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Des News En Séries, Le Blog

13 juin 2011

Raising Hope [Saison 1]

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Saison 1 // 6 ooo ooo de tlsp. en moyenne

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    L'an passé, Modern Family créait la surprise, devenant la meilleure comédie familiale lancée ces cinq dernières années. The Middle ne déméritait pas. Ces deux séries ont un point commun : elles détournent les petites scènes de la vie quotidienne avec humour et tendresse. Cette saison, leur cousine barrée, Raising Hope, est née. Elle a réussi à combler un vide laissé par Arrested Development en osant la folie, l'absurde et le politiquement incorrect. Le pilote, très bien réalisé et particulièrement rythmé, n'était pas un leurre : toute la saison est dans la même veine. Malgré quelques faiblesses, qui viennent à mon sens surtout des délires autour du supermarché Howdys, il n'y a que des bons épisodes et quelques très bons épisodes. En la matière, le final est à la hauteur du premier épisode : il y fait abondamment référence, tout en racontant avec ingéniosité comment nos personnages chéris en sont arrivés là où ils en sont aujourd'hui. C'était malin et infiniment touchant.

   Petit à petit, l'éducation de Hope, le propos initial, est abandonnée pour laisser à Virginia et Burt toute la place qu'ils méritent, volant même bien souvent la vedette à Jimmy, qui est très attachant mais qui ne serait pas grand chose sans la galerie de personnages doux-dingues qui l'entourent. D'ailleurs, ses sentiments pour Sabrina, bien qu'attendrissants, n'apportent pas grand chose à l'ensemble la plupart du temps. Mais Lucas Neff est vraiment bon, une belle révélation, et il tient la dragée haute à Martha Plimpton, absolument géniale, et Garret Dillahunt, étonnamment charmant. Ils excellent dans la registre de la comédie alors que ce n'est pourtant pas celui qui les a faits connaître. Je ne suis pas un grand fan de My Name Is Earl, plus par méconnaissance qu'autre chose, mais j'ai le sentiment que Greg Garcia, le créateur des deux séries, a réussi à insuffler ici plus de tendresse et d'émotion. Et ça fait pour moi toute la différence. Maw Maw, qui est sans conteste mon personnage préféré, est le parfait exemple de cette réussite : elle est attachante, et parfois franchement émouvante, tout en étant hilarante et totalement irrévérencieuse. Il fallait oser se servir de la maladie d'Alzheimer de cette manière. Je me souviens de cet épisode où Burt et Virginia l'enferment dans sa chambre et ne la nourrissent qu'à travers un tuyau. C'était choquant quelque part, je n'étais pas certain d'avoir le droit d'en rire, mais c'est l'humour qui l'a finalement emporté. Cloris Leachman, du haut de ses 85 ans, a du mérite ! Je suis également très fan des délires musicaux de Shelley et j'aimerais beaucoup que le personnage soit encore plus présent en saison 2. En revanche, les producteurs ont bien fait de se débarrasser de l'oncle, pas très drôle. Je n'ai d'ailleurs pas adoré l'épisode où il revient avec une bande de polygames. L'idée était géniale mais le résultat pas vraiment à la hauteur. Et Mary-Lynn Rajskub méritait mieux ! D'autres guest sont venus égayer la saison avec plus ou moins de réussite, dont l'ensemble du casting de My Name Is Earl : Jason Lee en rockeur sur le retour, Jaime Pressly en épouse hystérique et Ethan Suplee dans le rôle de son mari "battu". Ca me donnerait presque envie de redonner une chance à cette série tiens... Parmi les meilleurs épisodes de la saison, outre le premiere et le finale, je retiendrais l'épisode Blue Dots, super osé sur le sujet des déliquants sexuels, l'épisode d'Halloween, celui de Thanksgiving, l'épisode sur les germes, celui où Hope tombe malade, ce qui créé un vent de panique chez les Chance car ils n'ont pas d'assurance maladie... Car, sous couvert d'humour, Raising Hope dénonce certaines faiblesses et hypocrisies typiquement américaines. Elle se permet cela aussi. Sans compter les nombreuses réfèrences télévisuelles, même aux séries concurrentes comme... Modern Family ! 

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// Bilan // Raising Hope ou la série qui, cette saison, m'a redonné foi en la comédie, et qui a mis la barre très haut. L'espoir d'un avenir meilleur pour le genre ? En la matière, la saison prochaine pourrait être exceptionnelle... En attendant, les Chance vont me manquer. Je ne m'attendais pas à ça. Ca faisait combien de temps qu'une comédie ne m'avait pas autant amusé et étonné ? Ah oui, depuis Arrested Development (bis repetita) !

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11 juin 2011

United States Of Tara [3x 10]

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 Train Wreck // 333 ooo tlsp.

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   Habituellement, lorsqu'une série que l'on adore est annulée et qu'il nous reste encore quelques épisodes à visionner pas encore diffusés, on a tendance à la porter aux nues et a ressentir de la peine à l'idée de sa perte proche. L'annonce de l'arrêt de Tara, que j'aime pourtant profondément, ne me fait pas cet effet. Je n'ai pas trouvé cet épisode, comme le précédent, à la hauteur de la série. Elle est capable de faire mieux que cela surtout avec une intrigue aussi lourde. La mort de Lionel, personne ne l'avait vu venir. Cela aurait dû créer une véritable onde de choc. Or, la peine de Marshall, qui choisit de se murer dans le silence, est à peine palpable. Ce n'est pas la faute de l'acteur mais bien celle des scénaristes qui ne le mette pas dans une position qui lui permet de vraiment dire ce qu'il a sur le coeur et donc automatiquement nous émouvoir. C'est un chemin plus sinueux qu'ils ont choisi d'emprunter et ça ne me semble pas être la meilleure solution, encore plus maintenant que l'on sait que le destin de Marshall restera en suspens, comme ceux des autres personnages. Le format de la série étant ce qu'il est, l'enterrement de Lionel n'est pas montré et la réaction post-cérémonie est majoritaitement humoristique. La série fait ça très bien, c'était effectivement drôle, mais je n'avais pas envie de rire. Le personnage disparu métait un peu plus d'égard à mon sens. Bref, je suis un peu déçu par ce traitement mais il amène malgré tout des pistes pour la fin. Marshall et Kate semblent désormais prêts à s'émanciper : lui en partant réaliser son rêve, avec la bénédiction de son père (la seule scène vraiment émouvante de l'épisode), et elle en permettant à sa relation avec Evan de passer au stade supérieur, celui des "culottes" plutôt que des "joggings". La métaphore était amusante. 

   Pendant ce temps, Bryce est toujours bien décidé à détruire la famille Gregson et ce qu'il a fait à Marshall m'a vraiment arraché le coeur. Lire cette lettre devant tout le monde... C'est là qu'on se rend compte à quel point ce que la famille endure est atroce. Mettre sa chambre sans dessus dessous était bien dégueulasse aussi. Le tout combiné m'a fait mal au coeur pour lui... et pour Tara. Maintenant que Bryce a totalement pris le contrôle de son corps, le pire est possible. La vraie question est de savoir jusqu'où les scénaristes sont prêts à aller dans le peu de temps qu'il leur reste. Mais, contrairement à ce que je disais il y a deux reviews, je vois mal l'histoire se conclure dignement finalement. Il y a encore trop de choses à dire. L'effet de cette nouvelle crise sur le couple Charmaine et Neil m'apporte sincèrement peu. Mais le constant est clair pour chacun des membres de la famille : sans Tara, leur vie serait sans doute plus simple. Elle est LE problème. A éliminer ?

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// Bilan // Tara ne réussit plus tout à fait à me mettre dans tous mes états mais je la regrette déjà amèrement...

4 juin 2011

Love Bites [Pilot]

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Firsts (Series Premiere) // 2 64o ooo tlsp.

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What About ?

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Who's Who ?

 Créée par Cindy Chupack (Sex & The City, Men In Trees). Avec Becki Newton (Ugly Betty) et Greg Grunberg (Felicity, Heroes), et les participations de Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Lindsay Price, Pamela Adlon, Kyle Howard, David Giuntoli...

 So What ?

 Love Bites est un OTNI (Objet Télévisuel Non Identifié), au destin bouleversé. D'abord prévue pour la rentrée 2010 sur NBC dans la case post-sitcoms du jeudi à 22h, elle a été repoussée une première fois en raison de la grossesse de Becki Newton, l'actrice étant censée incarner une vierge. Alors prévue en mi-saison, toujours dans la même case, la série doit faire face à deux nouveaux rebondissements : la créatrice et productrice doit quitter ses fonctions pour des raisons personnelles et Jordana Spiro, la co-star, est bloquée sur My Boys, la sitcom qui l'a révélée et dont l'annulation n'est toujours pas décidée (elle sera annulée quelques semaines plus tard). Toute l'histoire doit alors être repensée. L'héroïne devient enceinte et mère-porteuse de sa propre soeur et... c'est tout. NBC, sentant le carnage arriver, réduit sa commande d'épisodes passant de 13 à 9 et repousse à nouveau la diffusion à une date indéterminée. J'ai longtemps cru que la série ne serait jamais diffusée, la chaîne ayant un passif en la matière (The Single Tables et Day One notamment). Elle décide finalement de la proposer pendant l'été dans la même case que prévue à l'origine, sauf que Love Bites se retrouve non pas avec des inédits en lead-in mais avec des rediffusions. Le signal est clair : on diffuse la série parce qu'on l'a payée mais on fait tout pour qu'elle ne puisse pas obtenir de saison 2. De toute façon, toute l'équipe créatrive et le casting sont déjà passés à autre chose... A vrai dire, elle aurait à mon avis dû être pensée, dès le départ, comme une série d'été. Elle est donc à sa place, finalement.

 Si je n'ai pas donné de synopsis à la série au début de cet article, c'est parce qu'elle n'en a pas vraiment. On peut parler d'anthologie, comme cela se faisait beaucoup il y a 30-40 ans à la télévision américaine, mais ce serait faux. On en est pas loin, certes, mais elle ne répond pas à la définition exacte du genre : "série dont chaque épisode constitue une histoire complète. Il n'y a pas de personnages récurrents et la trame des histoires suit un thème bien spécifique. Seul le narrateur ou la voix du narrateur sont des éléments itératifs de la construction d'une anthologie." Ici, il n'y a pas de narrateur mais bien une héroïne, qui intervient plus ou moins dans les histoires, mais plus que moins quand même; il n'y a pas une vignette par épisode mais trois; et chaque épisode suit bien un thème spécifique mais, dans ce pilote, c'est celui des premières fois et c'est franchement tiré par les cheveux tout en étant... original. On évoque une fausse première fois, un premier vrai orgasme et la presque réalisation d'un "premier" fantasme. Je suis ressorti de cette première collection charmé mais pas totalement convaincu.

 On reconnaît d'abord clairement le talent de Cindy Chupack pour traiter des relations amoureuses de façon moderne et rythmée. Cependant, les trois histoires ne se valent pas et la deuxième est franchement moins réussie que les autres. Elle bascule même dans le ridicule à une ou une deux reprises. Mais elle est aussi celle qui met le plus en exergue un des gros problèmes de Love Bites : ce n'est pas une série de network mais une série du câble. Là, elle aurait le loisir d'aller jusqu'au bout des choses, sans se contenter de suggérer. Je pense surtout au godemichet dont on parle, que l'on entend même vibrer mais que l'on ne voit jamais. Et, plus généralement, à chaque fois que la série tentera de parler de sexe, elle ne pourra rien montrer. Imaginer Sex & The City sans les parties de jambes en l'air endiablées de Samantha ! L'histoire qui m'a le plus plu est sans aucun doute celle de la vraie-fausse Jennifer Love Hewitt. C'était un peu trop long à se mettre en place mais franchement amusant. Autres bons points : tous ces acteurs connus ou moins connus que l'on prend plaisir à redécouvrir; une bande-son très actuelle; un (vrai) générique bien sympathique; et des allers-retours aux quatre coins des Etats-Unis, ici entre New York, Los Angeles et San Francisco. J'espère que les prochains épisodes s'aventureront aussi dans des plus petites villes. Outre le concept bancal, le plus gros point négatif est la présence plus que limitée de la délicieuse Becki Newton. Franchement, pour si peu, elle aurait pu tourner alors qu'elle était enceinte et la production n'aurait eu aucun retard ! Entre autres points négatifs, je dirais que le concept même de l'anthologie ne permet pas réellement de s'attacher aux personnages, il faut alors que l'histoire soit vraiment forte ou drôle pour nous tenir en haleine, et ce n'est pas toujours le cas dans ce premier épisode.

Love Bites n'est pas la catastrophe annoncée, elle est même assez sympathique dans la forme et légère comme une brise d'été dans le fond. Je prendrais plaisir à suivre les prochains épisodes, avant qu'elle ne disparaisse aussi vite qu'elle est arrivée !

3 juin 2011

Tueurs En Séries [Episode du 3 Juin 2011]

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Au programme cette semaine : Ian Somerhalder tease la saison 3 de Vampire Diaries, les premières images de la saison 2 de The Big C, rencontre avec les héros de Being Human US, les deux nouveautés estivales de USA Network Suits et Necessary Roughness, des news de True Blood saison 4...

 

1 juin 2011

Glee [2x 22]

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New York (Season Finale) // 11 8oo oo tlsp.

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    "New York Is Not For Little Pussies Who Scream" entonne Madonna dans son titre "I Love New York", repris par le Glee Club dans ce Season Finale événement marquant le début de nos héros au concours des Nationals. Autant dire que le choix de chanson ne s'avère absolument pas pertinent : ce sont bien des "Little Pussies" qui "scream". En plus, ce titre n'est vraiment pas le meilleur que la star ait pondu ces dernières années et cette version est encore plus inintéressante. Evidemment, c'est pour son thème qu'elle a été choisie mais, à ce petit jeu-là, c'est sans conteste le tube de Jay-Z et Alicia Keys, Empire State Of Mind, qui était le plus adéquat. Les producteurs ont juste eu la très mauvaise idée de l'utiliser en début de saison au lieu d'attendre patiemment que ce soit son heure. Ca aurait eu autrement plus de force... D'ailleurs, hormis cette dédicace musicale et quelques réfèrences ça-et-là, cet épisode ne s'attarde absolument pas sur la ville de tous les possibles. A vrai dire, ça aurait très bien pu se passer à Los Angeles, Kansas City ou Dunkerque. On n'aurait pas tellement vu la différence ! Le seul truc que l'on trouve le moyen de nous sortir, c'est le cliché habituel sur les comédies romantiques new yorkaises avec pour évidents ambassadeurs, Rachel et Finn. Car oui, malgré la jolie promesse à l'épisode précédent, sur scène et hors-scène, c'est le couple vedette qui mène la danse pendant que les autres font, au mieux, de la figuration. Encore et toujours.

   Eloignés une partie de la saison, ils finissent par se remettre ensemble et choisissent de s'embrasser devant tout le public des Nationals. Ce qui leur coûte apparemment leur éviction. Autant je m'attendais à ce qu'ils perdent, afin de finir en apothéose la saison prochaine avant le changement/l'évolution du casting original, autant je ne m'attendais pas à ce qu'ils ne soient même pas parmi les finalistes ! Je crois que c'était surtout un bon moyen de caser tout ce que les scénaristes avaient à dire en 42 minutes. Toujours est-il que la pression autour de la compétition ne s'est jamais vraiment faite ressentir, que ce soit dans les épisodes précédents ou dans celui-là. D'ailleurs, on s'attarde à peine sur les concurrents, faute de temps, mais Charice vient quand même boucler la boucle après être apparue dans le Season Premiere. Sa prestation était d'ailleurs excellente et valait bien toutes celles de Rachel. Elle est juste moins jolie à regarder quoi. Je ne rentrerai pas dans tous les détails qui clochent sinon, la liste est bien trop longue, mais le Glee Club qui se décide seulement une fois à New York, la veille de la compétition, à écrire ses chansons originales, c'est totalement ridicule. Et nous faire croire en plus après qu'ils ont été capables de nous pondre des superproductions... Là est l'autre problème de ce final: miser sur des chansons originales pour cloturer, c'était mauvais dans l'idée et ça l'est aussi au niveau du résultat. Ca n'aura jamais la force d'airs déjà bien connus. Il faut cependant reconnaître que Light Up The World est plutôt efficace. J'aurais préféré un retour de Loser Like Me, mais les marketeurs sont certainement déjà passés à autre chose... Moi, cynique ? Ne nous leurrons pas sur ce qu'est vraiment Glee : une machine à fric, le jackpot de la FOX. Ce n'est pas pour rien que Matthew Morrison en profite pour chanter son nouveau single !

   Je me serais bien passé de l'apparition furtive de Patti LuPone : je l'adore mais pour la voir à ce point ravagée... C'est bien triste. Le temps a fait son oeuvre et, a priori, le chirurgien, lui, n'a pas touché à la diva. J'aurais beaucoup aimé que Quinn soit la star de ce final mais je ne sais même plus comment j'ai pu croire cela possible. Elle se contente, comme toutes les filles après une rupture à la télévision, de se couper les cheveux. Super. Moi qui croyais qu'elle allait tout faire foirer par vengeance. Cela aurait sans doute trop sali le personnage. Mr Shue n'a pas besoin de grand chose pour changer d'avis sur son avenir professionnel. Il lui suffit juste d'un théâtre de Broadway vide, du balayeur du coin et d'un gros connard de concurrent pour qu'il se rende compte que le Glee Club, c'est toute sa vie. Adieu les rêves. Qui renoncerait à part un héros de série ? Pas d'apparition de Kristin Chenoweth malgré une place légitime. L'épisode devait déjà coûter trop cher. Si Sue est au repos, Blaine, lui, ne l'est pas. Il apparaît quelques secondes en fin d'épisode pour une scène somme toute assez mignonne avec Kurt. Lui non plus n'a pas vraiment eu "son" moment dans ce final. Il n'a même pas pu rencontrer lui même Patti LuPone, qu'il adore. Santana et Brittany font gentiment la paix, laissant entrevoir une possible vraie relation amoureuse entre elles mais les scénaristes n'ont certainement pas encore décidé s'ils allaient sauter le pas et reporte donc la réflexion à la saison prochaine. Quant à Mercedes, on lui offre enfin une romance avec... Ma bouche-ressemble-à-une-grosse-vulve, alias Sam. Unexpected. Pas très emballé par l'idée mais passons...

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// Bilan // Plutôt que d'enchaîner les épisodes à l'intérêt limité, les scénaristes de Glee auraient pu se concentrer sur l'aboutissement de la saison et voir les choses en grand en imaginant un final en deux parties qui auraient tiré profit à la fois du décor et de l'enjeu. Ils ont préféré le bâcler comme à peu près tout ce qu'ils entreprennent et en rester aux mièvreries habituelles, avec en plus moins d'humour que d'habitude. C'est une sortie de scène ratée, sans applaudissements.

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29 mai 2011

Glee [2x 21]

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Funeral // 8 97o ooo tlsp.

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    Je ne comprendrais jamais comment les scénaristes de Glee fonctionnent. J'ai l'impression que c'est beaucoup d'improvisation et qu'ils n'ont pas de vision globale de ce qu'ils veulent faire un mois à l'avance. Cela fait deux ans que le Glee Club attend les Nationals comme le messie et on ne ressent aucune pression autour du concours alors qu'il a lieu dans le prochain épisode. Peut-être était-ce le but de ces auditions menées par un Jesse St James plus tête à claque que jamais ? Auquel cas, c'est vraiment raté. J'ai apprécié les solos de Santana (géniale sur Back To Black) et de Mercedes (quelle voix et quel charisme !), moins ceux de Kurt et de Rachel, qui étaient une fois de plus dans l'exagération, avec tout de même de l'émotion pour la diva des bacs à sable. Mais la pression est-elle montée pour autant ? Non, pas du tout. On se retrouve même avec une mauvaise nouvelle sur les bras : il y aura de la chanson originale dans l'air pour les Nationals ! J'ai rien contre, mais dans un épisode aussi important, ça me laisse perplexe. Le fait qu'il faille la jouer collectif cette fois-ci est a priori une bonne chose : pas de mise en avant outrancière d'un ou deux membres du groupe seulement. Je me demande quand même quand est-ce que les garçons du Glee Club vont être davantage sur le devant de la scène. Hormis Finn et Kurt, les autres n'ont vraiment pas eu grand chose à faire cette saison. Puck a plus fait de la figuration qu'autre chose...

   Tandis que St James jouait au grand méchant avec un Jonathan Groff peu convaincant et tout sauf charmant, Sue Sylvester dévoilait plus que jamais sa fragilité. La mort de Jean, sa soeur, a réveillé en elle le peu de compassion humaine qu'il lui restait et cela a même réactivé son coeur ! Honnêtement, Jane Lynch était bouleversante. J'ai pleuré à chaudes larmes pour la première fois devant Glee. Le discours, puis la prestation sur Pure Imagination, étaient deux grands moments qui resteront certainement parmi les plus forts de la série. Impressionné je suis. Sa promesse de changer à la fin de l'épisode me fait peur. Si Sue devient gentille, quel est l'intérêt du personnage ? D'un autre coté, sa méchanceté devient de plus en plus caricaturale et de moins en moins amusante. Je ne sais pas comment les scénaristes vont se sortir de cette situation, mais ça risque d'être compliqué ! Enfin, tout va dépendre de la réussite ou de l'échec du groupe aux Nationals je pense. S'ils deviennent des winners, leur statut au lycée va changer. Ce serait intéressant de changer un peu de discours mais Glee est-elle prête à changer ? La nouvelle rupture entre Finn et Quinn me fait dire que non. En tous cas, ces histoires de coeur mièvres et tièdes feront certainement toujours partie du package malheureusement... Quinn va peut-être devenir la vraie peste que l'on attend, et ça c'est plutôt enthousiasmant !

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// Bilan // Toute la partie consacrée au deuil de Sue était bien trop réussie pour que je me permette de faire la fine bouche. Mais... quand même... la série souffre toujours de sérieuses faiblesses. Direction New York maintenant !  

28 mai 2011

United States Of Tara [3x 09]

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Bryce Will Play // 3o9 ooo tlsp.

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    J'ai beaucoup de mal à me remettre de la mort annoncée de la série, du coup, j'essaye tant bien que mal de voir les cotés positifs de cette annulation. Tout ce que j'ai trouvé, c'est d'abord que l'intrigue actuelle de Tara, très sombre, sonne déjà un peu comme un ultime rebondissement, a priori pas intentionnel; et ensuite que les personnages secondaires auraient sans doute eu du mal à évoluer sur deux ou trois saisons supplémentaires, sachant que les scénaristes semblent déjà un peu à court d'idée. Enfin j'ai surtout l'impression qu'ils ont un plan très précis dans leur tête, ils veulent dire une ou deux choses importantes par personnage et par saison et s'empêchent donc de déborder. Dans cet épisode, c'est particulièrement flagrant pour Charmaine et Kate qui sont dans la redite (l'une connaît des débuts difficiles dans son rôle de mère, l'autre dans son rôle de belle-mère et de petite-amie). Leurs scènes sont anecdotiques et pas aussi réussies que d'habiitude. Comprendre par là : pas aussi drôles et/ou touchantes. Car c'est clairement ce que l'on attend d'elles. Ni plus ni moins. Mes attentes sont bien plus grandes pour Marshall mais elles sont légèrement déçues ces temps-ci. Il est de moins en moins le roc sur lequel la famille peut s'appuyer. Il se perd lui aussi, il divague. Il m'est un peu moins sympathique. Je ne suis pas en train de dire que je me détache de lui pour autant. J'aimerais juste ne pas terminer la série sur cette impression-là de lui. Je l'ai trouvé dur avec son père. Mais Max a aussi été dur avec lui. Max n'est pas vraiment un cérébral. Marshall ne fonctionne qu'à travers ça. Ce sont donc logiquement deux mondes qui s'entrechoquent régulièrement, plus ou moins violemment. C'est finalement une relation père/fils assez banale. Et il n'y a rien de péjoratif dans mon utilisation de cet adjectif. Au contraire. La série me parle plus que jamais ! Sinon, c'était cool de retrouver John Corbett dans les (fausses ?) rues de New York.

   Les pas en avant et pas en arrière du Dr. Hattaras commencent légèrement à me fatiguer. Je ne comprends pas à quel jeu les scénaristes jouent de ce coté-là. Ils déportent trop souvent notre attention sur lui, plutôt que sur l'héroïne. Après tout, qu'est-ce qu'on en a à faire de lui et de ses petits problèmes ? On ne le connaissait pas il y a quelques épisodes. Son sort m'importe franchement peu même s'il ne m'est pas désagréable. A la limite, si Bryce venait à le tuer, je trouverais tout ce développement habile et pertinent mais on n'en arrivera certainement pas là. Ce Bryce est drôlement flippant et bien barré. Toni Collette ajoute une nouvelle corde à son arc avec brio ! Le passage avec la citrouille, le poignard et le k-way rouge de Gimme était totalement surréaliste quoi ! On évite quand même le fond du problème pour le moment, et c'est bien normal : qui est vraiment ce Bryce et qu'a-t-il vraiment fait à Tara ? 

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// Bilan // Un petit coup de mou avant de s'attaquer à l'essentiel ? Je n'en doute pas une seule seconde.

28 mai 2011

Tueurs En Séries [Episode du 27 Mai]

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Au programme cette semaine : petit tour d'horizon de ce qui nous attend la saison prochaine, avec le meilleur comme le pire, Dustin Hoffman nous parle en exclu de Luck, Judd Hirsch de son rôle dans la saison 4 de Damages, encore plus d'images du nouveau Torchwood, les Sons Of Anarchy tournent...

 

27 mai 2011

Glee [2x 19 & 2x 20]

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Rumours // Prom Queen

8 85o ooo tlsp. // 9 29o ooo tlsp.

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   Rumours. Cet épisode est réussi d'un point de vue musical mais il tombe dans le soap adolescent de bas étage ennuyeux du coté des intrigues. Je ne connaissais pas du tout le groupe Fleetwood Mac pour être honnête, et encore moins leurs chansons, mais c'est apparemment du domaine du culte aux Etats-Unis et je crois comprendre pourquoi. Chaque titre de cet album écrit en pleine déroute est un tube en puissance. Les différentes reprises par les membres du Glee Club sont parfaitement réussies et, cerise sur le gâteau, les paroles s'accordent très bien aux événements. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que l'épisode est bancal : ils ont pensé aux chansons avant de penser aux intrigues (ce qui ne doit pas être systématiquement le cas). Notre cher blondinet aux lèvres de baleine a bénéficié de sa première intrigue à lui et, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était digne de 7 à la maison et dans le déroulement et dans le dénouement. Mais, bonne surprise : Chord Overstreet était plutôt pas mauvais. Dans cette affaire réunissant également Finn, Rachel et Quinn, c'est clairement cette dernière qui n'en sort pas grandie. Le portrait qui nous est fait de ce personnage depuis le départ est changeant selon les semaines. Ce n'est jamais bon de ranger les gens dans des cases mais Glee est la reine de la caricature. On sait à peu près où classer chacun des héros. Mais Quinn ? Non, elle est ici et là. Et encore là. Au moins, elle se distingue du lot.

   Grosse déception du coté de Sue et de sa ligue de grands méchants : son plan tarde à se mettre à exécution. Terri est sous-utilisée. Le costume de Bowie, c'est marrant sur le moment mais ça n'apporte vraiment pas grand chose. Sans doute une idée qui est venue comme ça et qu'ils ont cherché à caser un peu n'importe où. Cet épisode marquait également le retour de Kristin Chenoweth alias April Rhodes. Malheureusement, le personnage s'affadit à chaque nouvelle apparition. Il vaudrait peut-être mieux qu'elle ne revienne plus... Le meilleur de l'épisode, on le doit à Brittany et sa délirante émission "Fondue For Two". Ce qui en découle avec Santana est moins passionnant. La question a été bien mieux traitée les semaines précédentes et c'était suffisant.

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Prom Queen. Je l'avoue : un bon petit Dancing Queen et je suis heureux pour trois jours. La fin de cet épisode m'a donc beaucoup plu. Et le reste ? Curieusement, aussi ! Pourtant, les intrigues autour des bals de fin d'année, quand on a regardé Dawson, Angela 15 ans, Newport Beach et j'en passe, on les connaît pas coeur. En même temps, c'est un passage obligé. Comment passer à coté ? De la part de Glee, on pouvait s'attendre à de l'extravagance à tous les étages mais les scénaristes se sont fort heureusement retenus pour jouer davantage sur la carte de l'émotion, tout en utilisant à bon escient TOUS les personnages. Quinn est sans doute un peu plus mise en avant que les autres. Cette fin de saison est apparemment la sienne. Une fois encore, elle perd pour moi en sympathie mais qu'importe. La saison prochaine, elle sera certainement encore différente ! Mercedes a le droit à "son" moment, tendre et touchant. Mais c'est avant tout le thème favori de la série -et celui qu'elle traite avec le plus de justesse- qui est à l'honneur : l'homosexualité. Glee ne cherche pas à faire croire que ça y est, les élèves du lycée sont plus ouverts et que Kurt est enfin accepté tel qu'il est. La claque qu'il se prend dans la gueule est particulièrement violente. "Take That, Kate Middleton !" est une amusante façon de conclure. Une fois encore, j'aurais souhaité que Blaine intervienne dans cette intrigue de façon plus assurée. D'ailleurs, on se demande de quel droit il vient chanter à ce bal de promo, qui n'est pas celui de son école !? Autre trait d'humour réussi : la reprise de Friday, le "tube" de Rebecca Black qui a fait "vibrer" la toile dernièrement. Sinon, je retiens la blague de Santana du terrain de golf pour parler de ses préfèrences sexuelles. Un peu d'irrévérence ne fait jamais de mal, surtout quand la série en manque de plus en plus. Le retour de Jesse St James m'a fait ni chaud ni froid, mais le duo Lea Michele/Jonathan Groff sur Rolling In The Deep était pas mal du tout.

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// Bilan // Glee est incapable d'être constante. Les bons et les moins bons épisodes s'alternent, ce qui laisse inévitablement une impression mi-figue mi-raison sur cette saison 2 sur le point de s'achever. La course aux Regionals a intérêt à combler nos attentes !

24 mai 2011

Grey's Anatomy [7x 22]

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Unaccompanied Minor (Season Finale) // 9 89o ooo tlsp.

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    Après l'excellent et choquant final de la saison 6 de Grey's Anatomy, Shonda Rhimes et son équipe savaient pertinemment qu'il était impossible d'être à la hauteur et qu'il était hors de question de faire dans la surrenchère. Mais savaient-ils suffisamment à l'avance qu'ils n'auraient pas, comme les années précédentes, un double épisode pour conclure la saison ? C'est à se le demander car la même grosse intrigue médicale et les mêmes petites et grandes intrigues individuelles méritaient d'être traitées plus en profondeur et plus longuement. La toile de fond choisie est celle d'un accident d'avion très meurtrier, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler le drame du vol Rio-Paris de 2009. Les médecins du Seattle Grace ne peuvent pas partir sur le terrain comme lors du mémorable épisode du ferry, et, de toute façon il n'y a qu'un seul survivant. Ce qui est déjà problèmatique en soi car la tension est difficilement palpable. On ne fait rien pour créer un éventuel suspense, on reste simplement sur l'annonce aux parents et aux familles des victimes de la mort de leur(s) proche(s). Et encore, cela se passe hors-caméra. On aurait pu au moins nous montrer un de ces moments forcément riches en émotion. Du coup, on se retrouve avec des personnages que l'on ne connait pas, visiblement peinés mais pas franchement bouleversés. L'arrivée de la mère de la survivante est le seul moment fort mais il est trop vite expiédé. On n'assiste pas non plus aux retrouvailles. Bref, j'ai vraiment eu l'impression d'une idée à la base moyenne même pas exploitée. Ils auraient pu le traiter de manière toute aussi sobre mais de façon plus efficace.

  Il faut dire que du coté de nos personnages historiques (ou pas), il y avait des tas de choses à raconter. Là encore, l'émotion est rarement au rendez-vous, faute de prendre le temps de s'épancher. Le gros du morceau, on le doit à Meredith et Derek, qui coulaient des jours heureux depuis trop longtemps. La "faute" de l'héroïne créé évidemment des tensions dans son couple, qui, je pense, seront rapidement dissipées au début de la saison prochaine pour laisser place à l'apprentissage de la parentalité. Le Chief, du fait qu'Adele soit la cause de toute ce remue-ménage, prend relativement bien la nouvelle. Je suis plutôt content que Meredith semble pouvoir s'en sortir facilement, mais dramatiquement parlant, du coup, ça ne fait pas très Season Finale. Ca aurait très pu bien se dérouler en milieu de saison... Adele n'apparaît justement pas. Je suis déçu: je m'étais imaginé qu'elle serait au coeur de ce final, peut-être en danger de mort. Le cas Karev m'agace toujours au plus haut point, d'autant que les scénaristes trouvent encore le moyen de faire de lui un mini-héros parce qu'il dit des choses positives sur Meredith à la femme des services sociaux venue le questionner pour l'adoption. C'était léger heureusement et cela ne l'a pas empêché de quitter le domicile des Grey. J'aimerais vraiment que Meredith ne lui pardonne pas ce coup-là... Et dire qu'il a failli être chef des résidents ! La claque qu'il se prend dans la tête alors est méritée mais pas suffisante.

  Le suspense sur le choix du nouveau chef des résidents ne dure pas plus longtemps. De toute façon, avec les récents événements, c'était soit April soit Jackson. Etant donné que ce dernier s'est auto-disqualifié, l'heureuse -pas si heureuse- élue remporte le gros lot presque par dépit. Elle ne fera certainement pas une bonne chef mais ce sera intéressant de la voir évoluer dans cette nouvelle fonction. Jackson ? Il mérite vraiment qu'on s'intéresse enfin à lui la saison prochaine. De même, je n'ai pas le sentiment que le personnage de Bailey soit épuisé. Alors pourquoi l'utiliser si peu ces derniers temps ? Sa romance avec Eli me donne le sourire, tout en simplicité. Mais j'en attends plus. Callie et Arizona sont quasiment écartées de l'épisode, après avoir occupé une bonne partie de la saison. C'est de bonne guerre. Mark, lui, met un terme semble-t-il définitif à sa relation avec Little Grey. J'en suis très content mais je sens que la promesse ne va pas tenir longtemps...

   Il ne me reste plus qu'à parler des deux vraies bonnes intrigues de cet épisode. Cristina, à nouveau enceinte, souhaite avorter, au contraire de Owen qui veut cet enfant, quitte à s'en occuper plus que sa compagne. Si son point de vue sur la question est parfaitement compréhensible, il est difficile de ne pas se ranger du coté de Cristina. Que ferait-elle d'un enfant non voulu ? Oui, peut-être que ça se passerait finalement bien. Peut-être... Mais quand on met un enfant au monde, a priori, il faut plus qu'un "peut-être". Au-delà de ça, parce que le sujet est très tabou aux Etats-Unis et qu'il est temps qu'une série médicale ose (outre Private Practice à une heure plus tardive), j'espère que Cristina ira jusqu'au bout de son choix. En espérant qu'ABC ne mette pas de pression pour que ça n'arrive pas. En tous cas, on est à peu près sûr que la fausse-couche ne sera pas utilisée cette fois-ci comme moyen facile de sortie. Non et puis entre celui de Meredith et celui de Callie, on a assez d'enfant dans Grey's Anatomy maintenant. L'autre belle intrigue de l'épisode mais qui se termine, elle, sur un happy end attendu, est celle de Teddy qui choisit de quitter Andrew -à qui l'on aura définitivement pas porté l'attention qu'il méritait- pour tomber dans les bras de son "mari". Pas de Denny Duquette-bis donc. Pour le moment du moins.

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// Bilan // Si cet épisode de Grey's Anatomy n'avait pas été le Season Finale, qui passe en plus après une flopée de réussites les années précédentes, je l'aurais trouvé bon. Mais, là, vraiment, c'est extrêmement décevant de terminer une jolie saison aussi mollement. Cela ne m'empêchera pas continuer à défendre la série et d'attendre son retour avec impatience : elle vieillit bien, Meredith (au contraire de son interprète).

24 mai 2011

United States Of Tara [3x 08]

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Chicken 'N' Corn // 23o ooo tlsp.

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   Il arrive aux Gregson d’être “normaux” et de mener des vies “simples”. C’est le cas cette semaine pour tout le monde, sauf pour Tara. Marshall a été sélectionné pour son festival de film et part donc avec son père pour New York. Le voyage se passe difficilement, Max étant plus que flippé par l’avion. C’est une des premières fois que le personnage nous montre une de ses faiblesses, sa femme étant sa plus grande. Au-delà de ce vol perturbé, le monsieur est clairement perdu. Il déteste son nouveau job et la situation avec Tara semble irrémédiable. Max nous apparaît plus fragile que jamais et, finalement, plus « normal » à nos yeux qu’il ne l’a jamais été. Il n’est pas le mari parfait et c’est étrangement rassurant. Marshall s’improvise contre son gré la baby-sitter de son père mais ne tarde pas à lui faire remarquer que c’est son moment à lui et qu’il lui interdit de le lui gâcher. Pendant ce temps-là, Kate découvre que son petit-ami, Evan, a le fils le plus agaçant de la Terre entière. Il n’est pas seulement nerveux : il est infernal et très impoli. C’était amusant et léger. Cette histoire d’amour presque irréelle lors de ses débuts devient plus crédible. Elle ne sera pas simple. Kate commence à y être habituée. Quant à Charmaine, elle découvre que de s’occuper d’un bébé quand son homme est parti est une tâche compliquée. N’est-ce pas le lot de toutes les mères à un moment donné ? Sa crise de nerfs ne m’a pas plus touché que ça car elle les enchaîne. Une de plus ou de moins…

   Un nouvel alter fait son apparition chez Tara, plus dangereux que n’importe quel autre. Il est l’incarnation de Brice, son frère « caché », qui l’a semble-t-il violée dans un champ de maïs. C’est en tous cas ce que l’on croit comprendre entre les lignes. Les scénaristes prennent un malin plaisir à ne pas dire les choses clairement pour laisser planer le doute. Mais y’en a-t-il vraiment ? Plus que jamais, le Dr. Hatteras a prouvé qu’il était, malgré ses déboires récents, un appui de taille pour Tara. Elle ne pourra pas s’en sortir sans lui, si toutefois elle réussit à s’en sortir un jour. Sa vie est en danger en tous cas puisque ce Brice a dans l’idée… de la tuer. D’où la fin de l’épisode précédent.

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// Bilan // Cet épisode annonce une fin de saison intense et plus sombre, du moins pour notre héroïne, dont la vie est clairement en danger. On devrait, par ce biais, en apprendre davantage sur son passé. A l’heure actuelle, la série n’a toujours pas été renouvelée et je souhaite de tout cœur qu’elle le soit mais j’ai la sensation bizarre que la fin est proche… Un nouveau rebondissement pourra facilement relancer la série si saison 4 il y a mais on dirait bien que le gros du problème est sur le point, si ce n’est de se résoudre, en tous cas d’être exploré à fond.

NB: A l'heure où j'ai écrit cette critique, United States Of Tara n'avait pas encore été annulée par Showtime. Je suis très triste. Après Brothers & Sisters, c'est un nouveau coup dur dans le monde cruel des séries...

23 mai 2011

Brothers & Sisters [5x 22]

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Walker Down The Aisle (Series Finale) // 7 18o ooo tlsp.

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   C’est la larme à l’œil et le cœur lourd que j’écris ma toute dernière critique de Brothers & Sisters. Les Walker ont fait partie de ma vie pendant cinq ans. Les perdre est forcément douloureux. Je sais qu’ils n’existent pas. Je sais que ce n’est « qu’une série », mais je ne peux pas m’empêcher de me sentir profondément triste. Je regarde des tonnes de séries, j’en apprécie la majorité, mais très peu prennent une aussi grande place dans mon cœur, au bout du compte. Brothers & Sisters fait partie de celles qui me marqueront à jamais et que je prendrais plaisir à revoir, encore et encore. Passer une heure avec les Walker, c’est oublier ses problèmes, c’est sourire, c’est rire aux éclats parfois même, et c’est verser des litres de larmes. On me demande souvent pourquoi je préfère les séries aux films. Je pourrais désormais répondre « Brothers & Sisters ».  Tout simplement. Et puis Lost aussi, mais ça, c’est une autre histoire. On ne s’attache pas aux héros d’un film comme on s’attache aux héros d’une série…

 

   Ce dernier épisode, jusqu’au bout, aurait pu n’être que le final de la saison 5. Il a été pensé et écrit comme tel. Il conclut correctement la plupart des intrigues mais il ouvre aussi quelques pistes pour l’éventuelle suite, qui n’existera finalement jamais. On ne saura jamais, par exemple, si Kitty ira au terme de sa grossesse surprise. Cette idée est assez mauvaise dans le fond, mais elle aurait pu se développer d’une très belle manière. On ne saura jamais non plus jusqu’où serait allée la relation entre Justin et Tyler. Et on n’aura jamais pu revoir Rebecca (et Holly). Deux personnages qui auraient mérité une meilleure sortie. On aurait aimé les voir rire et danser sur la piste, avec tous les autres. On ne rencontrera jamais non plus les trois autres enfants de Brody. La première avait l’air d’en tenir une bonne couche. Elle nous aurait certainement bien fait rire. J’aurais aimé voir les interactions entre eux et Nora et Sarah… En revanche, on a bien revu Tommy, évidemment de retour (avec une nouvelle coupe de cheveux affreuse mais sans son odieuse femme) pour le mariage de sa sœur. Il n’a fait qu’acte de présence mais c’est à l’image de ce qu’a toujours été le personnage : un fantôme. On aura vu Saul heureux, enfin, après cinq saisons. La demande en mariage était peut-être de trop, mais qu’importe… On aura vu Kevin et Scotty fonder leur propre famille malgré les préjugés et les difficultés. Une première à la télévision, qui, j’espère, ne restera pas sans suite. On aura aussi assisté à la réconciliation entre Brody et Sarah. Elle était cousue de fil blanc, ce qui n’est pas si étonnant pour un mariage, mais elle était belle et elle m’a vraiment touché. Par la même occasion, on aura vu Nora retrouver le bonheur dans le bras de l’homme de sa vie. La série a commencé sur la mort de William. Il a pourtant toujours été présent d’une manière ou d’une autre. Elle se termine par sa désintégration scénaristique. Oh et puis la nouvelle génération Walker est prometteuse, avec une merveilleuse Paige en chef de troupe. Terminer la série sur du Lady Gaga n’est pas du meilleur goût, la série nous avait habitué à mieux, mais quelque part, les paroles de Born This Way trouvent un écho pour cette famille de dingues si attachants. Ils sont nés comme ça et pour rien au monde on ne voudrait les voir changer !

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// Bilan // « It’s Never Too Late To Be What You Might Have Been ». Ces quelques mots prononcés par Nora en guise de conclusion de Brothers & Sisters ne me quitteront sans doute pas de si tôt. Si je sais que Calista Flockhart ne gagnera jamais l’Emmy Award de la meilleure actrice, encore moins pour cette saison que pour les précédentes, moi, je le lui décerne le DNES Award de la meilleure actrice que ce modeste blog a eu l’occasion d’admirer. Et Sally Field… mon Dieu… Sally Field. Que je l’aime… Je pleure les Walker mais vive les Walker ! L’image d’eux qui restera gravée en moi est celle de la fin de la saison 1, quand ils se jettent tous dans l’eau de la piscine.  


22 mai 2011

How I Met Your Mother [6x 24]

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Challenge Accepted (Season Finale) // 7 15o ooo tlsp.

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    Toute la saison durant, les scénaristes de How I Met Your Mother n'ont eu qu'un seul et unique but: faire mûrir leurs personnages, et plus particulièrement Barney et Marshall, bien plus et mieux mis en avant que leurs acolytes. C'est une initiative louable, étant donné qu'une sitcom fait en général très peu évoluer ses héros. Ce fut cependant relativement maladroit pour Barney, qui n'a pas vraiment réussi à nous émouvoir, sans doute parce que Neil Patrick Harris n'est pas très crédible dans le drama, et puis parce que cette quête du père a trop traîné en longueur pour finalement aboutir sur pas grand chose. L'histoire de Marshall et de la mort de son père était bien plus brillante et touchante.

   Ted, lui, nous a fait subir sa dulcinée de l'année, Zoé, un personnage que l'on aimerait avoir déjà tous oublié. Malheureusement, il a fallu en remettre une dernière couche dans ce final. La jeune femme est restée muette mais sa seule présence a suffit à m'irriter, moi qui croyais m'en être débarrassé. Barney et Robin aussi d'ailleurs. Ils ont donc passé tout l'épisode à tenter de retrouver Ted pour le faire changer d'avis, en évitant une déclaration enflammée dont lui seul a le secret et qui aurait pu porter ses fruits. Très rapidement, on comprend que le but caché est de faire se rapprocher les deux anciens amants. Faisant toujours partie des fervents défenseurs de leur couple, j'ai évidemment été déçu que cela ne débouche que sur une déclaration à... Nora. Encore une fois, je ne comprends pas pourquoi les scénaristes n'ont pas fait en sorte de nous la rendre plus attachante. On la connaît à peine et on devrait se réjouir pour Barney et elle ? Ou même simplement s'y intéresser ? Il y a du boulot de ce point de vue là en saison 7 puisque de toute évidence, un triangle amoureux Robin/Barney/Nora se prépare. Avec qui Barney va-t-il se marier ? C'est le cliffhanger sur lequel on nous laisse et, franchement, ils auraient pu trouver mieux. On avait tous compris depuis un bon bout de temps que ce serait lui le marié. Pour la crédibilité de la série, il y a tout intérêt que ce soit Robin... et pas de cérémonie interrompue par une Robin en furie s'il vous plaît ! Déjà vu un million de fois.

   Marshall et Lily ont écopé d'une intrigue absolument pas drôle, essentiellement à base de vomi. Etant émétophohe sur les bords, je n'ai pas ri mais j'avais en plus la nausée ! Merci bien... L'aboutissement était évident dès le début de l'intrigue: Lily allait découvrir qu'elle était enceinte. Ca n'a pas raté. Le problème, c'est que cet événement aurait dû avoir lieu, au pire, en milieu de saison, pas à la fin. C'est la preuve la plus évidente que les scénaristes ne savent plus quoi inventer et étirent en longueur le plus possible certaines intrigues. Cet enfant, on en parle depuis plus d'une saison. Heureusement, en saison 7, enfin, Lily sera enceinte et le couple pourra nous offrir des histoires un peu plus diversifiées et, soyons fous, peut-être même amusantes ! En conclusion : Ted, le héros, a, comme lors du précédent final, un rôle extrêmement minime à jouer. C'est très regrettable. Au moins autant si ce n'est plus que l'apparition de Chi McBride, qui, à ce tatif-là, ne peut même pas être qualifiée d'anecdotique !

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// Bilan // La conclusion de la saison 6 d'How I Met est à l'image de cette petite blague en cours d'épisode qui m'a laissé un goût amer : "And that's how I Met Your Mother... I'm joking : that's just a chick !": c'est du sympathique foutage de gueule. Je n'en attendais pas moins d'une série qui a perdu toute sa saveur et toute son originalité au fil des années. Si je n'étais pas si curieux et pas si fan de Robin, je crois que j'aurais laissé tomber depuis longtemps Ted et ses enfants...

20 mai 2011

Desperate Housewives [7x 22 & 23]

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And Lots Of Security... // Come On Over For Dinner (Season Finale)

9 72o ooo tlsp. // 1o 27o ooo tlsp.

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    Cette saison 7 de Desperate Housewives n'aurait-elle pas été conçue comme une saison finale ? C'est l'impression que certains choix scénaristiques me laissent maintenant qu'elle est terminée. Revenir sur l'histoire entre Paul et Felicia était déjà, en soi, un fil rouge qui permettait de revenir aux origines de la série. C'était une excellente idée, bien meilleure que l'affaire de l'albinos en saison 5 ou celle de la mama italienne dont j'ai déjà oublié le prénom en saison 6. Pour une fois, le destin des protagonistes  nous importait vraiment. Cela dit, les scénaristes étaient déjà à cours d'idée en milieu de saison. Il y a eu un avant et un après la fameuse émeute, gros pétard mouillé de l'année. Il en fallait bien un, c'est une tradition. Je ne suis pas particulièrement satisfait du dénouement, qui est précipité dans l'avant dernier épisode mais qui regorge de quelques moments jouissifs malgré tout : Felicia, ses gants, ses seringues et son sourire pervers; les explications de Susan à  la police, on ne peut plus confuses et drôles; ou encore le coup, franchement bien trouvé puisqu'impensable, de la fausse voiture de police. Ce qui m'a énervé, c'est plus cette impression d'inachevé. Paul s'en va, la queue entre les jambes, tandis que Felicia a un accident de voiture à cause de son urne/de sa fille après avoir enfin obtenu les aveux qu'elle attendait depuis toutes ces années. Certes, c'est cocasse et cruel, et bien dans l'esprit originel de la série, mais c'est aussi laisser la possibilité au personnage de revenir car rien n'indique qu'elle a péri dans l'accident. Un troisième retour ? A moins que ce soit pour faire péter tout Wisteria Lane dans un épisode final majestueux, je n'en vois pas l'intérêt... En tous cas, la boucle est bouclée, en quelques sortes. Dommage que Mary-Alice n'ai encore rien eu à dire sur le sujet !

   En revenant également sur le viol de Gabrielle par son beau-père, les scénaristes semblent prêts à offrir une liberté totale au personnage, dont c’était finalement le seul véritable démon. J'ai toujours eu le sentiment qu'il n'y avait pas grand-chose à dire sur cette femme souvent hilarante mais désespérément creuse. Que raconter de plus ? C’est là que l’excellent cliffhanger de fin de saison intervient. C’est d’ailleurs certainement le meilleur que la série nous ait pondu à ce jour. Carlos a donc tué Alejandro, ce qui reste difficile à croire étant donné qu'il n'y a pas eu une goutte de sang -on va se contenter de croire que son cœur a lâché- Gabrielle devient donc automatiquement sa complice. Jusque là, c’est plutôt pas mal du tout mais ça reste classique, sans grande ambition. Mais à partir du moment où les autres héroïnes deviennent elles aussi complices du meurtre, en aidant à cacher le corps dans un coffre, qui ressemble volontairement à celui de la saison 1, on atteint juste l’orgasme télévisuel. Ce n’est pas une ni deux housewivesqui sont impliquées dans ce meurtre mais toutes ! Jai encore du mal à imaginer ce que ça peut donner comme fil rouge mais la présence du nouveau copain de Bree, flic, est un premier indice sur ce qui risque de se passer. Les liens entre les quatre femmes risque va forcément se resserrer et elles passeront automatiquement plus de temps ensemble. On est donc en droit d'attendre une ambiance digne de la saison 1. C’est prendre le risque d'être déçu mais je le prends. Je n'ai plus rien à perdre. Bon, je viens d'être dithyrambique, laissez-moi émettre une remarque négative : le « je suis là, je te vois » du premier épisode et le passage dans les bois étaient… mauvais. Ça manquait tellement dinspiration… Oui, je ne me refais pas ! Sinon, pour en revenir à mon argumentaire de base: le fait de se servir enfin de la mort accidentelle de la mère de Carlos et du mensonge de Bree sonnait aussi comme une fin de série. Les scénaristes ont fait l'inventaire avant la fermeture définitive.

   On ne peut pas dire que Bree soit au centre de l’attention en cette fin de saison mais jai envie de dire que, pour une fois, ce n’est pas plus mal. La relation quelle développe avec Chuck me plait. Ses soupçons quant à son homosexualité dans le premier épisode ainsi que ses pitreries pour faire accélérer le divorce mont amusé. Dommage qu'Andrew ne soit jamais intervenu. Son gaydar aurait pu être bien utile à sa mère. Renee était absolument excellente en enquêtrice de choc aux cotés de Bree cela dit. Ses répliques m'ont rappelé les meilleures heures d'Edie Britt. Je n'ai pas toujours été convaincu par ses « intrigues » pour sa première année dans la série, surtout quand elles devenaient plus sérieuses, mais c’est un bon ajout en tous cas, quasi providentiel. Je nai pas encore parlé de Susan comme vous l’aurez peut-être remarqué mais elle n’existait qu'à travers le fil rouge ces derniers temps. Son retour à Wisteria Lane n'aura surpris personne tant il a été grossièrement préparé. De toutes les manières, on savait déjà au moment de son départ en fin de saison dernière qu'elle reviendrait à ce moment précis, un an plus tard. On ne peut pas faire plus prévisible.

   Je vais terminer par ce qui m'a le plus plu dans cet épisode, et de loin: la séparation de Lynette et Tom après six saisons où, plus dune fois, cela leur a pendu au nez. On peut s’étonner que Tom ne soit pas parti plus tôt. Il a fait preuve d'une patience infinie. C’est admirable. Et même si Lynette était franchement devenue insupportable ces derniers temps, il ne faut pas oublier que lui aussi a eu des périodes où il était bon à claquer. On sait, sans prendre trop de risques, qu'ils se remettront ensemble tôt ou tard. Mais là n'est pas l'important pour le moment. J'y ai cru et j'ai franchement été sonné par la prestation impeccable des acteurs. Aussi bien Felicity Hufmann que Doug Savant étaient d'une justesse incroyable. Ça ma rendu triste, ça m'a même bouleversé. Est-ce que la série m'a déjà fait cet effet un jour ? Est-ce qu'elle a déjà atteint un tel degré de réalisme ? Non, c’était vraiment parfait et je porte encore en moi un peu de la tristesse que j'ai ressenti pendant l'épisode. Ça ne me quitte pas. Le pire étant bien entendu l'utilisation du terme « relief/soulagement ». Atroce. Vraiment.

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// Bilan // Alors que le premier épisode consistait avant tout à conclure le fil rouge, tel un Season Finale qui aurait été hyper décevant -mais pas autant que l'immondice de la saison dernière- le second servait, lui, à relancer la série et surtout l'intérêt à l’égard de ce qui ressemble grandement à la saison de trop. Ou plutôt l’énième saison de trop. Et alors là, je dois dire que j'ai été littéralement bluffé ! Même dans mes rêves les plus fous je n'avais envisagé que cet épisode soit bon et qu'il donne envie de voir la suite. Oui, je suis à ce point emballé ! Mais à une seule condition : que la saison 8 soit vraiment la dernière ! Les housewives n’ont pas dit leur dernier mot. A croire qu'elles ne la fermeront jamais…

19 mai 2011

Breaking In [Pilot]

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Pilot //9 82o ooo tlsp.

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What About ?

Le quotidien d'une équipe de brillants informaticiens, qui travaillent au sein d'un firme spécialisée dans la sécurité high tech. Tous officient pour un chef manipulateur et sont parfois amenés à prendre des mesures -très douteuses- pour vendre leurs systèmes de sécurité.

Who's Who ?

 Comédie créée par Adam F. Goldberg (Aliens In America, Une Famille Presque Parfaite). Avec Christian Slater (The Forgotten, Au Nom de La Rose, My Own Worst Enemy), Odette Yustman-Annable (Brothers & Sisters, October Road), Michael Rosenbaum (Smallville), Bret Harrison (Reaper, V), Alphonso McAuley, Trevor Moore...

So What ?

J'ai vu le pilote de Breaking In il y a de ça plusieurs semaines maintenant et je n'ai pas pu me résoudre à en écrire une review depuis. Pour tout dire, le souvenir que j'en garde est flou: une intrigue de base qui se met très rapidement en place, des personnages brièvement présentés et pas très attrayants, un rythme effrené... mais je ne me rappelle pas avoir ri une seule fois. Pour moi, Breaking In est un bel objet, très bien réalisé, doté d'un scénario original, mais ce n'est en aucun cas une bonne comédie. A vrai dire, j'aurais bien imaginé la série dans un format de 42 minutes avec des cas plus approfondis. Là, ça aurait pu valoir le coup. Un bon divertissement en somme, un peu à la manière de Chuck lors de ses débuts, avec des éléments feuilletonnants. En épisodes de 22 minutes, je ne vois vraiment pas ce que la série peut offrir et même quel est son intérêt. Je ne comprends pas non plus pourquoi la FOX a choisi de la proposer après American Idol alors que leurs deux publics ne me semblent pas franchement compatibles. Les prestations des acteurs sont correctes. Christian Slater n'est pas mauvais, mais il ne m'inspire pas. Bret Harrison ? C'est le troisième rôle dans lequel je le vois, et j'ai l'impression que c'est toujours le même. Odette Yustman ? Trop terne à mon goût. La seule bonne surprise, c'est Michael Rosenbaum qui n'est pour moi que "le chauve moche de Smallville". Ici, non seulement il n'est pas chauve mais en plus, il n'est pas moche ! Et drôle ? Pas encore. Rien n'est drôle dans ce pilote de toute façon. Mais son personnage à lui, Dutch, au moins, il a du potentiel. Dire qu'il a failli ne pas devenir régulier... Vous l'aurez compris, Breaking In c'est pas mon truc. C'est sympa mais je dis "Out" !

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