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Des News En Séries, Le Blog
28 avril 2013

Bates Motel [1x 06]

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The Truth // 2 930 000 tlsp.

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Par Ronan.


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   Disons le tout de suite : cet épisode était excellent. Il avait même l'allure d'un season finale. Et le résumer sans le déflorer va être délicat. En tout cas, il portait très bien son titre : il nous promettait la vérité et nous l'avons eue sur de nombreux points. Même sur des éléments pour lesquels nous n'imaginions pas avoir une réponse si rapidement. C'est d'ailleurs une des grandes forces de la série : en plus de jouer sur les faux semblants, de rajouter pirouettes sur pirouettes, de nous proposer de multiples twists, elle a cette qualité rare de nous surprendre, de mettre des grands coups d'accélérateurs sur certaines storylines de manière inattendue. A la fin de ce sixième épisode, nous pourrions quasiment nous dire "mais quels sujets les scénaristes vont-il traiter maintenant ?" tant il semble que certaines histoires sont plus ou moins bouclées. Heureusement, il y a encore de la matière. Ou peut-être même que certaines vérités crument annoncées durant cet épisode n'en sont pas...

   A moi maintenant de vous dire toute la vérité sur les différents protagonistes. Norma, comme à son habitude, oscille entre calme, volupté et colère noire. Elle a cette capacité déstabilisante de passer d'une émotion à une autre en un claquement de doigts. C'est ce qui la rend insaisissable et qui nous laisse toujours dans le doute sur ses intentions. En est-elle vraiment arrivée là pour protéger Norman d'un mal qu'elle n'identifie pas ? Est-elle tout simplement bien dingue elle aussi ? Je me pose la question depuis le début et il m'est impossible de distinguer le vrai du faux... Il n'en reste pas moins qu'elle livre à Dylan la vérité à propos de la mort du père de Norman . Mais est-ce LA vérité ou SA vérité ? Elle serait bien capable de mentir pour mieux manipuler ses deux fils. En parlant de Dylan, son personnage s'affine de plus en plus. Mi homme mi enfant, mi ange mi démon, mi humain mi salopard. Et il est celui pour lequel les prochains épisodes promettent de véritables ennuis. Il n'a pas gagné du galon dans son "métier" pour se la couler douce !! Concernant Emma, elle fait figuration mais on sent qu'elle s'amuse à vivre des aventures mouvementées (il suffit de voir son regard presque amusé quand Norman et Norma se disputent). Cette jeune fille veut du rocambolesque pour respirer et elle devrait en avoir !

   Et, pour terminer, voici la vérité sur l'ambiance de cet épisode. De grands moments de stress, de tensions, soulignés par une musique bien foutue. De grandes confrontations dont on n'imagine pas l'issue, que ce soit durant la discussion entre Dylan et son boss ou entre la famille Bates et Shelby. D'autres moments plus cradingues : quand il y a des morts, c'est pas fait avec le dos de la cuillère. A ce sujet, celui qui s'écroule sur le perron du motel Bates est bien amoché et c'est toujours sympa de voir que la série ose un traitement un peu sale de ses histoires. Idem pour les quelques scènes assez violentes qui émaillent l'épisode. Ici, pas de hors caméra. On fonce tête baissée dans une image brute : pas la peine de laisser le public s'imaginer l'horreur, il est déjà assez occupé à tenter de démêler le vrai du faux dans les cerveaux délabrés des personnages. Ce qui est visuel est ouvertement montré, ce qui est mental est laissé à l'appréciation de chacun. Nous sommes loin de Psychose mais ce n'est pas grave (à moins d'être un puriste de l'oeuvre de sir Alfred) car Bates Motel gagne une identité scénaristique et visuelle qui fait mouche.

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// Bilan //
 Cet épisode palpitant, franchement réussi, nous laisse sur le fessier ! Son seul inconvénient est qu'il place la barre très haute alors qu'il reste pourtant 4 épisodes avant la fin de cette première saison. Nous pouvons donc nous demander ce qui nous attend pour être maintenu en haleine, surpris encore et encore. Mais si la suite est de la qualité de ce 6ème épisode, nous allons nous régaler !

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22 mars 2014

The Mason Twins [Pilot Script]

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THE MASON TWINS

Comédie (Single-camera) // 22 minutes

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Ecrit et produit par Casey Wilson (Happy Endings) & June Diane Raphaël (Meilleures Ennemies). Co-produit par Stacy Traub (Glee, Ce que j'aime chez toi). Pour NBC & ABC Studios. 36 pages.

Deux jumelles se retrouvent après avoir été séparées durant 15 ans. Lorsque la vie de citadine parfaite de l'une s'écroule, l'autre la recueille chez elle, dans la petite ville où elles ont grandi et qu'elle n'a jamais osé quitter. Elles ont toutes les deux passé la trentaine, mais elles n'ont pas franchement mûri. Il est en temps qu'elles s'entraident, pour le meilleur et pour le pire...

Avec Erinn Hayes (Children's Hospital, Guys With Kids, Worst Week), June Diane Raphaël (New Girl), Todd Grinnell (Desperate Housewives), Windell Middlebrooks (Body Of Proof, Scrubs), Bret Ernst...

 

   Cette saison, plusieurs studios internes aux chaînes ont réussi à vendre l'un de leurs projets à un autre network, et c'est particulièrement vrai pour ABC Studios qui en a placé plusieurs chez NBC et CBS. Une stratégie financière pas forcément payante pour nous téléspectateurs car ce sont souvent les scripts qui ont le moins convaincu la chaîne mère qui atterrissent chez la concurrence. L'argument, c'est de dire qu'ils ne correspondent pas à ce qu'elles recherchent pour leurs propres grilles mais qu'elles ont du potentiel pour les autres. C'est sûrement vrai, en partie. Mais dans le cas de The Mason Twins, production ABC Studios qui se retrouve chez NBC, c'est faux. ABC aurait très bien pu la diffuser sur son antenne ! Elle sonne plus comme une comédie qui aurait été proposée il y a quelques années, du type Samantha Who?, mais elle n'aurait pas juré non plus. Non, la vérité c'est que ce pilote est moyen en l'état.

   Le concept de départ, plutôt sympathique, très girly, aurait pu déboucher sur quelque chose de cool. Et les deux actrices principales, deux stars de la comédie en herbe, devraient pouvoir en faire quelque chose de regardable. Il se pourrait même que si commande en série il y a, The Mason Twins devienne vraiment agréable à suivre. Il y a du potentiel. Mais tout ce que ce pilote propose, c'est une présentation des héroïnes un peu trop appuyée sur des clichés éculés, une mise en place lourde -on sait très bien que Lizzie va rester vivre avec sa soeur Pender au final, sinon il n'y a pas de série- et un univers pas assez marqué, surtout que les personnages secondaires ne sont pas loin d'être inexistants. Le personnage de Lizzie a clairement été écrit pour Casey Wilson par Casey Wilson, mais pour des raisons que j'ignore, elle a préféré jouer dans le pilote de son compagnon, Marry Me, à peu près d'égale qualité (j'en parle ICI). Du coup, je ne sais pas si Erinn Hayes parviendra à faire ce que Casey Wilson est capable de faire avec un personnage très proche de celui qu'elle interprétait dans Happy Endings, mimiques comprises. En tout cas, c'est du Casey Wilson pur jus, avec tout ce que cela comporte de délires et de cabotinage. Pender est une héroïne un peu plus intéressante mais pas si atypique : c'est la fausse blonde idiote mais touchante qui se révèle ne pas être si idiote que ça mais toujours aussi touchante ! Et à la fin du pilote, elle a retrouvé sa couleur d'origine et un morceau de son cerveau d'origine aussi. Certaines de ses réflexions m'ont bien fait marrer. Plus que celles de Lizzie, un peu trop sérieuse et casseusse d'ambiance parfois. La complicité des actrices pourrait rendre tout ça meilleur. Le seul personnage secondaire un tant soit peu intéressant est l'ancien meilleur ami (gay) de Lizzie, désormais handicapé, qui lui en veut de l'avoir abandonné mais qui est prêt à lui pardonner tant il s'ennuie dans cette ville. Touchant, là aussi. C'est vrai qu'au bout du compte, malgré l'absence de subtilité dans les rapports des uns avec les autres, il en ressort quelque chose d'attendrissant qui laisse supposer que l'on pourrait aisément s'attacher à eux sur la longueur.

   The Mason Twins est une comédie girlie un peu trop gentillette et facile, qui ne me paraît pas vraiment convenir aux standarts de NBC. Quoiqu'après tout, About A Boy s'en sort plutôt bien sur le même créneau. Elle était toutefois d'emblée un peu plus convaincante... Je ne mise pas beaucoup dessus en somme !

18 juillet 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Nouveauté

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Les plus anciens lecteur du blog se souviennent peut-être de la première édition des DNES Awards. C'était en 2007, peu de temps après la naissance du blog. How I Met Your Mother, Dexter, Pushing Daisies et Brothers & Sisters figuraient parmi les grandes gagnantes. Je n'ai jamais réitéré l'expérience par manque d'envie et de temps mais cet été, j'ai envie et j'ai le temps. J'espère que vous aussi !

Tout au long des semaines qui nous séparent de la rentrée, je vous présenterais les nommés de chaque catégorie, que j'ai choisis seul, en mon âme et conscience, et oui, ce ne sera pas forcément toujours juste et certains crieront au scandale, mais c'est mon blog après tout. Je fais ce que je veux ! A peu de choses près en tous cas, j'ai suivi le système des Emmy Awards avec les mêmes catégories (en retirant toute la partie mini-série qui ne m'intéresse guère) et le même nombre de nommés par catégories (6), ce qui est un véritable casse-tête ! J'espère avoir été le plus juste possible et vous demande humblement de venir voter semaine après semaine pour vos favoris. Les votes resteront ouverts tout l'été pour les retardaires et les résultats seront dévoilés en Septembre, avant que les nouveautés ne débarquent ! D'avance, merci à vous. 

Nouvelle

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Dans la catégorie "Meilleure Nouveauté" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Glee, Life Unexpected, Modern Family, Parenthood, The Good Wife et The Vampire Diaries.

N'ont pas mérité d'entrer dans cette catégorie : V, FlashForward, NCIS: Los Angeles, Spartacus: Blood & Sand, Mercy, Trauma...

L'auraient sans doute mérité mais il faut bien faire des choix : Treme, Community, Justified, The Middle...

Attention, certaines des séries sus-nommées ne réapparaîtront plus dans aucune catégorie. C'est le moment ou jamais de voter pour elles...

27 juillet 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 11- The Kennedys

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What About ?

L'histoire du clan Kennedy sur la période 1960-1968, de l'élection de JKF à l'assassinat de son frère Bobby.

Why ?

De manière générale, les grandes fresques historiques, ce n'est pas mon truc. J'aime quand le cinéma ou la télévision racontent des histoires inventées de toutes pièces. C'est pourquoi The Tudors ne m'a jamais attiré, pas plus que Rome. Je ne doute pas de leurs qualités, attention ! Ce n'est juste pas mon truc. On ne peut pas tout aimer. Eh bien malgré tout, The Kennedys m'intéresse vraiment. Sans doute d'abord parce qu'il s'agit d'une histoire pas si éloignée de nous, à quelques dizaine d'années près. Ensuite parce que c'est le grand retour de Katie Holmes sur le petit-écran (ses apparitions réussies dans Eli Stone mises à part) et je l'aime profondément vous savez. Et il faut avouer que la ressemblance avec Jackie Kennedy est flagrante. Je me souviens qu'on lui faisait déjà la remarque à l'époque de Dawson. Imaginait-elle alors qu'elle aurait la chance de l'incarner un jour ? Ensuite, sans dire que j'en suis fan, j'aime bien Greg Kinnear depuis Little Miss Sunshine. Il a les épaules pour interpréter Kennedy et là encore, la ressemblance est frappante. Leur duo a déjà été testé il y a quelques années dans le film (que j'aime bien mais qui est objectivement raté) : Intuitions, avec également Cate Blanchett. Le casting comprend aussi Tom Wilkinson, qui n'est pas un mauvais. Du coté de la production, on retrouve d'anciens membres de la team 24 : Joel Surnow à la production exécutive et Jon Cassar à la réalisation !    

Why Not ?

Il s'agira de la toute première série de la chaîne History Channel, il est donc difficile de savoir ce dont elle est capable. La mini-série fera-t-elle l'objet de controverses ? Je ne pense pas. Je crains que l'ensemble soit un peu lisse, sans prise de risques. Au niveau des moyens, on ignore si la chaîne a mis ce qu'il fallait sur la table. D'un autre coté, c'est pas le genre de show qui a besoin d'effets-spéciaux coûteux pour être convaincant. Tout repose sur les acteurs, la réalisation et la mise en scène car l'histoire on la connaît. On ne devrait rien apprendre de nouveau. Il y a donc un risque que ce soit chiant et déjà vu. Oui mais Katie Holmes me ferait regarder n'importe quoi (et m'a fait regarder n'importe quoi d'ailleurs !). 

Et vous, l'attendez-vous ?

27 août 2010

Melissa & Joey [Pilot & 1x 02]

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Pilot & Moving On // 2 2oo ooo tlsp.

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What About ?

Ancienne rebelle d'une famille de politiciens, Mel finit contre tout attente par embrasser, elle aussi, la voie de la politique. Sa vie change du tout au tout lorsqu'à la suite d'un scandale, sa soeur atterrit en prison tandis que son beau-frère prend la fuite. Mel doit alors prendre en charge sa nièce Lennox et son neveu Ryder. Parce qu'elle ne peut s'occuper d'eux à temps complet, elle engage Joe, un demandeur d'emploi qui va devenir la "nounou" de la famille...

Who's Who ?

Créée par Bob Young (Dinosaurs, Mes Deux Papas, Drôle de Vie) et David Kendall (iCarly, Quoi de neuf docteur ?).

Avec Melissa Joan Hart (Sabrina l'apprentie sorcière) dans le rôle de Melissa, Joey Lawrence (Petite Fleur) dans le rôle de Joey, Nick Robinson dans le rôle de Ryder, Tracey Fairaway dans le rôle de Lennox et Elizabeth Ho dans le rôle de Rhonda.   

So What ?

Après l'échec récent de 10 Things I Hate About You, ABC Family tente à nouveau de lancer une sitcom de son cru. Pour se faire, elle a fait appel à des habitués du genre : des scénaristes qui ont officié dans de nombreuses sitcoms des années 80 voire 90 à destination des adolescents et deux stars de l'époque. Ca me fait un peu penser à la stratégie de la CW avec Life Unexpected mais dans le domaine du drama pour ados. Sauf que c'est moins réussi. Beaucoup moins. Le genre de la sitcom a beaucoup évolué et pas plus tard que la saison passée, on a eu droit à quelques beaux bijous. Melissa & Joey, à coté, avec ses rires enregistrés, ses décors en carton pâte et ses acteurs approximatifs, c'est juste pas possible. C'est ultra ringard. Le public de la chaîne, qui est abreuvé à longueur de journées de rediffusions de Sabrina justement, ou Parents à tout prix ou Ma Famille d'abord, doit forcément y trouver son compte mais on est en 2010 les gars, quoi... Là où Hot In Cleveland avait une excuse (la nostalgie, Betty White), Melissa & Joey n'en a pas !

       Pour la petite histoire, j'ai regardé les 10 premières minutes du pilote avec désarroi, avant de visionner les 10 minutes suivantes en accéléré. Et puis j'ai trouvé que ce n'était pas correct alors je me suis infligé le second épisode afin de pouvoir vous exposer exactement les raisons qui font que cette série n'est pas drôle et ne m'a pas décroché un seul petit sourire. D'abord parce que le duo formé par Melissa Joan Hart et Joey Lawrence ne fonctionne pas. Il n'y pas d'alchimie et surtout, ils sont mauvais. Il n'y a d'ailleurs pas de hasard : si on leur a fait garder leur prénom dans la série, c'est parce qu'il était médiocres au point de ne pas comprendre qu'on les appelle par un autre prénom que le leur. J'exagère. Et puis Melissa n'est pas si mauvaise. Son hystérie est juste insupportable dans le pilote mais elle se calme dans le second. Quant au fait qu'elle soit politicienne... hum hum. Elle n'est pas crédible mais de toute façon, elle aurait pu être meneuse de revue ou dame-pipi, le résultat aurait été le même. L'éventuelle insolence dûe à son métier est inexistante. On n'est pas dans Parks And Recreation. Et son neveu et sa nièce, dont la mère est quand même en prison, ne sont pas plus pertubés que ça. Ils sont juste inintéressants et un peu idiots sur les bords. Bon et puis Joey Lawrence, c'est une catastrophe. Ne le connaissant pas, j'avais vraiment l'impression que c'était genre un candidat d'une émission de télé-réalité à qui l'on avait offert un rôle dans la série. Même pas. Il en a fait d'autres avant. Les scénaristes auraient pu au moins utiliser sa plastique qui a l'air irréprochable (bien qu'il soit un peu petit) mais même pas. A quoi sert-il alors bon sang ? Définitivement à rien. Tiens, il est sortie avec Katherine Heigl... Une raison de plus de le détester tiens !

Melissa & Joey est un mix de Madame est servie et Charles s'en charge qui se veut moderne mais qui ne l'est pas l'ombre d'une seconde malgré un schéma "familial" original. Ca passera peut-être auprès d'un public peu exigeant, sur un malentendu, mais c'est certainement l'une des séries les plus dispensables et les moins drôles de l'année !

// Bande-Annonce //

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18 septembre 2010

Aéroport. Aérogare. Mais pour tout l'or m'en aller.

On quitte L.A. (pour mieux y revenir), le temps d'une virée à San Francisco. Inoubliable.

Tout petit je suis.

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La célèbre Lombard Street... J'en ai encore mal aux jambes !

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Le Cable Car, bien-sûr...

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Les rues de San Francisco...

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Alcatraz, sinistre et effrayante

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Prison Break ?

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Et puis le campus de l'université Stanford... Gigantesque. Telle une petite ville. Et magnifique !

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Sa bibliothèque...

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Son stade

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Et puis lui, parce qu'il était vraiment trop mignon !

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Suite et fin à venir avec Newport Beach, Melrose Place (le vrai), Santa Barbara, Venice Beach...

29 octobre 2010

The Walking Dead [Interview]

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J'ai rencontré l'équipe de The Walking Dead lors du MipCom à Cannes il y a quelques jours. Voici l'interview... Hormis le vent que j'ai involontairement mis à Sarah Wayne Callies (je n'avais pas vu qu'elle me tendait le bras à la fin), elle s'est très bien passée. Review du pilote sur le site dans quelques jours !

21 mars 2012

Breaking In 2.0.

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The Contra Club // 3 600 000 tlsp.

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What's About Now ?

Le quotidien d'une équipe de brillants informaticiens qui travaillent au sein d'un firme spécialisée dans la sécurité high tech. Tous officient pour un chef manipulateur et sont parfois amenés à prendre des mesures -très douteuses- pour vendre leurs systèmes de sécurité. Mais rien n'est plus tout à fait pareil depuis qu'une nouvelle employée extravangante a intégré l'équipe...

Who's Who Again ?

 Comédie créée par Adam F. Goldberg (Aliens In AmericaUne Famille Presque Parfaite). Avec Christian Slater (The ForgottenAu Nom de La RoseMy Own Worst Enemy), Odette Yustman-Annable (Brothers & Sisters, October RoadDr. House), Bret Harrison (ReaperV), Megan Mullally (Will & Grace), Alphonso McAuley...

So What ?

   Breaking In est probablement l'une des séries du moment dont on parle le moins. Elle avait commencé l'année dernière dans une certaine indifférence, y compris la mienne (j'avais mis plusieurs semaines à voir le pilote et quelques semaines supplémentaires pour en écrire une review très succincte). Après avoir été annulée par la FOX -sans que cela ne déclenche une vague de contestations- puis sauvée par la chaîne -sans que cela ne remplisse de joie qui que ce soit- la voilà enfin de retour pour une saison 2 remaniée. Je vais être honnête avec vous : je n'ai pas rattrapé les six épisodes de la saison 1 que j'ai manqués. Peut-être que la petite comédie a évolué dans le bon sens au fur et à mesure. Après tout, la base n'était pas mauvaise. Elle était juste moyenne, avec quelques zones de progression évidentes. Je vais donc me contenter de comparer le pilote avec ce pilote 2.0. 

   Histoire de ne pas perdre les éventuels nouveaux téléspectateurs de Breaking In -qui n'existent pas en réalité- ce premier épisode de la saison replace efficacement le contexte, le concept même et les personnages principaux. Nécessaire. Puis les auteurs s'amusent à moquer le parcours de la série en quelques répliques lorsque le big boss, Oz, rencontre... "Mr. Fox". Amusant. Mais tout décolle à partir du moment où Megan Mullally, LA Megan Mullally que je vénère, entre en scène dans un rôle à peu près équivalent à tous ceux qu'elle a joué précédemment, que ce soit pendant 8 ans dans Will & Grace ou en guest dans tout un tas de séries (Parks And Recreation, Happy Endings... pour ne citer que ses plus récents exploits). La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne vient pas juste redynamiser la série pour la rendre plus drôle -ce dont elle avait indéniablement besoin, c'est vrai- mais aussi pour bouleverser un peu l'ordre établi. Il se trouve qu'elle ne joue pas une simple nouvelle recrue farfelue mais une femme influente -et farfelue bien  entendu- qui envisage de racheter la société mais qui préfère d'abord assurer l'investissement en l'infiltrant incognito. Enfin au départ. Elle est vite découverte et il se trouve qu'Oz est dans le coup. Bref, la suite peut être sympa partant de ce principe, surtout qu'Oz va avoir quelqu'un de plus puissant face à lui et il avait besoin de descendre de son piédestal pour gagner, espérons-le, en humour. Dans mon souvenir, Christian Slater était beaucoup moins convaincant que cela, cela dit. Le reste de la bande est assez fidèle à lui-même il me semble : Melanie est relativement insipide mais Odette Annable ne sera pas présente dans les 13 épisodes de la saison 2 à cause de -ou plutôt grâce à- ses engagements dans Dr. House; Cameron ne m'inspire pas grand chose; Cash a quelques bonnes répliques qui se perdent dans la masse; et Dutch a disparu. Je me rappelle que c'est le seul personnage à qui je trouvais du potentiel dans le pilote. Je ne sais pas ce qu'il est devenu mais son absence est regrettable à mon sens. L'assistante de Veronica pourrait être amusante elle aussi, si on lui donne l'occasion de s'exprimer. 

   Breaking In m'a presque donné envie, avec ce nouvel épisode, de lui donner une seconde chance. Mais en faisant appel à Megan Mullally, il ne pouvait en être autrement ! La série évolue clairement dans le bon sens mais son statut de cause perdue rend l'entreprise bien vaine...

How ?

18 février 2013

Mixology [Pilot Script]

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MIXOLOGY

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Comédie // 22 minutes.

 Ecrit par Jon Lucas & Scott Moore (Very Bad Trip). Pour ABC Studios. 32 pages.

Dans un bar branché de Manhattan, le Mix, cinq filles et cinq garçons qui ne se connaissent pas encore tous, qu'ils soient clients ou employés, sont à la recherche de l'amour, pour un soir ou pour toujours...

Avec Mercedes Masöhn (666 Park Avenue), Kate Simses, Blake Lee, Andrew Santino...

 

   Encore une comédie sur un groupe d'amis dans la vingtaine/trentaine ? Oui ! Mais Mixology cherche dès le départ à se distinguer avec un concept fort puisque chaque épisode se déroule au cours d'une même soirée, dans le même bar (vive les économies budgétaires !). L'intérêt de ce premier épisode, et sans doute des suivants si elle est commandée, c'est que les héros ne se connaissent pas tous. On assiste, en direct, à la création de leur amitié et, pourquoi pas, à la formation de couples. Ils évoluent dans un premier temps par petits groupes, qui se croisent grâce à une narration à la How I Met Your Mother avec flashforwards de quelques minutes et flashbacks allant de quelques minutes à quelques années. De cette manière, le lecteur (futur téléspectateur) ne s'ennuie jamais. Le rythme est très soutenu et donne une impression d'effervescence constante. 

   D'un côté nous avons Jessica et Janey, deux soeurs, l'une étant une jeune célibataire un peu naïve et l'autre une mère de famille divorcée qui cherche le nouvel homme de sa vie sur internet. Ce soir-là, justement, elle s'apprête à rencontrer en vrai l'un d'entre eux, Ron, dont elle connait finalement peu de chose, si ce n'est qu'il lui a envoyé... une photo de sa bite (décrite comme "très veineuse" par Janey, un peu choquée) ! Le ton de la série est très décomplexé. J'ai parfois pensé à Don't Trust The B****, au moins pour cet aspect-là. Puis il y a Bruce, Cal et Tom, trois potes très différents "en chasse". Le premier est décrit comme laid et du genre embarrassant, le second comme mignon, doux, mais pas très fûté, et le troisième comme un beau garçon qui n'en a pas conscience et qui ne se met donc pas en valeur. Avec eux, on tombe dans le cliché inévitable du groupe de mecs un peu lourdingues, mais certaines de leurs répliques sont vraiment bonnes. Et puis... ils parlent de Sex & The City ! Ensuite il y a Kacey et Dominic, une serveuse et le barman en chef, surnommé le "Mixologist", dont, malgré leur 20 ans d'écart environ, émane une véritable tension sexuelle. Sauf que l'on assiste ici à leur rupture. Une rupture pas très classique : Kacey largue Dominic et Dominic prétend en être soulagé parce qu'il s'apprêtait à en faire autant... On assiste à une autre rupture en flashback, celle de Tom et d'une certaine Laura. Elle est plus classique pour le coup, mais étonnamment émouvante. A plusieurs reprises, ces morceaux de passé ajoutent très efficacement une douceur à la série bienvenue et apportent beaucoup aux personnages, tout de suite plus attendrissants. Nous avons également Maya et Liv, deux amies et colocataires qui deviennent les cibles des garçons. En particulier Maya, dont Tom s'entiche. Leurs scènes sont vraiment drôles et enlevées. Les Ross et Rachel de la série, ce sont eux ! Petit bémol sur les personnages : pas de gay ou de lesbienne (déclaré en tout cas). Je sais bien qu'il ne faut pas que ce soit une obligation, mais dans une série qui cherche à montrer le mécanisme des moeurs modernes, ça manque un peu.

    Je ne sais franchement pas ce que ABC peut faire de Mixology, si ce n'est l'associer à Happy Endings si celle-ci bénéficait miraculeusement d'une saison 4, mais il était clairement impossible de passer à côté de ce script intelligent, amusant et touchant. Il pourrait se transformer en une comédie d'amis réussie, très loin des échecs de ces dernières années en la matière (Perfect Couples, Friends With Benefits, Mixed Signals et j'en passe). Add it to your mix, ABC ! 

4 février 2014

Sea Of Fire [Pilot Script]

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SEA OF FIRE

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Jenna Bans (Desperate Housewives, Grey's Anatomy, Off The Map, Scandal). Adapté de la série danoise Vuurzee. Produit par Laurie Zaks (Castle), Todd Lieberman (La Proposition, Fighter, Clones) & Rob Golenberg (Betrayal). Pour ABC, ABC Studios, Sony Pictures Television, Mandeville Films & Television, VARA. 64 pages. 

A Serenity Falls, petite station balnéaire du Midwest, tout semble aussi paisible que le lac qui dort en son sein. Mais lorsque trois adolescentes apparemment sans histoires s'illustrent dans un film pornographique maison, le calme fait place à la tempète. Le destin de leurs familles et de leurs amis est brisé, tandis que l'une d'entre elles disparaît mystérieusement. L'agent du FBI Leah Pierce est dépêchée sur place pour la retrouver et prêter main forte au shérif local dans son enquête. Un à un, ce sont tous les secrets de la communauté qui sont révélés au grand jour... 

Avec Jennifer Carpenter (Dexter), Jack Davenport (Smash, FlashForward, Pirates des Caraïbes), Jeffrey Nordling (24, Desperate Housewives, Once & Again), Christina Chang (Nashville, 24), Michael Trucco (Battlestar Galactica), Isabelle Cornish (Puberty Blues), Keir Gilchrist (United States Of Tara), Amanda Detmer (What About Brian), Lilli Birdsell... (casting en cours)

 

   Chaque année, tel un marronnier, le retour de Twin Peaks est évoqué dans les médias, un fantasme collectif qui n’aboutira probablement jamais et c’est sans doute mieux ainsi. Pour se consoler, les créatifs américains inventent en parallèle de nouveaux concepts qui ne font que décliner à l’infini l’idée de la petite ville mystérieuse, pleine de secrets, dans laquelle survient un meurtre atroce qui va tout bouleverser. Et à chaque fois, on est tout excité mais on se retrouve avec des séries tièdes, pour ne pas dire mauvaises. Je pense instantanément à Happy Town il y a quelques années sur ABC, mais ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Il est toutefois particulièrement parlant ! Ce qui manque en général à ces projets pour qu’il puisse ne serait-ce que pouvoir prétendre être de la même trempe que le show culte de David Lynch, c’est des personnages fascinants, d’excellents acteurs pour leur donner vie, un humour singulier, un goût pour l’étrange et la bizarrerie, un sens aigu du glauque, une certaine liberté et puis… David Lynch tout simplement ? En 2014, c’est Sea Of Fire qui porte d’ores et déjà sur elle l’étiquette "Nouveau Twin Peaks". Est-ce au moins justifié ?

   Oui… mais non. Peut-être que pour les standards danois, Sea Of Fire est ce qui se rapproche le plus de Twin Peaks, mais les américains en ont vu d’autres. Si je devais comparer ce projet à d’autres séries, je dirais que c’est un mélange entre The Killing US –dont on disait déjà qu’elle empruntait à Twin Peaks- et Pretty Little Liars. Et pas seulement parce qu’il y a de la pluie et des jeunes filles qui se textotent des saloperies. Le premier acte du pilote est franchement accrocheur. La suite l’est presque autant, plus classique mais efficace. Le shérif, père de famille paumé, reçoit une lettre anonyme lui indiquant l’adresse d’un site internet : threelittlekittens.com (j’ai checké : le site existe, mais il y est vraiment question de chats !). Il y découvre une vidéo dévoilant sa fille et deux des amies à demi-nues dans des positions lascives, aguicheuses… elles s’embrassent, font l’amour à la caméra… bon, parce qu’on est sur ABC faut pas déconner, la scénariste Jenna Bans précise dans son script : "we go into extreme close ups both to titillate and dodge our good friends at BS&P (broadcasting standarts & practices)". Coquine ! Les plans des ados en chaleur reviennent quand même à plusieurs reprises dans ce premier épisode, notamment à la fin, comme des images subliminales cauchemardesques. Les premières scènes sont ainsi très oppressantes et plantent bien le décor, de même qu’elles présentent efficacement les personnages principaux, répartis en trois familles. On ne peut pas dire qu’ils soient dans l’ensemble très excentriques, mais ils ont pour sûr des qualités indéniables afin de nous offrir du bon soap comme on aime avec mensonges, trahisons et coups de folie.

   On a d’abord la femme du shérif, autour de laquelle le cliffhanger du pilote tourne d’ailleurs –lequel n’est pas aussi choquant que je l’aurais espéré- qui a souvent des absences, ce qui conduit à quelques situations embarrassantes et cocasses, mais qui est surtout franchement dépressive. Elle a justement déjà tenté de se suicider, les marques sur son bras pouvant en témoigner. Elle a de nouveaux coups de sang à revendre ! Et puis sa fille, Merel, est la garce typique, prom queen, qui cache bien son jeu derrière son visage d’ange. Elle a beaucoup de choses à se reprocher, et nombreuses d’entre elles nous sont pour le moment cachées. Elle assume en tout cas pleinement son film amateur et promet de recommencer dès que l’occasion s’en présentera ! La famille de la disparue est quant à elle très religieuse et pour cause : le patriarche est le Révérend du village. Un homme bon, qui croit en la sagesse de ses enfants mais qui ignore clairement tout de leurs agissements : entre sa fille Jane plus que portée sur la chose et son fils qui fricote avec… avec un autre garçon… qui se trouve être le copain… de sa sœur ! Oui, c’est super tordu et c’est ce qui est extrêmement prometteur. La  matriarche est quant à elle très Bree Van de Kampesque, toujours obsédée par les apparences. Je suis moins emballé par la troisième dynastie, dont les contours sont moins définis : la mère est la doctoresse du village, le père est quasi-absent, le fils est drogué et dealer et un peu bi sur les bords –il taille en tout cas une pipe à un garçon pour le détendre- et Sonya a visiblement eu une aventure avec son prof de littérature –ce sont toujours les profs de littérature vous avez remarqué ?- mais c’est de l’histoire ancienne. Il se trouve qu’il n’est pas que prof. Il est aussi cinéaste amateur…

   Au milieu de ce joyeux bordel débarque donc au deuxième acte l’agent Leah Pierce, interprétée par Jennifer Carpenter. Pourquoi a-t-elle accepté de rejouer Debra Morgan ? Je ne sais pas. Elle est dans sa zone de confort en tout cas. C’est une femme beaucoup moins vulgaire, elle est même un peu taiseuse, mais tout aussi directe. C’est le genre de personnage qu’on adore instantanément parce que 1/ On a forcément envie de savoir ce qui l’a rendue comme ça 2/ Elle simplifie les choses et rend l’enquête plus légère, plus fluide, étant donné que ce n’est pas forcément ce qui nous intéresse ici en premier lieu. Elle recadre aussi le shérif, qui a un gros potentiel de casse-couilles moralisateur. Bref, Leah Pierce n’est pas la digne héritière de Dale Cooper, mais on l’aime bien quand même.

   Sea Of Fire est entré immédiatement dans le top de mes plus grosses attentes de la saison des pilotes 2014. Ce premier épisode pose une véritable atmosphère, les bases d’un bon soap mystérieux et légèrement déviant, comme le Desperate Housewives des débuts, l’originalité et l’humour en moins (vu comme ça, ça fait beaucoup), et dévoile une belle galerie de personnages. Je les aurais voulus plus fous, moins stéréotypés, mais ils ont beaucoup de potentiel. Pas de révolution ici, mais du juicy.

NEXT : HIEROGLYPH, TIN MAN, THE MIDDLE MAN, CLEMENTINE, CONSTANTINE, HOW TO GET AWAY WITH MURDER, SENSE 8, SECRETS AND LIES, EMPIRE, AGATHA, COERCION, MADAME SECRETARY, STALKERS UNIT, AMERICAN CRIME, EXPOSED, FOREVER, RUNNER, RED BAND SOCIETY, IDENTITY, JANE THE VIRGIN, WARRIORS, THE ASTRONAUT WIVES CLUB, THE ODYSSEY, SALVATION, THE MYSTERIES OF LAURA, iZOMBIE...

17 juin 2008

Damages [Saison 1]

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Lorsque j'ai réalisé mon top des meilleures nouveautés de la saison (ICI), je n'avais pas encore vu la totalité de la première saison de Damages. Je l'ai terminée il y a quelques minutes et je peux donc maintenant officiellement annoncer que c'est la meilleure nouveauté de la saison, devant Pushing Daisies. Tout mais vraiment tout est admirable dans Damages. A commencer par la glaçante et glaçiale Glenn Close qui n'a peut-être jamais eu un aussi bon rôle, même au cinéma. Et pourtant, elle a une belle carrière derrière elle. C'est une des premières stars du cinéma qui tente l'aventure de la télévision. D'autres ont suivi et suivront. On peut par exemple citer le grand William Hurt qui apparaîtra prochainement et pour la première fois dans une série télévisée. Devinez laquelle ? Justement Damages ! Il campera le rôle d'un nouveau client de l'impitoyable Patty Hewes, qui partagera avec elle bien des secrets, dans la saison 2 à venir sur FX (On parle de Janvier 2oo9). Glenn Close est donc un atout majeur de la série et ce n'est que le premier d'une longue, très longue liste.

Damages commence sur l'ouverture des portes d'un luxueux ascenseur, accompagnée d'un "cling" qui ne cessera de résonner tout au long des 13 épisodes qui composent cette première saison. Derrières ces portes, Ellen Parsons, une jeune avocate fraîchement diplômée. Elle est couverte de sang, elle semble totalement désorientée, apeurée. Elle se faufile à travers la foule des rues bondées de New York. Que s'est-il passé ? C'est là tout le mystère de la série. On remonte alors immédiatemment six mois plus tôt, au jour où Ellen a été embauchée dans le cabinet d'avocats le plus puissant de la ville, dirigé d'une main de fer par l'énigmatique Patty Hewes. Ses débuts sont tellement prometteurs qu'on lui confie rapidement un rôle à jouer dans le procès Frobisher, une grosse affaire centrée autour d'un magnat de la finance accusé d'avoir escroqué pas moins de 5 ooo de ses employés. Ce qu'Ellen ne sait pas, c'est que si elle a été engagée par Patty, c'est parce que sa future belle-soeur, Katie Connor, est un témoin fondamental de l'affaire. Je ne dirais pas un mot de plus sur l'intrigue car ce serait gâcher le plaisir de ceux qui après avoir lu cette review se jetteront littéralement sur cette première saison. J'ai le droit de rêver, non ?

Regarder Damages, c'est la promesse de ne pas s'ennuyer une seule seconde tout au long de ces 13 épisodes palpitants (et encore, le mot est faible). Comme Ellen, on comprend rapidement qu'il ne faut faire confiance à personne. PERSONNE. Tous les personnages ont quelque chose à cacher et sont prêts à tout pour garder leur secret bien enfoui. Les coups bas, les manipulations, les retournements de situation sont au programme. La cohérence aussi. Jamais la série ne tombe dans la facilité, au contraire. Elle se complexifie au fur et à mesure que l'intrigue prend de l'ampleur mais jamais elle ne nous laisse dans l'incompréhension la plus totale. C'est une des grandes qualités de la série : elle est très ambitieuse mais elle n'est pas pour autant élitiste, c'est-à-dire reservée à une frange de télespectateurs avertis qui ont un Q.I particulièrement plus élevé que la moyenne. Bien sûr, on est souvent dans le flou et la série nous fait nous poser continuellement des questions, elle s'amuse de nous en nous menant en bateau en même temps que les personnages mais on ne perd jamais le fil, on nous met en évidence un certain nombre d'indices mais toujours avec subtilité. Certains indices sont des leurres et nous mène sur une fausse piste. Damages devient rapidement un jeu de pistes, un puzzle, que l'on veut résoudre à tous prix, quitte à engloutir les épisodes les uns après les autres, à une vitesse folle.

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En termes de réalisation, il n'y a pas à dire : c'est du grand art ! La photographie des flashforwards (car oui, il y en a beaucoup qui parsément le récit et qui constituent souvent le meilleur des épisodes) est admirable. Je pense surtout aux images de Patty dans sa maison au bord de la mer. Mais chut, j'en dis déjà trop ! Outre Glenn Close, le casting est excellent. Rose Byrne, qui interpréte le rôle d'Ellen, est une véritable découverte. Elle n'a rien fait d'exceptionnel avant mais ce rôle boostera forcément sa carrière. Ellen est un personnage assez décevant au premier abord. Elle se révèle au fil des épisodes beaucoup plus redoutable que l'on imaginait. On s'attache beaucoup à elle même si ses choix nous laisse souvent perplexes. Dans l'ombre de Patty, on sait que tôt ou tard, elle deviendra comme son mentor : un monstre de froideur et de génie. Et puis il y a Tate Donovan, alias Tom Shayes, un partenaire fidèle de Patty qui entretient de bonnes relations avec Ellen. Tate Donovan ne m'a jamais convaincu dans The OC. Je ne pensais pas qu'il pourrait être si bon ! Cependant, rétrospectivement, c'est un des personnages les moins intéressants. Ted Danson, que l'on connaît pour ses rôles dans Cheers et Becker, deux sitcoms cultes, s'essaye à un nouveau registre qui lui va comme un gant. Il campe un Arthur Frobisher impressionnant et inquiétant. On guette chacun de ses coups de sang avec une certaine impatience. On peut également citer Zelikjo Ivanek (oui, c'est parfaitement inprononçable), dans le rôle de l'avocat de Frobisher. C'est un adversaire à la hauteur de Patty et un personnage dont l'histoire est passionnante. Là encore, je n'en dirais pas plus mais c'est je crois mon personnage préféré de la série après Patty. On notera également les apparitions de Michael Nouri (The OC encore) qui interpréte le mari de Patty qui aura j'espère un rôle plus important à jouer dans les saisons à venir (FX a signé pour deux saisons supplémentaires). Un personnage continue de m'intriguer énormément, même à la fin de la saison, c'est le fils de Patty. Il est présent ponctuellement et une vraie storyline est développée autour de son personnage mais elle semble très à part du reste de la série. Pourtant, un mystère le concernant reste à élucider et mon petit doigt me dit que ce jeune homme sera très important en saison 2.

Il y aurait tant à dire sur Damages ... Je terminerais simplement en vous implorant, vous qui ne l'avez pas encore vue, de profiter de l'été pour vous lancez dans le visionnage de cette première saison en tous points magistrale ! Cette série mérite d'être plus connue. Canal + l'a diffusée récemment et a d'ailleurs orchestré une promotion jusqu'ici jamais tentée pour une série américaine avec des affiches 4x3 dans le métro Parisien par exemple. Elle y a cru. Les critiques ont été dithyrambiques, comme partout ailleurs dans le monde, et pourtant j'ai le sentiment que beaucoup trop de gens sont passés à coté. Lancez-vous, vous ne le regretterez pas ! Et un conseil : ouvrez l'oeil ! Le moindre détail est important ... 

4 septembre 2008

90210 [1x o1 & 1x o2]

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We're Not In Kansas Anymore / The Jet-Set

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   Le feuilleton de l`été touche à sa fin. Pendant des mois on a lu partout tout un tas de choses sur le fameux spin-off de Beverly Hills, la grande question étant de savoir qui des anciens allaient participer à cette nouvelle version. Comme un vrai bon feuilleton, on a eu tout plein de rebondissements : Tori Spelling qui a fait un caprice pour avoir un plus gros chèque (comme si elle en avait besoin ! Remarque, ses multiples chirurgies doivent lui coûter cher. Quand on voit le résultat en plus ...), Shannen Doherty s`est ajoutée au casting alors que l`on ne s`y attendait absolument pas, retrouvant ainsi sa rivale de toujours : Jennie Garth ... Bref, ça nous a bien occupé. Ici-même, je vous ai abreuvé de photos promotionnelles en tous genres. Personne ne s`en est plaint ! Diffusés hier soir sur la CW, les deux premiers épisodes ont très bien fonctionné, prouvant que le buzz, quand il est bien maîtrisé, est toujours utile. Il va maintenant falloir transformer l`essai et dépasser le simple effet de curiosié. Ca va déjà être plus compliqué ... Mais sinon, qualitativement, ça donne quoi c`t`affaire ?

   Partant sans aucun a priori (c`est ce qu`il y a de mieux à faire pour éviter ensuite de dire des inepties dans ses critiques), j`ai passé un agréable moment à Beverly Hills. La série n`a strictement rien de révolutionnaire, reprenant les codes bien connus et bien usés des teen drama habituels, mais l`effet nostalgie marche à plein régime. Bien rythmé, le premier épisode entre rapidement dans le vif du sujet, à savoir le déménagement de la famille Mills du Kansas à la Californie, afin de s`occuper de la mère du père, alcoolique notoire mais riche comme Crésus ! Un faux prétexte puisque par la suite, les Mills ne s`occupent pas vraiment d`elle. Ca viendra peut-être dans de futurs épisodes. En tous cas, la mamy est hilarante et Jessica Walter excellente dans ce rôle (qui ne la change pas de celui qu`elle avait dans Arrested Development). Le deuxième épisode est un peu moins réussi, avec une construction hypra-classique et des storylines qui, déjà, sont complêtement prévisibles. Il s`en dégage malgré tout un sentiment positif.

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Back To Beverly Hills : Spin-off ? Remake ? 

   J`ai beau n`avoir "que" 22 ans, ce retour à Beverly Hills m`a d`abord rappelé que je vieillissais à vue d`oeil et que rien ni personne ne pourra stopper ça. Non mais c`est vrai : Beverly Hills a commencé en 199o ! Il y a ... 18 ans ! (Oui, je sais que vous savez compter). Evidemment, je n`ai pas regardé la série dès l`âge de 5 ans. Mais j`ai dû prendre le train en marche quelques années plus tard avant de combler mes lacunes via une des nombreuses rediffusions dont la série a bénéficié. Je me souviens bien des Samedi à 19h, quand je faisais exprès de manger à toute vitesse pour ne pas en rater la moindre miette ! Je me souviens bien de Kelly qui a failli mourir brûlée-vive. Et qui s`est faite violer. Et qui a failli mourir (encore) asphyxiée dans une voiture dans laquelle une cinglée voulant lui ressembler l`avait enfermée. Et puis elle a encore failli y rester quand on lui a tiré dessus sur un parking à Hawaï ... Jamais eu de chance cette pauvre Kelly. On la retrouve avec plaisir dans 90210, la suite, et on comprend rapidement que depuis qu`on l`a quittée, elle a encore accumulé les emmerdes. La voilà devenue conseillère d`orientation (il n`y a rien de déshonorant à ça), mère célibataire et la grand question qui nous taraude (et dont on ne connaîtra probablement pas la réponse avant un petit moment), qui est le père ? La logique voudrait que ce soit Dylan, à qui elle donnait une dernière chance dans le series finale de BH. Oui mais elle dit aussi au détour d`une conversation avoir eu Brandon au téléphone ... A mon avis, le père sera celui des deux acteurs qui voudra bien revenir. La carrière de Jason Priestley étant nettement moins glorieuse que celle de Luke Perry (il a quand même joué dans Oz et Jeremiah, deux séries pas dégueulasses !), c`est à mon avis Brandon qui va tirer le gros lot ! Content de voir que Jennie Garth n`est pas cantonnée à un rôle de figurante. On la voit quand même pas mal dans les deux premiers épisodes et elle est liée à Mr Mills, en plus (amies d`enfances).

   Mais cette chère Brenda Walsh est également de retour à partir du second épisode ! Au passage, on notera que Shannen Doherty s`est bien enlaidie. Elle n`était déjà pas très belle à l`époque d`ailleurs mais c`est normal, à la base, c`était une grosse plouc du Minesota ! Les scènes qui réunissent Shannen et Jennie sont amusantes, surtout quand on sait qu`elles ne peuvent pas se piffrer (même si elles assurent que leurs querelles sont oubliées). Et j`aime beaucoup le petit clin d`oeil dans les dialogues, Brenda disant à Kelly "Dont Worry, I`ll Be Here For A While !". La tête de Kelly/Jennie est à mourir de rire. Un nouveau triangle amoureux est doucement en train de se former, un revival de la grande époque de Dylan McKay, le Bad Boy qui les fait toutes tomber ! Il faut dire que le prof et coach du lycée de Beverly Hills Ouest, prénommé Ryan, est à tomber. Drôle, un peu gaffeur, mignon à souhait : il a tout pour plaire. Ces deux-là vont encore se battre pour un garçon. La vie est un éternel recommencement ... Toujours au rayon des clins d`oeil pour ces vieux débris de télespectateurs que nous sommes : Nate, le fameux Mr Peach Pit, a mal vieilli mais il a toujours son bar, devenu lounge d`ailleurs, et un peu de mal avec ces nouvelles machines à espresso. "What Else ?" La fille d`Andrea Zucherman, vous savez, le personnage coinços interprété par Gabrielle Carteris (qui avait 3o ans quand elle a commencé la série !!!), est la présentatrice-vedette des journaux du lycée ! Elle fait vieille, comme sa mère à son âge ! C`est pas grand-chose mais ça me fait marrer. Et puis pour finir, la petite Erin, soeur de Kelly (et David !) est devenue grande ! Maintenant, elle joue sa Gossip Girl à travers son blog spécialisé en ragôts du lycée. Prometteur ^^

   Alors 90210 est clairement un spin-off de Beverly Hills, et non pas un remake, et c`est là tout l`intérêt. Si l`histoire de départ (une famille de ploucs qui s`installe en Californie) est la même, on s`en éloigne assez rapidement et les ressemblances s`arrêtent là, ou presque. A l`image du générique remanié pour l`occasion, ça ressemble vaguement à l`original, on en a gardé les principales lignes musicales, mais ça sonne beaucoup plus actuel. Les personnages ne sont pas des copier-coller des anciens même si on retrouve les carucatures habituels des séries pour ados : la bitch, la chic fille, la paumée, le sportif, le gentil garçon, le rebelle. Difficile de faire autrement. Les triangles amoureux se mettent déjà en place. On s`en serait bien passé. Mais là encore, c`est pareil pour toutes les séries pour ados, même les plus réussies ! On n`y coupe pas. Les adultes, un peu en retrait, risquent de se comporter rapidement comme leurs enfants. Des parents propres sur eux et bien rangés, c`est ennuyeux. Normal donc. Là où la série s`éloigne un peu plus de Beverly Hills, c`est au niveau du ton. La nostalgie a ce pouvoir d`embellir les choses, de les magnifier et c`est un peu ce qui se passe actuellement. Clairement, Beverly Hills était une série gentillette, assez moralisatrice, surtout à ses débuts, et pas provocatrice pour un sou. Ca ne l`empêchait pas d`être très agréable à suivre ! Là, on est un cran au-dessus. Une des premières scènes consiste en Annie Mills qui surprend son amour d`été, Ethan, en train de se faire sucer par une fille gourmande. On ne voit rien, vous vous doutez bien. Mais notez tout de même que pour une diffusion à 2oh sur une chaîne ciblée ado, c`est osé. Les ligues puritaines devraient se déchaîner dans les prochains jours. C`est sûr que la même chose dans 7 à la maison ou Secret Life of the American Teenager est impensable ! Après, ça reste quand même gentillet. Dans la suite de l`épisode, rien de bien choquant à signaler. Peut-être que ça viendra avec le temps. Je le souhaite. On espérait la même chose pour Gossip Girl et ça n`est jamais arrivé. Je ne voudrais pas être pessimiste mais bon ... 

   Puisque l`on parle de Gossip Girl, la comparaison est inévitable. Il est vrai qu`en termes d`ambiance, le New-York huppé et branché de GG était plus original que les plages californiennes bondées. On en retrouve pas la "classe" de GG dans 90210. Cependant, d`emblée, les personnages me paraissent ici plus intéressants. Les garçons ont un peu plus de charisme que Nate et Dan mais pas autant que Chuck. Les filles ont l`air plus bitchy que Serena et Jenny. Et peut-être autant que Blair ! Naomi n`a pas encore eu l`occasion de nous montrer tout ce dont elle est capable mais à mon avis, ça peut donner. Surtout avec AnnaLynne McCord dans le rôle ! Cette fille m`éclate. Elle est totalement vulgaire rien que dans son apparence. Née pour jouer les salopes ! Dans un genre un peu différent, Erin pourrait également faire des miracles. Quant à Adrianna, elle me plaît bien. C`est le seul personnage, avec peut-être Dixon, qui semble le plus élaboré pour le moment. On sait juste que sa mère est malade et qu`elle est elle-même accro aux médicaments. Elle aime chanter et la rebel-attitude la guette. Encore une fois, il n`y a rien de bien original là-dedans mais ça ne me gêne pas. Annie Mills, c`est la gentille fille qui va forcément se faire pervertir par ses copines au fil du temps. L`actrice, Shenae Grimes, me fait énormément penser à Britney Spears. Dans l` expression du visage, dans la voix ... l`Américaine typique. Mais alors cette scène où elle danse et chante avec la grâce d`un singe ... Horrible ! Pourquoi faire tant de grimaces ? J`imagine à ce moment-là le réalisateur, désespéré de la voir si ridicule (parce que c`est pas du tout le but en plus !) Du coté des garçons, Ethan est très proche de Dylan pour le coup. Surfeur et dragueur notoire : les jeunes filles en fleur en souillent déjà leurs petites culottes ! Dixon est touchant, avec cette histoire d`adoption. Puis c`est le seul personnage qui n`est pas blanc ... Le fait que le père de Navid (c`est quoi ce prénom ?) soit un magnat de l`industrie du porno me fait dire que l`on aura peut-être un truc intéressant de fait autour de ça. Puis y`a Ty, sûrement de passage, le temps qu`Annie et Ethan se mettent ensemble. Une galerie de personnages complêtée par une Lori Loughlin absolument pas crédible en maman (Summerland n`aura donc pas servi de leçon) et Rob Estes, en père/proviseur dépassé par les événements, parfaitement casté.

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Et donc ?

Prenez Gossip Girl, Beverly Hills et The OC et vous obtenez 90210 ! La série lorgne en fait surtour sur The OC, et c`est pas plus mal, en adoptant un ton léger très sympathique. Les dialogues sont bien meilleurs que ceux de Beverly Hills à l`époque, et même que ceux de Gossip Girl actuellement. La musique très actuelle et bien choisie (Adele, MGMT, Coldplay ...) rythme deux épisodes bien remplis, devant lesquels on ne voit pas vraiment le temps passer. Les acteurs n`ont pas à rougir de leurs prestations et Rob Thomas, producteur de la série (à qui l`on doit Veronica Mars), a fait du bon boulot. Vu tout le buzz fait autour de la série, il avait tout intérêt à ne pas rater son coup ! Alors bien-sûr, c`est encore largement perfectible mais je suis convaincu, à défaut d`être emballé ! Et juste une dernière chose : ce n`est plus la peine d`espérer une série pour ados "différente". Dawson, Angela 15 ans, The OC, Skins et quelques autres ont déjà tout fait ! On sera désormais inévitablement dans la redite et le prévisible ... Alors soit on passe son chemin parce qu`on estime avoir déjà tout vu du genre, soit on garde un peu d`espoir et on se laisse porter par les flots ... Enfin bon, en attendant, ça nous raménera pas Donna ! "Rendez-nous Donna Martin !!!"

28 septembre 2008

Critiks Récap`[Du 22 au 28 Septembre 2oo8]

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Cliquez sur le titre de la série pour la critique complête


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De retour ce Dimanche : Desperate Housewives, Brothers & Sisters, Dexter (critique du season premiere dispo ICI) et Californication (critique du season premiere dispo ICI) ! Mercredi, ce sera au tour de Dirty Sexy Money, Private Practice et Pushing Daisies de faire leur retour ! Au rayon des nouveautés, je testerai pour vous Gary Unmarried et The Ex-List. Bonne semaine sériphilesque !

29 décembre 2008

Lipstick Jungle [2x 1o]

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Chapter Seventeen : Bye, Bye Baby // 3 44o ooo tlsp.

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   "I'm Not Happy Anymore". Depuis que j'ai vu cet épisode (c'est-à-dire 10 minutes), cette phrase résonne en moi. Je n'arrive pas à m'en débarrasser. Ca y est. Nico et Kirby, c'est (re)fini. Ca m'a beaucoup touché je dois dire. S'il y a bien une seule chose que je retiendrais de cette série, c'est la relation passionnelle et souvent passionnante entre ces deux personnages. J'ai aimé les voir évoluer et j'ai aimé les voir se séparer. Du moins, ça m'a ému. "Les histoires d'amour finissent toujours mal en général", comme dirait l'autre ... Alors évidemment, ce qui a amené cette séparation -le bébé de Megan- était une idée mauvaise et saugrenue. Nico est une femme intelligente pourtant. Je ne la croyais pas capable de s'attacher tant à un enfant qui avait toutes les chances de lui être retiré rapidement. Elle s'y est pourtant énormément attaché et les adieux ont forcément été douloureux. Scène très émouvante quand les parents de Megan viennent récupérer Charlie. On peut remercier Kim Raver qui sort toujours la tête haute des sales histoires que les scénaristes peuvent lui réserver. La scène de séparation est également très forte et en même temps très simple, très naturelle, très crédible. C'est peut-être justement ce qui la rend si émouvante. Elle ressemble à ce qui nous est arrivé à tous à un moment. Evidemment, Kirby n'est pas encore totalement du passé. D'ici la fin de la série (3 épisodes encore), ils peuvent encore se remettre ensemble. Et ce serait préfèrable, histoire de donner un peu d'espoir à nos pauvres petits coeurs meurtris.

     Parce que Nico n'est pas l'unique héroïne de la série (malheureusement, j'ai envie de dire), il faut bien occuper Vic et Wendy. Pour Vic, les scénaristes ne se sont pas foulés : elle ne fait quasiment rien et tant mieux. Pour Wendy en revanche, c'est quasiment trois storylines pour le prix d'une ! Y'en a-t-il une intéressante dans le lot ? Oui, quand même. C'est celle avec qui sa fille, Maddy, qui m'a plu. La petite grandit, s'intéresse aux garçons et a un peu de mal à vivre tout cela dans l'ombre de sa grande mère, belle et brillante. C'est un peu cliché, c'est pas spécialement bien amené mais ça m'a touché. La scène de discussion entre la mère et la fille était toute simple, sans prétention. Donc assez réussie. En revanche, les deux autres histoires de Wendy sont moins intéressantes. Voilà que Shane joue le grand macho qui a besoin de voir sa femme rester à la maison. Attitude pitoyable et qui sort un peu de nulle part. On passe. On passe aussi les problèmes de Wendy pour mettre son nouveau projet de film sur pied. C'est sans intérêt.

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// Bilan // Ce qui est "bien" avec Lipstick Jungle, c'est que l'on ne sait jamais à l'avance si l'on va tomber sur un bon épisode, un épisode moyen ou un mauvais épisode. Cette fois, c'était pas mal. Merci à Kim Raver qui tient le show à bout de bras toute seule depuis le début.   

 

20 janvier 2009

The United States Of Tara [Pilot]

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Pilot // 88o ooo tlsp.

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   J'allais commencer cet article par un classique pas si classique ces temps-ci : "Quelle bonne surprise que The United States Of Tara !". Oui mais voilà. Ca fait plus d'un an que je bave sur ce projet de Showtime et avec les noms prestigieux qui y sont associés, ce n'est pas du tout une surprise que ce pilote soit excellent ! Oserai-je dire qu'il frôle la perfection du haut de ses petites 28 minutes et 28 secondes ? Presque ! Sauf que je ne me ferai jamais à ce format. Quand c'est chiant, le calvaire est plus vite terminé. C'est son seul avantage. Car quand c'est bon voire excellent, c'est terriblement frustrant que de nous interrompre ainsi en plein orgasme sériel !

   The United States Of Tara, c'est l'histoire de ... (et là, je copie-colle AlloCiné mais peu importe, je m'autopille en réalité !) Tara Gregor. Elle ressemble à n'importe quelle femme au foyer : elle s'occupe de ses deux adolescents et de son mari avec tendresse et bienveillance. Mais en réalité, elle souffre de graves troubles de la personnalité. Elle peut se réveiller un matin dans la peau d'un motard aggressif, passer sa journée dans celle d'une adolescente en chaleur et devenir le soir une Bree Van de Kamp puissance 10 ! Le pitch vous donne sacrément envie, hein ? Eh bien c'est tout à fait normal. Cette série brille d'abord par son originalité ! La schizophrénie ou le dédoublement de la personnalité -ce sont deux choses différentes- a déjà été traité au cinéma et à la télévision mais pas vraiment sous forme de dramédie, où l'on pleure autant que l'on rit. On pleure de rire parfois et même on pleure de pleure aussi ! Si le pilote est à l'image de la première saison dans son ensemble, alors on peut d'ores et déjà dire que profondeur et légèreté seront au rendez-vous de Tara. Quand Tara se transforme en Buck et qu'elle parle comme un vrai mec avec de grosses couilles, qu'elle pelote les fesses d'une copine de sa fille, qu'elle tabasse le copain de sa fille ensuite et qu'elle traite son propre fils de pédale pour finir, on ne peut s'empêcher d'être plié en deux temps tout en gardant une petite larme au coin de l'oeil. C'est drôle mais c'est triste et ça ne fait que commencer !

   Des noms prestigieux ? La série a été créée par Steven Spielberg, s'il vous plaît, il en est également le producteur exécutif. Il a confié le scénario des 13 premiers épisodes à Diablo Cody, responsable déjà de celui très inspiré de Juno, une des sensations faussement indé du cinéma américain en 2008. Le rôle de Tara a été offert à mon actrice préférée : Toni Collette, que nous connaissons tous -et si ce n'est pas le cas, rattrapez vite votre retard- grâce à des films populaires et exigeants tels que Little Miss Sunshine ou Muriel. Le rôle de son mari, Max, a été confié à John Corbett, le Aidan de Carrie dans Sex & The City -qui valait bien mieux que ce foutu Mr Big soit dit en passant- qui fut aussi le philosophe de la bande de Bienvenue en Alaska (Northern Exposure), une merveille malheureusement méconnue en France. Et je crois que c'est déjà pas mal tout ça !


// Bilan // Essayer Tara, c'est l'adopter ! Voilà enfin LA série de l'année que l'on attendait plus ...

14 février 2009

Coming Next [6th Round - HBO]

Le 5ème tour de Coming Next était consacré à la FOX et vous avez été plus d'une centaine à participer au vote pour élire le projet qui vous attirait le plus de la chaîne. Georgia & The Seven Associates est celui qui a le plus convaincu, avec 27 votes en sa faveur. Malheureusement, la FOX n'a pas commandé de pilote à ce jour, le projet n'en est toujours qu'à l'état de script et le restera sans doute ... Pas impossible cependant qu'il refasse surface pour ABC puisque ce sont ses studios qui l'ont développé. En 2ème place, on retrouve Eva Adams, qui bénéficie déjà d'un petit buzz et dont un pilote a été commandé. En 3ème position, Masterwork. Là aussi, un pilote devrait bientôt être tourné.

1. Georgia & The Seven Associates

2. Eva Adams

3. Masterwork

Les résultats complets sont ICI.

Rappel des résultats précédents : ABC / Flash Forward - Showtime / BiCoastal - The CW / Spin-off Gossip Girl - NBC / Soundtrack


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   HBO, c'est plus ce que c'était ! Voilà ce que l'on entend depuis quelques mois. C'est vrai qu'avec l'arrêt des Soprano et de The Wire (Sur Ecoute), une page mythique de HBO s'est tournée. Sex & The City, Six Feet Under et Oz semblent déjà bien loin. Cela ne veut pas dire que la chaîne n'a plus rien de potable à proposer. True Blood, que l'on aime ou que l'on n'aime pas, est une série osée, différente, dans l'esprit de la chaîne. Il y a toujours Big Love, dont on entend très peu parler et qui mérite pourtant autant de louanges que certaines productions cultes de la chaîne; et puis In Treatment qui est une série formidable au format original ! Parmi les séries qui vont arriver dans l'année, il y a Hung, avec Thomas Jane dans le rôle d'un entraîneur de basket quarantenaire et bien monté. Il va d'ailleurs se servir de ce dernier autout pour réussir ! L'acteur sera accompagné de la grande Anne Heche (Ahhhhhhhhhhhhhhhh !) qui interprétera son ex-femme. Deux séries au format 26 minutes vont faire leur apparition : Bored To Death, avec Jason Schwarzman et Ted Danson, l'histoire d'un écrivain qui réalise son rêve : devenir détective privé; et puis How to make it in America, avec Bryan Greenberg, sur trois jeunes entrepreneurs qui poursuivent leur rêve américain. Quelles nouvelles séries vont peut-être les rejoindre ? Petit tour d'horizon ... 

1. Boardwalk Empire

Le développement de la ville d'Atlantic City dans les années vingt, à l'heure de la création des premiers casinos. Argent sale et corruption seront au rendez-vous de cette chronique sombre et violente.

Voilà certainement un des projets les plus attendus pour la simple et bonne raison qu'il est produit par le grand Martin Scorsese, il en réalisera en plus le pilote. Il a réuni un casting impressionnant autour de lui : Michael Pitt, Steve Buscemi, Michael Shannon, Stephen Graham ... et Mark Wahlberg à la production exécutive. Ce projet a 100% de chances de voir le jour, HBO ne pouvant le refuser sans être franchement insultant envers le 7ème art et ce grand monsieur. Personnellement, je ne suis pas du tout fan des films de Scorsese, son univers ne me parle pas donc bon, ce projet ne m'attire pas le moins du monde. 

2. I Am Charlotte Simmons

Une brillante étudiante issue d'une famille modeste et rurale du Sud des Etats-Unis obtient une bourse lui permettant d'entrer dans la prestigieuse université de Dupont U. Elle va découvrir là-bas les joies du plaisir charnel et y faire tout un tas de rencontres...

En lisant ce pitch, on ne peut pas s'empêcher de penser à l'univers de l'écrivain Bret Easton Ellis (Les lois de l'attraction ...) et si ce projet y ressemble vraiment, ça peut donner quelque chose d'excellent. Une sorte d'anti-Felicity, quelque part.

3. The Washingtonienne

Les vies professionnelles et privées de trois femmes de 28 ans, élégantes, sophistiquées et travaillant à Capitol Hill... L'une d'elle tient un blog -wonkette.com- et y raconte en détail ses aventures sexuelles avec des hommes politiques. Un sénateur, Mike Dewine, est renvoyé suite à un article le concernant.

Un Sex & The City dans le monde de la politique ? C'est un peu comme cela que l'on peut définir ce projet. Il faut dire qu'il est produit par Sarah Jessica Parker, ça aide à faire le rapprochement. Le format sera le même, du 26 minutes, et plusieurs acteurs ont déjà été castés, notamment Amanda Walsh, Kate Burton et Jason Dohring (Veronica Mars). Le pilote est en cours de tournage. 

4. Welcome to Americatown

Située 25 à 40 ans dans le futur, l'histoire débuterait au moment où les Etats-Unis perdent soudainement leur suprématie, déclenchant alors l'exode d'une grande partie de ses habitants. Dans ce contexte de crise, un groupe d'Américains débarqueraient dans une grande ville étrangère ...

Ambitieux et osé, voilà qui peut aisément définir ce projet signé Barry Levinson et Tom Fontana, à qui l'on doit déjà Oz et Homicide, deux monuments. Il est déjà assuré d'entraîner la polémique. Une raison suffisante pour que HBO se lance !

5. The Wonderful Maladys

L'existence dysfonctionnelle de trois frères et soeurs à New York qui ont perdu leurs parents alors qu'ils étaient très jeunes ...

Ce projet pourrait signer le grand retour de Sarah Michelle Gellar (Buffy) à la télévision ! Elle en serait l'héroïne mais également la productrice exécutive. Un pilote a été commandé par HBO.

6. The Jeannie Tate Show

La vie d'une mère complêtement névrosée qui présente un talk-show depuis son mini van.

On sait peu de choses sur cette comédie, si ce n'est qu'il n'en existe qu'un script à ce jour et que Liz Cackowski en est à l'origine. C'est une ex du Saturday Night Live. Elle s'est même réservée le rôle principal si la série voit le jour.

7. Suburban Shootout

La vie dans un quartier chic typique d'une ville des Etats-Unis, où les femmes au foyer se détestent toutes et n'hésitent pas à aller jusqu'au meutre pour se faire respecter. Entres autres occupations, elles vendent de la drogue et organisent des trafics d'armes !

Ce projet est dans les cartons de HBO depuis un petit moment déjà et un pilote réalisé par Barry Sonnenfeld a déjà été tourné, avec dans les rôles principaux : Judy Greer, Kelly Preston ou encore Rachael Harris. On attend toujours que la chaîne se décide sur son avenir ...

Quelque chose me dit que les votes vont être serrés pour ce tour ... A vous de jouer ! ^^

10 mars 2009

Coming Next [9th Round - ABC Vs ABC]

Retour d'abord sur le 8ème Tour consacré à ABC Bis. Les votes ont été très serrés et avec seulement 7 votes, c'est See Cate Run qui vous a le moins séduit. Dans le Top 3, on retrouve en 3ème position Happy Town, en seconde ex-aequo deux projets très différents : Eastwick et No Heroïcs et c'est Cougar Town qui décroche la première place !

1. Cougar Town

2. Eastwick / No Heroïcs

3. Happy Town


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Coming Next passe à la deuxième phase de son déroulement, à savoir 4 matchs pour déterminer les 4 projets qui vous séduisent le plus sur les 8 selectionnés. Mais il va d'abord falloir déterminer lequel des deux projets de ABC va concourir avec les autres ! Flash Forward ou Cougar Town ? Cest vous qui décidez, comme dirait l'autre !

1. Flash Forward

A la suite d'un black out de 2 minutes et 17 secondes, tous les êtres humains ont eu d'étranges visions qui vont changer leurs vies à tout jamais. Après ce terrible et mystérieux évènement, le chaos règne partout sur terre ...

Casting : Joseph Fiennes (Shakespeare In Love, Goodbye Bafana, Pretty/Handsome ...)

Sonya Walger (Lost, Tell Me You Love Me, Coupling ...)

Courtney B. Vance (New York Section Criminelle, Urgences ...)

et Jack Davenport (Swingtown), John Cho (Off Centre), Christine Woods.

D'après le roman de Robert J. Sawyer et créée par David S. Goyer.

Statut : Série commandée pour la saison 2009-2010

2. Cougar Town

Une mère, fraîchement débarquée dans la quarantaine, tente de garder son sex-appeal... et d'élever sa fille de 17 ans.

Casting : Courteney Cox (Friends, Dirt ...)

Josh Hopkins (Ally McBeal, Vanished, Swingtown, Brothers & Sisters ...)

Busy Philips (Dawson, Freaks & Geeks, Urgences ...)

et Dan Byrd (Aliens In America), Ian Gomez (Felicity), Brian Van Holt (John From Cincinnati).

Créée par Bill Lawrence (Scrubs)

Statut : Pilote commandé.

A vos votes ! Vous avez deux jours avant le prochain round ^^

25 mars 2009

How I Met Your Mother [4x 18]

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Old King Clancy // 7 4oo ooo tlsp.

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   Après le visionnage de cet épisode, je n'ai qu'une seule chose à dire : bon courage aux sous-titreurs amateurs et aux traducteurs pour la version française de la sitcom. Vous avez du boulot les gars ! Tous les noms de "Canadian Sex Acts" sont juste intraduisibles ! C'est certainement pour ça aussi que ça ne m'a pas du tout fait rire. La barrière de la langue est parfois insurmontable. J'ai beau avoir un bon niveau d'anglais, je n'ai pas compris grand-chose de tout ça. "Squatting Esquimo", "Musty Goaltender", le fameux "Old King Clancy"... Non franchement, c'était hard à suivre. Et je suis sûr que ça l'était aussi pour les américains, alors imaginez bien que nous... Manque de bol, la grande intrigue autour du projet architectural de Ted et du gros mensonge de Marshall et Barney n'était pas spécialement drôle. J'ai trouvé les répliques de Marshall assez marrantes alors que c'est certainement le personnage qui me fait le moins rire d'habitude. Barney n'a pas brillé du tout, Ted était gavant mais certaines de ses façons de parler m'éclatent, et puis Lily, j'avoue qu'elle m'a amusé. Par contre, si une table et un ordinateur portable grand ouvert ne suffisent plus pour cacher son ventre rond, elle va finir la saison derrière des murs ! Ca-ou-là, quelques bonnes idées quand même, notamment la présentation de la "task force" de Barney et Marshall, le coup des boulettes de viande et LA réplique de Ted qui m'a fait hurler de rire (euh, j'exagère) : "I have to think of ways to put my wood into Bilson's dark atrium" ! Pour finir, la toute dernière scène était amusante ! Se rendre compte que Robin est l'initiatrice de l'"Old King Clancy" !


// Bilan // Très petite forme cette semaine pour HIMYM ! Il faut dire que c'était un épisode très américano-américain. A noter que l'équipe est allée au bout de son délire, comme souvent, en créant le fameux site : http://www.canadiansexacts.org/ !

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16 mars 2009

Coming Next [12th Round - CBS Vs HBO]

Autant les deux premières demi-finales étaient assez serrées, autant celle-ci est remportée haut-la-main par ... Lily ! Le spin-off de Gossip Girl a obtenu 76% des suffrages ! Georgia et ses 7 nains a dû se contenter de 24% de vos votes.

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1. Back

Un homme revient chez lui après avoir été porté disparu pendant huit-ans, à la suite des événements du 11 septembre. Il va devoir apprendre à tisser des nouveaux liens avec sa famille et s'adapter à un monde qui a bien changé...

Casting : Skeet Ulrich (Jericho)

Créée par Dean Widenman.

Statut : Pilote commandé.

2. Welcome To Americatown

Située 25 à 40 ans dans le futur, l'histoire débuterait au moment où les Etats-Unis perdent soudainement leur suprématie, déclenchant alors l'exode d'une grande partie de ses habitants. Dans ce contexte de crise, un groupe d'Américains débarqueraient dans une grande ville étrangère ...

Casting : Aucun acteur n'est attaché à ce projet actuellement.

Créée par Bradford Winters (Six Degrees). Développée par Barry Levinson et Tom Fontana (Oz, Homicide)

Statut : Aucun pilote n'a été commandé à ce jour. Il existe juste un script.

A vos votes ! Vous avez jusqu'à mercredi minuit ! ^^

6 avril 2009

The United States Of Tara (1x 12]

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Miracle //

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   La première saison de The United States Of Tara aura été intense et elle est passée à une vitesse folle ! Il faut dire que 12 épisodes de 26 minutes, c'est quand même pas grand chose. Surtout les 26 minutes. Le principal défaut de la série, c'est son format. Elle n'aura jamais dû voir le jour sous ce format. Il est trop réducteur, il empêche d'appronfondir les choses et il est terriblement frustrant ! Imaginez Tara en 42 minutes ! Ca aurait été excellent. J'ai aimé ce season finale mais il faut reconnaître qu'il lui manque un petit quelque chose pour être parfait. On reste sur sa faim. C'est un peu le but dans un sens mais sachant qu'on ne la retrouvera que dans 8 mois, ça fait mal au coeur ! Peut-être qu'il aurait fallu lancer de nouvelles intrigues, nous laisser sur un petit cliffhanger. Quelque chose. Le dernier plan au bowling est très sympa, bien trouvé, mais un peu trop light à mon goût. L'essentiel de l'épisode est consacré à Tara même si la storyline de Marshall trouve sa conclusion à travers la réconciliation avec sa mère et une prise de conscience quant à ce qu'est vraiment Jason, tout fantasme mis de coté. En revanche, l'intrigue de Kate avec Gene reste ouverte. Elle fuit tandis que le garçon ne comprend toujours pas qu'elle ne veut pas de lui. C'est un psychopathe en puissance mais il n'a pas encore montré ce dont il est vraiment capable. J'aurai aimé qu'il le fasse à l'occasion du season finale. Il serait préférable que l'on passe à autre chose la saison prochaine quand même. Le passage de Kate devant la direction de Barnabeez est particulièrement jouissive. Elle est ridiculisée et elle méritait bien ça. Charmaine continue de nous gratifier de ses petites réflexions tordantes et prend peu à peu conscience que Neil lui plaît...

   Le point d'orgue de la saison concernant Tara est sa rencontre avec le fameux Trip Johanssen. Rencontre un peu décevante d'ailleurs. Heureusement, le petit retournement de situation final -Tara était T. lors du "viol", ses multiples personnalités datent donc d'avant- est surprenant et relance l'intérêt. Qu'est-il donc arrivé à Tara ? Je sens un truc bien bien glauque. En lien avec ses parents ? Ca ne m'étonnerait pas plus que ça. J'imagine que le jour où Tara comprendra tout, la série s'arrêtera... Une fois de plus, Toni Collette a démontré tout son talent, notamment lorsque Tara subit la présence de trois de ses personnalités en même temps. Assez impressionnant !

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// Bilan // Tara est définitivement une si ce n'est la meilleure série de la saison ! Elle a ses défauts mais franchement, on ne va pas chipoter à ce niveau-là ! L'attendre avant de la retrouver va être loooongue...

24 mai 2009

Ciné Mix [Avril-Mai]

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Coup De Coeur


GRAN TORINO dnes_v2_poll_stars5mini

19057559Walt Kowalski, un vétéran de la guerre de Corée, passe ses journées à bricoler, boire et râler depuis la mort de sa femme. Il n'aime pas beaucoup ses voisins, d'origine asiatique, et il n'aime pas plus les latinos et les afro-américains qui peuplent son quartier. Sa rencontre avec le jeune et timide Thao va changer toutes ces certitudes... // Décidémment, Clint Eastwood enchaîne les chef d'oeuvres... Quelques mois après L'Echange, il récidive avec Gran Torino, qui est pour moi son meilleur film (parmi ceux que j'ai vu bien entendu). D'abord, c'est extrêmement drôle. Clint Eastwood en fait des tonnes mais ça marche, ce n'est jamais ridicule ! Ses innombrables grognements sont caricaturaux mais qu'importe. Et puis c'est extrêmement émouvant, déchirant même. Du début à la fin. Surtout à la fin. Le discours humaniste est un peu parasité par celui du Républicain mais c'est passionnant. Je ne peux pas vraiment en dire plus : il faut le voir pour le croire.   

Les Autres Films


MILK dnes_v2_poll_stars4mini

19049971Premier homme politique américain ouvertement gay, Harvey Milk, à son échelle, a changé le cours de l'histoire par son engagement et sa ténacité... // Je ne suis pas très fan des biopics en général, mais celui d'un homme que l'on connaît si peu m'attirait beaucoup. Quand on nous apprend l'histoire des Etats-Unis à l'école, curieusement, ce passage n'est même pas évoqué. Il est pourtant si important ! La prestation de Sean Penn est admirable. Les images documentaires se mêlent parfaitement aux images du film, à tel point que l'on s'y perd parfois. J'ai un peu de mal avec l'esprit communautaire mais force est de constater que cela permet parfois de faire avancer les choses. Milk est émouvant mais pas tire-larmes et il marque profondément. Belle idée que de mettre ce personnage en lumière !

RACHEL GETTING MARRIED dnes_v2_poll_stars3mini

19084865Après une longue absence, Kym revient dans sa ville natale à l'occasion du mariage de sa soeur aînée, Rachel. Sobre depuis 9 mois mais toujours tourmentée, elle doit affronter ses démons et sa famille dysfonctionnelle... // Qu'est-ce que j'aime Anne Hathaway lorsqu'elle s'éloigne de la superficialité des comédies sans âme mais divertissantes telles que Le Diable s'habille en Prada pour se frotter au drame intimiste et subtil. Sa nomination aux Oscars, elle ne l'a pas volée ! Bouleversante dans la peau de Kym, elle excelle particulièrement dans ses confrontations avec Rosemarie DeWitt, qui interpréte sa soeur. J'ai découvert cette dernière dans The United States Of Tara et je crois que j'en deviens fan. Malheureusement, les personnages secondaires manquent un peu de relief et surtout, leur joie de vivre est presque insultante. Car la mort, dans les non-dits et les faux-semblants, est très pesante dans la vie de cette famille dysfonctionnelle à tendance hystérique. Le mari de Rachel, sosie de Kanye West, brille par son impassibilité. Je pensais qu'il se révolterait et il ne dit jamais rien. Peut-être était-ce la meilleure chose à faire mais cela ne sert pas le personnage. Le réalisateur, Jonathan Demme, use et abuse de la caméra à l'épaule, jusqu'à nous donner la nausée. Les vingt dernières minutes du film sont relativement ennuyeuses, certainement parce que le mariage en lui-même représente l'élément le moins intéressant du film. Tous ces plans de gens heureux qui dansent paraîssent tellement hors-propos... Un film sur la culpabilité et la difficulté à pardonner qui, malgré tous ses défauts, m'a touché.

WENDY AND LUCY dnes_v2_poll_stars3mini

19064516Wendy, accompagnée de son chien Lucy, a pris la route de l'Alaska dans l'espoir de commencer une nouvelle vie. Mais sa voiture tombe en panne dans une petite ville de l'Oregon, elle doit alors retarder ses plans... // Michelle Williams est simplement parfaite dans ce petit film sur la solitude et la précarité. C'est vrai, il ne se passe pas grand chose. Et pourtant, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le destin de cette héroïne nous importe, elle est si touchante, et cela suffit. J'avais peur d'un discours idiot sur l'amour entre un maître et son chien mais ça n'est pas du tout le sujet. Ma seule vraie déception est l'absence quasi-totale de beaux plans sur la nature. C'est ce que laissait présager l'affiche. L'Alaska, on ne la voit jamais mais c'est tout le propos du film. Et puis il faut l'avouer, il souffre de la sortie de Into The Wild un an plus tôt. Ils n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre finalement mais on est un cran en-dessous et on ne peut pas s'empêcher d'y penser. 

STAR TREK dnes_v2_poll_stars3mini

19081673Le remake de la célèbre série qui a traversé plusieurs générations... // Je ne connais rien à l'univers de Star Trek et je suis uniquement allé voir ce film par fidélité pour J.J. Abrams, dont je respecte infinement le travail. Du strict point de vue de la réalisation, je n'ai pas été déçu ! On en prend plein les yeux, c'est du très grand spectacle. Je crois même n'avoir jamais vu de film de ce genre aussi superbement réalisé. Les effets spéciaux sont impressionnants. Le scénario aussi est bon. Très bon même ! J'ai particulièrement apprécié l'humour qui se dégage de l'ensemble. Les dialogues ne sont pas ridicules. C'est tellement rare dans les blockbusters. Les acteurs sont bons, particulièrement Zachary Quinto en Spock. Je retiens en particulier la scène qu'il partage avec Leonard Nimoy, le Spock mythique. Mais alors qu'est-ce qui cloche ? C'est moi qui cloche à vrai dire. Les vaisseaux spatiaux, ce n'est définitivement pas mon truc ! Malgré l'action et l'absence de temps morts, je me suis parfois ennuyé. Ca ne me parle pas. Je ne regrette pas d'y être allé quoi qu'il en soit. C'est un bon film.

6 juin 2009

Royal Pains [Pilot]

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Pilot // 5 6oo ooo tlsp.

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What About ?

Hank Lawson est un jeune docteur à qui tout sourit : sa carrière est florissante, sa petite amie est magnifique et son appartement new-yorkais est fastueux... Mais, après avoir pris une décision difficile aux Urgences, il perd tout. Quelques mois plus tard, un Hank célibataire et sur la liste noire de tous les hôpitaux se rend dans les Hamptons avec son meilleur ami. Lors d'une soirée, il sauve la vie d'un des invités. Après cette intervention, sa carrière reprend soudainement mais pas vraiment comme il s'y attendait. Le voilà devenu le médecin particulier, l'accessoire de tous les riches et célèbres habitants des Hamptons qui n'ont besoin que d'un seul coup de fil pour le voir venir... (Allociné)

Who's Who ?

Mark Feuerstein, ça vous dit quelque chose ? Moi, ça ne me disais rien. J'ai bien dû le croiser comme tout le monde au détour d'un épisode de Ally McBeal ou de Sex & The City, son visage m'était familier. Mais je n'ai pas suivi les séries dans lesquelles il a eu un rôle principal, à savoir 3Lbs, Good Morning Miami et The Hustler. Pas de grand succès faut dire. Avec ses petits airs de Patrick Dempsey quand il sourit, il a tout du gendre idéal. En plus, son personnage, Hank, fait parti de ces gens qui ont une conscience professionnelle et une morale. Ca pourrait le rendre chiant sur la longueur mais pour le moment, je l'aime bien ce héros. Il doit se coltiner son frère, interprété par Paulo Costanzo. Lui non plus je ne le connaissais pas. Enfin si mais kje crois que j'ai voulu l'oublier. Il était un des acteurs de Joey, vous savez, cette série totalement ratée qui faisait suite à un chef d'oeuvre de la comédie US... Il est amusant ici, avec un potentiel de boulet quand même. Et puis le casting féminin est composé de deux beautés : Jill Flint et Reshma Shetty. Si la première semble plus insipide qu'autre chose, la seconde me plaît déjà beaucoup. Elle est vive et elle semble avoir une histoire à raconter, un peu de profondeur. 

So What ?

USA Network s'est spécialisée depuis quelques années dans les séries sympathiques. Qu'est-ce qu'une série sympathique ? Une série dont l'idée de départ est assez poussive, dont les intrigues sont parfois un peu faciles mais qui possède une ambiance plus qu'agréable et des personnages attachants. Je suis dingue des Hamptons, cet endroit branché où tous les riches New Yorkais possèdent une résidence secondaire et où ils passent le plus clair de leurs week-ends et leurs vacances. C'est là que se déroule l'action de Royal Pains, on nous en met donc plein la vue avec bords de mer ensoleillés, villas démesurées et corps ultra-bronzés. Rien que ça vaut le coup d'oeil ! C'est parfait pour l'été et pas prise de tête. Alors évidemment, tout ce qui se passe dans ce pilote est prévisible et il dure tout de même un peu plus d'une heure. On ne s'ennuie pas l'ombre d'une seconde pourtant, grâce à l'humour omniprésent. Le seul truc qui énerve, c'est que l'on sait pertinement que Hank va accepter ce poste de médecin particulier donc ses multiples refus sont un peu lourds. Il faudra une belle femme pour le convaincre finalement. Ca aussi, c'est un peu facile et ça m'inquiéte pour la suite. Doit-on s'attendre à un jeu du chat et de la souris interminable ? En attendant de le savoir, je serai au rendez-vous ! En bref, Royal Pains est loin d'être révolutionnaire et indispensable mais elle possède tous les atouts pour nous faire passer un bon moment chaque semaine de l'été.


// Bonus // Une petite bande-annonce qui rend bien compte de l'atmsphère de la série !

13 juillet 2009

Christophe Willem [Caféine]

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   Il y a maintenant 3 ans, Christophe Willem triomphait à La Nouvelle Star, et l'on se disait qu'une grande carrière l'attendait s'il trouvait des compositions à la hauteur de son talent. On peut le dire aujourd'hui : il mérite mieux, qu'il s'agisse de son premier album Inventaire ou du deuxième sorti en Mai dernier, Caféine. C'est loin d'être mauvais mais il manque toujours quelque chose. On voudrait presque qu'il se contente de faire des albums de reprise, là où il excelle. Si Inventaire contenait quelques tubes, dont le fameux Double Je, il y avait aussi beaucoup de remplissage avec des chansons anecdotiques, pourtant parfois écrites par de grands noms. Caféine a un peu plus de mal à convaincre puisqu'il n'a pas de véritable tube, au mieux quelques chansons hautement sympathiques.

   Caféine est extrêmement bien produit et c'est à la fois son plus bel atout et son plus grand défaut. On sent bien que le mec qui a mixé l'album s'est éclaté. On l'imagine très bien trifouiller avec enthousiasme tous les multiples boutons de sa console. Il y a donc plein de petits sons bien agréables à l'écoute. Les poussées electro, on va les appeller comme ça, donnent une certaine cohérence à l'album, qui en manquerait autrement singulièrement. Oui mais le problème c'est que la voix de Christophe, qui est superbe, n'est absolument pas mise en valeur. Elle est parfois noyée dans la musique et elle n'est jamais émouvante. C'est tout de même hyper dommage quand on se souvient de ses interprétations de True Colors ou La chanson des vieux amants à la Nouvelle Star ! Dans un autre style, Jacques a dit sur son premier album était un très beau titre, sur un texte signé Zazie. Dans Caféine, pas d'équivalent à Jacques a dit. Il y a bien Si je tombais mais elle est plus ennuyeuse qu'autre chose. La mélodie de Fragile ne nous emporte jamais, malgré un texte pas laid du tout. La seule vraie bonne surprise, c'est Plus que tout, le second single. Mais ce n'est ni du up-tempo, ni une balade. Les paroles sont mignonnes, la mélodie reste bien en tête, il faut juste ne pas en abuser sinon elle saoule vite. Entre nous et le sol, reprise en français d'un des titres que Britney Spears n'avait finalement pas retenu pour son album Blackout, possède une ambiance moite très agréable mais elle ne décolle jamais. Sensitized, le duo avec Kylie Minogue, n'a aucun intérêt puisque la voix de Christophe a simplement été posée sur la version originale. Aucune complicité ne s'en dégage, forcément.   

   Berlin est l'exemple parfait du titre bien produit qui manque d'âme, accompagné en plus d'un clip ridicule. Dans le même genre, mais en moins efficace, on pourrait citer Coffee, Trash et l'horrible Tu te fous de nous, plus agaçant et répétitif tu meurs. La demande est amusante, L'homme en noir aurait pu être vraiment bonne avec moins d'effet, et puis Yaourt et Lavabo n'a pas de refrain et c'est bien dommage. Elle commence si bien... Le seul vrai bijou de l'album, Heartbox, n'aura certainement pas le destin qu'il mérite, à l'image de Kiss The Bride sur le précédent album. Ce sont deux chansons qui paraissent tout droit sorties des années 80, on pourrait même croire que ce sont des reprises tant elles nous semblent familières. Elles bougent bien, le refrain est enivrant et, il faut bien le reconnaître, le texte en anglais colle beaucoup mieux à la voix de Christophe et au style de la musique. Il aurait fallu que tout l'album soit dans cet esprit, avec quelques balades plus inspirées, et c'eut été parfait !

   Caféine ? Il aurait peut-être fallu que Christophe Willem en abuse un peu plus ! Ce deuxième album manque d'âme et d'émotion, malgré quelques tentatives, et ne met pas sa magnifique voix en valeur. Par contre, il est super bien produit et il ressemble, je crois, à ce que le chanteur voulait. C'est un peu comme un café dans lequel on aurait mis trop de sucre et de lait. L'essentiel du goût passe à la trappe !


   Comme vous l'aurez remarqué, le petit IPod de la colonne de droite n'aura pas survécu bien longtemps ! Je ne sais pas ce qui s'est passé du coté de l'hébergeur mais ça ne marche plus ! Cela devient de plus en plus compliqué de vous faire découvrir des chansons d'album qui ne soient pas des singles...

Heartbox

Plus que tout

9 août 2009

Ciné Mix [Juillet 2oo9]

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Coup de Coeur


LA-HAUT (3D) dnes_v2_poll_stars5mini

19104241   Carl, un vieil homme de 78 ans, décide, à la mort de sa femme, de réaliser leur rêve : partir pour l'Amérique du Sud. Il décide alors d'attacher sa maison à des milliers de ballons et s'envole avec elle pour une aventure dans le ciel aux cotés du petit Russell, un enfant de 9 ans toujours très enthousiaste ! // Vous imaginez ce film mignon et poétique rien qu'en voyant l'affiche ? Alors vous avez tort : il est bien plus que ça ! Il n'est pas mignon, il est magnifique. Il n'est pas poétique, il est... le mot n'existe pas. Pixar nous a habitué, avec Wall-E notamment, à traiter de sujets graves et sérieux (l'écologie, ici la vieillesse) avec fantaisie et émotion. L'idée même de cette maison volante est superbe, mais tout ce qui précède le voyage est d'une profondeur rarement atteinte dans un dessin-animé. La perte de l'être aimé, la peur de la mort, voilà des problèmatiques très adultes qui ne peuvent que toucher. Les premières minutes du film sont ainsi bouleversantes. Ensuite, c'est le thème de la poursuite des rêves qui est abordé et qui parle forcément aux petits et aux grands. La deuxième moitié du film, à partir du moment où la fine équipe débarque à Paradise Falls, est un peu moins réussie, la faute aux chiens qui parlent peut-être, mais reste un excellent divertissement bourré d'humour. Là-Haut est donc LE film à voir cet été et il fait d'ores et déjà partie des classiques du cinéma d'animation. Si vous le pouvez, privilégiez la version en 3D. Elle n'a jamais eu autant de sens que pour ce film ! Un grand bol d'air frais.

Les Autres Films


LES BEAUX GOSSES dnes_v2_poll_stars4mini

19104713   Hervé, un adolescent boutonneux et franchement ingrat, a les hormones en ébullition et n'a plus que deux buts dans la vie : sortir avec une fille puis coucher avec cette fille ! Forcément, lorsqu'Aurore, une des plus belles filles du lycée, s'intéresse à lui, rien ne va plus ! Il va se faire "aider" par son meilleur ami, Camel, adepte des films X et des pages lingerie de La Redoute... // Une excellente comédie française au succès innatendu : voilà qui se fait de plus en plus rare. Y'a bien eu les Ch'tis, mais juste pour le succès innatendu hein. Les Beaux Gosses me fait penser à tous ces films des années 80 type Les Sous-Doués ou P.R.O.F.S. C'est le même genre d'humour de bas-étage qui ne peut que vous faire rire voire hurler de rire. Bien-sûr, quand on a vu la bande-annonce, on a vu certaines des meilleures scènes, mais il y en a encore beaucoup d'autres dans le film qui valent le coup d'oeil. L'ensemble est clairement exagéré, la fin un peu abrupte, mais qu'importe : on a pas fini de voir et revoir Les Beaux Gosses à mon avis ! 

CORALINE (3D) dnes_v2_poll_stars3mini

19116344   Coraline est une petite fille espiègle et solitaire, contre son gré, qui vient d'emmenager dans une étrange maison. Pour tromper l'ennui, elle décide d'explorer la demeure et se retrouve coincée dans un autre monde où son autre mère est bien plus sympathique que sa vraie mère et où son autre père est bien plus disponible que son vrai père. Malheureusement, ce rêve se transforme rapidement en cauchemar... // Ne tombez pas dans le piège qui consiste à croire que Coraline est proche de l'univers de Tim Burton ! Bien-sûr, on retrouve quelques similitudes, un certain esprit gothique par exemple, mais ce film est beaucoup plus enfantin et il n'a pas grand chose de cruel. On frissonne de temps à autres mais l'ensemble est bien trop gentillet à mon goût. Il faut toutefois saluer le travail du réalisateur, Henry Selick, qui prend de l'ampleur à travers la 3D même si elle n'est pas ici indispensable, et les voix en VO de Dakota Fanning et Jennifer Saunders. Je serai un peu moins élogieux envers Teri Hatcher, qui n'a pas réussi à me faire oublier Susan Mayer, mais c'est peut-être moi qui fait une fixette. Un film d'animation qui séduit donc surtout les enfants, moins les adultes.   

PUBLIC ENEMIES dnes_v2_poll_stars2mini

19135392  L'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors-pair, qui a été considéré comme "l'ennemi public numéro 1" dans l'Amérique des années 30. Melvin Purvis, un agent fédéral obstiné, l'a traqué sans relâche... // Pas convaincu par le nouveau Michael Mann. A la base, je le savais en y allant : ce n'est pas mon genre de film. J'ai été donc agréablement surpris en me rendant compte que je ne m'ennuyais pas, pas une seconde ! Malheureusement, cette histoire on la connaît par coeur. Elle a été traitée dans bien d'autres films, aussi bien voire mieux. On attend dèsespérément le moment où le film va se transcender et nous offrir quelque chose de différent mais ce moment n'arrive jamais. A la place, on a droit à des scènes d'amour vues et revues, sans profondeur, et aussi à quelques scènes faciles et ridicules qui décrédibilisent complètement le propos. Je ne m'étenderais pas sur le jeu de Christian Bale, totalement inexpressif, comme dans The Dark Knight, ni sur celui de Marion Cotillard, qui fait de son mieux, qui s'en sort honorablement mais son personnage manque de développement. Johnny Depp est très bien, as usual. Le point fort du film est sa réalisation souvent inspirée, avec une scène, notamment, hallucinante de maîtrise ! 

Séance de rattrapage


J'IRAI DORMIR A HOLLYWOOD dnes_v2_poll_stars3mini

18968653   Antoine de Maximy parcourt les Etats-Unis d'Est en Ouest à bord d'un corbillard rouge flamboyant et fait la rencontre d'Américains qui se livrent avec sincérité et naturel. Ils parlent de leur vision de la vie, de leurs espoirs, de leurs déceptions... // J'attendais beaucoup de ce documentaire et, pour avoir vu quelques numéros de l'émission dont il est adapté, je pensais qu'il avait quelque chose de plus pour qu'il soit diffusé dans les salles de cinéma. A part sa durée (1h30), pas grand chose ne le différencie des autres opus de la série, si ce n'est la destination, qui évoque certainement beaucoup plus de choses au grand public. Et je ne vais pas prétendre le contraire : je rêve de partir un jour aux Etats-Unis, faire ce grand voyage d'Est en Ouest, dormir dans des motels miteux sur le bord de la route 66, jouer aux machines à sous à Las Vegas, me recueillir à Wilmington en éternel fan de Dawson, flamber à Miami, prendre un taxi jaune à New York... Ce documentaire est authentique, les rencontres faites sont intéressantes et souvent émouvantes, certains passages sont prenants (à la Nouvelle-Orléans dévastée et dangereuse par exemple) mais il manque quelque chose. En fait, il aurait mérité de durer plus longtemps ou alors carrément d'adopter un format série, en plusieurs épisodes. Je ressors du visionnage émerveillé mais frustré.   

3 août 2009

Séries... Ton Classement Impitoyable... The United States Of Tara !

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A la 14ème place (sur 40) du classement du meilleur et du pire des séries de la saison sur le blog TV News, on retrouve The United States Of Tara ! Pour ceux qui hésiteraient encore à se lancer, retrouvez ses points forts et ses points faibles dans la petite critique que je vous ai concocté !

Chaque année désormais, c’est du coté du câble qu’il faut se tourner pour dégoter les nouvelles séries les plus originales et les mieux écrites de la télévision américaine. Showtime a eu le nez fin quand elle a accepté de se lancer dans l’aventure The United States Of Tara, que l’on pourrait aisément traduire par Tara dans tous ses états (Petit message aux chaînes françaises : qu’est-ce que vous attendez pour l’acheter ? Canal + ?). Cette dramédie, mélange donc de drama et de comédie, a été imaginée par Diablo Cody, scénariste ô combien talentueuse à qui l’on doit le film Juno, sensation indé de 2008, et dont le prochain film, Jennifer’s Body, sortira aux Etats-Unis ce mois-ci. A la production exécutive, on ne pouvait pas rêver nom plus prestigieux : Steven Spielberg, rien que ça !

La suite ICI.

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