Ciné Mix [Mars 2012 - Mars 2013]
MARS 2012
AVRIL 2012
MAI 2012
JUIN 2012
JUILLET 2012
AOÛT 2012
SEPTEMBRE 2012
OCTOBRE 2012
NOVEMBRE 2012
DECEMBRE 2012
JANVIER 2013
FEVRIER 2013
MARS 2013
Ciné Mix [Janvier - Février 2012]
KILLING FIELDS. Imaginez un épisode des Experts : Miami sans son filtre jaune mythique, sans David Caruso et ses lunettes, mais avec plus de crasse, plus de violence et plus d'injures, et la conviction au bout d'une dizaine de minutes que untel est le coupable de tous ces horribles meurtres. Vous obtenez Killing Fields, qui n'a rien d'émouvant, rien d'original et rien d'étonnant. Juste de bons acteurs. Et encore, il faut aimer Jeffrey Dean Morgan. Ce qui n'est pas mon cas ! TAKE SHELTER. Le point commun entre Take Shelter et Killing Fields, c'est la douce et radieuse Jessica Chastain, qui avait déjà illuminé quelques mois plus tôt La couleur des sentiments et The Tree Of Life. A nouveau, elle apporte une valeur ajoutée incontestable à ce film qui paraissait sur le papier plus ambitieux et mouvementé qu'il ne l'est vraiment. Il n'en reste pas moins envoûtant, angoissant parfois et bouleversant dans le dernier quart d'heure. Toutefois, il n'est pas aisé d'en saisir le sens. La métaphore est presque trop subtile.
TRUST. J'avais raté le premier film de David Schwimmer alors j'ignorais, en allant voir Trust, qu'il était si talentueux en tant que réalisateur ! En le voyant faire ses pitreries dans Friends, on était loin de pouvoir l'imaginer. Béni soit celui qui lui a laissé sa chance ! Sur un sujet très délicat mais terriblement actuel -le viol et la pédophilie- il est parvenu à offrir une oeuvre pudique, sobre mais néanmois dérangeante, qui met subtilement en avant les paradoxes de notre société où tout est constamment sexualisé. Liana Liberato, dans le rôle de la jeune victime, est époustouflante, face à un Clive Owen, dans celui de son père, particulièrement bon. RECHERCHE BAD BOYS DESPEREMENT. Si vous avez vu Le chasseur de primes avec Jennifer Aniston et Gerard Bulter -vous avez le droit, je ne juge pas- alors vous avez déjà partiellement vu Recherche Bad Boys... qui se contente d'inverser les rôles. Ce n'est pas un film typique de Katherine Heigl, en ce sens que l'aspect romantique passe au second plan la plupart du temps pour laisser place à l'action et aux nombreuses tentatives d'humour ratées, mais c'est sans doute aussi son plus mauvais depuis longtemps ! Laissez-la plutôt retourner dans quelques épisodes de Grey's Anatomy et faire un peu grimper l'audience !
MA PREMIERE FOIS. J'ai énormément de mal à dire du mal de ce film car je l'ai trouvé profondément sincère et qu'il vient, de toute évidence, de la part d'une fan de séries télévisées (pour citer Brothers & Sisters, on ne peut que l'être !). Ca se ressent dans certains plans, dans l'utilisation de la musique et dans le choix même des chansons. Mais, au-delà de ça, cette première réalisation manque grandement de subtilité, de dialogues réussis et d'acteurs convaincants. Quant au propos, il n'est pas original une seule seconde. On a l'impression d'avoir déjà vu tout ça trop de fois... Dommage. THE DESCENDANTS. Si je devais citer tous les points forts du dernier film d'Alexander Payne, la prestation de George Clooney, pourtant unaniment saluée, ne viendrait pas en premier. Il est bon, bien entendu, mais la trop grande réserve de son personnage ne lui permet pas d'aller plus loin, là où j'avais envie qu'il m'emmène enfin. On est en tout cas pas habitué à le voir dans ce type de rôle... La vraie surprise, c'est Shailene Woodley, particulièrement émouvante, qui vient tout droit de Secret Life Of The American Teenager dont elle est l'héroïne ! Preuve que la direction d'acteur, ça peut tout changer... Jouer dans une merde, ça n'aide pas non plus. Un beau film, sans conteste, mais pas la claque que j'attendais. Pas le flot d'émotion que je recherchais.
MARTHA MARCY MAY MARLENE. Une superbe affiche, une excellente bande-annonce, une révélation -Elizabeth Olsen- mais un film qui ne tient pas toutes ses promesses parce que l'héroïne ne s'y livre jamais vraiment, ni à nous ni à ses compagnons. Comme un goût d'inachevé, mais beaucoup de poésie. DETACHMENT. La presse a été dure avec ce film. Vraiment trop dure. La mise en scène serait-elle trop originale ? Adrian Brody serait-il trop bon ? L'ensemble du casting secondaire serait-il trop admirable ? La réalité trop sombre ? Le propos trop désespéré ? Moi, j'ai été bousculé par ce film, bouleversé... je l'ai trouvé tout simplement juste.
ANOTHER HAPPY DAY. Hormis la bouche d'Ellen Barkin, j'ai peu de reproches à faire à ce film qui redonne ses lettres de noblesse au terme trop souvent utilisé dans les synopsis de films et de séries depuis quelques années et souvent à tort : "famille dysfonctionnelle". Il s'y dit des choses, sur la vieillesse notamment -grandiose Ellen Burstyn- absolument poignantes. On rit certainement plus qu'on ne pleure mais le scénario est suffisamment bien écrit pour passer de l'un à l'autre avec une aisance incroyable. L'accumulation de toutes les misères du monde n'était sans doute pas nécessaire, cela dit. FELINS. Le procédé de l'anthropomorphisme, qui consiste à humaniser les animaux en interprétant leurs réactions par des émotions, atteint ses limites au bout d'un certain moment mais c'était sans doute le prix à payer pour que l'on s'ennuie le moins possible devant ce documentaire aux images superbes -les paysages sont véritablement époustouflants- mais qui reste néanmoins... un documentaire, avec tout ce que cela implique de didactique. La voix-off de Pascal Elbé (honnêtement, je ne comprends pas pourquoi ils l'ont choisi lui) manque de vitalité.
CHRONICLE. Et si on détenait là le meilleur film basé sur le principe du found footage depuis longtemps ? Cette Chronicle, qui aurait pu ressembler à la série Misfits en se fiant uniquement au synopsis et à l'affiche très urbaine, est un divertissement particulièrement réussi qui ne raconte rien de très nouveau mais qui parvient à nous faire croire à l'impossible avec une facilité déconcertante. On part d'un drame adolescent intimiste pour terminer sur un blockbuster épatant. Le genre de bijou qui va, à coup sûr, être souillé par de multiples suites alors qu'il était parfait comme il était.
Ciné Mix [Novembre - Décembre 2011]
CONTAGION. Soderbergh a oublié d'injecter à son film le sérum de l'émotion, ce qui en fait plus un reportage documentaire, clinique et glaçant, qu'un récit haletant ou passionnant. Loin du film catastrophe traditionnel, certes, mais loin aussi de ce que l'on était en droit d'attendre du cinéaste. INTOUCHABLES. Pourquoi cette comédie aux ressorts classiques et parfois faciles a-t-elle rencontré un si grand succès ? Sans doute parce qu'elle raconte avec humour, tendresse et sincérité une histoire émouvante et universelle d'amour et d'amitié. Tout le reste n'est que hasard du calendrier, coup de chance et promotion savamment orchestrée. On ne peut en tous cas que se réjouir d'un tel phénomène lorsque l'on repense aux "Ch'tis" qui sont parvenus à faire mieux avec beaucoup mais vraiment beaucoup moins de talent.
LES ADOPTES. Pour son premier film en tant que réalisatrice, Mélanie Laurent met sa poésie et son imaginaire, sa sensibilité aussi, de femme, d'actrice, de soeur, de rêveuse un peu naïve, au service d'une histoire intime, qui n'est pas la sienne, qui n'est pas forcément la nôtre non plus mais qui nous touche assurément. Prometteur. CARNAGE. On a beau s'appeler Roman Polanski, avoir une distribution parfaite -le tandem Jodie Foster/Kate Winslet est jubilatoire- et une mise en scène brillante, quand on n'a qu'un semblant d'histoire à raconter et pas de fin correspondante, on fait un film parfois enthousiasmant qui tient debout, certes, mais qui ne tient pas toutes ses promesses pour autant. Une oeuvre mineure dans la carrière du cinéaste. Parfois, les pièces de théâtre devraient rester des pièces de théâtre.
HOLLYWOO. Quand on aime Florence Foresti, on pardonne forcément à cette comédie pas totalement ratée mais pas franchement réussie non plus certains de ses gags lourds qui ne font rire que leurs auteurs et l'équipe technique et ses interventions Debbouziennes souvent ratées. Les moyens n'ont malheureusement pas été mis dans les idées, mais il y en a et ça se voit ! SHAME. Un petit chef d'oeuvre dépressif sur la solitude de l'homme moderne, pour qui la chair est faible et triste et la vie un gouffre de désespoir. Michael Fassbender se donne corps et âme, tantôt séduisant et animal, tantôt troublant et inquiètant, tandis que les lumières de New York la nuit défilent puis s'éteignent, nous laissant un goût amer de vide, de sang et de sperme.
DES VENTS CONTRAIRES. Evitant l'écueil du larmoyant, ce film signé Jalil Lespert n'en est pas réussi pour autant : facile, naïf, trop peu bavard, souvent joué approximativement -Benoît Magimel et Isabelle Carré mis à part- il avance sans but, un peu comme son héros. On s'ennuie à ses cotés, on se demande quand tout cela va se terminer mais comment, ça on ne s'y intéresse guère.Si l'action ne s'était pas déroulée au bord de la mer, il n'aurait même pas été beau. Pêtri de bonnes intentions mais anecdotique. HAPPY NEW YEAR. Cette comédie romantique ultra classique et sans prétention passe souvent à coté de tout ce qu'elle entrepend. Malgré un humour approximatif et une émotion facile, elle parvient à nous faire passer un bon moment grâce à son défilé de stars, dominé par les prestations très réussies de Robert De Niro et Hilary Swank. On aurait presque envie de citer aussi Zac Effron mais il doit beaucoup -tout ?- à sa partenaire, Michelle Pfeiffer, que l'on prend un plaisir incommensurable à retrouver.
LA DELICATESSE. Ce si joli film pouvait-il porter un nom plus adéquat ? Le début d'une histoire d'amour, raconté avec fantaisie, est chassé par la mort, brutale, puis le deuil, lent, jusqu'à la renaissance, bouleversante. Deux êtres perdus qui se découvrent, lorsque deux acteurs à la sensibilité exacerbée se rencontrent. Une Audrey Tautou toujours formidable, un François Damiens étonnant. Un duo tout en délicatesse. Tout en élégance. Sublimé par les doux instruments et la voix pure d'Emilie Simon. Inoubliable.
CinéBox [Top 2011]
Je n'ai pas encore publié mes critiques des films de Novembre et Décembre mais aucun d'entre eux ne figurera dans ma liste des meilleurs films de l'année, donc la voici !
1- Melancholia de Lars von Trier
"Divisé en deux parties -l'une trop longue mais fascinante, l'autre parfaite, sidérante et poignante- ce Lars von Trier mêle le drame familial intime et l'onirisme à toute la grandiloquence que requiert organiquement une toile de fond comme celle de la fin du monde. On en sort... soufflé."
2- Black Swan de Darren Aronofsky
"Un film inclassable qui vous entraîne dans un tourbillon d'émotions face à une descente aux enfers obsédante. Profond. Noir. Sublime."
3- The Tree of Life de Terrence Malick
"Malgré la présence, parfois insoutenable, de la religion, cet arbre de vie est une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de voir au cinéma à ce jour. Les images sont sublimes, gracieuses, éblouissantes. C'est ce que l'on retient au bout du compte. Tant pis pour les défauts et les longueurs. "
"Un quotidien sinistre, étouffant, anxiogène qui réussit pourtant à devenir fascinant, drôle et touchant grâce à une réalisation nerveuse et des acteurs saisissants. Maïwenn ne se censure jamais et veut tant dire qu'elle déborde."
5- Les Bien-aimés de Christophe Honoré
"Et si l'excellent Les Chansons d'amour n'était que le brouillon de ces Bien-Aimés ? Christophe Honoré n'a pas pris de risques (même thématiques, même acteurs, même compositeur -Alex Beaupain-) mais il a encore frappé fort. De ces films qui vous passionnent et qui vous touchent. Et qui vous marquent..."
6- Rabbit Hole de John Cameron Mitchell
"C'est avec peu de mots que Nicole Kidman et Aaron Echkart, au diapason, composent une partition parfaite. Dramatiquement beau."
7- La Couleur des sentiments deTate Taylor
"Le titre français d'une niaiserie sans nom est trompeur : The Help est un excellent film, très émouvant mais pas tire-larme, extrêmement drôle aussi. Toutes les actrices, sans exception, y sont formidables et elles méritent toutes d'être récompensées avec autant de ferveur. Autant toutes les citer : Viola Davis, Octavia Spencer, Emma Stone, Jessica Chastain, Bryce Dallas Howard, Anna Camp et Allison Janney."
8- Le Skylab de Julie Delpy
"Le cinéma de Julie Delpy est d'une étonnante richesse : elle parvient avec son Skylab à raconter une histoire de famille simple et chaleureuse et d'une justesse incroyable avec une facilité déconcertante. Les comédiens sont d'un naturel désarmant. Il s'en dégage une grande tendresse et une sacrée intelligence."
9- Beginners de Mike Mills
"Raconter les hauts et les bas d'une histoire d'amour aussi singulière qu'universelle, ce n'est pas nouveau et ce sera encore fait mille fois. Mais avec beaucoup d'imagination, d'humour et de fantaisie, on parvient à faire original : la preuve. Un des plus beaux rôles d'Ewan McGregor au passage."
10- Super 8 de J.J. Abrams
"Des scènes d'action spectaculaires parfaitement maîtrisées, des hommages appuyés au meilleur du cinéma américain des années 80, un film dans le film... Un scénario simpliste, certes, mais J.J. Abrams ne triche pas et émeut avec simplicité. "
Mentions spéciales : J'aime regarder les filles, Les Adoptés, La Guerre est déclarée, Le Gamin au vélo et... Bad Teacher !
Attentes pour 2012: Amour, Hunger Games, L'Amour dure trois ans, Albert Nobbs, Young Adult, My Week with Marilyn, Dark Shadows, Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui...
(Extrait du dossier des Tops 2011 de la rédaction d'AlloCiné que je vous invite à consulter ICI)
Ciné Mix [Octobre 2011]
DRIVE. Grâce à sa B.O. 80s envoûtante devenue super hype, grâce à ses acteurs formidables (Ryan Gosling impressionne, Carey Mulligan parvient à ne pas qu'être une sous-Michelle Williams) et grâce à sa réalisation frôlant la perfection, Drive peut bien se permettre de ne pas raconter grand chose. DREAM HOUSE. Réussir à rater un film avec Daniel Craig, Naomi Watts et Rachel Weisz n'était pas chose aisée mais Jim Sheridan l'a fait ! C'est ce que l'on appelle un accident industriel. Le twist en milieu de film est très étonnant quand on a pas vu la bande-annonce mais, une fois passé, Dream House n'a strictement plus aucun intérêt. Le dénouement est navrant, tout comme les raisons de ce foutu bordel.
LA COULEUR DES SENTIMENTS. Le titre français d'une niaiserie sans nom ne doit surtout pas vous tromper : The Help est un excellent film, très émouvant mais pas tire-larme, extrêmement drôle aussi. Toutes les actrices, sans exception, sont formidables et elles méritent toutes d'être récompensées avec autant de ferveur. Autant toutes les citer : Viola Davis, Octavia Spencer, Emma Stone, Jessica Chastain, Bryce Dallas Howard, Anna Camp et Allison Janney. LE SKYLAB. Le cinéma de Julie Delpy est d'une étonnante richesse : elle parvient avec son Skylab à raconter une histoire de famille simple et chaleureuse et d'une justesse incroyable avec une facilité déconcertante. Les comédiens sont d'un naturel désarmant. Il s'en dégage une grande tendresse et une sacrée intelligence.
POLISSE. De la même manière qu'un Entre les murs, proche du documentaire, Polisse se glisse dans un quotidien sinistre, étouffant, anxiogène qui réussit pourtant à devenir fascinant, drôle et touchant grâce à une réalisation nerveuse et des acteurs saisissants. Maiwenn ne se censure jamais et veut tant dire qu'elle déborde. Qu'importe : ce film coup de poing marque et bouleverse. LES AVENTURES DE TINTIN - LE SECRET DE LA LICORNE. On s'amuse comme des gosses devant ce Tintin de Spielberg. On ne rit pas beaucoup, malheureusement, mais on se laisse emporter quand même. Le passage au Maroc est particulièrement scotchant ! Le réalisateur a réussi son pari mais Tintin n'est pas Indiana Jones, la fidélité vis à vis du héros laisse quelque peu à désirer. A mettre devant tous les yeux en somme, sauf devant ceux des puristes tintinophiles !
Ciné Mix [Septembre 2011]
LA GUERRE EST DECLAREE. Il m'a fallu plusieurs jours avant de digérer ce film, vibrant, brillant, amusant et souvent destabilisant. Les dialogues sonnent souvent faux. A moins qu'ils ne sonnent plus juste que juste ? Une curiosité qui finit par nous emporter et nous bouleverser. SEXE ENTRE AMIS. Les comédies sur les Sex Friends se multiplient. Elles ont tendance à toutes se rassembler mais celle-ci se différencie grâce à ses interprétes qui forment un duo très convaincant, vraiment drôle. Les séquences émotion sont moins réussies mais on se sent bien en sortant de la salle. Le feel good movie de la rentrée sans aucun doute !
FRIGHT NIGHT. Efficace dans ses scènes d'action avec une utilisation parfois maligne de la 3D, le film patauge dès qu'il évoque la mythologie vampirique et qu'il confronte ses personnages au doute. Les acteurs ont beau être bons (Colin Farrell et Toni Collette), on s'ennuie un peu dès que le rythme ralentit. GLEE! ON TOUR: LE FILM 3D. Lire la critique complète ICI.
CRAZY, STUPID, LOVE. A little "Crazy", not that "Stupid", with a lot of "Love". Le casting de cette comédie (Julianne Moore, Ryan Gosling, Emma Stone...) aurait pu se suffire à lui-même mais le scénario est bien fichu, en plus. UN HEUREUX EVENEMENT. Remi Bezançon n'a pas reproduit le miracle du merveilleux Le Premier jour du reste de ta vie mais ce film partage un même sens de la poésie, de l'humour et du réalisme, avec une réalisation toujours très inspirée. Louise Bourgoin est étonnamment juste. Pio Marmai encore parfait.
Ciné Mix [Août 2011]
LES SCHTROUMPFS. Beaucoup moins ridicule que prévu, la version 3D des nouvelles aventures des sympathiques petits êtres bleus divertit efficacement sans jamais surprendre. Le couple Neil Patrick Harris/Jayma Mays est très convaincant, mais leurs talents comiques sont sous-exploités (et je ne parle même pas de celui de Sofia Vergara !) SUPER 8. Des scènes d'action spectaculaires parfaitement maîtrisées, des hommages appuyés au meilleur du cinéma américain des années 80, un film dans le film... Un scénario simpliste pour un grand film (Lire la critique complète).
MELANCHOLIA. Divisé en deux parties -l'une trop longue mais fascinante, l'autre parfaite, sidérante et poignante- ce Lars Von Trier mêle le drame familial intime à l'onirisme et à toute la grandiloquence que requiert organiquement une toile de fond comme celle de la fin du monde. On en sort... soufflé. LA PLANETE DES SINGES: LES ORIGINES. Bien que ce reboot se refuse à verser dans le tout spectaculaire, les scènes les plus réussies sont celles qui utilisent les excellents effets-spéciaux mis à la disposition du réalisateur, pas celles qui tentent de donner une leçon bien connue à l'humanité. L'émotion réussit à poindre de temps à autres, qui plus est. Efficace en somme, mais la révolution n'a pas eu lieu. Peut-être dans le prochain numéro ?
MES MEILLEURES AMIES. Judd Apatow a bien fait, pour une fois, de faire confiance aux femmes (et quelles femmes ! Kirsten Wiig, Maya Rudolph, Melissa McCarthy et la divine Rose Byrne forment un sacré quatuor). Cette comédie ne se contente pas d'être trash, elle est aussi plus profonde qu'il n'y paraît et elle touche finalement bien plus que l'on aurait pu l'imaginer. COMMENT TUER SON BOSS ? Ce film est la preuve, s'il en fallait une, qu'un bon casting ne suffit pas à faire une bonne comédie. Malgré l'idée de départ originale, il se complait dans un humour vulgaire et paresseux et dans des situations téléphonées et il s'achève de manière totalement bâclée. Reste le plaisir de découvrir Jennifer Aniston dans le rôle d'une nympho qui n'a vraiment honte de rien.
LES BIEN-AIMES. Ou "Vaut-il mieux aimer que d'être aimé ?" Quel beau (et long) film ! Et si l'excellent "Les Chansons d'amour" n'était que le brouillon de ces "Bien-Aimés" ? Christophe Honoré n'a pas pris de risques (même thématiques, même acteurs, même compositeur -Alex Beaupain-) mais il a encore frappé fort. De ces films qui vous emportent et qui vous touchent. Et qui vous marquent... UN JOUR. Les petites et grandes contrariétés d'une histoire d'amour-amitié, vieille comme le monde, entre Paris et Londres, rythmées par la bande-son des années 80,90 et 2000. Ecraser une larme. Puis continuer sa vie.
Super 8
What About ?
Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer...
Who's Who ?
Scénario de J.J. Abrams. Réalisé par J.J. Abrams. Avec Joel Courtney, Kyle Chandler (Demain à la Une, Friday Night Lights), Elle Fanning (Somewhere, Benjamin Button), Gabriel Basso (The Big C), Riley Griffiths, Ryan Lee, Zach Mills, Ron Eldard...
So What ?
Lorsque le fan (J.J. Abrams) s'associe au maître (Steven Spielberg), cela ne résulte pas simplement sur un bon film, divertissant et touchant, mais aussi et surtout sur un bel hommage au cinéma des années 80, qui pourrait presque être vu comme un passage de flambeau. Steven Spielberg n'est pas mort mais le meilleur de sa carrière est certainement derrière lui. J.J. Abrams, en une vingtaine d'années (car avant Felicity et tout ce qui a suivi, il a signé les scénarios de quelques grands films tels que A propos d'Henry ou Forever Young), a prouvé qu'il était son digne héritier, prêt à prendre la relève ! Si certains en doutaient encore, Super 8 est là pour achever de les convaincre.
Super 8 est une oeuvre extrêmement riche qui a d'abord vocation à réveiller en nous l'enfant qui fut autrefois ébloui par la laideur de E.T. et la beauté du film éponyme, passionné par une Rencontre du troisième type, ému par Stand By Me... Et si je devais quelques instants évoqué un souvenir plus personnel, ce serait celui de ces moments de complicité avec mon petit frère lorsque nous riions face aux facéties de Choco et sa bande de Goonies, et étions effrayés par les frères Fratelli et emerveillés par les multiples passages secrets et la sublime épave finale du film. Les aventures de Joe, Charles, Alice et les autres évoquent tour à tour ces souvenirs cinématographiques-là, gravés dans la mémoire des trentenaires (et de leurs parents qui ont dû se coltiner ces mêmes films des dizaines et des dizaines de fois jusqu'à ce que la bande de la cassette-vidéo déraille). J'ignore si les enfants d'aujourd'hui seront sensibles à Super 8 et resteront marqués par le film, mais ce serait la preuve ultime que J.J. Abrams et son équipe auront réussi leur pari. Alors évidemment, à partir du moment où l'on a vu tous ces films mythiques, les surprises sont rares devant Super 8. Tout se déroule plus ou moins comme on pouvait l'imaginer. Les codes du genre sont respectés, jamais bousculés. On ne cherche pas ici à réinventer mais simplement à recréer une magie. Malgré la sincérité de l'initiative, on ne peut donc que constater que le film possède ses limites.
Super 8 fonctionne également grâce à un deuxième niveau de lecture, celui du film dans le film. Tous les adultes d'aujourd'hui n'ont pas forcément tenté pendant leur enfance de faire leurs propres films mais une majeure partie des cinéphiles, très certainement. Là, J.J. Abrams s'adresse alors à un public moins large mais s'efforce quand même d'inclure tout le monde dans le récit, quitte à être plus explicatif parfois lorsque que quelques détais plus techniques mais pas sorciers viennent s'en mêler. Je pense aux "productions values" et compagnie. On sent que le réalisateur et scénaristes se fait avant tout plaisir et raconte, d'une certaine manière, sa propre histoire. Car quand il était ado, il a fait ses petits films lui aussi et s'est fait remarquer un jour par... Steven Spielberg ! Leur rencontre remonte donc à loin et ce film est l'aboutissement de plusieurs années d'amitié et de respect mutuel. C'est la preuve qu'il ne faut jamais s'interdire de rêver. Les rêves même les plus fous peuvent se réaliser !
Mais Super 8 s'adresse aussi aux fans de J.J. Abrams, qui connaissent son oeuvre sur le bout des doigts et qui savent reconnaître les clins d'oeil que le bonhomme a distillé au fur et à mesure de son film : il y a le restaurant, vers la fin, qui s'appelle "Locke" et qui rappelle donc Lost; mais aussi les apparitions de quelques très brèves de quelques figures importantes de son oeuvre comme Greg Grunberg, toujours présent d'une manière ou d'une autre (mais on l'attend toujours dans Fringe !), ici en acteur de soap, ou encore Amanda Foreman, en présentatrice télé. Il y a sûrement des tas d'autres exemples mais un second visionnage s'impose certainement pour tous les repérer ! On reconnaît un peu de Cloverfield, une production Abrams, à travers les diverses apparitions du monstre, qui se dévoile un peu plus à chaque fois jusqu'à la scène finale qui nous plonge au plus profond de son regard, avec un jeu de miroir sublime entre les yeux du gamin, ceux de sa mère; et ces quelques lignes de dialogues qui semblent anodines qui sont pourtant pleines de sens. L'envol de l'extraterrestre, le pendentif qui part avec lui, c'est un adieu à l'enfance, à la souffrance aussi. C'est simplement magnifique. Si l'émotion était à son comble à ce moment-là, elle l'était aussi lors du visionnage des vieilles images en super 8 de la maman de Joe. Larmes...
J'ai encore des milliers de choses à dire sur ce film (l'incroyable grâce et la justesse d'Elle Fanning, ces scènes d'action spectaculaires parfaitement maîtrisées, surtout celle du déraillement du train, un spectacle inoubliable, le générique de fin nous dévoilant le fameux The Case...) mais je préfère laisser à chacun son expérience de Super 8. Si je ne peux pas m'empêcher de trouver des défauts au film, me laissant insatisfait, je ne peux que répéter que J.J. Abrams et le nouveau maître (les plus cyniques diront "Oui, le maitre du recyclage" mais ils auraient tort de le réduire à cela même s'il le fait si bien). Il n'a plus rien à prouver à mes yeux. Il pourrait s'arrêter demain, il aurait déjà beaucoup apporté au cinéma.
Ciné Mix [Janvier-Juillet 2011]
SOMEWHERE. Une histoire touchante mais ennuyeuse, qui a tendance à mener... nulle part. AU-DELA. Très certainement le plus mauvais Eastwood depuis des lustres ! Jusqu'au bout, on ne sait pas vraiment où il veut en venir. Les premières images de tsunami sont impressionnantes mais le reste... Et puis c'est long, trop long. LE DISCOURS D'UN ROI. Ce film n'a pas volé son Oscar, même si je lui ai préféré Black Swan, moins classique. Colin Firth est incroyable. La messe est dite.
BLACK SWAN. Un film inclassable qui vous entraîne dans un tourbillon d'émotions et une descente aux enfers obsédante. Profond. Noir. Sublime. SEX FRIENDS. Ou l'art, pour Natalie Portman, de prouver que l'on peut être à l'aise dans un genre (le drama dansant) mais aussi dans la comédie prévisible mais bien balancée. 127 HEURES. La réalisation de Danny Boyle est à elle toute seule une bonne raison de voir ce film. Les plans sont magnifiques. Les heures passent pour le héros mais l'ennui n'a pas sa place, jusqu'à ce que l'horreur vienne vous prendre aux tripes pour ne plus vous lâcher jusqu'à la délivrance.
NEVER LET ME GO. Une histoire étrange mais humaine, infiniment puissante et poignante. Visionnaire ? Peut-être. PAUL. Pour le fun, rien que pour le fun. On s'amuse et on s'attache à cette bande de losers et leur nouvel ami. MA PART DU GATEAU. Klapisch nous a habitués à mieux. Karine Viard sauve le film, mais pas suffisamment pour rendre la fin franchement ratée acceptable.
RANGO. Visuellement, je n'ai pas de reproches à faire à ce spectacle. Mais ce n'est pas du Pixar et ça se sent. Le message n'est finalement pas très éloigné de celui de Wall-E par exemple, mais tout est moins subtil et moins touchant. LES YEUX DE SA MERE. Excessif, ce film n'en est pas moins réussi. Il souffre d'un "trop" et la crédibilité du scénario laisse sincèrement à désirer mais tout se joue du coté des acteurs, tous très justes, de Deneuve à Marina Foïs, en passant par Nicolas Duvauchelle et Géraldine Pailhas, laquelle me laisse toujours un goût d'inachevé dans son interprétation, quelque soit le film. THE COMPANY MEN. John Wells n'a pas son pareil pour traiter avec réalisme la condition sociale, ici post-crise économique, et l'a prouvé avec les différentes séries sur lesquelles il a travaillé, mais dans le format d'un film, il semble moins à l'aise, moins libre, même engourdi. The Company Men est loin d'être raté, mais il est un peu trop gentillet au final.
MORNING GLORY. En voyant l'affiche, on s'attend à une comédie gentillette, voire un peu coconne sur une héroïne lumineuse mais pas très maline qui terminera avec l'homme de ses rêves à la fin. Il y a un peu de ça mais le film vaut carrément mieux. Rachel McAdams est effectivement rayonnante mais son personnage ne s'arrête pas là. Harrison Ford est irrésistible en vieux bougon. Et le tout égratigne le monde de la télévision avec délection. RABBIT HOLE. C'est avec peu de mots que Nicole Kidman et Aaron Echkart, au diapason, composent une partition parfaite, fine et délicate. C'est donc les seuls mots que j'écrirais sur ce film dramatiquement beau. MR. NICE. La première partie du film est ennuyeuse, clichée sur les années 60/70 et la drogue, l'alcool, les partouzes... La deuxième partie, qui donne la part belle à Chloe Sevigny, est bien plus convaincante mais le mal est déjà fait.
SCREAM 4. Le défi était presque impossible à relever et pourtant, ils l'ont fait ! Ce quatrième volet, bien qu'absolument pas nécessaire, est fidèle à l'esprit originel de la trilogie, basculant même par moments dans le jubilatoire. ET SOUDAIN, TOUT LE MONDE ME MANQUE. Inventif et moderne, ce film porté par la toujours éblouissante Mélanie Laurent, séduit plus par sa justesse et son humour que par la profondeur de son propos ou sa subtilité. DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS. Le "Titanic" du cirque ? Certainement pas ! Mais un film hollywoodien très classique, dans le bon sens du terme, mais avec les défauts qui vont avec : de la prévisibilité et du manichéen en veux-tu en voilà.
BON A TIRER (BAT). Sans Christina Applegate dans l'un des rôles principaux, je ne serais sans doute pas allé voir ce film (on ne se refait pas) qui sentait mauvais dès l'affiche. Comme prévu, en plus d'être vulgaire et trop rarement drôle, cette comédie trouve le temps d'être frustrante et misogyne. MINUIT A PARIS. Je n'aime pas tellement Owen Wilson mais il est bien meilleur chez Allen que dans la comédie suscitée. Le pari(s) de Woody est réussi malgré les clichés et Carla Bruni. Magique et surréaliste, il marque les esprits d'une jolie manière. THE TREE OF LIFE. Malgré la présence, parfois insoutenable, de la religion, cet arbre de vie est une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de voir au cinéma à ce jour. Les images sont sublimes, gracieuses, éblouissantes. C'est ce que l'on retient au bout du compte. Tant pis pour les défauts et les longueurs.
LE GAMIN AU VELO. Le visionnage de ce film n'a pas été qu'une partie de plaisir à cause de son aspect inquiétant. Il est douloureux de voir ce gamin errer sans but, triste comme les pierres, seul et en manque de son père. Mais il y aussi de la douceur et un regard bienveillant de la part des réalisateurs qui touche du début à la fin. LA DEFENSE LINCOLN. A part pour prouver que Matthew McConaughey peut être un bon acteur quand il fait le bon choix de projet, j'ai du mal à trouver une utilité à ce film. Qui a suivi assidument quelques séries judiciaires aura vite compris de quoi il retournait. Mais ce n'est pas mauvais... LE COMPLEXE DU CASTOR. Décidément, Kyle Killen (Lone Star, Awake) a du talent à revendre. C'est un bon scénariste, mais qui n'a pas là rendu son meilleur travail. Ou alors est-ce Jodie Foster qui n'a pas su sublimer ses écrits ? Je parle de la Jodie Foster réalisatrice, pas l'actrice, toujours impeccable, au même titre que Mel Gibson. Le film est au final aussi déprimant que le héros est déprimé.
BEGINNERS. Raconter les hauts et les bas d'une histoire d'amour aussi singulière qu'universelle, ce n'est pas nouveau et ce sera encore fait mille fois. Mais avec beaucoup d'imagination, d'humour et de fantaisie, on parvient à faire original. Un des plus beaux rôles d'Ewan McGregor au passage, ça ne se rate pa. BLUE VALENTINE. Le pendant sombre et désenchanté de Beginners. A voir pour le couple extrêmement convaincant et juste porté par Michelle Williams, qui n'a plus rien à prouver, et Ryan Gosling, qui se révèle peu à peu. C'est dur, c'est triste, ça coupe même l'envie d'aimer, mais c'est trsè réussi. LES TUCHE. Comme dans la plupart des comédies françaises, les meilleures blagues -les seules même- sont dans la bande-annonce. Toutes les autres tombent à plat. J'adore Isabelle Nanty mais il faudrait que je pense à arrêter d'aller voir ses films. Les Tuche sont quand même attachants dans le fond mais le film aurait dû être mille fois plus drôle. Et pas de Stéphanie de Monaco au final: c'est un scandale !
IL N'EST JAMAIS TROP TARD. Le duo Tom Hanks/les lèvres de Julia Roberts tient toutes ses promesses. Il m'a donné le sourire, même si tout cela était un peu facile et un peu niais. DERRIERE LES MURS. J'ai rarement autant regretté d'être allé voir un film. Au point où je me suis même demandé comment j'avais pu croire, ne serait-ce que quelques instants, que ça pouvait être réussi. D'en ennui terrible, dès les quinze premières minutes. D'un ridicule total jusqu'à l'apothéose finale. Il n'y a bien que Laetitia Casta qui s'en sort dignement. Et encore. C'est vraiment pour lui trouver un point positif. La 3D ? Je ne vois absolument pas son intérêt ici. J'AIME REGARDER LES FILLES. Le casting, rempli de talents inconnus mais prometteurs, n'est pas la seule richesse de ce petit film français très touchant, drôle mais mélancolique.
BAD TEACHER. La meilleure comédie américaine de 2011 ? Décomplexée, un peu trash et vulgaire, elle tient la route de bout en bout. Cameron Diaz est évidemment excellente en salope sans pitié mais la révélation du film, c'est sans aucun doute Lucy Punch ! ABSENT. A force de pudeur, ce film argentin ne tient pas toutes ses promesses. Il ennuie même beaucoup sur la fin, malgré une surprise de taille. Traiter un tel sujet sur le ton du thriller, c'était osé et original mais c'est essentiellement raté. Le reste l'est heureusement un peu moins.
Ciné Mix [Octobre - Décembre 2010]
HAPPY FEW. Ou l'art de nous faire croire pendant 1h30 avec sensualité et désinvolture que l'échangisme, ça peut être excitant et bénéfique. Puis vient la débandade attendue. Original et troublant. LES PETITS MOUCHOIRS.
Les Bronzés au Cap Ferret, l'émotion en plus. Facile mais bouleversant. THE SOCIAL NETWORK.
Brillant, fascinant, incroyable. Mais où est le supplément d'âme ?
KABOOM. My Heart Went Kaboom. Mais certainement pas pour le film. Parodier un genre qui est presque parodique en soi, ça ne mène nulle part. BURIED.
Un exercice de style qui atteint ses limites, une angoisse qui se fait attendre... Mais il fallait oser. POTICHE.
Pour le jogging de Catherine Deneuve, pour le brushing de Judith Godrèche, pour le décolleté de Karin Viard, pour les pantalons serrés de Jérémie Renier. Et aussi parce que c'est sacrément drôle !
Bébé mode d'emploi. Quand la diva Katherine Heigl veut, elle peut. De la part de Greg Berlanti, je m'attendais à mieux. Mais du point de vue du divertissement pur, on passe un agréable moment, c'est indéniable. Burlesque.
Une comédie musicale qui ressemblait à un flop depuis sa conception. Le choix de Christina Aguilera dans le rôle principal a fini d'enfoncer le clou. Hormis quelques prestations remarquables et une Cher étonnamment convaincante, ce film n'a rien pour lui. The Tourist.
Ennuyeux et inintéressant. Un film sans doute commandé par l'office du tourisme de Venise.
The Kids Are Allright. Même si ce film manque grandement de glamour, un parti-pris qui sonne comme une marque d'indépendance un peu crétine, et même si les fameux "Kids" manquent un peu de profondeur, cette histoire est attachante et réaliste.