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Des News En Séries, Le Blog
showtime
22 octobre 2010

Weeds [6x 09]

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To Moscow, And Quickly //

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   On abandonne les délires sans queue ni tête cette semaine dans Weeds pour laisser place à l'émotion et à la profondeur. Forcément, on s'amuse beaucoup moins et on s'ennuie même un peu par moment mais il faut des épisodes comme celui-là pour équilibrer la balance. Weeds n'est pas qu'une série fun, c'est aussi et avant tout une série subtile et merveilleusement dialoguée. La plus belle scène de l'épisode est sans conteste celle où Nancy, face à un vieux médecin, se rend compte qu'elle ne sait même pas si son enfant sourit souvent, tout simplement parce qu'elle ne s'en occupe pas. Le détachement a été progressif au fil de la saison mais clair. Voilà où les scénaristes voulaient en venir. Quelque part, j'ai un doute sur la pertinence du propos dans le sens où l'on sait déjà parfaitement que Nancy est une mauvaise mère terriblement égoïste. Où est la nouveauté ? Toujours est-il que c'était très émouvant et que Mary-Louise Parker a encore délivré une très jolie prestation. En revanche et contrairement à d'habitude, je n'ai pas trouvé la conversation dans la salle d'attente entre Nancy et Andy réussie. Ca manquait de piquant, c'était presque trop sérieux. Mais pour le coup le propos était inédit : quelle est la véritable place d'Andy vis à vis de Stevie ? Est-il un oncle, un père de substitution ? Et après la cavale ? Et quand arrivera le 4ème mari ? Qu'adviendra-t-il de lui ?

    Puis ils sont partis sur cette idée folle d'aller vivre à Copenhague au Danemark ! Première surprise : ils connaissent cette ville ! Non mais on dit souvent que les américains ne connaissent rien à la géographie mondiale. Deuxième surprise : ça a l'air d'être du sérieux ! Il en est vraiment question... Je vois mal la série partir dans cette direction mais rien ne fait peur aux scénaristes de Weeds donc pourquoi pas ? Sinon, le duo Shane/Silas n'a pas fait de prouesses cette semaine mais il y avait quelque chose de touchant dans leurs intéractions. Sans doute un peu trop légère au final cette intrigue mais pas dénuée d'intérêt. Elle mettait en valeur l'esprit protecteur de Silas face à l'immaturité de Shane. Bon et puis Doug est très peu apparu et les quelques images qui lui ont été consacrées étaient... space. C'était presque drôle !         


// Bilan // La saison 6 de Weeds commence à prendre une direction vague et dangereuse après avoir suivi un chemin presque-parfait jusqu'ici. Je reste optimiste mais je me demande bien de quoi seront faits les 4 derniers épisodes...

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16 octobre 2010

The Big C [1x 08]

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Happy Birthday, Cancer // 741 ooo tlsp.

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  J'attendais avec impatience l'arrivée de Cynthia Nixon dans The Big C puisque Sex & The City figure dans ma short-list des séries incontournables, celles dont je ne peux pas me lasser et qui me servent d'anti-déprime. Il y a d'ailleurs beaucoup de ça dans mon rapport à The Big C. J'ai toujours pensé que c'était une actrice formidable un peu sous-estimée à cause du charisme de ses copines et de son personnage de Miranda qui était à la fois le plus authentique mais aussi le moins attachant. La bonne nouvelle, c'est que son personnage ici, Rebecca, n'a rien à voir avec Miranda. Si l'une était un peu vieille fille sur les bords et pas toujours fun, l'autre est très libérée et ne vit justement que pour le fun ! La prestation à fournir est donc totalement différente et Cynthia Nixon s'en sort à merveille. Et ce n'est pas facile d'être confrontée à Laura Linney ! Leur amitié est crédible et enthousiasmante et elle apporte vraiment quelque chose qui manquait jusqu'ici. Sa venue provoque aussi en Cathy le déclic dont elle avait besoin. Celui qui lui faire choisir un camp entre son mariage qui peut encore être sauvé si elle le veut bien et sa relation naissante avec Lenny qui n'a pas forcément de futur mais qui la rend pleinement heureuse pour l'heure. Elle penche pour le deuxième camp mais j'imagine que ce n'est que temporaire. C'est en tous cas celui que je voulais la voir explorer. C'est forcément plus attrayant.

    Son discours face à l'assemblée et face à Paul était un grand moment. On ne l'avait peut-être encore jamais vue aussi franche. On se rend compte, et surtout elle, qu'elle n'a finalement jamais voulu de ce mariage, de cet enfant, de cette vie. C'est arrivé presque par hasard, elle s'est laissée porter. Aujourd'hui elle le regrette, elle veut redevenir la fille de l'époque de l'université (ce qui est utopique) et c'est son cancer qui lui fait en prendre conscience. C'était forcément bittersweet parce qu'on ne peut pas se réjouir de voir Paul dévasté. Il m'agace un peu mais quand même... Il ne mérite pas ça et il ne peut pas comprendre. C'est terrible. J'ai adoré la petite phrase lancée au visage abîmé par la chirurgie de la tante de Paul : "It's a privilege to grow old". C'est dans ces moments-là que The Big C est sublime et profonde, d'autant qu'on a en parallèle l'état de santé de Marlene qui se détériore. Tout se fait écho et la réflexion est passionnante.      

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// Bilan // Semaine après semaine, The Big C continue de me convaincre et de m'emporter. Cette série a vraiment quelque chose de spécial, qui relève quasiment du génie.

10 octobre 2010

The Big C [1x 07]

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Two For The Road // 624 ooo tlsp.

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  Pour la première fois, Cathy a révélé qu'elle était atteinte d'un cancer à un membre de sa famille... avant de se rétracter. Elle l'a dit à son frère et il a fondu en larmes. Elle a dit que c'était une blague. Elle a gagné. J'ai trouvé cette fin d'épisode absolument bouleversante et le reste était déjà pas mal chargé en émotion. Pourquoi Cathy se rétracte-t-elle ? Parce que les larmes de son frère la terrifie ? Parce qu'elle se rend compte à cet instant précis qu'elle est en train de le perdre, que tout ça devient réel plus seulement pour elle mais pour le monde qui l'entoure ? Il y a une part d'égoïsme là-dedans, c'est certain. Cathy est présentée comme une égoïste depuis le début même si c'est bien sûr plus compliqué que ça. Peut-être qu'il fallait cette scène au bord de l'eau pour la comprendre encore un peu mieux et justifier son choix du silence. Après avoir assisté pendant tout l'épisode à leurs chamailleries, à leurs blagues. Après avoir écouté leurs conversations des plus légères aux plus profondes. Après avoir saisi qu'ils s'aiment profondément comme peu de frères et soeurs sont capables de se le dire. Eh bien Cathy ne peut qu'être pardonnée. Et son choix demande bien plus de courage qu'on ne l'imagine, je pense. C'est beaucoup plus simple de l'annoncer et de recevoir l'amour et la compassion de ses proches. Mais alors c'est la mort avant la mort...

   Le petit road-trip de Cathy et Sean était donc génial à chaque instant, tantôt drôle, tantôt touchant. La complicité entre ces deux-là semble si naturelle et si authentique... Laura Linney et John Benjamin Hickey sont exceptionnels. La visite chez leur père a permis à Cathy de lui dire, peut-être pour la dernière fois, tout ce qu'elle avait sur le coeur ainsi que de dire adieu à sa mère, ou ce qu'il en reste. La série réussit ainsi à brasser tout un tas de thèmes passionnants et de creuser les portraits des personnages à l'extrême. Je trouve qu'en simplement 7 épisodes, c'est un véritable tour de force de donner autant et si bien. Les passages avec Paul et son fils n'étaient pas moins intéressants surtout grâce aux interventions de Marlene. On en apprend aussi davantage sur elle. Qu'elle a deux enfants notamment, indignes. Cela dit, si elle leur aboit dessus comme elle le fait tout le temps avec les autres, on peut peut-être les comprendre. C'est un sujet à creuser à l'occasion...   

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// Bilan // La quête de Cathy Jamison est parfaitement passionnante. Dire tant de choses et faire ressentir tant d'émotions en l'espace de 26 minutes, c'est un exercice difficile que The Big C réussit quasiment chaque semaine. Je suis admiratif et emballé comme rarement.

9 octobre 2010

Weeds [6x 07]

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Pinwheels And Whirligigs //

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   Avant que la cavale des Botwin ne reprenne de plus belle, les scénaristes de Weeds ont eu l'excellente idée de faire une petite pause du coté de l'Amérique profonde, ce qui leur permet de renouer avec l'esprit des premières saisons et la critique acerbe de la vie en banlieue. L'univers parodié n'est pas le même mais le résultat est aussi bon. Les voilà donc au beau milieu d'une fête foraine sur une idée de Nancy qui cherche à se faire pardonner pour le chaos qu'elle a fait régner depuis... depuis bien des années. Celle-ci se retrouve à user de ses charmes puis de sa malice pour avoir droit à son tour de montagne russe en compagnie de son fils psychopathe. Très amusant. Et le résultat s'avère étonnament émouvant aussi : Shane n'a qu'une envie, celle de plaire à sa petite maman. C'était chou. Mais chou à la Weeds quoi, de manière super tordue. Pendant ce temps-là, Andy et Silas ont joué au père et au fils, et on accessoirement concouru pour remporter le prix du plus gros mangeur de buste en beurre... C'était à gerber, c'était n'importe quoi mais c'était drôle ! Et la chute était pas mal non plus dans son genre ! Là aussi, il s'est dégagé quelque chose d'émouvant en plus des délires et ce n'est pas donné à toutes les séries de réussir sur les deux tableaux en même temps... Notre cher Doug était le moins marrant de la troupe, forcément. Il a dû se coltiner Steevy. De toute façon, malheureusement, maintenant dès qu'il apparaît, je décroche sans le vouloir. Je l'aurais bien troqué contre Celia et Isabelle !      

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// Bilan // Si cet épisode ne fait rien avancer, il est la pause parfaite pour une petite introspection des personnages faite avec humour et intelligence. La saison 6 de Weeds est rudement bonne. 

3 octobre 2010

Dexter [5x 01]

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My Bad (Season Premiere) // 1 77o ooo tlsp.

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  Comment dire adieu à Rita ? J'imagine que les scénaristes de Dexter se sont longuement posés la question. C'est une chose d'écrire une fin de saison aussi magistrale et osée, c'en est une autre d'être capable d'en écrire les conséquences. Ils ont opté pour la sobriété, ce qui n'est pas très étonnant venant de leur part. Peut-être même était-ce un peu trop sobre, un peu trop lent. Pas assez sombre. Ils ont fait le choix de se focaliser sur Dexter, mettant un peu de coté les enfants de Rita, dont seule l'aînée esquisse une colère, et oubliant ses parents, que l'on ne connaissait pas jusqu'ici certes mais qui auraient mérité quelques instants de douleur. Debra est là aussi, très affectée, apprenant à être forte pour son frère. Mais elle trouve le temps de s'envoyer en l'air sur le sol de la cuisine dans la maison du drame, avec Quinn. Mal venu mais classique. Quand quelqu'un meurt dans une série, les autres baisent. Et dans la vie ? Mais Quinn ne fait pas que montrer ses fesses (ou celles de sa doublure), il enquête également de son coté sur Dexter. Il est plus suspicieux que jamais. Dommage qu'il n'ait pas l'intelligence et le charisme d'un Doakes...

   Ce premier épisode va méticuleusement raconter le cheminement introspectif de Dexter de la découverte du corps de Rita à son enterrement. C'était passionnant et fascinant, mais pas plus que d'habitude malgré les circonstances. La série fait toujours preuve d'humour noir et n'hésite pas à désamorcer l'émotion par, par exemple, des oreilles de Mickey. J'aurai préféré ne pas rire à ce moment précis du récit mais comment faire autrement ? Une façon de montrer que Dexter, quelque soit l'humain qu'il est devenu, n'a pas encore tout compris sur son espèce. Pendant une grande partie de l'épisode, il restera amorphe, passif, incapable de dissimuler ou de feindre une quelconque émotion. Le regard vide. A la fin de l'épisode, il retrouve son instinct animal, tue un homme qu'il ne connaît pas mais qu'il suppose dangereux, sans son rituel, sans réfléchir. La mort de Rita inaugure-t-elle une nouvelle étape dans sa cruauté ? Si oui, alors c'est la seule piste que nous donne cet épisode quant à la suite de la saison. J'ai beaucoup aimé les flashbacks sur la première rencontre de Dexter et Rita. C'était à la fois touchant et amusant. L'occasion de se souvenir de ce qu'était les deux personnages il y a cinq ans... Rita est morte, vive Rita !

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// Bilan // J'aurai voulu ces adieux à Rita plus déchirants et plus intenses, mais c'eut été trahir la série et trahir Dexter. Une page se tourne...

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2 octobre 2010

Weeds [6x 06]

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A Shoe For A Shoe //

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   Le précédent épisode de Weeds nous avait laissé sur un cliffhanger haletant et prometteur et en trois minutes de temps il a été résolu de manière totalement surréaliste et facile mais, comme je le disais pour le Season Premiere, on pardonne tout à cette série. Elle s'en sort toujours très bien pour nous faire avaler n'importe quoi tant que c'est burlesque. Et cet épisode l'était carrément ! Nancy réussit donc à se débarrasser sans problème des services sociaux dans une scène qui m'a fait beaucoup rire grâce au langage des signes. Ca sortait de nulle part mais c'était une excellente idée. Où vont-ils chercher tout ça ? Beau travail d'Andy également qui sait toujours parfaitement baratiner. En fait, le seul truc qui est un peu triste c'est qu'on ne sera a priori pas amené à revoir cette belle brochette de personnages secondaires, de la femme de ménage badass à la blonde housewife perturbée et nympho. On ne reverra pas non plus la serveuse du diner qui était excellente dans son genre. Genre difficile à définir d'ailleurs. Genre Weeds quoi.

   Si Doug reste toujours pour moi le boulet dans l'histoire (il ne m'a pas fait beaucoup rire hormis sa crise d'anémie), les autres étaient au top, même Silas qui est devenu celui qui apporte un peu d'émotion par petites touches. Nancy en apporte aussi beaucoup mais on commence à s'habituer au bout de six ans à ses soudaines crises de larmes. La dernière scène et son message à Esteban n'en était pas moins touchant. Ensuite, tout est anecdotique, un ensemble de plein de bonnes petites idées et de bons petits dialogues. Le passage au diner avec les deux revolvers pointés sous la table était assez intense j'ai trouvé et j'adore la résolution, typique de la série et plus particulièrement du personnage de Mexicain très imprévisible. Sa concurrence avec Shane pour savoir lequel est le plus creepy m'a amusé, et la scène du coup de téléphone à la femme de Caesar était pas mal non plus ! J'espère qu'Esteban est loin maintenant. Qu'il nous lâche la grappe encore quelques épisodes (car je le vois mal ne pas revenir à un moment donné).   

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// Bilan // "No More Spanish". Une nouvelle page de Weeds se tournerait-elle enfin définitivement ? La structure de la saison est étrange mais c'est peut-être justement ce qui la rend aussi sympathique et surprenante ! La cavale continue...

23 septembre 2010

The Big C [1x 05]

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Blue-Eyed Iris // 71o ooo tlsp.

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   Je suis au regret de vous annoncer que The Big C ne réussira pas l'exploit d'avoir obtenu cinq épisodes à quatre étoiles consécutifs. Mais quatre épisodes à quatre étoiles consécutifs, c'est déjà énorme ! A vrai dire, j'ai pris autant de plaisir à suivre cet épisode que les précédents mais il lui manquait deux choses primordiales pour être parfait : de l'émotion (il y en avait à peine) et de la subtilité (il n'y en avait... pas). La première scène, lorsque Cathy découvre que son fils mate des films pornographiques, était digne de Desperate Housewives, si ce n'est que dans Desperate, on n'aurait pas eu le droit au son de la vidéo et les douces paroles qui allaient avec, et on n'aurait pas eu Laura Linney mais Teri Hatcher. L'effet est tout de suite très différent. Ca manquait d'originalité même si bien-sûr, c'était amusant. Je commence à avoir un peu de pitié pour Adam. Ca doit pas être facile tous les jours d'avoir une telle mère quand on a 15 ans... Après, il serait moins benêt aussi ! Dans le même genre, les scènes avec Paul n'étaient pas de grandes réussites. Le personnage n'arrive pas vraiment à provoquer de l'intérêt chez moi, juste quelques sourires. Il ne fait pas le poids à coté du médecin ou à coté du petit nouveau...

   Car petit nouveau il y a dans la vie de Cathy ! Idris Elba incarne donc celui qui va rappeler à l'héroïne qu'elle peut être sexy. Ce qui va l'amener où ? Chez l'esthéticienne ! Et là, rebelotte, on nous sert le passage classique de l'épilation du pubis avec des "Aïe", des "Ouille", des "Fuck" quand même, et, petite originalité : un fou rire ! Cathy quand elle est stressée, elle rit. Tout ça l'aménera finalement à jouir dans  sa salle de classe avec le bel Apollon. Son petit coup, elle l'a bien cherché et l'a bien mérité. Reste à savoir ce qui va advenir de cette histoire. Coup d'un jour ou pour toujours ? Je crois que la réponse est évidente mais c'est sans doute tout l'intérêt de la chose. Pendant ce temps-là, Andrea a fait des siennes et c'était encore à se pisser dessus; et le frère de Cathy nous a fait son show en compagnie d'une Marlene toujours aussi accueillante ! C'était super sympa. Est-il bien nécessaire de reléver la métaphore de la fleur qui embellit à mesure que Cathy s'épanouit ? Non hein. On va pas en parler. 

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// Bilan // Un Big "B" cette semaine, avec un "+" en plus.

22 septembre 2010

Weeds [6x 05]

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Boomerang // 83o ooo tlsp.

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   Weeds est quand même une série extraordinaire je trouve. Ces quatre étoiles ne sont peut être méritées si l'on repense aux deux premières saisons mais c'est, pour moi, un des meilleurs épisodes de la série depuis la fin de la saison 2. Une sorte de best-of de ce dont elle est capable de meilleur. Et pour une fois, on a laissé de coté le pire. Aucune scène n'était inutile et tout était surprenant. Je m'attendais à ce que Nancy et Andy se sortent facilement des griffes des flics mais c'est toujours très amusant de les voir à l'oeuvre car on sait qu'ils vont s'en sortir mais jamais comment. Ils forment un duo absolument génial. Les scénaristes en ont profité pour revenir sur les sentiments d'Andy à l'égard de l'héroïne, chose qui avait plus ou moins été passée sous silence depuis le début de la saison et ce n'était pas triste ! Andy nous a offert un festival de bons mots, des inventions que lui seul pouvait trouver : pour lui, le vagin de Nancy est un "death trap", ou un "Evil Suckubus", voire même un "penis flytrap". Normal puisqu'elle est "Dr Ke-Vagian" ! Enorme. Je le répéte : Weeds reste l'une des séries les mieux dialoguées de la télévision, même six ans plus tard mais de manière un peu moins régulière et soutenue disons.

   Enchaînement de catastrophes pour les Botwin, avec une Nancy toujours aussi désemparée. Je serais incapable de vous dire ce que j'ai préféré : le dialogue entre Shane et sa bande d'idiotes ? Le dialogue entre Shane et son frère, en présence des idiotes ? Le dialogue de l'une des idiotes avec Andy, à base de sperme ? (...) Même Silas m'a bien fait rire et touché. En revanche, il n'était pas nu une seule fois. Ca fait un choc de le voir habillé en fait. On n'est pas habitués ! Les quelques scènes à l'hôtel n'étaient pas piquées des hannetons (j'ai un quota de trois utilisations de cette expression dans mes reviews par an. Et de une !). Je suis assez fan du personnage incarné par Aisha Hinds, qui est vraiment géniale quelque soit le rôle qu'on lui donne et quelque soit le registre. Elle était effrayante dans True Blood, touchante dans Desperate, euh... sûrement intéressante dans Invasion mais je ne m'en souviens pas très bien, et ici elle est super drôle. Les 5 dernières minutes de l'épisode sont très prenantes, d'autant qu'on sent la catastrophe arriver de loin. Je suis surpris que les Botwin soient obligés de quitter déjà Seattle ? C'est presque décevant mais je n'ai pas envie de me poser de questions. L'aventure est trop trépidante pour ça ! Alors je me laisse porter, on verra... Le kidnapping de Shane changera peut-être la donne.    

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// Bilan // Jouissif épisode, extrêmement drôle et étonnant ! Weeds ne s'était pas aussi bien portée depuis longtemps. Ravi donc qu'elle soit renouvelée pour une 7ème saison.

18 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Comédie] 1- Enlightened

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What About ?

Auto-destructrice de nature, Amy a décidé de changer suite à une révélation d'ordre spirituel. Elle va donc s'efforcer à faire de sa maison un endroit chaleureux et accueillant tout en voyant la vie du bon coté...

Why not ?

Le pitch d'Enlightened est énigmatique. "Une révélation d'ordre spirituel" ? Mais encore ? Mais ce n'est pas pour ce coté mystérieux que j'ai hissé la série à la première place de la comédie que j'attends le plus de la saison. Il faut d'ailleurs rectifier : si le format est celui de la comédie (26 minutes), il s'agit bien d'une dramédie façon Showtime, à la Tara et la Weeds. Pour le moment, les tentatives d'HBO dans ce domaine (Hung, Bored To Death) n'ont pas été entièrement concluantes. Enlightened sera peut-être celle qui changera la donne. Quand on y pense, ça a l'air de ressembler pas mal à The Big C au final. Sans le cancer. Et vu la qualité de The Big C, tant mieux ! Mais la comparaison sera inévitable et il va donc falloir être au moins à la hauteur. Si Laura Dern n'est pas Laura Linney, elle se défend bien. C'est une actrice que j'affectionne et je suis content qu'elle se tourne vers les séries. Ce ne sera pas du Lynch, certes, mais ce serait dommage de la cantonner à cet univers-là. Autour d'elle : sa mère, Diane Ladd (suffisamment cocasse pour être relevé), Mos Def, Luke Wilson... Pas mal du tout ! Quant au créateur de la série, Mike White, il a un CV qui me plaît assez bien qu'atypique pour HBO. Il a écrit une poignée d'épisodes de Dawson, parmi les meilleurs (le premier épisode d'Halloween, le fameux épisode du jour de colle hommage au Breakfast Club...), il a également travaillé sur Pasadena (oui bon), Cracking-Up (pas vu) et Freaks & Geeks (quand même !). Il a aussi fait l'acteur dans un épisode de Pushing Daisies. Bref, pas mal.    

// Bonus // Les toutes premières images de la série !


Récapitulatif du Top :
1- Enlightened
2- Mike & Molly
3- Outsourced
4- Better With You / Happy Endings
5- Mr. Sunshine / Episodes
6- Running Wilde
16 septembre 2010

The Big C [1x 04]

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Playing The Cancer Car // 87o ooo tlsp.

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   The Big C est en passe de devenir la meilleure nouveauté de l'année 2010 à mes yeux. Réussir à faire quelque chose d'aussi fun et léger avec un sujet si grave et si triste, ça relève déjà de l'exploit. Beaucoup se sont cassées les dents avant elle. Mais le faire en plus avec autant de subilité dans l'écriture et dans le jeu, c'est juste brillant ! Showtime avait mis la barre haute avec United States Of Tara mais là, elle dépasse toutes les espérances. Ce quatrième épisode était peut-être le plus réussi de tous, le plus enthousiasmant. Ce que j'adore d'abord, c'est l'imprévisibilité totale dont fait preuve Cathy, et donc plus généralement la série. Ses heures passées aux cotés de son médecin, que je commence d'ailleurs à vraiment apprécier, étaient amusantes et pas seulement. C'était aussi très émouvant par moment. Je pense à ce plan dans la piscine, où le temps s'arrête pour Cathy comme elle en a toujours rêvé. Où le cancer disparaît aussi, ou plutôt se noie. C'est en tous cas ainsi que j'interpréte la présence du homard au fond de l'eau. Mais on peut le voir de d'autres manières, et c'est ce qui est intéressant. Un peu comme toutes ces oeuvres littéraires que l'on peut disséquer de mille façons.

   Même derrière l'achat impulsif de ce cabriolet rouge se cache une grande profondeur. On représente souvent dans la fiction la crise de la quarantaine ainsi, par l'achat d'une belle voiture. Mais ici, c'est plus que ça. C'est plus que la liberté. C'est une sorte de délivrance, même éphémère. Je ne sais pas, je trouve ça super beau. Ca me touche beaucoup. Le homard que l'on libère de son aquarium, c'était moins subtile mais c'était plus drôle. Tout comme ce chantage à l'argent. La scène d'ouverture m'a d'ailleurs frappé : effectivement, à quoi bon conserver tout cet argent dans les banques ? Et si l'on meurt demain, quand est-ce qu'on en profite ? C'est une autre philosophie de la vie. Plus épicurienne, déraisonnable. Mais qui a un charme fou. C'est aussi pour ça que The Big C excelle : elle parle à tout le monde, que l'on soit atteint ou non d'un cancer.

   Si le duo Cathy/Dr. Todd a fonctionné à merveille, nous laissant sur l'espoir qu'un jour prochain ils forment un couple (et le regard de Laura Linney lorsqu'il s'en va ne trompe pas sur ses doutes), les autres personnages s'en sortent plutôt bien à l'exception de Paul. Sa crise à lui, forcée, ne me touche pas du tout. Heureusement que sa groupie était marrante. Je comprends le besoin de développer le personnage un minimum alors patience, ça débouchera peut-être sur quelque chose de bien. En revanche, le frère est toujours au top ! Il me fait un peu penser à Andy de Weeds, le trip écolo en plus. Adam est assez discret dans cet épisode mais je regrette un peu qu'il soit aussi con. Ca entraîne des situations comiques, ici avec Marlene, mais je crains qu'il atteigne ses limites à un moment donné. Et je ne suis pas certain que l'acteur soit capable d'aller dans un registre plus grave. Mais tôt ou tard, il faudra bien... Un dernier mot sur Marlene justement : le plan où elle nourrit ses poissons était magnifique ! Vous n'avez pas eu l'impression qu'elle avait rajeuni de 15 ans l'espace d'un instant ? C'est peut-être moi qui divague mais j'ai eu cette impression là et c'était joli.

   Mais la pluie...   

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// Bilan // Vous qui lisez cette review de The Big C sans regarder la série : vous devriez avoir honte ! Vous ratez quelque chose de grand.

15 septembre 2010

Weeds [6x 04]

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Bliss // 96o ooo tlsp.

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   Après trois bons épisodes, pas étonnant que le quatrième ne soit pas à la hauteur. C'est Weeds. Une des séries les plus inconstantes qui soit d'un épisode à l'autre. Le retour de Doug était annonciateur d'une baisse de niveau et ça n'a pas raté. Ca fait longtemps qu'il ne me fait plus rire et j'ai prié très fort pour qu'il se fasse enfin zigouiller par Ignacio et Cesar. Je savais bien que c'était peine perdue. Leur virée aurait pu être amusante. J'aime bien les deux Mexicains. Mais toutes les blagues sont tombées à plat, même celle sur Betty White ! A la limite, la dernière scène est la plus réussie -celle où ils tirent sur le clochard- mais ça reste bof bof. J'ose espérer que les scénaristes n'ont pas prévu de faire traîner les retrouvailles avec les Botwin trop longtemps. Sinon, on est mal partis.

   Tous les personnages étaient chacun dans leur coin, avec leur(s) guest-star(s) à eux. Ca fait donc beaucoup trop de nouveaux personnages d'un coup. Personne n'est utilisé comme il le devrait et je pense surtout à Linda Hamilton qui n'a vraiment pas grand chose à dire et à faire au final. Je ne peux même pas dire si j'aime son personnage ou non. Il ne peut que laisser indifférent tant il manque de développement. Mary-Louise Parker prend toute la place, ce qui est un peu normal dans le fond. C'est elle l'héroïne après tout. Ses pérégrinations dans cet épisode n'étaient pas passionnantes. Le cliffhanger, ma foi, se sent venir mais a le mérite d'exister. Hâte de voir comment Nancy et Andy vont s'en sortir. Parce qu'ils vont s'en sortir et certainement de manière cocasse, comme d'hab'. Justin Kirk tient drôlement bien tête à Peter Stormare mais là encore, ce n'est pas totalement satisfaisant. Un peu paresseux en fait. Un peu facile. No comment sur le confit de canard qui a une drôle de tête chez les américains. Ca devient de drôles de boulettes. Shane fréquente quant à lui Jessica St Clair et sa nouvelle bande de copines. J'aime bien l'actrice (même si elle enchaîne les daubes) mais elle n'a pas eu grand chose à faire elle non plus. Tout juste une grimace ou deux, un truc qu'elle maîtrise bien, c'est vrai. Et puis Silas... ben il a enlevé son t-shirt bien-sûr. Et le bas aussi. Mais le réalisateur a voulu la jouer pudique. Dommage. On a connu Weeds plus olé-olé. Son idée de fréquenter l'université pour se divertir me plaît bien. Ca peut offrir quelques bons trucs à l'occasion.   

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// Bilan // Qu'un épisode de Weeds ne raconte rien, c'est habituel et pas nécessairement problématique, mais si c'est fait sans humour, sans efficacité et sans dialogues léchés, je ne vois plus tellement l'intérêt. N'empêche que Weeds cette année, c'est mieux. Et c'est déjà bien. 


7 septembre 2010

The Big C [1x 03]

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There's No "C" In Team // 88o ooo tlsp.

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   De mémoire, il me semble que The Big C vient de réaliser un record sur DNES : celui de la nouvelle série qui réussit à enchaîner trois épisodes à quatre étoiles dès son lancement ! Beau record donc qui, peut-être, se poursuivra la semaine prochaine avec l'épisode 4. En attendant, j'ai décidé de ne pas parler du jeu de Laura Linney, toujours parfait, dans cette review, parce qu'elle doit avoir les oreilles qui sifflent et les chevilles qui enflent. Je préfère évoquer la prestation de Gabourey Sidibé, qui m'éclate. Pour le moment, elle n'est utilisée que comme ressort comique mais elle fait ça si bien qu'il serait incensé de s'en plaindre ! Elle a un potentiel émotionnel fort, comme elle l'a prouvé dans Precious, et il sera certainement exploité en temps et en heure. Le passage relativement dégoûtant sur la fabrication des mini-saucisses (dont je rafolle par ailleurs - et je dirais même qu'un apéritif sans mini-saucisses, c'est comme la terre sans eau, ou un corps humain sans un coeur... ce n'est pas viable) était très amusant. C'était aussi l'occasion de creuser un peu plus le personnage du frère, assez intéressant au demeurant, et de sa copine, drôle à son insu. Ils vont bien ensemble même si le premier baiser est un peu choquant. On n'a pas tellement l'habitude de voir un clochard s'acoquiner avec une demoiselle. C'est presque aussi sale qu'un père qui embrasse sa fille sur la bouche vous voyez. Mais The Big C réussit à le faire passer comme une lettre à la Poste.

     Le thème de la solitude, finalement assez banal, a été traité avec une grande justesse et amené avec subtilité. L'image du tandem avait quelque chose de très poétique et de très émouvant. Cathy faisait peine à voir pendant son repas avec un verre de vin pour seul compagnon. On pourrait lui reprocher d'avoir presque choisi cette solitude en ne révélant pas son secret à ses proches mais on ne va pas revenir là-dessus : l'angle choisi est infiniment plus original et risqué. Et jusqu'ici, ça paie. Le vernis craque malgré tout puisque la voisine acariâtre est la première à découvrir, grâce à son chien Thomas (je me rappelle du nom de son chien mais pas du sien... ah oui, Marlene !) que Cathy a un cancer. Voilà qui devrait cimenter leur amitié quoiqu'elles en disent. C'était tout de même nécessaire que l'héroïne puisse s'épancher au moins auprès d'une personne. Et le groupe de paroles, c'est clairement pas son truc. Il faut dire que quand on voit comment celui où elle se rend présente le cancer, l'envie de fuir est plus forte que tout quand il nous reste encore un minimum de lucidité. Je ne suis pas certain que ce soit très intelligent de tourner en dérision ce système qui, dans la vraie vie, est important pour un malade mais bon... A part ça, je suis toujours très fan des scènes entre Cathy et son mari. La déclaration d'amour de ce dernier était drôlement maladroite mais poignante. Alors que l'on adopte continuellement le point de vue de Cathy, on décroche forcément à ce moment-là en se disant que, peut-être, Cathy n'est pas aussi bonne qu'on le voudrait. 

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// Bilan // The Big C est la perfection faite série.

6 septembre 2010

Weeds [6x 03]

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A Yippity Sippity // 1 o2o ooo tlsp.

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   Le fait que Weeds porte mal son nom depuis quelques temps ne m'a jamais vraiment dérangé. Au contraire même, il me semblait qu'on avait fait le tour du trafic de drogues à l'artisanal façon Bowtin. Alors le fait de relancer les affaires dans cet épisode m'inspire plus de craintes qu'autre chose. Et les scènes les moins réussies étaient bien celles qui concernaient le trafic douteux du personnage incarné par Linda Hamilton. Mais les présentations ont été plus que sommaires, difficile de dire s'il y a là un potentiel. Non, le plus sympathique, c'est la nouvelle vie de nos héros qui tentent leur chance dans un hôtel chic de Seattle. Ils voulaient devenir chef, barman et manager (ce qui n'équivaut pas non plus à de grandes ambitions), et ils se retrouvent à faire la plonge, la lecture en slip à un vieux porc érudit et le ménage. Nancy/Nathalie a été particulièrement gâtée avec un gros monsieur tout nu menotté, nageant dans sa pisse ou celle de sa pute. La grande classe façon Weeds ! Et je dois dire que ça m'avait manqué. Combien de séries peuvent se permettre ça sans faire de vagues ?

   Je me languissais la semaine dernière et m'étonnais même que Hunter Parrish n'ait pas encore enlevé le haut mais ça y est, c'est fait. Et il n'a pas pris un poil de graisse depuis l'année dernière. J'ignore si cette intrigue va poursuivre mais si c'est le cas, on devrait pouvoir encore se rincer l'oeil une fois ou deux. Toujours bon à prendre ! La partie consacrée à Andy/Randy n'était pas la plus réussie, pas la plus drôle, mais l'arrivée de Peter Stormare dans la série apportera sans doute quelque chose de sympa. Bon et puis les quatre minutes de drague entre Nancy et un inconnu m'ont bien fait rire, surtout vu la finalité. J'adore quand Mary-Louise Parker parle français. Je me demande quand même à quel moment Nancy s'instruit. Parce qu'à part boire ses latte et faire la conne... Shane qui se transforme en voleur de roulettes de poussettes, c'est aussi pathétique que ça en a l'air mais dans la plus pure tradition de la série. Donc j'adhère complètement. il faut bien l'occuper le petit. En attendant son prochain vrai coup d'éclat je suppose ! Le cliff' avec le retour de Doug. Euh... Mouais. Pas intéressé. Lui ne ne manque pas, contrairement à Celia (et Isobel !).   

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// Bilan // Weeds retrouve un schéma plus classique, qui ravira les fans de la première heure, tout en gardant la touche de fraîcheur propre à ce début de saison convaincant.

30 août 2010

The Big C [1x 02]

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Summer Time // 1 o7o ooo tlsp.

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   Lorsqu'un pilote nous souffle, on a toujours peur que le deuxième épisode ne soit pas à la hauteur. Et dans 90% des cas, il ne l'est effectivement pas. Pas avec The Big C. J'ai été traversé à nouveau par le même enthousiasme et la même émotion. Je risque de me répéter énormément dans les prochaines reviews mais je tiens à le dire : Laura Linney est époustouflante. Il se passe un milliard de choses dans le plus simple de ses sourires. Et ils ne se ressemblent jamais. Madame sait s'adapter à la situation. Normal, madame est une grande actrice et il est temps que le monde entier s'en rende compte. Ce rôle lui colle à la peau. Il l'inspire. Et puis on ressent son bonheur de jouer. C'est communicatif. The Big C ne m'offre pas ce que j'attendais. Je me doutais qu'il ne s'agirait pas d'une série déprimante comme beaucoup ont pu le craindre, mais je ne pensais pas qu'elle me donnerait à ce point le sourire...

   J'avais quelques réserves quant au fait que Cathy choisisse de ne pas révéler tout de suite son cancer à ses proches. Je n'en ai plus. J'ai saisi la nuance et tout l'intérêt : ce qu'elle veut par dessus tout c'est profiter de la vie, la vie de tous les jours, la vie simple, la vie qu'elle aurait dû avoir si elle ne s'était pas laissée aller, si elle l'avait prise à bras-le-corps; et à partir du moment où elle annoncera sa maladie, on ne la traitera plus comme une femme normale mais bien comme une malade. Et alors, elle ne profitera plus de rien car elle ne lira que de la tristesse et de la pitié dans les yeux de ceux qui l'entourent. Elle a donc encore plus de mérite et de courage. Notamment quand elle bataille avec son fils pour qu'il reste près d'elle car elle sait que cet été-là est peut-être son dernier sur cette Terre. Elle s'expose à sa rage et à sa haine mais comme elle le dit : elle sait qu'il l'aime et qu'il l'aimera quoi qu'il arrive au bout du compte. Le message final peut paraître facile mais il est présenté au sein de la série de manière subtile. C'est moins qui suis facile. Et Dieu que cette série est subtile !

   Si sa copine de Showtime Tara a de multiples personnalités, Cathy n'est pas en reste. Elle est multi-facettes et chacun des protagonistes qui gravitent autour d'elle en représente une. Elle est la mère, je l'ai déjà évoqué; mais elle est aussi la femme, et son duo atypique avec son mari fonctionne à merveille, plus encore dans cet épisode que dans le pilote. Elle est la soeur, "judgmental" mais bienveillante car ce n'est pas incompatible. Là encore, le duo est plus que convaincant. Individuellement, lui ne serait peut-être pas très intéressant mais avec elle, c'est l'alchimie parfaite. Je note que c'est le premier clodo que je trouve désirable. Sans doute parce qu'on nous épargne l'odeur, de fait. Cathy est aussi une éducatrice et c'est peut-être là que ça coince si l'on veut être tâtillon. Elle adopte plus ou moins les mêmes méthodes avec Andrea qu'avec son fils. Où est la valeur ajoutée ? Quoiqu'il en soit, Gabourey Sidibe m'éclate ! C'était très marrant de la voir débarquer à chaque fois avec sa boisson fluo ou son paquet de chips. La course-poursuite façon Paintball était pas mal non plus. C'était délirant mais pas au point d'être ridicule. Enfin, Cathy est une voisine future-amie en devenir. Ses rapports avec Marlene restent difficiles mais la mégère finira par se laisser apprivoiser à coup sûr ! Mais une vraie amie de Cathy manque quand même un peu au tableau. J'attends Cynhtia Nixon de pied ferme.   

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// Bilan // "I Want To Do It In The Grass" "What ? You Want Me To Do You In The Ass ?!" Brilliant !

30 août 2010

Weeds [6x 02]

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Felling And Swamping // 1 o4o ooo tlsp.

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   Aujourd'hui, les scénaristes de Weeds, Jenji Kohan en tête, peuvent bien faire ce qu'ils veulent : on leur pardonne tout. La série a atteint un tel niveau d'improbabilité que plus rien ne nous choque vraiment. Ca pourrait être problématique mais pas tellement puisque l'écriture des dialogues est toujours le gros point fort, associé au talent des acteurs. Le Season Premiere était de bonne facture et ce deuxième épisode l'est tout autant. La série se ré-invente sous nos yeux et de manière un peu plus crédible que lors de la saison 3. Tout va évidemment très vite et la chance, si l'on peut dire, est une fois de plus du coté des Botwin Newman ! Dans un grand moment d'inspiration, c'est ainsi qu'Andy a choisi de renommer la famille. Il devient Randy, Nancy Nathalie (à la française s'il vous plaît, avec le bel accent de Mary-Louise Parker), Shane devient Shawn et Silas... Mike ! Avec une facilité déconcertante, tout le monde obtient de nouveaux papier d'identité et de nouveaux permis de conduire et c'est parti pour une nouvelle vie. L'option Canada me plaisait bien, mais les blagues sur la prononciation des mots américains à la canadienne nous auraient vite gavé. L'Alaska ? J'aurais adoré ! Je suis fan de cet état. Je veux y finir mes jours et y mourir paisiblement. Bon, c'eut été un peu extrême comme changement de décor mais nettement plus dépaysant ! Ce sera finalement Seattle et sa pluie. C'est autre chose que la Californie et le Mexique mais je suis sûr que ça aura son charme aussi. L'ambiance sera peut-être plus tournée vers la nostalgie, la saison sera peut-être plus dépressive... Ma foi, pourquoi pas ?

   L'épisode est truffé de moments amusants qu'il serait inutile de retranscrire mais je tiens quand même à mentionner la leçon de morale de Nancy à l'encontre de Shane que l'on attendait plus ! Elle s'est complètement foirée, sans surprise. Elle n'est tellement pas légitime. Elle ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs. La petite tape dans les fesses pour finir, c'était ridicule. Eh bien malgré tout ça, je reste fana de Nancy. Enfin Nathalie. Tant qu'elle enlève sa perruque grunge... Moi qui suis par contre moins fan de Silas habituellement, il m'a agréablement surpris. C'est un peu le boulet dans l'histoire mais pas parce qu'il est collant ou idiot (quoique des fois, il est pas très malin). Non, c'est parce que c'est le plus sensé de tous ! Il l'a bien prouvé dans cet épisode mais il choisit de suivre sa famille malgré tout. Jolie scène quand il a les larmes aux yeux, prêt à les abandonner. Hunter Parrish a grandit sous nos yeux et il est devenu bon. Et beau. Deux épisodes et il n'a pas encore enlevé sa chemise. Ca ne tourne pas rond ! Andy : rien à redire. Sans Audrey, il redevient celui que l'on adore. Et puis il y a le cas Shane. Il est super énervant, son jemenfoutisme est particulièrement agaçant, mais c'est le personnage qui a le plus évolué depuis le début. Et quelle évolution ! Sinon, la menace Esteban en fin d'épisode : mouais. Y'avait sans doute mieux pour terminer l'épisode. On se doute bien qu'il est à la recherche de Nancy ! Toujours pas de Doug. Et il ne me manque pas. Isobel et Celia en revanche...

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// Bilan // Weeds se ré-invente et ré-invente ses personnages au cours d'un road-trip amusant, parfois émouvant, qui inaugure de bonnes choses pour la suite. La saison 6 ne sera a priori pas la saison de trop...

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