Mark finiront peut-être par y couler à leur tour des jours heureux... 

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// Bilan // Face à des épisodes comme celui-là, je me dis que Grey's Anatomy n'est vraiment pas qu'un "simple" drama médical comme il y en a eu tant d'autres et comme il y en aura encore beaucoup. Il s'agit vraiment de l'un des meilleurs dramas, networks et câble confondus, encore aujourd'hui. 

30 janvier 2012

Fringe [4x 08 & 4x 09]

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Back To Where You've Never Been // Enemy Of My Enemy

2 870 000 tlsp. // 3 190 000 tlsp.

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    Je n'ai plus aucune excitation à l'idée de regarder un nouvel épisode de Fringe. C'est dramatique. Enfin, je n'avais plus aucune excitation pour être précis, car ces deux nouveaux épisodes, et surtout le second, relancent un peu la machine, aussi imparfaite soit-elle devenue. En laissant tomber, au moins pour cette fois, les intrigues loners redondantes, on a forcément tout à y gagner. A ce stade de la série et en sachant qu'elle n'en a plus pour très longtemps à vivre, autant entrer dans le vif du sujet semaine après semaine plutôt que se perdre en digressions, même si elles sont souvent efficaces. Pour la première fois cette saison, l'émotion a pu prendre une large place dans le récit en grande partie grâce aux interventions d'Elizabeth que ce soit dans le premier épisode avec son "fils" Peter ou dans le second avec son "mari" Walter. Orla Brady était excellente, à la hauteur de John Noble (ce qui n'est pas chose aisée, on en conviendra tous). On découvre d'ailleurs avec beaucoup d'intérêt un nouveau Walter dans le monde alternatif, beaucoup plus touchant et sympathique. La réunion des deux univers a permis quelques notes d'humour bienvenues, notamment lorsque les deux Lincoln se retrouvent face à face. Cela participe aussi à la confusion ambiante. Il faut parfois bien s'accrocher pour suivre cette histoire qui est devenue très complexe, d'autant que les auteurs ne cherchent jamais vraiment à nous tenir par la main. Ils ne nous ménagent pas. Ils nous accordent une belle confiance, méritée.

   Après avoir découvert avec surprise que Nina Sharp dans cet autre univers n'était pas celle que l'on croyait, on apprend avec peut-être encore plus de stupeur que Broyles est un agent double ! Si dans deux épisodes on découvre qu'Astrid est elle aussi une manipulatrice, on pourra dire que tout part en vrille ! Mais en attendant, David Robert Jones, un des personnages cultes de la série, sans doute le plus grand et "beau" méchant de la mythologie Fringienne, fait son grand retour, plus flippant que jamais. Ce qui se passe pour nous téléspectateurs, c'est que nous savons de quoi il est capable. On partage cela avec Peter, le seul personnage à être au courant de ses agissements passés. Une grande tension entoure chacune des apparitions du personnage et le fait qu'il collabore avec Nina est extrêmement surprenant car on l'imagine mal être à la botte de cette femme. Quel est leur arrangement au juste ? Nina serait-elle encore plus puissante que lui ? Au milieu de tout ça, la romance passe au second plan mais ce n'est pas vraiment un problème. On ne regarde pas vraiment Fringe pour ça, à la base, après tout...

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// Bilan // La saison 4 de Fringe regagne peu à peu en intérêt. Je n'ai pas encore retrouvé la série que j'ai tant aimé à ce stade mais elle n'est plus très loin. Je m'inquiète quand même un peu : Peter n'a pas l'air d'être prêt à retourner dans le monde initial tout de suite. Et s'il faut attendre pour cela la fin de la saison, donc sûrement la fin de la série, c'est un peu moche...

12 février 2012

Ringer [1x 11 & 1x 12]

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Par UglyFrenchBoy

It Just Got Normal // What Are You Doing Here, Ho-Bag?

1 400 000 tlsp. // 1 180 000 tlsp.

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   À ses débuts, Ringer faisait essentiellement l’objet d’analyses dans les médias pour la présence, puis la performance de Sarah Michelle Gellar. L’actrice avait-elle réussi son retour ? Etait-elle bonne dans un tel double rôle ? Honnêtement, en mettant de côté mon admiration pour celle qui a incarné avec brio la célèbre chasseuse de vampires,  je me suis longtemps posé la question. Il était difficile de juger puisque jusqu’ici, la série se concentrait avant tout sur la distinction entre les deux sœurs, de leurs  traits de caractère stéréotypés à leur environnement, sans oublier leur apparence. Difficile donc d’être réellement crédible dans ces conditions, ce que soulevait très justement le Los Angeles Times au mois de septembre. 

   Désormais,  Bridget et Siobhan sont toutes les deux à New York. Elles n’interagissent pas (encore) ensemble, mais se retrouvent dans les mêmes lieux et côtoient chacune Henry. Exit les décors de faux bars parisiens, la présence de la tour Effel à toutes les fenêtres ou encore les tenues vestimentaires improbables inspirées par les grands créateurs français. Les deux Américaines sont dans la même ville et le look ne suffit plus. C’est ici même que la plus grande difficulté commence. Et comme le rappelle également le quotidien américain, même pour des comédiens confirmés, incarner des jumeaux est loin d’être une chose aisée, citant  au passage les performances décevantes de Jeremy Irons ("Faux-semblants") ou encore John Lithgow ("L’esprit de Caïn"). Sarah Michelle Gellar n’est peut-être pas Bette Davis ("La Mort frappe trois fois"), mais on la sent véritablement à l’aise dans ces rôles. Bien sûr on peut regretter qu’une des sœurs soit obligée d’avoir une frange et les cheveux détachés pour se différencier de l’autre dans It Just Got Normal.  Passé ce défaut, on peut apprécier la performance de SMG,  avec une composition plus solide que lors de la première partie de la saison. Le personnage de Siobhan prend un peu plus d’épaisseur au même moment où le naturel d’une Bridget impulsive revient au galop. Le coup de poing à Jason Dohring était appréciable, au même titre que le « Oh screw you bitch! » lâché en pleine face (botoxée) d’Andrea Roth. Côté guests, notons dans le même registre une Mädchen Amick au visage assez peu naturel et au jeu caricatural (« You really want to do this, now? ») ainsi qu’une mini réunion "Sexe Intentions" avec la présence de Sean Patrick Thomas en chauffeur de limousine dans What Are You Doing Here, Ho-Bag?.

   Au-delà du casting, Ringer ne manque pas de quelques incohérences et des flashbacks du plus mauvais effet. Mais que serait la série sans ses défauts qui lui confèrent presque un certain charme ? Le flashforward en ouverture du 11e épisode n’apportait pas grand-chose au récit, l’effet scénaristique n’était pas forcément réussi, mais j’ai apprécié l’esthétique de la scène et sa référence à Psychose. En espace d’un instant, le thème archi rebattu de la dualité s’harmonisait à celui du voyeurisme (trop peu abordé à ce stade) et du désir, ces deux derniers étant souvent associés dans les fictions. Une nouvelle fois le résultat est inégal, le 12e épisode étant supérieur à son prédécesseur. L’enquête sur le « bain de sang » (l’expression prête à sourire avec l’absence à l’écran de toute trace d’hémoglobine)  éveille enfin un petit intérêt, tandis que l’agression sexuelle supposée de Juliet pourrait presque lancer un débat sur la notion de « viol consenti ». Que s’est-il réellement passé entre l’adolescente que l’on devine en mal d’attention et  son nouveau professeur ? Il est trop tôt pour le dire, mais les événements permettent de faire avancer la relation entre Bridget et sa (fausse) belle-fille.  Un lien que j’apprécie. Peut-être que Sarah Michelle Gellar pourra, après l’annulation prévisible de la série, camper le rôle d’une jeune mère de famille ? L’idée est plaisante. En attendant, la confrontation entre les deux sœurs ne devrait plus tarder, en espérant que les scénaristes ne la réservent pas pour le series season finale et parviennent également à plonger le téléspectateur dans une confusion volontaire, façon The Vampire Diaries (Elena / Katherine).

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// Bilan // Loin des yeux, loin du cœur ? Après sa pause hivernale prolongée, Ringer a peut-être du mal à fidéliser son public, mais la série prouve qu’elle a encore du potentiel avec son 12e épisode. Les intrigues à tiroir et la mise en scène se montrent plus discrètes, au profit des acteurs, exception faite des guests. À ce stade, la série aurait tout de même besoin d’un nouveau rôle féminin de taille. 

15 février 2012

Glee [3x 12]

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The Spanish Teacher // 7 810 000 tlsp.

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   Ah bon, Will Schuester est professeur d'espagnol ? On le savait tous mais on avait juste préféré oublier ce facheux détail qui n'avait pas grand sens depuis le départ, Matthew Morrison ayant l'air d'être aussi à l'aise avec l'espagnol que Sue Sylvester avec le rouge à lèvres. Les auteurs ont quand même décidé de jouer sur cette absurdité en construisant un épisode qui se voulait "muy caliente" tout autour. Comme à chaque fois que les efforts se concentrent sur ce personnage abominablement lisse et sans intérêt, on s'ennuie profondément. Sa nouvelle dispute avec Emma, censée nous attendrir, n'a fait que rayer un peu plus un disque déjà inécoutable depuis longtemps. Le pire, c'est que les scénaristes ont vraiment l'air de croire que le public s'intéresse à lui. Wake up guys ! Il n'y a plus grand monde qui suscite l'intérêt dans Glee, certes, mais il est certain que Will ne fait partie du petit groupe ! Cet épisode en dit quand même long sur le système éducatif américain, même s'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre bien entendu. On découvre que Will a choisi d'enseigner l'espagnol parce que c'est la seule place qu'il a trouvé à l'époque et il souhaite maintenant se reconvertir en prof d'histoire mais sans plus de conviction. Ca se passe comme ça aux Etats-Unis apparemment : on choisit un peu par défaut de devenir enseignant déjà mais, en plus, on détermine la matière seulement après. Je ne voudrais pas caricaturer non plus, mais la réalité ne doit pas être si éloignée. Je me souviens du père de Dawson qui devenait prof de je ne sais plus quelle matière lui aussi du jour au lendemain. Et les exemples ne manquent pas ! Bref, le système français est très loin d'être parfait mais on ne peut que relativiser après avoir vu ça. Pour que le tableau ne soit pas complètement noir, le personnage interprété par Ricky Martin vient équilibrer les choses en se voyant proposer le poste de Will non pas par défaut mais parce qu'il a ça en lui depuis toujours, et que ça a un sens par rapport à ses origines, ses parents, son histoire... Le chanteur s'en sort correctement, mieux que prévu même, et semble plutôt à l'aise pour quelqu'un qui n'a fait l'acteur qu'à de rares occasions dans des telenovelas. Ce n'est clairement pas lui le maillon faible de l'épisode ! Sa prestation avec Santana sur La Isla Bonita était d'ailleurs très bonne, sans difficulté la meilleure. I'm Sexy and I know It frôlait le ridicule en revanche mais c'était pour mieux nous préparer à la suite...

  Je ne sais pas ce qui était le pire : Le Bamboleo de Sam avec ses affreuses chaussures ou la prestation façon torero de Will sur du Elvis Presley ? On sait bien que Glee aime jouer avec le décalage et surprendre mais elle dépasse parfois les limites du ridicule et c'était le cas ici. Il n'y avait rien de drôle là-dedans, c'était juste pitoyable et embarrassant. Il y a eu deux-trois autres passages chantés assez mauvais mais inoffensifs. Les intrigues amoureuses sont toujours aussi peu inspirées. Elles passent le temps. Le pire est donc à craindre pour le prochain épisode spécial St Valentin... De son coté, Sue est toujours à la recherche d'une histoire potable. Cette fois, elle a pris la décision de devenir mère. Ce n'est pas une direction totalement saugrenue après ce qui est arrivé au personnage ces derniers temps, entre la mort de sa soeur et sa relation avec Beckie, mais ça ressemble quand même plus à une mauvaise idée qu'autre chose. On n'a pas envie de voir Sue devenir mère. Ce n'est pas ce qu'on attend d'elle, même si on ne sait plus très bien concrétement ce qu'on attend d'elle. Son altercation avec la coach de l'équipe de natation était tout à fait délicieuse en tous cas. Enfin une rivale à sa hauteur verbale !

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// Bilan // Un épisode de Glee qu'on oubliera bien vite, et c'est sans doute mieux ainsi.

16 février 2012

Grey's Anatomy [8x 14]

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All You Need Is Love // 10 270 000 tlsp.

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   On sait Grey's Anatomy particulièrement douée pour plonger ses personnages dans les pires des horreurs avec aplomb mais, de temps à autres, elle est aussi capable de leur offrir quelques moments de bonheur simples. Et c'est sans doute parce qu'on est trop habitués à les voir souffrir que lorsqu'ils sont heureux, on est encore plus heureux pour eux qu'ils ne le sont eux-même ! Cette Saint Valentin aura donc été lumineuse pour les jeunes parents Meredith et Derek, qui s'amusent comme des adolescents pendant que Lexie, qui n'a rien de mieux à faire en ce jour, s'occupe de Zola. On ne se lasse pas de les voir souriants et complices. Et on se permet même de croire que ça va durer... Callie et Arizona n'ont pas bénéficié d'un temps d'antenne énorme mais suffisamment en tous cas pour nous ravir de leur plénitude communicative. Puis c'était sympa de revisiter la caravane de Derek, sur les hauteurs boisées de Seattle. Par contre, j'ai poussé -littéralement- un cri d'horreur en voyant leur progéniture, la petite Sofia, le temps d'un plan. Qu'est-ce que c'est que cet enfant horriblement laid ? Quant à Bailey, c'est bien simple : on l'a rarement vue aussi rayonnante ! Ben est bien trop prétentieux pour être LE Prince Charmant, mais l'alchimie entre Jason George et Chandra Wilson est indéniable et permet de pardonner quelques niaiseries inutiles. Le dîner aux chandelles à l'hôpital, c'était légèrement too much. Puis je suis un peu déçu de ne pas avoir vu Miranda en talons aiguilles. Elle aurait été magnifique. Ou ridicule.

   Bien évidemment, cette fête des amoureux n'aurait eu aucun intérêt si tout le monde avait nagé dans le bonheur le plus parfait. On ne peut pas dire que Lexie a vécu une soirée aussi horrible que prévue puisqu'elle l'a terminée avec les deux derniers hommes qui ont compté dans sa vie : Mark et Jackson. Malheureusement, l'épisode s'arrête quand le fun commence. J'aurais bien aimé parier sur une partie à trois mais je me fourvoie clairement. Je suppose qu'on ne reparlera plus de ce moment super gênant et bizarre pour elle et qu'il n'aura aucune conséquence particulière. C'était bien agréable de voir Lexie un peu plus que d'habitude, je dois dire. On pourrait regretter que les scénaristes ne l'utilisent pas mieux et plus souvent mais l'occasion se présentera peut-être plus tard, si la série dure encore un moment... Son intrigue médicale était assez horrible dans son genre et aurait pu être excellente si la petite-amie du patient n'avait pas été aussi horripilante dès le départ. Sinon, j'ai un vrai problème avec Mark et surtout sa copine invisible. Pourquoi se refuser à la montrer davantage ? Cela ne fait que rendre ce triangle amoureux ennuyeux et prévisible. La soirée a été particulièrement douloureuse pour Richard mais hors antenne. Pourtant, la scène où il raconte à Bailey son drame était très émouvante. Autant dire que la suite s'annonce d'une teneur lacrymale rarement égalée... Alex a passé une bonne fête, lui. Il a lu une lettre à une petite fille. Il a montré son humanité. Ca arrive une fois pas an. C'était dans cet épisode.

   Et puis il y a bien entendu Cristina et Owen, plus en crise que jamais, qui ont vécu une atroce Saint Valentin malgré une toute petite touche d'espoir à la fin, histoire de ne pas trop nous déprimer. Cristina a l'air de vouloir leur donner une dernière chance... encore une dernière chance... j'ignore sous quelle forme elle va se matérialiser car à l'heure actuelle, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait les sauver. Et je ne veux pas que ça arrive de toute façon. Je suis peut-être cruel mais c'est le genre de couple qu'on a juste pas envie de voir épanoui, contrairement à Derek et Meredith. Ils nous ennuieraient. La scène de l'ascenseur était émouvante, tout en retenue, mais celle qui a opposé Teddy à Owen peu de temps après était plus bouleversante encore. Je vais encore paraître cruel mais je n'ai pas envie qu'ils se réconcilient. Pas avant longtemps. Ce serait trop facile de pardonner si vite, même d'ici à la fin de la saison et même si Teddy se rend compte qu'elle avait besoin de projeter toute sa douleur sur quelqu'un et que c'est lui qu'elle a choisi (à juste titre). Et puis c'est excitant car on fonce vers l'inconnu les concernant : comment Teddy va-t-elle se remettre de la mort d'Henry ? Comment Owen va tenir le coup, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes désormais en tant que Chief ? Bon courage aux auteurs parce que, pour le moment, je ne les imagine même pas rester dans la série en fait. Je voudrais un Owen Hunt out, une Addison Montgomery qui le remplace et puis... non, je ne sais pas vraiment pas ce qu'on va faire de Teddy.

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// Bilan // Grey's Anatomy a fêté la Saint Valentin à sa façon, entre rires et larmes, avec toujours autant de pertinence et de puissance dans les dialogues et dans les prestations des uns et des autres. 

18 février 2012

Desperate Housewives [8x 13]

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Is This What You Call Love? // 6 400 000 tlsp.

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   Il aura fallu attendre le 13ème épisode de la dernière saison pour que le défilé d'anciens personnages de Desperate Housewives commence enfin, si l'on met à part la venue sympathique mais inutile de Danielle un peu plus tôt. Cette semaine et j'espère jusqu'à la fin de la série, Julie Mayer est donc de retour, moins disgracieuse qu'avant et surtout enceinte jusqu'au cou ! Les auteurs n'ont encore pas fait preuve d'une grande originalité puisqu'une histoire similaire avait été racontée il y a quelques saisons de ça avec Danielle et Bree. Déjà à l'époque, le sujet de l'avortement avait été soigneusement évité et c'est encore le cas ici. Apparemment, Julie n'y a pas pensé. Ou alors on ne juge pas utile de nous le préciser. En revanche, l'adoption, ça elle peut et elle compte bien aller jusqu'au bout de sa démarche, déjà bien entamée, même si sa mère est évidemment totalement contre. Susan s'emploie donc sans surprise et sans énergie à lui mettre des bâtons dans les roues mais c'est peine perdue... pour le moment. Au lieu de ça, elle se prend une énorme rafale de la part de sa fille, une scène à laquelle je ne regrette pas d'avoir assisté ! C'est toujours bien agréable quand un personnage ose la remettre en place. Et là, bravo Julie ! C'était du grand art. Cela dit, on se doute qu'elle gardera l'enfant. Soit elle prendra la décision rapidement soit au moment de l'accouchement, quand elle tiendra l'enfant dans ses bras. Ou alors elle fera une fausse-couche et le problème sera réglé. C'est déjà arrivé, donc ça peut arriver encore. Oui, il faut réfléchir comme ça désormais pour deviner ce qui va se passer dans la série et c'est bien malheureux. Oubliez les "Oh, ils ne l'ont jamais fait, donc ils vont tenter le coup !". Notons une fois de plus que Mike apparaît et disparaît selon les besoins de l'intrigue : il n'est pas là pour le dîner désastreux mais il est là après pour discuter après avec Julie de cette terrible femme avec qui ils partagent leur vie. Ne parlons pas de M.J., qui n'existe plus.

  Autre personnage à nous ravir de sa présence : Orson ! On s'attendait à le voir revenir rapidement puisqu'il était le seul en mesure d'aider Bree à ce stade. Alors quand en plus son nom apparaît au générique... on passe l'épisode à guetter son retour. C'est curieux, mais quand le moment est enfin arrivé, je l'ai trouvé particulièrement inquiétant. Je n'arrive pas à savoir si ça vient de la mise en scène ou de l'acteur, mais j'étais plis effrayé que soulagé de le revoir. Alors est-ce que c'est bien lui qui a roulé sur Chuck ? Le mystère reste entier et les scénaristes n'ont visiblement pas l'intention de nous révéler son identité pour l'heure. Puisqu'on a appris cette semaine que Shawn Pyfrom allait revenir à son tour (alors qu'Andrew est censé habiter dans le voisinage hein...), on peut éventuellement tabler sur lui aussi. Dans les deux cas, ils ont un passif qui laisse penser que ce n'est pas le genre d'acte qui leur fait peur, même si c'était un accident dans le cas d'Andrew. Ce qui m'embête un peu, c'est que j'aimerais plutôt qu'Andrew enfonce encore un peu plus sa mère, comme il l'avait promis en saison 2 lorsqu'elle l'avait jeté au bord de la route comme un malpropre. Là, il lui avait juré qu'il se vengerait au moment où elle s'y attendrait le moins. Et la promesse n'a jamais été tenue jusqu'ici. C'est le moment ou jamais mais je n'y crois pas trop : Bree n'y survivrait pas. Allez, je me laisse quand même un petit espoir... La scène réunissant Bree avec les autres housewives était assez puissante dans son genre. On en voudrait plus souvent des comme ça.

  Lynette va-t-elle enfin s'acoquiner avec un autre homme que Tom avant la fin de la série (et de retomber dans ses bras donc) ? C'est bien partie. Frank est un assez bon candidat tout compte fait. Felicity Huffman possède une bonne alchimie avec lui mais je crois qu'en fait l'actrice est tellement bonne qu'elle en a une avec tous ses partenaires. C'est vrai, quand on regarde bien, tous les duos qui ont été testés avec elle, même les plus improbables, ont fonctionné. J'ai hâte de la redécouvrir dans un autre rôle à la télévision ou au cinéma. Des quatres héroïnes, c'est elle qui mérite le plus bel après-Desperate. Lynette semble enfin prête à aller de l'avant. C'est une très bonne nouvelle pour les prochains épisodes. Bon et puis Gaby... elle n'est pas franchement gâtée cette semaine mais la forte présence (sans mauvais jeu de mot) de Juanita arrange bien l'affaire. Eva Longoria s'est même fendue d'une prestation assez remarquable pendant l'espace de quelques secondes, tout en émotion. Comme quoi : quand elle veut, elle peut !

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// Bilan // Les scènes clé de chaque intrigue et les performances des actrices permettent largement de sauver un épisode qui s'annonçait médiocre. Impossible de voir pour le moment une quelconque ligne directrice à l'approche du final par contre... 

19 février 2012

Revenge [1x 08 > 1x 15]

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Treachery // Suspicion // Loyalty // Duress // Infamy // Commitment // Perception // Chaos

7 660 000 tlsp. en moyenne

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   Nous y sommes : après une quinzaine d'épisodes plutôt réussis -certains étaient même excellents- Revenge a atteint ce qui s'annonçait, depuis le pilote, comme le point culminant de la première saison. Il était normal d'en attendre beaucoup car c'était en quelque sorte le moment de vérité : Revenge allait-t-elle oser tuer Daniel, l'un de ses personnages principaux, le piège à midinettes ? Revenge allait-elle passer un cran au-dessus en prouvant qu'elle était capable de briser les codes ? Malheureusement, non. La mort de Daniel aurait pourtant eu des conséquences bien plus vastes et intéressantes que celle de Tyler. J'adorais ce personnage parce que j'estime que la série a vraiment trouvé son rythme de croisière à partir du moment où il est arrivé et elle avait besoin d'un personnage comme lui, instable et capable de tout, mais il est clair qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans les parages. En faire le mort était décevant, trop facile et prévisible surtout dès le début du 15ème épisode. Si encore les auteurs avaient fait en sorte que le doute soit permis, mais là... Ca plus quelques incohérences, ça fait un peu beaucoup. Et puis j'en veux à l'équipe marketing d'ABC au passage : ils ont créé de toute pièce une image montrant Daniel en train de s'écrouler dans le sable après, vraisemblablement, s'être fait tirer dessus pour les bandes-annonces de l'épisode (très efficaces). Or, pas de trace de ce passage dans l'épisode et je doute qu'on le découvre dans le prochain. Ca n'aurait pas de sens. Le meurtre de Tyler soulève bien heureusement quelques questions, la première étant évidemment qui est son assassin. Amanda semble l'option la plus raisonnable mais qui sait ? C'est peut-être vraiment Daniel ? En fait, c'est sûr que non. Mais ça aurait été génial que ce soit lui... 

   Amanda justement, est également un bon ajout à la saison. Son introduction très Coyote Girls n'était pas une franche réussite mais elle a su devenir attachante au fil des épisodes et j'espère qu'elle restera encore un moment. Sa romance avec Jack a fini par devenir crédible et touchante, même si Jack, lui, reste un personnage beaucoup trop lisse pour une telle série. Bizarrement, son frère Declan est presque plus attachant. Ca vient sans doute du fait qu'il réussit de temps à autre à être drôle grâce à son franc-parler inégalable. Son histoire avec Charlotte, en revanche, reste très artificielle. Mais Charlotte elle-même gagne en intérêt depuis que l'on sait qu'elle est la soeur d'Emily. C'était une excellente surprise, que je n'avais pas du tout vu venir pour le coup, et j'espère que les scénaristes sauront en faire quelque chose de bien par la suite. Les menaces du patriarche Grayson à son encontre sont déjà un bon point de départ. Lui aussi est un bon ajout, surtout que l'on est contents de retrouver William Devane. Du moins pour ceux, comme moi, qui ont un peu suivi Côte Ouest. L'un des meilleurs soaps ! Cela dit, tout ce qui touche à l'entreprise familiale a tendance à me faire décrocher. C'est souvent un peu trop flou pour que l'on en saisisse vraiment les enjeux. Du coté des autres personnages, il est fort regrettable que Ashley se contente toujours de faire de la figuration. Mais on sent bien que les auteurs ont un plan pour elle. Ils nous le rappellent régulièrement. J'ai hâte qu'ils nous le dévoilent. Il serait temps. Et puis il y a Nolan, que j'adore. Mais vraiment. Son duo avec Emily est toujours aussi amusant et convaincant. Il apporte beaucoup d'humour. J'ai adoré ses scènes avec Tyler aussi (malgré la censure honteuse et systématique de leurs baisers) et j'espère qu'il aura un rôle plus important à l'avenir. Je suppose qu'arrivera un moment où il n'acceptera plus d'être le bras droit d'Emily sans broncher et sans contrepartie. Bon, il râle un peu et n'est pas toujours d'accord avec elle mais jusqu'ici, il l'a quand même toujours suivie. On se demande bien pourquoi d'ailleurs, son lien avec David Clarke n'étant pas très clair. Parfois, son argent est d'ailleurs un recours un peu trop facile. Tout semble possible pour lui. Il peut déjouer n'importe quel système informatique, se sortir de n'importe quelle situation... Le mentor japonais d'Emily, de retour dans le 15ème épisode, est lui aussi un ressort scénaristique bien pratique jusqu'ici. Espérons qu'il soit un peu plus que ça...

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   Madeleine Stowe est toujours aussi délectable dans le rôle de Victoria Grayson et c'est vraiment elle la plus grande force de la série. Chacun de se sourires me rendent à chaque fois dingue ! Elle parvient à transmettre toutes sortes d'émotions à la fois et n'a pas volé sa nonimation (surprenante) aux Golden Globes ! Maintenant que les papiers du divorce avec Conrad sont signés, on a forcément hâte de voir comment elle va s'y prendre pour détruire l'entreprise et prendre ainsi, elle aussi, sa revanche. J'espère que la suite de la saison nous éclairera davantage sur l'accident d'avion, le lien avec David Clarke et les Grayson. Bref, faire la lumière sur cette affaire qui est au coeur de la série mais qui reste encore très mystèrieuse. Le fait que Revenge soit très bien partie pour décrocher une 2ème saison laisse toutefois supposer qu'il faudra attendre encore pour tout savoir sur le sujet... Et puis David Clarke est-il vraiment mort ? La question se pose sérieusement dans une telle série. J'ai lu que le créateur avait l'intention de le faire revenir à la base mais il s'est finalement ravisé. Et c'est sans doute pas plus mal... Dommage pour James Tupper en revanche, condamné à n'apparaître qu'en flashbacks et jusqu'ici dans des scènes toujours similaires, sans doute pas très exaltantes à jouer. Un épisode entièrement flashback serait peut-être pas mal mais je ne suis pas certain qu'ils puissent pour des histoires de contrat avec les acteurs réguliers. Il y a beaucoup de choses à faire en tous cas et je suis rassuré sur un point : Revenge peut très bien tenir sur plusieurs saisons, surtout si elle parvient à se réinventer une fois l'été achevé. Le retour à New York est imminent et ça va passer ou casser...

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// Bilan // Revenge m'a franchement déçu avec son 15ème épisode mais tous ceux qui l'ont précédé m'ont bien trop passionné pour que je lui en tienne rigueur... pour le moment. Malgré des ficelles qui laissent parfois à désirer et quelques personnages pas à la hauteur, ce soap reste rafraîchissant, très divertissant et surtout addictif. Cerise sur le gâteau : son relatif succès ouvre la voie vers un retour du genre à la télévision. Que demande le peuple ?

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