Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Des News En Séries, Le Blog

8 janvier 2010

Ugly Betty [4x 10]

dnes_season4_ugly_miniban

The Passion Of The Betty // 5 o8o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_129172

   Tout comme Betty ne se passionne plus pour Matt, je ne me passionne plus pour Betty. Et pourtant, je dois dire que depuis deux-trois épisodes, le niveau remonte un peu. Du coup, la saison 3 pourrait rester la pire de la série. Je ne sais pas si c'est voulu ou si c'est un heureux hasard de la programmation, mais j'ai trouvé cet épisode particulièrement drôle et la série vient justement de prendre ses quartiers d'hiver au sein de la "Comedy Wednesdays Night" de ABC. Une demande de la chaîne de muscler Betty pour l'occasion ? Les dialogues étaient très soignés, plus encore que d'habitude; Le duo Marc/Amanda a repris des couleurs; Wilhelmina nous a sorti quelques piques bien senties et Matt nous a dévoilé son talent caché pour la peinture sous forme d'oeuvres représentant Betty dans des positions... comment dire ? Etranges ! Ca aurait pu être plus trash, clairement, mais c'était déjà très amusant. Et puis mine de rien, ça représente du boulot tout ça ! Je trouve dommage que Matt soit une telle girouette et qu'il n'ait strictement aucune personnalité, c'est selon le bon vouloir des scénaristes et ce qui les arrange, mais il est moins chiant qu'avant. Il va falloir s'en contenter. Doucement mais sûrement, Betty se décoince. J'ai adoré le court passage en noir et blanc où elle devenait hystérique. On aimerait la voir comme ça sans que ce soit un rêve, de temps en temps. Et puis la première scène avec son dentiste (le retour pour l'occasion de Jesse Tyler Ferguson, actuellement dans Modern Family) m'a bien fait rire aussi. Cerise sur le gâteau : on l'a vue au lit avec Matt ! Ils dormaient, ou essayaient de dormir, mais c'est déjà un pas énorme. Betty couche quoi ! Betty baise !

   Le mot-qu'il-ne-faut-pas-prononcer a été prononcé. Sacrilège ! Comment ABC a pu laisser passer ce "abortion" dans la bouche de Cal ? Ah ça y est, je sais : c'était pour accentuer le coté "grand méchant" du personnage à ce moment-là. Et par la même occasion, montrer à quel point Claire a eu raison de ne pas s'être faite avorter il y a 30 ans. La morale est sauve, Dieu merci ! Cette intrigue autour de l'enfant caché de Claire a enfin pris tout son sens, servant à instrumentaliser le grand retour de Wilhelmina à Mode et le départ de Cal. Il y a comme un arrière-goût de déjà-vu (dans Ugly Betty même) mais ça reste divertissant. Surtout quand Wilhelmina cherche à faire parler Amanda en l'appâtant comme un chien non pas avec des croquettes mais avec des colliers et des chaussures. Quant à l'ami Marc, il ne sait pas comment se débarrasser de son amoureux-transi suite à une folle nuit aux Bahamas et c'est moyennement drôle. Au départ, on ne comprend pas bien pourquoi il est si réticent à l'idée d'être en couple avec ce garçon, niais mais charmant, et plus tard, même si on a compris, on a envie qu'il lui laisse une chance. Ce qu'il fait d'ailleurs. On verra ce que ça va donner. Cette intrigue a clairement été inventée pour offrir à Marc un peu de bon temps et un petit quelquechose rien qu'à lui mais ils auraient pu trouver mieux, plus original.       

vlcsnap_130449


// Bilan // Cet épisode m'a été agréable. On dirait que les scénaristes se sont dopés pour son écriture. Le rythme et l'humour étaient là. Les bonnes idées sont aux abonnées absentes mais on ne peut plus tout avoir...

Publicité
Publicité
7 janvier 2010

Cougar Town [1x 11]

dnes_season4_cougar_miniban

Rhino Skin // 7 9oo ooo tlsp.

44030375_p


vlcsnap_70529

   Evénement dans Cougar Town : Lisa Kudrow est venue rendre visite à sa bonne vieille copine du temps de Friends, Courteney Cox, le temps d'un épisode. Cela a-t-il suffit pour relever le niveau de la sitcom ? Non ! Le personnage qu'elle interpréte, une dermatologue super méchante qui couche avec l'ex-mari de Jules, est amusant. Ses répliques ont été soigneusement mijotées et Lisa Kudrow est très à l'aise, en réussissant à nous faire totalement oublier Phoebe tout comme Courteney Cox nous fait oublier Monica. Le premier souci, c'est que l'on n'a pas vraiment envie de les oublier. Le deuxième, c'est que si ce Dr Amy Evans est intéressant, Jules paraît bien fade à coté. Elle n'a pas tellement de répondant. Elle se défend mollement. J'aurai préféré un vrai catfight. Le troisième et dernier souci, c'est que l'intrigue est légère, très légère. Au point même où on se demande s'il y en a vraiment une. Il ne se passe rien de particulier et rien n'est résolu à la fin. Comme si on allait revoir Amy à l'épisode suivant. Or, ce n'est pas le cas. On peut imaginer ce personnage devenir récurrent dans un futur proche, d'autant que Lisa Kudrow n'est pas spécialement occupée ces derniers temps. Elle a bien un projet avec Showtime mais de là à ce que ça se fasse, Cougar Town aura eu le temps d'être annulée ! Quant à Scott Foley, il est toujours là mais il fait plus de la figuration qu'autre chose.

   Deux mini-intrigues secondaires comblent le reste de l'épisode, sans conviction aucune. Pour la première fois, Laurie obtient un petit quelque chose à elle, rien qu'à elle. Elle me fait marrer, c'est la seule d'ailleurs, donc je suis preneur. Malheureusement, ça ne prend pas beaucoup de temps sur les 20 minutes d'épisode. 2, tout au plus. Et puis elle est devient trop caricaturale. Je veux bien qu'elle soit conne, c'est ce qui fait son charme, mais pitié, qu'elle n'en soit pas consciente et qu'elle ne s'en plaigne pas ! De son coté, Andy a décidé de montrer quelques trucs à Travis pour mettre les femmes dans sa poche. Au-delà du fait que c'est très cliché, très déjà-vu et très facile, c'est en plus inintéressant au possible pour Travis puisqu'il reste presque immobile, subissant comme d'habitude son entourage avec faisant de grands yeux de surprise et/ou de désapprobation. Le personnage que j'adore mais que l'on voir très peu et pas à tous les épisodes, c'est Barb, la rousse électrique qui calme Jules et Ellie dès qu'elle peut. Elle est géniale et elle mériterait qu'on lui consacre au moins un épisode. Je passerais sur les commentaires en voix-off, inappropriés, et qui montrent que la série cherche encore déséspérement son style.   

vlcsnap_5411


// Bilan // Cougar Town reste une suite de scénettes plus ou moins drôles (mais souvent moins), qui parodient grossièrement et sans originalité les rapports hommes/femmes. La seule présence de Lisa Kudrow sauve provisoirement cet épisode du désatre. 

7 janvier 2010

White Collar [Pilot]

untitled

Pilot // 5 4oo ooo tlsp.

44030377

What About ?

L'association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu'il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s'échappe d'une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l'agent du FBI Peter Burke l'arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d'autres criminels... (AlloCiné)

Who's Who ?

Le héros de White Collar est incarné par le charmant, très charmant même, Matthew Bomer. Les fans de Chuck le connaissent bien, les quelques personnes qui ont suivi Traveler il y a quelques années aussi. On retrouve à ses cotés Tim DeKay, un ancien de Carnivàle qui était également dans la courte mais excellente série de HBO Tell Me You Love Me. Cette fois, sa femme n'est pas interprétée par Ally Walker mais par l'éternel Valérie Malone de Beverly Hills et inoubliable Kelly de Sauvés par le gong : Tiffani Thiessen ! Elle abuse toujours du fond de teint, quitte à être orange, mais on l'aime aussi pour ça. Le copain gay de Carrie dans Sex & The City est devenu le copain mystérieux de Neal dans White Collar. La bouille de Willie Garson me fait toujours marrer. Et puis dans le pilote, un des agents du FBI est interprété par Marsha Thomason (Las Vegas, Lost) mais elle a malheureusement disparu dès le second épisode pour être "remplacée" par Natalie Morales, dans un autre rôle. Pourquoi ? Parce que son personnage était une lesbienne et ça n'a visiblement pas plu à la chaîne. No comment.

So What ?

  White Collar, c'est la série typique de la chaîne du câble USA Newtork. Elle est fondue dans le même moule que Monk, que Psych, que Burn Notice ou que son succès de l'été dernier, Royal Pains. Le slogan de la chaîne est clair : "Characters Welcome" ("Personnages bienvenue"). Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce ne sont pas les intrigues bouclées qui rythment chaque épisode qui comptent mais les personnages. Ils sont extrêmement sympathiques, ils sont amusants et ils permettent d'offrir un divertissement de qualité, léger mais sans nous prendre pour autant pour des andouilles.

Evidemment, la subtilité, ce n'est pas le genre de la maison. Surtout quand il s'agit d'installer une histoire. Tout est gros, absolument pas crédible et peu original mais c'est le cap obligatoire à passer pour installer les personnages et la formule immuable du show. Le fil-rouge, puisqu'il y en a un, consistera en une quête interminable pour retrouver la bien-aimée de Neal qui s'est volatilisée. Tout comme Monk cherchait à percer le secret du meurtre de sa femme. Au niveau de l'ambiance, grâce à un hasard des plus improbables, Neal se retrouve à cohabiter avec une riche veuve et sa fille dans un manoir luxueux. Et elle lui offre même une garde-robe sacrément classe en supplément. C'est vrai que là où il est, son mari n'en a plus besoin. A peu de choses près, l'atmosphère est la même que dans Royal Pains sauf qu'on a troqué la vue sur la mer contre une vue imprenable sur la skyline de New York. C'est plus urbain mais l'argent est toujours là. Il faut bien faire rêver la ménagère. A ce propos, le choix de Matthew Bomer pour incarner le héros est très judicieux. Les téléspectatrices bavent sur lui pendant que les maris matent les nanas bien roulées de la série. C'est vrai que Neal a tout du gendre idéal. Il est charmant, il est drôle, il est rudement rusé et il a un culot monstre. Il ne manquerait plus qu'il soit bon amant ! En gros, il pourrait devenir vite très énervant. Peter, c'est un peu son contraire. Il n'est pas moche et gros et con et peureux et lâche mais il est plus proche du mari de la fameuse ménagère que du mannequin qui la fait craquer dans les pages lingerie homme de La Redoute. L'assocation de deux, c'est un festival de piques et finalement de bonne humeur contagieuse. L'alchimie est immédiate entre les deux comédiens et on peut même étendre cela à l'ensemble du casting qui fonctionne vraiment bien. On regrette que certains personnages soient peu exploités mais il ne s'agit que d'un pilote (de 58 minutes quand même !!). 

En bref, White Collar manque d'ambition, pour le moment en tous cas, mais elle possède un capital sympathie très fort et ne peut que faire passer un bon moment à qui tombe dessus. Car oui, l'inconvénient, c'est qu'elle ne fait pas vraiment partie de ces séries que l'on dévore et dont on ne raterait pour rien au monde un épisode. Mais quand on s'ennuie, ça détend assurément !


// Bonus // Un petit trailer, comme d'hab' !

6 janvier 2010

Brothers & Sisters [4x 11]

dnes_season4_brothers_kitty

A Bone To Pick // 10 78o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_75794

   Quitter les Walker pendant quelques semaines, c'est un peu comme quitter sa propre famille. Au début, ça nous fait du bien. On change d'air, on voit autre chose. Et puis très vite, elle nous manque. Le moment du retour est toujours émouvant car on est sacrément heureux de les retrouver. Ce 11ème épisode de la saison 4 de Brothers & Sisters semble clôre un chapitre qui aura été parfaitement maîtrisé de bout en bout et absolument bouleversant aussi. Le cancer de Kitty est en voie de rémission. Je ne pense pas que l'on nous sortira la carte de la rechute tout de suite, peut-être même jamais. Cela ne veut pas dire que dès le prochain épisode, Kitty sera sur pied, les cheveux longs et blonds comme les blés, prête à faire un retour fracassant en politique. Mais elle est vivante, mariée (deux fois même !), maman d'un adorable petit garçon. Calista Flokhart devrait pouvoir se reposer un peu maintenant et elle l'a bien mérité. Elle a été impeccable et promis, la campagne "An Emmy For Kitty" arrive ! Et puis, parce que je ne l'ai peut-être pas suffisamment souligné : Rob Lowe aussi a été excellent. Tous d'ailleurs. Ce n'est pas pour rien que la série possède l'un des meilleurs castings actuellement toutes séries confondues. Malgré la lourdeur des événements, les scénaristes ont trouvé le moyen de nous faire rire à travers une aventure passée de Kitty qui "refait surface" et qui va bien détendre ses frères et sa soeur. Comme d'habitude, tout paraît naturel. Les rires, les larmes. Impressionnant de justesse !

   Si la plupart des intrigues secondaires sont mises en sourdine provisoirement (Sarah et son Luc, la conception du futur bébé de Kevin et Scotty, le mystérieux Simon de Nora qui ne donne pas de nouvelles...), Ryan revient enfin au centre de toutes les attentions puisqu'il est celui qui sauve Kitty à travers un don de möelle épinière. Comme par hasard, c'était le seul donneur compatible ! Le but recherché est évidemment de ré-intégrer le personnage dans la série. Il est censé être régulier et il n'apparaît que 10 secondes tous les trois ou quatre épisodes. Il fallait bien justifier son salaire ! Mais c'est surtout le meilleur moyen pour lui offrir une place à part dans le coeur des Walker et lui permettre peut-être, sur le long terme, de l'intégrer définitivement. J'ai beau être le premier à trouver ça facile et pas subtil pour deux sous, je ne peux m'empêcher d'adhérer. J'aime bien ce personnage à la base et je détestais ce qu'il était devenu. Il reste cependant un problème, et de taille : sa trahison à Ojaï Food ! J'ai beaucoup aimé l'approche de Holly pour le faire avouer. C'était un geste humain, quasi-bienveillant, et c'est dommage qu'il n'ait pas su attraper la balle au bond. Pas sûr qu'elle reste aussi compréhensive. Les réactions chez les Walker devraient être diverses et variées mais je compte sur Nora pour le défendre. Dans un an, je suis sûr qu'il fera partie intégrante de la famille et de la série et l'on ne pensera même plus à ses débuts difficiles. Seul point négatif : les prestations de Luke Grimes sont honnêtes mais rien de renversant.

    vlcsnap_68393


// Bilan // Au risque de me répéter : à nouveau un épisode brillant et bouleversant !

44069764

5 janvier 2010

The "Lost" Supper

J -30

lastsupper2

Publicité
Publicité
5 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 11]

dnes_season4_dh_lynette_min

If... // 15 35o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_149138 vlcsnap_170759

   Pour son retour après la courte trève hivernale, Desperate Housewives nous revient sur un exercice de style assez courant dans le monde des séries télévisées et qui permet de casser la routine. Suite au fameux crash sur Wisteria Lane, que je préfère appeler "incident aérien" d'ailleurs, les héroïnes s'imaginent à travers de brèves séquences ce à quoi leurs vies auraient pu ressembler si elles avaient fait d'autres choix et si leur destin avait été différent. Souvent, ce genre d'épisodes n'apporte rien et n'est qu'une pause dans la narration. C'est ce que je craignais pour Desperate et finalement, les scénaristes ont réussi à faire avancer les intrigues de chacun en même temps, même si tout est sans surprises.

   J'ai d'abord envie de commencer par le dernier "what if?", celui de Lynette, qui était remarquable. La prestation tout en sobriété de Felicity Huffman a contribué à sa réussite. Alors que ses jumeaux sont entre la vie et la mort, Lynette s'imagine qu'ils sont sauvés mais que l'un d'entre eux est handicapé à vie. Elle va alors devoir se battre avec Tom pour aider son fils à grandir malgré son handicap et toutes les difficultés que cela engendre au quotidien. Elle sera chaleureusement remerciée lors de la remise des diplômes de celui-ci quelques années plus tard. Le discours était très émouvant. J'avoue qu'il m'a fait verser une petite larme. Ce petit bijou de quelques minutes est la preuve, s'il en fallait une, que les scénaristes et les acteurs de la série peuvent être très à l'aise dans le drama pur. Cela sonnait juste, c'était assez réaliste. Pourquoi ne pas user de cette corde sensible plus souvent ? D'ailleurs, cette intrigue aurait pu être une "vraie" intrigue sur plusieurs épisodes si les auteurs l'avaient voulu. On aura peut-être à la place quelque chose de tout aussi intéressant : Lynette perd un de ses deux bébés. Il va donc falloir surmonter cette perte et ne pas en faire pâtir l'enfant restant. Enfin il n'est pas encore né... C'est un sujet grave qui mérite d'être traité avec sérieux pour une fois. Il suffit de le vouloir !

    Pour contrebalancer avec ces scènes qui ne sont pas d'une folle gaieté, avouons-le, c'est Gaby qui a pour mission de nous faire rire ! Son "what if?" à elle est un peu ridicule puisqu'elle s'imagine que si Celia a été sauvée lors de l'accident, c'est parce que Dieu a un plan pour elle. Elle essaye alors de lui trouver un don, qu'elle n'a vraisemblablement pas, et fait passer ses frustrations à travers elle. Au point qu'elle se retrouve au bout de vingt-ans avec une grande fifille au bord de la crise de nerfs si elle n'arrête pas tout de suite ses délires ! En plus de ça, Carlos l'a laissée tomber et Juanita ne lui donne pas souvent de ses nouvelles. Très vite, ce qui s'annonçait drôle devient donc pathétique et la transformation d'Eva Longoria en mamie plus que grisonnante n'est pas des plus réussies. L'intrigue la plus faible de l'épisode, clairement.

vlcsnap_161505 vlcsnap_164271

   Du coup, Susan aussi tente de nous amuser ! Puisque Karl est lui aussi entre la vie et la mort, elle s'imagine ce que sa vie aurait pu être si elle était restée avec lui. J'ai aimé que l'on ne nous ré-invente pas le personnage de Karl pour l'occasion. Il est resté fidèle à lui-même et a continué à la tromper à tour de bras. Madame s'est réfugiée dans la bouffe et a grossi à vue d'oeil. Le coup du personnage qui devient énorme, on nous le fait tout le temps. C'est devenu un classique depuis Monica dans Friends (même si dans ce cas précis, elle ne l'est pas devenue, elle l'était !). Ca marche toujours, le minimum syndical de rires est assuré. Pas de quoi se relever la nuit pour autant puisque ça ne va pas plus loin que ça !

  Karl toujours est au centre des toutes les attentions et pour cause : il meurt ! Comme je le disais lors de la review précédente, suite au cliffhanger, les scénaristes étaient dans une impasse : soit ils tuaint Karl, soit ils achevaient Orson. On a d'un coté un personnage qui a encore des choses à offrir et qui a beaucoup apporté à Bree en ce début de saison 6 et de l'autre un personnage devenu embarrassant, qui a perdu de tout son intérêt depuis plus d'un an. Le choix aurait donc dû être vite fait mais c'était sans compter la logique Marc Cherryenne ! Adieu la Bree sexuellement libérée, souriante, re-bonjour à la momie qui porte sur ses épaules tout le malheur du monde. Que vont-ils bien pouvoir faire d'un Orson paraplégique (qui finira sans doute par être un miraculé) et d'une Bree au bout du rouleau ? J'ai peur. En attendant, sur la fin du "what if?" lorsque Bree, qui a quitté Orson pour vivre pleinement sa passion avec Karl à ses risques et périls, apprend la mort de son ex-mari dans la solitude la plus complète, une belle émotion s'est dégagée. Il aurait fallu qu'il s'agisse de la réalité et non d'un rêve pour que cela soit vraiment bon et c'est un peu tout le problème de l'épisode : le "what if?" est plus intéressant que la réalité...

   Pout terminer, tandis que Katherine n'est pas convier à la fête, Angie nous dévoile une petite part de son mystère. Elle s'appelle en réalité Angela De Luca et, contrairement à ce qu'on pouvait imaginer et contrairement aux habitudes, ce n'est pas elle la psychopathe. C'est la personne qu'elle fuit depuis des années. Elle a tué un homme accidentellement, c'est vrai, mais ce n'est pas la vraie raison de sa cavale. Je dois bien reconnaître que pour le moment, cette intrigue sait rester... intriguante ! Le passage au tribunal était déchirant et en même temps trop classique pour que l'on soit vraiment touché.

vlcsnap_155710 vlcsnap_156997


// Bilan // Cet épisode un peu spécial de Desperate Housewives privilégie le drama pur à la comédie et c'est à la fois rassurant et rageant de voir que les scénaristes tiennent encore la route dans ce domaine. C'est un chemin qu'ils n'empruntent plus que très rarement désormais et c'est pourtant essentiel à la série, un de ses ingrédients de base. Quelques belles scènes sortent du lot tandis que d'autres sont passe-partout et/ou prévisibles. La suite ? On risque de retomber dans la routine mais on en parlera le moment venu !

   44069764

4 janvier 2010

The Prisoner (2009)

44069732

amc_the_prisoner_comic_con

44030377

   Michael, un New-Yorkais qui vient de démissionner, se réveille au milieu du désert et tombe sur un homme à l'agonie chassé par des hommes en noir. Perdu, il marche jusqu'à se retrouver dans "Le Village", un endroit aux allures paradisiaques où les habitants ne portent pas de prénoms mais des numéros. Il va très vite comprendre qu'on ne le laissera pas partir. Et puis, pour aller où ? Il n'y a plus rien d'autre que "Le Village"...

   Lorsque ITV, chaîne britannique, et AMC, chaîne du câble américain (Mad Men, Breaking Bad), s'attaquent ensemble à une des séries les plus cultes, Le Prisonnier, cela donne un remake sous forme de mini-série de six épisodes absolument fascinant mais qui peine, malgré toutes ses qualités, à convaincre. Les acteurs ne sont pas à blâmer, ils sont formidables. Ian McKellen en tête ! Il interpréte l'inquiétant Numéro 2, chef du "Village", un idéaliste prêt à tout pour faire de son rêve une réalité, son rêve étant celui de fuir la réalité pour créer un autre monde, entre inconscient et subconscient. Sa folie est poétique et ce monde qu'il appartient est à son image. Noyé dans le désert infini, "Le Village" est un savant mélange entre Disneyland et son mythe des années 50 éternelles; un oasis tel un mirage; un Miami de retraités de tout âge; une banlieue américaine extrême, où tout n'est que ligne droite et obéissance aveugle, une cage dorée; un paradis d'enfer. L'arrivée de Michael, devenu Numéro Six, va bouleverser toutes ses certitudes et le forcer à mener une guerre psychologique qui transformera son image presque divine en celle d'un tyran sans foi ni loi. Jim Caviezel, le Jésus de La Passion du Christ, incarne la lutte intérieure de Numéro Six à la perfection. Celle qui tombe amoureuse de lui et qui se fait manipuler par Numéro Deux jusqu'à la torture psychologique, Numéro Trois-Cent-Treize, est jouée par Ruth Wilson, une anglaise qui a beaucoup de talent et dont on entrendra sans doute reparler. Et puis il y a bien-sûr le fils de Numéro Deux, Numéro Onze-Douze, qui croit en la révolte de Numéro Six et qui tient à découvrir la vérité sur "Le Village", quitte à en payer le prix. Il est incarné par Jamie Campbell Bower, bientôt à l'affiche des deux derniers volets au cinéma d'Harry Potter. Tous sont excellents, tous habitent leurs personnages avec force et conviction.

   Mais d'où vient le problème alors ? De l'idée même du remake ?  Pour être franc, je n'ai jamais vu la série Le Prisonnier. Mon jeune âge n'est pas une excuse. Les DVD existent. Je ne me lancerais donc pas dans un petit jeu des comparaisons qui serait de toute façon stérile. De ce que je sais, de ce que j'ai lu et de ce que j'ai compris, les auteurs de cette version 2009 ont su transposer les enjeux de l'original à notre époque avec un certain succès. Certains thèmes du Prisonnier sont malheureusement éternels, d'autres sont inscrits dans le contexte de l'époque, la Guerre Froide. Il était donc logique d'utiliser cette fois l'Amérique post-11 Septembre. A ce titre, les Tours translucides que Numéro Six distingue au loin, par-delà le Désert, sont les fameuses Twin Towers de New York qui, même dans cet autre Monde, sont présentes, à la fois sublimes et menaçantes. Mais il est impossible de les atteindre. L'explosion qui coûtera la vie à Lucy, la fille dont Michael est tombé amoureux avant de partir en voyage, est une représentation à petite échelle du crash dans le World Trade Center. C'est dans tous ces petits détails qui veulent dire beaucoup que la mini-série dévoilent toute son intelligence et tout son intérêt. De la même façon, les dialogues sont tous à écouter avec la plus grande attention car ils ont un sens, ils vont au-delà même des mots. Cela requiert évidemment une implication forte du téléspectateur, qui n'est pas facilitée par quelques parasites.

   Le vrai problème de The Prisoner 2009, c'est qu'elle tarde trop à se dévoiler. Le montage par exemple, très étrange, schizophrénique, ne prend tout son sens que dans le dernier épisode. Avant cela, il passe pour un simple délire de réalisation, presque une prétention pour complexifier le récit inutilement. Il faut réussir à passer outre et savoir être patient car le téléspectateur est récompensé à la fin. Contrairement à la série originale, la plupart des réponses à nos questions nous sont données au bout du chemin. La lenteur des événements n'aide pas non plus. Il y a clairement ceux qui se laisseront envoûter par l'atmosphère, le charme des lieux et la présence des acteurs, et ceux qui n'y verront qu'ennui mortel et mystère à outrance. Je ne suis pas certain que les auteurs soient à blâmer. Ils ont pris le risque de ne pas être dictatique, quitte à faire fuir une partie du public. C'est un choix. C'est courageux.

So What ?

  De par sa complexité et ses multiples niveaux de lecture, The Prisoner 2009 ne peut qu'être une oeuvre controversée, qui aura de nombreux détracteurs et tout autant de fans dévoués. Je me place du coté de ceux qui ont aimé se perdre dans les labyrinthes du "Village" et qui pensent qu'une deuxième immersion est nécessaire pour comprendre. Un beau voyage dont le départ et l'arrivée sont les moments les plus forts.


// Bonus // Une bande-annonce pour se rendre compte de la beauté des images :

3 janvier 2010

Ciné Top 2009

44068083

L'intégralité des critiques sont à découvrir ou redécouvrir dans la rubrique CinéBox.



1- La Route de John Hillcoat

"Sombre, apocalyptique, superbe et bouleversant : aucun autre film cette année n'a su me captiver autant. Il a offert à Viggo Mortensen son plus beau rôle. Une de ces oeuvres qui vous marque à jamais et qui laisse des traces."


2- Gran Torino de Clint Eastwood

"L'un des meilleurs films d'Eastwood, peut-être même le meilleur. On croyait tout savoir de lui, il nous a prouvé le contraire. Déjà un classique !"



3- Antichrist de Lars von Trier

"Un prologue superbe, qui aurait presque pu se suffire à lui-même. Puis une peinture naturaliste troublante en perpétuelle évolution jusqu'à la destruction. Charlotte Gainsbourg ose tout et va au-delà même des espérances. Un film qui mérite mieux que la polémique qu'il a engendré.


4-Là-haut de Pete Docter & Bob Peterson

"Un grand bol d'air frais, un voyage poétique au pays des rêves. Jamais une scène d'un film d'animation ne m'avait autant ému depuis... la mort de la maman de Bambi ! Inoubliable !"



5- Good Morning England de Richard Curtis

"Un hymne rock'n'roll à l'insouciance et à la liberté, qui va jusqu'au bout de l'absurdité pour nous amuser. Le divertissement le plus jouïssif de l'année !



6- (500) jours ensemble de Marc Webb

"L'histoire d'une histoire d'amour ou la comédie romantique originale et décalée que l'on attendait depuis... que le genre existe ! Les acteurs ont un charme fou et nous embarquent sans niaiserie dans cette aventure simple et touchante avec un naturel désarmant."


7- Boy A de John Crowley

"Une émotion constante, sur le fil; un réalisme parfois sordide mais jamais tire-larmes; un héros qui nous hante et que l'on pardonne, nous."



8- Welcome de Philippe Lioret

"Après 'Je vais bien ne t'en fais pas', Lioret prouve à nouveau qu'il sait toucher là où ça fait mal. Réaliste et pudique, ce film aurait dû réveiller les consciences. Quelques mois plus tard, rien n'a changé. Il a le mérite d'exister pour ne pas oublier."

Sur un sujet pas si éloigné mais de l'autre coté de l'Atlantique, Frozen River n'a pas démérité.


9 ex-aequo - Les Noces rebelles de Sam Mendes / Away We Go de Sam Mendes

"Deux films du même réalisateur, sortis la même année et complémentaires. Le premier est dramatique, déprimant mais magnifique, le second est léger, amusant et plein d'espoir."


10- Les Vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller

"Le portrait tout en finesse d'une femme complexe et attachante, incarnée par la divine mais trop rare Robin Wright Penn. De nombreux seconds rôles qui brillent par leur justesse, de Keanu Reeves à Monica Bellucci en passant par Julianne Moore. "

Mention spéciale à Avatar, que j'ai vu après avoir réalisé ce classement mais qui y aurait eu sa place sans aucun doute !

Classement réalisé pour AlloCiné - Dossier "Remember 2009"

2 janvier 2010

Music Mix [Octobre-Novembre-Décembre 2009 / Part.2]

44068120

Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


lady_gaga_the_fame_monster_pochettes_L_1LADY GAGA // THE FAME MONSTER  44030377

   Il y a eu deux phénomènes musicaux cette année : Susan Boyle et Lady Gaga. Deux styles radicalement différents. La mamie anglaise m'inspire une certaine sympathie, mais c'est la cinglée des dancefloors qui l'emporte haut-la-main ! Elle élève l'excentricité au rang d'art. Même si l'on aimerait que sa musique soit aussi barrée que sa personnalité et ses tenues, elle offre de la dance pop de qualité et aligne logiquement les tubes. The Fame était un peu faible, en dehors des gros tubes justement, cet album-supplément lui en apporte encore un peu plus ! Les huit nouveaux titres sont excellents, on a même droit à Speechless, qui nous permet de découvrir une autre Gaga, émouvante. Le duo avec Beyoncé est dispensable tant on a l'impression de l'avoir déjà entendu mais il n'est pas désagréable. Contrairement à un Mika déjà mort artistiquement, j'ai l'impression que Lady Gaga est là pour un moment. Et tant mieux ! Elle a du talent, une belle voix, un univers, elle soigne chacune de ses prestations : elle a tout d'une grande ! Il ne lui manque plus qu'un peu d'expérience. Comme on ne sait toujours pas, un an après, qui elle est vraiment et quel est son vrai visage, on a sans doute encore beaucoup à découvrir...

Le Meilleur : Bad Romance, Monster, Dance In The Dark, Alejandro.

Le "Pire" : Telephone.   


Nelly_Furtado___Mi_Plan_Official_Album_CoverNELLY FURTADO // MI PLAN  44030376

   Attendue au tournant après le succès planètaire de Loose, Nelly Furtado a opté pour une voie surprenante mais qui ne m'étonne pas d'elle. Elle a délaissé les sons enivrants de la team Timbaland pour revenir à ses racines et offrir un album de chansons en espagnol, qui manquent un peu de caractère, c'est vrai, mais qui sont authentiques. Même si j'ai adoré la Nelly de la période Loose, je retrouve avec Mi Plan celle dont je suis tombé amoureux il y a quelques années. Plus sincère mais toujours solaire. Bien que cet album soit sorti dans le monde entier, il s'adresse clairement à la communauté hispanique avant tout grâce à des collaborations pas très parlantes pour qui n'en fait pas partie. C'est dépaysant, les mélodies sont belles et se retiennent facilement mais rien n'est addictif. On se lasse même assez vite. Une bonne mise en bouche en attendant le prochain album anglais qui ne saurait  tarder et qui, j'espère, ne sera pas bâclé. J'aimerais dans l'idéal quelque chose dans l'esprit de Folklore mais je ne me fais pas trop d'illusions. Cela restera son chef d'oeuvre !

Le Meilleur : Màs, Mi Plan, Silencio, Manos al aire, Feliz Cumpleano.    

Le Pire : Fuerte, Suficiente Tiempo.


bv000028NOLWENN LEROY // LE CHESHIRE CAT ET MOI  44030376

   De tous les Star Academyciens et toutes les Nouvelle Stars, Nolwenn Leroy a toujours été ma préférée. Avec ce troisième album, elle suit davantage les traces d'Elodie Frégé en proposant quelque chose de plus intimiste, sans doute trop pour rencontrer un large succès, mais qui a le mérite de lui ressembler plus que jamais. Sa voix se suffit presque à elle-même, elle n'a pas besoin de tas d'artifices pour faire passer son émotion. Les cordes, très présentes, sont superbes. Les textes sont simples mais poétiques malgré quelques maladresses. Utiliser l'imagerie d'Alice au pays des merveilles n'est pas d'une grande originalité mais ça correspond tout à fait à l'univers qu'elle s'est créée depuis son deuxième album, à la fois enfantin et excentrique. Les trois titres en anglais me donnent envie de croire que si elle le voulait et si on la laissait faire, elle pourrait se faire une petit place à l'étranger... Le gros défaut de Le Cheshire Cat et Moi, c'est qu'il manque singulièrement de tubes. Une suite de jolies petites balades mais ça ne va pas au-delà. C'était presque réussi. Mais quelle classe !

Le Meilleur : Cauchemar, Faut-il faut-il pas ?, Le Cheshire Cat, Mademoiselle de la gamelle, Textile Schizophrénie.

Le Pire : Feel Good, Valse au sommet.


norah_jones_the_fallNORAH JONES // THE FALL  44030377

   J'ai toujours été attiré par la musique de Norah Jones sans jamais en tomber follement amoureux. Peut-être parce que son premier album, hormis quelques titres, était super chiant, et que j'ai suivi la carrière des suivants de loin. Je suis complètement passé à coté du précédent album par exemple. Je ne saurais dire si The Fall est meilleur mais ce qui le différencie, c'est un glissement de plus en plus prononcé du jazz à la folk. Les riffs de guitare ont été préférés au piano et débutent chaque morceau. On peut dire que musicalement tout se ressemble, mais il s'en dégage une atmosphère toujours très apesante et de plus en plus sensuelle ! Certaines paroles m'ont d'ailleurs presque étonné pour du Norah Jones. Elle se lâche et je ne vais pas m'en plaindre. L'ensemble est également plus enjoué, plus positif finalement. Sa voix a beau être superbe, il n'y aucune prise de risques de ce coté-là. Peu de variations qui contribuent à plomber un peu l'ambiance. 

Le Meilleur : Chasing Pirates, Young Blood, I Would'nt Need You, Even Tough.

Le Pire : Back To Manhatten, Man Of The Hour, Stuck.


rihanna_rated_r_coverRIHANNA // RATED R  44030376

   Pas facile pour Rihanna de faire suite à l'album de tous les succès, Good Girl Gone Bad. Elle a voulu ne pas refaire la même chose, elle a eu raison. Mais ce qu'elle a essayé de faire n'est pas à la hauteur des espérances. Elle a laissé tomber les sons R'n'B pour quelque chose de plus rock et a abandonné les propos de minette pour parler de ses douleurs, les mêmes qui ont été exposées dans la presse à scandales pendant de longs mois. J'aurai voulu un album dans l'esprit de Disturbia, torturé mais dansant et efficace. Torturé, Rated R l'est. Dansant et efficace, pas tellement malgré quelques exceptions notables. Trop de balades peu inspirées, une voix trop imparfaite, des mélodies pauvres... Les défauts sont nombreux. Mais parmi les qualités, on peut dire qu'une certaine sincérité se dégage de tout ça, un peu d'émotion aussi. Peut-être que la énième réédition dans un an avec dix titres supplémentaires vaudra le coup ! En attendant, on devra se contenter de l'excellente esthétique de ses clips, plus forts que les chansons elles-mêmes. Tout cela ne m'empêche de considérer Rihanna différemment de la plupart de ses consoeurs. Elle a le truc en plus qui lui permettra peut-être de durer...

Le Meilleur : Stupid In Love, Cold Case Love, Rude Boy, Wait Your Turn, Te Amo.

Le Pire : The Last Song, Rockstar 101, G4L, Hard.


shakira_she_wolf_coverSHAKIRA // SHE WOLF  44030375_p

   Depuis son premier album en partie en anglais, qui était aussi son premier succès planêtaire, Laundry Service, Shakira n'arrive pas à retrouver grâce à mes yeux. Je la trouve de moins en moins naturelle, de moins en moins intéressante. Elle perd à chaque nouvel album ce qui faisait son charme et ce qui la différenciait des autres. Le son du premier single She Wolf était pourtant prometteur mais tout le reste est terriblement décevant, pas inspiré du tout et la production laisse souvent à désirer. Ce n'est pas aussi propre et recherché que ce que peut faire Timbaland par exemple, pour comparer ce qui est comparable. Elle essaye tant bien que mal de garder une touche latino mais c'est plus factice qu'autre chose, l'impression qu'elle se sent obligée de toujours caser un petit quelque chose qui sonne musique du monde, histoire de. Puis le mélange hispaniquo-arabisant-bollywoodien n'est pas très convaincant, en plus d'être lourd. Quant à sa voix, je ne la supporte en plus. Elle n'est pas agréable à l'oreille, surtout en anglais à vrai dire. Ressortent deux-trois titres moyens, dont on se contente faute de mieux. Absence totale de balade à la Underneath Your Clothes, grave erreur. Je ne dirai rien sur ses prestations télé, qui se limitent à un mouvement de bassin et un secouage de seins. Shakira, ce n'est plus pour moi. 

Le Meilleur : She Wolf, Men In This Town, Did It Again.

Le Pire : Gypsy, Why Wait, Spy (peux pas m'empêcher de trouver ses digressions nasales ridicules).

2 janvier 2010

Dollhouse [2x 09 & 2x 10]

dnes_season4_dollhouse_mini

Stop Loss // The Attic

2 13o ooo tlsp. // 2 o6o ooo tlsp.

44030376 // 44030378


vlcsnap_157412 vlcsnap_163866

   A croire que c'est à la demande de Joss Whedon que les derniers épisodes en date de Dollhouse ont été diffusés par deux. A chaque fois, ils se répondent et se complètent parfaitement. Pourtant, ce n'est qu'une envie de la FOX de s'en débarrasser au plus vite. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la réplique suivante d'Echo : "Maybe in 2010. Who knows for how long we've been off the air ?" Stop Loss était un épisode décevant qui n'a que pour seul intérêt de construire les bases de The Attic, qui est lui énorme ! Mais je vais quand même en parler un peu.

   Après avoir centré un épisode sur Sierra il y a quelques temps, les scénaristes ont eu la bonne idée d'en dédier un à Victor, ou devrais-je dire Anthony. Malheureusement, très vite, la grande histoire de la série le rattrappe et la petite sienne est mise au second plan. De toute façon, le background qu'on lui invente n'est pas très intéressant. Victor est un personnage que j'adore quand il se glisse dans la peau d'un psy barré, qu'il se retrouve par inadvertance coincé dans le corps d'une jeune fille en chaleur ou qu'il tente une imitation très réussie de Topher, mais quand il est lui même, il n'est qu'un simple soldat traumatisé. On en a vu d'autres ces dernières années et ça commence à me gonfler. De plus, il se réduit toujours à son amour pour Sierra, tout comme Sierra se réduit à son amour pour lui. Ils sont super mignons ensemble, très attachants, cela m'a fait de la peine de les voir séparés, mais c'est un peu dommage d'en revenir toujours à cela. En dehors de Victor, il est toujours agaçant de voir combien Echo fait ce qu'elle veut maintenant. Le fait qu'elle puisse accéder à n'importe quellles de ses empreintes est plus une facilité scénaristique qu'autre chose. Cela permet de faire avancer les choses considérablement et de la sortir de toutes les situations difficiles en un clin d'oeil. A coté de ça, Adelle reste un personnage profondément antipathique. Pas parce qu'elle est soudainement devenue méchante, juste parce que l'on n'a pas su nous justifier habilement tout ce revirement de situation, qui s'annule d'ailleurs à l'épisode suivant. Cela constitue à la fois un rebondissement énorme et une quasi-incohérence...

   Le second épisode commence là où le précédent s'est arrêté : Echo et tous ses amis sont envoyés dans The Attic, cet endroit dont on a souvent entendu parler mais qui restait un mystère. En général, quand on nous fait miroiter quelque chose d'énorme, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. On en attend trop. Curieusement, je n'ai pas ressenti la moindre déception en découvrant ce qu'était vraiment ce lieu. J'étais à mille lieux d'imaginer ce croisement entre Matrix et Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. Le concept était super casse-gueule mais il a été parfaitement expliqué et pas une seconde de l'épisode n'était ennuyeuse ou à jeter : prenant du début à la fin ! Je serais même presque tenté de dire qu'aucun personnage n'a été énervant et/ou inutile. Pourtant, à bien y réfléchir, Boyd n'a pas fait grand chose. Mais c'est le seul ! Nous avons donc d'un coté Echo, Sierra et Victor, rejoints par le zombie Dominic, qui doivent faire face à leur pire peur. Et de l'autre, Topher et son assistante qui doivent trouver un moyen de redonner vie à Ballard. Missions réussies dans les deux cas, non sans mal. La première va permettre, si j'ai bien tout compris, d'éviter les événements d'Epitaph One (mais je crois que je n'ai pas tout compris !), et la deuxième nous laisse avec une interrogation : qu'a du sacrifier de Ballard Topher pour qu'il "ressuscite" ? C'est devenu une doll, ok, mais il y a vraisemblablement autre chose. Il ne peut pas avoir perdu son intelligence en tous cas. Elle n'a jamais existé. Quant à Adelle, après ses déboires alcooliques, elle reprend du poil de la bête et compte bien faire tomber Ranssom de l'intérieur avec sa petite armée fraîchement formée. Parfaitement excitant !   

vlcsnap_85759 vlcsnap_78282


// Bilan // Que ça fait du bien de sentir que les scénaristes de Dollhouse se lâchent complètement maintenant que la pression de l'audience n'existe plus (a-t-elle jamais existé ?) ! Chaque épisode nous offre sa tonne de rebondissements, avec plus ou moins d'efficacité, et le deuxième de cette salve était tout simplement le meilleur de la série, au-dessus même d'Epitaph One. Un régal qui nous ferait presque regretter la fin imminente de la série. Qui l'eut cru ?


// Bonus // Coup de coeur pour le titre qui illustre la fin de The Attic : il s'agit de "No, I Don't Remember" d'Anna Ternheim.

1 janvier 2010

En 2010, je souhaite...

dnesposterseason4teaseGDDr

Chers amis, je vous souhaite à mon tour une bonne année 2010. Parce qu'on est d'accord que nos vies, ici, on s'en fout un peu, je vais surtout vous souhaiter le meilleur en matière de séries ! Et puis, l'un dans l'autre : si vous n'avez ni une bonne santé, ni du travail, ni même un peu d'amour, les séries sont là pour combler le vide. En attendant... So enjoy !

Avant d'énoncer mes voeux sériels pour 2010, en voici un concernant le blog : j'espère que vous continuerez à être toujours plus nombreux à venir me rendre visite quotidiennement. On a beau dire que les chiffres ce n'est pas le plus important, ça fait toujours chaud au coeur de les voir parfois ! Merci à tous pour votre fidélité. La barre des 400 000 pages vues a été dépassée et le cap des 300 000 visiteurs n'est plus très loin. ^^


19200948_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20091118_013111

2010 sera Lost ou ne sera pas ! Ultime saison d'une série culte qui s'est fait une place dans le cercle très fermé des meilleures séries de tous les temps. J'attends le 2 Février, jour de diffusion du Season Premiere comme le messie et je suis en même temps rempli d'appréhension : la fin sera-t-elle à la hauteur ? Il y aura des déçus, c'est sûr. J'espère juste ne pas en faire partie. Je souhaite que le Series Finale fasse l'unanimité mais je sais que c'est impossible ! Quoiqu'il arrive, les anti-Lost de la première heure seront là pour crier au scandale de toute façon... Inutile de dire que Des News En Séries rendra hommage à la série comme il se doit.

  MP2_castyear102i

  betteroffff

En 2010, il est des causes perdues que je soutiendrais encore et toujours, jusqu'au dernier souffle. Marin Frist (Men In Trees), Eli Stone, Samantha -Who?- Newly et bien d'autres me remercient encore de là où ils sont, le cimetière des séries. Les prochains à les rejoindre ne partiront pas sans que je défende leur cause car je suis un peu le Don Quichotte de la sériephilie. Oui oui ! Ca ne sert à rien mais c'est pas grave. Je souhaite donc que la résidence de Melrose Place ne referme pas ses portes cette année. C'est trop bête, on avait plus connu d'aussi bon guilty-pleasure depuis des lustres ! La qualité est croissante, Amanda Woodward est de retour... La CW pourrait faire preuve d'un peu d'humanité merde ! Quant à ABC, elle a produit un miracle une fois, pourquoi pas deux ? Qui aurait imaginé à la fin de la saison passée que Better Off Ted obtiendrait une saison 2 ? Je milite avec force pour une saison 3 parce que c'est une des rares comédies actuelles qui fait preuve d'originalité, qui est vraiment drôle et qui possède un peu de fond en plus. Et puis Jay Harrington et Portia de Rossi sont irrésistibles et c'est une raison suffisante.    

premiere_impression_sur_pigalle_nuit_nouvelle_L_1

linternat_valgrange_sur_m6_bande_annonce_L_1

En 2009, on a vu naître des séries françaises de qualité. En 2010, il faut que les chaînes poursuivent sur cette voie. On est déjà assurés d'avoir une saison 2 de l'excellente Pigalle, La Nuit mais il se pourrait bien qu'il faille attendre 2011, voire 2012, pour la voir à l'antenne ! Décourageant. En revanche, pour une saison 2 de L'Internat, je crois qu'il n'y a plus d'espoir. Les audiences n'ont pas été bonnes, M6 cherche à comprendre le pourquoi du comment de cet échec. La raison est simple : mauvais choix de programmation et manque de promotion (internet ne suffit pas). Espérons que ça leur serve de leçon mais pourquoi se faire des illusions ? Rageant. Chez TF1, on prépare un remake des Ripoux. Autant dire qu'ils n'ont rien compris. Navrant. La chaîne française à surveiller en 2010, c'est Arte ! Les Invincibles arrivent en Mars et c'est une bonne série. Une saison 2 a d'ores et déjà été tournée. Je vous en reparlerais bientôt. Elle a d'autres projets alléchants. Espérons que le public réponde présent ou que, le cas échéant, Arte ne s'en préoccupe pas plus que ça. Allez, un jour la honte d'être français nous quittera quand il s'agira de comparer nos séries à celles des autres et ce jour est proche !

   117065_D_1469_ful

En 2010, je suis prêt à poser une bombe à l'Academy des Emmy Awards si les votants ne sont pas foutus de nommer Calista Flockhart ! Oubliée chaque année, alors que ses collègues Sally Field et Rachel Griffiths récoltent une nomination de temps en temps (là ou aux Golden Globes), elle est victime d'une terrible injustice inexplicable ! Vu ses prestations dans les dix premiers épisodes de la saison 4 de Brothers & Sisters, c'est l'année ou jamais ! Je lancerais bientôt la campagne "An Emmy For Kitty", c'est promis. Puisque j'en suis à évoquer les injustices, il serait de bon ton d'ouvrir les yeux et de se rendre compte que 30 Rock n'est plus la meilleure comédie du moment ! Modern Family se doit de tout rafler aux prochaines cérémonies de récompenses. Dans le même genre, merci m'sieurs-dames les votants, on a compris que Mad Men était un excellent drama. On pourrait peut-être offrir la chance à une autre série de se distinguer, non ? Big Love ? Breaking Bad ? Dexter ? Les séries d'exception ne manquent pas pourtant !

knots

Et puis en vrac, je souhaite que 2010 ne soit pas une année sans David E. Kelley. Ce demi-dieu de la télévision, créateur et producteur de séries cultes (Ally McBeal, Picket Fences, Boston Public, Boston Legal, The Practice...), a été absent tout au long de 2009 et ce fut douloureux. Rendez-vous compte : cela faisait 22 ans qu'il n'avait aucune série de son cru à l'antenne ! On peut remercier une fois de plus NBC qui, en refusant le projet alléchant Legally Mad (Kristin Chenoweth et Loretta Devine quoi !), a perdu toutes ses chances de retrouver un semblant de crédibilité à mes yeux. // En 2010, je souhaite que les éditeurs DVDs se retirent les doigts du cul et nous permettent de voir ou revoir du culte et encore du culte. Je veux les Golden Girls, Côte Ouest, Melrose Place, American Dreams, Picket Fences (!), Northern Exposure ou encore Malcolm en zone 2 ! // En 2010, je souhaite qu'on arrête la mode des remakes. Ca commence à bien faire ! On ne touche pas à Dallas, on ne touche pas aux Drôles de Dames et on arrête de croire que le public est impatient à l'idée de découvrir une nouvelle version de Hawaï Police d'état ou Les Rues de San Francisco ! // En 2010, je veux la mort de CBS. Ras-le-bol des Experts, des Esprits Criminels et par-dessus tout du succès insolent et inexplicable de NCIS ! Comment peut-on espérer de l'originalité quand on voit qu'il n'y a que ces séries toutes fondues dans le même moule qui marchent ? Dans le même genre, ce serait bien que American Idol perde de sa suprêmatie. Combien de séries ce mastodonte a-t-il tué ? Beaucoup trop ! Sans parler des audiences de Lost qu'il sabotera jusqu'au bout !


3682true_blood_moyer_paquin_5_480x322

Pour terminer, voici mes résolutions séries de l'année 2010 : enfin me remettre à True Blood ! C'est un projet qui m'anime depuis un bon bout de temps mais je n'arrive pas à sauter le pas. J'ai honte. // Davantage me tourner vers les séries autres qu'américaines. La Grande-Bretagne a une offre de plus en plus intéressante, j'amerais prendre le temps de me pencher sur les cas de Being Human et How Not To Live Your Life, entre autres. Dans un autre style et en provenance du Canada, Being Erica a toutes les chances de me plaire. // Mon intégrale d'Alias commence à prendre la poussière. Quand est-ce que j'aurais le temps de la dévorer ? Il va falloir le trouver ! Il en faudra aussi pour les intégrales de Boston Legal et Battlestar Galactica qui encombrent franchement mon disque dur... // Je termine avec une résolution que je ne saurais pas tenir : dire moins de mal de Desperate Housewives (ça ne tient qu'à Marc Cherry...) et arrêter les séries qui m'agacent comme Californication ou Cougar Town. Je dois surmonter ma curiosité ! J'ai bien réussi avec Heroes après tout (et sans regret).   

Et vous, quelles sont vos attentes pour 2010 et vos bonnes résolutions ? (je vous en souffle une : laisser plus de commentaires sur le blog ;-) ).

31 décembre 2009

Dollhouse [2x 08]

dnes_season4_dollhouse_mini

A Love Supreme // 2 13o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_93440

   Le précédent épisode laissait présager le meilleur pour celui-ci mais il en a été autrement. Sans crier gare, on nous ressort le fameux Alpha ! Pour la surprise, c'est réussi. Je ne l'avais pas oublié mais je ne pensais pas le revoir maintenant. Ce qui aurait été génial, c'est qu'il amène avec lui une intrigue solide et intéressante. Sa jalousie psychiatrique envers Ballard parce qu'il a passé l'été avec Echo et qu'elle est, selon lui, tombée amoureuse, ne suffisait pas à justifier son retour à mon sens. En plus, les scénaristes ont voulu faire compliqué avec quelque chose de finalement très simple. Tous ces détours à propos des "clients" habitués d'Echo n'avaient pas grand intérêt, si ce n'est celui de retarder l'échéance : à savoir le retour d'Alpha au sein de la dollhouse. No comment sur la manière dont il entre (les chiottes, littéralement, gros foutage de gueule) et incompréhension totale : pourquoi ne tue-t-il pas tous ceux qui se mettent au travers de son chemin ? Il aurait pu facilement buter Adelle. Ok, scénaristiquement parlant, ça aurait été du gâchis, mais j'ai du mal à croire à sa grande méchanceté alors qu'il ne fait pas grand chose concrêtement. Alan Tudyk était plutôt convaincant, chose qui n'est pas bien difficile face à Eliza Dushku et surtout Tahmoh Penikett, mais il a un peu trop voulu imiter le Joker façon Dark Knight façon Heath Ledger. Son costume aidant, c'est vrai.

   Ce qui m'a franchement troué, c'est que tous les protagonistes soient aussi passifs face à Alpha. Ils sont persuadés qu'il est indestructible alors ils ne font rien. Boyd, à part traîner en arrière-plan, ne bouge pas le petit doigt. Topher, il est bien marrant, mais il pense beaucoup trop tard à sa fameuse invention. Pas du tout crédible. Il aurait logiquement dû y penser tout de suite. Et puis Ballard se démène comme il peut et c'est lui qui prend cher au final puisqu'Alpha réussi à effacer sa mémoire, ce qui n'est guère réjouissant pour la suite d'ailleurs, et dévoile au grand jour, enfin surtout à Adelle, les petits plans qu'il avait avec Boyd et Echo. Doit-on considérer que cette intrigue prometteuse est out ? J'ose espérer que non, à moins que l'on nous trouve mieux. Je m'attends de toute façon à un troisième retour d'Alpha d'ici à la fin de la série et n'oublions pas non plus le Dr Saunders. Malgré les engagements d'Amy Acker sur Happy Town (dont ABC tarde d'ailleurs à annoncer le lancement), elle a bien dû trouver un peu de temps pour revenir à la dollhouse ! Pour terminer, une fois encore : mention spéciale à Enver Gjokaj, excellent en psy ! Le peu qu'on l'a vu, Dichen Lachman était géniale aussi. 

vlcsnap_111530


// Bilan // Après une salve d'épisodes denses, Dollhouse fait une pause Alpha bien mal venue et bien mal gérée.

30 décembre 2009

Ciné Mix [Novembre-Décembre 2009]

44068083

Coup de Coeur  44030378


19193602_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091104_114835   LA ROUTE

   Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent... Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers. (AlloCiné) // Je n'ai pas peur de qualifier La Route de chef d'oeuvre. Tout simplement parce que c'est un film qui m'a bouleversé, qui m'a marqué à jamais, que j'ai trouvé sublissime de bout en bout. Je n'admets même pas qu'on l'ait pu ne pas l'aimer, ne serait-ce qu'un peu. Les paysages désertiques, brumeux, tristes à pleurer : impressionnants et magnifiques ! La prestation de Viggo Mortensen : admirable ! Son meilleur rôle sans doute. Même Charlize Theron, que l'on voit peu, est d'une justesse incroyable. Et j'irai même plus loin : même Molly Parker, que l'on doit voir une minute, tout au plus, est bouleversante. Tout est dans son regard et ce qu'elle représente. Robert Duvall aussi est parfait. Casting impeccable quoi. La lenteur du récit sied parfaitement au propos, et les moments de panique sont d'autant plus prenants et intenses. J'ai tout aimé de ce voyage et il entre sans problème dans le Top 10 de mes films préférés.

Le Presque-Coup De Coeur  44030377


19211318_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091212_104149   AVATAR

   Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des "pilotes" humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora. On confie à Jake une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake... (AlloCiné) // J'étais très récalcitrant à l'idée d'aller voir Avatar, car je ne suis pas client de ce genre de films en général et parce que toute la promotion faite autour du film m'a gavé. Heureusement qu'on ma forcé ! Heureusement ! Avatar est géantissime et est à voir absolument en 3D car il a été pensé pour un tel visionnage et c'est là qu'il prend toute son ampleur. On est comme transporté à Pandora, sans temps morts pendant 2h40, et l'on ne veut plus quitter cette Terre au bout du compte. Les grands personnages bleus auraient pu être ridicules mais ils sont au contraire très attachants. James Cameron a su construire une mythologie incroyable et l'on assiste, les yeux écarquillés, à quelque chose de grand et qui fera date, sans nulle doute. Là où le film pêche, c'est évidemment au niveau de son scénario très manichéen et sans surprise. Pourtant, j'ai trouvé que le message écologique passait bien, sans en faire des tonnes, et tant pis si les méchants humains sont ridicules. Un grand moment de cinéma, une claque énorme ! C'est le début d'une grande aventure je crois...

La belle surprise  44030377


19186115_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091020_060816   LES VIES PRIVEES DE PIPPA LEE

   Pippa Lee s'est construite une vie confortable dans une atmosphère feutrée. Elle est dévouée à son mari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjà adultes. Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparence parfaite s'effrite. Pippa a connu une enfance tumultueuse et délurée où se sont mêlés sexe, drogue et rock'n'roll. Désormais, elle doit donc trouver un équilibre entre sa jeunesse troublée et la femme "trop rangée" qu'elle est devenue. Sa rencontre avec un mystérieux jeune homme va lui permettre de trouver un nouveau sens à sa vie... (AlloCiné) // Ce que cette Pippa Lee peut être attachante ! Robin Wright Penn en a fait du chemin depuis Santa Barbara, c'est peu de le dire ! Elle délivre ici une prestation sobre et juste, à faire pâlir certaines grandes reines Hollywoodiennes qui ne jurent que par le botox et qui n'ont même plus d'expression humaine. Un peu gênant quand on est une actrice et que l'on doit faire passer des émotions. La beauté  de Robin Wright Penn est naturelle et ça la rend mille fois plus intéressante... Pour en revenir au film, il est vraiment touchant. Une succession de rires, de drames, d'accalmies et de fantaisies. Même Blake Lively, que je ne porte pourtant pas dans mon coeur, est convaincante en Pippa Lee version ado trash. Beaucoup de seconds rôles surprenants tenus par des acteurs confirmés : Julianne Moore, Winona Ryder, Keanu Reeves, Monica Bellucci, Maria Bello... Un beau film donc, qui aurait mérité un accueil plus chaleureux. Voire un accueil tout court.

La déception  44030376


19181960_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20091012_034635   LE VILAIN 

   Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ". S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils. // De la part d'Albert Dupontel, qui a enfanté Bernie, on pouvait s'attendre à un film beaucoup plus noir et beaucoup plus insolent. C'est finalement bien gentillet. Le monsieur semble s'être assagi avec l'âge. Tant pis pour nous ! En tant qu'acteur, en revanche, il tient toujours bien la route. Excellente idée que de s'adjoindre les services de Catherine Frot, même si prendre une vraie vieille actrice aurait été tout aussi bien. Elle est bonne, elle sait toujours ne pas en faire trop. Mais pour le coup, elle n'en fait peut-être pas assez... Ou est-ce son rôle qui n'est pas à la hauteur des espérances ? Le problème du film, c'est qu'il tourne vite à la suite de sketchs plus ou moins inspirés et plus ou moinds drôles. Ils mettent trop de temps à se mettre en place et pendant ce temps-là, on s'ennuie un peu, voire beaucoup sur la fin. Plein de petites trouvailles m'ont plu, comme le coup de la tortue "taguée". On ne passe pas un mauvais moment dans l'ensemble mais vraiment rien de mémorable.

30 décembre 2009

Dollhouse [2x 07]

dnes_season4_dollhouse_mini

Meet Jane Doe // 2 72o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_204053 vlcsnap_206037

   Une fois encore, Dollhouse nous offre un épisode dense mais pas aussi bien maîtrisé que les précédents. On sent bien que les scénaristes sont en quelques sortes pris de panique parce que la fin approche et qu'ils ont encore beaucoup de choses à dire. On ne peut pas leur en vouloir d'en caser un maximum en 42 minutes mais pour le coup, on aimerait bien que l'ancien format de 48 minutes soit toujours d'actualité. Ce qui m'a gêné pour tout dire, c'est le début de l'épisode. On passe de Echo libre et clocharde à Echo médecin et amoureuse de Ballard. C'est un peu too much. Mais pour ne rien arranger, voilà qu'Adelle n'est plus à la tête de la dollhouse ! Harding (le génial Keith Carradine) la remplace et prend un malin plaisir à l'humilier. Ca fait beaucoup de nouveautés à avaler et on se sent un peu floué : j'aurai aimé assister à la mise en place du plan d'Echo et Ballard et j'aurai aimé voir Harding destituer Adelle de ses fonctions. D'ailleurs, on ne sait pas bien ce qu'elle fait du coup. Au milieu de tout ça, Boyd ne semble pas avoir changé. Il est toujours bon et il fait le lien entre la dollhouse et les deux fugitifs.

   Pour la première fois depuis longtemps, j'ai pris un certain plaisir à suivre les aventures d'Echo. Elle ne m'a pas trop agacé et, même si cette intrigue à la Prison Break-style n'était pas follement passionnante, elle a su m'accrocher de temps à autres. Surtout vers la fin d'ailleurs, quand l'évasion se met vraiment en place. Ballard ne m'a pas été désagréable non plus (même si les tics de Tahmoh Penikett attirent plus encore mon attention que son jeu médiocre) mais j'aurai voulu qu'il soit plus entreprenant avec Echo. Qu'il la baise sauvagement quoi. Je me dis que ça arrivera tôt ou tard, donc autant que ça arrive tôt. Qu'on évacue toute cette tension sexuelle qui n'est que secondaire à la grande histoire ! Bien aimé les scènes d'entraînement, elles m'ont un tout petit peu rappelé le duo Spike/Buffy, lorsqu'ils vivaient leur amour cachés dans les caves de Sunnydale. Un tout petit peu j'ai dis ! Le plan des deux tourtereaux me paraît un peu bancal mais l'on se dirige de plus en plus vers les événements d'Epitaph One, il y a donc des chances qu'il marche...

   Le grand changement de comportement d'Adelle m'a moyennement plu. On sentait dès le début de l'épisode que ça allait se finir comme ça et, en même temps, je trouve que ça a été trop mal amené. Et puis c'était trop rapide. Mais on en revient toujours à ce problème d'urgence avec lequel les scénaristes doivent composer. J'ai toujours un problème avec le jeu d'Olivia Williams mais je me lasse de l'écrire. Je suppose donc que vous vous lassez de le lire. A ce propos, si Eliza Dushku et Tahmoh Penikett étaient plus convaincants (et convaincus ?), tout ça passerait tellement mieux... J'ai encore bien aimé les interventions de Topher, et j'ai adoré le fait que Victor et Sierra soient ses scientifiques. C'était un moyen comme un autre de les intégrer un tant soit peu à l'histoire. L'affaire de la grosse arme de destruction massive, je crois qu'on peut la désigner ainsi, me plaît. C'est avec ce genre de trouvailles que la série montre tout son potentiel. De même, il était bien inspiré de faire réfèrence aux autres dollhouses à travers le monde. Ca donne une ampleur, même factice, à l'entreprise.

vlcsnap_219829


// Bilan // C'est désormais avec intérêt et non bonne conscience sériephilique que je regarde Dollhouse. Il en aura fallu du temps ! La série est toujours pleine de défauts mais elle utilise enfin son potentiel à bon escient.

         

29 décembre 2009

Psychoville [Saison 1]

44069732

psychoville_1247230590

44030376

   Je poursuis mes aventures au pays des DVDs pas chers et des séries pas cheaps avec Psychoville, probablement l'un des objets télévisuels les plus improbables qu'il m'ait été donné de voir. Et il vient de BBC 2.  Comme quoi, toutes les bonnes séries anglaises ne sont pas sur Channel 4 ! Elle est l'oeuvre d'un duo à l'origine d'une série culte de la fin des années 2000 (passée sur Comédie ! en France) : The League Of Gentlemen, qu'il me tarde de découvrir du coup. Steve Pemberton et Reece Sheasmirth ont apparemment repris les mêmes ingrédients, ceux de la "comedy mystery", mais en pire ! Et ça donne quelque chose d'unique...

  Psychoville narre les tranches de vies de cinq personnages qui vivent aux quatre coins de l'Angleterre et qui n'ont apparemment rien en commun. Pourtant, ils reçoivent tous une même lettre avec l'inscription "I Know what you did". Ca ne vous rappelle rien ? Oui, Souviens-toi l'été dernier évidemment. C'est normal, les scénaristes s'amusent à rendre hommage à leur façon à de nombreux films d'horreur ou de thrillers. Les réfèrences ne manquent pas. Il faudra attendre le dernier épisode de la saison 1, le 7ème, pour véritablement découvrir quel est le lien qui les unit tous. Et cela donne d'ailleurs le meilleur épisode de la série à ce jour, qui se termine par un petit cliffhanger. Une saison 2 a été commandée et arrivera en 2011. Pour patienter, un téléfilm est prévu en 2010. Tout l'intérêt de la série réside dans sa galerie de personnages absolument hallucinante et irrévérencieuse, comme seuls les Anglais savent nous concocter. Nous avons donc Oscar Lomax, un collectionneur de peluches richissime prêt à vendre ses propres yeux pour obtenir une pièce inestimable de sa collection (à mon goût le personnage le moins intéressant, sauf quand il est rejoint par des siamoises perverses); Joy Aston, une puéricultrice persuadée que le baigneur qu'elle utilise pour faire des démonstrations aux futurs parents est son propre enfant, elle est capable du pire pour le protéger (elle est interprétée par l'excellente Dawn French, célèbre acolyte de Jennifer Saunders); Robert Greenspan, un nain-acteur amoureux de la Blanche-Neige idiote de la pièce dans laquelle il joue, il a un passé sulfureux d'acteur porno et, pour couronner le tout, il est télépathe (le plus attachant); David Sowerbutts, un grand dadet retardé fasciné par les tueurs en séries au point d'en devenir un et élevé par une mère tout aussi cinglée que lui, une relation limite incestueuse les lie (mes deux personnages préférés, les plus flippants et les plus drôles); et enfin Mr Jelly, un clown très triste et très en colère depuis qu'il a été amputé de sa main gauche (un peu ennuyeux sur le longueur).

   Le principal défaut de Psychoville, c'est son pilote. Il faut y survivre. Non pas qu'il soit mauvais mais l'univers de la série est tellement différent de ce qu'on a l'habitude de voir qu'un temps d'adaptation est nécessaire. Et puis il ne pose pas clairement les enjeux et se contente de nous présenter les personnages, lesquels ne sont pas encore au top de leur perversité. Le 4ème épisode, un huis clos hilarant entre les serial-killers mère et fils, est le plus réussi de tous mais pas aussi jouissif que le dernier. Il contient notamment une scène chorégraphiée juste énorme. Il aurait fallu que tous les épisodes soient aussi bons pour que l'on puisse considérer la série comme une réussite. En fait, il aurait fallu que chaque épisode se concentre sur un seul personnage et qu'ils se rejoignent tous, comme c'est le cas, dans le dernier. Là, on passe d'une histoire à l'autre avec des enchaînements trop abruptes, parfois frustrants. En tous cas, c'est souvent drôle, très décalé évidemment, et osé. A ce sujet, je m'attendais à pire. Une fois passée la présentation des personnages, ils ne nous surprennent et ne nous dégoûtent plus vraiment. Ou alors on s'habitue à leur folie ? A noter que les créateurs, Steve Pemberton et Reece Shearsmith, interprétent aussi trois des personnages principaux chacun. La performance est à saluer !

So What ?

   Psychoville se doit d'être tentée par les plus curieux des sériephiles car elle est unique en son genre, à la fois grotesque et jouïssive. Elle est malheureusement parfois un peu ennuyeuse mais le format 7x 28 minutes ne peut s'apparenter à un supplice. Mais définitivement, l'essayer, ce n'est pas l'adopter. Ou alors vous êtes vous-même un psychopathe et je ne réponds plus de rien !


// Bonus // Un court teaser !

Publicité
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 429
Derniers commentaires
Archives
Publicité