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Des News En Séries, Le Blog

28 septembre 2009

Fringe [2x o2]

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Night Of Desirable Objects // 5 73o ooo tlsp.

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   Pour la première fois, il me semble, de sa courte histoire, Fringe sort des sentiers battus en ne situant pas une partie de son action dans les urbaines New York ou Boston mais dans la campagne Pennsylvanienne. Ce changement d'air s'accompagne d'une prise en main encore plus prononcée que dans le Season Premiere de Peter dans l'enquête de la semaine. Olivia affaiblie, boîtant à la Dr House, il ne pouvait en être autrement et c'est extrêmement plaisant. Cela donne une nouvelle dynamique au trio, car n'oublions pas que Walter est toujours là, avec son humour décalé habituel et son émotivité à fleur de peau. Le cas de la semaine avait d'ailleurs une résonance avec l'histoire de Walter et de son fils, son vrai fils. C'était léger mais suffisant pour donner un sentiment de cohérence. En effet, il est question d'un père qui a tout fait pour avoir un fils et qui a finalement engendré un monstre. Peter n'est pas un monstre mais si l'on inverse les rôles, on est déjà plus proche de la vérité. La tombe de l'enfant fait immédiatement penser à celle de Peter et on lit dans les yeux de Walter qu'il pense à chaque instant à son fils. Il glisse d'ailleurs quelques mots que seul le téléspectateur et lui peuvent comprendre. En elle-même, cette enquête n'était pas d'une grande originalité, on a déjà vu des choses équivalentes dans X-Files, pour ne citer que la réfèrence ultime, mais aussi dans Fringe elle-même, et là c'est déjà plus gênant. Souvenez-vous du monstre de l'épisode Unleashed qui rôdait dans les souterrains de Boston...

   Là où l'épisode est nettement plus passionnant, c'est du coté d'Olivia qui n'est définitivement plus la même depuis son retour d'un monde parallèle. Ses sens sont hyper-développés, elle entend les mouches voler parfois, le conversations de ses voisins aussi, le vacarme assourdissant de la ville... Ceci dit, cela peut être un effet du fameux cortexiphan qu'il ne faut pas oublier. On sait de toute façon qu'Olivia est spéciale et qu'elle possède des talents insoupçonnés. Elle n'a pas celui de reconnaître les intrus en tous cas puisque le faux Charlie rôde autour d'elle comme un vautour prêt à se jeter sur sa proie dès qu'on lui en donnera l'ordre (via machine à écrire parallèle). Je n'ai pas tellement aimé que l'on insiste lourdement sur le fait que ce ne soit plus Charlie mais un de ses doubles. Entre les regards de Kirk Acevedo, les plans se rapprochant doucement de lui et la musique flippante, on ne peut qu'avoir compris. D'ailleurs, le cliffhanger est un peu léger. Je m'attendais à mieux. J'espère que l'on ne va pas passer la saison à voir Charlie taper sur sa machine. Un nouvel élément intrigant vient s'ajouter aux autres : Nina Sharp conseille à Olivia d'aller consulter un certain Sam Weiss, qui l'a aidée lorsqu'elle était atteinte d'un cancer. On ne connaît pas encore quelles sont ses méthodes mais ça s'annonce "original". Je me demande si Nina Sharp ne s'est pas inventée un cancer pour cacher quelque chose de beaucoup moins réaliste. Le nouvel agent Jessup s'est faite très discrète dans cet épisode et on ne s'en plaindra pas. On ne l'aurait pas vue du tout, ça aurait été pareil.   

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// Bilan // Avec son mélange savamment dosé d'enquête loner et de mythologie, Fringe convainc toujours autant.

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28 septembre 2009

Grey's Anatomy [6x o1/6x o2]

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Good Mourning // Goodbye

17 1oo ooo tlsp. // 16 5oo ooo tlsp.

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   Avant de parler de ce Season Premiere, j'ai envie de parlé de ce à quoi il aurait dû ressembler si T.R. Knight n'avait pas refusé de revenir pour conclure sa storyline et la vie de son personnage. Shonda Rhimes avait prévu de nous montrer le dernier jour de George, estimant que "lorsqu'on sait qu'un personnage va mourir, on voit chaque détail de chaque scène différemment. Tout prend un sens. J'aimais cette idée..." Eh bien moi aussi et je trouve vraiment dommage que l'acteur ait réagi comme ça.

   La version que nous avons eu n'est pas pour autant mauvaise, quoique moins originale. L'idée d'égrainer les jours suivants la mort de George un à un, en nous montrant toutes les phases classiques du deuil (le déni, la colère, l'acceptation...), n'était pas mauvaise mais d'autres séries l'ont déjà fait. Ce qui était intéressant, c'était d'observer la réaction de chaque personnage face à cette tragique nouvelle. Ils ont tous réagi à leur manière et de façon logique par rapport à ce qu'ils ont toujours été. Les cyniques Meredith et Cristina sont celles qui ont mis le plus de temps à comprendre et ont finalement été les plus émouvantes. Quoique celle qui m'a le plus ému de tous, c'est Callie. J'ai toujours beaucoup aimé ce personnage, c'est peut-être pour ça, mais elle a tout de même été la femme de George. Elle en a été follemement amoureuse, elle a souffert comme jamais avec lui et, même s'ils ne se parlaient plus beaucoup, quelque chose les unissait advitam eternam. C'était bien de ne pas passer sous silence cette souffrance-là. Le départ de Callie de l'hôpital sur un coup de tête m'a fait très peur. Mais le cliffhanger de fin m'a rassuré : le Seattle Grace va devoir fusionner avec son concurrent, le Mercy West, où Callie travaille désormais. Elle sera donc toujours dans les parages, et, au-delà de ça, je trouve que cette intrigue est bien trouvée. C'est peut-être elle qui va permettre d'injecter le sang neuf dont la série a besoin. Cette fusion signifie forcément l'arrivée massive de nouveaux personnages. Dès lors, le slogan "The Season That Changes Everything" me semble tout à fait approprié.      

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   Je reconnais que depuis quelques temps, le personnage de George ne m'intéressait plus beaucoup et toutes les histoires dans les coulisses de la série avaient tendance à renforcer mon envie qu'il s'en aille, et vite ! Je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un soulagement à l'annonce définitive de sa mort. C'est peut-être pour cela que j'ai eu du mal à ressentir une véritable émotion aussi. J'avais surtout envie que tout le monde passe à autre chose. La scène de l'enterrement était un peu ratée. Le gros fou rire m'a déstabilisé mais, au final, c'est tout à fait dans l'esprit de la série. En revanche, avant cela, j'aurai aimé que l'on insiste davantage sur l'émotion. Hormis la réaction de Callie dans la salle d'opération, il n'y a rien eu de véritablement déchirant et c'est pourtant ce que l'on attendait tous. Enfin je crois. La réaction de Bailey est particulièrement intéressante et Chandra Wilson a encore fait de l'excellent boulot. Les réactions plus détachées de Owen et Arizon, dûes à leur arrivées récentes, étaient tout à fait logiques. Non vraiment, tout cela était très cohérent.

   Concernant Izzie, je suis beaucoup moins convaincu. Elle s'en sort beaucoup trop facilement. On a tellement insisté la saison dernière sur le fait que son cancer était incurable... J'espère que le fait qu'elle soit encore malade mais en rémission est une porte de sortie pour plus tard. L'actrice sera absente pendant six épisodes cette saison, déjà. Le départ, à court ou à long terme, est inévitable. A coté de ça, le comportement d'Alex vis à vis d'elle était scandaleux jusqu'à ce qu'il s'explique. J'aurai toujours du mal avec ce mec mais ses explications étaient convaincantes. J'ai dû mal à voir comment les scénaristes vont pouvoir rendre leur couple intéressant maintenant qu'ils sont mariés. Au contraire de Meredith et Derek qui baisent partout partout et qui nous réservent pour l'occasion quelques scènes comiques. De même pour Lexie et Mark, qui vont définitivement bien ensemble et qui me font beaucoup rire. Ca pue le mariage aussi c't'histoire. Toutes les scènes comiques étaient les bienvenues pour alléger l'atmosphère. En plus des cas George et Izzie, les cas médicaux du jour n'étaient pas très joyeux non plus. J'ai de plus en plus de mal à m'y intéresser tant c'est toujours la même chose. Mais on ne peut pas nier que l'émotion nous attrape toujours à un moment ou à un autre. Rien que pour cela, ils méritent d'exister. Enfin, les multiples voix-off de la fin de l'épisode m'ont beaucoup plu. Belle idée.   

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// Bilan // Un double Season Premiere un peu trop long mais qui trouve un bon équilibre entre gravité et émotion. La mort de George n'est pas aussi émouvante que prévue mais c'est peut-être mieux ainsi. Une saison qui démarre bien et quand on pense qu'il s'agit de la 6ème, ça force le respect. De nombreuses autres ont flanché bien avant...

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27 septembre 2009

Eastwick [Pilot]

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Pilot // 8 52o ooo tlsp.

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What About ?

Joanna, la correspondante locale trop réservée, Kat, l'épouse et mère de famille débordée, et Roxie, l'excentrique artiste, sont trois femmes radicalement différentes vivant dans la très puritaine petite ville d'Eastwick. En raison des potins et autres préjugés, elles ne s'apprécient pas réellement. Il suffit pourtant d'une étrange rencontre et de quelques verres de Martini pour que le trio devienne complice et se découvre quelques talents de magie qu'elles n'avaient jamais soupçonné. Et quand l'ensorcelant Daryl Van Horne s'installe en ville, la situation ne tarde pas à dégénérer... (AlloCiné)

Who's Who ?

Exit Alyssa Milano, Holly Marie Combs et Rose McGowan, les trois pauvres actrices obligées de jouer dans Charmed pour gagner leur vie, bienvenue Rebecca Romijn, Lindsay Price et Jaime Ray Newman, trois autres pauvres actrices obligées de jouer dans Eastwick pour gagner leur vie. La première a goûté ces derniers années à l'univers d'Ugly Betty, où elle tenait le rôle d'un transexuel, la seconde a fait ce qu'elle a pu dans Lipstick Jungle, et la dernière s'est illustrée un peu partout en guest, notamment dans Veronica Mars et Eureka. A leurs cotés, un casting masculin faiblard composé de Paul Gross, censé avoir un charme fou, Jon Bernthal, qui joue très bien les ratés, et Matt Dallas, dont les beaux yeux nous feraient croire n'importe quoi, même qu'il est bon acteur ! En hommage au film des années 80 qui a inspiré la série (lui-même inspiré d'un roman), Veronica Cartwright interprète la vieille folle du village et se prend 30 ans dans la tronche, sans broncher.

So What ?

      Soyons clairs : cette série est ridicule. Mais puisque le ridicule ne tue pas, les scénaristes ont quand même tenté de la rendre attractive. Ils ont eu recours à quelque chose qui marche à tous les coups : le sexe ! Eastwick est une série très sexuelle. Je ne veux pas dire par là qu'elle est excitante ou qu'elle parle de sexe cruement mais elle possède un subtext sexuel assez poussé. C'est certainement pour cela d'ailleurs qu'elle est diffusée à 22h et pas à 20h. On aurait pourtant pu croire qu'elle s'adressait à un public relativement jeune mais pas tant que ça. Il faut quand même être resté jeune dans sa tête pour l'apprécier à sa juste valeur. Le mystérieux et calculateur Don Juan qui arrive en ville utilise les trois héroïnes comme un Pimp se servirait de ses putes ! Et puis, entre nous, deux des trois sorcières sont des traînées en puissance. Il y a celle qui ne s'en cache pas et qui se tape même un petit jeune et il y a celle qui le devient lorsqu'elle prend possession de ses pouvoirs. La journaliste sexy se transforme en croqueuse d'homme et tout va tellement vite que l'on peine à y croire, à l'image de l'ensemble du pilote.

La magie a toujours été un thème casse-gueule au cinéma et à la télévision, surtout lorsqu'il s'agit de l'ancrer dans notre réalité, à notre époque. Ca a donné Charmed, bonne à occuper les gamines mais pas plus. Le seul contre-exemple est évidemment Harry Potter mais peut-on vraiment parler de notre réalité dans ce cas précis ? Une réalité alternative disons. Eastwick n'échappe pas à cette impression de grand n'importe quoi, sans doute parce que l'on n'insiste pas assez sur l'ambiance mystérieuse de la ville et sur son passé, les quelques mots de la voix-off ne suffisent pas, et parce qu'en soit, le mélange Girl Power/Sexe/Magie/Drame/Comédie est trop fourre-tout. Les choses se mettent en place très vite, avec une certaine efficacité, on se prend à sourire à une ou deux répliques et/ou situations amusantes. Une sympathie se dégage pour les héroïnes, d'autant que les actrices sont convaincantes dans leurs rôles. Et à la fin du pilote, on a quand même envie de savoir ce qui va se passer par la suite, ce que Daryl mijote notamment. Preuve que ce n'est pas complètement nul, surtout si l'on met met ses neurones de coté pendant quelques minutes.

     En bref, Eastwick est une série divertissante et pas trop mal foutue qui doit encore faire ses preuves. Elle ne révolutionnera rien, elle s'arrêtera même certainement rapidement et dans l'indifférence, mais elle vaut mieux que ce que l'on dit. Dommage qu'elle manque d'ambition et que l'ambiance ne soit pas aussi mystérieuse que l'on voudrait nous le faire croire. Elle fait parfois penser à Desperate Housewives mais la version récente, vraiment pas extraordinaire.   

27 septembre 2009

Modern Family [Pilot]

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Pilot // 12 61o ooo tlsp.

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What About ?

Quand les familles voisines Pritchett, Delgado et Dunphy acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs vies, elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient tant en révéler... Jay Pritchett a rencontré la très sexy Colombienne Gloria Delgado le jour où sa femme l'a quitté. Leur différence d'âge est pour lui un challenge de tous les jours. Sa fille, Claire, a elle-même bien du mal à gérer sa vie de famille depuis que son mari, Phil, est persuadé d'être en phase avec ses enfants adolescents alors qu'il ne fait que les embarrasser ! Quant au frère de Claire, Mitchell, il vit avec son petit-ami Cameron et ils viennent d'adopter Lily, une petite Vietnamienne... (AlloCiné)

Who's Who ?

Dans le rôle du patriarche de cette grand famille, on retrouve Ed O'Neill, patriarche d'une autre famille célèbre dans les années 90 : les Bundy de Mariés, deux enfants. C'est un plaisir de le retrouver dans un genre qui lui sied mieux que le policier (Dragnet) ou le mystérieux (John From Cincinnati). Sa femme est interprétée par la plantureuse Sofia Vergara, vue dans quelques sitcoms foireuses. Elle n'est pas aussi bonne qu'Eva Longoria mais elle a du chien ! Les deux enfants de Jay Pritchett sont joués par Julie Bowen, une actrice qui ne chôme pas (Lost, Boston Legal, Weeds, Ed...), et Jesse Tyler Ferguson, que j'avais adoré dans The Class, et qui était le seul atout de Do Not Disturb. Leurs compagnons respectifs sont interprétés par Ty Burrell et Eric Stonestreet. Et puis il y a tous les enfants, avec de petits acteurs très talentueux !

So What ?

      Quoi ? Une bonne sitcom familiale ?! Mais on avait plus connu ça depuis Arrested Development ! Modern Family est très très loin de toutes les sitcoms familiales auxquelles ABC nous avait habitués. Rien à voir avec les affligeantes Ma Famille d'abord ou According To Jim par exemple. En prenant la forme d'un documentaire, ou plutôt d'un mockumentary comme on dit, elle se démarque déjà grandement. Nous autres petits français ne pouvons nous empêcher de penser à la série de France 2 Fais pas-ci fais pas-ça, dont ABC avait d'ailleurs récupéré les droits d'adaptation, et qui est plutôt sympathique. Dans ce pilote, les trois familles nous sont présentées séparément dans des situations presque classiques de la vie quotidienne, avant de n'en former plus qu'une lorsque le couple gay annonce à tout le monde qu'ils viennent d'adopter un enfant. Ce système de narration est une brillante idée, ainsi que les quelques confessions face caméra des protagonistes. L'ensemble est très cohérent et vraiment drôle. On ne rit pas forcément aux éclats mais les répliques font mouche et les intéractions entre les nombreux personnages sont très réussies. D'ailleurs, le casting est solide et l'alchimie semble immédiate ! C'est très rare. Un sentiment de réalisme parcourt tout le pilote, pas tellement dans les situations, qui sont tout de même très spéciales, mais dans les relations de couple et les relations familiales. Ou la difficulté d'être en couple et d'être parents, que l'on soit dit "normaux", "gays" ou avec une différence d'âge. Le spectre présenté est suffisamment large pour que chacun puisse se retrouver dans tel ou tel personnage.

En bref, je comprends maintenant pourquoi les critiques américains étaient dithyrambiques au sujet du pilote de Modern Family ! Il est effectivement original et presque parfait, je m'attendais simplement à ce qu'il soit encore plus drôle. J'espère que le public continuera de répondre présent car c'est amplement mérité.


// Bonus // Un trailer pour vous donner une idée de ce que ça donne...

       

26 septembre 2009

Cougar Town [Pilot]

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Pilot // 11 28o ooo tlsp.

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   J'attendais beaucoup de cette nouvelle sitcom, car Courteney Cox, car Bill Lawrence (bien que je ne sois pas méga fan de Scrubs)... et, après visionnage du pilote, c'est la déception qui domine et l'agacement surtout. Je suis sûr qu'il aurait pu être bien meilleur et, d'ailleurs, je pense que la suite le sera. Mais pourquoi diable l'héroïne est à ce point hystérique ? Elle est tout bonnement insupportable et ça vient de la part d'un mec qui adore le jeu de Christina Applegate hein... Courteney Cox en fait des tonnes, on ne comprends pas pourquoi Jules en veut à ce point à son voisin. Elle l'agresse à la moindre occasion et lui se défend à peine. L'idée de ce duo de voisins qui ne se supportent pas est bonne et pourrait réserver de bons moments par la suite mais il va juste falloir que Jules se calme et que l'on se concentre davantage sur les dialogues, globalement faiblards. Et puis j'aime bien Josh Hopkins mais je ne suis pas certain que la comédie soit le genre qui lui aille le mieux.

   Du coté des personnages secondaires, il y a un bon potentiel. La collègue de Jules (Busy Philipps) est amusante, tout comme sa voisine (Christa Miller) avec qui elle converse essentiellement au téléphone. Il y a de bonnes répliques même si les situations sont trop forcées et vraiment pas naturelles. C'est un peu comme quand Jules se plaint de son physique de femme de 40 ans. Ce n'est pas crédible pour un sou : Courteney Cox est superbe, et peut-être encore plus aujourd'hui qu'à 25 ans ! Il y en a deux autres qui m'ont agacé : le fils de Jules et son ex. Ce dernier parce qu'il ne sert à rien et qu'il est juste stupide. Et l'autre sans doute un peu à cause de l'acteur, Dan Byrd. Je n'avais aucun a priori sur lui mais il ne m'a pas convaincu. Au-delà de son jeu, je n'aime pas sa voix, je n'aime pas ses regards et je n'aime pas sa grosse tête. Ca fait beaucoup. Et puis il est censé être cynique mais ses réflexions sont trop gentillettes. Un point positif quand même : j'ai bien aimé l'ambiance "cougar" et les robes flashy de Jules. C'est ce qui donne à la sitcom son identité. Elle est unique en son genre.   


// Bilan // Une nouvelle sitcom avec Courteney Cox en vedette, c'est forcément un événement et ça doit forcément être excellent. Malheureusement, ce pilote est irritant et à peine drôle. Rien n'est naturel, tout est dans l'hystérie. Les bases sont bonnes, la plupart des acteurs aussi, il va juste falloir retravailler tout ça et oser le politiquement incorrect car avec un titre pareil, c'est ce que l'on est en droit d'attendre !   

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26 septembre 2009

FlashForward [Pilot]

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No More Good Days (Series Premiere) // 12 47o ooo tlsp.

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   En nous présentant Flash Forward comme le "nouveau LOST", ABC a pris un gros risque : celui de décevoir. J'étais d'ailleurs persuadé que le pilote de la série me décevrait. Je ne sais pas si le fait de le voir sur écran de cinéma a joué un quelconque rôle dans mon impression, mais elle est bonne, même très bonne. Le pilote n'est pas aussi spectaculaire que celui de Lost, si l'on doit se lancer dans une comparaison, mais il est impressionnant et digne d'une superproduction hollywoodienne. Dommage qu'il ne soit pas double par contre, il aurait bien mérité ça. On sent bien-sûr que l'on veut nous en mettre plein les yeux et rien ne nous est épargné. On a droit à une explosion, à une course-poursuite et à un panoramique sur un Los Angeles dévasté. Mais pourquoi se plaindrait-on d'un tel spectacle ? On entre tout de suite dans le feu de l'action et à la manière de Lost, et c'est le plus gros point commun des deux séries, on nous impose le personnage interprété par Joseph Fiennes, Mark Benford, comme le grand héros. Il n'est pas médecin, il est flic au FBI. Sa femme est médecin par contre, et c'est Penny Widmore, enfin Olivia Benford, Sonya Walger quoi ! Il n'y a qu'une scène qui m'a exaspéré dans ce pilote : le moment où Mark court au ralenti dans la rue pour aller sauver sa famille. C'était super cliché et vraiment pas nécessaire. Dans le même genre, il faut reconnaître que les dialogues ne volent pas haut. C'est le propre des séries de ce type en même temps. L'action passe avant tout. Cela n'empêche pas plein de petites notes d'humour qui permettent de dédramatiser un peu les événements. On notera un joli clin d'oeil à Lost puisqu'un panneau publicitaire pour la compagnie Oceanic Airlines apparaît -de manière peu discréte- lors d'une scène. Ca donne l'impression que les deux séries s'incrivent dans une même réalité. Qui sait, nos losties seront peut-être victimes du même flash eux-aussi ! Et vu où ils en sont, ça ne devrait pas les surprendre plus que ça !

   C'est à vive allure que les personnages secondaires -comprendre les personnages qui ne sont pas Mark Benford- nous sont présentés. Si la galerie est assez large, peu se démarquent vraiment pour le moment. La plupart font partie du FBI ou travaillent dans un des hôpitaux de Los Angeles. C'est réducteur, j'en conviens, mais c'est nécessaire. Le flash qu'a eu le plombier du coin ne serait certainement pas aussi intéressant que celui d'un mec qui va pouvoir se servir de ses souvenirs pour comprendre ce qui s'est vraiment passé. On a tout de même un électricien, ex-alcoolique, pour remplir le quota des gens lambdas. Puisque l'événement -le blackout total de 2 minutes et 17 secondes- est mondial, on nous montre quelques images des grandes capitales elles-aussi dévastées, Paris et son imperturbable Tour Eiffel notamment, et l'on nous installe déjà un pied à Londres (plus pratique pour la langue) en compagnie d'Alex Kingston (Urgences). Concernant les flashs, pour qui s'était un peu intéressé à la série avant sa diffusion, il n'y avait pas tellement de surprises. Il n'empêche qu'il y a plein de bonnes idées, notamment concernant le co-équipier de Mark, Demetri, qui n'a pas eu de flash justement, ce qui sous-entendrait que dans 6 mois, il sera mort. Ca me fait penser à Charlie dans Lost. Espérons que sa mort soit aussi héroïque et émouvante. Je doute qu'il y échappe. Pas de saison 2 pour John Cho ! Le flash d'Olivia -elle découvre qu'elle aime un autre homme- assure le quota émotion, mais le flash qu'il me tarde de découvrir, c'est celui de la petite fille ! Elle a certainement dû voir son père dans une très mauvaise posture et il doit être important puisque c'est un des rares qui ne nous est pas encore dévoilé. Le flash qui sauve la vie d'un homme au bord du suicide est une belle idée même si son changement de comportement est un peu trop rapide pour paraître crédible. Toujours est-il que ses scènes sur la jetée étaient magnifiques et ont participé à l'esthétisme sans faille du pilote.

   Mais qu'est que c'est que ce kangourou que Mark croise au détour d'une rue ? C'est moins impressionnant qu'un ours polaire, c'est même tout mignon (même si en vrai c'est très agressif) et ça doit être important. Un quelconque rapport avec l'Australie ? En attendant, le cliffhanger de l'épisode m'a fait beaucoup d'effet. Je l'ai vraiment trouvé excellent. Qui est cet homme en noir qui se balade tranquillement dans un stade suspendu par le temps ? The Observer avec une capuche ? Je ne vois pas comment les téléspectateurs pourraient ne pas revenir après ça. Ca donne tellement envie de voir la suite même si l'on sait bien que l'on n'est pas prêt d'avoir des réponses concrétes. Les producteurs ont déjà promis qu'ils connaissaient la fin de la série. Comme je suis naïf, je les crois. Non mais sérieusement, je crois que l'on peut. On ne s'embarque pas dans une histoire comme celle-là sans avoir planifié un minimum les choses.

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// Bilan // 4 étoiles, carrément ? Oui oui ! Ce n'est pas à toutes les rentrées que l'on nous offre un pilote aussi impressionnant et aussi bien maîtrisé, prémice d'une histoire ambitieuse et originale. Le précédent était celui de Fringe, et celui d'avant celui de Lost. Le buzz était justifié, la suite a tout intérêt à être à la hauteur... Bien entendu, je reviewerais chaque épisode sur le blog. J'ai déjà hâte d'être à la semaine prochaine, pas vous ?      

25 septembre 2009

Glee [1x o4]

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Preggers // 6 6oo ooo tlsp.

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   "All The Singles Ladies (...) Put your hands up !" : voilà le leitmotiv de cet épisode ! Je soupçonne Ryan Murphy d'être secrétement fan de Beyoncé parce que pour nous gaver à ce point de son tube Single Ladies en 40 minutes, il faut vraiment aimer ça ! Ca tombe bien pour moi : j'adore ça ! La première scène de l'épisode dans laquelle Kurt nous refait le clip de la chanson accompagné de danseuses est très surprenante au départ, voire déstabilisante, et puis c'est le rire qui l'emporte car le ridicule est totalement assumé et le sera d'ailleurs tout le long de l'épisode. Pour aller jusqu'au bout du délire, ils auraient quand même pu faire mettre un body à Kurt ! Sûrement ravis de leur trouvaille, les scénaristes ont décidé de faire dans la surrenchère et c'est ensuite devant l'équipe de foot du lycée que Kurt se lance dans la choré endiablée. Là encore, c'est ridicule, on a même un peu honte pour lui mais on se marre comme des baleines parce que c'est franchement hilarant et tellement improbable. Le summum est atteint lorsque ce sont les joueurs de foot qui s'y mettent en plein milieu d'un match ! J'ai ri, mais j'ai ri ! Un grand bravo donc. Ce qui était fort appréciable aussi, c'est qu'au-delà de ce gros délire, il y avait un peu de fond. L'intrigue de Kurt et de son père était très touchante et assez réaliste. Malgré ses grands airs de diva et ses poses exagérément féminines, Kurt est très attachant.

   Tandis que Terri continue de mentir sur sa non-grossesse à Will, Quinn, la pom-pom girl et petite-amie de Finn, apprend qu'elle est enceinte. Je ne m'attendais pas à ça. Il se trouve que le père n'est pas Finn mais Puck, qui baise apparemment beaucoup de tous les cotés. Cette intrigue un peu osée devrait prendre une tournure soapesque puisque Terri a l'intention de récupérer le bébé de Quinn et le faire passer pour le sien. C'est n'importe quoi mais pourquoi pas ? Je suis quand même un peu déçu par la prestation de Jessalyn Gilsig jusqu'ici. Elle n'en fait pas assez, je préfère quand elle est hystérique et ultra-vulgaire dans Nip/Tuck. Les interventions de Sue à la télévision étaient très amusantes, par contre les caprices de Rachel m'ont gavé. Je l'amais bien jusqu'ici mais il va falloir qu'elle se calme. Et puis ce serait bien que le glee club soit enfin stable au bout de 4 épisodes et qu'il en ressorte quelque chose. J'imagine que les scénaristes gardent cela pour plus tard dans la saison, histoire de ne pas griller leurs cartouches trop vite.

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// Bilan // Un épisode qui part dans le grand n'importe quoi assumé et qui devient rapidement jouissif ! Toutes les intrigues ne se valent pas mais l'ensemble est toujours très agréable à suivre.


// Bonus // Le clip de Single Ladies façon Kurt !

25 septembre 2009

The Good Wife [Pilot]

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Pilot // 13 71o ooo tlsp.

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What About ?

Après treize années passées loin des tribunaux pour élever ses enfants, Alicia Florrick reprend sa carrière d'avocate en main, mais elle doit faire face à un scandale sexuel et financier qui touche son mari, un politicien véreux...

  Who's Who ?

Il y a deux ans, Julianna Margulies, l'inoubliable Carol Hathaway d'Urgences, était censée faire son grand retour à la télévision avec Canterbury's Law sur la FOX. Elle y interprétait le rôle d'une avocate prête à mettre sa vie personnelle en péril pour défendre les cas les plus épineux. La série a fait un bide retentissant et n'a duré que le temps de six épisodes. Revoilà l'actrice deux ans plus tard dans un rôle presque similaire sur le papier, heureusement les deux séries n'ont pour seuls points communs que d'être judiciaires et centrées sur une femme forte. Son mari est joué par Chris Noth, le Mr Big de Carrie dans Sex & The City, également habitué de l'univers Law & Order avec son personnage de Mike Logan dans New York District et New York Section Criminelle. Parmi les personnages secondaires, on retrouve avec bonheur Christine Baranski (Cybill, Ugly Betty) et Mary Beth Peil, la merveilleuse grand-mère de Jen dans Dawson. Les noms de Josh Charles, Archie Panjabi et Matt Czuchry parlent moins mais ils sont là. La série est produite par Tony et Ridley Scott.

So What ?

     The Good Wife fait partie des quelques séries de la rentrée dont on a peu entendu parler car elle n'a pas créé de buzz particulier. Il faut dire qu'elle joue la carte de la sobriété à toute épreuve, tant dans la narration que dans la réalisation. Elle est presque académique et c'est ce qui la rend à la fois terriblement classieuse et mortellement ennuyeuse. Dans un paysage audiovisuel peuplé de séries qui se veulent innovantes et différentes, elle se démarque donc par sa simplicité et cela pourrait s'avérer payant. Elle est un mélange équilibré de procédural pure, avec le cas judiciaire de la semaine, et le feuilletonnant, autour du drame familial qui touche l'héroïne. Sans surprise, Julianna Margulies habite son rôle à la perfection. Son apparence d'une extrême froideur se fissure à chaque instant pour laisser entrevoir des qualités humaines indéniables et une force émotionnelle impressionnante. Les personnages secondaires manquent un peu de saveur pour l'heure mais le pilote ne cherche pas vraiment à les développer ou même à nous les rendre sympathiques. Nous les décrouvrirons sans doute au fur et à mesure et en même temps qu'Alicia qui n'en connaît pas encore la plupart. Les scénaristes ont décidé de prendre leur temps, un choix plutôt audacieux lorsque beaucoup d'autres séries vont à mille à l'heure, quitte à oublier d'approfondir leurs intrigues. On sent dès les premières minutes que l'on est face à un show intelligent qui ne sera pas forcément très divertissant.

En bref, The Good Wife a une classe folle mais, comme toutes les beautés froides, elle manque de chaleur, elle ennuie un peu et elle se prend trop au sérieux. Il faut qu'elle se lâche et qu'elle dévoile ses imperfections, cela ne la rendra que plus attachante auprès de ses admirateurs.


        // Bonus // Une bande-annonce comprenant une interview des acteurs...

24 septembre 2009

Melrose Place [1x o3]

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Grand // 1 44o ooo tlsp.

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   Un signe qui ne trompe pas : j'étais impatient à l'idée de voir ce troisième épisode de Melrose Place. Et globalement, je n'ai pas été déçu. Les scénaristes réussissent à mélanger anciens personnages et nouveaux personnages avec un certain brio. Tout le contraire de 90210 Beverly Hills Nouvelle Génération (le titre à rallonge made in M6) où les anciens et les nouveaux évoluent de manière très cloisonnées. A ce titre, le cliffhanger de l'épisode laisse rêveur : le grand Michael Mancini possède sur son disque dur des dossiers sur Ella, Auggie, son fils David... et Amanda, Allison, Jane, Jake, Jo... C'est très excitant. Il s'agit sans doute d'une magouille liée à la résidence mais pendant un instant je me suis pris à rêver que tous les appartements étaient filmés 24h/24h et que Michael se matait tous les soirs les cassettes des ébats des uns et des autres, car à Melrose Place, on baise. Enfin on baise moins qu'à une époque mais on baise quand même. Mais j'y reviendrai. En toute logique, Lauren devient l'élève de Michael et c'est sûr ce genre de chose que j'applaudis les nouveaux scénaristes. On sent déjà se profiler à l'horizon un beau chantage qui impliquera Michael, David et Lauren. Je vois bien Michael avoir recours aux services particuliers de Lauren d'ailleurs. Une fois encore, tout cela est très excitant. J'ai même été quasiment convaincu par les explications données sur la première fausse-mort de Sydney. Michael a tout simplement maquillé son décès en échangeant les sacs mortuaires. Ca peut paraître trop facile mais en y réfléchissant bien, ça aurait très bien pu arriver dans le MP original et ce serait passé comme une lettre à la Poste !

   Le couple-boulet de la série a encore passé son épisode à se déchirer pour finalement se réconcilier. Je commence à m'habituer à eux et maintenant que le terrain est bien préparé, ça va pouvoir exploser bien comme il faut. J'espère que les scénaristes ne vont pas trop attendre. C'est la plus jalouse et la plus inquiète qui craque en premier : Riley embrasse sur le bout des lèvres Auggie. Si l'on ajoute à cela le fait qu'elle n'a pas du tout envie de se marier, quoi qu'elle en dise, on se retrouve avec un personnage finalement moins lisse que prévu avec un bon potentiel de garce lorsque le moment sera venu. En revanche, Jonah reste lisse mais je l'aime bien quand même. Il faut toujours un petit mec innocent à pervertir et/ou à utiliser pour arriver à ses fins. Ella l'a bien compris, bien qu'elle reste encore sur la réserve. J'ai trouvé toute l'intrigue du clip-vidéo un peu trop longue et je n'ai pas bien compris s'il y avait du second degré ou non dans la tenue de la chanteuse et la gueule du clip. Je serai tenté de dire oui mais j'ai quand même un gros doute. Toujours est-il que ça prenait trop de place. Du coup, il ne s'est pas passé grand chose du coté d'Ashlee Simpson-Wentz. L'actrice en a profité pour travailler pendant ses pauses son regard de tueuse et ça y est, elle l'a trouvé ! Elle est absolument ridicule mais c'est ça qui est bon. Elle maîtrise aussi très bien le regard de salope mais elle n'a pas eu besoin de s'entraîner, c'est inné chez elle. A part ça, on a eu l'occasion d'en découvrir un peu plus sur David qui restait jusqu'ici en retrait. Il ne serait pas le fils de Mancini, il ne m'intéresserait sans doute pas, mais là, sa haine envers Michael réveille chez ce dernier ses vieux démons et le salaud qui dort en lui depuis trop longtemps. Je me répéte : c'est très excitant.

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// Bilan // Melrose Place 2.0 est toujours prometteur et de plus en plus excitant. A mon avis, si les producteurs veulent que la série soit toujours sur la grille de la CW en Janvier, il va falloir passer à la vitesse supérieure dès maintenant, et le grand retour d'Heather Locklear fixé au 17 Novembre prochain devrait normalement y contribuer. Si après ça, le public ne répond toujours pas présent, c'est qu'ils n'ont vraiment rien compris !

   

      

23 septembre 2009

Accidentally On Purpose [Pilot]

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Pilot // 8 91o ooo tlsp.

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What About ?

Billie, une critique de cinéma résidant à San Francisco, tombe -accidentellement- sous le charme d'un homme plus jeune qu'elle lors d'une soirée bien arrosée et tombe -toujours accidentellement- enceinte de lui ! Entre ses amies un peu à l'Ouest et son patron qui est aussi son ex, Billie va devoir tant bien que mal gérer sa nouvelle vie...

Who's Who ?

La sitcom signe le grand retour de Jenna Elfman (Dharma de Dharma & Greg) à la télévision après l'"échec" de Courting Alex en 2006 (qui était fort sympathique) et une (trop) brève apparition dans un épisode de la saison 1 de Brothers & Sisters. Dans le rôle de sa collègue et meilleure-amie, on retrouve Ashley Jensen, qui jouait déjà la meilleure amie de Betty dans Ugly Betty et qui a d'ailleurs bien fait de quitter la série pour Accidentally On Purpose. Elle est ici beaucoup plus libre et beaucoup plus présente ! Lennon Parham joue la soeur de Billie, un peu coincée et simple d'esprit, tandis que Grant Show (Melrose Place, Point Pleasant, Swingtown) tient le rôle de l'ex de Billie, un phobique de l'engagement qui refuse de se marier et de vivre en couple. Enfin, Jon Foster interpréte le "Boy Toy" de l'héroïne, accessoirement père immature de son futur enfant.

So What ?

        Me voilà soulagé : 1/ Samantha Who? a trouvé un digne successeur 2/ Jenna Elfman est toujours aussi délirante ! Cette petite série qui débute comme une comédie romantique pas très inspirée a tous les atouts nécessaires pour faire passer un bon moment aux téléspectateurs sans prise de tête et avec quelques sourires voire rires à la clé. Il faut reconnaître qu'elle n'est en rien originale et qu'elle renoue même avec la tradition de la sitcom multi-caméras classique, et avec les rires en boîte s'il vous plaît ! Je sais que beaucoup détestent ça mais c'est l'essence même de la sitcom bon sang ! Et puis très honnêtement, je les ai à peine entendu. Mais c'est peut-être ce qui fait que l'on se sent tout de suite à l'aise : on est en terrain connu. The Office, 30 Rock, How I Met, Worst Week... on aime ou on n'aime pas mais c'est tout sauf classique dans la forme, même si à force ça devient la norme. Accidentally On Purpose arrive à point nommé. On avait besoin d'une sitcom comme cela et tant pis si elle ne marche pas. CBS aura au moins essayé.

   Evidemment, vous ne serez pas surpris que je vous dise que l'atout number one de la série est son actrice principale. Dans ce pilote, elle est simplement parfaite. Elle n'en fait ni trop ni pas assez. Billie est un personnage d'emblée attachant et que l'on a l'impression de bien connaître, comme une bonne vieille copine. Peut-être parce qu'elle ressemble à Samantha Newly, à Alex Rose, à Jesse Warner... finalement à toutes les héroïnes de sitcoms passées très girlie. Elle a des mimiques irrésistibles, elle est jolie comme un coeur et elle a des copines très drôles mais qui ne lui volent jamais la vedette ! Le personnage interprété par Ashley Jensen m'a beaucoup plu et m'a tout de suite fait penser à une certaine Andrea. Oui, j'insiste sur la comparaison avec Samantha Who? qui est plus que flagrante. Même la soeur de Billie fait penser à Dena, l'embonpoint en moins. Les personnages masculins ne sont pas aussi effacés qu'habituellement dans ce type de séries. James a son petit caractère et je le déteste déjà. Quant à Zach, il est trognon. Sa bande de potes devrait nous réserver de bons fous rires et, à ce niveau-là, les fans de The Big Bang Theory pourraient y trouver leur compte. Faut-il encore qu'ils ne restent pas trop dans l'ombre...

En bref, Accidentally On Purpose est une sitcom girlie ultra-classique qui ne plaira pas à tout le monde mais qui se laisse suivre avec plaisir et nous ramène quelques années en arrière, à l'époque où la sitcom était reine et où NBC cartonnait du feu de Dieu ! Je crois que j'en suis tombé "accidentally in love".


// Bonus // Un petit trailer !

23 septembre 2009

How I Met Your Mother [5x o1]

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Definitions (Season Premiere) // 9 2oo ooo tlsp.

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   Je terminais ma critique du précédent Season Finale en souhaitant la mort de la série pour cette saison, sachant que la 4ème était moins bonne que la précédente, elle-même moins bonne que celle d'avant... Tout compte fait, je ne suis plus très sûr de vouloir me séparer de la petite bande. J'ai pris plaisir à les retrouver, même Ted ! Comme annoncé, il devient professeur d'architecture à l'université et sa petite-amie, future "Mother", fait partie de ses élèves. Bien entendu, on n'est pas prêt de la rencontrer et je me demande bien comment Carter et Bays vont réussir à rallonger la sauce. La solution qui me semble la plus probable : le jour où on la rencontrera, on nous dira qu'elle a été une de ses élèves, sans qu'on l'ait vu pour autant quand elle l'était. Vous me suivez ? En attendant, son premier cours était drôle puisqu'il s'est trompé d'amphithéâtre. Il a même tenu à se ridiculiser jusqu'au bout en persistant bien comme il faut. Tout cela lui a finalement permis de ne pas devenir un professeur sévère et, en même temps, je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement !

   Les scénaristes m'ont fait très peur en début d'épisode, j'ai bien cru qu'ils avaient décidé de ne pas mettre Robin et Barney ensemble tout compte fait. Ca aurait été scandaleux ! On a déjà attendu toute une saison... pas deux, merci ! Sont-ils vraiment ensemble ? C'est toujours très confus dans leur tête pour la simple et bonne raison qu'ils refusent de se poser les bonnes questions et d'avoir "The Talk". Lily va alors les pousser à l'avoir et ne sera pas dupe quant à la finalité, qui consiste en un nouveau mensonge. C'était vraiment très amusant, ponctué par le délire Indiana Jonesien de Marshall qui n'avait d'ailleurs pas d'autre utilité, et puis c'était mignon, comme la série sa(va)it si bien le faire par le passé. J'espère que le couple Robin/Barney va être utilisé à fond car c'est à l'heure actuelle la seule intrigue consistante de la série. Il n'arrive plus grand chose à Lily et Marshall, et Ted est gonflant une fois sur deux. A part ça, la comparaison de Barney "femmes Vs Gremlins" était très drôle !

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// Bilan // Un début de 5ème saison tranquille et mignonnet. La série a perdu quelques plumes en cours de route mais l'esprit originel est toujours là. Allez, on y croit !

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22 septembre 2009

Californication [3x o1]

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Wish You Were Here (Season Premiere) //

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   Cela devient un rituel à chaque rentrée : je me force à regarder le Season Premiere de Californication en repensant à la bien mauvaise saison précédente et j'en ressors convaincu, persuadé que les scénaristes ont compris leurs erreurs et repartent du bon pied. Ce début de saison 3 ne déroge pas à la régle : j'ai apprécié ce premier épisode. Il nous renplonge efficacement dans le bain avec une scène d'introduction plutôt réussie, qui inaugure une Becca sans doute un peu plus trash cette saison. La voilà qui pique l'herbe de son père ! Elle n'aurait jamais fait ça en saison 1. Ensuite, il a fallu se coltiner le générique de la série, toujours aussi mauvais. Et puis les scénaristes ont su introduire la rimbabelle de nouveaux personnages efficacement tout au long de l'épisode. Leur atout majeur est d'être interprété par des acteurs de renom, parmi lesquels Peter Gallagher (Newport Beach), Kathtleen Turner, Jason Beghe et Diane Farr. Pas mal ! On met en place doucement l'intrigue qui va sans doute occuper une partie de la saison et qui a été annoncée via le poster promotionnel de la saison : Hank va devenir professeur à l'université (et va se taper ses jeunes et jolies étudiantes). Je suis curieux de voir ce qui va amener le doyen Stacy Koons à l'engager alors qu'a priori, ils se détestent déjà ! Je veille à la cohérence puisque ce n'est pas le point fort de la série...

   Parmi les nouveaux personnages, la femme qui résiste à Hank (une espèce rare) me plaît déjà beaucoup. Elle est maligne, ça va le changer des belles idiotes qu'il a l'habitude de "fréquenter". En revanche, l'ancien alcoolique qui replonge par la faute de Hank m'agace déjà beaucoup. On dirait une resucée du bien lourd Ashby de la saison 2. Son petit délire en plein dîner avait pour unique but de remplir le quota de gens à poil de l'épisode. Et puis il y a la nouvelle patronne de Charlie qui m'inspire beaucoup de bonnes vibes. Elle est vieille, libertine, vulgaire, imposante et elle devrait secouer un peu les intrigues ronflantes du meilleur pote de Hank. Tout ce que j'espère, c'est que sa période porno est loin derrière lui parce que c'était sûrement l'une des plus mauvaises storylines de la saison 2. J'aime toujours autant Marcy et son franc-parler agrémenté d'inombrables "fuck". J'espère qu'on la verra un peu plus cette saison. Inévitablement, il a fallu que Karen apparaisse dans les dernières minutes. L'occasion de rabacher une fois de plus les mêmes lieux communs sur sa relation avec Hank. Ce n'est pas elle que je déteste, c'est elle avec Hank. Leur couple a toujours été intéressant mais il tourne en rond inlassablement. J'aimerai qu'elle reste à New York un petit moment, de façon à ce que la série évolue enfin. C'est elle qui l'en empêche. Et désolé pour Natascha McElhone. Elle n'y est pour rien.

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// Bilan // C'est plein d'espoir que je complimente ce Season Premiere de Californication. Il met en place de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages qui pourraient permettre enfin à la série d'évoluer positivement. Le tout est ni trop vulgaire ni pas assez, un bon équilibre à conserver. 

22 septembre 2009

Bored To Death [Pilot & 1x o2]

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Stockholm Syndrome // The Alanon Case

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What About ?

La vie mouvementée mais drôle d'un écrivain alcoolique et dépendant à la drogue qui prêtend être détective privé, à l'image des personnages de ses romans. Déprimé depuis que sa petite-amie l'a quitté, il ne lui reste plus que ses "amis", tout aussi paumés que lui...

Who's Who ?

Jason Schwartzman, qui interpréte le héros de la série, Jonathan Ames, gagne vraiment à être connu ! Je l'avais adoré dans l'excellent film de Wes Anderson Darjeeling Limited. et surtout dans le court-métrage qui précédait le film, Hotel Chevalier, un bijou ! C'est donc avec grand plaisir que je le retrouve dans Bored To Death, dans un rôle pas très éloigné de celui qu'il tenait dans ce film. Il a un charme fou, et ce malgré sa coupe hideuse de chien mouillé. A ses cotés, on retrouve un acteur formidable qui a prouvé grâce à son rôle dans Damages qu'il valait bien mieux que celui du marrant de service dans diverses sitcoms de plus ou moins bonne qualité (Cheers, Becker, Help Me Help You) : le grand Ted Danson. Il interpréte ici le patron et ami de Jonathan, qui a tendance à se servir de lui comme d'un passe-temps car lui aussi s'ennuie à mourir... On a dû mal à oublier Frobisher mais ça viendra sans doute. Et puis le troisième rôle important de la série est tenu par Zach Galifianakis, vu très récemment dans le carton du cinéma américain The Hangover (Very Bad Trip). C'est le meilleur ami de Jonathan, un peu paumé mais sans doute plus censé. Quelques guests-stars féminines sont attendues au cours de la saison 1, parmi lesquelles la divine Parker Posey ! Autant dire que HBO a réussi à réunir un beau casting.      


So What ?

Après Hung cet été, HBO mise à nouveau sur le format 26 minutes qui réussit tant à Showtime depuis quelques années. Moi qui n'en suis pas vraiment fan, j'avoue que je commence à m'y habituer. Il faut dire que Bored To Death, outre son casting, a de beaux atouts pour convaincre, à commencer par son atmosphère extrêmement chaleureuse. Le quartier New Yorkais de Brooklyn est trop rarement utilisé à la télévision, il a pourtant un pouvoir incroyable quant il s'agit d'installer les personnages dans un décor intime et feutré. Grâce à cela et à bien d'autres choses, on se sent tout de suite proche du personnage principal et on entre dans sa vie discrétement, avec une certaine pudeur. Tout commence par une rupture puis en découle une forme de dépression singulière, qui passe par l'alcool et la marijuana, et par un fantasme de devenir quelqu'un d'utile au monde. Le choix de Jonathan de se tourner vers la profession de détective est amené de manière peu subtile et sans véritable explication. Il faut dire que les scénaristes ont également choisi de ne pas trop en dire, notamment sur les personnages secondaires, en nous laissant deviner qui ils sont vraiment pour le héros. En cela, le pilote est assez déstabilisant et manque de peu d'être raté.

S'il s'agit bien d'une comédie, le ton choisi est délibérément loufoque, surtout dans le second épisode lorsque les personnages de George et Ray se dévoilent davantage. L'un accepte de faire une coloscopie par amour (oui oui) tandis que l'autre tente en vain de gérer son addiction pour le viagra et cherche un moyen de cacher son herpès (rien que ça). Plusieurs scènes sont donc irrésistiblement drôles et l'on s'attache très rapidement à ce trio de choc. Les dialogues sont soignés, amusants et intelligents à la fois. Les deux premières enquêtes de Jonathan m'ont grandement rassuré. J'avais peur que tout ce bel apparat cache un cop-show simpliste mais on en est loin. Ce n'est pas Castle par exemple. L'intérêt ne réside pas tellement dans les affaires que traite Jonathan mais dans sa manière de les traiter ! Totalement inexpérimenté, il fait bourdes sur bourdes et sa maladresse est très touchante. Après avoir visionné les deux premiers épisodes, je n'ai qu'une envie : voir les huit suivants ! Il y a étrangement quelque chose d'addictif dans cette nouvelle série...

 

En bref, Bored To Death était prometteuse sur le papier et en images, elle ne déçoit pas une seule seconde. Le pilote est un peu bancal mais le second épisode est un délice. Elle réussit à imposer ses personnages et son univers en très peu de temps et, sauf mauvaise surprise, elle devrait faire partie de la short-list des séries de l'automne à ne rater sous aucun prétexte !

 


 

// Bonus // Une bande-annonce...

 

21 septembre 2009

Fringe [2x o1]

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A New Day In The Old Town (Season Premiere) // 7 82o ooo tlsp.

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   Il y a des jours où je me dis que je regarde trop de séries, que je devrais garder plus de temps pour faire d'autres choses, que peut-être les séries ne méritent pas tant d'attention, et puis je regarde le Season Premiere de Fringe et je me souviens alors parfaitement de la raison pour laquelle je consacre autant de temps aux séries : parce qu'elles nous entraînent dans des rêves (ou des cauchemars) éveillés, où tout est possible. Fringe fait partie de ces séries qui me rappellent pourquoi je les aime tant. Mais venons-en au fait !

   J'ai aimé ce Season Premiere car il était extrêmement suprenant et très sombre. Comme d'habitude, on nous offre une scène inaugurale superbe visuellement. Je garde en mémoire cette image d'Olivia ejectée de la voiture en brisant la glace. C'était impressionnant. J'ai également trouvé Anna Torv particulièrement convaincante lorsqu'elle se réveille à l'hôpital et qu'elle prononce distinctement une phrase en grec, qui serait apparemment un message de la mère de Peter de l'au-delà. Je le vois comme ça en tous cas. "Be A Better Man Than Your Father". Cette phrase va certainement prendre tout son sens au fil de la saison. Il suffit de voir les photos promotionnelles de cette saison pour comprendre que Peter sera au centre de l'attention, et deviendra peut-être même plus important encore qu'Olivia. Cette perspective est réjouissante puisqu'il a été trop en retrait en saison 1. Il servait surtout de baby-sitter à Walter. Il apprendra peut-être la vérité sur son identité à un moment donné... L'accident de voiture n'était pas une mauvaise idée car elle a permis quelques scènes d'émotion intenses en début d'épisode. John Noble a encore fait très fort. On savait bien qu'Olivia n'allait pas y rester, tout comme on savait bien que la Fringe Division n'allait pas fermer. Cette intrigue fait d'ailleurs très X-Files saison 2. Comme pour devancer les critiques, les producteurs ont choisi de placer judicieusement pendant quelques secondes des images d'un épisode de la série culte dans un téléviseur.

   On pourrait regretter que l'épisode ne reprenne pas là où la saison précédente s'était achevée, c'est-à-dire dans le bureau de William Bell dans une dimension parallèle. J'imagine que l'on reviendra dessus plus tard, et puis je pense que lorsqu'Olivia s'explose contre la vitre, elle en revient justement. Elle est désormais amnésique, ce qui est, je l'avoue volontiers, un peu agaçant. Mais elle se souvient d'une chose et d'une seule : quelque chose, dont elle ne connaît pas la nature, est caché quelque part et il faut le retrouver ! Avec ça, on n'est pas tellement avancé. Hâte de savoir ce qu'est ce quelque chose. Et en parlant de quelque chose, j'ai adoré la scène où un homme communique avec un autre, qui est sans doute dans un monde parralèle, à travers une machine à écrire étrange. L'homme que l'on voit ressemble d'ailleurs plus ou moins à un Observer mais c'est peut-être juste un hasard. J'ai d'ailleurs raté l'apparition hebdomadaire du monsieur tout chauve. Comme souvent. Bon et puis parmi les grandes surprises de l'épisode, et je ne l'avais pas vu venir alors même que je savais que Kirk Acevedo avait été "viré" de la série, il y a la mort de Charlie Francis dont l'apparence est reprise par l'être maléfique qui veut tuer Olivia. Cela permettra à l'acteur d'apparaître encore dans plusieurs épisodes, peut-être même toute la saison si la traque s'éternise. Bien que j'apprécie et l'acteur et le personnage, j'aime l'idée, d'autant que cela va laisser plus de place à Peter j'imagine. Quoique... Charlie a déjà une remplaçante, une certaine Agent Amy Jessup. Elle a été introduite avec une certaine efficacité mais j'ai bien du mal à la cerner pour le moment. J'ai envie de la détester mais il n'y aucune raison à cela pour l'instant. La romance soudaine entre Broyles et Sharp ne m'a pas plus convaincu que cela mais ça pourrait expliquer pas mal de choses, notamment le divorce du monsieur.

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// Bilan // Cela fait un bien fou de retrouver la fine équipe de Fringe, avec un Walter plus en forme que jamais. Il m'a encore bien fait rire, notamment quand il confond les produits dont il a besoin pour une autopsie et les ingrédients du flan qu'il prépare pour l'anniversaire de son fils. Un retour sombre, surprenant et une série toujours aussi efficace, qui profite bien de ses 5 minutes en moins.   

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21 septembre 2009

Glee [1x o3]

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Acafellas // 6 69o ooo tlsp.

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   3ème épisode de Glee et le charme opère toujours sur moi. Contrairement aux deux épisodes précédents, on gagne même en fond avec quelques intrigues un peu plus "profondes". Bien évidemment, faut pas exagérer, c'est pas Six Feet Under. Par exemple, l'intrigue consacrée à Mercedes (que j'adore) et Kurt est touchante. Les garçons ne s'intéressent pas à elle et il n'y a que son pote pédé qui la comprenne. Sauf qu'elle n'a pas compris que son pote était pédé. Bien que cela soit évident. Il lui brise le coeur alors elle lui brise son parebrise. Et c'est l'occasion d'une scène chantée excellente sur le titre Bust Your Windows. J'aime vraiment beaucoup l'actrice/la chanteuse, Amber Riley. Elle se lâche complètement, elle donne tout. Waouh ! Il me semble qu'elle avait participé à American Idol d'ailleurs. Kurt est assez amusant aussi bien qu'il en fasse des tonnes. Celui que l'on connaissait encore mal et qui s'est montré bien plus intéressant qu'au premier abord, c'est Puck. Son petit trip sur les cougars était osé et très drôle. On reconnaît bien là la patte Ryan Murphy et on aimerait d'ailleurs qu'elle soit un peu plus présente que simplement au détour d'une scène ou d'un dialogue. Il n'a pas non plus la même liberté que sur FX, c'était à prévoir.

   Je suis agréablement surpris par le personnage de Will, beaucoup moins lisse que prévu. Déjà, Matthew Morrisson est un excellent chanteur et danseur, ce que le pilote ne montrait pas du tout, et puis Will a beau ressembler au gendre parfait, il est capricieux, comme bon nombre de personnages de la série, très susceptible et sans doute trop fier. Cette épaisseur est bienvenue. Son père est interprété par Victor Garber, que j'adore, et je suis un peu déçu qu'il n'ait pas chanté. Je m'y attendais et rien n'est arrivé. Son personnage reviendra sans doute à l'occasion et l'acteur pourra ainsi montrer toute l'étendue de son talent. Un duo père/fils est à prévoir. Can't Wait ! Josh Groban, autre guest de l'épisode, n'a pas chanté non plus mais, pour le coup, ça ne m'a pas dérangé, bien au contraire. On l'a assez entendu dans Ally McBeal. A la place, on lui a offert deux scènes marrantes, assez innatendues. Il n'est pas mauvais acteur le bougre ! L'idée du chorégraphe super méchant n'était pas mauvaise, cela a même permis un peu de politiquement incorrect. Ses remarques sur certains des membres du Glee Club, notamment sur le nez de Rachel, étaient hilarantes ! Par contre, la guéguerre de la prof de sport ne prend pas. C'est même assez ridicule. Il faudrait aller plus loin pour amener le délire jusqu'au bout.

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// Bilan // Des trois premiers épisodes, celui-ci n'était clairement pas le meilleur mais la fraîcheur est toujours présente ainsi qu'une certaine décomplexion qui fait plaisir à voir. J'adhére toujours.


// Bonus // Bust Your Windows par Amber Riley !

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