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Des News En Séries, Le Blog
fox
13 février 2012

Touch [Pilot]

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Pilot // 12 010 000 tlsp.

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What About ?

Martin Bohm, père célibataire veuf, est hanté par son incapacité à communiquer avec son fils de 11 ans, très perturbé depuis la mort de sa mère. Mais tout change le jour où il découvre que celui-ci est un petit génie, qui voit ce que personne d'autre ne remarque et qui est capable de connecter entre eux deux événements qui semblent ne rien avoir en commun à la base...

Who's Who ?

 Créée par Tim Kring (Heroes, Preuve à l'appui). 

Avec Kiefer Sutherland (24), David Mazouz, Gugu Mbatha-Raw (Undercovers), Danny Glover (L'Arme fatale, La couleur pourpre...)...

So What ?

   Après la débâcle Heroes, un des plus grands gâchis sériephiliques de ces dernières années, Tim Kring s'est donné beaucoup de mal pour réussir son retour médiatique. A travers le script de Touch, il a trouvé les mots justes pour séduire Keifer Sutherland, finalement aussi étonné que nous de revenir si rapidement à la télévision, une saison seulement après la fin de 24. Une fois ce pilote visionné, on comprend parfaitement ce qui a pu plaire à l'acteur, car on ne peut que partager son enthousiasme : une scénario ingénieux et ambitieux en premier lieu; un personnage principal charismatique, dont la quête est profondément touchante, mais qui, par bien des aspects, n'a pas grand chose en commun avec le cultissime Jack Bauer qu'il connait par coeur; et surtout une message positif tout à fait rassurant en ces temps de crise et d'individualisme, en partant de l'idée de que nous, être humains de la planête Terre, sommes tous liés les uns aux autres. Effet papillon, six degrés de séparation... autant de concepts bien connus brassés intelligemment pour offrir un pilote convaincant, même quand il verse parfois dans l'invraisemblable, le trop plein de coincidences. On soupire un instant puis on se dit que c'est quand même vachement bien... pour l'instant.

   Je ne suis pas un grand fan de 24, et je n'en ai d'ailleurs pas vu grand chose pour être honnête, mais je suis heureux de constater grâce à Touch que Kiefer Sutherland n'est pas un acteur mono-expressif. C'est Jack Bauer qui devait l'être, tout simplement. L'intérêt de la série ne résidait sans doute pas dans ses prestations mais dans l'action, les twists et une certaine forme d'originalité lorsque le show a été lancé. Il a l'occasion ici de s'appuyer sur une palette d'émotions d'emblée plus large, en majeure partie grâce à la relation que son personnage, Martin Bohm, entretient avec son fils, que l'on dit "autiste" pour résumer même si le mot n'est jamais prononcé dans le pilote (sans doute pour éviter toute polémique). Le fait que le petit garçon soit muet est d'ailleurs, à mon avis, une grande force de la série et aide le concept à ne pas paraître ridicule. S'il parlait, son "don" pourrait rapidement devenir risible. Vous l'imaginez expliquer tout ce qu'il a compris à son père ? Les enfants savants, ça passe mal à l'écran. Du coup, Bohm se retouve dans la position de celui qui doit déchiffrer les signes et s'agiter sur le terrain. Le duo fonctionne à merveille ainsi, avec tout ce que cela implique d'émouvant à travers l'apprivoisement progressif et le dévouement sans failles. Le personnage de l'assistante sociale n'est pas inintéressant mais il va avoir du mal à se faire naturellement une place dans la suite de la série sans que cela paraisse forcé ou répétitif. De manière générale de toute façon, je suis assez pessimiste sur les prochains épisodes. Aussi réussi soit ce pilote, il pose finalement les bases d'un procédural à histoires bouclées qui ne tiendra la route que si les auteurs prennent autant de soin à peaufiner leurs intrigues que dans le pilote. On pourrait très rapidement tomber dans le prévisible et le tiré par les cheveux le cas échéant. Il n'y a véritablement que l'évolution entre le père et son fils qui m'intéresse et je suppose qu'entre le pilote et le dernier épisode de la première saison, l'avancée sera très limitée...

   En bref, Touch a toutes les cartes en main pour être considéré comme un divertissement haut de gamme, avec un concept de départ fort (et fort casse-gueule) mais des épisodes indépendants à qualité variable. N'étant pas client du genre, je risque fortement de passer mon tour, mais je reconnais que ce pilote parfaitement exécuté m'a plu et touché, et je préfère rester sur cette bonne impression.

What Chance ?

   Après un beau lancement derrière American Idol, le destin de Touch est difficile à prévoir (mais le fils du héros doit bien le connaître, lui...). Si la FOX la diffuse bien le lundi soir à la place d'Alcatraz à partir de Mars, il y a de fortes chances qu'elle voit ses audiences fondre comme neige au soleil au fil des semaines. Mais on peut d'ores et déjà s'attendre à un renouvellement, étant donné que la chaîne va certainement déjà annuler coté drama The Finder, Terra Nova, Fringe et House (et c'est sûr à 100% pour cette dernière). 

How ?

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13 janvier 2012

Alcatraz [Pilot - Avant-Première]

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Pilot // A venir, diffusion le 16 Janvier.

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What About ?

302 prisonniers et gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz disparaissent dans d'étranges circonstances en 1963. Cinquante ans plus tard, ils réapparaissent un à un à San Francisco de manière inexpliquée, sans avoir vieilli. Un agent du FBI, Rebecca Madsen, est alors chargé de mener l'enquête, aidé d'un geek spécialiste de la prison, Diego Soto, et d'un homme mystérieux au passé trouble nommé Emerson Hauser...

Who's Who ?

 Créée par Elizabeth Sarnoff (Lost, Deadwood), Steven Lilien (Kyle XY) & Bryan Wynbrandt (Kyle XY). Produit par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe). Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy, Big Love), Jorge Garcia (Lost), Sam Neill (Jurassic Park, La leçon de Piano, A la poursuite d'Octobre Rouge...), Robert Forster (Heroes, Mulholland Drive...), Santiago Cabrera (Heroes, Merlin), Parminder Nagra (Urgences), Jason Butler Harner (L'échange...)

So What ?

   "It's Alcatraz. Things can always get worse" prévient l'un des héros -les plus discrets- de cette nouvelle production J.J. Abrams, attendue sur la FOX la semaine prochaine, ainsi qu'en VOD sur MyTF1.fr. pour les plus argentés des impatients. Il a bien fait de le préciser, le monsieur. Car il faut bien avouer qu'une fois les premières minutes intrigantes passées -qui retranscrivent à la perfection l'ambiance de la célèbre prison lorsqu'elle était encore en service grâce à une réalisation sombre et efficace, qui a d'ailleurs pu bénéficier des décors authentiques de l'île mythique- on s'ennuie un peu face à ce qui ressemble plus à un cop show bien rôdé qu'à un thriller surprenant.

   Le télespectateur est continuellement pris par la main, tout lui est expliqué -du moins ce qui est explicable à ce stade- de façon plutôt simple (trop simple ?) comme si tout ce qui se passait était finalement normal. Notre héroïne, qui a pour mission de remplacer à terme dans nos coeurs Sydney Bristow, Kate Austen, Olivia Dunham et Samantha Bloom, ne semble pas tellement s'étonner ni s'émouvoir de tout ce qui lui arrive. Elle ne parvient jamais dans ce premier épisode à sortir de son rôle d'enquêtrice un peu bad ass sur les bords bien sûr mais terriblement banale. Je ne remets pas pour autant en cause le travail de Sarah Jones, bien qu'elle paraisse un peu trop jeune pour être vraiment crédible -ce qui n'est pas de son ressort en même temps- mais les auteurs n'ont pas su lui donner la place qu'elle méritait et ses répliques sont un peu faibles par moment. Avec un matériel de meilleure qualité, je suis sûr qu'elle peut faire des merveilles. En gros, elle se retrouve dans la même situation qu'Anna Torv au début de Fringe sauf qu'elle transpire naturellement la fragilité et qu'elle parait d'emblée moins froide. Le reste de la distribution est convaincant dans l'ensemble, notamment Sam Neill, qui fera sans surprise un bon méchant devenant peu à peu attachant, et Jorge Garcia, l'atout comique de la série, une sorte de Hurley-bis avec simplement quelques diplômes en plus. La plupart des autres personnages principaux ne nous sont présentés que brièvement -l'un deux n'apparait même qu'en photo- et certains auront probablement du mal à se faire une place alors que le véritable héros de chaque épisode sera le prisonnier "fantôme" du jour, avec tout ce que cela implique de routine typique des procedurals. Ce qui est intéressant néanmoins, mais qui ne fait que transparaitre au cours du pilote, c'est que ces hommes sont des criminels qui ne se sont pas retrouvés à Alcatraz par hasard et on nous demande ainsi, au moins le temps de 40 minutes, de nous intéresser à leur histoire et donc de prendre le risque de s'attacher à eux. On peut espérer que les flashbacks permettront par ailleurs de nous montrer ce qu'était vraiment le quotidien des prisonniers sur l'île, même si on se doute bien que l'on ne va pas nous faire du Oz à 21h sur la FOX ni même du History Channel ! A travers des connexions un peu faciles entre les personnages qui sont révélées petit à petit, on comprend qu'Alcatraz aura également une dimension familiale importante. L'occasion sans doute de renouer avec certaines obsessions de J.J. Abrams dont toutes ses oeuvres sont empreintes. La figure paternelle, notamment, toujours complexifiée à l'extrême. Coté clins d'oeil, hormis des chiffres forcément suspicieux, il m'a semblé qu'une affiche avec le visage de Josh Holloway se cachait en second plan au cours d'une scène, ainsi qu'une rangée de comics Alias. A confirmer toutefois... 

   Bien qu'Alcatraz possède l'odeur et l'essence des meilleures créations de Mr. J.J. Abrams., elle n'en a pas tout à fait le goût. Probablement parce qu'elle n'en est pas vraiment une. Le petit génie du ciné et de la télé est jusqu'ici meilleur créateur et réalisateur que producteur... Si la série soulève quelques questions -Où sont passés ces détenus pendant 50 ans ? Qui les a ramenés et surtout pourquoi ? Quelles sont les véritables intentions de Hauser et certains autres héros aux contours flous ?- elle semble malgré tout manquer d'ambition à ce stade, de mystère consistant, de personnages profonds. Elle n'impressionne pas comme Lost et dans une moindre mesure Fringe l'avait fait dès les premiers instants. Pourtant, notre curiosité est suffisamment piquée pour qu'on ait envie de laisser une chance à Alcatraz de montrer ce que cette île a dans le ventre... 

What Chance ?

    La FOX fait bien de proposer au cours de la même soirée le second épisode à la suite du premier. De cette manière, les téléspectateurs déçus et/ou perplexes seront plus enclin à lui laisser tout de suite une nouvelle chance. Mais si le deuxième épisode n'est pas à la hauteur, il ne faudra pas s'étonner d'une désertion massive la semaine suivante. J'espère qu'Alcatraz aura la chance de grandir et d'évoluer au-delà des 13 épisodes commandés car elle risque de suivre la même trajectoire que Lost et Fringe : un début le plus grand public possible afin de ratisser large avant de prendre des risques et de privilégier le feuilletonnant (et donc de moins marcher). Je ne suis pas très optimiste quant à sa durée de vie malheureusement...

How ?

 

16 décembre 2011

Glee [3x 09]

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Extraordinary Merry Christmas // 7 130 000 tlsp.

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    L'an passé, Glee avait proposé un épisode de noël moyen, trop niais pour être honnête mais assez barré et osé par moment pour être digeste (lire la critique). Etait-ce nécessaire de refaire une spéciale cette saison ? Tout dépend de quel point de vue on se place. Les scénaristes n'étaient peut-être pas forcément partants -ce qui expliquerait leur paresse- mais les producteurs et le service marketing de la FOX ne pouvaient qu'être pour ! Cela permet de sortir un nouvel album et de se faire encore un peu d'argent tant qu'il est encore temps. Ils auraient eu tort de se priver. Et puis il existe une vraie culture du chant de noël aux Etats-Unis que l'on ne connait pas vraiment en France, malgré la re-sortie chaque année du Petit Papa Noël de Tino Rossi en single. J'imagine donc que c'est presque un passage obligé pour une série musicale (on est déjà sauvé pour Smash, il n'y aura pas d'épisode de ce genre en saison 1 avec un lancement en Février !). Toujours est-il qu'à titre personnel, écouter une dizaine de chansons de ce genre à la suite -et on ne peut pas dire qu'elles brillent par leur diversité- ça m'ennuie profondément et je crois même que ça me déprime un peu. Je m'en serais passé volontiers. 

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    Cet épisode était quasiment vide d'intrigues et ne proposait aucune continuité vis à vis des précédents, sans doute dans le but de ne pas perdre les gourmands venus simplement faire une overdose de bons sentiments avant même que les fêtes ne commencent. Cela dit, je ne suis pas bien sûr qu'ils existent, ces téléspectateurs. La série n'a pas fait une meilleure audience que d'habitude. Ce serait même presque l'inverse ! L'unique véritable intrigue concerne donc Rachel qui reprend ses grands caprices de diva casse-bonbon. Madame veut de gros cadeaux très chers. Elle a juste oublié qu'elle avait pour petit ami un loser fauché. Bref, une histoire qui ne repose sur rien et qui n'amène forcément... à rien. Et puis il y a Sue qui se prend tout à coup l'envie d'ouvrir son coeur aux petits enfants malades (en souvenir de sa soeur sans doute). Boring ! Ce n'est pas la Sue que l'on aime. Elle était plus fun en grinch l'année dernière avec Becky. L'irlandais relou nous fait la morale, tout comme Sam. Le discours habituel sur l'esprit de noël, la générosité, le pardon... Moi je voulais juste regarder Glee, pas un téléfilm pourri avec Melissa Joan Hart et Melissa Gilbert. Et puis il y a LA (seule) bonne idée de l'épisode, transformée en semi-catastrophe en voulant tirer trop fort sur la corde. Le show dans le show, pourquoi pas ? C'était bien fichu, traditionnel, sympathique mais long, si long... Dieu que c'était chiant ! J'étais à deux doigts de faire avance rapide. Les acteurs en faisaient des tonnes, surtout Darren Criss et Lea Michele mais on va dire que ça fait partie du jeu. Pas trop apprécié que Kurt et Blaine n'assument pas leur statut de couple face à la caméra. Il y a des petites blagues dessus pour bien souligner l'ironie de la situation mais il aurait été bien plus intéressant et moins plan plan de les voir former un vrai couple à l'écran et tant pis si la chaîne locale n'est pas contente ! Glee n'est-elle pas censée faire passer un message de tolérance, surtout en cette période ? C'était l'occasion parfaite ! 

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// Bilan // Cet épisode de noël réalisé par Matthew Morrison lui-même n'était vraiment pas utile. Il ne possédait qu'une seule bonne idée, qui a été gâchée en voulant trop s'éterniser (combler ?). 

15 décembre 2011

I Hate My Teenage Daughter [Pilot & 1x 02]

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Pilot // Teenage Family Night 

6 800 000 tlsp. // 5 380 000 tlsp.

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What About ?

Deux femmes d'âge mûr et divorcées, Annie et Nikki, sont mamans de deux adolescentes qui correspondent exactement au genre de filles qu'elles détestaient et qui leur menaient la vie dure quand elles étaient au lycée...

Who's Who ?

 Sitcom créée par Sherry Bilsing (Friends, Joey, Old Christine) et Ellen Kreamer (Old Christine). Avec Jaime Pressly (Earl, Jack & Jill), Katie Finneran (Wonderfalls, The Inside), Aisha Dee (Grand Galop), Kristi Lauren, Kevin Rahm (Desperate Housewives, Amy, Jesse), Chad Coleman (The Wire), Eric Sheffer Stevens (As The World Turns). 

So What ?

   Vous savez pourquoi j'ai préféré I Hate My Teenage Daughter à Last Man Standing et How To Be A Gentleman cette saison ? Parce qu'elle n'est pas aussi paresseuse et ringarde que les autres et, surtout, elle donne le pouvoir aux femmes et non aux hommes. Rien ne vaut une série avec plein de femmes qui s'entretuent à coup de vannes bien bitchy ! Cela marche excellemment bien avec 2 Broke Girls, parce que l'écriture y est soutenue et les actrices formidables, le résultat est beaucoup moins amusant avec Teenage Daughter mais il reste quand même quelques bonnes répliques de temps à autres et les actrices ont plutôt l'air convaincu de ce qu'elles racontent (plus que nous en tous cas). En revanche, comme dans 2 Broke Girls d'ailleurs, les hommes sont effacés et franchement pas drôles et je regrette d'ailleurs que les deux héroïnes soient divorcées. Il aurait été plus intéressant qu'elles soient dans deux schémas familiaux différents afin de varier un minimum les plaisirs. Si l'une est gourmande voire vorace -et cela constitue 80% des blagues qui viennent d'elle- l'autre souffre d'une personnalité moins affirmée. Au bout de deux épisodes, on ne sait pas vraiment qui elle est et de quel trait de son caractère l'on pourrait facilement se moquer. Puis il est assez difficile d'imaginer Jaime Pressly en gentille mère de famille. Elle a quand même une bonne tête de connasse prétentieuse et sa nouvelle coupe au carré n'y change rien ! Dans le même genre, j'ai l'impression que Kevin Rahm (Lee dans Desperate Housewives) essaye de jouer l'hétéro mais n'y parvient pas vraiment alors qu'il a pourtant eu plein de rôles d'hétéro avant et qu'il l'est peut-être lui même dans la vie. Bref, y'a plein de truc qui clochent.

   I Hate My Teenage Daughter aurait pu être une sitcom sympathique pour ABC Family ou la CW si elle en faisait encore (et elle en refera bientôt) mais elle n'a absolument rien à faire sur la FOX ! La chaîne se cherche en la matière, certes, mais elle va carrément sur la mauvaise voie avec celle-ci, c'est certain ! Après, quatre connasses qui s'envoient des vannes, basiquement, ça ne me déplait pas. Ma critique est aussi superficielle que la série.

What Chance ?

 Après deux audiences médiocres derrière The X-Factor (qui n'est pas un carton mais qui n'est pas un si mauvais lead-in pour autant), rien ne pourra sauver la sitcom de l'annulation. Reste à savoir si elle va intervenir avant ou après la nouvelle année...

How ?

9 octobre 2011

Terra Nova [Pilot]

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Genesis (Part 1&2) // 9 220 000 tlsp.

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What About ?

 Les Shannon, une famille ordinaire vivant en 2149 alors que la Terre se meurt, est envoyée dans le passé, 85 millions d'années plus tôt à l'ére préhistorique. Ils rejoignent "Terra Nova", une organisation humaine à qui des scientifiques offrent une seconde chance pour reconstruire une civilisation. Mais la Terre promise et les habitants qui la peuplent, petits et géants, ne sont pas tous accueillants...

Who's Who ?

Créée par Craig Silverstein et Kelly Marcel. Produite par Steven Spielberg (E.T.,Jurassic Park, Falling Skies). Avec Jason O'Mara (Life On Mars US, Men In Trees, In Justice), Shelley Conn (Marchlands, Dead Set, Mistresses), Stephen Lang (Avatar), Christine Adams (The Whole Truth, Pushing Daisies), Landon Liboiron, Alana Mansour, Naomi Scott...

So What ?

    Tout a déjà été dit sur Terra Nova -depuis deux ans en fait, depuis le lancement du projet jusqu'à sa diffusion maintes fois repoussée- et j'arrive en plus un peu après la bataille. Mais je n'ai de toute façon pas grand chose à dire sur cette nouvelle série, qui n'a que ses moyens pour seule ambition. Est-ce que les effets spéciaux sont impressionnants ? Oui ! La multitude de fonds verts est étourdissante. Au cinéma, ça n'aurait pas été suffisant mais à la télévision, ça passe vraiment bien. J'ai trouvé que les dinosaures -car oui, forcément, il y en a- étaient particulièrement réussis. Les vues aériennes de la ville fantôme au début du pilote -sans doute mon passage préféré d'ailleurs- avaient de la gueule. Les paysages de Terra Nova ressembent bien trop souvent plus à de beaux dessins qu'à des images réelles mais l'illusion est d'un niveau acceptable. Je trouverais dommage de faire la fine bouche. Cela reste du grand spectable et il est impossible de citer une série qui puisse rivaliser avec Terra Nova dans l'histoire de la télévision de ce point de vue purement visuel. Cela ne veut évidemment pas dire que la réalisation est inspirée et originale. C'est encore autre chose. Mais, indéniablement, on se fait happer dans ce nouveau monde -ancien plutôt en fait- comme les personnages lorsqu'ils traversent le champs magnétique. 

   Tout nous est familier dans Terra Nova puisque le récit n'a strictement rien d'innovant que ce soit dans le propos ou dans les rebondissements. Les héros, eux-mêmes, ne sont que des caricatures de personnages croisés dans tous les divertissements du genre (et les acteurs sont interchangeables). Le père est charismatique et aimant, mais ses maladresses le conduisent à se faire détester par son fils; la mère est douce et médecin, un classique de chez classique; les ados sont évidemment en crise et défient l'autorité parentale en flirtant avec de mauvaises fréquentations; le leader de l'organisation est autoritaire, inquiètant mais doué d'humour et profondément préoccupé par le bien-être de sa communauté, capable de risquer sa vie pour eux. Et puis il y a les inévitables red-shirts, à savoir tous ces personnages qui errent autout de nos héros et qui sortiront, pour certains, de l'ombre de temps à autres. Et enfin, les méchants, les Sixers -à ne pas confondre avec les Skitters de Falling Skies- qui constituent le seul élément véritablement intriguant de ce lancement plan-plan. Malheureusement, leur présence n'est que prétexte à des courses-poursuites qui en mettent plein les yeux mais qui nous laissent terriblement sur notre faim. Les épisodes suivants ont tout intérêt à explorer leur histoire. On pose également quelques questions sur le lieu en lui-même, avec des inscriptions mystérieuses sur des roches. On pense tout de suite à Lost mais il ne faut pas s'attendre ici à atteindre le même degré de profondeur et de complexité.

   Terra Nova aurait été une bonne série il y a 10 ans, avant l'arrivée de Lost et d'Avatar; elle aurait été une excellente série il y a 20 ans, à l'époque de Jurassic Park. Aujourd'hui ? Elle n'est qu'une ressucée de ce que l'on a déjà vu des dizaine de fois avec une ambition financière énorme mais pas d'ambition scénaristique. Elle est un divertissement qui met avant tout l'accent sur la famille, sur ses valeurs, qui tente au passage de faire passer un message écologiste presque inéluctable de nos jours... elle est donc tiède, et prévisible, et un peu ennuyeuse. Je vais quand même lui laisser sa chance, car elle reste malgré tout unique dans le paysage audiovisuel actuel.

What Chance ?

   A cause de son coût exorbitant et de ses audiences relativement modestes, Terra Nova n'est pas assurée de connaître une seconde saison. Ce qui est certain, c'est que la production ne peut pas fournir plus d'une dizaine d'épisodes par an. En faire un événement récurrent chaque rentrée avant de laisser la place à d'autres pourrait assurer sa survie. On peut tout de même regretter qu'elle ne fonctionne pas mieux : les networks, déjà frileux, risquent d'y réfléchir à deux fois avant de prendre de tels risques...

How ?

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7 septembre 2011

New Girl [Pilot]

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Pilot // 10 220 000 tlsp.

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What About ?

Jess Day, une jeune femme naïve et étrange, est malheureuse en amour depuis que son petit ami l'a trompée puis quittée. Elle s'installe alors en colocation avec trois garçons un peu attardés. Parviendront-ils à lui redonner le sourire ?

Who's Who ?

Créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanel (500 Jours Ensemble, Weeds, GiganticMax Greenfield (Veronica Mars, Greek, Ugly Betty)Jake M. Johnson (Sex Friends), Lamorne Morris, Hannah Simone...

So What ?

   Annoncée comme "la meilleure nouvelle comédie de la saison" par de nombreux journalistes américains, présentée par la FOX comme "le pilote de sitcom de la chaîne ayant obtenu le plus fort taux de satisfaction auprès du public test depuis de nombreuses annnées" et dotée d'un trailer très efficace et rythmé, New Girl entame sa première (et dernière ?) rentrée avec une réputation qui doit faire pâlir bon nombre de ses concurrentes ! Et pourtant, sa position n'est pas tant à envier que cela. Je pense que beaucoup de téléspectateurs impatients  comme moi vont être déçus du résultat. Ce pilote méritait-il autant de louanges ? Je ne pense vraiment pas. Ou alors toutes les autres comédies lancées cette saison sont abominables...

   A la vue de la bande-annonce, j'étais persuadé que Zooey Deschanel allait en faire des caisses et m'agacer au bout de seulement quelques minutes. C'est, en quelques sortes, l'inverse qui s'est produit : j'ai trouvé sa prestation mollassonne, sa voix à peine audible et son personnage... très fouilli. Certes, elle nous est présentée alors qu'elle est en plein "emotional mess", ce qui peut expliquer ses soudaines sautes d'humeur, mais elle n'en est pas moins incohérente. J'ai eu l'impression, à chaque scène, de découvrir une Jess différente, qu n'avait rien à voir avec la précédente. Elle est tour à tour une jeune femme peu sûre d'elle qui se cache derrière ses grosses lunettes pour pleurer, puis une chanteuse ratée qui commente en chanson les moments les plus insignifiants de son quotidien, pourquoi pas en esquissant des pas de danse ridicules, ou encore une sage qui sait tout sur les femmes et qui peut ainsi conseiller ses colocataires maladroits. Cependant, elle peut se vanter de ne ressembler à aucune autre célibataire à la recherche de l'amour de la télévision. Si certaines de ses mimiques sont amusantes, ses répliques sont extrêmement pauvres. Comme si la créatrice avait absolument tout miser sur sa star et avait oublié de lui donner des choses à dire, et à faire. Zooey Deschanel est douée et charmante mais elle n'a certainement pas obtenu ici le rôle de sa vie !

   Que dire des nouveaux hommes de sa vie ? Voyons voir... Le premier, Nick, est probablement celui avec qui Jess vivra, tôt ou tard, une relation amoureuse. Il n'est pas idiot, il a les pieds sur Terre, c'est donc naturellement le plus attachant des trois. Schmidt est... stupide ? Sans intérêt ? Lourd ? Oui, un peu tout ça. Et l'acteur choisi ne m'inspire pas confiance. Ses précédentes prestation n'étaient déjà pas terribles... Et puis il y a Coach, qui passe son temps à gueuler sur tout le monde. J'aime bien Damon Wayans Jr. mais je crois que je le préfère largement dans Happy Endings ! Grâce à ses engagements sur la comédie d'ABC, il sera donc "remplacé" dès le second épisode par un autre acteur (noir aussi pour les quotas) mais dans un nouveau rôle. On peut le voir comme une chance pour la série de s'améliorer ne serait-ce qu'un tout petit peu... 

   En jonglant avec les réfèrences pop-culturelles (Le Seigneur des Anneaux, l'overdose de Dirty Dancing, la chanson "One Of Us" de Joan Osborne...), New Girl cherche la modernité là où elle ne raconte finalement qu'une histoire vieille comme le cinéma : une jeune fille plus intelligente que la moyenne apprend à des garçons plus idiots que la moyenne ce que veulent les femmes, tandis qu'eux se chargent de la dévergonder. En attendant que le casting parvienne à trouver une alchimie, les acteurs enchaînent les bides alors qu'on attend, curieusement, que les rires enregistrés du public ne se déclenchent. Sauf qu'il s'agit d'une single-camera et non d'une multi-camera et cela en devient presque problèmatique. Je ne pensais pas dire cela un jour... On ne peut décemment pas détester cette New Girl, mais l'essayer, pour le moment, ce n'est pas l'adopter.

What Chance ?

    Coincée entre Glee et Raising Hope, New Girl devrait, au moins pour son lancement, séduire. Ensuite, je pense que ça va vite se tasser, à moins qu'elle ne s'améliore. Ses scores sur les 18/49 ans devraient pouvoir la sauver et lui permettre d'obtenir au moins une saison complète. De toutes les nouvelles comédies de la FOX, c'est en tous cas la seule qui a vraiment une chance de s'en sortir. Le public plus âgé sera trop occupé à suivre les affaires du NCIS: Los Angeles et les tangos de Dancing With The Stars, par contre. Il n'est de toute façon clairement pas visé !

How ?

8 juillet 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 3- Alcatraz

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What ?

Des prisonniers et des gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz réapparaissent trente ans après leur disparition dans des circonstances étranges. Une équipe d'agents du FBI mais aussi une flic, Rebecca Madsen, mettront alors tout en oeuvre pour les retrouver et comprendre les circonstances étranges de leur disparition.

Who ?

Créée par Elizabeth Sarnoff (LostDeadwood), produite par J.J. Abrams. Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy), Jorge Garcia (Lost), Parminder Nagra (Urgences), Santiago Cabrera (Heroes), Sam NeillRobert Forster...

Where ?

 FOX.

When ?

 Le lundi à 21h, à la mi-saison, après ce qui semble être la huitième et dernière saison de Dr. House.

Why ?

 Parce que J.J. Abrams, cela va sans dire (encore que Persons Of Interest, son autre nouvelle production de la saison prochaine pour CBS, ne me tente pas du tout). Parce que l'île d'Alcatraz est un lieu chargé d'histoire et de mystère, il y règne une atmosphère incroyablement pesante, c'est donc l'endroit parfait pour imaginer une grande fresque à la sauce Abramsienne. Parce que Fringe est en fin de vie et qu'il n'est jamais trop tôt pour chercher la relève. Parce que le casting est essentiellement constitué de visages que l'on connait, et, qu'éventuellement, on apprécie. C'est toujours plus engageant. Parce que je fais confiance à J.J. pour avoir trouvé en Sarah Jones le potentiel d'une Keri Russell, d'une Jennifer Garner, d'une Evangeline Lilly ou d'une Anna Torv. Parce que l'un des meilleurs élements de Lost, le réalisateur Jack Bender, vient de rejoindre le projet en tant que co-producteur. 

Why Not ?

 Parce que ceux qui ont considéré la fin de Lost comme une trahison (ahem) seront réticents à se lancer dans ce nouveau projet, parce que la FOX ne donne pas l'impression d'y croire plus que ça et parce que les conditions de diffusion risquent de ne pas être optimales, un flop à la Undercover n'est pas à écarter. Et parce que le projet semble avoir un coté "loner" légèrement repoussant, qui ne demande qu'à être balayé comme Fringe l'a fait avec brio.

How ?

What About You ?

22 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Comédies] 3- The New Girl

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 What ?

Une jeune femme malheureuse en amour s'installe en colocation avec trois garçons un peu attardés à New York après une rupture difficile...

Who ?

Créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanel, Max Greenfield, Jake M. Johnson...

Where ?

FOX.

When ?

Le mardi à 21h après Glee et avant Raising Hope.

Why ?

Parce que Zooey Deschanel est "super cute". Parce que les critiques américains s'accordent à dire que c'est l'un des meilleurs pilotes, si ce n'est le meilleur, de la saison prochaine en matière de comédies. Parce qu'on a besoin de nouveaux "Friends" attachants et que l'année dernière, toutes les tentatives du genre ont échoué à divers degrés. Parce que la bande-annonce est super efficace (même si, du coup, on a déjà tout vu).

Why Not ?

Parce que Damon Wayans Jr. ne fait plus partie de la distribution (étant déjà engagé sur Happy Endings). Je ne l'adore pas mais il avait l'air vraiment bon selon les premières images. Parce que les mimiques de l'héroïne pourraient vite lasser (et gonfler). Parce que comme un air de déjà vu flotte lourdement: Big Bang Theory, vous connaissez ?

How ?

What About You ?

13 juin 2011

Raising Hope [Saison 1]

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Saison 1 // 6 ooo ooo de tlsp. en moyenne

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    L'an passé, Modern Family créait la surprise, devenant la meilleure comédie familiale lancée ces cinq dernières années. The Middle ne déméritait pas. Ces deux séries ont un point commun : elles détournent les petites scènes de la vie quotidienne avec humour et tendresse. Cette saison, leur cousine barrée, Raising Hope, est née. Elle a réussi à combler un vide laissé par Arrested Development en osant la folie, l'absurde et le politiquement incorrect. Le pilote, très bien réalisé et particulièrement rythmé, n'était pas un leurre : toute la saison est dans la même veine. Malgré quelques faiblesses, qui viennent à mon sens surtout des délires autour du supermarché Howdys, il n'y a que des bons épisodes et quelques très bons épisodes. En la matière, le final est à la hauteur du premier épisode : il y fait abondamment référence, tout en racontant avec ingéniosité comment nos personnages chéris en sont arrivés là où ils en sont aujourd'hui. C'était malin et infiniment touchant.

   Petit à petit, l'éducation de Hope, le propos initial, est abandonnée pour laisser à Virginia et Burt toute la place qu'ils méritent, volant même bien souvent la vedette à Jimmy, qui est très attachant mais qui ne serait pas grand chose sans la galerie de personnages doux-dingues qui l'entourent. D'ailleurs, ses sentiments pour Sabrina, bien qu'attendrissants, n'apportent pas grand chose à l'ensemble la plupart du temps. Mais Lucas Neff est vraiment bon, une belle révélation, et il tient la dragée haute à Martha Plimpton, absolument géniale, et Garret Dillahunt, étonnamment charmant. Ils excellent dans la registre de la comédie alors que ce n'est pourtant pas celui qui les a faits connaître. Je ne suis pas un grand fan de My Name Is Earl, plus par méconnaissance qu'autre chose, mais j'ai le sentiment que Greg Garcia, le créateur des deux séries, a réussi à insuffler ici plus de tendresse et d'émotion. Et ça fait pour moi toute la différence. Maw Maw, qui est sans conteste mon personnage préféré, est le parfait exemple de cette réussite : elle est attachante, et parfois franchement émouvante, tout en étant hilarante et totalement irrévérencieuse. Il fallait oser se servir de la maladie d'Alzheimer de cette manière. Je me souviens de cet épisode où Burt et Virginia l'enferment dans sa chambre et ne la nourrissent qu'à travers un tuyau. C'était choquant quelque part, je n'étais pas certain d'avoir le droit d'en rire, mais c'est l'humour qui l'a finalement emporté. Cloris Leachman, du haut de ses 85 ans, a du mérite ! Je suis également très fan des délires musicaux de Shelley et j'aimerais beaucoup que le personnage soit encore plus présent en saison 2. En revanche, les producteurs ont bien fait de se débarrasser de l'oncle, pas très drôle. Je n'ai d'ailleurs pas adoré l'épisode où il revient avec une bande de polygames. L'idée était géniale mais le résultat pas vraiment à la hauteur. Et Mary-Lynn Rajskub méritait mieux ! D'autres guest sont venus égayer la saison avec plus ou moins de réussite, dont l'ensemble du casting de My Name Is Earl : Jason Lee en rockeur sur le retour, Jaime Pressly en épouse hystérique et Ethan Suplee dans le rôle de son mari "battu". Ca me donnerait presque envie de redonner une chance à cette série tiens... Parmi les meilleurs épisodes de la saison, outre le premiere et le finale, je retiendrais l'épisode Blue Dots, super osé sur le sujet des déliquants sexuels, l'épisode d'Halloween, celui de Thanksgiving, l'épisode sur les germes, celui où Hope tombe malade, ce qui créé un vent de panique chez les Chance car ils n'ont pas d'assurance maladie... Car, sous couvert d'humour, Raising Hope dénonce certaines faiblesses et hypocrisies typiquement américaines. Elle se permet cela aussi. Sans compter les nombreuses réfèrences télévisuelles, même aux séries concurrentes comme... Modern Family ! 

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// Bilan // Raising Hope ou la série qui, cette saison, m'a redonné foi en la comédie, et qui a mis la barre très haut. L'espoir d'un avenir meilleur pour le genre ? En la matière, la saison prochaine pourrait être exceptionnelle... En attendant, les Chance vont me manquer. Je ne m'attendais pas à ça. Ca faisait combien de temps qu'une comédie ne m'avait pas autant amusé et étonné ? Ah oui, depuis Arrested Development (bis repetita) !

19 mai 2011

Breaking In [Pilot]

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Pilot //9 82o ooo tlsp.

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What About ?

Le quotidien d'une équipe de brillants informaticiens, qui travaillent au sein d'un firme spécialisée dans la sécurité high tech. Tous officient pour un chef manipulateur et sont parfois amenés à prendre des mesures -très douteuses- pour vendre leurs systèmes de sécurité.

Who's Who ?

 Comédie créée par Adam F. Goldberg (Aliens In America, Une Famille Presque Parfaite). Avec Christian Slater (The Forgotten, Au Nom de La Rose, My Own Worst Enemy), Odette Yustman-Annable (Brothers & Sisters, October Road), Michael Rosenbaum (Smallville), Bret Harrison (Reaper, V), Alphonso McAuley, Trevor Moore...

So What ?

J'ai vu le pilote de Breaking In il y a de ça plusieurs semaines maintenant et je n'ai pas pu me résoudre à en écrire une review depuis. Pour tout dire, le souvenir que j'en garde est flou: une intrigue de base qui se met très rapidement en place, des personnages brièvement présentés et pas très attrayants, un rythme effrené... mais je ne me rappelle pas avoir ri une seule fois. Pour moi, Breaking In est un bel objet, très bien réalisé, doté d'un scénario original, mais ce n'est en aucun cas une bonne comédie. A vrai dire, j'aurais bien imaginé la série dans un format de 42 minutes avec des cas plus approfondis. Là, ça aurait pu valoir le coup. Un bon divertissement en somme, un peu à la manière de Chuck lors de ses débuts, avec des éléments feuilletonnants. En épisodes de 22 minutes, je ne vois vraiment pas ce que la série peut offrir et même quel est son intérêt. Je ne comprends pas non plus pourquoi la FOX a choisi de la proposer après American Idol alors que leurs deux publics ne me semblent pas franchement compatibles. Les prestations des acteurs sont correctes. Christian Slater n'est pas mauvais, mais il ne m'inspire pas. Bret Harrison ? C'est le troisième rôle dans lequel je le vois, et j'ai l'impression que c'est toujours le même. Odette Yustman ? Trop terne à mon goût. La seule bonne surprise, c'est Michael Rosenbaum qui n'est pour moi que "le chauve moche de Smallville". Ici, non seulement il n'est pas chauve mais en plus, il n'est pas moche ! Et drôle ? Pas encore. Rien n'est drôle dans ce pilote de toute façon. Mais son personnage à lui, Dutch, au moins, il a du potentiel. Dire qu'il a failli ne pas devenir régulier... Vous l'aurez compris, Breaking In c'est pas mon truc. C'est sympa mais je dis "Out" !

17 mai 2011

[Coming Next] And The Winner Is...

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1. ALCATRAZ (28%)

Les fans de J.J. Abrams ont été plus forts (et plus nombreux surtout) que ceux de Sarah Michelle Gellar ! La dernière production du maître remporte donc cette année le Coming Next et succède à No Ordinary Family, en lui souhaitant (beaucoup) plus de succès ! Il faudra attrendre la mi-saison sur la FOX pour la découvrir, vraisemblablement le lundi à 21h. Voici le trailer :

 

2. RINGER (23%)
A la base, Ringer faisait partie du round CBS, puisque le projet a été developpé par la chaîne. Mais, rebondissement de dernière minute : elle sera finalement diffusée par sa petite soeur, la CW ! Pas une bonne nouvelle du point de vue du budget, mais une excellente pour les chances de réussite de la série qui pourra plus facilement couler des jours heureux sur la petite chaîne que sur le géant peu habitué au feuilletonnant !

 

3. ONCE UPON A TIME (19%)
La dernière fois qu'ABC s'est essayée à ce point à l'originalité, c'était Pushing Daisies, c'était génial mais c'était voué à l'échec, sur un network du moins. La série s'installera chaque dimanche à 20h dès Septembre, juste avant Desperate Housewives. Elle a ses chances...

 

4. SECRET CIRCLE (17%)
Kevin Williamson réussira-t-il à faire ce que l'on attend de lui : offir à la CW un deuxième succès comparable à celui de Vampire Diaries ? Réponse à la rentrée.

 

5. 17th PRECINCT (13%)
Un peu à la surprise générale, NBC n'a pas choisi la série pour la saison prochaine. Vu les talents derrière le projet, on peut supposer que le résultat était vraiment mauvais...
8 mai 2011

Coming Next [La Finale]

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Merci à tous pour vos nombreux votes ! Le moment de la finale est venu. Vous ne pouvez voter, cette fois, que pour un seul projet parmi les cinq gagnants des premiers rounds. Qui succèdera à No Ordinary Family (et sera plus chanceuse on l'espère) ?

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Once Upon A Time (12,5%) / Georgetown (12%) / Appartment 23 (11%) / Good Christian Bitches (11%) / Pan Am (10%) / Revenge (8,5%) / The River (7,5%) / Damage Control (6,5%) / Charlie's Angels (6%) / Hallelujah (6%) / Suburgatory (5%) / Bad Mom (4%)

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Alcatraz (28%) / The New Girl (17%) / Weekends At Bellevue (12,5%) / Locke & Key (12%) / Touch (10%) / Exit Strategy (5%) / The Finder (5%) / Family Album (4,5%) / Little In Common, (4%) / Council Of Dads (2%)

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Secret Circle (38%) / Hart Of Dixie (26%) / Awakening (15,5%) / Heavenly (7,5%) / Danni Lowinski (7%) / Cooper & Stone (6%)

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Ringer (25,5%) / Person Of Interest (14,5%) / Homegrown (12%) / The Assistants (11,5%) / How To Be A Gentleman (11,5%) / The Rememberer (7,5%) / The Doctor (7%) / Untitled Susannah Grant Project (5%) / Vince Uncensored (4%) / Hail Mary (1,5%)

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17th Precinct (20%) / Playboy (14%) / Grimm (12%) / REM (12%) / Reconstruction (9%) / Smash (8,5%) / Wonder Woman (8%) / Untitled Emily Spivey Project (Alpha Mom) (7,5%) / Free Agents (4,5%) / A Mann's World (4%)

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24 avril 2011

Coming Next [4ème Round: FOX]

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Grâce à l'indétrônable et increvable American Idol, la FOX a encore vécu une belle saison. Pourtant, le Dr. House a perdu quelques plumes et les séries animées du dimanche font de moins en moins recette. Bones, en revanche, vit une de ses meilleures saisons, tandis que Glee a transformé l'essai en belle réussite. Fringe fait figure de survivante malgré ses audiences déclinantes, devenues même ridicules on peut le dire, et Lie To Me et Human Target passent inaperçues. Quant aux nouveautés lancées l'an passé... Il y a d'abord Lone Star, une série extraordinaire, arrêtée au bout de trois épisodes; The Chicago Code, sans doute pas mauvaise mais qui ne décolle pas; Raising Hope, une excellente sitcom, fraîche et amusante, déjà renouvelée pour une saison 2; Traffic Light, un beau flop, et Breaking In, qui, si elle est sauvée, ne le devra qu'à son lead-in (Idol). Le bilan n'est donc pas des plus positifs pour la FOX... La saison prochaine, avec l'arrivée de X-Factor dès l'automne, et logiquement de Terra Nova également, les cases libres sont très peu nombreuses. Très peu des projets qui suivent vont donc être commandés...

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1. ALCATRAZ

Des prisonniers et des gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz réapparaissent trente ans après leur disparition dans des circonstances étranges. Des agents du FBI, chargés de les retrouver, vont être confrontés aux nombreux mystères de la prison...

Drama créé par Elizabeth Sarnoff (Lost, Deadwood) et produit par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe). Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy), Jorge Garcia (Lost), Parminder Nagra (Urgences), Sam Neill, Santiago Cabrera (Heroes)...

 

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2. LOCKE & KEY

Nina Locke et ses trois fils, Tyler, Kinsey et Bode, qui ont survécu à un événement tragique, tentent de reconstruire leur vie à Keyhouse, leur maison familiale à Lovecraft dans le Massachusetts. Cette vieille bâtisse possède une particularité : ses murs renferment des clés secrétes et fantastiques qu'une créature est prête à tout pour récupérer...

Drama créé par Josh Friedman (Terminator: The Sarah Connor Chronicles). Produit par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe, Star Trek, Hawaii Five-O) et Steven Spielberg. Avec Miranda Otto (Cashmere Mafia), Nick Stahl (La caravane de l'étrange), Jesse McCartney (Summerland), Sarah Bolger...

 

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3. FAMILY ALBUM

Dave, un père bien décidé à resserrer les liens entre les membres de sa grande famille, embarque tout le monde en vacances d'été...

Comédie créée par Joe Port et Joe Wiseman. Avec Mike O'Malley (Glee), Rachael Harris (Very Bad Trip), Rob Huebel, Joy Osmanski...

 

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4. TOUCH

Un père découvre que son fils autiste et muet peut prédire l'avenir...

Drama créé par Tim Kring (Heroes). Avec Kiefer Sutherland (24).

 

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5. EXIT STRATEGY

Une équipe de 5 experts associée à la CIA a pour mission de déployer ses talents en cas d'opérations qui tournent mal à travers le monde...

Drama créé par Roberto Orci et Alex Kurtzman (Fringe, Hawaii Five-O, Star Trek, Cowboys & Aliens). Avec Ethan Hawke (Bienvenue à Gattaca, Training Day), Megan Dodds (Detroit 187), Tom Sizemore...

 

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6. THE NEW GIRL

Une jeune femme malheureuse en amour s'installe en colocation avec trois garçons un peu attardés à New York après une rupture difficile...

Comédie créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanels (500 jours ensemble), Max Greenfield (Veronica Mars, Ugly Betty), Jake M. Johnson (Sex Friends), Damon Wayans Jr. (Happy Endings)...

 

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7. WEEKENDS AT BELLEVUE

Une psychiatre est en charge du service de psychiatrique de l'hôpital Bellevue tous les week-ends...

Drama créé par Lisa Swerling. D'après l'oeuvre de Julie Holland. Avec Lauren Ambrose (Six Feet Under), Janet McTeer, Amber Stevens (Greek), Eric Winter (Brothers & Sisters, Mentalist), Xzibit...

 

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8. COUNCIL OF DADS

Un homme atteint d'un cancer qui sait qu'il va mourir demande à cinq de ses amis les plus chers d'assister sa femme pour élever leurs deux enfants après sa mort...

Comédie créée par Peter Tolan (Rescue Me). Avec Diane Farr (Californication), Kyle Bornheimer (Worst Week, Perfect Couples), Rick Gomez (What About Brian), Richard T. Jones (Sarah Connor Chronicles), Patrick Breen, Ken Howard...

 

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9. THE FINDER

 Des enquêtes menées par un ex de la police militaire particulièrement habile dans son métier, autrement dit une vraie petite fouine capable de dénicher n'importe quelle information, un philosophe et une badass sexy aussi habile un manche d'hélicoptère à la main que derrière son bar... Spin-off de "Bones".

Drama créé par Hart Hanson (Bones). D'après The Locator de Richard Greener. Avec Geoff Stults (7 à la maison, Happy Town), Saffron Burrows (New York Section Criminelle), Michael Clarke Duncan...

 

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10. LITTLE IN COMMON

Trois familles n'ayant rien en commun sont réunies par leurs enfants qui pratiquent le même sport...

Comédie créée par Rob Thomas (Veronica Mars, Cupid, Party Down). Avec Rob Corrdry, Paula Marshall, Kevin Hart, Gabrielle Union...

 

 

15 mars 2011

Fringe [3x 16]

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Os // 3 8oo ooo tlsp.

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   Ai-je aimé cet épisode ? Non. Etait-il mauvais ? Non. Il était simplement plus classique que jamais, avec une mécanique trop bien rodée et trop peu de surprises en cours de route. L’affaire de la semaine – des voleurs qui défient la loi de la gravité – m’a franchement ennuyé pour toutes ces raisons. L’investigation scientifique parallèle de Walter n’a fait qu’alourdir le propos, là où il l’allège habituellement. Ca manquait d’humour. Et puis j’en ai un peu marre que tout se rapporte toujours, le concernant, à la perte de Peter et les conséquences que cela a eu sur lui et surtout sur l’univers dans son ensemble. Je sais bien que c’est au centre même de l’histoire de la série aujourd’hui mais il y a peut-être des manières plus subtiles de l’évoquer. On peut aussi de temps en temps parler d’autre chose, non ? Une parenthèse ne ferait pas de mal à ce stade, alors que le final approche à grand pas. Une pause avant la dernière ligne droite… Heureusement, la toute première scène de l’épisode était super fun, en présence de Jorge Garcia s’il vous plait. Un clin d’œil qui fait plaisir.

 

    L’élément le plus intéressant de l’enquête réside dans les deux dynamiques Peter/Olivia et Walter/Nina. La première ne me perturbe plus. Je la trouve même super mignonne et on n’a jamais vu notre Olivia aussi rayonnante. Je crois qu’il faut en profiter, ça ne durera pas pour toutes les raisons que l’on imagine... La seconde est plus étonnante, car sous-jacente depuis le début de la série mais rarement exploitée. Le moment est peut-être venu. Il n’y a pas que du profond respect et de l’admiration entre eux. Il y a au moins une amitié très forte. Et de l’amour ? La nouvelle obsession de Walter, qui veut réveiller l’esprit de William Bell, me laisse quelque peu circonspect. Encore plus le cliffhanger lorsqu’Anna Torv se lance dans une imitation de Leonard Nimoy, assez réussie mais ridicule dans l’intention. Les scénaristes ne sont j’espère pas en train de sauter le requin…

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// Bilan // Je crois qu’on est tombé sur un « os ». Banal, ennuyeux parfois, cet épisode de Fringe aurait été correct en saison 1. En saison 3, il est plus difficile à digérer. La série a pris une trop grande ampleur pour se contenter de si peu.

24 février 2011

Glee [2x 13]

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Comeback // 1o 53o ooo tlsp.

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  Cette semaine, Glee nous plonge au cœur de sa « Justin Bieber Experience » en s’attaquant au phénomène « musical » de ces deux dernières années, qui déclenche une vague d’hystérie chez les jeunes filles en fleur et qui perpétue ainsi la tradition initiée par les Beatles il y a 50 ans (et les 2be3 il y en a 15). Non parce que sans vouloir passer pour un pro-Bieber, dont je me contrefous royalement, j’en ai un peu marre de lire et d’entendre partout des blagues sur ce pauvre gosse qui finira à coup sûr, d’ici cinq ou six ans, dans un centre de rehab. Cet acharnement devient indécent. Je n’aime pas les têtes de turc. Curieusement, les scénaristes de Glee n’ont pas choisi de le caresser dans le sens… de la mèche, et suivent allégrement la tendance en se moquant de sa coupe de lesbienne (blague déjà entendue dans les médias des dizaines de fois) ou en s’amusant de ses fans prépubères, qui ne sont rien de moins que le public cible de la série. Cette condescendance paradoxale me laisse perplexe. Mais à quel jeu peut bien jouer Glee ? On comprend en tous cas pourquoi le jeune chanteur a refusé d’apparaître dans l’épisode… Bien sûr, comme toujours quand la série rend hommage à un artiste, il y une leçon positive à en tirer. Et Justin Bieber peut bien être sujet à moqueries, il n’en est pas moins « rock’n’roll » et son pouvoir de séduction, aussi ridicule soit-il, reste intact. Au fond de moi, je dois reconnaître que j’ai bien rigolé devant les pitreries de Sam. Il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de nous faire rire. C’est chose faite ! Face à lui, Dianna Agron était absolument magnifique. C’est triste de la résumer à ça mais ce personnage n’a jamais été vraiment défini. Tantôt tendre tantôt pestouille, on ne sait auquel de ses seins se vouer…

 

 

  Sue Sylvester qui devient gleek… Comment les scénaristes ont-ils pu noyer un poisson aussi gros ? Elle traîne dans la boue les apprenti-chanteurs depuis 1 an et demi et Will trouve encore le moyen de la pardonner en l’invitant à rejoindre la troupe ? Il est encore plus benêt que je ne l’imaginais. Bien sûr qu’elle avait un plan machiavélique derrière la tête ! Je sais bien que tout cela n’est qu’accessoire et que c’est le résultat qui compte (et il était plutôt bon grâce, notamment, au numéro musical final sur Sing de My Chemical Romance) mais je ne peux pas m’empêcher de penser que les scénaristes ne font strictement aucun effort d’imagination pour la mise en place des intrigues. C’est bâclé. C’est dommage. Et pourquoi vouloir encore et toujours contrebalancer la méchanceté de la coach par des scènes d’une facilité déconcertante la plaçant dans un contexte où même Satan fondrait en larmes ? C’est là que la série atteint ses limites et ne s’assume plus. Il ressort de tout ça une bonne initiative : Rachel va écrire sa propre chanson. On nous avait promis en début de saison un épisode spécial chansons originales et j’ai vraiment hâte de le découvrir. On attend forcément l’équipe au tournant. C’est « facile » de reprendre des chansons, quitte à les massacrer, mais c’est moins facile d’en créer de toutes pièces… Au passage, les  tubes de Bieber passent plutôt bien en version Glee. Oserai-je dire mieux ? Et puisque j’évoque les numéros musicaux : celui de Lauren Zizes était assez sympa dans l’intention, même si j’ai toujours du mal à adhérer à cette intrigue amoureuse avec Puck, et le duo Rachel/Mercedes était insupportable. Je n’en peux plus des chansons de gueulardes made in Broadway. Kurt et Blaine étaient absents mais ils n’ont pas manqué. Pas de scènes qui sortent de nulle part par conséquent, et pas d’a cappella prétentieux non plus.

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// Bilan // Pour la première fois depuis ses débuts, Glee réussit à rendre hommage à un artiste habilement, sans en faire des tonnes et de manière à ce que cela serve le récit (contrairement aux épisodes Britney et Gaga qui sortaient un peu de nulle part et qui ne faisaient rien avancer). Ce comeback est bourré de défauts mais les dialogues m’ont semblé plus soigné qu’à l’accoutumée et le rythme plus soutenu. C’était sympa.

 

 

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