Parenthood [2x 02]
No Good Deed // 5 85o ooo tlsp.
Cet épisode de Parenthood a eu beaucoup de mal à m'accrocher. Je crois que j'en ai un peu marre des historiettes en fait. L'exemple le plus frappant étant celui de Julia, très à part du reste du groupe, qui doit encore se taper une intrigue autour de sa fille et de la mafia des housewives du quartier. C'est vraiment léger, redondant par rapport à la saison 1 et ça remet en plus Joel dans une position très secondaire alors que le Season Premiere laissait entendre qu'il allait prendre plus de place. Il faut absolument que les scénaristes se concentrent sur lui et Julia avec quelque chose de plus consistant. Alors certes, Erika Chistensen n'est pas Lauren Graham, on l'a bien compris, mais elle n'est pas moins talentueuse. L'autre intrigue qui ne m'a pas convaincu, c'est celle de Crosby et Jasmine (et Jabbar). Pourtant, les retrouvailles en début d'épisode étaient émouvantes. Mais la suite m'a gonflé. Jasmine devient une grosse conne égoïste. On pourrait la comprendre, elle a droit aussi d'avoir une carrière, mais on ne cherche pas à souligner cela. On se concentre juste sur sa "trahison" et c'est pas très intéressant. Je sens qu'en plus, Crosby va perdre petit à petit ce qui faisait son originalité. Il pense déjà à prendre un appartement. Son bâteau est très bien ! Le Jabbar n'a pas l'air malheureux quand il y est deux jours par semaine. Pourquoi pas toute la semaine ? Non vraiment, c'était créer une engueulade basée sur du flan.
Le premier jour de boulot pour Sarah dans l'entreprise d'Adam était en tous points prévisible. On se doutait qu'ils allaient s'engueuler et c'est même arrivé encore plus vite que prévu ! Quant au rapprochement entre Sarah et le big boss, il était sympathique même si on l'avait vu venir de loin. Je sais que je suis presque trop indulgent du fait que je m'attendais à détester le personnage de William Baldwin et que ce n'est pas du tout le cas. Je ne vais pas dire que je l'adore non plus mais ça passe bien. Il est marrant, pas aussi prise de tête que je l'avais imaginé. Cela dit, voir Sarah avec lui sur le long terme, ça ne me tente pas. Bon et puis entremêlé à cela, il y avait cette pauvre Kristina qui devait gérer la famille collante au bord du divorce. Ils m'avaient fait marrer en saison 1 mais là c'était over the top et pas vraiment drôle. Puis alors ces scènes avec un boucan pas possible et des cris dans tous les sens, je ne peux plus les supporter.
// Bilan // Des cris, beaucoup trop de cris dans tous les sens, dans cet épisode passable de Parenthood. Peut largement mieux faire, d'autant que la moitié des personnages ne sont pas utilisés.
The Event [Pilot]
I Haven't Told You Everything (Series Premiere) // 1o 88o ooo tlsp.
What About ?
En enquêtant sur la disparition mystérieuse de sa fiancée, Sean Walker, un homme ordinaire, se retrouve au beau milieu d'une conspiration qui implique le nouveau Président des Etats-Unis, Elias Martinez, Sophia Maguire, à la tête d'un groupe de détenus, et le père de Leila, la bien-aimée disparue de Sean. Les destins de ces protagonistes vont être amenés à se télescoper, tous embarqués dans un complot de grande envergure qui pourrait bien bouleverser le sort de l'humanité.
Who's Who ?
Créée par Nick Wauters (scénariste d'épisodes de Medium, Eureka et les 4400). Avec Jason Ritter (Le Monde de Joan, The Class, Parenthood) dans le rôle de Sean Walker, Blair Underwood (Dirty Sexy Money, Sex & The City, In Treatment) dans le rôle du Président des Etats-Unis Elias Martinez, Laura Innes (Urgences) dans le rôle de Sophia Maguire, Zeljko Ivanek (Damages, Big Love, 24, True Blood) dans le rôle de Blake Sterling, Ian Anthony Dale (Day Break, Surface) dans le rôle de Simon Lee, Sarah Roemer dans le rôle de Leila Buchanan, Scott Patterson (Gilmore Girls) dans le rôle de Michael Buchanan et Bill Smitrovitch (Corky, The Practice) dans le rôle du vice-président Raymond Jarvis.
So What ?
Merci mon Dieu ! Je misais énormément sur The Event pour nous sortir de la torpeur ambiante cette saison et au regard du pilote, la mission est accomplie ! Voilà un départ tonitruant, solide et prometteur. L'expérience nous a appris qu'il fallait se méfier et que pour ce type de show, un bon pilote n'est pas synonyme d'une bonne série. Les exemples ne manquent pas : The Nine, Day Break... et plus récemment bien-sûr l'échec FlashForward. Je pensais d'ailleurs au départ bâtir ma critique sur une comparaison entre The Event et cette dernière mais ce ne serait pas très pertinent à vrai dire. Hormis le genre auquel elles appartiennent, elles n'ont pas beaucoup de points communs. Et tant mieux !
Je sais que la déconstruction temporelle du pilote en a dérangé plus d'un et c'est curieusement ce qui m'a le plus plu. On peut arguer que c'est une technique facile pour diluer l'action tout au long de l'épisode et pas seulement dans les 20 dernières minutes, mais je ne vois pas où est le problème en fait. C'est un pilote, il faut absolument accrocher le public et le plus vite possible. Les chaînes scrutent les audiences quart d'heure par d'heure et dans le cas de The Event, chose assez rare, l'audience a augmenté entre le premier quart d'heure et le dernier en passant de 10,3 à 11,5 millions. Ils ont donc choisi la bonne technique. Imaginez ce même épisode avec les scènes dans l'ordre : il y aurait eu 20 bonnes minutes d'escapade romantique tout à fait charmantes mais pas très accrocheuses pour un début de série. Le public serait parti au fur et à mesure et aurait raté l'essentiel. Là, au contraire, on commence par un grop coup de pression intriguant, on poursuit avec des scènes tantôt légères tantôt prenantes (sachant que les scènes légères sont assez prenantes aussi mais d'une manière différente) et on termine en apothéose avec un beau cliffhanger qui donne très envie de revenir au second épisode. C'est toujours amusant de décortiquer la structure d'un bon pilote.
La force de ce pilote est également de nous présenter les personnages principaux avec beaucoup d'efficacité, tout en les entourant d'une grande part de mystère. Le héros, Sean Walker, est d'emblée attachant. Ca vient peut-être du fait que j'adore Jason Ritter depuis The Class. Je trouve que l'acteur s'en sort très bien dans le rôle de Mr. ToutLeMonde. Il en fait ni trop ni pas assez, il est dans la juste mesure. Les scènes de la croisière sont superbement filmées, les décors sont magnifiques et malgré tout, on sent la menace. Bon, Sarah Roemer est pas mal mais n'importe quelle autre actrice pas trop mauvaise aurait pu incarner ce rôle. Les passages centrés sur le président des Etats-Unis sont assez réussis et c'est ceux que je craignais le plus. On nage en général en plein cliché et ça a le don de m'énerver. Pas cette fois. J'ai été surpris par la prestation de Blair Underwood, plus sobre qu'à l'accoutumée, et emporté par la présence de Zeljko Ivanek, comme d'habitude. J'ai littéralement adoré les scènes de Laura Innes. D'abord parce que je suis amoureux de l'Alaska, même si on en voit pas grand chose. Mais la base militaire perdue, ensevelie sous les neiges, ça me rappelle un peu l'ambiance d'X-Files. Impossible de ne pas adhérer. Et puis la prestation de l'actrice est sans fausse note. On ignore qui elle est vraiment mais elle en impose. Je suis moins convaincu par Ian Anthony Dale mais je l'aime bien lui aussi. Il a sans doute hérité du personnage le moins bien défini. Il lui faudra sans doute du temps pour s'imposer. Pour reprendre ma comparaison initiale avec FlashForward, on sent tout de suite la différence : The Event possède des personnages intéressants, sans boulets apparents pour le moment.
Alors, qui sont-ils ? Qui sont "Them" ? Des aliens ? Je suis assez partagé sur la question. J'aimerais vraiment que ce soit le cas parce que j'adore ça et que ce n'est pas avec V que je vais être satisfait, mais j'ai très peur que ça fasse fuir une partie du public. Or, il faut que The Event marche. Pour le bien de l'humanité (je pèse mes mots). D'un autre coté, je ne demande qu'à être surpris car je ne vois pas du tout ce que ça pourrait être d'autre. Si vous avez une idée, n'hésitez pas à nous en faire part en commentaires.
Le pilote de The Event m'a littéralement soufflé. Voilà enfin une série ambitieuse et qui semble maîtrisée, avec un casting quatre étoiles et des personnages fascinants. J'ignore de quoi ses lendemains seront faits mais le départ est plus que convaincant !
Life Unexpected [2x 02]
Parents Unemployed // 1 45o ooo tlsp.
J'ai la désagréable sensation que Life Unexpected se CW-ise. Pas vous ? Ce n'est pas encore insupportable mais ça pourrait le devenir. C'est cette impression que me donne l'intrigue entre Lux et son professeur. Paradoxalement, c'est peut-être ce que j'ai préféré dans cet épisode. Même si c'est super classique, je sais pas, c'est mignon, un peu touchant. Ca ne me déplaît pas quoi. Après, la scène où Lux entre dans la salle de classe et que l'autre est en train de se changer, c'est ridicule et c'est là que la "CW Touch" intervient. Life Unexpected ne devait pas être assez sexy. Il y a de ça aussi dans le recrutement de Shaun Sipos de toute façon. Et puis Lux, qui a toujours eu un petit coté rebelle-capricieux, se voit maintenant doter d'un certain talent d'aguicheuse. Elle n'y va pas de manière aussi peu subtile que les nanas de Gossip Girl mais le résultat est le même. Cela dit, Britanny Robertson est sublime, et pas faussement comme une Blake Lively (putassière) ou pire, une Taylor Momsen (vulgaire). Dans tous les cas, va falloir se calmer !
La soeur de Ryan est très CW aussi mais elle ne sert à rien pour le moment. Elle ne croise même pas son frère d'ailleurs (elle n'avait pas assisté à son mariage non plus). Et comme s'il n'y avait pas eu assez de nouveaux personnages, on nous en rajoute une couche avec Emma, jouée par Emma Caulfield de Buffy (oui, on est content de la revoir), en future patronne de Baze. Je ne supporte plus ce dernier à ce propos. Il m'agace vraiment et ses tentatives d'humour me gavent. Pas touchant pour deux sous. Et puis il est trop grand, ça me gène (de l'argument en béton s'il en est).
Par contre, je suis toujours assez fan de Cate. Enfin ça dépend des épisodes mais là je l'ai trouvée intéressante. Ses petites crises ne sont jamais bien méchantes mais elles ont le mérite d'exister. Les autres personnages sont un peu trop amorphes à mon goût en ce moment. Oh et puis quand j'y pense, c'était quand même pas extraordinaire non plus. Bon ben en fait, voilà la vérité : je ne m'ennuie pas devant la série et je lui trouve toujours une feel-good vibe qui me plait mais ça s'arrête là. Elle ne réussit pas à aller plus loin, sauf à de rares occasions. Et il n'y en a pas eu dans cet épisode. Peut-être dans le prochain ?
// Bilan // J'aime bien Life Unexpected mais je commence sérieusement à me demander pourquoi. Les premières intrigues de la saison 2 ne sont guère convaincantes.
Hawaii Five-O [Pilot]
Pilot // 14 2oo ooo tlsp.
What About ?
Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l'assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l'unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaii.
Who's Who ?
Adaptée de la série originale créée par Leonard Freeman par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe, Star Trek). Avec Alex O'Loughlin (Moonlight, Three Rivers) dans le rôle de Steve McGarrett, Scott Caan (Ocean's Eleven, Into The Blue, Entourage) dans le rôle de Danny Williams, Daniel Dae Kim (Lost) dans le rôle de Chin Ho Kelly et Grace Park (Battlestar Galactica) dans le rôle de Kona Kalakaua.
So What ?
Tout comme ce pilote de Hawaii Five-O, je vais tenter d'être clair, rapide et efficace. Il n'y a pas grand chose dans ce bas-monde que je déteste plus que les séries policières froides et classiques type Les Experts, Esprits Criminels & Co. Je ne juge même pas de leur qualité, je les trouve simplement trop nombreuses, trop sérieuses, trop faciles et trop répétitives. Bon ok, c'est quand même un jugement de valeur quelque part. En attendant, Hawaii Five-O, grâce à ses décors paradisiaques et son humour, se distingue de toutes celles-là et propose quelque chose de vraiment divertissant, pas du tout anxyogène et foncièrement sympathique. Les 44 minutes, bien rythmées, sont passées vite, sans que je m'ennuie, et la présentation des personnages est plutôt convaincante. Il ne faut pas chercher de la complexité et de la profondeur, mais ça on s'y attendait. Je me trompe peut-être j'ai l'impression que les scènes hors-enquêtes seront plus nombreuses que dans NCIS & Co. Toujours bon à prendre pour casser la routine.
La première scène du pilote est très réussie (même si voir des tanks dans les décors de Lost fait un peu mal au coeur) et a le mérite de lancer le fil-rouge de la série. Steve McGarrett va chercher à venger la mort de son père dont il est plus ou moins responsable. C'est hyper classique et ça ne veut pas mieux que le tueur de la femme du Mentalist ou je ne sais quoi, on en conviendra tous. Le big bad est d'ailleurs incarné par James Marsters, qui en fait des caisses mais c'est ce qu'on lui demande. Il n'a de toute façon pas la crème de l'Actor's Studio face à lui. Les prestations de Alex O'Loughlin et Scott Caan sont décentes. Ce qu'on leur demande de toute façon, c'est d'être beaux, drôles si possible, et de savoir courir vite. Pas bien compliqué. On regrettera cependant que O'Loughlin n'enlève son tee-shirt qu'un quart de secondes et, dans un autre style, que la géniale Jean Smart n'hérite que d'un rôle important dans l'idée (gouverneur d'Hawaii quand même) mais décevant dans les faits. Elle ne peut aucunement exercer son talent. Quant à Daniel Dae Kim, il fait du Jin. A part ça, les scènes de course-poursuite sont sympas, la réalisation est digne d'un bon film d'action et le sens de la dérision des personnages (surtout celui de Scott Caan) émerge toujours au bon moment. L'esprit "buddy series" règne. Ah et le générique est quand même super cool !
Si je devais me forcer à regarder une série policière de CBS, ce serait celle-là sans hésitation. Heureusement, ce n'est pas le cas. Je laisse volontiers Hawaii Five-O aux amateurs. En revanche, un vendredi soir pluvieux lorsque je suis chez mes parents, je me laisserais peut-être tenter. Ca fera plaisir à ma mère et tout le monde sera content !
Glee [2x 01]
Audition (Season Premiere) // 12 45o ooo tlsp.
Glee is back... and good ! Le dernier épisode de la saison 1 m'avait bien plu et m'avait même rendu assez optimiste quant au futur de la série. Mais le buzz généré pendant tout l'été m'a pas mal refroidit, au point de ne même plus avoir envie de la retrouver. Je suis loin de porter Glee aux nues de toute façon. Elle est carrément surestimé et le phénomène de mode qui l'entoure exagéré. Mais c'est le propre du phénomène de mode en même temps (Harry Potter et Twilight sont récemment passées par là, les 2Be3 plus anciennement...) Et puis finalement, je me suis laissé porter par le rythme soutenu de cet épisode de retour franchement réussi. Cela dit, il vaut mieux éviter de pousser trop loin l'analyse et se contenter de la jolie surface parce que... Non mais vous ne croyiez pas que j'allais jouer le jeu de l'indulgence comme ça ?!
...Parce qu'une majeure partie du plaisir procuré par ce Season Premiere est lié aux nouveaux visages et non aux personnages "historiques". C'est un peu génant. L'introduction de Sunshine, incarnée par cette illustre inconnue pour moi dénommée Charice, était très réussie. On offre enfin à Rachel une adversaire à sa taille. Peut-être même que Charice est meilleure que Lea Michele. Il va juste falloir qu'elle apprenne à gérer sa gestuelle. C'est inutile d'appuyer chaque mot par un geste, surtout quand ce geste est super caricatural. Sa prestation dans Telephone était top mais j'ai un peu moi apprécié son solo à cause de ça. Au niveau de la voix en revanche, il n'y a rien dire. Elle est parfaite. Cela a donné l'occasion à Rachel de redevenir la peste adorable des débuts (qui était devenue gonflante à force) mais sa prestation qui cloturait l'épisode était de trop. L'autre nouveau, le quarterback blondinet, je le sens bien. J'espère qu'il deviendra le petit-ami de Kurt comme certaines rumeurs le prédisaient parce que je le vois assez mal en duo avec une fille de l'équipe en fait. J'ai un problème avec le visage de ce cher Chord Overstreet j'avoue . Entre sa bouche charnue et ses joues de hamster, il est le faux beau-gosse par excellence ! J'aurais préféré Mitch Hewer, le Maxxie de Skins. Physiquement, on n'en était pas très loin. Sa voix est intéressante, un peu différente de celles des autres mecs. Ce qui est regrettable au final, c'est qu'aucun des deux nouveaux ne rejoignent le glee club. C'est la spécialité des scénaristes de la série de toute façon : chaque pas en avant est suivi de trois pas en arrière.
Mais le meilleur nouveau personnage à mes yeux, c'est la coach de foot Shannon Beiste. Déjà, j'adore son interprète, Dot Jones, déjà vue dans Nip/Tuck et le pilote Pretty/Handsome. Elle fait partie de l'écurie Ryan Murphy quoi. Et quelle bête ! Elle en impose et elle peut aussi être infiniment touchante, et ce fut le cas dans quelques scènes de l'épisode. Je note d'ailleurs que cette intrigue est à nouveau du recyclage de Popular mais je vais arrêter de vous bassiner avec ça ! Il y avait en tous cas un personnage équivalent qui avait les mêmes problèmes. C'était en fait la synthèse de Beiste et Sue. Ryan Murphy fait tout à l'envers ! La guéguerre entre les deux femmes fortes s'annonce magistrale, à moins que les scénaristes ne se contentent des affrontements habituels qui ne servent à rien. Sue était en super forme avec de sacrées répliques et, curieusement, Finn était pas mal non plus. Il a dû s'acheter de l'humour pendant l'été, je ne sais pas... La scène inaugurale de l'épisode était d'ailleurs vachement sympa. Une entrée en matière très efficace. Les dialogues de façon globale étaient supers. J'ai pas mal ri et j'ai trouvé les prestations réussies. J'adore Empire State Of Mind et ils ne l'ont pas trop massacrée. Pour les titres super récents comme ça, je trouve que c'est bien de coller à l'original. On n'est pas encore prêts à entendre ces chansons dans des versions trop différentes. Sur les vieux tubes qu'on connaît par coeur, par contre, c'est toujours appréciable. Mon coup de coeur de l'épisode reste pour Britanny, qui m'a encore éclaté ! Le coup de gueule... hum... je dirais que ce n'est pas très malin de faire revenir Quinn à son point de départ, ou presque. Je ne vois pas ce que ça peut apporter.
// Bilan // Cette année, il y a de grandes chances pour que Glee soit à son apogée audimatique. Avec tout ce qui se profile en guest-stars et en épisodes spéciaux, la saison 2 va être (sur)chargée et j'espère que ce n'est pas pour cacher une absence totale de fond et d'idées scénaristiques. En attendant, ça commence bien et ça rassure !
[Interview] Dana Delany nous dit tout sur...
Sympathique, pas langue de bois (j'adore sa façon de parler de Marc Cherry): Dana Delany est un petit bout de femme que j'adore. Dans cette interview réalisée lors du 50ème Festival de Monte-Carlo, elle nous dit tout sur son départ de Desperate Housewives, sa venue dans Castle et sa nouvelle série, Body Of Proof.
Cougar Town [2x 01]
All Mixed Up (Season Premiere) // 8 32o ooo tlsp.
Je préfère vous le dire tout de suite : je n'ai aucune raison valable d'avoir regardé le premier épisode de la saison 2 de Cougar Town avant le pilote de The Event ou le retour de Glee. Ca m'a pris comme ça, comme une envie de pisser. Il fallait que je me le fasse avant de me coucher ! C'était peut-être l'impatience de retrouver le temps de quelques scènes Courteney Cox et Jennifer Aniston puisque cette dernière était l'invitée de marque de l'épisode. Ou pas. J'ai beaucoup aimé Friends en son temps mais je n'en suis pas vraiment nostalgique. Elle s'est arrêtée un an trop tard pour moi. Mais là n'est pas le sujet ! En psy baba cool un peu barrée, Jennifer était au top ! Bon on sentait qu'elle découvrait un peu ses répliques en même temps que nous mais passons. Mais les scénaristes ont tellement misé sur elle qu'ils ont un peu zappé que Courteney était en face. L'une brillait, l'autre était juste contente de retrouver sa bonne vieille copine. Dans tous les cas, c'était plus réussi que la venue de Lisa Kudrow. Je l'adore elle aussi mais son rôle de dermato psycho-hystéro n'était pas des plus réussis. A quand une réunion Courteney/Jennifer/Lisa ? Je suis sûr que techniquement et scénaristiquement ce serait possible. Dans le même genre, je sens bien un petit crossover Cougar Town/Mr. Sunshine plus tard dans la saison. Avouez que ce serait sympa. Et tant pis si la sitcom doit utiliser Friends pour buzzer. C'est mieux que de ne pas buzzer du tout. Cela dit, le résultat audimatique n'a pas été tellement concluant.
Comme le générique l'a malicieusement fait remarquer, il s'agit de "(Still) Cougar Town", en clin d'oeil aux discussions de changement de titre de la série qui n'ont pas abouties. On retrouve donc les mêmes défauts qu'en saison 1 : les filles d'un coté, les garçons de l'autre. Je n'aime pas tellement ce schéma qui, en voulant ratisser large, perd un peu tout le monde. Pour ma part, j'ai toujours un peu de mal avec les délires de Grayson, Andy et Bobby, quoique le Hug Contest de la fin était bien trouvé. Le drinking game était pas mal non plus. Très original ! Pour les petits happenings de ce genre, les auteurs sont assez bons. Pour le reste, beaucoup moins. Le duo Laurie/Travis était très sympa, comme d'hab'. Bon et puis Ellie n'était pas si présente que ça mais en forme. La fin de l'épisode est agaçante. Une petite musique tristoune et les personnages qui se serrent dans leurs bras et qui s'aiment très fort : mouaiiiis. Je pardonne pour cette fois parce que c'était le retour, la joie, tout ça. Mais que ça ne se reproduise plus systématiquement !
// Bilan // Un Season Premiere illuminé par la présence de Jennifer Aniston et très sympathique dans l'ensemble. Rendez-vous cet hiver pour un petit état des lieux de la saison 2 de Cougar Town...
Tueurs En Séries [Episode du 24 Septembre]
Au programme cette semaine : l'Empire HBO de A à Z à l'heure de l'arrivée de Boardwalk Empire, le best-of de l'actu avec Ryan Murphy en guest-star, America Ferrara revient sur la fin d'Ugly Betty pour nous, les réponses à vos questions, le retour d'In Treatment...
Lone Star [Pilot]
Pilot // 4 1oo ooo tlsp.
What About ?
Robert Allen est un ambitieux et brillant businessman qui a fait fortune dans l'industrie du Pétrole. Il a réussi à se construire en parallèle deux vies amoureuses à deux coins opposés du Texas. Il jongle avec deux identités et... deux femmes ! "Bob" vit à Houston avec Cat, sa femme, la fille d'un riche magnat du pétrole. A 400 kilomètres de là, dans la petite ville de Midland, il est "Robert" et vit avec sa douce et naïve petite-amie Lindsay pendant qu'il escroque les investisseurs locaux. Mais son beau-frère commence à avoir quelques suspicions sur ses faits et gestes. Son secret est en danger...
Who's Who ?
Créée par Kyle Killen, dont c'est la première série. Pilote réalisé par Marc Webb (500 Jours Ensemble). Avec James 'Jimmy" Wolk dans le rôle de Robert Allen, Adrianne Palicki (Friday Night Lights) dans le rôle de Cat Thatcher, Eloise Mumford (Crash) dans le rôle de Lindsay, Jon Voight dans le rôle de Clint Thatcher, David Keith (The Class) dans le rôle de John Allen, Mark Deklin dans le rôle de Trammell Tatcher, Bryce Johnson (Popular) dans le rôle de Drew Thatcher...
So What ?
Je ne sais pas si je dois sauter de joie ou pleurer après le visionnage de ce pilote parfait. Ce sera un peu des deux, certainement. Il ne faisait aucun doute depuis l'annonce du projet que la FOX allait droit dans le mur avec une telle série. Elle a eu le courage d'aller jusqu'au bout, elle a obtenu le soutien des critiques américains, elle lui a offert une case difficile mais prestigieuse (face à Dancing With The Stars, les sitcoms de CBS et The Event, mais après Dr. House), mais le public est roi et le public n'a pas voulu de Lone Star. Le public n'a pas le coeur assez grand. Et le public n'est pas prêt. Des séries audacieuses, qui prennent des risques, des séries dites "du câble", ça n'est pas pour tout de suite sur les grands networks. Il faut du fast-food, il faut du calibré, il faut du facile. Il faut Les Experts à pétaouchnoque et les Desperate Connasses. Pardon d'être aussi amer mais ça me fait un peu de peine tout ça. C'est trop injuste.
A l'image de son charismatique héros, le pilote de Lone Star a un charme fou. Il m'a fait l'effet d'un coup de foudre. Pas seulement parce qu'il est beau et magistralement réalisé, tout en finesse et en sobriété, mais aussi et surtout parce qu'il vous embarque sans perdre une seule seconde sur un territoire presque inexploré. Je me souviens qu'à l'origine, on parlait du personnage principal comme d'un polygame. Or, Big Love l'a déjà fait et aucune autre série ne le refera plus jamais aussi bien. Robert n'est pas un polygame. Il mène une double vie, il est amoureux de deux femmes. Mais est-ce la même chose ? Si la nuance est fragile, elle existe pourtant bel et bien. Il n'est pas question de narcissisme de sa part, ni de machisme et encore moins de conviction religieuse. Il a souffert d'un manque d'amour immense en étant enfant et il a besoin en grandissant de le combler. C'est ainsi que je le comprends. Je ne cherche pas à le défendre. La description de son quotidien singulier n'est d'ailleurs pas complaisante. Elle est simplement trépidante car remplie d'enjeux. Chaque scène a sa raison d'être, chaque rencontre est pleine de potentiel. Chaque personnage, même secondaire, bénéficie d'un portrait bref mais léché. Chaque acteur est inspiré, des vieux loups (Jon Voight, David Keith) aux jeunes premiers (Jimmy Volk bien-sûr, époustouflant, et Bryce Johnson), en passant par les débutantes (Eloise Mumford est craquante, malgré sa pas si vague ressemblance avec la Diva Heigl). La bande-son est irréprochable (un Heartbeats ne se refuse jamais) et ma foi, j'ai été plus d'une fois touché. Mon Dieu. Ce pilote est vraiment parfait ! Et dire que bientôt Andie McDowell foulera ces Terres...
Lone Star entre dans la légende. La série préférée de la rentrée par la critique américaine est aussi celle qui a fait le pire démarrage. Dans quelques années, quand ses acteurs auront du succès dans d'autres séries ou au cinéma, on sera quelques-uns à se souvenir de là où ils ont commencé : entre Midland et Houston, entre ciel et désert, entre drama indie et soap corsé, entre doux rêve et dure réalité. Et on aura un peu de peine parce que des rendez-vous manqués comme celui-là, c'est à désespérer de la télé...
Mike & Molly [Pilot]
Pilot // 12 23o ooo tlsp.
What About ?
Mike et Molly sont en couple et se battent contre leurs problèmes de poids. Une fois par semaine, ils se rendent aux gros-mangeurs anonymes, où ils se sont rencontrés. Si Mike ressent le besoin de perdre du poids, encouragé par son meilleur pote, Molly se sent bien dans sa peau et prend son poids... à la légère. Seul ombre au tableau : elle vit avec sa soeur, une bombe sexy mince qui ne lui facilite pas la vie...
Who's Who ?
Créée par Mark Roberts (Mon Oncle Charlie). Produite par Chuck Lorre (Mon Oncle Charlie, The Big Bang Theory, Dharma & Greg). Avec Billy Gardell (Oui, Chérie, Heist, Earl) dans le rôle de Mike Biggs, Melissa McCarthy (Gilmore Girls, Samantha Who?) dans le rôle de Molly Flynn, Swoozie Kurtz (Pushing Daisies) dans le rôle de Joyce Flynn, Reno Wilson dans le rôle de Carl McMillan et Katy Mixon dans le rôle de Victoria Flynn;
So What ?
Je préviens les amateurs : cet article sera blagues sur les gros-free. Je viens de m'en bâfrer pendant 20 minutes. Alors "ça va Senna ça va" (ça fait deux mois que je cherche à caser une réfèrence à Secret Story 4 : c'est fait). En 2007, le producteur Chuck Lorre nous gratifiait de sa première comédie romantique. Vous vous souvenez sûrement de Dharma & Greg, avec l'excellente Jenna Elfman. C'était sympa comme tout. Entre temps, il a pondu deux succès : Mon Oncle Charlie (une daube) et The Big Bang Theory (qui ne me fait pas rire mais je sais combien elle est aimée). Mike & Molly, sa nouvelle création, est presque un retour aux sources sauf que 13 ans ont passé et que la télévision a changé, sauf dans sa tête. D'un autre coté, ses sitcoms sont les plus regardées. Il aurait tort de ne pas creuser le sillon. Alors je ne sais pas si j'aurais apprécié Mike & Molly il y a 13 ans mais je sais qu'aujourd'hui, alors que je suis plus exigeant, c'est diet ! Euh... Niet.
Je crois que le générique de la série, si on peut appeler ça comme ça, résume assez bien la situation : Mike & Molly ne cherchera ni à faire dans l'originalité, ni à faire dans la subtilité. L'action se passe à Chicago ? Hop. La skyline de la ville et un logo feront l'affaire en guise de générique. Les héros sont gros ? Eh bien le bonhomme s'appellera... Biggs ! Accessoirement, on axera chacune des blagues sur leur poids. Pourquoi ? Parce que ça fait rire l'Américain moyen. Il ne faut pas chercher à comprendre. Les dialogues s'enchaînent à la vitesse de l'éclair, les acteurs n'ont pas le temps de respirer. De temps en temps, une ligne se détache du lot et procure un petit sourire gêné. Le reste du temps, c'est l'embarras qui domine. J'avais un peu de peine pour le casting. J'ai de la sympathie pour eux mais ils méritaient une meilleure aventure, surtout Melissa McCarthy en fait qui tire le pilote vers le haut. Mais juste un peu. En fait, je n'arrive pas à comprendre pourquoi l'existence même de cette sitcom ? Elle est promise à un avenir terrible quoi qu'il arrive : soit elle poursuit sur cette voie graisseuse, à la recherche de la meilleure vanne de "gros", soit elle arrête ça et devient une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus commune. Par moment, Mike et Molly m'ont fait penser à des versions "laisser-aller" de Lily et Marshall de How I Met. Et ce n'est pas un compliment tant ces deux-là sont devenus chiants. Les personnages secondaires n'ont pas tellement de potentiel. Ils sont méga-lourds.
En bref, Mike & Molly ressemble à une série créée à la va-vite à la demande de CBS qui avait besoin d'un troisième hit qui ne coûte pas cher et qui rapporte gros. Sauf qu'ils ont oublié en cours de route d'écrire quelque chose de consistant. Pour une sitcom sur les gros, ça fait mauvais genre. Je n'ai pas ri et je ne reviendrai pas.