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Des News En Séries, Le Blog

28 novembre 2009

Cougar Town [1x 09]

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Here Comes My Girl // 5 5oo ooo tlsp.

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   Cougar Town n'échappe pas à son épisode spécial Thanksgiving et il est l'occasion de réunir tous les personnages chez Jules, de la même manière que le barbecue d'il y a deux ou trois semaines. C'est dans un contexte comme celui-là que la sitcom est bonne. Moins elle se concentre sur Jules, mieux c'est ! C'est sans doute un peu triste et un aveu d'échec de la part des scénaristes mais l'important, c'est qu'elle s'améliore et que l'on prenne enfin du plaisir à la regarder, non ?

   La relation mère-fils Jules-Travis a enfin été remise en avant. La série possédant une liberté de ton qui lui permet d'aller un peu plus loin que d'autres sitcoms plus classiques, la scène où Jules tente en vain de prouver à son fils et sa copine qu'un préservatif c'est fragile était vraiment amusante et peu ordinaire. De même lorsque Jules propose à Travis de lui montrer comment on met une capote en s'aidant d'un rouleau à patisserie, et lui de répondre que sa virilité risquerait d'en prendre un coup. Le fond était le même que depuis le début de la série : Jules fait bien malgré elle honte à son fils et plus que de raison. Je crois que n'importe qui à la place de Travis réagirait de la même façon. L'alchimie entre Courteney Cox et Dan Byrd est bonne, je le dis depuis le début, j'espère qu'ils vont continuer à miser dessus. Pendant ce temps-là, de manière bien peu subtile et décevante, Grayson a découvert que Jules était la femme qu'il lui fallait. Problème : Bobby s'est rendu compte au même moment qu'il se remettrait bien avec son ex-femme. Comme toujours avec les mecs de la série, on tombe dans le lourd et le pas drôle. Le match de basket contre... des enfants était une idée amusante malgré tout, ainsi que la culpabilité d'Andy, incapable de choisir entre ses potes ou sa femme. J'espère que les scénaristes ne vont pas déjà rendre Grayson amoureux-transi de Jules. Leurs petites querelles de voisinage teintées de tension sexuelle ont encore de quoi alimenter la saison. Un petit mot enfin pour dire que Laurie a beau être coincée dans son rôle de catin alcoolo, elle est la plus drôle de Cougar Town !

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// Bilan // La série laisse entrevoir son potentiel peu à peu mais il lui manque toujours quelque chose... A coté de ça, les deux autres sitcoms de la soirée d'ABC, Modern Family et The Middle, ont offert deux épisodes exceptionnels !

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28 novembre 2009

Nip/Tuck [6x 06]

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Alexis Stone // 1 89o ooo tlsp.

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   La fin de la Nip/Tuck approche doucement. Il ne reste pas tant d'épisodes que ça et on sent le vent tourner chez les scénaristes qui amorcent les grandes lignes de ce qui devrait constituer les dernières intrigues de la série. Quelques rebondissements sont sans doute à prévoir mais l'idée générale est là : réunir la famille McNamara après l'avoir fait toucher le fond. D'ailleurs, je n'avais pas compris à la fin du précédent épisode que Sean faisait une tentative de suicide. Je croyais qu'il avait simplement besoin de se purifier. Non, il voulait mourir noyé. Le retour de la vieille peau Erica, la mère de Julia, est assez innatendu. Il faut dire que sa dernière apparition date de 2005. On l'avait presque oubliée. Elle revient plus en forme que jamais puisqu'elle a l'intention de prendre ses enfants à sa fille et à Sean et les élever avec son nouveau mari, un jeune étalon italien interprété par... Gilles Marini ! Il est partout. Tantôt français, tantôt italien... Je l'aime bien, je suis content. Vanessa Redgrave est toujours parfaite, avec un charisme mille fois plus important que celui de sa propre fille, Joely Richardson. Quelque part, ça colle parfaitement aux personnages donc ce n'est pas gênant. Elle aurait quand même pu donner quelques cours de comédie à sa fille depuis le temps ! Pour en revenir à l'intrigue en elle-même, elle n'est pas hyper passionnante, tout étant extrêmement prévisible mais à coté de tous les délires improbables que peut nous sortir la série parfois, celle-ci semble presque normale, soft, alors qu'elle ne l'est pas tant que ça. Face à l'épreuve, Sean et Julia devraient se rapprocher et ce sera peut-être pour se remettre ensemble une dernière fois...

   Kimber est toujours amoureuse de Christian : la belle affaire ! Il n'y a qu'elle qui l'ignorait. Même Christian l'a toujours su au fond. Pour le coup, je trouve que les scénaristes vont un peu trop vite, du moins si leur but est de les remettre ensemble une bonne fois pour toutes, ce dont je ne suis pas forcément partisan d'ailleurs. Et puis ça arrive au mauvais moment puisque Christian commençait à développer une histoire intéressante avec un... transsexuel ! Pour qui a vu Dirty Sexy Money (où Candis Cayne jouait déjà un transsexuel puisqu'elle en est véritablement un), la surprise en milieu d'épisode n'en était pas une. En tous cas, il y a une étrange alchimie entre les deux personnages qui donne envie qu'ils construisent quelque chose de sérieux. Et pour une fois, Christian ferait preuve d'une certaine ouverture d'esprit. Ca changerait un peu. Mais je ne me fais pas d'illusions, ça n'ira pas bien loin, surtout maintenant que les cuisses bras de Kimber lui sont grand ouverts ! Pauvre Mike. Il apportait un peu de fraîcheur au cabinet mais je crains qu'il ne disparaisse bien vite. La petite scène entre Christian et Liz ne m'a pas tellement plu. Je déteste l'idée que Liz pardonne à Christian et qu'elle veuille que tout redevienne comme avant. Franchement, elle n'aurait pas de mal à trouver du travail ailleurs. Pourquoi reste-t-elle ? Elle est à ce point maso ? J'adore Roma Maffia mais je préférerais qu'elle quitte la série plutôt que de voir son personnage s'enfoncer de la sorte. C'est le seul qui avait su garder un peu de réalisme.

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// Bilan // On s'ennuie un peu devant cet épisode prévisible mais Nip/Tuck renoue avec un ton plus sérieux qui lui sied bien mieux que l'overzetop.

27 novembre 2009

Dexter [4x 09]

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Hungry Man // 1 76o ooo tlsp.

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   "Combien de temps te reste-t-il à vivre... ma dinde ?" C'est sur un trait d'humour que commence ce nouvel épisode de Dexter, riche en adrénaline. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'une fête comme Thanksgiving soit célébrée dans une série comme Dexter. Mais il faut bien avouer que la nouvelle vie de banlieusard de notre héros s'y prête bien. Il a même droit à une double ration de dinde puisqu'il s'invite aussi chez les Mitchell pour un repas qui va (très) mal tourner, pour lui comme pour Arthur et le reste de sa si parfaite famille. Dire qu'il y a encore quelques épisodes on croyait Arthur patriarche aimant et profondément bon, ses meurtres mis à part. On en est loin désormais. Et c'est là tout le génie des scénaristes qui ont su une fois de plus nous mener en bâteau. On ne s'est rendu compte de rien. Le Trinity Killer était fascinant, je ne pensais pas qu'il pouvait le devenir encore plus et pourtant... C'est absolument terrifiant de le voir faire vivre un tel enfer à sa famille. Je ne sais pas qui il faut le plus plaindre ? Sa femme, Sally, qui a semble-t-il perdu depuis longtemps toute envie de rebellion ? Sa fille (devrais-je dire une de ses filles ?), qu'il séquestre depuis des années ? Son fils, qu'il martyrise avec un plaisir non dissimulé ? Là, on vire carrément au glauque et c'est parfaitement ce que j'attendais de la série cette saison. Je suis comblé. J'ai adoré la façon dont a été traitée cette intrigue, à mi-chemin entre le conte cruel (la princesse qui cueille des roses pour son saint-Père et qui passe le plus clair de son temps dans sa tour d'ivoire, sans aucun moyen de s'échapper) et le thriller haletant (le cassage de doigts, l'imprévisibilité extrême de Arthur, le fameux dîner...). Dexter finit par faire une grossière erreur : celle de montrer son vrai visage de serial-killer à Arthur et sa famille. C'est amusant car c'est lui qui passe pour l'être le plus équilibré au final.

   Les scénaristes ne nous donnent pas une seconde de répit (surtout dans les dix dernières minutes, comme d'habitude) et nous sortent un twist que personne ne pouvait voir venir : le Trinity Killer a une autre fille, et il s'agit de... Christine, la journaliste "amoureuse" de Quinn ! C'était donc ça ! C'est sur-le-cultant et c'est très excitant pour la suite. On commence à entrevoir ce qui a pu réellement se passer la nuit où Lundy est mort. Si ce n'est pas Arthur qui lui a tiré dessus, alors c'est Christine. La thèse de la petite taille de l'assassin coïncide. Mais l'a-t-il obligé à le faire ou l'a-t-elle fait de son propre chef ? Quelle est la nature exacte de leur relation ? Est-ce un équivalent à la relation Dexter/Harry mais en plus pervers et plus destructeur ? Le seul truc qui me dérange finalement, c'est que Christine n'a pas l'étoffe d'un tueur, de ce que l'on a bien voulu nous montrer d'elle jusqu'ici. C'est bien pour ça que j'écartais systématiquement la thèse selon laquelle elle était impliquée dans le meurtre. En tous cas, Dexter se retrouve désormais non plus face à un adversaire redoutable mais à deux. A priori.

   A coté de toutes ces scènes brillantes et palpitantes, on nous offre de la comédie légère, un peu facile c'est certain mais agréable à suivre. La venue de Masuka chez les Morgan à l'occasion de Thanksgiving était une excellente idée. Il a permis de détendre l'atmopshère à sa façon avec ses blagues pourries, ses gâteaux au chocolat et son rire particulier. Il a également redonné au visage de Debra un peu de fraîcheur et de lumière. L'intrigue vaudevillesque de Rita avec son voisin n'est pas des plus inspirées, d'autant que les deux interprétes ne sont pas très convaincants. On verra jusqu'où ils vont aller mais je crains quelques déceptions de ce coté-là. Et puis il y a bien évidemment Batista et Laguerta qui se font des mamours et de grandes déclarations. C'est mignonnet mais pas vraiment émouvant et franchement agaçant à la longue. Les réduire à cela est quand même très triste. On attend donc tranquillement que leur idylle soit découverte...

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// Bilan // L'intrigue de la saison est définitivement passionnante et parfaitement maîtrisée. Après une légère baisse de régime, les affaires reprennent pour Dexter et ça s'annonce plus compliqué que jamais... J'aime j'aime j'aime !

          

26 novembre 2009

How I Met Your Mother [5x 09]

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Slapsgiving 2 : Revenge Of The Slap // 8 75o ooo tlsp.

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   En découvrant le titre de cet épisode, j'étais impatient à l'idée de le voir. "Un sequel au Slapsgiving d'il y a deux ans, ça ne peut qu'être un épisode mémorable", me disais-je. Malheureusement, il ne l'a pas été. Oh, il n'était pas mauvais, loin de là. Il était juste décevant et prévisible. Et ça commence à devenir une habitude avec How I Met... Ce qui était relativement surprenant, c'est qu'il soit en grande partie centré sur Lily. Cela n'était pas arrivé depuis un moment. Pour l'occasion, les scénaristes ont eu la bonne idée de faire intervenir un nouveau personnage, Mickey, le père de Lily. Et comme la série a justement besoin de bons personnages secondaires qui reviennent de temps à autres, il était le bienvenue. Ce qui est un peu dommage, c'est qu'il ait été cantonné à la même blague pendant tout l'épisode autour de ses inventions de jouets toutes plus étonnantes les unes que les autres (Diseases, There's a Clown Demon Under You Bed...). La séquence émotion entre Lily et Marshall puis entre Lily et son père était typique des épisodes de Thanksgiving des sitcoms des années 80 et 90, plein de bons sentiments, sur lesquels on a presque envie de fermer les yeux parce qu'après tout, l'occasion s'y prête. Sinon, les regards foudroyants de colère de Lily étaient amusants, les deux premiers du moins, ensuite on trouve ça forcément un peu lourd. En tous cas, j'ai eu une pensée émue pour Willow de Buffy lors de ces moments-là. Je me demande même si ce n'était pas un clin d'oeil, en fait.

   Le fil rouge de l'épisode est évidemment The claque, la quatrième sur cinq. Pour changer (un peu) les habitudes, une nouvelle règle a été inventée : Marshall peut "offrir" sa claque à quelqu'un d'autre, qui peut lui même la passer à quelqu'un d'autre et ainsi de suite. Au final, le résultat est moyennement satisfaisant. C'est clair qu'il y a plein de choses qui m'ont amusé, notamment les jeux de mots à la Laurent Ruquier avec le mot "slap" type "Eric Slapton" ou "Slape Diem", mais impossible de se défaire de cette impression (qui n'en est pas une d'ailleurs) de déjà-vu. Barney n'était (quasiment) pas drôle avec sa peur que l'on connaît bien de la baffe. Quant à la dispute entre Robin et Ted, elle était surtout là pour meubler et leur faire faire quelque chose. Très rapidement, tout devient répétitif et prévisible, jusqu'à ce que la claque tombe enfin. On l'a vue venir à trois kilomètres... J'espère qu'on nous réserve quelque chose d'exceptionnel pour la 5ème et ultime "slap" ! J'ai beaucoup aimé le gimmick de fin avec la fausse publicité. Ca c'était vraiment tordant !

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// Bilan // Cet épisode s'annonçait exceptionnel et il ne l'était vraiment pas. Some Good Laughs Though.

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26 novembre 2009

[Sondage] What Will You Watch ?

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   Je vous demandais Dimanche dernier quelles étaient les séries que vous regardiez depuis la rentrée et vous avez été nombreux à participer. Merci à tous ! C'est clairement Desperate Housewives qui en ressort vainqueur, puis viennent Grey's Anatomy et How I Met Your Mother. Nip/Tuck et Californication sont celles que vous regardez le moins en revanche.

   Deuxième et avant-dernier sondage pour vous demander cette fois quelles sont les séries qui reviennent à la mi-saison et que vous comptez regarder... A vos votes ! (J'ai automatiquement exclu les séries qui ne reviendront qu'à l'été comme True Blood ou Weeds). Pour ma part, ce sera Better Off Ted, Big Love, Breaking Bad, Damages, Lost, Nurse Jackie et United States Of Tara.   

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25 novembre 2009

Californication [3x 09]

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Mr. Bad Example // 77o ooo tlsp.

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   Comment les dirigeants de Showtime peuvent-il encore laisser cette série à l'antenne sans honte ? Ca me dépasse et, en même temps, tant de médiocrité me fascine ! Comme d'habitude, arrivé à ce stade de la saison, je sature. Je me force à regarder les derniers épisodes puis je promets que l'on ne m'y reprendra plus mais la curiosité est toujours plus forte. Les personnages s'enfoncent de plus en plus dans la nullité ambiante mais cette année ce n'est pas Hank ni même Charly. La roue tourne. Non, les scénaristes ont décidé de s'attaquer à Sainte Marcy ! Elle devient proprement ridicule à travers la concrétisation de ses fantasmes adolescents avec Rick Springfield. Ce dernier est d'ailleurs un sacré raté, encore un personnage inintéressant et imbuvable comme la série sait en créer à la pelle. Il fait atrocement penser au rockeur de la saison dernière, Ashby, mais en pire. Tout ce qui ressort de cette intrigue nulle, c'est l'amour de Charly pour sa femme. Pour passer outre toutes ses erreurs, il doit vraiment l'aimer très fort, même si lui aussi a bien merdé fut un temps. La présence de Sue devient anecdotique et sa seule réplique de l'épisode n'est pas drôle. Il ne suffit pas de prononcer "shit hole" pour faire rire la galerie. Enfin je crois. Mais j'imagine que dans la salle d'écriture, les auteurs doivent bien s'amuser. Tant mieux pour eux hein...

   Becca et Chelsea se disputent après l'affaire "Hank et ses drôles de dames" et elles en viennent même aux mains mais pas de chance : on n'assistera pas à cette scène qui aurait pu être amusante. Au lieu de ça, on nous bassine avec des dialogues pseudo-philosophiques entre Hank et Felicia. Plus ennuyeux tu meurs. Le Doyen devient de plus en plus bizarre mais il n'est toujours pas drôle. C'est juste sympathique de voir Peter Gallagher dans ce registre qui le change grandement de The OC où il était l'homme parfait. Karen sort de nulle part, comme si l'éventuel renvoi de sa fille de l'école était un motif suffisant pour qu'elle traverse tout le pays en quelques heures. Ok, là je suis un peu de mauvaise foi mais c'est vraiment très gros. Hank, de son coté, est toujours très passif. Il balance deux-trois vannes et aide son pote à trouver de la coke. Ce passage était censé être drôle j'imagine. Je n'ai pas ri. Du tout. Même le fleshlight n'a pas réussi à me dérider. Et pourtant... ! Vous ne savez pas ce qu'est un fleshlight peut-être ? Eh bien c'est un objet de forme phallique dans lequel l'homme peut introduire son sexe turgescent et opérer un mouvement de va-et-vient simulant l'acte sexuel jusqu'à la jouïssance. Appellez-moi Robert ! 

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// Bilan // Ben c'est à chier. Mais pas comme d'habitude car à vrai dire, c'est pire encore !

   

25 novembre 2009

Critiks Récap' [Du 15 au 23 Novembre 2009]

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Cliquez sur les vignettes pour les critiques complètes


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Et Pigalle [Saison 1]


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Et L'Internat [Saison 1]


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24 novembre 2009

Fringe [2x 08]

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August // 5 9oo ooo tlsp.

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   "Who Are These People ?" Cette semaine dans Fringe, inutile de chercher aux quatre coins de l'écran où peut se cacher The Observer : il est partout et il est multiple ! J'attendais depuis longtemps que les scénaristes se décident enfin à revenir sur ces bonhommes chauves fascinants qui représentent à mon sens l'élément le plus mystérieux et le plus excitant de la mythologie de la série. Après 43 minutes particulièrement intenses passées à leurs cotés, on peut dire qu'on en sait beaucoup plus sur eux mais leur origine précise reste secréte. En même temps, avec toutes ces sauces pimentées qu'ils ingurgitent, si ce ne sont pas des extra-terrestres, alors c'est moi qui en est un !

   En vrac, nous avons appris qu'ils étaient présents à tous les grands événements de l'Histoire (le massacre de Boston, auprès de Marie-Antoinette...) et qu'ils avaient donc certainement la capacité, si ce n'est de voyager dans le temps, en tous cas d'être toujours là au bon moment. Et ce n'est pas le fait du hasard puisqu'ils voient l'avenir (ou l'ont-ils déjà vécu ?); ils sont par exemple capable de dire avant vous les mots que vous allez prononcer dans la seconde qui suit. Il peuvent aussi, et c'est le cas dans cet épisode, vous sauvez d'un crash d'avion car ils savent que cette avion-là va s'abîmer tel jour, à telle heure et à tel endroit. Leur rapport au temps est visiblement une clé de leur énigme puisque si l'un d'entre eux se prénomme August, on peut imaginer qu'il y en a onze autres qui portent le prénom/surnom des onze autres mois de l'année. Certains semblent plus âgés que d'autres mais ils sont tous peu expressifs et évidemment tous chauves. Ils ne sont pas censés avoir des sentiments mais August est pourtant tombé amoureux d'une femme qu'il a sauvé alors qu'elle était toute petite d'un tremblement de Terre où ont péri ses parents. Mais les Observers, comme leur nom l'indique, sont censés observer et ne pas s'impliquer, sauf quand ils doivent réparer une de leurs erreurs. Cette fille devait mourir, c'était son destin. August l'a changé. Il devait donc mourir "à sa place" s'il voulait qu'elle continue à vivre. Il a fait ce choix. Car oui, les Observers ne sont pas invincibles. Du moins, s'ils ont décidé de mourir, ils le peuvent. Il leur suffit de ne pas attraper au vol la balle censée les tuer. Tout simplement ! Enfin, leurs apparitions sont de plus en plus fréquentes ces derniers mois. C'est forcément que quelque chose se prépare...

   Outre les excellentes scènes avec les Observers, les relations entre les personnages principaux ont particulièrement été mises en avant. Les allusions au fake-Peter ont été une fois de plus nombreuses mais elles étaient plus que justifiées puisque c'est sans doute grâce à l'ami Observer de Walter que le nouveau Peter est arrivé. Le vrai Peter est mort noyé dans le lac et Walter a passé un marché avec, disons November (!), pour qu'il lui ramène d'un monde parallèle un autre Peter. Cela impliquerait donc que les Observers voyagent aussi dans cet autre monde. Comme dans toutes les histoires de ce genre (Lost et FlashForward nous font nous poser le même type de questions), des zones d'ombre subsistent. La question du "course-correcting" notamment entre en jeu. Peut-être que l'Observer les a sauvés pour corriger à la base une erreur qu'il a faite à leur encontre avant l'accident. Vous voyez ce que je veux dire ? Ou peut-être que les sauver était l'erreur. De son coté, Olivia s'occupe de sa nièce Ella avec le peu de temps qui lui reste et grâce à la dernière phrase de l'Observer, je crois avoir compris ce qui allait se passer et la véritable raison de la présence d'Ella et de sa mère dans la série. Le but n'est pas simplement d'adoucir Olivia, même si c'en est une des résultantes. Lorsque l'Observer dit : "Look how happy she is. It's a shame things are about to get so hard for her", je ne crois pas qu'il désigne Olivia mais bien Ella. On sait l'importance des enfants dans la série et je crois que sa mère va mourir, comme celle de Peter et comme celle d'Olivia sont mortes. Olivia va donc devoir s'occuper d'elle et ma foi, ce qu'il va se passer ensuite, je l'ignore totalement...

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// Bilan // Un superbe épisode mythologique, dense et poétique.

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24 novembre 2009

Private Practice [3x 08]

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Sins Of The Father // 8 93o ooo tlsp.

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   Depuis l'épisode précédent, les scénaristes de Private Practice se sont visiblement souvenus que la série possédait une héroïne, et pas des moindres, et qu'il serait peut-être bon de l'utiliser. Ont-ils pour autant opter pour une bonne intrigue ? Difficile à dire pour le moment. Le père d'Addison, dont on a souvent entendu parler mais que l'on n'avait jamais vu, débarque à Los Angeles, apparement sans raison particulière, juste pour le plaisir de voir sa fille. Qui y a cru ? Même s'il n'a pas encore dévoilé les véritables motivations de sa venue, elles existent forcément et ça n'a pas intérêt à être d'ordre médical. On a déjà eu Archie la saison dernière et ce n'était pas fameux ! Je ne vais pas dire que c'est un plaisir de retrouver Stephen Collins, le révérend Camden de 7 à la Maison, mais disons que c'est agréable de le voir dans un rôle opposé puisque le père d'Addison est un coureur de jupons et c'est bien là tout le problème : il est toujours marié et il a souvent demandé à sa fille de cacher ses infidélités à sa mère. Tout à coup, on en comprend un peu plus sur la fragilité d'Addison et ses problèmes d'ordre relationnels : ses parents ne l'ont vraiment pas aidée. Kate Walsh était au top, particulièrement acerbe et peu souriante, prête à faire payer à son père toutes ces années de souffrance. Reste à savoir maintenant comment les choses vont se dérouler et quelle place va avoir Mme Montgomery dans tout ça.

   Comme il est désormais de coutume de temps en temps, on revient sur un cas "médical" passé, datant ici de la saison 2, en l'occurence celui d'un père qui a kidnappé son fils afin de le préserver des coups de son beau-père. Ils sont toujours en fuite mais la mère du gamin a retrouvé la trace de Coop' et  lui demande des comptes. Je vous passe les détails : Coop' va se retrouver en prison et va demander à Charlotte son aide alors qu'il est dans l'illégalité la plus totale. Ce qui nous intéresse le plus est évidemment la relation Cooper/Charlotte qui va recevoir un nouveau coup dans la tronche. Cela commence à faire beaucoup et je me dis qu'ils ne finiront pas la saison ensemble. As usual, Kadee Strickland a délivré une très bonne prestation, Paul Adelstein s'est pas mal débrouillé non plus. Emballé c'est pesé ! L'intrigue médicale qui réunit le Dr Fife, Naomi et Pete n'est pas des plus passionnantes et je n'ai même pas réussi à ressentir une quelconque émotion. Toutes ces histoires qui se ressemblent me lassent. Par contre, aussi surprenant que cela puisse paraître, j'ai plutôt aimé la manière dont a été traitée l'intrigue de Dell. C'est toujours la même, à croire que les scénaristes séchent pour proposer autre chose à Chris Lowell, mais on se dirige vers un happy-end bien mérité. Sauf si Heather rechute. Mais si ça arrive, je ne répondrais plus de rien. Le coup du mariage était too much en revanche. Violet est mêlée à cette intrigue de manière peu subtile mais pour elle aussi, on se dirige peut-être vers un happy-end, du moins pour son rôle de mère qu'elle va bien finir par endosser tôt ou tard...

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// Bilan // On ne peut pas dire que cet épisode était transcendant mais il a délivré le minimum requis avec une certaine efficacité. Il est simplement dommage que l'humour y fasse défaut. Les scènes amusantes c'est en option une semaine sur deux...  

24 novembre 2009

FlashForward [1x 09]

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Believe // 7 98o ooo tlsp.

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   Euh... Les scénaristes de FlasForward auraient-ils eux aussi été victimes d'un blackout lors de l'écriture de cet épisode ? C'est à se demander parce que franchement, dans le genre remplissage chiant comme la mort, on peut difficilement faire pire ! C'est bien simple : on aurait dit un épisode de Heroes. Donc un épisode mal écrit, pas palpitant une seule seconde et qui met en scène des personnages dont on n'a que faire... Il est quasi-entièrement consacré à Bryce, resté très discret jusqu'ici, et sa quête pour retrouver la jeune femme asiatique de son flashforward, celle qui lui a redonné de l'espoir et qui l'a empêché, sans même le savoir, de se tuer. Mettre en avant cette belle histoire était une intention louable mais les scénaristes n'ont pas su nous intéresser. On tient absolument à nous présenter en profondeur cette Keiko, finalement plus encore que Bryce qui se contente d'être un cancéreux courageux, et c'est à peu près tout. Ses scènes avec Olivia ou la baby-sitter (qui n'en est plus une) étaient attendrissantes. Keiko est un personnage intéressant, même si sa vie au Japon est un peu trop clichée à mon goût. Et puis, à moins que cela devienne un personnage central de la série, ce dont je doute fort, je ne vois pas pourquoi tant se pencher sur son cas alors qu'il y a mille choses plus importantes à développer. Oui, j'ai aimé son arrivée à L.A., pleine d'espoir, mais le chassé-croisé avec Bryce m'a laissé un goût amer. Tout ça pour ça ?

   Peu d'autres intrigues sont développées dans cet épisode malheureusement, et rien n'avance véritablement. On pourrait parler de Demetri qui découvre que la femme qui l'a appelé pour lui indiquer le jour de sa mort il y a quelques temps le faisait depuis Honk Kong mais ce n'est qu'une mise en bouche pour le prochain épisode sans doute et un voyage en Chine à la clé. On reste grandement sur sa faim. Quant à l'ami Mark Benford, il fait son gros boulet. Il découvre le texto qu'Olivia a reçu lui disant que Mark buvait dans son flash et rentre dans une phase de parano bien compréhensible mais irritante pour tout le monde. Je reste curieux de savoir qui en est l'auteur s'il ne s'agit ni d'Aaron ni de Stanford. Ce dernier ne m'a d'ailleurs pas paru très convaincant. Cacherait-il quelque chose ? Cela ne m'étonnerait qu'à moitié. Concernant Aaron, j'ai trouvé ça totalement stupide de le confronter à l'alcoolisme de sa fille ! Ce n'est pas du tout subtil, ça n'apporte strictement rien à aucun point de vue et ce n'est même pas émouvant. Cette Tracy ne m'est d'ailleurs pas du tout sympathique.

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// Bilan // Toutes les saisons de toutes les séries ont leur épisode médiocre (ou plus médiocre encore que les autres dans certains cas) et c'est à cela que ressemble l'épisode 9 de la saison de FlashForward. Seul l'avenir nous le confirmera...

23 novembre 2009

Grey's Anatomy [6x 10]

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Holidaze // 14 o7o ooo tlsp.

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   C'est Thanksgiving, et Noel, et le Jour de l'An avant l'heure, cette semaine dans Grey's Anatomy ! Pourquoi ? Parce que la série ne reviendra que le 14 Janvier. Belle idée donc que de caser ces trois fêtes en 42 minutes. Cela donne presque envie d'y être ! Pour l'occasion, la neige et les bons sentiments qui l'accompagne sont de sortie. Les musiques niaises aussi. Elles sont omniprésentes mais elles participent à l'ambiance. Et puis un Silent Night interprété par Sara Ramirez, c'est quand même la classe ! (Saviez-vous que l'actrice avait remporté un Tony Award en 2005 ?). L'épisode se concentre autour de quatres intrigues principales, parfaitement menées !

   Bonté divine ! La première des quatre intrigues est presque surprenante puisqu'elle est dédiée à Bailey, que les scénaristes n'avaient pas tellement gâtée ces derniers temps. Elle a encore pleuré, bien entendu, mais elle a surtout été plus émouvante que jamais (non, ce n'est pas vrai, elle a déjà été au moins aussi émouvante). Son père vient lui rendre une visite surprise à Seattle car il a entendu dire qu'elle avait demandé le divorce et ça, il ne peut l'accepter. Le fait qu'elle ne l'ait pas mis au courant combiné au fait qu'il trouve aberrant qu'elle puisse privilégier sa carrière à sa vie de famille, va créer une belle engueulade en plein repas de noël. Une fois de plus, Chandra Wilson a offert une prestation bouleversante. Même si je sais bien que ce ne sont que des rumeurs, le départ définitif de Bailey pour Los Angeles me paraît de plus en plus logique. Elle est dans une impasse. Elle a besoin de changer d'air, de prendre du temps pour elle et ce n'est certainement pas au Seattle Grace qu'elle pourra le faire...

   La seconde intrigue phare de l'épisode est celle qui unit le nouveau triangle amoureux composé de Cristina, Owen et Teddy. Je les aime beaucoup tous les trois et mon coeur balance au moins autant que les leurs. D'un coté, j'ai toujours bien aimé le couple formé par Cristina et Owen, d'autant que Sandra Oh et Kevin McKidd possèdent une belle alchimie. Le problème, c'est que je ne vois pas bien où leur histoire peur les mener. Maintenant qu'ils ont vaincu leurs difficultés, ils sont moins intéressants. D'un autre coté, on a eu la preuve dans cet épisode que Owen et Teddy avaient aussi quelque chose de très fort qui les liait et en fan de Kim Raver, je ne peux pas me résoudre à son éventuel départ. Il faut donc que Teddy réussisse à faire changer d'avis Owen. Je les veux ensemble, pendant que Cristina fricotera avec Jackson !

   La troisième storyline est très innatendue puisque Mark découvre qu'il a une fille de dix-huit ans. Rien que ça ! C'est le genre de révélations peu crédibles dont je ne suis pas friand mais ici, ça passe étonnamment bien. Et puis ce n'est tellement pas étonnant de la part de Mark... Le problème dans tout ça, c'est qu'on nous impose cette fille sans véritablement nous la présenter. Elle a l'air idiote mais pas méchante. C'est tout ce que l'on peut en dire pour le moment. Et elle est enceinte aussi. Autant dire que le décor du prochain crossover Grey's Anatomy/Private Practice prévu pour Janvier est planté. Au milieu de tout ça, Lexie semble dépassée par les événements mais on ne lui offre pas tellement le temps de s'exprimer. C'est un peu dommage mais compréhensible vu le format de l'épisode. On y reviendra.

   La quatrième et dernière intrigue de l'épisode est la suite directe du cliffhanger de l'épisode précédent, à savoir que le Chief est devenu un alcoolique notoire. L'expertise de Thatcher vient le confirmer à Meredith, qui ne semble pas avoir régler toutes ses "Daddy Issues" d'ailleurs. En réalité, l'histoire est presque plus centrée sur Meredith qui a du mal à accepter la vérité en face que sur Richard qui s'enfonce petit à petit. C'est là l'intérêt véritable de cette histoire. La porte de sortie est maintenant toute trouvée pour Richard, et son successeur aussi. Derek se fait très discret depuis qu'il a été "renvoyé" de l'hôpital mais il saura sortir de l'ombre le moment venu. J'ai hâte qu'on en arrive là mais je crains que les scénaristes ne fassent encore traîner les choses...

   A ces quatres intrigues principales viennent se greffer des cas médicaux plus ou moins passionnants qui se terminent bien pour rester dans la thématique des fêtes de fin d'année et du bonheur qui est censé tous nous envahir.    

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// Bilan // J'aurai adoré que cet épisode de fin d'année soit un huit-clos chez Meredith avec tous les personnages qui affrontent leurs problèmes en même temps et ensemble. Au lieu de ça, les scénaristes ont opté pour une narration plus classique mais avec une petite touche d'originalité qui fait toute la différence. La première partie de la saison 6 de Grey's s'achève et je suis ravi de vous annoncer que la série tient toujours la route qualitativement parlant. A priori, elle a encore de belles années devant elle ! Avec beaucoup d'avance, Joyeux Noël à tous !

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23 novembre 2009

Pigalle, la nuit [Saison 1]

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De quoi ça parle ?

Ce qui ne devait être qu'un simple voyage d'affaires à Paris se transforme en enfer pour Thomas, un français qui vit à Londres et qui, dans un club de strip-tease, reconnaît sous les traits d'une danseuse sa soeur Emma. Elle s'évanouit dans la nature avant même qu'il ne puisse lui parler. Parti à sa recherche, il va s'enfoncer dans les méandres d'un Pigalle sulfureux et violent dont nul ne peut sortir indemne...

Alors ?

   Oubliez tous vos préjugés : Pigalle, La Nuit réussit là où toutes les autres séries françaises ont toujours échoué. De mémoire de sériphage, je n'ai jamais ressenti une telle implication et un tel plaisir face à une série française. Je dois avouer que je ne me suis pas vraiment penché sur les créations de Canal Plus, d'abord parce que je ne possède tout simplement pas la chaîne, ensuite parce qu'un univers comme celui d'Engrenages ou de Braquo ne m'a jamais attiré, à tort ou à raison. Dans Pigalle, pas de flics. L'intrigue au coeur de la série (la disparition d'une strip-teaseuse) aurait pu amener une enquête policière classique mais les scénaristes, Hervé Hadmar et Marc Herpoux (Les Oubliées), ont choisi d'emprunter un sentier beaucoup moins emprunté et beaucoup plus sombre...

Avez-vous déjà vu une série française avec une ambiance soignée, à la fois fascinante et inquiétante ? Probablement pas. Pigalle, La Nuit s'ancre d'abord dans la réalité d'un quartier, qui en fait même son personnage central, comme un monstre qui avale inéxorablement ses proies, des âmes les plus naîves aux âmes les plus tourmentées. Le réalisateur a choisi de tourner la série dans l'effervescence véritable du quartier, allant jusqu'à filmer ses personnages au milieu de la foule de touristes et de badauds. L'impression de réalisme est parfaitement saisissante. A travers un personnage dont on sait peu de choses (même arrivé à l'épisode six), plusieurs scènes oniriques absolument superbes offrent un autre point de vue sur Pigalle, plus fantasque, plus mystérieux, plus fascinant encore. Elles m'ont fait penser dans l'esprit à Eyes Wide Shut de Kubrick. Le travail sur les couleurs est très réussi, même si le quartier offre naturellement une certaine diversité de ce point de vue grâce aux néons rouges et bleus des sex-shops.

   Avez-vous déjà vu une série française véritablement passionnante, qui vous ferait tuer père et mère pour voir l'épisode suivant tout de suite ? Probablement pas. Grâce à ses multiples intrigues et ses nombreux personnages, Pigalle réussit à maintenir l'intérêt tout au long des huit épisodes qui composent sa 1ère saison, sans temps mort (quoique l'épisode 3 a ses faiblesses) et sans prévisibilité. On se lie rapidement aux personnages, certains ne se dévoilent que petit à petit tandis que d'autres sont très présents au départ puis savent s'effacer le moment venu. Le suspense est toujours au rendez-vous et certaines scènes sont extrêmement prenantes, deux m'ont d'ailleurs pas mal marqué quand j'y repense. Une d'elles se passe en dehors de Pigalle, dans une forêt... Je n'en dis pas plus mais c'est quelque chose ! Et puis je me dois de le caser quelque part : pour ceux qui s'attendent à voir une série où il y a beaucoup de sexe, je vous arrête tout de suite : ce n'est pas le propos de la série, et quand bien même il y a quelques scènes chaudes, elles ne sont jamais vulgaires ni gratuites.

Avez-vous déjà vu une série françaises où tous les acteurs sont impeccables et où tous les dialogues sonnent justes ? Probablement pas non plus. Le casting est impressionnant sur le papier car des acteurs comme Jalil Lespert, Simon Abkarian ou Catherine Mouchet sont rares à la télévision et n'ont plus rien à prouver de leur talent. Mais d'autres acteurs moins connus ou débutants livrent des prestations parfaites. Je pense en particulier à Sara Martins dont le personnage, Fleur, est devenue peu à peu mon préféré; ou encore à Armelle Deutsch, peu présente du fait de son rôle (celui de la disparue) mais qui fascine par sa beauté et son mystère à chacune de ses apparitions. Il n'y a pas vraiment de seconds rôles car la plupart des personnages sortent à un moment donné de l'ombre. Ils cachent tous des secrets et des souffrances et leurs coeurs battent au rythme de celui du quartier, jusqu'à ce que d'ailleurs certains cessent de battre...

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Verdict ?

Pigalle, La Nuit fait partie de ces quelques rares séries qui donnent de l'espoir en la fiction française, en alliant le fond et la forme. Ses créateurs ont tout compris et ne cherchent jamais à copier les américains même si l'on sent comme une inspiration Twin Peaksienne au loin. L'atmosphère unique et fascinante est là, les intrigues passionnantes et complexes sont là aussi et les acteurs donnent le meilleur d'eux-même en campant des personnages inédits à la télévision française, qui peuvent être les pires salauds et être attachants et qui peuvent multiplier les erreurs mais en qui on a envie d'accorder notre confiance quand même. Je pourrais parler pendant des heures de cette série qu'il serait un crime de ne pas regarder, que ce soit en direct sur Canal Plus à partir de ce soir ou plus tard en DVD. J'espère vous avoir convaincu...


// Bonus // Je vous invite à découvrir la série en images et à travers quelques extraits d'interviews dans l'émission Tueurs En Séries d'AlloCiné de cette semaine !

22 novembre 2009

Glee [1x 10]

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Ballad // 7 36o ooo tlsp.

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   Sur ce coup-là, Glee m'a un peu déçu. En fait, je trouve les numéros musicaux de moins en moins inspirés. Il n'y en a aucun qui soit vraiment sorti du lot dans cet épisode, à part peut-être I'll Stand By You mais c'est surtout parce que j'adore cette chanson à la base et qu'elle me rappelle systématiquement le merveilleux pilote de Dawson. L'interprétation de Cory Monteith n'était pas mauvaise mais à chaque fois qu'il chante, j'ai deux problèmes : 1/ Il rend tout extrêmement niais. 2/ Malgré le playback, il devient tout rouge et ses veines sont prêtes à exploser, c'est presque une souffrance de le voir chanter. Son autre chanson de l'épisode, cette fois face aux parents de Quinn, était atroce de niaiserie mais c'est le personnage qui veut ça et, même au second degré, c'était plus gênant qu'amusant. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que les parents de Quinn et la mère de Finn sont désormais au courant de la grossesse. Ca soulage les personnages mais nous aussi quelque part. La réaction des parents de Quinn était aussi atroce qu'attendue et une fois de plus, la série a su trouver une justesse dans l'émotion. La scène où la mère de Finn le trouve en train de chanter devant une échographie était ridicule puis très émouvante. Je n'ai pas tellement aimé la dernière scène chantée avec tout le Glee Club. Cet élan de solidarité n'était vraiment pas naturel. 

   Le soudain coup de coeur de Rachel pour Will aurait pu être une très mauvaise idée, et quelque part c'en était une (le soudain coup de coeur de Rachel pour Puck la semaine dernière était bien plus convaincant), mais cela a amené plusieurs scènes très amusantes. Le passage chanté sur Endless Love m'a bien fait marrer (pour les voix-off) et celui sur Don't Stay So Close To Me aurait pu être excellent si Matthew Morisson n'en avait encore pas fait des tonnes. On a failli écouter une version de Crush par Rachel mais ô frustration, elle a été coupée dans son élan. C'est con, j'adore cette chanson. La présence discréte mais rigolote d'Emma et le passage chez Will avec Teri qui profite de Rachel pour lui faire faire son ménage étaient deux moments vraiment drôles. J'ai adoré retrouver Sarah Drew dans un rôle bien déjanté. Pepper qui se suicide en avalant un piment noir, voilà qui est dans l'esprit de l'esprit que j'attends de la série (vous me suivez ?) : outrageusement ridicule ! Malheureusement, le personnage n'a pas été assez bien utilisé à mon goût. J'espère qu'on la reverra, elle a un sacrée potentiel de cinglée et la série en manque.

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// Bilan // Cet épisode oscille entre le brillant et le médiocre, Glee nous prouvant qu'elle est capable du pire comme du meilleur...

En partenariat avec

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22 novembre 2009

V [1x 03]

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A Bright New Day // 9 32o ooo tlsp.

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   Après un pilote trop rapide et un second épisode trop lent, V semble avoir trouvé un juste milieu qui me convient bien. Je ne me suis pas ennuyé pendant cet épisode et je me suis même surpris à me prendre au jeu. Il faut dire que les intrigues se complexifient petit à petit pour offrir quelque chose de plus consistant. Le fait que certains visiteurs soient infiltrés sur Terre depuis des années était une bonne idée du remake, le fait que certains soient devenus des traîtres aussi, mais j'aime également l'idée que des visiteurs à bord même du vaisseau mère soient des traîtres, comme par exemple ce médecin, Joshua. Notons également que, comme prévu, d'autres agents au sein du FBI sont en réalité des visiteurs. On ne sait pas encore qui mais il n'y a pas 36 solutions puisque peu de visages ressortent jusqu'ici. La paranoïa, qui faisait tant défaut au pilote, n'est donc plus qu'un lointain souvenir. Elle s'installe véritablement, d'autant que la technologie des visiteurs est effrayante d'ingéniosité ! Le coup des caméras intégrées aux vestes, je ne l'avais pas vu venir. La scène où Erica le découvre était l'occasion pour le département effets-spéciaux de la série de montrer ce dont ils sont capables. Ma foi, c'est pas mal. En revanche, le vaisseau fait de moins en moins réel. Trop de font vert tue le fond vert. Toutes ces couleurs froides finissent par être repoussantes.

Erica s'affirme peu à peu dans son rôle d'héroïne et je commence à ressentir une certaine sympathie pour elle. Et puis de la pitié aussi parce qu'avoir un fils aussi bête, c'est vraiment triste. Le Tyler me sort par les trous de nez mais j'ai aimé que sa relation avec Lisa passe à la vitesse supérieure. Je ne m'attendais pas à ce qu'il la ramène chez lui si vite, et qu'elle accepte d'ailleurs. Laura Vandervoot est absolument magnifique mais son manque d'expression, qui est peut-être un choix délibéré, me gène un peu. Le fait qu'elle soit la fille d'Anna n'a pas tellement d'intérêt mais ça fait son petit effet et ça renforce l'opposition entre Erica et Anna. Vivement que Tyler l'engrosse ! L'intrigue autour du sniper était bien menée, même si' l'on sentait de loin que c'était un coup monté d'Anna, laquelle commence d'ailleurs à m'énerver à rester plantée devant ses fenêtres, le regard pensif et conquérant. Il serait peut-être temps que l'on parte à la découverte du vaisseau plus en profondeur et qu'elle se bouge. Les visas qu'elle a obtenu pour elle et quelques uns des visiteurs devraient le permettre dans les prochains épisodes. A part ça, la résistance se forme tout doucement. Erica et Jack sont rejoints par Ryan. Je me demande ce qu'il va advenir de Chad au final. Sera-t-il du coté de la résistance ou du coté des visiteurs ? Je préférerai que les scénaristes optent pour cette seconde solution histoire d'équilibrer un peu les choses. Ceci dit, c'est pas gagné. Il est encore très méfiant, bien plus que la journaliste de la série originale qui se faisait embrigader assez rapidement.

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// Bilan // Pour le moment, je suis satisfait de l'évolution de la série, même si l'on n'en est qu'au 3ème épisode et que tout peut encore basculer. Il reste un épisode seulement pour convaincre le public (qui ne l'est visiblement pas) avant l'hibernation des visiteurs...

21 novembre 2009

[Sondage] What Do You Watch ?

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   La trève hivernale n'est plus très loin, c'est l'occasion de vous demander quelles sont les séries que vous, lecteurs occasionnels ou fidèles du blog, suivez depuis la rentrée ! Le sondage qui suit ne comprend que les séries reviewées sur le blog. Mais la case "autres" est là et je vous invite à parler des absentes en commentaires si vous le coeur vous en dit. Pour ma part, inutile de préciser que je suis les séries citées ci-dessous, mais parmi celles dont je ne fais pas de critiques hebdomadaires, il y a l'excellente Modern Family, les bonnes The Middle, Accidentally On Purpose et Bored To Death, et enfin Community, qui ne me fait pratiquement pas rire... Essentiellement des sitcoms donc. A vos votes et merci !

    

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