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Des News En Séries, Le Blog

9 janvier 2011

Parenthood [2x 11]

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Damage Control // 5 98o ooo tlsp.

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   Youpi ! J'ai vraiment aimé cet épisode de Parenthood, comme au bon vieux (Ok pas si vieux) temps de la saison 1 ! La différence avec les précédents ? Des tracas quotidiens qui débouchent sur de réelles émotions et de belles scènes, pas des moments de vie successifs qui n'apportent rien. La mort du petit oiseau de Sydney aurait pu ne se transformer qu'en une énième dispute gentillette entre Julia et Joel sur la façon d'éduquer leur enfant. Ce fut plus subtil que cela. Le discours sur la mort était poignant, réaliste et je me suis rendu compte que c'était même assez original dans le fond. Des parents qui disent la vérité, la vraie, c'est pas si souvent... Joel ému aux larmes, ça valait le détour. C'était tout simple, tout joli, tout mignon. L'intrigue de Crosby était moins inspirée dans son déroulement mais l'émotion finale m'a touché là aussi. Mais il entre dans le rang et ça, je ne l'accepte toujours pas. Il a perdu toute son originalité. Jasmine en desperate housewife est moyennement crédible.

   Pour une fois que les scénaristes se penchaient sur le cas de Drew, je m'attendais à ce qu'ils se vautrent et c'était assez mal partie à vrai dire avec une rebellion à deux francs à base de copains idiots et de bières. Heureusement, Drew est bien trop intelligent pour cela. La bienveillance de son grand-père faisait plaisir à voir. Si l'équipe créative a bien réussi quelque chose, c'est la réhabilitation du patriarche Braverman ! Une fois de plus, tout cela a conduit Lauren Graham à exercer son grand talent de pleureuse. On sent que son ex-mari, père de ses enfants, est sur le point de revenir. On prépare le terrain discrétement. Ce sera sans doute toujours mieux que ses histoires de coeur avec son patron ! Et je vais terminer par l'intrigue la plus réussie de l'épisode, celle d'Haddie et de son nouveau petit-ami qui passent à l'étape supérieure avec la rencontre (forcée) des parents. Le dîner était amusant, grâce à la présence de Max qui dit toujours tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Emouvant, un peu moins, tant la vie de ce pauvre Alex est exagérement misérable. Malgré sa grande bonté d'âme, Adam et Kristina n'ont pas été convaincus et ont demandé à Haddie d'arrêter de le voir. Ca m'a vachement surpris en fait. Je m'attendais à ce qu'ils l'adoptent, ce qui nous aurait changé par rapport à la précédente relation amoureuse de la jeune fille qui était passée par la même étape. Impossible de ne pas prendre le parti de Haddie. Comme elle, j'ai détesté ses parents lorsque le couperet est tombé. C'était simplement injuste. On va voir maintenant comment la gentille Haddie va devenir maîtresse dans l'art de mentir et de dissimuler...   

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// Bilan // Cet épisode est bien la preuve qu'en faisant quelques efforts, Parenthood peut prendre une dimension moins anecdotique. Cela étant dit, à partir de maintenant, je ne ferai plus qu'une review en fin de saison. Je trouve que la série ne donne pas assez de matière à discuter. On est souvent dans le sympathique dispensable et ça ne me suffit plus. Je n'abandonne pas les Braverman pour autant...

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8 janvier 2011

Brothers & Sisters [5x 11]

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Scandalized // 7 85o ooo tlsp.

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   Malgré mon très fort attachement aux héros de Brothers & Sisters, je me vois dans l'obligation de tirer la sonnette d'alarme. Cela fait déjà plusieurs épisodes que les intrigues stagnent et que la qualité décline. Celui-ci est sans doute le moins bon du lot. Aux abonnés absents : Sarah, qui ne m'a pas particulièrement manqué, Saul et Holly. Pour cette dernière, ça devient une habitude. Une très mauvaise habitude. Mais avec le départ de Rebecca, c'était couru d'avance ! Justin, en revanche, est présent. Mais dans une réalité alternative. Aucune intéraction avec les autres membres de sa famille, ce qui est un peu le concept de la série, mais tout un tas de scènes façon New York 911 pendant lesquelles monsieur l'ambulancier sauve des vies tout en roucoulant avec sa belle. Ca m'a profondément ennuyé d'autant que je ne trouve aucune alchimie particulière entre Dave Annable et Odette Yustman, pourtant sa femme dans la vie. Les passages médicaux n'étaient pas mauvais mais pas à leur place. On est dans Brothers & Sisters, pas dans Grey's Anatomy. Et puis l'accident auquel ils assistent ressemblait tellement à celui de Robert qu'on se demande comment le lien n'a pas été fait dans les dialogues, juste une évocation aurait suffit.

   Je me répéte depuis trois saisons mais c'est insupportable cette manie de faire des copains de Nora des bêtes à abattre au bout de trois ou quatre épisodes. Il y a toujours quelque chose qui cloche, on nous aura tout fait ! Le problème de Carl, c'est qu'il est super bizarre. Control freak notamment. A la base, il était pourtant charmant. Je sais bien que les apparences sont souvent trompeuses mais ça commence à bien faire. Et puis au-delà de ça, Nora passe de presque-amoureuse à résignée en l'espace d'un seul petit épisode et ce n'est pas très crédible. Je ne parle même pas de la manière dont se déroule la rupture : à la radio bien-sûr, pendant une de ses émissions. Mais il n'y a que sa famille et ses amis qui l'écoutent et qui interviennent à l'antenne ou quoi ? Dans le genre on avance à vitesse grand V tout à coup sans savoir pourquoi, l'intrigue adoption de Kevin et Scotty se pose là. Cela fait des lustres qu'on attend que ça arrive et quasiment en un épisode l'affaire est bouclée ! On se demande pourquoi ils ne sont pas allés plus tôt faire leur marché. Ca nous aurait évité quelques passages longuets dans les épisodes précédents, la saison dernière notamment. Il y avait quand même ici quelques jolies scènes, en particulier la dernière malgré son aspect "pays des bisounours". Kitty et Seth étaient là pour relever le niveau, avec une Cristine Rose en forme en guest. Seth n'est pas un personnage super bien écrit puisque son comportement n'est jamais vraiment le même d'un épisode à l'autre mais l'ensemble reste cohérent et mignon. Cela dit, sa mère a raison : il n'est qu'une distraction pour Kitty, qu'elle en ait conscience ou non... L'ambitieuse Kitty repointera forcément le bout de son nez tôt ou tard.

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// Bilan // Brothers & Sisters a toujours brillé par sa qualité d'écriture et sa cohérence. Cet épisode n'était pas bien écrit et n'était pas cohérent. Ce n'était donc pas un épisode de Brothers & Sisters.   

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8 janvier 2011

How I Met Your Mother [6x 13]

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Bad News // 1o 15o ooo tlsp.

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   Comme lors de l'épisode précédent, les scénaristes d'How I Met ont choisi de se concentrer sur l'émotion en traitant de sujets graves -la stérilité et la mort- à leur façon. Il en ressort la même impression : on est touché, ému, mais le quota de sourires et de rires est loin, très loin d'être rempli. Barney fait ce qu'il peut mais son running-gag laser-tag ne fait rire que lui. Je ne sais pas si cette obsession régressive était faite exprès, afin de mettre en évidence que lui ne grandissait pas tandis que ses amis oui, mais ce n'était pas drôle. Quant à son doppleganger, disons qu'il était intéressant de voir Neil Patrick Harris dans un autre registre, plus sérieux, mais ça ne comportait pas un grand intérêt. Puis j'avais sans cesse l'impression que l'acteur luttait de toutes ses forces pour ne pas éclater de rire. La partie consacrée à Robin et son nouveau job, très à part du reste de la troupe, ne correspondait pas à du grand Robin. Puis c'est trop facile de faire un best-of Robin Sparkles/Sherbatasky quand on ne sait pas trop quoi raconter. J'espère que cela n'annonce pas une période noire pour le personnage, qui reste encore et toujours mon préféré je le rappelle. Au sujet de Ted, il n'y a rien mais alors rien à dire ! Il était physiquement présent mais absent dans les intrigues et les dialogues. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais tout au long de l'épisode, des chiffres qui correspondaient à un décompte allant de 50 à 1 se sont insérés dans les décors et les accessoires. Idée amusante ! Tout cela pour nous amener à la fameuse "bad news" du titre de l'épisode... 

    Les scènes vraiment poignantes dans How I Met sont rares mais c'est bon de savoir que la série peut se le permettre de temps en temps, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de sitcoms au final. Ce n'a pas toujours été réussi mais cette fois, chapeau à Jason Segel et Alyson Hannigan qui ont délivré une performance de qualité. Les deux étoiles que j'ai donné à cette critique leur sont quasiment dédiées car tout le reste de leur intrigue, qui prenait beaucoup de place il faut bien le dire, n'était pas follichon. On savait bien depuis l'épisode précédent que Lily allait tomber enceinte donc créer un suspense autour de la possible stérilité de l'un des deux n'était pas très judicieux. Tout s'est déroulé comme prévu et sans moments hilarants. Je retiens à la grande limite le passage où les parents de Marshall l'empêchent de se masturber, mais c'était un peu lourd à la longue.   

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// Bilan // Rien que pour LA scène d'émotion finale, cet épisode mérite d'être vu. Elle l'a clairement sauvé étant donné que le reste est limite mauvais, digne de Rules Of Engagement

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7 janvier 2011

Tueurs En Séries [Preview 2011]

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Que nous réserve l'année séries 2011 ? De l'épique, de l'Histoire, de la comédie, des innovations, des remakes, des dinosaures et plein d'autres surprises ! Tour d'horizon de toutes les nouvelles séries à venir dans les prochains mois...

6 janvier 2011

V [2x 01]

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Red Rain (Season Premiere) // 6 6oo ooo tlsp.

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   Commencer une saison 2 sur une scène "à la FlashForward" (sans les moyens qui vont avec) qui se révèle être petit à petit un cauchemar d'Erica, c'est couillu tant c'est idiot. Quand on a offert une première saison aussi moyenne, voire mauvaise, on évite d'énerver le public de manière aussi frontale. Un des principaux reproches qui a été fait à la série, c'est son manque d'action, ses lenteurs inutiles et les menaces d'Anna qu'elle peinait à mettre à exécution. Il a fallu attendre le 13ème épisode pour qu'elle se lance enfin et ce Season Premiere donne l'impression que les scénaristes ne savaient pas très bien ce qu'ils allaient faire de son "red sky". L'explication offerte est claire mais peu convaincante, et la résolution est plus que rapide. Quant aux effets-spéciaux, ils sont toujours aussi brouillons ! Et il ne suffit pas de caler un filtre rouge pour faire illusion. Cette série manque vraiment de moyens. Elle ne peut même pas se rattraper sur sa qualité visuelle...

   Dans le vaisseau d'Anna, rien n'a changé. La reine passe son temps à lancer des regards mystérieux et inquiétants devant ses baies vitrées. Elle fait tout un tas de promesses à ses disciples et par sa voix, les scénaristes nous en font à nous. J'espère qu'ils les honoreront cette fois. Ils ne nous ont en tous cas jamais promis de rendre les personnages intéressants et attachants. Ils n'ont donc pas menti. Erica, dont on soupçonnait enfin de l'ambition dans le Season Finale, repart en mode automatique. Ses acolytes sont toujours aussi vides, que ce soit le Père qui ne sert à rien ou le Hobbes qui... ne sert à rien non plus. Chad ? Il va dans la mauvaise direction, celle de la Résistance. C'est beaucoup moins alléchant scénaristiquement parlant. Chez Ryan, il est difficile de déceler une quelconque émotion. Morris Chestnut n'est pas bon hors scènes d'action et on offre de toute façon pas l'occasion au personnage de s'appesantir. Reste Tyler, du coté des humains, qui ne fait pas le poids face au charisme de sa dulcinée et qui reste agaçant par sa seule présence dans une scène.   

   Je dois reconnaître quelques améliorations bienvenues cela dit. D'abord, cette tentative timide d'apporter de l'humour dans les dialogues. Cela passe essentiellement par le nouveau personnage incarné par l'ancien Reaper Bret Harrison. Sa prestation est loin d'être mémorable mais son arrivée dans l'équipe est une bonne chose s'il est utilisé à bon escient. Ensuite, on sent que les producteurs ne lâchent pas le morceau et qu'ils ont envie de croire que la série peut encore marcher. Ils se font des illusions mais c'est bien tenté. A ce titre, l'arrivée de Jane Badler, l'ancienne Diana devenue mère d'Anna, fait son petit effet même si on en parle depuis un moment dans les médias et que la surprise était donc impossible. La scène est kitsch au possible mais digne de l'originale ! De la même manière, ils osent enfin nous montrer les lézards, que ce soit sous forme de squelette ou bien vivants, la peau verte et suintante. Là encore, le travail visuel est très approximatif mais c'est l'intention qui compte, non ? Je ne sais pas pourquoi je suis aussi indulgent...    

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// Bilan // Dans la mesure où les vrais bons épisodes de V n'existent pas (encore ?) et les épisodes corrects se comptent sur les doigts d'une main, on peut considérer que ce Season Premiere correspond à peu près au 3ème ou au 4ème doigt. On a eu droit à bien pire, mais rarement à mieux. Rien de très prometteur pour la saison 2 en somme mais rien d'abobinablement rédhibitoire non plus...

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6 janvier 2011

Californication [4x 01 & 4x 02]

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Exile On Main St. // Mia Culpa

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   Si le générique de Californication a changé, le contenu de la série pas du tout. Et c'est bien dommage. Le season finale précédent ne pouvait pas vraiment conclure la série, contrairement à ceux des saisons 1 et 2, mais on a pourtant fait le tour de la vie de Hank Moody et de ses proches depuis bien trop longtemps. Quand on voit ce dont est capable Showtime (The Big C, United States Of Tara), je me demande bien pourquoi elle s'évertue à renouveler chaque année cette comédie érotique vulgaire et sans le moindre fond. Vous allez me demander pourquoi je continue alors à la regarder, je vous connais. Eh bien d'abord parce que je suis curieux et que je n'aime pas laisser tomber une série en cours de route, ensuite parce que j'adore Pamela Adlon qui excelle dans son rôle de Marcy. C'est certainement la plus vulgaire de toutes tant elle y va franchement. Mais ses répliques ne se veulent pas fines, elle ne joue pas à l'intellectuelle. Ce n'est pas le cas de Moody. On a toujours l'impression qu'il faudrait applaudir ses bons mots alors qu'ils sont à la portée de n'importe quel ado boutonneux. Enfin bref, ce héros m'a toujours agacé et je ne vois pas comment ça pourrait changer maintenant ! Je reconnais cependant que la lettre qu'il écrit à sa fille est bien écrite et émouvante. C'est une des rares fois où j'ai ressenti un peu d'empathie pour lui. Ca ne va pas durer, je le sais bien.

  Les scénaristes ne se sont pas embarrassés bien longtemps du cliff de la saison précédente avec un Moody en prison. Rien de scandaleux ni d'étonnant là-dedans. Il faut bien avancer. Y'aura-t-il un procès ? Pas si sûr... La nouvelle avocate de Hank est interprétée par Carla Gugino, à qui je n'ai rien à reprocher. Mais le personnage n'a pas particulièrement drôle ou intéressant pour le moment. Elle finira très certainement dans le lit de Moody. Comme toutes les autres, et comme l'autre nouveau personnage introduit dans le Season Premiere. Une sorte de Miley Cyrus plus trash, ou disons une sorte de Lindsay Lohan. Elle est prétexte à montrer de la chair et à lancer une intrigue autour du film qui adapte les dernières frasques de notre héros, et qui devrait occuper une bonne partie si ce n'est toute la saison. Une nouvelle mise en abîme en perspective... Rob Lowe débarque également, pour incarner le Hank Moody du grand écran. C'est une espèce de Brad Pitt bien plus porté sur la chose que le vrai (je suppose) dont l'une des pratiques les populaires est de chier sur ses partenaires. Tout un programme ! Californication ne nous l'avait pas encore fait ce coup-là. Tant qu'on nous épargne la mise en situation hein...

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// Bilan // Fidèle à elle-même contre vents et marées, Californication est condamnée à n'être qu'une petite série créée pour prouver que tout ou presque est possible sur le câble américain. Il y a toujours quelques passages qui amusent, ce serait malhonnête de ne pas le reconnaître, mais est-ce suffisant ? Cette année, je ne ferais plus qu'une review de l'ensemble de la saison quand elle sera terminée.

5 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 11]

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Assassins // 12 1oo ooo tlsp.

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   J’aurais pu débuter ma review en traitant les scénaristes de cet épisode d’Assassins, en référence à son titre, mais c’eut été trop facile. A ce niveau-là de toute façon, les assassins ce ne sont pas eux mais nous. J’ai des pulsions meurtrières quand je vois ce qu’ils font de cette saison qui n’avait pas si mal débuté que ça. Regardez Renee : elle avait du potentiel, sans être originale dans l’univers de la série. La voilà embourbée dans une intrigue nullissime qui ne veut pas prendre fin malgré l’aveu. Quel avenir pour elle maintenant que Lynette est au courant de sa bêtise vieille de vingt-ans avec Tom ? Je suppose qu’elle lui pardonnera. Ou alors elle partira sans n’avoir servi à rien. Puis Vanessa Williams est bien marrante mais dès qu’on lui demande de pleurer, c’est du niveau d’Eva Longoria. Est-il bien nécessaire de commenter le comportement de Lynette face à Tom ? On l’a connue tellement plus inspirée quand il s’agit de se venger ! Là, quand même, elle se contente de lui servir une tasse de chocolat brûlante quoi… Vivement le prochain épisode, qu’elle lui tire la langue ou qu’elle mette du poil à gratter dans sa chemise. On va bien se… poiler. Mais concentrons-nous sur l’essentiel : qu’est-ce que c’est que ce maquillage Felicity Huffman ? Qu’est-ce que c’est que ce brushing Vanessa Williams ?

   « Tiens, et si on faisait revenir le boulet de service ? » s’est exclamé Marc Cherry dans la writer’s room. Qu’à cela ne tienne ! Revoilà Orson et son deux-roues, prêt à pourrir le peu d’intérêt qui restait au couple Bree/Keith. A tous les épisodes, ils sortent encore plus amoureux d’un terrible obstacle et Bree montre combien elle a changé, combien elle est devenue une femme libre dans sa tête… C’est d’un ennui ! La palme revient à la scène de dîner la moins inspirée de la série depuis qu’elle existe : les deux rivaux se jettent des petits pois au visage. Tordant… Et si on parlait de Susan ? Non ? Alors pour la forme, je me contenterai de souligner que des rides apparaissent enfin sur le visage de Teri Hatcher, peu maquillée pour l’occasion. Ne comptez pas sur moi pour parler de sa maladie suite à l’émeute ou de son effondrement dans le couloir de l’hôpital. C’était ridicule et pas émouvant une seule seconde. Une fois de plus, je ne vois pas où les scénaristes veulent en venir avec la Mayer.

   Cet épisode, qui ne regorge décidemment que de bonnes idées, marque le retour de Mike ! Cela se fait de manière plutôt surprenante puisqu’on l’associe à Felicia Tillman quelques instants, sous-entendant que ce serait lui le tireur-fou. Point du tout. Mike est un gentil. Mike ne ferait jamais ça. Mais Mike va encore se faire accuser à tort, forcément… Réchauffé ? Nooooon ! De manière plus générale, rien n’est à sauver cette fois-ci du coté de Paul Young. D’abord, il n’est pas mort. Et c’est une vraie déception, même si je m’y attendais. Ensuite, tout ce qui a été construit (certes, pas grand-chose) à l’épisode précédent est retombé comme un soufflé. On n’évoque même plus l’émeute. Il y avait pourtant matière à créer du bon drama… Honnêtement, je ne vois pas bien qui aurait pu faire le coup si on élimine d’office Beth. Et on ne cherche pas tellement à piquer notre curiosité outre-mesure. Terminer l’épisode sur la révélation du lien de parenté entre Felicia et Beth est une idée bien merdique en partant du principe que le téléspectateur le sait déjà depuis un bout de temps. Ou alors les scénaristes pensaient qu’on allait vraiment s’inquiéter du sort de Beth alors que franchement…

   Un dernier paragraphe en l’honneur de la storyline d’Eva Longoria ne serait pas suffisant pour exprimer combien la scène de la poupée Grace était… non le mot n’existe pas. C’était au-delà du ridicule. La folie dans le regard de Gaby a ce moment-là était-elle voulue ou l’actrice avait-elle simplement de la haine pour les scénaristes qui s’est vue à l’écran ? Le seul passage que je sauve, c’est le coup de colère de Carlos, carrément justifié. Et Ricardo Chavira a assuré ! Pas de pitié pour Gaby. Elle est vraiment trop conne sur ce coup-là, vraiment trop…

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// Bilan // Si mes souvenirs sont bons, on nous avait vendu  cet épisode avant la trêve hivernale comme un hommage à Dallas sur le thème «Who shot Paul?» et non J.R. Euh… J’espère avoir simplement rêvé ! Assassins est une honte, un immondice. Je ne porte plus Desperate dans mon cœur depuis longtemps mais je refuse qu’on m’accuse de descendre la série pour le plaisir, au moins au sujet de cet épisode. Il a tout pour déplaire.

3 janvier 2011

Episodes [Pilot]

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Episode One //

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What About ?

Un couple de scénaristes anglais ayant connu un certain succès en Grande-Bretagne décident de traverser l'Atlantique pour adapter leur série aux Etats-Unis. Leurs premiers pas dans l'industrie de la télévision américaine, dirigée par des financiers et des investisseurs, se révèlent bien plus compliqués qu'ils ne l'avaient prévu. Et comme si cela ne suffisait pas : ils sont forcés de remplacer leur acteur principal par un certain... Matt LeBlanc !

Who's Who ?

Créée par David Crane (Friends) et Jeffrey Klarik (The Class). Avec Matt LeBlanc (Friends, Joey) dans le rôle de Matt LeBlanc, Kathleen Rose Perkins ('Til Death) dans le rôle de Carole Rance, Tamsin Greig (Black Books, Emma, Tamara Drewe) dans le rôle de Beverly Lincoln et Stephen Mangan (Free Agents) dans le rôle de Sean Lincoln. 

So What ?

Après la décevante Secret Diary Of A Call Girl, Showtime fait à nouveau équipe avec la BBC pour co-produire une comédie de 26 minutes marquant le grand retour de Matt LeBlanc, perdu de vue depuis l'arrêt du flop mérité de Joey. C'est à mon sens l'ancien Friends le moins talentueux et donc par conséquent celui dont j'attendais le moins le comeback à la télévision. Etant donné qu'on ne le voit que 3 minutes sur les 29 que dure le pilote, je ne me garderai bien de juger sa prestation pour cette fois. Mais je garde à l'esprit les teasers de la série dévoilés il y a quelques mois qui étaient assez prometteurs et où il paraissait bon et plein de second degré. J'espère que ce sera le cas dans la série, quelque peu remaniée depuis avec des changements de casting. En même temps, il joue son propre rôle. Ce serait bête de se rater avec un tel rôle ! Je me demande quand même pourquoi les anciens Friends se lancent à chaque fois dans des séries traitant des coulisses de la télévision. On se souvient du Comeback génial de Lisa Kudrow sur HBO et du Studio 60 de Matthew Perry. Je sens que Episodes ne va pas plus marcher que ces deux-là... Dans un sens, Dirt traitait aussi de thèmes proches avec la presse à scandales et toutes ces stars à gogo.

Episodes ne se distingue pas tellement en ne faisant pas preuve d'une grande originalité. L'angle est à peu près le même que dans les séries sus-citées, et les blagues aussi. Je n'ai pas beaucoup ri devant ce pilote mais le potentiel est là et la marge d'amélioration existe. L'arrivée de Matt LeBlanc ne peut qu'être bénéfique parce que franchement, le couple star ne m'inspire pas grand chose. Je ne pense pas que les comédiens choisis soient à mettre en cause. Ils sont bons. Ce sont plutôt les personnages qu'on a du mal à définir. Les situations dans lesquels on les met sont parfois drôles mais eux ne le sont pas. Ou alors leur humour so british se marie mal à celui des scénaristes américains aux commandes de la série. Il y a en tous cas quelque chose "qui ne le fait pas". Le générique est assez mauvais dans son genre. Showtime aurait pu se payer de meilleurs graphismes. De meilleurs effets spéciaux aussi. Les plans dans la voiture en plein Beverly Hills sont sacrément ratés ! Si le but était de souligner qu'à Hollywood tout est factice, c'est réussi !

En bref, on ne peut décemment pas juger Episodes sur un seul épisode. Je serai donc au rendez-vous du second en espérant rire cette fois !

2 janvier 2011

Dexter [5x07 & 5x 08]

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Circle Us // Take It!

1 9oo ooo tlsp. // 1 94o ooo tlsp.

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   Julia Stiles, Jonny Lee Miller, Peter Weller, Chris Vance, Maria Doyle Kennedy... Dexter ne nous avait pas habitué à recevoir autant de guest-stars. En général, quand une série a recours à elles, c'est soit qu'elle veut faire parler -Dexter n'a pas besoin de cela- soit qu'elle est à court d'idées et multiplie les nouveaux personnages pour masquer leur absence. Tombe-t-on vraiment dans ce dernier travers ici ? Possible. Il faut bien avouer que la grande intrigue de la saison patauge un peu et que la présence de ces visages connus nous rassure. Cela dit, ce ne sont pas non plus des guests quatre étoiles et on ne peut pas dire qu'ils offrent des prestations à tomber à la renverse. J'adore Jonny Lee Miller depuis Eli Stone par exemple et je trouve qu'il est -pour l'instant- loin d'être époustouflant. Mais ce curieux Jordan Chase n'a pas encore eu l'occasion de dévoiler son vrai visage bien qu'on le soupçonne d'être un monstre. Au contraire de Chris Vance/Cole Harmon qui nous a toute de suite été présenté comme un bad guy accompagné d'un jeu peu subtil. Stan/Peter Weller est typiquement le genre de personnages que je n'aime pas du tout, sans trop savoir expliquer pourquoi. Aura-t-il vraiment un intérêt au bout du compte ou sert-il simplement d'obstacle à la relation Quinn/Deb, pas des plus passionnantes au demeurant ? La nounou non plus ne sert à rien. Je pensais qu'elle aurait des soupçons sur les activités nocturnes de Dexter mais ce n'est visiblement pas à l'ordre du jour... Tout ça pour dire que cette multitude de guests sert à cacher la misère et c'est bien triste.

   Il n'y a que Lumen qui comporte un véritable intérêt, et je dois dire que je suis bluffé par Julia Stiles ! En fait, pour moi, c'était une petite actrice de seconde zone qui n'avait fait que de mauvais films. Sur ce dernier point, je n'ai pas totalement faux. Mais elle a du talent et l'a prouvé à plusieurs reprises dans ces épisodes. Son vrai problème, c'est sans doute qu'elle n'est pas au niveau de Michael C. Hall mais la barre est si haute... Le duo Lumen/Dexter est l'unique élément de cette saison un tant soit peu original, qui sort le serial-killer de sa routine. Le duo fonctionne très bien. J'ai passé un agréable moment avec eux. Mais la chasse à l'homme à laquelle Dexter nous a habitué n'est pas très différente au final, avec son même lot de péripéties plus ou moins crédibles mais bien amenées. Je reste sur ma faim à l'heure actuelle. Et ce n'est pas les conflits internes au comissariat avec Laguerta qui devient tout à coup la femme à abattre qui vont me rassasier !   

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// Bilan // Ici et là, Dexter reste efficace mais on se rapproche de plus en plus du divertissement banal. Cette saison manque de complexité et d'enjeux forts. Je vois mal comment les 4 derniers épisodes pourraient effacer ma déception...

31 décembre 2010

Fringe [3x 08]

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Entrada // 5 13o ooo tlsp.

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   Conscient des quelques faiblesses de cet épisode-événement, je ne peux me résoudre à lui accorder moins de quatre étoiles. C'était épique, c'était passionnant, c'était bouleversant, mais ce n'était pas surprenant. Je pardonne les scénaristes qui ont tout de même réussi à construire une grande histoire. Les 8 minutes 30 qui ouvrent l'épisode, tout en silence et en obscurité, habitées par la menace rampante que représente FauxLivia, étaient magistrales. Peut-être les plus intenses de la série à ce jour. Je me méfie toujours de ce genre de grandes phrases que l'on regrette aussitôt après les avoir écrites mais je suis sûr de mon coup cette fois. C'était vraiment bon. Le détail qui tue : le générique bleu-rouge. Pour contre-balancer cette pluie de compliments, je me dois de relever une scène ratée : celle que partagent Broyles et sa femme dans le Central Park exotique. J'ai bien saisi le message sur l'espoir et l'importance qu'il a eu par la suite mais l'émotion a été effleurée. C'était soit trop rapide, soit mal dialogué, soit les deux. Ils sont passés à coté de cette scène en tous cas. Dommage. Broyles était d'ailleurs le véritable héros de cet épisode, ce que le précédent laissait présager. Un héros qui a d'ailleurs donné sa vie pour tenter de sauver son univers, mais qui a pu partir l'esprit tranquille puisque celui qu'il aime le plus au monde -son fils- a retrouvé la paix. J'espère que notre Broyles prendra lui aussi de l'importance dans les prochains épisodes. C'est l'occasion ou jamais.

   Les conséquences de cet épisode risquent d'être nombreuses et cela renforce mon sentiment ces derniers temps que chaque nouvel épisode de Fringe marque un nouveau tournant dans l'Histoire de la série et de sa mythologie. On peut d'abord imaginer que Peter va radicalement changer de comportement. Comment va-t-il agir avec Olivia ? Leur relation va-t-elle repartir à zéro alors qu'elle était prête à prendre son envol ? Je le crains. Et c'est en même temps une belle façon de relancer l'intérêt. Je ne pensais pas dire ça un jour mais je les veux ensemble désormais. Je les veux en pyjamas dans le même lit. Je les veux qui s'embrassent et qui font l'amour. J'ai tellement peur qu'on coupe ses ailes à la série que j'aimerais au moins avant cela que l'on donne une chance à leur couple. Là encore, c'est l'occasion ou jamais. Le retour d'Olivia dans notre Monde ne marque de toute façon pas la fin de la lutte entre les deux univers. On peut même le voir comme une déclaration de guerre officielle ! FauxLivia est sortie indemne, on n'a pas eu de face à face entre elle et son double... autant dire que la suite de la saison est prometteuse. Les deux Walter n'ont pas eu l'occasion de se rencontrer non plus. Ca aussi c'est quelque chose que l'on attend et qui paraît inéluctable. Et puis je crois par ailleurs toujours en réveil d'Astrid. Pour terminer, parce que je ne l'ai pas assez dit dans mes dernières reviews : Walter est toujours aussi tordant. Son histoire où il racontre s'être trompé de maison et donc de femme une fois dans les années 60 (70 ?) m'a bien fait marrer.   

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// Bilan // Il est rare qu'une saison atteigne son apogée au bout de huit épisodes. Doit-on en conclure que le meilleur de la saison 3 de Fringe est encore à venir ?

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29 décembre 2010

Perfect Couples [1x 01]

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Perfect Tens // 3 56o ooo tlsp.

What About ?

Trois couples d'amis ont trois définitions très différentes de la perfection amoureuse...

Who's Who ?

Créée par Jon Pollack (Joey, 30 Rock...). Avec Christine Woods (Flash Forward) dans le rôle de Julia, Kyle Bornheimer (Worst Week, Romantically Challenged) dans le rôle de Dave, David Walton (Quarterlife, 100 Questions) dans le rôle de Vance, Mary Elizabeth Ellis (Philadephia) dans le rôle de Amy, Hayes MacArthur (How I Met Your Mother, Worst Week) dans le rôle de Rex et Olivia Munn (Greek, Chuck) dans le rôle de Leigh...

So What ?

Sûrement parce que je préfère les relations longues aux one-night stand, ce premier épisode de Perfect Couples -qui n'est techniquement pas le pilote dans l'ordre de production- m'a donné envie de suivre les aventures de Dave, Julia et les autres quelques semaines supplémentaires, histoire de voir s'il y a là matière à perdurer. Tout repose, selon moi, sur le duo formé par Christine Woods et Kyle Bornheimer (les producteurs ont été bien inspirés de le faire remplacer Kyle Howard). Ils sont les plus normaux de la sitcom, ceux auxquels on peut le plus facilement s'indentifier, et l'alchimie est là. Bon et puis j'aime vraiment beaucoup Christine Woods, la révélation de FlashForward, et je suis ravi de la découvrir dans ce registre qui lui va bien. Les deux autres couples nous offrent des intrigues plus déjantées mais pas nécessairement drôles. Le délire de Rex autour de l'Italie était lourd, pas inspiré, il sera certainement LE personnage énervant de la sitcom. Forcément, sa femme, Leigh, en pâtit. On la voit peu dans cet épisode et il est difficile de situer à quel degré elle se trouve sur l'échelle de la folie. Amy et Vance m'inspirent davantage, même si les deux acteurs en font un peu trop.

Cet épisode, dont le découpage laisse un peu à désirer, donnant parfois l'impression de se retrouver dans une version US de la shortcom de M6 Scènes de Ménage, réussit malgré tous ses scènes de groupe. Si les femmes sont un peu en retrait, la bande de potes masculins est plus convaincante et occasionne quelques sourires bienvenus. Sur la longueur, cela pourrait devenir problèmatique de se forcer à réunir les personnages mais Modern Family, par exemple, a prouvé qu'elle en était capable intelligemment. Perfect Couples est un peu le Modern Family du couple, sauf que la finesse n'est pas de mise et que l'ensemble sent le réchauffé. Combien de sitcoms du même style sont apparues ces dernières années et n'ont pas survécu ? Combien de sitcoms équivalentes ont été ou vont être lancées cette saison ? Cinq autres : Better With You, Traffic Light, Friends With Benefits, Happy Endings et Mad Love. Autant dire que Perfect Couples risque bien vite de se fondre dans la masse. Et puis que vient-elle faire dans le carré du jeudi de NBC ? On se le demande... 

28 décembre 2010

Fringe [3x 07]

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The Abducted // 4 85o ooo tlsp.

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   C'est sans aucune réserve que je décerne à cet épisode de Fringe le prix de celui le plus hâletant qu'il m'a été donné de voir depuis quelques temps toutes séries confondues. L'enquête de la semaine, celle du Candyman, qui n'avait finalement rien de paranormal, n'était pas seulement passionnante à suivre grâce aux capacités et déductions d'Olivia, mais aussi parce qu'elle faisait considérablement avancer la trame principale. On a appris en un épisode plus de choses sur le Broyles de l'autre univers qu'en trois saisons sur notre Broyles. On pourrait le voir comme une critique mais je trouve au contraire que c'est une belle idée. Et puis après tout, rien ne nous dit que le Candyman n'existe pas dans notre Monde et qu'il n'a pas kidnappé de la même façon le fils de l'agent... Dans ce cas, on aurait beaucoup appris sur lui tout court. Et puis c'était super émouvant. Je retiens toutes les scènes avec le petit garçon mais surtout celle où il parle avec Olivia au borde de l'eau. C'était poignant et super bien joué. Les enfants réussissent bien à la série (même si la nièce d'Olivia n'a toujours pas trouvé son utilité). Je me souviens toujours de l'épisode Inner Child de la saison 1 avec le mini-Observer. L'enquête était sans doute un peu trop rapide et simple pour être parfaitement crédible mais on lui demandait juste d'être prenante et le contrat est entièrement rempli.

   Le peu de temps restant a été accordé à Olivia et sa prise de conscience la conduisant à une fuite, qui a malheureusement échoué in extremis. Mais je ne suis pas certain de vouloir revoir la vraie Olivia dans notre Monde aussi vite, d'autant que cela pourrait signifier la fin de l'alternance Notre Univers/Univers parallèle et ce serait dommage puisque la série a trouvé un rythme de croisière par ce biais. Le chemin risque d'être encore long cela dit et la révélation faite à Peter en fin d'épisode devrait permettre au prochain épisode d'être mémorable ! Sinon, j'aime beaucoup la relation nouée entre Olivia et Henry, même si on n'est pas forcément amené à le recroiser. Je me demande cela dit si sa version non-alternative pourrait avoir un rôle à jouer dans notre Univers.   

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// Bilan // Un grand épisode de Fringe, qui en promet d'autres encore plus excitants et savoureux. La promesse sera-t-elle tenue dans la suite de la saison 3 ?

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27 décembre 2010

Parenthood [2x 10]

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Happy Thanksgiving // 4 47o ooo tlsp.

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   Chez les Braverman, Thanksgiving n’est pas vraiment synonyme de règlements de compte et de coups de sang. Oh, il y a bien Adam et son futur ex-beauf-patron qui se cherchent pendant tout le repas puis pendant la partie de baseball traditionnelle mais rien de bien méchant. Ils n’en viendront pas aux mains. En revanche, Sarah servira de dommage collatéral puisqu’elle se fait plus ou moins larguer de manière brutale et peu crédible. Son couple avec Gordon ne m’a jamais tellement convaincu donc leur séparation ne m’a pas peiné. Sarah s’en remettra ! Elle ne trouvera de toute façon jamais mieux que Jason Ritter ! C’est dans ces moments-là que je regrette l’existence de The Event, même si j’aime bien.

   A part ce pseudo-événement, la tablée est bien trop sage. Oui, je sais. C’est réaliste ! Mais je m’en fous que ce soit réaliste à partir du moment où c’est plat et chiant. On a envie que ça bouge, on a envie qu’il se passe quelque chose, on a envie de rire… Si c’est pour me retrouver dans un repas de famille encore plus chiant que les miens (en vérité, ils ne le sont même pas), alors à quoi bon regarder cette série ? Que les événements dépeints soient authentiques, c’est très bien. Mais que les personnages réagissent de manière aussi détachée, ce n’est juste pas possible. A la limite, j’ai beaucoup aimé la réaction de Kristina quand elle surprend Haddie en train d’embrasser Alex. Elle ne sort pas de sa voiture en hurlant comme une cinglée. Elle ne dit rien, elle observe et pose des questions calmement. Les scènes entre Zeek et Drew étaient pas mal aussi dans leurs genres, touchantes et amusantes. J’ai moins été séduit par les tourments de Julia, puisque ce sont toujours les mêmes depuis 20 épisodes. Puis la scène avec Camille était trop niaise. Le couplet habituel sur ce qu’est une bonne mère… Pas grand-chose à dire sur Crosby dont l’intrigue tenait sur un mouchoir de poche.

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// Bilan // Parenthood me rappelle à quel point la vraie vie peut-être ennuyeuse parfois. Je veux du rêve…

24 décembre 2010

Tueurs En Séries [Best-of 2010]

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23 décembre 2010

Cougar Town [2x 02 à 2x 10]

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   On ne dirait pas comme ça mais Cougar Town est une sitcom difficile d'accès. Elle ne s'adresse pas aux esprits faibles et aux paresseux. Le téléspectateur lambda serait naturellement tenté de ne plus jamais suivre la série après en avoir vu un épisode, surtout s'il s'agit d'un des tous premiers de la série. Vu la courbe descendante des audiences, on peut d'ailleurs en tirer quelques conclusions sur le public américain, mais ce n'est pas le sujet... Voilà la marche à suivre pour apprécier Cougar Town à sa juste valeur :

   Leçon N°1 : ne regardez pas un seul épisode. Aussi curieux que cela puisse paraître, et c'est un conseil que je donne rarement, Cougar Town s'apprécie par paquets de trois voire quatre épisodes ! Il faut un petit temps d'adaptation avant de se sentir vraiment à l'aise avec cette bande de fainéants alcooliques. C'est une question de rythme aussi. Celui de cette sitcom est particulier avec beaucoup de vignettes, souvent courtes, régulièrement des passages "clipés" et parfois jusqu'à quatre intrigues différentes traitées en parallèle. Pas facile de s'y habituer quand on est un fidèle des sitcoms dites classiques.

   Leçon N°2 : Fermez les yeux dès que le personnage de Bobby incarné par Brian Van Holt apparaît à l'écran. Il est le boulet ultime, celui qui casse l'ambiance quand il entre dans une pièce, celui qu'on aimerait assommer à coup de poêle. En clair, c'est le débile profond censé nous faire marrer mais qui ne provoque chez nous que pitié. Et si sa présence ne gâche heureusement pas tout, c'est bien parce que les scénaristes l'utilisent de moins en moins. Le bon point, c'est que quand il lui arrive d'être drôle au détour d'une petite réplique ou touchant, ça fait tout de suite beaucoup d'effet tant c'est surprenant. Tristement, son fils, Travis, lui ressemble de plus en plus. Mais grâce à son départ à l'université (à 20 minutes de chez sa mère), les scénaristes ont trouvé un bon moyen de renouveler ses intrigues dans un décor un peu différent. L'ado ne m'agace plus trop, même si on aurait pu lui trouver une copine un peu moins "ravissante idiote".   

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   Leçon N°3 : levez votre verre ! C'est presque une philosophie de vie made in ABC dont se moque constamment le show : les personnages boivent -du vin rouge- à longueur de journée et ne font quasiment rien d'autre. Ils ne bossent jamais, une critique à laquelle les producteurs répondent en intro de l'épisode 10 où les personnages expliquent tout simplement que leurs vies professionnelles sont bien trop monotones pour en parler. C'est devenu petit à petit un gimmick, vraiment très drôle, avec en apothéose une scène hilarante tout en ralenti où Jules est en extase totale avec son Big Joe, qui sera plus tard remplacé par Big Carl. Absurde et déjanté. Un peu osé aussi au fond car après un épisode de la série, on a juste envie de boire. On boit aussi beaucoup dans Brothers & Sisters ou Private Practice mais c'est plus discret. 

   Leçon N°4 : faites attention aux génériques ! Bill Lawrence est facétieux, les clins d'oeils sont nombreux (sympa la venue de Zach Braff de Scrubs via une application iPhone - autre gimmick excellent). J'aime le recul qu'il a sur son propre travail et sa capacité à rire même de ses erreurs parmi lesquelles, le titre original et le remaniement de la série en cours de route qui l'a rendu obsolète. On a donc droit à chaque générique à un sous-titre très inspiré dont je vous dresse la liste : "Badly Titled Cougar Town", "Not what the show is", "100% Cougar Free", "Titles Are Hard", "Modern Cougar Town", "It's okay to watch a show called Cougar Town", "Regretfully we give you Cougar Town", "All I Want For Christmas is a new tittle".

   Leçon N°5 : Sortez les mouchoirs ! Bien qu'il y ait eu au cours de la saison 1, surtout vers la fin, quelques jolis moments d'émotion dans la série tournant autour du thème de l'amitié, la saison 2 réussit à deux reprises à être hyper émouvante et je m'attendais à tout sauf à ça ! Il y a d'abord la venue du père de Jules à l'occasion d'Halloween qui se termine dans les larmes avec un très bel échange. C'est l'occasion en plus pour Courteney Cox de prouver qu'elle n'a pas qu'un talent pour la comédie pure. Elle sait pleurer et toucher et ça n'a pas souvent été exploité dans Friends. L'autre beau moment a lieu lors de l'épisode spécial Thanksgiving (les épisodes spéciaux réussissent à la série visiblement) lorsque Jules et Grayson s'avouent leurs sentiments réciproques avec difficulté. Qui aurait cru Cougar Town capable de ça ?   

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// Bilan // Cougar Town, à l'image du vin que les personnages s'enfilent à longueur d'épisodes, se bonnifie avec le temps. Je ne sais pas si c'est sa médiocrité de départ qui donne du coup cette impression d'excellence en ce début de saison 2 mais je prends beaucoup de plaisir à suivre la série désormais et c'est inespéré. Elle n'a pas la finesse de Modern Family ni l'efficacité de The Middle mais elle n'a plus à rougir de ce qu'elle est. Elle s'est forgée une belle idendité et les personnages sont tous -ou presque- devenus attachants à leur façon tout en sortant un peu du cliché auquel ils appartenaient initialement. Mention spéciale à Ellie, la plus tordante et la plus cruelle, et à Grayson, dont les mimiques m'amusent énormément. Chapeau également à Courteney Cox qui a accepté de ne plus être la star de la série mais de partager son temps d'antenne et le non-succès avec les autres ! 

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