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Des News En Séries, Le Blog
showtime
25 avril 2011

United States Of Tara [3x 04]

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Wheels //326 ooo tlsp.

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    L'accouchement de Charmaine, mouvementé et "fucked up" -pour reprendre l'expression préférée de la principale intéressée- semble aussi marquer la fin de son règne. Tara reprend sa place d'héroïne multiple et se voit refuser l'accès à sa petite nièce. On ne peut que comprendre Charmaine. Et si Buck s'emparait de Tara au moment où elle garde l'enfant ? Il n'y a bien qu'à Alice à qui elle pourrait faire confiance. Et encore... Cette situation particulièrement blessante a une résonance particulière chez Max qui encourage sa femme à reprendre son traitement. Mais qui accepterait de redevenir un légume, et, en quelques sortes, renoncer à sa vie ? Les meilleures séries sont celles où l'on est incapable de prendre partie pour tel ou tel personnage. Tout le monde a de bonnes raisons d'en vouloir à l'autre. Cette vision non-manichéenne est bien plus réaliste et subtile que ce que pas mal d'autres séries nous servent à longueur d'années. Max va-t-il finir par s'enfuir ? Il répond lui-même à cette question, des trémolos dans la voix : non, parce qu'il aime sa femme, quoi qu'il arrive. Le tendre témoignage d'un amour profond...

   La scène la plus réussie de l'épisode est sans aucun doute la dernière, lorsque Tara convoque tous ses alters dans une même pièce de son esprit afin de redéfinir les règles. Elle se heurte évidemment à de nombreuses protestations. Le résultat est non seulement une belle prouesse technique, mais aussi la preuve irréfutable que Toni Collette est une actrice hors-norme. Elle nous offre autant d'émotions que de personnages. Le réveil en pleine salle de classe est douloureux. Pendant ce temps, Kate campe à l'aéroport. Quelques scènes amusantes qui la conduisent à une conclusion un peu tardive : pourquoi pas devenir hôtesse de l'air ? Elle aurait pu y venir dès l'épisode précédent et surtout, pour nous, je ne vois pas bien ce que l'on va y gagner. Mais admettons... Quant à Marshall, il découvre les joies de la partie à trois. Ca fait un petit choc quand même. On est passé d'une période où il n'avait pas de sexualité à proprement parlé à une période où il semble très actif en la matière ! Curieux donc, mais original. On ne voit pas ça souvent, surtout quand il s'agit d'ados !

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// Bilan // Bien que Marshall soit mis sur le bas coté cette saison, ce qui me pose foncièrement un problème, tout le reste est extrêmement bien écrit. Tara me ravit toujours.

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18 avril 2011

United States Of Tara [3x 03]

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The Full Fuck You Finger // 406 ooo tlsp.

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    Les femmes Gregson sont définitivement folles (et je n'inclus pas là-dedans Marshall hein). Après la mère, la soeur et la fille, voici la belle-mère ! Comme d'habitude, Frances Conroy incarne à la perfection une timbrée, la mère de Max, qui reste enfermée chez elle depuis que son mari l'a abandonné et qui s'amuse beaucoup avec sa boîte aux lettres en attendant. Ah et l'actrice louche comme jamais mais je n'arrive pas à savoir si c'est voulu, histoire de donner une allure encore plus excentrique au personnage, ou un vrai problème contre lequel elle ne peut rien faire. La scène qu'elle a partagé avec Marshall au beau milieu d'une pièce remplie de décorations de noël m'a beaucoup touché. Cela dit, j'ai dû mal à interpréter la réponse du jeune garçon : lorsque sa grand-mère lui demande ce que ça fait d'être gay, il lui répond que "C'est un peu noël tous les jours". Conviction ? Ironie ? Tentative de la rassurer ? Cette rencontre nous en dit en tous cas long sur Max, le secret et discret Max, parfois un peu transparent même. S'il s'est marié avec Tara, folle à sa manière, ce n'est pas un hasard : sa mère, même si elle ne se transforme pas, est loin d'être nette elle aussi. Il parait que les hommes cherchent toujours en la femme de leur vie quelque chose qui leur rappelle leur mère. Je crois qu'il a trouvé, mais vraiment bien trouvé ! 

   Avez-vous trouvé cet épisode aussi bavard que moi ? Kate n'a pas arrêté ! C'était sa façon à elle d'exprimer à la fois son stress et son excitation. Ca peut être agaçant, surtout pour les gens qu'elle inonde de paroles et qui n'ont rien demandé, mais c'est beaucoup moins nocif que ce que fait sa mère alors... Le monde est contre elle et il se déchaîne : son départ au Japon est rapidement rendu impossible. D'une part, on sent que ce n'est pas le monde qui est contre elle mais les scénaristes, qui veulent absolument la garder avec eux et qui n'ont certainement jamais eu l'intention de la laisser vraiment partir. D'autre part, ces gens sont devins ! Voir cet épisode quelques jours après la catastrophe en Asie, c'est un peu perturbant. Mais ça inscrit aussi la série dans une réalité, sans le vouloir, et ça la rend certainement encore plus forte. J'ai particulièrement apprécié la petite lettre d'adieu que Kate a écrit à sa famille. C'était court mais émouvant.

   Du coté de Tara, c'est un festival ! Charmaine, comme Kate, n'arrête pas de se plaindre. Les hormones ,se défend-t-elle. Tara s'en prend donc plein la gueule et comme elle veut gérer à la fois sa vie de famille, ses nouvelles activités d'étudiante et la baby shower de sa soeur, elle explose. L'occasion rêvée pour voir défiler les alters les uns après les autres. Alice est revenue quelques instants et c'était, comme toujours, très drôle. Puis Buck a commis un ou deux méfaits tranquillement, sans que Max ne s'inquiéte outre-mesure (ce que j'ai trouvé bizarre sur le coup, surtout après ce qu'a fait Buck la saison passée). Et enfin, T. nous a offert du grand T. dans un supermarché. L'hystérie a monté crescendo au fil de l'épisode et se termine de manière gentiment dramatique : Charmaine perd les eaux au moment où T. se fait percuter par une autre voiture. Mais ça aurait bien pu être bien pire : je voyais déjà T. foncer dans Charmaine !

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// Bilan // Un épisode mené tambour battant par une distribution particulièrement inspirée, de la nouvelle venue Frances Conroy, à l'habituelle habitée Toni Collette, en passant par une Brie Larson qui n'a pas à rougir à coté de ses collègues féminines. Fuck yeah !

7 avril 2011

Nurse Jackie [3x 01 & 3x 02]

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Game On // Enough Rope

61o ooo tlsp. // 49o ooo tlsp.

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   Les retours ratés semblent être à la mode du coté de Showtime. Après Tara, dont le Season Premiere était relativement décevant, c'est Jackie qui fait des siennes. En revanche, je ne parlerai pas là de déception puisque ça fait bien longtemps que je me suis fait une raison : Nurse Jackie a beau avoir une belle galerie de personnages et d'excellents acteurs pour les interpréter, elle est vouée à la non-évolution. Ce premier épisode de la saison 3 le confirme. Tout comme les scénaristes avaient choisi d'ignorer le cliffhanger de fin de saison 1, ils ignorent, mais de manière heureusement moins scandaleuse, celui de la saison 2. L'infirmière addict aurait logiquement dû se retrouver en rehab suite à la découverte d'un de ses secrets par son mari et sa meilleure-amie. Au lieu de ça, elle ment effrontément et avec brio au premier tandis qu'elle tente de se racheter une conduite auprès de la deuxième, sans vraiment s'excuser mais en trouvant les mots justes. C'est vrai : cette héroïne est fascinante car elle va très loin dans la manipulation, l'air de rien. Mais ses pirouettes ne m'amusent plus et je commence à la trouver simplement détestable. C'est certainement le but d'ailleurs, pour mieux nous la rendre attachante et émouvante par la suite, quans elle se rendra compte de ses multiples erreurs. Nancy Bowtin a traversé la même zone de turbulences dans Weeds, mais pas aussi tôt, pas dès la saison 2 !

   Conséquences et changements, voilà deux mots bannis de la writer's room de la série. Au bout de quelques minutes, après une introduction assez réussie sur Don't Rain On My Parade, la routine repart de plus belle dans les couloirs du All Saints Hospital. Jackie continue de se droguer en cachette tout en soignant à merveille ses patients et elle trouve toujours un moyen de se tirer de n'importe quelle situation embarrassante. La venue de son mari sur son lieu de travail, dont quasiment aucun de ses collègues ne connaissent l'existence, en est une par exemple. Les scènes avec ses filles et son mari sont toujours aussi ennuyeuses, d'autant que Kevin ne se rebelle pas bien longtemps. Je ne m'attendais pas à ce qu'il se calme si vite... Heureusement, les personnages secondaires sont là pour relever le niveau avec leurs historiettes sympathiques et souvent tordantes. Je crois que plus Jackie m'est antipathique, plus les autres me sont sympathiques. J'ai toujours du mal à voir l'utilité de Thor et Sam, mais je suis par contre toujours sous le charme du Dr. Cooper (son petit mot d'excuse lu en pleine salle d'attente m'a fait mourir de rire), emballé par les mimiques hilarantes de Merritt Wever, sans compter ses anecdotes toujours très inventives, et juste amoureux de Gloria. Cette femme est énorme ! J'ai oublié de parler d'Eddie ? Rien à dire à son sujet. Il ne trouvera d'intérêt que quand Kevin découvrir la vérité sur son "ami". C'est pas demain la veille donc...  Les patients ? Quels patients ?   

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// Bilan // Indestructible, Jackie Peyton n'est toujours pas prête à évoluer. Par conséquent : sa série non plus. Je regrette que les scénaristes ne se soient pas remis en question suite aux déboires rencontrés en saison 2. Cela dit, le public ayant été fidèle, avaient-ils vraiment besoin de s'inquiéter ? Je commence cette saison 3 pessimiste. J'espère la terminer dans un autre état d'esprit !

6 février 2011

Shameless US [1x 02 & 1x 03]

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Frank The Plank // Aunt Ginger

81o ooo tlsp. // 9oo ooo tlsp.

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   Après un pilote que j'ai estimé parfait dans le fond comme dans la forme, Shameless US aurait pu me décevoir en s'attardant sur des historiettes sans grand intérêt, simplement destinées à nous amuser, ou en se contentant de reproduire le même schéma à l'infini, sans surprendre. Point du tout. Shameless US regorge de surprises pour qui n'a pas vu la série originale. Je suis toujours emballé, plus que jamais même. Et pourtant, le deuxième épisode m'a fait douter. Ce n'est pas qu'il n'était pas bon, mais il était une sorte d'extension longuette du premier, surtout centrée sur Frank, le patriarche alcoolique, à qui l'on a finalement donné la parole entre deux soubresauts. William H. Macy a pu démontrer toute l'étendue de son talent, c'est le gros point positif. Mais le personnage de Frank n'en est pas sorti grandi, bien au contraire. L'accueil triomphal que sa famille lui réserve après sa disparition de quelques jours m'a scié. C'est leur père, ils l'aiment. Ca je peux le comprendre. Surtout quand il s'agit de la petite Debbie, extrêmement touchante dans sa dévotion. Mais quand même : il a frappé un de ses fils ! Il est allé vraiment loin. Au fond, il a bien mérité ce qui lui arrive en fin d'épisode, avec une Sheila en très grande forme. J'avais compris que cette femme était barrée mais pas à ce point-là ! On reconnaît bien là l'humour anglais, dans tout ce qu'il a de gras et overzetop. Ca passe ou ça casse. Ici, ça passe étonnamment bien. Il faut dire que Joan Cusack se donne du mal. Le dialogue autour du pénis de Frank était excellent. Entre autres. Le reste m'a moins emballé, notamment l'intervention exagérée de Steve. On ne sait pas encore très bien sur quel pied danser avec lui. Bon ou mauvais garçon ? Mais j'en veux en fait surtout aux scénaristes d'avoir déjà mis à mal le couple qu'il forme avec Fiona. Un peu tôt, non ?

   Le troisième épisode, particulièrement bon, répare ce couac. Il amorce en tous cas une réconciliation au cours d'une bien jolie scène, entourée de d'autres bien jolies scènes. En fait, la fin de cet épisode est excellente car super émouvante. La bande-son n'est pas étrangère à cette réussite. Mon petit coeur bat déjà très fort pour tous ces personnages qui, chacun à leur façon, parviennent à être drôles, extravagants et touchants en un rien de temps. Même Frank. Je commence peu à peu à m'habituer à lui. Sans doute parce qu'il fait des efforts et qu'il se calme un peu sur l'alcool. On le voit donc les yeux ouverts, capable d'aligner quelques mots (de préfèrence des insultes, il ne faut pas trop lui en demander) et puis il est malin comme un singe le bougre ! Il a plein de défauts mais pas celui d'être idiot. Pas totalement en tous cas. J'ai littéralement adoré toutes les scènes avec la fausse tante Ginger, puisque la vraie est morte et enterrée... dans le jardin, sauf aux yeux des autorités qui continuent de lui verser de l'argent, récupéré immédiatement par Frank depuis plusieurs années. La vieille actrice était tout bonnement à mourir de rire et sa relation avec Debbie n'a pas eu besoin de beaucoup de temps d'antenne pour être émouvante. Les scénaristes se sont davantage attardés sur Ian et sa nouvelle amie, qui est d'abord passée par la phase ennemie jurée. Je trouve que le boulot qui est fait autour du personnage de Ian est irréprochable. Son tourment est réaliste, on comprend aisément son malaise et sa souffrance mais aussi ses réticences à parler librement de qui il est vraiment, que ce soit à sa famille, son père tout particulièrement, ou à ses amis, que l'on imagine par conséquent peu nombreux.      

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// Bilan // Ce qui est bien avec Shameless US, c'est qu'il est impossible de la rapprocher d'une autre série familiale déjà existante. Elle est unique en son genre, presque improbable. Elle ne se contente pas d'être divertissante et rythmée, elle est aussi profonde et poignante. Réussir en seulement trois épisodes à en dire autant sur une dizaine de personnages, c'est un tour de force, c'est rare. Showtime a réussi son pari et le public a l'air d'apprécier en plus. Pourvu que ça dure ! Rendez-vous en fin de saison pour un bilan complet de cette première saison. 

13 janvier 2011

Shameless US [Pilot]

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Pilot // 982 ooo tlsp.

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What About ?

Pour les enfants Gallagher, la vie est tout sauf un long fleuve tranquille... Fiona, l'aînée, âgée de 20 ans, élève du mieux possible sa soeur et ses quatre frères. Leur mère les a abandonnés pour refaire sa vie. Quant à leur père, Frank, paumé, chômeur et alcoolique, il dilapide l'argent des allocations familiales...

Who's Who ?

Créée par Paul Abbott, produite par John Wells (Urgences, New York 911). Avec William H. Macy dans le rôle de Frank Gallagher, Emmy Rossum dans le rôle de Fiona Gallagher, Justin Chatwin dans le rôle de Steve, Joan Cusack dans le rôle de Sheila, Jeremy Allen White dans le rôle de Lip Gallagher, Cameron Monaghan dans le rôle de Ian Gallagher...

So What ?

   Il y a 10 ans presque jour pour jour (à un mois près quoi), Showtime adaptait la série anglaise Queer As Folk avec le succès que l’on connaît. Les rues animées de Pittsburgh ayant été abandonnées par la chaîne depuis quelques temps maintenant, c’est vers Chicago que tous les yeux sont désormais tournés, à la rencontre des Gallagher, une famille américaine comme seuls les anglais savent les inventer. C’est quand même triste de constater que les américains n’ont pas été capables de créer une telle série par eux-mêmes, qu’il a fallu copier. N’ayant pas vu Shameless UK, je ne peux que me fier à ce que j’ai lu çà ou là : ce pilote serait une copie conforme de son aîné, avec quelques effets visuels un peu too much en moins et une voix-off du père plus discrète. En clair, l’œuvre originale a été respectée, ce qui est loin d’être le cas en général, mais alors quel intérêt de la refaire à sa sauce ? Les américains sont-ils à ce point allergiques à l’accent anglais ? Allez, inutile de rouvrir ce débat houleux…

Le fait est que, remake ou pas, ce pilote est sacrément efficace et réussi. Et vu sa durée (58 minutes), on peut parler d’exploit ! Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j’ai vraiment pris plaisir à découvrir chacun de ces personnages, déjà tous à mes yeux très attachants. Le père, que l’on aurait pu aisément imaginer être le héros, apparaît finalement peu et dans un état tellement lamentable qu’il est impossible de le voir autrement que comme un ivrogne totalement déconnecté de la réalité depuis que sa femme l’a quitté. J’imagine que les prochains épisodes tâcheront de dépasser le cliché. Ce serait dommage de gâcher le talent de William H. Macy, qui ne se limite pas à s’étaler de tout son long sur la moquette en imitant des ronflements sourds. Enfin je crois. La vraie star pour le moment, c’est Emmy Rossum. Difficile de ne pas craquer pour elle. Elle est jolie, mais pas trop. Elle est talentueuse, mais n’en fait pas toute une histoire. La révélation de l’année ? Face à elle, Justin Chatwin ne démérite pas, bien au contraire. Ouf, il vaut mieux que Sangoku ! L’histoire d’amour entre Fiona et Steve sonne comme une évidence, elle s’impose à nous. L’alchimie entre les deux acteurs est instantanée. Les casteurs ne se sont pas ratés ! L’intrigue de Lip est typique des séries anglaises, elle n’aurait pas dénoté dans Skins par exemple. Celle de Ian est déjà plus osée, j’étais même un peu choqué d’apprendre qu’il couchait avec son patron. Pas pour le fait en lui-même mais parce que l’acteur choisi donne l’impression d’avoir 12 ans ! Les enfants les plus jeunes passent un peu à la trappe pour le moment mais là n’est pas l’essentiel.

Grâce à une grande finesse dans l’écriture et une réalisation soignée, le pilote de Shameless US réussit là où la plupart des pilotes échouent : rendre instantanément attachants des personnages, qui sont ici authentiques, déjà complexes et prometteurs. On évite l’écueil du misérabilisme en offrant un divertissement fun, intelligent et irrévérencieux. On n’est pas loin de la perfection en fait. Showtime ne se rate décidemment quasiment jamais…

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11 janvier 2011

Episodes [1x 02]

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Episode 2 //

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Je le sentais ! L’arrivée de Matt LeBlanc - la vraie j’entends, pas ses 25 secondes de guest comme dans le pilote – permet à Episodes de profiter de tout son potentiel. Ce n’est pas que l’acteur, dans son propre rôle, soit hilarant mais on lui a offert de bons dialogues et on sent qu’il prend plaisir à jouer de nouveau. Sa scène avec Beverly au bord de la piscine était particulièrement réussie. La caricature est un peu grossière et on aurait aimé que l’on nous surprenne en ne nous présentant pas un Matt LeBlanc qui ressemble finalement beaucoup au personnage de Joey qui lui colle à la peau, l’idiotie chronique en moins, mais il est désormais établi que cette comédie ne fera pas dans l’originalité et la surprise. Ce qui compte à ce stade, c’est qu’elle nous fasse suffisamment rire pour que l’on reste toute la saison et à ce petit jeu-là, je crois que je suis conquis.

C’est étrange mais j’ai le sentiment de m’être déjà pas mal attaché aux personnages. Pas qu’ils me touchent hein, mais je guette les répliques de certains avec une grande impatience. Surtout celles de Myra, la blonde qui fait de la concurrence à Brittany de Glee sauf qu’elle n’est pas complètement conne : c’est la moins hypocrite de toutes. Elle n’a pas été particulièrement gâtée dans cet épisode mais je suis déjà fan. Idem pour Carol, qui est un cliché sur pattes mais qu’importe, elle est excellente ! Le directeur de la chaîne avec sa femme aveugle, c’est cruel mais vraiment drôle… Enfin voilà, je ne vais pas passer en revue toutes les situations qui m’ont amusé : elles étaient nombreuses ! Le couple d’anglais reste à mon sens le point faible mais il y a déjà du mieux dans cet épisode, je ne désespère pas.

// Bilan // Deuxième épisode plus réussi que le premier, plus drôle, mieux ficelé. On ne reconnaît pas la patte Showtime, la BBC a clairement pris le dessus. Et alors ? Rendez-vous en fin de saison pour une review complète !


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10 janvier 2011

Dexter [5x 09 & 5x 10]

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Teenage Wasteland // In The Beginning

2 11o ooo tlsp. // 2 54o ooo tlsp.

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   Les menaces se multiplient pour Dexter mais la tension a toujours beaucoup de mal à se faire sentir en cette saison 5 alors que la conclusion approche. Stan ? Ses intentions sont tellement floues qu'il est difficile de le prendre au sérieux. Mais ses preuves sont finalement plus importantes que lui. J'imagine déjà Debra les découvrir en guise de cliffhanger de fin de saison. Je le vois en tous cas mal remettre à Laguerta ses photos et ses enregistrements alors qu'il la déteste. Peut-être que Quinn reviendra vers lui, que Dexter apprendra la manigance et qu'il organisera un double massacre Stan+Quinn ? Ce serait plutôt plaisant, même si on s'inscrirait alors dans du déjà vu. Mais ce serait raccord avec le reste de la saison, non ? En ce qui concerne Jordan Chase, disons que la menace qu'il représente est beaucoup plus pesante et je suis heureux de constater que Jonny Lee Miller est capable de jouer les grands méchants sans paraître ridicule. Il me fait peur moi, Jordan. Cela dit, il serait temps qu'il passe à l'action et qu'il s'attaque directement à sa cible plutôt que de tourner autour du pot. J'espère que son piège sera à la hauteur des espérances. Puisque j'en suis à faire des prédictions, j'ai le sentiment que Lumen ne finira pas la saison vivante. Vu le raisonnement habile de Debra et sa phrase "ça aurait pu être moi", j'ai le sentiment que Dexter va être sur le point de se faire coincer mais s'en tirera avec une pirouette portant le nom de Lumen ! Elle portera le chapeau pour lui et l'affaire sera réglée ! J'espère sincérement me tromper : d'abord parce que ce serait sans surprise et Dexter ne nous avait pas habitué à cela, ensuite parce que je me suis attaché à Lumen et je souhaite qu'elle fasse toujours partie de la série la saison prochaine.

   Ceci étant dit, je me demande si les scénaristes ne sont pas allés trop loin en faisant passer aussi vite la relation entre Dexter et Lumen au stade supérieur. On se doutait bien que ça finirait par arriver mais pas maintenant et pas après le premier meurtre de Lumen. Disons que la succession des événements m'a paru grossière et peu inspirée. La scène en elle-même était super forte. Il y a une véritable alchimie entre Michael C. Hall et Julia Stiles. Je trouve d'ailleurs que cette dernière est de plus en plus bonne. Elle a réussi à me faire oublier Rita, mais pas Leila. Vous vous souvenez de Leila ? On peut déceler quelques points communs entre Leila et Lumen mais Lumen n'a pas son tempérament de feu (c'est le moins que l'on puisse dire) et sa sensualité quasi-bestiale. C'était une belle époque...

   Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'Astor revienne. Je m'étais fait à l'idée que les scénaristes avaient choisi de se débarrasser des enfants de Rita par facilité et que, par conséquent, on n'était pas prêt de les revoir. La "nouvelle" Astor était agaçante au possible en début d'épisode, répondant à tous les clichés sur l'adolescente rebelle. Et puis le portrait a été creusé de manière plus subtile, en le croisant avec celui d'un Dexter prouvant qu'il peut être un bon père. Le furtif "I Love You" dans la voiture m'a beaucoup ému. J'ai moins aimé les scènes entre Dexter et Harry, tout simplement parce qu'on est en train de dépasser la ligne jaune. Harry se comporte de moins en moins comme un fantôme et de plus en plus comme un personnage à part entière et cela me dérange profondément. Attention à ne pas trahir l'esprit originel de la série ! Déjà qu'on s'en est pas mal éloigné ces derniers temps...      

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// Bilan // Si Dexter nétait pas aussi bien réalisée et interprétée, je ne sais pas si la critique l'adulerait encore. Cette saison est moins bonne, c'est une évidence, mais est-elle pour autant mauvaise ? L'évolution du show n'est-il pas logique et les redondances inévitables ? Après avoir dévoré ces deux épisodes, j'aurais tendance à être indulgent en regard de tout le travail accompli depuis la première saison. L'ensemble me paraît cohérent, l'évolution du personnage principal aussi. Il est forcément moins fun tel qu'il est aujourd'hui. Il entre toujours un peu plus dans le rang, mais j'ai toujours bon espoir que les prochaines saisons le replongent dans la noirceur des débuts afin de boucler la boucle dignement. Cette saison 5 n'est qu'un encas. 

6 janvier 2011

Californication [4x 01 & 4x 02]

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Exile On Main St. // Mia Culpa

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   Si le générique de Californication a changé, le contenu de la série pas du tout. Et c'est bien dommage. Le season finale précédent ne pouvait pas vraiment conclure la série, contrairement à ceux des saisons 1 et 2, mais on a pourtant fait le tour de la vie de Hank Moody et de ses proches depuis bien trop longtemps. Quand on voit ce dont est capable Showtime (The Big C, United States Of Tara), je me demande bien pourquoi elle s'évertue à renouveler chaque année cette comédie érotique vulgaire et sans le moindre fond. Vous allez me demander pourquoi je continue alors à la regarder, je vous connais. Eh bien d'abord parce que je suis curieux et que je n'aime pas laisser tomber une série en cours de route, ensuite parce que j'adore Pamela Adlon qui excelle dans son rôle de Marcy. C'est certainement la plus vulgaire de toutes tant elle y va franchement. Mais ses répliques ne se veulent pas fines, elle ne joue pas à l'intellectuelle. Ce n'est pas le cas de Moody. On a toujours l'impression qu'il faudrait applaudir ses bons mots alors qu'ils sont à la portée de n'importe quel ado boutonneux. Enfin bref, ce héros m'a toujours agacé et je ne vois pas comment ça pourrait changer maintenant ! Je reconnais cependant que la lettre qu'il écrit à sa fille est bien écrite et émouvante. C'est une des rares fois où j'ai ressenti un peu d'empathie pour lui. Ca ne va pas durer, je le sais bien.

  Les scénaristes ne se sont pas embarrassés bien longtemps du cliff de la saison précédente avec un Moody en prison. Rien de scandaleux ni d'étonnant là-dedans. Il faut bien avancer. Y'aura-t-il un procès ? Pas si sûr... La nouvelle avocate de Hank est interprétée par Carla Gugino, à qui je n'ai rien à reprocher. Mais le personnage n'a pas particulièrement drôle ou intéressant pour le moment. Elle finira très certainement dans le lit de Moody. Comme toutes les autres, et comme l'autre nouveau personnage introduit dans le Season Premiere. Une sorte de Miley Cyrus plus trash, ou disons une sorte de Lindsay Lohan. Elle est prétexte à montrer de la chair et à lancer une intrigue autour du film qui adapte les dernières frasques de notre héros, et qui devrait occuper une bonne partie si ce n'est toute la saison. Une nouvelle mise en abîme en perspective... Rob Lowe débarque également, pour incarner le Hank Moody du grand écran. C'est une espèce de Brad Pitt bien plus porté sur la chose que le vrai (je suppose) dont l'une des pratiques les populaires est de chier sur ses partenaires. Tout un programme ! Californication ne nous l'avait pas encore fait ce coup-là. Tant qu'on nous épargne la mise en situation hein...

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// Bilan // Fidèle à elle-même contre vents et marées, Californication est condamnée à n'être qu'une petite série créée pour prouver que tout ou presque est possible sur le câble américain. Il y a toujours quelques passages qui amusent, ce serait malhonnête de ne pas le reconnaître, mais est-ce suffisant ? Cette année, je ne ferais plus qu'une review de l'ensemble de la saison quand elle sera terminée.

2 janvier 2011

Dexter [5x07 & 5x 08]

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Circle Us // Take It!

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   Julia Stiles, Jonny Lee Miller, Peter Weller, Chris Vance, Maria Doyle Kennedy... Dexter ne nous avait pas habitué à recevoir autant de guest-stars. En général, quand une série a recours à elles, c'est soit qu'elle veut faire parler -Dexter n'a pas besoin de cela- soit qu'elle est à court d'idées et multiplie les nouveaux personnages pour masquer leur absence. Tombe-t-on vraiment dans ce dernier travers ici ? Possible. Il faut bien avouer que la grande intrigue de la saison patauge un peu et que la présence de ces visages connus nous rassure. Cela dit, ce ne sont pas non plus des guests quatre étoiles et on ne peut pas dire qu'ils offrent des prestations à tomber à la renverse. J'adore Jonny Lee Miller depuis Eli Stone par exemple et je trouve qu'il est -pour l'instant- loin d'être époustouflant. Mais ce curieux Jordan Chase n'a pas encore eu l'occasion de dévoiler son vrai visage bien qu'on le soupçonne d'être un monstre. Au contraire de Chris Vance/Cole Harmon qui nous a toute de suite été présenté comme un bad guy accompagné d'un jeu peu subtil. Stan/Peter Weller est typiquement le genre de personnages que je n'aime pas du tout, sans trop savoir expliquer pourquoi. Aura-t-il vraiment un intérêt au bout du compte ou sert-il simplement d'obstacle à la relation Quinn/Deb, pas des plus passionnantes au demeurant ? La nounou non plus ne sert à rien. Je pensais qu'elle aurait des soupçons sur les activités nocturnes de Dexter mais ce n'est visiblement pas à l'ordre du jour... Tout ça pour dire que cette multitude de guests sert à cacher la misère et c'est bien triste.

   Il n'y a que Lumen qui comporte un véritable intérêt, et je dois dire que je suis bluffé par Julia Stiles ! En fait, pour moi, c'était une petite actrice de seconde zone qui n'avait fait que de mauvais films. Sur ce dernier point, je n'ai pas totalement faux. Mais elle a du talent et l'a prouvé à plusieurs reprises dans ces épisodes. Son vrai problème, c'est sans doute qu'elle n'est pas au niveau de Michael C. Hall mais la barre est si haute... Le duo Lumen/Dexter est l'unique élément de cette saison un tant soit peu original, qui sort le serial-killer de sa routine. Le duo fonctionne très bien. J'ai passé un agréable moment avec eux. Mais la chasse à l'homme à laquelle Dexter nous a habitué n'est pas très différente au final, avec son même lot de péripéties plus ou moins crédibles mais bien amenées. Je reste sur ma faim à l'heure actuelle. Et ce n'est pas les conflits internes au comissariat avec Laguerta qui devient tout à coup la femme à abattre qui vont me rassasier !   

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// Bilan // Ici et là, Dexter reste efficace mais on se rapproche de plus en plus du divertissement banal. Cette saison manque de complexité et d'enjeux forts. Je vois mal comment les 4 derniers épisodes pourraient effacer ma déception...

5 décembre 2010

Dexter [5x 05 & 5x 06]

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First Blood // Everything Is Illumenated

1 94o ooo tlsp. // 1 63o ooo tlsp.

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   Si First Blood est dans la parfaite lignée des épisodes précédents de cette saison 5 de Dexter, donc peu rythmé, ennuyeux et brouillon, Everything Is Illumenated en est le parfait opposé : brillant et engageant. Il aura fallu six épisodes pour que la saison prenne un tournant intéressant mais nous y sommes et on peut espérer dès lors se passionner à nouveau pour notre intrépide serial-killer. Dans le 5ème épisode, la relation entre Dexter et Lumen peine à trouver un tempo. Lui voudrait qu'elle quitte Miami, elle voudrait qu'il l'aide à venger son honneur. Chacun essaiera de convaincre l'autre et toutes leurs tentatives resteront vaines. Lumen partira mais reviendra aussi tôt. Dexter ne pourra toujours pas retrouver une vie normale et s'occuper simplement d'Harrison. Le pourra-t-il un jour, avec ou sans Lumen ? Certainement pas. Et pourra-t-il se débarrasser de la présence fantômatique de son père ? Si seulement ! Si l'épisode était déjà plombé sans lui, Harry en a rajouté une couche avec ses apparitions incessantes, ses discours que l'on connaît par coeur face à un Dexter qui ne l'écoute plus. C'est un peu comme la voix-off de Mary-Alice dans Desperate Housewives : elle fait partie de l'ADN de la série mais on ne l'entend plus. Batista et Laguerta ont poursuivi leur petite telenovela agaçante à la différence près que leurs disputes nous ont enfin conduit en direction d'une intrigue plus consistante puisqu'elle rejoint celle de Quinn, et par extension de Debra, qui peinait elle aussi à captiver. Tous ensemble, ils devraient être plus forts.

   Malheureusement, Everything Is Illumenated ne tire pas profit de cette avancée et préfère séparer à nouveau les personnages pour un résultat convenable. Pour une fois, j'ai ressenti un semblant d'émotion pour le couple latino. Laguerta a offert une deuxième chance à Batista, lequel a su nous mener en bateau une partie de l'épisode en nous faisant croire qu'il allait la tromper, comme pour se venger de quelque chose qu'elle n'a pas fait. Et si on les abandonnait désormais à leur supposé bonheur ? J'ai beau ne pas apprécier Quinn, il apporte à Debra une stabilité et du réconfort dont elle avait besoin. J'ai adoré le moment où elle a avoué que oui, elle commençait à avoir des sentiments pour lui. Debra est toujours plus intéressante quand elle est vulnérable et fragile. Depuis le début de la saison, elle se devait d'être forte pour son frère mais elle devenait en même temps moins attachante par la force des choses. Heureux de la retrouver. Nul n'ignore qu'elle ne sera de toute façon jamais pleinement heureuse, et certainement pas avec Quinn dont le destin semble plus que jamais funeste. Entre ces quelques moments d'émotion, Dexter et Lumen ont enfin trouvé leur tempo. Lumen ne se contente plus d'être un panaché de personnages qui nous ont quitté, elle trouve sa personnalité propre et offre à Dexter l'occasion de venger la mort de Rita, d'une certaine manière. Elle est l'élève, il est son maître à tuer. Finalement, la série retrouve son format classique sauf que l'adversaire de Dexter devient son allié. La dernière fois que c'est arrivé, c'était avec Miguel Prado et ce n'était pas fameux. Espérons que cette fois, l'intrigue ne tourne pas au vinaigre. On pourra compter sur le talent de Julia Stiles, étonnante dans ce rôle qui lui va bien. Je crois que ce que j'ai préféré dans cet épisode, ce sont les passages à la limite du comique, qui étaient nombreux et qui contre-balançaient bien l'ambiance glauque qu'il y régnait aussi, comme d'habitude j'ai envie de dire. Mention spéciale à Masuka et son expertise très personnelle sur la scène du crime.       

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// Bilan // Et Lumen fût ! Ces deux épisodes, surtout le second, amorcent une deuxième partie de saison qui s'annonce moins brouillonne avec une réelle ligne directrice au moins pour deux personnages dont Dexter. Pour la première fois cette saison, je ressens comme une légère excitation à l'idée de découvrir la suite ! 

25 novembre 2010

Weeds [6x 13]

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Theoretical Love Is Not Dead (Season Finale) // 99o ooo tlsp.

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  Même si j'aurais souhaité plus de rebondissements surprenants dans cet épisode final de la saison 6 de Weeds, je dois lui reconnaître de la cloturer en beauté sur un cliffhanger inespéré et efficace. Pour la première fois de sa vie, Nancy ne devrait pas échapper à la justice. Et pour la première fois depuis longtemps (depuis le pilote, quand elle décide de se lancer dans le business de l'herbe pour sauver sa famille ?), elle se sacrifie pour les siens. Elle redevient la mère protectrice des débuts. L'ensemble de la saison 6 nous a conduit à sa prise de conscience, tardive mais nécessaire, qui a permis un retour aux sources à la fois pour les personnages et pour la série. Il me semble que jamais la série n'a su m'émouvoir autant que cette saison. On n'était même bien plus souvent dans l'émotion que dans la comédie quand on regarde un peu arrière. Je ne dis pas qu'on n'a pas ri mais je retiens surtout les larmes de Nancy, celles de Silas, les déclarations d'Andy... Les adieux s'enchaînent dans cet épisode, dans cet aéroport propice aux grandes effusions de joie ou de tristesse. Weeds ne tombe pas dans la facilité et reste droite dans ses bottes. L'émotion passe en peu de mots et peu de gestes. Peu de regard aussi. Les personnages n'osent pas se regarder dans les yeux quand ils se disent au revoir. Et c'est finalement bien plus bouleversant ainsi. J'ai eu ma petite larme lors des adieux de Silas à son petit frère. Ces deux-là n'ont pas toujours été proches mais leur relation a pris en ampleur cette année. On les sent plus liés que jamais. De la même façon, le "Please Let Us Know When You Kill Her" de Silas à Esteban et Guillermo était terrible. On notera au passage qu'Hunter Parrish a drôlement amélioré son jeu. Il n'y a qu'Andy qui n'a pas vraiment réagi au plan C. A-t-il seulement conscience de ce qui vient de se produire ?

   Le départ précipité de Warren me désole un peu. Je m'étais habitué à lui et j'aurai bien aimé le voir rester plus longtemps. Puis c'est pas comme si les Botwin avaient réussit à s'enfuir grâce à lui... J'imagine qu'il n'y avait pas grand chose à dire de plus sur lui, hormis son amour sans fin pour Nancy. Mais Doug est bien resté six saisons après tout sans qu'on n'ait jamais quoique ce soit à dire sur lui ! A ce propos, son absence dans cet épisode confirme qu'on devrait être libéré de sa boulet-attitude quelques temps encore, voire jusqu'au bout. Je ne peux que m'en réjouir ! Si on pouvait récupérer Celia et Isobel en échange... Elles m'ont sacrément manqué cette saison. Ce sont celles qui me faisaient le plus marrer ! A noter le caméo de Jenji Kohan, la créatrice de la série, qui passe furtivement devant la caméra à l'aéroport. Avec son physique atypique, on ne peut pas la rater !    

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// Bilan // Bien que ce final cède par moment aux sirènes de la facilité alors que ce n'est pas le genre de la maison, il est l'aboutissement plus que satisfaisant d'une saison 6 de Weeds riche en émotions. La fin de la série se profile et il se pourrait bien qu'elle nous quitte sur une note plus que positive après s'être perdue quelques années en chemin. 

13 novembre 2010

The Big C [1x 12]

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Everything That Rises // 8oo ooo tlsp.

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   "When it’s really your time to go, I’ll be waiting on you. But until then, live your life as hard as you can." Rien que pour cette phrase et cette magnifique scène finale, je ne regrette pas que Marlene ait passé l'arme à gauche. C'était totalement inattendu, carrément audacieux aussi puisque les scénaristes perdent là un personnage extraordinaire qui apportait beaucoup tant dans l'humour que dans l'émotion, et tellement poignant. J'ai retrouvé pendant l'espace de quelques secondes, les dernières de l'épisode, ce que je reprochais à la série d'avoir perdu depuis quelques temps : des symboles forts et une réalisation brillante. Le "coucou" de l'horloge sonne comme un "wake-up call" pour Marlene. La dureté de Paul également. Il est temps qu'elle s'en aille car elle n'est plus seulement devenue dangereuse pour elle-même, mais aussi pour les autres, en particulier Adam dans ce cas précis. Elle fait preuve d'un courage exemplaire. The Big C aura parlé de la vieillesse de la manière la plus belle et réaliste qui soit, comme rarement cela avait été fait à la télévision. La perte de mémoire, la perte de contrôle, l'abandon de soi... Marlene nous manquera forcément beaucoup mais c'est une nouvelle page qui se tourne. La série avance à la vitesse de la lumière quand on y pense. J'ignore si c'est une bonne chose sur le long terme mais épisode par épisode, c'est d'une force incroyable !

   Il n'y a rien qui soit à jeter dans cet épisode. J'ai ressenti une émotion dans chaque scène. Le message que Cathy laisse sur le répondeur de Mia, la prétendante d'Adam, était fabuleux. Une fois de plus, Laura Linney a été impeccable. Je ne me lasse pas de la voir si bonne, les larmes aux yeux souvent. Il y avait quelques instants plus légers, avec l'apparition de Liam Neeson en renfort. C'était lui le "Bee Man". J'avoue que c'était très drôle bien que le road trip au Canada avait finalement peu d'intérêt dans le fond. Cathy n'y croyait déjà plus alors qu'à la fin de l'épisode précédent, elle était plus convaincue que jamais. Elle est quand même allée au bout de son aventure en compagnie de son cher médecin, qui en a profité pour lui avouer ses sentiments. "Choose the One Who Lives". Ca aussi c'était déchirant. Il semblerait que Cathy prenne les bonnes décisions désormais après sa période fofolle. Mais est-ce vraiment ce que l'on attend d'elle ? La dernière chose qui m'a beaucoup plu, c'est le nouveau Paul, aux petits soins pour sa femme, sans doute trop, qui lui a confectionné un "Vision Board" du plus bel effet. Ca m'a donné envie d'en faire un. J'aime ce que ça représente, la force que cela apporte. Surmonter les jours, que l'on soit atteint d'un cancer ou pas, reste la plus grande épreuve de la vie...

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// Bilan // Et s'il me manquait des mots ?

7 novembre 2010

Weeds [6x 11]

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Viking Pride //

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   J'ai à peu près tout apprécié dans cet épisode mais il lui manquait une dynamique d'ensemble, chaque personnage faisant sa petite affaire dans son coin avec un petit nouveau de passage. Les intéractions sont forcément inédites mais pas aussi bonnes que lorsque les historiques sont réunis. Ca donne donc du Weeds de facture moyenne. On peut prendre l'exemple de Shane et Warren. C'était amusant mais anecdotique. Je pensais que la mixture d'Andy aurait encore plus d'effet sur lui. Mais on sent que Richard Dreyfuss s'éclate comme un petit fou et ça n'a pas de prix ! Le duo Silas/Lars joue plus la carte de l'émotion, non sans pointes d'humour, mais on sent que le meilleur reste à venir. L'intervention de Nancy, si elle a lieu, permettra forcément de rendre le tout plus explosif et peut-être plus touchant aussi. Dans un registre pas très éloigné, j'ai adoré l'intervention de Patty, une ancienne "copine" de classe de Nancy à l'époque du lycée à qui elle a tout simplement pourri la vie. Je suis assez fan de cette introspection amorcée à l'épisode précédent où l'on se rend compte que Nancy a toujours été une grosse bitch. J'ai l'impression qu'elle n'en avait pas bien conscience non plus. Nancy Pride. Son nom de jeune fille prend tout à coup tout son sens : elle prend les gens de haut, elle est fière comme personne. En gros, elle est géniale, un personnage de fiction unique !

   Je ne parlerais pas de Doug, beaucoup moins bien intégré aux intrigues que la semaine dernière, mais chapeau à Andy en revanche qui nous permet d'explorer la communauté perse. Au final, les perses sont présentés de la même façon que les américains ou les méxicains dans la série : comme des gens prêts à tuer pour arriver à leurs fins. Rien de bien original sur le fond, mais la forme avait le mérite de faire bien rigoler ! Du coté de Nancy, les choses se précisent, ou se complexifient c'est selon. Le fameux Ellis Tate est en fait un journaliste qui réalise un portrait de l'évadée et qui lui propose une collaboration une fois découvert. J'ignore ce que ça peut donner mais à deux épisodes de la fin de la saison, il ne fait pas beaucoup de doutes qu'il sera un petit obstacle dans la fuite des Botwin. Rendez-vous à l'aéroport ?

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// Bilan // Un épisode dans la moyenne basse de cette saison 6, donc un bon épisode au regard des saisons précédentes.

1 novembre 2010

The Big C [1x 10]

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Divine Intervention // 705 ooo tlsp.

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   Une intervention divine. Il fallait bien ça pour que Cathy tente de réparer les erreurs qu'elle a commises depuis le pilote. Enfin erreurs... Je ne considère pas ses actions de cette façon mais c'est ainsi qu'elles nous sont présentées. L'intervention divine n'est finalement pas celle que l'on croit. La baffe de Marlene est à mon sens le déclencheur, pas une soudaine envie de s'en remettre à Dieu. La rédemption la plus intéressante est certainement celle qu'elle entame avec Andrea. On en découvre beaucoup sur la jeune fille, qui s'est inventée une vie désastreuse alors qu'elle est la petite dernière d'une famille soudée. On est bien loin de Precious donc. Pourquoi a-t-elle menti de la sorte ? Et pourquoi veut-elle faire croire à Cathy qu'elle la déteste alors qu'elle ne parle que d'elle à ses parents ? Sans doute pour attirer l'attention autrement que par son surpoids, et pour excuser un échec scolaire qui n'est dû qu'à sa fainéantise. J'aime beaucoup la Andrea qui se cache derrière une grosse carapace. J'espère la revoir plus souvent, tant qu'elle ne perd pas son humour légendaire. J'ai quand même le sentiment qu'une boucle est bouclée pour le personnage, un peu pour les autres aussi. Ca ressemblait presque à un Season Finale quand on y pense...

   La réconciliation entre Cathy et son ex-future-meilleure-amie s'est faite en douceur, sans temps particulièrement fort. La présence de Cynthia Nixon a suffi à me ravir, mais je reconnais que c'est un peu léger. En revanche, le duo Sean/Rebecca fonctionne très bien ! On en viendrait presque à espérer que leur flirt se prolonge. C'est finalement du coté de Paul que l'épisode ne fonctionne pas du tout. Son histoire avec la catin supporter de rugby n'est pas intéressante tant elle est prévisible, en plus d'être gratuitement vulgaire, un peu à la Californication. C'est digne de Charlie vous voyez. Après un détour par l'église, avec gospel, sourires et larmes, Cathy réalise l'impensable : elle avoue à Paul qu'elle est atteinte d'un cancer. Il faudra attendre le prochain épisode pour connaître sa réaction mais c'est extrêmement surprenant ! Je pensais vraiment que ce serait une des dernières personnes à qui elle l'avouerait avec son fils. Les répercussions seront intéressantes mais je me demande si les scénaristes ne sont pas en train de se tirer une balle dans le pied...   

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// Bilan // Malgré quelques scènes excellentes (le monologue à l'église, le dialogue Cathy/Marlene) et malgré le cliffhanger, j'ai trouvé cet épisode un peu décevant et curieux dans le fond et dans la forme. Cathy est en train de perdre sa liberté chérie alors qu'elle venait à peine de la gagner. Pourquoi partir dans cette direction si tôt ?

30 octobre 2010

Weeds [6x 10]

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Dearborn-Again //

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   Cette saison 6 de Weeds a de nombreuses qualités mais la principale est certainement de réussir à creuser le portrait de Nancy encore plus en profondeur. Moi qui croyais qu'il n'y avait rien plus rien à dire sur elle depuis belle lurette, je suis content. Elle ne change pas pour autant de comportement, pas tellement en tous cas, mais on apprend à l'apprécier encore davantage. Cet épisode fait la lumière sur son adolescence, ses années lycée. Voilà les Botwin face à Mr. Shiff, son prof de maths préféré avec qui elle a visiblement eu une relation plus poussée. Au-delà de la drôlerie de la situation, d'autant que celui-ci (incarné par Richard Dreyfuss) ne s'est jamais remis de son départ, on se rend compte que Nancy a toujours été cette fille légère et allumeuse, capable d'utiliser son cul pour réussir. Là pour obtenir des bonnes notes. Aujourd'hui pour réussir sa vie, ou s'en échapper, selon l'humeur. Quand elle se retrouve face à un homme (joué par Eric Lange) qui se présente comme un admirateur de l'époque à qui elle n'a jamais daigné ne serait-ce que jeter un regard, elle ne perd pas ses bonnes vieilles habitudes et se fait littéralement embobiner. Dès lors qu'on lui donne l'impression qu'elle est unique et irrésistible, elle se sent pousser des ailes. Pas de chance : Ellis Tate fait partie de ceux qui la recherchent activement. Quelque part, était-ce si malin de retourner dans la ville de son enfance alors que sa tête est mise à prix (bon, pas vraiment hein) ?

   Pendant que Nancy rend visite aux tombes de ses parents (joli moment d'émotion), Silas et Shane se divertissent comme ils peuvent. En l'occurence, Shane est persuadé que Silas n'est pas le fils de Judas. Etant donné que Silas n'a jamais ressemblé aux autres Bowtin, la question a toujours été sous-jacente. La voilà traitée de plein fouet mais on ignore encore s'il s'agit simplement d'une distraction ou de quelque chose de plus sérieux. En tous cas, l'homme qu'ils rencontrent, un dénommé Lars, pourrait tout à fait être le père de Silas... Andy cherche pendant ce temps-là à se procurer de nouveaux faux passeports mais la tâche s'avère plus compliquée que prévu. Le passage dans la mosquée était particulièrement savoureux. Quant à Doug, il a été assez bien intégré pour une fois grâce à une scène en fin d'épisode où il teste la nouvelle recette du chef Andy. Je le préfère un tant soit peu utile que simplement "drôle", parce qu'il ne l'est plus tellement en réalité.

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// Bilan // De la comédie et de la profondeur. Efficace !

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