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Des News En Séries, Le Blog
21 janvier 2013

The Following [Pilot]

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Pilote // Diffusion le 21 janvier

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What About ?

 Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...

Who's Who ?

 Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie ParisseNico Tortorella, Valorie CurryAdan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).

What's More ?

 Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.

Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.

So What ?

    Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"

What Chance ?

 Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.

How ?



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23 novembre 2012

Tueurs En Séries [Sur le tournage de "Sous le Soleil de Saint-Tropez"...]

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 Au sommaire : - "Boss", "666 Park Avenue" et "Last Resort" tirent leur révérence, "American Horror Story" renouvelée - Greg Germann dans "NCIS", Seth Gabel dans "Arrow", Liza Minnelli chante pour "Smash" - Les premières images de "House Of Cards" - On répond à vos questions : "Hannibal" - Le trailer de l'épisode spécial Noël de "Doctor Who" - On était sur le tournage de la suite de "Sous le soleil" ! - Et quand Hercule se fait tuer par des zombies, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas...

9 février 2013

Tueurs En Séries [Adieu "30 Rock"]

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Au sommaire : - Les promos du Superbowl avec les "2 Broke Girls" et Amy Poehler - "NCIS" renouvelée" - Le film "Entourage" commandé - Une "Dead Like Me" dans "Hannibal", trois acteurs castés dans "Dracula" - "The Walking Dead" façon "Punky Brewster" - On répond à vos questions : "Skins" - La bande-annonce de la saison 2 de "Black Mirror" - On fait nos adieux à "30 Rock"

 

16 janvier 2013

The Carrie Diaries [Pilot]

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Pilot // 1 600 000 tlsp.

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What About ?

La jeunesse de Carrie Bradshaw bien avant qu'elle ne philosophe sur l'amour et le sexe dans "Sex & the City", alors qu'elle est en dernière année de lycée dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre dans les années 80 et qu'elle rêve déjà de New York. Sa mère est morte au début de l'été et elle sait que cette année sera différente pour elle, mais elle est loin d'imaginer que ce sera à ce point...

Who's Who ?

Créé par Amy Harris (Sex & the City, Gossip Girl). Adapté de l'oeuvre de Candace Bushnell. Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck) et Stephanie Savage(Gossip Girl, Hart Of Dixie). Avec AnnaSophia Robb (Jumper, Soul Surfer), Austin Butler (Life Unexpected), Katie Findlay (The Killing), Ellen Wong (Combat Hospital), Brendan DoolingFreema Agyeman (Doctor Who, Londres Police Judiciaire), Matt Letscher (Eli Stone, Brothers & Sisters), Stefania Owen (Running Wilde)...

What's More ?

 Ni Darren Star ni Michael Patrick King, les têtes pensantes de Sex & The City, ne sont impliqués dans cette préquelle. 

Avant d'être un projet pour la CW, il était envisagé de faire de The Carrie Diaries une série pour HBO, puis finalement un film. 

So What ?

    Le meilleur moyen de ne pas être déçu par un pilote est de ne rien en attendre. Depuis le temps, on le sait. Mais c'est pourtant un piège dans lequel on tombe encore régulièrement. Il y a des projets comme ça, on n'y peut rien, ils nous excitent ! Dans le cas de The Carrie Diaries, je suis passé par différentes phases. L'indifférence d'abord, quand on a appris qu'un projet était développé. Je pensais qu'il ne verrait jamais le jour. La curiosité, au moment où la CW a décidé d'en commander un pilote. Qui va jouer la nouvelle Carrie ? Quid de Miranda, Charlotte et Samantha ? Tout ça tout ça. Puis l'excitation, lorsque la série a été validée et que le premier trailer, pas dégueulasse, a été dévoilé. Et enfin de nouveau l'indifférence, parce qu'on l'a attendue trop longtemps. J'aurais vraiment préféré que la chaîne la lance dès la rentrée, au lieu d'Emily Owens par exemple... Mais il y avait une certaine logique à attendre la fin de Gossip Girl. Pourtant, au final, c'est à Hart Of Dixie que m'a le plus fait penser The Carrie Diaries, pour citer un exemple récent. Cela vient peut-être de la voix-off, ou de la fraîcheur qui se dégage du pilote. C'est un peu l'histoire inverse d'ailleurs : dans l'une, une citadine qui a besoin d'air frais et d'un nouveau départ rejoint la campagne; dans l'autre, elle la quitte, à mi-temps, pour prendre du bon temps à New York. Dans les deux cas, il est question d'une quête indentitaire, d'une adolescente ou d'une jeune adulte, peu importe. Avec une certaine finesse et tout en sobriété, ce premier épisode réussit à rendre mademoiselle Bradshaw attachante et ses réflexions peuvent parler aux télespectateurs de 15 à 35 ans, soit parce qu'on a les mêmes, soit parce qu'on les a eues il n'y a pas si longtemps que ça, soit parce qu'on se souvient avec émotion de l'époque où on les a eues. Loin de moi l'idée de vouloir exclure les plus de 35 ans, mais on va dire que la probabilité pour qu'ils s'intéressent à la série est moindre...

   AnnaSophia Robb est vraiment charmante et douée. Elle a su trouver le ton juste, sans jamais verser dans l'imitation ou la caricature, pour incarner cette icône de la mode et de la télévision en devenir. Et puis disons le franchement : elle est plus agréable à regarder que Sarah Jessica "Poney" Parker. Que j'aime beaucoup par ailleurs, hein... La vraie bonne idée de départ, c'est d'ouvrir sur le deuil de la mère de Carrie. Cela confère d'emblée une atmosphère empreinte de délicatesse et d'émotion. Les scènes entre Carrie et sa soeur -dont on n'a jamais entendu parler dans Sex & The City d'ailleurs, comme le reste de sa famille en gros- sont particulièrement réussies, tout comme celles avec son père, qui m'ont touché. Les séquences avec ses copines de lycée sont très sympathiques aussi. Bien entendu, on ne retrouve pas la même ambiance que dans la série de HBO, ni le même genre de langage hyper cru. Mais c'est logique, vu l'âge des personnages, et on sent quand même la filliation. Je suis moins fan des passages entre Carrie et Sebastian, le garçon sur lequel elle craque. En premier lieu parce qu'elles sont classiques de chez classiques et qu'elles peinent à donner le sentiment qu'il sera vraiment important dans sa vie. Ensuite parce que je ne trouve pas Austin Butler très bon. Déjà dans Life Unexpected, il n'était pas formidable. Et puis il ressemble tellement à Chord Overstreet de Glee, la bouche protubérante en moins... Les copines de Carrie ont l'air fun. J'ai envie de les connaître davantage. Il en va de même pour son pote gay qui ne s'assume pas encore. Son pré-Stanford. C'est là que le contexte des années 80 prend toute son importante. Son évolution sera intéressante. Non parce qu'il faut avouer qu'à part les fringues et la musique, résolumment tournée vers les morceaux phares de ces années-là mais dans des versions plus modernes -et sur ce choix, je suis assez partagé- on ne peut pas dire que l'on se sente très dépaysé. Le charme propre à cette époque a un peu de mal à se dégager, et je trouve en même temps que c'est bien de ne pas en faire trop. L'aspect presque intemporel peut avoir du bon. Et puis il y a tout ce qui se passe à New York. Disons que c'est ce qui donne un souffle plus épique au pilote et qui lui permet aussi de se différencier des autres teen shows du genre. Cette ado qui s'émerveille de cette autre vie, qui se voudrait adulte avant l'âge, qui est déjà ambitieuse et rêveuse... disons que ça m'a vraiment parlé. J'ai envie de la suivre dans son voyage, et tant pis s'il est de courte durée ou s'il vire au plaisir coupable. 

   Ce pilote de The Carrie Diaries est comme un rite de passage. Et il se trouve que l'héroïne, ainsi que les auteurs, l'ont passé haut la main selon moi ! Il ne tombe pas dans les écueils propres à ce genre d'adaptation. Il ne cherche pas à impressionner, juste à raconter une histoire simple mais pas vraiment banale, qui peut parler à tout le monde et qui a du charme. Welcome back Carrie, tu nous avais manqué !

What Chance ?

C'est mal parti pour la série, aprè un lancement très décevant sans effet de curiosité, mais si par miracle elle réussissait à se maintenir autour des 1,6 millions, elle ne serait pas moins bien lotie que pas mal d'autres séries de la chaîne comme Hart Of Dixie, 90120 ou Nikita. Alors, pourquoi pas y croire un peu ? 

How ? 



9 mars 2013

Tueurs En Séries [Dana Delany défend "Body Of Proof et balance sur "Desperate"]

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Au sommaire : - C'est la fête des renouvellements ! - "Drop Dead Diva" ressuscite - "Zero Hour" et "90210" tirent leur révérence, bientôt la fin de "Dexter" - Un teaser de la saison 6 de "Mad Men" - Duchovny appelle les fans de "X-Files" à se mobiliser - Steven Spielberg veut son "Napoléon" - On répond à vos questions : "Sons of Anarchy", "Doctor Who", "Castle" - Zoom sur "Body of Proof" avec Dana Delany - "Homeland" : les autres vidéos tournées par Brody... 

 

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27 juin 2013

Tueurs En Séries [Spéciale Monte-Carlo / Partie 2]

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Retour sur le 53ème Festival de Monte-Carlo avec une émission spéciale centrée sur ces acteurs inoubliables du petit et du grand écran :

Jeremy Piven ("Entourage"), Giancarlo Esposito ("Breaking Bad"), Joshua Malina ("Scandal", "A la Maison Blanche", "Sports Night"), Linda Gray et Brenda Strong ("Dallas"), Tom Berenger, Jacqueline Bisset, Eric Braeden et Melody Thomas Scott ("Les Feux de l'amour"), Jill Hennessy ("Preuve à l'appui")...

 



30 mars 2013

The Hundred / The 100 [Pilot Script]

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THE HUNDRED / THE 100

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Jason Rothenberg. Adapté du roman de Kass Morgan. Pour Warner Bros. Television, Alloy Entertainment & The CW. 61 pages.

Après une apocalypse causée par l'Homme lors d'une troisième Guerre Mondiale, les 318 survivants recensés se réfugient dans des stations spatiales et parviennent à y vivre et à se reproduire, atteignant le nombre de 4000. Mais 97 ans plus tard, le vaisseau mère, The Ark, est en piteux état. Une centaine de jeunes délinquants emprisonnés au fil des années pour des crimes ou des trahisons sont choisis comme cobayes par les autorités pour redescendre sur Terre et tester les chances de survie. Dès leur arrivée, ils découvrent un nouveau monde dangereux mais fascinant...


Avec Eliza Taylor (Neighbours), Eli Goree (Emily Owens, MD), Thomas McDonnell (Suburgatory), Henry Ian Cusick (Lost, Scandal), Paige Turco (Damages, Person Of Interest), Isaiah Washington (Grey's Anatomy), Bob Morley (Neighbours, Home & Away), Kelly Hu (Arrow, Vampire Diaries), Marie Avgeropoulos (Cult, The Inbetweeners US)...

 

   Cette année, je le répéte : la CW ne se fiche vraiment pas de nous. L'ère Dawn Ostroff est loin. Jamais l'ancienne présidente du network n'aurait commandé un pilote comme celui de The Hundred. Jamais ! Mark Pedowitz, son remplaçant, est bien plus ambitieux, ce qu'il a tenté de prouver cette saison avec Arrow et Cult. On va dire que la mission est à moitié remplie.  Entre The Selection, Reign, Oxygen et The Tomorrow People, qui ont tous des atouts indéniables -mais aussi quelques défauts plus ou moins grands- et dans des styles différents, les décisions finales risquent d'être difficiles à prendre, surtout si l'on considère que le spin-off de Vampire Diaries, The Originals, est quasi-certain de faire partie de la grille de rentrée. Il ne restera donc probabement que trois places... Une chose est sûre : après avoir lu le script de The Hundred, c'est sans aucun doute celui que j'ai le plus envie de voir se matérialiser en série. Mais c'est aussi le plus ambitieux et donc, à première vue, celui qui coûtera le plus cher. Autant dire que ce n'est pas gagné !

   Je ne sais pas si mon synopsis rend tout à fait justice au pilote. Sans doute pas. La notion d'aventure qui se dessine dans la dernière ligne est très importante. C'est précisément son plus gros point fort. Mais la détailler serait aussi vous priver de quelques surprises savoureuses. Peut-être que je ne devrais pas dire ça, ça va tout de suite mettre la barre trop haut, mais je le fais quand même : toutes proportions gardées, j'ai parfois pensé à Lost en lisant ce script. Il faut dire qu'on parle ici d'un groupe de "survivants" pas vraiment soudés, qui se crashent -non pas en avion mais en navette...- au beau milieu d'un endroit où la nature est hostile, où les menaces sont nombreuses et où il règne une atmosphère étrange... Il y a quelques moments de grâce aussi. Ceux où ces jeunes gens contemplent une nature qu'ils n'avaient connu jusqu'ici qu'en dessins ou en photos. Leur première averse de pluie. Leur premier bain dans une rivière... disons peu accueillante. Et puis cette nuit étoilée, où les arbres et les plantes se mettent à scintiller. Pour ceux qui l'ont vu, ça ressemble à une scène du film L'Odyssée de Pi, lorsque le héros se réveille sur une île qui brille de mille feux. Bien sûr, ici, le rendu ne sera pas le même. Je suis d'ailleurs un peu inquiet quand à la réalisation. Elle a été confiée à celui qui a commis le -pas si mauvais- pilote d'Emily Owens, MD. C'est quand même un tout autre univers. Et puis surtout, le tournage se déroule à Vancouver. Ce qui veut dire beaucoup de fonds verts. Pour les scènes -assez nombreuses- se déroulant sur The Ark, je comprends. Mais pour les séquences d'extérieur, si on a une forêt à la Once Upon A Time, donc jolie mais sans sentiment d'espace, d'immensité, ça va gâcher l'esprit du script, qui a quelque chose d'épique, d'impressionnant. Hawaii aurait mieux convenu...

   Parmi les autres bonnes nouvelles que j'ai à vous apporter : The Hundred évite de trop accentuer l'aspect romantique inhérent à tout projet développé par la CW ! Il y a évidemment quelques approches amoureuses, mais ça reste léger. Attention, je n'ai pas dit subtil... Concernant les personnages, on évite les trop grosses caricatures de manière générale. L'héroïne est... comme celles de The Selection, The Tomorrow People, Reign et Oxygen : jolie, curieuse, intelligente, brave, touchante... le package complet. Seules les interprètes peuvent permettre de faire la différence. A la place de la CW, j'aurais casté Aimee Teegarden dans tous les pilotes. Mais bon... On a aussi la mère courage, finalement pas si courante dans les shows de la chaîne. La mère est souvent morte, dépassée par les événements, trop égoïste ou inexistante. Ici, elle a un rôle important à jouer et elle est aimante, dévouée, obstinée. Les vilains représentants de l'autorité sont relativement discrets dans ce premier épisode, mais ils ne sont clairement pas secondaires quand on prend un peu de hauteur et que l'on imagine ce à quoi va ressembler la saison. Henry Ian Cusick ne devrait avoir aucun mal à être convaincant dans son rôle. J'ai envie de dire la même chose de Isaiah Washington. Mais je le déteste tellement... Il serait parfait dans la peau de son personnage si ce dernier était profondément détestable. Malheureusement, il montre à quelques reprises des signes inquiétants d'humanité... Concernant la tripotée de délinquants qui constitue la grande majorité des protagonistes, disons que les rôles sont bien répartis : il y a celui qui les fait toutes craquer, celui qui est un peu geek, celui qui est trop méchant, ceux qui suivent aveuglément le trop méchant parce qu'ils n'ont pas de personnalité ni de cerveau en état de marche, quelques filles plus rares mais qui se font toujours remarquer par leur beauté... Bon voilà, faut quand même que ce soit vendeur. Et puis ils sont tellement nombreux que de nouvelles têtes peuvent émerger régulièrement, au fur et à mesure que d'autres disparaîtront. 

   Une fois le premier acte passé -un peu mou, qui sert à introduire une histoire somme toute complexe- The Hundred nous embarque dans un voyage haletant entre l'Espace et la Terre ferme, qui regorge de moments forts et de promesses pour l'avenir. Sans doute l'un des pilotes les plus ambitieux tous networks confondus cette saison, qui parvient à mélanger space opera, teen soap et show d'aventure avec aisance, naturel et même un peu de subtilité. Que demande le peuple ?

1 mars 2010

Music Mix [Janvier-Février 2010]

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Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


Amel_Bent_____Ou_Je_Vais____2009__www_FRURap_ruAMEL BENT // OU JE VAIS  44030376

   Depuis la Nouvelle Star, j'ai toujours eu un faible pour Amel Bent. Outre sa superbe voix, elle est d'une grande humilité et reste fidèle à elle-même alors que le succès aurait pu facilement lui tourner la tête, comme elle a tourné la tête à beaucoup d'autres. Ce troisième album n'est pas son meilleur, il est en dessous du premier et surtout en dessous du troisième que j'avais trouvé particulièrement émouvant et marquant. Les mélodies sont un peu moins inspirées, les paroles moins touchantes et surtout, le style de l'album n'est pas bien défini. Ce n'est pas du R'n'B, pas de la variété française typique... C'est un peu idiot de vouloir absolument l'identifier et le ranger dans une case, je le reconnais. Mais cela participe au fait qu'il soit si inégal. Reste malgré tout quelques beaux titres, des refrains accrocheurs et une voix qui ne perd pas en émotion.

Le meilleur : Un Bout de Papier, A trop t'aimer, Le Mal de Toi, Où je vais, Famille décomposée

Le pire : Je ne suis pas elle, Forte.


Florence_and_the_Machine_CDFlORENCE + THE MACHINE // LUNGS  44030378

   Cet album est sorti en Juin 2009, il a ravi la presse britannique mais il a fallu du temps avant qu'il n'atterrisse sur nos ondes françaises. C'eut été scandaleux de passer à coté de ce petit bout de femme qui a du coffre et du coeur, et beaucoup de talent à revendre. Son premier album, Lungs, est d'une richesse émotionnelle incroyable, doublé d'une production soignée (limite trop parfois tant les instruments se superposent). Elle possède, comme on dit, une vraie signature vocale mais sa voix peut agacer sur la longueur. Elle a tendance à un peu trop "crier" mais ça fait partie en même temps de la puissance de certains morceaux alors... Les paroles sont loin d'être idiotes, ce qui ne gâche rien, et un véritable univers, très organique, commence à se dessiner. Un coup de maître !

Le meilleur : Dog Days Are Over, Howl, Between Two Lungs, Rabbit Hearse, Cosmic Love, Blinding, Hardest of Hearts...   

Le pire : None.


echoLEONA LEWIS // ECHO  44030375_p

   Autant vous le dire tout de suite : j'ai une dent contre Leona Lewis et ce pour deux raisons. La première parce que j'ai l'impression qu'elle essaye de se donner de grands airs de diva, particulièrement inspirés de Mariah Carey, mais ça ne lui va pas. Et puis si elle a une belle voix, il n'y a pas de quoi tomber à la renverse non plus. La deuxième raison est toute simple : oser reprendre d'excellents titres pop/rock comme Run de Snow Patrol ou sur cet album Stop Crying Your Heart Out d'Oasis pour en faire de la soupe navrante devrait être passible de prison. Le pire, c'est que certains ignorants pensent que ces chansons sont les siennes. J'ai tout de même essayé d'écouter cet album sans a priori et force est de constater qu'Echo ne vaut pas grand chose. Les mélodies sont souvent accrocheuses, certes, mais tout sonne terriblement creux et on a l'impression d'avoir déjà entendu tous ces morceaux. Quant à la seule tentative hors ballades, Outta My Head, elle est digne de Cascada : horripilante et inécoutable.

Le meilleur : Happy, I Got You, Alive, Naked.   

le pire : Outta My Head, Stop Crying Your Heat Out, Lost Then Found, Brave, Can't Breathe.


2s8gtv9KE$HA // ANIMAL  44030376   

   Le moins que l'on puisse dire, c'est que Ke$ha n'est pas du genre à prendre des pincettes pour dire ce qu'elle a à dire ! Résultat : son premier album est à son image, d'une grande vulgarité. Inutile de s'amuser à traduire les paroles, on comprends très rapidement que tout tourne autout du cul, de la baise, du sexe. Etonnament, en admettant que l'on veuille bien rentrer dans son jeu, il y a quelque chose de rafraîchissant dans tout ça et on admire presque sa liberté de ton. Plusieurs morceaux sont dans le même esprit que le premier single Tik Tok, c'est-à-dire hyper faciles de tous les points de vue mais diablement efficaces ! Vocalement, la sale gosse est très limitée et je crains des prestations catastrophiques en live mais si l'énergie est là, ma foi... Cet album est fait pour se lâcher ! En tous cas, je ne peux pas m'enlever une image de la tête à l'écoute de cet album : j'ai l'impression d'entendre Amanda d'Ugly Betty chanter ! La voix est similaire. Pensez à son inoubliable version de Milkshake... Bref Ke$ha ne fera pas long feu mais elle se sera bien amusée.         

Le meilleur : Tik Tok, Blah Blah Blah, Backstabber, Take It Off, Your Love is My Drug...   

Le pire : Stephen, V.I.P., Dinosaur


quentin_mosimann_exhibitionQUENTIN MOSIMANN // EXHIBITION  44030375_p

   Ce garçon est insupportable. Il est d'une prétention incroyable. C'était déjà le cas avec son album "concept" précédent consistant à reprendre des daubes des années 80 en version jazzy, c'est encore pire avec ce second album "festif" où tout sonne faux, sauf peut-être sa voix. Il a décidé de se la jouer "mec de la night" hyper branché qui drague tout ce qui bouge, qui se croit irrésistible et qui se tape au final une fille différente par soir. Ce ne peut être qu'un personnage puisqu'il n'est sexy que dans sa tête et ce besoin de prouver sa soi-disante virilité cache forcément quelque chose. La plupart des morceaux prêtent donc à rire avec ces sons "électro" faciles, sans aucune ambition, et ces paroles d'une connerie invraisemblable. Les jeux de mots débiles se suivent et se ressemblent. Quand il calme enfin ses ardeurs mégalo, on se retrouve avec des ballades super niaises. Quand est-ce que Quentin Mosimann comprendra qu'il est meilleur à mixer dans une salle des fêtes pour un mariage que derrière un micro sur scène ou en studio ? C'est un peu violent, je sais. Mais il tend le bâton pour se faire battre franchement...

Le meilleur : Toc Toc, I Love I Love, Vibrer (pour leur efficacité), Gainsbourg Zéro-Dix (Un hommage à Gainsbourg qui a dû le faire se retourner dans sa tombe mais c'est le meilleur titre de l'album, c'est dire le niveau...).

Le pire : Made In Paris (imbuvable), Golden Boy (insupportable), Gimme A Break (honteuse), Pas compliqué (les rimes sont infâmes), Je la vois (dans toutes les filles).      


VVBrownV.V. BROWN // TRAVELLING LIKE THE LIGHT  44030377

   En principe, qui aime la musique ne peut que fondre à l'écoute de Shark In The Water, un titre très réussi qui a révélé V.V. Brown, une sorte de Amy Winehouse lucide et belle. De nombreux morceaux de l'album sonnent joliment rétros, comme I Love You par exemple, une déclaration simple et superbe, ou Quick Fix, très sixties, très rock'n'roll.  Chaque chanson refléte une ambiance, elles sont toutes différentes mais elles se complètement bien et forment un ensemble cohérent et forcément très riche. On a parfois l'impression d'écouter des gold qui n'auraient pas pris une ride. S'ils étaient sortis il y a 30 ans, ils seraient sans doute devenus des classiques. Le point faible de l'album est aussi un point fort : V.V. Brown n'a pas forcément une voix très reconnaissable si l'on compare à tout ce qui se fait dans le genre mais elle n'en est pas moins excellente.

Le meilleur : Crying Blood, I Love You, Shark In The Water, Back In Time, Quick Fix...   

Le pire : L.O.V.E.      

24 février 2011

Glee [2x 13]

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Comeback // 1o 53o ooo tlsp.

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  Cette semaine, Glee nous plonge au cœur de sa « Justin Bieber Experience » en s’attaquant au phénomène « musical » de ces deux dernières années, qui déclenche une vague d’hystérie chez les jeunes filles en fleur et qui perpétue ainsi la tradition initiée par les Beatles il y a 50 ans (et les 2be3 il y en a 15). Non parce que sans vouloir passer pour un pro-Bieber, dont je me contrefous royalement, j’en ai un peu marre de lire et d’entendre partout des blagues sur ce pauvre gosse qui finira à coup sûr, d’ici cinq ou six ans, dans un centre de rehab. Cet acharnement devient indécent. Je n’aime pas les têtes de turc. Curieusement, les scénaristes de Glee n’ont pas choisi de le caresser dans le sens… de la mèche, et suivent allégrement la tendance en se moquant de sa coupe de lesbienne (blague déjà entendue dans les médias des dizaines de fois) ou en s’amusant de ses fans prépubères, qui ne sont rien de moins que le public cible de la série. Cette condescendance paradoxale me laisse perplexe. Mais à quel jeu peut bien jouer Glee ? On comprend en tous cas pourquoi le jeune chanteur a refusé d’apparaître dans l’épisode… Bien sûr, comme toujours quand la série rend hommage à un artiste, il y une leçon positive à en tirer. Et Justin Bieber peut bien être sujet à moqueries, il n’en est pas moins « rock’n’roll » et son pouvoir de séduction, aussi ridicule soit-il, reste intact. Au fond de moi, je dois reconnaître que j’ai bien rigolé devant les pitreries de Sam. Il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de nous faire rire. C’est chose faite ! Face à lui, Dianna Agron était absolument magnifique. C’est triste de la résumer à ça mais ce personnage n’a jamais été vraiment défini. Tantôt tendre tantôt pestouille, on ne sait auquel de ses seins se vouer…

 

 

  Sue Sylvester qui devient gleek… Comment les scénaristes ont-ils pu noyer un poisson aussi gros ? Elle traîne dans la boue les apprenti-chanteurs depuis 1 an et demi et Will trouve encore le moyen de la pardonner en l’invitant à rejoindre la troupe ? Il est encore plus benêt que je ne l’imaginais. Bien sûr qu’elle avait un plan machiavélique derrière la tête ! Je sais bien que tout cela n’est qu’accessoire et que c’est le résultat qui compte (et il était plutôt bon grâce, notamment, au numéro musical final sur Sing de My Chemical Romance) mais je ne peux pas m’empêcher de penser que les scénaristes ne font strictement aucun effort d’imagination pour la mise en place des intrigues. C’est bâclé. C’est dommage. Et pourquoi vouloir encore et toujours contrebalancer la méchanceté de la coach par des scènes d’une facilité déconcertante la plaçant dans un contexte où même Satan fondrait en larmes ? C’est là que la série atteint ses limites et ne s’assume plus. Il ressort de tout ça une bonne initiative : Rachel va écrire sa propre chanson. On nous avait promis en début de saison un épisode spécial chansons originales et j’ai vraiment hâte de le découvrir. On attend forcément l’équipe au tournant. C’est « facile » de reprendre des chansons, quitte à les massacrer, mais c’est moins facile d’en créer de toutes pièces… Au passage, les  tubes de Bieber passent plutôt bien en version Glee. Oserai-je dire mieux ? Et puisque j’évoque les numéros musicaux : celui de Lauren Zizes était assez sympa dans l’intention, même si j’ai toujours du mal à adhérer à cette intrigue amoureuse avec Puck, et le duo Rachel/Mercedes était insupportable. Je n’en peux plus des chansons de gueulardes made in Broadway. Kurt et Blaine étaient absents mais ils n’ont pas manqué. Pas de scènes qui sortent de nulle part par conséquent, et pas d’a cappella prétentieux non plus.

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// Bilan // Pour la première fois depuis ses débuts, Glee réussit à rendre hommage à un artiste habilement, sans en faire des tonnes et de manière à ce que cela serve le récit (contrairement aux épisodes Britney et Gaga qui sortaient un peu de nulle part et qui ne faisaient rien avancer). Ce comeback est bourré de défauts mais les dialogues m’ont semblé plus soigné qu’à l’accoutumée et le rythme plus soutenu. C’était sympa.

 

 

27 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 04]

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The Crocodile // 9 890 000 tlsp.

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   Même si Emma, Snow, Mulan et Aurora n'apparaissent pas dans cet épisode -What a shame!- les auteurs ont su compenser en misant sur Rumplestiltskin, LA valeur sûre de Once Upon A Time avec Regina, qui elle n'est en revanche pas du tout présente. Cette fois, il s'agit de revenir sur la disparition de la femme de la Bête -qui se trouve être un sosie de Courteney Cox (l'atrice Rachel Shelley)- et ajouter au changement radical de personnalité du pauvre homme encore plus de profondeur. On en revient toujours à la magie, au final, mais il n'est pas allé la chercher pour rien, définitivement. Là où l'épisode fait très très fort, c'est quand le Capitaine Crochet vient se mêler à l'affaire puisqu'il est l'amant de Milah et va la perdre sous ses yeux, le coeur écrasé en miettes. Les scénaristes ont même eu la bonne idée de faire de Rumple le crocodile qui lui a arraché la main, remplacée par un crochet luisant. Je désespérais d'avoir un nouveau personnage masculin fort. C'est chose faite ! Et, contrairement à Rumple et à l'Evil Queen, on sait dès son introduction pourquoi il est devenu si mauvais. Ca ne peut que nous aider à s'attacher très vite à lui. Colin O'Donoghue est plutôt convaincant dans le rôle. Bien entendu, c'est une version mannequin de Hook que l'on nous propose mais nos yeux ne s'en plaindront pas... Visiblement, la production a de grands projets pour Crochet puisque l'acteur a récemment été promu régulier pour le reste de la saison. Il est vrai que son alliance avec Cora est très alléchante, et il ouvre la porte vers tout l'univers de Neverland qu'il nous tarde d'explorer. Pensez simplement à Peter Pan et à la Fée Clochette... Alors pour les incarner, je voudrais... Seth Green et AnnaLynne McCord ! Quoi ? Ce sont les premiers noms qui me sont venus. Laissez-moi réfléchir encore un peu. Vous avez des idées ?

    Belle, elle qui est justement devenue régulière pour la saison 2, doit gagner en importance et en intérêt. Pour le moment, malgré les idées de rupture et d'indépendance développées dans cet épisode, elle est encore et toujours associée à la Bête et vit dans son ombre. Dans un monde merveilleux qui ne serait pas celui de Disney, elle se serait lancée dans une histoire coquine avec Ruby, qui ne demande visiblement que ça, mais ici, il faudra se contenter d'une amitié. J'ai d'ailleurs hâte que le Petit Chaperon Rouge sorte de son rôle de bonne copine toujours là pour donner des conseils et filer un coup de main mais qui n'existe pas vraiment par elle même. Le retour de ses instincts animals ne peut qu'être un signe encourageant pour la suite... Comme à peu près tous les autres héros de la série, Belle a une histoire familiale compliquée et un père particulièrement cruel, prêt à lui effacer la mémoire pour qu'elle ne s'accroche plus à Rumple. Bien sûr, il croit le faire pour son bien. Mais évidemment, elle ne peut que le détester après ça, et nous aussi. Le train de la mine, y'a pas à dire, ça fout les chocottes ! Le seul truc qui nous le rend sympathique ce vieux monsieur, c'est que sa boutique s'appelle quand même... "Game Of Thorns" ! La romance entre Belle et Mr. Gold va donc continuer, chose à laquelle on s'attendait dès le début de l'épisode, mais on peut espérer que les auteurs sauront ne pas trop insister là-dessus pour nous raconter d'autres choses concernant les deux personnages. Dans l'un des deux cas, je ne me fais pas de soucis... 

   Sinon, je ne voudrais pas passer sous silence deux choses : Charming qui travaille à la mine en marcel, c'es méga hot, et Charming qui donne des conseils de coeur à Gold, c'est très drôle pour plein de raisons; et... WTF cette histoire de haricot magique ? Je n'ai pas bien compris qui était vraiment le monsieur avec son bonnet rouge (si ce n'est qu'il ressemblait à Prof) et je ne suis même pas certain qu'il possède une identité importante, mais a priori ce n'est pas lui Jack. Si les scénaristes vont jusqu'au bout, c'est très malin d'avoir pensé à ça pour passer d'un monde à l'autre. Chapeau !

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// Bilan // Tout aussi riche que les trois précédents épisodes, The Crocodile démontre plus encore combien cette saison 2 a été mûrement réfléchie et intelligemment construite en amont afin d'utiliser au mieux toujours plus de nouveaux personnages de contes de fée (et pas que). Once Upon A Time n'a pas attendue cette fois la mi-saison ou la fin de saison pour devenir épique ! Elle l'est depuis le premier épisode et compte bien le rester jusqu'au bout.

17 mai 2010

Glee [1x 17]

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Bad Reputation // 11 62o ooo tlsp.

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   Voilà un épisode qui redonne espoir en Glee ! Comme vous avez pu le constater à travers mes précédentes reviews, je trouve Glee assez faible depuis son retour, l'épisode spécial Madonna mis à part. Scénario inexistant, numéros musicaux peu inspirés, personnages lassants... Cet épisode s'est efforcé de corriger chacun de ces points avec plus ou moins de succès. Au niveau du scénario pour commencer, disons que l'on ne sort toujours pas de la guerre Sue Vs. le Glee Club mais je crois qu'il va falloir l'accepter car ça fait partie de l'ADN de la série. Il ne reste plus qu'à espérer que les scénaristes feront preuve d'autant d'imagination que cette fois-ci pour sortir de la routine déjà bien installée. Le coup de la vidéo volée par Kurt était assez sympa en soit et j'ai adoré le fait d'aller jusqu'au bout du délire en invitant Olivia Newton-John dans une parodie de son clip Physical. La chanteuse ne manque pas d'humour et de second degré, c'est appréciable. Ce n'était pas hilarant, mais très sympa. Pour contrebalancer ces scènes divertissantes, on nous a remis une couche de la tendre Sue qui s'occupe de sa chère soeur trisomique. Un peu facile mais ça reste encore touchant. Il faudrait juste ne pas en abuser, ou alors en faire une véritable intrigue. J'ai bien aimé aussi l'arrivée d'une nouvelle folle-dingue et elle est en plus interprétée par une actrice que j'adore : Molly Shannon ! J'espère qu'elle va rester dans le coin et que son personnage prendra plus d'importance. Elle a un sacré potentiel en tous cas et m'a fait déjà bien rire dans ses quelques happenings. Par contre, Sue qui motive Emma à traiter Will de "Manwhore", ça m'a moyennement plu. La scène où Emma se lâche était très bien effectivement, et rien que pour ça ça valait le coup, mais je n'aime pas le fait que Sue réussisse à embobiner tout le monde si facilement. Ca ne fait que rendre les personnages débiles et maléables alors qu'ils valent mieux que ça, et Emma en l'occurence vaut mieux que ça.

   En me rendant compte assez tôt dans l'épisode qu'une grande partie allait être consacrée à Rachel, une fois de plus, j'ai eu très peur. C'est le genre de personnage génial au départ dont on se lasse très rapidement. Mais ce qui me plaît beaucoup avec elle précisément, c'est qu'elle est parfaitement consciente de qui elle est, de ce qu'elle représente aux yeux des autres et ça la rend vachement attachante. Et puis quoiqu'on en dise, Lea Michele est une sacrée chanteuse ! L'intrigue de la "Glist" était un bon moyen de rassembler tous les personnages et ils ont été bien utilisés dans l'ensemble. Même Quinn ! Je ne pensais vraiment pas que c'était elle la responsable, mes soupçons se tournaient davantage vers Jesse qui est censé être là pour foutre la merde mais qui n'a pas fait grand chose pour le moment. Joli twist en tous cas et comptant qu'elle soit remise en avant même si un petit solo pour conclure aurait été le bienvenue. Au lieu de ça, on a quand même eu un Total Eclipe Of The Heart vachement sympa (j'adore honteusement cette chanson), et plus tôt dans l'épisode un autre hommage aux années 80 avec Rachel et ses trois garçons qui m'a beaucoup plu. Par contre, le rap de Will en début d'épisode m'a gavé et le Can't Touch This aussi, mais uniquement parce que ce titre m'horripile à la base, et je ne trouve même pas ça drôle.      

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// Bilan // Ambiance années 80 pour un épisode bien agréable de Glee. J'aimerais que ce soit comme ça toutes les semaines...

13 novembre 2011

Glee [3x 05]

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The First Time // 6 910 000 tlsp.

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    Pour la deuxième fois de sa courte histoire, Glee consacre un de ses épisodes à... la première fois (sexuelle -je précise car il y aussi eu un épisode de la saison 2 sur le premier baiser). Ce sont des thèmes typiques aux séries pour ados auxquels Glee ne pouvait échapper et il restait quatre personnages vierges à déflorer une bonne fois pour toutes. Les heureux élus sont donc Rachel, Kurt, Blaine et Beist. Ils n'ont pas fait un truc tous les quatre ensemble, je vous rassure. Non parce que dit comme ça... Rachel a cherché à s'accoupler avec son débile de copain, Finn, qui lui a déjà pratiqué grâce au savoir-faire, entre autres, de Santana (c'était très marrant que cette dernière le rappelle à Rachel au détour d'une conversation censée l'aider !). Malheureusement, les deux tourtereaux ne sont pas vraiment parvenus à atteindre l'émotion attendue (l'orgasme peut-être, mais ça, l'histoire ne le dit pas) avec des complications sans originalité replaçant Rachel dans son rôle de diva égoïste et Finn dans celui du raté de service. Espérons que ce passage à l'acte change un peu leurs comportements respectifs en les faisant véritablement grandir... 

   Beist a certes bénéficié d'un temps d'antenne plus restreint mais elle a, haut la main, passé l'épreuve de l'émotion en nous offrant une magnifique scène où elle craque complètement face à son prétendant. Cela a beau faire redite avec ses intrigues précédentes, c'est juste super touchant et Dot Marie Jones est à chaque fois excellente ! Elle n'a pas oublié d'être drôle non plus avec un "J'adore souder" du plus bel effet par exemple. Mais c'est Kurt et Blaine, au final, qui obtiendront la plus grande exposition. Le moteur de l'intrigue porte un prénom : Sebastian. C'est l'un des nouveaux membres des Warblers qui impressionne Blaine lors d'une super prestation sur Uptown Girl avec le reste de son ancienne équipe (on se demande quand même ce qui lui a pris de quitter cette école irréelle...). Il est homosexuel lui aussi, plutôt sympathique au demeurant et super rentre-dedans. Bref, Blaine tombe sous son charme mais son amour pour Kurt semble -pour le moment en tous cas- plus fort que tout. Il ne fautera pas mais passera la nuit bourré à danser dans une boîte gay glauquissime coincé entre un Sebastian toujours dans la séduction et un Kurt prêt à défendre son bien. Jolie surprise que le bref retour à cette occasion de Dave Karofsky, histoire de donner quelques nouvelles de ce personnage qui n'a jamais été attachant mais dont le sort nous importe quand même un peu. 

   L'arc sur la comédie musicale West Side Story s'est achevé dans cet épisode avec un Arty particulièrement touchant lors de son discours et quelques extraits des prestations. Je n'ai pas été très sensible aux chansons mais la mise en scène sur America était pas mal du tout (et pas amateure un seul instant). L'idée des montages alternés entre les passages sur scène et les moments de "vie réelle" permettait de gagner du temps avec pertinence, les paroles des chansons faisant divinement bien écho aux situations. N'empêche que West Side Story ça ne m'intéresse pas une seule seconde et je crois que c'est un des problèmes de ce début de saison. Le public fuit, les jeunes en particulier, parce qu'il ne se retrouve pas dans ces chansons certes cultes mais pour les générations précédentes seulement. Ce n'est qu'une raison parmi d'autres mais je pense vraiment qu'elle a son importance. 

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// Bilan // Un épisode solide de Glee où la plupart des intrigues se resserrent autour d'un même thème et non un gros bordel qui part de tous les cotés sans faire sens. Pourquoi tous les épisodes ne sont pas écrits avec autant de rigueur et finalement autant de simplicité ? Mystère...

23 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 03]

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Love The One You're With // 9 960 000 tlsp.

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   Après deux épisodes "spéciaux" pour ouvrir la saison et traiter dignement des conséquences du crash d'avion -ça sonne toujours très mal mais il faut bien se faire à l'idée...- Grey's Anatomy adopte une forme plus classique pour ce 3ème épisode mais le niveau reste élevé. L'humour parvient largement à se frayer un chemin malgré la gravité de certaines intrigues, à commencer par celle qui sert de fil rouge. Nos médecins impliqués dans l'accident vont-ils accepter une somme d'argent plus que conséquente pour les dédommager du traumatisme causé ou vont-ils décider de poursuivre l'action en justice contre la compagnie aérienne ? Etant donné que dès le départ, c'est la première solution qui semble la plus probable, on imagine aisément que c'est la seconde qui va être privilégiée au final. Les auteurs ne se sont pas donnés énormément de mal pour créer du suspense. Les regards dans le vide de Derek servaient d'indication : c'est lui qui allait faire basculer le vote. Etant donné le peur de sympathie que j'ai pour le personnage -je n'arrive plus à voir qu'un acteur qui fait des pubs l'Oréal (et c'est d'autant plus gênant quand il se balade au milieu de carcasses d'avion comme s'il posait pour un magazine d'aviation)- ça m'écorche un peu de le dire mais il me semble qu'il a pris la bonne décision. Pas nécessairement la plus raisonnable mais la plus juste et la plus en accord avec son métier? Il se bat chaque jour pour sauver des vies et, en acceptant l'arrangement à l'amiable, il allait à l'encontre de ses convictions. Et puis franchement, je ne me fais pas de soucis pour Sofia et Zola : avec deux parents chirurgiens pour l'une comme pour l'autre, elles ne sont pas prêtes d'être dans le besoin. Que Callie se soucie du financement des futures études de sa fille, c'est mignon mais ce n'est quand même pas très réaliste. Même pour Arizona d'ailleurs et sa future jambe bionique. On n'est pas là, c'est trop tôt pour en parler, mais c'est inévitable. Et même si ça coûte évidemment très cher, dans son cas, ce ne sera pas insurmontable pécuniairement... Toutes les scènes de Callie, avec ou sans Arizona, étaient bouleversantes. Elle s'est permis de craquer cette fois, et c'est ce dont elle avait besoin pour sortir sa femme de sa torpeur. Il fallait lui montrer qu'elle culpabilisait, à tort ou à raison, plutôt que de jouer à la femme forte, sûre d'elle. Et on dirait que ça a marché... Mais la route est longue avant de retrouver l'Arizona que l'on a toujours connu ! Du coté du cas médical qui servait de réflexion à Callie, on ne peut pas parler de grande subtilité. 

   En grande partie grâce à la technologie actuelle, Cristina a beau ne pas être physiquement présente au Seattle Grace, son cynisme fait toujours des ravages ! Les passages où elle apparait par écrans interposés sont toujours très réussis. Ses réactions face aux derniers cancans valent vraiment leur pesant de cacachuètes et Meredith se fait un malin plaisir de tout lui raconter. Lorsque la connexion est coupée, grâce à des personnages secondaires charismatiques, que ce soit le Chief ou le vieux chirurgien, les scènes de Cristina restent très réussies et très fraîches. Finalement, ce ne serait pas si dérangeant que cela qu'elle reste encore là-bas quelques temps, tant qu'elle reçoit des visites du moins. Cela dit, je paierai cher pour la voir intéragir avec les nouveaux internes, la grande ttraction du moment à l'hôpital. Comme dans le Season Premiere, l'accent est largement mis sur Jo, jouée par Camilla Luddington, tandis que les autres se contentent pour le moment de faire de la figuration, mais c'est sans doute la meilleure méthode pour les intégrer en douceur. Je n'ai absolument aucun reproche à faire à cette Jo à ce jour. Elle est amusante. Mais je vois d'un mauvais oeil son rapprochement avec Alex. Visiblement, c'est elle que les auteurs ont choisi pour prendre la place d'Izzie dans son coeur. Ma foi... On verra... Le retour d'April était un grand moment de l'épisode, en particulier tout son speech sur sa "revirginisation" tombé dans les oreilles d'une Bailey toujours plus effarée. Le coup de Justin Timberlake, c'était quelque chose ! Je suis assez content qu'April ait re-craqué aussi rapidement pour Jackson. Ce serait vite devenu lourd et redondant sinon. Il vaut mieux avancer, quelque soit le chemin choisi. C'est la même chose pour Bailey mais dans un domaine différent : elle doit trouver un nouveau sens à sa vie alors que son petit-ami est loin et que son fils grandit. Ce sera médical apparemment (et logiquement) et j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Il est grand temps que le personnage abandonne un peu la comédie pour se consacrer à ce que Chandra Wilson maîtrise encore mieux : le drama.

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// Bilan // Retour à la normale pour Grey's Anatomy, tout en douceur et en humour. Les perspectives pour la saison 9 se dévoilent un peu plus et elles sont globalement alléchantes !

4 mars 2013

Revenge [2x 10 > 2x 14]

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Power // Sabotage // Collusion // Union // Sacrifice

7 120 000 tlsp. // 6 170 000 tlsp. // 5 750 000 tlsp. // 5 200 000 tlsp. // 5 990 000 tlsp. 

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    J'avoue que je n'avais pas prévu de ne pas parler de Revenge pendant aussi longtemps, mais la vérité c'est que je me suis tellement ennuyé devant les épisodes 10, 11 et 12 que j'ai eu le sentiment que je n'avais absolument rien à en dire. Ils étaient plus inintéressants encore que les plus mauvais épisodes de la première saison. C'est dire. Il y a heureusement toujours une petite intrigue, un petit quelque chose auquel s'accrocher pour tenir bon, mais ce n'est pas suffisant. Pas étonnant que les audiences descendent en flêche pour atteindre un niveau critique. Les bonnes résolutions du début de la saison sont loin. La série se veut toujours plus qu'un soap : elle veut être un thriller, une comédie parfois -ce qu'elle réussit très bien d'une certaine manière- et une critique ô combien subtile de la société avec sa division riches/pauvres toujours aussi ridicule. Il lui suffirait pourtant de se contenter d'être un soap décomplexé pour fonctionner et, bien sûr, de se débarrasser des frères Porter et de toutes les intrigues nullissimes qu'ils apportent (même quand Conrad et Ashley viennent y fourrer leur nez). Je ne cesserai jamais de le dire. C'est ça aussi qui est fatigant avec Revenge : j'ai l'impression d'écrire inlassablement la même critique. Les défauts sont toujours les mêmes, elle n'apprend strictement rien de ses erreurs, erreurs qu'elle traîne toujours pendant dix épisodes en plus car tout avance relativement lentement quand on regarde bien. Et je ne parle pas de tout ce qui est inutile...

   Mais parlons-en quand même : le petit détour d'Emily et Daniel par Los Angeles n'a servi à rien -en plus, il n'y avait évidemment visuellement aucune différence puisque la série est tournée là-bas- et l'introduction du personnage de Jason Prosser, incarné par Dylan Walsh, n'a eu aucun intérêt. De toute façon, toutes les manigances du côté de Grayson Global m'emmerdent plus que tout. C'est brumeux, mal raconté, mal expliqué, pas assez rythmé. Il faut que Revenge arrête de se prendre pour Damages ! Elle le fait très mal. Etroitement liée à cela, l'Initiative n'est pas plus intéressante. Tout est tellement flou et inutilement mystérieux et compliqué dans cette intrigue tranversale que l'on décroche à coup sûr au bout de quelques minutes. Elle nous a quand même apporté un bon cliffhanger dans l'épisode 13, lorsque Victoria tue Helen Crowley. On ne s'y attendait pas pour la simple et bonne raison que l'on n'a pas l'habitude de voir les scénaristes oser autant. On se fichait du personnage, mais c'est un geste fort pour Victoria en revanche. Ah ça, ce n'est pas Emily qui aurait tiré... L'entrée en politique de Conrad pourrait offrir quelque chose d'intéressant, mais je me méfie. Voilà donc pour les Grayson, que l'on a connu bien plus en forme.

   J'ai beau trouver Emily décevante dans cette saison 2, car trop sentimentale, je dois bien reconnaître qu'elle a eu de jolies scènes, essentiellement dans les épisodes 13 et 14 qui sont, de loin, les meilleurs de la saison. L'histoire de sa mère est déjà oubliée, ce que je regrette tant elle n'aura servie à rien, mais elle voit à nouveau la vie qu'elle aurait dû avoir défiler devant ses yeux lorsque Jack et Amanda se marient, sur la plage. Le parallèle avec les flashbacks de son enfance était pertinent. Forcément, elle craque. Et Emily VanCamp était encore une fois parfaite. Il y a également eu un gros flottement entre Aiden et elle pendant quelques épisodes alors que leur vengeance commune a divergé, mais qu'Emily soit avec lui ou avec Daniel, je reste en général de marbre face à ce type de scènes. Elles fonctionnent rarement. Peut-être parce qu'il y a un manque d'alchimie entre les acteurs, ou peut-être parce que ce n'est tout simplement pas palpitant et pas super bien écrit. Heureusement pour elle, Amanda a eu la bonne idée de mourir dans Sacrifice. J'aimais bien le personnage, mais il était arrivé au bout du bout de ce qu'il pouvait apporté. Les auteurs ont bien fait de s'en séparer. J'aurais bien sûr préféré que ce soit Declan qui se noie, mais l'émotion n'aurait pas été la même, que ce soit pour Emily ou pour nous. Pour le coup, là c'était palpitant. Je n'irai pas jusqu'à dire "bien écrit", parce que tout était truffé de grosses facilités et d'âneries de la part de tous les personnages présents sur le bateau, mais l'important c'est que ça fonctionnait quand même et que c'était déchirant à la fin. Et on fermera les yeux sur les horribles fonds verts en mer, dignes du pilote de Ringer. L'arrivée de Nolan en grand sauveteur avait de la gueule malgré tout, pour le symbole. On adore quand Emily et lui se retrouvent, quelque soit la situation. En parlant de Nolan, le triangle "amoureux" qu'il a formé quelques temps avec Marco et Padma n'a pas du tout porté ses fruits. Les scénaristes ne sont pas (encore) allés au bout de l'idée. Et apprendre que Padma est elle aussi manipulée par l'Initiative ne m'a fait ni chaud ni froid. On s'y attendait un peu. Et de toute façon, on s'en fichait pas mal. Padma me fait de plus en plus penser à la transparente Ashley en fait. Ce n'est vraiment pas une bonne chose... 

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// Bilan // Se coltiner quatre épisodes médiocres de Revenge avant de pouvoir en apprécier un et en adorer un autre, ça force le respect, non ? Il n'y a qu'un sériephile pour accepter de s'infliger cela. Si les auteurs de la série continuent à décevoir autant, il n'y aura plus que quelques téméraires pour la regarder d'ici à la fin de la saison 2. Elle aura une saison 3, parce qu'ABC ne va pas tellement pouvoir faire autrement, et puis elle disparaîtra. Il est encore temps de se rattraper, mais il faut agir maintenant ! Revenge est un soap. Qu'il s'assume ENFIN comme tel, nom d'une Victoria Grayson !

6 février 2010

Damages [3x 02]

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The Dog Is Happier Without Her // 1 o2o ooo tlsp.

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   C'est fou. Nous n'en sommes qu'au deuxième épisode de la saison et on a déjà tout un tas d'informations à digérer que ce soit dans le présent ou dans le futur, à travers des flashforwards partiuclièrement généreux. Il ne me semble pas que dans les deux premières saisons on nous en ait donné autant en si peu de temps. C'est un régal ! En plus de ça, il y a comme un esprit "soap" qui traverse toutes les intrigues à la fois grâce à la famille Tobin qui cache bien des secrets mais aussi via les personnages que nous connaissons bien. Après avoir appris la mort de Tom, nous apprenons qu'il avait une liaison avec Ellen ! Du moins, c'est ce que l'on souhaite nous faire croire. Tout est dans le non-dit, le faux-semblant. Difficile de démêler le vrai du faux pour le moment mais il y a clairement ambiguïté. Et puis, puisque l'on sait qu'il s'est passé un an entre la fin de la saison 2 et le début de la saison 3, ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit passé des choses importantes dans ce laps de temps. Tom et Ellen ont pu entamer une relation adultère, y mettre fin, puis la reprendre dans un futur proche. Et quand on y pense, leurs gestes mal assurés et leurs regards dans le Season Premiere n'étaient pas anodins et allaient au-delà des gentilles retrouvailles de deux bons vieux collègues. Tout est possible. La phrase d'Ellen adressée à la femme de Tom peut aussi être comprise dans un sens complètement différent. Etait-elle la seule à savoir ce que Tom et Ellen avaient trafiquoté au sujet de l'affaire Tobin ? C'est moins excitant tout de suite. On sous-entend également qu'Ellen serait responsable de la mort de Tom. Je doute vraiment qu'elle ait pu le tuer. En revanche, qu'elle ait assisté à son exécution, pourquoi pas...

   La déferlante soapesque n'épargne pas Patty puisque son divorce est en cours et que Phil se montre pour le moins entreprenant. Il aimerait bien qu'elle lui laisse une seconde chance mais face à son refus catégorique, il faut s'attendre à ce que le divorce devienne sanglant. Et visiblement, Phil sait pas mal de choses compromettantes sur Patty. Pas étonnant en même temps. A coté de ça, il y a l'affaire Tobin qui se poursuit avec la découverte d'une maîtresse interprétée par Madchen Amick (Twin Peaks). La pauvre s'est déjà faite renverser par le fils Tobin. Ca promet ! Dans le genre poissard, il se pose là lui. Tout est toujours très clairement exposé, les scènes sont intenses. Je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que je suis impressionné. Un petit mot quand même sur l'avocat des Tobin qui est assez discret pour le moment mais qui a clairement son "hidden agenda". Il agit certainement plus dans son propre intérêt ! Coté révélations, on apprend quand même que Tom est lui aussi ruiné, ce qui explique mieux son appart' pourri du flashforward et sa mort aussi.      

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// Bilan // Contre toutes attentes, cette saison de Damages risque d'être celle de Tom. Pourquoi pas ? Le seul défaut de cet épisode et du précédent, c'est une Patty reléguée au second plan. Pour le reste, c'est brillantissime !

18 avril 2010

Breaking Bad [3x 02]

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Caballo Sin Nombre // 1 55o ooo tlsp.

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   Me pardonnera-t-on si je dis du mal de ce second épisode de la troisième saison de Breaking Bad ? Non parce que j’aimerais en dire beaucoup de bien mais je me contenterais seulement de quelques notes positives. Il y a des choses qui sont rédhibitoires et le coma profond dans lequel les 20 minutes centrales de l’épisode m’ont plongé en font partie. L’introduction était bonne, les dix dernières minutes étaient captivantes, mais au milieu coulait comme une rivière d’ennui. Question d’humeur peut-être. Ou habitude perdue. Le rythme de la série a toujours été très particulier et ça passe parfois un peu moins bien que prévu. Il s’avère que la relation entre Walter et Skyler a atteint un point de non-retour tel que rien ne semble pouvoir les sauver. Les nombreux non-dits, le secret même, est pesant pour tout le monde, y compris pour le spectateur. J’aimerais tellement que Skyker se confie à Mary ou à Hank, ou même à son fils. Ce ne serait pas raisonnable mais Breaking Bad a toujours su nous surprendre. Qu’elle le fasse à nouveau à ce sujet ! Dans tout ça, le point positif, c’est que Walter Jr. (qui ne veut finalement plus qu’on l’appelle Flynn, sans doute pour prouver qu’il est fier de son père dont il ne partage plus le toit mais au moins le prénom) sort de l’ombre et peste contre sa mère, fugue… Il s’affirme et ça me semblait important à ce stade de la saison. Cela dit, il ne faudrait pas que le conflit dure trop longtemps. Les scènes entre lui et Skyler sont pénibles.

   Jesse est bien trop absent durant ces deux premiers épisodes. Bien-sûr, sa petite vengeance personnelle auprès de ses parents est relativement jouïssive bien que cruelle, mais on ne lui offre malheureusement que ça. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne retrouve Walter mais le plus tôt sera le mieux car la série marche définitivement mieux quand le duo est réuni. Le retour de Saul ne m’a pas procuré le plaisir escompté. Il ne m’amuse plus tellement à vrai dire, pour le moment en tous cas. Bob Odenkirk en fait trop et je crois que c’est la première fois que j’émets une critique sur le jeu d’un acteur de la série. Alors j’ai le droit d’abord ! Ne me conspuez pas ! Du coté des messieurs méchants, ça avance. Ils ont déjà trouvé Walter. Je croyais que ça mettrait plus de temps. Cela dit, ils le laissent finalement s’échapper. La tension était à son maximum, ça j’ai beaucoup aimé. Tout comme le clin d’œil-de-verre. D’ailleurs, le plan de la pizza sur le toit m’a vraiment fait rire. J’adore quand la série part dans ce genre de délires en prenant des risques d’ailleurs car je ne suis pas sûr que ça ait fait rire tout le monde. Moi, j’ai trouvé  ça hilarant et je pèse mes mots ! Eh Skyler qui revient dessus au téléphone quelques minutes après… Je crois que les scénaristes voulaient se foutre de sa gueule.

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// Bilan // Je n'ai pas tellement aimé cet épisode et j'assume. On ne peut pas crier au génie toutes les semaines !

9 décembre 2011

Damages [Saison 4]

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Saison 4 // Audience inconnue

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   Je terminais ma critique du dernier épisode de la saison 3 de Damages publiée le 4 Mai 2010 sur ces quelques mots : "(...) une belle saison 3, terminant comme il se doit ce petit chef d'oeuvre (...) (je ne vais pas avoir l'air con si elle est sauvée in extremis !)". Je peux le dire maintenant : j'ai eu l'air con car, si FX a bien choisi d'annuler la série, DirecTV, elle, a choisi de la sauver pour deux saisons supplémentaires. Je persiste et signe : la saison 3 était de très bonne facture et la dernière scène concluait parfaitement la trilogie. La saison 4 partait donc avec deux handicaps : celui de ne pas être nécessaire et celui de devoir faire face à une restriction budgétaire. Dans les deux cas, l'équipe s'est très bien débrouillée pour effacer nos craintes et nos doutes. 

   La saison 4 de Damages n'est pas la saison de trop. Le changement de chaîne n'a pour ainsi dire rien changé. Certes, il n'y avait "plus" que 10 épisodes mais ils étaient plus long d'une dizaine de minutes et l'affaire High Star a été pensée pour tenir la route dans ce laps de temps. Les scénaristes ne sont pas tombés dans le piège de la saison 2 et ont rendu tout de suite l'affaire claire, en en présentant efficacement les enjeux dans les trois premiers épisodes. La différence, en revanche, par rapport aux autres saisons, c'est que les protagonistes principaux étaient peu nombreux et qu'il n'y en avait quasiment pas de secondaires. Une question de budget sans aucun doute. Ce qui aurait pu être considéré comme une faiblesse a été transformé en force : on a ainsi pu apprendre à connaître chacun d'entre eux plus en profondeur, sans jamais s'éparpiller. Chris Sanchez était le good guy de l'histoire, celui pour qui Ellen avait des sentiments et qu'il fallait absolument sauver. Chris Messina a été parfait dans le rôle et l'on suppose qu'il sera toujours là en saison 5... Howard T. Erickson, interprété par l'excellent John Goodman -qui est définitivement meilleur dans les rôles dramatiques-, était le plus complexe du trio : son patriotisme, ses croyances et ses fêlures le rendaient presque... attachant. Mais sa véritable nature a repris le dessus dans les derniers épisodes. Ce n'est probablement pas le plus fascinant des bad guys que Damages ait connu mais il s'est bien défendu ! Il était peut-être un trop mou... En revanche, Jerry Boorman entre facilement dans le top 3 des meilleurs salauds de la série ! J'ai toujours eu un faible pour Dylan Baker, qui sait jouer les méchants à la perfection et qui l'a prouvé ici à nouveau et avec plein de nuances (ce que certains de ses précédents rôles ne lui avaient pas vraiment permis, celui de The Good Wife mis à part). C'est lui le vrai bad guy de la saison, même s'il avait bien entendu de "bonnes" raisons de faire ce qu'il a fait. C'est lui qui a offert les meilleurs rebondissements et les plus grandes surprises et c'est aussi lui qui a procuré les scènes les plus intenses. Et il n'avait pas nécessairement besoin d'être confronté à Patty ou Ellen pour cela. Le plus décevant finalement dans toute l'affaire High Star, ce sont les flashforwards. Redondants. Cheaps. Et tous ces allers-retours si faciles entre New York et le Moyen-Orient...

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   Un des grands thèmes qui s'est dégagé de cette saison 4 est celui de la filiation. A la fois à travers l'intrigue fil rouge dans sa dernière ligne droite, lorsque l'on a appris qui était vraiment pour Boorman le petit garçon qu'il retenait prisonnier -une révélation qui a d'ailleurs un peu trop traînée tant elle devenait évidente- mais aussi et surtout grâce à Patty à travers sa relation avec Ellen, sorte de fille spirituelle qui l'a trahie, sa petite fille et évidemment son fils, qui l'a trahie lui aussi, plus d'une fois même. La question qui se pose pour Patty est très simple : que va-t-il rester de l'empire qu'elle a construit après sa mort ? Qui va prendre sa suite ? Elle aurait voulu que ce soit son fils à la base mais cela fait bien longtemps qu'elle a compris que ça n'arriverait jamais. Puis elle a tout misé sur Tom, mais il est mort "au combat". Et elle refuse que ce soit Ellen, et cela ne devrait pas changer en saison 5 puisque ce qui s'annonce est l'ultime affrontement entre les deux femmes. Comment pourrait-il se dénouer sur un happy ending pour l'une et pour l'autre ? Il y aura une gagnante et une perdante, voire deux perdantes à la limite. Mais deux gagnantes ? J'en doute. Les intrigues sur la vie privée de Patty n'ont pas toujours été intégrées à l'ensemble avec pertinence mais ce sont celles qui m'intéressent le plus de manière générale. Alors... Quant à Ellen, elle a tout simplement mis sa vie personnelle entre parenthèses pour se concentrer sur Chris Sanchez et High Star. Son nouveau petit ami -à la tête carré- est à peine apparu au cours de la saison, mais sa dernière scène avec elle était d'une grande justesse : il l'a mise face à ses contractions et elle en avait grandement besoin. Au final, les rôles qui s'étaient inversés entre Patty et Ellen à la fin de la saison 3 ont repris leur ordre initial, sauf que maintenant Ellen est plus forte. Elle n'arrivera jamais à la cheville de son maître, à moins que...

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// Bilan // Si cette saison 4 de Damages n'était pas nécessaire, elle est tout de même parvenue à prolonger le plaisir sans trahir l'esprit de la série, quitte même à ne rien apporter d'innovant que ce soit dans la construction des intrigues ou dans l'évolution des héroïnes. L'intensité et le suspense n'étaient pas systématiquement au rendez-vous de chaque épisode mais l'affaire High Star a connu quelques moments forts, elle tenait debout, elle avait même un sens en dénonçant un système absolument honteux et qui constitue un sujet véritablement sensible aux Etats-Unis. Bref, je suis heureux que cette saison 4 ait pu voir le jour et j'ai la sensation qu'elle servait en quelque sorte d'introduction à la 5ème, sur laquelle je mise beaucoup en espérant qu'elle soit vraiment la dernière, cette fois. 

21 mai 2009

Glee [1x o1]

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Pilot // 9 62o ooo tlsp.

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   Cela fait des mois que l'on entend parler de la nouvelle série musicale de la FOX. Le pilote est-il à la hauteur du buzz ? Je ne vais pas vous mentir, j'ai été un peu déçu. Mais il faut reconnaître une chose : quand on a vu l'extended trailer de 4 minutes, on a vu le meilleur de l'épisode (les meilleurs répliques et les meilleurs passages musicaux). C'est ce que je craignais et c'est arrivé...

What About ? 

Tout commence le jour où un professeur d'espagnol décide de s'occuper de la chorale de son lycée du Midwest, une des pires des Etats-Unis puisqu'elle n'a jamais gagné le moindre concours. Mais les ados et les enseignants sont bien décidés à ce que les choses changent !

Who's Who ? 

Parmi les visages connus du casting, il y a Jessalyn Gilsig, fidèle à Ryan Murphy. C'était elle la Gina de Nip/Tuck, on l'a également vue dans Heroes, Prison Break, Boston Public, Friday Night Lights... Elle interpréte ici la femme du héros (Matthew Morrison), une grognasse qui péte plus haut que son cul. Ca lui va à ravir. Elle est excellente ! Jayma Mays (Ugly Betty, Heroes...), quant à elle, tient le rôle de la prof un peu coincée et maniaque, très à cheval sur la propreté, et certainement un peu fleur bleue. Jane Lynch (Party Down, The L Word...) est une prof de sport autoritaire mais tordante. Le reste du casting est composé d'inconnus ou de semi-inconnus, surtout castés pour leurs voix incroyables et leur talent fou !

    So What ?

Ce pilote m'a donné du baume au coeur. C'est vraiment rafraîchissant, amusant, pas prise de tête et surtout absolument pas prétentieux. C'était ma crainte initiale. J'aime beaucoup ce qu'a fait Ryan Murphy jusqu'à présent, Nip/Tuck en tête, et j'attendais de lui une série qui soit à mille lieux de High School Musical. On ne peut pas dire pour le moment que Glee s'en démarque tant que ça mais les personnages ne sont pas lisses et c'est déjà un grand soulagement. Ils sont même très attachants très vite, même ceux qui auraient pu sembler agaçants. Je pense en particulier à Rachel, la diva de la bande, qui m'a bien plu malgré ses gros défauts. En revanche, ils sont tous très caricaturaux. Il y a la black qui se la joue Beyoncé ("I'm Beyoncé, I ain't no Kelly Rowland" !), le gay souffre-douleur des garçons populaires, tout comme l'handicapé (mais on voit tellement rarement de personnages handicapés...), la cheerleader catho, le footballeur macho et stupide, et j'en passe. Chaque personnage correspond à un stéréotype et c'est énervant. Un peu plus de nuances auraient été bienvenues. J'imagine que c'est un point de départ et qu'en rencontrant plus en profondeur les personnages, toutes ces lignes soigneusement tracées vont s'effacer progressivement. A ce propos, on ne sait pas bien si la série va se contenter d'être drôle et légère ou si le dramatique aura aussi sa place. Je l'espère... Au sujet des passages chantés, au-delà du fait qu'il s'agisse de playback avec passages enregistrés en studio au préalable (mais c'est pareil pour tous les films du genre), ils sont géniaux ! Les chanteurs ont des voix superbes et les réorchestrations de tubes que l'on connaît bien passent super bien. La palme dans cet épisode revient à Rehab, mais Don't Stop Believin' en fin d'épisode est simplement magnifique. On My Own est pas mal non plus. L'ensemble est plein d'énergie et ça vous laisse le sourire aux lèvres. En conclusion, Glee doit encore faire ses preuves mais elle a tout pour réussir... comme la chorale du lycée McKinley ! Il me tarde d'être à la rentrée pour en voir davantage.


// Bonus // L'audio de Don't Stop Believing... J'adore !

24 août 2009

Hung [1x o7]

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"The Rita Flower" Or "The Indelible Stench" //

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   Depuis quelques épisodes, je trouvais que Hung avait légèrement perdu de son charme initial. Ce 7ème épisode rétablit les choses avec une jolie intro et une belle conclusion, sur des petites musiques pop mélancoliques qui font de l'effet. Oui, c'est un peu facile, mais je m'en fous, j'aime ça. Deux intrigues principales composent l'épisode, l'une sur Ray, plutôt légère, l'autre sur Tanya, plutôt lourde. Hormis une petite scène, Jessica n'est pas présente (et elle ne manque pas) et pas l'ombre d'un visage porcin d'un des deux enfants. Même s'ils ne me dérangent pas plus que ça habituellement, je reconnais que sans eux, le rythme est plus soutenu.

   L'intrigue de Ray n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de nous amuser et la mission est pleinement réussie. Ca commençait mal pourtant sur une nouvelle dispute avec Tanya. Ca devient redondant. J'ai hâte que le business soit véritablement lancé et qu'il marche pour que l'on puisse passer à autre chose. On comprend très rapidement quel va être le but de la dispute : faire prendre conscience à Ray qu'il n'est rien sans Tanya. Sans marketing et management, sa queue ne suffit pas. Ses tentatives pour trouver des clientes tout seul sont foireuses mais c'est amusant. Après avoir fait des apparitions hebdomadaires anecdotiques suite à l'affaire des cookies-messagers, la femme du voisin de Ray trouve enfin ce qu'elle cherchait : un bon coup de bite ! Hung nous offre alors sa scène de cul la plus crue depuis son lancement, avec des seins, des fesses et des plans rapides mais sympathiques sur le pubis fourni de Thomas Jane. La fonction "pause" de mon ordinateur n'a jamais autant servie ! Par ailleurs, Ray réalise que sa relation avec Jemma va au-delà du simple échange de bons procédés pute/client et il est prêt à passer à l'étape supérieure avec elle, sans billets verts donc. La grande claque qu'il va se prendre, mon dieu... Cela lui servira de leçon !

   L'intrigue de Tanya était très émouvante, comme souvent dès qu'il s'agit de sonder l'âme de ce personnage complexe et attachant. Un soir de beuverie, elle fait la rencontre d'un jeune homme fort sympathique, qui décide rapidement de lui faire retrouver l'inspiration. Il se trouve que Tanya, poète, souffre du syndrôme de la page blanche depuis déjà deux ans... Il ne va pas réussir, du moins pas directement, mais il insuffle indéniablement à Tanya une vent de fraîcheur, et à la série aussi. Jusqu'ici, les scénaristes de Hung ont su créer des personnages secondaires vraiment intéressants. La mère de Jessica est très drôle mais on ignorait que celle de Tanya aussi ! Elle est cruelle mais hilarante. Le genre de mère qui rabaisse sa fille à longueur de journée et qui ne se rend pas compte de tout le mal qu'elle lui fait. J'espère qu'on la reverra à l'occasion.

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// Bilan // La force de la série semble de plus en plus évidente : ses personnages, qu'il s'agisse des deux protagonistes principaux, ou la majeur partie des personnages secondaires. Ils sont soit drôles, soit émouvants, souvent les deux et toujours attachants. Alors même si les intrigues ne suivent pas toujours et que le propos reste limité, on suit avec grand plaisir Hung

   

9 septembre 2009

[Saison 2oo9/2o1o] ABC

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Une fois de plus, c'est du coté de ABC, au niveau des networks, que l'on trouve les nouvelles séries les plus excitantes, les plus originales et cette année, les pilotes qui ont le plus plu aux critiques de la presse américaine. Malheureusement, ça ne veut pas dire pour autant qu'elles vont cartonner...


Elles reviennent...

LOST (Saison 6) : Il y aura un avant et un après Lost, à n'en pas douter. Pour son ultime saison, on attend évidemment beaucoup de la série culte, des réponses notamment, et toujours plus de moments forts, de rebondissements, de prises de risque et d'émotion. Autant dire que les producteurs et l'équipe de scénaristes ont une pression incroyable. La seule pression qu'ils n'ont plus, c'est celle de l'audience. Quoi qu'il arrive, l'aventure touchera à sa fin cette année. Ce serait mieux (et mérité) que les téléspectateurs perdus au fil des saisons reviennent en masse, surtout pour le final, mais il ne faut pas trop se faire d'illusions. C'est une série qui prendra sans doute encore plus d'ampleur en DVD.

Desperate Housewives (Saison 6) : La série de Marc Cherry s'enfoncera-t-elle encore un peu plus dans la médiocrité qui l'a grandement animée la saison passée ? C'est la seule question que je me pose sur Desperate Housewives qui me donne un tant soit peu envie de revenir. Ce qu'il va advenir des héroïnes, je m'en moque complètement maintenant, à force de déceptions. On peut lui reconnaître une force indéniable : on revient toujours, quoi qu'il arrive. Mais jusqu'à quand ?

Grey's Anatomy (Saison 6) : Après la série qui n'arrête pas de s'améliorer, après celle qui n'arrête pas de décevoir, il y a celle qui laisse perplexe, qui plaît ou qui déplaît selon les épisodes. La saison 5 de Grey's Anatomy m'a plutôt plu dans l'ensemble, malgré quelquec couacs. J'attends de la saison 6 du sang neuf, un retour plus prononcé vers la comédie et la dose d'émotion habituelle. Les premiers épisodes n'ont pas intérêt à décevoir : ils vont sans doute définir les audiences de la saison et il y a un coup à jouer puisque Les Experts sont en petite forme...

Ugly Betty (Saison 4) : A mon avis, ABC aurait mieux fait de déplacer la série sur sa chaîne du câble ABC Family. Car dans le ton, elle ressemble de plus en plus à Secret Life Of The American Teenager, et de moins en moins au soap délirant qu'elle était lors des deux premières saisons. Et puis la déplacer au vendredi, c'est la tuer à petit feu.

Brothers & Sisters (Saison 4) : Les trois premières saisons étaient parfaites alors je suis confiant quant à la qualité de la quatrième saison. En plus, elle ne change pas de case horaire malgré les rumeurs, elle a donc une chance de survivre encore quelques temps si ses audiences ne bougent pas. Can't Wait To See The Walker's Back

Mais aussi Castle (Saison 2), Better Off Ted (Saison 2), Scrubs (Saison 9) et Private Practice (Saison 3).


Elles arrivent...

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COUGAR TOWN

Une mère, fraîchement débarquée dans la quarantaine, tente de garder son sex-appeal... et d'élever son fils de 17 ans.

Avec Courteney Cox, Josh Hopkins, Busy Phillips, Brian Van Holt...

Indice de réussite : 40%

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MODERN FAMILY

Quand les familles voisines Pritchett, Delgado et Dunphy acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs vies, elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient tant en révéler... Jay Pritchett a rencontré la très sexy Colombienne Gloria Delgado le jour où sa femme l'a quitté. Leur différence d'âge est pour lui un challenge de tous les jours. Sa fille, Claire, a elle-même bien du mal à gérer sa vie de famille depuis que son mari, Phil, est persuadé d'être en phase avec ses enfants adolescents alors qu'il ne fait que les embarrasser ! Quant au frère de Claire, Mitchell, il vit avec son petit-ami Cameron et ils viennent d'adopter Lily, une petite Vietnamienne...

Avec Ed O'Neil, Sofia Vergara, Julie Bowen, Ty Burrell, Jesse Tyler Ferguson...

Indice de survie : 35%

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FLASHFORWARD

Un blackout total de 2 minutes et 17 secondes provoque le chaos à travers le monde. Pendant cette courte durée, chaque personne est confrontée à une vision du futur qui va changer sa vie à jamais...

Avec Joseph Fiennes, Sonya Walger, John Cho, Dominic Monaghan...

Indice de réussite : 70%

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EASTWICK

Trois jeunes femmes espiègles et indépendantes se morfondent dans la très puritaine petite ville d'Eastwick ou jadis furent brûlées maintes sorcières accusées de commerce avec le Diable. Nos trois belles se réunissent tous les week-ends et babillent gaiement à bâtons rompus de tous et sur tout. Jusqu'au jour où un extravagant personnage, un certain Daryl van Horne, s'installe dans la demeure la plus somptueuse de la ville...

Avec Lindsay Price, Rebecca Romjin, Jaime Ray Newman, Sara Rue...

Indice de réussite : 20%

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HANK

Après avoir perdu sa place, un puissant business man de Wall Street renoue avec sa famille, non sans mal...

Avec Kelsey Grammer, David Koechner, Ryan Wynott...

Indice de réussite : 25%

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THE MIDDLE

Oubliez les sportifs, les stars de cinéma, les politiciens... Les parents sont les vrais héros ! Et de ce point de vue, Frankie est même une super-héroïne ! Avec son mari et ses 3 enfants, elle vit à Jasper, en Indiana, depuis toujours. Cette petite famille fait partie de la majorité : la classe moyenne.

Avec Patricia Heaton, Neil Flynn...

Indice de survie : 30%

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THE FORGOTTEN

L'Identity Network est un groupe de détectives amateurs travaillant sur des affaires laissées de côté et dont les victimes sont la plupart du temps non-identifiées...

Avec Christian Slater, Michelle Borth, Rochelle Aytes...

Indice de survie : 50%

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V

Des extraterrestres débarquent sur Terre avec des intentions pacifistes. Une "invasion" qui n'est pas du goût de tout le monde ! Erica Evans, agent à la Sécurité Intérieure, n'apprécie pas de voir son fils rejoindre les rangs des Visiteurs. Ces étrangers ne cacheraient-ils pas de sombres motivations ?

Avec Elizabeth Mitchell, Scott Wolf, Joel Gretsch, Lourdes Benedicto...

Indice de survie : 60%

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COPPER

Cinq amis policiers font leurs armes au commissariat de Toronto...

Avec Gregory Smith, Missy Peregrym, Eric Johnson...

Indice de survie : 35%

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HAPPY TOWN

Alors que le calme semblait revenu, après une série de kidnappings survenus 7 ans plus tôt, une petite ville est bouleversée lorsqu'un nouveau crime se produit...

Avec Geoff Stults, Amy Acker, Lauren German, Sam Neill, Robert Wisdom...

Indice de survie : 40%

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THE DEEP END

Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne...

Avec Billy Zane, Ben Lawson, Tina Majorino, Matt Long, Clancy Brown...

Indice de survie : 30%

Le choix est large ! A vous de voter et de commenter vos choix ;-)

25 septembre 2009

Glee [1x o4]

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Preggers // 6 6oo ooo tlsp.

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   "All The Singles Ladies (...) Put your hands up !" : voilà le leitmotiv de cet épisode ! Je soupçonne Ryan Murphy d'être secrétement fan de Beyoncé parce que pour nous gaver à ce point de son tube Single Ladies en 40 minutes, il faut vraiment aimer ça ! Ca tombe bien pour moi : j'adore ça ! La première scène de l'épisode dans laquelle Kurt nous refait le clip de la chanson accompagné de danseuses est très surprenante au départ, voire déstabilisante, et puis c'est le rire qui l'emporte car le ridicule est totalement assumé et le sera d'ailleurs tout le long de l'épisode. Pour aller jusqu'au bout du délire, ils auraient quand même pu faire mettre un body à Kurt ! Sûrement ravis de leur trouvaille, les scénaristes ont décidé de faire dans la surrenchère et c'est ensuite devant l'équipe de foot du lycée que Kurt se lance dans la choré endiablée. Là encore, c'est ridicule, on a même un peu honte pour lui mais on se marre comme des baleines parce que c'est franchement hilarant et tellement improbable. Le summum est atteint lorsque ce sont les joueurs de foot qui s'y mettent en plein milieu d'un match ! J'ai ri, mais j'ai ri ! Un grand bravo donc. Ce qui était fort appréciable aussi, c'est qu'au-delà de ce gros délire, il y avait un peu de fond. L'intrigue de Kurt et de son père était très touchante et assez réaliste. Malgré ses grands airs de diva et ses poses exagérément féminines, Kurt est très attachant.

   Tandis que Terri continue de mentir sur sa non-grossesse à Will, Quinn, la pom-pom girl et petite-amie de Finn, apprend qu'elle est enceinte. Je ne m'attendais pas à ça. Il se trouve que le père n'est pas Finn mais Puck, qui baise apparemment beaucoup de tous les cotés. Cette intrigue un peu osée devrait prendre une tournure soapesque puisque Terri a l'intention de récupérer le bébé de Quinn et le faire passer pour le sien. C'est n'importe quoi mais pourquoi pas ? Je suis quand même un peu déçu par la prestation de Jessalyn Gilsig jusqu'ici. Elle n'en fait pas assez, je préfère quand elle est hystérique et ultra-vulgaire dans Nip/Tuck. Les interventions de Sue à la télévision étaient très amusantes, par contre les caprices de Rachel m'ont gavé. Je l'amais bien jusqu'ici mais il va falloir qu'elle se calme. Et puis ce serait bien que le glee club soit enfin stable au bout de 4 épisodes et qu'il en ressorte quelque chose. J'imagine que les scénaristes gardent cela pour plus tard dans la saison, histoire de ne pas griller leurs cartouches trop vite.

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// Bilan // Un épisode qui part dans le grand n'importe quoi assumé et qui devient rapidement jouissif ! Toutes les intrigues ne se valent pas mais l'ensemble est toujours très agréable à suivre.


// Bonus // Le clip de Single Ladies façon Kurt !

2 octobre 2009

Cougar Town [1x 02]

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Into The Great Wide Open // 9 25o ooo tlsp.

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   Après un pilote que j'ai trouvé franchement raté, Cougar Town ne pouvait que s'améliorer. Ce second épisode était encore loin d'être hilarant mais, au moins, il n'était pas irritant. Jules se rend compte qu'elle n'a pas assez profité de sa jeunesse, elle décide donc de passer un week-end de folie avec sa jeune collègue et une pote à elle. Là encore, tout semblait trop forcé pour être naturel et je crois que Jules ne deviendra intéressante que quand elle sera elle-même puisque jusqu'ici, elle joue à la fille "cool" et encore jeune dans sa tête. Elle doit très vite se rendre à l'évidence : elle n'a plus 20 ans et ce genre de petites fêtes, ce n'est plus de son âge. Triste constat que l'on avait senti venir à des kilométres. Je retiens quand même une très bonne idée : la soirée de Jules passée en revue à travers des photos prises sur le portable de Laurie. Ca donnait pour le coup un aspect réaliste à l'entreprise et puis ça au moins, c'était amusant. En revanche, je n'ai pas beaucoup aimé les scènes avec la voisine de Jules. Je l'avais trouvé marrante dans le pilote mais là, elle cassait plus l'ambiance qu'autre chose. Ca va être difficile de faire évoluer ce personnage bien trop ancré dans son quotidien de mère de famille et d'épouse. Quelques mots sur la prestation de Courteney Cox quand même : elle est plus sobre et ça passe mieux ! 

   J'avais détesté le fils de Jules dans le pilote, il m'a été plus agréable cette fois-ci. J'ai toujours un problème avec la grosse tête de l'acteur et sa voix, mais il a eu droit à quelques passages marrants et deux-trois bonnes répliques. Malheureusement, dès qu'il est avec son père, ça devient nul à chier. Parce que son père est un boulet. Et puis leurs scènes semblaient trop déconnectées du reste. Quant aux passages avec le voisin de Jules, ou plutôt son "paper buddy" devrais-je dire, disons qu'il y a toujours du potentiel. Ca manque toujours de naturel et on ne comprend toujours pas pourquoi ils se détestent tant. Mis à part ça, c'est assez fun.

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// Bilan // La sitcom est toujours pleine de défauts mais il y a un mieux. L'ambiance est moins hystérique et Courteney Cox est un peu plus convaincante. 

3 décembre 2009

Dexter [4x 10]

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Lost Boys // 1 8oo ooo tlsp.

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   Curieusement, cet épisode m'a donné mal à la tête. Voir Dexter courir dans tous les sens m'a donné le tournis. Ca ne manquait pas de rythme, c'est sûr, mais comparé aux précédents épisodes, ça allait même limite trop vite, comme si les scénaristes s'étaient soudain souvenus qu'il ne restait ensuite plus que deux épisodes pour boucler toutes les intrigues. Ce déséquilibre me gène un peu. Le bon point, c'est que les passages soapesques dont on nous a habitué depuis le début de la saison sont quasiment absents. Laguera et Batista se jettent toujours des regards qui en disent long mais ça s'arrête là et ça suffit. Quant à Rita, elle n'a pas eu l'occasion de papoter, ou plus si affinités, avec son voisin chaud du slip.

   Le Trinity Killer donc. Je l'ai trouvé beaucoup moins fascinant dans cet épisode. Ses délires avec le petit garçon ne m'ont pas paru aussi bien amenés que précédemment. Et puis ça manquait un peu de suspense. La quête de Dexter a été trop longue et Arthur n'a pas fait grand chose à part jouer au petit-train. Je l'aurais voulu plus cruel. Par exemple, je ne m'attendais pas à ce qu'il se contente de droguer le gamin. Je pensais qu'il le tuerait vraiment, d'une façon plus... violente disons. Pas que je prenne un pied fou à voir un mec tuer un enfant hein. Mais c'est le genre de choses qui peuvent arriver dans Dexter. C'est aussi pour cela que l'on regarde la série. En revanche, c'était très surprenant d'apprendre que le Trinity porte finalement très mal son nom puisque ses rituels ne sont pas au nombre de trois, comme le croyait Lundy, mais au nombre de quatre ! Concernant l'implication de la journaliste Christine dans tout ça, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus tordu vu comme Arthur a tendance à mener à la baguette sa petite famille. Il n'a rien demandé à Christine : elle a tiré sur Lundy et Debra de son plein gré pour protéger son papa. Mais pourquoi au juste le défend-t-elle ainsi ? Il nous manque peut-être une partie du puzzle. En gros, je n'ai pas été très convaincu par ses explications. Debra a fait du bon boulot par contre. C'est bien la fille de son père ! Discrétement, le passé de celui-ci refait d'ailleurs surface à travers cette vieille pute qui a des choses à dire à Debra. Espérons que cela fasse avancer son enquête sur son père, ça commence à bien traîner. A part ça, le parallèle entre Arthur et sa vie de famille et Dexter et la sienne est toujours intéressant, à défaut d'être passionnant.

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// Bilan // Malgré son rythme particulièrement soutenu, je n'ai pas accroché à cet épisode. Je l'ai trouvé décevant à bien des égards et je suis inquiet pour la suite des événements. Sera-t-elle à la hauteur des espérances ?

29 novembre 2009

Glee [1x 11]

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Hairography // 6 1oo ooo tlsp.

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   Je me plaignais depuis quelques temps de numéros musicaux moins inspirés, cet épisode au contraire m'a comblé de ce point de vue-là ! Absolument fan du Papa Don't Preach de Dianna Agron/Quinn Fabray; très ému sur la version "sourde" d'Imagine même si elle avait un coté totalement surréaliste; amusé par la prestation des bad girls de la Jane Adams Academy sur le Bootylicious des Destiny's Child; admiratif devant la simplicité de True Colors; moins convaincu en revanche par le Crazy In Love du Glee Club mais en même temps, c'était un peu le but de proposer une prestation moyenne donc... En tous cas, l'idée des perruques était absolument nulle et n'a strictement rien apporté, à part peut-être son heure de gloire à cette sublime idiote de Britney. Elle me fait beaucoup rire dans le cliché de la cheerleader plus stupide que stupide. La "rediffusion" de You're the One That I Want façon Rachel+Finn, on s'en serait passé volontiers.

   A vrai dire, les prestations musicales m'ont tellement plu que j'ai envie d'être indulgent avec cet épisode dont les storylines étaient somme toutes moyennes. C'est-à-dire que le bébé de Quinn est une brillante idée à la base mais c'est un peu la seule de ce début de saison donc on l'étire en longueur et ça devient plus ridicule qu'autre chose. Quinn est toujours très émouvante, et dans un sens, Terri aussi. Mais il serait temps que Finn et Will apprennent la vérité, si les scénaristes comptent la leur faire apprendre un jour. Je ne serais pas contre une découverte tardive une fois le bébé né mais alors il faudrait sérieusement trouver autre chose à raconter en attendant. Ce ne sont pas les personnages qui manquent ! A nouveau, on a joué avec le quatuor Quinn/Puck/Rachel/Finn pour offrir des scènes plus ou moins drôles, mais il y a toujours quelque chose d'attachant et de lumineux qui se dégage et ça suffit à mon bonheur. J'ai moins aimé les petits stratagèmes de Kurt. Ils étaient faciles et je pense qu'il est capable de mieux. Ceux de Sue n'étaient pas non plus très inspirés. Pour la première fois, je ne l'ai même pas trouvé drôle. Elle était juste affligeante. Quant à la venue d'Eve en guest, elle était plus anecdotique qu'autre chose mais le passage de Will dans son lycée était bien décalé.

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// Bilan // De très bons numéros musicaux ont suffit à me faire passer un très bon moment. Bien-sûr, si les intrigues étaient plus variées, ça ne ferait de mal à personne...


// Bonus // Papa Don't Preach par Dianna Agron. J'aurai aimé vous proposer les images et pas seulement le son mais la FOX fait la chasse aux vidéos maintenant et c'est très agaçant...

2 avril 2010

Tueurs En Séries [Episode du 2 Avril 2010]

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Au programme cette semaine : Forest Whitaker nous parle de son personnage dans le spin-off d'Esprits Criminels, Frédéric Diefenthal confirme (ou pas) une suite pour Flics, 24 est annulée et Castle est renouvelée (promo sexy à la clé), un point sur les séries achetées en France (Modern Family, Glee, The Good Wife, Vampire Diaries...) et découverte de Treme...

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