Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Des News En Séries, Le Blog

4 août 2011

True Blood [4x 05 & 4x 06]

66765209

Me And The Devil // I Wish I Was The Moon

5 260 000 tlsp. // 5 190 000 tlsp.

44030377 // 44030378


 vlcsnap_2011_08_03_00h26m09s190 vlcsnap_2011_07_27_00h57m09s44

    "I'm so tired... I wish I was the moon tonight... This is crazy... I wish I was the moon tonight..." Telle une jeune fille en fleur du haut de ses treize printemps, après avoir vu ces deux bons voire très bons épisodes de True Blood, j'ai la soudaine pulsion de télécharger la chanson de Neko Case I Wish I Was The Moon puis l'écouter en boucle dans mon iPod nuit et jour jusqu'à ce que mort s'en suive et que je devienne, enfin, la lune. Bon en fait pas du tout. La lune est là : je suis assis dessus. L'autre brille au dehors. J'attends la pluie et je repense à la moiteur des bois (cartonnés) de Bon Temps lorsque Sookie et Eric ont enfin mordu le fruit défendu. Cela faisait plus ou moins trois ans que l'on attendait cela. Enfin je dis "on", mais ça ne me fait véritablement que quelques mois, pour ma part, que cette pensée m'obsède. Avant, je n'en avais que faire. Il fallait trouver le bon moment et, ma foi, après avoir préparé le terrain de manière peu subtile, les scénaristes ont jugé que cet instant était arrivé. Cet épisode fera donc date dans l'histoire de la série. C'est même un moment charnière qui pourrait faire basculer le cours des choses : maintenant que les téléspectateurs ont eu ce qu'ils voulaient, vont-ils continuer à se passionner pour True Blood ? Si les histoires parallèles sont aussi bien gérées qu'actuellement, c'est de l'ordre du possible. 

   L'arrivée de l'ex petite amie de Tara en ville nous offre l'occasion de faire, à nouveau, un point sur l'état émotionnel actuel de la jeune fille. Elle est désormais capable de prendre de la distance avec ce qu'elle a vécu, d'en rire, mais elle n'est pas totalement débarassée de ses démons puisqu'elle ne parvient pas à repartir. Je retrouve là la Tara des deux premières saisons, que j'avais littéralement adoré, mais avec une certaine maturité en prime. La discussion entre copines avec Sookie était plutôt mignonne aussi, avant qu'elle ne tourne au vinaigre, comme prévu. Perdu au Mexique, le duo Lafayette/Jesus hypnotise par sa solidité. C'est une toute autre ambiance dans laquelle ils nous plongent, mystique, avec un arrière goût de Breaking Bad pour les paysages. Je n'ai pas eu le sentiment que l'histoire était pour autant trop déconnectée du reste puisque les événements se déroulant autour de Marnie à Bon Temps sont similaires, avec des flashbacks du coté de la sorcière tout à fait envoûtants. Les effets sont cheaps mais les acteurs ont le mérite d'assurer. A ce propos, un grand bravo à Sam Trammell qui imite à la perfection, jusque dans la voix, le déchet qui lui sert de frère ! Impressionnant. Désormais débarassés de leurs boulets, les deux personnages sont prêts à offrir le meilleur apparemment. Cette histoire de skinwalker me plaît bien. Elle s'alterne à merveille avec les inquiétudes de Jason, qui croit qu'il va se transformer en panthère. A mon avis, malgré ce que pense Sookie, il est bel et bien devenu un werepanther,et j'étais d'ailleurs étonné que les auteurs n'en fassent pas le cliff de l'épisode. Ca se sentait pourtant venir à des kilomètres à la ronde ! Après tout, on ne sait rien des parents Stackhouse. Qui sait de quelle monstruosité ils étaient atteints ? L'évolution de la relation entre Jason et Jessica avance doucement mais sûrement. J'ignore pourquoi je lui souhaite de sortir avec un tel idiot alors qu'elle vaut mieux que ça, mais je veux vraiment les voir ensemble. Allez comprendre... La scène du rêve de Jason était assez géniale sous ses airs superficiels et gratuits : elle synthétisait parfaitement les conflits intérieurs du jeune homme.

   Les points négatifs de ces épisodes sont peu nombreux : ils se limitent essentiellement à l'inutilité effarante d'Alcide et de sa satanée copine, que l'on aurait préféré ne jamais revoir à ce stade; et Arlene et Terry, le bébé maléfique que je crois toujours tout à fait normal et sa Chucky à lui, que j'ai vraiment hâte de voir s'animer et parler. Je pense que l'on peut battre des records de nullité ! Quant au sort de Pam, il a beau m'attrister, je la trouve géniale en répugnante vampire en état de décomposition avancée. Tant que le sort est levé avant qu'elle ne meurt... Je plains l'actrice qui doit bien s'amuser tous les jours pour le maquillage ! La malédiction sera certainement levée, en même temps que'Eric recouvrira la mémoire et abandonnera Sookie, à moins que ce ne soit elle qui le fasse !

vlcsnap_2011_07_27_00h36m52s156 vlcsnap_2011_08_03_00h28m23s255


// Bilan // Très riches mais sans être confus, ces deux épisodes confirment que le cru 2011 de True Blood figure parmi les plus goûtus !

Publicité
Publicité
3 août 2011

The Big C [2x 05]

66429839

Cats And Dogs // 510 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2011_08_02_01h44m08s216

    Malgré les absences conjuguées d'Andrea et de Rebecca (la deuxième semaine consécutive pour celle-ci), ce Cats And Dogs était un délice. On peut remercier pour ça le nouveau pote de Cathy, Lee, avec qui il ne se passera normalement jamais rien d'ordre amoureux et/ou sexuel puisqu'il lui annonce qu'il est gay au cours d'une scène mémorable (on ne se lasse pas des crises de rire de Laura Linney). Mais alors à quoi va-t-il bien pouvoir lui servir ? Des amis, elle en a déjà quelques uns, surtout si l'on considère son mari comme son meilleur ami, mais des amis qui partagent la même souffrance liée à la maladie, non. C'est le premier. En cela, leur discussion sur leur futur enterrement était aussi touchante qu'amusante.  On constate par la même occasion l'évolution de Cathy. La saison dernière, elle voulait mourir comme un oiseau, cachée; aujourd'hui, elle imagine une grande fête avec -c'est le détail qui tue- une fontaine de chocolat ! De plus, ses délires bouddhistes l'aideront peut-être à se calmer en cette période où la colère la ronge. Dans tous les cas, on est gagnant car ce personnage apporte indéniablement sa pierre à l'édifice. Le passage du "braquage" était très drôle aussi, très Big C dans l'âme.

 

   Les deux intrigues parallèles de Sean et Adam ne sont vraiment devenues intéressantes que lorsqu'elles se sont rejointes : Sean a ainsi prouvé qu'il pouvait être un adulte responsable après s'être ridiculé au parc et Adam... Adam a juste prouvé qu'il était vraiment aussi con qu'il en avait l'air ! Deux choses à retenir: on peut payer une pute avec un vase un peu cher, elle acceptera; marcher avec une tenue de dominatrice 100% cuir, c'est pas facile: à éviter. Les déboires de Paul sont peu passionnants à suivre jusqu'à la scène finale, mignonne comme tout, qui nous rappelle combien il est le compagnon idéal, malgré son physique repoussant.

vlcsnap_2011_08_02_01h45m08s46


// Bilan // De bons dialogues, de bons acteurs et le tour est joué ! Tant pis si les situations dans lesquelles ils se retrouvent ne sont pas des plus inspirées.

2 août 2011

Ciné Mix [Janvier-Juillet 2011]

44068083

 

19584769  19623706  19634452

                            44030376                    44030375_p                  44030377                                                             

   SOMEWHERE. Une histoire touchante mais ennuyeuse, qui a tendance à mener... nulle part. AU-DELA. Très certainement le plus mauvais Eastwood depuis des lustres ! Jusqu'au bout, on ne sait pas vraiment où il veut en venir. Les premières images de tsunami sont impressionnantes mais le reste... Et puis c'est long, trop long. LE DISCOURS D'UN ROI. Ce film n'a pas volé son Oscar, même si je lui ai préféré Black Swan, moins classique. Colin Firth est incroyable. La messe est dite.

 

19627032   19631095   19633720

                    44030378                 44030377                    44030377                 

     

    BLACK SWAN. Un film inclassable qui vous entraîne dans un tourbillon d'émotions et une descente aux enfers obsédante. Profond. Noir. Sublime. SEX FRIENDS. Ou l'art, pour Natalie Portman, de prouver que l'on peut être à l'aise dans un genre (le drama dansant) mais aussi dans la comédie prévisible mais bien balancée. 127 HEURES. La réalisation de Danny Boyle est à elle toute seule une bonne raison de voir ce film. Les plans sont magnifiques. Les heures passent pour le héros mais l'ennui n'a pas sa place, jusqu'à ce que l'horreur vienne vous prendre aux tripes pour ne plus vous lâcher jusqu'à la délivrance.

 

19637981   19640165   19659781

                            44030377                  44030377                    44030376                                             

   NEVER LET ME GO. Une histoire étrange mais humaine, infiniment puissante et poignante. Visionnaire ? Peut-être. PAUL. Pour le fun, rien que pour le fun. On s'amuse et on s'attache à cette bande de losers et leur nouvel ami. MA PART DU GATEAU. Klapisch nous a habitués à mieux. Karine Viard sauve le film, mais pas suffisamment pour rendre la fin franchement ratée acceptable. 

 

19678966   19636850   19625865

                44030376                      44030377                   44030376             

        

    RANGO. Visuellement, je n'ai pas de reproches à faire à ce spectacle. Mais ce n'est pas du Pixar et ça se sent. Le message n'est finalement pas très éloigné de celui de Wall-E par exemple, mais tout est moins subtil et moins touchant. LES YEUX DE SA MERE. Excessif, ce film n'en est pas moins réussi. Il souffre d'un "trop" et la crédibilité du scénario laisse sincèrement à désirer mais tout se joue du coté des acteurs, tous très justes, de Deneuve à Marina Foïs, en passant par Nicolas Duvauchelle et Géraldine Pailhas, laquelle me laisse toujours un goût d'inachevé dans son interprétation, quelque soit le film. THE COMPANY MEN. John Wells n'a pas son pareil pour traiter avec réalisme la condition sociale, ici post-crise économique, et l'a prouvé avec les différentes séries sur lesquelles il a travaillé, mais dans le format d'un film, il semble moins à l'aise, moins libre, même engourdi. The Company Men est loin d'être raté, mais il est un peu trop gentillet au final.

 

19635401   19684090   19692956

44030377                   44030378                      44030376

   

   MORNING GLORY. En voyant l'affiche, on s'attend à une comédie gentillette, voire un peu coconne sur une héroïne lumineuse mais pas très maline qui terminera avec l'homme de ses rêves à la fin. Il y a un peu de ça mais le film vaut carrément mieux. Rachel McAdams est effectivement rayonnante mais son personnage ne s'arrête pas là. Harrison Ford est irrésistible en vieux bougon. Et le tout égratigne le monde de la télévision avec délection. RABBIT HOLE. C'est avec peu de mots que Nicole Kidman et Aaron Echkart, au diapason, composent une partition parfaite, fine et délicate. C'est donc les seuls mots que j'écrirais sur ce film dramatiquement beau. MR. NICE. La première partie du film est ennuyeuse, clichée sur les années 60/70 et la drogue, l'alcool, les partouzes... La deuxième partie, qui donne la part belle à Chloe Sevigny, est bien plus convaincante mais le mal est déjà fait. 

 

19692981   19722961   19699779

               44030377                   44030377                     44030376       

                     

    SCREAM 4. Le défi était presque impossible à relever et pourtant, ils l'ont fait ! Ce quatrième volet, bien qu'absolument pas nécessaire, est fidèle à l'esprit originel de la trilogie, basculant même par moments dans le jubilatoire. ET SOUDAIN, TOUT LE MONDE ME MANQUE. Inventif et moderne, ce film porté par la toujours éblouissante Mélanie Laurent, séduit plus par sa justesse et son humour que par la profondeur de son propos ou sa subtilité. DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS. Le "Titanic" du cirque ? Certainement pas ! Mais un film hollywoodien très classique, dans le bon sens du terme, mais avec les défauts qui vont avec : de la prévisibilité et du manichéen en veux-tu en voilà.

 

19691443   19702766   19704053

                           44030375_p                    44030377                 44030378                                  

   BON A TIRER (BAT). Sans Christina Applegate dans l'un des rôles principaux, je ne serais sans doute pas allé voir ce film (on ne se refait pas) qui sentait mauvais dès l'affiche. Comme prévu, en plus d'être vulgaire et trop rarement drôle, cette comédie trouve le temps d'être frustrante et misogyne. MINUIT A PARIS. Je n'aime pas tellement Owen Wilson mais il est bien meilleur chez Allen que dans la comédie suscitée. Le pari(s) de Woody est réussi malgré les clichés et Carla Bruni. Magique et surréaliste, il marque les esprits d'une jolie manière. THE TREE OF LIFE. Malgré la présence, parfois insoutenable, de la religion, cet arbre de vie est une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de voir au cinéma à ce jour. Les images sont sublimes, gracieuses, éblouissantes. C'est ce que l'on retient au bout du compte. Tant pis pour les défauts et les longueurs. 

 

19716675   19665305   19723462

                      44030377                   44030376                   44030376                       

 

   LE GAMIN AU VELO. Le visionnage de ce film n'a pas été qu'une partie de plaisir à cause de son aspect inquiétant. Il est douloureux de voir ce gamin errer sans but, triste comme les pierres, seul et en manque de son père. Mais il y aussi de la douceur et un regard bienveillant de la part des réalisateurs qui touche du début à la fin. LA DEFENSE LINCOLN. A part pour prouver que Matthew McConaughey peut être un bon acteur quand il fait le bon choix de projet, j'ai du mal à trouver une utilité à ce film. Qui a suivi assidument quelques séries judiciaires aura vite compris de quoi il retournait. Mais ce n'est pas mauvais... LE COMPLEXE DU CASTOR. Décidément, Kyle Killen (Lone Star, Awake) a du talent à revendre. C'est un bon scénariste, mais qui n'a pas là rendu son meilleur travail. Ou alors est-ce Jodie Foster qui n'a pas su sublimer ses écrits ? Je parle de la Jodie Foster réalisatrice, pas l'actrice, toujours impeccable, au même titre que Mel Gibson. Le film est au final aussi déprimant que le héros est déprimé. 

 

19733147   19719803   19732939

                         44030378                     44030377                    44030375_p                                  

    BEGINNERS. Raconter les hauts et les bas d'une histoire d'amour aussi singulière qu'universelle, ce n'est pas nouveau et ce sera encore fait mille fois. Mais avec beaucoup d'imagination, d'humour et de fantaisie, on parvient à faire original. Un des plus beaux rôles d'Ewan McGregor au passage, ça ne se rate pa. BLUE VALENTINE. Le pendant sombre et désenchanté de Beginners. A voir pour le couple extrêmement convaincant et juste porté par Michelle Williams, qui n'a plus rien à prouver, et Ryan Gosling, qui se révèle peu à peu. C'est dur, c'est triste, ça coupe même l'envie d'aimer, mais c'est trsè réussi. LES TUCHE. Comme dans la plupart des comédies françaises, les meilleures blagues -les seules même- sont dans la bande-annonce. Toutes les autres tombent à plat. J'adore Isabelle Nanty mais il faudrait que je pense à arrêter d'aller voir ses films. Les Tuche sont quand même attachants dans le fond mais le film aurait dû être mille fois plus drôle. Et pas de Stéphanie de Monaco au final: c'est un scandale !

 

19754859   19750452   19765678

                           44030377                   44030374_p                    44030377                                  

   IL N'EST JAMAIS TROP TARD. Le duo Tom Hanks/les lèvres de Julia Roberts tient toutes ses promesses. Il m'a donné le sourire, même si tout cela était un peu facile et un peu niais. DERRIERE LES MURS. J'ai rarement autant regretté d'être allé voir un film. Au point où je me suis même demandé comment j'avais pu croire, ne serait-ce que quelques instants, que ça pouvait être réussi. D'en ennui terrible, dès les quinze premières minutes. D'un ridicule total jusqu'à l'apothéose finale. Il n'y a bien que Laetitia Casta qui s'en sort dignement. Et encore. C'est vraiment pour lui trouver un point positif. La 3D ? Je ne vois absolument pas son intérêt ici. J'AIME REGARDER LES FILLES. Le casting, rempli de talents inconnus mais prometteurs, n'est pas la seule richesse de ce petit film français très touchant, drôle mais mélancolique.

 

19711244   19762505

                                               44030377                  44030376

    BAD TEACHER. La meilleure comédie américaine de 2011 ? Décomplexée, un peu trash et vulgaire, elle tient la route de bout en bout. Cameron Diaz est évidemment excellente en salope sans pitié mais la révélation du film, c'est sans aucun doute Lucy Punch ! ABSENT. A force de pudeur, ce film argentin ne tient pas toutes ses promesses. Il ennuie même beaucoup sur la fin, malgré une surprise de taille. Traiter un tel sujet sur le ton du thriller, c'était osé et original mais c'est essentiellement raté. Le reste l'est heureusement un peu moins. 

1 août 2011

Awkward [1x 01 & 1x 02]

19780966

Pilot // Knocker Nightmare 

1 720 000 tlsp. // 1 43o ooo tlsp.

44030377

What About ?

Une adolescente de 15 ans gagne une certaine notoriété suite à un quiproquo. Elle devient pour ses camarades de classe la fille qui a tenté de mettre fin à ses jours, alors qu’il s’agissait d’un regrettable accident. Mais comment en tirer profit pour devenir plus populaire ?

Who's Who ?

Créée par Lauren Iungerich (10 Things I Hate About You). Avec Ashley Richards (Les Frères Scott), Beau Mirchoff (Desperate Housewives), Nikki Deloach (North Shore, Windfall), Jillian Rose Reed (Weeds), Brett Darven, Molly Tarlov, Desi Lydic...

 So What ?

Il y a encore deux ans, MTV n'avait pas une seule série originale sur son antenne après des essais infructeux (pour ne pas dire médiocres) dans les années 90. A l'heure où la chaîne musicale n'a plus grand chose de musical sur son antenne, le nouveau dirigeant de la chaîne a commandé pilotes sur pilotes. The Hard Times Of RJ Berger avait ouvert la marche dignement (Voir ma critique), la version US de Skins a quelque peu défrayé la chronique (Voir ma critique), Teen Wolf a ouvert une autre voie (ma critique viendra dans les jours qui viennent) et Awkward est celle qui a bien failli passé complètement inaperçu avec un lancement en plein été et très peu de promotion. Il y aura aussi Death Valley dans quelques semaines puis plus tard la version américaine de The Inbetweeners mais on en reparlera...

 Une série qui se passe au lycée, avec une ado qui souffre de ne pas faire partie de la bande des gens populaires et qui est secrétement amoureuse de l'un d'entre eux, c'est vu et revu et re-revu au cinéma comme à la télévision. L'originalité ici, si l'on doit vraiment en trouver une, c'est le ton sur lequel l'histoire est traitée. MTV ne peut pas se permettre de montrer des gens nus en train de fumer de la drogue ou boire de l'alcool mais elle peut se rattraper avec les dialogues où, certes, les "fuck" sont bannis comme quasiment partout ailleurs, mais pas les sarcasmes bien sentis et les blagues sur le suicide, Britney Spears et le cul. La narration de l'héroïne, Jenna, rend donc l'ensemble très agréable, même lorsqu'elle se retrouve dans des situations clichées au possible. Elle est parfaitement consciente de qui elle est, de ce qu'elle vit et de ce que sont ceux qui l'entourent. Par exemple, elle sait que Mattie, le mec sur qui elle craque depuis des années, est un idiot. Elle ne comprend pas ce qui l'attire chez lui mais c'est plus fort qu'elle. De cela découle forcément un propos un peu plus intelligent que prévu et des personnages beaucoup plus crédibles que dans, allez, au hasard : Glee. Ils ne sont pas vraiment des caricatures même s'ils entrent tous plus ou moins dans des cases. Voilà qui est rafraîchissant ! On ne cherche pas l'efficacité et le rire du téléspectateur à tout prix, on les trouve naturellement, sans en faire des tonnes. Les amies de Jenna sont amusantes dans leur genre, mais ma préfèrence va à l'infirmière du lycée (ou conseillère d'orientation : on ne sait pas très bien ce qu'elle fait mais elle le fait), complètement à coté de la plaque mais vraiment tordante. 

En somme, je n'attendais rien d'Awkward et j'ai été agréablement surpris par le pilote, qui m'a instantanément donné envie de voir l'épisode suivant, sans avoir l'impression de perdre mon temps. Rarement un teen show n'aura rentrascris, sous forme de comédie j'entends, aussi bien cette période difficile mais inoubliable qu'est l'adolescence. Evidemment, les quelques dramas qui ont réussi à mener à bien cette mission (Dawson, Angela 15 ans, Freaks & Geeks) l'ont fait de manière plus subtile... 

31 juillet 2011

Happy Endings [1x 04 > 1x 12]

19450835

 Saison 1 // 4 330 000 tlsp.

44030377

    Si mes comptes sont exactes, nous avons eu cette année pas moins de cinq tentatives de sitcoms "de potes" : Mad Love sur CBS, classique mais correcte; Traffic Light sur la FOX, moyenne mais avec un certain potentiel jamais exploité; Perfect Couples sur NBC, la Modern Family du couple franchement ratée; Friends With Benefits sur NBC toujours, mais elle est jugée tellement mauvaise par sa propre chaîne qu'elle n'a pas encore été lancée (ce sera pour le mois d'Août); et enfin Happy Endings sur ABC, la plus prometteuse sur le papier qui a réussi l'exploit de ne pas décevoir, bien au contraire ! Et c'est aussi la seule qui a obtenu, par miracle avouons-le, une saison 2. La preuve que même dans le monde impitoyable des séries, il y a (parfois) une justice. Pour être très honnête, j'ai hésité à faire une review de cette première saison pour la simple et bonne raison que mon ressenti est équivalent à celui que j'avais publié au sujet des deux premiers épisodes (A lire ou à relire ICI). Mais elle le mérite bien alors... 

    Happy Endings est ce qu'on appelle dans le jargon un "grower". On commence à la regarder en se disant que c'est sympa mais qu'il n'y a pas non plus de quoi crier au génie et puis au fur et à mesure que l'on s'attache aux personnages, l'envie de les retrouver se fait de plus en plus pressante. Avec une saison de seulement 12 épisodes (enfin un 13ème jugé médiocre sera programmé à la fin du mois d'Août au milieu de rediffusions), c'est un petit exploit d'avoir réussi à rendre cette petite bande si incontournable. Certains héros bénéficient toutefois de plus d'attentions que d'autres. On sent rapidement qui sont les chouchous des scnénaristes. Peut-être est-ce pour cela que ce sont aussi les miens ? Adam Pally alias Max, le gay qui ressemble à un hétéro, est la plus sympathique trouvaille de ce casting solide. Il n'a jamais besoin d'en faire des tonnes, contrairement à certains de ses comparses, pour nous faire rire. Ses répliques pleines de sacarsme se suffisent à elles-même. Un des épisodes qui m'a le plus marqué est celui de son coming-out auprès de ses parents. C'était une façon fort réussie de traiter du sujet, avec une pointe de nazisme en prime. Car oui, c'est une spécificité de la série : elle adore faire preuve de "gentil" racisme et d'évoquer l'actualité avec humour. Il a d'ailleurs fallu couper une scène faisant réfèrence à Ben Laden dans un épisode diffusé peu de temps après sa mort. L'autre catégorie d'humour qui fait mouche dans Happy Endings, c'est l'hystérie. Penny en est la meilleure représentante même si elle se calme petit à petit de façon à ne pas devenir agaçante. Sa quête du "right guy" est classique mais elle réussit à y apporter une touche personnelle bienvenue. Casey Wilson est juste excellente. Pas étonnant : elle vient de l'école Saturday Night Live. Dans le genre hystérique, son ami Derrick, le gay overzetop, m'a fait littéralement mourir de rire lors de ses deux apparitions. J'espère qu'il reviendra de temps en temps. Si Max et Penny sont mes personnages préférés, c'est aussi parce qu'ils sont très drôles ensemble. 

    Le groupe dans son ensemble fonctionne comme celui de Cougar Town : ils sont tout le temps fourrés les uns chez les autres, ils donnent l'impression de ne quasiment jamais travailler, ils boivent un peu beaucoup (mais pas tellement du vin) et ils pétent régulièrement des plombs en partant des délires absurdes mais tout à fait tordants. Dave, qui est un peu le héros à la base, me plaît bien aussi. Zachary Knighton est vraiment plus dans son élément en comédie qu'en drama. Vers la fin de la saison, lorsque les auteurs reviennent un peu plus sur le mariage raté et ses conséquences pour l'ancien couple, il se passe vraiment quelque chose de touchant. Cela dit, on aurait pu le ressentir dès le départ si ABC n'avait pas fait modifier l'ordre des épisodes. Les numéros 2 et 3 passent en effet en 10 et 11ème position et ils ne sont pas mauvais du tout. La véritable raison du déplacement est que la chaîne voulait que les épisodes suivants le pilote soient les moins feuilletonnants possibles pour accrocher le public le plus large possible. Ca n'a pas marché, mais c'est bien tenté. Parmi les personnages les moins amusants, Alex (Elisha Cuthbert) figure en pôle position. C'est celle qui est la moins définie depuis le départ. On ne sait pas vraiment qui elle est, ce qu'elle veut et elle est toujours un peu détachée des autres, pas aussi présente (surtout au départ à cause des circonstances de l'annulation de son mariage). Mais elle ne m'est pas désagréable et dans le final, toute seule dans son couloir de l'hôtel, elle m'a même ému. Enfin, le couple formé par Jane et Brad a connu de très bons moments mais je suis moins conquis. Disons que Brad se fait quand même pas mal écraser par Jane, beaucoup plus drôle. Lui, c'est le loser de la blague et on se lasse vite de ses bides à répétition. Mais je n'ai pas de repcoches à faire à l'acteur, Damon Wayans Jr. Je le trouve bon et beaucoup plus fréquentable que son père, qui apparaît d'ailleurs dans un épisode. Un des plus ratés de la saison à mon sens ! Leur intrigue commune n'arrivait pas à être drôle et l'émotion forcée sur la fin n'était pas plus convaincante. 

    Happy Endings est avec Raising Hope la meilleure nouvelle comédie de l'année. Elle est évidemment moins colorée, osée et surprenante mais une comparaison entre les deux ne serait de toute façon pas pertinente. Je suis ravi de pouvoir retrouver la petite bande pour une 2ème saison, qui, à moins d'un miracle, sera aussi la dernière. Sa trajectoire me fait un peu penser à celle de Better Off Ted. Deux sitcoms sosu-estimées qui valent vraiment le coup d'oeil et qui donnent indéniablement le sourire. 

Publicité
Publicité
30 juillet 2011

The Big C [2x 04]

66429839

Boo! // 620 000 tlsp.

44030376


vlcsnap_2011_07_26_22h33m32s138

   L'épisode sur le sexe, c'est fait. L'épisode sur Halloween, c'est cette semaine et c'est forcément moins fun. Quoique. A vrai dire, ce "Boo!" cumule les maladresses, dont la première, la plus grande, porte un nom : Sean. Moi j'aimais bien le Sean clochard dégueulasse qui se lavait sans aucune pudeur sur un parking, quand il se lavait. J'aime bien aussi le Sean étrangement calme et romantique découvert il y a peu en compagnie de Rebecca. Comprendre le Sean sous médication. Mais le Sean paniqué qui prend une vieille chouette pour Marlene qui, certes, en était une belle dans son genre, je ne l'aime pas. Je le trouve stupide et pas drôle. La seule scène réussie de cette intrigue, c'est celle dans laquelle Andrea intervient. Elle doit avoir un pouvoir magique Gabourey Sidibé. La tenue d'ange... Quel grand moment ! Cela dit, je lui en veux quand même un peu d'avoir conforté Sean dans ses fantaisies. C'était pas très malin. La symbolique de l'envol de l'oiseau à la fin était... comment dire... d'une simplicité déconcertante. Et ce n'est pas un compliment. Puis ce qui m'a le plus agacé, c'est qu'il ne fouille pas avant le grenier. Un détail sans doute, mais qui démontre que cet épisode n'était pas soigné. Il ne faut pas que les scénaristes se sentent obligés de développer à outrance chacun des personnages secondaires. C'est Cathy la star, c'est Cathy qui a un cancer. C'est elle la "brave bitch". Vous ne serez donc pas étonné que j'estime les passages consacrés à Adam superflus et peu engageants mais pas inintéressants, surtout qu'on veut clairement nous amener quelque part. Reste à savoir où et surtout quand...

   Sans surprise, il faut donc se tourner vers notre héroïne pour tirer le meilleur de cet épisode. Sa colère ne faiblit pas et elle s'en prend un peu à tout le monde. Sa nouvelle vie n'est déjà pas follichonne mais la voilà en plus embarquée dans une journée pourrie, émaillée de mauvaises nouvelles à n'en plus finir. Que son traitement soit repoussé d'une journée, c'est agaçant mais pas dramatique. Que Paul se fasse virer par contre, c'est autrement plus problèmatique et je me demande si les scénaristes ne sont pas allés trop loin. Ca fait beaucoup et c'était assez mal amené. Mais quel pied de voir Oliver Platt se mettre dans tous ses états, plus injurieux que jamais ! De manière générale de toute façon, Paul est un personnage que j'apprends peu à peu à aimer après m'avoir laissé une drôle d'impression en saison 1. Il est attachant à sa manière et le duo qu'il forme avec Cathy est de plus en plus efficace en toutes situations. J'aime bien aussi le petit nouveau, Lee, incarné par Hugh Dancy. Mais à la place de Paul, je me méfierais de lui. Je ne sais pas si les scénaristes feront de lui le nouvel intérêt amoureux de Cathy mais pourquoi le choisir si mignon et si charmant alors si ce n'est pas leur intention ? Un sympathique moche aurait tout aussi bien fait l'affaire, s'il s'agissait juste d'égayer un peu ses chimios. Curieux donc de voir la suite des événements mais je pressens que Cathy refusera ses avances, s'il en fait. Histoire de ne pas en faire un Lenny 2, le partage de la maladie en plus. 

vlcsnap_2011_07_26_22h32m52s251


// Bilan // The Big C est en train perdre son âme en accordant plus d'importance aux personnages secondaires qu'à Cathy. Ils ont tous beaucoup d'énergie à revendre et ils font souvent rire mais l'impression de passer à coté de l'essentiel est tenace. 

29 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 29 Juillet 2011]

110729101202314

Au programme cette semaine : Plein feux sur le Comic Con 2011 avec séquences amusantes (Lost, Fringe, Nikita) et bandes-annonces événement (True Blood, Walking Dead, Doctor Who, Dexter, Ringer...); South Park et Merlin renouvelées, la petite nouvelle de Dr. House, la parodie musicale de Psych...

 

28 juillet 2011

Breaking Bad [4x 01 & 4x 02]

dnes_season4_bb_walter_mini

Box Cutter (Season Premiere) // Thirty-Eight Snub

 44030377 // 44030376


vlcsnap_2011_07_28_01h02m47s72 vlcsnap_2011_07_27_23h46m49s57

    "Well, get back to work !". Vince Gilligan et les auteurs de Breaking Bad ont suivi à la lettre l'ordre de Gus après avoir pu se reposer une année entière et ils n'ont pas perdu la main pour jouer sur nos nerfs. Le temps qui s'est écoulé leur a permis, j'espère, de réfléchir longuement à la saison 4 et de rattraper les quelques faiblesses de la précédente, excellente bien sûr mais pas du niveau de la 2ème, qui était en tous points exceptionnelle. La saison 3 avait démarré très fort puis le soufflet était un peu retombé, à mesure que Hank s'affaiblissait d'ailleurs. Ce Season Premiere ne m'a pas autant scotché que je l'aurais souhaité. Un tel temps d'attente était difficile à (ré)compenser. Malheureusement, le second épisode ne m'a pas franchement rassuré. Pendant quelques instants, je me suis sérieusement posé la question suivante : et si tout avait été dit sur Walter White et Jesse Pinkman ?

   A vrai dire, à l'heure actuelle, c'est surtout Jesse qui m'inquiète. Il a commencé très très bas lorsqu'on l'a rencontré au début de la série, puis il a trouvé le moyen d'aller encore plus bas, au troisième dessous, avant de remonter un peu la pente mais pas suffisamment pour parler d'espoir. Plutôt que de l'amener peu à peu vers une rédemption et peut-être même une délivrance, les auteurs, à travers le cliffhanger de la fin de la saison précédente, ont choisi de le replonger dans sa culpabilité et sa solitude. L'impression de déjà vu est inévitable, malgré le talent immense d'Aaron Paul. On le connaît trop bien maintenant, Jesse. On sait que son grand sourire et ses blagues mal venues au terme du premier épisode ne sont qu'une facade. Il est sans aucun doute celui qui a été le plus choqué par le geste ô combien précis et fatal de Gus. Il n'est pas prêt de s'en remettre. Le personnage est condamné à ne pas évoluer. Il va certainement poursuivre sa lente agonie jusqu'à ce qu'il ne respire plus. J'étais toutefois ravi de retrouver Skinny Pete et Badger. Ils ont égayé à leur manière la tristesse ambiante.

   Je m'inquiète moins pour Walt dans le sens où son chemin est tracé depuis longtemps maintenant et on le sait : il prend chaque saison de plus en plus confiance en lui. Sa montée en puissance est impressionnante. Mais, là encore, le geste de Gus, qui représentait quand même un grand moment de télévision, a changé la donne pour au moins quelques épisodes. Il n'y a plus que la peur qui motive Walt. Il veut la mort de Gus. Il veut le prendre de court et le tuer avant que lui ne le tue. Jesse a pourtant raison : Walt n'est pas facilement remplaçable et pas seulement parce qu'il est compliqué de trouver un chimiste qui accepte ce genre de tâche, avant tout parce qu'il est le meilleur. Gus n'est donc pas prêt de passer à l'acte, si toutefois il a vraiment envisagé de zigouiller notre héros. En tous cas, pour Walt, le message est clair : s'il veut le tuer, il va falloir qu'il se débrouille tout seul. Ce n'est pas Mike qui va l'aider. 

   Giancarlo Esposito a sans aucun douté signé sa prestation la plus impressionnante de la série à ce jour en exécutant Victor, son bras droit. C'est "amusant" de voir à quel point les scénaristes ont réussi à nous manipuler alors que c'était l'option la plus évidente et la plus logique. C'est là que la lenteur légendaire de Breaking Bad porte le plus ses fruits : pendant que Gus se changeait méthodiquement, sans prononcer un mot, et que Walter, Jesse, Mike et Victor le suivaient du regard tantôt apeurés tantôt confiants, nous téléspectateurs avions largement le temps de réfléchir à toutes les éventualités sur ce qu'allait faire Gus. Et tout à coup, tuer Victor n'était plus qu'une option crédible parmi tant d'autres. Chapeau les artistes !

   Skyler débute sa saison mollement lorsqu'elle cherche à savoir où peut bien se trouver Walt, mais elle permet de réintroduire dans l'équation Saul, lequel a définitivement pété un plomb. La situation devient plus prometteuse lorsqu'elle décide de prendre le taureau par les cornes en démarchant elle-même le propriétaire de la laverie auto(matique) qu'elle souhaite racheter avec Walt. On a toutes les bonnes raisons de penser que l'ancien couple s'apprête à nous offrir le meilleur grâce à cette association professionnelle inattendue, d'autant que leur amour peut ressurgir à tous moments. Je n'ai jamais caché que leur relation était ce qui me passionnait le plus dans la série après le duo Walt/Jesse évidemment. J'en attends donc beaucoup, et beaucoup plus que de Hank et Marie qui sont dans une impasse et qui risquent fort de faire du surplace. Hank était vraiment plus intéressant quand il n'était pas alité. Même si la crédibilité de la série en prendrait un coup, j'aimerais vraiment qu'il se remette vite pour que l'on passe à autre chose. Après tout, il y a une enquête sur le meurtre de Gale qui va commencer. C'est pas vraiment son rayon a priori mais avec ce qui lui est arrivé, Hank redeviendra peut-être un "simple flic". 

vlcsnap_2011_07_27_23h35m44s68 vlcsnap_2011_07_27_23h46m46s26


// Bilan // A de maintes reprises lors des trois premières saisons, il y avait de quoi crier au génie en regardant Breaking Bad. So far, disons qu'une transition s'effectue et que les scénaristes ont décidé de prendre leur temps, comme d'habitude. Sauf qu'il faut parfois aussi savoir accélérer le mouvement pour ne pas ennuyer le fan qui attend beaucoup et qui a été habitué à bien mieux...

27 juillet 2011

Switched At Birth [Pilot]

19735851

This Is Not A Pipe (Series Premiere) // 3 300 000 tlsp.

44030377

What About ?

Deux adolescentes découvrent qu’elles ont été échangées à la naissance. L'une vit dans un quartier pauvre avec sa mère célibataire tandis que l'autre a grandi dans une famille aisée en compagnie de ses deux parents et de son frère...

Who's Who ?

Créée par Lizzy Weiss (Cashmere Mafia). Avec Vanessa Marano (Dexter), Katie Leclerc, Lea Thompson, D.W. Moffett (Hidden Palms, Friday Night Lights), Constance Marie (George Lopez, Demain à la une), Lucas Grabeel (Smallville)... 

So What ?

Avec Greek, la trop courte Huge et aujourd'hui Switched At Birth, ABC Family a su prouver qu'elle valait mieux que l'idée ultra-conservatrice que l'on se fait d'elle. Même Pretty Little Liars n'est pas entièrement à jeter. Reste le point noir Secret Life. Cette nouveauté réussit là où Huge avait échoué : obtenir une certaine profondeur dans la peinture réaliste de l'adolescence, tout en gardant les ingrédients qui ont fait la renommée de la chaîne familiale. Les acteurs et les actrices sont beaux, la richesse des uns fait partie intégrante du show, la pauvreté factice des autres également. Les parents sont bons, même quand ils ne donnent pas cette impression au premier abord. Ils sont aimants. Et les héroïnes sont attachantes, parce qu'elles sont plus intelligentes que la moyenne, souvent drôles, douées d'ironie et lumineuses. Les téléspectateurs de la chaîne ne sont donc pas bousculés dans leurs habitudes, mais l'histoire qu'on leur raconte est sans doute un peu mieux écrite que d'habitude.

Le point de départ de la série est assez original. En tous cas, ça n'avait encore jamais été fait. Pour des raisons d'efficacité, les scénaristes ne prennent malheureusement pas le temps de rendre la situation crédible. Tout se passe très vite et les deux enfants échangés et leurs familles respectives se rencontrent au bout de seulement 5 minutes d'épisode. A aucun moment un recours en justice n'est évoqué, contre l'hôpital et le personnel de l'époque. Dans un pays procédurier comme les Etats-Unis, c'est particulièrement étonnant ! Personne ne pense non plus à faire appel à un psy, alors qu'ils en ont clairement tous besoin. On pourrait également se plaindre de cette opposition riche/pauvre vue et revue, d'autant que la jeune fille élevée dans le luxe est devenue une rebelle (façon ABC Family ou CW) et la jeune fille élevée dans les quartiers malfamés est brillante... oui mais elle est sourde. Et mine de rien, ça change tout. D'abord parce que c'est assez osé de proposer une série avec une handicapée dans l'un des deux rôles principaux. L'effort est à saluer. Ensuite parce que cela implique qu'elle est "différente", tout comme son "opposée" mais pour d'autres raisons. C'est cela qui les rapproche et c'est cela qui rend le discours sur l'adolescence plus universel. Tous les adolescents, pour une raison ou pour une autre, se sentent différents. Les questions que se posent ces jeunes filles peuvent s'appliquer à toutes celles et tous ceux qui regardent la série. Pas besoin d'avoir été échangé à la naissance pour cela. Qui suis-je ? Que vais-je devenir ? Qui aurais-je pu être si... ? On rejoint finalement le propos de Huge mais via un chemin plus facile d'accès. Daphne est très rapidement attachante, elle respire la joie de vivre malgré sa surdité et l'annonce de la nouvelle. Elle est l'héroïne parfaite. Elle est adorable. Katie Leclerc est une belle révélation. Puis j'adore la voir exécuter le langage des signes. C'est sans doute la plus belle langue qui soit ! Bay est moins enthousiasmante dès le départ mais elle est drôle et Vanessa Marano parvient à ne pas la rendre trop énervante malgré un comportement cliché de fille pourrie-gâtée, qui cache simplement une souffrance. La fin du pilote donne indéniablement envie de voir la suite. Comment va se passer la cohabitation ? Daphne et Bay vont-elles devenir amies ? Quid de leurs vies amoureuses ? Pas de gros suspense à l'horizon, pas de terrible secret, mais une jolie petite série simple, feel-good, comme on en a trop peu.

26 juillet 2011

Weeds [7x 03 & 7x 04]

dnes_season4_weeds_miniban

Game Played // A Hole In Her Niqab

78o ooo tlsp. // 67o ooo tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_07_23_22h08m31s153 vlcsnap_2011_07_23_22h00m38s39

    Si Weeds est capable de se renouveler avec force et conviction, comme les deux épisodes précédents l'ont prouvé à nouveau, elle n'en reste pas moins la même et s'amuse avec ironie d'un immuable cercle vicieux : les Botwin (et Doug) sont et resteront des losers jusqu'au bout ! Ils n'apprennent finalement jamais de leurs erreurs, Nancy en tête. On sait l'héroïne sincère lorsqu'elle s'entretient les larmes aux yeux avec une hippie (géniale Debra Mooney d'Everwood) sur son fils qui lui manque et qu'elle aimerait récupérer -jolie scène- mais comment la plaindre lorsque, quelques minutes plus tard, elle ment effrontément à cette même personne pour pouvoir mieux satisfaire ses envies pressantes de sexe et d'argent facile ? C'est toute la complexité de Nancy. On la connait par coeur mais elle sait encore nous émerveiller. Je me régale des différentes tenues ridicules et ringardes qu'elle porte à chaque nouvel épisode. C'est le genre de gag récurrent dont je ne suis pas prêt de me lasser. Il faut dire que la styliste se donne à fond ! Alors quand en plus, on assiste à un petit pipi de Nancy culotte à fleurs et collerette intégrées, c'est juste le nirvana. Il ne m'en faut pas plus ! Sérieusement, ça m'a fait rire de longues minutes cette affaire. Cela dit, si ces deux épisodes étaient encore très bons, le drama a tendance à prendre le pas sur la comédie et je préfère quand Weeds atteint un juste équilibre entre les deux genres. 

   En matière de drama justement, les scènes entre Nancy et Silas sont extrêmement bien écrites et, même si je crois l'avoir déjà signalé, je suis véritablement impressionné par les performances de Hunter Parrish, que je n'imaginais pas si bon. Ses aventures dans le milieu de la mode n'auront pas duré longtemps. Il a choisi d'explorer un terrain qu'il connait bien et en compagnie de sa mère pour une association qui s'annonce aussi compliquée qu'explosive. Ils vendent désormais de la drogue ensemble et le titre de la série retrouve tout son sens. Je reste quand même sur mes gardes car je me rends compte, en y réflechissant bien, c'est que c'est sans doute la partie "trafic" de la série qui m'a toujours le moins plu. Je préfère tout ce qui tourne autour en général. Silas a permis d'introduire la nouvelle intrigue (temporaire) d'Andy. Comme à son habitude, il s'est dégoté une petite amie farfelue, artiste, qui n'a d'yeux que pour lui... et son mari, atteint d'un cancer. Géniale scène lorsque ce vieux monsieur annonce sa condition à Andy. On passe avec une aisance incroyable d'une blague sur un hot-dog... poilu, à une discussion plus sérieuse sur la maladie. C'est tout Weeds ça. Sans vouloir donne l'impression d'aimer tout le monde, après Debra Mooney, c'est un plaisir de retrouver également Lindsay Sloane, trop rare. Je m'étais fait la même réflexion en la voyant récemment dans un épisode de Mr. Sunshine où elle était nickel. Qu'attend-on pour l'engager dans un rôle régulier ? Bon et puis je le dis maintenant comme ça ce serait fait : quel plaisir de revoir Martin Short après son excellente prestation dans la saison 3 de Damages ! Son nouveau rôle ici est prometteur. Il me tarde de le revoir... Et pendant ce temps-là, Doug hérite d'une intrigue d'une nullité crasse, absolument pas drôle et pas crédible non plus (mais ce n'est pas le problème). Il a trouvé un poste à Wall Street très facilement, trop facilement. Je suppose que le retour de bâton tombera dans quelques épisodes et là, ça deviendra peut-être intéressant... Shane mériterait bien un peu plus d'attention sinon, mais c'est toujours émouvant de le voir essayer d'impressionner sa mère, ici en reproduisant l'ancienne chambre de sa mère à Agrestic dans leur nouveau chez eux. 

vlcsnap_2011_07_23_22h16m07s114 vlcsnap_2011_07_23_22h15m42s116


// Bilan // Tout est bon dans Weeds en ce moment mais s'il ne fallait retenir qu'une seule scène de ces deux épisodes, pour la montrer par exemple à quelqu'un qui ne connait pas la série mais que l'on aimerait convaincre de regarder, c'est sans aucun doute celle se déroulant en Afghanistan. Un gros "WTF!" que peu de séries peuvent se permettre. 


25 juillet 2011

The Big C [2x 03]

66429839

Sexual Healing // 53o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_2011_07_23_20h57m38s123 vlcsnap_2011_07_23_20h52m29s104

    Entre les pets du Season Premiere et les doigts de pieds pourris de Sean, ainsi que son furoncle "près du trou du cul" dixit l'intéressé, on ne peut pas dire que la saison 2 de The Big C fasse dans la poésie et la distinction. A sa décharge, elle n'en est que plus réaliste ! Car la vie, c'est aussi les pets, les doigts de pieds pourris et les furoncles. Et le cancer. Et l'appétit sexuel, ici présenté plus comme animal qu'autre chose. Il y a celui d'un adolescent en chaleur, qui doit composer avec une petite amie pas encore prête à sauter le pas et qui se tourne donc vers une fille carrément plus open, et puis il y a celui de son père, qui assure ne pas avoir besoin de sexe pour être heureux avec sa femme mais qui se masturbe quand même dès qu'elle a le dos tourné. Un parallèle intéressant que l'on pourrait facilement résumer en une phrase : "Ces hommes, tous les mêmes". Heureusement, la série est plus fine que ça, et Cathy, plus intelligente aussi. Après sa petite escapade sexuelle avec l'ouvrier de la saison 1, elle est bien placée pour savoir que les hormones et les bas instincts sont incontrôlables et elle a trouvé la parade : offrir à Paul un sextoy, et plus précisément un vagin articificiel de toute beauté. On appelle ça un "sleeve" en anglais. Mes connaissances sur le sujet, vrais ou faux vagins, étant plus que limitées, j'ai dû faire quelques recherches et en français, on appelle donc ça soit "vaginette", sans doute parce que ça rend le truc plus mignon qu'il ne l'est vraiment pas, ou un "fleshlight", ce qui ne sonne pas très français j'en conviens. Vous trouverez également en farfouillant un peu des vidéos pour vous expliquer "how to create a fake vagina". Mais ça ne me regarde plus... La scène de masturbation avec accessoire était très crue, très "Sex & The City". On reconnait bien là Jenny Bicks, qui a travaillé sur les deux séries. 

   La relation entre Sean et Rebecca était à contre-pied cette semaine, puisque plus tendre et romantique. Encore que. Je ne vais pas revenir sur les pieds pourris et le furoncle ! Disons que c'était romantique à leur façon et ça m'a beaucoup plu. Un couple solide est effectivement un couple qui est capable d'accepter et même d'aimer les imperfections, physiques ou non, de l'autre. Ils ont atteint ce stade-là, ce qui est très bon signe pour le futur. Du moins tant que Sean prendra ses comprimés, et on sait bien que ça ne durera pas éternellement... Le seul personnage asexué de l'épisode (Dieu nous en préserve ! Oops, c'est méchant) c'est Andrea, qui a élu domicile chez les Jamison grâce à un tour de passe-passe imaginé par les scénaristes qui est hyper facile et pas très crédible mais c'est le résultat qui compte. Et le résultat, il est simple : plus d'Andrea. Vu qu'elle est actuellement le personnage le plus drôle, on ne peut que s'en réjouir ! Je me délecte toujours autant de la moindre de ses répliques. 

vlcsnap_2011_07_23_20h55m02s103 vlcsnap_2011_07_23_20h53m31s219


// Bilan // On peut parler de sexe dans une série "sur" le cancer et, en plus, le faire super bien ! C'est la bonne nouvelle du jour. Merci The Big C

24 juillet 2011

True Blood [4x 03 & 4x 04]

66634910

If You Love Me, Why Am I Dyin'? // I'm Alive And On Fire

5 040 000 tlsp. // 5 100 000 tlsp.

66594550 // 66634969


vlcsnap_2011_07_19_22h54m59s219 vlcsnap_2011_07_19_22h56m55s101

    Après un retour en fanfare, True Blood ralentit sa montée en puissance en s'éparpillant, comme en saison 3, dans tous les sens. A une différence près : j'ai vraiment le sentiment que tout ou presque va finir par se rejoindre de façon naturelle, ce qui permet d'accepter certains chemins de traverse moins efficaces que d'autres. Et surtout, il ne s'agit plus des vampires contre le reste du monde, mais des vampires contre les sorcières, des vampires contre les fées... Les loups-garous, les shapeshifters et autres créatures vont devoir choisir un camp, comme en temps de guerre. Ces nombreuses perspectives d'associations et de destructions sont enthousiasmantes... pour le futur. En attendant, disons que tout n'est pas passionnant. Crystal et sa bande de clodos ont bien failli gâcher la saison de Jason, mais le malheureux a finalement réussi à s'enfuir. On s'en étonne presque d'ailleurs, puisqu'il n'est pas réputé pour être très futé. J'ai bien aimé le voir se la jouer Tarzan avec les panthères. Mais, surtout, j'ai adoré l'idée de cet espère ce viol collectif dont la victime, pour une fois, n'était pas une femme mais un homme, lui. A quel sauce va-t-il être mangé maintenant ? J'aimerais qu'il rejoigne l'un des "groupes" déjà formé et que l'on évite, à nouveau, de le séparer des autres personnages. Quand on regarde bien, il l'est depuis le début malgré quelques interruptions : avec le Fellowship Of The Sun, avec sa copine de la saison 1 lorsqu"il était accro à la V... Va-t-il se transformer en panthère ? J'imagine que non. Les scénaristes vont bien nous trouver une explication "crédible" à sa non-transformation... Peut-être tout simplement parce qu'il est déjà autre chose ? Simple hypothèse. Autre créature en devenir : le fils d'Arlene et de René. Je commence à me demander si ce dernier n'était pas plus qu'un "simple" tueur raciste. Cela expliquerait pourquoi le Mal aurait pris possession du corps de son enfant. Mais, à ce stade, l'explication la plus simple est que le petit est tout ce qu'il y a de plus normal. On ne peut par contre pas en dire autant de la poupée qui l'accompagne, dont l'histoire doit remonter à plusieurs centaines d'années. Desperate Housewives nous a appris une chose cette saison : une intrigue impliquant une poupée, maléfique ou pas, est forcément ridicule. Et c'est bien ce que je ressens face à cette histoire.

   Le personnage qui m'emballe le plus à l'heure actuelle, ce n'est plus Marnie comme lors des deux premiers épisodes, ses sorts m'ayant déjà lassé, mais le (très) grand Eric Northman qui s'est doté d'une dimension humoristique bienvenue. Alexander Skarsgard a su adopter un timing comique parfait. Son "Sorry" à la fin du troisième épisode lorsque Sookie l'accuse d'avoir tué sa fairy-godmother, accompagné d'un sourire gêné, était délicieusement bon ! Comme prévu, les auteurs ont sorti les gros sabots pour opérer le rapprochement tant attendu entre Eric et Sookie mais tant pis, c'est fun et c'est mignon (façon True Blood j'entends). Sookie est de toute façon déjà grandement troublée puisqu'elle ment effrontément pour la première fois à Bill. Oeil pour oeil, dent pour dent, cela dit. Il l'a trahie, elle a bien raison de se venger. Cela permet d'éloigner encore un peu plus la perspective d'une réconciliation et j'aime ça. Dans le même temps, Alcide est ré-introduit et, malheur, il est retourné avec sa traînée, Debbie. C'est décevant de sa part. Son retour fait quand même plaisir à voir, surtout pour sa proximité avec Sookie. Je la trouve un peu rapide sachant qu'ils ne sont pas cotoyés si longtemps que ça mais il lui a sauvé la vie. Ca rapproche. Je préférerais que leur relation reste telle quelle. Tandis qu'Eric poursuit sa déchéance, le roi Bill gagne en puissance. Jamais le personnage n'aurai été aussi intéressant qu'aujourd'hui. Sa particularité, celle qui fait toute la différence, c'est qu'au contraire d'un Russell Edgington ou d'une Sophie-Anne, il n'est pas -encore- corrompu. Il agit pour le bien de sa communauté, quitte à perdre sa compassion. Il pourrait passer pour la pire des ordures actuellement mais c'est bien plus compliqué que cela : il pense être dans le vrai. Jusqu'où tout cela le conduira-t-il ? 

   Le temps d'une belle scène, il retrouve son instinct protecteur vis à vis de Jessica, laquelle est en train de sombrer malgré sa bonne volonté. On n'échappe pas à qui l'on est vraiment. Tous les vampires le savent, elle va le découvrir. Mais c'est sans doute Hoyt qui sera la plus grande victime de sa découverte. Jessica va-t-elle tomber dans les bras de Jason ? C'est l'impression que j'ai eu pendant un court instant. Ca pourrait ne pas me déplaire à vrai dire, mais ma peine pour Hoyt serait alors immense. Et sans Jessica, il faut bien avouer que le personnage ne vaut pas grand chose. Et on a assez de boulets comme ça à Bon Temps, non ? Regardez Andy Bellefleur. Mais j'étais ravi de faire la rencontre de sa grand-mère, Caroline, incarnée par l'inoubliable Mona de Madame est servie, encore bien vivante du haut de ses 82 ans. J'ai beaucoup aimé l'ironie soudaine de la relation entre Portia et Bill, puisqu'ils sont liés par le sang même si la connexion date de très très longtemps. Autant dire qu'ils ne vont pas résister longtemps à leurs envies malgré l'interdit qui plane. On est dans True Blood de toute façon, qui cela peut-il bien choquer ? Je me demande quand même quel rôle va jouer Portia dans tout ça. Son métier d'avocate sera peut-être important par la suite. On insiste pas mal dessus. Dernier personnage sur qui je n'ai encore rien dit : Sam Merlotte et son frère Tommy. Voilà un duo qui devient de plus en plus énervant plus la série avance. Le retour de Joe Lee n'est pas bon signe, du tout. Sauf s'il venait à tuer Tommy. Le plus probable, c'est que Tommy tue son père. Ce qui serait plutôt pas mal aussi. Ensuite, peut-être, le personnage pourra trouver un intérêt. En parallèle, cette Luna dont Sam est en train de tomber amoureux m'intrigue de plus en plus. Janina Gavankar dégage vraiment quelque chose, que je découvre ici puisque je n'ai pas suivi ses prouesses dans The L Word. On sent bien qu'au fond, elle est mauvaise...

vlcsnap_2011_07_19_22h50m49s27 vlcsnap_2011_07_20_23h12m33s187


// Bilan // Sous le charme toujours de cette saison 4 de True Blood, vraisemblablement plus riche et plus complexe que les précédentes. Les intrigues les plus ennuyeuses subsistent malheureusement. Jusqu'à quand ?

23 juillet 2011

Nurse Jackie [3x 03 > 3x 12]

dnes_season4_nursejackie_mi

Saison 3 // 576 ooo tlsp. en moyenne

63506040


vlcsnap_2011_07_22_23h21m13s138 vlcsnap_2011_07_22_19h22m44s34

   La saison 3 de Nurse Jackie avait mal commencé, comme en témoigne ma critique peu élogieuse des deux premiers épisodes de la saison, et dix épisodes plus tard, le bilan est absolument catastrophique ! Le niveau a dramatiquement chuté et je suis d’autant plus en colère que les téléspectateurs ont encore préféré cette année regarder Nurse Jackie plutôt que United States Of Tara. Résultat : il y en a une qui est renouvelée mais qui ne le mérite pas, d’autant qu’elle n’a déjà plus rien à dire, et l’autre est annulée alors qu’elle était excellente et qu’elle avait sûrement encore de belles histoires à raconter. C’est injuste, incompréhensible et franchement rageant.

    Alors que la saison 2 était très décevante du point de vue de l’héroïne et de sa non-évolution, elle tenait encore la route du coté de la galerie de personnages secondaires malgré quelques ratés (le départ de Momo, l’arrivée de Sam, la petite forme de Zoey…) En cette troisième année, même eux n’ont pas réussi à la sauver. A vrai dire, je crois que je ne regarde plus la série que pour Zoey. Dans le final encore, elle m’a fait éclater de rire avec son cri de cinglée après avoir fait la rencontre des filles de Jackie. Sa folie douce peut sauver une mauvaise scène. La performance de Merritt Wever est à saluer car, à mon avis, c’est elle qui fait 80% du travail, pas les scénaristes. Je suis toujours assez client d’O’Hara mais elle a tout de même été très en retrait cette saison, quasi-uniquement liée à Jackie, sans histoire à elle. Et comme il s’agissait la plupart du temps de les faire se disputer… Mon chouchou, le Dr. Cooper, m’a pas mal déçu. Jusqu’ici, il arrivait encore à me faire rire et je dirais même que ce sont tous ses défauts et tous ses caprices énervants qui le rendaient attachants mais je ne marche plus. Sa réaction suite à la séparation de ses mamans, c’était le summum de la puérilité et de la bêtise, tout comme son mariage soudain, inutile, prévisible et très mal géré scénaristiquement. Bref, je misais tout sur Gloria, ma dernière cartouche mais malheureusement, là encore, ce fut la débandade : entre son combat contre l’obésité qui n’a pas été marrant longtemps et son obsession pour les statuts de la chapelle, je ne sais pas ce qui était le plus mal trouvé. Elle est parvenue à me faire sourire voire rire de temps à autres mais ce n’était pas suffisant. Reste donc Thor, toujours cliché, toujours pas drôle ; Eddie, moins psychopathe donc plus à sa place; et Sam, toujours sans intérêt et les auteurs n’ont même pas cherché à lui en trouver un pour tout dire. Un petit nouveau a tenté de se frayer un chemin dans les derniers épisodes, il avait un certain potentiel, mais apprendre que lui aussi était addict, c’était juste trop. Tous les infirmiers et infirmières de New York sont-ils accros ? 

vlcsnap_2011_07_22_19h34m13s6 vlcsnap_2011_07_22_23h14m03s188

   On en vient à cette bonne vieille Jackie qui ne change désespérément pas. Ce n’est même plus la peine d’espérer. J’ai pourtant cru en début de saison que l’on allait se diriger petit à petit vers une sorte de rédemption, ou au moins une tentative. Mais non. Elle reste droite dans ses boîtes, fière de ce qu’elle est et absolument pas motivée à se sortir de l’enfer dans lequel elle est entrée. O’Hara se sera donné du mal pour l’aider mais ça n’aura pas été suffisant. Le pire dans tout ça, c’est que les personnages à être au courant de son addiction sont maintenant plus nombreux mais elle arrive pourtant, encore et toujours, à s’extirper de n’importe quelle situation délicate, que ce soit par son ingéniosité ou grâce aux pirouettes super faciles et pas crédibles du tout imaginées par l’équipe de scénaristes. Que Gloria jette finalement le test d’urine, c’est juste super énervant. Le cas Kevin est encore un autre problème, qui n’a pas su être réglé correctement. Sa rébellion a été de courte durée et son aveu final, sous forme de cliffhanger, était d’une part relativement prévisible grâce à quelques indices pas très discrets disséminés au courts des derniers épisodes, et d’autre part super agaçant puisque Jackie trouve le moyen de se faire passer pour une victime. Alors oui, elle se retrouve du coup dans une situation inédite, où elle est libérée de son mari et d’une certaine pression, qui pourrait déboucher sur une saison 4 enfin différente, mais je me suis déjà fait avoir trois fois, je ne me ferais pas avoir une quatrième fois ! Tout ce que j’ai trouvé d’intéressant et surtout de bien écrit, c’est les quelques passages consacrés à la petite Grace. C’était trop redondant par rapport aux deux premières saisons, certes, mais néanmoins émouvant et traité avec beaucoup de justesse. Edie Falco n’a jamais été aussi bonne que dans ces moments-là. Le reste du temps, elle est en pilotage automatique et on ne peut pas lui en vouloir : on ne lui donne rien de nouveau à jouer ! 

vlcsnap_2011_07_22_23h13m24s54 vlcsnap_2011_07_22_19h01m09s135


// Bilan // Nurse Jackie est en train de prendre exactement le même chemin que sa cousine Californication : une première saison accrocheuse puis les suivantes qui ne font que se répéter en rendant, en plus, leurs héros détestables. La série n’est plus vraiment drôle, plus tellement médicale (pas un seul cas ne m’a marqué cette année), quasiment plus émouvante, carrément plus profonde. Elle n’est plus grand-chose, juste l’ombre d’elle-même. Peut-elle encore être sauvée ? Tant que les téléspectateurs continueront à la suivre aussi assidument, je ne vois pas pourquoi les auteurs se remettraient en question. Dès lors, aucune amélioration n’est possible. Il serait préférable que la saison 4 soit la dernière et qu’elle conclut, aussi dignement que possible, cette histoire d’une femme à qui tout pouvait réussir mais qui a préféré tout détruire, toute seule, comme une grande. La vraie vie, pourtant, c’est bien une dramédie. Et prends ça dans les dents Jackie ! 

22 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 22 Juillet 2011]

110722101136503

Au programme cette semaine : Quand les seniors prennent le pouvoir, de Betty White à Cloris Leachman; Dexter est bientôt de retour, le teaser; Teen Wolf est renouvelée et ce n'est pas la seule; le gang de The Big Bang Theory fait son clip, la nouvelle bande-annonce impressionnante de Once Upon A Time, Eric Judor tease sa nouvelle comédie Platane pour Canal +...

 

21 juillet 2011

Marchlands

44069732

19639824

5 épisodes // 6 98o ooo tlsp. en moyenne 

44030375_p

What About ?

Des années 60 à nos jours, trois familles se succèdent dans une même maison. Ces trois générations sont reliées par l'esprit d'une jeune fille mystérieusement disparue dans les sixties...

Who's Who ?

Créée par Stephen Greenhorn (Doctor Who) et David Schulner (The Oaks). Avec Alex Kingston (Urgences, Doctor Who), Shelley Conn (Terra Nova, Mistresses), Dean Andrews (Life On Mars, Ashes To Ashes), Jodie Whittaker, Ellliot Cowan (Lost In Austen)... 

So What ?

Vous le savez peut-être, la pérode télé qui m'excite le plus chaque année est celle se déroulant entre Janvier et Mai lorsque les chaînes américaines développent et choisissent leurs nouvelles séries, et les acteurs qui vont avec (d'où la création du Coming Next). C'est toujours, lors des upfronts, un déchirement de voir certains projets s'arrêter net alors que je fondais beaucoup d'espoir en eux. Ce fut le cas de The Oaks en 2008, rejeté par la FOX, qui ne possédait pas un casting particulièrement alléchant, c'est vrai (y figurait quand même Matthew Morrison, Jeremy Renner, Matt Lanter ou encore Shannon Lucio) mais dont l'idée, surprenante, me séduisait beaucoup sur le papier. Il s'agissait de l'histoire de trois familles vivant à trois époques différentes dans une même demeure... hantée. Si l'histoire de Marchlands est similaire, ce n'est pas un plagiat ni un hasard. L'explication est plus simple que ça : la série anglaise est basée sur ce fameux pilote américain jamais diffusé. C'est une vraie curiosité en soi, une première même peut-être. Mais si The Oaks avait survécu, elle n'aurait certainement pas pris le même chemin que Marchlands. A savoir celui de l'ennui et du grand vide. 

Dire que Marchlands m'a déçu serait un euphémisme. Le premier épisode m'avait accroché car, malgré sa lenteur, il ouvrait pas mal de portes qui semblaient intéressantes et qui promettaient une mini-série en cinq épisodes pleine de charme et de suspense. Puis le second épisode est arrivé, et il ressemblait beaucoup au premier et ainsi de suite jusqu'au dernier qui, lui, n'était pas une copie conforme des précédents puisqu'il offrait une conclusion, simple et décevante, à cette histoire finalement très creuse. Dans un premier temps, passer d'une famille et d'une époque à l'autre est un jeu auquel on se prête volontiers, d'autant qu'elles ont toutes de quoi nous accrocher avec des ambiances opposées mais pas clichées. Mon intérêt s'est assez rapidement porté sur les Maynard car menés par une Alex Kingston toujours impeccable et un Dean Andrews que je ne connaissais pas mais qui a clairement un "truc". Puis, voyant que leur intrigue n'avançait que très péniblement, j'ai reporté mon attention sur Mark et Nisha, le jeune couple qui vient tout juste de s'installer. Puisque Shelley Conn va devenir l'une des stars de l'événement Terra Nova, c'était l'occasion de tâter le terrain si je puis dire. Verdict : elle n'est pas mauvaise mais elle n'a rien de spécial. J'ai donc finalement dû me résoudre à m'intéresser aux Bowen mais l'ambiance lourde et déprimante m'a vite coupé l'envie d'approfondir avec eux. La mort d'un enfant, le drame qui les touche, est un sujet extrêmement difficile à traiter et les scénaristes de la série n'ont visiblement pas jugé pertinent d'en explorer la profondeur. Ils se contentent de montrer une mère brisée, brimée, qui doit composer avec l'austérité de sa belle-famille. Ca tient sur un ou deux épisodes, puis, comme avec tous les autres personnages, faute d'évolution, on s'ennuie profondément en attendant un rebondissement qui n'arrive jamais. Même les éléments qui auraient pu être surprenants sont gâchés par la manière dont ils sont amenés.  

Marchlands possède évidemment un aspect fantastique puisque la vraie héroine de l'histoire est cette enfant morte, Alice Bowen, qui hante toujours la maison des décennies plus tard. Elle s'amuse donc à faire peur aux habitants, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Elle se lie d'amitié imaginaire avec une enfant, que ses parents prennent pour une folle pendant quatre épisodes. C'est agaçant, c'est long, c'est sans intérêt. La gamine facétieuse fait la même chose avec le jeune couple, ce qui signifie, en gros, faire craquer les marches de l'escalier en bois et ouvrir le robinet d'eau. Passionnant. A aucun moment un frisson ne peut nous envahir puisque la mise en scène est bien trop policée pour ça. A aucun moment, passé les deux premiers épisodes, on ne se pose vraiment des questions sur les circonstances mystèrieuses de la mort de l'enfant. Non, ce que les auteurs veulent apparemment raconter, c'est simplement des situations familiales ancrées dans des contextes temporels et sociaux différents, le reste n'est qu'apparat. Ils sont donc passés à coté de leur sujet et à coté des attentes du public, en tous cas des miennes. Et je ne demandais pourtant pas grand chose... Ma frustration de n'avoir jamais pu voir le pilote de The Oaks reste donc intacte et c'est sans doute mieux comme ça.

Publicité
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 252
Derniers commentaires
Archives
Publicité