Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
felicity huffman
8 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 07]

dnes_season4_dh_bree_miniba

Always In Control // 8 690 000 tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_11_08_02h20m54s209 vlcsnap_2011_11_08_02h19m39s229

    Au fil des années, en regardant Desperate Housewives, j'ai développé un super-pouvoir : je peux dire à l'avance, rien qu'avec son titre, si l'épisode va être bon ou mauvais. Il se trouve que lorsque les scénaristes ne sont pas inspirés pour les intrigues, ils ne le sont pas non plus pour les titres. C'est finalement assez logique. Mais cette semaine, je me suis fait avoir : ce Always In Control on ne peut plus simpliste m'a induit en erreur car cet épisode, mes amis, il était vraiment bien construit et tout ce qu'il y a de plus agréable à suivre. Je n'irai pas jusqu'à dire que la saison commence enfin, puisque le soufflet peut retomber à tout moment, mais l'excitation se fait enfin ressentir en tous cas...

   Pourtant, la première partie de l'épisode état extrêmement routinière et rien ne laissait présager qu'il prendrait un tournant plus sombre, plus surprenant et plus ambitieux. On a donc d'abord eu le retour en force de Juanita et de "The Other One", trop peu utilisées en ce début de saison alors que l'on peut toujours compter sur elles pour rire un bon coup. Il était question de prouver à Bob et Lee que les deux chipies avaient changé afin qu'ils acceptent de devenir leurs tuteurs s'il arrivait malheur à Carlos et Gaby. C'est dingue ce que les auteurs sont prêts à inventer pour justifier la présence du couple à Wisteria Lane (et les salaires des acteurs aussi) ! Les leçons de bonnes manières inculquées par Gaby étaient très amusantes, le dîner était pas mal aussi dans son genre mais ce que j'ai préféré, sans aucun doute, c'est les inquiètudes exprimées par Juanita à sa mère vis à vis de la santé de son père. C'était simple et touchant, comme rarement chez les Solis.

   Nos ménagères adorent manipuler leurs enfants depuis le début de la série -ce qui reste politiquement incorrect quelque part, on s'y est juste habitué- et l'experte en la matière est évidemment Lynette, qui a dû en user des ruses pour arriver à ses fins ! Ici, elle cherche à anéantir sa nouvelle rivale, la nouvelle petite amie de Tom, en la dénigrant sans en avoir l'air auprès de Penny. Et ça marche tellement bien que la jeune fille finit même par refuser de voir son père ! Lynette s'est donc comportée comme une grosse bitch, comme d'hab', mais pour une fois, ce n'était pas over ze top. Je crois que pas mal de mères qui se retrouvent dans la même situation réagissent de la même façon. C'est humain, surtout quand cela touche à ses enfants. Bref, l'émotion finit par nous submerger, ce qui en fait une intrigue certes prévisible mais surtout bouleversante. La storyline de Susan n'est rien de tout ça. Elle est de plus en plus navrante au fil des semaines, sans doute parce que c'est vraiment trop facile et trop cliché de traiter l'art de la sorte. Cette fois-ci, cela ne prêtait même pas à sourire...

   Mais Bree est arrivée et elle a tout sauvé ! Sans elle, l'épisode aurait été tout au plus sympathique. Grâce à elle, il a pris une toute autre dimension en faisant, enfin, avancer grandement le fil rouge. C'était presque trop d'un coup mais c'était bon ! A la base, Bree voulait simplement savoir pourquoi le chantier de Ben avait été stoppé (alors qu'elle connaissait la réponse). Puis elle s'est épanchée à la surprise générale et a révélé LE secret en lui faisant une confiance aveugle et disproportionnée. Elle le connaît depuis combien de temps au juste ? Deux mois maximum. Cela ne ressemble pas à Bree mais c'était tellement bon de se faire surprendre ! Du coup, Ben reprend contact avec Mike -lequel sert encore de larbin mais ce n'est pas maintenant que ça va changer de toute façon- et se retrouve directement impliqué dans l'affaire maintenant. Mon petit doigt me dit qu'à la fin de la série, il va prendre pour tout le monde et rejoindre son ami Paul en prison ! Peut-être que Felicia sera aussi dans les parages ? Pour en revenir à nos héroïnes, tout s'enchaîne ensuite avec brio : Mike apprend la nouvelle à Susan, laquelle se précipite pour en parler avec ses amies qui savent évidemment déjà tout. Elle se rend compte du mensonge, apprend aussi l'histoire du corbeau (ainsi que Lynette par la même occasion) et cette belle et grande amitié vole en éclats !

   Il y aussi Chuck qui revient au milieu de tout ce bordel et c'est le point faible de l'épisode tant son personnage sonne faux et peine à effrayer autant que les scénaristes le souhaiteraient. Et puis je tiens à relever une incohérence sur laquelle on va devoir fermer les yeux : dans le final de la saison précédente, Alejandro porte un grand chapeau noir qui lui cache le visage, il fait nuit, tout le monde l'ignore ou presque et Chuck se souvient pourtant tout à coup de lui avec autant de précision ? Il a même réussi à recoller tous les morceaux de l'histoire tranquillement hors-caméra ? Il a été suffisamment intelligent pour ça mais pas assez pour se taire en cherchant discrétement des preuves de ce qu'il avance ?  Non, lui il préfère en informer directement la principale intéressée en la menaçant ? Grrrrrrr. 

vlcsnap_2011_11_08_02h19m51s91 vlcsnap_2011_11_08_02h16m53s99


// Bilan // Rien de tel qu'un épisode qui casse le schéma routinier de la série à mi-parcours pour nous entraîner sur une pente glissante bien plus excitante et risquée ! Le sursis ne durera peut-être pas mais on aura au moins eu deux épisodes (avec le Season Premiere) de qualité cette saison ! Espérons que ce soit le premier d'une longue série... 


111104184750411

// Bonus // L'interview de Felicity Huffman accordée à AlloCiné pour la saison 7 qui s'est achevée ce soir sur M6...

Publicité
Publicité
1 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 06]

dnes_season4_dh_gaby_miniba

Witch's Lament // 9 230 000 tlsp.

44030376


 vlcsnap_2011_10_31_23h44m17s103 vlcsnap_2011_11_01_00h09m33s157

    J'ai bien ri devant cet épisode de Pretty Little Liars Desperate Housewives je dois dire. Vous aussi vous avez pensé aux petites menteuses de la série d'ABC Family devant la scène réunissant Bree, Lynette et Gaby au fond des bois, prêtes à déterrer le corps d'Alejandro ? La ressemblance était frappante et elle n'était évidemment pas à l'avantage des ménagères désespérées qui se retrouvent au même niveau que ces jeunes pimbêches que l'on oubliera vite... J'étais cependant totalement pour cette excursion nocturne, menée tambour battant par une Bree terriblement calme et filmée par -et c'est là toute l'ironie- Tony Plana, alias l'acteur incarnant Alejandro, le tout pour fêter dignement les morts le soir d'Halloween. Tout était réuni pour que le moment soit exceptionnel et entre dans le top 10 des meilleures scènes de la série. C'était sans compter l'écriture honteuse de cet épisode et ce système bien connu des fans de la série, utilisés partout mais rarement aussi mal que dans Desperate Housewives : les fameux "2 Days Earlier" (par exemple), soit un flashforward suivi d'un retour au présent. Je n'aime pas trop ce procédé narratif à la base mais je sais reconnaître quand il est bien utilisé. Or, ici, c'était juste honteux : une arnaque incroyable ! Les auteurs ont vraiment cru qu'on allait se demander ce qui pouvait bien horrifier nos héroïnes ? C'était EVIDENT que le corps avait disparu. EVIDENT. Pourquoi en faire le cliffhanger de l'épisode ? Pourquoi ne pas être allé un peu plus loin que ça ? Non franchement là, ils ont plus que merdé...

   Ce qui a sauvé l'épisode alors ? A peu près tout le reste ! J'exclus quand même d'office l'intrigue de Susan -laquelle a été totalement mise de coté à nouveau- qui se proposait d'approfondir la relation parfaitement ennuyeuse et cousue de fil blanc entre elle et son prof de dessin. Elle a dû se transformer en super baby-sitter de son fils pendant que monsieur exerçait paisiblement son art. On a compris qu'il était solitaire, qu'il n'aimait pas l'être humain, que cela cachait un grand traumastime mais on s'en fout complètement. Il n'est même pas drôle et certainement pas attachant. Il sera oublié dans deux épisodes. Comment peut-on s'investir dans cette storyline à peine divertissante ? Chapeau à ceux qui ont réussi... J'ai envie d'avoir plus de bienveillance à l'égard de Gaby et Carlos, même s'ils ne nous ont rien offert ici de particulièrement passionnant. La première refuse de prendre véritablement au sérieux ce qui arrive à son mari et le second n'est pas encore capable de voir la vérité en face. Les scénaristes ont repoussé l'échéance cette fois-ci car il y avait mieux à raconter mais je pense que l'intervention de Bree dans cette histoire leur fera le plus grand bien ! En attendant, la petite ballade champêtre de Bree et Gaby pour récupérer des grenouilles était très amusante.

    Chez Lynette, l'objectif n'était pas de créer un beau costume à Penny pour Halloween mais de prouver à la nouvelle petite amie de Tom, Jane (jouée par Miss Parker du Caméléon, Andrea Parker, que l'on prend plaisir à revoir et que l'on s'étonne même d'avoir perdu de vue pendant si longtemps), qu'elle est une mère accomplie, parfaite et qu'elle vaut bien mieux qu'elle ! A cet égard, l'affrontement verbal final entre les deux femmes était très émouvant, criant de vérité et la conclusion de Lynette forcément touchante. Elle n'abandonnera pas son mariage, pas tout de suite, pas avant longtemps... Sa détermination est un peu effrayante mais elle force le respect. Ce n'est toutefois pas la scène que je retiendrais le plus : l'arrivée de Penny dans son costume de petite chatte brûlante était priceless. J'ai ri comme rarement devant la série, et devant une série tout court même ! Pour finir, j'ai trouvé les passages de Renee et son affreux australien très réussis, à la fois drôles, mignons et très à propos : Renee se transforme en hideuse sorcière après avoir avalé une sorte d'aphrodisiaque puissant dont elle fait une allergie. Son visage terrorisant tous les enfants, ça aussi c'était super drôle ! Tout comme quand elle jette des bonbons aux enfants comme des chiens. Ah et puis j'aime beaucoup le costume de Juanita aussi !

vlcsnap_2011_11_01_13h48m03s107 vlcsnap_2011_11_01_13h47m35s90


// Bilan // Les Pretty Lifted Housewives savent encore nous faire rire mais elles ne parviennent désespérement plus à nous surprendre...

26 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 05]

dnes_season4_dh_bree_miniba

The Art Of Making Art // 9 220 000 tlsp.

60872290


vlcsnap_2011_10_25_01h42m35s65 vlcsnap_2011_10_25_01h42m52s231

    Si la dernière saison de Desperate Housewives s'annonçait logiquement comme un événement, on s'en éloigne de plus en plus ! A qui la faute ? Je ne parle pas seulement des audiences, qui ne sont que le résultat mérité de saisons décevantes les unes après les autres, mais surtout de ce que l'on nous propose. ABC est responsable de ne pas avoir assez promu la série cette année, préférant miser sur ses nouveautés et donc sur l'avenir (peut-on vraiment l'en blâmer ?), mais c'est bel et bien à l'équipe de scénaristes que revient la plus grande faute : rien dans les trois derniers épisodes ne correspond à ce que l'on est en droit d'attendre d'une dernière saison. Les intrigues bouche-trou s'enchaînent et le fil-rouge n'est évoqué qu'en fin d'épisode, le temps d'un cliffhanger qui fait son effet mais qui n'aboutit -pour l'heure- sur rien. En effet, pas de Chuck dans cet épisode et il y a des chances pour que Ben ne soit même pas présent dans le prochain pour faire suite à sa "terrible" menace. Je n'ai rien contre l'idée mais please, ne faites pas de lui le grand méchant de la saison ! C'est vraiment trop facile à chaque fois de créer un nouveau voisin psychopathe... Oh on ne pourra pas dire que la série se trahie cette année en tous cas !

   Le recyclage d'intrigues continue en toute impunité : Carlos plonge dans l'alcoolisme tandis que Gaby est bien trop occupée à se faire masser et dépenser son argent pour s'en rendre compte. Je déplore une fois de plus l'incapacité du personnage à évoluer, ou plutôt sa capacité à revenir en arrière après toute évolution. Quant au mal qui ronge Carlos : déjà fait et plutôt correctement en plus. Bree va-t-elle devenir le sponsor de Carlos aux alcooliques anonymes ? Cela nous fera peut-être une intéraction intéressante le temps d'un épisode... La suite de l'intrigue de Gaby autour du conseil des parents d'élèves était beaucoup moins drôle que la semaine dernière. On l'aime parce qu'elle est insouciante, inconsciente, prétentieuse, bitchy et souvent tordante mais elle dépasse les bornes parfois et c'était le cas ici : c'était trop, c'était embarrassant, ce n'était pas drôle. Les nouvelles péripéties de Susan dans son cours de dessin l'étaient davantage même si ses rires face au modèle nu en début d'épisode étaient plus ridicules qu'autre chose. Quand elle commence à se mettre à poil à tout bout de champ, on rigole d'avantage. Oui, dis comme ça, c'est un peu triste. C'était quand même drôle de la voir faire sa pudique  au départ alors qu'elle faisait le ménage en petite tenue il y a même pas une saison de ça. Miguel Ferrer, qui joue son prof, est très inexpressif. A moins qu'il ne s'ennuie juste profondément. Et on le comprend !

  Bree et Renee se préparent-elles à nous faire un remake de leur bataille pour Keith avec Ben ? Cela y ressemble fortement en tous cas. Ce sera a priori toujours plus sympa à regarder que cette actroce histoire de soupe populaire faisant passer Bree pour une profonde idiote. Sérieusement ? Elle vaut mieux que ça... La petite morale à la fin ne m'a pas du tout plu soi dit en passant. Les Anges du Bonheur c'est pas ici ! Du coté de Lynette, grosse déception : j'attendais avec impatience qu'elle se tourne vers d'autres hommes, qu'on la voit enfin dans une autre configuration même si c'est voué à ne pas durer mais les scénaristes ont préféré s'engager sur la route la plus facile et la plus prévisible. Elle ne se sent pas prête et coupe finalement court à ses galipettes, avec un homme qui ne paraissait de toute façon pas très intéressant. J'aurais préféré qu'elle aille jusqu'au bout puis qu'elle regrette. J'aurais trouvé ça un peu plus osé... D'autant qu'à coté d'elle, Tom passe maintenant pour un monstre ! C'est quand même elle la bouffeuse de couilles à la base. Je veux dire par là -je sens que je ne suis pas clair- qu'elle est en grande partie responsable de l'échec de leur mariage à cause de son attitude castratrice. Ne la faisons pas non plus passer pour une sainte maintenant et évitons les clichés hommes/femmes sur la période post-divorce !

vlcsnap_2011_10_25_01h44m27s164 vlcsnap_2011_10_25_01h44m02s168


// Bilan // Susan mise à part, les héroïnes de Desperate parviennent souvent à sauver des intrigues moyennes ou mauvaises grâce au talent des actrices et/ou grâce à la force de frappe des personnages, mais, dans cet épisode, ce sont les personnages qui ne sont pas à la hauteur des intrigues -pourtant moyennes ou mauvaises- et pas dignes de ce qu'ils sont habituellement. C'est triste et ça intervient à un moment où la série n'a vraiment pas besoin de ça ! Rendez-nous nos héroïnes !

12 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 03]

dnes_season4_dh_bree_miniba

Watch While I Revise The World // 8 450 000 tlsp.

61039229_bis


vlcsnap_2011_10_11_02h17m05s132 vlcsnap_2011_10_11_02h20m48s61

    Je m'attendais -bien naïvement j'en conviens- à ce que chaque épisode de cette dernière saison de Desperate Housewives porte en lui une trace du passé, que ce soit sous la forme d'un habile clin d'oeil, d'un retour inattendu, d'une réplique culte détournée... bref, un petit quelque chose qui nous rappelle constamment combien la série a été bonne à ses débuts, combien elle a révolutionné le genre du soap, combien ses personnages étaient brillants (pas tous hein) et combien elle devrait nous manquer. Alors peut-être que ce troisième épisode n'était qu'une exception dans la saison, qu'il n'était pas aussi soigné que le premier et, dans une moindre mesure, que le deuxième parce que les scénaristes sont bien trop occupés à nous réserver le meilleur pour le suite. Peut-être... Ou alors ils n'ont toujours pas d'idées et rament en attendant d'entamer la dernière ligne droite dans quelques mois... 

   Quand je parlais de retour inattendu, je pensais à des tas de personnages qui ont marqué la série, même dans des petits rôles. Cela me ferait plaisir par exemple de revoir certains anciens voisins et voisines, repartis une fois leur "intrigue de la saison" résolue et dont on n'a plus jamais entendu parler. Les Applewhite (pas mémorables, certes...), les italiens, l'albinos... ces gens-là quoi. Mais une des soeurs de Lynette, sérieusement ? Lydia n'a, en rien, marqué les esprits. On ne l'a croisée que dans un seul épisode, lors de la saison 4. Qui s'en souvient à part les fans-hardcore de la série ? Sa venue dans cet épisode n'a absolument rien apporté : rien n'était vraiment drôle -les clichés sur les hippies, ça ne fait plus rire personne depuis 1975- et rien n'était émouvant non plus. Le schéma "Lynette qui se comporte comme une grosse connasse" suivi de "Lynette qui se rend compte de son erreur et s'excuse en tendant les bras la larme à l'oeil" ça ne marche plus du tout ! Cela ne fait qu'enfoncer le personnage que l'on a tant aimé vers un point de non-retour. 

   En huit ans, très peu de combinaisons de personnages principaux n'ont pas été essayées au moins une fois. Le duo Susan/Carlos amorcé dans l'épisode précédent a été ici exploité avec une certaine réussite. J'ai vraiment cru qu'ils allaient s'embrasser dans le fourgon et qu'ils allaient le regretter aussitôt. Cela n'est pas arrivé et je n'en veux pas aux auteurs. C'est quelque chose qui aurait pu faire son effet il y a quelques saisons, même la saison passée à la limite, mais cette année, ça n'aurait servi à rien à part ralentir le fil rouge. La conclusion de l'intrigue était prévisible puisqu'il était évident que Susan ne tiendrait pas sa langue très longtemps vis à vis de Mike. Maintenant, il sait. Tom devrait aussi l'apprendre tôt ou tard cette saison. Ainsi, tout le casting principal sera au parfum. J'aime l'idée. Par contre, la réaction de Mike n'est pas crédible un seul instant. Le mec n'a fait que des conneries quand il est arrivé à Wisteria Lane, il a un passé pas glorieux du tout et il se permet de juger ses amis et sa femme pour un accident ? Lui, c'était intentionnel, rappelons-le... Je compte sur Susan pour lui remettre les pendules à l'heure dès le prochains épisode. Oui bon ok, je ne devrais pas...

   Cette semaine, à nouveau, c'est Renee qui obtient non pas la storyline la plus profonde mais la storyline la plus drôle ! Enfin drôle... disons que cet épisode ne regorge pas de scènes ou de répliques tordantes alors on se contente des vannes de la miss faut de mieux. Les bases de l'histoire ne sont pas du tout solides : pourquoi est-ce que Lee irait faire appel à Renee, la femme qui aime le moins les enfants AU MONDE, pour s'occuper de sa fille ? Cela ne tient pas debout une seule seconde ! J'étais quand même très content de revoir la fille de Ted de Better Off Ted -Jay Harrington... association d'idées... je veux le retour du séduisant médecin qu'il interprétait en saison 2 lorsque Susan était malade !- mais franchement, traiter des difficultés de l'homoparentalité de façon aussi superficielle, c'est carrément se moquer du monde ! Pendant ce temps-là, l'australien de Renee fabrique on ne sait quoi on ne sait où... 

   Et le flic de Bree ? Il a enfin dévoilé son vrai visage : comme Rex, comme le pharmacien, comme Orson et comme tant d'autres prétendants de la rousse, il est totalement instable -paranoïaque, colérique, menaçant- et se comporte comme une véritable ordure à la seconde même où elle lui annonce qu'elle le quitte ! De quoi envenimer davantage les choses alors que Bree voulait au contraire les simplifier. L'aboutissement de l'intrigue est intéressant mais il a vraiment fallu passer par des passages pénibles pour en arriver là : le coup de la photo de la main, de l'enveloppe de la police, de son vol ridicule par Gaby... tout ça était prévisible dès le départ en plus ! Heureusement que la latina était là pour relever le niveau des dialogues avec ses répliques toujours piquantes...

vlcsnap_2011_10_11_02h20m08s175 vlcsnap_2011_10_11_02h19m46s209


// Bilan // Je pensais vraiment que dans cette dernière saison, Desperate Housewives éviterait les épisodes de remplissage qui ne font avancer ni les personnages ni l'intrigue fil rouge. Pas de chance : ce troisième épisode sert bel et bien à combler le vide même si des avancées minimes s'opérent çà et là. 

6 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 02]

dnes_season4_dh_susan_minib

Making The Connection // 9 160 000 tlsp.

44030376


 vlcsnap_2011_10_05_22h52m45s199 vlcsnap_2011_10_05_22h54m01s199

   Pour faire preuve de ma bonne foi, cette année, dans chacune de mes critiques de Desperate Housewives, je ne dirai plus "du revu et revu" mais "bel hommage au glorieux passé de la série". En saison 8, j'ai envie de tout pardonner aux scénaristes et à Marc Cherry. Ils nous resservent la même soupe depuis des années et on est encore là à en laper la moindre goutte. Le problème ne vient clairement plus d'eux à ce stade, mais de nous. 

   Ainsi, j'ai trouvé très intéressant de voir Gaby se trémousser en tenue légère contre une barre de pole dance (sa chute était mémorable). Cela nous permet de repenser avec nostalgie, la larme presqu'au coin de l'oeil, à cette époque où Susan a hérité d'un club de strip-tease mais n'a jamais utilisé l'argent gagné en le revendant pour se sortir de ses ennuis financiers. Cela peut aussi nous ramener à cette période où elle devait se filmer en train de faire le ménage en nuisette pour exciter les pervers et gagner sa croûte. Et il me semble que Gaby a déjà fait des expériences similaires pour revigorer la libido de son mari, à moins que ce soit Lynette, ou bien Bree avec Orson... Bref, elles ont toutes plus ou moins vécu ça. Je suis intimement convaincu que ma mère en bonne ménagère a dû faire ça un jour aussi... Vous l'avez compris : je suis ironique. Cette intrigue n'était pas du tout inspirée et Eva Longoria n'a même pas eu l'occasion de rendre tout ça plus amusant puisqu'elle n'a pas vraiment dansé ni même embrassé sa coach. Je retiens quand même la réplique de Carlos sur sa cécité d'antan. Ca, c'était drôle !

   Pendant ce temps-là, Susan s'est encore couverte de ridicule auprès des flics. Une constante saison après saison. On ne compte plus le nombre de fois où elle s'est faire arrêter au volant ! Cette fois, elle va elle-même au devant des ennuis afin d'affronter sa culpabilité suite au fameux meurtre de fin de saison dernière. Elle a ainsi l'impression de payer sa dette. Comment dire ça sans y aller trop fort... ah oui : c'était nullissime ! Pas drôle du tout et ridicule. Je crois d'ailleurs que Teri Hatcher en avait parfaitement conscience en le jouant et n'a pas cherché à rendre la chose meilleure. Le pouvait-elle de toute façon ? Il ressort de ces pénibles scènes une idée intéressante : Susan et Carlos, un duo qui n'a jamais été très exploité, partagent leurs inquiétudes et leurs doutes. Cela ne les ménera pas bien loin mais c'est inédit, au moins. Tiens, ce serait marrant qu'ils couchent ensemble pour la peine ! Non, je rigole. Enfin je veux dire : je sais bien que ça n'arrivera pas. A quoi bon en rêver ?

   Les Scavo séparés ont les mêmes problèmes et les mêmes reproches à se faire que les Scavo ensemble. C'est du coup très routinier, l'opportunité de faire jouer à Felicity Huffman autre chose que ses rengaines habituelles s'éloignant, mais c'est plutôt bien vu dans le fond. Le divorce n'est clairement pas la solution miraculeuse qu'ils attendaient mais, pour le moment, il leur permet au moins d'enterrer la hache de guerre. Il est temps que l'amie Renee vienne nous égayer Lynette mais, pour le moment, elle est bien trop occupée à courir après son voisin australien. Ses intéractions avec lui ne sont pas d'une grande originalité mais Vanessa Williams se donne à fond alors la mayonnaise prend inévitablement. Toutefois, je me demande vraiment ce qui est passé par la tête des producteurs : pourquoi faire appel à ce veau de Charles Mesure ? Et pourquoi le maquiller comme une vieille catin ? Il est plus maquillé que sa partenaire, ce qui est quand même un comble (Vanessa Williams baignant sa tête dans un pot de peinture orange avant le tournage de chaque scène). Et le mascara, pourquoi ? De toute façon, il est mauvais comme un cochon et c'est bien ça le pire. A tout moment je m'attends à voir débarquer Elizabeth Mitchell (alias Erica dans V) pour le récupérer. En vain... Ah et sinon Ben est chelou. Normal, c'est le nouveau voisin. Il doit avoir un projet du genre raser tout Wisteria Lane pour construire je ne sais quoi... Ca promet, tiens ! Je garde de l'intrigue de Renee surtout le passage avec McClucskey qui m'a bien fait marrer.

   Sera-t-il lié au fil rouge de la saison ? Je ne pense pas, sincèrement. Ce ne serait pas particulièrement étonnant mais j'ose croire que les scénaristes ont prévu des choses plus surprenantes. Autres que les soupçons qui se portent sur Chuck j'entends. On savait très bien que ça allait arriver et son comportement étrange vis à vis de Bree ne laissait planer aucun doute là-dessus. A ce stade de la saison, on peut d'ores et déjà le rayer de la liste des maitres-chanteurs potentiels mais il a un rôle à jouer dans l'affaire et cette confirmation arrive au bon moment. Plus tard, ça serait moins bien passé à mon avis. Il faut donc s'attendre à ce que Bree joue à la détective privée au moins dans le prochain épisode. Ca peut être amusant... Bree est en tous cas devenue officiellement la nouvelle Mary-Alice. Elle la veut, sa balle dans la tête. 

vlcsnap_2011_10_05_22h54m20s125 vlcsnap_2011_10_05_22h53m25s94


// Bilan // Lorsque c'est Renee qui assure le meilleur de l'épisode, il y a tout de même de quoi se poser des questions, non ? Toutefois, ce Making The Connection n'est pas à jeter car il possède de bonnes conclusions d'intrigues, mais pas de bonnes intrigues. 

Publicité
Publicité
28 septembre 2011

Desperate Housewives [8x01]

dnes_season4_dh_gaby_miniba

Secrets That I Never Want To Know (Season Premiere) // 9 800 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2011_09_27_01h04m10s148 vlcsnap_2011_09_27_01h04m23s26

   Desperate Housewives peut-elle retrouver pour sa dernière saison la qualité de ses jeunes années ? Si la saison 7 n'était pas bonne dans son ensemble, la saison 6 n'était pas meilleure et la 5ème non plus. Bref, le temps aurait dû s'arrêter à Wisteria Lane en saison 4, mais c'était impossible. 4 ans plus tard, une sage décision a été prise : la saison 8 sera la dernière et elle sera pensée comme telle. Tout portait à croire, avec le Season Finale précédent, que c'est ce qui allait arriver. Les housewives se retrouvaient dans une situation inédite et excitante : elles partagaient toutes un même secret et donc, par conséquent, la série bénéficiait d'un fil rouge commun. L'objectif de ces derniers épisodes est très simple : jouer sur la nostalgie en faisant revenir quelques personnages qui ont marqué la série, offrir à chacune des héroïnes un dernier tour de piste, de préfèrence glorieux, et boucler la boucle en renvoyant constamment au mystère Mary-Alice de la saison 1. La mission est brillamment réussie pour ce premier épisode (mais les retours, ce sera logiquement pour plus tard). 

   Ce dernier Season Premiere reprend exactement là où nous avions quittés les "pretty grown-up liars": chez Gaby, en pleine panique post-meurtre, avec la douce voix de Mary-Alice dont on peut deviner l'entièreté du speech, comme souvent désormais. Très vite, on se donne rendez-vous dans les bois où l'on enterre le corps du vilain beau-père et où l'on signe un pacte, non sans récalcitrance de la part de Susan. Il n'y a rien de très original là-dedans mais je n'en veux pas à Marc Cherry et son équipe -pour une fois- puisque c'était la meilleure chose à faire, la plus évidente oui mais la plus logique aussi. L'épisode reprend ensuite un schéma plus classique, mais la routine est quelque peu bousculée par les doutes et les regrets traversés par les personnages. Cela se traduit, du coté de Susan, par un comportement aussi exaspérant qu'amusant. La scène de "l'enterrement" du hamster Cupcake à l'école était tordante. Les passages avec Mike l'étaient beaucoup moins. C'est fou comme la mise à l'écart -volontaire- de Susan suite aux événements fait écho à la situation de Teri Hatcher dans ce groupe de stars féminines aux égos plus ou moins gros. Devinez qui n'était pas présente à la soirée anniversaire de la série il y a quelques jours ? Devinez qui ne s'est jamais exprimée dans les médias sur la fin de la série et n'en a pas parlé au téléphone avec ses collègues ? Ah, depuis la fameuse séance-photos pour Vanity Fair en 2005, lors de la saison 2, les faux-semblants et les marques d'hypocrisie ne se font pas qu'à l'écran... Mais Desperate Housewives, c'est ça aussi. Cela fait partie du mythe, tout comme l'épisode de "La Gifle" de Marc Cherry sur Nicollette Sheridan. Cela va nous manquer tout ça...

   Mais revenons-en à nos pimbêches ! Du coté de Bree, le problème ne vient pas de sa culpabilité car elle n'en a pas. Non, elle a juste très peur que Chuck, son nouveau petit ami, ne découvre la vérité sur l'assassinat. M'est avis qu'elle ne devrait pas avoir trop de soucis à se faire. Vu sa réaction lors du vol de voiture, il n'a pas l'air du genre malin malgré sa profession. A Wisteria Lane, les flics n'ont de toute façon jamais été très efficaces. Ce qu'il faut retenir des scènes de Bree, c'est essentiellement l'énergie qui s'en dégage car elle est en grande forme, le  visage de Marcia Cross, l'humour décapant... et puis bien sûr le cliffhanger qui renvoit à la lettre de menace reçue par Mary-Alice dans le pilote. Doit-on comprendre que Bree finira elle aussi avec une balle dans la tête en guise de dernière image de la série ? Ce serait quand même trop prévisible là. Les auteurs seront plus malins, à n'en pas douter. Mais j'espère quelque chose d'aussi marquant et d'aussi osé (le suicide de la mère au foyer l'était en tous cas à l'époque).

   Chez les Scavo, c'est forcément la soupe à la grimace suite à la rupture de Lynette et Tom, qui reste encore gravée en moi comme un des moments les plus forts de la série. Rarement l'émotion n'avait été aussi juste et la peine aussi immense. Dans ce premier épisode, on reste dans une approche réaliste de l'intrigue. La finesse est à nouveau convoquée mais j'ai quand même un petit reproche à faire : je regrette que l'annonce de la séparation aux enfants restants encore dans la casa Scavo soit faite hors-caméra. Cette espèce de pudeur n'avait pas lieu d'être ici. Mais je crois bien que les jeunes acteurs en question jouaient vraiment trop mal pour que ce soit réussi de toute façon... Je souhaite maintenant que les scénaristes profitent du célibat de Lynette pour lui offrir des histoires qu'elle n'a jamais eu par le passé. Elle retrouvera Tom pour le dénouement et tout finira bien, au moins pour eux. Happily Ever After...

   Un nouveau voisin emmènage dans le quartier, comme à chaque saison, mais il se pourrait bien que celui-ci, s'il n'est pas lié au fil-rouge, ne soit présent que pour faire tourner la tête des femmes de Wisteria Lane et en particulier celle de Renee qui a déjà jeté son dévolu sur lui et s'est pris dans le même temps un bon gros rateau. On l'a compris, cet homme-là lui donnera du fil à retordre, de quoi la rendre encore plus furieuse et surtout encore plus accro ! Les mimiques outrancières de Vanessa Williams me font toujours bien marrer. Elle est devenue indispensable à sa façon. Concernant le choix de Charles Mesure et le personnage plus précisément, je ne suis pas convaincu. Son introduction n'est pas originale pour deux sous. Toujours le même genre de blagues et de tensions... Au sujet de Gaby et de Carlos, ils m'ont beaucoup plus fait rire qu'ils ne m'ont ému -dans le confessionnal surtout- mais je ne sais plus très bien si cela vient du jeu limité d'Eva Longoria ou de l'écriture trop faible. Peu importe : ça ne fonctionne qu'à moitié. 

vlcsnap_2011_09_27_01h04m17s219 vlcsnap_2011_09_27_01h04m35s144


// Bilan // Je ne sais pas si c'est de les savoir déjà avec un pied dans la tombe mais j'ai de nouveau foi en les Desperate Housewives. Je suis intimement convaincu que cette ultime saison sera bonne. J'espère sincèrement ne pas me tromper. Ce premier épisode n'a pas entamé mon enthousiasme en tous cas. C'est bon de les retrouver, comme ce sera bon de les quitter le moment venu.

19810032

13 août 2011

[Carnet de Voyage] Monte Carlo 2011

Sans_titre_1

 

Je vous ai raconté l'année dernière, en détails, mon premier Festival de Monte Carlo (ICI). Une expérience très enrichissante que je n'oublierai jamais quelque soit l'endroit où mon métier me ménera (s'il me mène quelque part) dans le futur. J'ai eu la chance d'y retourner cette année, toujours pour AlloCiné, et ce fut à nouveau une belle semaine. Pour être très honnête, ça n'était pas à la hauteur de la première fois pour plein de raisons, mais surtout parce qu'il y avait un peu moins de stars et pas tellement celles des séries que j'aime le plus regarder. Mais je ne vais pas me plaindre non plus. Ca reste génial ! Le soleil n'a pas souvent été au rendez-vous, c'est toujours un peu dommage quand on est dans tel cadre. 

IMG_0249 IMG_0279 IMG_0281

Au rayon des petites anecdotes, Bonnie Bedelia (Camille Braverman dans Parenthood) m'a stoppé en pleine interview pour me dire "I'm sorry, but you're really really cute." Cougar ? On dirait bien ! Ca fait plaisir mais c'est surtout bien gênant sur le coup ! William H. Macy m'a complimenté sur mes chaussures également, mais je ne comprends toujours pas pourquoi. Elles n'avaient vraiment rien d'exceptionnel. Je tombais sans arrêt sur Archie Panjabi (The Good Wife) que j'adore et elle me faisait un grand sourire systématiquement. Du coup, elle a remonté dans mon estime après m'avoir bien déu en refusant (ou plutôt son mari) qu'on la filme en interview alors que bon, c'est un peu fait pour ça aussi. 

IMG_0286 IMG_0287 IMG_0288

L'interview qui m'a le plus plu ? Je pouvais dire sans hésitation Elizabeth Mitchell l'an passé mais cette fois, j'ai plus de mal à choisir. Aucune interview ne s'est mal déroulée en tous cas. Gregory Smith, c'était quand même un très bon moment. C'est le mec le plus sympa du monde, le plus naturel et le plus drôle ! Une vraie surprise en réalité car je le voyais comme Ephram d'Everwood, plus réservé, pas vraiment déconneur. Il est tout l'inverse ! Et je n'ai jamais rencontré un acteur aussi ouvert, qui s'intéresse à ce point aux autres. Du coup, avec mes chers collègues, j'ai eu la chance de faire plus ample connaissance avec lui d'abord lors d'un cocktail, où nous avons parlés avec lui plus d'une demi-heure; ensuite lors de la soirée de clôture, où il s'est déchaîné sur la piste et nous avec lui, pendant que Felicity Huffman et son mari se trémoussaient avec Albert de Monaco (sans Charlene); puis lors d'un sympathique pique-nique à Paris, avec également son frère Douglas (Ben de Big Love). Surréaliste ! Patrick Duffy, le mythique Bobby de Dallas, c'est un très bon souvenir aussi. Très efficace en interview, très professionnel et super sympa. Et il y en a eu plein d'autres (Nikolaj Coster-Waldau de Game Of Thrones, Laz Alonzo de Breakout Kings, Jesse Williams de Grey's Anatomy...) Je comptais beaucoup sur Eric Stonestreet (Modern Family) et Lindsy Fonseca (Nikita) mais ils ont annulé leur venue. Je ne me suis pas occupé de l'interview de Felicity Huffman mais elle était absolument rayonnante et j'ai pu l'approcher le temps d'une photo. Priceless

413UU

810UU

IMG_0278DDS

Je vous propose de regarder un petit récapitulatif des meilleurs moments du festival (dont ma question à Gregory Smith sur sa coupe de cheveux, oui oui...) si ça vous tente :

 

5 août 2011

[Desperate Housewives] Wisteria Lane ferme ses portes

 19668897

Hallelujah !

   Je n'ai pas pour habitude de traiter des news sur le blog (malgré son titre... je vous raconterai un jour son origine d'ailleurs...) mais celle qui vient de tomber est bien trop énorme pour ne pas vous en toucher deux mots. Desperate Housewives s'arrêtera en 2012. La rumeur courait, j'avais l'intime conviction qu'ABC prendrait cette (bonne) décision mais on ne peut jamais être sûr de rien. Je pensais qu'ils attendraient de voir les audiences des premiers épisodes de la saison 8 avant de prendre une décision ferme et définitive. Peu importe maintenant : c'est ainsi et c'est un grand soulagement pour moi et j'espère pour tous les fans de la série.

   Pourquoi ? Parce que très très peu de séries en danger ont eu la chance de connaître leur sort avec 9 mois d'avance (et là je repense avec émotion à la famille Walker...). Lost l'a eu, avec encore plus d'avance d'ailleurs. Je n'ai pas d'autres exemples en tête mais cela a bien dû arriver. Les scénaristes, sans Marc Cherry dans les pattes en plus, n'auront donc aucune excuse s'ils rataient la dernière saison. D'autant que le cliffhanger de fin de la saison 7, je le répéte, était excellent et ne pouvait qu'introduire le dernier souffle des ménagères désespérées. Je soupçonne de toute façon le créateur de connaître la fin de la série depuis le début et j'espère qu'il ne changera pas d'avis. Les premières idées sont les meilleures. J'imagine que Mary Alice a encore quelques secrets bien enfouis à nous révéler... Cela permettra aussi de faire revenir quelques personnages qui ont marqué la série et je pense en particulier à Katherine. Ce serait dommage que Dana Delany ne fassent pas un petit coucou à ses anciennes camarades, de préfèrence en compagnie de Julie Benz. J'aimerais beaucoup revoir le pédophile Artz aussi, mais je ne me fais pas d'illusions. Une trève entre Cherry et Nicollette Sheridan pour une dernière apparition fantômatique ? Ce serait sympa. Susan Mayer se tirera-t-elle une balle dans la dernière scène du Series Finale ? Je prierai pour cela jusqu'en Mai 2012. Malgré tout le mal que j'ai pu dire sur la série ces dernières années, ici et ailleurs, je lui souhaite une belle mort car elle est et restera culte pour longtemps !

   Toutes mes pensées vont en ce jour à Marc Cherry, ce génie ! (ou pas) Vous pouvez déposer vos condoléances en commentaires.

20 mai 2011

Desperate Housewives [7x 22 & 23]

dnes_season4_dh_lynette_min

And Lots Of Security... // Come On Over For Dinner (Season Finale)

9 72o ooo tlsp. // 1o 27o ooo tlsp.

61093859 // 60679835


vlcsnap_2011_05_19_00h14m30 vlcsnap_2011_05_19_00h09m54

    Cette saison 7 de Desperate Housewives n'aurait-elle pas été conçue comme une saison finale ? C'est l'impression que certains choix scénaristiques me laissent maintenant qu'elle est terminée. Revenir sur l'histoire entre Paul et Felicia était déjà, en soi, un fil rouge qui permettait de revenir aux origines de la série. C'était une excellente idée, bien meilleure que l'affaire de l'albinos en saison 5 ou celle de la mama italienne dont j'ai déjà oublié le prénom en saison 6. Pour une fois, le destin des protagonistes  nous importait vraiment. Cela dit, les scénaristes étaient déjà à cours d'idée en milieu de saison. Il y a eu un avant et un après la fameuse émeute, gros pétard mouillé de l'année. Il en fallait bien un, c'est une tradition. Je ne suis pas particulièrement satisfait du dénouement, qui est précipité dans l'avant dernier épisode mais qui regorge de quelques moments jouissifs malgré tout : Felicia, ses gants, ses seringues et son sourire pervers; les explications de Susan à  la police, on ne peut plus confuses et drôles; ou encore le coup, franchement bien trouvé puisqu'impensable, de la fausse voiture de police. Ce qui m'a énervé, c'est plus cette impression d'inachevé. Paul s'en va, la queue entre les jambes, tandis que Felicia a un accident de voiture à cause de son urne/de sa fille après avoir enfin obtenu les aveux qu'elle attendait depuis toutes ces années. Certes, c'est cocasse et cruel, et bien dans l'esprit originel de la série, mais c'est aussi laisser la possibilité au personnage de revenir car rien n'indique qu'elle a péri dans l'accident. Un troisième retour ? A moins que ce soit pour faire péter tout Wisteria Lane dans un épisode final majestueux, je n'en vois pas l'intérêt... En tous cas, la boucle est bouclée, en quelques sortes. Dommage que Mary-Alice n'ai encore rien eu à dire sur le sujet !

   En revenant également sur le viol de Gabrielle par son beau-père, les scénaristes semblent prêts à offrir une liberté totale au personnage, dont c’était finalement le seul véritable démon. J'ai toujours eu le sentiment qu'il n'y avait pas grand-chose à dire sur cette femme souvent hilarante mais désespérément creuse. Que raconter de plus ? C’est là que l’excellent cliffhanger de fin de saison intervient. C’est d’ailleurs certainement le meilleur que la série nous ait pondu à ce jour. Carlos a donc tué Alejandro, ce qui reste difficile à croire étant donné qu'il n'y a pas eu une goutte de sang -on va se contenter de croire que son cœur a lâché- Gabrielle devient donc automatiquement sa complice. Jusque là, c’est plutôt pas mal du tout mais ça reste classique, sans grande ambition. Mais à partir du moment où les autres héroïnes deviennent elles aussi complices du meurtre, en aidant à cacher le corps dans un coffre, qui ressemble volontairement à celui de la saison 1, on atteint juste l’orgasme télévisuel. Ce n’est pas une ni deux housewivesqui sont impliquées dans ce meurtre mais toutes ! Jai encore du mal à imaginer ce que ça peut donner comme fil rouge mais la présence du nouveau copain de Bree, flic, est un premier indice sur ce qui risque de se passer. Les liens entre les quatre femmes risque va forcément se resserrer et elles passeront automatiquement plus de temps ensemble. On est donc en droit d'attendre une ambiance digne de la saison 1. C’est prendre le risque d'être déçu mais je le prends. Je n'ai plus rien à perdre. Bon, je viens d'être dithyrambique, laissez-moi émettre une remarque négative : le « je suis là, je te vois » du premier épisode et le passage dans les bois étaient… mauvais. Ça manquait tellement dinspiration… Oui, je ne me refais pas ! Sinon, pour en revenir à mon argumentaire de base: le fait de se servir enfin de la mort accidentelle de la mère de Carlos et du mensonge de Bree sonnait aussi comme une fin de série. Les scénaristes ont fait l'inventaire avant la fermeture définitive.

   On ne peut pas dire que Bree soit au centre de l’attention en cette fin de saison mais jai envie de dire que, pour une fois, ce n’est pas plus mal. La relation quelle développe avec Chuck me plait. Ses soupçons quant à son homosexualité dans le premier épisode ainsi que ses pitreries pour faire accélérer le divorce mont amusé. Dommage qu'Andrew ne soit jamais intervenu. Son gaydar aurait pu être bien utile à sa mère. Renee était absolument excellente en enquêtrice de choc aux cotés de Bree cela dit. Ses répliques m'ont rappelé les meilleures heures d'Edie Britt. Je n'ai pas toujours été convaincu par ses « intrigues » pour sa première année dans la série, surtout quand elles devenaient plus sérieuses, mais c’est un bon ajout en tous cas, quasi providentiel. Je nai pas encore parlé de Susan comme vous l’aurez peut-être remarqué mais elle n’existait qu'à travers le fil rouge ces derniers temps. Son retour à Wisteria Lane n'aura surpris personne tant il a été grossièrement préparé. De toutes les manières, on savait déjà au moment de son départ en fin de saison dernière qu'elle reviendrait à ce moment précis, un an plus tard. On ne peut pas faire plus prévisible.

   Je vais terminer par ce qui m'a le plus plu dans cet épisode, et de loin: la séparation de Lynette et Tom après six saisons où, plus dune fois, cela leur a pendu au nez. On peut s’étonner que Tom ne soit pas parti plus tôt. Il a fait preuve d'une patience infinie. C’est admirable. Et même si Lynette était franchement devenue insupportable ces derniers temps, il ne faut pas oublier que lui aussi a eu des périodes où il était bon à claquer. On sait, sans prendre trop de risques, qu'ils se remettront ensemble tôt ou tard. Mais là n'est pas l'important pour le moment. J'y ai cru et j'ai franchement été sonné par la prestation impeccable des acteurs. Aussi bien Felicity Hufmann que Doug Savant étaient d'une justesse incroyable. Ça ma rendu triste, ça m'a même bouleversé. Est-ce que la série m'a déjà fait cet effet un jour ? Est-ce qu'elle a déjà atteint un tel degré de réalisme ? Non, c’était vraiment parfait et je porte encore en moi un peu de la tristesse que j'ai ressenti pendant l'épisode. Ça ne me quitte pas. Le pire étant bien entendu l'utilisation du terme « relief/soulagement ». Atroce. Vraiment.

vlcsnap_2011_05_19_00h11m21 vlcsnap_2011_05_19_00h12m39


// Bilan // Alors que le premier épisode consistait avant tout à conclure le fil rouge, tel un Season Finale qui aurait été hyper décevant -mais pas autant que l'immondice de la saison dernière- le second servait, lui, à relancer la série et surtout l'intérêt à l’égard de ce qui ressemble grandement à la saison de trop. Ou plutôt l’énième saison de trop. Et alors là, je dois dire que j'ai été littéralement bluffé ! Même dans mes rêves les plus fous je n'avais envisagé que cet épisode soit bon et qu'il donne envie de voir la suite. Oui, je suis à ce point emballé ! Mais à une seule condition : que la saison 8 soit vraiment la dernière ! Les housewives n’ont pas dit leur dernier mot. A croire qu'elles ne la fermeront jamais…

14 mai 2011

Desperate Housewives [7x 21]

dnes_season4_dh_lynette_min

Then I Really Got Scared // 9 7oo ooo tlsp.

61093859


 vlcsnap_3982 vlcsnap_28566

    Mais pourquoi le papa cuisto de Betty Suarez épie Gabrielle Solis ? (épie hein, pas épile, ce qui n'aurait aucun sens). Je n'ai pas beaucoup aimé l'intrigue de l'ex-mannequin cette semaine, dont je ne comprenais pas l'intérêt pendant les trois quarts de l'épisode. On sait que ce n'est pas l'exemple de ce que l'on appelle "une bonne mère", mais de là à montrer à sa fille de 8 ans des films d'horreur... Un début laborieux donc, ridicule et divertissant à la fois (la marque de fabrique de la série depuis quelques années), mais une finalité qui peut s'avérer intéressante si toutefois l'homme qui se cache derrière un chapeau noir n'est pas juste là pour créer artificiellement une intrigue forte pour le final. Autrement dit, j'espère que ce n'est pas un homme lambda un peu (beaucoup) dérangé qui compte séquestrer Gaby. A-t-il un rapport avec son passé ? S'agit-il de son fameux beau-père qu'elle croyait mort ? Ca ne m'étonnerait pas, d'autant qu'il a été évoqué en milieu de saison. On se demandait un peu pourquoi. Ce serait l'occasion d'explorer à fond le sujet. J'avoue avoir frissonné au moment de sa première apparition devant la tente. Un peu moins à la deuxième. J'aurais quand même bien aimé, dans un monde idéal, que ce soit le grand retour de Art, le pédophile de Wisteria Lane qui aurait décidé de s'en prendre à Juanita ! Ah ah.

   Vous savez à quoi m'a fait penser l'intrigue de Lynette et Tom ? A du Modern Family, mais en moins drôle. Phil et Claire Dunphy sont beaucoup plus fun et ils n'ont pas encore eu le temps de nous lasser. Ca aide. Une fois de plus, c'est une constante d'épisode en épisode, Lynette a eu un comportement détestable qui a mené, logiquement, à la même conclusion que dans les épisodes précédents sauf que la pression monte crescendo. Cette fois, à travers Penny, le mot "divorce" est prononcé. Le couple Scavo ira-t-il jusque là ? Je ne pense pas. Les dernières scènes étaient émouvantes en tous cas, et même assez réalistes je crois. De quoi ont-ils besoin pour retrouver leur complicité ? De bonnes et longues vacances ? De tuer leurs enfants ? De couper une bonne fois pour toutes les couilles de Tom pour les greffer au vagin de Lynette ?

   Ca ne m'avait pas frappé la semaine dernière mais cette fois, ce fut comme une évidence : Chuck, le nouvel "ami" de Bree, ne jouerait-il pas exactement dans la même cour que Karl Mayer, le regretté ? C'est l'impression que j'ai, renforcée par la dynamique du duo qui est assez similaire à celle de Bree et Karl. De quel droit Bree s'offusque du divorce non-prononcé de Chuck alors qu'elle a fait la même chose, si mes souvenirs sont bons, avec Karl losqu'elle était encore avec Orson ? On mettra ça sur le compte du "Faites ce que je dis, pas ce que je fais !". Je m'attends à ce que le monsieur cache un secret, bien plus sombre que d'être encore marié, qui pourrait être le fil-rouge de la saison 8. A moins qu'il ne soit qu'un détective sur l'enquête ? Puisque l'on sait qu'il sera de retour, c'est tout à fait envisageable. Là, comme ça, je me dis que ce n'est pas la pire chose qui pourrait arriver à la série en ces temps difficiles...

  Ah, dans le genre, la mort de Susan serait aussi une excellente chose mais là, c'est juste impossible. Un doux rêve que je caresse depuis des années... Est-ce qu'elle va tilter que Felicia est dans le coup ?? Et à Paul, ça ne lui a pas effleuré l'esprit non plus ? C'est dingue quand même ! J'adore Felicia mais cela reste une caricature de la cinglée, avec son gant, son étrange coupe de cheveux et son regard flippant. Comment ne pas se méfier d'elle ? En même temps, elle n'a eu que des intéractions avec Susan, Paul et McCluskey. Je suis à peu près sûr que cette dernière aura un rôle à jouer dans le dénouement de la semaine prochaine. Un aveu peut-être, ou quelque chose d'un peu plus étonnant, qui sait ?

vlcsnap_23224 vlcsnap_8381


// Bilan // C'est dans cet épisode, prélude au final, que la pression devait monter d'un cran pour nous rendre impatients. Le suis-je ? Pas le moins du monde. Mais intrinsèquement, ce pré-final est d'un niveau correct.

7 mai 2011

Desperate Housewives [7x 20]

dnes_season4_dh_bree_miniba

I'll Swallow Poison On Sunday // 9 44o ooo tlsp.

64204865


vlcsnap_48237 vlcsnap_48474

    L'amour est un poison violent, la haine aussi. Dans la plus pure tradition WisteriaLanienne des premières saisons, c'est jour après jour et goutte après goutte, à mesure que la souffrance s'infiltre dans les veines, que Felicia a choisi d'achever Paul. La voir parler à son urne dorée, un livre fushia de potions fatales à la main (gantée), c'est à la fois effrayant et fascinant et ça résume assez bien ce personnage. On pourrait se croire au beau milieu du soap Passions, pour ceux qui s'en souviennent. Felicia n'est pas loin de se transformer en vilaine sorcière, adepte de la magie noire. A l'écrit, tout cela est parfaitement ridicule. A l'écran, c'est étonnament efficace. Dans cette intrigue, Susan est un parasite qu'on aurait bien envie d'écraser. Pas de mort lente pour elle : un grand coup sur la tête ferait l'affaire ! Sa naïveté est sans limite. Elle est tombée dans un chauderon de conneries quand elle était petite. Elle ne voit donc pas le manège de Felicia, pourtant pas si discret, et elle n'a plus d'autre but dans la vie que de nourrir Paul. Elle s'improvise alors cuisinière (elle n'a jamais su faire à manger hein...) et femme de ménage (ça n'a jamais été son fort non plus, sauf si cela implique une nuisette et des webcams). Au milieu de tout ça, Mike passe pour encore plus idiot que sa femme. A moins que ce ne soit les scénaristes qui ont oublié la première saison... Ca fait quand même très bizarre de le voir laisser sa femme cotoyer de si près et tous les jours un meurtrier qui a participé à la déstruction (initiale) de sa vie ! Voilà donc pour la meilleure storyline de l'épisode, qui se termine malheureusement de manière convenue avec un Paul en danger de mort, comme il y a quelques épisodes de cela. On connaissait le goût prononcé de l'équipe pour le recyclage mais ils s'arrangaient d'habitude pour copier ce qu'ils avaient déjà fait quelques saisons plus tôt, pas quelques épisodes plus tôt ! Pousser l'auto-pompage à son paroxysme, c'est un concept...

   Comme je l'avais prédit, la cohabitation entre Bree, Gaby, Juanita et Juanita-Bis-La-Mono-Expressive n'aura duré que le temps d'un épisode. Tout s'est passé comme prévu (expression figée mais révoltée de la rousse face aux bêtises des petites, qui se comportent comme deux mini truies alors que la casa Solis n'a pourtant jamais ressemblé à une porcherie; posture désinvolte de la latina qui n'a certainement plus d'ongle -ni de main- à force de se les limer...) jusqu'à ce que Carlos intervienne et terrorise ses filles, persuadées que c'est Bree qui a assassiné leur grand-mère ! J'avoue que le coup du coussin et de la panique qui a suivie m'a beaucoup amusé. C'est de manière plus dramatique que l'affaire se termine puisque, d'un commun accord, les deux amies décident de se "séparer". J'ai vraiment cru qu'une réconciliation se profilait... Les scénaristes en ont profité pour lancer dès maintenant la prochaine intrigue amoureuse de Bree, Keith étant déjà passé aux oubliettes. Ils l'ont fait sans aucune subtilité, je crois qu'ils n'ont même pas cherché à cacher leur manoeuvre maladroite. Bam Bree tombe sur un détective/flic en sortant de chez elle. Bam il est bien fait et il a de l'humour. Bam elle va être folle amoureuse de lui en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire !

   Je vais être plus bref sur la dernière partie de l'épisode car il n'y a vraiment pas matière à discuter : le couple Scavo se lance dans une énième dispute, assisté d'une Renee heureusement toujours très en forme. Il est question cette fois-ci de la décoration du bureau de Tom (on se souvient tout à coup que les deux copines s'étaient lancées dans le business pour concurrencer Valérie Damidot). Madame nous refait le coup de la femme castratrice. Monsieur nous rejoue le mari fâché fâché fâché. Une séparation flotte dans l'air, mais on sait très bien qu'elle n'aura pas lieu. Et on sait très bien de toute façon qu'on n'en veut pas. On les veut toujours ensemble, éternellement. Si les Scavo divorcent, alors plus la peine de croire en l'amour... Sinon, j'implore la costumière de la série : hello ! Tom est devenu riche ! Il n'a plus besoin de ses costumes by la halle aux vêtements ! Merci. Au plaisir.

vlcsnap_48847 vlcsnap_49220


// Bilan // Plus on se rapproche de la fin de la saison, moins on sait ce qui nous attend. Hormis ce problème d'importance, on peut dire que cet épisode, comme le précédent, fait partie des meilleurs de la saison.

22 avril 2011

Desperate Housewives [7x 18]

dnes_season4_dh_bree_miniba

Moments In The Woods // 9 11o ooo tlsp.

 44030376


  vlcsnap_60495 vlcsnap_50983

   Promenons-nous dans les bois pendant que le loup y est pas... Alors que Marc Cherry est busy busy sur son pilote Hallelujah (décrit comme "weird" par les insiders), le reste de son équipe tente de maintenir le paquebot hors de l'eau. Cette semaine, ils se sont plutôt mieux débrouillés que d'habitude mais pour cela, il a fallu fouiller dans les vestiges du glorieux passé de la série. Felicia, figure emblématique des deux premières saisons, a beaucoup apporté à cette 7ème année. Drôle, flippante, cinglée... Elle ne peut que tirer Paul Young vers le haut. Si leur trêve semble impossible dès le départ, elle n'en est pas moins captivante. Ces deux-là, ensemble, offrent à la fois des performances remarquables mais aussi quelques rebondissements bienvenus en cette période bien plate à Wisteria Lane. J'adore leurs regards pervers, leurs sourires narquois et leurs dialogues, excellemment écrits. Dommage que Paul soit si instable, tantôt vrai gentil, tantôt faux méchant...

   J'aurais aimé être aussi dithyrambique quant au grand secret d'Andrew, enfin révélé après tant d'années à Carlos, le principal intéressé, mais j'ai trouvé les scénaristes beaucoup moins habiles. J'aurais voulu que ce soit dramatique, qu'ils se lancent à corps perdus dans quelque chose de profond et de grave. Ils en avaient la possibilité pour une fois mais ils n'ont pas souhaité prendre ce risque. L'affaire est donc d'abord traitée sur le ton de la comédie puis façon drama light, très light. Cela aboutit sur une grosse déception : Carlos interdit à Gaby de revoir Bree. Leur amitié est morte, définitivement selon lui. Ricardo Chavira était habité tout au long de sa prestation, Marcia Cross s'en est très bien sortie elle aussi, en revanche, Eva Longoria s'est contentée du strict minimum. Au final, Andrew est presque mis de coté et c'est regrettable à mon sens. Comment va se poursuivre l'affaire désormais ? Se dirige-t-on vers une dénonciation et un procès ? J'aimerais assez. Ca sortirait des sentiers battus de la série... Cela n'en reste pas moins une attente déçue. Et j'en ai marre d'être déçu.

  Avec Susan, l'avantage, c'est que la déception, ça n'existe plus. C'est un fait établi, une sorte de régle d'or. Cette semaine, son intrigue de mourante semble s'achever. On peut considérer ça comme une bonne nouvelle, mais pour en avoir le coeur net, il faudra attendre sa prochaine intrigue qui peut tout à fait être pire. J'ai trouvé son questionnement "Pourquoi moi ?" déconcertant de facilité. Je n'ai pas cru une seule seconde à sa tristesse et son désarroi. Et la mort de Dick ? Euh... comment dire ? On a vu ce personnage que dans un seul épisode, il a été sympathique une demi-seconde à la toute fin lorsque Susan lui a pris la main pendant sa dialyse et on nous le présente maintenant limite comme son meilleur-ami. Ca sonnait donc faux. La seule bonne idée, c'est d'avoir fait intervenir Roy dans l'intrigue. Je n'apprécie guère ce vieux monsieur mais ça la dynamique était nouvelle.

  C'est dans les vieux pots... oui mais non. Cette semaine, la soupe offerte gracieusement par Lynette n'était pas bonne et ce n'était certainement pas la meilleure. Adage à la con ! Les scénaristes n'ont vraiment plus aucune idée pour le couple Scavo, c'est affolant. On assiste donc à un gros retour en arrière, au tout début de la série, lorsque Lynette se plaignait que son mari travaillait trop. C'est une phase qu'a également bien connue Gaby il y a quelques temps. Madame se déguise en reine de beauté (et elle est très convaincante), puis elle s'invite dans le jet privé de monsieur (allons bon) et elle se fait gentiment remerciée par un billet de retour express. Nul. Que dire de la morale : "l'argent ne fait pas le bonheur, parfois il vaut mieux être pauvre et se contenter de ce qu'on a plutôt que d'avoir la folie des grandeurs" ? En arriver à ce degré de simplisme, ça me rend dingue. Heureusement que Renee était là en début d'intrigue pour apporter sa fraîcheur et ses vannes. La partie de poker était un court mais bon moment. 

  vlcsnap_61354 vlcsnap_62264

 


 // Bilan // Pour une fois que les scénaristes avaient entre les mains des intrigues avec un certain potentiel, ils n'ont pas été foutus de les traiter et de les creuser comme il se devait. C'est d'autant plus dommage que cet épisode aurait facilement pu devenir un des meilleurs de la saison, si ce n'est le meilleur, sans cet excès de paresse. Ah... on ne se refait pas...

13 avril 2011

Desperate Housewives [7x 17]

dnes_season4_dh_susan_minib

Everything's Different, Nothing's Changed // 9 o5o ooo tlsp.

 44030376


vlcsnap_26849 vlcsnap_47631

    Avec un titre d'épisode pareil, j'estime qu'on nous provoque ! Non, rien n'est différent à Wisteria Lane, et oui, rien n'a changé. Le suicide de Beth Young, qui était une idée intéressante, aurait dû logiquement se prolonger par une narration de Mary Alice plus personnelle le temps de cet épisode. Elle est morte dans les mêmes conditions et à cause du même homme. Il n'en a rien été. La pauvre morte était à coté de la plaque avec ses sempiternelles morales qui se ressemblent toutes. Un fantôme désincarné qui n'a plus rien à dire. C'est désespérant. Si seulement Nicollette Sheridan avait pris la relève il y a deux ans... L'annonce de la mort de Beth est vécue comme un grand drame par nos housewives, mais elles feignent quasiment toutes d'être affectées alors qu'elles ne le sont pas vraiment. Je ne sais pas si c'était une façon pour les scénaristes de revenir aux sources en rappelant combien un voisinage peut être hypocrite, l'un des propos premiers de la série, ou si c'est un heureux hasard. Toujours est-il que la seule réaction de Renee valait le détour ! On n'en attendait pas moins de sa part ! Elle s'en fiche complètement et compte bien organiser sa petite soirée malgré tout. Gabrielle, qui a l'air d'aller beaucoup mieux, se joint à son intrigue pour y ajouter du piquant mais elle échoue un peu dans sa mission : Renee est plus drôle qu'elle et beaucoup moins usée. Ce beau travail est littéralement gâché par le grand déballage émotionnel final plaçant la garce, une fois de plus, dans la position de la femme meurtrie qui se sert de son corps et de sa gouaille pour cacher ses faiblesses et ses souffrances. Ca devient lassant... Edie, au moins, était vraiment mauvaise (sauf rares exceptions).

   Aurais-je raté quelque chose ? Pourquoi, à aucun moment, Bree n'évoque le fait qu'elle est un donneur possible pour Susan ? Cela aurait peut-être évité toutes ces scènes ennuyeuses où Paul refuse que la grande malade profite du rein de sa femme décédée. Je comprends l'objectif, mais ils auraient quand même pu évoquer cette possibilité d'une manière ou d'une autre, et ça aurait aussi permis de réunir les wives au-delà de la scène initiale. Enfin bref, les larmes finales de Paul m'ont agréablement surpris. Je ne m'attendais pas du tout à ça de sa part. Malheureusement, Mark Moses n'était pas très juste et Teri Hatcher était... inexistante ? Le cliffhanger sur le sourire machiavélique et franchement flippant de Felicia m'a beaucoup plu : j'ai vraiment hâte de la revoir à Wisteria Lane. Harriett Sansom Harris est absolument parfaite dans ce rôle. Je ne l'imagine d'ailleurs pas jouer autre chose tant elle EST Felicia. Pour en revenir à Bree, j'ai là aussi était séduit. En partie en tous cas. Le retour d'Andrew est le bienvenu. Il est censé habiter dans le quartier et on ne le voit jamais. C'est dommage, il était l'un des meilleurs personnages de la série il fut un temps ! Puis c'est pas comme si Shawn Pyfrom avait autre chose à faire hein... Le parallèle entre la situation d'Andrew aujourd'hui, devenu alcoolique, et celui de sa mère, alcoolique repentie, est  un peu facile et j'ai trouvé ridicule qu'Andrew la désigne  comme responsable de tous ses maux alors qu'elle ne lui a pas fait de mal depuis bien longtemps. Certes, il est au chômage à cause d'elle. Bree ne travaille plus depuis une saison non plus d'ailleurs... Mais bon. Pas convaincu. En revanche, l'émotion était là. Marcia Cross était bonne, comme toujours.

  Pour terminer, j'ai trouvé l'intrigue de Lynette et Tom d'une nullité abyssale. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je viens d'ouvrir un paragraphe pour parler d'eux... Que dire ? Autant je trouve parfois que Lynette va trop loin et se ridiculise avec ses manigances, autant cette fois-ci, je ne peux pas lui reprocher de s'être comportée ainsi : elle avait totalement raison ! Tom a vraiment été trop con. C'était donc aussi amusant qu'énervant. Mais surtout, c'était prévisible du début à la fin. Combien de fois Lynette a essayé de le soudoyer avec de la lingerie fine ou de belles carrosseries ? Trop mécanique pour être plaisant. Quand les téléspectateurs sont capables d'écrire exactement la même chose que les scénaristes, c'est que ça commence à sentir très mauvais...

vlcsnap_46024 vlcsnap_9676


// Bilan // Pas mal. Cet épisode était pas mal. Une satisfaction de temps en temps pour remonter le moral des troupes quoi....

13 mars 2011

Desperate Housewives [7x 16]

dnes_season4_dh_gaby_miniba

Searching// 11 35o ooo tlsp.

61039229


 vlcsnap_10799 vlcsnap_21376

    Les thèmes des épisodes de Desperate Housewives se suivent et se ressemblent. Après 7 saisons, et vu la structure narrative qui n'a jamais évolué, ce n'est pas étonnant. C'est même tout à fait normal mais ce n'est pas excusable. Il y avait mille façons de faire changer les choses. Ils n'ont jamais ne serait-ce qu'essayé (à part le saut dans le temps, qui sentait mauvais dès qu'il a été annoncé). Cette semaine, les ménagères se lamentent autour de leurs solitudes respectives et, paradoxalement, on les retrouve toutes ensemble à un moment donné pour aider Susan à trouver un donneur. On apprend effectivement en début d'épisode qu'elle est condamnée si une transplantation n'a pas lieu dans les prochains jours. On nous précise même qu'un donneur sur mille est compatible. Elle en trouvera finalement deux dans son voisinage ! La magie de Wisteria Lane. Il s'y passe autant d'événements terribles que de miracles. Les malheureuses élues sont donc Bree et Beth, et il n'y a aucune surprise là-dedans. A la toute fin de l'épisode, il n'en reste plus qu'une puisque Beth se donne la mort. Je ne dirais pas que cela m'a étonné, puisque quand un personnage dans la série ne sert plus à rien et qu'il ne fait pas partie du cercle des intouchables, il est tué. La réminiscence du pilote avec le suicide de Beth via une arme à feu était cependant bien vue. Je suis persuadé que les scénaristes, pour une fois, savaient qu'elle finirait comme ça dès son introduction dans la série.Emily Bergl était d'ailleurs très juste dans son interprétation. Elle a su ne pas en fairer des tonnes et sa détresse m'a touché. Mais maintenant, que faire autour de Paul Young ? Felicia va-t-elle enfin trouver un moyen de se venger ?

   Pendant que ses amies s'organisent pour la sauver, Susan part faire un pique-nique dans les bois avec un Mike devenu Mr. Catastrophe. Son équivalent masculin en gros, sauf que James Denton n'a, lui, aucun don pour la comédie (notez bien que je suis en train de dire en filigrane que Teri Hatcher, oui). Les situations improbables dans lesquelles on les a mis étaient affligeantes et pas inspirées, encore que le jeu de rôle, il fallait l'inventer ! Chez les Scavo, c'est toujours Renee qui régale mais elle est de moins en moins convaincante et j'espère que les scénaristes, s'ils la gardent la saison prochaine, lui trouveront de vraies intrigues. Elle a toujours la ligne de dialogue qui amuse  mais ce n'est pas suffisant. Bree, lors de sa rencontre avec le pasteur puis lors du brunch, m'a fait sourire. Loin de Keith et de tout autre homme, elle semble retrouver ce qui a toujours fait sa spécificité. J'aime cette Bree là et j'espère qu'elle ne nous quitter pas trop vite. Le problème pour le moment, c'est qu'elle n'a pas vraiment d'intrigue à part la transplantation à venir. Enfin, Gaby se perd dans une storylinevue et revue dans la série, mettant en scène une concurrence entre Juanita et la fille de Bob et Lee. Ce n'était pas vraiment drôle, à part les quelques interventions de Juanita, et c'était trop cruel de la part de Gaby. La petite morale finale, niaise au possible, ne fonctionne que si on a l'impression qu'elle a appris quelque chose, qu'elle a "grandi". Or, on sait pertinemment que ce sera oublié dès le prochain épisode.

vlcsnap_16861 vlcsnap_27269


// Bilan // Qu'est-ce qui pourrait sauver Desperate maintenant ? Je pense que la mort de Susan serait une grande idée. Mais ça n'arrivera jamais. Teri Hatcher ne lâchera jamais le morceau ! La réponse est donc aussi triste que la question : rien.

25 février 2011

Desperate Housewives [7x 15]

dnes_season4_dh_bree_miniba

Farewell Letter// 1o 58o ooo tlsp.

44030375_p


vlcsnap_54942 vlcsnap_44898

    Comme vous le savez, il se dégage toujours d’un épisode de Desperate Housewives un thème commun à toutes les sous-intrigues, de façon plus ou moins tirée par les cheveux selon les cas. Cette semaine, après avoir bien réfléchi, il me semble que les enfants, et l’enfance de manière plus générale, se sont insérés dans les histoires de chacune des héroïnes… sauf celle de Susan, bien trop occupée à se servir de sa dialyse pour améliorer son quotidien. M.J. a quand même été présent le temps d’une scène, sans doute la plus drôle du lot d’ailleurs mais tellement prévisible… On notera qu’il n’y avait encore rien d’inédit à toutes ces pitreries puisqu’il y a deux ans, Gaby, elle aussi, profitait de la cécité de Carlos pour obtenir des places de parking. Bref, il ne fallait pas compter sur la Mayer pour se tordre de rire cette semaine. Elle est en revanche la seule, à ce jour, à posséder une intrigue au long cours. Toutes les autres se sont terminées soit à l’épisode précédent, soit lors de cet épisode-ci.

 

   C’est en particulier le cas de Bree, que l’on aime à la folie, mais qui ne ressemble plus à rien. Et je ne parle pas de son visage figé mais bien de son histoire avec Keith, qui s’achève dans cet épisode de manière navrante et attendue. Depuis qu’il a découvert qu’il avait un fils –cela fait trois jours pour être précis- il n’imagine plus sa vie sans lui et veut le suivre jusqu’en Floride. Keith n’aura aucune interaction avec la mère au cours de l’épisode, mais ce n’était pas forcément utile j’en conviens. Ca n’aide quand même pas à crédibiliser toute cette histoire qui avance soudainement à la vitesse de la lumière. Le « sacrifice » de Bree n’est pas émouvant pour deux sous et les adieux laissent profondément indifférents. Je l’aimais bien pourtant Keith… au début. Leur relation avait du potentiel mais elle a été gâchée avec des intrigues qui n’étaient pas dignes de Bree. Je me demande bien ce qui l’attend lors des prochains épisodes. Le retour du fils caché de Rex, histoire de terminer cette histoire qui n’a jamais bénéficié de véritable conclusion ?

 

   Gabrielle, en compagnie de Carlos, trouve le courage de se replonger dans ses souvenirs d’enfance en se rendant dans le village du Texas où elle a grandi. Un village qui se résume à une pauvre rue et un bar, je précise. Le but était de se recueillir sur la tombe de son père, qui l’a abusé, et en quelques sortes, boucler la boucle pour être enfin en paix. Oui, Gaby est une femme torturée maintenant. Finalement, on ne la verra pas au cimetière. Je vois ça comme un joli cadeau de la part des scénaristes qui savaient pertinemment qu’Eva Longoria allait encore tout faire foirer avec son jeu limité. A la place, on retrouve très rapidement la Gaby que l’on connaît, un peu diva et un peu pestouille, qui nous fait encore décrocher quelques sourires à l’occasion. L’intervention de la nonne rousse (et certainement perverse – comme toutes les nonnes et toutes les rousses) n’était pas indispensable mais il y avait un semblant d’audace dans le fond… Tiens, ça m’a d’ailleurs rappelé la nonne blonde (donc sage, innocente et conne) de la saison 2. La belle époque ! C’était frais, c’était drôle. On comprend en tous cas pourquoi Gaby lui en voulait tant. Elle a toujours eu un problème avec les religieuses, qu’elles soient blondes ou rousses, perverses ou connes. Ou les deux à la fois. Bref. Tout ça pour dire que Princess Valerie me manque atrocement…

 

   En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, Lynette et Tom décident de virer Preston et Porter de chez eux, estimant qu’il leur faut enfin voler de leurs propres ailes. Le lendemain, ils s’en vont déjà mais -et j’avoue que ça m’a amusé sur le coup- c’est Mrs McClucksey et son mari pas drôle qui les hébergent ! Le point de départ était marrant, la suite un peu moins. C’est-à-dire qu’on avait juste envie de prendre l’un des jumeaux pour taper sur l’autre. Ils étaient tellement agaçants, mon Dieu ! Et puis, ça n’a pas grand-chose à voir, mais, après une étude approfondie, je peux vous affirmer que l’un des deux est gay ! Oui oui. Je m’ennuyais un peu donc je me suis concentré sur ses gestes et ils l’ont trahi. Ne me demandez pas celui dont il s’agit. Le moins moche (donc le moins roux). La ligue des roux de France (et du monde entier ?) vont me tomber dessus en commentaires, je le sens…

 

   Pour terminer, je suis extrêmement déçu par la tournure que prend l’intrigue fil rouge de Paul depuis l’émeute. On sent une fois de plus que les scénaristes ne savent plus quoi dire à mi-parcours. C’est comme ça chaque année de toute façon, je ne sais même pas pourquoi je m’en étonne encore… Toujours est-il que le semblant de potentiel entrevu la semaine dernière n’était qu’une illusion. Mike ne sert à rien. Paul est fidèle à lui-même et Zach… Zach… eh bien l’acteur n’a pas profité de ces quatre derniers pour prendre des cours de théâtre et puis, tout de même, il est roux (c’était juste histoire de poursuivre le running gag, ça va !). C’est regrettable ma foi. Pour l’anecdote, je me suis assoupi vers la fin, lorsque Beth est forcée à faire ses valises par Paul et, en me réveillant en sursaut, j’étais anéanti à l’idée d’avoir raté le cliffhanger. Oui, anéanti, vous aviez bien lu. En revenant en arrière, je me suis heureusement rendu compte qu’il n’y en avait tout simplement pas ! Petite remarque au passage, ça aurait été sympa que Mary Alice commente les actes de sa famille plutôt que de nous sortir sa morale à la con.

    vlcsnap_57378


 // Bilan // Je crois qu'on s'est tout dit. Un épisode de plus à ajouter à la longue liste des ratés de Desperate Housewives. Ca sent mauvais, et pas juste parce qu'il ne mettait en scène que des roux (je sais, c'est facile, c'est méchant, c'est gratuit, c'est bas, et je suis un odieux personnage).  

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 274
Derniers commentaires
Archives
Publicité