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Des News En Séries, Le Blog
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13 février 2011

Traffic Light [Pilot]

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Pilot // 4 59o ooo tlsp.

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What About ?

Trois amis sont à trois étapes différentes de leurs vies : Mike est marié avec un enfant, Adam vient de s’installer avec sa petite-amie et Ethan est un célibataire endurci, pas mécontent de sa situation…

Who's Who ?

Créée par Bob Fisher. Avec David Denman, Nelson Franklin, Kris Marshall, Liza Lapira, Aya Cash...

So What ?

   La saison ratée des sitcoms « de couples » se poursuit avec une nouvelle pièce à convictions dont on se serait volontiers passé et dont on va d’ailleurs se passer dès la semaine prochaine ! Traffic Light, un temps renommée Mixed Signals, est encore moins bonne que Perfect Couples (au passage, le deuxième épisode de celle-ci est pire que le premier...). Sa spécificité, c’est qu’elle se place davantage du point de vue des hommes que des femmes. Et ça, en général, c’est mauvais signe. L’amitié de ces trois héros est assez crédible et leurs conversations téléphoniques sous forme de gimmicks ne manquent pas de piquant. C’est, je crois, les seuls passages qui m’ont fait esquisser un sourire avec les quelques réparties bien balancées de Lisa, la femme de Mike. Le reste était ennuyeux, poussif et sans la moindre originalité. Hormis le british agaçant, il faut reconnaître que les personnages ne sont pas trop caricaturaux. Mais c’est peut-être aussi pour ça qu’ils ne provoquent ni empathie et sympathie. En plus, il n'y a pas réellement de tête d'affiche. Quant au « concept des feux », il n’est pas très pertinent et il n’aura plus aucun intérêt dès le second épisode. En admettant que la série dure six ans (autant dire qu’il est plus probable que la Terre soit détruite par une météorite d’ici là), on se demandera alors pourquoi la sitcom a été baptisée ainsi. Ma critique se limitera donc à ces quelques mots. Je ne vois sincèrement pas quoi dire de plus. Cette comédie ne comporte strictement aucun intérêt.

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28 décembre 2010

Fringe [3x 07]

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The Abducted // 4 85o ooo tlsp.

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   C'est sans aucune réserve que je décerne à cet épisode de Fringe le prix de celui le plus hâletant qu'il m'a été donné de voir depuis quelques temps toutes séries confondues. L'enquête de la semaine, celle du Candyman, qui n'avait finalement rien de paranormal, n'était pas seulement passionnante à suivre grâce aux capacités et déductions d'Olivia, mais aussi parce qu'elle faisait considérablement avancer la trame principale. On a appris en un épisode plus de choses sur le Broyles de l'autre univers qu'en trois saisons sur notre Broyles. On pourrait le voir comme une critique mais je trouve au contraire que c'est une belle idée. Et puis après tout, rien ne nous dit que le Candyman n'existe pas dans notre Monde et qu'il n'a pas kidnappé de la même façon le fils de l'agent... Dans ce cas, on aurait beaucoup appris sur lui tout court. Et puis c'était super émouvant. Je retiens toutes les scènes avec le petit garçon mais surtout celle où il parle avec Olivia au borde de l'eau. C'était poignant et super bien joué. Les enfants réussissent bien à la série (même si la nièce d'Olivia n'a toujours pas trouvé son utilité). Je me souviens toujours de l'épisode Inner Child de la saison 1 avec le mini-Observer. L'enquête était sans doute un peu trop rapide et simple pour être parfaitement crédible mais on lui demandait juste d'être prenante et le contrat est entièrement rempli.

   Le peu de temps restant a été accordé à Olivia et sa prise de conscience la conduisant à une fuite, qui a malheureusement échoué in extremis. Mais je ne suis pas certain de vouloir revoir la vraie Olivia dans notre Monde aussi vite, d'autant que cela pourrait signifier la fin de l'alternance Notre Univers/Univers parallèle et ce serait dommage puisque la série a trouvé un rythme de croisière par ce biais. Le chemin risque d'être encore long cela dit et la révélation faite à Peter en fin d'épisode devrait permettre au prochain épisode d'être mémorable ! Sinon, j'aime beaucoup la relation nouée entre Olivia et Henry, même si on n'est pas forcément amené à le recroiser. Je me demande cela dit si sa version non-alternative pourrait avoir un rôle à jouer dans notre Univers.   

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// Bilan // Un grand épisode de Fringe, qui en promet d'autres encore plus excitants et savoureux. La promesse sera-t-elle tenue dans la suite de la saison 3 ?

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21 décembre 2010

Fringe [3x 06]

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6955 kHz // 4 82o ooo tlsp.

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   Entre les références aux chiffres de Lost à peine dissimulées et ce nouveau pan mythologique fascinant et excitant, Fringe marque encore des points en cette saison 3 ! Les "First People", présents sur Terre avant même les dinosaures, ont enterré des machines un peu partout (à travers le monde ?). Tiens, ça rappelle aussi les artefacts de Rambaldi dans Alias. Je trouve cette idée, qui sort certes un peu de nulle part, excellente. Et pour une fois, ce n'est pas Walter qui a tout trouvé tout seul mais Astrid qui a plus aidé que jamais. J'attendais depuis longtemps qu'elle sorte de l'ombre et qu'elle prenne plus d'initiatives. Ce moment est peut-être venu. Ou alors ce n'était qu'une fulgurance. Elle ne ressemblerait pas de plus en plus à l'Astrid d'"Over There" en fait ? Et si... ? Non, je vais trop loin. En tous cas, j'ai hâte d'en découvrir davantage sur ces étranges personnages et, qui sait, leur lien avec les Observers. Il doit bien y en avoir un, non ? C'est fou ce que la série a gagné en complexité et en profondeur en deux saisons...

   Comme d'habitude, si l'enquête est menée à tambours battant, ce n'est pas ce qui nous intéresse le plus. Les personnages sont en train d'évoluer dans des directions inattendues. Dans cet épisode précisément, les rôles semblaient inversés. C'est Peter qui croyait et qui perseverait et c'est Walter qui doutait et qui était prêt à abandonner. Sa conversation sur un banc avec Nina Sharp -toujours trop rare- avait de l'importance. Créer plutôt que détruire... Quant à FauxLivia -j'ai appris qu'on l'appelait comme ça- elle commence doucement à se trahir. Je me demande même par moment si Peter ne se doute pas de quelque chose en cachant extrêmement bien son jeu. C'est-à-dire, pardonnez l'expression : en la sautant ET en lui apportant le petit-déjeuner au lit. Mince, j'ai beau savoir pertinemment que ce n'est pas la vraie Olivia, ça me choque vraiment de les voir roucouler en pyjama. La fin de l'épisode, qui m'a moyennement plu avec cette énième scène devant la machine à écrire, a le mérite de faire passer les choses à l'étape supérieure : Olivia a bien compris par l'intermédiaire d'une projection de Peter qu'il fallait qu'elle s'enfuit. Mais j'aimerais plutôt qu'elle se joue d'abord un peu de Walternate et éventuellement de ses collègues, Broyles surtout. Il n'y a pas de raison que FauxLivia soit la seule à s'amuser !      

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// Bilan // Un épisode important et marquant de Fringe. Un tournant ? Depuis quelques épisodes, on a toujours l'impression d'être à un tournant de la série en même temps...

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12 décembre 2010

Glee [2x 10]

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A very Glee Christmas // 11 o7o ooo tlsp.

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   Je me souviens encore des propos de Ryan Murphy qui soutenait mordicus au début de la série que jamais les scènes chantées dans Glee ne sortiraient de nulle part, qu’elles seraient toujours introduites de manière réaliste. On en est bien loin aujourd’hui avec des musiques qui se lancent toutes seules dans des endroits improbables, je pense en particulier au « Last Christmas » entonné par Rachel et Finn au beau milieu d’un Jardiland. Cela dit, c’est mon moment musical préféré de cet épisode puisque les chants classiques de Noël, ça va bien deux minutes… Dans un sens, je comprenais les élèves de McKinley qui ne voulaient surtout pas entendre les petits chanteurs. Mais tout de même, cette haine du Glee Club commence à devenir ridicule tant elle est appuyée et exagérée de toute part. Au passage, les scènes de lancée de slushies m’ont grandement lassé. Que les scénaristes fassent preuve d’un peu plus d’imagination !

   Pour rendre hommage comme il se doit à Noël, on peut dire qu’ils en ont fait preuve en revanche. Britanny qui croit encore au père Noël, c’est totalement improbable mais drôle, surtout quand elle demande comme cadeau qu’Artie retrouve l’usage de ses jambes. A partir de là, on voguait entre naïveté délirante et bons sentiments dégoulinants. Parce que c’est Noël et que l’on y touche pas, je ne m’en plaindrais pas. C’est la seule fois de l’année où je pardonnerais les scénaristes d’avoir versé dans la niaiserie. C’est un peu ça l’esprit de Noël et je ne m’attendais de toute façon pas à un miracle ! J’ai beaucoup beaucoup ri devant les frasques de Sue et de sa fidèle Becky, notamment quand elle saccage l’arbre de Noël et les cadeaux qui vont avec, tout de même destinés aux enfants pauvres. Dans ces moments-là, on peut dire que la série ose. Elle ne va jamais jusqu’au bout puisque tout est bien qui finit bien avec une Sue pleine de remords, au bord des larmes. C’était beaucoup plus mignon quand il s’agissait de Beiste, que j’adore, déguisée en père Noêl en train de briser les rêves de Britanny, avant de trouver un moyen de lui redonner le sourire quelques instants (on passera sur le fait qu’avec sa petite paye de professeur, elle ne peut pas offrir un cadeau aussi cher).

   Un épisode de Glee ne serait rien sans les romances insipides habituelles. Rachel et Finn m’ont gonflé au plus haut point tant leur dispute est sans intérêt. On se demande pourquoi Finn s’acharne sur Rachel alors qu’il ne s’est pas mieux comporté. Au-delà de ça, on se demande bien pourquoi Rachel ne lui préfère pas un Puck (à tout hasard). On n’est pas tellement plus gâté par Kurt et Blaine, dont l’intrigue n’avance pas d’un pouce depuis plusieurs épisodes déjà. Les scénaristes nous ont habitués à aller très vite, voire trop vite, alors là on se demande bien pourquoi ils attendent indéfiniment. En plus, le « Baby It’s Cold Outside » n’était pas extraordinaire. Rien à dire sur l’interprétation. C’est la chanson en elle-même qui m’a déplu.

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// Bilan // En connaissant maintenant bien Glee, cet épisode spécial Noël ne surprend pas tellement en nous offrant autant de jolis présents que de cadeaux empoisonnés. Le sirupeux côtoie l’irrévérencieux. On passe un bon moment tout en râlant à intervalles réguliers. Rien de nouveau en somme.

29 septembre 2010

Fringe [3x 01]

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Olivia (Season Premiere) // 5 8oo ooo tlsp.

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   C'est sur la promesse d'une ambition folle que Fringe nous avait quitté la saison passée. C'est tout l'univers de la série qui a été bouleversé en l'espace d'un double épisode magistral. Elle revient en forme, embrassant enfin sa destinée et sa mythologie à bras le corps. Après être restée dans l'ombre une bonne partie de la saison 2, pour la bonne cause, celle des Bishop, Olivia réalise un retour fracassant sous forme d'une fuite en avant qui la renvoit inéluctablement en arrière. L'idée d'une course-poursuite de 40 minutes ne m'aurait pas séduit sur le papier. Pourtant, c'était à couper le souffle, tant visuellement que scénaristiquement. Outre les divers clins d'oeil et autres réfèrences, qu'un second visionnage permettrait d'identifier avec précision, c'est tout un nouveau monde inexploré qui s'ouvre à nous. L'immensité de cette prison et le besoin de l'explorer sont autant d'éléments exaltants qui nous tiennent en haleine. Olivia a peur, Olivia se cache pour pleurer (comme les oiseaux ?) mais, inéxorablement, Olivia se perd. Elle devient son Autre, tandis que l'ursupatrice goûte aux lèvres de Peter comme si de rien n'était.

   J'ai toujours fait parti de ceux qui ont défendu Anna Torv, surtout au début de la saison 1 lorsque tout le monde lui tombait dessus. Elle est brillante dans cet épisode mais tout simplement parce qu'elle a la matière parfaite pour. Pas parce qu'elle est soudainement devenue bonne. Elle l'a toujours été. LA scène de l'épisode reste celle de ses retrouvailles avec sa mère, incarnée par l'excellente Amy Madigan, à qui la teinture blonde ne va pas du tout. A ce moment-là, elle n'était déjà plus elle-même, ce qui renforce l'émotion car on est tout aussi désorienté qu'elle. Son duo avec le chauffeur de taxi a fonctionné à merveille. J'en ai profité pour découvrir Andre Royo n'ayant pas été un fidèle de The Wire. Je suppose qu'on le reverra, il veille sur elle. J'ai beaucoup aimé la profondeur (toute relative) apportée avec soin à un personnage qui aurait pu n'être qu'anecdotique si les scénaristes l'avaient voulu. Ils ne sont pas tombés dans cette facilité-là. Les Broyles-nate et autres Charlie-nate manquent eux si ce n'est de profondeur en tous cas de temps de parole. C'est à la fois regrettable et parfaitement pardonnable : on n'en est qu'au Season Premiere et, si j'ai bien compris, un épisode sur deux désormais se situera dans l'autre Monde. Cela signifie moins de loners, voire pas du tout si l'on considère qu'étant donné les circonstances, aucun épisode ne pourra l'être vraiment; mais aussi moins de Peter, ce qui peut servir au personnage dont on sait désormais l'essentiel. Il fait partie de la formule Fringe mais je suis nul en maths, j'ai la conviction qu'il n'est pas indispensable sur une période donnée...

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// Bilan // Suspense, action, émotion. Moteur : Fringe est de retour !

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27 septembre 2010

Raising Hope [Pilot]

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Pilot // 7 31o ooo tlsp.

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What About ?

A 23 ans, Jimmy Chance fonce droit dans le mur. Il n'a pas de but dans la vie, pas d'envie. Il nettoie des piscines pour gagner un peu d'argent et passe ses nuits à faire la fête. Il vit toujours chez ses parents. Tout va changer le jour où il a va coucher avec une femme envoyée en prison, ce qui l'oblige, le jour où elle accouche, à s'occuper lui-même du bébé. Sa famille va alors l'aider. Ou plutôt tenter de l'aider...

Who's Who ?

Créée par Greg Garcia (My Name Is Earl). Avec Lucas Neff alias Jimmy Chance, Martha Plimpton (vue l'an passé dans Fringe et Grey's Anatomy) dans le rôle de Virginia Chance, Garret Dillahunt (Terminator) dans le rôle de Burt Chance, Shannon Woodward (The Riches) dans le rôle de Sabrina et Cloris Leachman (Malcolm, Ellen, Phyllis, Mary Tyler Moore Show...).

So What ?

De toutes les nouvelles comédies lancées cette saison, Raising Hope fait le pari de l'originalité sur un ton décalé et légèrement cynique qui n'est pas sans rappeler My Name Is Earl. Rien de très étonnant, elles partagent toutes les deux le même créateur, Greg Garcia. Earl m'a vite saoulé, mais j'ai l'agréable impression qu'il faudra plus de temps à la famille Chance pour me donner envie de zapper. Ils sont stupides et paresseux mais super attachants. Il faut dire que le casting est très réussi, à commencer par ce jeune Lucas Neff, dont c'est le premier grand rôle, et Martha Plimpton, dont je suis un fan absolu. Le pilote est énergique, rempli de bonnes idées (je pense spontanément à Bébé Jimmy qui passe sa tête par le trou de la voiture), bien réalisé et osé, quand même. Ca m'a même fait penser à Weeds par moment, pour le coté barré. Evidemment, comme on est sur la Fox, c'est beaucoup plus sage que ça ne pourrait l'être et les dialogues ne sont pas aussi finement écrits. Mais il y a de l'idée... Le double-vomi sur "Princess Beyoncé", fallait quand même oser ! Le coup de la chaise électrique aussi.      

Irrévérencieuse et sympathique, Raising Hope a toutes les cartes en main pour devenir une série sur laquelle il faudra compter cette saison. A un détail près : depuis quand les sitcoms marchent sur la FOX ? 

27 septembre 2010

Running Wilde [Pilot]

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Pilot // 5 6oo ooo tlsp.

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What About ?

Steve Wilde est riche, sans aucun sens moral et désespèrement solitaire. Emmy Kadubic est écolo, elle vit au beau milieu de la jungle amazonienne avec sa fille, pas du tout heureuse de son nouveau mode de vie. Amoureux l'un de l'autre lorsqu'ils étaient jeunes, aujourd'hui ils sont on ne peut plus opposés. Mais le destin va les faire se retrouver pour le meilleur et pour le pire...

Who's Who ?

Créée par Will Arnett et Mitchell Hurwitz (Arrested Development, Les Craquantes). Avec Will Arnett (Arrested Development, 30 Rock) dans le rôle de Steve Wilde, Keri Russell (Felicity) dans le rôle de Emmy Kubadic, Robert Michael Morris dans le rôle de Mr. Lunt, Mel Rodriguez dans le rôle de Migo Salazar, Stefania Owen dans le rôle de Puddle Kubadic et David Cross dans le rôle de Andy.

So What ?

Comme je le craignais suite au visionnage des bandes-annonces, Running Wilde est une sitcom sympa. Mais juste sympa. J'aime beaucoup Will Arnett mais tout repose sur ses épaules et je crois que c'est trop lourd pour lui. Il est fait pour des rôles secondaires haut-en-couleurs, c'est un sidekick parfait, mais dans un rôle principal il risque de devenir vite lourd. Il ne l'est pas dans ce pilote mais on en en est quand même pas loin. Faut dire que son personnage est plus détestable que drôle tout compte fait. Face à lui, Keri Russell se débrouille bien. Je suis content de la revoir et dans le registre de la comédie, elle n'est apparemment pas mauvaise. Après, on en revient toujours au même problème : le héros prend tellement de place que son personnage à elle ne peut que paraître fade à coté. Elle a du répondant mais est-ce que ce sera suffisant ? Les personnages secondaires ne sont pas extraordinaires, hormis celui incarné par David Cross qui sera récurrent, et puis la petite fille aussi. C'est une bonne idée de la faire narrer le pilote (et peut-être les suivants). Elle apporte un soupçon de naïveté bienvenue. L'aspect romantique du show ne me dérange pas mais je ne vois pas bien ce que ça peut donner. Ah et j'ai toujours rêvé d'habiter dans une cabane dans un arbre, alors forcément ce passage m'a beaucoup plu ! Sur le coup, ça avait un tout petit petit coté Pushing Daisies bien charmant. On ne rit finalement pas beaucoup, d'autant que la blague du cheval est ré-utilisée plusieurs fois alors que ça ne pouvait être drôle qu'une fois. Et puis même si c'est une comédie et qu'il ne faut pas trop en demander de ce point de vue-là, l'enchaînement des événements n'est tellement pas crédible que ça en devient exaspèrant.   

Running Wilde aurait fait un petit film romantique sympathique. Sauf qu'on nous aurait forcément collé la diva Heigl ou éventuellement Jennifer Aniston (que j'adore mais bon) à la place de Keri Russell et je ne sais quel acteur au physique avantageux au lieu de Will Arnett. On gagne donc au change ! Mais comment la sitcom pourra tenir sur la longueur ? Il va falloir faire rire plus que ça les gars...

24 septembre 2010

Lone Star [Pilot]

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Pilot // 4 1oo ooo tlsp.

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What About ?

Robert Allen est un ambitieux et brillant businessman qui a fait fortune dans l'industrie du Pétrole. Il a réussi à se construire en parallèle deux vies amoureuses à deux coins opposés du Texas. Il jongle avec deux identités et... deux femmes ! "Bob" vit à Houston avec Cat, sa femme, la fille d'un riche magnat du pétrole. A 400 kilomètres de là, dans la petite ville de Midland, il est "Robert" et vit avec sa douce et naïve petite-amie Lindsay pendant qu'il escroque les investisseurs locaux. Mais son beau-frère commence à avoir quelques suspicions sur ses faits et gestes. Son secret est en danger...

Who's Who ?

Créée par Kyle Killen, dont c'est la première série. Pilote réalisé par Marc Webb (500 Jours Ensemble). Avec James 'Jimmy" Wolk dans le rôle de Robert Allen, Adrianne Palicki (Friday Night Lights) dans le rôle de Cat Thatcher, Eloise Mumford (Crash) dans le rôle de Lindsay, Jon Voight dans le rôle de Clint Thatcher, David Keith (The Class) dans le rôle de John Allen, Mark Deklin dans le rôle de Trammell Tatcher, Bryce Johnson (Popular) dans le rôle de Drew Thatcher...

So What ?

Je ne sais pas si je dois sauter de joie ou pleurer après le visionnage de ce pilote parfait. Ce sera un peu des deux, certainement. Il ne faisait aucun doute depuis l'annonce du projet que la FOX allait droit dans le mur avec une telle série. Elle a eu le courage d'aller jusqu'au bout, elle a obtenu le soutien des critiques américains, elle lui a offert une case difficile mais prestigieuse (face à Dancing With The Stars, les sitcoms de CBS et The Event, mais après Dr. House), mais le public est roi et le public n'a pas voulu de Lone Star. Le public n'a pas le coeur assez grand. Et le public n'est pas prêt. Des séries audacieuses, qui prennent des risques, des séries dites "du câble", ça n'est pas pour tout de suite sur les grands networks. Il faut du fast-food, il faut du calibré, il faut du facile. Il faut Les Experts à pétaouchnoque et les Desperate Connasses. Pardon d'être aussi amer mais ça me fait un peu de peine tout ça. C'est trop injuste.

       A l'image de son charismatique héros, le pilote de Lone Star a un charme fou. Il m'a fait l'effet d'un coup de foudre. Pas seulement parce qu'il est beau et magistralement réalisé, tout en finesse et en sobriété, mais aussi et surtout parce qu'il vous embarque sans perdre une seule seconde sur un territoire presque inexploré. Je me souviens qu'à l'origine, on parlait du personnage principal comme d'un polygame. Or, Big Love l'a déjà fait et aucune autre série ne le refera plus jamais aussi bien. Robert n'est pas un polygame. Il mène une double vie, il est amoureux de deux femmes. Mais est-ce la même chose ? Si la nuance est fragile, elle existe pourtant bel et bien. Il n'est pas question de narcissisme de sa part, ni de machisme et encore moins de conviction religieuse. Il a souffert d'un manque d'amour immense en étant enfant et il a besoin en grandissant de le combler. C'est ainsi que je le comprends. Je ne cherche pas à le défendre. La description de son quotidien singulier n'est d'ailleurs pas complaisante. Elle est simplement trépidante car remplie d'enjeux. Chaque scène a sa raison d'être, chaque rencontre est pleine de potentiel. Chaque personnage, même secondaire, bénéficie d'un portrait bref mais léché. Chaque acteur est inspiré, des vieux loups (Jon Voight, David Keith) aux jeunes premiers (Jimmy Volk bien-sûr, époustouflant, et Bryce Johnson), en passant par les débutantes (Eloise Mumford est craquante, malgré sa pas si vague ressemblance avec la Diva Heigl). La bande-son est irréprochable (un Heartbeats ne se refuse jamais) et ma foi, j'ai été plus d'une fois touché. Mon Dieu. Ce pilote est vraiment parfait ! Et dire que bientôt Andie McDowell foulera ces Terres...     

Lone Star entre dans la légende. La série préférée de la rentrée par la critique américaine est aussi celle qui a fait le pire démarrage. Dans quelques années, quand ses acteurs auront du succès dans d'autres séries ou au cinéma, on sera quelques-uns à se souvenir de là où ils ont commencé : entre Midland et Houston, entre ciel et désert, entre drama indie et soap corsé, entre doux rêve et dure réalité. Et on aura un peu de peine parce que des rendez-vous manqués comme celui-là, c'est à désespérer de la télé... 

16 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 2- Lone Star

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What About ?

Robert Allen est un ambitieux et brillant businessman qui a fait fortune dans l'industrie du Pétrole. Il a réussi à se construire en parallèle deux vies amoureuses à deux coins opposés du Texas. Il jongle avec deux identités et... deux femmes ! "Bob" vit à Houston avec Cat, sa femme, la fille d'un riche magnat du pétrole. A 400 kilomètres de là, dans la petite ville de Midland, il est "Robert" et vit avec sa douce et naïve petite-amie Lindsay pendant qu'il escroque les investisseurs locaux. Mais son beau-frère commence à avoir quelques suspicions sur ses faits et gestes. Son secret est en danger...

Why Not ?

Sur le podium des séries de la rentrée que j'attends le plus, Lone Star arrive en seconde place pour tout un tas de raison mais d'abord et avant tout parce qu'elle ressemble à première vue à un beau film indépendant américain du genre que j'affectionne tout particulièrement. Je me trompe peut-être mais le fait que ce soit le réalisateur de (500) Jours Ensemble, Marc Webb, qui réalise le pilote va dans ce sens. Au-delà de ça, en grand fan de Big Love que je suis, le mot "polygamie" fait tout de suite tilt dans ma tête. Pas que j'approuve cette pratique mais je trouve que c'est propice à des histoires différentes, peu communes. Peut-être pas sur la longueur mais au moins au début. Cela dit, je pense que le terme "double vie" convient ici plus que "polygamie". Peu importe, la double vie aussi offre une singularité à la série sur le papier qui me plaît. Et puis j'ai envie d'ajouter que c'est, en cette rentrée, la série qui se rapproche le plus d'un soap. Je suis en manque de soap ! Dallas, le pétrole, tout ça c'est déjà vu mais 15 ans après, il y a sans doute quelque chose à faire (de plus intéressant qu'un remake - pourtant en préparation pour TNT).

Coté casting, on retrouvera tout de même Jon Voight et Andie McDowell : des pointures. Les autres acteurs sentent bon le sang neuf. Ils m'inspirent, à commencer par Jimmy Volk qui incarne le héros. Vu le très peu d'expérience qu'il a (trois petits films, un téléfilm et des pilotes qui n'ont pas abouti), je me dis qu'il doit être sacrément bon pour qu'on lui fasse autant confiance. Puis il est super mignon... Adrianne Palicki et surtout Eloise Mumford m'attirent pour des raisons que j'ignore (la classe qu'elles dégagent peut-être ?) et puis j'aime bien Bryce Johnson mais juste parce qu'il a joué dans Popular et qu'il n'a pas fait grand chose d'intéressant depuis, ce qui est un peu injuste.

Au final, le gros problème que risque de rencontrer la série, c'est qu'elle ne soit pas assez grand public, trop connotée "câble", pour fonctionner. Et la FOX a beau y croire, ses jours sont déjà comptés à moins d'un beau miracle !

// Bonus // Un teaser, très esthétique. A ne pas rater !    

28 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Drama de Network

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Oui, j'ai choisi de diviser la catégorie "Meilleur Drama" en deux parties. Ca permet évidemment de citer plus de séries, je ne cache pas l'astuce, mais c'est aussi et avant tout parce que je pense que les Emmy Awards devraient en faire de même. Il y a désormais une telle disparité entre ce que l'on peut faire sur un network et sur le câble que la concurrence devient déloyale...

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Dans la catégorie "Meilleur Drama de Network", les nommés sont : Brothers & Sisters (ABC), Friday Night Lights (NBC), Fringe (FOX), Grey's Anatomy (ABC), Lost (ABC) et The Good Wife (CBS).

Elles auraient pu être nommées aussi : Parenthood (NBC), Chuck (NBC), Dr. House (FOX), 24 (FOX)...

Les nommer ? Soyons sérieux... : Gossip Girl (CW), Les frères Scott (CW), Smallville (CW), 90210 (CW), Heroes (NBC), V (ABC)...

22 juillet 2010

[Saison 2010/2011 - Comédie] 6- Running Wilde

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What About ?

Un homme riche mais franchement stupide vivant à Beverly Hills tombe follement amoureux d'une jeune femme qui n'accepte ni son style de vie ni ses valeurs. Chacun va alors devoir composer avec les défauts de l'autre...

Why ?

Le casting ! Rien que le casting ! Je ne sais pas vous mais moi Keri Russell me manque depuis la fin de Felicity. Elle s'est faite on ne peut plus discréte et il était temps que cela cesse. La voir évoluer dans une sitcom cette fois me tente. Quant à Will Arnett, il n'est pas vraiment discret depuis la fin d'Arrested Development mais c'est toujours un plaisir de le voir. Il méritait bien une sitcom à lui. Une grande partie de la réussite de la série reposera donc sur l'alchimie du duo. David Cross sera présent en récurrent, très bonne nouvelle, et la réunion Arrested Development ne s'arrête pas là puisque Mitch Hurtwitz en est le co-créateur et co-producteur, avec Jim Vallely !

Why Not ?

Oui mais voilà : les premières images dévoilées par la FOX ne sont guère convaincantes. Ca n'a pas l'air si drôle que ça. Tout juste sympathique. Et quand bien même, serait-ce bien sérieux de s'y attacher alors que ses chances de survie sur la chaîne sont très maigres ? Malgré Glee en lead-in, je ne vois pas comment elle pourrait marcher (avec son acolyte Raising Hope, carrément moins excitante malgré la présence de Martha Plimpton). Alors on verra...

// Bonus // Trailer

21 avril 2010

Fringe [2x 18]

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White Tulipe // 6 62o ooo tlsp.

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  C’est fou le nombre de points communs que Lost et Fringe partagent quand on y pense. C’était particulièrement flagrant dans cet épisode à travers le thème du voyage dans le temps motivé par la perte de l’être-aimé. Dans des univers éloignés et avec des circonstances très différentes, les deux séries traitent du même sujet, à chaque fois avec beaucoup de subtilité et un regard nouveau. J’aime à penser que J.J. Abrams et son équipe ont eu l’idée de créer Fringe lorsqu’ils travaillaient sur Lost, en comprenant qu’ils tenaient là quelque chose de fort et de déclinable. Le clin d’œil, s’il n’est pas que dans ma tête, se poursuit lors de la conversation passionnante entre Walter et Peck où les termes « man of science, man of faith » sont prononcés. J’arrêterais là de parler de Lost mais il faut reconnaître que l’œuvre de J.J. Abrams est tout de même absolument incroyable et riche qu’on l’observe de près ou dans son ensemble. J’espère que la prometteuse Undercovers s’inscrira aussi dans cet élan.

   J’ai beaucoup aimé cet épisode je dois dire et pourtant, il n’apportait rien à la mythologie de la série malgré les apparences et il n’a pas tellement fait avancer le problème. Peter sera-t-il mis au courant de ses origines avant la fin de la saison ? Je commence vraiment à en douter tant elle est proche. Le surplace émotionnel que vit Walter reste néanmoins infiniment émouvant. Le voir écrire sa lettre, à plusieurs reprises, avec autant de conviction que de doutes, était touchant. Chaque regard entre John Noble et Joshua Jackson est intense et nous voilà comme suspendus dans une émotion qui ne cesse plus d’exister. Et je me prends tout à coup pour un poète… La vérité, c’est que je ne sais pas comment combler cette review sans la bourrer de lieux communs et sans faire un inventaire de tout ce qu’il y avait de fort dans cet épisode. C’est étrange mais la série a pris un drôle de virage qui me plaît et qui m’angoisse à la fois : elle est passée de complexe et fascinante à émotionnellement éprouvante. Le complexe et le fascinant me manquent un peu, et les efforts sont pourtant faits pour qu’ils ne soient jamais trop loin, mais je ne peux plus me passer de cette émotion et je me demande comment les scénaristes vont pouvoir gérer l’après révélation… Eux-mêmes ne le savent peut-être encore, c’est pour ça qu’ils retardent l’échéance !

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// Bilan // A nouveau un très bel épisode, parfaitement écrit et parfaitement joué. Il serait irréprochable s’il ne nous éloignait pas un peu plus de ce que l’on attend depuis une vingtaine d’épisodes maintenant… 

28 février 2010

Coming Next [Tour 7 - FOX]

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Que serait la FOX sans "American Idol" ? Je vous le demande ma bonne dame ! On n'est pas prêt de le savoir en tous cas puisqu'en plus de ce mastodonte, la FOX a commandé une première saison de "X Factor" qui ne devrait arriver qu'en 2011. En tous cas, cette année bien plus que les précédentes, la FOX a bien mal géré sa case stratégique du post-"American Idol", a transformé son hit de l'année dernière, Fringe, en non-événement, a lancé des séries dont on savait pertinement qu'elles allaient se planter (Brothers, Past Life), n'a pas su imposer Lie To Me et Human Target. En gros, à part les valeurs sûres que sont House, 24 et Bones, l'année n'a pas été fameuse. Reste bien-sûr le phénomène Glee, qui n'est pas un hit d'audience mais qui vend beaucoup de disques et qui fait parler. Pour la saison prochaine, comparé aux autres chaînes, peu de pilotes ont été commandés et ils sont tous relativement différents les uns des autres... En voici une sélection. Une chose semble claire : la FOX veut relancer le genre de la sitcom sur son antenne. C'est la grande tendance toutes chaînes confondues.   


1. BREAKOUT KINGS (Pilote commandé)

Créé et produit par Matt Olmstead et Nick Santora (Prison Break, Lie To Me). Avec Domenick Lombardozzi (The Wire), Laz Alonso (Avatar), Malcolm Goodwin... 

Des ex-fugitifs sont recrutés pour devenir des US Marshalls qui sillonnent les Etats-Unis afin de résoudre les cas les plus périlleux...

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2. KEEP HOLE ALIVE (Pilote commandé)

Créé et produit par Greg Garcia (My Name Is Earl). Avec Garrett Dillahunt (Terminator : Sarah Connor Chronicles, No Country For Old Men), Martha Plimpton (Urgences)...

Un homme de 25 ans se retrouve du jour au lendemain avec un enfant à élever sur les bras. Sa famille un peu barrée va l'aider à sa façon...

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3. THE MYSTERIES OF OAK ISLAND (Script commandé)

Créé et produit par Tom Wheeler.

Une mère célibataire et ses deux enfants héritent d'un phare de 200 ans sur une île mystèrieuse au large de Nova Scotia. Elle est célébre pour renfermer dans ses entrailles de nombreux trésors...

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4. MOST LIKELY TO SUCCEED (Pilote commandé)

Créé par David Alpert. Produit par David Nevins (Friday Light Lights, Lie To Me, Shark) et Brian Grazer (24, Arrested Development). Avec Kathryn Hahn (Preuve à l'appui), Malcolm Barrett (Better Off Ted)...

Un groupe d'amis, qui ont tous été des enfants stars, doivent affronter la réalité de la vie d'adulte...

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5. RIDEALONG (Pilote commandé)

Créé par Shawn Ryan (The Shield) et réalisé par Charles McDougall (Desperate Housewives, Sex & The City, Big Love...). Avec Todd Williams (In Plain Sight).

Dans les rues de Chicago, les enquêtes menées par trois groupes d'officiers de police...

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6. MIDLAND (Pilote commandé)

Créé par Kyle Killen. Réalisé par Marc Webb (500 Jours Ensemble). Avec Jimmy Wolk et Eloïse Mumford.

Un arnaqueur professionel marié à deux femmes tente de se faire une place dans le business du pétrole de ses beaux-parents...

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7. TORCHWOOD US (Script commandé)

Créé, adapté et produit par Russell T. Davies.

Version américaine de la série britannique éponyme centrée sur un groupe qui utilise les technologies extra-terrestres pour venir à bout de problèmes qui dépassent le gouvernement et la police. Unis, ils se battent pour le futur de l'humanité. Car c'est au 21ème siècle que tout va se jouer...

NB: Le héros pourrait être interprété, comme dans l'original, par John Barrowman.

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8. UNTITLED WILL ARNETT PROJECT (Pilote sur le point d'être commandé)

Créé par Mitch Hurwitz (Arrested Development), Jim Vallely (Les Craquantes) et Will Arnett. Avec Will Arnett.

Un homme riche mais franchement stupide vivant à Beverly Hills tombe follement amoureux d'une jeune femme qui n'accepte ni son style de vie ni ses valeurs. Chacun va alors devoir composer avec les défauts de l'autre...

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9. TERRA NOVA (Script commandé)

Créé par Craig Silverstein et Kelly Marcel. Produit par Steven Spielberg (Jurassic Park).

En l'an 2100, une famille voyage dans le temps et se retrouve à l'ère préhistorique dans un monde étrange et inhospitalier...

NB: En raison d'un coût de production forcément très élevé, si la FOX se lance dans le projet, ce ne sera pas pour un pilote seulement mais une saison complète directement.

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10. NEVERMIND NIRVANA (Pilote commandé)

Créé et produit par Ajay Sahgal. Avec Rachael Leigh Cook, Ravi Patel, Harish Patel...

Deux frères d'origine indienne sont tiraillés entre leurs origines, notamment leurs parents très respectueux des traditions, et leurs amis et petites-amies qui ne partagent pas toujours les mêmes valeurs...

NB: Il s'agit du troisième pilote pour ce projet, d'abord développé pour NBC avec notamment Kal Penn et Judy Greer.

__________

A vos votes !

Vous pouvez toujours voter pour les projets de NBC : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de HBO : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de Showtime : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de la CW et de ABC Family : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de SyFy, TNT, USA Network... : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de CBS : ICI.

26 janvier 2010

Fringe [2x 13]

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What Lies Below // 6 9oo ooo tlsp.

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   Bien que très divertissant, cet épisode de Fringe souffre d'un mal qui me ronge depuis toujours : je ne supporte pas les formula shows (avec intrigues bouclées donc) et c'est tout ce que la série est capable d'offrir depuis plusieurs semaines. J'en ai marre. Overdose. Ca commence toujours de la même façon, avec un mec bizarre à qui il arrive une "transformation". Ici, il se décompose et "crache" du sang contaminé. On est loin des scènes d'ouverture impressionnantes de la saison dernière, réduction budgétaire oblige. Je me demande quand même si les scénaristes ne manquent pas de nouvelles idées aussi. Puis enquête classique menée par Olivia d'un coté et par Walter et Astrid de l'autre pour l'aspect scientifique. Les 15 premières minutes de cet épisode n'étaient pas particulièrement palpitantes. A un moment donné, Peter se retrouve pris au piège, ici il est contaminé par le virus rampant. A partir de là, on se sent déjà plus concerné même si on se doute bien que Peter s'en sortira quoi qu'il arrive. Walter montre quelques signes de grande émotion. On est touché mais de ça aussi on se lasse un peu. Puis Walter trouve la solution, presque par hasard et tout le monde est sauvé, la vie peut continuer ! Le pire, c'est que je ne force même pas le trait. C'est vraiment ça et c'est décevant.

   Et puis alors le pire du pire je crois, le truc qui m'a le plus énervé, ce sont les nouvelles allusions de Walter au sujet de la mort de Peter. On nous en remet une couche chaque semaine mais on ne nous apprend jamais rien de plus ! La petite différence ici, c'est qu'il met la puce à l'oreille à Astrid mais de là à ce qu'elle comprenne tout ce qui se trame, la fin de la saison sera déjà arrivée. Quant à Olivia, son évolution est au point mort depuis un bon bout de temps maintenant. Elle évoque ici sa soeur, qui a complètement disparu de la circulation. Une autre qui a disparu, c'est l'agent Jessup. On l'a vue pendant deux épisodes et depuis plus rien. L'histoire des Observers n'avance plus depuis l'épisode magistral qui leur a été consacré. Et Nina Sharp, disparue aussi ! Mais que se passe-t-il ?

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// Bilan // Fringe semble dépourvue de toute ambition depuis plusieurs épisodes. Les loners se suivent et se ressemblent. On ne s'ennuie pas car l'efficacité est au toujours au rendez-vous mais la flamme s'éteint peu à peu. Il est temps de la rallumer pour de bon !

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20 janvier 2010

Human Target [Pilot]

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Pilot // 1o 1oo ooo tlsp.

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What About ?

Christopher Chance, un mystérieux garde du corps, est capable de prendre différentes identités afin de protéger ses clients en danger de mort. Il risque sa vie tous les jours, il est prêt à tout et n'a peur de rien...

Who's Who ?

C'est Mark Valley qui a été choisi pour interpréter le rôle du charismatique héros de la série. Tous ceux qui regardent Fringe le connaissent bien puisque son personnage est célèbre pour avoir été tué dès le pilote (malgré de multiples apparitions au cours de la saison 1). Parmi ses autres rôles importants, on peut citer celui de Brad Chase dans Boston Legal. A ses cotés, celui qui ne passe pas une seule saison sans être à l'antenne, j'ai nommé : Chi McBride ! La preuve : Boston Public (2000-2004), Dr. House (2005), Killer Instinct (2005-2006), The Nine (2006-2007) et Pushing Daisies (2007-2009). Il est excellent, on ne va pas s'en plaindre ! Le trio de Human Target est complété par Jackie Earle Haley, plus habitué au cinéma avec des rôles dans Watchmen, Little Children ou bientôt Shutter Island. Il risque d'y avoir une nouvelle guest féminine par épisode, celle du pilote n'est autre que Tricia Helfer, la créature qui a fait bander des millions de geeks pendant 5 ans dans Battlestar Galactica. Elle est méconnaissable sans sa robe rouge et ses cheveux blond platine.    

So What ?

   Comme je m'y attendais, Human Target n'est pas du tout une série faite pour moi ! Elle s'inscrit dans une tradition oubliée des shows d'action pure et dure, très en vogue dans les années 70 et 80, qui ne requiert qu'une paire d'yeux grand ouverts mais pas forcément un cerveau. Je ne suis pas en train de dire que c'est une série faite pour les simples d'esprit, attention ! C'est une série faite pour ceux qui sont capables de poser leur cerveau sur leur canapé le temps de 42 minutes pour profiter d'un moment sans prise de tête purement divertissant. Je ne sais pas faire mais Dieu sait que j'aimerais ça !

Il me semble donc que Human Target remplit parfaitement son contrat : les scènes d'action sont nombreuses et plutôt convaincantes en matière d'effets-spéciaux (on sent que la FOX a mis de l'argent sur la table); et le personnage principal, sans dire qu'il est attachant, est exactement comme on le voudrait : un sous James Bond. Il a de l'humour et du charme, il sait parfaitement en jouer, et il a une part de mystère suffisamment importante pour éveiller la curiosité. Le rôle va parfaitement à Mark Valley puisqu'il n'exige pas d'avoir un talent immense. Un peu de muscle, une voix profonde et un beau sourire font amplement l'affaire. On se retrouve face à un personnage masculin fort, rusé et décomplexé, qui m'a fait énormément penser au désormais célèbre Mentalist ! Dans une moindre mesure, il fait également penser aux héros de White Collar et de Lie To Me. Les contextes de toutes ces séries sont différents mais on en revient toujours un peu au même. Etant donné que ça marche pour le moment, Human Target peut s'en sortir. Elle n'est ni meilleure ni pire qu'une autre. Les deux personnages secondaires apportent indéniablement quelque chose à la dynamique d'ensemble mais il est encore trop tôt pour dire quoi exactement.

En bref, Human Target est d'une efficacité quasi-irréprochable pour qui cherche du divertissement pop-corn et de l'action. Quelque part, elle remplit un créneau qui était laissé à l'abandon depuis des années, à l'exception notable de 24. En ce qui me concerne, n'étant pas du tout sensible à ce type de séries, mon aventure avec Christopher Chance s'arrête là. Je lui souhaite néanmoins bien du succès ! 


// Bonus // Un trailer... explosif !

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