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Des News En Séries, Le Blog
17 janvier 2011

V [2x 02]

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Serpent's Tooth // 5 77o ooo tlsp.

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Au risque de passer pour un chieur jamais content, ce que je suis de toute façon, je trouve que V est en train de tomber dans l'excès inverse de ce qu'on lui reprochait en saison 1. Possible que la saison raccourcie à 10 épisodes en soit aussi une conséquence. Toujours est-il qu'il se passe trop de choses dans cet épisode, vraiment trop et surtout du coté d'Anna qui est partout, tout le temps. Mais au moins, elle agit maintenant. La fin du précédent épisode laissait présager un duo mémorable entre Anna et sa mère. Disons que ce n'était pas à la hauteur des espérances mais on a eu droit à quelques explications plus ou moins claires : Anna a détrôné sa mère il y a 15 ans et l'a enfermée dans les entrailles du vaisseau en la faisant passer pour morte aux yeux de tous les visiteurs. Autant dire qu'on se dirige tout doucement vers une victoire de Diana sur sa fille... Diana avait réussi à percer le mystère des êtres humains et c'est cette information qu'Anna vient chercher. On se demande pourquoi elle a attendu tant de temps mais bon. La série prend alors une tournure... comment dire... faussement philosophique et ésotérique en parlant de l'âme humaine, de ses douleurs... C'était à la fois extrêmement facile et extrêmement niais. Mais émouvant aussi, en cherchant bien. Les scénaristes viennent de se tirer une belle balle dans le pied une fois de plus. Le combat d'Anna promet d'être ridicule ! Mais il donne en même temps un vrai rôle à Ryan, enfin ! Il y a tout de même une chose qui me chiffonne : pourquoi Anna est présentée comme stérile ? C'est nouveau, ça vient de sortir ? L'armée de la saison dernière, c'était quoi ? Pourquoi est-elle alors devenue stérile entre temps ? Il y a quelque chose à clarifier de toute urgence.

La résistance fait un beau pas en avant, même s'il ne faut pas tellement compter sur nos héros pour le moment mais sur une unité dirigée par un certain Eli Cohn qui n'hésite pas à engager des kamikazes pour faire le sale boulot tout autour du monde. V s'assume donc encore un peu plus en s'ancrant dans notre réalité et en traçant des parallèles avec l'actualité. Cela donne artificiellement du poids au discours des uns et des autres. Erica passe pour la grande naïve, pensant que la Cinquième Colonne peut agir sans tuer des innocents. Le prêtre n'en pense pas moins mais ne s'exprime pas tellement. Un personnage définitivement transparent. Hobbes est évidemment de l'avis contraire et ne se prive pas pour le dire en tapant du point sur la table. Chad Decker, cible des kamikazes, découvre que la collègue d'Erica fait partie des visiteurs. Ce n'était pas la partie la plus passionnante de l'épisose. Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de la scène où elle s'arrache une dent. C'était gratuit. Mais pourquoi pas ? De la même manière, le clin d'oeil à la série originale avec Anna qui mange un rat puis qui le recrache dans la bouche de la fille de Ryan (réfèrence !) était assez mal amené et gratuit mais tout le monde attendait qu'ils osent le faire en même temps... C'est fait ! A part ça, Joshua est de plus en plus indécis quant au camp auquel il appartient et Lisa fait plutôt bien son boulot pour lui faire faire le bon choix. Vous noterez, même si c'est un détail, que la fameuse veste avec caméra intégrée de Tyler n'est plus d'aucune utilité. Si Anna et ses amis avaient continué de s'en servir, ils auraient découvert depuis longtemps qu'Erica faisait partie de la Cinquième Colonne. Ces petits arrangements me déplaisent fortement, question de crédibilité.

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// Bilan // Le nouveau V est décomplexé et s'assume. C'est beaucoup plus agréable à suivre par conséquent. Les scénaristes semblent enfin avoir trouvé une direction à prendre, et tant pis si l'exécution est très brouillonne.

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16 janvier 2011

The Cape [Pilot]

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Pilot // 8 45o ooo tlsp.

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What About ?

L'officier Vince Faraday était un bon flic essayant de nettoyer sa ville de la corruption généralisée. Victime d'une machination et laissé pour mort, il est obligé de s'enfuir et de se cacher, loin de sa femme et de leur enfant. S'inspirant du comic préféré de son fils, il décide de devenir "The Cape", un super-héros faisant régner la justice dans les rues, effrayant les criminels de tous genres. A la recherche du parrain de la pègre qui l'a voulu mort, Vince rêve de retrouver un jour sa famille...

Who's Who ?

Créée par Tom Wheeler. Avec David Lyons (Urgences, Sea Patrol) dans le rôle de Vince Faraday, Summer Glau (Firefly, Dollhouse) dans le rôle de Orwell, James Frain (24, True Blood) dans le rôle de Peter Fleming, Keith David dans le rôle de Max Malini, Jennifer Ferrin dans le rôle de Dana Faraday, Martin Klebba dans le rôle de Rollo... 

So What ?

C'est "marrant", mais The Cape me ferait presque regretter Heroes. Cette dernière avait tous les défauts du monde mais elle essayait au moins de renouveler le genre de la série de super-héros. The Cape revient aux fondamentaux, en empruntant un maximum à Batman, moins à Superman ou Spiderman puisqu'il n'y a pas ici de dimension extraterrestre ou surnaturelle, pas de super pouvoirs. C'est aussi, bizarrement, ce qui fait que la pilule a du mal à passer pour moi. Tout va trop vite et on ne comprend pas bien ce qui anime vraiment le héros. Pourquoi ne fuit-il pas loin de là avec son fils et sa femme, qui nous offrent d'ailleurs les scènes les plus mièvres de ce pilote, pendant lesquelles je n'ai pas réussi à ressentir la moindre émotion ? C'était tellement plus simple et plus crédible... Il y a tellement de choses difficiles à admettre dans un premier temps que je me sens incapable de m'impliquer par la suite. Ce qui n'arrange rien, c'est que je ne suis pas du tout fan de l'univers comics et que je passe par conséquent à coté des quelques références éparpillées dans le pilote. Dans ces conditions, comment se laisser emporter ? Je me sens presque coupable de ne pas avoir suffisamment gardé une âme d'enfant...

Je dois pourtant reconnaître quelques qualités à cette série et en premier lieu sa belle galerie de "méchants". James Frain, tout particulièrement, est extrêmement charismatique et il aurait tout à fait eu sa place dans un long-métrage du genre. A coté de lui, David Lyons faisait vraiment pâle figure. Du coté de la réalisation, on peut dire que les équipes ont fait du bon boulot et sans doute avec peu de moyens. Rien n'était honteux à l'image. La bande-son composée par Bear McCreary est réussie aussi. J'aime bien les personnages secondaires venant du cirque qui assurent une certaine originalité -la série en manque cruellement- et qui offrent un peu d'humour -elle se prend clairement trop au sérieux-, un peu de légéreté ne fait jamais de mal. Mais au bout du compte, The Cape n'est qu'une énième histoire de super-héros sans supplément d'âme. Je crois que je préfère encore me refaire l'intégrale de Loïs & Clark. Je m'ennuierai moins.         

16 janvier 2011

Off The Map [Pilot]

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Pilot // 7 57o ooo tlsp.

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What About ?

Jusqu'où est-il possible d'aller pour guérir ? Bienvenue dans "La Ciudad de Estrellas", un petit village perdu dans la jungle en Amérique du Sud, où trois médecins qui ont désespérement besoin de prendre un nouveau départ viennent vivre. La jeune et idéaliste Lily, accompagnée de ses collègues Mina et Tommy, vont désormais travailler dans une clinique de fortune où ils seront confrontés à des cas médicaux des plus exotiques. Pour les former, le légendaire Dr Ben Keeton, qui fut le plus jeune diplômé en médecine à l'université de Los Angeles, et son assistant, Otis Cole, vont mettre tout en oeuvre. A l'autre bout du monde, cinq médecins qui se sont perdus en chemin vont apprendre à vivre ensemble, à reprendre confiance en eux et à redécouvrir les raisons qui les ont fait choisir ce métier...

Who's Who ?

Créée par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Private Practice) et Jenna Bans. Avec Caroline Dhavernas (Wonderfalls) dans le rôle de Lily, Zach Gilford (Friday Night Lights) dans le rôle de Tommy, Mamie Gummer (The Good Wife) dans le rôle de Mina, Martin Henderson dans le rôle de Ben, Valerie Cruz (Nip/Tuck) dans le rôle de Zee et Jason Winston George (Grey's Anatomy) dans le rôle de Otis. 

So What ?

Si vous saviez comme j'en ai marre de lire un peu partout "Off The Map: le Grey's Anatomy de la jungle" et la critique assassine qui va avec. Oui, c'est évocateur. Oui, c'est en partie vrai. Mais non, en tant que fan inconditionnel du travail de Shonda Rhimes, je ne comprends pas pourquoi lui reprocher d'adapter ce qui a fait son succès -la dramédie médicale- à un autre univers, plus sauvage et plus dépaysant. Cela dit, c'est une habitude plus générale. On se plaint que David E. Kelley ne soit jamais meilleur que quand il fait une série judiciaire. On reproche à J.J. Abrams d'entourer toutes ses séries de mystères. D'ailleurs, quand il ne le fait pas (Undercovers) on lui reproche aussi. C'est fatigant. Jamais content. Pour en revenir à Shonda Rhimes, au-delà du fait qu'elle ne soit "que" productrice de ce projet, il faut reconnaître qu'à chaque fois qu'elle propose autre chose à ABC -comme Inside The Box ou Correspondents, reprenant le savant mélange soapesque habituel dans le monde du journalisme- on lui demande gentiment de revenir à ses classiques. C'est dans ce contexte que Off The Map est née, avec ce besoin vital d'ABC de trouver un nouveau hit. Peu de chance qu'ils aient réussi.

Pourtant, tout est fait dans ce pilote de Off The Map pour que le public se sente chez lui, en terrain connu, alors que les personnages eux, paradoxalement, découvrent une terre qui ne leur appartient pas encore. La série étant tournée à Hawaii, on croit reconnaître à chaque instant un ancien décor de Lost. Je me suis senti chez moi. La nostalgie est forcément en marche même si les deux séries n'ont rien à voir. Et puis mince, c'est juste super beau ces couchers de soleil intenses, cette jungle dense et cette mer turquoise. Je suis extrêmement sensible aux décors naturels, comme vous aviez déjà dû le constater, et de coté-là on ne peut rien reprocher à la série ! Pas même des décors en carton-pâte pour les scènes se situant dans la clinique. Certes, c'est roots chic mais il faut bien nous faire rêver un peu. Pour bien marquer la différence avec les séries médicales habituelles, on joue à fond sur l'aventure et le danger. On est très loin de la blancheur immaculée du Seattle Grace ou du confort propice à la confidence de l'Oceanside. L'intrigue de Lily et Ben, dans les airs, est une bonne mise en bouche. Prenante, sanglante et touchante, elle résume bien l'efficacité made in Shonda Rhimes. Les deux autres intrigues médicales sont plus classiques mais permettent de présenter les personnages auxquels elles sont associées de manière peu subtile mais... efficace ! Les méthodes médicales présentées sont pour le moins originales, certains diront même ridicules, mais tout est justifié et en faisant quelques recherches, on se rend compte que l'utilisation du jus de coco et la transfusion spéciale de Ben par exemple ne sont pas des extravagances. Cela a bien été utilisé pendant la Guerre. Off The Map nous aura appris quelque chose au moins !

Je ne dirais pas que je suis déjà hyper attaché à Lily, Tommy, Mina et les autres, mais ils me plaisent tous à leur façon. J'aime bien les acteurs et je crois beaucoup en eux. Ils n'ont pas fait d'étincelles particulières dans cet épisode mais ils sont bons et quand ils auront la matière pour le montrer, je suis sûr qu'ils pourront nous bluffer. Après tout, est-ce que dans le pilote de Grey's Anatomy Sandra Oh était déjà extraordinaire ? Elle était juste bonne. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir en face de moi des personnages que je connaissais déjà, des copier-coller des autres séries Shondaland. On peut toujours trouver des similitudes bien entendu mais elles sont vagues. Alors oui, personne ne m'a fait éclater de rire et personne ne m'a encore fait fondre en larmes mais n'est-ce pas un peu tôt ? On en demanderait pas un peu trop ? Curieux quand on voit toutes les nouveautés que l'on a dû se coltiner cette année et qui étaient bien moins réussies que ça ! Off The Map est dans le haut du panier pour moi et j'espère qu'elle aura l'occasion d'évoluer et de plaire à un plus grand nombre. Laissons aux personnages le temps de s'installer, d'apprivoiser ce village d'Amérique du Sud, de tomber amoureux tous les uns des autres...   

15 janvier 2011

Brothers & Sisters [5x 12]

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Thanks For The Memories // 8 25o ooo tslp.

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   Après Robert et Rebecca, voilà qu'on nous arrache Holly, comme ça, sans prévenir. Certes, elle était devenue inutile depuis quelques épisodes et son départ nous pendait au nez mais je croyais naïvement que les scénaristes lui trouveraient un nouveau petit quelque chose histoire de l'occuper deux-trois minutes par épisode. Ils ont failli d'ailleurs : l'idée de la cohabitation avec Nora était prometteuse... sur la longueur, pas au cours d'un seul et même épisode. J'ignore si le départ de Patricia Wettig est lui aussi dû aux fameuses coupes budgétaires qui sont en train de pourrir notre série mais la situation devient préoccupante et j'imagine de plus en plus mal une 6ème saison. En tous cas, la dernière scène de Holly m'a ému. Il suffit de repenser à tout le beau chemin parcouru avec ce personnage et son acceptation au sein de la famille Walker. La présence de Sarah lors de son départ est très significative. Etait-elle obligée en revanche de dire à Holly qu'elle était prête à retravailler avec elle ? Too Much. Tout cela n'aura pas été totalement vain puisque les cartons de Holly ont permis à Saul et Nora de retrouver une vieille bande vidéo qui laisse entendre que William a soigneusement caché d'autres méfaits. Le début (enfin) d'une nouvelle intrigue au long cours ? Ce serait pas de refus. Par contre, s'il s'agit juste de trouver (encore) un nouveau potentiel copain à Nora, qui vient du passé cette fois, je ne peux qu'être perplexe !

   Calista Flockhart aussi va nous quitter. Moins longtemps je vous rassure, mais apparemment suffisamment pour ne pas être présente dans le 100ème épisode de la série qui sera diffusé bientôt. Une nouvelle preuve que tous ces va-et-vient handicapent sacrément la série. La femme heureuse mais inquiète de la semaine dernière prend ses cliques et ses claques en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, direction Washington. Elle confie Evan à l'ex-femme de Robert et se la joue mystérieuse. Deux options s'offrent à nous : soit elle prépare un retour tonitruant en politique, mais ça irait à l'encontre de son discours depuis le début de la saison; soit son cancer est de retour et elle préfère n'inquiéter personne de sa famille. Le fait qu'elle dise à Sarah qu'elle ne sait pas bien quand elle va revenir précisément laisse entendre que la deuxième option est la plus probable. Mummys always come back... Y'a plutôt intérêt ! Sarah elle aussi est revenue de son business-trip (dont on apprendra rien, excuse bidon) et elle doit faire face à une Paige qui commence à avoir les hormones en feu ! Pas d'bol, tous ses amis sont homosexuels. C'est une constante à Pasadena vous remarquerez. Il y a un semblant de continuité avec le début de la saison où Paige faisait déjà des siennes mais c'est guère passionnant. Le talent de Rachel Griffiths est une fois de plus gâché.

    L'adoption d'Olivia prend plus de temps que prévu puisque la petite vole le portefeuille de Scotty et mange trop de bonbons (et ça commence à se voir... Juanita ?). Une complication bien peu subtile qui ne sert qu'à combler l'épisode puisqu'on en revient au même point en fin d'épisode. Heureusement que c'est mignon. L'ennui est total du coté de chez Saul et Richard Chamberlain. J'avoue que je n'ai pas fait d'effort pour m'y intéresser non plus. Pourtant, ce qui se dit sur l'évolution des moeurs est intéressant. Et puis on a eu droit à la deuxième partie de Justin's Anatomy et c'était encore plus nul qu'à l'épisode précédent ! Je ne sais même pas quoi en dire, désintérêt total. Pas le moindre lien avec les autres membres de la famille. Ce spin-off est bien maladroit.

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// Bilan // "Merci pour les souvenirs" indique le titre de l'épisode. C'est le message qu'on a tous envie de faire passer à l'équipe de la série à ce stade. Merci pour tous les bons souvenirs mais merci aussi d'arrêter le carnage tout de suite. La fin de l'épisode laisse un semblant d'espoir...

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13 janvier 2011

Shameless US [Pilot]

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Pilot // 982 ooo tlsp.

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What About ?

Pour les enfants Gallagher, la vie est tout sauf un long fleuve tranquille... Fiona, l'aînée, âgée de 20 ans, élève du mieux possible sa soeur et ses quatre frères. Leur mère les a abandonnés pour refaire sa vie. Quant à leur père, Frank, paumé, chômeur et alcoolique, il dilapide l'argent des allocations familiales...

Who's Who ?

Créée par Paul Abbott, produite par John Wells (Urgences, New York 911). Avec William H. Macy dans le rôle de Frank Gallagher, Emmy Rossum dans le rôle de Fiona Gallagher, Justin Chatwin dans le rôle de Steve, Joan Cusack dans le rôle de Sheila, Jeremy Allen White dans le rôle de Lip Gallagher, Cameron Monaghan dans le rôle de Ian Gallagher...

So What ?

   Il y a 10 ans presque jour pour jour (à un mois près quoi), Showtime adaptait la série anglaise Queer As Folk avec le succès que l’on connaît. Les rues animées de Pittsburgh ayant été abandonnées par la chaîne depuis quelques temps maintenant, c’est vers Chicago que tous les yeux sont désormais tournés, à la rencontre des Gallagher, une famille américaine comme seuls les anglais savent les inventer. C’est quand même triste de constater que les américains n’ont pas été capables de créer une telle série par eux-mêmes, qu’il a fallu copier. N’ayant pas vu Shameless UK, je ne peux que me fier à ce que j’ai lu çà ou là : ce pilote serait une copie conforme de son aîné, avec quelques effets visuels un peu too much en moins et une voix-off du père plus discrète. En clair, l’œuvre originale a été respectée, ce qui est loin d’être le cas en général, mais alors quel intérêt de la refaire à sa sauce ? Les américains sont-ils à ce point allergiques à l’accent anglais ? Allez, inutile de rouvrir ce débat houleux…

Le fait est que, remake ou pas, ce pilote est sacrément efficace et réussi. Et vu sa durée (58 minutes), on peut parler d’exploit ! Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j’ai vraiment pris plaisir à découvrir chacun de ces personnages, déjà tous à mes yeux très attachants. Le père, que l’on aurait pu aisément imaginer être le héros, apparaît finalement peu et dans un état tellement lamentable qu’il est impossible de le voir autrement que comme un ivrogne totalement déconnecté de la réalité depuis que sa femme l’a quitté. J’imagine que les prochains épisodes tâcheront de dépasser le cliché. Ce serait dommage de gâcher le talent de William H. Macy, qui ne se limite pas à s’étaler de tout son long sur la moquette en imitant des ronflements sourds. Enfin je crois. La vraie star pour le moment, c’est Emmy Rossum. Difficile de ne pas craquer pour elle. Elle est jolie, mais pas trop. Elle est talentueuse, mais n’en fait pas toute une histoire. La révélation de l’année ? Face à elle, Justin Chatwin ne démérite pas, bien au contraire. Ouf, il vaut mieux que Sangoku ! L’histoire d’amour entre Fiona et Steve sonne comme une évidence, elle s’impose à nous. L’alchimie entre les deux acteurs est instantanée. Les casteurs ne se sont pas ratés ! L’intrigue de Lip est typique des séries anglaises, elle n’aurait pas dénoté dans Skins par exemple. Celle de Ian est déjà plus osée, j’étais même un peu choqué d’apprendre qu’il couchait avec son patron. Pas pour le fait en lui-même mais parce que l’acteur choisi donne l’impression d’avoir 12 ans ! Les enfants les plus jeunes passent un peu à la trappe pour le moment mais là n’est pas l’essentiel.

Grâce à une grande finesse dans l’écriture et une réalisation soignée, le pilote de Shameless US réussit là où la plupart des pilotes échouent : rendre instantanément attachants des personnages, qui sont ici authentiques, déjà complexes et prometteurs. On évite l’écueil du misérabilisme en offrant un divertissement fun, intelligent et irrévérencieux. On n’est pas loin de la perfection en fait. Showtime ne se rate décidemment quasiment jamais…

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12 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 12]

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Where Do I Belong? // 12 83o ooo tlsp.

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   Quelques secondes après avoir terminé cet épisode, il m’a paru comme une évidence de lui accorder deux étoiles. Et puis plus j’y réfléchis, moins je suis convaincu. Je tiens à rester sur ma première impression mais ne vous étonnez pas si mes commentaires ne sont finalement pas en adéquation avec la note attribuée. Disons simplement qu’il était efficace à défaut d’être bien écrit.

  Laissez-moi d’abord évoquer l’éléphant dans la pièce : la poupée de Gaby, Princess Valerie. Sérieusement ? J’avais trouvé ça ridicule la semaine dernière mais je pensais sincèrement que ce n’était qu’une première étape pour montrer que Gaby sombrait peu à peu dans la folie. J’étais loin d’imaginer qu’on y aurait encore droit cette semaine en allant encore plus loin dans le grotesque ! Que dire si ce n’est que ça aurait pu être un excellent « Jump The Shark » sauf que, pas de chance, ça fait bien longtemps que la série l’a sauté le requin ! J’étais vraiment gêné d’assister à cette mascarade. C’était humiliant pour Eva Longoria. Je n’ai toujours pas compris la scène du déjeuner avec Bob et Lee, en quoi cela pouvait lui faire de la peine. Gaby se comporte comme si ses deux filles n’existaient pas. J’avoue avoir ri de bon cœur au moment où Celia se relève avec le bras de la poupée dans la bouche. Mais c’était le seul. Atterrante de bout en bout cette intrigue. La bonne nouvelle, c’est qu’elle est finie ! Prochaine étape : Gaby kidnappe une enfant qui ressemble vaguement à Grace ? Je l’imagine déjà en train de la maquiller comme un camion volé, les yeux injectés de sang et de haine, alors que la petite est attachée dans la cave. Si avec une idée comme ça Marc Cherry ne m’engage pas…

   Je vais être un peu plus indulgent avec Lynette et sa soudaine immaturité, même si je persiste et signe : on la met dans la même situation il y a trois ou quatre saisons, elle réagit totalement différemment. Bien sûr elle aurait cherché à se venger mais forcément de manière plus inventive et intelligente. On en est quand même rendu au point où c’est Renee qui est obligée de lui faire comprendre qu’elle perd complètement les pédales ! D’ailleurs, je n’ai pas compris pourquoi Lynette avait pardonné si vite à Renee et pas à Tom mais passons… Sinon, c’était étonnant de voir tous les enfants Scavo réunis dans la même pièce au même moment, cela a conféré à cette scène une tonalité nostalgique particulièrement émouvante. Les excuses de Tom étaient classiques et pas plus inspirées que les stratagèmes de sa femme mais mon cœur balance toujours un peu pour la stabilité que ce couple représente. C’est si rare. Personne ne veut les voir séparés. C’est inconcevable plus de trois épisodes. Mais le coup du gâteau laxatif, c’était quand même un peu… à chier.

   Certainement pour la première fois depuis le début de la saison, Bree n’a pas été associée à Keith mais à… Beth ! Ca change un peu et la première scène avec le révérend était super bien dialoguée. C’est toujours très agréable de voir ressurgir l’ancienne Bree. L’ensemble de l’intrigue n’était pas une grande réussite mais on peut déjà s’estimer heureux de retrouver un semblant d’intérêt pour le fil rouge de la saison. Le cliffhanger sur le retour de Zach n’est pas hyper étonnant mais il suscite au moins l’intérêt : quel est son but dans l’histoire ? Pourquoi vouloir nuire à Bree ? S’est-il associé à Beth, ou est-ce un acte solitaire ? Il va falloir plus que ça pour nous tenir en haleine d’ici à la fin de la saison mais au moins, on a un tout petit peu envie de revenir à l’épisode suivant ! A part ça, Renee qui se moque de la coupe de cheveux de Beth, c’et vraiment l’hôpital qui se fout de la charité !

   La storyline de Susan ne m’a pas fait le même effet malheureusement mais la tentative d’émouvoir était à deux doigts de fonctionner ! Il aurait suffit que ce soit cohérent en fait. Or, ça ne l’était pas. Sophie qui confie à sa fille qu’elle a commencé à être heureuse et a changé ses priorités lorsqu’elle est née, désolé mais c’est complètement faux. Elle a toujours eu un comportement hyper égoïste et elle aura beau dire tout ce qu’elle voudra, cancer ou pas cancer, ça ne changera rien à ses actes passés. Enfin bref, je chipote. C’était quand même assez émouvant pour du Susan, parfois drôle aussi avec, ô surprise, les interventions de la laide Julie. Après, engager Valerie Harper (grande actrice de télévision inconnue chez nous) pour si peu, ça me déçoit.

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// Bilan // Outre l’intégralité de l’intrigue de Gabrielle et les maladresses qui se sont glissées dans celles des autres, on peut dire qu’il s’agit là d’un épisode correct de Desperate Housewives, avec tous les sous-entendus que cela implique de ma part...

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11 janvier 2011

Episodes [1x 02]

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Je le sentais ! L’arrivée de Matt LeBlanc - la vraie j’entends, pas ses 25 secondes de guest comme dans le pilote – permet à Episodes de profiter de tout son potentiel. Ce n’est pas que l’acteur, dans son propre rôle, soit hilarant mais on lui a offert de bons dialogues et on sent qu’il prend plaisir à jouer de nouveau. Sa scène avec Beverly au bord de la piscine était particulièrement réussie. La caricature est un peu grossière et on aurait aimé que l’on nous surprenne en ne nous présentant pas un Matt LeBlanc qui ressemble finalement beaucoup au personnage de Joey qui lui colle à la peau, l’idiotie chronique en moins, mais il est désormais établi que cette comédie ne fera pas dans l’originalité et la surprise. Ce qui compte à ce stade, c’est qu’elle nous fasse suffisamment rire pour que l’on reste toute la saison et à ce petit jeu-là, je crois que je suis conquis.

C’est étrange mais j’ai le sentiment de m’être déjà pas mal attaché aux personnages. Pas qu’ils me touchent hein, mais je guette les répliques de certains avec une grande impatience. Surtout celles de Myra, la blonde qui fait de la concurrence à Brittany de Glee sauf qu’elle n’est pas complètement conne : c’est la moins hypocrite de toutes. Elle n’a pas été particulièrement gâtée dans cet épisode mais je suis déjà fan. Idem pour Carol, qui est un cliché sur pattes mais qu’importe, elle est excellente ! Le directeur de la chaîne avec sa femme aveugle, c’est cruel mais vraiment drôle… Enfin voilà, je ne vais pas passer en revue toutes les situations qui m’ont amusé : elles étaient nombreuses ! Le couple d’anglais reste à mon sens le point faible mais il y a déjà du mieux dans cet épisode, je ne désespère pas.

// Bilan // Deuxième épisode plus réussi que le premier, plus drôle, mieux ficelé. On ne reconnaît pas la patte Showtime, la BBC a clairement pris le dessus. Et alors ? Rendez-vous en fin de saison pour une review complète !


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10 janvier 2011

Grey's Anatomy [7x 11]

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Disarm // 11 64o ooo tlsp.

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   Lorsqu'une saison se termine sur un épisode aussi fort que celui de la fusillade, l'après, la saison suivante, est toujours difficile à gérer. Grey's Anatomy, au cours des dix premiers épisodes de la saison 7, a pris son temps pour en développer les conséquences, des blessures qui se referment à celles qui se creusent un peu plus. Les scénaristes ont fait de l'excellent boulot qui s'achève dans ce 11ème épisode mais malheureusement de manière un peu moins habile. Le moment est venu de cicatriser pour de bon et pour cela, une nouvelle fusillade a lieu dans une université de Seattle. Les personnages se retrouvent face à leurs souvenirs douloureux et leurs démons. Cristina est enfin de retour et c'est sans doute celle qui bénéficie de la meilleure intrigue de l'épisode. Après le grand magasin, le bar et la pêche, qui étaient de très amusantes et émouvantes parenthèses, la revoilà les mains pleine de sang à tâter du pouls. Ca lui fait autant de bien qu'à nous. C'est comme ça qu'on l'aime. La réconciliation avec Meredith se fait naturellement, sans grand dialogues dramatiques. Un choix judicieux. C'est très naturellement également que Mark et Lexie officialisent leurs retrouvailles. La tempête est passée. Qu'est-ce qui les attend maintenant ? Un enfant ? Je sens que les soeurs Grey font se battre pour mettre bas en premier !

   Alex va bien et la fusillade est clairement derrière lui. Il trouve donc le temps de se battre avec le Dr Stark une fois de plus. Difficile de rester de marbre face à un connard pareil cela dit. Mais je suis très déçu. Peter MacNicol n'est pas utilisé comme il devrait. Ce médecin est détestable mais il n'a pas vraiment de répondant, il n'est pas cynique... Une sorte de Dr. House Bis, voilà ce qu'on attendait de lui ! Mais il n'est pas encore parti puisqu'il va devoir faire équipe avec Arizona, qui sera accessoirement sous ses ordres. C'est plutôt prometteur. Ce ne sera pas le seul combat d'Arizona qui va aussi devoir reconquérir Callie, celle-ci persistant à refuser ses excuses. Je suis désolé de le dire mais j'ai beau adorer ces deux personnages, je trouve qu'on tourne autour du pot inutilement. Il va falloir que Callie avoue son "infidélité", je mise beaucoup là-dessus. Si en plus elle est enceinte (ce que je ne souhaite pas)... En tous cas, la maternité réussit drôlement bien à Jessica Capshaw, plus rayonnante que jamais. Paradoxalement, elle ressemble de plus en plus à Ellen Pompeo. Allez comprendre !

   Dans cet épisode, j'ai trouvé Bailey en petite forme. Le rapprochement entre son patient et le pas-du-tout-regretté Charles était trop forcé pour être crédible et touchant. Le duo April et le Chief était plutôt pas mal mais sous exploité, et Owen n'a pas servi à grand chose. Je n'ai pas été non plus été très convaincu par le lien entre Meredith et "la femme qui attend son mari". Trop facile. C'était un peu plus subtil du coté de Jackson mais rien n'y fait, j'ai du mal à accrocher avec le personnage. Tant qu'on ne lui offrira pas une romance de toute façon... La transition est toute trouvé avec Teddy, désormais mariée à son patient. Même si la cérémonie était sous glamour, on l'a bien compris, j'aurais aimé qu'on nous en montre un morceau quand même. Je n'aime pas quand des moments aussi importants ne se déroulent pas sous nos yeux. Comme on est parti, je sens qu'un vrai et beau mariage sera célébré plus tard, quand les deux tourtereaux seront tombés amoureux. A moins que le personnage ne meurt, mais vive la redite ! En parlant de redite, l'idée du patient qui est en fait le tireur, ça sentait gravement le réchauffé. On se souvient du serial killer dont s'était chargée Meredith en saison 5. Les cas médicaux commencent à tourner sérieusement en rond. C'est sans doute le seul département où la série ne réussit pas à se renouveler.       

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// Bilan // L'épisode part d'une bonne idée mais son exécution n'est pas à mon goût. J'ai ressenti l'urgence de la situation mais pas les émotions que je recherchais. Le premier chapitre de la saison 7 de Grey's se referme sur une légère déception, mais elle n'efface pas l'excellence des épisodes précédents.

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10 janvier 2011

Dexter [5x 09 & 5x 10]

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Teenage Wasteland // In The Beginning

2 11o ooo tlsp. // 2 54o ooo tlsp.

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   Les menaces se multiplient pour Dexter mais la tension a toujours beaucoup de mal à se faire sentir en cette saison 5 alors que la conclusion approche. Stan ? Ses intentions sont tellement floues qu'il est difficile de le prendre au sérieux. Mais ses preuves sont finalement plus importantes que lui. J'imagine déjà Debra les découvrir en guise de cliffhanger de fin de saison. Je le vois en tous cas mal remettre à Laguerta ses photos et ses enregistrements alors qu'il la déteste. Peut-être que Quinn reviendra vers lui, que Dexter apprendra la manigance et qu'il organisera un double massacre Stan+Quinn ? Ce serait plutôt plaisant, même si on s'inscrirait alors dans du déjà vu. Mais ce serait raccord avec le reste de la saison, non ? En ce qui concerne Jordan Chase, disons que la menace qu'il représente est beaucoup plus pesante et je suis heureux de constater que Jonny Lee Miller est capable de jouer les grands méchants sans paraître ridicule. Il me fait peur moi, Jordan. Cela dit, il serait temps qu'il passe à l'action et qu'il s'attaque directement à sa cible plutôt que de tourner autour du pot. J'espère que son piège sera à la hauteur des espérances. Puisque j'en suis à faire des prédictions, j'ai le sentiment que Lumen ne finira pas la saison vivante. Vu le raisonnement habile de Debra et sa phrase "ça aurait pu être moi", j'ai le sentiment que Dexter va être sur le point de se faire coincer mais s'en tirera avec une pirouette portant le nom de Lumen ! Elle portera le chapeau pour lui et l'affaire sera réglée ! J'espère sincérement me tromper : d'abord parce que ce serait sans surprise et Dexter ne nous avait pas habitué à cela, ensuite parce que je me suis attaché à Lumen et je souhaite qu'elle fasse toujours partie de la série la saison prochaine.

   Ceci étant dit, je me demande si les scénaristes ne sont pas allés trop loin en faisant passer aussi vite la relation entre Dexter et Lumen au stade supérieur. On se doutait bien que ça finirait par arriver mais pas maintenant et pas après le premier meurtre de Lumen. Disons que la succession des événements m'a paru grossière et peu inspirée. La scène en elle-même était super forte. Il y a une véritable alchimie entre Michael C. Hall et Julia Stiles. Je trouve d'ailleurs que cette dernière est de plus en plus bonne. Elle a réussi à me faire oublier Rita, mais pas Leila. Vous vous souvenez de Leila ? On peut déceler quelques points communs entre Leila et Lumen mais Lumen n'a pas son tempérament de feu (c'est le moins que l'on puisse dire) et sa sensualité quasi-bestiale. C'était une belle époque...

   Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'Astor revienne. Je m'étais fait à l'idée que les scénaristes avaient choisi de se débarrasser des enfants de Rita par facilité et que, par conséquent, on n'était pas prêt de les revoir. La "nouvelle" Astor était agaçante au possible en début d'épisode, répondant à tous les clichés sur l'adolescente rebelle. Et puis le portrait a été creusé de manière plus subtile, en le croisant avec celui d'un Dexter prouvant qu'il peut être un bon père. Le furtif "I Love You" dans la voiture m'a beaucoup ému. J'ai moins aimé les scènes entre Dexter et Harry, tout simplement parce qu'on est en train de dépasser la ligne jaune. Harry se comporte de moins en moins comme un fantôme et de plus en plus comme un personnage à part entière et cela me dérange profondément. Attention à ne pas trahir l'esprit originel de la série ! Déjà qu'on s'en est pas mal éloigné ces derniers temps...      

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// Bilan // Si Dexter nétait pas aussi bien réalisée et interprétée, je ne sais pas si la critique l'adulerait encore. Cette saison est moins bonne, c'est une évidence, mais est-elle pour autant mauvaise ? L'évolution du show n'est-il pas logique et les redondances inévitables ? Après avoir dévoré ces deux épisodes, j'aurais tendance à être indulgent en regard de tout le travail accompli depuis la première saison. L'ensemble me paraît cohérent, l'évolution du personnage principal aussi. Il est forcément moins fun tel qu'il est aujourd'hui. Il entre toujours un peu plus dans le rang, mais j'ai toujours bon espoir que les prochaines saisons le replongent dans la noirceur des débuts afin de boucler la boucle dignement. Cette saison 5 n'est qu'un encas. 

9 janvier 2011

Fringe [3x 09]

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Marionette // 4 74o ooo tlsp.

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   Cet épisode de Fringe est trompeur. En apparence, il donne l'impression que tout est rentré dans l'ordre : on se retrouve avec une enquête du jour menée par la vraie Olivia et ses fidèles Walter et Peter. Sauf que tout a changé. Olivia aimerait que tout soit comme avant mais elle se rend compte petit à petit que c'est impossible. Son voyage dans l'autre monde la marquera à vie et laissera des traces indélibiles à la fois dans son esprit et dans la matérialité de son quotidien. Cette femme qui lui  a volé sa vie pendant plusieurs semaines, qui a dormi dans son lit, porté ses vêtements, ne lui rendra jamais ces précieux moments perdus. Surtout ceux passés avec Peter. C'est assez effrayant quand on y pense. Les réactions d'Olivia face à cette situation unique respirent la logique et la cohérence. C'est ce qui est formidable avec elle. Elle est intelligente et réfléchie, elle aimerait faire preuve d'indulgence et oublier, elle essaye même, mais elle est humaine et elle ne peut pas totalement pardonner Peter bien qu'elle sache que c'est injuste. Comment a-t-il fait pour ne pas reconnaître que celle qui était face à lui n'était pas son Olivia ? Nous y avons assistés, nous sommes témoins : la fausse Olivia était différente mais elle représentait une sorte d'Olivia heureuse et en paix, une Olivia transformée par l'amour en quelques sortes. Une Olivia qu'elle aurait pu être si elle avait été là. Je trouve le travail sur la psychologie d'Olivia absolument fascinant. Et Anna Torv est à la hauteur.

   Le cas fantastique de la semaine reflète parfaitement l'état d'Olivia, même si cela ne se devine qu'à la toute fin de l'épisode, lorsque le coupable est retrouvé. Non seulement l'enquête est menée à tambours battant mais en plus, elle nous offre quelques scènes macabres hallucinantes comme celle de la poupée désarticulée. Je pense que si j'étais tombé dessus étant enfant, j'aurais été traumatisé à vie ! La scène où l'homme sans yeux fait la rencontre d'Olivia était une sacrée mise en bouche quelques minutes plus tôt, et ma foi, le passage où la jeune femme se réveille était horrible mais avant tout bouleversante. La connexion avec les anciennes expériences de Walter était attendue, puisque c'est presque devenue une coutume. Le cliffhanger qui signe le retour des Observers ne m'a pas fait un effet fou. On a l'habitude de les voir revenir de temps à autres sans que l'on avance beaucoup dans le fond. Mais vu la vitesse avec laquelle la série avance désormais, je me dis qu'on va peut-être enfin comprendre qui ces hommes chauves sont vraiment. Quel est leur but...   

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// Bilan // Bien que cet épisode adopte une forme plus classique que les précédents, il est extrêmement fort à la fois du coté de l'enquête, particulièrement effrayante, que du coté d'Olivia et de sa réinsertion dans ce monde qui est le sien.

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9 janvier 2011

Parenthood [2x 11]

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Damage Control // 5 98o ooo tlsp.

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   Youpi ! J'ai vraiment aimé cet épisode de Parenthood, comme au bon vieux (Ok pas si vieux) temps de la saison 1 ! La différence avec les précédents ? Des tracas quotidiens qui débouchent sur de réelles émotions et de belles scènes, pas des moments de vie successifs qui n'apportent rien. La mort du petit oiseau de Sydney aurait pu ne se transformer qu'en une énième dispute gentillette entre Julia et Joel sur la façon d'éduquer leur enfant. Ce fut plus subtil que cela. Le discours sur la mort était poignant, réaliste et je me suis rendu compte que c'était même assez original dans le fond. Des parents qui disent la vérité, la vraie, c'est pas si souvent... Joel ému aux larmes, ça valait le détour. C'était tout simple, tout joli, tout mignon. L'intrigue de Crosby était moins inspirée dans son déroulement mais l'émotion finale m'a touché là aussi. Mais il entre dans le rang et ça, je ne l'accepte toujours pas. Il a perdu toute son originalité. Jasmine en desperate housewife est moyennement crédible.

   Pour une fois que les scénaristes se penchaient sur le cas de Drew, je m'attendais à ce qu'ils se vautrent et c'était assez mal partie à vrai dire avec une rebellion à deux francs à base de copains idiots et de bières. Heureusement, Drew est bien trop intelligent pour cela. La bienveillance de son grand-père faisait plaisir à voir. Si l'équipe créative a bien réussi quelque chose, c'est la réhabilitation du patriarche Braverman ! Une fois de plus, tout cela a conduit Lauren Graham à exercer son grand talent de pleureuse. On sent que son ex-mari, père de ses enfants, est sur le point de revenir. On prépare le terrain discrétement. Ce sera sans doute toujours mieux que ses histoires de coeur avec son patron ! Et je vais terminer par l'intrigue la plus réussie de l'épisode, celle d'Haddie et de son nouveau petit-ami qui passent à l'étape supérieure avec la rencontre (forcée) des parents. Le dîner était amusant, grâce à la présence de Max qui dit toujours tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Emouvant, un peu moins, tant la vie de ce pauvre Alex est exagérement misérable. Malgré sa grande bonté d'âme, Adam et Kristina n'ont pas été convaincus et ont demandé à Haddie d'arrêter de le voir. Ca m'a vachement surpris en fait. Je m'attendais à ce qu'ils l'adoptent, ce qui nous aurait changé par rapport à la précédente relation amoureuse de la jeune fille qui était passée par la même étape. Impossible de ne pas prendre le parti de Haddie. Comme elle, j'ai détesté ses parents lorsque le couperet est tombé. C'était simplement injuste. On va voir maintenant comment la gentille Haddie va devenir maîtresse dans l'art de mentir et de dissimuler...   

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// Bilan // Cet épisode est bien la preuve qu'en faisant quelques efforts, Parenthood peut prendre une dimension moins anecdotique. Cela étant dit, à partir de maintenant, je ne ferai plus qu'une review en fin de saison. Je trouve que la série ne donne pas assez de matière à discuter. On est souvent dans le sympathique dispensable et ça ne me suffit plus. Je n'abandonne pas les Braverman pour autant...

8 janvier 2011

Brothers & Sisters [5x 11]

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Scandalized // 7 85o ooo tlsp.

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   Malgré mon très fort attachement aux héros de Brothers & Sisters, je me vois dans l'obligation de tirer la sonnette d'alarme. Cela fait déjà plusieurs épisodes que les intrigues stagnent et que la qualité décline. Celui-ci est sans doute le moins bon du lot. Aux abonnés absents : Sarah, qui ne m'a pas particulièrement manqué, Saul et Holly. Pour cette dernière, ça devient une habitude. Une très mauvaise habitude. Mais avec le départ de Rebecca, c'était couru d'avance ! Justin, en revanche, est présent. Mais dans une réalité alternative. Aucune intéraction avec les autres membres de sa famille, ce qui est un peu le concept de la série, mais tout un tas de scènes façon New York 911 pendant lesquelles monsieur l'ambulancier sauve des vies tout en roucoulant avec sa belle. Ca m'a profondément ennuyé d'autant que je ne trouve aucune alchimie particulière entre Dave Annable et Odette Yustman, pourtant sa femme dans la vie. Les passages médicaux n'étaient pas mauvais mais pas à leur place. On est dans Brothers & Sisters, pas dans Grey's Anatomy. Et puis l'accident auquel ils assistent ressemblait tellement à celui de Robert qu'on se demande comment le lien n'a pas été fait dans les dialogues, juste une évocation aurait suffit.

   Je me répéte depuis trois saisons mais c'est insupportable cette manie de faire des copains de Nora des bêtes à abattre au bout de trois ou quatre épisodes. Il y a toujours quelque chose qui cloche, on nous aura tout fait ! Le problème de Carl, c'est qu'il est super bizarre. Control freak notamment. A la base, il était pourtant charmant. Je sais bien que les apparences sont souvent trompeuses mais ça commence à bien faire. Et puis au-delà de ça, Nora passe de presque-amoureuse à résignée en l'espace d'un seul petit épisode et ce n'est pas très crédible. Je ne parle même pas de la manière dont se déroule la rupture : à la radio bien-sûr, pendant une de ses émissions. Mais il n'y a que sa famille et ses amis qui l'écoutent et qui interviennent à l'antenne ou quoi ? Dans le genre on avance à vitesse grand V tout à coup sans savoir pourquoi, l'intrigue adoption de Kevin et Scotty se pose là. Cela fait des lustres qu'on attend que ça arrive et quasiment en un épisode l'affaire est bouclée ! On se demande pourquoi ils ne sont pas allés plus tôt faire leur marché. Ca nous aurait évité quelques passages longuets dans les épisodes précédents, la saison dernière notamment. Il y avait quand même ici quelques jolies scènes, en particulier la dernière malgré son aspect "pays des bisounours". Kitty et Seth étaient là pour relever le niveau, avec une Cristine Rose en forme en guest. Seth n'est pas un personnage super bien écrit puisque son comportement n'est jamais vraiment le même d'un épisode à l'autre mais l'ensemble reste cohérent et mignon. Cela dit, sa mère a raison : il n'est qu'une distraction pour Kitty, qu'elle en ait conscience ou non... L'ambitieuse Kitty repointera forcément le bout de son nez tôt ou tard.

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// Bilan // Brothers & Sisters a toujours brillé par sa qualité d'écriture et sa cohérence. Cet épisode n'était pas bien écrit et n'était pas cohérent. Ce n'était donc pas un épisode de Brothers & Sisters.   

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8 janvier 2011

How I Met Your Mother [6x 13]

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Bad News // 1o 15o ooo tlsp.

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   Comme lors de l'épisode précédent, les scénaristes d'How I Met ont choisi de se concentrer sur l'émotion en traitant de sujets graves -la stérilité et la mort- à leur façon. Il en ressort la même impression : on est touché, ému, mais le quota de sourires et de rires est loin, très loin d'être rempli. Barney fait ce qu'il peut mais son running-gag laser-tag ne fait rire que lui. Je ne sais pas si cette obsession régressive était faite exprès, afin de mettre en évidence que lui ne grandissait pas tandis que ses amis oui, mais ce n'était pas drôle. Quant à son doppleganger, disons qu'il était intéressant de voir Neil Patrick Harris dans un autre registre, plus sérieux, mais ça ne comportait pas un grand intérêt. Puis j'avais sans cesse l'impression que l'acteur luttait de toutes ses forces pour ne pas éclater de rire. La partie consacrée à Robin et son nouveau job, très à part du reste de la troupe, ne correspondait pas à du grand Robin. Puis c'est trop facile de faire un best-of Robin Sparkles/Sherbatasky quand on ne sait pas trop quoi raconter. J'espère que cela n'annonce pas une période noire pour le personnage, qui reste encore et toujours mon préféré je le rappelle. Au sujet de Ted, il n'y a rien mais alors rien à dire ! Il était physiquement présent mais absent dans les intrigues et les dialogues. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais tout au long de l'épisode, des chiffres qui correspondaient à un décompte allant de 50 à 1 se sont insérés dans les décors et les accessoires. Idée amusante ! Tout cela pour nous amener à la fameuse "bad news" du titre de l'épisode... 

    Les scènes vraiment poignantes dans How I Met sont rares mais c'est bon de savoir que la série peut se le permettre de temps en temps, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de sitcoms au final. Ce n'a pas toujours été réussi mais cette fois, chapeau à Jason Segel et Alyson Hannigan qui ont délivré une performance de qualité. Les deux étoiles que j'ai donné à cette critique leur sont quasiment dédiées car tout le reste de leur intrigue, qui prenait beaucoup de place il faut bien le dire, n'était pas follichon. On savait bien depuis l'épisode précédent que Lily allait tomber enceinte donc créer un suspense autour de la possible stérilité de l'un des deux n'était pas très judicieux. Tout s'est déroulé comme prévu et sans moments hilarants. Je retiens à la grande limite le passage où les parents de Marshall l'empêchent de se masturber, mais c'était un peu lourd à la longue.   

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// Bilan // Rien que pour LA scène d'émotion finale, cet épisode mérite d'être vu. Elle l'a clairement sauvé étant donné que le reste est limite mauvais, digne de Rules Of Engagement

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7 janvier 2011

Tueurs En Séries [Preview 2011]

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Que nous réserve l'année séries 2011 ? De l'épique, de l'Histoire, de la comédie, des innovations, des remakes, des dinosaures et plein d'autres surprises ! Tour d'horizon de toutes les nouvelles séries à venir dans les prochains mois...

6 janvier 2011

V [2x 01]

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Red Rain (Season Premiere) // 6 6oo ooo tlsp.

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   Commencer une saison 2 sur une scène "à la FlashForward" (sans les moyens qui vont avec) qui se révèle être petit à petit un cauchemar d'Erica, c'est couillu tant c'est idiot. Quand on a offert une première saison aussi moyenne, voire mauvaise, on évite d'énerver le public de manière aussi frontale. Un des principaux reproches qui a été fait à la série, c'est son manque d'action, ses lenteurs inutiles et les menaces d'Anna qu'elle peinait à mettre à exécution. Il a fallu attendre le 13ème épisode pour qu'elle se lance enfin et ce Season Premiere donne l'impression que les scénaristes ne savaient pas très bien ce qu'ils allaient faire de son "red sky". L'explication offerte est claire mais peu convaincante, et la résolution est plus que rapide. Quant aux effets-spéciaux, ils sont toujours aussi brouillons ! Et il ne suffit pas de caler un filtre rouge pour faire illusion. Cette série manque vraiment de moyens. Elle ne peut même pas se rattraper sur sa qualité visuelle...

   Dans le vaisseau d'Anna, rien n'a changé. La reine passe son temps à lancer des regards mystérieux et inquiétants devant ses baies vitrées. Elle fait tout un tas de promesses à ses disciples et par sa voix, les scénaristes nous en font à nous. J'espère qu'ils les honoreront cette fois. Ils ne nous ont en tous cas jamais promis de rendre les personnages intéressants et attachants. Ils n'ont donc pas menti. Erica, dont on soupçonnait enfin de l'ambition dans le Season Finale, repart en mode automatique. Ses acolytes sont toujours aussi vides, que ce soit le Père qui ne sert à rien ou le Hobbes qui... ne sert à rien non plus. Chad ? Il va dans la mauvaise direction, celle de la Résistance. C'est beaucoup moins alléchant scénaristiquement parlant. Chez Ryan, il est difficile de déceler une quelconque émotion. Morris Chestnut n'est pas bon hors scènes d'action et on offre de toute façon pas l'occasion au personnage de s'appesantir. Reste Tyler, du coté des humains, qui ne fait pas le poids face au charisme de sa dulcinée et qui reste agaçant par sa seule présence dans une scène.   

   Je dois reconnaître quelques améliorations bienvenues cela dit. D'abord, cette tentative timide d'apporter de l'humour dans les dialogues. Cela passe essentiellement par le nouveau personnage incarné par l'ancien Reaper Bret Harrison. Sa prestation est loin d'être mémorable mais son arrivée dans l'équipe est une bonne chose s'il est utilisé à bon escient. Ensuite, on sent que les producteurs ne lâchent pas le morceau et qu'ils ont envie de croire que la série peut encore marcher. Ils se font des illusions mais c'est bien tenté. A ce titre, l'arrivée de Jane Badler, l'ancienne Diana devenue mère d'Anna, fait son petit effet même si on en parle depuis un moment dans les médias et que la surprise était donc impossible. La scène est kitsch au possible mais digne de l'originale ! De la même manière, ils osent enfin nous montrer les lézards, que ce soit sous forme de squelette ou bien vivants, la peau verte et suintante. Là encore, le travail visuel est très approximatif mais c'est l'intention qui compte, non ? Je ne sais pas pourquoi je suis aussi indulgent...    

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// Bilan // Dans la mesure où les vrais bons épisodes de V n'existent pas (encore ?) et les épisodes corrects se comptent sur les doigts d'une main, on peut considérer que ce Season Premiere correspond à peu près au 3ème ou au 4ème doigt. On a eu droit à bien pire, mais rarement à mieux. Rien de très prometteur pour la saison 2 en somme mais rien d'abobinablement rédhibitoire non plus...

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