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Des News En Séries, Le Blog

27 juillet 2009

Breaking Bad [2x o8]

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Better Call Saul //

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   Après un épisode un peu trop léger à mon goût et chiant comme la mort, Breaking Bad retrouve de sa superbe, et ce dès l'intro de l'épisode. Il s'agit d'un plan-séquence (donc tourné sans interruption) d'environ 4 minutes 30 secondes à la fois drôle et captivant, qui met en scène une planque des flics pour faire tomber un dealer. Il s'agit évidemment de l'un des disciples de Jesse. Je me demande où il les a trouvé ses dealers quand même. Aucun ne brille par son intelligence, et certainement pas Badger. Après le générique que nous connaissons bien -et qui, vu la qualité de la série, aurait pu être plus intéressant visuellement- on a droit à une pub signée Saul, l'avocat le plus marrant et véreux d'Alburquerque, qui fait ainsi son entrée dans la série. Il m'a plu tout de suite je dois dire. Au-delà du fait qu'il apporte beaucoup d'humour à Breaking Bad, il semble central pour la suite des affaires de Walt et Jesse. Et quand je dis "central", je devrais peut-être plutôt utiliser le mot "indispensable". Il a tout de suite compris que nos deux compères étaient de sacrés amateurs qui n'allaient pas survivre longtemps dans ce monde de gangsters sans un coup de pouce de sa part. Moyennant finance bien entendu. Pendant tout l'épisode, on accentue bien l'amateurisme du duo, peut-être même un peu trop. Pendant ce temps-là, Walt est moins agaçant et ça fait du bien. Il commençait à gravement me stresser.

   Après son escapade avec les DEA, Hank a du mal à se remettre mais en tout bon macho qui se respecte, il ne veut pas montrer ses émotions à sa femme, ni même à Walt. Je ne parle même pas de ses collègues de boulot. Nulle doute que tout ça finira par exploser. En attendant, il se lance dans une filature tout à fait captivante, à l'image de la série donc. Skyler est quasi-abstende l'épisode. Comme à chaque fois qu'un des personnages principaux de la série disparaît pour une raison ou pour une autre, il se passe suffisamment de choses à coté pour que son absence ne se fasse pas ressentir. J'aurai tout de même aimé voir son intrigue avec son boss avancer. Et puis entre deux coups de tension, Jesse roucoule avec sa belle voisine, toujours très énigmatique. J'aime vraiment voir Jesse dans une relation amoureuse. Ca lui permet de nous offrir autre chose que sa colère habituelle. Je suppose que les choses vont vite se compliquer entre eux...

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// Bilan // Pas de répit pour les héros de Breaking Bad ! Encore un épisode haletant et très intéressant du point de vue de la réalisation, avec une dose d'humour plus prononcée qu'à l'accoutumée.   

      

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25 juillet 2009

Samantha Who ? [2x 17 & 2x 18]

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The Dream Job // The First Date

3 41o ooo tlsp.

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   The Dream Job était un épisode correct. Ni super drôle, ni super pas drôle. Comme d'habitude, on doit les meilleurs scènes au duo Andrea/Dena ! Le coup du mariage, en soit, c'est marrant, mais le coup des robes de demoiselles d'honneur ridicules, c'est classique et ça marche du tonnerre à chaque fois ! L'arrivée de Dena était excellente, et celle de Sam aussi. En revanche, la partie "boulot" était moins amusante. Déjà parce que ce n'est pas la première fois en deux petites saisons qu'on nous fait le coup de "Sam essaye de travaille" et on sait dès le départ plus ou moins comment ça va se passer. A partir du moment où elle engage Andrea, on comprend que ça va merder et mettre leur amitié en danger. Le patron incarné par Billy Zane n'était encore pas drôle. Il avait déjà foutu en l'air un épisode. A la limite, j'aurai préféré Timothy Olyphant, qui était prévu dans ce rôle au départ mais qui a préféré choisir Damages (on le comprend). Dans tous les cas, c'est mieux pour une sitcom de prendre un acteur qui a un sens comique il me semble. Ce n'est pas leur cas. L'intrigue sur les parents de Sam était bien trop pauvre pour tenir debout et puis la fin de l'épisode, façon drama avec la musique triste & co., je n'ai pas bien compris ce que ça venait faire là. Remarque, Samantha Who? aurait fait une bonne dramédie. Mais c'est une sitcom donc on assume et on se concentre sur la comédie !

   Justement, le second épisode, The First Date, se rapproche encore un peu plus de la comédie romantique plus romantique que comique. Ca pue le déjà-vu dix mille fois dans des films moyens ou des séries moyennes, et l'alchimie entre Christina Applegate et Barry Watson ne suffit plus. Puis c'est lassant de les voir se tourner autour, se mettre ensemble puis voir finalement tout capoter au dernier moment. Il y avait quelques bonnes idées quand même dans l'ensemble, je n'ai plus l'impression d'avoir à faire avec la même série... Perturbant donc. Le reste de l'épisode est très anecdotique. Dena et Andrea sont assez peu présentes mais le coup du documentaire pour une émission de télé-réalité sur une future mariée a le mérite d'être original, à défaut d'être vraiment drôle. La retraite selon Howard consiste à regarder l'intégrale de X-Files, de Alf et de Lonesome Dove. Rien que pour les réfèrences (et les réactions de Regina), j'adhère !

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// Bilan // Ces deux épisodes me donnent l'impression que dans une dernière lueur d'espoir, les producteurs de la série (dont Christina Applegate) ont tenté de re-lifter la série. Je n'aime pas trop cette nouvelle version plus classique, plus girlie et vraiment beaucoup moins drôle. 

24 juillet 2009

Nurse Jackie [1x o8]

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Pupil //

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   Miracle ! Avec ce 8ème épisode, Nurse Jackie commence doucement à s'éloigner du stand-alone pour proposer des intrigues au long cours. Et là encore, ça fonctionne à merveille ! Pour la première fois, Jackie est véritablement mise en danger. Zoey a failli la surprendre en train de sniffer dans les chiottes. Je suis à peu près sûr que Zoey se doute de quelque chose car elle nous a régulièrement prouvé que sous ses airs de brave fille se cachait un sens aigü de l'observation. Une partie du secret de Jackie est dévoilé à son amant, Eddie, puisqu'elle laisse échapper devant le Dr Cooper qu'elle a un enfant. Il ne tarde pas à le confier à Eddie. Sa réaction est celle que l'on attendait : il prend les choses calmement et laisse à Jackie le choix de lui en parler quand elle sera prête. Enfin quand elle aura eu le temps d'élaborer un bon gros mensonge. J'ai toujours beaucoup de mal à comprendre pourquoi Jackie tient tant à cacher tout un pan de sa vie à ses collègues mais le développement progressif de cette intrigue est vraiment intéressant.

   Un peu moins mis en avant que d'habitude, les nombreux personnages secondaires sont néanmoins en forme. On voit peu Eleanor et elle n'est pas spécialement drôle dans son unique scène, et puis c'est frustrant de ne pas reparler de ses misères évoquées dans l'épisode précédent. Un peu de continuité, c'est mieux. La semaine prochaine peut-être ? Mais tous les autres s'en sortent très bien, notamment Cooper qui se dévoile de plus en plus et qui est un curieux mélange de prince charming et de big asshole. Zoey prend de plus en plus de responsabilité et c'est un régal de la voir gérer des patients toute seule. Elle essaye de faire sa Jackie mais elle s'emmêle un peu les pinceaux ! A ma grande surprise, Gloria a toujours le bébé de la semaine dernière dans son bureau. Ca la rend plus humaine mais je la préfère en connasse coincée. Mo-Mo reste l'un des personnages secondaires les moins exploités jusqu'ici et chacune de ses remarques ou celles qu'on lui fait sont liées à son homosexualité. C'est un peu agaçant et c'est en même temps toujours très drôle. Un petit nouveau complêtement à l'ouest fait son apparition. Un bon ajout. On manquait d'un grand benêt. Les angoisses de Grace suivent leurs cours. Ce n'est pas hyper passionnant mais ça permet d'amener des scènes plus tendres. Kevin est toujours assez transparent mais je pense que c'est voulu. Il est tellement parfait que Jackie s'emmerde comme pas possible avec lui !

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// Bilan // Les intrigues prennent enfin un peu plus d'épaisseur tandis que les cas médicaux passent vraiment au second plan et ne servent que de toile de fond et de ressort tantôt comique, tantôt émouvant, sans jamais en faire trop ni dans l'un ni dans l'autre genre. Un parfait équilibre servi par d'excellents personnages.

23 juillet 2009

Weeds [5x o7]

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Where The Sidewalk Ends //

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   Après un épisode raté spécial "Oui-Oui fume de la marijuana", Weeds revient à ses racines et c'est bien mieux comme ça. Si je me doutais que la naissance d'Esteban Jr était imminente, je ne pensais pas que ça arriverait dès cet épisode. Voilà un bond dans le temps qui n'a pas été inutile. Si d'autres séries pouvaient en prendre de la graine ! La fin de l'épisode m'a laissé dubitatif et j'imagine que c'est voulu. La présence du bébé donne le sourire à tout le monde, en particulier à Esteban, mais que va-t-il se passer ensuite ? Nancy s'est quand même enfuit de sa prison dorée et a ainsi déjoué les plans de son ex-futur mari (sauf si elle s'est fait du cinéma) J'aimerai autant qu'il ne lui pardonne pas, qu'on passe à autre chose. En même temps, à part un départ de Ren Mar, je ne vois pas comment Nancy va pouvoir s'en sortir cette fois ! Comme le souligne très bien Celia, Nancy trouve toujours un moyen de se tirer de la pire situation... Mais rarement seule ! Elle a toujours besoin d'aide et c'est souvent Andy qui s'y colle. Leur dispute est terminée, c'est lui qui vient la chercher chez Esteban. Leur conversation qui a suivi dans la General Lee était vraiment très drôle et typique du duo. Je retiens surtout le "I'm not rapey enough, you like it rough !". L'entrée chaotique dans la voiture était pas mal non plus ! Andy est toujours amoureux de Nancy et j'ai de plus en plus l'impression que ce couple est possible. Ca viendra. Le mystère autour de la femme qui est venue voir Esteban reste entier. On sait qui elle est -la femme la plus puissante de la ville voire du pays- mais on ignore tout de son chantage. 

   Celia nous est revenue en grande forme et c'est bien normal puisqu'Isabelle était à ses cotés ! Ces deux-là quand elles sont ensemble, c'est toujours du caviar. Le coup d'Isabelle maquillée comme un camion volé m'a fait crever de rire, tout comme les nombreuses allusions à sa sexualité. D'ailleurs, elle vient de se trouver un love interest. Ce serait pas mal de ne pas en rester là et de l'exploiter ! Finalement, l'intrigue de Celia sur la vente de maquillage à domicile n'aura duré qu'un épisode mais le "cours" auquel elle participe était un des meilleurs moments de l'épisode ! "My nipples are hard and my lady is wet". Enorme ! Etonnamment, l'intrigue de Silas et Doug passait bien cette semaine. C'est vraiment une fois sur deux. Doug était lourd, comme d'hab', mais drôle quand même. Je n'avais pas du tout vu venir le coup du flic infiltré dans le magasin. La réconciliation était facile et ridicule par contre. Mais mieux vaut ça que faire traîner leur dispute. Content de retrouver Dean le temps d'une scène même si on l'a connu plus marrant. Il ne vaut pas grand chose sans Celia. Pour terminer, Shane n'a pas d'intrigue propre mais que ce soit avec sa mère ou avec Celia, quand il parle, il ne dit pas que des conneries. Je préfère largement ce Shane là, celui des débuts, au Shane de la saison passé, insupportable.

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// Bilan // Je me dis parfois que j'ai été trop dur avec Weeds par le passé. Certes, les saisons 3 et 4 étaient décevantes mais tout compte fait, c'était pas si mal. Disons que c'est typiquement le genre de série qu'il est difficile de juger sur un seul épisode. Et cette 5ème saison est encore un cran au-dessus.

      

22 juillet 2009

Eli Stone [2x 13]

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Flight Path (Series Finale) // 2 7oo ooo tlsp.

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   Eli Stone a commencé sur "Faith" de George Michael et se termine sur un grand halo de lumière, accompagné d'un happy-end. Comme pour nous dire que tant qu'on a la foi, quelle qu'elle soit, tout va bien. Je suis un peu triste que si peu de gens aient eu l'occasion de se plonger dans l'univers un peu fou de cet avocat rêveur et utopiste, car Eli Stone fait partie de ces rares séries qui vous mettent du baume au coeur et qui bousculent vos émotions à travers quelques scènes, en quelques mots et quelques notes de musique. On reconnaît bien là l'ami Greg Berlanti, créateur de la série aux cotés de Marc Guggenheim. On lui doit déjà la simple et charmante Everwood, mais aussi Brothers & Sisters, Jack & Bobby et Dirty Sexy Money. Toutes ces séries possèdent un point commun malgré toutes leurs différences : elles traitent de la relation père/fils, et même plus largement de la relation père/enfant, avec beaucoup de justesse et de pudeur. Voilà une thématique universelle qui parle à tous. L'épisode final d'Eli Stone réconcilie le père et le fils Stone dans une scène magnifique, amenée de manière peu subtile certes, mais qui touche profondément si l'on s'est investi émotionnellement dans les doutes et les pérégrinations du héros au cours de ces 26 épisodes. Une bien belle conclusion qui permet de ne pas terminer la série sur un goût amer comme c'est trop souvent le cas pour les séries stoppées en pleine course.

   Ce Series Finale n'est clairement pas à la hauteur de certains épisodes de la saison 1 mais il me réconcilie avec Eli Stone après quelques déceptions au cours des derniers épisodes. Sans doute par manque de moyen, en effets spéciaux et en droits d'auteur, il a fallu faire une croix sur les scènes chantées et dansées si sympathiques et sur les visions impressionnantes d'Eli. On a tout de même droit dans ce final à un crash d'avion un peu brouillon. Il a fallu aussi faire une croix sur les interventions hilarantes de Patti mais, pour le coup, je ne comprends pas pourquoi. Loretta Devine va me manquer et j'espère la retrouver très vite dans une autre série (puisque c'est foutu pour Legally Mad). En revanche, la série nous a toujours gâté en guest-stars et ce dernier épisode ne déroge pas à la règle avec la présence de Jaime Murray (Dexter, Les Arnaqueurs VIP) et la trop courte apparition de Gregory Smith (Everwood) sous forme de clin d'oeil. A noter qu'il se cherche toujours capillairement parlant et il n'arrive décidément pas à se trouver. C'est une catastrophe ! Le cas du jour, le dernier, est particulièrement émouvant et s'accorde parfaitement avec les intrigues d'Eli et des autres personnages. Taylor et Matt décident de se marier, Jordan voudrait reconquérir sa femme et Eli avoue, sans le vouloir, son amour pour Maggie à son père. Sans s'en rendre compte, il a également sauvé la vie de Grace, son âme-soeur, que l'on ne voit pas évidemment mais qui n'a jamais quitté notre esprit depuis son unique apparition dans l'épisode 2 de la saison 2. Y'a pas à dire, Eli va me manquer.

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// Bilan // C'est sur un bien belle note que s'achève pour nous la drôle de vie d'Eli Stone et de ses amis. On aurait aimé que cela continue, tant la mythologie de la série paraissait riche, mais le sort en a décidé autrement. Pour tous ceux qui n'ont jamais eu l'envie ou l'occasion de se pencher sur la série, pensez-y ! Elle vaut le coup. Bye Bye Eli !

    

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21 juillet 2009

Hung [1x o3]

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"Strange Friends" or "The Truth Is, You're Sexy" // 2 77o ooo tlsp.

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   Après avoir lu quelques avis autres que le mien sur la série, j'ai envie de répondre à tous ceux qui trouvent, et c'est leur droit, que Hung manque d'une identité propre et de charme, que justement, ce qui la différencie de pas mal de séries du moment, c'est sa simplicité. C'est l'histoire simple de gens simples dans une ville simple racontée simplement, sans effet de caméra, sans bombe qui explose ou pouvoir magique, sans scènes de sexe gratuites parce que ça fait bander les bobos... C'est toujours important d'avoir quelques séries comme ça, plus réalistes, qui contrebalancent tout ce que l'on peut voir d'original et de fou (et de raté parfois) ailleurs. Alors c'est peut-être con mais une scène comme celle où Ray regarde son album de famille le sourire aux lèvres alors que ça ne va pas fort, c'est cliché mais c'est tendre. Ca fait du bien. Et pour moi qui suis très sensible aux beaux paysages, je trouve l'endroit où vit Ray particulièrement charmant. Ca me fait penser à Capeside d'ailleurs. Un ponton, un coucher de soleil et une jolie musique, il n'en faut pas plus pour me faire craquer. Encore une fois, je trouve Ray très touchant dans sa manière de se sortir de sa crise de la quarantaine. Il est complètement paumé et totalement maladroit mais il se bat, avec ses armes (enfin son arme), et ça fait plaisir à voir.

   Pas de cliente du jour cette semaine, comme je le craignais, mais la suite directe de l'épisode précédent avec la recherche du portefeuille et de la très étrange Lenore. Je me demande si elle ne serait pas call-girl en fait, en plus de ses activités "conseils" auprès de gens fortunés. Lorsqu'elle a Tanya au téléphone en fin d'épisode, c'est ce qui semble sous-entendu. Ca pourrait être intéressant si l'on va dans ce sens. En tous cas, j'aime son franc-parler et le contraste créé entre elle et Tanya. Tanya est beaucoup plus discréte et langue de bois. Elle essaye d'arranger tout le monde mais elle a du mal à prendre son nouveau "métier" à bras le corps. Ca va venir ! Je l'aime bien. En revanche, je n'ai pas tellement aimé la scène d'engueulade avec Ray. On voyait les acteurs jouer et il n'y a rien de pire. Ils en faisaient un peu trop et j'avais l'impression qu'ils étaient sur le point d'exploser de rire à tout instant. Les poussées d'hystérie de Ray face à son relou de voisin étaient beaucoup plus amusantes avec le retour habile des cookies-surprise ! Va-t-il sauter Mme Koontz ? M'étonnerait pas ! Du coté de Jessica et des enfants, il ne se passe pas grand chose, on a toujours du mal à se sentir concerné. Elle décide de prendre un chien pour rapprocher tout le monde et ça a l'air de marcher. Je reconnais que si je n'étais pas fan d'Anne Heche, cette partie de la série ne me passionnerait guère. Elle a quand même d'excellentes mimiques non ?

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// Bilan // Je m'auto-proclame fan number one de Hung ! Un vrai coup de coeur.

   

20 juillet 2009

Breaking Bad [2x o7]

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Negro Y Azul //

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   Je vais être un peu dur avec cet épisode mais, honnêtement, malgré toutes ses qualités, il était franchement ennuyeux sur la longueur. A vrai dire, il faut attendre le dernier quart d'heure pour retrouver le vrai Breaking Bad captivant que l'on aime. L'introduction façon Latin MTV était on ne peut plus originale; peut-être un peu trop longue, mais bien vue. Le texte de la chanson refléte parfaitement l'épisode et le changement d'attitude de Walt, devenu de plus en plus détestable. Son business marche, donc il prend la grosse tête. Il ne s'en prend pas simplement à ses copains dealers de tous poils mais aussi à ses élèves ! Un en particulier. En soit, ce face à face en professeur et élève n'avait pas grand intérêt mais il révèle bien à quel point il a changé. Fini le prof timide des débuts ! C'est son attitude avec Jesse qui est la plus irritante. Le pauvre mec vient de vivre un traumatisme et il ne pense qu'à l'argent et encore à l'argent. D'ailleurs, ce qui l'a poussé initialement à se lancer dans le trafic de drogue semble bien loin... C'est bien vu de la part des scénaristes de le rendre si sûr de lui, l'évolution est impressionnante. Mais en même temps, il est beaucoup moins attachant et ça pourrait être préjudiciable pour la suite !

   Hank, en revanche, devient de plus en plus attachant. Le connard beauf des débuts évolue vitesse grand V depuis qu'il a subit ce fameux traumatisme il y a quelques épisodes lors de la fusillade. Pour le coup, il vit quelque chose de pire et d'innatendu lors de son premier jour en tant que "DEA Agent". Autant la tête de mort sur le dos d'une tortue, bon, c'est effrayant mais on peut s'en remettre (bravo au passage pour avoir fait en sorte que ce ne soit pas ridicule, c'était pas gagné !). Autant la bombe qu'elle contenait et l'explosion, c'est autre chose ! Hank se voit tout à coup transporté sur un champ de bataille, avec des corps mutilés, des bouts de jambes et de bras de-ci de-là... Impressionnant ! Pendant ce temps, Skyler vit des choses plus terre à terre, pas forcément inintéressantes mais forcément plus chiantes. Elle décide de reprendre un boulot (à 6 mois de grossesse ??) et choisit l'entreprise où elle a travaillé il y a quelques années. Elle était partie, entre autres, à cause de son patron qui l'avait tripotée. Son patron est maintenant devenu le grand patron et il semble avoir toujours des vues sur elle. Elle en joue pour récupérer son ancien poste mais elle risque de s'en mordre les doigts dans quelques temps. Ceci dit, une femme à ce stade de sa grossesse est en général très très chaude et comme ça ne va plus du tout avec Walt, c'est peut-être ce qu'elle cherche au fond... Bien aimé sinon l'instant tendresse entre Jesse et Jane à la fin de l'épisode. Une belle leçon de drague ! Ca ouvre de nouvelles perspectives à notre dealer... 

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// Bilan // Plein d'éléments intéressants se mettent en place pour la suite de la saison mais le rythme est trop lent pour captiver. Le plus faible épisode de ce début de saison, bien que le niveau reste très haut !

 

20 juillet 2009

Dollhouse [1x o5]

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True Believer // 4 26o ooo tlsp.

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   Honnêtement, la série commence doucement à me plaire mais 50 minutes par épisode, c'est vraiment trop long et ça gâche tout. Encore une fois, ce n'est pas entièrement la faute de Whedon et son équipe, on leur a imposé cette durée, mais à eux de réussir à la gérer ! L'intrigue façon Big Love m'a bien plu, même si elle devenait bien lourde à la fin. Ca manquait forcément de subtilité et les réactions des membres de la secte, surtout la bonne femme qui est tout le temps aux cotés d'Echo, largement exagérées. Surjouées ? Le coté illuminé du "chef" de la secte était cliché à mort aussi. J'ai bien aimé la toute première scène, elle laissait présager quelque chose de plus dramatique, de plus osé. J'aurai aimé quelque chose de plus fou. En tous cas, l'ambiance était bien posée, les décors pas mal fichus et la réalisation très correcte. Et puis pour une fois, on n'a pas joué sur le coté sexy d'Eliza Dusku. Je m'attendais à ce qu'elle déchire à un moment donné sa tenue de mormone pour montrer ses seins et ses fesses mais non, elle a su se retenir ! Bravo. 

   L'intrigue du FBI commence à sérieusement m'emmerder alors qu'elle était pourtant prometteuse ! Mais Ballard n'est pas attachant du tout, même pas intéressant, et ça n'avance toujours pas. Il y a bien-sûr Mellie, la femme aux lasagnes que l'on a envie de claquer. Je me demande si ce n'est pas une doll en fait. Le fait que Ballard ait un train de retard par rapport à nous lui est forcément préjudiciable. Tant qu'il ne nous rattrapera pas, ce sera forcément ennuyeux. Mais s'il nous rattrape, l'intrigue pourrait aussi perdre de son intérêt. Cruel dilemme. La partie plus "fun" de l'épisode était la bienvenue parce que la série se prend vraiment trop au sérieux à mon goût et ça ne ressemble pas à Whedon. Les désormais célèbres scènes de douche ont un intérêt : Victor est surpris en pleine érection par Topher et apparemment, ça ne devrait pas arriver. Il en pince pour Sierra, voilà tout. Cela a amené des scènes amusantes avec le Dr Saunders mais j'ai toujours beaucoup de mal avec le personnage de Topher. Y'a rien à faire, il m'agace ! Dominic prend de l'importance. Il n'est pas d'accord avec Adelle, il voudrait éléminer Echo avant qu'elle ne devienne un Alpha-bis mais elle ne veut pas... Pourquoi ? Est-elle simplement attachée à Echo ou y'a-t-il autre chose ? Un attachement d'ordre familial peut-être ? Sa soeur ?

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// Bilan // La Dollhouse est difficilement pénétrable mais quand on insiste un peu, on réussit à s'y frayer un passage... Reste à y trouver vraiment du plaisir.

19 juillet 2009

Nurse Jackie [1x o7]

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Steal Knife //

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   Voilà qui était sans doute l'un des épisodes les plus faibles de la courte histoire de Nurse Jackie mais il vaut quand même quatres étoiles. J'admire les scénaristes qui réussissent à rendre ces personnages si profonds, si humains et si attachants en si peu de temps chaque semaine. Après avoir davantage mis en avant les personnages secondaires depuis quelques épisodes, Jackie reprend ses droits et redevient la star du show. Première engueulade pour son "couple" avec Eddie : il a pensé à leur 1 an de relation, pas elle. Cela prouve bien une fois de plus qu'elle n'est vraiment pas investie dans cette histoire et que, comme le fait remarquer Eddie, elle est surtout avec lui pour obtenir ses petites pilules. Je suis content de voir qu'il n'est pas dupe. Mais pourquoi continue-t-il alors ? En est-il amoureux ? Et elle ? J'ai l'impression en tous cas qu'il commence à en vouloir plus. Sans surprise, Mo-Mo n'était même pas au courant qu'elle est mariée, encore moins qu'elle a un amant. Elle écoute beaucoup les autres mais elle ne parle jamais d'elle. Quelle femme intrigante ! Il n'y a vrament qu'à Eleanor qu'elle se confie, sauf au sujet de son addiction.

   En parlant d'Eleanor, elle a droit cette semaine à un peu plus de profondeur qu'à l'accoutumée. Elle n'est pas bien et on ne saura jamais véritablement pourquoi. Elle parle de sa soeur, de son beau-père mais ça reste très flou et je crois que c'est voulu. C'est souvent comme ça dans la série d'ailleurs. Et c'est vrai qu'au fond, peu importe ce qui lui arrive vraiment, c'est sa douleur là tout de suite qui nous intéresse. Cela rend la chose plus universelle du coup. J'aime beaucoup ce personnage en tous cas, vraiment tordante. La scène au petit matin avec une des filles de Jackie était particulièrement amusante. Dans le reste de l'épisode, deux gimmicks qui m'ont bien fait rire : le mec dépressif qui gueule comme un putois et qui s'en prend à cette pauvre Zoey et Gloria qui cherche partout les "propriétaires" du bébé qu'elle a trouvé en salle d'attente. Ca c'était énorme !

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// Bilan // Les scénaristes de Nurse Jackie manient toujours avec brio la dramédie. C'est drôle, c'est fin et c'est profond. C'est frustrant aussi. 

 

18 juillet 2009

Weeds [5x o6]

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A Modest Proposal //

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   Imprévisible ! Weeds est une des séries les plus imprévisibles qui soient ! C'est une qualité, jusqu'à ce que ça devienne un défaut. Le "6 months later" du début d'épisode, je crois que personne ne s'y attendait. L'idée me plaisait et me plait toujours d'ailleurs. Le fait que cet épisode soit relativement mauvais ne vient pas de ce bond dans le temps mais de l'absence de dialogues percutants et de scènes amusantes. Ignacio qui apprend la vie à Shane à sa manière, ça aurait pu être drôle mais ça devient vite triste. Ignacio est complètement taré et ça fait peur. Isabelle qui doit recouvrir Doug de fake-bronzage afin d'adopter la philosophie de George Hamilton, c'est à peine amusant. Il y a bien une ou deux remarques qui font sourire mais Doug est devenu tellement lourd... Une fois de plus, on voit à peine Celia. Les 6 mois qui ont passés auraient pu être l'occasion de lui trouver une vraie bonne storyline mais on doit se contenter pour l'instant d'un job à Footlocker ! Sa rencontre avec une femme qui travaille dans la cosmétique peut amener quelque chose de sympa mais il faudra attendre pour le savoir.

   Une bonne partie de l'épisode est consacrée à la nouvelle vie de Nancy. Elle semble heureuse dans l'humble demeure d'Esteban, lequel semble être devenu doux comme un agneau ! Il la recouvre de tendresse, il lui lance tout un tas de sourire et il la demande même en mariage ! Idyllique ? Presque. Une femme que l'on a encore jamais croisé débarque à la fin de l'épisode et met tout ça à mal. J'ai beau avoir fait un peu d'espagnol, elle parlait beaucoup trop vite pour que je comprenne tout ce qu'elle disait. En tous cas, elle était très en colère et le mariage est maintenant annulé ! Serait-ce la précédente femme d'Esteban qui refuserait de divorcer et qui empêcherait donc un second (ou troisième ? ou quatrième ?) mariage ? En parallèle, on découvre que la relation Nancy/Andy est au point mort. Ils ne se parlent plus. Ca donne rien de bien consistant, c'est à peine émouvant, ça ne vaut pas grand chose... J'allais oublier de parler de Silas. Eh bien depuis qu'il ne nous montre plus son torse et son cul, il est d'un infini ennui.

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// Bilan // Un épisode surprenant mais raté, qui se veut sans doute transitoire pour nous amener vers une seconde partie de saison différente de la première. Différente jusqu'à quel point ? Car la première était vraiment bonne...

   

16 juillet 2009

Drop Dead Diva [Pilot]

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Pilot // 2 8oo ooo tlsp.

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What About ?

Deb est belle et fine mais pas franchement sympathique et pas franchement maligne. Jane est grosse, gentille, intelligente, avocate mais pas franchement bien dans sa peau. Toutes les deux sont sur le point de mourir lorsqu'une opération d'une saint esprit transporte l'esprit de Deb dans le corps de Jane...

Who's Who ?

Dans le rôle de Jane, celle que l'on voit donc logiquement à l'écran 90% du temps puisque le corps de Deb n'est plus, on découvre Brooke Elliott, qui n'a quasiment rien fait avant Drop Dead Diva, hormis de la figuration. Elle est franchement convaincante, pétillante et même émouvante. Le rôle de Deb est tenu par Brooke d'Orsay, une petite actrice/Barbie blonde comme il y en a tant. La meilleure amie et collègue de Jane, Teri Lee, est jouée par Margaret Cho, là encore, une illustre inconnue. Et puis il y a une sorte d'ange venu sur Terre pour surveiller Jane/Deb, interprété par Ben Feldman, vu dans Du coté de chez Fran, Medium et Cloverfield. Le vrai élément intéressant du casting finalement, ce sont les guests. Ils se bousculent au portillon pour participer à la série et on se demande un peu pourquoi quand même ! A venir donc : Delta Burke, Liza Minnelli, Rosie O'Donnell, Sharon Lawrence...   

So What ?

Que les choses soient claires : je n'ai rien contre les bluettes made in Lifetime, je peux même vous avouer que je n'ai jamais suivi une seule des séries de la chaîne. Mais si elles ressemblent toutes à Drop Dead Diva, alors je ne regrette pas ! Et le pire, c'est que de ce que j'ai pu lire çà et là, c'est ce qu'elle a fait de moins pire depuis un bon bout de temps ! Ok, je ne suis pas dans la cible de la série. En même temps, j'aime bien Samantha Who? et Ugly Betty. On est un peu dans le même esprit, avec plein de défauts en plus. Le vrai problème de ce pilote, et par extension de cette série, c'est qu'il ressemble étrangement à tout un tas de films américains sans intérêt où divers personnages se retrouvent dans le corps de celui d'un autre et doivent ainsi gérer tout le bordel que cela engendre. Ca offre donc toujours des moments de comédie sympathiques mais c'est usant de revoir inlassablement la même chose. Et puis évidemment, niveau crédibilité, c'est juste pas possible. Tout le début du pilote avec l'échange de corps est à ce titre terriblement ridicule.

Les états d'âme des divers protagonistes ont bien du mal à nous passionner puisque l'on nage en plein clichés. Les filles mignonnes et maigres sont forcément stupides et les grosses mal dans leur peau sont forcément brillantes. A partir de là, comment construire quelque chose qui tienne debout et qui tienne sur la longueur aussi ?! Les personnages secondaires, masculins notamment, sont sans saveur : de belles plantes et de beaux mecs stéréotypés à mort. Il y a tout de même l'espèce d'ange qui a un potentiel comique et puis Teri Lee, qui a quelque chose mais je ne sais pas encore bien quoi. Etant donné que Jane est avocate, cet épisode et certainement les suivants, sont liés à des affaires juridiques. Celle du pilote est super classique et n'apporte strictement rien, peut-être que les suivantes seront un peu plus originales mais il y a du boulot avec tout ce qui a déjà été fait ailleurs ! En bref, Drop Dead Diva est une série très légère, à prendre comme un pur divertissement au 3ème voire 4ème degré, qui ne marquera sans doute pas les annales et qui n'a pas suffisamment de potentiel pour durer bien longtemps... Autant ne pas s'y attacher et il y a franchement mille autres séries plus intéressantes à regarder !


// Bonus // Une bande-annonce qui résume bien l'esprit de la série !

15 juillet 2009

Hung [1x o2]

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"Great Sausage" or "Can I Call You Dick ?" // 3 6oo ooo tlsp.

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   Hung confirme son statut de série atypique et attachante avec ce second épisode. Le passage au format de 28 minutes se fait sans heurt, je trouve même que les scénaristes ont très bien su le gérer. A confirmer avec les épisodes suivants ! Les ingrédients du pilote sont repris avec simplicité, l'humoir noir notamment, même s'il est un peu moins présent. Le personnage central, Ray Drecker, est vraiment touchant. A la fois dans sa démarche mais aussi dans sa gaucherie. S'il est une bête de sexe, il n'est pas forcément doué pour attirer les femmes dans son lit. "I find you very pretty" : on croirait un adolescent prépubère par moment, c'est amusant. Il prend sans arrêt la pause, comme s'il était continuellement photographié, sans doute pour se donner de la prestance mais ça le rend plus ridicule qu'autre chose et vraiment pas naturel. En même temps, vendre sa bite ne l'est pas non plus. Le duo qu'il forme avec Tanya vaut son pesant d'or. Tout ce que je crains, c'est qu'une réelle histoire d'amour naisse entre eux au fur et à mesure. La complicité est là, et elle a l'air bien intéressée, quoiqu'elle en dise. Au sujet de Tanya, on en apprend un peu plus. Elle est artiste, ok, mais elle travaille quand même à coté pour gagner (maigrement) sa vie. Un job où elle s'emmerde, vraiment pas valorisant. Voilà qui finit de brosser un portrait déjà bien désespéré d'une femme paumée d'aujourd'hui.

   Tout ce qui concerne la famille de Ray, ses enfants et son ex-femme, peut paraître par instant hors-de-propos. Comme si on s'en foutait quelque part. Mais je crois que c'est au contraire un des éléments les plus intéressants de la série qui mérite un développement digne de ce nom. Pour le moment, on nous dévoile surtout qui est vraiment Jessica, encore difficile à cerner lors du pilote. Je ne dirai pas qu'elle est folle, mais on s'en approche. Névrosée ? C'est pire. Elle est caractérielle, ça c'est sûr, et elle veut tout contrôler. Ele aimerait passer plus de temps avec ses enfants, et c'est tout à son honneur, mais elle se réveille un peu tard. Ils ont 16 ans et pas du tout envie de passer leurs journées avec leur pauvre mère. Jessica a un potentiel énorme et j'espère qu'il sera exploité à fond. Anne Heche, et je ne dis pas ça parce que je l'adore (enfin je crois ?) est juste parfaite dans ce rôle !

   Le récit de l'épisode est encadré par une scène montrant Ray convoqué dans le bureau de la principale de son lycée, nous laissant penser qu'elle saurait peut-être quelque chose sur ses nouvelles activités. Je me suis même dis pendant un moment que c'était peut-être elle derrière la porte lors du pilote ! Il n'en est rien finalement, elle n'avait juste pas apprécié le petit discours qu'il avait fait pour remonter ses troupes. Ce n'est pas décevant, c'est juste attendu. Ce qui est intéressant là-dedans surtout, c'est que le réalisateur et les scénaristes se permettent une construction narrative pas forcément originale ni osée mais pas classique en tous cas. Les petits retours en arrière pour montrer la vie de Tanya en sont aussi un bon exemple. Il faut persévérer dans cette voie, ça donne du cachet à la série. Concernant la baise du jour, car je sens qu'il y en aura au moins une par épisode, rien à dire de particulier si ce n'est que c'était drôle mais un peu déjà vu ailleurs. La bonne femme bien chaude et hyper entreprenante, on connaît. Cette histoire de portefeuille ne me dit rien. Doit-on comprendre que Lenore va faire chanter le duo ?

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// Bilan // Je le répéte : un second épisode qui confirme que Hung est une série atypique et attachante.

14 juillet 2009

Eli Stone [2x 12]

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Tailspin // 2 7oo ooo tlsp.

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  Eli Stone a retrouvé un peu de sa folie et de son originalité à travers cet épisode. Notamment via les frasques, certes discrétes, de Patti : "I Don't Do TP (Toilet Paper) !". Mais aussi, et surtout, grâce aux visions d'Eli. Celle du début d'épisode avait un goût de déjà-vu (ce n'est pas la première fois qu'un avion passe au dessus de sa tête en manquant de l'écraser) mais la suite était pleine de surprises, et je retiens surtout l'apparition de Grace à 16-17 ans. D'ailleurs, l'actrice a été plutôt bien choisie avec sa mimique finale, si caractéristique du jeu de Katie Holmes. Je suis persuadé que si la série avait duré, l'actrice serait revenue, pourquoi pas pour le dernier épisode, histoire de clôturer dignement la saison... ou la série ! Là, ils n'ont pas eu le temps. La vision d'Eli, liée à celle de son père, n'avait pas grand grand intérêt en soi mais c'était une belle idée. Les apparitions de Mr Stone sont toujours très fortes en émotion, celle-ci n'a pas dérogé à la règle.

   Le cas de la semaine était intéressant, très lié à l'actualité encore une fois, puisque consacré aux fameux parachutes dorés dont on parle beaucoup en ces temps de crise. Et la série s'est permise de ressortir sa carte magique : l'utopie ! Bien-sûr que le procès mené par Eli et Jordan est totalement utopiste mais c'est justement tout l'intérêt de la chose. N'est-ce pas ce dont on a besoin par les temps qui courent ? A coté de ça, la rivalité entre Weathersby et Posner a été bien utilisée à l'occasion du remise de prix. L'occasion pour Tom Amandes de jouer le salaud imbu de lui-même à la perfection ! Dans mes souvenirs, Posner n'était pas aussi con. On se dirige vers une Maggie de retour au cabinet Weathersby, puisque les méthodes de Posner la dégoûte et à juste titre ! Sinon, pas mal de guests dans cet épisode, pas de grands noms mais des visages que les sériphiles connaissent bien : Kurt Fuller, Gina Torres, Todd Grinnell et toujours Kerr Smith bien-sûr.

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// Bilan // On a connu mieux mais cet avant-dernier épisode d'Eli Stone est correct, avec pas mal de bonnes idées. Il manque malheureusement toujours quelque chose. 

13 juillet 2009

Christophe Willem [Caféine]

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   Il y a maintenant 3 ans, Christophe Willem triomphait à La Nouvelle Star, et l'on se disait qu'une grande carrière l'attendait s'il trouvait des compositions à la hauteur de son talent. On peut le dire aujourd'hui : il mérite mieux, qu'il s'agisse de son premier album Inventaire ou du deuxième sorti en Mai dernier, Caféine. C'est loin d'être mauvais mais il manque toujours quelque chose. On voudrait presque qu'il se contente de faire des albums de reprise, là où il excelle. Si Inventaire contenait quelques tubes, dont le fameux Double Je, il y avait aussi beaucoup de remplissage avec des chansons anecdotiques, pourtant parfois écrites par de grands noms. Caféine a un peu plus de mal à convaincre puisqu'il n'a pas de véritable tube, au mieux quelques chansons hautement sympathiques.

   Caféine est extrêmement bien produit et c'est à la fois son plus bel atout et son plus grand défaut. On sent bien que le mec qui a mixé l'album s'est éclaté. On l'imagine très bien trifouiller avec enthousiasme tous les multiples boutons de sa console. Il y a donc plein de petits sons bien agréables à l'écoute. Les poussées electro, on va les appeller comme ça, donnent une certaine cohérence à l'album, qui en manquerait autrement singulièrement. Oui mais le problème c'est que la voix de Christophe, qui est superbe, n'est absolument pas mise en valeur. Elle est parfois noyée dans la musique et elle n'est jamais émouvante. C'est tout de même hyper dommage quand on se souvient de ses interprétations de True Colors ou La chanson des vieux amants à la Nouvelle Star ! Dans un autre style, Jacques a dit sur son premier album était un très beau titre, sur un texte signé Zazie. Dans Caféine, pas d'équivalent à Jacques a dit. Il y a bien Si je tombais mais elle est plus ennuyeuse qu'autre chose. La mélodie de Fragile ne nous emporte jamais, malgré un texte pas laid du tout. La seule vraie bonne surprise, c'est Plus que tout, le second single. Mais ce n'est ni du up-tempo, ni une balade. Les paroles sont mignonnes, la mélodie reste bien en tête, il faut juste ne pas en abuser sinon elle saoule vite. Entre nous et le sol, reprise en français d'un des titres que Britney Spears n'avait finalement pas retenu pour son album Blackout, possède une ambiance moite très agréable mais elle ne décolle jamais. Sensitized, le duo avec Kylie Minogue, n'a aucun intérêt puisque la voix de Christophe a simplement été posée sur la version originale. Aucune complicité ne s'en dégage, forcément.   

   Berlin est l'exemple parfait du titre bien produit qui manque d'âme, accompagné en plus d'un clip ridicule. Dans le même genre, mais en moins efficace, on pourrait citer Coffee, Trash et l'horrible Tu te fous de nous, plus agaçant et répétitif tu meurs. La demande est amusante, L'homme en noir aurait pu être vraiment bonne avec moins d'effet, et puis Yaourt et Lavabo n'a pas de refrain et c'est bien dommage. Elle commence si bien... Le seul vrai bijou de l'album, Heartbox, n'aura certainement pas le destin qu'il mérite, à l'image de Kiss The Bride sur le précédent album. Ce sont deux chansons qui paraissent tout droit sorties des années 80, on pourrait même croire que ce sont des reprises tant elles nous semblent familières. Elles bougent bien, le refrain est enivrant et, il faut bien le reconnaître, le texte en anglais colle beaucoup mieux à la voix de Christophe et au style de la musique. Il aurait fallu que tout l'album soit dans cet esprit, avec quelques balades plus inspirées, et c'eut été parfait !

   Caféine ? Il aurait peut-être fallu que Christophe Willem en abuse un peu plus ! Ce deuxième album manque d'âme et d'émotion, malgré quelques tentatives, et ne met pas sa magnifique voix en valeur. Par contre, il est super bien produit et il ressemble, je crois, à ce que le chanteur voulait. C'est un peu comme un café dans lequel on aurait mis trop de sucre et de lait. L'essentiel du goût passe à la trappe !


   Comme vous l'aurez remarqué, le petit IPod de la colonne de droite n'aura pas survécu bien longtemps ! Je ne sais pas ce qui s'est passé du coté de l'hébergeur mais ça ne marche plus ! Cela devient de plus en plus compliqué de vous faire découvrir des chansons d'album qui ne soient pas des singles...

Heartbox

Plus que tout

12 juillet 2009

Breaking Bad [2x o6]

breakingbad

Peekaboo //

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   Cet épisode est une sorte de loner, avec Walt et sa famille d'un coté, et Jesse et une famille de l'autre. J'aime moins ces épisodes où ils sont séparés en général mais celui-là était très fort. Vraiment. Surtout du coté de Jesse en fait. Pour la première fois je crois, la série nous a véritablement montré les ravages de la drogue. Elle fout la vie de Walt en l'air, certes, mais pas parce qu'il la consomme, parce qu'il l'a produit. Et puis elle le sauve aussi quelque part. Mais dans cette maison comparable à une décharge, Jesse se retrouve véritablement face à l'atrocité de l'addiction. Le couple de junkies qui avait volé un de ses dealers lui doit de l'argent, alors il va chez eux et y découvre un enfant, seul et sale. Le contraste entre la vie en dehors de ce taudis et la vie, si l'on peut appeler ça ainsi, à l'intérieur est saisissant et parfaitement rentranscris à travers la réalisation toujours très inspirée de la série. Cet halo de lumière jaune flamboyant représente pour moi l'espoir d'une vie meilleure, tout comme cette factrice guillerette que Jesse croise au pas de la porte. Tout cela est très poétique. La première scène de l'épisode aussi, lorsque Jesse n'arrive pas à se résoudre à tuer un insecte. C'est tout à fait lui. Il ne tue pas, il le prouve encore une fois que le couple est de retour. La femme finit par tuer son mari, c'était couru d'avance mais ça n'en est pas moins choquant. Tout comme Jesse, on pense surtout à l'enfant. Le dernier geste de Jesse à son égard est plein d'humanité, et l'on reconnaît bien là ce personnage très ambivalent et passionnant. Du grand art donc !

   La partie de l'épisode consacrée à Walt était sans doute un peu moins intense mais ça m'a quand même beaucoup plu. Déjà, après avoir "assisté" à l'un de ses cours, je crois qu'on peut dire que c'est un excellent professeur ! Il était vraiment passionnant. Jamais écouté un cours aussi religieusement ! Ses élèves étaient malheureusement moins réceptifs. Je ne sais pas ce qui se traficote avec la jolie principale du lycée mais elle est bizarre. Attirée par Walt ? C'est assez étonnant, vu son état et son délabrement physique, mais pourquoi pas. Le retour de Gretchen, je ne m'y attendais pas et pour cause : je ne me souvenais même plus de son existence ! La saison 1 est loin. Mais ça m'a permis du coup de comprendre certaines choses, comme le fait que Skyler ne soit pas plus préoccupée que ça par les paiements pour le traitement de Walt. Ce dernier devient quand même un sacré salaud ! Au-delà du fait qu'il continue à mentir de façon honteuse à sa femme, son comportement vis à vis de Gretchen, son agressivité notamment, est incroyable. Les ravages de la drogue, les dommages collatéraux disons, sont là aussi.

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// Bilan // Les associations de lutte contre la drogue devraient se servir de cet épisode pour faire passer leur message ! On peut difficilement faire plus dissuasif...

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